Des hauts cantons à la mer, La Chasse dans l'Hérault · sait un poids respectable de 145 kilos....

Janvier 2012 - n° 85 - 1 b

Des hauts cantons à la mer,La Chasse dans l'Hérault

Toute l’actualité cynégétique..du trimestre

DANS CE NUMÉRO-- LLeess ddaatteess ddee ffeerrmmeettuurree dduu ssaannggll iieerr-- LL’’aavveenniirr ddee llaa ppeerrddrriixx rroouuggee-- LLaa ss ii ttuuaatt iioonn ddee llaa bbééccaassssee

LE MAGAZINE TRIMESTRIEL DE LA

FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE

DES CHASSEURS DE L’HÉRAULT

PARC D’ACTIVITÉS LA PEYRIÈRE

11 RUE ROBERT SCHUMAN

34433 ST-JEAN-DE-VÉDAS-CedexTél. : 04 67 42 41 55Fax : 04 67 42 66 17E-mail : [email protected]

Directeur de la publication :Jean-Pierre GAILLARD

Publicité : Christine VIVÈS 04 67 42 12 26

Réalisation : Agence de Presse Espace InfoB. P. 100 - 34131 Mauguio cedexTél. : 04 67 12 05 05Fax : 04 67 12 06 07(Agence de Presse agréée par la CPPAP)

Impression :Impact imprimerie - 483 ZAC des Vautes34980 Saint-Gély-du-FescCommission paritaire : 0714G85520ISSN : 0997-685 XDépôt légal à parution

Reproduction des photos et des textes interdite

Avec ce numéro, un catalogue EDILOISIRS

Édito

BULLETIN D’ABONNEMENT

à découper ou à photocopier et à retourner accompagné de votre règlement à : Fédération Départementale des Chasseurs de l’Hérault

Parc d’Activités La Peyrière - 11, rue Robert Schuman - 34433 St-Jean-de-Védas cedex

Je m’abonne à la revue trimestrielle “Des hauts cantons à la mer, La Chasse dans l’Hérault”pour 1 an soit 4 numéros au prix de 4 buros

Je joins mon règlement à l’ordre de : Fédération Départementale des Chasseurs de l’Hérault : ❑ chèque bancaire ❑ chèque postal ❑ mandat

Nom : ......................................................... Prénom : ...............................................

Adresse : ....................................................................................................................

Code postal : .................. Ville : ........................................... Signature

Nos lecteurs sont priés de signaler tout changement d’adresse à notre siège social pour mise à jour de notre fichier

✂

(Association loi 1901)

J’ai choisi la date symbolique du 31 décembre pour faire lepoint sur 2011 et vous parler de 2012.

Pour l’année écoulée, la saison a été plutôt moyenne sur tousles gibiers : petits, grands et migrateurs.

Au niveau des permis une nouvelle chute, 450 en 2011 aprèsles 700 de 2010 dont 250 chasseurs de grand gibier ce qui estinquiétant pour la bonne gestion du sanglier.

2012 marquera un tournant pour la chasse française :

1) Au niveau national avec les élections qui verront fleurir les promesses électorales detous les candidats.

2) Au niveau régional avec la représentativité des chasseurs au Conseil de la mer et deslittoraux, sur la Trame Verte et Bleue, sur les DOCOB natura 2000…

3) Au niveau départemental :

- sur le renouvellement du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique (SDGC) pour6 ans avec tous nos partenaires,

- sur la maîtrise des dégâts de lapins et de grand gibier,

- sur la régulation des nuisibles,

- sur le développement du petit gibier,

- sur la pérennité de nos dates d’ouvertures gibier d’eau après notre sixième et dernièreannée d’études,

- enfin sur le retour en fin de saison de tous les carnets de prélèvements ; nous réfléchis-sons sur la manière la plus efficace pour en récupérer un maximum.

Il me reste au nom de tout mon conseil d’administration et de tout le personnel à voussouhaiter une très bonne année 2012.

Votre présidentJean-Pierre GAILLARD

Ne jetez pas votre CPU Pensez à le retourner à la FDC34 dès la fin de la saison de chasse.

LA CHASSE DANS L’HÉRAULT - JANVIER 20124

Grand gibier

En ce matin d’octobre, la Dianede la Boissière, sous la houlettede son responsable de battue

Christian Bonniol, entoure le bois du «Couyouls». Depuis quelques temps,plusieurs chasseurs auraient vu un grossanglier rôder dans les parages.Après avoir équipé les chiens de leurcollier de repérage, les piqueurs pénèt-rent dans le bois. Jacques Garcia, chas-seur connu et reconnu au caractèrebien trempé, guide sa meute deGriffons Fauve de Bretagne.Soudain, la meute fait ferme, les chienssont repoussés énergiquement.Certains, termineront chez le vétérinai-re, sans blessures graves heureusement.Devant la ténacité des chiens, la bêtenoire démarre, les branches craquent,les aboiements suivent, et soudain uncoup de feu claque, l’animal s’écroule.Un 2ème coup de feu abrégera sessouffrances et évitera de nouvellesblessures aux chiens les plus mordants.Même si les chiens aboient au sangliermort, l’intensité du moment retombe

progressivement. Julien a suivi l’actionde près, il est le premier à féliciter sonpère. Les estimations de poids vont bontrain, il est gros, très gros ! Finalement,il faudra attendre la pesée pour validerce nouveau record de 148 kg ! Bravo àJacques et à ses chiens pour ce coup defusil exceptionnel !A trois kilos près, ce solitaire tué parThierry Nardy, de la Diane de Lousses, le6 novembre dernier au lieu dit « Bois deBayle », sur la commune d’Octon, accu-sait un poids respectable de 145 kilos.

Deux très gros sangliers

15 janvier 2012

29 janvier 2012

26 février 2012

Sanglier : les dates de fermeture

LA CHASSE DANS L’HÉRAULT - JANVIER 2012 5

Les trophées « Chasse Durable-Sud de France » sont destinés àrécompenser chaque année les

associations de chasse qui ont su lemieux concrétiser les objectifs exposésdans la convention pluriannuelle signéeentre la Région et les Fédérations deChasseurs.

Quatre thématiquesCes objectifs sont déclinés selon lesthématiques suivantes : - Maintien et développement de labiodiversité, avec une priorité don-née à des actions sur des espècesemblématiques (au niveau national ourégional) et/ou sur des territoiresremarquables (PNR, Natura 2000, cor-ridors écologiques…) et/ou sur desespèces où la Région a une forteresponsabilité.- Développement durable du ter-ritoire, en favorisant le développe-

ment d’activités économiques sur lesterritoires (tourisme rural, valorisationde la venaison…).- Protection de l’environnement,avec le travail notamment sur la gestiondes déchets issus de la chasse, le recy-clage des cartouches et plus générale-

ment ce qui a trait à la santé publiqueet à la réduction des atteintes à l’envi-ronnement (pollutions, aménage-ments…).- Formation et communication àdestination des chasseurs et du grandpublic.

Partenariat

Remise des trophées« Chasse Durable-Sud de France »

En 2011, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon a innové en lançant pour lapremière année ces trophées, dotés de 10.000 euros de prix. Lauréates dans notredépartement, les sociétés de chasse dont le territoire a été incendié en août 2010.

La Région partenaire des chasseurs L’affirmation du principe de développement durable incite aujourd’hui lesfédérations de chasseurs du Languedoc-Roussillon à formaliser leur parte-nariat avec les acteurs institutionnels, dont la Région Languedoc-Roussillon.Il s’agit de rechercher une meilleure coopération entre tous les acteurs opé-rant sur l’espace rural dans le sens d’une amélioration et d’un partage desconnaissances scientifiques, d’une dynamisation des actions à engager, d’unemeilleure compréhension des aspirations des gestionnaires et usagers locauxet, enfin, d’une communication adaptée aux acteurs locaux gestionnaires desterritoires et au public.Le partenariat entre la Région Languedoc-Roussillon et la FédérationRégionale des Chasseurs du Languedoc-Roussillon s’inscrit dans cet objectifcommun d’une gestion durable des espèces et des espaces naturels.

Les sociétés de Guzargues, Montaud et Saint-Bauzille-de-Montmel ont reçu leur trophée accompagné d’un chèque de 700 euroschacune, en présence du président fédéral Jean-Pierre Gaillard, de Ferdinand Jaoul Conseiller Régional délégué à la Chasse, duSénateur Robert Navarro premier Vice-Président du Conseil Régional et de Jean-Claude Gayssot vice-président du Conseil Régional.

Petit gibier

La Chasse dans l’Hérault : Quesait-on aujourd’hui de l’état réeldes populations de perdrix rougesen zone méditerranéenne ? Réel,c’est à dire hors lâchers de gibier?

Françoise Ponce-Boutin : Peu dechoses hélas, il faut bien l’avouer. La fré-quence des lâchers de repeuplement pol-lue nos enquêtes et rend inutilisables lesdonnées issues des carnets de prélève-

Quel avenir pour la perdrix rouge ?Les points de vue de Francoise Ponce-Boutin de l’ONCFSet Jean-Claude Ricci de l’IMPCF

Ces dernières années,beaucoup d’efforts derecherche et de grosfinancements nationauxont été consacrés à laperdrix grise, dont lespopulations étaient enberne sur leur aire derépartition française. Al’heure où la reproduc-tion de la grise sembleavoir renoué avec le suc-cès, on peut se poser laquestion : que peut-onfaire pour aider la rouge ?Interviews des princi-paux experts…


Petit gibier

ment, qui ne renseignent pas vraiment surles effectifs sauvages. Les enquêtes patri-moniales de l’Office, qui n’ont lieu qu’unefois tous les dix ans car elles sont lourdeset complexes à organiser, nous privent dedonnées évolutives précises. Notre réseaude sites pilotes délivre de précieuses don-nées, certes, mais surtout utiles pour lesuivi de la reproduction. Ce que noussavons avec certitude tient en quelquesmots : d’abord, que les densités sont trèsliées aux modes de gestion mis en œuvresur les territoires ; ensuite que dans notrerégion, les habitats restent très favorables,même s’il faut souvent les améliorer pardes aménagements.

La Chasse dans l’Hérault :

L’ONCFS a-t-il le projet de mieuxconnaître, à terme, l’état précisde conservation de la perdrix enrégion méditerranéenne, qui estsa terre d’élection et concentrel’essentiel des effectifs ?

Françoise Ponce-Boutin : Bien sûr !D’ailleurs, nous avons commencé le tra-vail. Aujourd’hui, le réseau de suivi perdrixrouge, auquel participent les fédérationsde chasseurs et notamment l’Hérault defaçon importante, compte cinquante sites,dont certains sont suivis depuis plus detrente ans. Et nous voudrions encore l’é-tendre dans les années à venir. A terme,une enquête patrimoniale devrait voir lejour, comme cela s’est fait pour la grise,afin d’estimer l’état des populations surl’ensemble de leur aire de répartition. Ilfaudra alors monter un plan d’échan-tillonnage costaud, pour lequel tous lesacteurs devront se mobiliser, car nousavons besoin de savoir où nous en som-mes. Dans le midi méditerranéen, nousavons une responsabilité dans la conser-vation de cette espèce là. En attendant,nous allons essayer d’étoffer encore notreréseau de sites. Pour cela, nous sommespreneurs de toutes données. J’en appelleaux gens prêts à compter chez eux et quiveulent une aide technique.

La Chasse dans l’Hérault : Et surles territoires que vous suivez,qu’avez vous appris ? Françoise Ponce-Boutin : Si nousn’avons qu’une vue partielle de l’état despopulations à grande échelle, sur les sitespilotes, par contre, nous savons beaucoupde choses ! Par exemple que les paramè-tres de reproduction sont intacts : les taux

d’éclosions sont toujours impeccables,autour de 90% des pontes. Et la taille desnichées reste constante, même si elledépend beaucoup des habitats. Dans debonnes conditions, on peut avoir jusqu’àvingt oiseaux par nichée.

La Chasse dans l’Hérault :Puisqu’on parle des habitats, quesait-on de l’impact de l’arrachagedes vignes sur la perdrix ? Est-ceune évolution plutôt favorable oudéfavorable ?Françoise Ponce-Boutin :Intéressante question. A priori, l’arrachagedes vignes devrait être plutôt favorable,notamment quand elles sont remplacéespar des céréales, car le vignoble est unmilieu assez médiocre en terme d’alimen-tation. Cependant, la vigne offre un bonrefuge aux perdrix. Or, que constate-t-on ?Que c’est dans le vignoble que les densi-tés sont les meilleures. Cela démontre quela rouge a surtout besoin de refuges.Donc, les faibles densités sont d’abordliées à des problèmes de gestion, et peut-être de prédation, mais pas d’ali-mentation.

Les sites pilotes dans l’HéraultNotre département est parmi les plusriches en sites « pilotes », voués à sui-vre l’évolution des populations de per-drix rouge et à évaluer chaque annéele succès de leur reproduction. Parmiles sites suivis, citons Coussergues,Pailhès, Preignes, La Jourdane etMontmarin, soit un bel échantillon dechasses communales et de domainesprivés volontaires pour suivre la per-drix rouge. Notons que les communesqui travaillent, année après année, àévaluer les effectifs par comptage etsuivi des prélèvements, comme c’est lecas à Pailhès depuis vingt ans parexemple, enregistrent presque chaqueannée un beau succès de reproduction.Comme quoi, si l’on veut retrouverd’importantes populations chassables àl’ouverture, il faut conserver des densi-tés correctes en fin de chasse. Lesexperts considèrent que l’idéal est delaisser sur le terrain 70% de la capacitéd’accueil au moment de la fermeture.Ainsi, si vous avez dix couples au centhectares à l’ouverture, l’idéal est qu’ilen reste sept à la fermeture.


Jean Blayac, trésorier de la Fédération, aconsacré dans les années 80-90 beau-coup de temps à la réhabilitation de laperdrix rouge sur son territoire deNeffiès, ce qui lui valut un premier prixdes honneurs Laurent Perrier de la chasse

Petit gibier


La Chasse dans l’Hérault : Parlonsde gestion. Sur quelle surfacepeut-on gérer une population deperdrix de façon pertinente ?

Françoise Ponce-Boutin : Pour moi,la rouge peut se gérer sur une toute peti-te unité, mettons deux cent hectares, celasuffit. Hors dispersion juvéniles, lesoiseaux bougent beaucoup moins qu’onne le pense. Un kilomètre environ repré-sente une distance d’éloignement maxi-male, par rapport au lieu de naissance. Ledomaine vital d’un couple est de 30 hec-tares à l’année et de cinq hectares enpériode de reproduction.

La Chasse dans l’Hérault : existe-t-il des préconisations de gestionprécises, que vous pouvez faireaux chasseurs désireux de gérerleur population de perdrix chezeux ?

Françoise Ponce-Boutin : Bien sûr. Ace niveau, nous sommes riches en infor-mation. D’abord, il faut faire passer lemessage que la gestion, ça marche ! Larouge est une espèce qui réagit très vite ettrès favorablement au moindre effort degestion. Nous conseillons donc plusieurschoses concrètes aux territoires qui veu-lent gérer. D’abord, limiter les lâchers etbaguer les oiseaux de repeuplement pourgarder un œil sur l’évolution de la popula-tion sauvage. Vous devez pouvoir évaluerdans quel sens vous allez en matière dedensités en fin de chasse, en évitant decréer une fausse sensation d’abondance.Ensuite, nous savons que la meilleure limi-tation à imposer est celle du nombre dejours de chasse ; trois par semaine, et unequinzaine de jours par an semble unmaximum. Si vous mettez deux jours parsemaine, mettons samedi et dimanche,vous gardez environ deux mois de chasse.Partout où la pression a été ainsi limitée,les populations ont rebondi de façon sou-vent spectaculaire. Fermer la chasse n’estjamais une bonne solution, car celaconduit à une baisse des aménagements

et donc de la qualité des habitats. Lâcherbeaucoup d’oiseaux est également défa-vorable car en général, cela conduit à aug-menter le nombre de jours de chasse. Ilfaut donc trouver un équilibre entre lesdeux.

La Chasse dans l’Hérault :D’autres éléments de gestionvous semblent importants ?

Françoise Ponce-Boutin : Oui. Il estimportant de suivre le succès de la repro-duction par l’échantillonnage des compa-gnies, si l’on veut ajuster la pression de chasse aux densités présentes sur leterrain.

La Chasse dans l’Hérault : enmettant en œuvre toutes cesméthodes, quelles densités peut-on espérer atteindre ?

Françoise Ponce-Boutin : Celadépend des habitats. En zone de plaineméditerranéenne, une densité de 15 cou-ples aux 100 hectares semble un objectifraisonnable presque partout. Dans lesgarrigues bien aménagées, 10 couples au100 ha, c’est possible. Et 5 couples au100 ha est une densité souvent observéedans les garrigues non aménagées, sousréserve qu’elles soient un minimum ouvertes.

La Chasse dans l’Hérault :Comment voyez-vous l’avenir dela rouge ?

Jean-Claude Ricci : Avec le réchauffe-ment climatique, il est probable que lespopulations parviennent à s’étendre enconquérant de nouveaux milieux, c’est ceque l’on commence à constater. Sansdoute vont-elles gagner quelques degrésen altitude et en latitude. L’état de larouge dans les années à venir pourraitdonc s’améliorer, notamment au nord dela Loire et, au sud, en moyenne montagne.

La Chasse dans l’Hérault : Pourvous, quelles sont les principales

évolutions qui menacent les popula-tions ?Jean-Claude Ricci : Le manque de ges-tion, la prédation non contrôlée et l’abandondu pastoralisme. Quand je dis manque degestion, je pense aux lâchers massifs, envisa-gés comme la réponse à tout. Or, si l’argentinvesti depuis des années dans des lâchersl’avait été en aménagements, les densitésseraient meilleures dans toutes les sociétésde chasse. Concernant la prédation, uneréglementation tatillonne en matière de pié-geage nous pose de gros problèmes. On saitqu’une mortalité juvénile normale avoisineles 30%, mais qu’elle peut atteindre 70% encas de forte prédation. Il faut donc piéger, ettravailler sur la sensibilité des milieux. Enfin,je note que dans les garrigues pâturées, lescapacités d’accueil sont fortes et les sites denidification nombreux. Quand les troupeauxdisparaissent les milieux se referment trèsvite. C’est pourquoi je conseille souvent auxsociétés de chasse d’accueillir des troupeauxd’ovins, caprins ou mêmes de bovins.

Qui contacter pour rejoindre le réseau ?

Si vous êtes prêts à compter vosperdrix en fin de chasse et àéchantillonner les compagniesaprès la période de reproduction,mais que vous avez besoin d’uneaide technique, n’hésitez pas àjoindre le Cnera petite faunesédentaire de plaine pour rejoind-re le réseau perdrix rouge : [email protected]

Le Docteur Françoise Ponce-Boutin est en charge des études « perdrixrouge » au Centre National d’Etudes et de Recherches Appliquées (Cnera) «Petite faune sédentaire de plaine » de l’Office National de la Chasse et de la fauneSauvage (ONCFS)

Le Docteur Jean-Claude Ricci a publié une vingtaine de travaux de recherchesur la perdrix rouge dans des revues internationales. Il a travaillé sur le sujet pen-dant cinq ans pour le compte de l’ONCFS. Il dirige aujourd’hui l’InstitutMéditerranéen du Patrimoine Cynégétique et Faunistique (IMPCF)

Concept


La chasse ne menace pas les espèces chassées.Elle peut même favoriser celles en mauvais étatde conservation. Enfin, elle peut avoir un impact

positif sur des espèces non chassées et sur d’autrescompartiments de la biodiversité.

Quelques exemplesPremier exemple, les résultats d’une étude conduitede 1989 à 2004 dans le département de la Marnemontrent que les populations de perdrix grises sontéquivalentes, que l’espèce soit chassée ou non. Autre exemple, celui des limicoles côtiers (courlis,barges, chevaliers). D’après les comptages réaliséschaque année depuis 1977 à mi-janvier pour le comp-te de Wetlands International, l’évolution des effectifshivernants de limicoles côtiers chassables est plusfavorable que celle des limicoles côtiers protégés.Troisième exemple : le tétras lyre. L’Observatoire desGalliformes de Montagne (OGM) observe que ladiminution des populations reproductrices de cetteespèce emblématique des Alpes françaises est quatrefois plus marquée dans les espaces protégés nonchassés que dans les espaces où sa chasse est autorisée. Enfin dernier exemple, celui de la grive musicienne.Chassée en France, sa population nicheuse augmen-te. Protégée et interdite à la chasse en Allemagne, sapopulation nicheuse diminue.

Indices comparatifsSelon le programme STOC (Suivi Temporel desOiseaux Communs) du Muséum National d’HistoireNaturelle, l’indice d’abondance des populationsnicheuses des 21 espèces d’oiseaux communs chas-sés en France, montre une évolution plus favorableque celui de l’ensemble des espèces d’oiseaux com-muns, chassés ou non (175 espèces suivies).

La conservation de la ressourcepar son utilisationDire que la chasse est par nature et systématiquement préjudiciable aux espècesest une affirmation sans fondement scientifique. La preuve…

Nouveau concept Cette reconnaissance qui tend à se généraliser, de la chasse commeacteur de la conservation, traduit un nouveau concept prôné par denombreux scientifiques : la conservation par l’utilisation, ou par l’inci-tation.Il reste aux chasseurs à prendre une part active dans cette évolution,en apportant d’autres exemples concrets du bienfait d’une chasse rai-sonnable, comme en favorisant les études qui peuvent en témoignerde façon incontestable

Liste des 21 espèces chassées

Perdrix rouge, perdrix grise, caille des blés, Faisancommun, vanneau huppé, foulque macroule,Gallinule poule l’eau, pigeons ramier et colombin,tourterelle des bois, tourterelle turque, alouettedes champs, geai des chêne, pie bavarde, corneillenoire, corbeau freux, merle noir, grive musicienne,draine, étourneau sansonnet, canard colvert.


Migrateurs

Effectivement, les arrivées demigratrices, en nombre plusélevé qu’à l’habitude, ont été

observées tout d’abord dans la dernièredécade d’octobre : ce sont les régionsde montagne et moyenne montagne quienregistrent ces fortes, voire très fortesarrivées : les hauteurs du Massif Centralet du Jura, les Alpes du Nord… Ici et là,« des pluies de bécasses » sont signaléespar des chasseurs. La France connaît àce moment un déficit hydrique impor-tant et les bécasses semblent trouverune fraîcheur attractive sur ces terrainsplus élevés.

Bon Indice d’AbondanceNocturne L’Indice d’Abondance (IAN) national sesitue dans la moyenne des dix dernièressaisons dans la 2ème décade d’octobre(1,9), puis sa valeur augmente fortementdans les deux décades suivantes (2,8 et4). Sur l’ensemble de la période consi-dérée (1er octobre-10 novembre), l’IANnational est de 3,4 et correspond à unedes meilleures valeurs enregistrées cesdernières années.

Âge-ratio élevéAvec 72,5% pour 651 bécasses marquéesjusqu’au 10 novembre, la proportion dejeunes est la plus forte de ces dernièresannées pour cette période. C’est enRhône-Alpes et en Auvergne-Limousin

que ces valeurs sont les plus élevées.

Bon début de saison, à confirmer !Après une dernière saison, difficile et incer-taine, 2011/2012 démarre sous de biensmeilleurs auspices. Les conditions météo-rologiques semblent avoir joué un rôleimportant, tant pendant le trajet migratoi-re que dans nos terrains d’hivernage fran-çais. C’est notamment le cas pour lesbécasses en provenance de Russie. Les indicateurs sont donc pour lemoment au vert : forts IAN au niveau

des régions Est et Nord-Est et propor-tion de juvéniles également élevée, àl’instar des observations réalisées aubaguage en Russie. Les indicateurs(Indices cynégétiques d'abondance etâge-ratio) obtenus par les chasseursspécialisés du Club National desBécassiers (CNB) et de Bécassiers deFrance (BDF) confirment pour lemoment cette tendance de bonne santédes effectifs migrateurs pour l’automne2011. Celle-ci sera-t-elle la toile de fondpour l’ensemble de la saison ?

Dans son dernier flashinfo, le réseau bécasse(FNC/FDC/ONCFS)fait le point sur le débutde la migration, du 1er octobre au 10novembre 2011. La sai-son 2011/2012 a plutôtbien débuté en Franceavec des arrivées précoces et des densités localement fortes à très fortes.

La situation de la bécasse àmi-saison


Migrateurs

L’Observatoire National Cynégétiqueet Scientifique CitoyenChasseurs participez au programme de comptage des migrateurs. En chassant,en travaillant, en vous promenant... comptez utile !

L’Association de Défense des ChassesTraditionnelles à la Grive et l’InstitutMéditerranéen du Patrimoine

Cynégétique et Faunistique se sont associéspour créer l’Observatoire NationalCynégétique et Scientifique Citoyen dans lebut d’associer tous les chasseurs au suivides espèces de migrateurs terrestres (grives,merle noir, pigeon ramier, tourterelles,étourneau, alouette des champs et caille).Pour cela rien de plus simple. Sans chan-ger vos habitudes, que vous chassiez lepetit gibier, les migrateurs ou le grosgibier, vous réalisez sur le terrain desobservations de ces espèces. Nous vous

invitons à reporter simplement ces obs-ervations sur une fiche journalière(document ci-après) ou directement enligne sur Internet (http://www.observa-toirenationalmigrateurs.net). N’oubliezpas d’y inscrire vos coordonnées. A chaque sortie de chasse, notez la date,la commune d’observation, l’heure dedébut et de fin de la partie de chasse, lamétéo simplifiée du jour, le nombre d’oi-seaux observés de chaque espèce, étantentendu qu’il ne s’agit pas du nombred’oiseaux que vous avez prélevé. Il vousfaudra moins de 2 minutes pour rensei-gner une fiche et, en plus, vous dispose-

rez de toutes vos observations dans unfichier qui sera votre «mémoire» dechasse de la saison.Pour les internautes, une adresse Emailvous permet de poser des questions etde recevoir les résultats intermédiaires :[email protected] reprendre une expression désormaisbien connue : «on compte sur vous !» etsachez aussi que cette initiative reposeexclusivement sur du bénévolat participatifet citoyen en collaboration avec les fédé-rations Départementales de Chasseurs.A bientôt de vous lire et excellente sai-son de chasse.

Environnement

Cultures faunistiquesCultures faunistiquesLa Région La Région Languedoc-RoussillonLanguedoc-Roussillonpartenaire des chasseurspartenaire des chasseurs

CCes cultures favorisent la biodiversité et le développe-ment des populations de petite faune sédentaire, tout enmaintenant la potentialité agricole de l'espace rural.

En 2011 dans l'Hérault, la Région a octroyé 32000 euros à laFédération Départementale des Chasseurs. Cette aide a permisavec le concours de la FDC 34 de mettre en place 524 hectares decultures faunistiques répartis sur les territoires de 98 sociétés dechasse et 2 GIC (Groupement d'Intérêt Cynégétique), soit autotal 117 associations.

Conduite du dispositifConduite du dispositifDans son catalogue " Amélioration de la chasse ", la Fédération

offre chaque année la possibilité à toutes les sociétés de chasseadhérentes (286 sociétés communales, 8 sociétés intercommu-nales, 34 associations communales de chasse agréées, 6 associa-tions de chasse maritime et 8 groupements d'intérêt cynégé-tique) de réaliser des aménagements favorables à la faune sauvage.Ainsi, les sociétés de chasse qui le souhaitent, peuvent procéderpar girobroyage à des opérations de réouverture du milieu etde mise en place de cultures faunistiques sur ces parcelles. Pour mener à bien ce dispositif, des techniciens fédéraux sont

chargés de collecter les prévisions de mise en cultures (coor-données des personnes, parcelles identifiées, surfaces concer-nées, type de cultures souhaitées et précédents culturaux). Ils font des diagnostics de territoire et conseillent les personnes

intéressées par le dispositif quand elles en font la demande afind'argumenter le choix de la parcelle, de sa surface ou du type decultures à implanter. Au cours de l'été, une grande partie de leur temps est consa-

crée au contrôle des parcelles en place, ce qui nécessite de nom-breux déplacements sur le terrain puisqu'il s'agit de vérifier laconformité des parcelles déclarées avec la culture mise en place.

Dans le cadre de sesDans le cadre de sespolitiques de gestionpolitiques de gestion

de l'espace rural, de l'espace rural, le Conseil Régionalle Conseil Régional

Languedoc-Roussillon Languedoc-Roussillon apporteapporte chaque annéechaque année

son soutien son soutien aux cinq fédérationsaux cinq fédérationsde chasseurs pour lade chasseurs pour la

mise en place de mise en place de cultures faunistiques.cultures faunistiques.

DDans la plupart des cas, leConseil Général délègue lagestion de la chasse à la com-

mune sur laquelle est situé le domaine.Cette dernière signe alors une conven-tion cynégétique avec l’association dechasse locale. 23 sociétés de chasse bénéficient de cesconventions permettant à de nombreuxchasseurs du département, sous certai-nes conditions intégrant le partage del’espace avec les autres usagers, de pra-tiquer leur loisir sur des domainesdépartementaux. Signalons également lecas particulier du site du Mas Dieu oùles terrains du Conseil Général sontmis à disposition par convention direc-tement à la FDC34 pour les formationsdispensées par l’école fédérale de chas-se au petit gibier. C’est donc près de 4 000 ha de terrainsdu Conseil Général qui sont arpentésgratuitement par les chasseurs héraul-tais, celui-ci ne demandant aucune rede-vance d’occupation en contrepartie.

Au regard de ce qui peut se prati-quer sur d’autres propriétés, cettecontribution au maintien d’unechasse populaire est suffisammentrare par les temps qui courentpour être soulignée.

De plus, par l’ouverture desdomaines départementaux à lachasse, les élus du départementcontribuent à la lutte contre leseffets réservoir de grand gibier quisont souvent pointés du doigt pourles dégâts aux cultures et pour lescollisions routières.

La pratique de la chasse sur les propriétés

du Conseil Général de l’HéraultLe Conseil Général de l’Hérault est actuellement propriétairede nombreux domaines ouverts au public. La plupart d’entreeux sont mis à disposition des chasseurs héraultais.

Un exemple multipartenarial de gestion de lapratique de la chasse :

Le domaine de Montcalm à Saint-Maurice de Navacelles :

Ce domaine d’environ 1000 ha est situé sur le plateau du Larzac(Saint-Maurice de Navacelles). La propriété a été achetée en 2009pour une bonne partie par le Conseil Général (557 ha), la commu-nauté de communes du Lodévois Larzac (46 ha) et le Conservatoiredes Espaces Naturels (56 ha). Un plan de gestion agro-environne-mental a été élaboré sur la propriété originelle par le CentrePermanent d’Initiatives pour l’Environnement Causses Méridionaux(CPIE CM) avec différents partenaires (Chambre d’Agriculture, agri-culteurs locaux, collectivités, associations environnementalistes,FDC34…). Dès le début, le Conseil Général a souhaité que ce plande gestion intègre un volet sur la chasse. Il a demandé à la FDC34et au CPIE CM de négocier la mise en place d’une convention d’or-ganisation de la chasse avec les sociétés de chasse locales, sur lespropriétés du Conseil Général, de la Communauté de communes etdu CEN. Après plusieurs réunions de médiation, un accord a ététrouvé avec l’association des chasseurs de la commune de Saint-Maurice de Navacelles et l’association de chasse « SOTMANIT »

afin que le domaine puisse être chasségratuitement aussi bien par les chas-seurs de petit gibier que de grandgibier. Une convention a été signéeentre les associations de chasse, leCPIE CM et la FDC34 afin de formali-ser cet accord. Celle-ci vient préciseren complément des baux les modali-tés pratiques d’exercice de la chassesur ces terrains. Elle est annexée auxbaux de chasse.Lucien Pons,

Président de la SOTMANIT

Radioscopie

Le territoire de Loupian, avec savue imprenable sur l’étang deThau et son petit lac translucide,

compte environ 1200 hectares de chas-se « à terre », composés pour moitiéde vignoble, alors que les garriguesoccupent les 50% restants. Soixante dixchasseurs, dont une vingtaine d’action-naires issus de Sète ou de Montpellier,y traquent perdrix, lapins, lièvres et san-gliers. La majorité des Nemrods étantencore des chasseurs de petit gibier.Ensuite, il y a environ 1000 hectaressupplémentaires sur l’étang mais ici, ilne reste plus le moindre sauvaginierpour en profiter.

Nous partons de zéro A Loupian, une équipe renouvelée, por-teuse d’idées nouvelles, a pris en char-ge le bureau, avec la ferme intention de« remonter la chasse » et de menerune lutte acharnée contre le braconna-ge qui sévit sur cette commune depuistrop longtemps. Cela date de l’année

dernière. Le nouveau président, AlainSegondy a su s’entourer d’un bureaumotivé, finement panaché de chasseursde petit et de grand gibier et donner unrôle à chacun. « Notre objectif, explique-t-il, c’est d’abord de changer les mentalités.

On ne peut plus chasser comme avant,sans cadre et sans limite, la nature n’estplus assez prodigue pour cela. Il faut dés-ormais adapter la pression de chasse aurythme de renouvellement des populationsde gibier. Nous voulons aller maintenant


Le Syndicat des Chasseurset Propriétaires de Loupian

Un renouveau, voire une renaissance, telle est la situation que vit depuis l’an der-nier ce syndicat de chasse, situé entre plaine et garrigue, au voisinage de Villeveyrac,Poussan et Bouzigues, au bord de l’étang de Thau. Ici, l’on conserve avec soin unepopulation de perdreaux « de souche pure », et l’on tente d’encadrer certainsabus récurrents, pour pérenniser la chasse sur le long terme.

De gauche à droite ; Aimé Bermond, chef de battue, Alain Segondy, président du syndicat et SergeSablayrolles, membre du bureau.

Radioscopie

vers une vraie gestion cynégétique et terri-toriale moderne, éthique et durable. Maislà, on part de zéro. »Le premier travail engagé a été de rédi-ger de nouveaux statuts et un nouveaurèglement intérieur, les anciens étantcomplètement dépassés. Au passage, lenouveau bureau a réussi à faire voterun jour de fermeture hebdomadaire, lejeudi, afin de réduire un peu la pressionde chasse sur ce territoire ouvert tousles jours. « C’est passé, mais d’un cheveu,souffle le président. Nous avons fait ungrand pas en imposant cette mesure, carelle est fortement symbolique. »

Ne pas vivre dans le souvenirLoupian en effet a longtemps été l’unedes meilleures communes de l’Héraulten matière de perdrix rouge, commeen témoigne Aimé Bermond, natif duvillage, qui se remémore qu’après laguerre, chaque battue se concluait parun tableau journalier de 200 à 300 per-dreaux. Las, aujourd’hui, le perdreau seporte encore bien, mais la fermeturedes milieux en garrigue et l’urbanisa-tion ont quand même réduit les poten-tialités cynégétiques du territoire. Or,les responsables du syndicat rappellentqu’il ne s’est jamais lâché un oiseau d’é-levage sur le territoire et compte bienqu’il en demeure ainsi encore de lon-gues années. Alors, ils n’ont pas d’autrechoix que de gérer avec beaucoup deprécautions la souche « pure» qu’il leurreste et qui fait partie de leur patrimoi-ne. « Avoir encore du perdreau sauvage denos jours, c’est une grande richesse, nousavons la responsabilité de la conserver »,analyse très lucidement Alain Segondy.Seule solution pour y parvenir, modulerla pression de chasse, éviter les abus deprélèvements, ne pas laisser croire auxchasseurs que l’on peut prélevercomme avant. Et, surtout, refuser l’idéede lâcher.

Des sanctions renforcées, descontrôles intensifiésLe problème, quand on arrive avec denouvelles idées dans un contexte d’an-ciennes mentalités, c’est que l’on seheurte parfois à l’indiscipline d’uneminorité. Plus que de l’indiscipline, lefléau ici, c’est carrément le braconnageauquel se livrent certains, par mal-veillance ou peut être par vice. « Cettenouvelle saison de chasse qui s’ouvre,déclarait récemment le président

Segondy dans la presse locale, nousvoulons la placer sous le signe de lalutte anti-braconnage qui ruine nosefforts de gestion, ternit l’image de lachasse et abîme la nature au préjudicede tous, à commencer par les chas-seurs. Que transmettrons-nous à nosenfants s’il n’y a plus rien à chasser, ousi le peu qu’il reste n’est que le produitde l’élevage ? » Pour enrayer ce fléau, le bureau du syn-dicat s’est donné les moyens : vote desanctions renforcées en cas d’infractionau règlement intérieur, agrément dedeux gardes-particuliers pour la sur-veillance du territoire, entame d’un dia-logue avec les agents en charge de lapolice rurale sur la commune. Ces der-niers ont en effet quasiment les mêmesprérogatives que les agents del’ONCFS, avec lesquels ils travaillentsouvent lors des opérations de contrô-le, notamment le jour de l’ouverture.

Ecobuage, cultures, abreu-voirs…il reste du boulot ! Dans la même optique, les responsa-bles du syndicat ont identifié cinq hec-tares de terre appartenant à des privés,qui ont donné leur accord pour qu’el-les soient semées de blé, luzerne, sain-foin et autres cultures à gibier. Le lapinse porte encore assez bien ici et le liè-vre encore mieux, puisque certainschasseurs parviennent à en tirer unevingtaine dans l’année. Mais les respon-sables du syndicat veulent encore ren-forcer les populations, raison pourlaquelle ils envisagent, avant la saisonprochaine, de restaurer ou de recréer

quinze abreuvoirs. Un projet d’écobua-ge, initié par la mairie mais avec le sou-tien des chasseurs, verra bientôt le jourpour l’ouverture des milieux en garri-gue. Dans un second temps, serontimplantés sur le site pilote écobué descultures mellifères et des abreuvoirs, àla demande des membres du bureau.Gageons qu’avec leur volonté forte etleur motivation sans faille pour « remonter la chasse de Loupian », cespassionnés obtiendront rapidement desrésultats tangibles.


Alain Segondy, président du syndicat :

« Notre responsabilité, en tant quechasseur et gestionnaire de la faunegibier, c’est qu’il reste de la nature etdes animaux sauvages à contempler, àadmirer, en conservant toute la diversi-té des espèces autochtones. Si noussouhaitons que cette passion enrichis-sante qu’est la chasse continue à vivreet à se transmettre, nous procurant desjoies intenses et de grands moments deconvivialité, nous devons respecter lanature, ne prélever que ce qu’elle peutdonner et être attentifs à ses besoins.C’est aussi pour cela que l’ensemble dubureau a voté un renforcement dessanctions à l’encontre du braconnage, eta décidé de se porter systématique-ment partie civile en cas d’infractionconstatée. Le prélèvement qui s’exerceen dehors des règles, il se fait au préju-dice de tous, chasseurs et non chas-seurs, car ce patrimoine sauvage est unbien commun. »

La saison prochaine, une quinzained’abreuvoir sont prévus parmi lesaménagements futurs

Partenariat


En quelques années, l’étatd’esprit a beaucoup évoluéentre les chasseurs et lesautres usagers de la nature.C’est ce qu’exprimentconjointement et chacun àleur manière le Président dela Fédération des Chasseurset le président des randon-neurs dans un article du quo-tidien régional, sous la plume

du journaliste Phil ippeMouret.

« Dans 95% des cas, les cho-ses se passent bien. Le reste,c’est la gestion des cons etceux-là, il y en a dans tous lescamps » commente Jean-Pierre Gaillard.

De son côté, Pierre Claretoconfirme : « On a de bons

rapports maintenant. BienSûr, il peut y avoir quelquestensions ponctuelles, mais onest arrivé à une compréhen-sion mutuelle ».

Pour Philippe Mouret, lediscours général entreusagers de la nature estdésormais à l’apaisementet au dialogue. Mêmeimpression du côté de lagarderie de l’ONCFS.Vincent Tarbouriechconstate que « les diffi-cultés se sont aplanies. Leschasseurs ont compris l’é-volution des choses et lesrandonneurs sont raison-nables. Il y a peu d’inci-dents désormais ».

Chasseurs et randonneursà la « Une » Dans son édition du dimanche 30 octo-bre, Midi libre souligne l’évolution desmentalités des uns et des autres pourun partage harmonieux de l’espace.Sur ce principe, une convention a étéétablie entre la fédération des chas-seurs et celle des randonneurs.

L'édition d'une plaquettecommune concrétise cepartenariat entre chasseurset randonneurs

Agenda


Le mémento 2012

Toute l’année Séances de formation et épreuves théoriques et pratiques de l’examen du permis de chasser

JANVIER • Retourner à la Fédération(Agence technique des HautsCantons) les carnets de battue(suivant les dates defermeture/UG Grand Gibier)• Retourner à la Fédération lesconstats de tir et les braceletsnon utilisés• Versement des subventions amé-lioration de la chasse

FÉVRIER • 29 : fermeture générale de lachasse• Retourner à la Fédération(Agence technique des HautsCantons) les constats de tir et lesbracelets non utilisés (suite)• Déclarer à la mairie, à la gendar-merie et à l’ONCFS les battuesaux renards

MARS • 1er : date limite pour envoyer àla Fédération les dossiers duconcours André Plagniol• 10 : date limite pour envoyer à laFédération (Agence technique desHauts Cantons) les demandes deplan de chasse• 15 : date limite pour envoyer à laFédération les CPU ou les saisirsur Internet + CPB• Retourner à la Fédération lescarnets de huttes• Réunions UG Grand Gibier(préparation des plans de chasseet bilan de la saison)• Réunions de secteur

AVRIL • 14 : Assemblée générale de laFédération

• 30 : date limite pour envoyer à laFédération les demandes de sub-vention des travaux d’améliora-tion de la chasse• Réunions UG Petit Gibier (pro-position mesures réglementairesparticulières)• CDCFS (arrêtés préfectorauxplans de chasse)

MAI • CDCFS (arrêtés préfectorauxnuisibles et ouverture de la chasse)• Envoyer à la Fédération le règle-ment de la cotisation d’adhésion

JUIN • 1er : ouverture chasse à l’appro-che du chevreuil• 2 et 3 : fête de la chasse de Saint-Gély-du-Fesc• 25 : ouverture du GuichetUnique• 30 : date limite pour envoyer lescarnets de prélèvement bécasse(CPB)• Distribution des plans de chasseet des carnets de battue• Envoyer à la Fédération les pro-positions de cartes de citadins etde nouveaux chasseurs

JUILLET • 1er : début de la saison de chas-se 2012/2013 : ouverture du siteInternet pour le Guichet Unique• Distribution des carnets de hut-tes• Déclarer à la Fédération touschangements : statuts, règlementintérieur, bureau…• Formation chasse accompagnée

AOÛT • Retour des déclarations dedétention de canards appelants àla Fédération si modification• Envoyer à la Fédération le dos-sier des droits de vote (timbressaison 2011/2012)

SEPTEMBRE • 1er : date limite pour envoyer àla Fédération les demandes de sub-vention gibier de repeuplement etrégulation des prédateurs• Premier dimanche de septembre :ouverture générale de la chasse• 30 : date limite pour déclarer à laDDTM ou à la Fédération le bilande piégeage• 30 : date limite pour envoyer à laFédération la convention garderieparticulière• Formation chasse à l’arc

OCTOBRE • Premier dimanche d’octobre :Ouverture de la chasse dans lesvignes dans les zones vendangées• 31 : date limite pour envoyer à laFédération les demandes de subven-tion pour l’agrainage de dissuasion

NOVEMBRE • Retourner à la Fédération(Agence technique des HautsCantons) le bilan mi-saison san-glier et mise à jour Internet• Réunions UG Petit Gibier

DÉCEMBRE • Réunions des UG Grand Gibier(proposition de prolongation de lachasse du sanglier)• CDCFS (arrêté préfectoral de pro-longation de la chasse du sanglier)

Juridique


Est-il possible d’utiliser un véhicule en action de chasse ? Un véhicule automobile est un engin prohibé en action dechasse. Le seul usage autorisé est celui qui permet au chas-seur d’aller d’un poste à un autre ou pour récupérer leschiens après que l’action de chasse est terminée. Son armedoit être démontée ou déchargée et placée sous étui.

A-t-on le droit de suite sur un animal blessé à la chasse ? Le chasseur quiblesse mortelle-ment un animalpeut le récupé-rer même sur leterritoire voisin,car il en estdevenu le pro-priétaire par l’ac-te de chasse.Toutefois, pourrécupérer l’ani-mal, il doit solli-citer l’autorisa-tion du proprié-taire voisin.

En période de chasse, les chasseurs ont-ils le droit devenir dans un pré malgré la présence d’animauxdomestiques ? Si oui, quelles sont les précautions àprendre ? Si le droit de chasse sur le pré a été apporté à l’associationde chasse ou aux chasseurs concernés, les chasseurs peuventy chasser, mais ils ont l’obligation de prendre les mesures pro-pres à ne pas effrayer les animaux et à ne pas les laisser s’é-chapper. Un rappel des règles de comportement doit être faitchaque année lors de l’Assemblée Générale par le présidentde la chasse. Si ce champ n’a pas été apporté à l’association,le propriétaire peut porter plainte pour chasse sur autrui siles chasseurs y chassent, mais ils peuvent y passer dès lorsqu’ils veillent à la sécurité des animaux et qu’ils ne créent pasde dommages leur arme étant déchargée.

Quelles sont les règles à respecter pour le transportdes armes dans un véhicule et quels sont les véhicu-les concernés ? Dans un véhicule, les armes doi-vent être obligatoirementdémontées ou déchargées etmises dans un étui. Tous les véhi-cules utilisés par les chasseurssont concernés, qu’il s’agisse d’unvélo, d’une automobile ou d’uneplate-forme tirée par un tracteur,par exemple.

Les règles concernant le transport des armes s’appli-quent-elles sur un territoire privé lors du déplace-ment en véhicule des chasseurs d’une traque à uneautre ? OUI. Ces règles de sécurité s’appliquent quel que soit le lieuet la durée du transport. L’organisateur de chasse peut êtrerendu responsable civilement et pénalement en cas d’accident.

La recherche du gibier blessé par un conducteur dechien de sang spécialisé est-elle un acte de chasse ? NON, la recherche du gibier blessé ou le contrôle du résul-tat d’un tir sur un animal de chasse ne constitue pas, pour unconducteur de chien de sang, un acte de chasse.

Les chasseurs doivent-ils respecter une distance prèsdes habitations pour chasser ? Les chasseurs ont l’obligation de ne pas tirer en direction deshabitations, routes, stades, lignes SNCF, chemins, à portée defusil, pour des raisons de sécurité publique. En revanche, s’ilssont dos à l’habitation, la route, la voie SNCF, etc., ils peuventchasser sur leur terrain proche de ces équipements. Dans lescommunes où une ACCA est créée son territoire est situéau delà d’un rayon de 150m. autour des habitations.

Un propriétaire peut-il interdire l’accès de son terri-toire non clôturé ? OUI, un propriétaire peut interdire l’accès de son territoireaux personnes qu’il n’a pas autorisées, même si la propriétén’est pas close. Le garde particulier du propriétaire ou de sesayants droit peut également interdire cet accès, en particulierpour des raisons de sécurité quand une chasse est en courspar exemple.

L’utilisation du "bip" pour la chasse à la bécasse est-elle légale ; une société de chasse peut-elle en inter-dire l’usage sur son territoire ? Les moyens électroniques de repérage du chien à l’arrêt sontautorisés pour la chasse de la bécasse. Une association de chas-se peut interdire l’usage de ces moyens sur son territoire.

Réglementation : les réponses à vos questions

Juridique


Je chasse l’alouette des champs et je voudrais savoirsi je peux faire usage d’appeaux et d’appelants pourcette chasse ? L’emploi des appeaux et des appelants artificiels est autorisésur le territoire métropolitain pour la chasse des oiseaux depassage et du gibier d’eau. Toutefois pour la chasse à tir de l’a-louette des champs, « seul » (AM du 15 juin 2005) est auto-risé l’emploi du « miroir à alouette » dépourvu de facettesréfléchissantes. Les autres moyens sont donc interdits. Enfinl’emploi d’appelants vivants non aveuglés et non mutilés, del’espèce alouette des champs uniquement est autorisé sur leterritoire des départements de la Gironde, des Landes, deLot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques.

Je chasse le gibier d’eau. Quelles munitions puis-jeutiliser ? Dès lors que vous chassez à proximité d’un plan d’eau vousavez l’obligation d’utiliser des munitions qui ne contiennentpas de plomb. En effet, depuis le 1er juin 2006, l’emploi de lagrenaille de plomb dans les zones humides est interdite. Le tirà balle de plomb du grand gibier demeure cependant autorisésur ces zones. En outre, l’emploi de toute munition chargée degrenaille de plomb d’un diamètre supérieur à 4 millimètres oude grenaille sans plomb d’un diamètre supérieur à 4,8 milli-mètres est également interdit sur l’ensemble de la France.

Je recherche des informations précises sur la com-mercialisation du gibier tué à la chasse ? Le transport, la vente, la mise en vente, la détention pour lavente et l’achat des animaux vivants d’espèces dont la chasseest autorisée ou des animaux licitement tués à la chasse sont :Libres toute l’année pour les mammifères ; Interdits pour lesoiseaux et leurs oeufs, sauf pour : leur transport à des finsnon commerciales, y compris le transport des appelants etdes escaps ; les espèces dont la liste est fixée par arrêté duministre chargé de la chasse (canard colvert, faisan de chasse,perdrix grise et rouge, pigeon ramier, étourneau sansonnet,pie bavarde, corneille noire, geai des chênes et corbeaufreux). La vente par un chasseur ne peut avoir lieu qu’en peti-tes quantités sinon elle est soumise à un contrôle des servi-ces vétérinaires que je vous engage à consulter pour obtenirles règles applicables en matière sanitaire. Le non-respect desrègles engage votre responsabilité.

Source : Office National de la Chasseet de la Faune Sauvage

Fabrègues

Centre Canin du Valat de PerretHervé Demêtre

DRESSAGEChiens d’arrêt, retrievers, broussailleurs

PENSIONOuverture toute l’annéeBoxes de 16 M2 chauffés

Chemin des Plaines - 30580 Lussan04 66 72 94 89 - 06 85 22 78 39

www.dressage-demetre.com

ELEVAGEEpagneul Breton - Setter AnglaisVente de chiots et d’adultes

débourrés ou dréssés3 fois Vainqueur dela coupe de France

2 fois Vainqueur de laCoupe d’Europe

plus de 100 championnats de travail

Dresseur du champion du monde dechasse pratique 2002

Actualités


Emilie Evesquechampionne de tir

La petite fille de DidierVaralda, Président del’ACCA de Saint-Gervais-sur-Mare, cumule depuisquelque temps sélec-tions, médailles etpodiums dans sa discipli-ne du tir à la carabine.

Emilie Evesque a débuté lapratique du tir à la carabineil y a un peu plus de 10 ansau sein de la Société de TirMontpelliéraine. Depuis, l’é-lève est devenue maîtredans la discipline puisqu’ellevient d’être sélectionnéepour le Jeux Olympiques de2012 à Londres. Elle a décroché cette sélec-tion en multipliant les per-formances, notamment enobtenant la médaille d’ar-gent en « carabine 50 mèt-res trois positions » lors dela Coupe du Monde qui s’estdéroulée à Shangwon, enCorée du Sud. Elle a réussi àtotaliser 587 points sur 600 dont 197 points enposition couchée, 192 pointsen position débout et 198 points en position àgenoux, établissant ainsi unnouveau record de France. Emilie Evesque fut récem-ment mise à l’honneur àSaint-Gervais-sur-Mare, enprésence de sa famille, dumaire conseiller général Jean-Luc Phalip, du président duclub de tir du canton, et duPrésident de l’ACCA localeDidier Varalda, qui n’est autreque son grand-père.

Les 50 ans de la société de BoujanA Boujan-sur-Libron, la société de chasse locale a fêté dernièrement son demi siècle d’exis-tence en organisant des agapes dans la salle des fêtes du village. Porté sur les fonts baptismauxle 14 janvier 1961, le Syndicat des Propriétaires et Chasseurs de Boujan-sur-Libron a été fondépar Jean Rul qui en fut le premier président. Se sont succédés ensuite Raymond Rul, AldoPellerini, Louis Loris, René Azibert, Jean-Paul Molinier, Jean-Louis Averous et Robert Sans quiest aujourd’hui président en exercice et membre du Conseil d’Administration de laFédération. A noter que d’une quarantaine de membres à ses débuts, la société boujanaise a atteint 200 chasseurs dans les années 1990/2000 pour se stabiliser par la site à environ 160 porteursde permis.

Nécrologie : Gérard Coulet nous a quittésLe samedi 3 décembre, une foule nombreuse a accompagné Gérard Coulet, à l’âge de

63 ans, à sa dernière demeure, au cimetière de Cazilhac. Un hommage unanime a été renduà cette figure de proue de la chasse du secteur gangeois par Guy Serres, Président de laSociété de Cazilhac, en présence de Jean-Pierre Gaillard Président de la Fédération, deFerdinand Jaoul Conseiller Régional du Languedoc-Roussillon délégué à la chasse, et de qua-siment tous les chasseurs du secteur de Ganges.

« Toi qui connaissait dans la Séranne les remises par cœur, qui savait comment débusquer lesanglier, qui parcourait les méandres de la Vis pour régaler tes amis d’une bonne truite, qui n’a-vait pas son pareil pour dénicher les morilles ou les cèpes… toi Gérard, tu vas sacrémentnous manquer ! »

Gérard au milieu de ses amis chasseurs

- 4 fosses universelles- 2 fosses olympiques- 2 skeet olympiques- 1 double trap olympique

- 4 parcours de chasse- 8 compack sporting- 1 DTL- 1 sanglier courant sur RDV

Le stand met à votre dispostion

ARMURERIEVenez découvrir nos armes de toutes marques neuves et d’occasion avec ungrand choix de munitions : chasse / tir / gros gibier / billes d’acierRéparation d’armes diverses.

MISE À CONFORMITÉ GRATUITE POUR TOUT ACHAT D’UNE ARMEResponsable armurerie : Laurent CAMPINS

Ouvert tous les jours de 10H à 19HFermé le lundi et le jeudi matin et le mardi toute la journée

STAND DE POUSSANSTAND DE POUSSAN

Stand de Poussan : colline de la Moure - 34560 PoussanTéléphone : 04.67.78.25.33

Site internet : www.standepoussan.com - Contact mail : [email protected]

Actualités

Lapin : la VHD a frappéfortL’embellie sur les popula-tions de lapins de garenneque nous constations depuisdeux ou trois ans n’aura étéfinalement que de courtedurée. Selon l’Office

National de la Chasse et dela Faune Sauvage, une nou-velle souche virale de VHD afait son apparition enFrance. Toutes les régionssont impactées par ce nou-veau virus génétiquementdifférent de celui connu jus-qu’à présent. Dans son numéro 292 de « Faune Sauvage »,l’Etablissement public de lachasse Française s’appuie surles remontées du réseauSAGIR, lequel a enregistré defortes mortalités. Pour certai-nes d’entre elles, les gestion-naires ont estimé que le tauxde mortalité atteignait 80 à90%, comme on l’avait obser-vé lors de l’émergence de laVHD à la fin des années 1980. Parallèlement, peut-on liredans l’article de l’ONCFS,des mortalités de lièvresdues à l’EBHS ont été enre-gistrées un peu partout en

France, y compris dansnotre région.

Dérogations enCatalogne Le parlement catalan vientd’adopter un décret quiautorise la capture et lachasse de 60 000 passe-reaux appartenant à quatreespèces : le Pinson des arb-res, le Chardonneret élé-gant, le Verdier d'Europe etla Linotte mélodieuse. Leschasseurs ont accueilli cesautorisations avec satisfac-tion. L'interdiction des cap-tures des passereaux avaiten effet, selon eux, favoriséun trafic illégal très impor-tant. Le texte rappelle que ladirective UE de 2009 (exdirective 79/409) sur la pro-tection des oiseaux "permetdes dérogations et autorise lacapture, la détention ou touteautre exploitation si elles sont

strictement contrôlées et sélec-tives, et en petites quantités".

Trame verte et bleueLa Trame verte et bleue estun ensemble de continuitésécologiques, composées decorridors écologiques facili-tant les déplacementsempruntés par la faune sau-vage. Le Comité nationalTrame verte et bleue(CNTVB) dont l'existenceest prévue par la loiGrenelle 2, vient d’êtreinstallé. Il a pour mission degarantir la cohérence de lamise en place de la Trameverte et bleue sur l’ensem-ble du territoire. Le premierchantier du CNTVB portesur les « Orientations natio-nales pour la préservationet la remise en bon état descontinuités écologiques »qui devront être adoptéespar décret en Conseil d'État.


Communication

« Oui, on peut rire de tout, disait un humo-riste célèbre, mais pas avec n’importequi… » De la même façon, les imagescynégétiques et les émotions de chassepeuvent agréablement se partager, etdonc être largement diffusées, mais pasforcément auprès de n’importe quelpublic. Sauf à être très vigilants sur lanature des images que l’on montre...

Communiquer, oui, mais surquoi ? Il y a dans la chasse des aspects sur les-quels il est bon, et même facile, de com-muniquer de façon constructive pouraméliorer notre image auprès du grandpublic. Citons entre autre la conviviali-té des grands repas festifs et la gastro-nomie en général, qui éveillent lespapilles de nos concitoyens ; ou la belleculture cynégétique, qui repose sur dessavoirs faire traditionnels séculaires ; ouencore les travaux d’aménagements,qui embellissent nos paysages et favori-sent la biodiversité. Hélas, ce ne sont pas les domaines lesplus exposés ni les mieux exploités surla toile, car il est difficile d’en tirer desimages rythmées et spectaculaires. Ceque l’on trouve donc le plus souventsur le web, ce sont des images de tir.Tels ces chasseurs qui se sont fait unespécialité de poster sur des sites departage comme Youtube, des imagescaptées avec de petites caméras pla-cées au bout du canon de leur carabi-ne. Les morts foudroyantes de sanglierss’enchaînent, les culbutes de chevreuilssuccèdent aux trépas de renards… etparfois même, l’on assiste à de cruellesblessures qui, même pour le chasseurchevronné, ne font pas plaisir à voir.

Sous l’image à peine diffusée, très vite,les premiers commentaires apparais-sent. Il y a ceux des chasseurs, évidem-ment, qui saluent les performances destireurs. Mais il y a aussi des commentai-res de gens choqués, qui auraient pré-féré ne pas assister à de telles scènes.Pour mieux comprendre l’impact deces images, nous sommes allés sur latoile et avons recueilli ce petit florilègede commentaires indignés.

« Vous méritez de finir en enfer ! »Sous la séquence d’un tir de renard, parexemple, un jeune internaute a posté cecommentaire : « Personnellement, je détestela chasse ! Je ne vois pas comment on peutêtre fier d'abattre un animal sans défense. » Voici maintenant un tir de cerf, filmé encaméra embarquée par un dispositifplacé au bout du canon. Premier com-mentaire : « ppfff…quelle honte ! Tuez-vous donc entre chasseurs ! » Voici main-tenant un sanglier qui reçoit une balleen pleine course, s’affaisse lourdementet commence à agoniser, agité de sou-bresauts pathétiques. Immédiatement,les commentaires pleuvent : « Quelle estla frontière entre la chasse et l'assassinat ?(…) Il est si facile d'appuyer sur la gâchet-te, surtout quand tuer est devenu unehabitude ! » Plus haineux encore ; « C’est horrible,vous méritez tous de finir en enfer ! »Alors certes me direz-vous, ces gens-làne sont pas tous très équilibrés etseraient sans doute tout aussi anti-chasse si internet n’existait pas. Peut-être, mais ces images ne font que ren-forcer leur haine et, il faut bien le dire,en plus de leur mauvaise qualité géné-rale, elles sont plutôt inesthétiques.

Cibles émouvantes et ball-trapvivant…Ceux qui diffusent ainsi leurs « proues-ses » veulent sans doute valoriser leurstalents de tireurs, c’est humain. Mais quel’on songe un instant au message quel’on fait passer de la sorte. L’acte de tir,à proprement parler, est-il l’essencemême de la chasse. ? Evidemment non.La chasse, c’est avant tout de longues

Notre passion, la chasse, est par nature conviviale, ouverte etpartageuse. Dans cet esprit, il est évident qu’internet donnelieu à une foultitude d’images, mises en ligne par des chasseurs, et sans doute pourdes chasseurs. Seulement voilà, internet est accessible à tous, et pas seulement à des spectateursbien intentionnés. Comment distinguer les bons usages d’internet, de ceux quipourraient se retourner contre nous ?

Sites web, blogs et forumsUn site internet est organisé parthèmes et par pages, avec une struc-ture bien définie et un nom déposé.Sa création est complexe et souventcoûteuse ; donc en général, les sitesinternet sont des sites marchands,créés par des entreprises qui le ren-tabilisent par des ventes ou de lapublicité. Ceci étant, malgré les lourdeurs desa création, un site internet peutavoir toutes les utilités, allant du pro-jet personnel au projet professionnelen passant par l'associatif. C’est unlieu public par excellence, tout lemonde peut y avoir accès, même s’ilest possible de créer une zoneréservée aux membres d’une com-munauté. Un blog est un lieu privé permettantà l'auteur de s'exprimer par ordrechronologique. C’est un peu la ver-sion modèle du journal intime…sansl’intimité. Enfin, un forum est un lieu d'entraidepublic, permettant aux intervenantsde s'exprimer sur un sujet donné. Laplupart du temps, une discussion surun forum commence par une ques-tion ou une demande d'aide.

Du bon usage d’internetpour le chasseur


Communication

heures de recherche, de traque, d’atten-te, de marche, ou de contemplation. La chasse, c’est aussi le travail deschiens, l’utilisation correcte d’unappeau, la construction précise d’unposte, l’approche patiente d’un ani-mal…bref, la chasse repose avant toutsur des savoirs faire, sur des traditions,sur une certaine expertise issue de latransmission d’un savoir millénaire, quiconfine parfois à l’art. Or, que pense-t-on à la vue des imagesde tir qui inondent la toile ? Que lachasse repose avant tout sur desarmes. Que nous sommes avant toutdes tireurs, des consommateurs defaune sauvage, mais en aucun cas desamoureux de la nature. Que nous pra-tiquons une activité qui ressemblebeaucoup à du ball-trap. Est-ce biencela, que nous voulons partager avec lesnon-chasseurs ?

Communiquons…mais intelli-gemment ! Pour toutes ces raisons, amis chas-seurs, nous vous engageons à réfléchiravant de diffuser vos images. Que voussouhaitiez conserver des souvenirs devos moments de chasse est une chose,les partager avec n’importe qui en estune autre. Il y a des séquences filmées,ou des photos, qui peuvent être parta-gées, d’autres qu’il vaut sans doutemieux conserver dans la sphère privée. Quand vous postez une vidéo sur unsite de partage, comme Facebook ou

Youtube, vous pouvez définir des para-mètres de confidentialité, qui permet-tront par exemple à vos amis de lesconsulter, mais à eux seuls. Faisonsdonc preuve d’intelligence et d’humourdans les messages que nous faisons pas-ser. Tout cela peut en effet sembleranecdotique, mais la vitesse et l’am-pleur de propagation des contenusinternet font que plus une seule imagen’est en réalité anecdotique. Il y a desfaçons pertinentes de faire circuler desimages vidéos, comme par exemple la

création de blogs, ou de forums, quipermettent de créer une communautéautour des mêmes centres d’intérêt.Après, libre à vous de décider ce qui estmontrable au plus grand nombre, etquels sont les contenus qui pourraientinutilement choquer les profanes. Nenous replions pas sur nous mêmes,communiquons ! Mais sans jamaisoublier que nous avons tous un rôle àjouer dans la construction d’une imagepositive de la chasse d’aujourd’hui.Emparons-nous donc de ce rôle.

Quelques sites pertinents ou esthétiques liés à la chasse

Pour voir de magnifiques photos de chien d’arrêt, voici unsite superbe, agrémenté d’un forum réservé aux membresenregistrés et identifiés : www.bluebelton.comLes deux sites incontournables des passionnés de gibier d’eau : www.huntissimo.com et www.huttevirtuelle.com Un site participatif pour partager des observations sur la migration : www.observatoirenationalmigrateurs.net Le site favori des bécassiers : www.clubnationaldesbecassiers.net est assorti d’une zone membre pour partager ses observations dans le cadre duréseau béc@note Un super forum pour parler du grand gibier, apprendre des choses et mêmeéchanger des invitations de chasse : www.grand-gibier.net Le réseau social des chasseurs et passionnés de chasse, gratuit et ouvert à tous,idéal pour partager vos émotions, photos et vidéos au sein de la communautécynégétique : www.jaimelachasse.comEnfin, si vous voulez voir de belles images de chasse, produites et contrôlées pardes professionnels de la video : www.seasons.frNotez bien que tous ces sites reposent sur des bases sérieuses, avec une char-te précise permettant de cadrer les contenus et des modérateurs qui surveillentd’éventuels débordements (vulgarité, insultes, images dégradantes….)

www.fdc34.com : le site de la fédération départementale des chasseurs de l’Hérault. vous trouverez sur notre site les informations utiles :

- Sur votre fédération : ses élus, son personnel, ses adhérents, ses partenaires, les associations spécialisées…

- Les actualités, avec un agenda complet des formations (écoles de chasse, réunions de secteurs…)

- la réglementation : arrêté ministériel et préfectoral d’ouverture et de fermeture de la chasse

- Le permis de chasser : formation, examen, validation…

- la présentation des écoles de chasse avec possibilité de téléchargement des bulletins d’inscription

- Les formations : piégeage, garde particulier, chasse à l’arc, comptage nocturne, hygiène de la venaison

- Les infos techniques : mode d’emploi du CPU, les bilans sangliers et grands gibiers...

- Les fiches d’identité des principales associations cynégétiques spécialisées dudépartement (UNUCR, AFACCC, ANCLATRA, Gardes…)

- De nombreux téléchargements : plan d’accès, organigramme de la fédération,Schéma Départemental de Gestion Cynégétique, bulletin fédéral, boutique en ligne…

Les sites de saisie en ligne CPU : www.carnetcpu.com

Carnets de battues : www.carnetsdebattues.fr

Constats de tir : www.contatsdetir.fr


Santé

La leishmaniose est une maladietrès grave pour le chien. Elle esttransmise par un moustique

appelé phlébotome. Ce petit diptère (2à 4 mm de long), permet la transmis-sion du parasite appelé Leishmania(protozoaire). Ces insectes hibernentl’hiver sous forme d’œufs ou de larves.Les adultes sont présents de mai àoctobre avec une activité maximale à lafin de la journée. De nature discrète, lapiqûre est douloureuse mais ne laissepas de trace. Une fois inoculées, lesleishmanies vont se multiplier et peu-vent se retrouver dans la rate, le foie… Une fois installées dans l’organisme,elles viennent se loger dans les globulesrouges qu’elles finissent par détruire.A la faveur du réchauffement clima-tique, le bassin méditerranéen n’estplus le seul concerné : 21 départementsfrançais le sont particulièrement.

Les symptômesL’atteinte de la peau se traduit par l’ap-parition de dépilations, en particulierautour des yeux et d’ulcères qui peu-vent être disséminés. L’atteinte des grif-fes est fréquente et on peut, dans cer-tains cas, avoir une atteinte de la cor-née des yeux.Certains organes comme la rate, quiaugmente de volume et les reins peu-vent également être touchés.L’augmentation de taille des ganglionsest un symptôme très fréquent.En cas de suspicion de leishmaniose, levétérinaire peut confirmer son dia-gnostic grâce à une analyse de sang enlaboratoire.

L’évolution dela maladieest variabled’un chien à l’aut-re mais entraîne tou-jours la mort en quelques mois ouplusieurs années suivant les formesplus ou moins aiguës.

Prévention et vaccinationJusqu’à présent la prévention se limitaità rentrer les chiens au moment où lesphlébotomes sont les plus actifs, c’est àdire à l’aube et au crépuscule, et à leséquiper de colliers répulsifs spécifiques(Scalibor). Il existe aujourd’hui, un nouveau niveaude protection. Après 20 ans de recher-che, le premier vaccin européen contrela leishmaniose canine vient compléterpour la première fois ce dispositif deprévention. La vaccination va stimulerle système immunitaire de l’animal afinde renforcer sa résistance à la maladie.Ce vaccin, mis au point par le labora-toire vétérinaire Virbac est disponiblesur prescription vétérinaire. Les injec-tions seront réalisées par le praticienselon un calendrier établi : la vaccina-tion ne pourra se faire que sur deschiens âgés d’au moins six mois. Laprimo-vaccination consiste en troisinjections à trois semaines d’intervalle,puis ensuite un rappel annuel.Un dépistage avant la vaccination est

préconisé, qui permettrad’établir que le chien n’est pas por-teur. Il est en effet conseillé de ne vac-ciner que les chiens négatifs.Un délai de quatre semaines après ladernière injection est nécessaire afinque l’immunité s’installe ; soit dixsemaines au total à compter de la pre-mière injection. Si ce vaccin ne protègepas à 100 % le chien, il a été démontréqu’il « réduit le risque de maladie d’un fac-teur 4 ».

Une efficacité testée et prouvéePour sa mise au point et avant d’obte-nir son AMM (autorisation de mise surle marché), ce vaccin a fait l’objet denombreux tests et études de terrain,notamment dans des zones où l’endé-mie est forte. 93 % des chiens vaccinésn’ont pas développé de symptômes.A noter que quelques effets secondai-res peuvent apparaître suite à l’injec-tion ; ils sont qualifiés de « mineurs » etne sont que transitoires (apathie, baissed’appétit, œdème au niveau du site del’injection…).

Informations complémentaires etrenseignements auprès de votrevétérinaire.

Le phlébotome,moustique qui trans-met la leishmaniose

Un vaccin contre la leishmaniose ! Mis au point par les laboratoires Virbac, il est désormais disponible chez les vétérinaires.

Sanitaire


La trichine est un petit ver parasi-te de moins d'un millimètre delong qui touche à la fois l'homme

et certains animaux. Il infeste ses hôteslorsque ceux-ci ingèrent de la viandecontaminée. La larve du parasite s’en-kyste dans les muscles striés et peutalors provoquer des troubles. Dans lecycle du parasite, les larves ne bougentplus de leur site musculaire jusqu'à cequ'éventuellement, le muscle soitconsommé.Le seul et unique mode de transmissionde la trichinellose à l’homme est laconsommation de viande insuffisammentcuite, notamment la viande de sanglier.

Comment s’en prémunir ? Les parasites sont détruits par la cha-leur, lorsqu’elle est longue et élevée. Ilest donc déconseillé de manger de laviande de sanglier saignante. Préférezune daube bien mijotée qu’une grillade,il y va de votre santé. Il était jusqu'à présent reconnu que lacongélation tuait également les larvesde trichine. Cette congélation, pourêtre efficace, doit être à une tempéra-ture inférieure à - 20°C et pendant aumoins 3 semaines. Attention à la congé-lation "artisanale", chez les particuliers !L’introduction de gros morceaux deviande dans le congélateur, dont la tem-pérature n’atteint pas toujours les -20°C nécessaires, ne garantit pas ladestruction absolue des trichines !

Dans quels cas la recherche estobligatoire ? La trichinellose concerne les chasseurs,de 2 façons : - à titre personnel, les chasseurs noninformés peuvent s’infester, eux-mêmeset leurs proches, en consommant dusanglier contaminé,- en cédant ou en vendant leur venai-son, les chasseurs sont susceptibles deprovoquer une contamination chez desconsommateurs.

Lorsque le chasseur cède directementau consommateur final, il a l’obligationd’informer sur le risque de trichine.Lorsque le chasseur cède directementà un restaurateur, ou pour un repasassociatif, il a obligation de réaliser unerecherche de trichine. Lorsque le chas-seur cède à un point de vente de gibier,

(atelier de traitement), la recherche detrichine est obligatoire, mais elle est à lacharge de l’atelier de traitement. La langue entière de l’animal doit êtreanalysée par un laboratoire compétent.Pour de plus amples renseignements,contacter votre fédération de chasseurs.

Quelques rappels nécessairesconcernant la trichinelloseRien ne peut alerter un chasseur qui tue un sanglier porteur de trichines. Il doitdonc gérer ce risque en connaissance de cause. Explications.

Les symptômes de la maladie chez l’hommeLa trichinellose se manifeste par des troubles digestifs (diarrhée) pendant la phaseintestinale, puis des œdèmes de la face et des douleurs musculaires , accompa-gnée de fièvre et de maux de tête. Cette deuxième phase très caractéristique estdécalée de 1 à 2 semaines par rapport à la phase intestinale. Ces douleurs peu-vent durer plusieurs semaines. A partir de la 4ème semaine, un syndrome neuro-logique peut se développer (vertiges, paraplégie, ménigo-encéphalite), lors de for-tes contaminations. Le décès est possible dans cette phase aiguë, mais il est trèsrare. Une fatigue intense se développe, qui peut conduire à une inaptitude pro-longée au travail. Le traitement existe : c'est un traitement anti-parasitaire classique, complété d'untraitement anti-inflammatoire pour soulager les douleurs musculaires. Cette mal-adie ne présente en revanche aucun symptôme chez les animaux. Ainsi, rien nepeut alerter le chasseur qui aurait tiré un sanglier atteint de trichinellose. C’estpourquoi il est important de gérer ce risque en connaissance de cause.

La recherche de la trichinelloseest obligatoire si vous cédezdirectement la venaison (repasassociatif, restaurateur, point devente du gibier)

Cette épreuve, parfaitement ancrée dans le calendrier cynophile de notre département grâce à l’investissement deBernard Aussel et Marie-Claire Arnoux qui en assurent l’organisation, en partenariat avec la Fédération des Chasseurset avec le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, a regroupé des concurrents de l’Hérault et de la Lozère.

En pratique, il s’agissait pour chaque concurrent d’effectuer, avec fusil et chien, un parcours de 20 minutes au cours duquel, ilpouvait tirer deux pièces de gibier, sous l’œil d’un jury composé de conseillers cynégétiques.Au préalable, chaque participant devait répondre à 2 questions portant sur la cynégétique et 2 questions sur la cynophilie. Dans un esprit de compétition à la fois sportif et éducatif, le décompte des points désigne un gagnant dans chaque catégorie.Chaque gagnant est sélectionné pour une épreuve régionale, laquelle permet de sélectionner les lauréats pour l’épreuve natio-nale qui se déroule traditionnellement à Rambouillet.

Elle s’est déroulée le samedi 24 septembre à Montpeyroux. Accueil chaleureux etconvivial, organisation parfaite et rigoureuse, bénévoles dévoués et disponibles,tous les ingrédients étaient réunis pour passer une belle journée.

Cynophilie

L’édition 2011 du Concours

Département de l’HéraultCatégorie : chasseur-chien d’arrêt1) Jean Genieys avec Airelle (Munsterlander) : 81 points2) Serge Courtine avec Dana (Epagneul Breton) : 75 points3) Jacques Maillaut avec Vénus (Epagneul Français) : 72 points4) Patrice Vernhet avec Falzar (Epagneul Breton) : 70 points5) Antoine Morillo avec Enzo (Drathaar) : 68 points6) Robert Sans avec Canaille (Pointer) : 65,5 points7) Frédéric Sanchis avec Fosto (Epagneul Breton) : 65 points8) Michel Dussert avec Diana (Pointer) : 62 points9) Guillaume Roux avec Vodka (Epagneul Breton) : 61 points10) Patrice Vernhet avec Ellia (Epagneul Breton) : 58 points11) Eric Valette avec Ellios (Epagneul Breton) : 57,5 points12) Joseph Ciffre avec Thya (Braque Allemand) : 57 points13) Philippe Couronne avec Vic (Braque d’Auvergne) : 53 points14) Martial Fons avec Fly (Setter Anglais) : 50,5 points15) Christian Cayzac avec Fouine (Epagneul Breton) : 50 points16) Jérôme François avec Cilex (Epagneul Breton) : 46,5 points17) Jean Genieys avec Cheyenne (Griffon Korthals) : 33,5 points18) Chistian Cayzac avec Derby (Epagneul Breton) : 31,5 points

Catégorie : trialisant-chien d’arrêt1) Georges Fareng avec Cassie (Griffon Korthals) : 85,5 points

Catégorie : chasseur-spaniel1) Franck Balmefrezol avec Fidgi (Springer Spaniel) : 88,5 points

2) Franck Balmefrezol avec Eliss (Springer Spaniel) : 61,5 points

3) Sébastien Fierret avec Falco (Springer Spaniel) : 42 points

Catégorie : trialisant-spaniel1) Léonce Villeneuve avec Coquine (Springer Spaniel) : 74 points

Département de la LozèreCatégorie : Chasseur-Chien d’arrêt1) Guy Maurin avec Alole (Setter Anglais) : 80,5 points

2) Guy Maurin avec Aimy (Setter Anglais) : 74 points

3) Pierre Cathebras avec Vénus (Setter Anglais) : 64,5 points

4) Pierre Cathebras avec Candi (Setter Anglais) : 58 points

Les résultats


RemerciementsMerci au président Raynal et à son équipe dynamique,renforcée par des jeunes de la Maison Familiale etRurale de Saint-Sernin sur Rance qui nous ont permisd’évoluer sur ce territoire de Montpeyroux superbe-ment aménagé et très diversifié. Merci aux juges de ce concours, messieurs CyrilMoreau, Francis Nouvel, André Villac, RenéCapdepon-Noailles, Alain Camarrata, Guy Figaainsi qu’à l’assesseur Yannick Matton pour leurdévouement et leur impartialité.Merci au Président de la Fédération Jean-PierreGaillard qui s’est particulièrement investi enamont dans l’organisation de cette épreuve ensoutien logistique à Bernard Aussel et Marie-ClaireArnoux.Merci enfin à Ferdinand Jaoul, Conseiller Régionalen charge de la Chasse pour les dotations et lessubventions attribuées par la Région Languedoc-Roussillon pour l’organisation de ce concours.

Cynophilie

Saint Hubert



Ce brevet est un test, auquel cha-cun peut se soumettre libre-ment. Il constitue une réelle et

sérieuse référence cynégétique. Sondétenteur aura fait la preuve deconnaissances étendues et, notamment,d'une expérience pratique dans lemaniement des armes. Il recevra undiplôme et un insigne au logo du brevetgrand gibier.

Dans le détailSix soirées de cours et une sortie enforêt seront organisées. Seront abordésla connaissance des espèces de grandgibier, ses modes de chasse, mais aussi labalistique et les armes, les chiens, larecherche au sang, les maladies du gibier,la connaissance de la forêt, ainsi que lagestion des espèces et des territoires.

Le brevet grand gibier comporte uneépreuve pratique éliminatoire sur ciblefixe et sanglier courant (carabine ouarc) et une épreuve théorique avec desquestions éliminatoires. Pour obtenir lebrevet et la médaille, le candidat devrasatisfaire aux 2 épreuves.Une soirée de présentation sera orga-nisée le vendredi 27 janvier 2012 à par-tir de 18h30 dans les locaux de laMaison des Associations, 8 allée dessports à Montagnac. Vous pouvez aussivous rendre sur le site de l'associationhttp://www.ancgg.org/ad34 où voustrouverez tous les renseignements surl'organisation de ce brevet.

Contacts : Joël ROUX au 06 68 54 79 96 ou

Didier RIPOLL au 06 73 37 65 93

Cynophilie

Prochainement : une formationau brevet grand gibierLa chasse réclame de plus en plus de compétence et de responsabilité de la partde ses pratiquants. C’est dans cette optique que l’ADCGG34 (AssociationDépartementale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Hérault) organisera de nou-veau, en 2012, une session de formation au Brevet Grand Gibier.

Deux stages de recherche au sang

Tous les chasseurs de grandgibier doivent se sentir concer-nés par la recherche du grandgibier blessé. Malgré les effortsde formation dispensés par lesfédérations de chasseurs, par lesassociations de grand gibier, parles adjudicataires de chasse, il ya toujours la probabilité de bles-ser un animal, quelle que soit laqualité de l’arme utilisée, lesperformances du tireur et lesmodes de chasse pratiqués. La recherche du grand gibierblessé n’est pas l’apanage d’unmode de chasse, d’une région,d’une race de chiens ; elle est ledevoir de tout chasseur degrand gibier et, à ce jour, l’on n’aencore rien trouvé de plus effi-cace qu’un chien spécialementéduqué.Pour cela, deux stages d’infor-mation, d’initiation ou de per-fectionnement sont proposé en2012 par l’UNUCR

- Stage N°1 du 27 au 29avril 2012 à Murol (63)

- Stage N°2 du 29 juin au1er juillet 2012 à

Nancy-Velaine (54)

Plus d’information :François Mangien

18 rue de la Louvière55100 Haudainville

Boujan-sur-LibronSamedi 11 et

dimanche 12 février 2012

Concours de meutes sur lapinOrganisé par l’AFACCC

Inscriptions au 06 66 24 60 06

Babeau-BouldouxSaint-Chinian

10, 11 et 12 février 2012

Brevet de chasse sur sanglier

Réservations au 05 63 98 10 85


Livres

L’auteur Roger Zuccarini explique que sonlivre n’aurait pas existé s’il n’avait pas connules tontons flingueurs. « Bien qu’une génération nous sépare, avec tout ce que cela impliquecomme différences dans le mode de vie, le travail, les besoins matérielsou les valeurs attribuées à chaque situation, nous devions avoir lesmêmes sensations et le même goût pour certaines saveurs. Tous n’étaient toujours pas mariés à cinquante ans, et même s’ilsavaient vécu mille ans encore, ils seraient toujours dans le célibat carils aimaient avant tout leur liberté.Ces quatre frères travaillaient dans leur jeunesse tous ensemble dansl’entreprise familiale.Ils chassaient assez souvent tous les quatre, ensemble ou séparémentdans d’autres équipes ou d’autres petits groupes. Ils ont pu ainsi fré-quenter un grand nombre de chasseurs, tous très différents, êtreconnus et présents dans de nombreuses communes du Var, des Alpes-Maritimes et même des Basses-Alpes ».

Prix : 15 euros. Ouvrage à commander chez l’auteur :Roger Zuccarini – Scierie Baralis – BP 94228 – 06131

Grasse cedex.

Du gibier de potence


ORDRE DU JOUR STATUTAIRE(art. 11)

* Rapport du Président sur la gestion du conseil d'adminis-tration, la situation morale et les activités de la fédération,

* Rapport de gestion du trésorier,* Rapport du commissaire aux comptes (Européenne

d'Expertise),* Approbation des comptes de l'exercice et du budget de

l'exercice suivant, affectation des résultats, affectation des réser-ves immobilisées.

* Vote du montant des cotisations et des participations finan-cières du plan de chasse,

* Questions écrites.Seront également inscrits à l'ordre du jour :* Propositions des dates d'ouverture et de fermeture,* Liste des médaillés,* Questions diverses.

CONDITIONS DE PARTICIPATION(art. 3 et 11 des statuts)

L'assemblée générale comprend tous les membres dela fédération ayant versé leur cotisation pour la sai-son en cours, qu'ils soient affiliés en tant que titulairesdu permis de chasser ou détenteurs d'un droit dechasse.

Chaque titulaire du permis de chasser, adhérent à la fédéra-tion, dispose d'une voix. Il peut donner procuration par écrit àun autre adhérent.

Un titulaire du permis de chasser, adhérent à ce titre à la fédé-ration, qui n'est ni titulaire d'un droit de chasse, ni représentantd'une société, d'un groupement ou d'une association de chassedans le département ne peut détenir plus de 10 pouvoirs (art.2 du règlement intérieur).

Chaque titulaire de droits de chasse dans le département,adhérent à la fédération, dispose d'une voix par 50 hectaresou tranche de 50 hectares jusqu'à un maximum de 2 500 hec-tares. Il peut déléguer ses voix par écrit à un autre adhérent. Ilappartient au représentant légal d'un territoire de justifier deses droits de chasse vingt jours avant l'assemblée générale.

Les adhérents de la fédération, qui disposent de pouvoirs envue de l'assemblée générale doivent, vingt jours avant la date decelle-ci, adresser à la fédération la liste nominative des droits devote dont ils disposent, soit au plus tard le 23 mars 2012,date limite impérative.

Aucun mandataire ne peut détenir plus de voix, pouvoirsinclus, qu'un centième du nombre total des adhérents de lacampagne cynégétique précédente (soit 246 voix).

Conformément au règlement intérieur, les chasseurs indivi-duels qui souhaitent participer aux travaux de l'assemblée géné-rale doivent s'inscrire vingt jours avant, soit au plus tard le 23 mars 2012, date limite impérative.

Vous devrez vous présenter à l'assemblée généraleavec votre permis de chasser validé.

Le rapport annuel et les comptes sont mis à disposition detous les membres de la fédération à son siège social.

QUESTIONS ÉCRITES(art. 11 des statuts)Pour qu'une question écrite soit inscrite à l'ordre du jour de

la séance de l'Assemblée Générale, elle doit être présentée :* soit par le Conseil d'Administration,* soit par au moins 50 adhérents à la fédération départemen-

tale des chasseurs pour la saison cynégétique écoulée,

CONVOCATIONNous avons l'honneur de porter à votre connaissance que l'Assemblée GénéraleAnnuelle des Chasseurs de l'Hérault se tiendra le samedi 14 avril 2012 au Palaisdes Congrès du Cap d’Agde à 9h00.

Elle doit être adressée par écrit ET reçue au secrétariat dela Fédération Départementale des Chasseurs de l'Hérault,Parc d'Activités " la Peyrière " - 11 rue Robert Schuman -34433 St Jean de Védas Cedex, AU PLUS TARD LE 23 MARS 2012, date limite impérative."

Field TRADING CYNEGETIQUERD 612 ch. des Tristourets 34420 Portiragnes

Tél : 04 67 90 95 80 - Fax : 09 71 70 31 03

Clôtures électriques grand et petit gibierCages et pièges homologuésAménagement de territoires

Agrainoirs simples et automatiques, Semencesfaunistiques, Crud amoniac, Goudrons, Sels,

Matériel de capture pour fourrières et piégeurs

LIÈVRES - LAPINS

GIBIER DES CAUSSES 05 65 81 68 50

DisponiblesLots de 100 femelles

et 10 mâles lapinsreproducteurs

Des hauts cantons à la mer, La Chasse dans l'Hérault · sait un poids respectable de 145 kilos....

Documents

Transcript of Des hauts cantons à la mer, La Chasse dans l'Hérault · sait un poids respectable de 145 kilos....