Des perspectives pour la recherche en bio Production...

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Alain Delebecq, le Président de l’ITAB, a ouvert l’Assemblée générale de 2013 en précisant que c’était la première AG aussi politique. En effet, la table ronde de la matinée a accueilli Luc Maurer, conseiller technique du ministre de l’agriculture et en charge notamment de l’agriculture biologique, ainsi que des agriculteurs – députés qui ont défendu dès le début la volonté de qualification de l’ITAB. Alain Delebecq a d’ailleurs précisé que cette situation était logique car, depuis ses origines, l’agriculture biologique est très liée à la société et aux débats qui en émergent. Luc Maurer a ensuite répondu à une question liée à la place de l’agriculture biologique dans le plan plus global lié à l’agro-écologie. En effet, certains acteurs de l’AB s’inquiétaient de la place réellement réservée à l’AB dans ce projet agro- écologique. Luc Maurer a alors précisé que l’agronomie est au cœur des pratiques et que le plan est basé sur des approches agro-systémiques à l’échelle de territoires et sur la recherche participative, cette dernière ayant pour but de créer du lien, avec une participation directe des agriculteurs. Dans ces perspectives, le conseiller du ministre a ajouté que l’agriculture biologique avait toute sa place dans ce projet et qu’elle était pionnière par rapport aux valeurs mises en avant dans le projet agro-écologique. Le plan Ambition bio 2017 devrait comporter 4 volets : le développement de la production, la filière, la consommation (avec le maintien de l’objectif de 20% de produits bio dans les commandes publiques de l’Etat) et la recherche. Concernant le volet « recherche », la qualification de l’ITAB a constitué un premier geste fort, le deuxième étant l’augmentation nette de son budget (un doublement annoncé). Par ailleurs, dans les orientations 2014 – 2020, le souhait est d’augmenter les ponts entre les GAB, les Chambres d’agriculture, les CIVAM et les Instituts techniques. M. Pottier, agriculteur bio et député de Meurthe et Moselle, estime que 20% des fonds affectés à la recherche devraient être utilisés pour l’agriculture biologique si on veut un jour atteindre les 20% de surface en bio. Pour cet agriculteur, si seule une partie des moyens était affectée à l’agriculture biologique, les possibilités de progression seraient importantes. L’importance de la formation a ensuite été abordée et Luc Maurer a cité les principaux points d’amélioration envisagés : le développement de l’AB dans l’enseignement supérieur agricole ; la nécessité d’aider les enseignants de tous niveaux à aborder l’AB face à des apprenants ayant encore régulièrement de forts préjugés à l’encontre de l’agriculture biologique ; l’enseignement des premières bases dès l’école primaire. Concernant le développement agricole, Luc Maurer a estimé que les rôles de vendeur de produits et de conseil, notamment dans une vision systémique, devaient être bien séparés. Le besoin de mettre en cohérence les recherches européennes, voire internationales sur l’AB, a été abordé, ainsi que le problème du foncier comme frein à l’installation, la nécessité des ressources génétiques bio et l’importance de prévoir des schémas de recherche longs, de 5 à 7 ans. Globalement, même si des améliorations seront toujours à envisager, les acteurs de la bio espèrent que la recherche en agriculture biologique va réellement prendre de l’ampleur, la qualification de l’ITAB devant favoriser cet élan. Sophie Valleix Responsable d’ABioDoc Marché Numéro 188 - Avril 2013 Des perspectives pour la recherche en bio Écologie et ruralité Vie professionnelle Recherche et système spécifique Production animale Production végétale

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Alain Delebecq, le Président de l’ITAB, a ouvert l’Assemblée générale de 2013 en précisant que c’était la première AG aussi politique. En effet, la table ronde de la matinée a accueilli Luc Maurer, conseiller technique du ministre de l’agriculture et en charge notamment de l’agriculture biologique, ainsi que des agriculteurs – députés qui ont défendu dès le début la volonté de qualification de l’ITAB. Alain Delebecq a d’ailleurs précisé que cette situation était logique car, depuis ses origines, l’agriculture biologique est très liée à la société et aux débats qui en émergent. Luc Maurer a ensuite répondu à une question liée à la place de l’agriculture biologique dans le plan plus global lié à l’agro-écologie. En effet, certains acteurs de l’AB s’inquiétaient de la place réellement réservée à l’AB dans ce projet agro-écologique. Luc Maurer a alors précisé que l’agronomie est au cœur des pratiques et que le plan est basé sur des approches agro-systémiques à l’échelle de territoires et sur la recherche participative, cette dernière ayant pour but de créer du lien, avec une participation directe des agriculteurs. Dans ces perspectives, le conseiller du ministre a ajouté que l’agriculture biologique avait toute sa place dans ce projet et qu’elle était pionnière par rapport aux valeurs mises en avant dans le projet agro-écologique. Le plan Ambition bio 2017 devrait comporter 4 volets : le développement de la production, la filière, la consommation (avec le maintien de l’objectif de 20% de produits bio dans les commandes publiques de l’Etat) et la recherche. Concernant le volet « recherche », la qualification de l’ITAB a constitué un premier geste fort, le deuxième étant l’augmentation nette de son budget (un doublement annoncé). Par ailleurs, dans les orientations 2014 – 2020, le souhait est d’augmenter les ponts entre les GAB, les Chambres d’agriculture, les CIVAM et les Instituts techniques.

M. Pottier, agriculteur bio et député de Meurthe et Moselle, estime que 20% des fonds affectés à la recherche devraient être utilisés pour l’agriculture biologique si on veut un jour atteindre les 20% de surface en bio. Pour cet agriculteur, si seule une partie des moyens était affectée à l’agriculture biologique, les possibilités de progression seraient importantes. L’importance de la formation a ensuite été abordée et Luc Maurer a cité les principaux points d’amélioration envisagés : le développement de l’AB dans l’enseignement supérieur agricole ; la nécessité d’aider les enseignants de tous niveaux à aborder l’AB face à des apprenants ayant encore régulièrement de forts préjugés à l’encontre de l’agriculture biologique ; l’enseignement des premières bases dès l’école primaire. Concernant le développement agricole, Luc Maurer a estimé que les rôles de vendeur de produits et de conseil, notamment dans une vision systémique, devaient être bien séparés. Le besoin de mettre en cohérence les recherches européennes, voire internationales sur l’AB, a été abordé, ainsi que le problème du foncier comme frein à l’installation, la nécessité des ressources génétiques bio et l’importance de prévoir des schémas de recherche longs, de 5 à 7 ans. Globalement, même si des améliorations seront toujours à envisager, les acteurs de la bio espèrent que la recherche en agriculture biologique va réellement prendre de l’ampleur, la qualification de l’ITAB devant favoriser cet élan. Sophie Valleix Responsable d’ABioDoc

Marché

Numéro 188 - Avril 2013

Des perspectives pour la recherche en bio

Écologie et ruralité

Vie professionnelle

Recherche et système spécifique

Production animale

Production végétale

AGENDA – FRANCE - EUROPE Du 1er au 15 juin 2013, dans toute la France Printemps Bio http://www.printempsbio.com Les 3 et 4 juin 2013, à Avignon (84) Formation, organisée par le GRAB, à la nouvelle règlementation européenne qui s’applique à la commercialisation du matériel végétal http://www.grab.fr Du 5 au 7 juin, à Varsovie (Pologne) Conférence internationale sur la qualité des aliments bio et la recherche en santé http://www.fao.org/organicag Le 6 juin 2013, à Auch (Gers) Journée Technique « Grandes Cultures Biologiques », organisée par le CREAB Midi-Pyrénées Tél. : 05 62 61 71 29 [email protected] Du 6 au 7 juin 2013, à Amsterdam (Pays-Bas) Sustainable Foods Summit http://www.sustainablefoodssummit.com/ Le 11 juin 2013, à Toulouse (31) Rencontres professionnelles de la bio dans le cadre du Printemps Bio, organisées par l’Agence Bio : Quelles actions pour le développement des grandes cultures bio en France et en Allemagne ? http://www.agencebio.org/actualites/les-rencontres-professionnelles-de-lagriculture-biologique Le 8 juillet 2013, à Paris Séminaire : L’approche globale pour la santé des élevages biologiques : Des besoins du terrain à la formulation de questions de recherche http://www7.inra.fr/var/comite_agriculture_biologique/storage/htmlarea/3452/file/Invitation_Approche%20globale%20&%20sant%C3%A9%20des%20%C3%A9levages%20biologiques_3.pdf Du 7 au 12 juillet 2013, à Toulouse (31) International Summer School of AgroEcology (ISSAE) (Public : étudiants Bac + 5 et Doctorants) http://www.agroecology-school.com Du 18 au 19 septembre 2013, à Bourg-lès-Valence (25) Salon Tech & Bio http://www.tech-n-bio.com Du 18 au 19 septembre 2013, à Bourg-lès-Valence (25) Assises Nationales de l’Agriculture Biologique, organisées par l’Agence Bio et pendant le salon Tech&Bio http://www.agencebio.org/agenda/assises-de-la-bio Du 11 au 13 octobre 2013, à Guichen (35) Salon professionnel La terre est notre métier http://www.salonbio.fr Du 20 au 21 octobre 2013, à MalmöMässan (Suède) Nordic organic foodFAIR http://www.nordicorganicfoodfair.com Les 13 et 14 novembre 2013, à Tours (37) Colloque Dinabio (INRA/ITAB) visant à diffuser et mettre en débat les acquis récents des recherches en agriculture biologique https://colloque.inra.fr/dinabio2013

Pour plus d’informations sur les évènements bio de l’année :

www.abiodoc.com

AGENDA – QUEBEC - AMERIQUE DU NORD Du 16 au 18 mai 2013, à New York (NY, USA) Sustainable Cosmetics Summit

Tél: +1 415 254-1116 / [email protected]

http://www.sustainablecosmeticssummit.com/

Les 18 et 25 mai 2013, à Saint-Joachim-de-Shefford (QC) La culture biologique de la camerise Tél. : +1 450 777-1641, poste 2513 / [email protected] http://www.culturinnov.qc.ca/sites/culturinnov.qc.ca/files/fichiers-attaches/camerise-HY-annonce.pdf

Le 25 mai 2013, à Montréal (QC) Marche mondiale contre Monsanto et pour l’étiquetage des OGM http://www.infoogm.qc.ca/2013/05/08/marche-mondiale-contre-monsanto-le-25-mai-2013/ Les 25 et 26 mai 2013, à Montréal (QC) Foire de l’environnement et de l’écohabitation http://projetecosphere.org/

Les 25, 26 mai et 8,9 juin 2013, à Québec (QC) Cours de conception d’un jardin-verger diversifié Tél. : +1 514-830-9640 / [email protected] https://sites.google.com/site/stefansobkowiak/foretnourriciere Les 29 et 30 mai 2013, à Saint-Valérien-de-Milton (QC) Formation Agrotourisme et commercialisation en circuit court Tél. : +1 418 656-2108, poste 5 / [email protected] http://www.cega.net/formations/

Le 13 juin 2013, à Victoriaville (QC) Journée de la pomiculture biologique 2013 Tél. : +1 819-758-6401 poste 2782 [email protected] http://www.cetab.org/activites/journee-de-la-pomiculture-biologique-2013.aspx

Le 3 août 2013, à Victoriaville (QC) Journée porte ouverte : Verger Boisé des frères et ferme-école du cégep de Victoriaville Tél. : +1 819-758-6401 poste 2782 [email protected]

Information à venir Du 5 au 17 août 2013, à Frelighsburg (QC) Cours de design en permaculture Tél. : +1 450-536-0422 poste 305 [email protected] http://www.cetab.org/UserFiles/CalendarActivitiesPDF/DepliantRHA_Cours_Design_Perma2013.pdf Du 21 au 28 septembre 2013, au CANADA Semaine bio 2013 www.semainebio.ca

Pour plus d’informations :

www.cetab.org

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SOMMAIRE

Agenda – France - Europe .......................................... 2 Agenda – Québec - Amérique du Nord ....................... 2 Productions animales ............................................... 4 Elevage ....................................................................... 4 Productions végétales .............................................. 9 Arboriculture ................................................................ 9 Contrôle des adventices ........................................... 11 Fertilisation ................................................................ 11 Grandes cultures ....................................................... 12 Jardinage biologique ................................................. 15 Maraîchage ............................................................... 16 Plantes aromatiques et médicinales ......................... 17 Protection phytosanitaire .......................................... 18 Sol ............................................................................. 19 Viticulture .................................................................. 19 Marché ..................................................................... 20 Filière ........................................................................ 20 Qualité ...................................................................... 25 Santé ........................................................................ 25 Statistiques ............................................................... 26 Ecologie & ruralité .................................................. 27 Agriculture durable .................................................... 27 Agriculture-environnement ........................................ 28 Développement rural ................................................. 32 Energie ..................................................................... 33 Environnement .......................................................... 33 Vie professionnelle ................................................. 34 Annuaire.................................................................... 34 Economie .................................................................. 34 Etranger .................................................................... 35 Organisation de l'AB ................................................. 38 Politique agricole ....................................................... 38 Réglementation ......................................................... 40 Recherche & système spécifique .......................... 41 Agriculture biodynamique.......................................... 41 Agriculture tropicale .................................................. 41 Agroforesterie ........................................................... 41 Biotechnologies ......................................................... 42 Recherche................................................................. 42 Ressources génétiques ............................................ 44 BRÈVES ABIODOC .................................................. 47 Bulletin d’Abonnement .............................................. 57 Tarif du Service Documentaire .................................. 57 Bon de commande .................................................... 59 Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités ......... 60

Directeur de publication

Etienne JOSIEN Directeur général adjoint de VetAgro Sup

---------------------------------------- Rédactrice en chef Sophie VALLEIX

---------------------------------------- Réalisation

Esméralda RIBEIRO & Louis ROUSSEAU ---------------------------------------- Ont collaboré à ce numéro :

Mirella AOUN, Aurélie BELLEIL, Danielle BRAULT, Cécile GRELAUD, Julie GRENIER, François G. MARTINEAU,

Geoffroy MENARD, Frédéric PRAT, Esméralda RIBEIRO, Louis ROUSSEAU, Elisabeth ROUX,

Myriam VACHER-VALLAS, Sophie VALLEIX

Revue éditée et imprimée par ABioDoc Centre National de Ressources en

Agriculture Biologique

VetAgro Sup – Campus agronomique de Clermont – 89, Avenue de l’Europe - BP 35 - 63370 LEMPDES

(France) Tél : 04.73.98.13.99 – Fax : 04.73.98.13.98 [email protected] - www.abiodoc.com

Revue réalisée en collaboration avec le CETAB+ Centre d’expertise et de transfert en agriculture

biologique et de proximité

Cégep de Victoriaville 475 Rue Notre-Dame Est, Victoriaville

Québec, G6P 4B3 (Canada)

Tél : 819-758-6401 poste 2772 [email protected] – www.cetab.org/

Biopresse 188 – Avril 2013 4

Production animale

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Elevage

Élevage de veaux dans les exploitations laitières biologiques MACEY Anne / ANDRES Lawrence / GROUPE DE TRAVAIL SUR LE BIEN-ETRE ANIMAL DU COMITE D'EXPERTS SUR L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE (CEAB) Les producteurs de lait doivent élever de nombreux veaux chaque année. Différentes méthodes d’élevage existent, chacune ayant des avantages et des inconvénients. La stabulation individuelle simplifie l’engraissement et la détection des maladies, mais empêche les veaux de se comporter naturellement. En ce sens, les recherches ont démontré que la stabulation en groupe comporte de nombreux avantages : les veaux ont plus d’espace pour sauter et courir, ce qui améliore leurs systèmes osseux et musculaires; ils ont un meilleur équilibre; et sont plus aptes à s’adapter à des situations inhabituelles tout en favorisant les interactions sociales. Dans l’élevage actuel, les veaux sont toujours séparés de leur mère à la naissance et boivent leur lait au biberon, à la tétine ou plus couramment, au seau. En poussant davantage la réflexion, certains producteurs biologiques ont expérimenté un système de logement et d’allaitement avec des vaches nourrices. Des chercheurs européens se sont intéressés à ce système et les résultats de leurs recherches confirment que ce système fait un meilleur usage du potentiel de croissance des veaux entre la naissance et le sevrage. Ils ont constaté, entre autres, que la diarrhée est moins fréquente, que les taux de croissance sont de 1,08 kg/jour comparativement à 0,66 kg/jour pour le lait ingéré dans un seau, que le poids vif est augmenté de 30 à 40 kg à 90 jours, cela ayant un effet positif sur la production de lait à la première lactation. En Ontario, Lawrence Andres, un pionnier de la production laitière biologique a, depuis trois ans, élevé une moyenne de 50 veaux par année avec 15 vaches nourrices. Évidemment, il y a des précautions à prendre et des recommandations en ce sens sont données dans cette fiche technique. http://www.organicagcentre.ca/DOCs/AnimalWelfare/AWTF/Dairy_calves_f.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ALLAITEMENT SOUS LA MERE / VACHE LAITIERE / BOVIN LAIT / CANADA / ELEVAGE DE GENISSES / VEAU SOUS LA MERE / VEAU / LAIT / CROISSANCE 2009, 6 p., éd. CENTRE D'AGRICULTURE BIOLOGIQUE DU CANADA (CABC) rrééff.. 118888--330011 ;; Rédaction : CETAB+

Pastured heifers grow well and have productive first lactations Élevage des taures au pâturage, bonne croissance et première lactation productive (Anglais) CENTER FOR INTEGRATED AGRICULTURAL SYSTEMS Une étude long-terme réalisée aux États-Unis avait pour but de comparer l’élevage de taures au pâturage et en confinement. Les résultats montrent que les taures élevées au pâturage affichent des résultats similaires à celles élevées en confinement pour le poids et l’âge au premier vêlage ainsi que la fréquence des complications au premier vêlage. Les sujets élevés au pâturage présentent des performances supérieures de croissance (gain moyen quotidien) et de production de lait à la première lactation. Les chercheurs affirment que la bonne condition physique des taures au pâturage affecte positivement la production de lait et que les manipulations régulières au pâturage réduisent le stress lors des premières traites. Les résultats de cette étude proviennent de dix années de données. Les animaux, de 6 à 10 mois, étaient au pâturage de mai à octobre. Leur gain moyen quotidien s’élève à 1,97 livres par jour contrairement à 1,86 pour leur équivalent en confinement. http://www.cias.wisc.edu/wp-content/uploads/2013/01/rb89final-2.pdf Mots clés : ETATS UNIS D'AMERIQUE / PATURAGE / ELEVAGE LAITIER / BOVIN LAIT / GENISSE LAITIERE / NUTRITION / POIDS / SYSTEME D'ELEVAGE 2012, p. 2, éd. UNIVERSITY OF WISCONSIN-MADISON rrééff.. 118888--330000 ;; Rédaction : CETAB+

Ain : Une démarche globale d'autonomie KERMAGORET Agathe Bastien Oustry produit des poulets, pintades et œufs à Chavannes-sur-Suran, dans l'Ain. Installé depuis 2004, il s'est engagé dès le départ dans une démarche d'autonomie alimentaire et technique, en bio. Sur 36 hectares exploités (dont 6 en propriété), 6 hectares sont réservés au parcours de volailles (à raison de 450 volailles pour un demi-hectare), 20 ha sont en cultures pour l'alimentation des poules (triticale, soja, maïs et féveroles) et plus 10 ha de prairies permanentes complètent la surface de l'exploitation. Les rotations intégrant des céréales et des légumineuses permettent de limiter les apports en azote ; les semences sont en partie auto-produites. Les besoins en produits vétérinaires sont limités car les rations alimentaires sont équilibrées, et surtout, le chargement est faible. A terme, le développement de l'atelier poules pondeuses devrait permettre à la femme de Bastien de s'installer. Mots clés : AIN / VOLAILLE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / POULE / PINTADE / OEUF / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / FEVEROLE / MAIS / SOJA / CEREALE / AUTONOMIE FOURRAGERE / TEMOIGNAGE CAMPAGNES SOLIDAIRES n° 281, 01/02/2013, 1 page (p. 18) rrééff.. 118888--000077 ;; Rédaction : ABioDoc

5 Biopresse 188 – Avril 2013

Production animale

Santé animale et solutions alternatives GROSMOND Gilles Dans cet ouvrage, l'auteur présente une synthèse sur les fondamentaux des solutions alternatives en santé animale. Il estime qu'il est indispensable de mettre en cohérence les règles du fonctionnement des animaux avec les techniques de leurs élevages et de leurs soins. Toutes ces propositions alternatives peuvent se discuter, se valider par des essais ou se mêler opportunément à des techniques plus conventionnelles. Gilles Grosmond considère qu'"elles ont acquis une légitimité intellectuelle et technique suffisante pour participer pleinement à la nécessaire mutation de notre agriculture et de nos élevages." Ainsi, l'auteur aborde dans une première partie les rôles de l'eau, de la lumière et de l'oxygène sur la santé animale ; le fonctionnement des animaux (systèmes nerveux, hormonal, l'immunité...) ; les médecines alternatives (homéopathie...) ; les bâtiments ; etc. Les soins aux différents animaux sont présentés dans la deuxième partie (bovins, petits ruminants, porcs, volailles). La troisième partie s'intéresse à la qualité. Mots clés : ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / SANTE ANIMALE / ALTERNATIVE / SOLUTION ALTERNATIVE / EAU / LUMIERE / OXYGENE / SYSTEME NERVEUX / HORMONE / BIEN ETRE / PHYTOTHERAPIE / AROMATHERAPIE / HOMEOPATHIE / ONDE ÉLECTROMAGNÉTIQUE / IMMUNITE / GESTION DES EFFLUENTS / BATIMENT D'ELEVAGE / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / SOIN / HYGIENE VETERINAIRE / PREVENTION / PATHOLOGIE ANIMALE / BOVIN / RUMINANT / CAPRIN / OVIN / MONOGASTRIQUE / PORCIN / VOLAILLE / QUALITE 2012, 270 p., éd. EDITIONS FRANCE AGRICOLE rrééff.. 118888--007777 ;; Rédaction : ABioDoc

Actualités techniques : Stratégies autonomes et économes en élevage bovin allaitant : intérêts et limites socio-économiques DESMAISON Philippe En Poitou-Charentes, le réseau InPACT s’est penché sur la durabilité des exploitations. Ainsi, 49 élevages de bovins allaitants, dont 10 en agriculture biologique, ont été suivis de 2009 à 2011 dans le but d’identifier les déterminants et les pratiques favorables à cette durabilité. Globalement, les bio dégagent un résultat courant supérieur à celui des conventionnels grâce à une plus-value liée à la vente directe et à des primes supérieures (primes conversion). Par ailleurs, les élevages bio présentent une meilleure efficacité économique en mettant l’accent sur l’efficacité des charges, un produit total élevé et une productivité du travail importante. Cette étude a permis de mettre en évidence l’intérêt des conduites d’élevage économes. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / ELEVAGE CONVENTIONNEL / CONDUITE D'ELEVAGE / ETUDE / COMPARAISON BIO-CONV / POITOU-CHARENTES / EFFICACITE ECONOMIQUE / DURABILITE / BOVIN VIANDE / RESULTAT ECONOMIQUE L'AUXILIAIRE BIO n° 21, 01/01/2013, 1 page (p. 2) rrééff.. 118888--004499 ;; Rédaction : ABioDoc

Aquaculture : Farine de larves pour nourrir les poissons STAMER Andreas / BÄR Markus Face à une possible pénurie de protéines pour l’alimentation animale, des chercheurs du FiBL, en Suisse, se sont penchés sur les larves de mouches Soldat noir (Hermetia) pour nourrir les poissons d’élevage. Ces recherches entrent dans le cadre d’un projet sur l’approvisionnement durable en protéines pour des aliments piscicoles performants, notamment en termes d’engraissement des poissons et de pollution des eaux. Ces larves permettraient d’apporter les protéines animales nécessaires aux poissons dont la plupart sont carnivores, sans pour autant concurrencer l’alimentation humaine. Leur production en masse est possible en utilisant les déchets organiques de l’industrie agroalimentaire comme substrat, et produirait comme co-produit du biogaz. Les premiers essais ont pu montrer que la farine de larves de mouches Hermetia peut remplacer jusqu’à 50 % de farine de poisson dans la ration des poissons d’élevage sans impact sur ces derniers. Néanmoins, l'utilisation de composants à base d'insectes pour l'alimentation animale supposera de revoir la règlementation, tant générale que bio. Mots clés : ALIMENTATION DES ANIMAUX / MOUCHE / SUISSE / RECHERCHE / LARVE / PISCICULTURE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / PROTEINE ANIMALE / VALORISATION DES DECHETS / AQUACULTURE / ELEVAGE BIOACTUALITES n° 1/13, 01/02/2013, 2 pages (p. 20-21) rrééff.. 118888--005577 ;; Rédaction : ABioDoc

Le contrôle du ténia de l’agneau en élevage biologique PHYTOSYNTHESE Le parasite Moniezia expansa, ou ténia de l’agneau d’herbe, est relativement fréquent chez ces animaux, et nécessite la mise en place d'un programme de contrôle de l’infestation par les éleveurs. En effet, à leur première mise à l’herbe, les agneaux peuvent ingérer des œufs de Moniezia infestant les prairies. En se développant dans leur intestin grêle, ce parasite pénalise les performances de croissance des agneaux. Aujourd’hui, un seul produit de traitement est homologué en agriculture biologique. Après un exposé du cycle de vie du ténia Moniezia expansa, l’article présente les résultats de plusieurs études ayant évalué le produit Tenifit autorisé en AB. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN / AGNEAU D'HERBE / MONIEZIA / PARASITISME GASTROINTESTINAL / TRAITEMENT / CYCLE DE VIE / ETUDE / SANTE ANIMALE / MALADIE PARASITAIRE BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE n° 831, 01/03/2013, 3 pages (p. 16-18) rrééff.. 118888--005588 ;; Rédaction : ABioDoc

Biopresse 188 – Avril 2013 6

Production animale

Coûts de production en viande bovine : Une bonne efficacité économique en agriculture biologique RÉSEAUX D'ÉLEVAGE PAYS DE LA LOIRE - DEUX-SÈVRES Les Réseaux d’élevage Pays de la Loire-Deux Sèvres ont conduit une étude sur les coûts de production en élevage bovin viande biologique. L’échantillon était composé de 15 fermes bio et de 27 élevages naisseurs conventionnels. Les données portent sur l’année 2010. Il apparaît que les élevages bio ont des conduites plus extensives, mais qu’ils possèdent aussi une productivité plus faible. Ils ont également des coûts de production légèrement supérieurs du fait de leur moindre productivité. Toutefois, le produit de l’atelier en bio est supérieur à celui en conventionnel. La comparaison des élevages bio entre eux montre une grande variabilité de revenus. Cet écart se positionne principalement sur les charges (achats d’aliments, de fourrages, poste mécanisation, frais de gestion). Ainsi, pour ceux qui ont des coûts élevés, il s’agit avant tout de sécuriser le système fourrager, voire de produire ses concentrés. Pour les élevages qui présentent des coûts de production maîtrisés, il faut rester vigilant sur les baisses de productivité qui peuvent rapidement porter préjudice. http://idele.fr/linstitut-de-lelevage/publication/idelesolr/recommends/cout-de-production-en-viande-bovine-une-bonne-efficacite-economique-en-agriculture-biologique.html Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / COUT DE PRODUCTION / BOVIN VIANDE / ETUDE / PAYS DE LA LOIRE / DEUX SEVRES / COMPARAISON BIO-CONV / EFFICACITE ECONOMIQUE / VIANDE BOVINE / REMUNERATION / RESULTAT ECONOMIQUE 2013, 4 p., éd. INSTITUT DE L'ELEVAGE rrééff.. 118888--008844 ;; Rédaction : ABioDoc

Alpages sentinelles : Aléas climatiques et systèmes pastoraux ESPOSITO FAVA Aurélien Face au risque de réchauffement climatique, et notamment suite aux sécheresses répétitives dans les Alpes du Sud, le projet « Alpages sentinelles » a été mis en place en 2007 dans le but de suivre l’évolution du milieu dans le Parc National des Écrins, et ce pendant plusieurs années. Aux côtés de partenaires institutionnels (Chambres d’agriculture, CERPAM, FAI, IRSTEA), les agriculteurs participent à part entière à ce projet, en apportant leurs références et en expliquant le fonctionnement de leurs systèmes. L’objectif est de pouvoir identifier les leviers d’action mobilisables pour mieux faire face aux aléas climatiques et ainsi pérenniser les alpages et l’activité pastorale. Mots clés : ALPAGE / ALEA / CHANGEMENT CLIMATIQUE / ADAPTATION / PASTORALISME / ALPES / SYSTEME D'ELEVAGE / PARC NATIONAL / ELEVAGE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT CHAMBRES D'AGRICULTURE n° 1017, 01/11/2012, 2 pages (p. 42-43) rrééff.. 118888--006688 ;; Rédaction : ABioDoc

Une vraie vie de cochons : Elever des truies en agriculture biologique SIMON Eric Après avoir été enseignant en zootechnie, Éric Simon a décidé, en 2002, de s'installer éleveur de truies en plein air afin d'expérimenter un mode d'élevage plus respectueux des animaux. Depuis 10 ans, il s'efforce de concilier les impératifs économiques avec un souci permanent d'offrir à ses animaux des conditions de vie dignes. Convaincu que mener à bien un élevage implique de développer un autre rapport à l'animal, Éric Simon réinvente, à sa façon, le métier d'éleveur. Dans la première partie de ce livre, il relate cette histoire : le cheminement suivi, les évolutions techniques et commerciales, les conséquences du passage en bio, les expériences d'engraissements, les liens avec des associations de bien-être animal, de consommateurs... La seconde partie, plus technique, est un guide pratique présentant les différents aspects de la conduite d'un élevage de truies en plein air et en agriculture biologique. Éric Simon y explique sa stratégie qui fait que son exploitation est économiquement viable. En conclusion, après avoir identifié les points forts, les faiblesses, les contraintes et les obstacles techniques, commerciaux et sociaux de l'élevage porcin en plein air en agriculture bio, cet ouvrage explique sur quels leviers agir pour que ce mode d'élevage devienne une véritable alternative à la production conventionnelle. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / PORCIN / RACE / PLEIN-AIR / CONDUITE D'ELEVAGE / CONDUITE TECHNIQUE / REPRODUCTION ANIMALE / RENOUVELLEMENT DU TROUPEAU / ALIMENTATION DES ANIMAUX / PORCELET / ENGRAISSEMENT / SANTE ANIMALE / CONDUITE SANITAIRE / RENTABILITE / RESULTAT ECONOMIQUE / DONNEE TECHNICO ECONOMIQUE / HISTORIQUE / TEMOIGNAGE / VENTE DIRECTE / CONVERSION / BIEN ETRE / PARCOURS / RELATION ANIMAL ELEVEUR / SOCIETE / FRANCE 2013, 98 p., éd. EDUCAGRI EDITIONS rrééff.. 118888--009944 ;; Rédaction : ABioDoc

Collectif d’estive : Evolution et fonctionnement - Le cas de l’estive de Manson (63) PAILLEUX Jean-Yves Dans la gestion d’un espace pastoral, éleveurs et bergers sont amenés à travailler ensemble et constituent de ce fait un collectif. Dans cet article, Jean-Yves Pailleux, travaillant au sein de l’UMR Metafort de l’INRA de Theix dans le Puy-de-Dôme, partage son expérience sur l’estive de Manson, en tant qu’éleveur mais également en tant que président de l’estive. Il décrit l’évolution du collectif constitué, les différents acteurs et leurs niveaux d’engagement. Il apporte ensuite quelques éléments sur l’organisation du travail sur l’estive et sur l’intervention des différents partenaires. Mots clés : ELEVAGE / OVIN / PASTORALISME / ESTIVE / COLLECTIF / PUY DE DOME / AGRICULTEUR / BERGER PASTUM n° 98, 01/07/2012, 6 pages (p. 14-19) rrééff.. 118888--007711 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production animale

Amélioration des pratiques de pâturage en production laitière biologique ROUSSEAU Louis Le Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité (CETAB+) a réalisé un projet de recherche sur l’amélioration des pâturages sur deux fermes laitières biologiques du Centre-du-Québec. Les objectifs étaient d’améliorer les connaissances générales sur les pâturages et de vérifier le potentiel de différentes espèces de légumineuses, de graminées et d'herbes dans les pâturages en termes de rendements, de persistance et d’appétence pour les animaux. Le projet a permis de tester 17 espèces différentes : la luzerne à pâturage, le trèfle rouge, le trèfle blanc Ladino, le trèfle blanc Huia, le lotier corniculé, la fléole des prés, le raygrass vivace, le brome des prés, le dactyle tardif, la fétuque des prés, l’alpiste roseau, le pâturin du Kentucky, le festulolium (raygrass X fétuque), la chicorée, le plantain lancéolé, la pimprenelle et l’achillée millefeuille. Des données de rendements ont été prises et comparées à des données prélevées à l’aide d’un herbomètre, un outil permettant la mesure de la hauteur de l’herbe. Plusieurs observations ont également mené à des constats intéressants sur la gestion des pâturages. Des analyses foliaires ont aussi été effectuées sur certaines plantes ayant des caractéristiques particulières (chicorée, plantain lancéolé et lotier corniculé). http://www.cetab.org/UserFiles/Documents/Rapport%20final%20-%20Paturage%20-%2009-INN01-09%20Public.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / QUEBEC / PATURAGE / ESSAI AU CHAMP / LEGUMINEUSE / GRAMINEE / CHICOREES / PLANTAIN / VACHE LAITIERE / RECHERCHE APPLIQUEE / LOTIER / HERBOMETRE 2013, 27 p., éd. CETAB+ (Centre d'Expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité) rrééff.. 118888--330055 ;; Rédaction : CETAB+

Huiles essentielles : "S’accrocher pour utiliser les huiles essentielles, ça vaut vraiment le coup !" LOINARD Jérôme / JOSSET Valérie L’utilisation des huiles essentielles, en bio ou non, demande pratique, patience et échanges d’expérience entre agriculteurs, mais les résultats sont au rendez-vous. C’est l’enseignement principal de cet article qui reprend des témoignages d’éleveurs sur leurs pratiques. La majorité souligne l’intérêt des huiles essentielles notamment pour les mammites, les boiteries ou les diarrhées du veau. Cependant, arriver à de bons résultats demande du temps et une des difficultés est de pouvoir bien identifier le tempérament des animaux à soigner, facteur à prendre en compte pour définir quel traitement appliquer. Mots clés : HUILE ESSENTIELLE / ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / ILLE ET VILAINE / COTES D'ARMOR / MAMMITE / BOITERIE / DIARRHEE / VACHE LAITIERE / VEAU / SANTE ANIMALE / TRAITEMENT / FORMATION / ECHANGE ECHO DU CEDAPA (L') n° 104, 01/11/2012, 2 pages (p. 4-5) rrééff.. 118888--115522 ;; Rédaction : ABioDoc

Elevage ovin et mouches à myiases : Une solution de contrôle POYADE Gaëlle Chez les ovins, les myiases engendrent des dégradations de la peau et parfois la mort de l’animal. Deux espèces de mouches sont en cause : Lucilia sericata et Wohlfartia magnifica. Les niveaux d’infestation et la fréquence d’apparition varient fortement d’une région à l’autre et sont multifactoriels. Néanmoins, les conditions climatiques sont l’une des causes du développement de cette parasitose. L’auteur présente un point détaillé sur le cycle de chaque mouche, sur les conditions de son développement et les dégâts possibles sur les animaux. Jusqu’à 2012, seul le remède allopathique était disponible pour ces insectes. Depuis, un produit naturel utilisable en bio a été mis au point : Stopmyasis®, à base d’huiles essentielles. Il n’occasionne aucun résidu médicamenteux. Deux à trois interventions sont nécessaires. L’application s’effectue avec un pistolet doseur et protège les moutons 5 à 6 semaines. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / SANTE ANIMALE / OVIN / PRODUIT NATUREL / TRAITEMENT / MYIASE / MOUCHE / HUILE ESSENTIELLE BIOFIL n° 86, 01/03/2013, 2 pages (p. 34-35) rrééff.. 118888--007799 ;; Rédaction : ABioDoc

Alimentation en élevages porcins : Alimenter ses porcs autrement LE MOINE Régis La diversité des élevages de porcs biologiques implique qu’il n'existe pas une solution unique par rapport à l'alimentation. Cet article présente diverses options. Ainsi, il est possible, selon les cas, de mobiliser un nombre plus restreint d’aliments dans un élevage naisseur-engraisseur, même si cela ne permet pas de satisfaire les exigences de hauts niveaux de performance ou de limitation des rejets. Ce qui illustre la nécessité de bien raisonner son système. L’article fournit aussi des références pour l’utilisation de diverses matières premières : céréales (blé, seigle, orge…), protéines (on peut limiter l’utilisation du soja avec les pois et féveroles), les issues et co-produits (son et remoulage issus de la meunerie), graines d’oléagineux, les aliments grossiers comme l’herbe, le lactosérum, les tubercules ou encore les châtaignes ou les glands. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / PORCIN / ALIMENTATION DES ANIMAUX / BESOIN ALIMENTAIRE / PRATIQUE D'ELEVAGE / CEREALE / ALIMENT / PROTEINE / OLEAGINEUX / ALIMENT GROSSIER / HERBE / FOURRAGE SEC / PATURAGE / FOURRAGE VERT / FRANCE SYMBIOSE n° 177, 01/03/2013, 2 pages (p. 16-18) rrééff.. 118888--009955 ;; Rédaction : ABioDoc

Biopresse 188 – Avril 2013 8

Production animale

Laying hen husbandry L’élevage de poules pondeuses (Anglais) MUEHLE Andrea Pour les consommateurs allemands, le bien-être animal est une des raisons majeures pour choisir des produits biologiques. Pourtant, certaines incertitudes subsistent concernant les avantages de l’élevage biologique de poules pondeuses par rapport aux élevages conventionnels. Cet article décrit les différences entre ces deux modes de production, ainsi que différents systèmes de bâtiments d’élevage. http://www.ekoconnect.org/index.php?option=com_content&task=view&id=65&Itemid=76 Mots clés : ELEVAGE CONVENTIONNEL / ELEVAGE BIOLOGIQUE / POULE / REGLEMENTATION / BATIMENT D'ELEVAGE / ALLEMAGNE / COMPARAISON BIO-CONV / VOLAILLE / BIEN ETRE / OEUF INFORMATION LETTER FOR ORGANIC AGRICULTURE OF CENTRAL AND EASTERN EUROPE n° 31, 01/12/2012, 2 pages (p. 4-5) rrééff.. 118888--112233 ;; Rédaction : ABioDoc

Ferme du lycée de Rochefort-Montagne : Haute valeur ajoutée territoriale et environnementale BRULURUT Emeline / DE FRAMONT Hugues / BOUSQUET Franck La ferme du lycée de Rochefort-Montagne (Puy de Dôme), entièrement en agriculture biologique depuis 2009, fait l’objet de cette fermoscopie. Cette ferme se distingue notamment par le fait qu’elle est située en moyenne montagne (850 m). Elle joue la carte de la complémentarité des productions avec un atelier bovin lait de 33 Prim’Holstein et un atelier ovin viande de 300 brebis Rava. Ces deux ateliers présentent de bons résultats techniques avec, par exemple, une production de 7047 kg de lait par vache et par an. Le maître mot est : recherche de l’autonomie alimentaire maximale, ce qui est particulièrement net pour l’atelier ovin. Cette ferme se distingue aussi par une recherche de diversité au niveau des débouchés, avec la vente de lait et aussi la commercialisation de fromage. Par ailleurs, la ferme vise à devenir un lieu d’expérimentation et d’innovation pour une agriculture de moyenne montagne à haute valeur ajoutée territoriale et environnementale. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / FERMOSCOPIE / BOVIN LAIT / OVIN VIANDE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / PUY DE DOME / MASSIF CENTRAL / EXPLOITATION AGRICOLE / LYCEE AGRICOLE / MOYENNE MONTAGNE / RESULTAT TECHNICO-ECONOMIQUE / VALEUR ÉCOLOGIQUE / VALEUR PATRIMONIALE / BIODIVERSITE / DURABILITE / QUALITE DE L'EAU ALTER AGRI n° 117, 01/01/2013, 3 pages (p. 29-31) rrééff.. 118888--115533 ;; Rédaction : ABioDoc

Autonomie alimentaire en AB : Du système de cultures associées à l’élevage à la structuration d’échanges territoriaux ROINSARD Antoine L’autonomie alimentaire est une question clé en élevage biologique, de ruminants et de monogastriques, aussi bien en termes économique que de résilience. Les systèmes en polyculture–élevage sont les plus à même de mettre en place des solutions techniques pour répondre à cet impératif. Mais, de nombreux freins font qu’atteindre cette autonomie est difficile, en ruminants et surtout pour les monogastriques. Une enquête récente, faite dans le projet CasDar ProtéAB, a montré qu’à l’échelle nationale, la production française de protéines pour l’alimentation animale est déficitaire de l’ordre de 20 000 tonnes de matière azotée totale. Face à ces besoins et aussi face à l’impératif du lien au sol, principe fondamental de l’AB, une alternative est alors le développement d’échanges à l’échelle des territoires entre éleveurs et céréaliers. Il existe, en AB, des expériences d’échanges territoriaux, mais encore très marginales. Cependant, les références manquent sur ces expériences pour en évaluer la durabilité, notamment au niveau économique et environnemental et, ainsi, à terme, pour en favoriser le développement. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / RUMINANT / MONOGASTRIQUE / MATIERE PREMIERE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / ECHANGE / AUTONOMIE EN PROTEINES / AUTONOMIE FOURRAGERE / PORCIN / VOLAILLE / CONTRACTUALISATION / TERRITOIRE / LIEN AU SOL ALTER AGRI n° 117, 01/01/2013, 3 pages (p. 26-28) rrééff.. 118888--115544 ;; Rédaction : ABioDoc

9 Biopresse 188 – Avril 2013

Production végétale

PPRROODDUUCCTTIIOONNSS

VVEEGGEETTAALLEESS

Arboriculture

Poirier : Le spectre du bupreste GOULETTE Myriam Réapparu, il y a quatre ans, en vergers de poiriers en Provence, le bupreste (Agrilus sinuatus) provoque des dégâts importants. Ceux-ci ayant d’abord été attribués à d’autres ravageurs plus connus, sa détection a été longue et, aujourd’hui, le bupreste est bien installé. En l’absence de traitement en agriculture biologique, l’observation, la prophylaxie et le respect d’un bon équilibre des arbres sont essentiels pour limiter son développement et éviter d’être contraint à l’arrachage des vergers. Dans cet article, quelques éléments de détection du bupreste sont décrits, ainsi que son cycle de vie et les pistes de lutte en cours d’étude (pyrèthre, spinosad, argile, huiles essentielles…). Mots clés : POIRIER / INSECTE RAVAGEUR / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CYCLE DE VIE / PROVENCE / PROPHYLAXIE / OBSERVATION / CONDUITE DU VERGER / ARBORICULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX BIOFIL n° 86, 01/03/2013, 3 pages (p. 47-49) rrééff.. 118888--004433 ;; Rédaction : ABioDoc

Faut-il vraiment tailler les arbres fruitiers ? DE BELLEFROID Fabrice Après un historique sur l'action de taille sur les fruitiers (des arbres architecturés des parcs de châteaux à l'arbre fruitier dans la nature), deux grands principes sont présentés, pour intervenir et guider dans les interventions relatives au travail d'ouverture de la ramure : 1/ Respecter la dominance apicale (maintien du bourgeon apicale pour éviter un démarrage incontrôlé des branches en tous sens) ; 2/ Supprimer les gourmands mais anticiper le renouvellement des branches, notamment pendantes. A la suite de sa plantation, la conduite d’un jeune arbre, consistera à appliquer la taille de formation (former un arbre équilibré, aider l’arbre à définir sa dominance apicale…). Divers problèmes peuvent ralentir la croissance du jeune arbre : reprise difficile, ravageur ou maladie…, avec pour conséquence le resserrement du pas de l’hélice (branches trop près les unes des autres). Il faut alors donner un espace entre les branches… D’autres conseils concernent l’intervention sur une tête fourchue, la coupe des fruits noués, la possibilité de favoriser ou provoquer l’arcure naturelle… Des explications indiquent comment procéder, en pratique, à la taille de formation. Mots clés : TAILLE / ARBRE FRUITIER / TAILLE DE FORMATION / ARBRE / DOMINANCE APICALE / RAMURE / CONDUITE TECHNIQUE / PLANTATION / VERGER / ARBORICULTURE VALERIANE n° 100, 01/03/2013, 4 pages (p. 26-29) rrééff.. 118888--000022 ;; Rédaction : ABioDoc

Méthodes d’éclaircissage des fleurs en vue de régulariser la charge en fruits ARBO BIO INFOS En verger biologique, l’éclaircissage des fleurs destiné à régulariser la future charge en fruits peut s’effectuer manuellement, méthode extrêmement gourmande en temps de travail, mécaniquement, ou par l’application de traitements. L’article présente une méthode mécanique, l’éclaircisseuse à fils de nylon rotatifs, et une méthode par traitement, l’Armicarb, deux techniques qu’il est conseillé de combiner. En s’appuyant notamment sur une étude menée pendant trois ans sur une ferme biologique, l’auteur décrit leurs utilisations, modes d’action et résultats espérés. D’autres méthodes sont brièvement abordées : l’utilisation de N-vinasse et l’ombragement. Mots clés : ARBORICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ECLAIRCISSAGE / ECLAIRCISSAGE MECANIQUE / TRAITEMENT / VERGER / POMMIER / MODE D'ACTION / PRATIQUE AGRICOLE ARBO BIO INFOS n° 177, 01/03/2013, 2 pages (p. 1-2) rrééff.. 118888--005555 ;; Rédaction : ABioDoc

Les principales clés du verger bio transfrontalier : Pommes et poires, une approche globale JAMAR Laurent / LATEUR Marc / TOURNANT Ludovic / et al Dans le cadre du programme TransBioFruit (2008-2014), plusieurs publications ont déjà été réalisées par les différents partenaires du projet et sont consultables en ligne. Au sommaire de la publication consacrée aux principales clés du verger bio transfrontalier : pommes, poires, une approche globale : - Présentation générale ; - Introduction ; - La parole est à François Carlier (producteur de fruits biologiques pendant 20 ans après une année de transition en production intégrée) ; - Comment envisager la gestion des sols ? ; - Quel choix de variétés de pommes adaptées à la production biologique transfrontalière ? ; - La conduite du pommier par la méthode Mafcot ; - Biodiversité : influence des bandes fleuries sur le contrôle du puceron cendré du pommier ; - Gestion de la tavelure du pommier ; - Ravageurs émergents des vergers (anthonome, hoplocampe du pommier et du poirier) ; - Le carpocapse : le "ver" de la pomme. http://www.fredon-npdc.com/lettres_info/guide_tranbiofruit12.pdf Mots clés : VERGER / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ARBORICULTURE / POMME / POIRE / APPROCHE GLOBALE / TEMOIGNAGE / GESTION DES SOLS / VARIETE / CONDUITE TECHNIQUE / METHODE MAFCOT / BIODIVERSITE / TAVELURE / POMMIER / RAVAGEUR / CARPOCAPSE / BANDE FLEURIE / PUCERON CENDRE / PROTECTION DES VEGETAUX / POIRIER / NORD PAS DE CALAIS / ARBRE FRUITIER 2012, 85 p., éd. FREDON NORD-PAS-DE-CALAIS rrééff.. 118888--004400 ;; Rédaction : ABioDoc

Biopresse 188 – Avril 2013 10

Production végétale

Sensibilité à la cloque de 12 variétés de pêcher GOMEZ Christelle / PARVEAUD Claude-Eric / LIBOUREL Gilles / et al La cloque du pêcher est une maladie due à la présence de Taphrina deformans dans les vergers. La connaissance des résistances des différentes variétés commerciales est un élément clé pour les choix des producteurs, notamment en agriculture biologique et dans les systèmes à faibles intrants. Ainsi, entre 2009 et 2011, le GRAB et l’INRA d’Avignon ont mis en place un essai, dans la Drôme, sur 12 variétés de pêche, avec une conduite sanitaire limitée à deux traitements au cuivre à 0,7 kg/ha. Les résultats obtenus, ainsi que ceux d’autres études préalables, sont présentés. Ils montrent une forte variabilité des sensibilités et une résistance intéressante des variétés Bénédicte, Reine des vergers et Belle de Montélimar. Mots clés : ARBORICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SYSTEME A FAIBLES INTRANTS / DROME / ESSAI VARIETAL / RECHERCHE / CLOQUE DU PECHER / PROTECTION DES VEGETAUX ARBO BIO INFOS n° 177, 01/03/2013, 2 pages (p. 5-6) rrééff.. 118888--005566 ;; Rédaction : ABioDoc

Arboriculture : L’isothérapie, un traitement efficace adapté à l’humain, au règne animal et aux végétaux DANZE Jean-Marie Cet article présente l’isothérapie, qui fait appel à la notion d’identité. Une personne, une plante ou un animal victime de l’action toxique d’un produit, d'un microbe… peut être rétabli dans son équilibre grâce à l’administration de la susbtance causale en dynamisation korsakovienne 200 K. Les dynamisations korsakoviennes se font toutes dans le même flacon. L’auteur explique de façon très détaillée comment préparer un médicament isothérapique en 200 K (matériel nécessaire, mode opératoire, temps nécessaire, conservation). Il explique ensuite le procédé pour préparer les dynamisations en arboriculture et pour traiter les arbres. http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bio Mots clés : ARBORICULTURE / ISOTHERAPIE / DYNAMISATION / MEDICAMENT / PREPARATION / SANTE / SANTE ANIMALE / PROTECTION DES VEGETAUX / TRAITEMENT L'AUXILIAIRE BIO n° 21, 01/01/2013, 3 pages (p. 6-8) rrééff.. 118888--008833 ;; Rédaction : ABioDoc

Response of Honeycrisp Apple Trees to Combinations of Pre-plant Fumigation, Deep-riping, and Hog Manure Compost Incorporation in a Soil with Replant Disease Traitements de la maladie de replantation de pommiers Honeycrisp par fumigation, sous-solage et application de compost pré-plantation (Anglais) BRAUN Gordon / FULLER Keith D. / MCRAE Kenneth / et al La maladie de replantation du pommier est attribuable à une accumulation de pathogènes dans la rhizosphère qui nuit au développement racinaire des nouveaux sujets plantés dans des vergers établis. L’étude menée dans la province canadienne de Nouvelle-Écosse évalue différentes méthodes de contrôle de la maladie. Différents traitements de sol ont été comparés, dont la fumigation des sols, le sous-solage, l’incorporation de compost de porc ou une combinaison de ces traitements (sous-solage + fumigation, sous-solage + compost de porc, sous-solage + compost de porc + fumigation) sur la culture de pomme Honeycrisp dans un sol sujet à la maladie de replantation du pommier. Les impacts de ces traitements ont été mesurés sur la croissance, la production, la « trunk cross section area », la teneur en minéraux et en nutriments du sol et des feuilles, la concentration de nématodes dans le sol ainsi que la quantité de racines, leur taille et leur distribution. Bien que, dans l’ensemble, le traitement combinant le sous-solage, la fumigation et le compost ait obtenu les meilleurs résultats, les performances du traitement sous-solage + compost sont intéressantes. L’étude démontre que ce traitement induit une réduction significative des effets de la maladie de replantation du pommier et peut constituer une solution de rechange à la fumigation des sols pour le contrôle de cette maladie ce qui peut s’avérer utile pour les pomiculteurs biologiques. http://www4.agr.gc.ca/abstract-resume/abstract-resume.htm?lang=fra&id=21159000000219 Mots clés : POMMIER / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FUMIGATION / SOUS SOLAGE / COMPOST / POMME / ARBORICULTURE / CANADA / PREVENTION / MALADIE / PLANTATION / VERGER HORTSCIENCE volume 45 / numéro 11, 03/04/2013, 6 pages (p. 1702-1707) rrééff.. 118888--330044 ;; Rédaction : CETAB+

11 Biopresse 188 – Avril 2013

Production végétale

Calendrier de dépistage des principaux insectes ravageurs du pommier au Québec AOUN Mirella / LAROCHE Manon Ce calendrier est un outil conçu pour les conseillers et les producteurs afin de suivre les populations d’insectes ravageurs et pour prévoir les traitements d’une façon efficace et raisonnée. Ce document regroupe de l'information technique et pratique en plus d'être facile à utiliser sur le terrain. Il présente de l’information sur près de vingt insectes ravageurs du Québec. Le document est structuré en fonction des différents stades phénologiques du pommier. À chacune des étapes sont identifiés : les différents ravageurs qui peuvent être présents, les outils pour les identifier, comment placer les pièges, le seuil d’intervention privilégié et le type de traitement suggéré en fonction de la situation. http://reseaubio.org/system/files/documents/calendrier_depistage_pommier_web.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / QUEBEC / DEPISTAGE / RAVAGEUR / PREVENTION / ARBORICULTURE / POMMIER / LUTTE INTEGREE 2013, 4 p., éd. CETAB+ (Centre d'Expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité) rrééff.. 118888--330066 ;; Rédaction : CETAB+

Contrôle des adventices

Gestion des adventices : Un autre itinéraire pour la betterave PIEL Thérèse Bernard Schmidt s’est installé, en 1984, en Ille-et-Vilaine. Il pratique le maraîchage bio diversifié en plein champ sur 1,5 ha et sous 2 000 m² de serres froides. Les terres qu’il cultive sont limono-argileuses… Les premières années, les betteraves étaient semées en direct et les premiers désherbages en post-levée intervenaient fin mai-début juin. En optant pour la plantation des betteraves, il a amélioré ses conditions de travail sur cette période surchargée par le désherbage d’autres légumes. Le nouvel itinéraire technique, basé sur le semis sur mottes et repiquage, est présenté (semis, plantation, avance en développement des betteraves, buttage, première série sur couche, densité de plantation…), ainsi que ses atouts et contraintes. Mots clés : CONTROLE DES ADVENTICES / ITINERAIRE TECHNIQUE / BETTERAVE / ATOUT / CONTRAINTE / MARAICHAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / REPIQUAGE / SEMIS SUR MOTTES SYMBIOSE n° 177, 01/03/2013, 1 page (p. 19) rrééff.. 118888--001122 ;; Rédaction : ABioDoc

Binage : Plus vite, plus près avec le guidage CHEMINEAU N. L’utilisation de systèmes de guidage représente une solution intéressante pour perfectionner l’efficacité de binage et en réduire le temps de travail. Différents systèmes – roue palpeuse, caméra, palpeurs, cellules photoélectriques, par satellites – sont présentés dans cet article. Ces équipements restant relativement coûteux, la bineuse frontale, qui offre une bonne visibilité au chauffeur sur son outil de travail et limite les risques de déport de l’outil, reste un bon compromis. Mots clés : TRAVAIL DU SOL / MATERIEL AGRICOLE / BINAGE / SYSTEME DE GUIDAGE / GRANDE CULTURE / MAIS / DESHERBAGE MECANIQUE / CONTROLE DES ADVENTICES CULTIVAR n° supplément maïs au magazine cultivar hors-série les enjeux n° 17, 01/12/2012, 2 pages (p. 36-37) rrééff.. 118888--112211 ;; Rédaction : ABioDoc

Fertilisation

Grandes Cultures : La fertilisation azotée : un des grands enjeux de l’Agriculture Biologique ÉQUIPE TECHNIQUE GRANDES CULTURES AGROBIO POITOU-CHARENTES En grandes cultures bio sans effluent d’élevage, malgré l’attention portée sur la rotation, les fournitures du sol en azote sont parfois insuffisantes. L’utilisation de fertilisants organiques peut alors être envisagée. Un essai a été mené en Poitou-Charentes sur l’incorporation de composts (déchets verts, fientes, plumes…) en novembre 2011 ou de bouchons (plumes, fientes, os, sang…) en février et avril 2012. Les résultats ont été particulièrement significatifs du fait des conditions climatiques favorables à une bonne valorisation de l’azote quelles que soient les pratiques. L’apport de bouchons au printemps n’a pas présenté d’avantages technique ou économique et semble en revanche profiter au développement d’adventices. L’apport de compost à l’automne, s’il ne permet pas d’augmenter la qualité de blé, aura engendré un gain significatif de rendement conduisant à un gain de marge brute par rapport au témoin de 168€/ha (soit 869€/ha de marge brute au total). De plus, il permet de compenser, au moins pour partie, les exportations en oligo-éléments, matière organique ou N, P, K. http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bio Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / GRANDE CULTURE / FERTILISATION AZOTEE / AZOTE / ESSAI / BLE / COMPOST / BOUCHON / POITOU-CHARENTES / APPORT / AUTOMNE / PRINTEMPS / TENEUR EN PROTEINES / SYSTEME DE GRANDES CULTURES SANS ELEVAGE L'AUXILIAIRE BIO n° 20, 01/11/2012, 3 pages (p. 16-18) rrééff.. 118888--009922 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Grandes cultures

Légumes de plein champ : De multiples défis à relever RIVRY-FOURNIER Christine Lors du salon Sival, deux conférences consacrées aux légumes de plein champ ont attiré les visiteurs, reflétant l’intérêt pour cette filière de diversification. Aujourd’hui, les régions Bretagne, Pays-de-la-Loire et Centre produisent 40 % des volumes français en légumes frais biologiques. Cette filière est pénalisée par plusieurs aspects : - l’offre ne répond pas à la demande (disponibilité, régularité qualité…) ; - la filière française n’est pas compétitive vis-à-vis des autres pays européens. Ainsi, se lancer dans la culture de légumes de plein champ n’est pas anodin pour un agriculteur et, selon Alain Delebecq du groupement Gabnor, trois éléments sont déterminants : l’anticipation, l’appui technique et des débouchés contractualisés. Deux céréaliers picards qui se lancent dans les légumes de plein champ à travers une contractualisation avec la coopérative bio Norabio témoignent, et expliquent notamment les stratégies de désherbage qu’ils ont mises en place. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / LEGUME DE PLEIN CHAMP / DEBOUCHE / DIVERSIFICATION / PICARDIE / TEMOIGNAGE / IMPORTATION / EXPORTATION / DESHERBAGE / CAROTTE / OIGNON / FILIERE FRUITS ET LEGUMES BIOFIL n° 86, 01/03/2013, 2 pages (p. 41-42) rrééff.. 118888--004411 ;; Rédaction : ABioDoc

Blé biologique suisse : Qualité bonne mais variable DIERAUER Hansueli / KUPFERSCHMID Cornelia Malgré une bonne qualité moyenne, certains lots de blés biologiques suisses ne répondent toujours pas aux normes exigées. Afin d’identifier les raisons de ce manque de qualité ponctuel, Bio Suisse et le FiBL ont lancé, en 2009, un projet national de recensement de la qualité des blés sur trois ans. Les résultats de cette étude, réalisée en étroit partenariat avec les producteurs qui ont fourni les échantillons (160 reçus par an) et les données sur leurs pratiques agricoles, sont présentés dans cet article. Globalement, les blés sont de qualité bonne à très bonne, notamment grâce à des niveaux de fumure élevés par rapport aux pays voisins, et à des conditions climatiques favorables, mais la qualité reste insuffisante dans 20 % des cas. Des moyens d’amélioration de la qualité, via les pratiques de culture, sont proposés avec, comme principaux critères d’influence, le choix des parcelles, le choix des variétés, la fumure et la rotation culturale. L’identification des lots de moins bonne qualité peut également permettre de les isoler et de les transformer à part. Mots clés : GRANDE CULTURE / BLE / QUALITE DU BLE / SUISSE / ETUDE / PRATIQUE AGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AMELIORATION CULTURALE / CONDUITE TECHNIQUE BIOACTUALITES n° 1/13, 01/02/2013, 2 pages (p. 8-9) rrééff.. 118888--004488 ;; Rédaction : ABioDoc

Grandes Cultures : Résultats d’essais tournesol et maïs 2012 : Des rendements en retrait BESSETTE Clément Cet article revient sur les conditions de culture des tournesols et maïs bio, lors de la campagne 2012, en région Poitou-Charentes : météo, dégâts de ravageurs, réserve hydrique disponible… Globalement, les rendements ont été moyens et hétérogènes, allant de 25 à 110 quintaux/ha en maïs et de 10 à 30 quintaux/ha en tournesol. Des essais variétaux avaient été mis en place chez un agriculteur. Les résultats font ressortir MAS 83R en tête pour les tournesols, avec un potentiel et une précocité intéressants. Coralia CS et Fabiola CS s’avèrent également intéressants, tout comme LG 5474 pour les variétés oléiques et Maret pour les variétés de population. Concernant les maïs, une corrélation entre l’humidité à la récolte et le rendement est apparue de manière significative. La variété Ruffec sort en tête de ces essais, suivie par un groupe de variétés plutôt précoces intéressantes. Les variétés tardives, malgré leur potentiel, ont été défavorisées par les conditions météorologiques de l’année. Mots clés : GRANDE CULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MAIS / TOURNESOL / ESSAI VARIETAL / RENDEMENT / CONDITION CLIMATIQUE / POITOU-CHARENTES / CHARENTE L'AUXILIAIRE BIO n° 21, 01/01/2013, 3 pages (p. 17-19) rrééff.. 118888--005533 ;; Rédaction : ABioDoc

Dossier – Riz bio COULOMBEL Aude / MOURET Jean-Claude / DELMOTTE Sylvestre / et al La culture de riz biologique est encore marginale dans le monde même si elle se développe, notamment en Camargue où les surfaces en bio représentent aujourd’hui 6 % de la surface totale de rizières. Ce dossier présente les caractéristiques de cette culture et de ses pratiques culturales, notamment en termes de gestion des adventices, point critique de la production de riz bio. Un zoom est ensuite fait sur les travaux de recherche sur la riziculture biologique, avec deux programmes principaux, dont un à l’échelle de la Camargue. Enfin, la dernière partie de ce dossier s’intéresse aux perspectives de développement de la riziculture bio en Camargue et au potentiel de conversion des producteurs conventionnels. Mots clés : GRANDE CULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RIZICULTURE / CAMARGUE / MONDE / RECHERCHE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / ITINERAIRE CULTURAL / CONTROLE DES ADVENTICES ALTER AGRI n° 117, 01/01/2013, 11 pages (p. 5-15) rrééff.. 118888--007733 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Culture du riz biologique en Camargue COULOMBEL Aude / MOURET Jean-Claude / et al Le riz biologique est une culture encore marginale dans le monde, avec 80 000 ha cultivés dont 1 400 en France (soit 6 % de la surface rizicole du pays). Dans le cadre du projet Cebioca (Céréaliculture biologique en Camargue), deux profils de riziculteurs ont pu être identifiés en Camargue : - les pionniers, avec la majorité voire la totalité de leur SAU en bio, et des systèmes relativement diversifiés ; - les néo-convertis, avec des systèmes mixtes bio/conventionnels leur permettant de limiter les risques liés à l’un ou l’autre de ces modes de production, avec des pratiques culturales proches de celles de l’agriculture conventionnelle. La principale difficulté liée à cette culture est la gestion de l’enherbement, avec plus de 60 % des rizières bio qui sont très enherbées, ce qui pénalise les rendements dont le seuil de rentabilité se situe autour de 30 q/ha. Ainsi, les itinéraires techniques et les rotations sont construits de manière à favoriser la maîtrise de l’enherbement. Mots clés : RIZICULTURE / GRANDE CULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CAMARGUE / CONTROLE DES ADVENTICES / RENDEMENT / ITINERAIRE TECHNIQUE / AGRICULTEUR / PROFIL SOCIOECONOMIQUE In « Dossier – Riz bio », in ALTER AGRI n° 117, 01/01/2013, 2 pages (p. 6-7) rrééff.. 118888--007744 ;; Rédaction : ABioDoc

Les adventices : une préoccupation majeure pour les riziculteurs bio ITAB En riziculture biologique, la principale difficulté technique concerne la gestion de l’enherbement. Pour maîtriser au mieux ce dernier, c’est tout le système de production qui doit être réfléchi en conséquence, avec des rotations et des itinéraires techniques coordonnés. Le projet Cebioca, sur la céréaliculture biologique en Camargue, a permis d’établir des références et d’identifier des pratiques et des questionnements. Cet article rapporte les principales observations faites jusqu’à présent sur le contrôle des adventices : - identification des principales adventices et de leur nuisibilité ; - identification des sources de contamination ; - impact du travail du sol ; - impact du précédent cultural et de la rotation ; - importance de la levée et choix des variétés. En encart, une expérimentation sur la combinaison de semis en ligne et de sarclage et une expérience d’introduction de canards dans les rizières pour contrôler les adventices sont présentées. Mots clés : GRANDE CULTURE / CONTROLE DES ADVENTICES / RIZICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ITINERAIRE TECHNIQUE / TRAVAIL DU SOL / ROTATION DES CULTURES / CAMARGUE In « Dossier – Riz bio », in ALTER AGRI n° 117, 01/01/2013, 4 pages (p. 8-11) rrééff.. 118888--007755 ;; Rédaction : ABioDoc

Quelle recherche sur la riziculture bio en France ? ITAB / MOURET Jean-Claude Afin d’accompagner les différentes phases de développement de la riziculture biologique en France, la recherche s’est investie sur cette production à partir des années 1990, portée notamment par l’INRA. En l’absence de station expérimentale consacrée au riz, les recherches se conduisent directement sur les exploitations agricoles et donc en partenariat étroit avec les producteurs, permettant d’identifier des pratiques et des systèmes innovants. De 2002 à 2012, six phases se sont succédées pour une démarche de recherche globale autour, entre autres, des systèmes de production, de la gestion des adventices et de la fertilisation, de l’opportunité économique de la filière riz bio et de son développement potentiel. Deux programmes importants ont été menés aux échelles française (Cebioca) et européenne (Orpesa), et la 1ère conférence internationale sur le riz bio s’est tenue à Montpellier en 2012. Mots clés : GRANDE CULTURE / RECHERCHE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / CAMARGUE / RIZICULTURE / EUROPE / CONFERENCE / SYSTEME DE PRODUCTION In « Dossier – Riz bio », in ALTER AGRI n° 117, 01/01/2013, 2 pages (p. 12-13) rrééff.. 118888--110011 ;; Rédaction : ABioDoc

Une conversion régionale à l’AB en Camargue ? DELMOTTE Sylvestre / LACOMBE Camille / MAILLY Florine / et al Afin de mieux comprendre dans quelles mesures la riziculture biologique pourrait se développer en Camargue, des enquêtes, études et scénarios ont été réalisés aux échelles de la parcelle, de l’exploitation et du territoire. Ainsi, des freins et leviers ont pu être identifiés. Des travaux ont notamment permis d’évaluer la surface maximale en riz bio possible d’un point de vue agronomique, en prenant en compte les délais de retour, les rotations, les types de sol, le contrôle des adventices… Ainsi, si on convertissait à l’AB la totalité de la rizière camarguaise, seuls 13 000 hectares pourraient encore être cultivés contre 20 000 aujourd’hui avec les pratiques de l’agriculture conventionnelle. Les recherches sur la riziculture biologique, notamment en Camargue, doivent se poursuivre afin de mettre en place des plans d’action en faveur du développement de l’AB. Mots clés : GRANDE CULTURE / CONVERSION / RIZICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CAMARGUE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / FREIN / LEVIER In « Dossier – Riz bio », in ALTER AGRI n° 117, 01/01/2013, 2 pages (p. 14-15) rrééff.. 118888--110022 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Grandes Cultures : Choix des espèces de céréales implantées à l’automne en mode de production biologique BERNARDEAU Julien Cet article fait le point sur les espèces de céréales implantées à l’automne, en Poitou-Charentes, en bio, suite à 10 années d’expérimentations. Il apparaît que le triticale affiche un gain de rendement de 17.2 % en moyenne sur 2007-2012 par rapport au blé tendre fourrager. Sur cette même période, l’orge d’hiver affiche un gain de productivité de 14.5 % par rapport à la variété de blé tendre Attlass. Au niveau économique aussi, l’avantage est donné au triticale, puis à l’orge d’hiver. D’autre part, on observe globalement un très bon comportement de ces deux espèces en bio (rusticité, concurrence face aux adventices…). Concernant le blé tendre, on observe une différence de +23.3% de rendement sur 10 ans pour la variété Attlass par rapport à Renan. Le choix du compromis avec une variété type Renan à rendement et teneur en protéines moyens ne semble pas forcément être la stratégie la plus pertinente. Des essais plus récents montrent aussi que le seigle tire son épingle du jeu et que l’épeautre a un bon comportement. L’avoine, semble par contre en retrait. http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bio Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CEREALE / AUTOMNE / ESPECE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / ESSAI / POITOU-CHARENTES / RECHERCHE / BLÉ FOURRAGER / TRITICALE / ORGE D'HIVER / BLÉ TENDRE / VARIETE / SEIGLE / EPEAUTRE / AVOINE / RESULTAT ECONOMIQUE L'AUXILIAIRE BIO n° 22, 01/03/2013, 4 pages (p. 14-17) rrééff.. 118888--008822 ;; Rédaction : ABioDoc

Dossier Diversifier : Diversifier en grandes cultures : Séduisant mais risqué POUPEAU Jean-Martial La diversification est une question importante en grandes cultures biologiques, avec diverses motivations : allongement des rotations, défi technique ou encore dégagement d’une plus value supplémentaire. Cependant, les risques ne sont pas à sous-estimer : échecs de production, marché de niche très vite saturé et fluctuant, augmentation du travail… Choisir de diversifier ses cultures demande réflexion et aussi un travail pour sécuriser ses débouchés (exemple par la contractualisation). Cet article présente notamment des témoignages et quelques repères sur la culture du maïs doux, du lupin, du lin grain ou fibre, du quinoa ou encore du millet, autant de productions débutantes en AB. Enfin, l’article se conclut sur le témoignage d’un cultivateur, adepte de la diversification, mais qui souligne la nécessité de prendre en compte le risque d’échec. Mots clés : GRANDE CULTURE / DIVERSIFICATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / QUINOA / CEREALIER / TEMOIGNAGE / FRANCE / MILLET / LUPIN / LIN FIBRE / FILIERE / LIN GRAINE / MAIS DOUX / RISQUE BIOFIL n° 86, 01/03/2013, 10 pages (p. 24-33) rrééff.. 118888--008888 ;; Rédaction : ABioDoc

Tournesol bio : Guide de culture CETIOM / ARINO Jean / et al / ITAB Ce guide de culture fournit des conseils pour la mise en œuvre d'itinéraires techniques du tournesol en agriculture biologique. Il est destiné aux producteurs, ainsi qu'aux techniciens et conseillers agricoles... Au sommaire : Choix de la parcelle ; Place dans la rotation ; Couverts d'interculture avant tournesol ; Fertilisation ; Préparation du sol ; Choix variétal ; Semis ; Désherbage ; Irrigation ; Maladies ; Ravageurs ; Récolte ; Stockage. http://www.cetiom.fr/publications/brochures-cultures/guide-tournesol-bio-2012/print.pdf?print=1 Mots clés : GRANDE CULTURE / TOURNESOL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PARCELLE / ROTATION DES CULTURES / INTERCULTURE / FERTILISATION / PREPARATION DU SOL / VARIETE / DESHERBAGE / LUTTE PREVENTIVE / LUTTE MECANIQUE / STADE D'INTERVENTION / CONTROLE DES ADVENTICES / VIVACE / IRRIGATION / MALADIE / RAVAGEUR / RECOLTE / STOCKAGE / FRANCE / SEMIS / PROTECTION DES VEGETAUX / TECHNIQUE CULTURALE 2012, 22 p., éd. CETIOM (Centre Technique Interprofessionnel des Oléagineux Métropolitains) rrééff.. 118888--003399 ;; Rédaction : ABioDoc

Dossier : Riz bio, une céréale qui voyage POYADE Gaëlle / RIVRY-FOURNIER Christine Aliment de base pour la moitié de la population mondiale, le riz a ses adresses en Chine, Inde, Thaïlande... Mais, il pousse aussi en Europe, notamment dans le Sud de la France. Au sommaire du dossier qui lui est consacré : Les riz du monde ; Noir, blanc, rouge : trio cocorico ; En Camargue, des canards pour désherber ; Devenez incollables sur les riz ! ; Beauté : l'interview d'Elodie-Joy Jaubert. Des encarts sont consacrés à plusieurs points : A Madagascar, le SRI a changé leur vie ; Biotweet (C'est loin et bio : comment en être sûr ? Pourquoi le riz bio coûte-t-il deux fois plus cher que le riz classique ? Peut-on manger du riz sans risque d'avaler des métaux lourds ?)... Mots clés : MONDE / RIZ / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / COSMETIQUE / CAMARGUE / RIZ NOIR / RIZ ROUGE / RIZ BLANC / MADAGASCAR / SYSTEME DE RIZICULTURE INTENSIVE / QUALITE / CEREALE / VARIETE / COMPLEMENT ALIMENTAIRE / JAPON / DESHERBAGE / TRANSFORMATION ECHOBIO n° 40, 01/03/2013, 10 pages (p. 19-30) rrééff.. 118888--114411 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Développement de deux méthodes de lutte contre le laiteron (Sonchus arvense) et le chardon (Cirsium arvense) en grandes cultures en régie biologique WEILL Anne Des essais aux champs réalisés chez deux producteurs de grandes cultures visaient à tester deux types de jachère de printemps afin de réprimer le chardon ou le laiteron. Il était prévu que du sarrasin à récolter ou un engrais vert agressif puisse être implanté après la jachère de printemps. En 2011, les deux fermes, localisées en Montérégie ouest et en Mauricie au Québec, ont choisi d’implanter du sarrasin à récolter. En 2012, les deux fermes ont implanté des engrais verts denses de légumineuses (soya ou pois fourrager). Les deux traitements étaient les suivants : M0 – travail du sol en juin uniquement et M1 - travail du sol en mai et juin. Le sarrasin ou l’engrais vert étaient semés immédiatement après le dernier travail de sol. Quatre essais pour le laiteron (2 fermes * 2 ans) et deux essais pour le chardon (1 ferme * 2 ans) ont été réalisés. Le traitement M0 a aussi été testé dans deux autres champs que ceux des essais. La jachère courte de printemps combinée à l’implantation d’un engrais vert agressif suivant la jachère est efficace pour la répression du chardon ou du laiteron. Pour le laiteron, deux passages d’outil en juin suffisent, alors que pour le chardon, un passage supplémentaire en mai augmente beaucoup l’efficacité de ce type de jachère. L’implantation d’une culture agressive sarclée l’année suivante semble jouer un rôle très important pour compléter l’effet de la jachère. http://www.cetab.org/UserFiles/Documents/Rapport%20final_CETA-1-LUT-11-1538%2027%20mars2013.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / QUEBEC / JACHERE / CONTROLE DES ADVENTICES / MAUVAISE HERBE / LAITERON / CHARDON / TRAVAIL DU SOL / ESSAI / ENGRAIS VERT 2013, 9 p., éd. CETAB+ (Centre d'Expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité) rrééff.. 118888--330077 ;; Rédaction : CETAB+

Rouleaux destructeurs de couverts : Touchée, gelée ! LECOURTIER Mathieu Le passage de rouleau est le moyen le plus économique de détruire les couverts végétaux. En blessant la plante, le rouleau doit provoquer son dessèchement, ce qui n’est pas toujours le cas dans les pays tempérés où cette destruction se fait généralement à l’automne. Ainsi, le gel devient un allié de taille pour l’efficacité du passage de rouleau. Cet article présente les avantages et les limites de cette pratique, avec un tableau comparatif de l’offre en rouleaux destructeurs de couverts. Mots clés : ROULEAU / MATERIEL AGRICOLE / COUVERT VEGETAL / GRANDE CULTURE / FRANCE / GEL CULTIVAR n° hors-série de décembre 2012, 01/12/2012, 4 pages (p. 20-23) rrééff.. 118888--112200 ;; Rédaction : ABioDoc

Jardinage biologique

L'Agenda du jardinier bio 2013 : avec son calendrier lunaire BACHER Anahid / BOSSE-PLATIERE Antoine / CURTENAZ Christine L'Agenda du jardinier bio constitue un outil indispensable pour noter l'évolution de son jardin au jour le jour, du semis à la récolte. En suivant son calendrier lunaire et ses conseils de jardinage, il s'agit d'obtenir un potager productif. Les nombreuses adresses qu'il fournit permettront de se procurer plants, graines, matériel... en bio. Cette année, l'Agenda invite à cuisiner son potager toute l'année, des primeurs aux légumes conservés au cellier, en passant par les jeunes pousses de sauvageonnes. Antoine Bosse-Platière indique au fil des semaines les bons gestes de culture bio, tandis qu'Anahid Bacher fournit chaque mois des recettes. Et pour rêver entre deux passages de grelinette et un moment en cuisine, des poèmes de Christine Curtenaz rythmeront l'année jardinière et culinaire... Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / JARDINAGE / JARDIN / CALENDRIER CULTURAL / CALENDRIER LUNAIRE / POTAGER / VERGER / JARDIN D'ORNEMENT / ADRESSE / TECHNIQUE CULTURALE / RECETTE DE CUISINE 2012, 160 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTE rrééff.. 118888--009977 ;; Rédaction : ABioDoc

Faites votre serre facile et productive GEOFFRION Christophe L'auteur de l'ouvrage, qui a déjà construit plusieurs serres familiales et en utilise une depuis plus de dix ans, propose, à toutes les personnes intéressées, de faire leurs propres serres de jardinage, à peu de frais, et productives en légumes, fruits ou aromates (principalement quand le jardin est au repos). Après un avant-propos sur la serre et la société, les raisons de construire une serre et la réalisation du livre (Chapitre I), sont abordées : les raisons, malgré leur intérêt, pour lesquelles les serres sont si peu utilisées (Chapitre II) ; les différents paramètres fonctionnels d'une serre (Chapitre III) ; la conception et la construction de sa propre serre (Chapitre IV). Mots clés : SERRE / JARDIN / FABRICATION / FONCTIONNEMENT / INTERET / AVANTAGE / INCONVENIENT / DEFINITION / UTILISATION / MICROCLIMAT / CONCEPTION / JARDINAGE / FRANCE 2013, 64 p., éd. EDITIONS D'UTOVIE rrééff.. 118888--003388 ;; Rédaction : ABioDoc

Biopresse 188 – Avril 2013 16

Production végétale

Produits naturels pour le jardin à faire soi-même FRÉLY Rachel Ce livre donne des recettes maison pour venir à bout de ravageurs et de maladies du jardin et du potager. Des alternatives aux produits chimiques, engrais, insecticides et herbicides de synthèse. Des recettes simples et économiques pour s'occuper naturellement de son jardin d'agrément, potager, verger, terrasse, balcon, sans oublier les plantes d'intérieur. Comment éliminer pucerons ou cochenilles, prévenir et traiter mildiou ou moniliose, connaître les plantes aux propriétés insecticides, utiliser la bouillie bordelaise ou la poudre d'alun, éloigner les taupes ou piéger les limaces... Mots clés : PRODUIT NATUREL / JARDIN / JARDINAGE / FABRICATION MAISON / PROTECTION DES VEGETAUX / RAVAGEUR / MALADIE / ENGRAIS / HEMIPTERES / PREVENTION / LUTTE CURATIVE / LUTTE BIOLOGIQUE / AUXILIAIRE / PLANTE INSECTICIDE / COLEOPTERES / HYMENOPTERES / LEPIDOPTERES / PLANTE A USAGE PHYTOSANITAIRE 2013, 128 p., éd. ÉDITIONS CHARIOT D'OR - GROUPE ÉDITORIAL PIKTOS rrééff.. 118888--115511 ;; Rédaction : ABioDoc

Maraîchage

Protection contre les Mouches des légumes en AB à La Réunion DEGUINE Jean-Philippe Dans le cadre du projet Gamour (Gestion agroécologique des Mouches des légumes à la Réunion), conduit de 2009 à 2011, des techniques de protection des légumes contre les mouches ont été développées et testées sur des cultures de cucurbitacées. Ces techniques sont généralement compatibles avec le cahier des charges de l’agriculture biologique. Ainsi, cinq d’entre elles sont présentées dans cet article : - l’utilisation d’un augmentorium (tente dans laquelle les fruits infestés sont déposés, évitant ainsi une ré-infestation de l’agroécosystème) ; - la mise en place de plantes pièges, notamment le maïs, aux abords des parcelles ; - l’utilisation d’appâts adulticides à base de protéines attractives et de spinosad (insecticide autorisé en bio) ; - le piégeage de masse sans insecticide ; - la lutte biologique à base de Psytallia fletcheri. Les résultats de ce projet ont pu montrer la possibilité de conduire des cultures de cucurbitacées en réduisant fortement l’utilisation d’insecticides et certains agriculteurs partenaires se sont même tournés vers une conversion à l’AB. Cette étude représente également une étape importante pour le développement de l’AB sur l’Île de la Réunion. Mots clés : MARAICHAGE / CUCURBITACEE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / LA REUNION / MOUCHE DES LEGUMES / AGROECOLOGIE / PROTECTION DES VEGETAUX / LUTTE ALTERNATIVE / RECHERCHE / AGRICULTURE TROPICALE / DEPARTEMENT D'OUTRE MER ALTER AGRI n° 117, 01/01/2013, 3 pages (p. 16-18) rrééff.. 118888--007722 ;; Rédaction : ABioDoc

Guide technico-économique de démarrage de l’entreprise maraîchère commercialisant selon la formule de l’agriculture soutenue par la communauté : Résultats d’une enquête réalisée en 2008 auprès des entreprises DESCHENES Claude / GUILLEMETTE Karine L’achat de produits locaux connaît un engouement au Québec. L’agriculture soutenue par la communauté (ASC) est une formule souvent préférée par les entrepreneurs maraîchers souhaitant s’établir en agriculture. Dans le cadre de sa Politique jeunesse, le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a réalisé une enquête auprès de producteurs établis dans le but d’obtenir de l’information sur les conditions de succès du démarrage des entreprises utilisant cette formule de commercialisation. Au Québec, c’est 100 entreprises qui commercialisent en ASC et, sur ce nombre, 88 % sont certifiées biologiques. Les entreprises ont une superficie moyenne de quatre hectares et fournissent, en moyenne, 60 clients par hectare. Selon les résultats de l’enquête, 65 % des entreprises ont des revenus bruts inférieurs à 100 000 $. Une analyse de groupe plus approfondie met en évidence les aspects essentiels à la rentabilité des entreprises en ASC. La productivité des cultures et le contrôle des coûts de main-d’œuvre s’avèrent très importants pour la rentabilité d’une entreprise. http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Publications/Guidetechnico-maraicher.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / QUEBEC / ASC / MISE EN MARCHE / MARAICHAGE / ACHAT / PRODUIT LOCAL / JEUNE AGRICULTEUR / INSTALLATION A LA TERRE / PORTRAIT 2013, 71 p., éd. MAPAQ DIRECTION DES POLITIQUES ET DES ANALYSES SECTORIELLES rrééff.. 118888--330022 ;; Rédaction : CETAB+

Maraîchage : Mieux gérer les adventices : Gros plan sur la bineuse ventrale MEAUDE Mélanie A travers cet article, Christophe Correia, maraîcher bio diversifié, installé en Charente, présente son exploitation, les adventices qui y sont présentes, et surtout l’outil qu’il a fait construire pour en venir à bout : une bineuse ventrale. Fixée sous un petit tracteur, celle-ci est constituée de quatre dents de cultivateur et de pattes d’oie de vibroculteur, permettant un désherbage sur trois rangs à 40 cm d’intervalle et à 5 cm de profondeur. Le maraîcher est satisfait de l’efficacité de cette bineuse, à condition de l’utiliser dans de bonnes conditions. http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bio Mots clés : MARAICHAGE / CHARENTE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MATERIEL AGRICOLE / DESHERBAGE MECANIQUE / BINEUSE / INNOVATION / TEMOIGNAGE / CONTROLE DES ADVENTICES L'AUXILIAIRE BIO n° 21, 01/01/2013, 1 page (p. 4) rrééff.. 118888--005500 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Dossier Maraîchage : Essais variétaux 2012 à l’ACPEL : Le comportement de la laitue de plein champ - créneau printemps - été VOELTZEL Benoît / ACPEL La laitue de plein champ étant une production importante pour les maraîchers bio en Poitou-Charentes, la réussite de cette culture est essentielle. Des essais ont été mis en place pour évaluer, parmi les variétés de laitues disponibles en bio, le comportement agronomique, ainsi que la tolérance au mildiou de cultivars permettant une production plein champ au printemps et en été. Les variétés sont comparées sur des critères agronomiques tels que le rendement, la vitesse de croissance et l’homogénéité dans la parcelle, l’aspect général de la plante, l’aspect de la pomme et de la robe, la résistance au mildiou et au puceron et l’aspect sanitaire global. Les atouts et contraintes de chaque variété sont présentés, ainsi que les variétés qui seront re-testées ou non. Les résultats ne constituent pas une préconisation. http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bio Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / LAITUE / MARAICHAGE / ESSAI VARIETAL / LEGUME DE PLEIN CHAMP / POITOU-CHARENTES / VARIETE / ESSAI / PRINTEMPS / ETE / RECHERCHE / ATOUT / CONTRAINTE L'AUXILIAIRE BIO n° 22, 01/03/2013, 7 pages (p. 5-11) rrééff.. 118888--008811 ;; Rédaction : ABioDoc

Plantes aromatiques et médicinales

Stévia : Des filières en France ? GOULETTE Myriam Depuis l’évolution de la réglementation française qui a autorisé la commercialisation d’extraits purifiés de la principale molécule sucrante de la Stévia en 2009, la demande pour cette plante est forte et sa culture fait l’objet de plusieurs projets. Dans le Lot-et-Garonne, l’association Sweet Via réunit une dizaine de producteurs. Dans le Lauraguais, Jean-Pierre Fauré a lancé sa culture de Stévia en 2010. Dans l’Hérault, un projet autour de la Stévia réunit la Chambre d’agriculture départementale, le CEHM de Marsillargues (station expérimentale) et la société Stévia Nature. Leurs expériences sur cette culture sont rapportées dans cet article. Alors que certains recherchent l’itinéraire technique et les variétés les plus adaptés à une culture de Stévia en France, d’autres estiment que celle-ci ne peut être rentable qu’en Amérique du Sud, notamment à cause de ses forts besoins en luminosité. Mots clés : STEVIA REBAUDIANA / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / ITINERAIRE CULTURAL / LOT ET GARONNE / HERAULT / LANGUEDOC ROUSSILLON / MIDI PYRENEES / FILIERE / CULTURE / AGRICULTURE BIOFIL n° 86, 01/03/2013, 2 pages (p. 52-53) rrééff.. 118888--004455 ;; Rédaction : ABioDoc

Désinfection à la vapeur aérée, une solution pour les semences biologiques de plantes aromatiques et médicinales? SIGG Sarah / SIMONNET Xavier / HELLER Werner E. / et al Les producteurs suisses de plantes aromatiques et médicinales sont confrontés, depuis plusieurs années, aux dégâts de champignons pathogènes sur les cultures de mauve et de guimauve. Les semences pourraient être des vecteurs de ces pathogènes mais il n’existe aujourd’hui aucun moyen de désinfection des semences autorisé en agriculture biologique. Ainsi, dans le cadre du projet Mediplant, la désinfection à la vapeur aérée (DVA) a été testée sur mauve, guimauve, thym et pimprenelle. Cette technique a présenté de bons résultats sur mauve et guimauve avec un traitement à 68°C pendant 120 secondes, entraînant par ailleurs une augmentation du taux de germination qui peut être contrôlé par un séchage des semences à 37°C. En revanche, les températures et durées de désinfection appliquées sur thym et pimprenelle ont fortement pénalisé les facultés germinatives de ces deux espèces, sans efficacité sur leurs pathogènes. Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / DESINFECTION A LA VAPEUR / SEMENCE VEGETALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SUISSE / METHODE ALTERNATIVE / CHAMPIGNON PATHOGENE / PROTECTION DES VEGETAUX / RECHERCHE / MAUVE / GUIMAUVE / THYM / PIMPRENELLE / QUALITE SANITAIRE REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE n° vol. 44, n° 3, 01/05/2012, 8 pages (p. 170-177) rrééff.. 118888--007700 ;; Rédaction : ABioDoc

Faire ses propres semences : La coriandre DELWICHE Philippe L'origine de la coriandre est incertaine, mais on rencontre l'espèce sauvage, Coriandrum tordylium, au moyen-Orient et en Asie occidentale... Présentation de la coriandre : Petite histoire de la plante ; La culture ; Les variétés ; L'utilisation ; Une plante médicinale. Conseils pour la production de graines : description de la plante ; préparation du sol ; le semis ; les soins de culture ; le tuteurage ; la sélection ; la récolte ; l'égrenage ; tamisage, vannage et stockage. Mots clés : SEMENCE VEGETALE / CORIANDRE / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / SELECTION VEGETALE / HISTOIRE / CULTURE / VARIETE / UTILISATION / GRAINE / CONDUITE TECHNIQUE / SOL / SEMIS / TUTEURAGE / PRODUCTION DE SEMENCES / RECOLTE / TAMISAGE / STOCKAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE VALERIANE n° 100, 01/03/2013, 2 pages (p. 22-23) rrééff.. 118888--000011 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

27 ha de plantes de santé, beauté et bien-être : Promoplantes ouvre ses portes RIVRY-FOURNIER Christine A l’occasion du Sival, l’entreprise Promoplantes, installée dans le Maine-et-Loire, a ouvert ses portes aux visiteurs. Son dirigeant, Laurent Martineau, décrit l’entreprise qui cultive 27 hectares de plantes biologiques à haute valeur ajoutée et destinées aux laboratoires. Malgré dix ans d’expérience, Laurent Martineau estime que le désherbage en plantes aromatiques et médicinales bio, qui nécessitent une propreté irréprochable, reste l’aspect technique le plus difficile à maîtriser. Il n’existe pas de technique unique et les stratégies de désherbage doivent être combinées. Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ENTREPRISE / MAINE ET LOIRE / DESHERBAGE / QUALITE / CONTROLE DES ADVENTICES BIOFIL n° 86, 01/03/2013, 1 page (p. 55) rrééff.. 118888--004477 ;; Rédaction : ABioDoc

Origine du dépérissement de la camomille romaine PILLONEL Nadège / FISCHER Serge / BAROFFIO Catherine La camomille romaine est cultivée en Europe pour la production d’huile essentielle. En Suisse et en France, les producteurs doivent, depuis quelques années, faire face à des syndromes de dépérissement qui se manifestent dès la reprise de végétation au printemps. Afin d’identifier les origines possibles de ce phénomène, une étude a été menée en 2011 sur plusieurs facteurs externes : le stress hydrique, l’influence des adventices (notamment la matricaire commune et la luzerne lupuline) et celle des insectes ravageurs (notamment la chrysomèle). Les résultats montrent que leurs effets conjugués sont susceptibles de provoquer ce dépérissement de la camomille romaine. Quelques stratégies de lutte préventives et curatives sont proposées, mais ces dernières ne sont pas applicables en agriculture biologique (utilisation de pesticides). Mots clés : CAMOMILLE / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / PROTECTION DES VEGETAUX / DEPERISSEMENT / RECHERCHE / STRESS HYDRIQUE / ADVENTICE / INSECTE RAVAGEUR / SUISSE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE n° vol. 44, n° 4, 01/07/2012, 8 pages (p. 234-241) rrééff.. 118888--111155 ;; Rédaction : ABioDoc

Protection phytosanitaire

Maraîchage : La biodiversité fonctionnelle pour maîtriser la mouche de la carotte ? VOELTZEL Benoît La biodiversité fonctionnelle régit les interactions entre espèces et écosystèmes. Cela pourrait être mis à profit dans la lutte contre les ravageurs, notamment les mouches en cultures légumières. Depuis trois ans, un essai, visant à étudier le rôle potentiel de la biodiversité fonctionnelle dans la régulation des populations de mouches de la carotte, est mené, en Charente-Maritime, par la Chambre d’agriculture et l’ACPEL sur six parcelles différentes chaque année. Les populations de mouches et de deux auxiliaires (les carabes et staphylins) ont été étudiées respectivement via des panneaux englués et des pièges Barber (tube PVC enterrés). Seules des tendances ont été observées (par exemple : plus grand nombre de carabes sur les abords aménagés qu’à l’intérieur des parcelles), mais pas de différence significative entre les parcelles possédant des bords aménagés et les autres. Cependant, la vallée où se sont tenus les essais possède encore nombre de haies et talus, ce qui peut influencer les résultats obtenus. Ainsi, la biodiversité fonctionnelle peut avoir un rôle mais qui est difficile à quantifier. Des études vont être poursuivies par le CTIFL à l’échelle nationale. http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bio Mots clés : MARAICHAGE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / PROTECTION DES VEGETAUX / CAROTTE / MOUCHE DE LA CAROTTE / EXPERIMENTATION / CHARENTE MARITIME / ECOSYSTEME / ETUDE / AUXILIAIRE / RAVAGEUR / AMENAGEMENT / CARABE / STAPHYLIN / PARCELLE / AMÉNAGEMENT PARCELLAIRE L'AUXILIAIRE BIO n° 20, 01/11/2012, 2 pages (p. 4-5) rrééff.. 118888--009911 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Sol

A laboratory study of soil carbon dioxide emissions in a vertisol and an alfisol due to incorporating corn residues and simulating tillage Etude en laboratoire des émissions de dioxyde de carbone de sols (vertisol et alfisol) suite à l'incorporation de résidus de maïs et à une simulation de travail du sol (Anglais) BAJGAI Y. / KRISTIANSEN P. / HULUGALLE N. / et al Dans les systèmes de cultures annuelles, les pertes de carbone du sol par émissions de CO2 sont accélérées par les opérations de travail du sol fréquentes et intensives. En revanche, ces pertes peuvent être compensées par l’incorporation de résidus de cultures. Afin de mesurer cet effet des résidus de cultures et du travail du sol, des échantillons d’Alfisol et de Vertisol ont été isolés dans des caissons étanches et différents traitements ont été appliqués : différents niveaux d’apports de résidus de culture de maïs, simulation ou non de labour. Les émissions de CO2 ont été mesurées à différents moments après le début de l’expérience. Les résultats ont globalement montré que l’apport de résidus de cultures a des effets plus significatifs sur les pertes de carbone du sol que le travail du sol. L’effet lié à l’interaction entre incorporation de résidus et travail du sol dépend du type de sol concerné, les sols à texture légère étant a priori plus soumis aux pertes de carbone par émissions de CO2. http://www.organic-systems.org/journal/Vol_6%283%29/index.html Mots clés : SOL / STOCKAGE DE CARBONE / DIOXYDE DE CARBONE / RESIDU DE CULTURE / TRAVAIL DU SOL / AUSTRALIE / RECHERCHE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / EMISSION JOURNAL OF ORGANIC SYSTEMS n° vol. 6, n° 3, 01/10/2011, 7 pages (p. 20-26) rrééff.. 118888--006611 ;; Rédaction : ABioDoc

Viticulture

Michel Arnaud, Châteauneuf-du-Pape : « Etre bien sur sa planète » GOULETTE Myriam Michel Arnaud, vigneron au Domaine La Millière en appellation Châteauneuf-du-Pape, appellation dont un quart des surfaces est en bio, présente ses pratiques, de la plantation à la vinification. Certifié depuis 2011 mais utilisant des pratiques proches de l’AB depuis de nombreuses années, le vigneron souhaiterait évoluer désormais vers la biodynamie, qui représente pour lui un aboutissement et un moyen « d’être vraiment bien sur sa planète ». Mots clés : VITICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PRATIQUE AGRICOLE / TEMOIGNAGE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / VAUCLUSE / VIGNE / APPELLATION D'ORIGINE CONTROLEE / CONDUITE TECHNIQUE BIOFIL n° 86, 01/03/2013, 2 pages (p. 50-51) rrééff.. 118888--004444 ;; Rédaction : ABioDoc

Pays-de-la-Loire : « La levée de la Loire » déploie ses salons RIVRY-FOURNIER Christine Réunis au sein de l’Association Interprofessionnelle des Vins Bio du Val de Loire (AIVB-VL), les vignerons bio des bords de Loire, de Nantes au Forez, multiplient l’organisation de salons spécifiques à leurs produits. La deuxième édition du salon « La levée de la Loire » notamment s’est tenue à Angers en février 2013, en même temps que le salon officiel des vins de Loire, accueillant 400 visiteurs professionnels. Dans les années à venir, ce salon devrait s’expatrier à Paris ou encore à l’étranger (Belgique, Suède) pour mieux faire connaître les vins bio issus des différents terroirs de la Loire. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VITICULTURE / VIN / VIN DE LA LOIRE / SALON PROFESSIONNEL / PAYS DE LA LOIRE / VINIFICATION BIOFIL n° 87, 01/05/2013, 1 page (p. 6) rrééff.. 118888--110066 ;; Rédaction : ABioDoc

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Marché

MMAARRCCHHEE

Filière

L'observatoire : Le porc bio en Bretagne : Production intensive... en emplois agricoles DESPEGHEL Michaël En Bretagne, parmi les 600 000 truies (DRAAF Bretagne, Recensement agricole 2010), seulement 1 340 étaient certifiées en bio en 2011, soit 0,2 % du cheptel. Malgré une forte demande en jambon bio, le développement de cette filière se heurte à la difficulté de valoriser l'ensemble de la carcasse en bio. Sont évoqués les circuits de vente auxquels sont destinées les truies en élevage biologique, la filière en circuits longs (alimentée par des élevages de post-sevrage/engraissement), l'emploi agricole à plein temps (en moyenne 32 ha de SAU et 197 truies par emploi en conventionnel comparés à 20 ha et 26 truies en bio). Mots clés : BRETAGNE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / PORCIN / EMPLOI / TEMPS DE TRAVAIL / FILIERE / PRODUCTION / CIRCUIT COURT / CIRCUIT LONG / AGRICULTURE BIOLOGIQUE

SYMBIOSE n° 177, 01/03/2013, 1 page (p. 18) rrééff.. 118888--001111 ;; Rédaction : ABioDoc

Consommation : Distribution : quel avenir ? Comprendre la grande distribution : innovation & Points faibles (3/6) BIO-LINEAIRES Cet article constitue la troisième partie du dossier sur les grandes mutations sociétales qui impactent les enseignes alimentaires et distributeurs spécialisés conventionnels, et achève de décrire leurs stratégies d’adaptation face à ces grands enjeux. La grande distribution n’en est pas moins dotée de points faibles structurels importants qui sont autant de pistes stratégiques à mener pour la distribution spécialisée bio… Plusieurs aspects sont abordés : Innovations MDD, marketing, production… ; Le retour en grâce progressif de la relation humaine. Un chapitre particulier est consacré aux points faibles de la grande distribution : Une capacité d’innovation remarquable mais sans véritable direction « de sens », et freinée par des logiques financières ; Une culture du prix bas chevillée au corps… ; … Et une fidélité client peu durable ; Produits bio, Made in France et consommation responsable, des engagements… qui trouvent leur limite (les GMS étant souvent peu engagées sur la bio et ayant tendance à en faire de simples produits d'appel, les clients ont des doutes et se détournent parfois du produit). 3 livres pour aller plus loin sont mentionnés. Mots clés : CONSOMMATION / DISTRIBUTION / GRANDE SURFACE / INNOVATION / MAGASIN BIO / MAGASIN SPECIALISE / MARQUE DE DISTRIBUTEUR / RELATION HUMAINE / PRIX / CLIENT / PRODUIT BIOLOGIQUE / FRANCE / CONSOMMATION RESPONSABLE / PERSPECTIVE / FILIERE

BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 2 pages (p. 11-13) rrééff.. 118888--001177 ;; Rédaction : ABioDoc

Evènement : Quinzaine du commerce équitable, tous concernés... BIO-LINEAIRES La quinzaine du Commerce Equitable est prévue pour la 13ème fois, du 4 au 19 mai 2013. Ce rendez-vous annuel permet à tous les acteurs qui s’impliquent dans une consommation responsable de promouvoir les valeurs de ce type de commerce et, pour la filière bio, ce moment est important pour sensibiliser les consommateurs. Présentation : Pourquoi cette quinzaine ; Le commerce équitable : une réussite collective ! ; Un identifiant commun et rassembleur ; Le commerce équitable en quelques chiffres ; Un guide d’animation pour une meilleure mobilisation ; Quid pour faire une bonne Quinzaine du commerce équitable pour le magasin bio ; Comment repérer les produits issus du commerce équitable ; Bio Partenaire : des relations privilégiées avec le réseau spécialisé bio. Mots clés : COMMERCE EQUITABLE / FILIERE / IDENTIFIANT / ANIMATION / FRANCE / MAGASIN BIO / RESEAU / COMMUNICATION / RELATION / PROJET / LABEL

BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 2 pages (p. 15-17) rrééff.. 118888--001188 ;; Rédaction : ABioDoc

Repères : La consommation bio : une vraie tendance de fond... BIO-LINEAIRES D'après la 10ème édition du Baromètre Agence BIO / CSA (2012), 71 % des Français ont déclaré privilégier les produits respectueux de l'environnement et/ou du développement durable lorsqu'ils effectuent leurs achats (ils étaient 66 % en 2011) ; 64 % des Français ont consommé bio en 2012 et la part des consommateurs réguliers (au moins une fois par mois) s'élève à 43 % (37 % en 2003 et 40 % en 2011). Principaux résultats du Baromètre : L'information sur l'agriculture bio intéresse les Français ; Environnement, naturel et santé ; Le logo AB : record de notoriété ; Les consommateurs acheteurs de Bio confirment leur souhait de produits bio ; le Bio au-delà de chez soi : une forte demande ; Pays d'origine : une mention essentielle ; Inédit : les Français et la Bio : 5 profils de base ; 2012 : ralentissement du marché bio ! ; Plus d'achats en magasins bio dans les régions qui en comptent le plus ! : Répartition régionale et par circuit de distribution de la consommation à domicile de produits biologiques en 2011. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / CONSOMMATION / LOGO / PRODUIT BIOLOGIQUE / COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR / MARCHE / ENQUETE / RESULTAT / RESTAURATION HORS DOMICILE / DISTRIBUTION / MAGASIN BIO / DEMANDE / PRODUIT NATUREL / SANTE / FILIERE

BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 2 pages (p. 33-35) rrééff.. 118888--008899 ;; Rédaction : ABioDoc

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Marché

Repères : Relevé de prix bio : et fausse image BIO-LINEAIRES La troisième édition de l'Observatoire normand de l'agriculture biologique (ONAB) vient juste d'être publiée. L'Observatoire présente de nombreuses données collectées au cours de l'année 2011 et au premier semestre 2012 à l'échelle des deux régions, Basse-Normandie et Haute-Normandie. Pour faire suite aux relevés de prix sur les pommes et les carottes (édition 2011), l'étude 2012 s'est intéressée au lait et à la farine. Le but de cette étude est de recenser les produits biologiques dans les différents circuits de distribution afin de mesurer les écarts de prix entre les produits biologiques et conventionnels et entre les produits biologiques eux-mêmes dans les différents lieux de commercialisation. Présentation de quelques extraits de ces résultats : Pourquoi le lait et la farine ? ; Etude du lait UHT demi-écrémé sur l'agglomération caennaise ; Un lait UHT demi-écrémé bio, présent dans tous les types de point de vente ; Très peu d'écart de prix entre les bouteilles plastiques et les briques de lait. Mots clés : PRIX / BASSE NORMANDIE / HAUTE NORMANDIE / LAIT / FARINE / POINT DE VENTE / CIRCUIT DE DISTRIBUTION / LAIT UHT / MAGASIN SPECIALISE / GRANDE SURFACE / PRODUIT BIOLOGIQUE / COMPARAISON BIO-CONV / COMMERCIALISATION / FILIERE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DISTRIBUTION

BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 1 page (p. 37) rrééff.. 118888--002255 ;; Rédaction : ABioDoc

Dossier : Pain bio : un marché à reconquérir pour le magasin BIO-LINEAIRES En 2011, plus de 50 % des préparateurs bio avaient pour activité principale la fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie, pour seulement 9 % de part de marché (farine et pain). Cette part de marché diminue sans cesse depuis 2008. En effet, elle est passée de 13 % à 9 % et de plus, le secteur a connu une baisse d'activité de 3,72 % entre 2010 et 2011. Dans les magasins bio, le rayon pain est de moins en moins représentatif et parfois un peu délaissé. Quelques conseils sont apportés pour développer, en magasin bio, les ventes de pain frais bio. Au sommaire du dossier : Pain bio : un marché à reconquérir ; L'importance des matières premières ; Des gammes riches et adaptées au magasin ; Des solutions pour dynamiser le rayon ; Les pains : dix questions-réponses ; Enquête exclusive. Mots clés : FILIERE / BOULANGERIE / MAGASIN BIO / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PAIN / MARCHE / ENQUETE / RESULTAT / GRANDE SURFACE / FARINE / COMMERCIALISATION / LABEL / VENTE / LINEAIRE / LIBRE SERVICE / DISTRIBUTEUR / GAMME / FRANCE / PRODUIT BIOLOGIQUE / DISTRIBUTION

BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 12 pages (p. 39-61) rrééff.. 118888--002266 ;; Rédaction : ABioDoc

Focus produit BIO-LINEAIRES Avec environ 65 millions d'animaux de compagnie, le pet food occupe en France le 1er rang de l'épicerie dite "sèche". En progression depuis plusieurs années dans le conventionnel, ce rayon connaît, en magasin bio, des évolutions différentes selon leur typologie... Au sommaire de ce dossier : - Pet food, Pet Care : une offre à développer ; - Pet food bio : repères et produits ; implantation et référencement ; garanties et conseils ; - Pet care : complément indispensable. Mots clés : POINT DE VENTE / TYPOLOGIE / LINEAIRE / ANIMAL DOMESTIQUE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / GAMME / MARCHE / TRAÇABILITE / GARANTIE / CERTIFICATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VENTE / CONSEIL / SANTE ANIMALE

BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 5 pages (p. 63-69) rrééff.. 118888--002277 ;; Rédaction : ABioDoc

Dossier : L’essor de la bio en restau co ALTERNATIVES BIO La restauration collective représente moins de 4 % de la commercialisation des produits bio. C’est un marché récent, encore limité aujourd’hui, mais en plein essor. Ce dossier fait le point sur le développement de la bio en restauration collective, avec des témoignages de collectivités, de fournisseurs, de plateformes de distribution ou encore de gestionnaires. Sont également détaillées deux opérations pilotes menées en Rhône-Alpes : « Mon lycée mange bio » et « Manger bio local en entreprise ». De plus, ce dossier présente l’annuaire des fournisseurs bio destinés aux restaurants collectifs mis en place en Rhône-Alpes et le catalogue de formation du réseau FNAB à destination de l’ensemble des acteurs gravitant autour de la restauration collective bio. Enfin, sont rappellées les procédures d’achat selon le type de gestion de l’établissement et selon si celui-ci est public ou privé. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / RHONE ALPES / RESTAURATION COLLECTIVE / PRODUIT BIOLOGIQUE / APPROVISIONNEMENT / FOURNISSEUR / LYCÉE / ENTREPRISE / TEMOIGNAGE / POLITIQUE / PRIX

ALTERNATIVES BIO n° 62, 01/04/2013, 4 pages (p. 3-6) rrééff.. 118888--008866 ;; Rédaction : ABioDoc

Rayon fruits & légumes : Pomme de terre : l'incontournable du rayon F&L BIO-LINEAIRES La pomme de terre, découverte près des côtes du Pérou et fruit d'hybridations naturelles "solanum tuberosum", propose aujourd'hui d'innombrables variétés... Présentation : - La culture biologique de la pomme de terre ; - Distribution et importation ; - Qualités nutritionnelles ; - Variétés (différence entre pomme de terre primeur et pomme de terre de conservation, pomme de terre de l'île de Batz) ; - Conditionnement ; - Bien la conserver ; - Bien la positionner en rayon ; - Bien la cuire. Mots clés : LINEAIRE / POMME DE TERRE / FRUITS ET LEGUMES / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DISTRIBUTION / IMPORTATION / VARIETE / CONDITIONNEMENT / CONSERVATION / MAGASIN BIO / VALEUR NUTRITIVE

BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 2 pages (p. 27-29) rrééff.. 118888--001199 ;; Rédaction : ABioDoc

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Marché

Cosmétique : Labellisation des cosmétiques bio : un début, pas une fin en soi ! BIO-LINEAIRES Chaque pays a vu se multiplier, ces dernières années, l'apparition de labels et de certifications de cosmétique naturelle et bio... Partant du postulat selon lequel il existe trop de logos, il a été annoncé, lors de la conférence Eco-Cosmetics, à Paris (octobre 2012), la création d'une "agence [privée] de notation" destinée à noter les produits cosmétiques dans quatre "dimensions" : santé, environnement, social et budget. Parmi les commentaires sur les conséquences de cette notation et les « labels bio », Samuel Gabory, président de Cosmebio, rappelle que le label s’inscrit dans une démarche de progrès et reste absolument nécessaire. Devant la grande variabilité de produits, de marques et d’engagements où le label n’est plus différenciant, il appartient au détaillant de bien choisir les marques… Celles-ci doivent, en outre, intégrer d’autres dimensions dans la certification comme la biodégradabilité, la provenance de l’ingrédient… Une démarche dont la « vérité », selon Samuel Gabory, se situe dans le rapprochement des positions factuelles et pragmatiques de la cosmétique naturelle allemande et de celles plus « émotionnelles » de la cosmétique bio française. Mots clés : LABEL / COSMETIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / NOTATION / CERTIFICATION / PERSPECTIVE / FRANCE / MONDE / PRODUIT BIOLOGIQUE / PRODUIT NATUREL BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 4 pages (p. 91-97) rrééff.. 118888--003300 ;; Rédaction : ABioDoc

Languedoc-Roussillon : L’Aude construit une filière agroécologique RIVRY-FOURNIER Christine Dans l’Aude, département touché par la crise viticole ayant entraîné de nombreux arrachages de vignes, le Civam bio se mobilise pour revaloriser ces terres abandonnées. L’idée est d’y développer la production de céréales à destination de la meunerie, en rotation avec des cultures de sainfoin et luzerne destinées à l’élevage. Dans ce contexte, le projet « Flor de Pèira, farines bio sur meules de pierre » a permis de réaliser un état des lieux de la filière boulangerie bio locale et de la développer. Même s’il reste des freins à lever, notamment en termes de financements, la filière se met en place, avec l’installation de paysans-meuniers, de boulangers et de céréaliers bio. Cette démarche est cohérente avec la volonté du Ministère de l’Agriculture de développer l’agroécologie. Mots clés : AGROECOLOGIE / FILIERE CEREALES / PAYSAN BOULANGER / GRANDE CULTURE / FOURRAGE / AUDE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DEVELOPPEMENT DE L'AB BIOFIL n° 87, 01/05/2013, 1 page (p. 8) rrééff.. 118888--110088 ;; Rédaction : ABioDoc

Actualité salon : Biofach et Vivaness : une fréquentation en légère hausse... BIO-LINEAIRES Le top 5 des visiteurs pour l'édition 2013 de Biofach-Vivaness comportait l'Allemagne, l'Italie, l'Autriche, la France et les Pays-Bas. Malia Lié, Claude Chrétien et Vincent Vaast ont couvert Biofach 2013 pour Bio Linéaires, dans le cadre d’un projet de communication lié à leur formation en Licence Professionnelle « Conseil & Développement en Agriculture Biologique ». Plusieurs point forts du salon ont été retenus : La Roumanie, pays à l’honneur en 2013 ; Terre Précieuse et Crai Nou : la saga d’un vigneron bourguignon installé en Roumanie ; Capri-Sonne Bio Schorly : une nouveauté à boire « fruits jaunes » ; Nouveauté : le Cordon Bleu Bio Veggitude ; Crème de chicorée (Vénétie-Italie) ; Le Bouleau festif ; Solibio : une petite entreprise limousine qui monte… ; France : les régions et le fromage à l’honneur ; Vivaness : présence française importante. Mots clés : SALON / FRANCE / ALLEMAGNE / PRODUIT COSMETIQUE / BOISSON / ALIMENTATION HUMAINE / PRODUIT D'ENTRETIEN / ENTREPRISE / ROUMANIE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BOISSON ALCOOLISEE / FILIERE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / TERROIR / VIN BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 2 pages (p. 103-104) rrééff.. 118888--003311 ;; Rédaction : ABioDoc

Filière porc : Système U lance une gamme U Bio ROGER Anne-Françoise Le distributeur Système U lance, en 2013, une nouvelle gamme de produits à base de viande de porc sous sa marque U bio. Tous les maillons de la filière - groupements d’éleveurs, entreprises charcutières, fournisseurs et coopératives - sont associés dans cette initiative et ont signé un partenariat à l’occasion du Salon de l’Agriculture. La gamme de produits proposée devrait permettre de valoriser l’ensemble de la carcasse, l’équilibre-matière étant essentiel pour la rémunération des producteurs. Les règles de rémunération ont d’ailleurs été négociées avant la signature du contrat. 600 tonnes de produits finis à base de viande de porc devraient être concernées chaque année. En encart, Serge Papin, PDG de Système U, exprime sa volonté de signer des partenariats similaires avec d’autres filières de l’agriculture biologique. Mots clés : FILIERE PORCINE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VIANDE PORCINE / GRANDE SURFACE / PARTENARIAT / PRODUIT BIOLOGIQUE / FRANCE / REMUNERATION / FILIERE VIANDE BIOFIL n° 87, 01/05/2013, 2 pages (p. 13-14) rrééff.. 118888--111144 ;; Rédaction : ABioDoc

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Marché

Besoins et conditions d’approvisionnement en légumes biologiques des distributeurs et détaillants québécois MENARD Geoffroy Une enquête auprès de 37 détaillants et de 5 distributeurs a été réalisée afin d’identifier les besoins et les attentes des principaux acheteurs de légumes biologiques québécois. Les magasins d’aliments naturels s’approvisionnent davantage auprès de producteurs québécois (50 % des volumes) que les fruiteries (36 %). Les supermarchés, parmi les trois catégories de détaillants, font le moins d’achats régionaux (13 %). Les plus importants problèmes vécus par les détaillants avec les légumes biologiques québécois sont, dans l’ordre, les pertes causées par les produits invendus, le manque de régularité des approvisionnements, les prix trop élevés et la faible disponibilité des produits. Les problèmes les plus importants à régler identifiés par les répondants, afin qu’ils achètent davantage de légumes biologiques québécois, sont le manque de disponibilité, la demande trop faible, le prix trop élevé et le manque d’espace tablette. Alors que la qualité des légumes biologiques québécois est généralement jugée satisfaisante, leur prix, ou plus exactement, la prime biologique, constitue la principale contrainte à une plus grande consommation de ces produits. Ceci est corroboré par les répondants de l’enquête et par des sondages auprès des consommateurs dans la littérature. Le problème de pertes pour produits invendus n’est pas vécu chez les magasins d’aliments naturels, qui ne vendent généralement pas de légumes conventionnels. Par ailleurs, les détaillants manquent d’information sur l’offre des producteurs de leur région (incluant les contraintes inhérentes à la régie biologique) et sur la production biologique en général (ex. les avantages de ce type de production). Il est important pour les distributeurs et les détaillants que les produits soient de qualité constante (propreté, forme, absence de défauts), emballés, de calibre uniforme et étiquetés (certification et code-barres ou code PLU). http://reseaubio.org/system/files/documents/cetab-2013_besoins-acheteurs-legumes_bio-quebec.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / LEGUME / MARAICHAGE / MISE EN MARCHE / QUEBEC / COMMERCIALISATION / BESOIN / DETAILLANT / DISTRIBUTEUR / CONTRAINTE / APPROVISIONNEMENT 2013, 47 p., éd. CETAB+ (Centre d'Expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité) rrééff.. 118888--330088 ;; Rédaction : CETAB+

Publi reportage : L'Agence nature : Le choix de la Bio par nature BIO-LINEAIRES Sophie et Fabrice, co-fondateurs de l'Agence nature, ont rapidement su s'entourer d'experts de la communication, chacun spécialiste en son domaine : Christophe Beaubaton - Concepteur/Rédacteur ; Denis Faravel, photographe ; Boris Linck, programmeur-développeur spécialisé dans les solutions multimedia ; Biolinéaires. Avec 10 ans de communication dans la bio, l'Agence gère désormais plus de 50 clients dans ce domaine, ainsi que quelques clients non bio. Présentation de l'Agence nature par quelques-uns de ses clients : Laurent Bardy, Directeur commercial de Rostain ; Pierre Gaubert, Coordinateur Bio Partenaire ; Claudie Beauté, Dirigeante de Gourmie's ; Jérôme Bernard, Gérant magasin La Vie Claire - Balma et l'Union (Haute-Garonne) ; Jean-James Garreau, Dirigeant du Sojami ; Jérôme Celle, Dirigeant de Celnat ; Esteban Mahé, Dirigeant D'Un Terroir à l'Autre ; Patrice Hoffmann, Dirigeant de Colibri-Elite Naturel France. Mots clés : ENTREPRISE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PORTRAIT / COMMUNICATION / TEMOIGNAGE / FRANCE / FILIERE / PARTENARIAT / PRODUIT BIOLOGIQUE / PRODUIT NATUREL BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 2 pages (p. VI-VII) rrééff.. 118888--003366 ;; Rédaction : ABioDoc

Publi Reportage : Euro nat : bâtir la bio de demain ! BIO-LINEAIRES En 1988, Didier Perréol, qui aime se présenter comme un autodidacte, crée la SARL Euro Nat (installée à Peaugres, en Ardèche). Sa vocation : distribuer des produits bio d'épicerie sèche pour le réseau spécialisé. Didier Perréol est ensuite amené à la tête, non seulement d'Euro Nat devenue une SA au CA de plus de 58 millions d'euros en 2012, mais aussi d'Ekibio, groupe qui complète les activités d'Euro Nat avec les sociétés Territoire, Nicolas, Sopadiet, Biocamargue, Biocoton, Terrethic et Jatariy en Bolivie... Au fil des années, l'activité de Didier Perréol s'est inscrie également dans les structures qui œuvrent au développement de la bio : Bioconvergence, Bio Partenaire, Synabio, Agence Bio. Présentation de son activité : Innover pour convaincre et séduire ; L'homme au cœur de l'entreprise ; La tête dans les étoiles... Mots clés : ARDECHE / ENTREPRISE / INNOVATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / PORTRAIT BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 2 pages (p. II-III) rrééff.. 118888--003344 ;; Rédaction : ABioDoc

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Publi reportage : Diétaroma : du savoir-faire au faire savoir BIO-LINEAIRES Diétaroma est un acteur majeur et historique de la phyto-aromathérapie en magasins bio. Cette entreprise, implantée dans les monts du Beaujolais et récemment reprise par un tandem d'entrepreneurs indépendants, a le regard tourné vers l'avenir. Visite : La rencontre de trois hommes à travers les corridors du temps ; Diétaroma, la marque pionnière des compléments alimentaires ; "La nouvelle révolution Diétaroma, c'est aujourd'hui" ; "Faire monter les magasins en compétence" ; Vers demain. Mots clés : ENTREPRISE / MAGASIN BIO / AROMATHERAPIE / PHYTOTHERAPIE / COMPLEMENT ALIMENTAIRE / INNOVATION / PERSPECTIVE / LABORATOIRE / PORTRAIT / RHONE / MARQUE / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 2 pages (p. IV-V) rrééff.. 118888--003355 ;; Rédaction : ABioDoc

Actualité salon : Millésime Bio a fêté ses 20 ans avec succès ! BIO-LINEAIRES Avec près de 3 700 visiteurs, le salon mondial des vins biologiques, Millésime Bio, est dorénavant le rendez-vous incontournable de la filière (fréquentation en hausse de près de 11 % par rapport à 2012). Après un rapide point statistique sur la mobilisation qu'a suscité ce salon, présentation du bilan 2013 : témoignages de Jean-Philippe Hennen, responsable Biofresh Alleur (Belgique) ; Viviane Thibault, chargée de la sélection des vins BIOCOOP SA COOP ; Regis Seisson, des magasins bio (BioAzur Albi, Gaillac, Castres et Biomalin Albi) et président d’Accord bio ; Frédéric Lemaire, La Cave Bio. Mots clés : SALON PROFESSIONNEL / VIN / VITICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MONDE / TEMOIGNAGE / FRANCE / FILIERE BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 1 page (p. 105) rrééff.. 118888--003322 ;; Rédaction : ABioDoc

Guide d'introduction des produits bio en restauration commerciale AGENCE BIO Un cahier des charges national pour la restauration hors foyer à caractère commercial en agriculture biologique a été mis au point en France. Il est entré en application le 1er octobre 2012. Présentation : - Qui est concerné ? ; Qui n'est pas concerné ? ; 3 niveaux d'engagement ; Quelles démarches en pratique ? ; Quels sont les points de contrôle ? ; Principe de base : pas de tromperie du consommateur ; Qui contacter ? ; Les trois niveaux d'engagement des restaurants bio ; Quelques questions/réponses en restauration bio. http://www.agencebio.org/sites/default/files/upload/documents/3_Espace_Pro/guideintro_restauration_commerciale_bio_jan2013.pdf Mots clés : PRODUIT BIOLOGIQUE / RESTAURATION COMMERCIALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / CAHIER DES CHARGES 2013, 4 p., éd. AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique) rrééff.. 118888--113377 ;; Rédaction : ABioDoc

Regionality as sales argument ? Discussions within Europe L’origine régionale comme argument de vente ? Discussions à travers l’Europe (Anglais) SACHSE Inka / AUST Michael / WEIS Nina, Traducteur Les produits locaux sont de plus en plus prisés, et pas seulement lorsqu’ils sont produits en agriculture biologique. Pourtant, ce terme de « produit local » n’est pas toujours bien défini et peut recouvrir différentes notions. Ainsi, plusieurs exemples issus de différents pays d’Europe sont repris dans cet article, suite à une étude de la société allemande d’agriculture (Deutsche Landwirtschafts-Gesellschaft). http://www.ekoconnect.org/index.php?option=com_content&task=view&id=65&Itemid=76 Mots clés : EUROPE / ETUDE / PRODUIT LOCAL / VENTE / FILIERE INFORMATION LETTER FOR ORGANIC AGRICULTURE OF CENTRAL AND EASTERN EUROPE n° 31, 01/12/2012, 2 pages (p. 3-4) rrééff.. 118888--112222 ;; Rédaction : ABioDoc

Les marchés de niches : Au-delà de la certification SPORE Les certifications liées au commerce équitable ou à l’agriculture biologique ont permis aux petits agriculteurs, en particulier dans les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), de mieux valoriser leurs productions. Celles-ci ont en effet pu bénéficier de marchés de niches en parallèle des marchés d’exportation de masse quasiment inaccessibles et à faible valeur ajoutée. Toutefois, après un fort développement de ces marchés de niches, ceux-ci s’approchent à leur tour de la saturation et sont soumis à une forte concurrence, défavorable aux petits producteurs. Ainsi, les produits concernés devront bénéficier d’une nouvelle façon de se différencier et d’être valorisés, par exemple en mettant en avant l’origine géographique… Les décideurs politiques auront alors un rôle important à jouer. Mots clés : MARCHE / PRODUIT EQUITABLE / PRODUIT BIOLOGIQUE / CERTIFICATION / LABEL / PAYS ACP / MARCHE DE NICHE / VALORISATION DES PRODUITS / EXPORTATION / PETIT PRODUCTEUR SPORE n° 162, 01/02/2013, 2 pages (p. 4-5) rrééff.. 118888--112288 ;; Rédaction : ABioDoc

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Marché

Qualité

Transformation : Par ici la bonne soupe !! Et vous, êtes-vous sûrs de vos conserves ? GUIHO POULON Béatrice Les méthodes de conservation des fruits et légumes transformés (pasteurisation, stérilisation) sont soumises à une réglementation spécifique. Ainsi, selon le type de produit concerné et le mode de transformation et/ou conservation choisi, un traitement thermique spécifique sera à appliquer, défini par le couple temps/température de traitement. Dans cet article, les principales règles à respecter sont décrites en fonction des produits transformés (pH, teneur en eau, matériel autorisé pour la stérilisation…). Mots clés : QUALITE DU PRODUIT / TRANSFORMATION A LA FERME / FRUIT / LEGUME / PASTEURISATION / STERILISATION / CONSERVE / REGLEMENTATION L'AUXILIAIRE BIO n° 21, 01/01/2013, 1 page (p. 5) rrééff.. 118888--005511 ;; Rédaction : ABioDoc

Qualité : La bio-électronique RODET Jean-Claude / BIO-LINEAIRES La bio-électronique est une approche scientifique permettant une évaluation objective des terrains biologiques aussi bien du règne végétal, qu'animal ou humain : Historique ; Définition : les 3 notions physiques constituant la bio-électronique sont : le pH, facteur d'ionisation (ou magnétique), le rH2, facteur d'électronisation (ou électrique), le rô ou R, facteur de résistivité (ou diélectrique). Dans ses diverses applications, la bio-électronique Vincent a deux terrains privilégiés : La médecine/diététique ; L'agronomie/agroalimentaire. Mots clés : BIO-ELECTRONIQUE / MEDECINE / DIETETIQUE / AGRONOMIE / AGROALIMENTAIRE / QUALITE / ALIMENTATION HUMAINE / METHODE D'ANALYSE GLOBALE BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 1 page (p. 71) rrééff.. 118888--002288 ;; Rédaction : ABioDoc

Santé

Nutrition : Zoom sur : l'huile de cameline BIO-LINEAIRES La cameline (Camelina sativa), encore nommée "petit lin", "lin bâtard" ou "sésame d'Allemagne", est une plante de la famille des brassicacées (crucifères). Elle fait partie des très anciennes cultures oléagineuses d'Europe... L'huile de cameline biologique est obtenue par pression à froid des graines arrivées à maturité... Présentation de l'acide alpha-linolénique qui la compose et de l'importance du rapport acide linoléique/acide alpha-linolénique ; conseils d'utilisation ; Analyse nutritionnelle moyenne pour 100 g. Mots clés : ALIMENTATION HUMAINE / CAMELINE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / COMPOSITION / CONSEIL / APPORT NUTRITIONNEL / HUILE / SANTE BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 1 page (p. 73) rrééff.. 118888--002299 ;; Rédaction : ABioDoc

L'épeautre, source de vitalité : Cures détoxifiantes et recettes gourmandes AVRIL Guy Pour rééquilibrer notre alimentation souvent déséquilibrée dans les pays occidentaux, un régime à base d'épeautre, accompagné de fruits et de légumes, est préconisé, car l'épeautre est un aliment exceptionnellement complet et très digeste, qui répond parfaitement aux besoins de l'organisme. L'auteur donne tous les conseils pour réaliser une monocure de détoxication à base d'épeautre et pour l'intégrer dans notre quotidien afin de prévenir - voire guérir - de nombreuses maladies chroniques. L'épeautre est en outre une céréale délicieuse (disponible en grains, en farine, en flocons...) à déguster en soupes, plats, desserts... grâce à 45 recettes présentées. Mots clés : EPEAUTRE / SANTE / ALIMENTATION HUMAINE / RECETTE DE CUISINE / TECHNIQUE CULTURALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VALEUR NUTRITIONNELLE / NUTRIMENT / VERTU / CEREALE 2012, 128 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTE rrééff.. 118888--009966 ;; Rédaction : ABioDoc

Agenda du bio 2013 : Alimentation et Santé : Spécial tartes CHARRIER Marie-Thérèse / CHARRIER Monique / CHARRIER Henriette Cet Agenda du bio 2013 présente, au fil des pages, une cinquantaine de recettes de cuisine "spécial tartes", réparties selon les légumes et produits de saison pour manger sain toute l'année. L'Agenda donne aussi des informations sur la santé au naturel, pour comprendre les bienfaits d'une alimentation avec des produits issus de l'agriculture biologique... Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ALIMENTATION HUMAINE / SANTE / RECETTE DE CUISINE / AGENDA / PRODUIT DE SAISON / PRODUIT BIOLOGIQUE 2012, 146 p., éd. GESTE EDITIONS rrééff.. 118888--000044 ;; Rédaction : ABioDoc

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Marché

Statistiques

Evolution dans le monde et en Europe : La bio poursuit sa croissance RIVRY-FOURNIER Christine Toujours en progression, les surfaces conduites en agriculture biologique dans le monde couvraient 37,2 millions d’hectares en 2011, soit 0,98 % des terres cultivées, dont 26 % sont en Europe. C’est en Chine, en Inde et en Espagne que le plus de surfaces ont été converties entre 2010 et 2011, grâce notamment à la mise en place de plans de développement ou de nouvelles réglementations. En Europe, les surfaces bio ont progressé de 5,6 % entre 2010 et 2011, reflétant une dynamique globalement positive mais très variée d’un pays à l’autre. Celle-ci est encouragée par les politiques publiques mises en place. D’un point de vue économique, la filière bio résiste à la crise, avec notamment une progression de 5 % du marché français. Mots clés : CHIFFRE / STATISTIQUES / DEVELOPPEMENT DE L'AB / MONDE / EUROPE / SURFACE AGRICOLE / MARCHE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE BIOFIL n° 87, 01/05/2013, 1 page (p. 5) rrééff.. 118888--110055 ;; Rédaction : ABioDoc

Les chiffres de la bio 2011 (Bio Centre'Mag Hors-Série n° 2) BELIARD Eric / DESAILLY Annie / GRANDIN Jean-Christophe / et al La région Centre, toujours un peu en retard pour le développement de l'AB par rapport à la plupart des autres régions françaises, continue néanmoins à progresser. Présentation des chiffres de la bio 2011 en région Centre : - La filière biologique en région Centre : une évolution constante ; une progression constante et régulière de la production dans les six départements de la région Centre ; l'Indre-et-Loire : une filière biologique très dynamique ; la conversion en région Centre ; - Filières végétales : les surfaces biologiques en progression de 12 % en région Centre ; une filière légumes en circuits longs en demi-teinte ; arboriculture : une production encore limitée ; focus : la filière viticole : une dynamique du Val-de-Loire ; - Filières animales : toutes les filières animales sont en progression ; bovin lait : une filière toujours en pleine expansion ; focus : Porc Bio Cœur de France, une action en faveur du développement de la production porcine ; - Aval : l'aval de la filière bio reste dynamique en 2011 ; - Focus : accompagnement de la boulangerie artisanale bio. http://www.bio-centre.org/userfiles/files/Publication/2bcmagHS_BD.pdf Mots clés : STATISTIQUES / FILIERE / CENTRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CONVERSION / SURFACE AGRICOLE / LEGUME / CIRCUIT LONG / ARBORICULTURE / VITICULTURE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT / PORCIN / BOULANGERIE / ACCOMPAGNEMENT 2012, 8 p., éd. BIO CENTRE rrééff.. 118888--113388 ;; Rédaction : ABioDoc

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Écologie et ruralité

EECCOOLLOOGGIIEE && RRUURRAALLIITTEE

Agriculture durable

L'agroécologie selon la Via Campesina LA VIA CAMPESINA « Les terres détenues selon des principes féodaux ne peuvent pas être considérées comme agroécologiques, même si elles sont exploitées sans aucun agent chimique. Une ferme contrôlée par des hommes sans que les femmes aient un pouvoir de décision ou dans laquelle les femmes ont une charge de travail plus importante n'est pas non plus agroécologique. L'agriculture biologique qui remplace les intrants chimiques coûteux par des intrants biologiques sans modifier sa structure de monoculture n'est pas agroécologique ». Ces quelques phrases sont issues de la « Déclaration de Surin » (http://viacampesina.org) des délégués de Via Campesina réunis en Thaïlande en novembre 2012, pour la première rencontre mondiale de l'agroécologie et des semences paysannes. Il s'agissait certes pour Via Campesina de réaffirmer que la souveraineté alimentaire, son cheval de bataille depuis 20 ans, passe par des semences paysannes adaptées et libres de droits ; mais aussi, on le comprend dans ces quelques phrases d'introduction, que l'agriculture bio est autant, sinon plus, un changement de paradigme que de techniques : réforme agraire, plafonnement des aides et des surfaces, égalité homme-femme, relocalisation de la production et distribution : autant de conditions à réunir pour une vraie agroécologie. Mots clés : AGROECOLOGIE / SEMENCE PAYSANNE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SOUVERAINETE ALIMENTAIRE / RÉFORME AGRAIRE / MONDE / ORGANISATION / DIMENSION SOCIALE / TRAVAIL DES FEMMES / SYSTEME AGRAIRE / ETHIQUE CAMPAGNES SOLIDAIRES n° 281, 01/02/2013, 1 page (p. 13) rrééff.. 118888--000066 ;; Rédaction : ABioDoc

Agronomie bio : Des cultures associées pour de meilleurs rendements en bio AUBERT Claude Cultiver deux plantes dans le même champ - en mélange ou en rangs alternés - présente de multiples avantages : possibilité de produire davantage sur une surface donnée ; diminution des attaques de ravageurs et de maladies ; développement moindre des mauvaises herbes... Différentes possibilités : associations telles que maïs, haricot, courge ; de plusieurs espèces dans un même champ... ; de légumes au jardin ; de céréales et légumineuses en grandes cultures ; d'arbres et cultures annuelles... Mots clés : AGRONOMIE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CULTURE ASSOCIEE / AGROFORESTERIE / GRANDE CULTURE / LEGUME / ARBRE / PLANTE ANNUELLE / PLANTE COMPAGNE BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 1 page (p. 9) rrééff.. 118888--001166 ;; Rédaction : ABioDoc

Accompagner vers le changement LUSSON Jean-Marie Alors que se profile un projet de loi d’avenir agricole qui s’intéressera notamment aux démarches collectives de progrès, le Réseau Agriculture Durable-CIVAM décrit, dans cet article, les méthodes d’accompagnement des agriculteurs qu’il applique lui-même : - éducation populaire ; - reconnaissance de l’autonomie décisionnelle des producteurs ; - approche collective ; - appels à la recherche ; - recherche et invention de solutions ; - réduction de la pression lors de phases de changement importantes du système agricole ; - positionnement de chacun en tant qu’acteur-chercheur. Le fonctionnement d’un groupe, et notamment le rôle de chacun au sein de celui-ci, est décrit en encart. Un mémento, intitulé « Accompagner des groupes d’agriculteurs vers des systèmes de culture économes », et destiné aux animateurs et conseillers, a été publié par le réseau RAD-CIVAM. Mots clés : ACCOMPAGNEMENT PROFESSIONNEL / CHANGEMENT / SYSTEME AGRAIRE / GROUPE / FRANCE / DEVELOPPEMENT AGRICOLE / SOCIAL / RECHERCHE PARTICIPATIVE / AGRICULTEUR LA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE n° 64, 01/11/2012, 2 pages (p. 8-9) rrééff.. 118888--006644 ;; Rédaction : ABioDoc

Fermoscopie en Loire-Atlantique : Un système tout herbe, sans bâtiment, sans matériel CHEVEAU Aurélie Eric Favre, après une expérience de quatre ans comme conseiller agricole, s’est installé, en 1994, sur une ferme laitière, en Loire-Atlantique. Son exploitation, conduite en agriculture conventionnelle, compte 45 ha exclusivement en herbe. En effet, l’objectif de cet éleveur est de réduire au maximum les charges. Pour cela, les bâtiments et matériel sont réduits au strict nécessaire : un bloc de traite, une zone d’alimentation, un hangar à foin, un tracteur, une faneuse et un andaineur. Eric Favre décrit le fonctionnement atypique de son exploitation, et son souhait de convaincre les autres éleveurs de la viabilité des systèmes tout herbe. Mots clés : ELEVAGE CONVENTIONNEL / LOIRE ATLANTIQUE / FERMOSCOPIE / SYSTEME TOUT HERBE / GESTION DE L'EXPLOITATION AGRICOLE / ELEVAGE LAITIER / AGRICULTURE DURABLE ECHO DU CEDAPA (L') n° 104, 01/11/2012, 2 pages (p. 6-7) rrééff.. 118888--111166 ;; Rédaction : ABioDoc

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Écologie et ruralité

Les Moissons du futur : plaidoyer en faveur de l’agroécologie LE POLLOTEC Kristel Après la diffusion de son film « Les moissons du futur » et la publication de son livre du même nom, Marie-Monique Robin livre, dans cette interview, son sentiment sur l’agroécologie et sur son voyage à travers le monde qui lui a permis de prendre connaissance de solutions qui marchent. Elle y parle également de ses méthodes de travail, parfois remises en cause par certaines personnes qui doutent de son impartialité de journaliste. Mots clés : INTERVIEW / AGROECOLOGIE / MONDE / AGRICULTURE DURABLE LA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE n° 64, 01/11/2012, 1 page (p. 10) rrééff.. 118888--006655 ;; Rédaction : ABioDoc

Agriculture-environnement

L'écopastoralisme, retour du pastoralisme ? LERETRIF Etienne L'entretien des friches et espaces naturels communaux revient souvent cher : carburant, temps de travail, produits phytosanitaires... sans compter que certains lieux sont parfois difficilement accessibles. En y mettant des moutons à pâturer, certaines collectivités renouent avec une gestion ancestrale de ces espaces, principalement selon trois modes : - des structures privées (Eco-Terra, GreenSheep...) vendent leurs services aux collectivités (avec vente ou location de leurs animaux ou de ceux des éleveurs avec qui ils travaillent) ; - des collectivités rémunèrent des agents pour surveiller les moutons qui pâturent ; - des conventions de partenariat éleveurs-collectivités sont signées pour que la collectivité mette des terres à pâturer à disposition des éleveurs. Au passage, la collectivité peut en profiter pour utiliser des races en voie de disparition. Mots clés : PASTORALISME / FRICHE / ESPACE NATUREL / FRANCE / ELEVAGE / OVIN / PATURAGE / COLLECTIVITE / AGRICULTURE URBAINE / URBANISME ECOLOGIQUE / ECOLOGIE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT TRANSRURAL INITIATIVES n° 423, 01/01/2013, 1 page (p. 16) rrééff.. 118888--002222 ;; Rédaction : ABioDoc

L’écologisation des pratiques en arboriculture et maraîchage. Enjeux et perspectives de recherches NAVARRETE Mireille / BELLON Stéphane / GENIAUX Ghislain / et al L’arboriculture et le maraîchage sont parmi les systèmes les plus intensifs en main d’œuvre et en intrants. Aussi, aujourd’hui, avec le plan Ecophyto 2018 et le développement de l’AB, le besoin d’écologiser ces systèmes horticoles se fait pressant. Cependant, cette écologisation est particulièrement contrainte au niveau technique et économique. Les auteurs font, tout d’abord, le point sur les performances que doivent viser les nouveaux systèmes écologisés : agronomiques (rendements, calibres, qualité…), économiques (profitabilité, stabilité des résultats, autonomie, seuil de rentabilité), sociales (temps de travail : charge de travail et emploi, perception du métier par les agriculteurs). Les auteurs se questionnent toutefois aussi sur la pertinence d’utiliser les mêmes critères de performances et indicateurs pour les systèmes écologisés et les systèmes conventionnels. Dans un second temps, les moyens d’actions et les leviers à mobiliser pour concevoir les systèmes écologisés sont présentés. Il s’agit de favoriser les mécanismes de régulation naturelle et le potentiel génétique dès la conception du système : choix d’une parcelle saine au niveau parasitaire, avec des conditions pédo-climatiques favorables, choix de variétés et de porte-greffes vigoureux, peu sensibles aux bio-agresseurs, combinaison de plusieurs strates végétales, distance de plantation supérieure entre les arbres, aménagement de nichoirs, points d’eau… Pour les systèmes déjà en place, différentes stratégies de protection ont été observées : de l’efficience (utilisation de traitements de choc curatifs) à la reconception par une approche globale de l’agro-écosystème, en passant par la substitution d’intrants de synthèse par des intrants alternatifs. Enfin, les auteurs décrivent les dispositifs d’acteurs dans lesquels s’insère la recherche de nouveaux systèmes : construction de systèmes alternatifs en partenariat avec les professionnels et test de prototypes en station expérimentale ou en exploitation. Mots clés : ARBORICULTURE / MARAICHAGE / RECHERCHE / ECOLOGIE / ÉCOLOGISATION / PRATIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE INTEGREE / PERFORMANCE AGRONOMIQUE / PERFORMANCE ECONOMIQUE / PERFORMANCE SOCIALE / EVALUATION ENVIRONNEMENTALE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / TRANSITION / SYSTEME DE CULTURE / CONSEIL / ÉCHELLE TERRITORIALE / DYNAMIQUE COLLECTIVE / SOCIOLOGIE / AGRONOMIE / ECONOMIE COURRIER DE L'ENVIRONNEMENT DE L'INRA (LE) n° 62, 01/12/2012, 14 pages (p. 57-70) rrééff.. 118888--008800 ;; Rédaction : ABioDoc

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Écologie et ruralité

Concilier performances environnementales et rendements élevés : premières évaluations de systèmes de culture innovants sous contraintes COLNENNE-DAVID Caroline / GRANDEAU Gilles / DORÉ Thierry Un projet « Systèmes de culture innovants sous contraintes », conduit notamment par l'INRA et AgroParisTech, a été mis en place en 2008 pour concevoir des systèmes de cultures innovants qui doivent répondre à trois objectifs : - satisfaire une contrainte majeure (réduire la consommation d’énergie fossile, s’interdire l’utilisation de pesticides, limiter les gaz à effet de serre) ; - respecter des objectifs environnementaux multiples (diminuer les impacts des produits phytosanitaires sur le milieu, limiter les risques de pertes de nitrates…) ; - atteindre des niveaux de production élevés. Ces systèmes ont ensuite été évalués ex ante à l’aide de différents outils/modèles d’évaluation multicritères afin de définir le meilleur prototype. Ils ont ensuite été mis à l’épreuve dans le cadre d’une expérimentation longue durée (10 ans) sur grandes cultures. Cet article décrit les systèmes de culture innovants conçus et présente les principaux résultats obtenus au cours des trois premières campagnes d’expérimentation. Il apparaît que les objectifs environnementaux affichés sont en général atteints et que les objectifs de production correspondent régulièrement aux prévisions. Enfin, les contraintes majeures « réduction des pesticides » et « réduction de l’énergie fossile » sont atteintes. Pour évaluer la satisfaction de la contrainte « diminution des GES », des analyses du stock de carbone dans les sols sont encore nécessaires. Ces résultats sont très encourageants et permettent de mettre en évidence que satisfaire des critères environnementaux ambitieux et atteindre des niveaux de production élevés ne sont pas forcément des objectifs antagonistes. Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE / RENDEMENT / SYSTEME DE CULTURE / ETUDE / INNOVATION / RECHERCHE / ENERGIE / CONSOMMATION D'ENERGIE / ECONOMIE D'ENERGIE / PESTICIDE / GAZ A EFFET DE SERRE / REDUCTION / METHODE D'EVALUATION / GRANDE CULTURE / YVELINES / ILE DE FRANCE / EVALUATION / EXPERIMENTATION / PRATIQUE AGRICOLE COURRIER DE L'ENVIRONNEMENT DE L'INRA (LE) n° 62, 01/12/2012, 14 pages (p. 5-18) rrééff.. 118888--008855 ;; Rédaction : ABioDoc

La notion d’intensification écologique et son succès auprès d’un certain monde agricole français : une radiographie critique GOULET Frédéric Le principe de l’intensification écologique repose sur l’idée qu’il faut comprendre et mobiliser les processus naturellement à l’œuvre dans les écosystèmes pour développer une agriculture apte à produire suffisamment (d’où le terme d’intensification) pour nourrir une population croissante mais tout en respectant les ressources naturelles. Sans remettre en cause les fondements de cette approche, l’auteur présente, dans un premier temps, les deux mythes fondateurs portant l’agriculture écologiquement intensive (AIE), à savoir, i) la place centrale « redonnée » au paysan qui porte les connaissances nécessaires à cette innovation et ii) la Nature posée en modèle dont l’Homme doit s’inspirer. Dans un second temps, l’auteur aborde le fait que l’AIE a trouvé un écho particulier auprès d’une certaine catégorie d’acteurs agricoles français qui y trouvent une justification à leurs pratiques et leurs discours, discours souvent développés en opposition à l’agriculture biologique. En effet, certains se revendiquent de cette notion d’intensification écologique car elle leur permet d’intégrer défense de la profession et reconnaissance d’une nécessité à prendre en compte l’environnement mais sans forcément remettre en cause leurs pratiques. Cette logique peut être illustrée par l’exemple du non labour qui permet de respecter la vie du sol, quitte à utiliser des herbicides contre les adventices, ce qui aurait le mérite de limiter le désherbage mécanique, consommateur de pétrole. Pour l’auteur, ceci est un nouvel exemple d’une approche scientifique retraduite par certains pour légitimer un discours. Mots clés : AGRICULTURE ECOLOGIQUEMENT INTENSIVE / INTENSIFICATION ÉCOLOGIQUE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / FRANCE / FAIM DANS LE MONDE / SOCIETE / INNOVATION / AGRICULTURE DE CONSERVATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTEUR / NATURE / RECHERCHE COURRIER DE L'ENVIRONNEMENT DE L'INRA (LE) n° 62, 01/12/2012, 11 pages (p. 19-29) rrééff.. 118888--008877 ;; Rédaction : ABioDoc

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Écologie et ruralité

Lutte contre les surfaces en déprise : Une commune caussenarde donne l’exemple grâce à Natura 2000 BERTHOMIEU Myriam / JACOB Laure Afin de sauvegarder la biodiversité de la Devèze de Lapanouse-de-Cernon, menacée par des pratiques agricoles inadaptées et l’embroussaillement de pelouses sèches typiques, un contrat Natura 2000 a été mis en place en 2009 sous l’égide du PNR Grands Causses et avec la contribution d’autres partenaires. Ce contrat Natura 2000 concerne les zones en déprise et vise à y développer une gestion pastorale permettant de conserver les milieux ouverts. Cet article décrit les différentes étapes d’application du projet pastoral et les mesures choisies (description et classification des différents milieux et éléments du paysage, définition des enjeux du territoire, proposition de gestion pastorale, aménagements et financement…). L’enjeu principal est de conserver et de privilégier le potentiel à venir de ces prairies caussenardes qui ne sont pas ressemables. Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / AVEYRON / NATURA 2000 / DEPRISE AGRICOLE / GESTION PASTORALE / ELEVAGE / BIODIVERSITE / PRAIRIE PERMANENTE / PROGRAMME / PASTORALISME GTI MAGAZINE n° 144, 01/08/2012, 5 pages (p. 6-10) rrééff.. 118888--006622 ;; Rédaction : ABioDoc

Pesticides : Un homme en révolte ! LAMOTTE Philippe Les propos sur les pesticides d’un scientifique, responsable depuis 2004 du Laboratoire de Phytopharmacie au sein de l’Unité « Analyse Qualité Risque » de Gembloux Agro-bio Tech (université de Liège), sont repris dans cet article. Pour ce scientifique, les impacts négatifs des pesticides sont mal pris en compte et leurs gains au final à réévaluer. La législation européenne, même si elle évolue, ne s’est pas dotée des moyens idoines : défauts dans les protocoles d’évaluation des risques des pesticides pour les utilisateurs, les consommateurs ou l’environnement, mauvaises intégrations des coûts en termes de pollution de l’eau ou de santé ou encore non prise en compte des problèmes de résistance croissants. Le modèle agricole intensif, développé à partir de l’après guerre, a montré ses limites, en termes de pollution, santé ou même social (pertes d’emplois drastiques en agriculture notamment). L’ensemble de ces éléments n’est pas suffisamment pris en compte et le scientifique interviewé ici, en réaction à la pression des industriels, a décidé de prendre une plus large part au débat public, quitte à se faire de nombreux ennemis, afin de promouvoir l’idée d’un vrai débat social autour des pesticides, de leur coût réel et des alternatives proposées. Mots clés : PESTICIDE / TEMOIGNAGE / BELGIQUE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / EUROPE / SANTE / EVALUATION / FRANCE / GROUPE D'INFLUENCE / HOMOLOGATION / MONDE / LEGISLATION / RISQUE / SOCIETE VALERIANE n° 100, 01/03/2013, 4 pages (p. 44-47) rrééff.. 118888--009900 ;; Rédaction : ABioDoc

Le dossier du mois : Eau et bio : La bonne équation pour préserver la ressource BESNARD Antoine Un colloque a été organisé sur la qualité de l’eau en Bretagne. Ce dossier reprend les exposés des différents intervenants. L’agriculture est responsable en moyenne de 95 % des 75 000 tonnes d’azote qui se retrouvent dans les cours d’eau et sur les côtes bretonnes. La qualité de l’eau en Bretagne reste très mauvaise malgré les efforts fournis : la teneur en nitrates a baissé mais elle reste trop élevée (40 mg/L) et l’utilisation de produits phytosanitaires et d’engrais chimiques est encore trop systématique. Alain Menesguen, un chercheur de l’IFREMER a détaillé les causes et conséquences des algues vertes et surtout les moyens d’y remédier. Il faudrait baisser significativement le taux de nitrates à une valeur de 10 mg/L pour réduire de 50 % les marées vertes. Cela demande "de l’action et du courage politique", notamment pour développer l’AB. Un autre intervenant a démontré les bénéfices économiques à privilégier, en France, un traitement préventif de l’eau, en particulier avec un changement de pratiques culturales, une préservation et un aménagement des zones humides (bénéfice pouvant aller jusqu’à 6000 €/ha et par an). Le directeur du programme PIREN-Seine considère qu’une transformation radicale du système agricole est aujourd’hui nécessaire pour enrayer l’eutrophisation. Pour cela il prône une relocalisation de l’alimentation, une agriculture économe en intrants industriels et une remise en cause de notre régime alimentaire actuel. Enfin, un exemple concret a été présenté à travers le témoignage de la commune de St-Ivy qui protège son eau grâce au reboisement, à la mise en herbe de parcelles, à la mise en place de la bio ou de restrictions des pratiques agricoles conventionnelles. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / EAU / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / QUALITE DE L'EAU / BRETAGNE / PROTECTION DE L'EAU / ALGUE VERTE / POLLUTION / NITRATE / AZOTE / ZONE HUMIDE / ETUDE / PESTICIDE / AGRICULTURE DURABLE / ALIMENTATION HUMAINE / CAPTAGE / EUTROPHISATION / FRANCE SYMBIOSE n° 177, 01/03/2013, 5 pages (p. 9-13) rrééff.. 118888--009933 ;; Rédaction : ABioDoc

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Écologie et ruralité

Consommer local, les avantages ne sont pas toujours ceux que l’on croit BORTZMEYER Martin / SCARSI Florence Les produits locaux sont de plus en plus prisés des consommateurs, notamment face à une recherche de réduction des impacts environnementaux des modes de consommation. Pourtant, même si l’impact lié aux transports de ces produits semble a priori plus faible que pour des produits importés, leur empreinte environnementale globale peut rester importante car elle est principalement liée à la phase de production. Ainsi, les avantages des produits locaux seraient plutôt socio-économiques (dynamisation de l’activité agricole, valorisation des produits directement par le producteur…). Ce document apporte une analyse sur les impacts environnementaux de différents modes de production et de transport des produits, ainsi que sur des facteurs socio-économiques de la production agricole. http://www.developpement-durable.gouv.fr/Consommer-local-les-avantages-ne.html Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / PRODUIT LOCAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / DEVELOPPEMENT DURABLE / IMPORTATION / EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE / TRANSPORT / CONSOMMATION ALIMENTAIRE LE POINT SUR n° 158, 01/03/2013, 4 pages (p. 1-4) rrééff.. 118888--111100 ;; Rédaction : ABioDoc

Les abeilles, la planète et le citoyen : Comprendre le déclin des pollinisateurs, agir pour la biodiversité DURAN Bernard Chaque jour, des menaces nouvelles pèsent sur la biodiversité. Le déclin des colonies d'abeilles, tout particulièrement, est devenu un sujet d'inquiétude pour les apiculteurs, les scientifiques mais aussi pour les pouvoirs publics. Les médias s'en font largement l'écho, mais il est difficile de se faire une idée juste de la situation. Dans ce livre qui pose de façon claire et objective tous les éléments du débat, Bernard Duran a décidé d'en avoir le cœur net. Il a sollicité les meilleurs spécialistes français de la question. Quelle est la gravité exacte de la situation ? Quelles sont les causes du déclin des pollinisateurs ? Quel peut être l'impact réel sur la société, tant sur le plan économique qu'écologique ? Et surtout, quelles sont les solutions possibles et les initiatives utiles pour améliorer la situation ? Chacun, à son niveau, a en effet les moyens d'agir. Mots clés : ABEILLE / DECLIN / BIODIVERSITE / POLLINISATEUR / SOCIETE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / SYNDROME D'EFFONDREMENT DES COLONIES / PESTICIDE / FRANCE / MONDE / POUVOIR PUBLIC / ETUDE / RECHERCHE / POLITIQUE / APICULTURE / TOXICITE / VARROA / MALADIE / VIRUS / SANTE ANIMALE / RAVAGEUR / FRELON ASIATIQUE / MILIEU NATUREL / CLIMAT / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / POLLINISATION / IMPACT / ALIMENTATION HUMAINE 2010, 144 p., éd. ÉDITIONS RUE DE L'ÉCHIQUIER rrééff.. 118888--009999 ;; Rédaction : ABioDoc

Initiatives : Contre la pollution des eaux : la bio coule de source RIPOCHE Frédéric Les pesticides et les nitrates utilisés par l’agriculture intensive sont les principaux facteurs de pollution diffuse de l’eau. 91 % des prélèvements en eaux de surfaces seraient contaminés en pesticides - dont 17 % supérieurs aux normes de potabilités -, rapporte l’UFC-Que Choisir dans une enquête. Or, en France, pour être cohérent en matière de protection de la ressource et ainsi limiter les coûts de dépollution, l’agriculture biologique s’avère être un modèle des plus pertinents… Pour aborder l’atout de l’agriculture biologique en termes de préservation de la qualité de l’eau et la directive cadre sur l’eau (garantir en France, d’ici 2015, un bon état des milieux aquatiques, tel que le stipule l’Europe), l’article présente des initiatives et fait intervenir la parole de différents acteurs : Laure Vallade, chargée d'étude pesticides et agriculture bio à l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée et Corse ; Sylvain Roumeau, chargé de mission eau à la Fnab ; Manon Zakeossian, responsable de service protection de la ressource en eau de Paris ; Sarah Staub, responsable de mission "Protection de l'eau" au Gabnor (Groupement régional des producteurs bio du Nord) ; Olivier Caillé, animateur sur le versant de la Courance ; Benoît Biteau, producteur bio et vice-président en charge de l'agriculture à la région Poitou-Charentes. Mots clés : EAU POTABLE / ENQUETE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PERSPECTIVE / PROTECTION DE L'EAU / FRANCE / TEMOIGNAGE / DIRECTIVE CADRE SUR L'EAU / QUALITE DE L'EAU / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT ECHOBIO n° 40, 01/03/2013, 2 pages (p. 16-17) rrééff.. 118888--114400 ;; Rédaction : ABioDoc

Ammoniac dans les étables de bétail bovin : évolution des émissions en Suisse SCHRADE Sabine / KECK Margret Les émissions d’ammoniac (NH3) proviennent essentiellement des activités agricoles, et plus particulièrement de l’élevage bovin. Ainsi, en Suisse, 94 % des émissions seraient issues de l’agriculture, et 79 % du bétail bovin. Le type de bâtiment d’élevage pouvant avoir un impact non négligeable, cette étude, réalisée par la station Agroscope Reckenholz-Tänikon, avait pour but de déterminer les facteurs d’émissions de NH3 avec une stabulation libre à logettes avec aération naturelle, surfaces de circulation en dur et aire d’exercice extérieure latérale, système le plus répandu en Suisse. Dans cet article, la méthodologie appliquée est développée, ainsi que les résultats obtenus. Ils montrent que les émissions de NH3 n’ont pas diminué proportionnellement au cheptel bovin entre 1990 et 2000. Les chercheurs expliquent cela par l’augmentation des systèmes de stabulation libre avec aires d’exercice extérieures et donc des surfaces souillées. Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / SUISSE / ELEVAGE / BOVIN / AMMONIAC / EMISSION / RECHERCHE / STABULATION / MODELE INFORMATIQUE RECHERCHE AGRONOMIQUE SUISSE n° 10, 01/10/2012, 6 pages (p. 486-491) rrééff.. 118888--111188 ;; Rédaction : ABioDoc

Biopresse 188 – Avril 2013 32

Écologie et ruralité

Développement rural

Cultivez local ! : Cinq initiatives pour produire et consommer autrement VIRON Patrick Quelles réalités et quelles perspectives se cachent derrière les appellations "circuits courts" ou "consommer local" ? Des acteurs de ces "solutions locales" ont été rencontrés afin que leurs expériences suscitent la réflexion, le dialogue et pourquoi pas de nouvelles initiatives. Ces expériences sont présentées dans le DVD vidéo réalisé et produit par l'association PIM'S et ARDEAR Rhône-Alpes. Le film peut être vu dans son intégralité ou en 5 chapitres : - Chapitre 1 : Mes voisins de Paniers (Isère) : association de vingt fermes du nord du département qui met à disposition, sur chaque ferme, les produits issus de l'ensemble des fermes ; - Chapitre 2 : Le restaurant scolaire de Saint-Martin-en-Haut (Rhône) : restaurant géré par la municipalité et approvisionné par les fermes des environs ; - Chapitre 3 : La Carline (Die, Drôme) : magasin de produits biologiques mais aussi structure coopérative co-gérée par les salariés, des paysans locaux et des consommateurs ; - Chapitre 4 : La fromagerie Bio du Maine (Mayenne) : coopérative agricole regroupant 45 fermes laitières avec création du fromage l'Entrammes ; Chapitre 5 : L'abattoir-découpe de La Mûre (Isère) : outil, repris par des éleveurs, destiné au service de la vente directe. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PRODUCTION LOCALE / TEMOIGNAGE / INITIATIVE / PRODUCTION / CONSOMMATION / ISERE / MAYENNE / RHONE / DROME / COOPERATIVE AGRICOLE / ABATTOIR / PRODUIT BIOLOGIQUE / VENTE DIRECTE / FERME / FROMAGERIE / PRODUIT LOCAL 2012, DVD video : 56 min., éd. ARDEAR RHÔNE-ALPES rrééff.. 118888--000088 ;; Rédaction : ABioDoc

Le portrait du mois : Mickaël Romé, paysan militant : "L'affaire du BT11 a été un déclic" JOURDAN Virginie Installé depuis 1994 et converti à l'agriculture biologique en 1997, Mickaël Romé est éleveur bovin en Ille-et-Vilaine. Sont évoqués : sa passion de la nature, son entrée dans la bio, son engagement notamment auprès d’Agrobio35, le « déclic » sur le sujet des OGM, sa mise en garde sur l’alimentation animale et les risques liés à l’importation de soja bio, les effets des OGM (perte de biodiversité, conséquences sur la disponibilité des terres dans les pays du Sud…, les certificats d’obtention végétale…). En 2012, il a cédé 11 hectares de terres déjà certifiées à deux personnes (maraîchage et fromagerie). Mots clés : TEMOIGNAGE / PARCOURS / ALIMENTATION DES ANIMAUX / BIODIVERSITE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / CONVERSION / DEVELOPPEMENT RURAL / SEMENCE VEGETALE / CERTIFICAT D'OBTENTION VEGETALE / VARIETE ANCIENNE / CONTRIBUTION VOLONTAIRE OBLIGATOIRE / SOJA / IMPORTATION / ILLE ET VILAINE SYMBIOSE n° 177, 01/03/2013, 2 pages (p. 14-15) rrééff.. 118888--001100 ;; Rédaction : ABioDoc

Du producteur au consommateur : La ruche qui dit oui, ça butine, ça papillonne et ça essaime BERLIVET Charlotte Créée à l’automne 2010, La ruche qui dit oui est une plateforme Internet dont l’objectif est de réunir des producteurs et des réseaux de consommateurs, le plus localement possible. Rencontre avec Elisabeth Burki, responsable de la ruche de Concarneau, et Loïc Bernard, maraîcher bio, à Elliant (Finistère), qui livre La ruche : le rôle et les motivations d’une responsable de ruche, les atouts et contraintes de ce système, les pistes d’amélioration, ainsi que, côté producteur, les avantages et point faibles de la ruche. Elisabeth Burki a adhéré au projet, il y a un an, avec l’envie d’être un relai sur Concarneau… A Rennes, Gilles Boulard a créée, au printemps 2012, la première Ruche de la ville dans le quartier de Bréquigny. Elle fonctionne avec 40 à 60 commandes régulières par semaine… La Ruche de Caulnes, dans les Côtes d’Armor, dont Patricia Leblanc est responsable, compte déjà une quarantaine d’inscrits... Le système a le mérite de la transparence et, dans ce lien entre producteur et consommateur, joue un rôle de garantie réciproque. Un encart présente les plus et les moins de La ruche qui dit oui, et le développement de ce débouché en France. Mots clés : INTERNET / PLATEFORME / PRODUCTEUR / CONSOMMATEUR / MOTIVATION / BRETAGNE / TEMOIGNAGE / PRODUIT LOCAL / DEVELOPPEMENT RURAL / COMMERCIALISATION / MARAICHAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / GARANTIE / TRANSPARENCE / CIRCUIT COURT / FRANCE SYMBIOSE n° 177, 01/03/2013, 2 pages (p. 20-21) rrééff.. 118888--001133 ;; Rédaction : ABioDoc

Faites pousser une ferme en Massif Central TERRE DE LIENS Du 19 septembre au 18 octobre 2011, s’est tenu l’évènement « Faites pousser une ferme en Massif Central », soit un mois d’échanges et de rencontres sur le thème du foncier agricole. Dans ces actes, le fonctionnement et les actions de Terre de Liens sont décrits et appuyés par des exemples d’initiatives mises en place dans le Massif Central pour préserver l’orientation agricole d’exploitations et de terres. Une partie des échanges a également concerné le rôle des citoyens et des collectivités face à cette problématique foncière. Cet évènement a été organisé conjointement par les antennes de Terre de Liens en régions Auvergne, Limousin, Bourgogne, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes. http://www.terredeliens.org/spip.php?article568 Mots clés : DEVELOPPEMENT RURAL / FONCIER / TABLE RONDE / MASSIF CENTRAL / COLLECTIVITE TERRITORIALE / INITIATIVE LOCALE / ACTION CITOYENNE 2011, 28 p., éd. TERRE DE LIENS rrééff.. 118888--110033 ;; Rédaction : ABioDoc

33 Biopresse 188 – Avril 2013

Écologie et ruralité

Collectivités et Foncier agricole : Quelles solutions pour favoriser l’accès à la terre dans nos territoires ? TERRE DE LIENS NORD-PAS-DE-CALAIS L’association Terre de Liens du Nord-Pas-de-Calais a organisé, le 14 novembre 2011, un colloque autour de la thématique du foncier et du rôle des collectivités dans sa gestion, afin d’offrir aux élus et techniciens un espace de débat sur cette question du foncier. A travers des exemples concrets, les acteurs du foncier, leurs outils et leurs possibilités d’action ont été présentés. http://www.terredeliens-npdc.org/?page_id=698 Mots clés : DEVELOPPEMENT RURAL / FONCIER / ECHANGE / NORD PAS DE CALAIS / INITIATIVE / COLLECTIVITE TERRITORIALE / OUTIL / AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 2011, 24 p., éd. TERRE DE LIENS NORD-PAS-DE-CALAIS rrééff.. 118888--110044 ;; Rédaction : ABioDoc

Energie

Transition énergétique : les Chambres d’agriculture en action MARTEAU Didier / CARAES Didier / FORTIN Christine / et al Ce dossier est consacré à l’énergie sur les exploitations agricoles. Malgré une réduction des achats de produits pétroliers dédiés à l’agriculture, les charges de production restent très élevées, en lien avec la hausse des prix de ces produits pétroliers. Face à ce constat, des initiatives se multiplient dans le sens d’une transition énergétique. Le Plan de Performance Énergétique (PPE), mis en place par le ministère de l’Agriculture, en 2009, est notamment présenté, ainsi que le réseau « Climat Énergie Biomasse », animé par l’APCA. Des initiatives en termes de diagnostic, de conseil et de solutions applicables sur les exploitations sont décrites. Mots clés : ENERGIE / ENERGIE RENOUVELABLE / BOIS ENERGIE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / DIAGNOSTIC ENERGETIQUE / CONSEIL / INITIATIVE / RESEAU / PANNEAU PHOTOVOLTAIQUE / EOLIENNE / METHANISATION / BIOMASSE / FRANCE / CONSOMMATION D'ENERGIE CHAMBRES D'AGRICULTURE n° 1017, 01/11/2012, 20 pages (p. 11-30) rrééff.. 118888--006677 ;; Rédaction : ABioDoc

Environnement

Tous écocitoyens JOLY Christophe Devenir éco-citoyen, c'est défendre, respecter et aider la planète dans des actions quotidiennes. C'est répondre à ses besoins du présent sans compromettre celui des générations futures. C'est préserver la vie humaine et les écosystèmes car l'un et l'autre sont intimement liés. Le film, Tous écocitoyens, aborde : en Action pour la planète, le Recyclage, Les Gestes Simples, les Energies Renouvelables et Une vision pour la Planète. Mots clés : CITOYENNETE / ECOLOGIE / ECOSYSTEME / PRESERVATION DE L'ENVIRONNEMENT / ENERGIE RENOUVELABLE / RECYCLAGE / VIE QUOTIDIENNE / PERSPECTIVE 2010, DVD video : 55 min., éd. EDUCAGRI EDITIONS rrééff.. 118888--000099 ;; Rédaction : ABioDoc

Biopresse 188 – Avril 2013 34

Vie professionnelle

VVIIEE PPRROOFFEESSSSIIOONNNNEELLLLEE

Annuaire

Annuaire Vert : 30ème édition OCEP EDITION L'Annuaire vert est un guide qui propose des adresses d'entreprises dédiées au domaine de l'agriculture biologique et du développement durable : producteurs, transformateurs, distributeurs, formations..., regroupées sous différents thèmes : Alimentation biologique, diététique, PAI ; Catalogue Produits Alimentation bio, diététique, PAI ; Cosmétiques bio, matières premières ; Catalogue Produits cosmétiques bio, matières premières ; Equipement, Services aux entreprises ; Biomatériaux, Habitat, Eco-attitude ; Commerces spécialisés & secteur bien-être ; Institutionnels et Médias. Mots clés : ANNUAIRE / ECOCONSTRUCTION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MATIERE PREMIERE / COSMETIQUE / EQUIPEMENT / SERVICE / MEDIA / ENTREPRISE / BIOMATERIAUX / HABITAT / SANTE / ALIMENTATION HUMAINE / PRODUIT BIOLOGIQUE / DIETETIQUE / ENVIRONNEMENT / DEVELOPPEMENT DURABLE / FRANCE

2012, 992 p., éd. OCEP EDITION rrééff.. 118888--003377 ;; Rédaction : ABioDoc

Economie

Planning for Profit in Sustainable Farming Planifier pour une entreprise écologique rentable (Anglais) SCHAHCZENSKI Jeff La réalisation de profit est un aspect important de la réussite du démarrage d’une entreprise agricole et de sa pérennité. Pour atteindre cet objectif de profitabilité, une bonne planification est essentielle. Cet article passe en revue les différents défis rencontrés par les entrepreneurs démarrant ou voulant démarrer une ferme écologiquement responsable ainsi que les étapes d’une planification adéquate. La gestion budgétaire, le financement, le calcul des coûts de production, l’estimation des revenus et l’élaboration d’un plan d’affaires y sont abordés. Cet article explore aussi les avantages et les limites de différentes stratégies de mise en marché pouvant présenter un intérêt pour les différentes productions de ce type de ferme. La vente directe, l’agriculture soutenue par la communauté, les coopératives de mise en marché, la transformation à la ferme, la spécialisation et la diversification sont présentées. https://attra.ncat.org/attra-pub/summaries/summary.php?pub=382 Mots clés : AGRICULTURE ECOLOGIQUE / PLANIFICATION / MISE EN MARCHE / ETATS UNIS D'AMERIQUE / REVENU AGRICOLE / COUT DE PRODUCTION / BUDGET / ASC / COOPERATIVE / VENTE DIRECTE

2011, p. 20, éd. NATIONAL CENTER FOR APPROPRIATE TECHNOLOGY rrééff.. 118888--330033 ;; Rédaction : CETAB+

Débat : Revenu de l’exploitation, une notion obsolète ? DELAIRE Gustave La lecture et l’interprétation des résultats économiques d’une exploitation agricole sont complexes. La notion de revenu, abordée dans cet article, est notamment de plus en plus brouillée. En effet, ce revenu ne correspond, ni à un montant disponible, ni aux prélèvements de l’exploitant. L’auteur débat ici sur les critères économiques divers utilisés pour caractériser une exploitation et il définit les objectifs et les utilisations de chacun. Globalement, il remet en cause les critères généralement utilisés pour juger de la bonne efficacité économique d’une exploitation et préconise une mesure de la création de richesse (valeur ajoutée). La répartition de cette richesse créée et des primes est également abordée. Mots clés : EFFICACITE ECONOMIQUE / INDICATEUR ECONOMIQUE / EXPLOITATION AGRICOLE / REVENU AGRICOLE / ANALYSE ECONOMIQUE / DEBAT / VALEUR AJOUTEE

L'AUXILIAIRE BIO n° 21, 01/01/2013, 2 pages (p. 19-20) rrééff.. 118888--005544 ;; Rédaction : ABioDoc

Main basse sur la terre : Land grabbing et nouveau colonialisme LIBERTI Stefano / DELPECH Rosalie, Traducteur Depuis la grave crise alimentaire de 2008, une véritable ruée sur les terres arables se déroule dans les pays du Sud. Les fonds de pension et les multinationales du secteur de l'énergie, ainsi que l'industrie agroalimentaire et certaines nations arabes et asiatiques, négocient l'achat ou la location de millions d'hectares en Afrique et en Amérique du Sud. Le land grabbing se pratique au détriment des ressources et des populations locales, et, pour l'auteur, dans un climat de corruption généralisée. Pour la première fois, un journaliste a mené une enquête de terrain sur cette politique de la terre bradée. Stefano Liberti a rencontré tous les acteurs en présence, en Éthiopie et au Brésil, dans le Middle West américain et à la Bourse de Chicago, en passant par l'Arabie saoudite, la Tanzanie et la Suisse. Au terme de trois années d'investigation, il met en évidence que l'agriculture constitue la nouvelle "valeur refuge" de la finance internationale. Publié initialement en Italie, ce livre a déjà été traduit en allemand, en anglais et en espagnol. Mots clés : AGRICULTURE / MONDE / TERRE / FONCIER / FAIM DANS LE MONDE / SECURITE ALIMENTAIRE / DROIT A L'ALIMENTATION / SOCIETE / ETHIOPIE / ACCAPAREMENT DES TERRES / INVESTISSEMENT / POLITIQUE / ARABIE SAOUDITE / SOUVERAINETE ALIMENTAIRE / SUISSE / ETATS UNIS D'AMERIQUE / ECONOMIE / COMMERCE / BRESIL / AGROCARBURANT / TANZANIE / TERRE ARABLE / PAYS DU SUD / FINANCE

2013, 224 p., éd. ÉDITIONS RUE DE L'ÉCHIQUIER rrééff.. 118888--009988 ;; Rédaction : ABioDoc

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Vie professionnelle

Alsace : Bio Rhi’n active les liens transfrontaliers RIVRY-FOURNIER Christine En 2013, s’achève le programme Bio Rhi’n qui, pendant quatre ans, s’est attelé à « améliorer les performances économiques des exploitations biologiques dans le Rhin-supérieur ». Ce projet transfrontalier franco-allemand concernait l’Alsace et les deux länder Bade-Wurtenberg et Rhénanie-Palatinat, régions dans lesquelles 73 exploitations ont été suivies en production viticole, de polyculture-élevage, de lait de montagne, de bovins allaitants et de grandes cultures. Les résultats économiques ont permis de montrer le dynamisme et la compétitivité de ces exploitations biologiques. Le réseau transfrontalier créé devrait perdurer et facilitera ainsi les échanges de savoir-faire et les liens commerciaux. Mots clés : ALSACE / ALLEMAGNE / REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CONVERSION / ACCOMPAGNEMENT / DEVELOPPEMENT DE L'AB / AIDE FINANCIERE BIOFIL n° 87, 01/05/2013, 1 page (p. 7) rrééff.. 118888--110077 ;; Rédaction : ABioDoc

Etranger

L'agriculture biologique au Brésil OLIVEIRA ENGEL Mariana / BELLEIL Aurélie / VALLEIX Sophie / et al Le Brésil est un pays caractérisé par des zones pédoclimatiques et socio-économiques différentes qui ont engendré une diversité de productions agricoles et de systèmes de production, de l’agriculture familiale à l’agriculture intensive issue de la révolution verte. Dans ce contexte, l’agriculture biologique s’est faite peu à peu une place et a réellement émergé dans les années 70. Ce document présente l’évolution des pratiques, les productions, la réglementation en vigueur, les processus de certification et les programmes de développement relatifs à l’agriculture biologique au Brésil. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BRESIL / DEVELOPPEMENT DE L'AB / REGLEMENTATION / PRODUIT BIOLOGIQUE / CERTIFICATION / FILIERE / ORGANISME 2013, 60 p., éd. ABIODOC - CNRAB (Service de VetAgro-Sup) rrééff.. 118888--007766 ;; Rédaction : ABioDoc

Une trajectoire atypique à la recherche du pain perdu MAERCKX Sophie / DEKETELAERE Hélène Implanté du côté de Malmedy (Province de Liège, Belgique), Marc Dewalque travaille dans le domaine de la boulangerie depuis près de cinquante ans. Son parcours l’a amené à s’intéresser de près à ce qui fait la qualité du pain, tant via sa passion pour les bases techniques de la panification que via son intérêt marqué pour les constituants du pain. Présentation : La découverte du levain ; Les débuts d’Internet et le développement de l’analyse technique ; Modifier les pratiques habituelles de panification ; Son dernier cheval de bataille : les enzymes ! Mots clés : PAIN / BOULANGERIE / LEVAIN / PANIFICATION / ENZYME / QUALITE / INTERNET / SAVOIR-FAIRE / PAYSAN BOULANGER / VARIETE / CEREALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VARIETE ANCIENNE / BELGIQUE / RESEAU / TEMOIGNAGE VALERIANE n° 100, 01/03/2013, 2 pages (p. 38-39) rrééff.. 118888--000033 ;; Rédaction : ABioDoc

The adoption of organic rice farming in Northeastern Thailand Le choix de la riziculture biologique en Thaïlande du Nord-est (Anglais) PORNPRATANSOMBAT P. / BAUER B. / BOLAND H. Les bénéfices environnementaux et économiques de l’agriculture biologique pourraient sembler suffisants pour justifier l’adoption de ce mode de production par les agriculteurs des pays en développement. Ainsi, des questions se posent face au faible développement de l’AB. Cette analyse est basée sur l’étude des rizières conventionnelles et biologiques, certifiées ou non, dans le Nord-est de la Thaïlande. Les résultats obtenus montrent que certains facteurs sont essentiels dans la décision de se convertir à l’AB, comme l’accessibilité à l’eau, les prix aux producteurs et le positionnement des producteurs face aux problèmes de l’agriculture conventionnelle. Cette étude apporte des éléments qui pourraient permettre d’améliorer les politiques de soutien à l’AB en ciblant plus spécifiquement les agriculteurs qui sont les plus susceptibles de se convertir. http://www.organic-systems.org/journal/Vol_6%283%29/index.html Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / THAILANDE / ETUDE / CONVERSION / RIZICULTURE / PAYS EN DEVELOPPEMENT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE JOURNAL OF ORGANIC SYSTEMS n° vol. 6, n° 3, 01/10/2011, 9 pages (p. 4-12) rrééff.. 118888--005599 ;; Rédaction : ABioDoc

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Vie professionnelle

Organic agriculture : A way forward to achieve gender equality in India L’agriculture biologique : un moyen d’obtenir l’égalité des sexes en Inde (Anglais) SUBRAHMANYESWARI B. / CHANDER M. Afin de mieux comprendre la dynamique des genres en agriculture biologique, 111 hommes et 69 femmes, tous agriculteurs biologiques dans la province d’Uttarakhand, dans le Nord de l’Inde, ont été interviewés et des observations ont été faites sur leurs fermes. Cette étude a montré qu’une participation officielle des femmes a été encouragée par des programmes politiques appropriés dans cet Etat, premier Etat biologique en Inde, notamment via des formations de sensibilisation sur l’égalité des sexes. Afin d’aller plus loin dans cette étude, les auteurs recommandent de réaliser des études comparatives entre agriculture biologique et conventionnelle, qui permettraient de mesurer la contribution de l’AB à l’égalité des sexes et à l’amélioration de l’autonomie des femmes. http://www.organic-systems.org/journal/Vol_6%283%29/index.html Mots clés : INDE / ETUDE / SOCIETE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / TRAVAIL DES FEMMES / FEMME / HOMME / ASPECT SOCIAL JOURNAL OF ORGANIC SYSTEMS n° vol. 6, n° 3, 01/10/2011, 7 pages (p. 13-19) rrééff.. 118888--006600 ;; Rédaction : ABioDoc

Commercialisation et démarche qualité, indispensables clés de l’augmentation de la production rizicole au Ghana CADILHON Jo / EVEN Marie-Aude Afin d’assurer leur sécurité alimentaire, de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest ont recours aux importations de céréales, et ce, de manière croissante avec la progression de l’urbanisation. Pour atteindre une plus grande indépendance, des programmes de développement agricole se sont mis en place. Essentiellement consacrés à la production en elle-même et non pas aux étapes post-récolte comme la commercialisation, la réussite de ces programmes a été fortement limitée par un manque de structuration des filières. Afin d’illustrer ce phénomène, les auteurs de cet article s’appuient sur l’exemple de la production rizicole au Ghana, confrontée à des problèmes de qualité du riz produit, ne répondant pas aux attentes des consommateurs urbains de plus en plus exigeants. Ils concluent en soulignant la nécessité d’une action publique forte et cohérente, qui permettrait de créer et consolider une filière des débouchés locaux. http://agriculture.gouv.fr/Analyse-no52-octobre-2012,19462 Mots clés : GHANA / RIZICULTURE / PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT / COMMERCIALISATION / FILIERE LOCALE / AGRICULTURE AUTONOME / AFRIQUE DE L'OUEST / IMPORTATION / RIZ / ECONOMIE / SECURITE ALIMENTAIRE ANALYSE n° 52, 01/10/2012, 4 pages (p. 1-4) rrééff.. 118888--111111 ;; Rédaction : ABioDoc

Actualité internationale : Allemagne : ouverture non-stop de nouveaux supermarchés bio en 2012 BIO-LINEAIRES En Allemagne, 2012 aura été marquée par l'ouverture de 28 nouveaux magasins spécialisés bio, de 200 à 400 m², et de 53 nouveaux supermarchés bio, de plus de 500 m² (dont 18 ont déménagé pour des locaux plus grands). Comme en France, ce sont surtout les réseaux organisés qui ont donné le rythme. Présentation selon les sources de Bio-marché.Info : 81 ouvertures pour 32 802 m² ; La poussée des réseaux continue ; Quelles perspectives pour 2013 ? Mots clés : ALLEMAGNE / SUPERMARCHE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FILIERE / MAGASIN BIO / MAGASIN SPECIALISE / RESEAU / PERSPECTIVE / MARCHE / DISTRIBUTION BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 1 page (p. 115) rrééff.. 118888--003333 ;; Rédaction : ABioDoc

Organic trade, processing and market in the three Baltic states Commerce, transformation et marché biologiques dans les trois pays baltes (Anglais) CAICS Gatis / SACHSE Inka Malgré des similitudes d’un point de vue politique et historique entre les trois pays baltes, l’agriculture biologique y est quelque peu différente. Les proportions de surfaces converties ainsi que le type de couverts diffèrent fortement, avec 5,2 % de la SAU en bio en Lituanie, dont seulement 21 % de pâtures, et 12,8 % de la SAU en bio en Estonie, dont les deux tiers en pâtures. Ces écarts s’expliquent principalement par les différences de climat et de sol, mais aussi par les différences de subventions de l’Europe destinées aux cultures biologiques. L’offre et la demande en produits biologiques dans ces trois pays peuvent également varier en fonction du niveau de développement de chacun. Globalement, pour ces trois pays comme pour ceux de l’Europe de l’Est, le manque de développement du secteur de la transformation de produits bio entraîne la vente de nombreux de ces produits dans les circuits conventionnels et l’importation de produits bio depuis l’Europe de l’Ouest. http://www.ekoconnect.org/index.php?option=com_content&task=view&id=65&Itemid=76 Mots clés : ESTONIE / LITUANIE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FILIERE / MARCHE / PRODUIT BIOLOGIQUE / SUBVENTION / COMMERCE / EXPORTATION / IMPORTATION / LETTONIE / TRANSFORMATION INFORMATION LETTER FOR ORGANIC AGRICULTURE OF CENTRAL AND EASTERN EUROPE n° 31, 01/12/2012, 2 pages (p. 5-6) rrééff.. 118888--112244 ;; Rédaction : ABioDoc

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Organic grain from Lithuania for export to North and West Europe Céréales biologiques de Lituanie pour l’exportation vers l’Europe du Nord et de l’Ouest (Anglais) CAICS Gatis / GRITENAS Andrius Scandagra Lithuania est actuellement le plus important négociant en céréales et légumineuses biologiques des pays baltes. Cette société travaille avec 120 agriculteurs et exporte 10 à 15 000 tonnes par an, principalement vers les pays scandinaves et l’Allemagne. Dans cette interview, le responsable de la production explique le fonctionnement de son entreprise et s’exprime sur le marché bio en Lituanie : partenariat avec les agriculteurs, moyens de production et de stockage des producteurs, développement de l’agriculture biologique, impacts des politiques publiques notamment européennes. http://www.ekoconnect.org/index.php?option=com_content&task=view&id=65&Itemid=76 Mots clés : LITUANIE / ENTREPRISE / INTERVIEW / GRANDE CULTURE / MARCHE / FILIERE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / AGRICULTURE BIOLOGIQUE INFORMATION LETTER FOR ORGANIC AGRICULTURE OF CENTRAL AND EASTERN EUROPE n° 31, 01/12/2012, 1 page (p. 7) rrééff.. 118888--112255 ;; Rédaction : ABioDoc

Sean de Cleene : Un monde meilleur grâce à l’Afrique SPORE « Une nouvelle vision de l’agriculture » est une initiative public-privé du Forum économique mondial visant à promouvoir des stratégies de développement agricole durable axées sur le marché. Sean de Cleene, l’un de ses membres, fait part, dans cette interview, de son optimisme face aux possibilités de développement de l’agriculture en Afrique. Bien qu'un tiers des personnes souffrant de la faim vivent sur ce continent, celui-ci dispose aussi de 60 % des terres arables inexploitées de la planète. L’optimisme de Sean de Cleene est motivé par les changements de ces dernières années. Une des évolutions récentes majeures de l’Afrique est la multiplication de partenariats public-privé avec un objectif de développement agricole durable, signe d’une entente entre les différents acteurs du développement, des ONG aux entreprises internationales. Sean de Cleene s’exprime également sur l’engagement des gouvernements africains dans ces démarches. Mots clés : AFRIQUE / DEVELOPPEMENT AGRICOLE / AGRICULTURE DURABLE / PARTENARIAT / MARCHE / PERSPECTIVE / SECURITE ALIMENTAIRE SPORE n° 162, 01/02/2013, 1 page (p. 12) rrééff.. 118888--112299 ;; Rédaction : ABioDoc

Dossier – Conditions de travail : Chantiers en cours SPORE / DIARRA Soumaila T. Dans les pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP), les conditions de travail restent souvent difficiles et dangereuses. Cette observation concerne plus particulièrement le secteur agricole : il emploie 70 % des enfants qui travaillent dans le monde et est concerné par 170 000 des 350 000 accidents du travail mortels tous les ans dans le monde. En s’appuyant sur des exemples concrets, ce dossier présente un état des lieux de la situation avec des zooms sur le travail des enfants, les dangers de l’exposition aux pesticides sans protections adéquates, ou encore les conventions de l’OIT (Organisation Internationale du Travail). Un reportage au Mali sur la production nationale de coton dans la région de Sikasso, l’une des plus prospères, rapporte les inquiétudes des travailleurs de la filière pour leur santé et leur sécurité. En encart, Tometo Kalhouté, spécialiste en sécurité et santé au travail au sein de l’OIT, donne son point de vue sur les conventions et législations en place. Mots clés : PAYS ACP / MALI / CONDITION DE TRAVAIL / ENFANT / PESTICIDE / SANTE / SECURITE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / CONVENTION / PREVENTION / AGRICULTURE / TRAVAIL EN AGRICULTURE SPORE n° 162, 01/02/2013, 7 pages (p. 13-19) rrééff.. 118888--113300 ;; Rédaction : ABioDoc

Invasion transgénique au Mexique BOIS Fabienne 2,4 millions d'hectares de maïs transgénique (la superficie du Luxembourg !) pourraient prochainement être cultivés au Mexique si Monsanto obtient l'autorisation du gouvernement mexicain. Face à ce risque, la société civile se mobilise, relayée entre autres par l'ONG GRAIN dans un rapport datant de novembre 2012 (voir : http://www.grain.org/fr/article/entries/4624-alerte-avalanche-transgenique-au-mexique). Plus qu'ailleurs sans doute, le Mexique doit rester sans OGM pour au moins deux raisons : c'est le centre d'origine de la biodiversité du maïs et il reste donc des milliers de variétés natives ; et le maïs est la base de l'alimentation du mexicain qui en consomme 115 kg/an ! Par ailleurs, aucune ségrégation n'existant entre filière OGM et sans OGM, l'introduction du maïs GM au Mexique, surtout à de tels niveaux, signifierait la mort de toute filière sans OGM. Mots clés : MEXIQUE / MAIS / CONTAMINATION / VARIETE / FILIERE SANS OGM / ALIMENTATION HUMAINE / MOBILISATION CITOYENNE / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE TRANSRURAL INITIATIVES n° 424, 01/02/2013, 1 page (p. 11) rrééff.. 118888--002244 ;; Rédaction : ABioDoc

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Organisation de l'AB

Culture bio : Le pain bio jusqu'aux années 1970 LEMAIRE Jean-François En France, le qualificatif « biologique » donné au pain est apparu suite au lancement de la culture biologique sur le terrain, au début des années 1960. Avant, on utilisait « naturel »… Parmi les principaux acteurs ayant œuvré pour la qualité du pain biologique, il faut citer : Henri-Charles Geffroy ; La famille Couturier ; Des initiatives locales ou régionales ; Le pain biologique Lemaire. Mots clés : PAIN / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / INITIATIVE LOCALE / FRANCE / HISTOIRE BIO LINEAIRES n° 46, 01/03/2013, 1 page (p. 7) rrééff.. 118888--001155 ;; Rédaction : ABioDoc

Dossier Recherches - L’ITAB rejoint les instituts techniques agricoles qualifiés ITAB / GOURAUD JP. Depuis la qualification de l’ITAB en décembre 2012, l’agriculture biologique dispose officiellement d’un institut technique dédié. Ce dossier est ainsi consacré à l’ITAB qui, accompagné de huit dispositifs expérimentaux et de coordination, devient le référent national de la recherche-expérimentation en bio. Il présente les changements liés à la qualification et les activités menées par l’Institut depuis 30 ans : - coordination nationale de la recherche-expérimentation en AB ; - renforcement des synergies entre les partenaires de la recherche-expérimentation, notamment à travers les commissions techniques ; - outil collaboratif « Qui fait Quoi » ; - expertise et formations ; - diffusion des techniques de l’agriculture bio, notamment via le site internet de l’ITAB, la revue technique Alter Agri ou encore l’organisation de colloques et d’évènements… Enfin, l’équipe de l’ITAB, répartie sur quatre antennes en France, est présentée. En région Poitou-Charentes, l’ITAB est présent à travers Agrobio Poitou-Charentes et la station d’Archigny. Mots clés : ORGANISATION DE L' AB / RECHERCHE / EXPERIMENTATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / INSTITUT TECHNIQUE AGRICOLE / POITOU-CHARENTES L'AUXILIAIRE BIO n° 21, 01/01/2013, 7 pages (p. 9-15) rrééff.. 118888--005522 ;; Rédaction : ABioDoc

Politique agricole

En question : L'agroécologie au menu de l'agriculture française ? ; Lettre ouverte à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'agroalimentaire et de la Forêt ; Faire de l'agroécologie une force pour la France ? ; L'institutionnalisation de l'agroécologie... une nouvelle phase PEGEAULT Nelly / FÉLIX Gautier / NATURE & PROGRES / et al A l’occasion de la Conférence nationale « Produisons autrement » du 18 décembre 2012, le ministre de l’Agriculture a introduit l’agroécologie comme orientation pour l’agriculture française. Face à cette annonce, et suite aux déceptions ressenties avec le Grenelle de l’Environnement, Nature&Progrès se veut prudent. Ainsi, une lettre ouverte a été adressée au Ministre afin de lui faire part des commentaires de plusieurs associations. Gautier Félix, dans une seconde partie de ce dossier, décrypte les annonces de la Conférence « Produisons autrement ». Le modèle agroécologique prôné semble devoir passer par un retour à l’agronomie, et donc à la compréhension des mécanismes naturels qui régissent la production agricole, et à un positionnement des agriculteurs comme acteurs de la recherche et du développement agricole. Toutefois, deux non-dits posent question : l’aspect social de l’agroécologie et la place des politiques agricoles. Enfin, dans une dernière partie, Jordy van den Akker exprime ses doutes quant au bien fondé de cette institutionnalisation de l’agroécologie, en s’appuyant notamment sur le développement de l’agroécologie en Amérique latine. Mots clés : AGROECOLOGIE / FRANCE / POLITIQUE AGRICOLE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / EUROPE / PERSPECTIVE / POLITIQUE / SOCIAL / AGRONOMIE / REFORME DE LA POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE / ECONOMIE / CROISSANCE / NON LABOUR / SEMENCE PAYSANNE / AGRICULTURE AUTONOME / RÉFORME AGRAIRE NATURE & PROGRES n° 91, 01/02/2013, 6 pages (p. 18-23) rrééff.. 118888--112277 ;; Rédaction : ABioDoc

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Une charte pour l'agriculture périurbaine toulousaine LERICHE Mathilde Comment lutter contre le grignotage des terres agricoles par l'étalement urbain ? La communauté urbaine du Grand Toulouse et la Chambre d'agriculture de Haute-Garonne ont signé, en juillet dernier, une « Charte pour une agriculture durable en territoires péri-urbains » (http://issuu.com/elusvertstoulouse/docs/charte_agri_cugt/3). Tout d'abord, le constat : 548 exploitations en 2000, contre 346 aujourd'hui, et +29% d'artificialisation des terres entre 1990 et 2007. L'idée est donc de favoriser la protection des dernières fermes restantes en réduisant « de 50% la consommation annuelle des terres au profit de l'urbain et protéger strictement les espaces agricoles protégés et préservés non concernés par l'extension urbaine ». Mais la charte souligne aussi les potentiels points de blocage : transmissibilité des fermes, pollutions urbaines possibles, rareté et morcellement du foncier, tissu de chaînes de transformations alimentaires faible... Des réunions annuelles devront aborder ces problèmes. Pour l'heure, une ferme communale va être transformée en exploitation agricole et d'autres fermes vont être aidées. Mots clés : POLITIQUE AGRICOLE / AGRICULTURE PERIURBAINE / FONCIER / COLLECTIVITE TERRITORIALE / HAUTE GARONNE / TERRE AGRICOLE / CHARTE / AGRICULTURE DURABLE / TERRITOIRE / INITIATIVE / TEMOIGNAGE / PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT / AMENAGEMENT DU TERRITOIRE TRANSRURAL INITIATIVES n° 423, 01/01/2013, 1 page (p. 15) rrééff.. 118888--002211 ;; Rédaction : ABioDoc

Une (in)certaine vision de l'agroécologie CORREIA Mickaël Cet article relate la conférence nationale « Produisons autrement » qui s'est tenue, le 18 décembre 2012, en présence du ministre de l'Agriculture. Ce dernier a déclaré : « Il faut faire de la France le leader européen de l'agroécologie », puis a laissé la parole aux agriculteurs et chercheurs réunis pour l'occasion. Si certes, les tenants de l'agriculture bio et alternative ont pu davantage s'exprimer que d'habitude dans ce genre de rencontre, l'auteur estime qu'il a été patent que derrière le terme agroécologie, se cachent des réalités souvent différentes suivant les participants. Certains notamment réclament un rapprochement entre l'industrie et l'agroécologie... En revanche, pour Nature et Progrès ou la Confédération paysanne notamment, l'agroécologie n'est pas qu'une technique, mais bien « un projet de transformation sociétale ». Mots clés : AGROECOLOGIE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TRANSITION / POLITIQUE AGRICOLE / FRANCE / AGRICULTURE ECOLOGIQUEMENT INTENSIVE TRANSRURAL INITIATIVES n° 423, 01/01/2013, 1 page (p. 14) rrééff.. 118888--002200 ;; Rédaction : ABioDoc

8e séminaire international de l’Agence Bio : L’année de tous les plans RIVRY-FOURNIER Christine Le 8ème séminaire international de l’Agence Bio, qui s’est tenu, le 28 février 2013, à l’occasion du Salon de l’Agriculture, a permis de faire le point sur les défis que devra relever la filière biologique. En effet, l’année 2013 est une année charnière aussi bien au niveau français (« Ambition bio 2017 ») qu’européen (refonte de la réglementation bio, élaboration d’un plan d’action sous fond de réforme de la Pac). Dans cet article, les orientations prises pour le développement de la bio sont présentées et commentées notamment par le président de l’Agence Bio, le ministre de l’Agriculture et le chef de l’Unité agriculture bio de la DG Agri. En encart, la vision de la FAO est également exposée. Mots clés : POLITIQUE AGRICOLE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / SEMINAIRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / EUROPE / PLAN D'ACTION BIOFIL n° 87, 01/05/2013, 2 pages (p. 11-12) rrééff.. 118888--111133 ;; Rédaction : ABioDoc

Bioconvivium : Actes du colloque 18-19 octobre 2012 DEPARTEMENT DE LA DRÔME Organisée par le Département de la Drôme, premier département bio de France, la première édition de Bioconvivium s'est déroulée à Valence (Drôme), les 18 et 19 octobre 2012. Une manifestation innovante, des rencontres et débats autour d'une question majeure : "Comment la bio participe-t-elle à l'évolution d'un modèle agricole et économique d'un territoire ?"... Au sommaire : 1. La bio en France : un bilan mitigé ; 2. Les raisons de l'implantation du bio sur un territoire ; 3. La bio : un futur qui s'écrit à plusieurs mains ; 4. Comment la bio influe sur l'évolution des territoires et de l'agriculture. http://www.ladrome.fr/fileadmin/user_upload/bioconvivium/Bioconvivium-actes-du-colloque.pdf Mots clés : DROME / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / TERRITOIRE / PERSPECTIVE / DEVELOPPEMENT RURAL / AGRICULTURE / POLITIQUE AGRICOLE / FILIERE / PRIX 2012, 24 p., éd. DEPARTEMENT DE LA DRÔME rrééff.. 118888--113366 ;; Rédaction : ABioDoc

Biopresse 188 – Avril 2013 40

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Réglementation

Manuel des intrants biologiques (MIB) DUVAL Jean / MENARD Geoffroy Le Manuel des intrants bio (MIB) est un recueil des intrants commerciaux disponibles et autorisés en agriculture biologique au Québec. Il est organisé selon les utilisations et la nature des intrants. Pour chaque type d’intrant, un tableau liste les produits disponibles, leurs descriptions, leurs fournisseurs, leurs usages, leurs approbations par les organismes de certification ainsi que les formats disponibles et les prix, s'il y a lieu. Le mot «intrant» employé dans le titre de ce manuel réfère à tout ce qui vient de l’extérieur de la ferme qui sert à réaliser une production, mis à part les équipements, les machineries et la main-d’œuvre. Les principaux intrants utilisés en agriculture biologique sont par exemple les engrais et les produits de protection des cultures en production végétale, les aliments du bétail et les produits de soin de santé en production animale. Les intrants pour la préparation des aliments ne sont pas couverts dans la présente publication ni les intrants nécessaires au fonctionnement et à l’entretien des équipements et machineries (ex. carburants et lubrifiants). Les intrants utilisés dans une exploitation dont les produits sont admissibles à la certification biologique doivent toujours faire l’objet d’une vérification par les organismes de certification qui prennent au final une décision sur leur conformité avec les normes. Il revient normalement à l’exploitant de s’assurer auprès du fabricant ou du fournisseur que la composition du produit et, dans certains cas, son procédé de fabrication sont conformes aux exigences s’appliquant aux intrants. Le présent manuel propose une liste des intrants pouvant être employés en agriculture biologique en priorisant ceux pour lesquels il existe des attestations de conformité mais aussi d’autres intrants disponibles. Ce n’est toutefois pas une liste officielle. http://reseaubio.org/system/files/documents/mib_2012-2013.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / INTRANT / PRODUIT PHYTOSANITAIRE / NORME / CERTIFICATION DE CONFORMITE / PRODUCTION VEGETALE / PRODUCTION ANIMALE / AMENDEMENT / SEMENCE VEGETALE / ADDITIF ALIMENTAIRE / HYGIENE VETERINAIRE / PRODUIT ADJUVANT 2012, 117 p., éd. CETAB+ (Centre d'Expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité) rrééff.. 118888--330099 ;; Rédaction : CETAB+

Le point technique culture : Certificats Certiphyto : Comment obtenir son certif d'ici 2014 PEDEN Maëlla En octobre 2014, acheter ou utiliser des produits phytopharmaceutiques sur les fermes sera soumis à condition. Le Certificat Certiphyto, aujourd'hui appelé CIPP (Certificat individuel produits pharmaceutiques), deviendra obligatoire. Les agriculteurs bio seront concernés. Explications : Décideurs et opérateurs ; Qu'est-ce qu'une AMM ? ; Comment obtenir son certiphyto ; Quels sujets sont abordés en formation ? Mots clés : MARAICHAGE / CERTIFICAT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PROTECTION DES VEGETAUX / AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE / FORMATION / PRODUIT PHYTOSANITAIRE / FRANCE / REGLEMENTATION SYMBIOSE n° 177, 01/03/2013, 1 page (p. 22) rrééff.. 118888--001144 ;; Rédaction : ABioDoc

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Recherche et système spécifique

RREECCHHEERRCCHHEE &&

SSYYSSTTEEMMEE SSPPEECCIIFFIIQQUUEE

Agriculture biodynamique

Hors-série n° 15 : Les semences bio-dynamiques DREYFUS Laurent / FLORIN Jean-Michel / DELMOND François / et al Ce hors-série de Biodynamis est consacré aux semences bio-dynamiques : - La semence, germe de renouveau : faire le point pour créer du neuf ; - La semence et la plante ; - Le chaos de la graine : Forces terrestres et forces cosmiques dans la croissance végétale ; - A qui devrait appartenir la semence ? ; - Des lois pour privatiser les semences, nos biens communs ; - La sélection biodynamique : Un nouvel élan pour la relation homme-plante ; - Produire ses semences ; - Soigner les plantes avec l'eurythmie ; - Semons la biodiversité en Alsace ; - Hortus Officinarum : Sélectionner les plantes médicinales ; - Sélectionner la vigne en biodynamie ; - Créer des variétés fruitières adaptées à la biodynamie ; - Des sons sur les plantes. Mots clés : AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / SEMENCE VEGETALE / PRODUCTION DE SEMENCES / SELECTION VEGETALE / LOI / LEGISLATION / SOCIETE / CERTIFICAT D'OBTENTION VEGETALE / BREVET / INDUSTRIE DES SEMENCES / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / MONDE / EURYTHMIE / PROTECTION DES VEGETAUX / BIODIVERSITE / SEMENCE PAYSANNE / VARIETE ANCIENNE / VARIETE LOCALE / CONSERVATION DES SEMENCES / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / SUISSE / ALSACE / FRANCE / ALLEMAGNE / RECHERCHE / JARDINAGE / BLE / VITICULTURE / LEGUME / ARBORICULTURE / CEREALE BIODYNAMIS n° hors-série n° 15, 01/03/2013, 80 pages (p. 1-80) rrééff.. 118888--110000 ;; Rédaction : ABioDoc

Agriculture tropicale

Reportage : A la Réunion : Le chouchou sauvé par la bio ROGER Anne-Françoise Le chouchou (chayotte ou christophine) est une plante tropicale cultivée sur treille. Au centre de l'île de La Réunion, Salazie est un lieu stratégique de production de légumes, mais les chouchous notamment y sont, depuis une quinzaine d'années, attaqués par les mouches des légumes. En 2009, le Centre de recherche agronomique pour le développement (Cirad) a proposé à plusieurs associations de producteurs de suivre un programme nommé Gamour (Gestion agroécologique des mouches des légumes de La Réunion). Sergio Victoire a suivi un programme expérimental, de 2009 à 2011, qui combine des actions de lutte sans recours aux pesticides mais impose de modifier les méthodes de culture. Le programme préconisait plusieurs actions pour protéger le chouchou : micro-guêpes, prédatrices naturelles des mouches des légumes ; pièges à phéromones ; plantes attractives ; enherbement. Sergio Victoire constate aujourd'hui avoir réussi à éliminer 95 % des mouches qui piquent les légumes (pour y pondre leurs œufs). Il accueille de nombreux producteurs des environs qui prennent exemple... Désormais, Sergio Victoire a décidé de faire labelliser sa production en bio. Mots clés : MARAICHAGE / LA REUNION / CHAYOTTE / LUTTE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE TROPICALE / PROTECTION DES VEGETAUX / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / MOUCHE DES LEGUMES ECHOBIO n° 40, 01/03/2013, 2 pages (p. 14-15) rrééff.. 118888--113399 ;; Rédaction : ABioDoc

Agroforesterie

Cyrille Fatoux, maraîcher : Réconcilier les arbres et les légumes GOULETTE Myriam Lors des journées de l’ITAB le 12 décembre 2012, Cyrille Fatoux a présenté son exploitation située en Isère où se côtoient légumes, fruits, plantes aromatiques, arbres légumineux (févier d’Amérique, robinier faux-acacia…), haies composites… Au-delà de cette forte diversification, ce maraîcher a souhaité construire son système autour de la traction animale, des circuits courts et de l’agroforesterie. Cet article décrit son organisation : - alternance de planches de différentes espèces ; - gestion de l’irrigation ; - gestion de l’ombrage engendré par les arbres qui apporte une protection aux légumes et aux travailleurs pendant l’été ; - gestion des semis et boutures ; - débouchés ; - réflexion sur la permaculture. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DIVERSIFICATION / PERMACULTURE / MARAICHAGE / AGROFORESTERIE / ARBRE / ARBRE FRUITIER / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / ISERE / HAIE / TRACTION ANIMALE / GESTION DE L'EXPLOITATION AGRICOLE / TEMOIGNAGE BIOFIL n° 86, 01/03/2013, 4 pages (p. 43-46) rrééff.. 118888--004422 ;; Rédaction : ABioDoc

Biopresse 188 – Avril 2013 42

Recherche et système spécifique

Systèmes agroforestiers novateurs – monitoring des opportunités et limites KUSTER Monika / HERZOG Felix / REHNUS Maik / et al Depuis les années 1950, les arbres hautes-tiges ont tendance à disparaître des systèmes agricoles suisses. Aujourd’hui, dans un contexte de recherche d’une intensification écologique de l’agriculture, leur retour au sein même des systèmes de production, via l’agroforesterie, peut offrir des avantages aussi bien écologiques qu’économiques (productivité accrue, utilisation des ressources plus efficiente, augmentation de la biodiversité…). Afin de valider ces informations issues de modèles, des données empiriques sont nécessaires. La station Agroscope Reckenholz-Tänikon a, pour cela, mis en place un monitoring qui permettra de suivre des parcelles en place sur trois exploitations agricoles, et ce, pendant plusieurs années. Mots clés : AGROFORESTERIE / SUISSE / RECHERCHE / MONITORING / INNOVATION / INTENSIFICATION ÉCOLOGIQUE RECHERCHE AGRONOMIQUE SUISSE n° 10, 01/10/2012, 8 pages (p. 470-477) rrééff.. 118888--111177 ;; Rédaction : ABioDoc

Biotechnologies

Modification génétique contre changement climatique CHAPELLE Sophie L'entreprise californienne Arcadia Biosciences a mis au point un procédé appelé "Nitrogen Use Efficiency" (NUE) qui permet aux plantes de mieux fixer l'azote. Ainsi, les plantations où auront été semées des plantes génétiquement modifiées par le procédé NUE pourront obtenir des certificats de réduction d'émissions de gaz à effet de serre valorisables sur les marchés du carbone ! Des accords entre Arcadia et Monsanto, Dupont, Vilmorin et d'autres entreprises semencières ont été signés pour couvrir un vaste panel de plantes. Les premières semences sont attendues pour 2016. Mots clés : ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / CREDIT CARBONE / MARCHE / CARBONE / CHANGEMENT CLIMATIQUE / AZOTE / FERTILISATION AZOTEE / GAZ A EFFET DE SERRE / CONTROVERSE TRANSRURAL INITIATIVES n° 424, 01/02/2013, 1 page (p. 10) rrééff.. 118888--002233 ;; Rédaction : ABioDoc

Impact des OGM sur la santé : Un système d’évaluation toxique ? RAD / SÉRALINI Gilles-Eric Après la controverse sur l’étude sur le maïs NK 603 menée par Gilles-Eric Séralini, cet article reprend les arguments émis par l’équipe de chercheurs qui a conduit l'expérimentation pour justifier de la pertinence et du sérieux de leur étude : - étude toxicologique à long terme ; - soutien d’autres scientifiques et validation par le comité de lecture de Food and Chemical Toxicology ; - utilisation de la même souche de rats que celle utilisée pour l’autorisation de mise sur le marché des OGM… Gilles-Eric Séralini apporte également quelques remarques face aux accusations de ses détracteurs. Mots clés : CONTROVERSE / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / RECHERCHE / ETUDE LA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE n° 64, 01/11/2012, 1 page (p. 11) rrééff.. 118888--006666 ;; Rédaction : ABioDoc

Recherche

L’Inra et l’Itab, ensemble, pour faire progresser la bio BIOFIL Suite à sa qualification en tant qu’institut technique agricole, l’Itab a signé un accord de partenariat avec l’Inra, le 27 février 2013. D’une durée de cinq ans, celui-ci donne un cadre à l’organisation des échanges, la concertation et la coopération entre les deux structures, facilitant la co-construction de projets de recherche-expérimentation en bio et la mutualisation des moyens. Depuis 2000, l’Inra finance des projets consacrés à l’agriculture biologique dans le cadre du programme AgriBio. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / PARTENARIAT / RECHERCHE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / ORGANISATION DE L' AB BIOFIL n° 87, 01/05/2013, 1 page (p. 10) rrééff.. 118888--110099 ;; Rédaction : ABioDoc

Valeur nutritive déterminée et estimée de la chicorée, du lotier et de l’esparcette ARRIGO Yves La chicorée, le lotier et l’esparcette sont des plantes riches en tanins condensés. Cette particularité rend l’estimation de leur valeur nutritive particulièrement difficile car inadaptée aux modèles usuels de prédiction. Afin de déterminer les équations les plus adaptées, la station de recherche suisse Agroscope Liebefeld-Posieux a mis en place des essais de digestibilité in vivo et in sacco avec des béliers et des vaches fistulées. La digestibilité de la matière organique, la digestibilité apparente de la matière azotée et la dégradabilité de la matière azotée ont ainsi pu être mesurées pour ces trois plantes. Mots clés : RECHERCHE / FOURRAGE / MODELE / VALEUR NUTRITIVE / CHICOREE / LOTIER / ESPARCETTE / DIGESTIBILITE / SUISSE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / ELEVAGE RECHERCHE AGRONOMIQUE SUISSE n° 10, 01/10/2012, 8 pages (p. 492-499) rrééff.. 118888--111199 ;; Rédaction : ABioDoc

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Recherche et système spécifique

Organically grown crops do not a cropping system make and nor can organic agriculture nearly feed the world Les cultures biologiques ne constituent pas un système de production à part entière et l’agriculture biologique n’est pas prête à nourrir le monde (Anglais) CONNOR D.J. Cet article répond à celui publié par Seufert et al. en 2012 et qui rapportait que l’agriculture biologique avait des capacités de productivité égales à celles de l’agriculture moderne pour certaines cultures (fruits et oléagineux) et une productivité globale correspondant à 75 % de celle de l’agriculture moderne. Selon l’auteur, D.J. Connor, ces conclusions sont faussées par le choix de critères inadaptés. Il considère que la productivité des systèmes de cultures biologiques ne peut pas être déduite de rendements obtenus sur des cultures considérées individuellement et souligne le besoin urgent d’étendre les analyses sur la productivité de l’AB à l’échelle du système. Par ailleurs, il remet également en question les considérations liées à l’utilisation d’amendements organiques et à leur niveau de disponibilité réel. Selon Connor, les auteurs des précédentes études ne prennent pas suffisamment en compte l’importance des surfaces et des intrants nécessaires à une agriculture biologique capable de nourrir 9,2 milliards d’habitants en 2050 et il remet en cause la faible productivité des systèmes biologiques sur la totalité de la surface agricole concernée. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0378429012004716 Mots clés : CONTROVERSE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / MONDE / COMPARAISON BIO-CONV / SECURITE ALIMENTAIRE / PRODUCTIVITE / RECHERCHE / RENDEMENT / AMENDEMENT ORGANIQUE FIELD CROPS RESEARCH n° vol. 144, 20/03/2013, 3 pages (p. 145-147) rrééff.. 118888--112266 ;; Rédaction : ABioDoc

Evolution not revolution of farming systems will best feed and green the world L’évolution, et non pas la révolution, des systèmes agricoles sera la meilleure façon de nourrir et de « verdir » le monde (Anglais) CONNOR D.J. / MINGUEZ M. Inés Avec l’augmentation estimée de la population (9,2 milliards d’habitants en 2050), l’agriculture doit relever le défi d’augmenter sa production de 70 %. Selon les auteurs, cette augmentation ne sera possible qu’en combinant une augmentation des rendements, l’intensification de cultures adaptées à leurs conditions locales et une bonne disponibilité des intrants. Les systèmes agricoles, via la science et la technologie, ont toujours su s’adapter aux changements écologiques, environnementaux et sociaux tout en augmentant les rendements et l’efficience d’utilisation des intrants, évolution que les auteurs soutiennent comme étant la solution pour nourrir et verdir le monde. Selon eux, les propositions axées autour d’une réduction des intrants et du développement des systèmes d’agriculture biologique

sont vouées à rester cantonnées à une petite échelle d’application ou à conduire à l’échec face aux défis à relever. Enfin, ils estiment qu’une meilleure connaissance des problèmes d’approvisionnement alimentaire doit être apportée aux citoyens, et que le soutien à la recherche agricole doit s’orienter vers les problèmes de déchets alimentaires et de surconsommation qui, s’ils étaient résolus, pourraient conduire à une diminution de la demande alimentaire. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2211912412000193 Mots clés : INTENSIFICATION / SYSTEME AGRAIRE / PROSPECTIVE / SECURITE ALIMENTAIRE / MONDE / EVOLUTION / GESTION DES RESSOURCES / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / INTRANT / CONTROVERSE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE GLOBAL FOOD SECURITY n° vol. 1, n° 2, 01/12/2012, 8 pages (p. 106-113) rrééff.. 118888--113322 ;; Rédaction : ABioDoc

Dossier Recherches : Luzerne et fertilisation : mise en place d’un réseau d’expérimentation AGROBIO POITOU-CHARENTES En agriculture céréalière bio sans élevage à proximité, la gestion de l’azote est un enjeu essentiel dans lequel la luzerne pourrait jouer un rôle (engrais vert pendant l'interculture ou engrais de ferme avec les parties aériennes). Un réseau comprenant 10 partenaires a été mis en place, en 2010, en régions Centre, Ile de France et Picardie, pour tester l’intérêt agronomique et économique de la luzerne comme engrais de ferme sous différentes formes (bouchon, ensilage, compost) en comparaison avec les fientes de volailles (traditionnellement utilisées en AB). Il fait suite à une série d’essais menés, depuis la fin des années 40, à l’INRA de Clermont-Ferrand, dont l’un (entre 1969 et 1999, sur cinq rotations de six ans) a montré un potentiel de production de 900kgN/ha au total pour une luzerne de deux ans, tout comme un autre (entre 2000 et 2006, testant un système théoriquement autonome en azote) mais où l’effet de la fertilisation avec de la luzerne en engrais de ferme aura été significatif seulement pour la rotation sans luzerne dans la rotation. Les résultats du réseau indiquent, pour 2011, que la luzerne serait moins performante que les fientes (mais que dans 4 essais/10 de manière significative). Néanmoins, les conditions climatiques peu favorables à l’expression des engrais organiques incitent à poursuivre les essais. En complément, est exposée, à titre d’exemple, une étude économique qui évalue les performances nécessaires pour que la fabrication et l’épandage d’ensilage de luzerne soit rentable par rapport aux autres utilisations possibles (foin, deshydraté...). Cela ne serait le cas que si la localisation de l'exploitation n’offre pas d'autres débouchés, ou seulement à bas prix. http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bio Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / GRANDE CULTURE / RECHERCHE / LUZERNE / FERTILISATION / EXPERIMENTATION / RESEAU / AZOTE / ETUDE / ILE DE FRANCE / CENTRE / ESSAI / PUY DE DOME / ASPECT ECONOMIQUE / CARACTERISTIQUE AGRONOMIQUE L'AUXILIAIRE BIO n° 20, 01/11/2012, 8 pages (p. 8-15) rrééff.. 118888--115555 ;; Rédaction : ABioDoc

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Recherche et système spécifique

Ressources génétiques

Pourquoi sélectionner de nouvelles variétés de blé tendre adaptées à l’agriculture biologique ? ROLLAND Bernard / LE CAMPION Antonin / OURY François-Xavier La sélection s’est faite depuis 50 ans pour des itinéraires techniques artificialisés (avec une fertilisation azotée minérale abondante et l’emploi d’herbicides). Elle a conduit à des variétés généralement peu adaptées à l’agriculture biologique, ce qui justifie la sélection variétale en bio. Les sélectionneurs de l’INRA identifient 4 raisons justifiant l’amélioration génétique par sélection généalogique du blé tendre pour créer de nouvelles variétés pures en bio : une demande croissante, la nécessaire augmentation des rendements, les limites des progrès par la voie agronomique et par la fertilisation et enfin les limites de l’offre variétale actuelle. Les auteurs rappellent ensuite les progrès qu’ont permis la sélection végétale du blé (augmentation de la productivité, de la force boulangère) en conventionnel. Ils rappellent aussi que certains pays ont une longueur d’avance sur la France pour la création de variétés spécifiques en bio et que l’agriculture bio est un prototype pour anticiper sur les exigences de demain. La sélection pour l’agriculture bio nécessite de hiérarchiser et de pondérer des critères de sélection nouveaux et plus nombreux qu’en sélection classique. Deux lignées créées par l’INRA ont été identifiées dans le réseau de criblage variétal coordonné par l’ITAB. Elles ont pu ensuite être inscrites au catalogue sous le nom de Skerzzo et Hendrix et ouvrent ainsi la voie à de nouvelles variétés bio. Pour conclure, les auteurs pensent que si la sélection en bio était un domaine orphelin il n’est pas nécessaire néanmoins de faire table rase du passé et une sélection avec des méthodes classiques peut être développée efficacement en bio. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BLÉ TENDRE / VARIETE / SELECTION VEGETALE / SELECTION VARIETALE / RECHERCHE / RESSOURCE GENETIQUE / PATRIMOINE GENETIQUE / FRANCE / ESSAI COURRIER DE L'ENVIRONNEMENT DE L'INRA (LE) n° 62, 01/12/2012, 15 pages (p. 71-85) rrééff.. 118888--007788 ;; Rédaction : ABioDoc

Semences : pour la reconnaissance des droits des paysans DUCASSE Benoît Pour abroger la loi « semences » de décembre 2011, le collectif « Sauvons la biodiversité » (intégré par une quinzaine d'associations paysannes et environnementalistes) a écrit aux députés et sénateurs, le 8 janvier 2013. En effet, cette loi renforce la propriété industrielle sur les semences, en permettant à la fois le dépôt de brevet et le certificat d'obtention végétale (COV) ; en interdisant à l'agriculteur de ressemer une partie de sa récolte ; en l'obligeant, pour 21 espèces, à payer des royalties (contribution volontaire obligatoire - CVO) ; et en lui interdisant de sélectionner une nouvelle variété à partir d'une variété protégée. Bref, cette confiscation du vivant, aux yeux de la Confédération paysanne, est inacceptable, et une grande campagne est lancée en 2013 pour abolir cette loi et en produire une autre, à caractère positif, de reconnaissance des droits des paysans de conserver, échanger, et ressemer leurs variétés. Mots clés : SEMENCE VEGETALE / LOI / VALEUR DU VIVANT / CONTRIBUTION VOLONTAIRE OBLIGATOIRE / CERTIFICAT D'OBTENTION VEGETALE / BREVET / PROPRIETE / INDUSTRIE / DROIT PAYSAN / SEMENCE PAYSANNE / BIODIVERSITE / ORGANISATION / RESEAU / MOBILISATION CITOYENNE / FRANCE / RESSOURCE GENETIQUE CAMPAGNES SOLIDAIRES n° 281, 01/02/2013, 1 page (p. 11) rrééff.. 118888--000055 ;; Rédaction : ABioDoc

La banque de gènes nationale d’Agroscope ACW hier, aujourd’hui et demain KLEIJER G. / SCHORI A. / SCHIERSCHER B. Dès le début du XXème siècle, des activités de conservation des ressources génétiques ont débuté en Suisse. Aujourd’hui, plus de 16 000 variétés sont conservées à la banque de gènes nationale suisse Agroscope à Changins, dont les plus anciennes ont été décrites avant 1900. Cette conservation est permise par des techniques de conservation à long terme, décrites dans l’article, complétées d’une conservation de sécurité à la « banque de gènes mondiale », basée en Norvège, pour les espèces conservées par semence. Les variétés à conservation végétative doivent, quant à elles, être cultivées en plusieurs exemplaires et en plusieurs endroits. Chaque variété conservée est décrite et évaluée afin d’en optimiser l’utilisation en cas de besoin. Ainsi, une base de données est constituée et accessible à tous sur le site www.bdn.ch. De plus, les variétés sont également disponibles en accès libre avec l’Accord de transfert de matériel standard. Mots clés : SUISSE / BANQUE DE SEMENCES / CONSERVATION DU PATRIMOINE GENETIQUE / VARIETE / RESSOURCE GENETIQUE / HISTORIQUE / MATERIEL VEGETAL / SEMENCE VEGETALE / VARIETE ANCIENNE RECHERCHE AGRONOMIQUE SUISSE n° 9, 01/09/2012, 6 pages (p. 408-413) rrééff.. 118888--006633 ;; Rédaction : ABioDoc

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Recherche et système spécifique

Jardin : Tomates anciennes : Un vivier de variétés RAOUT Christine La tomate, originaire d'Amérique du Sud, est arrivée en Europe au XVIème siècle. Quelques conseils sont apportés concernant : les variétés à choisir (selon la place, l'ensoleillement disponible au jardin, les compositions culinaires) ; les lieux où se procurer des variétés anciennes et originales ; la façon de les cultiver (sol, compost, semis...). Mots clés : RESSOURCE GENETIQUE / VARIETE ANCIENNE / TOMATE / JARDIN / TECHNIQUE CULTURALE / JARDINAGE / UTILISATION CULINAIRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE ECHOBIO n° 40, 01/03/2013, 1 page (p. 42) rrééff.. 118888--114433 ;; Rédaction : ABioDoc

Dossier Choix de vie : Poules, vaches, cochons, brebis… Le choix du local PUIG Axel / MAÎTRE Florence Peu à peu délaissées avec l’intensification et l’industrialisation de l’agriculture, les races animales locales ont connu une situation critique dans les années 70 et 80, où nombre d’entre elles étaient menacées de disparition. Agriculteurs, associations ou encore passionnés se sont alors mobilisés pour sauvegarder ce patrimoine génétique multiséculaire. Aujourd’hui, ces races locales trouvent un regain d’intérêt. Appréciées pour leur adaptation au milieu et pour la qualité de leurs produits, leurs caractéristiques permettent en effet de valoriser au mieux les ressources et de vendre des produits à bonne valeur ajoutée. Des témoignages illustrent cet article : un couple d’éleveurs de moutons brigasques et de chèvres pyrénéennes, deux éleveurs de porcs gascons, deux éleveurs de moutons rouges du Roussillon, et une famille d’éleveurs de poules de Marans. Mots clés : ELEVAGE / RACE LOCALE / FRANCE / QUALITE DU PRODUIT / RUSTICITE / RESSOURCE GENETIQUE / OVIN / CAPRIN / PORCIN / VOLAILLE / RACE RUSTIQUE L'ESPRIT VILLAGE n° 115, 20/03/2013, 8 pages (p. 20-27) rrééff.. 118888--113311 ;; Rédaction : ABioDoc

Agrosemens : Les engagements d’un semencier 100 % bio RIVRY-FOURNIER Christine Le semencier indépendant Agrosemens présente une gamme exclusivement issue de l’agriculture biologique et biodynamique comprenant plus de 100 espèces et 600 variétés. Créé en 2002, Agrosemens a, peu à peu, su se faire une place sur un marché en partie concurrencé par les semences non traitées autorisées en bio par dérogation. L’article présente les principes, le fonctionnement, ainsi que quelques nouveautés 2013 de ce semencier. Mots clés : SEMENCE VEGETALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / FRANCE / SUD-EST / SEMENCIER / ENTREPRISE BIOFIL n° 86, 01/03/2013, 1 page (p. 54) rrééff.. 118888--004466 ;; Rédaction : ABioDoc

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Les Brèves

BBRRÈÈVVEESS AABBIIOODDOOCC

Le ministère de l’Agriculture conforte l’ITAB et la recherche en AB Le 11 avril 2013, à l’occasion de l’assemblée générale de l’ITAB, Luc Maurer, conseiller en charge de l’agriculture biologique auprès du ministre de l’Agriculture, a rappelé que l’agriculture biologique a toute sa place au sein de l’agroécologie. Cette voie dans laquelle le ministère de l’agriculture souhaite engager l’avenir de l’agriculture française ne doit pas occulter l’AB, mais la mettre en avant : l’AB est actuellement la seule forme d’agriculture agroécologique institutionnalisée et reconnue à l’échelle mondiale. Il a aussi confirmé que :

- La qualification de l’ITAB est un des premiers axes forts du plan Bio 2017 : l’agriculture biologique a besoin d’un institut technique indépendant et transversal qui répond aux spécificités de l’AB ;

- En cohérence avec la qualification, la dotation de base de l’ITAB passera dès 2013 de 500 K€ à 1 million d’euros pour poursuivre, voire renforcer les actions engagées et maintenir l’équipe salariée : cette enveloppe permet d’équilibrer le budget de l’institut dont la mission de coordination s’est fortement accrue ces dernières années.

La table-ronde « Agroécologie et Produisons autrement : quelle place et quels moyens pour la recherche-expérimentation en AB ? » a également permis à trois députés-agriculteurs qui avaient appuyé la qualification de l’ITAB de s’exprimer : Dominique Pottier (54), Yves Daniel (44) et Brigitte Allain (24). Tous ont insisté sur l’importance de la formation (théorique et pratique), le besoin d’outils de politiques publiques en faveur de l’installation des agriculteurs, la mutualisation des travaux de recherche à l’échelle européenne et la levée de verrous réglementaires liés aux matériels génétiques, animaux et végétaux, et aux intrants… qui restreignent le développement de l’AB. Contact : Aude Coulombel [email protected] 01 40 04 50 65

Source : Communiqué ITAB, 18 avr. 13

L’Etat confirme ses engagements pour la bio à l’AG de la FNAB L’Assemblée générale de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique des Régions de France s’est déroulée à la Rochelle, les 9 et 10 avril 2013. La crise économique que vit notre pays depuis plusieurs années appelle des politiques publiques efficaces pour la création d’emplois et d’activités, en particulier dans le milieu rural et dans une économie agro-alimentaire fragilisée. Dans le même temps, les attentes sociétales sont plus fortes que jamais pour les produits locaux, sains, de qualité, issus d’un mode de production réellement respectueux de l’environnement et du consommateur. Les paysans bio, réunis en Assemblée générale, ont réaffirmé qu’une politique publique de développement de la bio pouvait et devait répondre à ces enjeux de société. Partout en Europe où des objectifs chiffrés ont été portés avec volontarisme par les pouvoirs publics, la bio s’est développée, en particulier dans un contexte agricole moins favorable aux conversions. A l’occasion de l’AG de la FNAB, Luc Maurer, représentant du ministre de l’Agriculture, a présenté les engagements de Stéphane Le Foll :

- L’objectif de 20 % de produits bio en restauration collective d’Etat est très clairement réaffirmé pour la mandature avec des moyens d’accompagnement et d’animation, notamment pour le secteur hospitalier ;

- Pour la protection des zones à enjeu eau, les sites pilotes « eau et bio » seront renforcés et déployés dans le programme de la mandature, en articulation avec les nouveaux outils de la PAC (mesures agro-environnementales) ;

- Une nouvelle orientation thématique « agriculture biologique » dans le cadre du programme national de développement Agricole et Rural pour la période 2014-2020.

Source : Communiqué de presse de la FNAB,

11 avr. 13 Stéphanie Pageot, nouvelle présidente de la FNAB L’Assemblée générale des 9 et 10 avril 2013, à la Rochelle, de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique des Régions de France a élu son nouveau conseil d’administration et une nouvelle présidente, Stéphanie Pageot. Originaire des Vosges, elle est ingénieure en agriculture de formation (ESITPA), installée avec son mari en agriculture biologique depuis 1998 en Loire-Atlantique, sur une exploitation en GAEC de production laitière et de transformation fromagère (160 ha – 300 000 l de lait) qui emploie trois ETP.

Source : Communiqué de presse de la FNAB, 11 avr. 13

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Les Brèves

Consommation : « Une certaine démocratisation des produits bio » Les opinions et pratiques environnementales des Français en 2012 font apparaître, entre autres, « une certaine démocratisation des produits bio », indique un rapport du Commissariat général au développement durable (CGDD). « L’achat de produits bio en magasin continue de croître progressivement (+ 9 points depuis 2008). Si ce type de consommation s’avère plus aisé pour les Français les plus favorisés (55 % des personnes qui ont un niveau de vie supérieur à 30 000 €), il apparaît également que ce mode de consommation stagne dans cette catégorie de population. A l’inverse, alors que les personnes les moins aisées avaient peu accès aux produits bio en 2010 (17 % des personnes ayant un niveau de vie inférieur à 9 000 €), un changement important est intervenu entretemps (+ 12 points), illustrant une certaine démocratisation des produits bio », avance le rapport. « Les ménages accordent principalement de l’importance à la provenance des produits alimentaires du fait de la meilleure information dont ils disposent en la matière. Le lieu de fabrication des autres produits et la quantité de déchets qu’ils sont susceptibles de produire n’interviennent, pour leur part, que faiblement dans les choix des consommateurs. »

Source : Lafranceagricole.fr, 16 avr. 13 Loi d’avenir agricole : la concertation est lancée Le 15 avril 2013, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a lancé la concertation pour préparer la loi d’avenir agricole avec le Conseil supérieur d’orientation et de coordination de l’économie agricole et agroalimentaire (CSO). Le projet doit préparer les mutations et les défis auxquels l’agriculture française sera confrontée dans les 20 prochaines années. Il s’agit en somme de doter les exploitations des innovations leur permettant de répondre à la double performance économique et environnementale. Ce projet de loi sera organisé autour de six thèmes : l’alimentation, la performance économique et environnementale des filières agricoles et agroalimentaires, la protection des terres agricoles et l’installation des jeunes agriculteurs, l’enseignement agricole et la recherche, la forêt, et les agricultures ultramarines. Chacun de ces thèmes fait l’objet d’une large concertation avec les différents acteurs et partenaires. Le projet sera présenté en Conseil des ministres, puis examiné par le Parlement à l’automne. Il devra également prendre en compte les éléments de la réforme de la politique agricole commune.

Source : www.campagnesetenvironnement.fr, 18 avr. 13

Consultation européenne sur la Bio : la France participe massivement Lors de la dernière réunion de l’AGOF (Advisory Group on Organic Farming), le 19 avril 2013, à Bruxelles, les résultats expérimentaux préliminaires de la consultation européenne sur la bio ont été présentés. Selon IFOAM-EU, plus de la moitié des 45 000 réponses obtenues provient de la France ! 96 % des participants sont des citoyens (consommateurs) et la Commission a également reçu 1 600 emails avec des commentaires sur la consultation. La Commission Européenne a publié le discours du Commissaire Dacian Ciolos qui s’est exprimé sur le sujet devant le groupe consultatif élargi sur l’agriculture biologique. En voici un extrait : « Encore une fois, il me paraît important d’éviter deux pièges dans nos réflexions et qui feraient que la bio serait victime de son succès, comme je le disais en introduction : d’un côté, le piège d’une standardisation, d’une industrialisation et d’un allongement excessif des circuits de fabrication et de distribution, car cela ne correspond pas aux attentes des citoyens ; de l’autre, le piège d’une règlementation tellement compliquée ou coûteuse qu’elle est pratiquement inaccessible aux petites structures qui sont, pourtant, celles que recherchent les consommateurs. (…) ». Toutefois, la Commission Européenne n’a pas encore publié de résultats officiels.

Sources : Europe/Ifoam-UE, http://www.bio-marche.info, 7 mai 13

Accord entre Canada et Costa Rica Le Canada et le Costa Rica ont conclu un accord d’équivalence pour faciliter le commerce des produits biologiques entre les deux pays. Cet accord est le fruit d’une analyse approfondie des systèmes de production et de certification respectifs. L’importation et l’exportation de produits biologiques entre le Canada et le Costa Rica pourront désormais s’opérer sans certification additionnelle, ce qui permettra de réduire les coûts et les formalités administratives. Plus d’informations sur le site Web de l’ACIA : http://www.inspection.gc.ca/aliments/produits-biologiques/certification-et-verification/documents-d-orientation/accord-sur-l-equivalence/fra/1327896457978/1327896686073

Sources : ACIA, http://www.bio-marche.info, 11 avr. 13

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Les Brèves

Etude allemande sur les produits de l’agriculture urbaine Une étude, réalisée par l’Institut d’écologie de l’Université technique (TU) de Berlin, vient d’être publiée dans la revue scientifique « Environmental Pollution », et montre que les fruits et légumes cultivés en centre ville peuvent être considérablement enrichis en polluants, tout particulièrement ceux produits dans les zones où le trafic routier est élevé. Ina Säumel, responsable de l’étude, explique que les résultats ont été étonnamment clairs. « Les légumes issus des jardins urbains peuvent être, en comparaison avec des productions standard des supermarchés, pollués par de multiples métaux lourds. Certains ont même dépassé les limites fixées par l’Union européenne pour l’alimentation ». D’après les analyses scientifiques, les taux de concentration varient considérablement pour une même espèce. De fait, il est très difficile, voire impossible, d’identifier qu’elles seraient les espèces sensibles aux polluants et quelles seraient les plus résistantes. Selon les chercheurs de la TU, le plus important semble être le lieu de culture, là où les végétaux ont été mis en terre. Les résultats pour la ville de Berlin montrent que les échantillons qui présentent un taux de polluants moins élevé correspondent à des plantations localisées dans des zones urbaines où se trouvent certains obstacles limitant la contamination par les métaux lourds, tels que des bâtiments, la présence d’une végétation den-se, des plantations régulières d’arbres le long des al-lées ou une quantité non négligeable de jardins privés.

Source : Arbio Bio Infos n° 178, avr. 13 La « Minute Bio » de retour sur M6 Depuis le 6 avril et jusqu’au 21 juillet 2013, les samedis vers 18h40 et les dimanches vers 12h40 et 17h00, l’Agence Bio parraine sur M6 une série de programmes courts sur l’agriculture biologique et l’ensemble de ses filières. Les Minutes Bio sont des programmes courts qui abordent la Bio sous l’angle de reportages sur le terrain avec de nombreux témoignages de professionnels de la bio (producteurs, transformateurs, distributeurs, cuisiniers, formateurs, consommateurs, représentants d’organismes de contrôle…). En 2013, la série des « Minutes Bio », déjà composée de 30 films, va s’enrichir de trois nouveaux épisodes. Les trois inédits seront diffusés à partir du mois de juin. L’ensemble des Minutes Bio peut être visionné sur www.agencebio.org/videos ou sur la chaîne Youtube de l’Agence Bio : www.youtube.com/user/AgenceBio Pour en savoir plus : http://www.agencebio.org/actualites/la-minute-bio-est-de-retour-sur-m6

Source : Agence Bio, 15 avr. 13

Bio Suisse crée une filiale pour « sécuriser » les imports Lors de l’assemblée des délégués (AD) de Bio Suisse le 17 avril 2013, les délégués de Bio Suisse ont approuvé la création d’une filiale de Bio Suisse pour la certification des importations. Suite à la discussion élargie des délégués lors de leur dernière AD avec des partenaires de tout le secteur bio, Bio Suisse va davantage mettre l’accent sur la crédibilité de sa marque, le Bourgeon. « C’est justement quand il y a des crises causées par des scandales alimentaires qu’on voit que les hautes exigences à l’égard de la production et de la transformation et la sévérité des contrôles du champ au point de vente sont les seules possibilités de garantir et d’assurer ce qui est si important pour nous tous : la crédibilité du Bourgeon », a dit le président Urs Brändli. Bio Suisse veut en particulier renforcer davantage la crédibilité des produits Bourgeon importés. Cela permettra d’optimiser les processus de reconnaissance des entreprises étrangères et la collaboration avec les organismes de contrôle étrangers. Le futur transfert de la certification des importations à une filiale accréditée par l’Etat doit garantir l’indépendance de cette certification. L’entrée en service est prévue pour le deuxième semestre 2013. Les délégués ont par ailleurs accepté des modifications pour la sélection végétale biologique, un nouveau chapitre qui complète les bases actuelles. Sources : Bio Suisse, http://www.bio-marche.info,

22 avr. 13 Nouveau président à Corabio Ludovic Desbrus, producteur et transformateur de châtaignes bio en Ardèche, a été élu président de Corabio (Coordination Rhône-Alpes de l’agriculture biologique), lors du dernier conseil d’administration de l’association, qui a eu lieu le 25 avril 2013. Françoise Reiller, après 4 années de présidence tenues à la Coordination Rhône-Alpes de l’agriculture biologique, passe ainsi le relais à son confrère ardéchois. Plus d’informations sur www.corabio.org

Source : Communiqué de presse de Corabio, 3 mai 13

SGS ne certifie plus la bio L’organisme certificateur (OC) SGS-ICS est en cours d’arrêt de la certification en agriculture biologique. L’entreprise avait obtenu, à la fin 2005, l’accréditation de la Cofrac pour la certification de la bio. Huit OC demeurent donc opérationnels : Agrocert, Bureau Alpes Contrôles, Bureau Veritas, Certipaq, Certis, Certisud, Ecocert et Qualisud.

Source : Biofil n° 87, mai/juin 13

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Les Brèves

Le Parlement européen légifère sur les biocarburants La député européenne Corinne Lepage, rapporteur du Parlement européen sur les biocarburants, a présenté, mercredi 17 avril 2013, un projet de résolution législative visant à modifier la directive européenne sur les énergies renouvelables. L’ancienne ministre française de l’Ecologie propose notamment d’intégrer les émissions de gaz à effet de serre provoquées par les cultures nécessaires à la production des biocarburants dans la réflexion liée à la lutte contre le changement climatique en Europe mais souhaite également préserver les investissements de la filière des biocarburants. « Je propose de prendre en compte les émissions liées au changement indirect d’affectation des sols dans le calcul des réductions d’émissions de gaz à effet de serre attribuées aux agrocarburants, afin d’encourager la production de ceux, tels l’éthanol, qui offrent un avantage significatif pour le climat », a-t-elle indiqué. La Commission Européenne souhaite plafonner à 5 % la part des biocarburants dits de première génération produits à base de cultures alimentaires (blé, maïs, betteraves, colza), afin d’encourager la filière à développer des biocarburants tirés d’autres matières premières comme les algues, les déchets ou la paille. Les industriels, qui ont investi massivement dans l’éthanol à base de plantes sucrières et céréalières et le biodiesel issu des huiles végétales, ont dénoncé cette décision. Corinne Lepage insiste sur la nécessité de préserver les investissements existants dans la première génération jusqu’à ce qu’ils soient rentabilisés. 120 000 emplois seraient concernés. « Mais après 2020, il n’est pas envisageable que la production de biocarburants utilise des terres agricoles en l’absence de bénéfices significatifs pour le climat », avertit Corinne Lepage. L’objectif global de parvenir à 10 % d’énergies renouvelables dans la consommation du secteur des transports d’ici 2020 doit rester inchangé. Comme les biocarburants de première génération représentent aujourd’hui 6,5 % de la consommation d’énergie du secteur des transports dans l’UE (4,5 % pour le biodiesel et 2 % pour l’éthanol) et l’électricité provenant de sources renouvelables 1 %, restent donc à trouver 2,5 % avec les biocarburants de seconde génération.

Source : www.campagnesetenvironnement.fr, 23 avr. 13

Le soutien aux agrocarburants critiqué Le soutien aux agrocarburants profite exclusivement aux industriels. Pour protéger le climat et favoriser la création d’emploi, la révision des normes d’émissions de CO2 des voitures est une démarche bien plus rentable et efficace. C’est ce que soutiennent, dans un communiqué commun, la Confédération paysanne, la Fédération nationale d’agriculture biologique, France Nature Environnement, Oxfam et le Réseau action climat. Selon ces organisations, les Etats européens ont soutenu à hauteur de 10 milliards d’euros (Md€), en 2011, l’industrie des agrocarburants sous forme d’exonérations fiscales, d’obligations d’incorporations et de financement de la R&D. « Dépenser autant d’argent public sans bénéfices environnementaux est insupportable, explique Bruno Genty, président de FNE. L’argent doit être mobilisé pour développer de réelles solutions comme l’amélioration de l’efficacité énergétique des véhicules ou le développement du transport férroviaire ».

Source : www.campagnesetenvironnement.fr, 23 avr. 13

Maroc : la règlementation nationale en application Au Maroc, la loi 39-12 relative à la production biologique a été publiée au bulletin officiel le 21 février 2013. Selon le journal « Lavieeco », « le premier décret d’application instaurant l’entrée en vigueur du texte est dans le circuit d’adoption ». … Un autre décret d’application sur la création d’une commission nationale de la production biologique est de son côté en cours de finalisation. Mentionnée aux articles 19 à 21, celle-ci sera chargée, dès son installation, de donner son avis sur « l’homologation des cahiers des charges types relatifs à la production biologique » et du logo, sur l’octroi ou le retrait des agréments des organismes de contrôle et de certification et sur la reconnaissance de l’équivalence du mode de production biologique pratiqué par des pays exportant vers le Maroc… En attendant tous ces textes, les producteurs biologiques continuent de s’appuyer sur le contrat programme qui prévoit d’atteindre une superficie en agriculture biologique de 40 000 ha contre 5 000 actuellement, pour une production de 400 000 tonnes contre 50 000 aujourd’hui. Pour en savoir plus : http://www.lavieeco.com/news/economie/agriculture-biologique-le-cadre-legal-se-met-en-place-25024.html

Sources : Lavieeco, http://www.bio-marche.info, 10 avr. 13

51 Biopresse 188 – Avril 2013

Les Brèves

Agrocarburants : les banques françaises font le plein

Selon un rapport publié le 17 avril 2013 par Oxfam France, les principales banques françaises ont accordé, entre 2009 et 2012, plus de 4 milliards d’euros de prêts aux dix principaux producteurs européens d’agrocarburants, et ont émis pour ces entreprises des actions et obligations pour un montant total de plus de 3 milliards d’euros. Oxfam France demande aux banques françaises de renoncer à financer les producteurs d’agrocarburants, qui mettent en péril la sécurité alimentaire mondiale. Les Amis de la Terre révèlent également, dans une étude, que des banques françaises sont impliquées dans le financement du géant malaisien de l’huile de palme, Sime Darby, à l’origine de nombreux conflits avec des communautés locales comme au Liberia. Cette huile est destinée, entre autres, au marché européen, largement déficitaire en huile végétale à cause du développement des agrocarburants. Les Amis de la Terre demandent par conséquent aux banques françaises d’arrêter de financer des projets d’immenses monocultures et d’accaparement des terres dans les pays du Sud et de s’engager à soutenir des projets favorisant l’agro-écologie et la souveraineté alimentaire. Selon le communiqué, les agrocarburants produits à partir de matières premières agricoles sont inefficaces pour lutter contre le changement climatique, puisque 80 % d’entre eux sont en réalité plus polluants que les carburants fossiles. Pire, ils entrent en compétition directe avec l’alimentation et poussent les prix alimentaires à la hausse, avec des conséquences dramatiques pour les ménages les plus pauvres. De plus, les prix de matières premières agricoles ont tendance à s’aligner sur ceux du pétrole et deviennent extrêmement volatils et imprévisibles, ce qui engendre de graves crises alimentaires comme celles de 2008, 2010 et 2012. Contacts : Pierre Motin, Oxfam France, 01 77 35 76 10 / 06 12 12 63 94 ; [email protected] Caroline Prak, Les Amis de la Terre, 01 48 51 18 96 / 06 86 41 53 53 ; [email protected] Le rapport « Agrocarburants : les banques françaises font le plein » est disponible à l’adresse suivante : http://oxf.am/U3u

Source : Communiqué de presse d’Oxfam France et des Amis de la Terre, avr. 13

Nouvelle vague de brevets sur les plantes

Selon l’organisation « No Patents on Seeds », l’Office européen des brevets (OEB), basé à Munich, est sur le point d’accorder des brevets sur les plantes issues de méthodes de sélection conventionnelle, alors même qu’une décision de la Grande Chambre de recours portant sur un brevet sur une tomate (G2/12) est attendue. Selon le communiqué, dans les semaines à venir, une douzaine de nouveaux brevets seront délivrés, couvrant des espèces comme le brocoli, l’oignon, le melon, la laitue et le concombre. Aujourd’hui, seuls deux brevets, sur la salade et le concombre, ont été accordés. Cette nouvelle vague est très probablement due à l’influence du Président de l’OEB, M. Benoît Battistelli, qui tout récemment a fait une déclaration très claire en faveur de ces brevets. Les organisations membres de la coalition « No Patents on Seeds » estiment que M. Battistelli prend position en faveur des firmes comme Monsanto et Syngenta. Ils alertent que si l’interprétation de Battistelli du droit actuel des brevets était appliquée, l’interdiction des brevets sur les variétés végétales, les races animales et sur les procédés de sélection conventionnelle n’aurait plus aucun sens. Pour en savoir plus : http://www.no-patents-on-seeds.org

Sources : no-patents-on-seeds, http://www.bio-marche.info, 12 avr. 13

Un brevet européen sur les « red hot chili peppers » (piment)

L’Office européen des brevets (OEB) vient d’accorder un brevet sur les piments/chili issus de procédés de sélection conventionnelle (EP2140023). Le brevet couvre les plantes, les fruits et les semences de piments, et revendique même la propriété de la culture et de la récolte de ces plantes. Alors même que le Parlement européen et le Parlement allemand ont demandé à l’OEB de mettre un terme à ces brevets, et que plus de 2 millions de citoyens ont signé une pétition en ligne contre les brevets sur les plantes, le brevet a été accordé. De surcroît, deux décisions finales risquant d’avoir un impact sur la légalité de tels brevets sont attendues depuis plus de 5 ans. No Patents on Seeds demande instamment aux Etats membres de l’OEB de lui ordonner de cesser d’accorder davantage de brevets sur les plantes et les animaux. Contacts : Réseau Semences Paysannes : Guy Kastler : Tél. +33 (0)6 0394 5721 No Patents on Seeds ! : Christoph Then : Tél. +49 151 54638040, [email protected] Site : www.no-patents-on-seeds.org Texte de la résolution du Parlement européen : http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P7-TA-2012-0202+0+DOC+XML+V0//EN

Source : Communiqué de presse de No Patents on Seeds, 13 mai 13

Biopresse 188 – Avril 2013 52

Les Brèves

Filières bio : Nouveaux Présidents à Coop de France et au Copa-Cogeca

Christophe Lecuyer, Président de la SICA AXEREAL Bio et producteur de céréales bio dans le Perche, succède à Edouard Rousseau, à la présidence de la Commission Filières biologiques de Coop de France. Parallèlement, les fédérations de producteurs et de coopératives membres du Copa-Cogeca ont élu Edouard Rousseau, Président de la CORAB et producteur de grains bio en Poitou-Charentes, à la tête du groupe de travail européen « Agriculture biologique ». Source : Communiqué Coop de France, 15 avr. 13

Belgique : forte progression du marché Bio Selon un rapport annuel du secteur agricole bio, l’agriculture biologique belge réalise une forte progression. Retaildetail rapporte que « Même si la part de produits bio sur l’ensemble du marché alimentaire reste très restreinte, 89 % des consommateurs belges ont acheté au moins un produit bio l’année dernière. » Aujourd’hui, la part de marché des produits biologiques atteint environ 1,9 % du secteur alimentaire, ce qui représente une multiplication par 1,5 par rapport à cinq ans auparavant. Au total, les Belges ont dépensé 417 millions d’euros pour acheter des produits bio, soit une croissance de 7 %. Les consommateurs bio s’approvisionnent généralement dans les supermarchés classiques, qui représentent près de 45 % du marché. Néanmoins, selon Retaildetail, les commerces spécialisés semblent gagner davantage de parts de marché. Durant la période 2008 à 2012, le nombre d’entreprises flamandes actives dans le secteur bio a augmenté de 30 %. Fin 2012, le nombre total de fermes bio s’élevait à 299, couvrant une surface totale de près de 5 000 hectares, soit une hausse de 8 % par rapport à l’année précédente. Au cours de cette période de 5 ans (2008 à 2012), la superficie a augmenté de 41 % ; ce qui, malgré tout, représente à peine 0,8 % de la surface agricole totale en Flandre, dont 1 316 hectares en phase de conversion. A l’occasion de la publication du rapport annuel, le ministre-président flamand Kris Peeters a rappelé que l’accord stratégique pour le secteur, signé en 2008, constitue un facteur important dans cette évolution positive. Selon Retaildetail, « Malgré cette évolution positive et la demande accrue de produits bio, les agriculteurs biologiques obtiennent de moins en moins d’argent… ». En cause : le succès des produits biologiques a donné lieu à un véritable business bio, ce qui a entraîné – aussi contradictoire que cela puisse paraître – une production de masse. Sources : Retaildetail, http://www.bio-marche.info,

18 avr. 13

Abeilles : la Commission décide de suspendre 3 molécules insecticides

La Commission Européenne a tranché : l’utilisation de trois molécules insecticides de la famille des néonicotinoïdes sera suspendue durant deux ans pour certains usages (traitement des semences, des sols et applications foliaires) sur cultures attractives pour les abeilles. Le premier vote des Etats membres, le 15 mars 2013, n’avait pas permis d’obtenir de majorité qualifiée. Le second, qui a eu lieu en comité d’appel le 29 avril, non plus. Le détail des restrictions sera fixé prochainement, mais la Commission a d’ores et déjà précisé qu’elles prendront effet à compter du 1

er décembre 2013, que

le traitement des cultures attirant les abeilles sera exceptionnellement possible pour les cultures sous serre et les cultures de plein champ après la floraison, et que les utilisations restant autorisées seront réservées aux professionnels. Enfin, la Commission prévoit de réexaminer les conditions d’approbation des trois molécules dès que de nouvelles informations seront disponibles et ce, dans deux ans au plus tard. L’industrie phytopharmaceutique déplore une proposi-tion européenne à caractère politique et non fondée scientifiquement, qui aura un impact fort sur la compétitivité, la productivité et la durabilité de l’agriculture européenne. La décision de la Commission a, en revanche, été saluée par Stéphane Le Foll. De leur côté, les associations environnementales se réjouissent et considèrent même qu’il ne s’agit que d’un premier pas avant un élargissement des cultures concernées et de la durée de suspension.

Source : www.campagnesetenvironnement.com, 30 avr. 13

Canada : un nouveau centre de recherche en AB

Une nouvelle plateforme d’innovation en agriculture biologique a été inaugurée à Saint-Bruno-de-Montarville, au Québec. Avec une trentaine de chercheurs, cette plateforme de l’Institut de Recherche et de Développement en Agroenvironnement (IRDA) abrite désormais le plus gros centre de recherche sur l’agriculture biologique au Canada. « Cette plateforme s’avère une installation de classe mondiale qui permettra à l’IRDA d’augmenter sa compétitivité dans un secteur en pleine expansion et ainsi, attirer et retenir des chercheurs de haut calibre », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne. « Le Québec importe 70 % des produits biologiques qu’il consomme », a soutenu le président du conseil d’administration de l’IRDA, Pierre Lemieux. « Si nous voulons inverser cette tendance, il faut se doter d’outils stratégiques visant à améliorer les pratiques culturales dans ce secteur de production », a-t-il ajouté. En savoir plus : http://www.journaldest-bruno.qc.ca/2013/05/03/lelite-de-lagriculture-biologique-a-saint-bruno

Sources : Journald’est, http://www.bio-marche.info, 8 mai 13

53 Biopresse 188 – Avril 2013

Les Brèves

Autorisations d’OGM en Europe : une « non-décision » de l’EFSA Pour la première fois, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu public son refus de se prononcer sur la toxicité d’un maïs GM, faute de données de comparaison fiables. Selon actu-environnement, « Un sujet qui renvoie aux questions soulevées par l’étude Séralini ». L’EFSA avait refusé de se prononcer sur la sécurité sanitaire du maïs génétiquement modifié « 98140 », développé par Pioneer et DuPont et résistant à certains herbicides, dont le glyphosate (substance active du Round Up). Raison : l’Autorité n’a pu finaliser l’évaluation des risques associés de ce maïs, en raison des lacunes constatées dans l’évaluation comparative effectuée par le demandeur. Elle n’a donc pas été en mesure de tirer de conclusions sur sa sécurité en ce qui concerne les effets potentiels sur la santé humaine et animale. Selon actu-environnement, ce refus est une première depuis que l’autorité s’est engagée à rendre publiques ses évaluations. Ce maïs fait actuellement l’objet d’une demande d’homologation européenne pour l’importation, la transformation, l’alimentation humaine, l’alimentation animale et l’alimentation humaine ou animale dérivée. L’avis de l’EFSA fait partie des éléments pris en compte par la Commission européenne et les Etats membres dans le cadre de l’autorisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’Union européenne (UE). Pour en savoir plus sur les demandes d’autorisations en cours : http://www.infogm.org/spip.php?article3723 Accès au communiqué officiel de l’EFSA : http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/130416.htm Accès à l’article complet d’actu-environnement : http://www.actu-environnement.com/ae/news/ogm-efsa-evaluation-toxicite-dossier-incomplet-18350.php4

Sources : Actu-environnement, http://www.bio-marche.info, 29 avr. 13

Demandes d’homologation des digestats issus de méthanisation agricole Les pouvoirs publics ont décidé de promouvoir la filière de méthanisation agricole, en fixant un tarif de rachat de l’électricité produite à partir du biogaz agricole, complété par des aides aux investissements. Soulevé à plusieurs reprises, le problème de la valorisation du digestat, considéré comme un déchet, serait l’un des freins au développement de la méthanisation à la ferme. Ce rapport, édité en décembre 2012 par le Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux, identifie les éventuels obstacles techniques ou réglementaires liés à la valorisation et à la commercialisation de digestats homologués. http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/CGAAER_12095_2013_Rapport_cle0375ee.pdf

Source : Graine de doc n° 413, 19 avr. 13

Nouvelle charte en Languedoc-Roussillon pour les fruits et légumes bio L’Association interprofessionnelle Sud et Bio informe sur une action collective de communication qui associe, pour la première fois en France, sept entreprises et 200 paysans partenaires dans la filière fruits et légumes bio. Une charte a été signée, le 23 avril 2013, dans le cadre du salon MEDFEL de Perpignan, par les entreprises Alterbio, Bio Audema, Biogarden, Force Sud, Imago, Teraneo Bio et Univert. Cette charte s’est construite sur la base de convictions et de valeurs partagées. Elle différencie les méthodes de production et de mise en marché des signataires, précise leurs objectifs de qualité, et s’appuie sur 4 engagements forts : contribuer au développement de la production maraîchère et fruitière biologique régionale, garantir à chaque saison une qualité supérieure, préserver la biodiversité et la qualité environnementale des terroirs, construire des partenariats durables et solidaires. Avec 860 ha de légumes et 1 462 ha de vergers biologiques en 2011, la région Languedoc-Roussillon offre aux consommateurs français toute la diversité et la qualité de la production de fruits et légumes biologiques. En savoir plus : http://www.sud-et-bio.com/fruits-legumes/aval/charte-engagement

Sources : Sud&Bio, http://www.bio-marche.info, 30 avr. 13

Affichage environnemental : expérimentation à l’échelle européenne Actu-environnement informe sur le lancement d’une expérimentation, à l’échelle européenne, en matière d’affichage environnemental. « Dans une volonté d’harmonisation des différentes méthodes développées par les Etats membres et les acteurs privés, la Commission européenne a publié le 9 avril 2013 deux guides méthodologiques pour mesurer la performance environnementale des produits et des organisations. Ces guides seront expérimentés pendant trois ans dans le cadre d’une démarche volontaire. Selon actu-environnement, « Alors que la France envisage un déploiement de l’affichage environnemental, la Commission européenne annonce qu’elle va expérimenter pendant trois ans des méthodologies de calcul de l’empreinte environnementale des produits et organisations ». En savoir plus : http://www.actu-environnement.com/ae/news/experimentation-ue-affichage-empreinte-environnementale-18246.php4#xtor=ES-6

Sources : Actu-environnement, http://www.bio-marche.info, 3 mai 13

Biopresse 188 – Avril 2013 54

Les Brèves

Ile de La Réunion : manque de structuration de la filière bio L’île de la Réunion compte 130 agriculteurs bio pour seulement 163 hectares cultivés, soit à peine 0,5 % de la SAU. La production bio locale est constituée essentiellement de fruits et légumes, l’élevage étant encore très peu développé. Selon Clicanoo, « difficile pour les producteurs de prétendre au marché de la restauration collective qui offre pourtant un débouché de taille ». Depuis une dizaine d’années, la distribution bio se développe à la Réunion dans les magasins spécialisés et les grandes surfaces, mais la production agricole réunionnaise reste peu développée et ceci, selon Clicanoo, « par manque d’organisation notamment ». Fruits et légumes confondus, la production bio locale s’élève à environ 2 000 tonnes (contre 1 700 tonnes en 2011). L’élevage bio reste pour l’instant marginal : seules quatre exploitations de poules pondeuses obtiennent déjà une production d’œufs significative. « Si l’on devait égaler les statistiques nationales, la Réunion devrait compter entre 500 à 600 agriculteurs bio. Au-delà de l’environnement, une telle optique serait aussi bénéfique pour l’emploi puisque l’on estime qu’une exploitation bio a besoin de 30 % à 50 % de main-d’œuvre en plus par rapport à une exploitation classique. » Selon Bernard Astruc, vice-président national de Bio Consom’acteurs, « Il manque des plateformes de vente pour écouler les produits. Il faudrait une réelle organisation pour harmoniser les productions et pouvoir répondre à des marchés importants. Comme la restauration collective par exemple. Mais pour cela, il faut qu’une vraie interprofession locale (producteurs, distributeurs, transformateurs) se mette en place. Le GAB Réunion (groupement des agro-biologistes) a beaucoup œuvré en ce sens. »

Sources : Clicanoo, http://www.bio-marche.info, 10 mai 13

Production bio sous serre : la position d’IFOAM-UE révisée Le groupe régional européen d’IFOAM a mis à jour sa position sur la production bio sous serre. Dans un papier technique de 7 pages datant du 13 février 2013, des aspects tels que la conversion, la fertilité du sol, l’utilisation de la tourbe et le CO2 sont abordés. Certains nouveaux aspects sont également traités : la stérilisation par la vapeur, l’utilisation de l’énergie en général et aussi les règles à respecter pour les productions bio en ville (la « ferme dans la ville » ou « urban farming »). IFOAM-UE informe aussi que le groupe d’experts de la Commission Européenne (l’EGTOP) va certainement se saisir de la question d’ici l’été 2013.

Sources : IFOAM-UE, http://www.bio-marche.info, 2 mai 13

Cécile Duflot veut limiter l’artificialisation des terres Dans son projet de réforme sur l’urbanisme, présenté en conseil des ministres le 2 mai 2013, Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, a mis en avant le fait que les territoires agricoles et naturels soient les premiers touchés par l’urbanisation. Elle propose donc plusieurs mesures pour limiter la constructibilité. Sur les communes non couvertes par un document d’urbanisme, elle entend limiter le nombre d’exceptions à la règle d’inconstructibilité en supprimant la possibilité de recourir à une délibération motivée du conseil municipal. Pour les communes couvertes par un Plan local d’urbanisme (PLU), les terrains classés en zone agricole et naturelle ne pourront accueillir des constructions que s’il s’agit d’installations pour l’activité agricole, ou pour des équipements collectifs et de services publics. Cécile Duflot veut également mieux encadrer la possibilité de construire des gîtes ruraux ou des bâtiments de vente de produits à la ferme qui devront être contenus dans les PLU. Les zones de construction seront délimitées avec l’accord du préfet et après avis de la Commission départementale de la consommation des espaces agricoles (CDCEA), dont le rôle devrait être renforcé. Le projet de loi a en effet pour ambition d’élargir le champ d’intervention des CDCEA à l’ensemble des espaces « d’usage agricole », qu’ils soient classés en zone A, agricole, ou en zone N, naturelle et forestière. La consultation des CDCEA sera également étendue à l’ensemble des projets de constructions. Certaines de ces mesures pourraient être prises cet été.

Source : www.campagnesetenvironnement.fr, 7 mai 13

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Les Brèves

Forum de discussion sur le site OrganicDataNetwork

Un forum de discussion ouvert à tous sur la question de l’amélioration de la collecte des données économiques sur le marché bio à l’échelle européenne est maintenant accessible sur le site même du projet OrganicDataNetwork. Ce forum en ligne a été créé pour servir de plateforme d’échange et de discussion sur des sujets liés aux données du marché bio et pour offrir un espace en réseau aux détenteurs des données bio, aux organismes collecteurs et aux éditeurs. Le forum est accessible sur le site internet suivant : http://www.organicdatanetwork.net/odn-organicdataforum.html Cette initiative est née à la suite de l’atelier de travail qui a réuni une trentaine de parties prenantes venues de 17 pays en Europe, sans compter le Maroc et la Tunisie, le 13 mars 2013, au Centre de Recherche sur l’Agriculture Biologique, au Royaume-Uni. Les participants ont identifié les problèmes liés à la collecte des données, les possibilités d’améliorer celle-ci et de faciliter sa mise en place, mais aussi les champs pour lesquels il était difficile d’obtenir des données fiables (en termes de disponibilité et de qualité), à savoir les chiffres des ventes au détail, du commerce international et des prix. Un résumé détaillé des résultats de l’atelier sera disponible sur le site : www.organicdatanetwork.net

Source : Communiqué de presse OrganicDataNetwork, avr. 13

Consommation d’espaces agricoles : mise en place de l’observatoire national

L’observatoire national de la consommation des espaces agricoles (ONCEA) est installé depuis deux semaines. Le Code rural assigne à l’ONCEA la mission « d’élaborer des outils pertinents pour mesurer le changement de destination des espaces agricoles et d’homologuer des indicateurs d’évolution ». L’observatoire publiera chaque année un rapport sur son activité, et devrait voir ses missions élargies aux espaces naturels et forestiers, selon les conclusions de la feuille de route sur la transition écologique. La première réunion de cet observatoire a mis en avant la nécessité de travailler de concert avec les services déconcentrés régionaux, les collectivités, ainsi qu’avec les directions départementales des territoires (et de la mer), chargées de l’animation des commissions départementales de la consommation des espaces agricoles. Le ministre de l’Agriculture souhaite un premier retour chiffré sur la consommation des terres agricoles pour le début de l’automne, en perspective de la loi d’avenir et de son volet « protection des terres agricoles et renouvellement des générations ». Lien vers l’arrêté : http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=3C0F5CE0E8EE8BDF16915AA46E39B676.tpdjo13v_3?cidTexte=JORFTEXT000027148304&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id

Source : Lettre des agriculteurs de France n° 528, 3 mai 13

Règlement Européen sur les semences : La biodiversité mise sous contrôle

La Commission Européenne a adopté, lundi 6 mai 2013, trois nouveaux règlements sur les semences, la santé des plantes et les contrôles, désormais soumis au Parlement et au Conseil européens. Au prétexte de simplification, de défense de la biodiversité, et de protection de la santé des plantes, cette proposition place toutes les semences sous le contrôle direct des titres de propriété de l’industrie : Certificat d’Obtention Végétale et brevets. Le Réseau Semences Paysannes dénonce cette « agression » contre le droit des agriculteurs, des jardiniers, des consommateurs et des générations futures d’accéder librement à l’immense biodiversité végétale généreusement offerte par le travail de centaines de générations de paysans. L’office communautaire qui délivre les titres de propriété industrielle sur les variétés (Certificat d’Obtention Végétale) sera directement chargé du catalogue qui conditionne l’accès au marché des semences ; le marché sera désormais ouvert aux variétés et aux plantes brevetées ; les industriels pourront organiser eux-mêmes le contrôle de leurs semences, mais aussi de celles que les agriculteurs prélèvent dans leurs propres récoltes, pendant que des agriculteurs se verront interdits d’utiliser et d’échanger leurs propres semences, cela restreignant l’accès au marché des semences traditionnelles, locales et biologiques. Les aspects administratifs et le coût des contrôles risquent de réserver aux seules variétés et semences brevetées l’ouverture du marché à la biodiversité et de restreindre les nouvelles variétés de niche dont les semences pourront être commercialisées sans enregistrement au catalogue. Contacst : Guy Kastler 06 03 94 57 21 ou Patrick de Kochko 06 17 06 62 60 ; [email protected] Site internet : www.semencespaysannes.org

Source : Communiqué de presse du Réseau Semences Paysannes, 7 mai 13

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Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités

ABIODOC - CNRAB (Service de VetAgro-Sup) VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370 LEMPDES - FRANCE Tél. : 04 73 98 13 99 - Fax : 04 73 98 13 98 [email protected] / http://www.abiodoc.com L'agriculture biologique au Brésil OLIVEIRA ENGEL Mariana / VALLEIX Sophie / BELLEIL Aurélie / ET AL. - 60 p. - 10 €

AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique) 6 Rue Lavoisier, 93 100 MONTREUIL-SOUS-BOIS - FRANCE Tél. : 01 48 70 48 30 - Fax : 01 48 70 48 45 [email protected] / http://www.agencebio.org Guide d'introduction des produits bio en restauration commerciale http://www.agencebio.org/sites/default/files/upload/documents/3_Espace_Pro/guideintro_restauration_commerciale_bio_jan2013.pdf AGENCE BIO - 4 p.

ARDEAR RHÔNE-ALPES 58 Rue Raulin, 69 007 LYON - FRANCE Tél. : 01 43 63 91 91 [email protected] http://www.agriculturepaysanne.org/rhone-alpes Cultivez local ! VIRON Patrick - DVD video : 56 min. - 10 € l'unité ; 8 € à partir de 10 exemplaires

BIO CENTRE Cité de l'Agriculture, 13 Avenue des Droits de l'Homme, 45 921 ORLÉANS CEDEX 9 - FRANCE Tél. : 02 38 71 90 52 - Fax : 02 38 71 91 06 [email protected] / http://www.bio-centre.org/ Les chiffres de la bio 2011 (Bio Centre'Mag Hors-Série n° 2) http://www.bio-centre.org/userfiles/files/Publication/2bcmagHS_BD.pdf BELIARD Eric / DESAILLY Annie / GRANDIN Jean-Christophe / ET AL. - 8 p.

CENTRE D'AGRICULTURE BIOLOGIQUE DU CANADA (CABC) Nova Scotia Agricultural College, C.P. 550, B2N 5E3 TRURO - CANADA Tél. : 902-893-7256 - Fax : 902-896-7095 [email protected] http://www.organicagcentre.ca/index_f.asp Élevage de veaux dans les exploitations laitières biologiques http://www.organicagcentre.ca/DOCs/AnimalWelfare/AWTF/Dairy_calves_f.pdf MACEY Anne / GROUPE DE TRAVAIL SUR LE BIEN-ETRE ANIMAL DU COMITE D'EXPERTS SUR L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE (CEAB), ANDRES Lawrence - 6 p.

CETAB+ (Centre d'Expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité) 475 Notre-Dame Est, G6P 4B3 VICTORIAVILLE - CANADA Tél.: +1 819-758-6401 - Fax: +1 819-758-8960 [email protected] / http://www.cetab.org Amélioration des pratiques de pâturage en production laitière biologique http://www.cetab.org/UserFiles/Documents/Rapport%20final%20-%20Paturage%20-%2009-INN01-09%20Public.pdf ROUSSEAU Louis - 27 p. Besoins et conditions d’approvisionnement en légumes biologiques des distributeurs et détaillants québécois http://reseaubio.org/system/files/documents/cetab-2013_besoins-acheteurs-legumes_bio-quebec.pdf MENARD Geoffroy - 47 p. Calendrier de dépistage des principaux insectes ravageurs du pommier au Québec http://reseaubio.org/system/files/documents/calendrier_depistage_pommier_web.pdf AOUN Mirella / LAROCHE Manon - 4 p. Développement de deux méthodes de lutte contre le laiteron (Sonchus arvense) et le chardon (Cirsium arvense) en grandes cultures en régie biologique http://www.cetab.org/UserFiles/Documents/Rapport%20final_CETA-1-LUT-11-1538%2027%20mars2013.pdf WEILL Anne - 9 p. Manuel des intrants biologiques (MIB) http://reseaubio.org/system/files/documents/mib_2012-2013.pdf DUVAL Jean / MENARD Geoffroy - 117 p.

CETIOM (Centre Technique Interprofessionnel des Oléagineux Métropolitains) Centre de Grignon, 1 Avenue Lucien Brétignières, 78 850 THIVERVAL-GRIGNON - FRANCE Tél. : 01 30 79 95 00 - Fax : 01 30 79 95 90 http://www.cetiom.fr/ Tournesol bio http://www.cetiom.fr/publications/brochures-cultures/guide-tournesol-bio-2012/print.pdf?print=1 CETIOM / ARINO Jean / ITAB / ET AL. - 22 p.

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Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités (suite)

DÉPARTEMENT DE LA DRÔME Hôtel du département, 26 Avenue Président Herriot, 26 026 VALENCE CEDEX 9 - FRANCE Tél. : 04 75 79 26 26 http://www.ladrome.fr/ Bioconvivium : Actes du colloque 18-19 octobre 2012 http://www.ladrome.fr/fileadmin/user_upload/bioconvivium/Bioconvivium-actes-du-colloque.pdf DEPARTEMENT DE LA DRÔME - 24 p.

ÉDITIONS CHARIOT D'OR - GROUPE ÉDITORIAL PIKTOS Z.I. de Bogues, Rue Gutenberg, 31 750 ESCALQUENS - FRANCE Tél : 05 61 00 09 86 - Fax : 05 61 00 09 83 [email protected] / http://www/piktos.fr Produits naturels pour le jardin à faire soi-même FRÉLY Rachel - 128 p. - 9,50 €

ÉDITIONS D'UTOVIE Diffusion Différente, 40 320 BATS - FRANCE Tél. : 05 58 79 17 93 - Fax : 05 58 79 19 59 [email protected] / http://www.utovie.com Faites votre serre facile et productive GEOFFRION Christophe - 64 p. - 6 €

ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE GFA Editions, 25 Rue Ginoux, 75 015 PARIS CEDEX 10 - FRANCE http://www.lafranceagricole.fr/ Santé animale et solutions alternatives GROSMOND Gilles - 270 p. - 55 €

ÉDITIONS RUE DE L'ÉCHIQUIER 40 Rue de l'Échiquier, 75 010 PARIS - FRANCE Tél. : 01 42 47 08 26 - Fax : 01 47 70 13 80 [email protected] http://www.ruedelechiquier.net/ Main basse sur la terre LIBERTI Stefano / DELPECH Rosalie - 224 p. - 15 € Les abeilles, la planète et le citoyen : Comprendre le déclin des pollinisateurs, agir pour la biodiversité DURAN Bernard - 144 p. - 10 €

ÉDITIONS TERRE VIVANTE Domaine de Raud, 38 710 MENS - FRANCE Tél. : 04 76 34 80 80 - Fax : 04 76 34 84 02 [email protected] / http://www.terrevivante.org L'épeautre, source de vitalité AVRIL Guy - 128 p. - 15 € L'Agenda du jardinier bio 2013 BACHER Anahid / CURTENAZ Christine / BOSSE-PLATIERE Antoine - 160 p. - 12 €

EDUCAGRI ÉDITIONS 26 Boulevard Docteur-Petitjean, BP 87999, 21 079 DIJON CEDEX - FRANCE Tél. : 03 80 77 26 32 - Fax : 03 80 77 26 34 [email protected] / http://www.editions.educagri.fr Tous écocitoyens JOLY Christophe - DVD video : 55 min. - 22 € Une vraie vie de cochons : Elever des truies en agriculture biologique SIMON Eric - 98 p. - 18 €

FREDON NORD-PAS-DE-CALAIS 265 Rue Becquerel, BP 74, 62 750 LOOS-EN-GOHELLE - FRANCE Tél. : 03 21 08 62 90 - Fax : 03 21 08 64 95 http://www.fredon-npdc.com/pages/accueilpag.html Les principales clés du verger bio transfrontalier : Pommes et poires, une approche globale http://www.fredon-npdc.com/lettres_info/guide_tranbiofruit12.pdf JAMAR Laurent / TOURNANT Ludovic / LATEUR Marc / ET AL. - 85 p.

GESTE ÉDITIONS Centre Routier, 11 Rue Norman-Borlaug, 79 260 LA CRECHE - FRANCE Tél. : 05 49 05 37 22 - Fax : 05 49 05 76 20 [email protected] http://www.gesteditions.com Agenda du bio 2013 CHARRIER Marie-Thérèse / CHARRIER Henriette / CHARRIER Monique - 146 p. - 12,90 €

INSTITUT DE L'ELEVAGE 149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 - FRANCE Tél. : 01 40 04 51 50 http://www.idele.fr/ Coûts de production en viande bovine : Une bonne efficacité économique en agriculture biologique http://idele.fr/linstitut-de-lelevage/publication/idelesolr/recommends/cout-de-production-en-viande-bovine-une-bonne-efficacite-economique-en-agriculture-biologique.html RÉSEAUX D'ÉLEVAGE PAYS DE LA LOIRE - DEUX-SÈVRES - 4 p.

MAPAQ - DIRECTION DES POLITIQUES ET DES ANALYSES SECTORIELLES 200, chemin Sainte-Foy, 12e étage, G1R 4X6 QUEBEC - CANADA Tél. : +1 418 380-2100 http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Ministere/structures/DGPA/Pages/DPAS.aspx Guide technico-économique de démarrage de l’entreprise maraîchère commercialisant selon la formule de l’agriculture soutenue par la communauté http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Publications/Guidetechnico-maraicher.pdf DESCHENES Claude / GUILLEMETTE Karine - 71 p.

Biopresse 188 – Avril 2013 62

Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités (suite)

NATIONAL CENTER FOR APPROPRIATE TECHNOLOGY P.O. Box 3838, 59702 BUTTE (MT) - UNITED STATES Tél. : +1 406 494-4572 - Fax +1 406 494-2905 [email protected] / http://www.ncat.org/index.php Planning for Profit in Sustainable Farming https://attra.ncat.org/attra-pub/summaries/summary.php?pub=382 SCHAHCZENSKI Jeff - p. 20

OCEP EDITION 27-31 Rue Gabriel Péri, 94 220 CHARENTON-LE-PONT - FRANCE Tél. : 01 43 53 33 33 - Fax : 01 43 53 33 34 http://www.annuairevert.com Annuaire Vert : 30ème édition OCEP EDITION - 992 p. - 48 € (France)

TERRE DE LIENS 10 Rue Archinard, 26 400 CREST - FRANCE Tél. : 09 70 20 31 00 [email protected] http://www.terredeliens.org Faites pousser une ferme en Massif Central http://www.terredeliens.org/spip.php?article568 TERRE DE LIENS - 28 p.

TERRE DE LIENS NORD-PAS-DE-CALAIS Maison de l'économie solidaire, 81 bis Rue Gantois, 59 000 LILLE - FRANCE Tél : 03 20 74 43 83 [email protected] http://www.terredeliens-npdc.prg Collectivités et Foncier agricole : Quelles solutions pour favoriser l’accès à la terre dans nos territoires ? http://www.terredeliens-npdc.org/?page_id=698 TERRE DE LIENS NORD-PAS-DE-CALAIS - 24 p.

UNIVERSITY OF WISCONSIN-MADISON COLLEGE OF AGRICULTURAL AND LIFE SCIENCES, 1450 Linden Drive, 53706 MADISON - UNITED STATES Tél. : +1 608 262-1251 [email protected] / http://www.cals.wisc.edu/ Pastured heifers grow well and have productive first lactations http://www.cias.wisc.edu/wp-content/uploads/2013/01/rb89final-2.pdf CENTER FOR INTEGRATED AGRICULTURAL SYSTEMS - p. 2

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La BIOBASE

Plus de 26 000 références bibliographiques en agriculture biologique sont accessibles gratuitement sur la Biobase, base de données documentaire

francophone, issue d’une veille internationale franco-québecoise !

Allez vite les consulter sur le site d’ABioDoc : www.abiodoc.com

www.cetab.org/biobase

Produits documentaires d’ABioDoc

COMPILATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

16 € Revue bibliographique sur la

Filière Viande Biologique qui regroupe 251 références

bibliographiques inscrites dans la Biobase à la date du 15 mars 2011, et classées en 6 thèmes

8 € Tarif Agriculteurs / Etudiants (joindre un justificatif) / Abonnés Biopresse :

16 € Revue bibliographique sur l’introduction de produits biologiques en Restauration Collective

qui regroupe 291 références biblioraphiques inscrites dans la Biobase, à la date du 15 mars 2011,

et classées en 7 thèmes

8 € Tarif Agriculteurs / Etudiants (joindre un justificatif) / Abonné Biopresse :

GUIDE TECHNIQUE

15 € Créer ou développer une activité de transformation de produits biologiques !

Destiné aux agriculteurs et artisans engagés dans la bio, ce guide aide à prévoir en amont tous les aspects nécessaires à cette activité. Prix format électronique : 12 €

ANNUAIRE DES ORGANISMES EUROPÉENS DE LA BIO

20 € Cet annuaire regroupe les coordonnées

des organismes européens de l’agriculture biologique en recherche, formation, développement et certification (Edition 2012)

Prix format électronique : 18 €

GUIDE DES PRINCIPAUX ORGANISMES FRANÇAIS INTERVENANT EN AB

15 € Ce guide présente 39 organismes

français intervenant en agriculture biologique : des administrations et GIP, des organismes de recherche et expérimentation, de formation, de documentation, de développement et d’organisation de la filière, des associations gestionnaires de marques privées et des organismes certificateurs. (Edition 2012)

Prix format électronique : 12 €

CETAB + LA MISSION

La raison d’être du CETAB+ est de soutenir le développement et la pérennité de l’agriculture biologique dans la province de Québec au Cana-da. Le CETAB+ se donne aussi pour mission d’appuyer l’agriculture de proximité et la valeur ajoutée à la ferme. LES SERVICES

Information et veille technologique

Transfert technologique

Soutien aux intervenants

Recherche appliquée

Formation continue

Services-conseils personnalisés

Analyses sectorielles

www.cetab.org

ABioDoc

SES MISSIONS

Créé en 1993, ABioDoc, service de VetAgro Sup et soutenu par le ministère français de l’Agriculture, a pour missions de réaliser la veille, le traitement et la diffusion d’information intéressant les acteurs de l’agriculture biologique, à l’échelle française et inter-nationale.

LES SERVICES

Gestion du fonds documentaire

Gestion et alimentation de la Biobase

Gestion de la base des Acteurs de la Bio,

regroupant organismes et personnes

Edition du Biopresse

Service questions ­ réponses

Participation à des projets de recherche –

développement

www.abiodoc.com

Le partenariat entre ABioDoc et le CETAB+ SES MISSIONS

L’entente permet d’amplifier pour tous la mise à disposition d’informations en lien avec l’agriculture biologique et de renforcer la mise en réseau entre les deux zones géographiques. SES REALISATIONS

Un partage de la veille (Le CETAB+ voit à couvrir les documents produits en Amérique du Nord et ABioDoc

répertorie les publications d’Europe et du reste du monde) ;

Une alimentation commune de la Biobase, la base de données documentaire ;

L’édition commune du Biopresse ;

Des synergies dans le cadre des services questions-réponses ;

Des transferts d’informations et de contacts.