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Jumelage retour d'expérience L a principale raison m'ayant poussée à m'inscrire à ce programme était l'envie de découverte. J'ai été plus que servie. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis fait dire «tu pars au Québec? Ah ben c'est pas vraiment l'étranger, ils parlent français, c'est bon tu ne vas pas être dépaysée! T'es vraiment sûre de vouloir amener un maillot de bain? Il fait toujours -20°C par là- bas!». Ces idées reçues me font bien rire aujourd'hui. Non seulement j'ai eu la joie de goûter à quelques jours de ca- nicule québécoise, bien plus humide que la notre dans la mesure où leur air est bien plus chargé en humidité qu'ici et donc bien plus lourd, je me suis également rapidement rendue compte que, même si sur le papier la langue est la même, quand on en vient à devoir échanger oralement les choses se corsent. Je fais bien évidemment ici réfé- rence au fameux accent québécois qu'il m'a été si difficile de comprendre les dix premiers jours et qui a donné lieu à de nombreuses situations cocasses et potentiellement gênante pour la jeune française que je suis. J'ai été émerveillée leur culture si différente de la notre, leur volonté de conserver et diffuser l'utilisation du français et leur mode de vie si proche de celui des américains. Je me souviens avec émotion des liens que j'ai pu créer avec les gens de Repentigny : ma merveilleuse famille d'ac- cueil, mes collègues de travail, les amis que je me suis fait sur place... Ces personnes sont réellement d'une grande ouverture d'esprit. Ce voyage a été pour moi l'opportunité d'en apprendre plus sur le monde, sur moi-même égale- ment par le déracinement qu'impliquait l'expérience et puis bien évidemment sur cette grande et belle province. Toute cette histoire, n'aurai pas été possible sans le concours de la mairie de Bergerac et l'association Péri- gord Québec que je remercie. J'encourage vivement les étudiants bergeracois intéressés par la découverte d'une autre culture à s'inscrire au programme. Ce dernier est complet et intègre vie professionnelle, familiale, des loisirs en tout genre (avis aux intéressés : le voyage de Montréal jusqu'à Boston par exemple ne prend que six heures de bus...). Le Québec; les gens avec qui j'ai créé des liens me man- quent. Je reviendrai, et en attendant, comme le dit si bien leur devise : «Je me souviens». Flore Blancher «Je me souviens» Flore C ’est avec excitation et un peu d’inquiétude que je me suis préparé pour mon départ outre-atlantique. L’accueil très cha- leureux de ma famille québécoise et celui de mes nouveaux collègues a vite gommé toutes mes appréhensions pour faire place au plaisir de la découverte du mode de vie canadien. Durant les huit semaines de mon stage, j'ai réalisé diverses tâches : lecture des articles de presse afin de repérer les jeunes artistes de Repentigny susceptibles de participer aux prochains festivals, assister l'équipe du cinéma de plein air et celle du festival de mu- sique du monde, classer et organiser les fichiers informatiques du service culturel. J'ai également pu découvrir Montréal, Québec, New-York, le Saint Laurent, le zoo de Grandby, le Mont Tremblant et surtout la gastro- nomie : la poutine, la queue de castor, le pâté chinois, le blende... Je remercie l'Association Périgord-Québec et la Mairie de Bergerac pour m'avoir permis de vivre cette expérience inoubliable. Pierre-Alexandre Simonnet «Mode de vie canadien» Pierre-Alexandre Des Jeunes bergerAcois à rePentigny /8

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Jumelageretour d'expérience

La principale raison m'ayant poussée à m'inscrire à ce programme était l'envie de découverte. J'ai été plus que servie. Je ne compte plus le nombre de fois

où je me suis fait dire «tu pars au Québec? Ah ben c'est pas vraiment l'étranger, ils parlent français, c'est bon tu ne vas pas être dépaysée! T'es vraiment sûre de vouloir amener un maillot de bain? Il fait toujours -20°C par là-bas!». Ces idées reçues me font bien rire aujourd'hui. Non seulement j'ai eu la joie de goûter à quelques jours de ca-nicule québécoise, bien plus humide que la notre dans la mesure où leur air est bien plus chargé en humidité qu'ici et donc bien plus lourd, je me suis également rapidement rendue compte que, même si sur le papier la langue est la même, quand on en vient à devoir échanger oralement les choses se corsent. Je fais bien évidemment ici réfé-rence au fameux accent québécois qu'il m'a été si difficile de comprendre les dix premiers jours et qui a donné lieu à de nombreuses situations cocasses et potentiellement gênante pour la jeune française que je suis. J'ai été émerveillée leur culture si différente de la notre, leur volonté de conserver et diffuser l'utilisation du français et leur mode de vie si proche de celui des américains. Je me souviens avec émotion des liens que j'ai pu créer avec les gens de Repentigny : ma merveilleuse famille d'ac-cueil, mes collègues de travail, les amis que je me suis fait sur place... Ces personnes sont réellement d'une grande ouverture d'esprit. Ce voyage a été pour moi l'opportunité d'en apprendre plus sur le monde, sur moi-même égale-ment par le déracinement qu'impliquait l'expérience et puis bien évidemment sur cette grande et belle province.

Toute cette histoire, n'aurai pas été possible sans le concours de la mairie de Bergerac et l'association Péri-gord Québec que je remercie. J'encourage vivement les étudiants bergeracois intéressés par la découverte d'une autre culture à s'inscrire au programme. Ce dernier est complet et intègre vie professionnelle, familiale, des loisirs en tout genre (avis aux intéressés : le voyage de Montréal jusqu'à Boston par exemple ne prend que six heures de bus...). Le Québec; les gens avec qui j'ai créé des liens me man-quent. Je reviendrai, et en attendant, comme le dit si bien leur devise : «Je me souviens».

Flore Blancher

«Je me souviens» Flore

C’est avec excitation et un peu d’inquiétude que je me suis préparé pour mon départ outre-atlantique. L’accueil très cha-leureux de ma famille québécoise et celui de mes nouveaux

collègues a vite gommé toutes mes appréhensions pour faire place au plaisir de la découverte du mode de vie canadien.Durant les huit semaines de mon stage, j'ai réalisé diverses tâches : lecture des articles de presse afin de repérer les jeunes artistes de Repentigny susceptibles de participer aux prochains festivals, assister l'équipe du cinéma de plein air et celle du festival de mu-sique du monde, classer et organiser les fichiers informatiques du service culturel.J'ai également pu découvrir Montréal, Québec, New-York, le Saint Laurent, le zoo de Grandby, le Mont Tremblant et surtout la gastro-nomie : la poutine, la queue de castor, le pâté chinois, le blende...Je remercie l'Association Périgord-Québec et la Mairie de Bergeracpour m'avoir permis de vivre cette expérience inoubliable.

Pierre-Alexandre Simonnet

«Mode de vie canadien» Pierre-Alexandre

Des Jeunes bergerAcois à rePentigny

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Je suis heureuse d’avoir vécu mon expérience française à Bergerac. C’est une belle ville où il fait bon de vivre. J’ai reçu un très bel accueil autant de la part de la municipalité

que de la famille chez qui je logeais. Ce fut un été rempli d’émo-tions et de rencontres formidables. Je n’en garde qu’un bon sou-venir. Travailler au centre de loisirs Toutifaut était également très enrichissant. Je me suis attachée aux enfants, à mes collègues de travail ainsi qu’à la culture française. C’est par un échange culturel entre municipalités jumelées comme celui-ci qu’on peut réellement s’intégrer dans un nouveau milieu et profiter pleine-ment des endroits qu’on visite. Jamais je n’hésiterais à renouveler l’expérience.

Frédérique Piché-Turcotte

«Jamais je n'hésiterai à renouveler cette expérience» Frédérique

«Pourquoi pas moi?» Lorsque j’ai postulé pour cet échange, je me disais que ce serait à la

fois une expérience unique et la pos-sibilité d’explorer différentes facettes du monde et de moi-même. Plus les préparatifs avançaient et plus mon voyage se concrétisait. J’étais ter-rifiée à l’idée de quitter le Québec seule, de partir deux mois en pays étranger et d’habiter chez des Fran-çais que je ne connaissais pas. Une chose est certaine, avoir vaincu toutes ces peurs m’a permis de vivre une expérience hors du commun.J’ai pu observer rapidement la réac-tion des gens par rapport à mon accent et mes expressions. Il y avait ceux qui me souriaient en faignant avoir com-pris ce que j’avais dit en espérant que ce ne soit pas une question et ceux qui me regardait avec deux points d’interrogation à la place des yeux. Il est clair que cet été m’a permis de développer mon dictionnaire des sy-nonymes (surtout lorsqu’on sait que je suis habituée d’utiliser les expres-sions «c’est le fun!» et «à tantôt!».Toutefois, j’ai été tellement bien ac-cueillie par ma «nouvelle famille fran-çaise», leur entourage et mes collè-

gues que je me suis sentie comme chez moi. De plus, j’ai eu la chance de travailler au centre de loisirs de Tou-tifaut. Côtoyer cette équipe, ces enfants et ces gens ont fait de mon été un moment inoubliable.Ces deux mois m’ont permis d’en apprendre plus sur moi-même et ce, comme jamais auparavant. Ce fut une ex-périence extraordinaire que je recommencerais dès de-main matin! Je suis vraiment choyée d’avoir pu aller vivre deux mois à Bergerac. Je suis revenue beaucoup plus épanouie. J’ai pris l’avion avec des larmes remplies de joie et de tristesse. A mon retour, j'étais partagée entre les sentiments de laisser derrière moi une famille, des amis, une ville qui bouge avec tous ces festivals et un pays si charmant et la joie de retrou-ver les miens. Il est bien évident que je n’oublierai jamais cette expérience. Deux mois après mon retour, j’y pense encore tous les jours. Comme un de mes

proches l’a si bien dit, j’ai la forte im-pression que je ne vous oublierai ja-mais. Merci à vous tous de m’avoir permis de vivre une telle expérience. Je vous serai à jamais reconnaissante d’avoir fait de cet été un des plus beaux souvenirs de ma vie. Merci à vous tous de maintenant faire partie de ma vie et d’avoir été si sincères, accueillants et gentils avec moi. Sur ce, je ne vous dit pas au revoir, mais bien à bientôt!»

Marina St-Sauveur

«Je ne vous dis pas au revoir, mais à bientôt» Marina

Des Jeunes québéquoises à bergerAc

Depuis 1997, les Villes de bergerac et repentigny au québec sont jumelées. ce partenariat permet chaque année à des jeunes bergeracois d'être accueillis dans des familles

québécoises, lesquelles envoient leurs enfants dans les familles bergeracoises.De même les municipalités respectives s'engagent à leur fournir travail et salaire. cette année 4 jeunes adultes sont concernés : Flore et Pierre-Alexandre pour bergerac, Frédérique et Marina pour repentigny nous livrent leur expérience unique.

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