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Dictionnaire Généalogique des Familles

Bolduc d’Amérique

ÉDITION 2016

RECHERCHES ET MISE EN PAGE DE PIERRE BOLDUC

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INTRODUCTION

Cette cinquième édition du Dictionnaire généalogique des Familles Bolduc d’Amérique contient principalement les données généalogiques de plus de 4,000 familles Bolduc en Amérique, en majorité au Québec et aux États-Unis, numérotées dans le but d’identifier facilement les parents, ainsi que tous les ancêtres précédents, et de même pour les enfants. Les recherches entamées par Monique Bolduc (au # 1502), il y a plus de 30 ans, m’ont amené à informatiser les données recueillies, de continuer les recherches aux Archives Nationales de Québec, à la Société de Généalogie de Québec et à la Bibliothèque de Montréal et auprès des familles intéressées à leur généalogie. La première édition a paru en 1995. Depuis ce temps, je me suis intéressé aux naissances et décès, aux professions ou commerces des Bolduc, ainsi qu’aux courtes anecdotes. Dix-huit ans plus tard, la quantité de données étant beaucoup plus volumineuse, je suis mûr pour une nouvelle édition. Merci à vous tous, qui m’avez fourni beaucoup d’informations sur votre famille (ou qui le ferez bientôt). Votre contribution est très importante, puisqu’il demeure toujours quelques centaines de mariages inclassables, et puis il y a toujours les petits nouveaux dans les familles à ajouter et qui ne se laisse pas attraper facilement, comme les plus lointains de nos ancêtres qu’on n’essaie toujours de débusquer. N’hésitez donc pas à me contacter pour d’autres d’informations et pour contribuer vous-même à la mémoire collective des familles Bolduc. Vous trouverez mes coordonnées au bas de cette page. Faits à noter : Même si vous allez probablement trouver tous vos ancêtres et parents Bolduc dans ce volume, il ne faut pas perdre de vue que ces données sont passées par plusieurs transcriptions (documents officiels écrits à la main, registre de paroisses, de comtés, d’un chercheur à un autre et informatique) et qu’elles contiennent vraisemblablement quelques erreurs. Donc, toute information doit être vérifiée aux sources officielles avant d’être considérée comme sûre à 100 %. Les enfants décédés à la naissance ou dans les jours qui ont suivis, sont généralement omis volontairement pour ne pas alourdir le contenu. Merci de vos commentaires, corrections et ajouts à l’adresse suivante : pbolduc1@videotron.ca . Bonne lecture et bonnes recherches ! Elles nous permettent de faire revivre la mémoire de nos chers disparus. Pierre Bolduc (au # 2630)

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Comment utiliser ce volume Cet ouvrage est constitué de 4 sections : A: Introduction. B: Liste numérique par générations. En plus des mariages descendants de la souche de Louis Bolduc, vous trouverez finalement des fiches de mariages, de descendants de porteur du nom Bolduc par adoption. C: Index des épouses classés par ordre alphabétique des épouses des hommes Bolduc. D: Index des époux classés par ordre alphabétique des époux des femmes Bolduc. Premièrement, cherchez dans l’index des épouses le mariage de vos parents, d’après le nom de fille de votre mère ou de la même façon, cherchez le mariage de vos grands-parents. Si par exemple, votre grand-mère était une Bolduc, cherchez dans l’index des époux, par le nom de famille de son époux. Prenez ensuite note du numéro de famille à gauche. Deuxièmement, cherchez le numéro de famille (à gauche) dans la liste numérique par générations, il vous mènera à la fiche de mariage de vos parents, grand-parents ou autres Bolduc recherchés, suivie ou précédée de celles des frères et soeurs, avec le nom des parents en tête de section. Les cousins et cousines seront juste avant ou après la famille. Pour trouver la fiche de mariage des parents, notez le numéro de famille à gauche, puis cherchez le dans la colonne de droite dans les pages précédentes. Pour trouver les enfants, utilisez le numéro de référence à droite et cherchez le dans la colonne de gauche plus loin dans la même section. EXEMPLE: 1 Louis Hubert Élisabeth (Isabelle) 20-08-1668 Québec 2 2 Louis Caron Louise 03-06-1697 Ste-Anne 3 2 René Gravel Marie-Anne 08-02-1700 Ste-Anne 4 2 Jacques Marie-Anne Racine 07-11-1701 Ste-Anne 5 Vous trouvez donc de gauche à droite: Le numéro de famille: tous les membres de la même famille portent le même numéro. Les prénoms masculins ou féminins des Bolduc, généralement le prénom usuel avec entre parenthèse les autres prénoms, variations du nom ou surnoms. Comme toutes les femmes pouvaient porter le prénom Marie devant le nom usuel, celui-ci se retrouve généralement entre parenthèse, sauf si le prénom est connu comme étant composé comme Marie-Anne, Marie-Louise ou autre. Il peut se voir le même phénomène chez les hommes, tel que Joseph-Arthur, qui peut être inscrit Arthur (Joseph-). Le prénom peut être suivi du nom de famille utilisé si différent, comme Boulduc, Boileduc, Bolduc-Germain, mais aussi les anglicisations telles que Bulger, Burgess, Baldic et autres changements de noms comme Baldwin. Naissance et décès: si connus, on trouvera l’année de naissance, suivi de l’année de décès. L’épouse, l’époux (ou conjoints) suivent, le nom de famille en premier, avec les variations du nom ou du prénom entre parenthèse. Les variations des noms doubles, communs chez nos ancêtres, comme Gagné dit Bellavance, Audet dit Lapointe, Pépin dit Lachance, peuvent être placés de suite, comme Gagné-Bellavance, entre parenthèse, comme Audet (Lapointe) ou l’inverse, sinon séparés dans Pépin ou Lachance.

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La date de mariage se lit: jour, mois, année. S’il n’y a pas de date, c’est que le mariage n’a pas été trouvé, ou que les conjoints ne sont pas mariés. Le lieu de mariage nous indique la ville de mariage, la province ou l’état si différent de Québec, puis la paroisse (ou l’église) du mariage entre parenthèse. Le numéro de référence à droite vous mènera aux fiches de mariage des descendants. Des notes et commentaires occupent la ligne du dessous, telles que lieu de naissance et décès, profession, commerce ou anecdote. Les enfants peuvent être inscrits dans cette ligne, seulement si aucun d’entre eux n’est marié. Votre lignée d’ascendance Bolduc : Gén. # Prénom Épouse / époux Mariage Lieu

1 -3 Henry Marguerite Lobry 2 -2 Symon Jacqueline Debonnaire vers 1564 Senlis, France 3 -1 Loys Françoise Lebrun 06-08-1595 Paris, France 4 0 Pierre Gilette Pijart 27-12-1639 Paris, France 5 1 Louis Élisabeth Hubert 08-08-1668 Québec

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BOIS-LE-DUC / BOLDUC / ‘S HERTOGENBOSCH

Bois-le-Duc : ville de Hollande où le Duc de Brabant aimait bien faire la chasse

À travers les époques la ville a aussi porté le nom de Bolduc (illustration vers 1584)

Bois-le-Duc Ville flamande fortifiée entourée de rivières et marais, Bois-le-Duc a été fondée en l’année 1185 par le Duc Henri 1er de Brabant. «La mayerie de Bolduc», a subi plusieurs assauts successifs, espagnols, hollandais, prussiens, français sous Louis XIV, pour revenir au Pays-Bas, où elle est devenue la capitale du Brabant septentrional. On voit parfois, Bolduch, Bolducq, Bolsduc, Bosleduc, en plus des noms latins de Buscumducis, Buscoducensis, Buscoducis et Sylvaducis et bien sûr en flamand ‘s Hertogenbosch. Plusieurs résidents de Bois-le-Duc qui ont été dispersés sous les différentes occupations, et ont porté le nom (ou surnom) de Bois-le-Duc, dont Jacob (Jacques) Cnoyen de Bois-le-Duc (Jacobi Buscoducensis), navigateur et cartographe, cité par le célèbre cartographe Mercator, pour ses explorations des territoires du nord et du Groënland, aussi on peut en trouver quelques autres comme Willem (1372), Henri (écrivain ecclésiastique, début XVème siècle), Nicolas (entre 1478 et 1553), auteur humaniste et Jean-l’Évangéliste de Bois-le-Duc (?-1635), auteur ascétique. Depuis 1250, il y a eu un certain nombre de Bos-le-duc ou dou Bos-le-Duc comme Ghilebert dou Bos-le-Duc dans la ville de Bois-le-Duc, Thiéry dou Bos-le-Duc marchand en 1304 et Huon de Bos-le-Duc à Mons en Belgique. Waultier de Bos le duc était «homme d’armes» à Lille, en France au 14ème siècle. Aussi un Thierry de Boulduc était horloger pour le roi au début du 15ème siècle. Plusieurs autres peuvent aussi s’être trouvés sur les traces de nos ancêtres Boulduc. Ainsi, de la même manière, il semble que certains de ces Bois-le-Duc, ce soit retrouvés en France, particulièrement à Senlis au nord, où ils ont porté le nom de Boulduc, et dont plusieurs sont officiellement connus comme nos ancêtres. Senlis était une ville de drapiers et de marchands.

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-Jean Boulduc achète en l’an 1480 la maison «Les Deux Anges» à Senlis. Pas de lien direct établi jusqu’ici. Jehan Boulduc décédé en ou avant 1507, lègue à ses enfants la maison «Le Mouton Rouge» à Senlis. En 1522, son fils Jacques loue la maison et en 1531, Simon Boulduc est le propriétaire. Jean et Jehan semblent être le même, Jacques et Simon seraient ses fils. -Henry Boulduc, décédé en ou avant 1506, était le père de Lambert, qui devait régler les dettes de son père à Senlis sur la maison «Les 3 Écuelles» en 1522. Il pourrait être le frère de Jean (Jehan). Nos ancêtres Boulduc à Senlis -Henry Boulduc et Marguerite Lobry sont les parents de Symon (baptisé en 1543), Charles et Henry (1545). -Symon Boulduc, marchand drapier, marie Jacqueline Debonnaire à Senlis. Celui-ci est le fils de Henry et Marguerite Lobry et a été baptisé à Senlis en 1543. 11 ou 12 enfants de cette famille ont été baptisés à Senlis. Son frère Charles a marié Marie de Verberie, dont le fils Laurent (Bolleduc), marchand à Paris, a marié Marguerite Brutal avant 1610. Celui-ci était présent au mariage de Loys, identifié comme son «cousin germain». Ils sont aussi les parents de Marguerite (de Bolduc), qui a marié Charles Drelincourt en 1623 à Charenton. Il a été ministre à l’église de Senlis. Henry, aussi le frère de Symon, a marié Marguerite Roussel. -Loys Boulduc, le fils de Symon était marchand épicier à Paris. Il marie Françoise Lebrun à Paris en 1595. Enfin son fils Pierre Boulduc, marchand épicier bourgeois de Paris, de la rue St-Jacques, paroisse St-Benoît, devient maître-apothicaire à Paris. Il a eu 5 enfants avec Gilette Pijart, dont notre ancêtre Louis. La dynastie des apothicaires Boulduc à Paris Le fils de Pierre, Simon deviendra aussi maître-apothicaire, professeur de chimie, reçu à l’Académie Royale des Sciences, il sera apothicaire de la reine d’Espagne. Sur ses traces, son fils Gilles-François Boulduc sera apothicaire des rois Louis XIV et Louis XV. Puis finalement, il aura lui-même un fils, Jean-François qui sera commerçant pharmacien et premier apothicaire du roi Louis XV. Celui-ci est sans descendance. Aussi, le père Jacques de Paris (Jacques Boulduc, 1551-1646), capucin, a été connu pour ses ouvrages théologiques. En 1611 Claire Bolduc est l’épouse de Jacques Angibert, procureur à la cour du parlement. Antoine Bolduc, époux de Marie Drouet, est marchand épicier à Paris en 1621, résidant rue de l’Arbre Sec. Jacques Bolduc est cité en 1635 et 1646 comme auteur. En 1676, il y avait aussi Marie Bolduc et Guillaume Couvreur, puis Catherine Bolduc et Louis Feron. Les espagnols ayant occupé Bois-le-Duc pendant un certain temps (jusqu’en 1629), ont ramené chez eux quelques bon sujets tel que des artistes. En Espagne, on peut voir encore aujourd’hui la statue du St-Jean-Baptiste de Pedro de Bolduque, sculpteur catalan, d’origine flamande de Bois-le-Duc (vers 1575). Y vivaient aussi ses frères Juan Mateo, Andres, Diego et le fils de Juan, Enrique. Bolduque est la traduction en espagnol de Bois-le-Duc (ou Bolduc), balduque étant le bolduc (ruban de Bois-le-Duc). Il existe aussi dans le monde hispanique un couteau belduque de Bois-le-Duc. Aussi, plusieurs références ont été trouvées sur des Balduc ont été trouvées. Aucune relation n’a été établie avec les Bolduc ou Boulduc. Ils pourraient tout de même avoir aussi pour origine la ville de Bois-le-Duc.

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Louis Boulduc, l’ancêtre des Bolduc d’Amérique Louis Boulduc, fils de Pierre Boulduc, marchand apothicaire et bourgeois de Paris, et de Dame Gilette Pijart de Paris, a été baptisé en 1648, à l’église St-Benoît de Paris, rue St-Jacques. Il grandit et étudie à Paris avant de s’embarquer pour la Nouvelle-France comme soldat de la compagnie de Grand’Fontaine du régiment de Carignan. Il débarque à Québec en 1665, mais ce ne sera qu’en 1668, que le régiment sera dissout, et que Louis débarquera à Québec pour de bon. Élisabeth Hubert, fille de Claude Hubert, procureur au parlement de Paris, et d’Isabelle Fontaine, de Paris également. Elle s’embarque pour Québec parmi les «Filles du Roy» de qualité, puisqu’elle venait d’une famille de bonne éducation. On les appelle «Filles du Roy» parce que Samuel de Champlain avait demandé au roi de faire parvenir des femmes à marier à Québec, qui n’était habité que par une majorité d’hommes. Le 8 août 1668 à Québec, Louis et Élisabeth, nommée aussi Isabelle Hubert, se marient devant le notaire Le Conte et plusieurs personnalités, comme l’intendant Jean-Talon, le chevalier de Grand’Fontaine, le gouverneur Rémy de Courcelles et plusieurs officiers du régiment de Carignan. La cérémonie religieuse a eu lieu le 20 en l’église de Québec. Le 10 juillet 1669 à Beauport, naît un premier fils de cette union, Louis, dont est issu une majorité des Bolduc en Amérique. Après avoir travaillé sur la terre d’Isaac Bédard à Charlesbourg, Louis acquiert une terre au Trait-Carré de Charlesbourg, voisine de Jacques Bédard, fils d’Isaac, ce après avoir reçu une avance sur son héritage de la part de ses parents. Cette terre pour laquelle il fallût bien s’équiper d’un minimum de biens, lui valut d’accumuler plusieurs dettes, entre autres envers les Jésuites. C’est le 26 août 1674 qu’il cède sa terre de Charlesbourg pour 850 livres à Jean Delguel dit Labrèche, terre qui sera de nouveau vendue plus tard à Jacques Duhault dit Paris. Soldats de Carignan devenus habitants... le Sr de Grandfontaine de Grandville Enseigne La Vigne Lamarche Locatte L'angevin St.Laurens LaCroix La volonté BeauLieu Lafortune Champagne Rencrontre Le Parisien La Solay Latonnelle Jolicoeur Bosleduc Latouche Le Picart Laflesche des Moulins Le Valon La touche ...

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Le procureur du roi N’ayant pas la trempe d’un agriculteur, il tenta par la suite de repartir à neuf, comme marchand à Québec, comme l’ont fait plusieurs de ses ancêtres dans les vieux pays et devint ainsi bourgeois de cette ville. Par de bonnes références de son père et peut-être de Claude Hubert, il fût nommé par le roi, conseiller et procureur du roi de la prévôté de Québec. Très fidèle au gouverneur Frontenac (Louis de Buade), il lui devint très lié, ce qui lui valût le début de ses problèmes. Frontenac qui était un homme fort autoritaire, et quelque fois sans pitié, Louis sera sans doute pris au piège entre les excès d’autorité de son patron et la contestation de ses ennemis, ce qui finit par mal tourner. Le gouverneur au caractère très contrôlant, s’opposait à l’influence du Conseil Souverain et les poursuites contre des gens respectables s’accumulent. Au lieu de s’en prendre à Frontenac lui-même, ce qui fût fort risqué, Messieurs d’Auteuil, de Bernières, Duchesneau et bien d’autres s’en prirent plutôt à son protégé. À son tour il est accusé de malversations, «de vol dans toutes les maisons où il passait», «pareil fripon n’est pas homme à supporter une telle tâche». Mais l’intendant de Meulles le voit différemment: «Beaucoup de passion ayant été mis en cette affaire, le Roi ferait sagement de rétablir ce magistrat», écrivait-il le 12 novembre 1686. Bien que Frontenac fit ce qu’il pût pour sauver son protégé, il dut quitter son poste de procureur, le roi ayant confirmé sa destitution. Il aura été en poste à peine cinq ans. Il reçoit tout de même une allocation du tiers de son salaire pour faire vivre sa famille, et passe d’un appartement de la rue Sault-au-Matelot, à un «corps de logis» près des Ursulines. Finalement le couple fatigué de toutes ces querelles et mauvais traitements, qui se sont acharnés sur eux, Élisabeth décide de rentrer en France, suivie d’un an par Louis, qui y décéda en l’année 1700 ou 1701. Fleur de reconnaissance : Le généalogiste Gérard Lebel a dit qu’«il était un homme éduqué et délicat, charitable, qui ne répondit jamais à l’injure par l’injure. Écrasé et humilié il disparut dans le silence. Après trois siècles, il me semble juste de déposer une pensée, une fleur de reconnaissance, au nom de tous les Bolduc d’Amérique sur le tombeau inconnu de ces sympathiques et infortunés ancêtres: Élisabeth et Louis.». En 1691, «Louis Boulduc, fils du défunt Pierre Boulduc», demeurait au village des Feuillères, au nord de Paris. Par la suite, il travaillait aux «Jardins du Roy» à Paris, peu avant son décès en 1700 ou 1701. Personne ne sait pourquoi les deux sont restés en France sans revenir auprès de leurs enfants, ni où ils sont décédés. Y étaient-ils en mauvaise santé ? Qui sait ! Quoi qu’il en soit, leur progéniture tira son épingle du jeu, les trois garçons, Louis, René et Jacques, se marièrent et acquirent chacun une terre à St-Joachim, sur la côte de Beaupré. Marie Ursule s’est mariée trois fois à Québec et Lévis, tandis que Marie-Anne s’est mariée deux fois aussi à Québec. Louise, la plus jeune et filleule de Frontenac était décédée depuis 1681.

CONTRAT DE MARIAGE DE LOUIS BOULDUC ET ISABELLE HUBERT

Québec, le 8 août 1668

Le notaire, les mariés et les témoins

Pardevant Jean LeConte, notaire en la Juridiction de la ville de Québec, et témoings soussignez furent présents en leurs personnes Louis Bolduc fils de Pierre Boulduc Mtre Apothicaire Epicier demeurant rue St-Jacques, paroisse de St-Benoit, archevesché de Paris, Et Gillette Pizard sa femme ses père et mère d'une part. Et Isabelle Hubert fille de Claude Hubert procureur au parlement de Paris demeurant rue de La Tissanderie paroisse St-Gervais du dit archevesché de Paris et Isabelle Fontesne sa femme ses père et mère d'autre part. Lesquels de leur bon gré, bonne volonté et du consentement de leurs parents et amis et en la présence de Messire Daniel de Remy chevalier seig Baron de Courcelles gouverneur lieutenant-général pour le Roy en

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ce pais, de dame Marie Barbe de Bollogne veuve de Mtre. Louis Daillebout vivant chevalier seigr. de Coulonges cydevant aussi gouverneur et Lieutenant génér. en ce dit pais, de Mtre Jean Talon conet. du Roy en ses colon. d'estat et privé Intendant de police, justice et finances en ce dit pais, du sieur Le Chevalier Degrandfontesne, son capitaine au régiment de Carignan, du sieur Prévost Lieutenant en la compagnie du Sr. Degrandfontesne, du sieur Degranville Enseigne en la di compagnie, de Damelle Marguerite Le-Roux femme de feu sieur Villatte, du sieur DuBois Escuyer, sr de St-Maurice du dit St-Maurice son fils, du sieur Dehancourt Eser. sr De Baumont, du sieur Dugal, de Damelle Marie de Framchère, de Damelle Marie Charlotte de Poitiers, de Damelle Marie Angélique Portas, de Damelle Fontenay, du sieur Bernard

L'engagement de mariage des fiancés

reconnurent et confessèrent avoir fait les traités et promesses de mariage qui suivent, c'est à savoir : que le dit Louis Baulduc promet prendre à sa femme et espouse de la dite Isabelle Hubert comme aussi la dite Isabelle Hubert promet prendre à son mary et espoux le dit Louis Baulduc et leur mariage faire et solemniser en face de sa mère Eglise Catholique apostolique et Romaine, le plus tost que faire se poura. Et qu'il sera advisé et délibéré entr'eux leurs parents et amis si Dieu et Nostre mère Ste-Église s'y accordent

La communauté de biens

Et consentent pour estre les futurs espoux uns et commune en biens, meubles, acquets et conquets immeubles suivant la coustume de Paris. Ne seront tenus les futurs espoux des dettes et hypothèques l'un de l'autre faites et crées auparavant la solomnité de leur mariage ainsy aucunes y a elles seront payées et acquittées par celui qui les aura faites et crées sur son bien. Prendra le dit futur espoux la dite future espouse avec ses droits, noms, raisons et actions en quelque lieu qu'ils soient sis et situés et trouvés

La dot de la mariée et ses droits en cas de rupture

Et cependant la dite future espouse promet porter avec son dit futur espoux le lendemain de leurs épousailles la somme de quatre cent livres pour tous ses meubles habits bagues et joyaux. Sera la future espouse douée du douaire coustumier suivant la coustume de Paris. Sera le préciput égal et réciproque de la somme de cinq cent livres à prendre par le survivant sur les biens de la communauté suivant la prisée de l'inventaire qui sera pour lors faite sans aucune erreur. Et pourra la dite future espouse advenant la dite dissolution de la dite communauté renoncer à icelle et en ce faisant reprendre ce qu'elle aura apporté avec son dit futur espoux. Le douaire et préciput tels que dessus et tout ce que pendant et constant leur mariage lui sera advenu et échu par succession, donation ou autrement le tout franchement et quittement sans qu'elle soit tenue payer aucunes dettes de la di communauté encore qu'elle y fut obligé ou condamnée

Les biens et propriétés qu'ils partageront

En faveur duquel mariage et pour y parvenir les dits futurs espoux se sont par ces présentes fait donation irrévocable entervifs et au survivant d'eux de tous et chacuns de leurs biens meubles acquets et conquets immeubles voire mesme de leurs propres en quelque lieu qu'ils soiz secrez et trouvés et à quelque somme qu'ils se trouvent monter.

La signature des témoins

Et pour faire insinuer & car ainsy & s'obligeant & chacun en droit foy et renonçant à fait et passé au dit Québec après midy en Lestude du dit notaire le huitième août mil six cent soixante huit en présence de Jean Levasseur dit Lavigne et de Jean Bourdon huissiers du conseil souverain témoings a ce requis qui ont signé avec les dits parents et amis, les dites parties et le notaire.

Et ont signé.

L Boulduc Fontenay elisabelle hubert marie portas Courcelle Depeiras M leroux M. de franclieu Le chevalier de grand fontene Marie charlotte de poictiers M B DeBoullougne bernard de Mante Dubois J. Bourdon Duboys Provost St maurice Talon Nicolas de Haucourt J. Levasseur DeGranville Le Conte Not. Dugal

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DE BOIS-LE-DUC À BOLDUC Le fait est connu de tous, notre nom de famille est une contraction de Bois-le-Duc. Mais tout est question de prononciation et d’écriture, nos ancêtres ne prononçait pas nécessairement de la même manière que nous aujourd’hui et écrivaient au son. Ainsi, si nous prononçons Boislduc ou Boualduc, en France certains ont conservé Boulduc, d’autres sont devenus Balduc. Si ce dernier nom de famille existe toujours en France, le premier s’y est éliminé de lui-même par dénatalité dans la famille Boulduc. Donc, même si nos ancêtres français avaient opté pour Boulduc vers le 15ème siècle, les habitants de Bois-le-Duc disaient Bolduc au 18ème. De cette époque est apparu le ruban Bolduc (de Bois-le-Duc). Mais attention, ce nom de Bolduc devait se prononcer Baulduc… Notre ancêtre Louis était bien un Boulduc, il signait Boulduc sur son contrat de mariage, mais le notaire sur le même contrat écrivait Baulduc. Sur la liste des soldats du Régiment de Carignan, on y lit Bosleduc. Ce qui nous montre que, peu importe la façon de l’écrire, on entendait Baulduc. Même ici au Québec, un notaire écrit dans un document de leg de biens, «Joseph Beau-le-duc dit Germain». C’est cette prononciation qui s’est perdue chez-nous, pour devenir notre nom de famille Bolduc. Bois-le-Duc, Boualduc, Boulduc, Balduc, Baulduc, Bosleduc, Bolduc, c’est ce qu’on appelle L'ÉVOLUTION. Et ça ne s’arrêtera pas là, demandez aux américains comment ils prononcent leur nom…

ARMOIRIES DES BOULDUC ET BOLDUC D’abord réservées aux familles nobles de Paris, dont les bourgeois de Paris, tel que Pierre Boulduc et ses descendants, les armoiries devinrent avec le temps un genre de carte d’identité avec l’obligation d’enregistrer ses armes à «l’Armorial Général». C’est en 1696 que Simon, frère de Louis, fit inscrire ses armes à Paris. Par la suite, Louis, notre ancêtre, adopta les siennes presque identiques à celle de son aîné.

L’Armorial Général inscrit : «Boulduc – Paris. D’argent, au chevron d’azur, chargé de trois étoiles d’or accompagnés de trois ducs (oiseaux) de gueules, tenant sous leur patte une boule de sable.» Sur fond blanc (ou d’argent), le chevron est bleu (d’azur) et signifie la loyauté. Il est chargé de trois étoiles d’or, qui représentent l’amour de Dieu. Les trois ducs (hiboux) tiennent une boule de sable noir, qui symbolisent la vigilance et la prudence et représentent aussi le nom de Boulduc (boule - duc). Ils représentent maintenant les trois fils de Louis : Louis, René et Jacques, par qui le nom Bolduc commence à se multiplier en Nouvelle-France.

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FAITS ET PERSONNAGES D’INTÉRÊT Bureau de poste Bolduc «Le gouvernement fédéral assigna le nom de Bolduc à notre bureau de poste vers 1900. Cette nomination se fit en l’honneur de M. Joseph Bolduc (# 258) de St-Victor. Ce personnage illustre dans la Beauce, fut député conservateur de 1876 à 1884. Il entra au Sénat en 1884 et y demeura jusqu’au jour de son décès en 1924. Il accéda entre temps à la présidence de ce même Sénat. De par cette appellation, il est souvent arrivé que le nom de Bolduc soit inscrit sur les cartes routières au lieu de St-Martin. Ceci était sans doute fait dans le but de différencier notre paroisse de la Beauce, de celle située aux environs de Montréal.» Texte de M. Robert Bolduc (# 2759) dans «LA GRANDE COUDÉE 1882-1982», page 248, 4ème paragraphe. # 4 Jean-Germain Bolduc, beaucoup de ses descendants ont porté le nom de Bolduc dit Germain ou

Bolduc-Germain (les Bolduc à Germain) 4 Françoise Bolduc et Joseph Corriveau sont les parents de «La Corriveau», pendue publiquement pour le

meurtre de son mari. À l’origine de la légende de «La Corriveau» 14 Joseph Bolduc et Émérance Bouchard sont à l’origine de tous les Bolduc du Saguenay et Lac St-Jean 15 Louis-Amable Bolduc prospecteur dans les mines en Louisiane, il a été une figure dominante de la

fondation de Ste-Geneviève, Missouri. Riche avec de vastes terres, sa maison «The Bolduc House» est maintenant un monument historique de la région

15 Jean Bolduc et Louise Quirion ont formé la première famille Bolduc établie en Beauce, suivie de son

frère Joseph-René, qui s’est marié quatre fois 99 Charles Bois-le-duc et Marie Girardeau sont à l’origine de tous les Bolduc de la région de Trois-

Rivières et de la Mauricie. Il était en réalité un Bolduc de la Beauce 229 Mgr Jean-Baptiste-Zacharie Bolduc, premier prêtre catholique à exercer sur l’île de Vancouver 258 L’honorable Joseph Bolduc, maire de St-Victor, député de Beauce, sénateur et président du sénat 263 Mgr Majorique Bolduc, né à St-Victor de Beauce le 20 novembre 1842 430 Gérard Bolduc, fondateur du tournoi international de hockey Pee-Wee de Québec 475 Joseph Bolduc a marié Mary Travers dite «La Bolduc» ou Mme Bolduc, chanteuse populaire 1098 Charles Bolduc et 2372 Rhéal Bolduc, auteurs de «Généalogie des Bolduc d’Amérique» 1180 Charles-Émile Bolduc, auteur de «Charles-Émile Bolduc raconte Côte-Nord 1928-1987» 1497 Roch Bolduc, sous-ministre et sénateur, membre de l’ordre du Québec et du Canada 2730 Vincent Bolduc, comédien et animateur de télévision 3545 Yves Bolduc, député, ministre de la santé et de l’éducation 3665 Guy Bolduc, journaliste sportif à la télévision, il a traversé l’Amérique en vélo pour la cause de

l’autisme dont son fils est atteint.

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Ouvrages consultés : Charles-Émile Bolduc raconte Côte-Nord 1928-1987 Charles-Émile Bolduc Dictionnaire général du Canada R.P. L. Lejeune Dictionnaire Généalogique des Familles du Québec René Jetté Généalogie des Bolduc d’Amérique Charles et Rhéal Bolduc La Grande Coudée 1882-1982 Robert Bolduc Nos Ancêtres, volume 2 Gérard Lebel, C.Ss. R. Souvenirs Beaucerons et la Famille Bolduc Charles Bolduc. C.S.V. Sém. de Joliette The Bolduc of Maine Camille Bolduc, de Biddeford, Maine Un ancêtre Louis, une lignée David Gabriel Bolduc et de nombeux autres volumes et sites webs de généalogie et de recherches familiales. Texte : «Les origines de la famille Bolduc dans l’ancienne France» de feu Lucien Bolduc. Les registres des paroisses, villes et comtés des ARCHIVES NATIONALES à Québec et de la SOCIÉTÉ DE GÉNÉALOGIE DE QUÉBEC. En conclusion, mes remerciements à Monique Bolduc-Bégin, ma tante, qui est à l’origine des recherches de cet ouvrage. Je voudrais aussi rendre un hommage posthume au Frère Henri Bolduc de Montréal, pour son «travail de moine», le travail d’une vie, de plus de 10,000 fiches de mariages des Bolduc. Merci aussi à mes précieux collaborateurs, Béatrice Bolduc, qui m’a permis de résoudre et d’ajouter beaucoup de cas et familles inclassables; à Yan et Richard Bolduc, qui travaillent particulièrement sur nos ancêtres de l’ancienne France et qui ont permis d’ajouter une génération à notre lignée ancestrale. Nous nous excusons des erreurs ou omissions que pourrait contenir cet ouvrage. J’en profite pour vous rappeler que toute information généalogique doit être vérifiée dans les documents officiels pour être considérée comme exacte. Au besoin, il me fera plaisir de vous fournir toutes les informations généalogiques en ma possession, en échange d’informations complémentaires sur votre famille. Pour tous ajouts, corrections ou demandes d’informations, contactez-moi : Pierre Bolduc à pbolduc1@videotron.ca ou par la poste au 1130, rue de la Montagne-des-Roches # 407 Québec, Québec G2L 2X3 Tous droits réservés à Pierre Bolduc, 2016