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Volume 1.01

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Le Bulletin du Centre de Recherche en Développement Humain

Volume 1, Nº 12

Message inauguralNous avons le grand plaisir de vous souhaiter la bienvenue au lancement du premier numéro de Dia-logue CRDH, le nouveau bulletin électronique de notre centre. Le but de Dialogue est de vous tenir au courant, de façon rapide et directe, des découvertes intéressantes qui proviennent du CRDH. Comme vous le constaterez dans ce numéro, nous avons un énorme potentiel pour l’échange d’idées novatrices avec les chercheurs et les partenaires dans la collectivité. Pour profiter de cette mine d’idées et de per-spectives, vous êtes invités à utiliser Dialogue CRDH, pour, eh oui, ouvrir le dialogue !

Le personnel bénévole de Dialogue (Holly Recchia, Alexa Martin-Storey, Christopher Steele, Greg Gilmore, Donna Craven, Serge Wright) a travaillé ferme pour produire ce premier numéro. Nous re-mercions plus particulièrement Dorothea Bye, lauréate de la bourse d’études pour le Transfert des con-naissances en 2007 au CRDH, d’avoir lancé le projet et de partager avec nous son enthousiasme pour la dissémination du savoir.

Nous espérons que Dialogue sera pour vous une bonne façon de garder contact avec le Centre de re-cherche en développement humain, et nous prévoyons un échange continu et animé avec vous.

Le CRDH est subvention-né par le Programme des regroupements straté-giques du FQRSC.

Ne manquez pas le numéro 2, au printemps 2008, qui traitera des sujets suivants :

défis en santé mentale auxquels font face • les jeunes des minorités, par le Dr Giovani BurgosLa recherche guidée par la collectivité et • l’adaptation aux changements sociaux, par le Dre Danielle Julien.

… et plus encore, de nos partenaires dans la collectivité.

Si un sujet particulier sur le développement tout au long de la vie vous intéresse, veuillez faire par-venir vos commentaires et vos idées à l’équipe de rédaction à

[email protected]

Nous sommes particulièrement intéressés par les gens qui travaillent dans les collectivités.

Lisa SerbinDirectrice, CRDH

Venez assister aux Séminaires du CRDH et ren-contrez des chercheurs et des étudiants. Allez sur http://crdh.concordia.ca pour avoir une liste à jour des conférenciers, des dates et heures et de l’emplacement.

Danielle Julien Directrice adjointe, CRDH

Karen LiDirectrice adjointe, CRDH

Table des matières Vol. 1, nº 1Message inaugural : L’invitation est lancée ..Le transfert des connaissances ne suffit pas :Recherche en intervention au Bangladesh ....Une recherche qui fait boule de neige :L’élan longitudinal du Dr Schwartman .........Quoi de neuf, postdoc ?Erwin Neumark donne une voix à l’autisme

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Volume 1, numéro 1 – Hiver 2008

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Volume 1, Nº 1 3

INTRODUCTION

Lorsque le Dre Frances Aboud parle de ses recher-ches, son enthousiasme est contagieux, et pour cause. Elle travaille depuis quelques temps à des projets interna-tionaux en santé au Bangla-desh, dont un, par exemple, qui vise à bâtir et à évaluer

des programmes d’intervention auprès de par-ents afin de promouvoir une bonne alimentation et des soins adéquats. Elle a aussi évalué la qualité de programmes locaux préscolaires et élaboré un programme d’intervention pour améliorer divers points en souffrance. En ce sens, son travail in-carne l’application de stratégies reposant sur des recherches empiriques solides dans le but de créer une différence tangible dans la vie des gens.

Le transfert des connaissances ne suffit pas :recherche en intervention en Bangladesh

ÉTABLIR DES PARTENARIATSAU BANGLADESH

Son travail au Bangladesh a débuté lorsqu’elle a approché divers organismes non gouvernemen-taux (ONG) pour voir comment elle pourrait aider à améliorer leurs programmes. Plan Inter-national (connu auparavant au Canada sous le nom de Plan de parrainage) a eu le cran de lui demander d’évaluer ses programmes pour amé-liorer ses interventions existantes. Suite à ces pre-mières évaluations, le Dre Aboud et ses collègues ont travaillé avec Plan International, le Bangla-desh Rural Advancement Committee (BRAC) et un réseau de partenaires locaux de la communau-té afin d’améliorer certains programmes existants. Elle souligne que ces partenaires communau-taires sont « essentiels pour aider à identifier des façons de faire passer des messages sur la santé et le comportement qui correspondent à la vie dans les villages ».

Hasan évalue une fillette à l’aide des blocs du test WPPSI.

Le Dre Frances Aboud

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Volume 1, Nº 14

LES DÉFIS EN INTERVENTION

Le Dre Aboud et ses collaborateurs ont relevé le défi de traduire l’acquisition des connaissances en résultats comportementaux concrets. Autre-ment dit, « simplement transférer les connais-sances ne suffit pas ». Selon une première étude descriptive, les carences nutritionnelles des en-fants étaient reliées à la nature de leurs interac-tions d’alimentation avec ceux qui en prennent soin. Pour contrer ce problème, l’équipe a élaboré une intervention dans le but de promouvoir une meilleure méthode d’alimentation (c.-à-d. un en-vironnement d’alimentation structuré et empreint de sollicitude), en couvrant divers éléments de l’interaction d’alimentation, comme l’hygiène, la nutrition, les techniques d’encouragement et les façons de faire face aux refus. Après la première

intervention, en 2006, ces enfants ont pris du poids et on leur a permis de se nourrir eux-mêmes da-vantage. Cela dit, bien que les mères se rappelaient les messages des ONG (p. ex. se laver les mains, quoi donner à manger), leur comportement pen-dant les interactions d’alimentation n’avait pas changé. En 2007, les chercheurs ont donc entre-pris une nouvelle étude mettant l’accent sur des stratégies de formation plus précises afin de pro-mouvoir des comportements plus adéquats. CONTRIBUTION EN RECHERCHE

Ces projets peuvent contribuer énormément, bien au-delà des frontières du Bangladesh. Le Dre Aboud et son équipe aident, par exemple, l’UNICEF à élaborer des manuels qui traitent de problèmes de santé et de développement des en-fants à l’échelle internationale. En outre, différents regroupements conçoivent maintenant des inter-ventions d’alimentation adéquate dans des pays aux prises avec des problèmes semblables (p. ex. Vietnam, Afrique du sud, Pérou). L’Organisation mondiale de la santé a d’ailleurs demandé à ces regroupements d’établir des questions sur l’alimentation des enfants qui serviront dans les sondages internationaux sur la démographie et la santé. Les prochains chercheurs auront ainsi accès à des données comparables, à l’échelle planétaire, sur les interactions d’alimentation.

- Holly Recchia

Une maternelle pour les enfants de 3 et de 4 ans, établie sur une véranda dans un village rural.

Le Dre Frances Aboud (à droite) et ses trois assistants en recherche, Hasan, Paru et Mousumi

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Volume 1, Nº 1 5

Il en faut de la patience pour s’embarquer dans le genre de recherche longitudinale comme celle commencée en 1976 par le Dr Alex Schwartzman et sa collègue, le Dre Jane Ledingham. Trente ans et de nombreux collaborateurs plus tard, le projet suit toujours les mêmes familles. Voulant, au dé-part, examiner diverses maladies mentales à l’âge adulte associées à l’agressivité et à l’isolement so-cial infantiles, le Dr Schwartzman et ses collègues ont amassé des données qui, en fin de compte, re-coupent également bien d’autres conséquences à long terme.

RÉSULTATS DE RECHERCHE

Sur le plan international, très peu d’études ont été organisées pour répondre à des questions longi-tudinales complexes sur les tenants intergénéra-

Le Dr Alex Schwartzman

Une recherche qui fait boule de neige

tionnels des modèles de comportements infan-tiles, particulièrement ceux liés à la santé mentale. Grâce à une subvention récente des Instituts de recherche en santé du Canada et à la coopération de la Régie de l’assurance maladie du Québec, les chercheurs peuvent examiner, dans le cadre de cette recherche, la relation entre les modèles de comportements à l’enfance et les modèles intergé-nérationnels d’utilisation de services de santé. Le type d’information générée par ces résultats est particulièrement pertinent pour les familles de personnes atteintes de maladie mentale, comme la schizophrénie.

Au fil des ans, les modèles d’agressivité et d’isolement social de cet échantillon ont per-mis de tracer un profil de résultats assez con-stant. Les enfants qui présentent des niveaux élevés d’agressivité, ou à la fois d’agressivité et d’isolement social, sont plus à risque de vivre des conséquences négatives, alors que l’isolement social, lui, n’a de retombées négatives qu’en com-binaison avec d’autres variables. De plus, les travaux en collaboration avec d’autres chercheurs du CRDH, y compris les Dres Dale Stack et Lisa Serbin, démontrent les conséquences néfastes de ces comportements infantiles sur le parentage et ce qu’il advient aux enfants de la génération suiv-ante.

PARTENARIAT AVEC LA COMMUNAUTÉ

Le partenariat de longue date du CRDH avec Ac-tion on Mental Illness (AMI-) Québec remonte aux premières collaborations entre le Dr Schwartzman et cet organisme. Initialement, le projet longitudi-nal visait l’étude des corrélats des comportements infantiles et l’apparition de la schizophrénie, fac-teurs particulièrement intéressants pour les fa-milles en cause. Dès les débuts, AMI-Québec fut l’hôte de présentations sur le projet et, à la fin de l’étude, le Dr Schwartzman se propose bien de fournir un résumé détaillé des résultats à ce parte-naire de la première heure.

- Alexa Martin-Storey

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Volume 1, Nº 16

Erwin Neumark termine son doctorat en psychol-ogie clinique à l’Université Concordia. Aupara-vant homme d’affaires prospère, maintenant psy-chologue licencié de l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ), il vit à Montréal avec son épouse et ses quatre enfants. Erwin a rencontré son men-tor, le Dr Philip R. Zelazo (McGill), en faisant du bénévolat à l’Hôpital de Montréal pour enfants. Il poursuit présentement une formation postdocto-rale au Centre de l’Autisme de Montréal, sous la supervision du Dr Zelazo.

L’IMPORTANCE DU TRAVAIL POSTDOCTORAL

Typiquement, un postdoctorat clinique est une formation qui vient après l’obtention du doctorat et la période de résidence ou d’internat. L’attaché postdoctoral a le statut et les responsabilités d’un professionnel, tout en continuant de bénéficier d’une supervision en recherche et en clinique. « Aucune formation ne remplace, selon Erwin, le fait d’être un professionnel dans le domaine, sur-tout quand on travaille avec les nourrissons et les enfants autistes, compte tenu de la complexité de cette maladie et de ses implications pour le dével-oppement ultérieur. » En effet, le « transfert de l’art clinique pertinent » est un exercice particulière-ment intensif et laborieux qui demande environ deux ans.

LE PLUS GROS DÉFI !

Il est essentiel de collaborer avec des partenaires de la communauté et d’autres dis-pensateurs de soins. « Asseoir tous les joueurs à la même table, de façon appropriée, est une des choses les plus difficiles que nous faisons. La coordination entre les fa-

Quoi de neuf, postdoc ? milles, les écoles et les professionnels de la santé fait partie de notre travail. » Parmi les organismes qui partagent ce défi, il y a Autisme et troubles envahissants du développement Montréal (AT-EDM) qui a collaboré avec le Centre de l’Autisme de Montréal et l’École primaire Marc-Laflamme, afin d’intégrer des enfants autistes, auparavant dysfonctionnels sur le plan du comportement, dans le système scolaire. La méthode Zelazo (voir l’encadré à la page suivante), qui comprend un volet familial, impliquant les parents, et un vo-let scolaire, avec la participation des éducateurs, a transformé plusieurs enfants de 9 à 11 ans en étudiants dont la réussite est appréciable. « La méthode fonctionne, même pour des enfants plus vieux, lorsque nous trouvons des partenaires dans la communauté qui partagent notre vision. »

Erwin Neumark et le Dr Zelazo viennent de ter-miner un projet pilote afin d’appliquer leurs habi-letés cliniques à des adolescents autistes non ver-baux. En parallèle, ils ont formé des membres du Service de réadaptation L’Intégrale, de l’ATEDM et du CEM-TGC-DI-TED sur le protocole de suivi. L’aboutissement de tels efforts coordonnés peut apporter des changements de comportement réels et durables, sans parler d’une grande amé-lioration de la qualité de vie des familles impli-quées. La formation et le soutien continus de tels groupes sont des conditions essentielles au succès prolongé des efforts cliniques.

« Il y a aussi des organisa-tions, ajoute Erwin, comme le Centre de recherche en dével-oppement humain (CRDH), qui combinent recherche, cli-nique et intérêts communau-taires, et qui jouent un rôle crucial dans la sensibilisation et la dispersion des connais-sances sur le développement, à tous les niveaux, et leurs applications cliniques. »

Erwin Neumark

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Volume 1, Nº 1 7

NOUVELLES DIRECTIONS

« Notre objectif est de faire connaître les aspects théoriques et cliniques de la méthode Zelazo et de former la génération à venir d’intervenants, de thérapeutes, de parents et d’éducateurs en con-tact avec l’autisme. » Le Dr Zelazo et Erwin ont travaillé avec le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador pour mettre sur pied un programme destiné aux parents, en leur assurant de la forma-tion par vidéoconférence. Ainsi, on leur apprend à devenir les thérapeutes de leur enfant en leur montrant diverses habiletés d’intervention. Grâce à une webcaméra, Erwin et ses collègues peuvent se relier à la famille, pour regarder les parents en séance de thérapie prédéterminée et donner im-médiatement des conseils, du coaching et des buts à atteindre. On le sait, avec le temps, ces parents ont besoin de soutien à de nombreux niveaux, y compris du temps de répit et de l’aide financière.

« Les parents qui demeurent dans notre pro-gramme plus de quelques mois sont unanimes : bien que ce soit beaucoup de travail pour eux, leur vie est beaucoup plus facile en bout de ligne, car leur enfant est devenu beaucoup plus malléable.

En quoi la méthode Zelazo est-elle unique ?Jusqu’ici, l’analyse comportementale appliquée était le seul traitement effi-cace et validé empiriquement pour l’autisme. Malheureusement, thérapeu-tes et praticiens ne reçoivent que trop souvent une formation aussi brève qu’inadéquate sur cette méthode pour être ensuite laissés à eux-mêmes. Si cela peut apporter quelque amélioration dans les cas légers, ça ne marche pas bien, à long terme, pour les cas modérés ou graves. Par contre, la formation sur la technique du Dr Zelazo, l’Intervention comportementale intensive précoce, demande que le professionnel mette la main à la pâte pendant deux à trois ans de pratique supervisée, avant d’être prêt à traiter l’autisme à différents groupes d’âges et à divers niveaux émotionnels, cognitifs et comportementaux. Le praticien doit donc apprendre à disséquer et à traiter les diverses composantes du développement, typiques comme atypiques, qui non seulement s’enchevêtrent avec complexité chez les enfants autistes, mais changent à mesure qu’ils vieillissent. Pour réussir, il faut de la pratique et encore la pratique, avec des individus de tous âges. Et ce n’est pas tout. À toutes les étapes, parents, enseignants et professionnels de la santé doivent travailler en collaboration, en adop-tant le même cheminement conceptuel que le thérapeute. Enfin, il est critique d’intervenir tôt pour que l’enfant bénéficie des améliorations remarquables que peut apporter cette méthode.

Ainsi, dans ce programme, on érige une structure qui permet des temps de répit sécuritaire, et les améliorations chez l’enfant accroissent la qualité de vie de toute la famille. »

Erwin figure sur Aide en ligne, portail web par lequel les gens ont accès à des psychologues de toutes les formations (voir http://www.aideen-ligne.ca). Ce type de lien fournit un rapproche-ment et permet aux professionnels de se mettre en réseau, de parfaire leur formation et d’élaborer des ateliers et des séminaires en ligne, tout en ren-dant accessibles la thérapie et le soutien aux fa-milles en régions éloignées. D’autres forums pub-lics, comme ceux offerts par AMI-Québec (http://amiquebec.org), la présente nouvelle publication, Dialogue, et le Congrès annuel du CRDH aident à créer une conscience si nécessaire des défis pra-tiques, médicaux et psychologiques auxquels font face les familles qui prennent soin d’enfants au-tistes.

Faites parvenir vos questions destinées à Erwin à [email protected].

- Dorothea Bye

Le Dr Philip R. Zelazo