UNDP/RAF/80/014 Rapport technique RIGIONAL

(Bénin, Burkina Faso, Burundi, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République du Cameroun, République Centrafricaine, Rwanda, Sénégal, Tchad, Togo, Zaïre)

Programme de formation de muséologues dans les pays africains d’expression française

Deuxième et troisième cours de formation en muséologie et muséographie 13 octobre 1982 - 15 avril 1983 Ier novembre 1983 - 30 avril 1984

No de série : FMR/CLT/CH/84/268 (UNDP)

Organisation des Nations Programme Unies pour l’éducation, la science et la culture

des Nations Unies pour le développement

Paris, 1984

R E G I O N A L

(Bénin, Burkina Faso, Burundi, Comores, Congo, Côte-d'Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République du Cameroun, République centrafricaine, Rwanda, Sénégal, Tchad, Togo, Zaïre)

DEUXIEME ET TROISIEME COURS DE FORMATION EN MUSEOLOGIE ET MUSEOGRAPHIE

13 octobre 1982 - 15 avril 1983 ler novembre 1983 - 30 avril 1984

Organisation des Nations unies

et la culture # pour l'éducation, la science

Rapport établi par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) agissant en qualité d'agent chargé de l'exécution du projet pour le compte du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Programme des Nations unies pour le développement

UNDP/RAF/80/014 Rapport technique FMR/CLT/CH/84/268(UNDP) 6 décembre 1984

0. Unesco 1984 Printed in France

TABLE DES MATIEREÇ

Pages

INTRODUCTION GENERALE ........................................

PREMIERE PARTIE : DEUXIEME COURS DE MUSEOLOGIE ET MUSEOGRAPHIE (13 octobre 1982 - 15 avril 1983 ............

A. INTRODUCTION ........................................... .

B. COORDINATION DU STAGE ET DEROULEMENT ....................

- LEGISLATION .........................................

- PHOTOGRAPHIE ET MUSEOGRAPHIE .........................

- FORMATION EN CONSERVATION ET MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE NATUREL ................................

- COURS DE TAXIDERMIE ..................................

- CONSERVATION .........................................

C. CONCLUSION GENERALE DU COURS DE MUSEOLOGIE ET MUSEOGRAPHIE

DEUXIEME PARTIE : TROISIEME COURS DE MUSEOLOGIE ET MUSEOGRAPHIE (ler novembre 1983 - 30 avril 1984)

A. PROGRAMMATION DES COURS ..................................

- LEGISLATION .............................................

- PHOTOGRAPHIE ..........................................

.- TECHNIQUE D'EXPOSITION ...............................

- ETHNOMUSICOLOGIE ........................................

- HISTOIRE ................................. .............

- PREHISTOIRE ET ARCHEOLCGIE ............................

- CONSERVATION ...........................................

1

1 - 2

2 - 3 .

4 - 5

6 - 7

8 - 9

9 - 10 10 - 11 12 - 13

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14

15 - 16 16 - 17 18 - 19 20 - 21 22 - 30

TABLE DES MATIERES (SUITE)

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3. ROLE DES MUSEES DANS L'EDUCATION (Mme Souissi WASSILA)

- :OBJET DE LA MISSION .................................

- DEROULEMENT DU STAGE ................................

- .EVALUATION .......................................... - 'RECOMMANDATIONS ...................................

- CONCLUSION ..........................................

ANNEXES

Annexe 1 - Fiche de l'animateur ........................

Annexe 2 - Demande de visite ...........................

Armexe 3 - Programme éducatif ..........................

Annexe 4 - Questionnaire d'évaluation ..................

Annexe 5 - Liste des thèmes proposés ...................

Annexe 6 - Planning de visite et programmes réalisés ...

Annexe 7 - Liste des publications et documents remis au Centre régional de muséologie de Niamey ...

BIBLIOGRAPHIE GENERALE ...................................

Pages

31

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31 - 32 33

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- iii -

LISTE DES PHOTOGRAPHIES

A: B: C: D: E: F: G: H: 1: J:

K: L: M: N:

--

Masque Senoufo : Réserve du Musée de Niamey, 1984 Vue extérieure du Musée national de Niamey, République du Niger Habitats Haoussa reconstitués à l'intérieur du Musée national de Niamey Vue d'un artisan bijoutier à son atelier - Musée national de Niamey 2ème cours : Peinture du pavillon expérimental du Musée national de Niamey 2ème cours : Construction des vitrines du pavillon, Musée national de Niamey 2 h e cours : Exercices pratiques des stagiaires, Musée national de Niamey 3ème cours : Préparation et peinture des panneaux didactiques Tissu tendu sur les pare-fonds des vitrines d'exposition 3ème cours : Travaux sur une des vitrines de la salle expérimentale

3ème cours : Préparation des panneaux didactiques 3ème cours : Collier Touareg en argent (éclairage naturel). Photo Mme Desprgs 3ème cours : Travaux de finition et fermeture d'une vitrine d'exposition Les stagiaires du Centre de formation en muséologie (83/84)

-

du Musée national de Niamey

- iv -

( CL)MASSU~ SS!?OUFO . Réserve du 14usée d e NIA!:3Y 1984 12

Bénéficiant de l'assistance financière du PNUD, dans le cadre du projet RAF/80/014, le Centre régional de formation de spécialistes de musées pour l'Afrique francophone de NIAMEY, a pour vocation d'organiser et d'abriter des stages de perfectionnement de durée définie.

Ce Centre dépend organiquement du Ministère nigérien de la jeunesse, des sports et de la culture, et fait appel, pour encadrer et animer les stages, a des spécialistes soit extérieurs (ils sont alors recrutés par l'Unesco en qualité de consultants), soit dépendants du Centre; les missions des Consultants ont une durée de une à plusieurs semaines.

Le présent rapport est relatif aux stages de formation qui ont eu lieu à NIAMEY du 13 octobre 1982 au 15 avril 1983, et du ler novembre 1983 au 30 avril 1984 au cours desquels les Consultants ont apporté leur contribution aux diffé- rentes activités : cours, travaux pratiques, conférences.

Il comporte dans chacune de ses deux grandes parties un bref résumé des objectifs des stages, une description succincte des activités de formation, une évaluation des stages et une synthèse des conclusions et recommandations formulées par les intervenants extérieurs, en vue d'améliorer l'efficacité de l'action de formation et de perfectionnement futur du Centre.

PREMIERE PARTIE : DEUXIEME COURS DE MUSCOLOGIE ET MUSEOGRAPHIE

(13 octobre 1982 - 15 avril 1983) ________________--______________________---------------------- ..............................................................

A. INTRODUCTION

Du 13 octobre 1982 au 15 avril 1983, s'est déroulé à NIAMEY, République du Niger, le deuxième cours de formation de muçéologues et muséographes des pays africains d'expression française; cours organisé conjointement par le PNüD, l'Unesco et le Gouvernement du NIGER avec l'aide de M. Albert FERRAL, Conservateur du Musée national et coordonnateur national du projet.

pays suivants : Le second cours du Centre de NIAMEY a regroupé six stagiaires venus des

. République populaire d'Angola (1)

. République populaire du Congo (1)

. République du Niger (1)

. République togolaise (1)

. République du Zaire (2)

Il s'agissait surtout de créer et de renforcer les compétences de ces stagiaires dans les domaines suivants :

ï - Législation, intervenant : M. LAMINE SY (Sénégal) 2 - Photographie et muséographie : M. Jean BOSSERDET (France)

et Mme Claudine DESPRES (France)

3 - Préhistoire : M. Thierry TILLET (France)

4 - Archéologie : M. BOUBE GAD0 (Niger) 5 - Protection de l'environnement : M. René RIVARD (Canada) 6 - Taxidernie : M. Eirik GRANQVIST (Finlande)

7 - Histoire : M. Idrissa KIMBA (Niger) 8 - Conservation : Melle Alexandra TRONE (Gr 9- Muséologie, ethnologie et muséographies : M. Pascal MAKAMBILA .

(Conseiller technique principal du Centre)

B. LA'COORDINATION DU STAGE ET DEROULEMENT

Dès le début, un accord a été établi avec les stagiaires, sur la méthode de travail devant régir le stage. La méthode de 'Pédagogie active' a été une fois de plus2retenue; stagiaire à toutes les activités de perfectionnement théorique et pratique, et permet une confrontation permanente de la théorie Zi la pratique et multiplie les échanges d'expériences' (M. P. MAKAMBILA).

méthoae qui 'met l'accent sur la participation réelle de chaque

L e stage a regroupé des candidats de niveaux d'instruction et d'expérience professionnelle différents. d'observer une certaine souplesse qui a permis d'adapter de temps en temps le programme de formation aux profits et aux demandes des stagiaires, compte tenu de leur *évolution.

Il a par conséquent été nécessaire aux intervenants

La formule de 'Conseil de stage' adoptée lors du premier cours en 1980/81 a été réinstaurée. solutions adéquates à tous les problèmes concernant la bonne marche du stage et la vie des stagiaires'. Il se compose :

Ce conseil a pour principale mission de 'trouver des

. du Directeur national du projet, Conservateur du Musée national

. du Conseiller technique principal du projet,

. de deux délégués des stagiaires (le choix s'est porté sur

de Niamey,

MM. Mayembe SELEMI et Simteya BADJIDA).

- 3 -

Ce conseil n'a pas été l'objet de sollicitations, car le stage s'est déroulé dans un climat de total engagement au travail et dans des conditions matérielles correctes. De plus, la méthode pédagogique était efficace et le contenu des enseignements satisfaisant; ils ont été appréciés à leur juste mesure par les stagiaires dans leur évaluation, comme l'a été la qualité du Corps professoral.

Le principe de pédagogie active implique une participation des stagiaires à toute activité du stage. Il leur a donc été demandé de s'associer aux consultants et à M. FERRAL dans l'organisation des voyages d'études et sorties sur le terrain.

C'est d'une part, pour eux, le meilleur moyen d'apprendre le métier de technicien ou de conservateur de musée, et d'autre part une bonne façon de leur faire sentir les effets positifs ou négatifs de tels voyages et sorties.

Ces sorties sont fort utiles aux stagiaires car elles leur permettent de palper la réalité et les difficultés du métier sur le terrain; elles ont ainsi servi d'appui pédagogique aux enseignements-suivants :

. Préhistoire et archéologie,

. Techniques d'exposition,

. Techniques de photographie,

. Muséologie et muséographie,

. Protection du patrimoine naturel,

. Histoire africaine ,

. Ethnologie,

. Conservation et restauration des sites et monuments

Ces voyages d'études se sont déroulés dans l'ordre chronologique suivant : / r u

1 - Préhistoire et archéologie . sortie du 11 novembre 1982 : visites du village de BOUBON (NIGER) - sortie du 11 décembre 1982 dans la région d'AYûRCA (NIGER)

2 - Muséologie et Muséographie, techniques d'exposition et de photographie . voyage d'étude du 9 au 16 janvier 1983 en République populaire du BENIN et visite de quelques musées et villages

3 - Conservation et mise en valeur du patrimoine naturel . sortie du 28 janvier 1983 : visite du parc W, dans la région de

. visite des différents lieux et sites d'AGADEL et d'ARLIT TAPOA (NIGER)

Ce stage fut particulièrement intensif et l'emploi du temps hebdomadaire était souvent chargé, mais les stagiaires ne se sentaient que mieux impliqués par ce stage planifié comme suit :

. du lundi au vendredi : cours matin et après-midi

. samedi : cours le matin et repos l'après-midi

- 4 -

LEGISLATION

Ce cours a été dispensé par M. LAMINE SY (Sénégal) du 8 au 23 octobre 1982. Il comportait une introduction ainsi que les chapitres suivants :

Chapitre 1 : Administration et mise en valeur du patrimoine culturel national.

1 - Administration Structure à mettre en place, personnel requis, moyens matériels et financiers.

2 - Gestion du patrimoine culturel . inventaire, méthode, type de fichiers d'inventaire .. clas sement .- programmation d'actions de Sauvegarde . archivage et documentation

3 - Mise en valeur du patrimoine culturel et coopération scientifique internationale . rôle des ONG et OIG : le Conseil international des Musées (ICOM),

le Conseil international des Monuments et Sites (ICOMOS) , le Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM), l'organisation pour les Monuments, Musées et Sites d'Afrique (OMMSA) , etc.

4 - Sécurité.dans les musées. Chapitre II : Législation nationale, intérêt, contenu.

Chapitre III: Législation internationale, rôle de l'Unesco dans l'élaboration de la législation internationale, rôle de la législation internationale.

1 - Les recommandations 2 - Les conventions

Chaprtre IV : Convention concernant la protection des biens culturels en cas de conflit armé (La Haye, 1954). Circonstance ayant motivé l'adoption d'une telle Convention.

1 - Principes généraux énoncés dans la Convention. Chapitre V : Convention concernant les mesures à prendre pour empêcher et

interdire l'importation, l'exportation et le transfert de propriétés illicites des biens culturels (Paris, 14 novembre 1970).

- 5 -

c

Chapitre VI : Programme de l'Unesco en matière de protection des biens culturels.

1 - Action normative (pour mémoire) 2 - Formation du personnel 3 - Programme d'assistance aux Etats membres

. rôle du programme de participation dans les activités des

. rôle des ressources extra-budgétaires (notamment le PNUD). Etats membres

--000--

L'évaluation de ce cours pose problème dans la mesure où la méthode du dialogue engagé avec les stagiaires ne permet pas d'appréhender de façon satisfaisante leur niveau et leurs capacités réels.

Un contrôle de connaïssances, portant sur des questions tirées du sujet traité, serait nécessaire à la €in de chaque cours.

On pourrait également instituer un travail personnel de réflexion, tel un mémoire, mais qui ne serait envisageable que dans la mesure où la durée des cours serait supérieure à six mois.

Pour le moment, nous avons consacré deux heures,le mardi 20 décembre, à une séance question-réponse en présence de M. MAKAMBILA, Conseiller technique du projet. Cette séance nous a permis de contrôler une dernière fois le bien- fondé des appré.ciations portées sur chaque stagiaire pendant ces deux semaines.

--000--

Suggestions et remarques

Le Centre de NIAMEY doit pouvoir, dès à présent, créer les conditions de son autonomie en se dotant de petits matériels d'équipement, notamment d'une photocopieuse,' et en organisant une documentation spécialisée nécessaire aux stagiaires qui ont besoin dè lectures et d'informations dans le domaine de leur formation.

Malgré tout, les conditions matérielles restent bonnes, et le transport est bien assuré.

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PHOTOGRAPHIE ET MUSEOGRAPHIE

Ces cours ont été dispensés du 26 novembre 1982 au 31 janvier 1983 par M. Jean BOSSERDET, Consultant en muséographie, et du 5 au 31 janvier 1983 par Mme Claudine DESPRES, Consultante en photographie.

1 - Travail des techniques de musée et de muséographie Ce travail a été basé sur le programme déjà engagé lors de la première

session, c'est-à-dire sur la continuation de l'aménagement du pavillon expérimental du musée.

La majorité du travail pratique consistait à établir concrètement un organigramme technique précis sur l'évolution des travaux faits et à faire. Pour réaliser cet organigramme, les stagiaires se sont réunis en trois groupes de deux et ont étudié eux-mêmes les différents points techniques à traiter.

.Leurs propres recherches terminées, chaque groupe dut soumettre son projet. Celui-ci fut discuté et donna lieu à un texte définitif, réunissant la somme de leurs rtravaux, qui fut polycopié et distribué à chaque stagiaire.

En plus de ce travail d'organigramme, les stagiaires ont pu suivre la réalisdtion des vitrines et l'aménagement d'une salle en vue de l'exposition permanen'te.

'De plus, des cours ont été donnés sur la préservation des objets exposés contre les méfaits de la lumière solaire, et contre les variations climatiques.

Une visite du musée et de tous les pavillons leur a permis d'exercer leur esprit critique concernant les problèmes techniques (vitrines, textes, &clainage , etc. ) .

'Toutes les vitrines prévues n'ont pu être terminées à temps, étant donné l'ampleur du programme de formation.

Cependant, lors des prochains cours de 1983/84, la pose des objets en vitrine, et leur éclairage, pourront être développés au maximum car la salle expérimentale sera dotée de sept vitrines et de six panneaux (pour une sxposition thématique).

II - Ph-otographie Connaissance des techniques photographiques propres aux domaines

de la muséologie.

Durant ce stage, un tiers du programme seulement a pu être effectué; cela tient d'une part à sa courte durée (quatre semaines) et d'autre part au fait qu'il y avait, durant les deux dernières semaines, trois'consultants en même temps.

- 7 -

Il serait donc souhaitable de prévoir un stage qui durerait huit semaines et se déroulerait comme suit :

. Première semaine : notions théoriques de base, description et fonctionnement d'un appareil 24x36, installation d'un laboratoire noir/blanc, préparation des produits.

. Deuxième semaine : techniques d'éclairage, pratique de la prise de vue d'objets et de la reproduction de documents au 24x36.

. Troisième semaine : fonctionnement du laboratoire, développement des négatifs, tirage de contacts.

. Quatrième semaine : tirage sur papier de différentes gxaduations, critique du travail.

. Cinquième semaine : description et fonctionnement d'un appareil 6x6.

. Sixième semaine : prise de vues au 6x6, éclairages particuliers.

. Septième semaine : développement et tirage d'après négatif 6x6.

. Huitième semaine : notions diverses.

III - Conclusions et remarques

Concernant les travaux muséographiques et photographiques, quelques problèmes sont apparus :

Le nombre de consultants ne devrait pas augmenter pendant le temps prévu pour l'une ou l'autre discipline : cette accumulation crée des problèmes pour établir des horaires et respecter la totalité du programme; la meilleure solution serait que les consultants se suivent avec possibilité de chevauchements d'une semaine maximum. Cette semaine serait propice aux rencontres entre consultants qui pourraient coordonner leurs programmes.

Les cours de muséographie et de photographie peuvent, eux, être programmés simultanément , car il existe une relation pratique entre la documentation d'image et celle de l'exposition.

De plus, la durée des stages,qui est de six mois, n'apporte rien aux stagiaires quant à leur promotion; un minimum de neuf mois leur serait nécessaire.

Il est également question de permettre la spécialisation des stagiaires : on s'est en effet rendu compte qu'il y avait parmi eux des gens fort habiles manuellement, qui pourraient être de très bons techniciens de musée, alors que d'autres seraient mieux à même de traiter de sujets plus théoriques. Peut-être pourrait-on envisager deux stages parallèles s'adressant aux techniciens d'une part et aux théoriciens de l'autre, un test d'entrée faisant office de sélection.

FORMATION EN CONSERVATION ET MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE NATUREL

Cours de M. René RIVARD

1 - Les objectifs de ce cours . identifier de façon globale le patrimoine naturel et les manières

actuelles de sa conservation et surtout de sa mise en valeur, laissant présager une évaluation.

. démontrer les interrelations du patrimoine naturel et du patrimoine culturel, leur interdépendance mutuelle, et susciter la notion du patrimoine global.

. démontrer que les moyens avant-gardistes de la mise en valeur du patrimoine sont plus ouverts et passent par l'interdisciplinarité.

. démontrer que le patrimoine doit être conservé etmuséalisé 'à l'image de la vie des êtres humains' (G.H. RIVIERE, Conseiller permanent du Conseil international des musées).

. initier les stagiaires à la néo-muséologie et aux autres 'aventures écologistes' actuelles en discutant du musée écologique du centre d'interprétation, du musée, du site, d'écomusée et de musée-territoire.

2 - Plan général du cours A/ Conservation - L'approche protectionniste

. le milieu naturel des régions arides

. le milieu naturel des zones tropicales humides

. pressions exercées sur le milieu naturel

. l'aménagement du milieu naturel

B/ Conservation - L'approche patrimoniale . écologie et écosystèmes . écologie et économie . le patrimoine naturel 'vision systématique' . relation patrimoine naturel et culturel

C/ Mise en valeur - L'approche-communication . la communication muséale . l'interprétation du patrimoine . le 'régionalisme' en interprétation . la lecture du paysage

- 9 -

D/ Mise en valeur - Types de muséalisation globale . le musée de site (naturel, culturel, mixte) . le centre d'interprétation . le musée écologique . le musée territoire, l'écomusée

3 - Evaluation par le formateur Bien que le cQurs 'd'aménagement du milieu naturel' n'ait pu être dispensé

faute de temps et de ressources adéquates., et que les cours 'pressions exercées sur le milieu' et 'lecture du paysage' n'aient été que superficiellement traités, les objectifs de départ ont été atteints.

Cependant de moindres résultats ont été obtenuS.en ce qui concerne les deux derniers, où une formation pratique eût été un complément indispensable à la formation théorique qui prévoyait une initiation aux techniques d'interprétation du patrimoine, de communication et de néo-muséologie.

4 - La formation idéale 'Donner aux stagiaires des notions de base en sciences naturelles :

géologie et géomorphologie, botanique, biologie et écologie générale' tel serait l'objectif à ajouter aux six précédents, et qui est formulé sous ce titre un peu 'idéaliste'.

COURS DE TAXIDERMIE

Ce cours a été assuré par M. Eirik GRANQUIST du ler février au 30 mars et traitait des sujets suivants :

. Pourquoi la taxidermie ?

. Méthodes d'exposition d'objets biologiques dans un musée diapositives

. Qu'est-ce qu'un diorama ? Diapositives

. Principes de construction des dioramas

. Effets psychologiques à prendre en considération dans

. La taxidermie au service de l'enseignement, de la protection,

. Les dangers des produits chimiques utilisés en taxidermie et

. Préparations ostéologiques

. Préparations de reptiles et poissons

. Conservation d'objets en liquide

. Naturalisation d'un grand mammifère

une exposition de sciences naturelles

de l'utilisation et de la sauvegarde de la nature

les précautions à prendre

- 10 -

11 était accompagné de travaux pratiques :

. Naturalisation d'un oiseau. Démonstration suivie de deux essais

. Naturalisation d'un petit mammifère (ratel), démonstration et

. Eulanisation des peaux d'oiseaux

. Tannage et eulanisation des peaux de mammifères

.

pratiques avec une pintade et un pigeon.

mise en pratique

Récupération et mensurations d'un grand mammifère en vue de naturalisation ultérieure (lionceau)

Recominandations pour les cours futurs de taxidermie au Centre

Si deux mois sont suffisants pour donner des notions de base de taxidermie, une idée générale de l'importance de celle-ci en muséologie, et pour faire comprendre ce qu'est le métier de taxidermiste, les cours de six mois envisagés seraient trop courts pour former un taxidermiste professionnel, et mal adaptés aux moyens dont le Centre dispose actuellement.

-11 serait donc préférable de garder la formule des cours de deux mois qui permettent de former dans de bonnes conditions les futurs conservateurs et assistants de conservateurs.

Par contre, quand le Centre disposera d'un bâtiment et d'un atelier de taxiüermie, la formation de taxidermistes professionnels pour les musées de sciences naturelles de l'Afrique francophone pourra se faire; des cours de formation de neuf mois par an pendant trois ans seront alors nécessaires.

.Le mieux serait alors d'employer un taxidermiste étranger, expérimenté, qui formerait sur place le taxidermiste qui enseignera par la suite, et ce, en même temps que le premier cours s'effectuerait; son expérience servirait de modèle à l'enseignant débutant, mieux capable d'adapter son enseignement aux conditions locales.

CONSERVATION

Cours de

Ce cours du matin - de 2i 19 heures -

Mme Alexandra TRONE du 4 février au 2 mars 1983.

eut lieu aux mêmes dates que celui de taxidermie, les séances 8 heures à midi - et les séances de l'après-midi - de 16 heures étant consacrées tantôt à l'un, tantôt à l'autre, afin d'assurer

une distribution équitable du temps.

Chacun des six stagiaires était totalement ignorant des techniques de consemation ou de restauration, mais très sensibilisé par le problème de la détérioration des objets exposésI de par son expérience personnelle.

Tous étaient donc très motivés pour prévenir les dégâts et apprendre à les guérir.

- 11 -

Il faudrait bien sûr beaucoup plus de temps pour être parfaitement formé, et ce cours ne peut être considéré que comme étant introductif; il est néanmoins suffisant pour les stagiaires qui sont, pour la plupart, administrateurs de musées et donc, ne participeront pas directement au travail pratique de la conservation.

Ce cours introductif leur permettra, d'une part d'être plus à même de choisir les personnes les plus aptes à la conservation et, d'autre part, d'avoir des bases sur lesquelles ils pourront éventuellement se spécialiser plus tard dans une des disciplines de la muséologie ou de la muséographie.

Suggestion

Il y a maintenant ail Centre tout l'équipement nécessaire à un cours introductif de Conservation; néanmoins quelques éléments pourraient être groupés pour améliorer encore la qualité de l'enseignement :

1 - Deux armoires en métal avec des rayons réglables pour le stockage de la verrerie et des ustensiles du laboratoire. Ces armoires auront l'avantage de préserver les objets de la poussière et d'éviter de les retransporter tous les ans.

2 - Un psychomètre 'à tournoyer' (Sling-hygrometer) muni d'un réservoir à eau distillée.

3 - Un syphon pour décanter les solvants organiques des bidons.

4 - Des mandres de scalpel, des spatules, des porte-aiguilles, des pincelles, des pinceaux à fibre de verre e.t des limes pour chaque stagiaire.

5 - Une loupe trépied pour chacun d'eux, également (actuellement il y en a une pour tout le monde).

6 - Un mètre à ruban acier pour deux stagiaires.

7 - Deux nastres Dymo (le plus étroit) pour l'appareil étiqueter.

8 - Un paquet de polyfilla, car le plâtre touché par l'humidité est difficile à travailler.

9 - DU thmol.

10 - Des blouses de travail.

C. CONCLUSION GENERALE DU COURS DE MUSEOLOGIE ET MUSEOGRAPHIE

Les enseignements ci-après ont été très correctement enseignés et les stagiaires en ont tiré un bénéfice énorme.

- Protection du patrimoine naturel et Conventions internationales : M. LAMINE SY (Sénégal)

- .Muséologie et muséographie : M. Pascal MAKAMBILA (CTP Congo) - Protection du patrimoine naturel : M. René RIVARD (Canada)

- Taxidermie : Eirik GRANQUIST (Finlande)

- Histoire de l'Afrique : Idrissa KIMBA (Niger)

- Ethnologie : Pascal MAKAMBILA

- Techniques de photographie : Melle Claudine DESPRES (France)

- Préhistoire : M. Thierry TILLET (France)

Par contre, bien qu'ils aient reconnu à l'unanimité la grande expérience de M. BOSSERDET, les Stagiaires souhaiteraient que celui-ci prévoie dans son enseignement des techniques d'exposition une partie théorique et une partie pratique.

D'autre part, bien que les enseignements de préhistoire et d'archéologie aient été tout à fait satisfaisants, les stagiaires souhaiteraient que ces cours soient donnés par un seul professeur, ce qui éviterait le problème de nombreuses redites entre les cours de M. TILLET et ceux de M. BOUBE GADO. Ce cours aurait la valeur d'une UV et demie d'un volume horaire de 5 heures.

Bien qu'ils aient aussi beaucoup apprécié le cours de taxidermie, ils recommandent que celui-ci soit ramené à un mois mixte en deux mois, ce qui permettrait de porter le cours de protection du patrimoine naturel (cours de M. RIVARD) à un mois plein.

Les stagiaires souhaiteraient de même que les cours de techniques de photographie soient élargis au maniement et à la maintenance du matériel audio-visuel dès que cela sera matériellement possible au Centre.

A ce sujet, les stagiaires félicitent le PNUD et l'Unesco pour avoir doté le Centre régional d'un important lot de matériel de laboratoire de conservation et de restauration en sus du matériel de photographie et de taxidermie.

- 13 -

11s les invitent à offrir les appareils audio-visuels suivants pour le prochain stage :

. une vidéo cassette

. un projecteur de diapositives

. un projecteur de films 16 m/m

L'usage de ces appareils comme support pédagogique dans certaines disciplines muséales à caractère éducatif s 'avère indispensable et urgent.

On peut dire cependant que ce second stage du Centre de NIAMEY, d'un bon niveau, est un véritable succès, et ce, en grande partie grâce aux consultants dont les noms suivent et qui ont dispensé leurs enseignements avec beaucoup de maîtrise.

1 Madame Claudine DESPRES 2 Madame Alexandra TRONE 3 Monsieur LAMINE SY 4 Monsieur René RIVARD 5 Monsieur Eirik GRANQUIST 6 Monsieur Jean BOSSERDET 7 Monsieur Idrissa KIMBA 8 Monsieur Boub6 GAD0

Le Conseiller technique principal du projet recommande que l'Unesco fasse appel, dans le cadre de l'exécution du programme du troisième stage, à ces consultants.

A. PROGRAMMATION DES COURS

1 - Législations et Conventions internationales : M. Lamine SY (Sénégal) du 5 au 2 0 décembre 1983.

2 - Techniques d'exposition et photographie : M. Jean-Marie BOSSERDET (France) du 19 décembre 1983 au 31 janvier 1984, et Mme Claudine DESPRES (France) du 16 janvier au 9 février 1984.

3 - Ethno musicologie : M. Benoit QUERSIN (Belgique) du 11 novembre au ler décembre 1983.

4 - Archéologie - Préhistoire : M. Boubé GAD0 (Niger) du 7 novembre 1983 au 3 février 1984.

5 - Histoire africaine : M. Idrissa KIMBA (Niger) du ler novembre au 14 décembre 1983.

6 - Conservation - Restauration : Mme Colette JOURDAIN (France) du 13 février au 9 avril 1984.

LEGISLATION

Cours de M. LAMINE SY du 5 au 20 décembre 1983.

(voir rapport du deuxième stage de muséologie et muséographie)

PHOTOGRAPHIE

Cours de Mme Claudine DESPRES dispensé du 16 janvier au 9 février 1984.

Malgré des conditions de travail très améliorées cette année, le problème de durée du cours, qui s'est posé l'année dernière, reste le mème; elle est très nettement insuffisante et ne permet pas de couvrir la totalité du programme qui prévoit un enseignement de base nécessaire à la bonne pratique des techniques photo-graphiques. Ainsi nous avons à peine eu le temps de voir le fonctionnement de.la moitié du matériel dont dispose le Centre; il faudrait donc prévoir, pour'la prochaine session, un minimum de deux semaines supplémentaires. La durée idéale pour une réelle maîtrise étant de deux mois.

voici néanmoins le programme que nous avons effectué

Premïère semaine : description et fonctionnEment d'un appareil 24x36, prise de vue extérieure

Deuxième semaine : utilisation de trépied et de la cellule, éclairages naturels et artificiels, prises de vue au musée

Troisième semaine : description, organisation et fonctionnement du laboratoire, ' développement des négatifs, tirage de planches-contacts.

Quatrième semaine : agrandissement sur papier des meilleures prises de vue, critique du travail, tirages divers.

1,

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Remarques et Conclusions

Il semble que le niveau d'intérêt et d'assimilation des s.tagiaires soit cette année plus élevé, la plupart d'entre eux n'hésitant pas à déborder du temps de cours normal pour travailler au laboratoire.

D'autre part, et nous l'avons déjà souligné, il semble que la durée de leur formation (six mois) en muséologie au Centre ne leur permette pas d'accéder aux fonctions pour lesquelles ils sont formés, leurs gouvernements leur reconnaissant une maîtrise à partir de neuf mois minimum.

TECHNIQUE 'b I EXPOSITION

Ce cours a été dispensé du 19 décembre 1983 au 31 janvier 1984 par M. Jean-Marie.BOSSERDET.

Lors de la session 1982/83, un projet d'exposition permanente de bijoux nigériens a été établi et mis en oeuvre.

Ce projet, qui traite du bijou nigérien et de ses techniques de fabrication, a pu se préciser cette année de manière plus concrète du fait des aménagements .

préalables effectués en 1982/1983, et être poussé dans le sens d'un aboutissement définitif .

11 est apparu par la suite que l'existence de cette nouvelle salle posait de nombreux problèmes : surveillance renforcée, gardiens supplémentaires.

En outre, il manquait une personne capable de réaliser l'exposition scientifiquement, qui sache concevoir les textes et fournir les renseignements nécessaires pour que la visite du pavillon soit informative.

Devant ces obstacles, nous avons classé les objets par catégories formelles, selon leur aspect visuel ou leur emploi spécifique, nous les avons exposés en tenant compte des techniques de présentation, et des problèmes particuliers de présentation à ia lumière.

Les stagiaires ont d'abord abordé la théorie et la pratique des techniques d'exposition, ils ont ensuite été constitués en équipes et ont travaillé par roulement selon un programme bien précis : mesure et découpe des faux-plafonds, préparation technique des vitrines, isolation, éclairage, installations électriques, pose des objets, techniques de support, présentation et esthétique .

Les sept vitrines prévues ont ainsi pu être admirablement aménagées par l'équipe qui s'est montrée très efficace.

Ce travail représente pourtant 50% de la conception définitive et nous espérons qu'il sera possible de l'aborder lors de la prochaine session au profit du musée, qui pourrait ensuite voir ses pavillons rénovés ou transformés. Mais cette question est du domaine du Conservateur.

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suggestions et remarques

Malgré des faits positifs concernant la bonne marche des cours : obtention d'un laboratoire de photographie, aide financière efficace du PNUD pour le fonctionnement des cours, lieu de stockage sûr et propre pour l'équipement et présence d'une secrétaire qui seconde les travaux d'organisation administrative, il reste des points qui devraient encore être résolus et qui sont les problèmes de lieux de travail, de locaux et de résidence pour les étudiants.

A ce sujet, nous espérons que le projet de M. MAKAMBILA concernant l'utilisation de locaux existants, situés tout pr'es du Musée national, sera appuyé et qu'il portera ses fruits.

ETHNOMUSICOLOGIE

Ce cours a été donné par M. Benoit QUERSIN du 11 novembre au ler décembre 1983.

Contenu du cours

1 Ethnomusicologie générale

Introduction - Définitions . Historique

. Les tâches de l'ethnomusicologie

. Les sources : bibliographie, documents sonores, sources directes

II Méthodologie de la recherche

. La recherche de terrain

. Approches, prises de notes, choix des informateurs, précautions métho-

. Techniques d'enregistrement

. Notions de photographie, de vidéo, de cinéma

dologiques, problèmes culturels et psychologiques

III Organologie

. Les grandes familles d'instruments

. Critères d'identification

. Répartition géographique et dispersion

. Utilisation dans les diverses situations socio-culturelles

. Protocole pour la collecte des instruments de musique

. Conservation des objets dans un musée

. Protocole pour la collecte des documents sonores

. Conservation de ces documents

- 17 -

. Travaux pratiques :

- Examen de la coll-ection d'instruments de nusique du Musée national,

- Réalisation d'un montage de musiques tracitionnelles du Niger,

- Analyse d'un autre montage amené du Zaïrc. - Regard sur une solection d'émissions consacrées & des groupes de

- Organisation d'mie séance d'enregistremer-t de deux groupes de

du point de vue organologique.

et écoute critique.

musiciens traditionnels représentatifs des principaux styles du pays.

musiciens traditionnels.

Le prolongement de ces expériences par des missions ponctuelles sur le terrain en dehors de NIAMEY :2'a pas pu se réaliser faute de chauffeur de bus. .-

Nous avons essayé de donner, autant que possible, la parole aux stagiaires, ce qui a permis d'approfondir certains points mais aussi de se rendre compte que l'ethnomusicologie est pour ~ U X une science tout à fait nouvelle.

Nous leur avons égalemmt proposé de rédiger chacun un projet aussi réaliste que possible. Cet .?xercice avait pour but &'encourager l'esprit d'initiative souvent entamé lar un statut professionEe1 incertain, et des moyens limités.

Il FOUS a par ailleurs semblé utile de donner t chacun des éléments d'information sur les projet; en cours en Afrique dans le domaine de l'ethnomusicologie et sur le.; sources potentielles d'aide extérieure bilatérale internationale ou institutio&inelle.

Observations et remarques

Il semble que la colle2te d'enregistrements reste l'apanage d'instituts universitaires ou de départe&nents de recherche spécialisés dans la tradition orale. Or musique et tradition orale représentent deux aspects d'un même domaine, ce qui plaide en faveur d'étades conjointes par des spécialistes de l'expression verbale et par des musicolog-les.

Ces études doivent-elles être entr,eprises psr des musées, ou par des universités ou en collaboration ? sur un problème qui concerne la formation et la mise en place de personnel spécialisé.

La question est posée et attire l'attention

Mais peut-être cet ens-ignement donné 2 NIAMEY suscitera-t-il des initiatives dans le domaine de 1'ethnomn;icologie.

- 18 -

HISTOIRE

Enseignement donné du ler novembre au 14 décembre 1983 par M. ïdrissa KIMBA.

Plan du cours

Introduction générale à l'histoire de l'Afrique noire.

I - L'Afrique, berceau de l'humanité : préhistoire et histoire ancienne de l'Afrique noire

II - Histoire des grands empires de l'Afrique de l'Ouest

l/ GHANA - Introduction : les sources de l'histoire du GHANA a - Facteurs d'apparition du royaume et histoire du peuplement b - Economie de l'empire du GHANA; rôle du commerce international c - Organisation socio-politique de l'mpire du GHANA d - La conquête almoravide et la fin de l'Empire du GHANA

2/ Le royaume du MALI - Introduction : les sources de l'histoire du MALI a - Origine du nom b - Contexte de l'apparition du royaume du MALI : la chute du GHANA et c - Soundiata Keita : l'homme et son oeuvre d - Les relations internattonales du MALI e - Organisation économique f - Organisation sociale et politique

le facteur commercial

3/ L'empire SONGHAY - Introduction : les sources de l'histoire du SONGHAY a - Les origines et le cadre géographique b - La dynastie des ZA et celle 'des SONNI c - La dynastie des ASKIA d - Les structures de l'empire SONGHAY

.4/ Du rôle de l'or et du fer dans l'histoire médiévale du SOUDAN

a - Localisation des zones aurifères et ferrugineuses b - Les types d'exploitation c - Le commerce et son organisation d - Impact dans l'apparition des villes et des états ~

!5/ Le KANEN-BORNOU - Introduction : les sources de l'histoire du KANEN-BORNOU a - b - c - d - e - f -

Le cadre physique Histoire du peuplement DU KANEN au BORNOU Le règne d'Idriss ALAOMA Economies et sociétés Les institutions politiques

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6/ Le processus de formation de 1'Etat dans le pays HAOUSSA - Introduction : les sources de l'histoire du pays HAOUSSA

a - Les premières communautés paysannes b - Le développement des villes c - Les cités - Etat ou Birane d - A/S de la légende de Bayajida e - Les facteurs de consolidation des institutions socio-politiques f - Art et culture dans les Etats Haoussa g - Economies et sociétés

7/ Crises sociales et religieuses dans le SOUDAN Central du XIXe siècle - Introduction : La Jihad d'Ousmane Dan Fodio et l'établissement du Caliphat de Sokoto

dans les Etats Haoussa

a - La naissance du mouvement b - Le déroulement de la Jihad dans les Etats Haoussa et son extension

dans le reste du SOUDAN Central c - L'organisation du Caliphat de SOKOTO d - La Jihad : portée et limites

8/ Le renouveau de l'Islam en Afrique de l'Ouest dans la première moitié du XIXe siècle

a - Au Fouta-Djallon b - Au Macina

9/ Le royaume Yorouba d'OYO - Introduction : sources de l'histoire du royaume d'OYO

a - Origine et histoire du peuplement b - Evolution historique c - Economies et sociétés d - Les institutions

10,' Le royaume du BENIN - Introduction : les sources de l'histoire du royaume du BENIN

l

a - Les origines et évolution b - L'organisation du BENIN c - Art et artisanat

- 20 -

III - Peuples et royaumes de l'Afrique Centrale et Orientale l/ L'histoire en Afrique Centrale

a - La question des migrations Bantou b - Le fer en Afrique Centrale

2/ Les royaumes Congolais : le KONGO, le LOANGO, le royaume des N'DONGO, KOUBA

3/ Les royaumes des grands lacs : le RWANDA ancien, le BURUNDI, le BOUGANDA, le BOUNYORO, le TOR0

4/ Autres peuples d'Afrique Orientale : MASSAI, KIKOUYOU et KAMB'A

PREHISTOIRE ET ARCBEOLOGIE

Ce cours a été donné par M. Boubé GAD0 du 7 novembre 1983 au 26 février 1984.

Etant donné la diversité de niveaux des stagiaires qui sont déjà tous plus ou moins des techniciens, nous avons axé les cours sur les problèmes généraux de préhistoire et d'archéologie, puis sur le problème particulier de l'Afrique, en prenant appui sur les différents pavillons d'exposition existant au Musée national de NIAMEY.

Prouramme du cours

1 Paléontologie et préhistoire : vues générales

l/ Introduction à l'histoire de la terre

- Les grandes étapes de l'histoire de la terre : les ères géologiques - L'apparition des primates et de l'homme

2/ Les origines de l'homme

- Les prosimiens - Les simiens - Les hominidés

II - La recherche archéologique sur le terrain

l/ La prospection archéologique

- Observations au sol - Observations et photographie aérienne - Identification des sites

- 21 -

2/ La fouille archéologique

,

- Observations au sol - Détection électro-magnétique - Prospections indirectes - Recherche subaquatique - La fouille archéologique moderne - Récoltes de surface et exploration

3/ Les relevés d'oeuvres d'art

- Gravures et peintures rupestres - Relief

4/ Travaux pratiques et excursions

III - Préhistoire africaine :. étude de l'outillaue et industries

l/ Préhistoire : étude de l'outillage lithique

- Historique - Définition de la typologie préhistorique et les différents

- La taille et le débitage des outils lithiques - Leur retouche

critères de classement

2/ Préhistoire de 1 'Afrique

- Le paléolithique archaïque - Le paléolithique inférieur - Le paléolithique moyen - Le paléclithique supérieur - L'épipaléolithique ou mésolithique - Le néolithique

IV - Archéologie et préhistoire de l'Afrique

l/ La néolithisation en Afrique

2/ La métallurgie ancienne en Afrique subsaharienne

- La métallurgie du cuivre - La métallurgie du fer

3/ Age du fer et formation des Etats en Afrique subsaharienne

Ce cours, qui a une unité certaine, demande cependant quelques améliorations de façon à ce que les stagiaires aient en plus des connaissances générales sur la préhistoire et l'archéologie, des vues sur les problèmes de règlementation des fouilles archéologiques, de protection et de conservation des sites et du matériel archéologique.

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CONSERVATION

On pourrait se demander quelle est l'utilité de recueillir des objets le plus souvent abîmés et dont on ignore l'usage, quelle est l'utilité de les restaurer pour les mettre ensuite dans des musées.

Or ces objets sont les liens qui unissent une société à son passé, ils cûnstituent le patrimoine culturel d'un pays, et il est nécessaire, pour pouvoir le transmettre de générations en générations, de savoir comment le conserver ou le restaurer.

C'est tout le cours dispensé par Mme Colette JOURDAIN du 13 février au 9 avril 1984.

La Conservation

Elle commence par le classement et l'inventaire des objets constituant la collection d'objets entreposés dans les réserves et dont les conditions de stockage ne sont pas toujours idéales.

%es fiches d'inventaire, outre l'identité de chaque objet, doivent indiquer ses caractéristiques physiques et son état de conservation. Des photographies et des dessins complètent ce dossier.

Un certain nombre d'objets arrive au musée en mauvais état et il est riécessaire de leur assurer une protection immédiate, même provisoire, dans l'attente d'un traitement plus poussé que seuls les laboratoires spécialisés sont à même de pratiquer.

Les techniciens n'ont jamais eu autant de possibilités qu'aujourd'hui pour conserver et restaurer objets et monuments, ce depuis 1918. Le restaurateur peut se faire aider de la science pour l'étude, la conservation et la restauration des ob j etç..

Il faut noter aussi le rôle essentiel de l'informatique, sa rapidité et le traitement de données d'analyse et de la masse d'informations accumulées dans Les laboratoires et les musées.

Cette technique nouvelle tend à devenir un instrument privilégié au service de la connaissance du patrimoine.

On ne parle presque jamais du travail intermédiaire entre les fouilles et l'exposition des oeuvres ou leur représentation muséographique, travail qui consiste à rassembler, à inventorier, à restaurer les objets, et qui demande une oquipe de spécialistes et des moyens techniques que les pays africains ne possèdent pas toujours malgré leur désir de revaloriser au maximum leur patrimoine culturel.

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Enumération des différents chapitxes du cours théorique

Généralités : Essai de définition des mots : conservation, restauration, muséographie

Première partie : Entretien et conservation des objets ethnographiques

Chapitre 1 : Objets de la région d'Aquitaine

Introduction

i/ Conseils et précautions à prendre pour la conservation des objets 2/ Besoins spécifiques à l'ethnographie 3/ Nettoyage et protection spécifique pour chaque type d'objets 4/ Exemples de fiches

Conclusions

Chapitre II : Objets d'Afrique

Introduction

l/ Besoins spécifiques pour les musées d'Afrique 2/ Nettoyage et protection des différents objets

Conclusions

Deuxième partie : Restauration des oeuvres muséographiques

Chapitre 1 : Les antiquités métalliques

i/ Installation du laboratoire 2/ Outillage et produits nécessaires 3/ Le traitement des fers, de l'or, de l'argent et des bronzes 4/ Administration de l'atelier et facteurs de réussite

Conclusions

Chapitre II : Les poteries, les verres et les moulages

l/ Restauration des poteries 2/ Restauration des verreries 3/ Les moulages

Conclusions

- 24 -

Chapitre III : Les estampes

Introduction

1/ Les grandes règles d'un inventaire 2/ Restauration d'une estampe 3/ Principes généraux du montage d'une estampe ou d'un dessin 4/ Problèmes de réserve 5/ La consultation

Conclusions

Chapitre IV : Méthodes scientifiques au service de l'archéologie et de la muséographie

Introduction

l/ Les méthodes d'examen 2/ Les méthodes d'analyse 3/ Les méthodes de datation 4/ Laboratoires spécialisés dans la restauration

Conclusions

Afin de couper certains cours théoriques, des discussions eurent lieu entre stagiaires et consultants, discussions qui mirent à jour certains procédés de traitement variant selon les pays.

Il s'agissait soit de traitements employés dans les villages depuis des époques lointaines, soit de traitements réalisés avec des produits courants même dans les musées les plus démunis (huile de vidange, poudre DDT, etc.), qui furent analysés et mis en fiche par Mme JOURDAIN.

Il est de même apparu que les stagiaires venant de pays de climatologies différentes ne se trouvaient pas confrontés aux mêmes problèmes de conservation.

Une liste d'objets entreposés dans chaque musée fut établie, indiquant les plus difficiles à conserver. Les stagiaires ont ensuite exposé des cas particuliers d'objets uniques à sauvegarder.

Ainsi, au musée ethnographique de Porto-Novo (BENIN), le problème de l'entretien des tissus de toutes origines se pose pour les nombreux textiles, costumes et tapis qui s'y trouvent, et de plus, sont faits avec des fils de différentes matières végétales ou animales.

Au musée national de Gitega se pose le problème de l'entretien des documents photographiques et graphiques, ainsi que celui de la poussière causée par la proximité d'une piste de terre.

- 25 -

De même au musée de Libreville au GABON, le conservateur est confronté aux problèmes d'entretien des peaux de bêtes qui est assez difficile en région tropicale.

Les exemples furent très nombreux et tous mis en fiche et analysés par Mme JOUJRDAIN.

Travaux pratiques

Alternant avec les cours théoriques, de nombreux travaux pratiques furent organisés qui permirent la restauration de :

. 25 objets en bois

. 26 objets en métal

. 7 objets en cuir ou en tissu

. 6 objets en céramique

ainsi que .'.l'arbre du Ténere'.

Soit au total 65 objets qui furent auparavant mis en fiche.

Une fiche d'inventaire et une fiche type de restauration sont présentées ci-après.

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EXEMPLE DE FICHE D'INVENTAIRE DES OBJETS OU FICHE ARCHEOLOGIQUE

EPOQUE : LOCALISATION ou LIEU DE DEPOT : Grande réserve du Musée national du NIGER

NO. D 'ENREGISTREMENT : CATEGORIE :

Masque

CARACTERISTIQUES PHYSIQUES (poids, dimensions, etc.) :

Matière : bois Hauteur : 36,5 cm Poids : 1,5 kilogramme

DESCRIPTION ET TECHNIQUES DE FABRICATION : Masque en bois portant trois cornes et aux yeux ressortis

ETAT DE CONSERVATION : Objet poussiéreux

TRAITEMENTS EVENTUELS A ENVISAGER :

Lavage à l'eau sans trempage. AppLication de la cire protectrice

Badigeonnage au produit pxotecteur du bois.

1 ' PROVENANCE, ORIGINE DE L'OBJET : Masque SENEFO, de la COTE D'IVOIRE. Il servait d'incarnation d'esprit protecteur. Généralement, ce masque logeait à l'entrée de la case

1 I 1 ! ORIGINE DE PROPRIETE : I

REFERENCES :

PUBLICATIONS EVENTUELLES :

ETABLI PAR : Stagiaire du Centre régional. Formation en Muséologie et Muséographie de NIAMEY. Projet RAF/80/014. Consultante UNESCO : Mme Colette JOURDAIN

MUSEE :

Musée national du NIGER, NIAMEY

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NOM DU MUSEE : Musée national du NIGER

Adresse : B.P. 248

Ville : NIAMEY - NIGER

EXEMPLE DE FICHE DE RESTAURATION OU FICHE DE TRAVAUX

No. d'ordre de l'objet : 1984 - 15 Date : 23 février 1984

No. d'inventaire de l'objet : inconnu. Ref. 17/1 - 73

1

OBJET : Masque en bois SENEFO

LIEU il% DEPOT : Grande réserve Musée national NIGER

PROVENANCE :

COTE D ' IVOIRE

1 TRAITEMENTS PREWS :

Ancien aspect de l'objet

-.-._._._.-.- - -._._ . . . . . . . . .

Bon état de conservation. Poussiéreux.

Nettoyage. Badigeonnage avec un produit protecteur

l REFERENCES

TRAITEMENTS REALISES :

Lavage à l'eau sans trempage. Frottage à l'aide d'6ponges végétales.

Séchage au soleil.

Badigeonnage au XYLOPHENE S.O.R.

OBSERVATIONS :

Temps passé aux traitements. Matériaux et produits utilisés. Frais généraux, etc. ---._._._._._._ . . . . . . .

Durée du traitement : 2 jours en comptant le temps de séchage.

3 couches de XYLO- PHENE à 5 ou 6 minutes d ' intervalle.

Publications ..... Photographies ..... 1 photographie faite par les stagiaires

après restauration. Dessins ...........

Traitement réalisé par un des stagiaires du Centre régional de Formation en Muséologie et Muséographie de NIAMEY. Consultante UNESCO : Mme Colette JOURDAIN

Projet FWF/80/014.

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MATERIEL ET PRODUITS POUR LE COURS DE CONSERVATION ET RESTAURATION

- Plasticine (Harbutt's)

- 10 boîtes de 100 filtres-respirateurs MARTINDALE - 9 respirateurs .5i cartouches MARTINDALE, antigaz type X - 12 bo€tes de 5 cartouches antigaz pour respirateurs MARTINDALE

- 1 paquet de 25 protections pour masques non inflammables MARTINDALE - 8 lunettes protectrices SANBUEE- - 1 balance OHAUS triple beam

- 1 balance de précision SARTORIUS 1100 avec plateau amovible - 1 entonnoir de verre - 1 bac avec bac égouttoir intérieur et couvercle - Gants caoutchouc (vinyl gloves)

- Plasticine

- 3 aimants en fer à cheval (horse shoe magnets)

- 4 curters avec 3 lames de rechange STANLEY

- 2 paquets de lames (SURGICAL BLADE) (bleues et vertes)

- Cuve BRANSONIC ultrasonic cleaner

- 3 hygromètres de précision type 111

- Pompe (Jencons) MITYVAC avec un tuyau

- 1 thermohygrographe

- Pipette GRIFFIN. Remplisseur de Lumètre ICE. Measuring case

- 2 thermomètres M 3

- 1 microscope stéréoscopique PRIOR

- 2 psychomètres

- Cartes de diagrammes

- Gallenkamp. Box 8

- 1 boîte de 3 peintures acryliques. WINSOR ET NEWTON

- Satinant acrylique. Acrylic gloss medium

- Matant acrylique. Acrylic matt medium

- 1 bo€te de gouaches 902. LEFRANC BOURGEOIS

- Assortiment de pinceaux - 5 brosses rondes à fils plastiques

- Acid free tissue. 2 paquets de 500 feuilles

- 1 sèche-cheveux pliant 1000 W. CALOR

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- 3 pinces CK. 3934. 3935. 3936

- 2 pinces

- 10 verres PYREX. 100 ml - 2 glass-fibre eraser. FABER CASTELL

- 3 boîtes de recharges

- 12 surgical handles. SWANN-MORTON

- 1 jeu de 6 petites limes. CUT 2. Etui bleu

- 4 recharges de gros bâtons nylon - Dental modelling WAX

- 5 cordes en nylon

- 1 rouleau de galon blanc

- 4 pinces en plastique JOHNSON & JOHNSON

- 7 porte-plumes à dessin

- 1 paquet de bois taillés

- 2 glass PYREX. 500 mi et 1000 ml

- 3 porte-pointes à percer le métal

- 1 spatule en métal

- 1 paquet de coton - 4 paires de ciseaux

- 3 seringues très usagées

- 1 triple mètre en ruban

- 4 pinces COMBES (brucelles)

- 3 scalpels

- Tissu en laine de verre

- 1 pince droite (brucelles)

- 1 lime droite

- 1 lime courbe

- 1 bidon XYLENE

- 1 bidon TOLUENE - 1 bidon WHITE SPIRIT

- 3 bidons XYLOPHENE S.O.R. (4 bidons utilisés)

- 1 bidon KLIR. JOHNSON

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1 ARGENTIL

Vas e line

2 cire en pâte JOHNSON

Vernis DECOSPRAY

Skin cleanser

KERODEX

Cire micro-cristalline. WAX

Eponges végétales

HELIOPOL

HMG cellulose adhesive

DEVCON. Epoxy Adhesive

Sodium carboxy methyl cellulose

Textile detergent

Pliantine standard

Asak ABP. BAVON

Benzotriazole

Polyvinyl acétate S 7. Solid

Oxalic acid

PVA émulsion. Vinamul 6815

lncralac

Synperonic N

Sllical gel

l’liantine special G

garaloid B 72. Acrylic resin

Bleu Inchiostro igroscopico

Renaissance micro-crystalline WAX. Cleaner polish

Bleu liquide

PRODUITS POUR LA TAXIDERKCE

- Dégraissant peaux. HARLEY - Produit pour tannage. HARLEY. Harnourrit. Nourriture pour peaux - Blanchissement os. Clinos. HARLEY - P,roduit pour tannage. Hartan. HARLEY - Brasç pins 22 MM - Yeux pour animaux empaillés - 5 pelotes de fil - Aiguilles best cast steel

,

- 31 -

B. ROLE DES MUSEES DANS L'EDUCATION

par Mme Souissi WASSILA, Consultante de l'Agence de Coopération Culturelle et Technique (A.C.C.T.)

OBJET DE LA MISSION : Encadrement et animation du thème 'L'ouverture du musée au milieu scolaire' à l'intention des conservateurs et techniciens de musées, stagiaires des Etats africains francophones.

Ce.tte session s'est déroulée du ler au 30 avril 1984 au cours du troisième stage de muséologie et muséographie organisé au Centre régional de NIAMEY, République du Niger.

DEROULEMENT DU STAGE

. Le cours de Mme Colette JOURDAIN en Restauration/Conservation devait prendre fin le 9 avril 1984.

. Vacances scolaires du 4 au 16 avril 1984 (huitième Festival de la jeunesse de Niamey)

.

. Evaluation finale du Stagg-par les stagiaires a été fixée au 26 avril 1984

. Cloture du stage le 30 avril 1984. Il y a lieu de signaler que les

Vacation des classes le mercredi après-midi

stagiaires devaient achever deux tâches en cours :

- exposés de muséologie

- exposition 'sur les bijoux nigériens' qui devait être inaugurée par M. le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, lors de la clôture du stage.

En résumé, cette intervention, prévue pour un mois, a eu lieu du 2 au 25 avril 1984 et s'est résumée à 17 jours de travail effectif avec les stagiaires.

Le seul contact établi avant les vacances scolaires eût lieu le 3 avril avec le Centre éducatif du Musée. Après une visite de ce Centre avec le collectif des stagiaires, une réunion de travail a permis d'expliquer les objectifs et d'étudier la possibilité d'un programme d'animation en fonction de l'intérêt de M. DJIBO, Professeur au Centre. Le thème retenu fut 'Les Animaux'. Aussi les vacances scolaires ont été mises à profit en élaborant des fiches de l'animateur,C,,,,$.emande de visite, programme éducatif, afin que les stagiaires puissent acquérir non seulement une méthodologie de l'animation (personnel permanent dans les musées africains) mais que ces fiches soient adaptées à la réalité des musées africains et expérimentées par les stagiaires eux-mêmes 2 Niamey.

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La démarche du Consultant a été, devant le manque d'expérience des stagiaires, de les impliquer dès le départ dans leur rôle d'animateur, de leur inculquer une certaine dynamique de groupe, facteur de réussite de toute action culturelle. Ensuite, de procéder a un choix et à une répartition des thèmes de visites à étudier par chacun des stagiaires, après une visite collective du pavillon classique et du pavillon d'ethnographie.

Handicap majeur : absence de documentation nécessaire à toute recherche didactique et toute action culturelle. Les stagiaires ont fait preuve de bonne volonté et ont largement contribué à la réalisation du programme de la mission.

Il a fallu attendre le 17 avril 1984 pour entreprendre, avec la participation des stagiaires et en présence de M. MAKAMBILA, les contacts scolaires et mettre au point au fur et à mesure la planification de visites et la programmation détaillée des projets d'animation pour leur mise à exécution. souhaitable que chaque stagiaire puisse prendre en charge un groupe pour réaliser un programme d'animation. Faute de temps, seuls six programmes furent réalisés : (a) jardin d'enfants, (b) établissement primaire, (c) secondaire, (d) Centre éducatif du musée (professionnel ler cycle), le) Centre Kalmaro (technique 2e cycle), (f) groupe d'handicapés de 1'Ecole des Sourds de Niamey.

Il aurait été

Conditions de déroulement des activités

- Présentation préliminaire aux stagiaires.

- Exposer le projet aux enseignants pendant le trajet.

- Prise en charge d'un groupe par un, deux, ou trois animateurs-stagiaires de manière à ce que tous puissent participer en prenant soin d'orienter les animateurs et de faire intervenir de temps à autre les enseignants.

- La visite variait entre 45 minutes et lh 30 suivant la nature du groupe et s'achevait par une évaluation partielle avec les élèves et les éducateurs.

Les moyens mis à la disposition de la mission par le Centre

- Un appareil photo - Un appareil cassettes Philips (piles et secteur) - Un appareil de projection Kinderman - - Un mini-bus pour le transport des consultants et celui des élèves

Deux panneaux d'exposition (à la confection desquels la consultante a assisté

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EVALUATION

Les séances d'animation ont été enregistrées afin de permettre aux consultants de faire une évaluation sérieuse avec les stagiaires. Un questionnaire d'évaluation finale de la rencontre a été remis aux stagiaires.

Bien qu'adaptée aux circonstances, cette ouverture du Musée de NIAMEY au milieu scolaire n'a pu toucher que 126 élèves et 12 enseignants. Elle a toutefois été aussi diversifiée que possible dans La mesure où elle s'est adressée à différents groupes d'âge et dans la mesure où elle a couvert tous les secteurs du musée. Le but a donc été atteint.

L'évaluation faite par les éducateurs et les stagiaires a été positive.

Le but de cette intervention n'était pas de faire de chaque stagiaire un 'professionnel de l'animation' mais d'éveiller l'intérêt de chacun sur l'animation pédagogique des musées et de contribuer à compléter leur formation muséologique. attentes. Elle leur a permis :

C'est ainsi que cette première intervention a répondu à leurs

- de saisir l'importance du rôle éducatif et culturel des musées;

-. de découvrir

. que le musée est un instrument pédagogique de choix souvent ignoré;

. qu'il doit être accessible à tous, même aux handicapés;

. les méthodes pédagogiques adaptées et adaptables aux divers groupes d'âge;

- dans quelle mesure pouvait se faire la collaboration avec les enseignants, leur contribution et celle des conservateurs pour la réussite de cette action culturelle et éducative;

- d'acquérir une méthodologie de l'animation et de ses techniques;

- de s'initier à la recherche didactique et d'encourager les éducateurs à poursuivre cette action.

Ce cours d'animation a été illustré par une projection commentée de diapositives relatives aux collections du Musée national du Bardo de Tunisie, des activités éducatives et culturelles essentiellement en milieu préscolaire, et par une exposition de photographies retraçant quelques expériences d'animation (vécues dans divers musées : Tunisie, France, Belgique, Canada) et de documents d'information. Cette exposition a servi de support 5 l'exposé de M. GNANDU sur l'animation des musées et a permis de faire la synthèse de ce cours.

Une importante documentation, complétée d'une note de synthèse d'un programme-. d'animation et d'un organigramme des services d'animation pédagogique, d'une bibliographie et de quelques adresses utiles, a été distribuée aux stagiaires.

La dernière séance de travail a été consacrée à la mise au point des programmes réalisés et au classement du dossïer d'archives du Centre.

- 34 -

RECOMMANDATIONS

Il serait souhaitable que le Musée national du Niger profite de l'implantation du Centre de muséologie pour développer le secteur de l'animation pédagogique et culturelle en créant une infrastructure de base, et que les travaux des stagiaires contribuent à étoffer la documentation muséale.

Il est certain que le Centre de muséologie de Niamey reste un acquis précieux pour la formation de jeunes cadres africains et qu'il devrait bénéficier de l'appui non seulement des organismes internationaux (ACCT, Unesco) mais aussi des pays participants.

CONCLUSION

C'est avec une réelle satisfaction qu'il est possible d'affirmer que cette rencontre de Niamey a été l'occasion d'apprentissage et d'échanges d'expériences avec les-musées africainSIjusque là presque inconnus.

L'espoir d'une collaboration africaine est né avec le projet d'une publication 'muséovie africaine' qui permettra le renforcement de cette unité culturelle africaine dans toute sa diversité et son authenticité.

L'ambiance de travail, aussi stimulante que passionnante, qui a caractérisé cette rencontre de Niamey, a été marquée par cette volonté d'apprendre et d'entre- prendre et .laisse optimiste quant a l'avenir des musées africains.

- 35 -

ANNEXE 1

F I C H E D E L ' A N I M A T E U R

- Nom :

- Prénom :

- Age :

- Nationalkt6 :

- Fonction actuelle :

- Formation :

- Institution et Adresse :

Sexe :

.. . - Expériences éducatives et culturelles déjà vécues

dans le cadre de votre institution :

- Type de public rencontré :

- Lieu d'animation :

- Avez-vous eu, en dehors de votre travail, des contacts avec :

des enseignants :

. des associations :

. des animateurs socio-culturels :

- Avez-vous eu des expériences :

. de travail avec les jeunes

. d'animation

- Ayant pris connaissance des objectifs de cette rencontre : 'l'ouverture du Musée.en milieu scolaire', spécifiez vos attentes :

- 36 -

ANNEXE 2.

Musée de :

Service éducatif

D E M A N D E D E V I S I T E

- Date et Heure de la visite :

- Nom et Adresse de l’organisme :

. Officiel :

. Scolaire ou universitaire :

. Autre :

.- Nombre de participants :

- Responsable du Groupe :

. Nom :

. Fonction :

- Adresse :

. Tel. :

- Nombre de visites déjà effectuées au Musée :

. Visite libre :

. Visite guidée :

- Responsable de la visite :

L

SIGNATURE :

- 37 -

ANNEXE 3

P R O G R A M M E E D U C A T I F

Musée . . . . . . . . . . . . .

Service éducatif . . . . . . . .

Année . . . . . . . . . . . . .

Programme éducatif . . . . . . .

1. Etablissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

- Classe :

- Nombre de participants :

2. Séance préparatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Thèmede lavisite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. Date et Heure de réalisation du programme . . . . . . . . . . . . . . .

5. Réalisation du programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. Durée du programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7. Documents à présenter (circuit didactique) . . . . . . . . . . . . . .

8. Techniques d'-animation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

- Diapositives :

- Films :

- Photographies :

- Documents sonores :

- Ateliers :

- Conte :

- 38 -

9. Références Bibliothèque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10. Documents remis aux participants . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

11. Documents réalisés au cours de l'animation et références :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

12. EbSIuation :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

13. Su?.vï en classe :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

14. Nom .de l'Animateur :

- 39 -

ANNEXE 4

'Animation des Musées'

QUESTIONNAIRE D'EVALUATION

Thème de la rencontre : 'Ouverture du musée au milieu scolaire'

Date :

Lieu :

1. La rencontre a-t-elle répondu à vos attentes ?

Oui /T Partiellement /T. Non /T -

Commentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Qu'avez-vous retiré de cette rencontre ? (si possible faire la liste des idées-maîtrésses ou éléments majeurs)

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Le sujet a-t-il été traité de façon :

Adéquate /T Incomplète /? Inadéquate - /T

Commentaires ou suggestions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. Quels ont été, selon vous :

a) Les points forts ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) Les points faibles de cette rencontre ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

- 40 -

5. Appréciations des documents présentés et remis pendant la rencontre (diapositives, cartes postales, guides, fiches pédagogiques, etc.)

a) Pertinence et utilité :

Oui /? Partiellement /? Non /T

b) Qualité :

Excellent /? Très bon /T Bon Passable /T Faible LT

Commentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. Commentaires et recommandations en rapport avec les méthodes pédagogiques utilisées par les responsables de la rencontre : points forts - points faibles

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7. Dans quelle mesure cette rencontre vous aur,a-t-elle permi-s de remettre en question votre façon de voir, de penser ou d'agir face au thème traité ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

8. Si cette intervention est maintenue, quelles seraient vos suggestions pour l'améliorer ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom de l'évaluateur :

Date :

Merci de votre collaboration.

- 41 -

ANNEXE 5

LISTE DES THEMES PROPOSES

- Initiation à la muséologie :

- Matières et techniques de conservation :

- Le paléolithique (6e) nigérien :

- La pêche :

- L'agriculture :

- La numismatique :

-. Les animaux :

- L'habitat traditionnel au Niger :

- La poterie :

- La maroquinerie :

- Le vêtement :

- Les bijoux :

MAPFARAKORA JACQUES

DIAKITE SINKOUN

MOUSSA KONATE

MOUBEGNA J m N DE DIEU

GOUNOU COLETTE

DIAGUILY DIENG

KAKO NGANDU

ICHIAKA BAGAYOKO

IBRAHIM MAMANE

SAIDOU SALISSOU

MOUSSA KONATE

NAJET MAJRI

- 42 -

Initiation à la muséologie

ANNEXE 6

Mercredi 18 avril

Musée national du Niger, NIAMEY

Animation pédagogique et culturelle

Le Paléolithique

Année 1984 - Mois d'avril PLANNING DE VISITE ET PROGRAMMES REALISES

Mardi 24

1

Initiation à la muséologie

TYPE DE VISITE OU PROGRAPrlME EDUCATIF

Mercredi 25

lOh - llh30

i Prg I

- Etablissement prïrma i r e mi s s ion CM -1

Prg -II

- Jardin d ' enfants (Mission)

Prg III

- Ecole des sourds de Niamey

Prg IV

- Centre éducatif du Musée de Niamey

Prg -V

- Etablissement secondaire CEG 3

Prg VI

- Centre technique Kalmar0

I

t THEME DATE

REALISATION

L 'Agriculture Jeudi 19

I L 'Habitat

traditionnel au Niger

Vendredi 20

O Les Animaux Mardi 24

matin

I

1 16h - 17h15

EFFECTIF

17 élèves + 2 éducateurs

15 + 3

8 élèves i 3 éducateurs

55 élèves i 2 éducateurs

16 élèves de 8 classes de lère année + 2 éducateurs

15 élèves du 2e cycle technique + le surveillant

général

'Soit 138 participants (123 élèves + 17 éducateurs ont bénéficié de cette première ouverture clu Yusée de Niamey au milieu scolaire)

- 43 -

ANNEXE 7

LISTE DES PUBLICATIONS ET DOCUMENTS

remis au Centre régional de muséologie de NIAMEY

- Carthage:exposition archéologique tunisienne de Carthage

- Musée de Carthage (Abdelmajid Ennabli)

- Cedac, Bulletin 5 juin 1983

- Revue du CATP : Cahier des arts et traditions populaires, No. 5 et 6

- Poteries et céramiques tunisienneS.de A. Daoulatli

- Artisanat créateur en Tunisie (ACCT)

- Les musées de l'histoire du Mouvement national

- Le Musée de l'Histoire du Mouvement national

- Guide pratique des musées de Tunisie (ICOM)

- Les techniques traditionnelles de pêche sur les cotes sfaxiennes (INAA - Association des amis de Sfax)

- Les céramiques traditionnelles (ICOM-INAA)

- La faune antique (ICOM)

Dépliant de l'exposition de mosaïques tunisiennes aux U.S.A.

Dépliant 'Visitez le Musée national du Bardo'

Dépliant plan-guide de Carthage

Liste des publications de l'Institut national d'archéologie et d'art

Documents à caractère technique (animation)

Artisanat créateur au Niger

L'histoire de l'Afrique et du Niger

Entree en Sixième

- 44 -

BIBLIOGRAPHIE GENERALE

Cette bibliographie non exhaustive ne prétend pas donner ici la liste complète des ouvrages, mais seulement des références d'ouvrages connus ou d'abord facile, classés par thèmes.

CONSERVATION ET MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE NATUREL

3/

4/

5/

7/

ABDOULAYE SOKHNA GUEYE DIOP : L'action muséale dans les pays d'Afrique : son rôle et sa finalité

ALDRIDGE, Don : Valorisation de l'interprétation des parcs et amélioration de la communication avec le public. Deuxième conférence mondiale sur les parcs nationaux, UICN, Morges, Suisse, 1974

ALEXANDER, Edward P. : Museums in Motion. A.S.S.L. Nashville

BROWN, Dr. Walters : The Design of the Informa1 Learning Environment, Association des musées canadiens, Ottawa, 1979, 10 p.

HODGE, Robert et D'SOUZA, Wilfred : Le Musée agent de communication, Museum, Ved XXXI, n4, 1979, p. 254-270

KASSAS, Mohammed : Les parcs nationaux dans les régions arides, Deuxième conférence mondiale sur les parcs nationaux, UICN, Morges, Suisse, 1974. Session VII/Rapport 17, p. 222-232

RICHARDS, Paul W. : Les parcs nationaux en zone tropicale humide, Deuxième conférence mondiale sur les parcs nationaux, UICN, Morges, Suisse, 1974. Session VII/Rapport 20, p. 245-253

RIVARD, René : Le régionalisme en interprétation AQIB, Québec, 1980

9/ RIVIERE, Georges, Henri : Essai sur le musée de Site, Paris, 1978, inédit, 17 p.

10/ RIVIERE, Georges, Henri : L'écomusée, Paris, 1980, inédit, 9 p.

ll/ DE ROSNAY, Joel : Le macroscope, coll. POINTS, éditions du Seuil, Paris, 1975

12/ ROYAL ONTARIO MUSEUM : Communication with the museum visitor, Rom, Toronto, 1976, 458 p.

13,' TILDEN, Freeman : Interpreting Our heritage

- 45 -

Principales revues spécialisées

ETHNOMUSICOLOGY, Journal of the Society for Ethnomusicology, USA

YEARBOOK OF THE I.F.M.C. (International Folk Music Council)

THE WORLD OF MUSIC/LE MONDE DE LA MUSIQUE, publié sous les auspices de l'Unesco par l'Institut international d'études comparatives de la musique (Berlin/ Venise)

DiscoaraDhie

Principales collections spécialisées

MUSIQUES TRADITIONNELLES VIVANTES, Collection OCORA, Radio France, Paris

MUSICAL ATLAS - UNESCO COLLECTION (EMI-ODEON), collection éditée pour le Conseil international de la musique par l'Institut international d'études comparatives de la musique (Berlin/Venise)

UNESCO COLLECTION-MUSICAL SOURCES, éditée pour le C.I.M. par l'Institut international d'études comparatives de la musique (Berlin/Venise)

MUSIQUES TRADITIONNELLES DES CINQ CONTINENTS, collection Musée de l'Homme et Centre national de la recherche scientifique

ETHNIC FOLKWAYS, Folkways Records, New York, USA

HISTOIRE

Généralités et méthodologie

MAGNON, F.N. - Sociologie des sociétés orales d'Afrique noire; Les Evés du Sud du Togo, Paris, Mouton, 1969, 219 p.

AJAYI, J.F.A., CROWDER, M. - History of West: Africa, 2 volumes COQUERY-VIDROVITCH, C. et MONIOT, H. - L'Afrique noire de 1800à nos jours,

Paris, PUF, 1974

DAVIDSON, B. - The growth of civilisation: a history of West africa, 1000 - 1800. London, Longman, 1965, 320 p.

FAGE, J. D. - An introduction to the history of West Africa, Cambridge, 1969, 232 p.

KI-ZERBO, J. - Histoire de l'Afrique noire, Paris, Hatier, 1972, 702 p. LAYA, D. Ed. - La tradition orale, problématique et méthodologie des sources

de l'histoire africaine, Niamey, CREDTO, 1972, 197 p.

MAUNY, R. - Les siècles obscurs de l'Afrique noire. Histoire et archéologie, Paris, Fayard, 1971, 314 p.

- 46 -

MAUNY, R. - Tableau géographique de l'Ouest africain au Moyen-Age, Mémoire de l'IFAN, No. 61, 1961, 587 p.

OLIVIER, R., ATMORE, A. - L'Afrique depuis 1800, PUF, 1970, 352 p. STEVENSON, R.F. - Population and political systems in Tropical Africa SURET, CANALE, J. - Afrique noire, occidentale et centrale

Tome 1, Paris, Ed. Soc., 1964

-au néo-colonialisme, Ed. Soc, Paris, 1980 - Essais d'histoire africaine, de la traite des Noirs

URVOY, Y. - Histoire des populations du Soudan central, :Paris, Larose, 1936, 350 p.

VANS!TNA, J. - De la tradition orale, essai de méthode historique, Terveuren, Musée royal de l'Afrique centrale, 1961

VANSINA, J., MAURY, R., THOMAS, L.V., Ed., The historian in Tropical Africa, London, Oxford University Press, 1964, 423 p.

THE'CAMBRIDGE History of Africa, Vol. 4, 1600-1790, Vol 5, 1970-1870

HOUIS,, W. - Anthropologie linguistique de l'Afrique noire

ETHNOMUSICOLOGIE : BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE

1. Ouvrzues uénéraux

BFULILOIU, C. Problèmes d'ethnomusicologie, Genève, Minkoff, 1973

DIKGRAM GROUP Les instruments de musique du monde entier : une encyclopédie illustrée conçue par Diagram Group, Paris, Albin Michel, 1978

MERRIAM, A. Anthropology of Music, Evanston, Northwestern University Press, 1964

ROUGET, G. L'enquête d'ethnomusicologie in Histoire de la Musique, Paris, Gallimard, 1960 (Encyclopédie de la Pléiade, t. II)

SHAEFFNER, A. Origine des instruments de musique, Paris/La Haye, Mouton, 1968

- 47 -

II. Afrique

BEBEY, F.

BOONE, Olga

Musique de l'Afrique, Paris, Horizons de France, 1969

Les xylophones du Congo belge, Tervuren, Belgique Musée royal de l'Afrique centrale, 1936

Les tambours du Congo belge et du Ruanda-Urundi, Tervuren, Belgique, M.R.A.C., 1951

BRANDILY, M.

LAURENTY ; J . -S.

LORTAT-JACOB , B

NKETIA , J . H .

Instruments de musique et musiciens instrumentistes chez les Teda du Tibesti, Tervuren, Belgique, . M.R.A.C. , 1974

Les cordophones du Congo belge et du Ruanda-Urundi, Tervuren, Belgique, M.R.A.C., 1960, 2 vol.

Musique et fêtes au Haut-Atlas, Paris, Mouton/EHESS et Société française de Musicologie, 1980

African music in Ghana, Londres, Longman, 1962

ZEMP, H. Musique Dan. La musique dans la pensée et la vie sociale d'une société africaine, Paris/La Haye, Mouton, 1971

CBESSWELL , R. Eléments d'ethnologie, Paris, Colin, 1975, 2 t.

KEFXOVITS , M. Les bases de l'anthropologie culturelle, Paris, Payot, 1958

TERRAY, E. Technologie, Etat et Tradition en Afrique, Annales E.S.C., Sept. - Oct. 1973

DIOP, C.A. - Nations négres et cultures, Présence africaine, 1975

- L'unité culturelle de l'Afrique noire, Présence africaine, 1959

- L'Afrique noire précoloniale, Paris, 1960

- Systèmes politiques et sociaux de l'Europe et de l'Afrique

LEROI-GOURHAN, A. Le geste et la parole, Paris, 1964, 2 vol.

- 48 -

AF'RIOUE CENTRALE, ORIENTALE, ET AUSTRALIE

BALANDIER, G. La vie quotidienne au Royaume du Kongo du XVIe au XVIIIe siècle, Paris, Hachette, 1965

PIGAFETTA, F. et LOPEZ, D., Description du Royaume du Congo et des contrées environnantes, 1963

CORNEVIN, R. Histoire du Congo, Léopoldville, Paris, Berger-Levrault, 1963

VERGER , P. Flux et reflux de la traite des nègres entre le Golfe du Bénin et Bahia de Todos los Santos, du XVIIe au XIXe siècle, Paris, 1968

BAL, W. Le Royaume du Congo aux XVe et XVIe siècle, INFP, Léopoldville, 1963

SHINNIE, P.L. The African Iron Age

MUENG, E. .Histoire du Cameroun, Présence africaine, 1963

TARDITS, C1. Bamiléké de l'Ouest Cameroun, Paris, Berger-Levrault, 1960

WALKER, A.R. et SORET, M. Notes d'histoire du Gabon, Brazzaville, 1960

WILLS , A. J. An introduction to the history of Central Africa, London, O.U.P., 1967

HEUSCH, Luc de Le Rwanda et la civilisation interlacustre, Université libre de Bruxelles, 1966

KINGÇNORTH, G. An introduction to the history of East Africa, Cambridge University Press, 1957

TOUSSAINT, A. Histoire de l'Océan indien, Paris, PUF, 1960

MWOROHA, E. Peuples et rois des pays des grandslaCs, Dakar, Nouvelle Ed., Ed. africaines, 1972

KANDLES, W.G.L. L'ancien Royaume du Congo - des origines à la fin du XIXe siècle, Mouton, 1968

AMBOUROUE-EVARO, J. Un peuple gabonais 2 l'aube de la colonisation : le Bas-Ogowe au XIXe siècle, Karthala

CORNEVIN, R. Le Zaïre, Paris, PUF, Que Sais-je, 1977

BOURDE , A. L'Afrique orientale, Paris, PUF, Que Sais-je, 1968

ROTBERG, R.I. et CHITTICK, H.N. Ed. East Africa and the Orient - Cultural syntheses in precolonial tirnes, New York, 1975

- 49 -

FREEMAN-GREENVILLE, G.J.P. Ed. The East African Coast. Select documents from the first to the earlier nineteenth century, London , 1975

HARLOW, V. et CHILVER, E.M. Ed. History of East Africa, Oxford, 1975

CARLAKE, P.S. Great Zimbabwe, Hadson, 1974

DESCHAMPS, H. Histoire de Madagascar, Paris, 1972

LACOUR-GAYET, R. Histoire de l'Afrique du Sud, Fayard, 1970

OMER-COOPER, J.D. The Zulu Aftermath. A nineteenth :Century Revolution in Bantu Africa, London, 1974

GRAY, R. et BIRMINGHAM, D. Pre-colonial African trade, London, 1970

LATOURDAVEIGA PINTO, F. Le Portugal et le Congo au XIXe siècle, Paris , PUF , 1972

MAQUET, E., KAKE, I.B., SURET-CANaE, J. Histoire de l'Afrique centrale des origines au milieu du XXe siècle, Présence africaine, 1971

LE HAUSALAND

AIKALI, Mohammad B. A Hausa Comunity in crisis : Kebbi in the nineteenth century. Mémoire de maîtrise, Ahmadu Bello University, Zaria, 1969

DAVID, P. La geste du grand K'aura Assao. -Etudes nigériennes, No, 17

DAVID , P. Maradi, l'ancien état et l'ancienne ville. Site, population, histoire. Etudes nigériennes, No. 18

DUNBAR, R.A. Damagaram (Zinder, Niger) 1812-1906. The 'history of a central usudanic kingdom. Ph. d. Thesis, University of California at Los Angeles, 1970

ECHARD, N. L'expérience du passé. Histoire de la société paysanne Hausa de l'Ader, Niamey, Etudes nigériennes NO.,^, 1975, 232 p.

HAMANI, Dj . Contribution à l'histoire des Etats Hausa : L'Ader pré-colonial, Niamey, Etudes nigériennes No 34

MAHDI, A. The Hausa factor in West African history, Ahmadu Bello University Press , 1978 , 224 p.

- 50 -

PIAULT, M.H.

SALPIFOU, A.

OBENGA , Th.

OBENGA, Th.

RANGER , T. O.

Histoire mauri : introduction à l'étude du processus constitutif d'un Etat, Paris, Institut d'Ethnologie, 1970, 208 p.

Le Damagaram ou Sultanat de Zinder au XIXe siècle, Niamey, Etudes nigériennes No. 27, 1971, 318 p.

Afrique centrale précoloniale, Documents d'histoire vivante, Présence africaine, 1974

9,

La cuvette congolaise, Les hommes .et les structures, Présence africaine;.1976

Aspects of Central African History, Heineman, 1973

A U T R-E S

SKINNER, EP. Les Mossi de la Haute-Volka, Paris, 1972

LKLLEMAND, J. Une famille Mossi

POLXE, E. et WINTER, G. La société Soninké (Dyahunu, Mali), Bruxelles,

PXJLWE, D.

DIOP , M.

METLLASSOUX, C.

CORNEVIN, R.

AKINJOGBEN, I.A.

Etudes ethnologiques, 1971

Ed. Femmes d'Afrique noire, Paris, 1960

Histoire des classes sociales dans l'Afrique de l'Ouest, Paris, 2 vol.

Anthropologie économique des Gowro de Côte d'Ivoire : de l'économie de subsistance à l'agriculture commerciale, Paris , 1964

Histoire du Dahomey, Paris, 1962

Dahomey and its neighbours (1708 - 1848)

PRINCIPAUTES ZARMA ET SONGHAY

GABO, B. Contribution à l'hlstoire des populations d'entre Niger et Dallol Mawri, Etudes nigériennes

4

IDRISSA Kimba Les Zama avant le XIXe siècle. Eléments pour une étude des structures socio-politiques et de l'organisation économique, 36 p.

IDRISSA Kimba Communication présentée au Colloque international sur l'Histoire du Soudan central avant 1804, Ahmadu Bello University, Zaria, 8-13 janvier 1979

- 51 -

IDRISSA Kimba Guerres et sociétés : Les populations du Niger occidental au XïXe siècle et leurs réactions face à la population. Thèse de doctorat 3e cycle, Université de Paris VII, 1979, 461 p.

KONARE, A.B.

LEVTZION, N.

Sonni Ali Ber, Etudes nigériennes

Ancient Ghana and Mali, Londo, 1973

KANEN BORN0

BRENNER, L. The Shehus of kukawa. History of the Alkanemi Dynasty of Bornu, Oxford, 1973

LANGE , D.ierk Chronologie et histoire d'un royaume africain: le Diwa du Kanem-Bornou, Wiesbaden, 1977

T W A R E G : AIR, AHAGGAR et OUEST NIGERIEN

ADAMOU, Aboubacar Agadez et sa région, Etudes nigériennes

BERNUS, S. BARTH, H. Chez les Touaregs de l'Aïr, Etudes nigériennes No. 28, 1971

BERNUS, E.S. Du sel et des dattes, Etudes nigériennes No. 31, 1973

GUILLAUME, H. Les nomadesininterrompus. Introduction .3 l'étude du canton touareg de l'Imanam, Niamey, Etudes nigériennes No. 35, 1974

KEENAN , J . The tuareg, people of Ahaggar, London, 1977

NICOLAISEN, J. Structures politiques et sociales des Touaregs de l'Aïr et de l'Ahaggar, Etudes nigériennes No. 7

BONTE , P. L'organisation économique des Touaregs Kel Gress in CRESSWELL, R. Eléments d'ethnologie, Tome 1, Paris, Colin, 1975

BONTE, P. Sur le Jihad d'Ousman Dan Fodio et le Caliphat de Sokoto

ADELEYE , R .A. Power and diplomacy in Northern Nigeria, 1804-1906. The Sokoto Caliphate and its ennemies, London, Longman, 1971, 392 p.

HISKETT The mord of trutb : the life and times O£ the Shehu Uçman Dan Fodio, New-York, 1973

- 52 -

HOGBEN, S.J. An introduction to the history of Islamic States of Northern Nigeria, Oxford University Press, 1967

JOHNSTON, H.A.S. The Fulani Empire of Sokoto, London, Oxford University Press, 1970, 312 p.

LAST, M. The Sokoto Caliphate, Ibadan History Series, Longman, 1967, 280 p.

SMITH, M.G. Government in Zazzan, 1800-1950, London, Oxford University Press, 1964, 371 p.

SMAL DONE, J.P. Warfare in the Sokoto Caliphate. Historical and Sociological Perspectives. African Studies Series No. 19, Cambridge University Press, 1977

ECONOMI E

BAIER, J. An economic history of Central Niger, Oxford Studies in African Affairs, 1980

BOWILL, E.W. The golden trade of the moors, OUP, 1968

CURTIN, Ph. The Atlantic slave trade. Acensus, London, 1969, 338 p.

HOPKINS , A. G . An economic history of West Africa, London, Longman, 1975, 337 p.

Y& ILLASSOUX , C . Ed. L'évolution du commerce en Afrique de l'ouest, London, OUP, 1971, 444 p.

OLIVIER DE SARDAN, J.P. Système des relations économiques et sociales chez les Wogo (Niger) , Paris, Institut d'Ethnologie, 1969, 300 p.

WOOLF , L . Empire and commerce in Africa. A study in economic imperialism, New-York, 1968, 374 p.

ESCLAVAGE

FISHER , A. H. Slavery and muslim Society in Africa. The institution in Saharan and Sudanic Africa and the trans-saharan trade, London, 1970

MEILLASSOUX , C. Ed. L'esclavage en Afrique précoloniale, Paris, Maspéro, 1

1975

- 53 -

P c

- 54 -

a, P

- 55 -

..... .. .. . . . ! - ,

l .. . 1

D. Vue d'un artisan bijoutier à son atelier - Musée national de Niamey

- 56 -

E. 2ème cours: Peinture du pavillon expérimental du Musée national de Niamey

- 57 -

F. 2ème cours: Construction dervitrines du pavillon, Musée national de Niamey

- 58 -

G.: 2ème cours: Exercices pratiques des stagiaires, Musée national de Niamey

- 59 -

, !

'C i

1

* ._',,..,._ , .....,,........ . . . ." " , " __,__,___ -"-

, I., , ..

H. 3ème cours: Préparation et peinture des panneaux didactiques

- 60 -

I , , .,.. ".. , , , ..

1. Tissu tendu sur les pare-fonds des vitrines d'exposition

- 61 -

J. 3ème cours: Travaux sur une-des vttrines de la salle expérimentale du Musée national de Niamey .

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K. 3ème cours: Préparation des panneaux didactiques

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M. 3ème cours: Travaux de finition et fermeture d'une vitrine d'exposition ii

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