Des hauts cantons à la mer, La Chasse dans l'Hérault · Aniane Gignac Bédarieux Lunas Le Caylar...

Janvier 2009 - n° 73 - 1 b

Des hauts cantons à la mer,La Chasse dans l'Hérault

Toute l’actualité cynégétique...du trimestre

DANS CE NUMÉRO---- LLLLeeee pppprrrrooooggggrrrraaaammmmmmmmeeee rrrraaaaddddaaaarrrr ddddeeee llll ’’’’ IIIIMMMMPPPPCCCCFFFF---- LLLLeeeessss ttttaaaabbbblllleeeessss rrrroooonnnnddddeeeessss ssssuuuurrrr llllaaaa cccchhhhaaaasssssssseeee---- LLLLeeeessss ffffeeeerrrrmmmmeeeettttuuuurrrreeeessss dddduuuu ssssaaaannnnggggllll iiiieeeerrrr---- LLLLeeeessss rrrrééééuuuunnnniiiioooonnnnssss PPPPeeeetttt iiii tttt GGGGiiiibbbbiiiieeeerrrr---- LLLLeeeessss cccchhhhaaaasssssssseeeeuuuurrrrssss ddddeeee PPPPoooommmmeeeerrrroooollll ssss

SOMMAIRE - Janvier 2009

- La perdrixrouge

13 - Environnement- Les cultures faunistiques

14 - Gestion

6 - L’ Actualité

- Réunion des unités de gestion

12 - Petit Gibier

26- Sécurité

- Les tables rondesde la chasse

16 - Radioscopie- La société dechasse dePomerols

- Les vétements fluo

- Le mirador

28 - Livres- Notre sélection

25 - Formation - Le brevet GrandGibier

- Le site duBaptistou à St-Gély

8 - Grand Gibier20 - Cynophilie

4 - Migrateurs Le programme RADAR

Sangliers : il faut le chasser !

- Les fermeturesdu sanglier

- La fête deBoujan-sur-Libron

18 - Salon

Fraisse-sur-Agout

Cambon-et-Salvergues

Saint-Julien

Mons

Hérépian

Combes

Les Aires

Cabrerolles

Saint-Nazaire-de-Ladarez

Autignac

Caussiniojouls

Faugères

Roquessels

Puimisson

Puissalicon

Magalas

Laurens

Fouzilhon

Gabian

Pouzolles

Montesquieu

Fos

Mérifons

Octon

Margon

Villemagne-l'Argentière

Causses-et-Veyran

Ferrières-Poussarou

Saint-Vincent-d'Olargues

Saint-Etienne-

d'Albagnan

Prémian

Castanet-le-Haut

Saint-Geniès-de-Varensal Graissessac

Camplong

Joncels

Roqueredonde

Romiguières

Lauroux

Pégairolles-de-l'Escalette

LesPlans

PoujolsSoubès

Soumont

Fozières

Usclasdu-Bosc

Arboras

MontpeyrouxSaint-Saturnin-

de-LucianLe Bosc

Saint-Michel

Saint-Maurice-

Navacelles

La Vacquerie-et-Saint-Martin-

de-Castries

Saint-Privat

Saint-Jean-de-la-

Blaquière

Le Puech

Olmet-et-Villecun

St-Pierrede-la-Fage

Saint-Etienne-

de-Gourgas

Saint-Jean-de-Buèges

Pégairolles-de-Buèges

Gorniès

Laroque

AgonèsSt-Bauzillede-Putois

Cazilhac

Brissac

Saint-André-de-Buèges

Caussede-la-Selle

Puéchabon

Saint-Guilhem-le-Désert

Montoulieu

Ferrières-les-Verreries

Notre-Dame-de-Londres Le Rouet

Cazevieille

Viols-le-Fort

Viols-en-Laval

Mas-de-Londres

Argelliers

LaBoissière

Montarnaud

Vailhauquès

Combaillaux

Grabels

JuvignacSt-Georges-d'Orques

Lavérune

Murviellès-Montpellier

SaussanCournonterral

Cournonsec

Montbazin

Aumelas

Saint-Bauzille-de-la-Sylve

Popian

Lagamas

Saint-Jean-

de-Fos

Saint-André-

de-Sangonis

Pouzols

LePouget

Vendémian

PlaissanPuilacher

Bélarga

Campagnan

Usclas-d'Hérault

Tressan

Aumes

Poussan

LoupianBouzigues

Balaruc-le-Vieux

Balaruc-les-

Bains

Villeveyrac

Fabrègues

Gigean

Saint-Paul-et-Valmalle

Saint-Jean-de-Védas

Mireval

Vic-la-Gardiole

Valflaunès

Vacquières

Saint-Bauzille-de-

Montmel

Montaud

Guzargues

Sainte-Croix-

de-QuintillarguesSaint-

Jean-de-Cuculles

Le Triadou

MurlesSt-Gélydu-Fesc

Saint-Mathieu-

de-Tréviers

SauteyrarguesLauret

Fontanès GarriguesCampagne

BuzignarguesSaint-

Hilaire-de-Beauvoir

Saussines

Saint-Jean-

de-Cornies

Galargues

Saint-Drézéry Saint-Christol

Lunel-Viel

Montferrier-sur-Lez

ClapiersJacou

LeCrès

Pérols

Villeneuve-lès-Maguelone

Palavasles-Flots

Saint-Aunès

ValerguesSaint-Brès

Lansargues

Candillargues

AssasPrades-le-Lez

St-Clément-de-Rivière

Saint-Vincent-de-

Barbeyrargues

Teyran

Vendargues

LaGrande-Motte

Mudaison

Baillargues

Vérargues

Saint-Nazaire-de-Pézan

Saint-Just

Boisseron

Saint-SérièsVilletelle

Marsillargues

Saturargues

Sussargues

Restinclières

Beaulieu

Saint-Geniès-des-Mourgues

Moulès-et-Baucels

Les RivesSaint-Félix-de-l'Héras

Le CrosSorbs

Ceilhes-et-Rocozels

Avène

Carlencas-et-Levas

La Tour-sur-Orb

Taussac-la-

Billière

Pézènes-les-Mines

Brenas

Dio-et-Valquières

Le Bousquet-d'Orb

Lavalette

Saint-Etienne-

Estréchoux

LePradal

Le Poujol-sur-Orb

Lamalou-les-Bains

Saint-Martin-

de-l'ArçonColombières-

sur-Orb

Rosis

Le Soulié

Courniou

Verreries-de-Moussans

Boisset

Cassagnoles

Ferrals-les-Montagnes

Félines-Minervois

LaLivinière

Minerve

Oupia

Beaufort

AzillanetCesseras

LaCaunette

Agel

Cruzy

Montouliers

Villespassans

Quarante

Montels Nissan-lez-Enserune

Lespignan

Vendres

Montady

Maureilhan

Maraussan

Corneilhan

Thézan-lès-Béziers

Saint-Geniès-de-Fontedit

Lignan-sur-Orb

PoilhesColombiers

Bassan

Lieuran-lès-Béziers

Abeilhan

Espondeilhan

Coulobres

Boujan-sur-Libron

Cers

Valros

Tourbes

Neffiès

Caux

PéretCabrières

Valmascle

Mourèze

Liausson

Celles

Ceyras

Brignac

CanetNébian

Villeneuvette

Lacoste

Saint-Guiraud

Jonquières

Saint-Félix-de-Lodez

Salasc

Lieuran-Cabrières

AdissanPaulhan

Aspiran

Fontès

Alignan-du-Vent

Vailhan

Nézignan-l'Evêque

Saint-Thibéry

Montblanc

Portiragnes

Vias

Marseillan

Saint-Pons-de-

Mauchiens

Saint-Pargoire

Lézignan-la-Cèbe

Cazouls-d'Hérault

Nizas

Bessan

Pinet

Pomérols

Castelnau-de-Guers

Villeneuvelès-Béziers

Sauvian

Sérignan

ValrasPlage

Puisserguier

Pailhès

Cazouls-lès-Béziers

Cessenon-sur-Orb

Creissan

Cébazan

Cazedarnes

Assignan

Babeau-Bouldoux Pierrerue

Prades-sur-Vernazobre

BerlouRoquebrun

Vieussan

Aigues-Vives

Aigne

St-Jean-deMinervois

Pardailhan

Riols

Rieussec

Vélieux

Siran

Olonzac

Capestang

Olargues

St-Ponsde-Thomières

La Salvetat-sur-Agout

Saint-Chinian

Agde

Servian

Roujan

Saint-Gervais-sur-Mare

Clermont-l'Hérault

Pézenas

Montagnac

Florensac

Murviel-lès-Béziers

Mèze

SETE

Frontignan

La Peyrade

Pignan

Aniane

Gignac

Bédarieux

Lunas

Le Caylar

Ganges

Lattes

Mauguio

Carnon

Castelnau-le-Lez

LesMatelles

Saint-Martin-de-Londres

LunelCastries

Claret

Unité 14

Unité 7

Unité 1

Unité 2

Unité 8

Unité 9

Unité 3

Unité 10

Unité 11

Unité 4

Unité 5

Unité 6

Unité 12

Unité 18Unité 19

Unité 13

Unité 20

Unité 23

Unité 26

Unité 25

Unité 24

Unité 21

Unité 16

Unité 15

Unité 17

Unité 22

MONTPELLIER

BEZIERS

LODEVE

19 - Inauguration

- Le Saint-Hubert- L’UNUCR- Jeune dresseur- Le Braque Hongrois

27 - Aménagement

- Conserver le gibier30 - gastronomie

31 - Convocation A.G. 2009

LLe quatrième trimestre pour notre fédérationest l'occasion de faire le point sur la saison de

chasse.

Au niveau des permis, la baisse constatée tous lesans s'amoindrit, moins de 1 % de perte sur cette sai-son.

Au niveau du grand gibier, le tableau à mi saison est identique à celui de2007 qui était une année record (17000 sangliers). Beaucoup plus de dégâts.

Au niveau du petit gibier, bonne saison pour le lièvre, mauvaise pour laperdrix en raison des conditions météo à la reproduction, pour le lapin, trèsmauvaise à certains endroits, très bonne à d'autres.

Au niveau du gibier d'eau, le Conseil National de la Chasse et de la FauneSauvage s'est réuni le mardi 16 décembre 2008 à Paris. Les propositionsmajoritaires soumises au ministre sont au 31 janvier pour les Colvert et leChipeau, le 10 février pour le reste. Nous attendrons avec impatience cettedécade supplémentaire, mais restons prudents car les manœuvres vontcommencer et l'exemple de la martre et de la belette déclassées des nuisi-bles, malgré le positionnement majoritaire contre du précédent ConseilNational nous incite à la vigilance.

Pour terminer cet édito, je vous souhaite une bonne fin de saison,de bonnes fêtes de fin d'année et une excellente année 2009.

Votre présidentJean-Pierre GAILLARD

LE MAGAZINE TRIMESTRIEL DE LA

FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE

DES CHASSEURS DE L’HÉRAULT

PARC D’ACTIVITÉS LA PEYRIÈRE

11 RUE ROBERT SCHUMAN

34433 ST-JEAN-DE-VÉDAS-CedexTél. : 04 67 42 41 55Fax : 04 67 42 66 17E-mail : [email protected]

Directeur de la publication :Jean-Pierre GAILLARD

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Réalisation :Agence de Presse Espace InfoB. P. 100 - 34131 Mauguio cedexTél. : 04 67 12 05 05Fax : 04 67 12 06 07(Agence de Presse agréée par la CPPAP)

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Avec ce numéro,un encart ÉDILOISIRS

Édito

BULLETIN D’ABONNEMENT

à découper ou à photocopier et à retourner accompagné de votre règlement à :Fédération Départementale des Chasseurs de l’Hérault

Parc d’Activités La Peyrière - 11, rue Robert Schuman - 34433 St-Jean-de-Védas cedex

Je m’abonne à la revue trimestrielle “Des hauts cantons à la mer, La Chasse dans l’Hérault”pour 1 an soit 4 numéros au prix de 4 buros

Je joins mon règlement à l’ordre de : Fédération Départementale des Chasseurs de l’Hérault : ❑ chèque bancaire ❑ chèque postal ❑ mandat

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LA CHASSE DANS L’HÉRAULT - JANVIER 2009 3

Le Président, le Conseil d'Administration et le personnel de la Fédération des Chasseurs de l’Hérault

présentent à tous les chasseurs du département leursmeilleurs voeux pour l’année 2009

LA CHASSE DANS L’HÉRAULT - JANVIER 20094

Migration

Après les élèves-ingénieursCampillo en 2005, Hénin en2006 et Gillis en 2007, c'est

Melle Druais, étudiante en Master2 àl'école SupAgro de Montpellier quisigne le rapport sur l'étude Radar,comptages visuels et suivi bioacous-tique en 2008. Un bon millésime.D'abord parce que le rapport 2008bénéficie d'un recul sur 3 ans pourapporter des tendances qui se confir-ment d'année en année. Ensuite parceque l'année 2007, de par des tempéra-tures hivernales particulièrement dou-ces par rapport aux normales saison-nières, avait révélé des mouvementsmigratoires anormaux. De 2005 (annéede paramétrage et d'acquisition de pre-

miers résultats) à 2008 en effet, il estconfirmé que l'hiver 2007 présente descaractéristiques atypiques de migrationen raison de conditions météorolo-giques très clémentes et très en dessusdes normales saisonnières.

La méthodeRappelons que cette étude sur lamigration prénuptiale associe depuis2005 trois méthodes de suivi, à savoirl'observation Radar, l'écoute bioacous-tique et les comptages visuels des espèces par les services techniquesfédéraux.En 2008, les résultats s'appuient sur432 heures de suivi Radar (24 heuressur chaque site par décade) totalisant

un enregistrement de 13377 échos enposition horizontale et 7847 échos enmode vertical, associé pour chaquesuivi Radar à 12 heures d'enregistre-ment bioacoustique, représentant 216heures au total.Parallèlement, ont été comptabilisés, enobservation directe, 40577 oiseaux,anatidés et foulques confondus, sur lestrois départements et sur l'ensemblede la durée de l'étude.Grâce à la technologie du Radar, aucu-ne phase diurne ou nocturne n'a étéoccultée. De plus, les distances dedétection des oiseaux par Radar, trèssupérieures à celles couramment cou-vertes par les instruments optiques,conduisent à accorder une grande fiabi-

Pour la troisième année consécutive, le radar de l'Institut Méditerranéen duPatrimoine Cynégétique et Faunistique (IMPCF) a observé la migration desoiseaux d'eau sur deux sites d'étude méditerranéens : l'embouchure du Rhône auxSaintes-Maries-de-la-Mer et l'embouchure de l'Aude, à Fleury d'Aude.Les résultats obtenus s'appuient sur 432 heures de suivi annuel, soit 24 heures pardécade sur chaque site et viennent de donner lieu au rapport 2008 sur la migra-tion prénuptiale des oiseaux d'eau.

Les conclusions du programme " Radar "


Migration

lité à ces résultats et sur leurs dates demigration afin d'adapter nos périodesde chasse.

Les résultatsLe premier passage migratoire significa-tif relevé sur la saison 2008 s'est pro-duit lors de la troisième décade defévrier avec néanmoins des mouve-ments d'effectifs dès la deuxième déca-de de février, sur les deux sites étudiés(Fuligule morillon, milouin, Sarcelle d'hi-ver, Canard souchet). Par ailleurs, l'ap-port des données bioacoustiques de2006 et 2007 désormais disponiblessemble aller dans le même sens que lesconclusions des autres méthodes desuivi, à savoir un premier passage endeuxième décade de février pour l'an-née 2006.Les conclusions qui émanent de ces 3années consécutives en zone méditer-ranéenne peuvent se résumer ainsi :d'abord, il apparaît un échelonnementdes périodes de début de migrationselon les espèces et selon les sites.Ainsi il semble logique que ces résul-tats puissent apporter les élémentsindispensables à l'échelonnement desdates de fermeture de la chasse toutcomme cela est en vigueur pour lesdates d'ouverture de la chasse auxoiseaux d'eau.Selon les connaissances nouvellesapportées par ces recherches pour lesespèces dont les résultats convergent,on constate dans l'ordre chronologiqueles périodes de début de migration deretour suivantes : le Colvert est le plusprécoce (y compris pour la reproduc-tion) en première décade de février ; enlimite de seconde décade, selon lessites, on peut citer : la Sarcelle d'hiver, la

Nette rousse puis ensuite le Souchet, lePilet, le Fuligule milouin et le Morillon.Enfin, en troisième décade de février, cesont le Chipeau, le Siffleur et l'Oie cen-drée (observée seulement enCamargue) qui commencent à bouger.Ceci dit, au plan quantitatif ces résultatsrévèlent aussi, notamment grâce à desenregistrements réalisés à des altitudestrès élevées, que la quasi totalité desdéplacements d'origine migratoireinterviennent à partir de la troisièmedécade de février et atteignent leurmaximum en mars et en avril. Desrésultats qui viennent d'ailleurs confor-ter le fait que les mesures de sur-veillance et de prévention des risquesd'Influenza aviaire ont été prises enFrance à ces mêmes périodes en 2006et en 2007.

On joue les prolongations ?La régionalisation des données scienti-fiques sur laquelle pourrait s'appuyerune régionalisation réglementaire despériodes de chasse conformément à laDirective 79/409 et à l'arrêt de la CJCEde janvier 1994 est une fois de plusconfirmée.Il est actuellement envisagé de prolon-ger en 2009 le programme afin d'ac-croître la fiabilité des résultats. La tech-nologie Radar confirme année aprèsannée ses avantages en terme de suivinocturne notamment, permettant deconstituer une banque de données surles déplacements de l'avifaune en zoneméditerranéenne. Il reste cependantnécessaire de coupler cette méthodepar d'autres, notamment l'observationdirecte et la bioacoustique qui permet-tent l'identification des espècesconcernées.

Qui fait quoi ?Ce programme, initié en 2005, s'ins-crit dans les orientations nationaleset régionales de recherches sur lesuivi de la migration de retour desoiseaux d'eau dont les objectifs sontde compléter et d'actualiser lesconnaissances sur la base de l'appli-cation de nouvelles méthodes et denouvelles technologies. Dans ce butla Fédération Nationale desChasseurs, la Fédération Régionaledes Chasseurs de PACA, lesFédérations des Chasseurs desBouches du Rhône et de l'Héraultont contribué dès 2005 à l'achatd'une unité mobile RADAR ( Furuno2127, nacelle hydraulique tractableDuarib et laboratoire mobile de ter-rain First line). Les ConseilsRégionaux de Provence Alpes Côted'Azur et de Languedoc Roussillonont soutenu financièrement cesacquisitions. L'IMPCF assure le fonc-tionnement et le suivi scientifique encollaboration avec les Fédérationsselon 3 méthodes complémentaires :suivis RADAR, comptages visuelsdécadaires et bioacoustiques.

Quelle validation ?Qui va valider ce travail ?Normalement, c'est le Grouped'Experts sur les Oiseaux et laChasse (GECO), piloté par lemuséum d'histoire naturelle, quidevrait venir en lieu et place de feul'Observatoire National de la FauneSauvage et de ses Habitats(ONFSH) valider ce rapport. Hélas,ce groupe n'est pas encore créé. Lesera-t-il bientôt, comme l'a promisle ministère de l'écologie ? Si cen'est pas le cas, il restera la possibi-lité de donner du crédit à ces tra-vaux sur la migration prénuptialeen les publiant dans des revuesscientifiques internationales.

Pour certaines espèces (siffleur, chipeau, oie…)le début de la migration de retour ne s'effectuequ'à partir de la troisième décade de février…et s'étale jusqu'au mois d'avril

Actualité

Les conclusions des premièrestables rondes organisées cet étépar le ministère de l'Ecologie en

présence d'organisations environnemen-talistes et de représentants des chas-seurs ont débouché sur une série de res-trictions totalement infondées.Concernant l'ouverture de la chasse augibier d'eau notamment, les dates rete-nues ont soulevé le mécontentementgénéral.Compte tenu des promesses quileur avaient été faites par NicolasSarkozy durant la campagne présiden-tielle, les chasseurs se sont sentis trahiset partout en France, ils ont manifestéleur mécontentement.

Les autres restrictions La remise en cause du statut de certai-

nes espèces " nuisibles ", de la gestion dugrand tétras dans les Pyrénées accom-pagnée d'un plan de chasse à zéro pen-dant 5 ans, la suppression pure et sim-ple de l'Observatoire National de laChasse et de la Faune Sauvage qui pour-tant avait fait ses preuves en matièred'expertise scientifique, toutes ces res-trictions laissent à penser que les chas-seurs sont incapables d'anticiper eux-mêmes la gestion des espèces et desespaces, ce qui n'est pas le cas.

Enfin, le moratoire de 5 ans d'interdic-tion de chasser certaines espèces degibier d'eau ouvre un débat difficile, pourne pas dire faussé, sur les espèces migra-trices en mauvais état de conservation,sachant que les différents systèmes d'é-valuation entretiennent le flou et sontquelquefois contradictoires. Ces mora-toires constituent un antichambre qui vaservir à transformer les espèces chassa-bles en espèces protégées ad vitamaeternam.

Qui plus est, toutes ces mesures vont

avoir à coup sûr un impact sur le nombrede porteurs de permis qui risque d'accu-ser une forte chute. Une baisse de noseffectifs aurait pour conséquence unaffaiblissement du monde de la chasse auprofit d'organisations environnementa-listes prêtes à tout pour nous porterd'autres attaques.

Avenir morose !Les prochaines tables rondes ne nous

rendent pas plus optimistes !Dernièrement, Jean-Louis Borloo a tracéla feuille de route des prochaines réunionsque doit organiser Jérôme Bignon, le pré-sident du " Groupe Chasse " à l'assem-blée nationale. Elle est sans concessionet confirme ce que nous pensions denotre ministre de tutelle qui fut plusprompt à inaugurer l'été dernier le siègede la ligue ROC (Rassemblement desOpposants à la Chasse) en présence dela vice Présidente de cette association

Nelly Boutinot, plutôt que de satisfaireles revendications légitimes des chas-seurs.

La chaise videAlors oui, nous sommes inquiets pour

l'avenir ! La Fédération Nationale desChasseurs a décidé de ne s'asseoir à latable des négociations que si elle obtientau préalable certaines garanties.Dans unrécent courrier adressé à JérômeBignon, notre président national CharlesHenri de Ponchalon exprime sa " lassitu-de face à des considérations idéologiquespartisanes ou pire, de bas " copinage " où lanégociation se transforme en marchanda-ge, voire en chantage ". Il a fait savoir auMinistère que " dans l'attente d'arbitragesministériels, les chasseurs suspendaient touteparticipation aux tables rondes ".

Et de conclure : "il faut remonter à l'èreVoynet-Cochet de sinistre mémoire pourretrouver pareils comportements ".

Les tables rondes sur la chassedes négociations difficilesInitiées par le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, ces tables rondes sur lachasse sont conduites par le président du groupe chasse à l'Assemblée NationaleJérôme Bignon. Pour l'instant, elles n'ont débouché que sur des mesures restric-tives et vexatoires contre les chasseurs, uniquement pour satisfaire Bougrain-Dubourg et consorts.

Gibier d'eau : vers une chute du nombre de permis


Info piégeageL'Association Départemen-tale des Piégeurs Agréés del'Hérault projette l'organisa-tion, durant le premier tri-mestre 2009, d'une remise àniveau des piégeurs en exer-cice dans le département,qu'ils soient ou non adhé-rents à l'ADPAH. A notercependant que pour lesadhérents, le petit déjeuneret le repas de midi sera pris en charge pour cettejournée.Contact : Patrice Avert, 2rue rue du Crouzet 34770Gigean avant le 25 janvier.

Chasseurs et pêcheurs,même combat !Représentant près de 3millions d'utilisateurs et degestionnaires de la nature,les présidents des fédéra-tions nationales de Pêche etde Chasse, Claude Roustanet Charles-Henri dePonchalon, se sont rencon-trés le 5 novembre dernier.Ils ont souhaité établir pourl'avenir des relations réguliè-res entre structures etdévelopper des pistes d'ac-tions et des synergies surdes préoccupations commu-nes. Parmi celles-ci figurentl'évolution et la restructura-tion inquiétantes du ministè-re de l'Ecologie, où chasse etpêche ne disposent ni de l'é-coute ni des moyenshumains que sont en droitd'attendre des activités

associatives et de loisirmajeures, sources d'améni-tés environnementales et deflux économiques significa-tifs dans le monde rural.Ils demandent à leur minis-tère de tutelle et plus enco-re au gouvernement -dans lecadre plus large de la réfor-me des politiques publiques(R.G.P.P)- que pêche etchasse trouvent une placedigne de ce nom dans l'orga-nisation administrative, lareprésentation associativeet les politiques publiquesde ce pays.

Grippe AviaireDepuis 3 ans, les chasseursmaintiennent à travers leursassociations et leurs fédéra-tions une veille quotidiennesur l'influenza aviaire. Grâceà cette veille et à la lumièrede nouvelles données scien-tifiques, les convictions évo-luent.En effet, selon les experts de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation etl'Agriculture) les oiseauxmigrateurs ne seraient pas lacause privilégiée de propa-gation de l'influenza aviaire àtravers le monde, mais plu-tôt le commerce internatio-nal de volailles. Cette cons-tatation repose sur l'analysepar la FAO de près de 350 000 prélèvements surdes oiseaux sauvages par-

tout dans le monde.Une cartographie des foyersd'influenza aviaire au coursdu temps montre que cesfoyers suivent des routes decommerce de volailles, beau-coup plus que des flux d'oi-seaux migrateurs.De telles informationsdevraient faire baisser lapression sur le contrôlesanitaire des appelants quidevient totalement inutile.

Lobbying cynégétiqueDernièrement, la FédérationNationale des Chasseurs aparticipé au salon des mai-res de France qui s'est tenuPorte de Versailles à Paris.Une occasion de rencontrerces édiles locaux dont lagrande majorité (90%) estfavorable à la présence deschasseurs sur le territoirede leur commune (selon unsondage CSA de février2007).

Contrairement à certainesidées reçues, il se révèlemême que plus la présencedes chasseurs est forte plusils sont appréciés, seuls 2%des maires leur sont hostiles.Deux facteurs expliquentcet enthousiasme : laconnaissance de la réalitédes actions environnemen-tales des chasseurs et cellede l'importance de leur rôlesocio-économique.8 maires sur 10 savent etattendent que les chas-seurs s'investissent dans larégulation des nuisibles, lagestion de la faune et lapréservation de la nature.La convivialité, la traditionrurale, l'héritage culturel,sont également des élémentsqui participent au rôle positifde la chasse. Selon une étudeCEMAGREF réalisée pour laFNC, la chasse peut repré-senter jusqu'à 5% du budgetde fonctionnement d'unecommune rurale.

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L’actualité...

En bref

Hécatombe outre RhinEn Allemagne, les chasseurs étant de moins en moinsnombreux, une voiture percute un animal sauvage toutesles deux minutes et demie. Sangliers, cerfs et chevreuilsont fait 20 morts l'an dernier et 3109 blessés. Sans parlerdes 1000 personnes qui trépassent chaque année en ren-trant dans un arbre "dont une bonne partie a sans doutecherché à éviter un animal". Côté faune aussi, c'est l'héca-tombe : entre avril 2006 et mai 2007, 16000 sangliers et202000 chevreuils ont été tués sur les routes. Le réseauroutier allemand est particulièrement dense, et les san-gliers -dont la population a décuplé depuis les années1950- quittent en hordes les champs de maïs fauchés àl'automne pour regagner les sous-bois.

Les concours de meutes 31 janvier et 1er février 2009 : concours sur lièvre àFraisse-sur-Agout (AFACCC)7 et 8 février 2009 : concours sur lapin à Boujan-sur-Libron (AFACCC)20, 21 et 22 février 2009 : concours sur sanglier à Félines-Minervois (AFACCC)27, 28 février et 1er mars : brevet de chasse sur sanglier àPuéchabon (SCC) 27, 28 et 29 mars 2009 : finale nationale sur sanglier à St-Genies-de-Varensal et Castanet-le-Haut (AFACCC)


Grand gibier

D'autant plus que vont s'ajouterles dégâts occasionnés au coursde cet hiver et du prochain

printemps (pour information,33 000 euros de dégâts ont été indemnisésau cours de l'hiver et du printemps de la saison précédente).A l'arrivée, au soirdu 30 juin 2009, la barre des 300 000 euros d'indemnisation risque d'ê-tre dépassée comme lors de l'année 2003 !

Autre phénomène observé, la concen-tration des dégâts. En effet, 7 Unités deGestion cumulent 50% des dégâtsindemnisés (UG 20/21/22/13/14/10/1),20 communes 47% des dégâts indemni-sés et 36% des dégâts indemnisés sontconcentrés sur seulement 20 exploita-tions agricoles.

Le niveau de la population de sangliers surle département est également préoccupant.En effet, le tableau de chasse à mi-saison2008 est identique à celui de l'année 2007et confirme un niveau de population trèsélevé.En effet,rappelons qu'en 2007,17 300sangliers ont été prélevés soit le recordpour le département de l'Hérault ! Dansce contexte général, l'analyse des carnetsde battues fait apparaitre des situations dif-férentes selon les Unités de Gestion. Enparticulier, se sont les populations de san-gliers du Nord Est du département qui

montrent les plus fortes augmentations.Tous ces chiffres ont été présentés et

discutés lors des réunions des Unités deGestion les 1er et 4 décembre 2008 aucours desquelles les représentants deschasseurs et des agriculteurs font leurproposition de dates de fermeture dusanglier. Au final, la CommissionDépartementale de la Chasse et de laFaune Sauvage présidée par la DDAF et àlaquelle siègent notamment la Fédérationdes chasseurs et la Chambred'Agriculture s'est réunie le 15 décemb-re 2008 et a décidé de prendre les mesu-res qui s'imposent face à cette situationde crise :

- Fermeture de la chasse au sanglieradaptée à chaque UG en fonction desdégâts et du niveau de population del'UG.

- Prolongation maximale jusqu'au 28 février pour toutes les zones jugées endéséquilibre (Nord Est du département).

- Prolongation maximale jusqu'au 28 février pour les Unités de Gestion de plai-ne (avec chasse en battue et carnet de battueobligatoire du 25 janvier au 28 février).

En tant que chasseurs nous devonsmaintenant nous montrer responsablesen utilisant ces périodes de prolongation

pour chasser efficacement. Il faut aussiconsidérer que le sanglier occupeaujourd'hui tout le territoire. Marais,étang, fossé, vigne, jardin, abords de rou-tes, de villages, de villes,… sont autantde nouveaux réservoirs qui alimententles bois et garrigues déjà bien occupéspar les sangliers.

La Fédération des chasseurs accompa-gne ces mesures de chasse par desactions en matière de prévention :

- Maintien des dispositifs de préventionactuels et accentuation des projets declôtures fixes sur les 20 exploitations lesplus sinistrées.

- Organisation à partir de mars 2009de réunions avec chasseurs et agricul-teurs dans les 20 communes qui concen-trent 48% des dégâts.

Prenons bien la mesure du niveau élevéde la population de sangliers présentesur notre territoire car un défi nousattend : celui de démontrer que la chasseassociée à la prévention est le meilleuroutil de gestion du sanglier. S'abstenir dechasser pendant les prolongations c'estprendre le risque que le chasseur ne soitplus considéré comme le meilleur ges-tionnaire du sanglier.

Alors, il faut chasser !

Sangliers : il faut chasser !

Tous les indicateurs de l'observatoire des dégâts sont dans le rouge. Avec une pré-vision d'environ 278 000 bb de dégâts indemnisés à mi-saison, soit une augmenta-tion de 116 % par rapport à 2007, la saison 2008/2009 s'annonce comme une desplus difficile sur le plan des indemnisations.


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Grand gibier

Les propositions des dates

de fermeture pour

la saison 2008 - 2009

25 janvier

08 février

28 février

Fermetures 2009


" Nous souhaitons conserver une popula-tion de cerfs dans le département del'Hérault, car l'espèce est emblématiquedes grands espaces sauvages dont nousbénéficions. Mais il faudra néanmoins maî-triser son expansion car nous ne pouvonspas avoir du cerf partout. " Dès l'ouver-ture de la réunion, le ton était donnépar le vice président fédéral Max Allies.Autrement dit, pour être conservéesde façon consensuelle, les populationsde cerfs ne doivent pas se développerau delà du raisonnable.En effet, comme l'a rappelé d'embléeRomain Margail, guide de chasse del'Office National des Forêts, " il estimportant de recenser les animaux aubrame car la cartographie qui en découletémoigne de la colonisation de l'espèce. Lecomptage au brame ne donne certes parla quantité totale d'animaux présents dansnos massifs, mais il indique la tendanced'évolution des effectifs et leur dispersiondans les massifs voisins. "Le protocole suivi est simple : en zonecentrale d'occupation de l'espèce, lescomptages sont effectués depuis plu-sieurs années sur une multitude depoints d'écoute et en nocturne par desprofessionnels de la fédération, duGIEC du Caroux, de l'Office Nationaldes forêts et de l'Office National de la

Chasse et de la Faune Sauvage. En zonepériphérique, les sociétés de chasseconcernées ont fourni une aide pré-cieuse et bénévole à l'opération tech-nique.

Stabilité en zone coeurLe " cœur " de la population est instal-lé en forêt domaniale, entre le picSégala, le col de Serviès, le Roc Mendicet le col des Clares, soit une zone cen-trale d'environ 5000 hectares. Sur cettezone ont été recensés 21 cerfs bra-

mant. Ce qui indique une stabilité de lapopulation. La même stabilité est obs-ervée sur la zone dite " principale ", quiva un peu au delà de la zone " coeur ".Dans le secteur de la Tour-sur-Orb, leBousquet, Camplong, trois cerfs ont étéentendus au brame. Un résultat quiconfirme ceux de l'année dernière.Dans le secteur de Graissessac,Camplong et Saint-Etienne-d’Estréchoux,pas moins de douze cerfs bramant ontété recensés par le service techniquede la fédération et les chasseurs locaux.

Brame du cerf : le bilan

Dernièrement,à l'antenne de Bédarieux,le service technique de la fédération a tiré unbilan satisfaisant des observations de grands cervidés au brame pour la saison 2008.

Grand Gibier


L'espèce est en plein boom sur cettezone. Dans le secteur de Serviès, leCoural, Truscas, trois cerfs supplémen-taires se sont fait entendre. Sur le sec-teur qui va du Coural au col de laMuraille, par contre, silence total à ladifférence des années précédentes.Trente neuf cerfs bramant ont étédénombrés en zone centrale contretrente sept l'année passée, soit une sta-bilité presque absolue des effectifs.

Essor en zone périphériqueAprès ces quatre premières soirées enzone centrale est venu le temps derecenser les animaux en zone périphé-rique où, en revanche, l'espèce se déve-loppe de façon continue. Sur le secteurde Rocozels, La Gardiole, Faulat,Maynes, Sadde et Frayssinet, quatrecerfs ont été comptés. Sur le secteurde Ceilhes, la Caze, le Grabas, Mas deNai, les Cabrits, Mont Redon, onzecerfs ont été entendus, le niveau depopulation observé en 2006 a donc étéretrouvé. Le développement de l'espè-ce s'opère apparemment à vitessegrand V sur le secteur de Mont Redon,puisque la population s'étend de maniè-re significative dans cette zone. Il faudraen tenir compte pour les attributionsde plan de chasse, notamment autourde Ceilhes, car l'imbrication des pâtura-ges dans les forêts peut occasionnerquelques pertes de production sur lesprairies à troupeaux. Sur le secteurd'Avène et de Joncels, deux cerfs ontété recensé, idem dans le secteur deCastanet/Saint-Génies. Dans la partieEspinouse, en limite de département, lebrame n'est pas considéré comme fia-ble pour l'évaluation de la population.Au total, si l'on additionne la zonecœur, la zone principale et la zone péri-phérique, 58 cerfs ont été entendus,contre cinquante l'année dernière. Lecerf est donc en développement dansnotre département en raison des nou-veaux noyaux qui apparaissent en zonepériphérique, ce qui indique bien uneexpansion géographique de l'espèce.

Adapter les prélèvementsLa conclusion de cette soirée de resti-tution des données de comptages aenfin été tirée par Olivier Mélac, letechnicien fédéral : " Nous allons devoiradapter les plans de chasse à cette nou-velle donne. Je rappelle qu'en fonction deszones nous avons défini deux objectifs.

Dans la zone centrale des Monts d'Orb, lazone historique de présence du cerf, lapopulation doit être maintenue à unniveau conséquent. Par contre dans toutela partie périphérique, Ceilhes, Joncels etEspinouse, notre volonté est de contrerl'expansion de l'espèce. Il va donc falloirprélever. A mon sens, sur cette zone, lesprélèvements sont aujourd'hui insuffisantspour contenir le développement de l'espèce. " Aujourd'hui dans notre département,l'équilibre entre les grands cervidés etle maintien des activités humaines estencore de mise. Les sangliers et che-vreuils commettent infiniment plus dedégâts que les cerfs. Mais demain, si leschasseurs ne jouent pas le jeu, l'accep-tation de cette espèce grégaire, forte-ment redoutée par les agriculteurs, éle-veurs et forestiers, n'est pas garantie. Ilest donc temps d'augmenter la pres-sion de chasse en zone périphérique.

Points de vueSerge Gasc, représentant de la DDAF"Le plan de chasse est un outil pour maîtriser les populations de gibier. Il appar-tient donc aux détenteurs de droits de chasse de demander des animaux en fonc-tion des objectifs de gestion retenus pour cette espèce."

Max Allies ; il faut demander des bracelets !" En zone périphérique, la fédération est largement prête à attribuer des brace-lets à hauteur de 50% des effectifs estimés, pour freiner l'expansion de l'espèce.Mais si les sociétés ne nous les demandent pas, on ne peut pas les forcer à lesprendre, d'autant que ces bracelets ont un coût. Ceci dit, songez que certainsdépartements ont été obligés de passer au plan de chasse total, avec objectif zérocervidés, à cause des dégâts de gibier. Nous devons anticiper afin d’éviter lesconflits et pour préserver l'équilibre entre les populations de grand gibier et lesactivités qui s'exercent au pays."

Vos constats de tir par internet

Sur le site internet de la fédé-ration, vous pouvez depuiscette année remplir vos cons-tats de tir en temps réelcomme vous le faisiez jusque làpour vos carnets de battue.Avec vos codes " territoire " et" bracelets ", rien de plus facileque d'entrer les donnéesdemandées. Ensuite, vous accé-dez aux statistiques de votresaison qui vous permettent degérer votre plan de chasse aumieux. www.fdc34.com ouwww.constatsdetir.fr

Grand Gibier

Manifestement, le petit gibier a besoinde l'homme pour se développer.Particulièrement du chasseur qui estpassé progressivement en quelquesdécennies du statut de " cueilleur insou-ciant " à celui de " gestionnaire raisonné ".

Pour répondre à cette évolution, la fédé-ration a mis en place des unités de gestion :dès 1999 pour le grand gibier, en 2005pour le petit gibier. Il s'agit d'entités géo-graphiques qui regroupent plusieurs dia-nes ou sociétés de chasse.Ces unités sontconsultées plusieurs fois par an par lesresponsables fédéraux des commissions" Grand Gibier " et " Petit Gibier " afind'établir des règles communes de gestionpour les espèces qui les concernent.

Comptages nocturnesLes unités de gestion " Petit Gibier " ont

été réunies récemment par Jean Blayac,assisté des techniciens fédéraux afin defaire le point sur les actions menéesdepuis le printemps dernier, notammentles premières conventions concernant lescomptages nocturnes. Ces opérationssont solidement encadrées. Elles nécessi-tent au préalable une formation théoriqueet pratique des participants.

A ce jour, 128 chasseurs ont suivi cesformations pour le compte de 51 socié-tés de chasse. Les conventions sont encours de signature pour permettredès le mois de janvier des comptages delagomorphes (lapins et lièvres).

Carnet de prélèvement Autre outil de gestion du chasseur

d’aujourd’hui, le carnet de prélèvementindividuel, qui doit être mis à jour régu-lièrement et retourné en fin de saison àla fédération par l'intermédiaire dessociétés de chasse.

Sur les 46 sociétés de chasse volontai-res pour suivre l’évolution de leur prélè-vement, 1776 carnets ont étés récupé-rés, représentants cette fois 44% del’effectif chasseur.

Pour la saison 2008-2009, la fédéra-tion a mis en service dans ces socié-tés de chasse volontaires le CPU. Il s'a-g it du Carnet de PrélèvementUniversel qui sera généralisé la saisonprochaine à tous les chasseurs dudépartement.

Fraisse-sur-Agout

Cambon-et-Salvergues

Saint-Julien

Mons

Hérépian

Combes

Les Aires

Cabrerolles

Saint-Nazaire-de-Ladarez

Autignac

Caussiniojouls

Faugères

Roquessels

Puimisson

Puissalicon

Magalas

Laurens

Fouzilhon

Gabian

Pouzolles

Montesquieu

Fos

Mérifons

Octon

Margon

Villemagne-l'Argentière

Causses-et-Veyran

Ferrières-Poussarou

Saint-Vincent-d'Olargues

Saint-Etienne-

d'Albagnan

Prémian

Castanet-le-Haut

Saint-Geniès-de-Varensal Graissessac

Camplong

Joncels

Roqueredonde

Romiguières

Lauroux

Pégairolles-de-l'Escalette

LesPlans

PoujolsSoubès

Soumont

Fozières

Usclasdu-Bosc

Arboras

MontpeyrouxSaint-Saturnin-

de-LucianLe Bosc

Saint-Michel

Saint-Maurice-

Navacelles

La Vacquerie-et-Saint-Martin-

de-Castries

Saint-Privat

Saint-Jean-de-la-

Blaquière

Le Puech

Olmet-et-Villecun

St-Pierrede-la-Fage

Saint-Etienne-

de-Gourgas

Saint-Jean-de-Buèges

Pégairolles-de-Buèges

Gorniès

Laroque

AgonèsSt-Bauzillede-Putois

Cazilhac

Brissac

Saint-André-de-Buèges

Caussede-la-Selle

Puéchabon

Saint-Guilhem-le-Désert

Montoulieu

Ferrières-les-Verreries

Notre-Dame-de-Londres Le Rouet

Cazevieille

Viols-le-Fort

Viols-en-Laval

Mas-de-Londres

Argelliers

LaBoissière

Montarnaud

Vailhauquès

Combaillaux

Grabels

JuvignacSt-Georges-d'Orques

Lavérune

Murviellès-Montpellier

SaussanCournonterral

Cournonsec

Montbazin

Aumelas

Saint-Bauzille-de-la-Sylve

Popian

Lagamas

Saint-Jean-

de-Fos

Saint-André-

de-Sangonis

Pouzols

LePouget

Vendémian

PlaissanPuilacher

Bélarga

Campagnan

Usclas-d'Hérault

Tressan

Aumes

Poussan

LoupianBouzigues

Balaruc-le-Vieux

Balaruc-les-

Bains

Villeveyrac

Fabrègues

Gigean

Saint-Paul-et-Valmalle

Saint-Jean-de-Védas

Mireval

Vic-la-Gardiole

Valflaunès

Vacquières

Saint-Bauzille-de-

Montmel

Montaud

Guzargues

Sainte-Croix-

de-QuintillarguesSaint-

Jean-de-Cuculles

Le Triadou

MurlesSt-Gélydu-Fesc

Saint-Mathieu-

de-Tréviers

SauteyrarguesLauret

Fontanès GarriguesCampagne

BuzignarguesSaint-

Hilaire-de-Beauvoir

Saussines

Saint-Jean-

de-Cornies

Galargues

Saint-Drézéry Saint-Christol

Lunel-Viel

Montferrier-sur-Lez

ClapiersJacou

LeCrès

Pérols

Villeneuve-lès-Maguelone

Palavasles-Flots

Saint-Aunès

ValerguesSaint-Brès

Lansargues

Candillargues

AssasPrades-le-Lez

St-Clément-de-Rivière

Saint-Vincent-de-

Barbeyrargues

Teyran

Vendargues

LaGrande-Motte

Mudaison

Baillargues

Vérargues

Saint-Nazaire-de-Pézan

Saint-Just

Boisseron

Saint-SérièsVilletelle

Marsillargues

Saturargues

Sussargues

Restinclières

Beaulieu

Saint-Geniès-des-Mourgues

Moulès-et-Baucels

Les RivesSaint-Félix-de-l'Héras

Le CrosSorbs

Ceilhes-et-Rocozels

Avène

Carlencas-et-Levas

La Tour-sur-Orb

Taussac-la-

Billière

Pézènes-les-Mines

Brenas

Dio-et-Valquières

Le Bousquet-d'Orb

Lavalette

Saint-Etienne-

Estréchoux

LePradal

Le Poujol-sur-Orb

Lamalou-les-Bains

Saint-Martin-

de-l'ArçonColombières-

sur-Orb

Rosis

Le Soulié

Courniou

Verreries-de-Moussans

Boisset

Cassagnoles

Ferrals-les-Montagnes

Félines-Minervois

LaLivinière

Minerve

Oupia

Beaufort

AzillanetCesseras

LaCaunette

Agel

Cruzy

Montouliers

Villespassans

Quarante

Montels Nissan-lez-Enserune

Lespignan

Vendres

Montady

Maureilhan

Maraussan

Corneilhan

Thézan-lès-Béziers

Saint-Geniès-de-Fontedit

Lignan-sur-Orb

PoilhesColombiers

Bassan

Lieuran-lès-Béziers

Abeilhan

Espondeilhan

Coulobres

Boujan-sur-Libron

Cers

Valros

Tourbes

Neffiès

Caux

PéretCabrières

Valmascle

Mourèze

Liausson

Celles

Ceyras

Brignac

CanetNébian

Villeneuvette

Lacoste

Saint-Guiraud

Jonquières

Saint-Félix-de-Lodez

Salasc

Lieuran-Cabrières

AdissanPaulhan

Aspiran

Fontès

Alignan-du-Vent

Vailhan

Nézignan-l'Evêque

Saint-Thibéry

Montblanc

Portiragnes

Vias

Marseillan

Saint-Pons-de-

Mauchiens

Saint-Pargoire

Lézignan-la-Cèbe

Cazouls-d'Hérault

Nizas

Bessan

Pinet

Pomérols

Castelnau-de-Guers

Villeneuvelès-Béziers

Sauvian

Sérignan

ValrasPlage

Puisserguier

Pailhès

Cazouls-lès-Béziers

Cessenon-sur-Orb

Creissan

Cébazan

Cazedarnes

Assignan

Babeau-Bouldoux Pierrerue

Prades-sur-Vernazobre

BerlouRoquebrun

Vieussan

Aigues-Vives

Aigne

St-Jean-deMinervois

Pardailhan

Riols

Rieussec

Vélieux

Siran

Olonzac

Capestang

Olargues

St-Ponsde-Thomières

La Salvetat-sur-Agout

Saint-Chinian

Agde

Servian

Roujan

Saint-Gervais-sur-Mare

Clermont-l'Hérault

Pézenas

Montagnac

Florensac

Murviel-lès-Béziers

Mèze

SETE

Frontignan

La Peyrade

Pignan

Aniane

Gignac

Bédarieux

Lunas

Le Caylar

Ganges

Lattes

Mauguio

Carnon

Castelnau-le-Lez

LesMatelles

Saint-Martin-de-Londres

LunelCastries

Claret

Unité 14

Unité 7

Unité 1

Unité 2

Unité 8

Unité 9

Unité 3

Unité 10

Unité 11

Unité 4

Unité 5

Unité 6

Unité 12

Unité 18Unité 19

Unité 13

Unité 20

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Unité 25

Unité 24

Unité 21

Unité 16

Unité 15

Unité 17

Unité 22

MONTPELLIER

BEZIERS

LODEVE

Unité 14 Unité 15

Unité 7

Unité 1

Unité 8

Unité 2

Unité 3

Unité 4

Unité 5

Unité 11

Unité 10

Unité 9 Unité 17

Unité 16

Unité 24

Unité 22Unité 25

Unité 23

Unité 26

Unité 21

Unité 6

Unité 12 Unité 13

Unité 20

Unité 19Unité 18

La concertation des unités de gestionDurant tout le mois de novembre, la fédération a réuni les unités de gestion " Petit gibier " pour dresser le bilan des actions engagées par lessociétés de chasse et définir des objectifs pour la saison prochaine.

Les autres sujets abordésParmi les autres sujets abordés lors de ces réunions des unités de gestion

" Petit Gibier ", la présentation de la nouvelle association des gardes chasse par-ticuliers de l'Hérault et les avantages qui sont liés à la signature d’une conventionavec un garde de l’association, l'état des populations de perdrix rouges qui est pré-occupant, les activités du réseau sanitaire SAGIR, l'enquête sur les dommagescausés par les espèces classées nuisibles, le bilan de l'école de chasse du MasDieu et de la récolte des étuis de cartouche, enfin l'arrêté préfectoral d'ouvertu-re et de fermeture de la chasse qui nécessite l'harmonisation des règlements à l'é-chelle de chaque unité de gestion.


Jean Blayac, responsa-ble de la commissionPetit Gibier

Les unités de gestion

Petit Gibier dans le département

Petit gibier

Dans le cadre de ses politiques de ges-tion de l'espace rural, le ConseilRégional Languedoc-Roussillon apportechaque année son soutien aux cinqfédérations de chasseurs pour la miseen place de cultures faunistiques.

CCes cultures favorisent la biodi-versité et le développement despopulations de petite faune

sédentaire, tout en maintenant la poten-tialité agricole de l'espace rural.

En 2008 dans l'Hérault, la Région aoctroyé 32000 euros à la FédérationDépartementale des Chasseurs. Cette aidea permis de mettre en place 639 hectaresde cultures faunistiques répartis sur lesterritoires de 112 sociétés de chasse et 2GIC (Groupement d'Intérêt Cynégétique),soit au total 132 associations.

CCoonndduuiittee dduu ddiissppoossiittiiffDans son catalogue " Amélioration de

la chasse ", la Fédération offre chaqueannée la possibilité à toutes les sociétésde chasse adhérentes (286 sociétés com-munales, 8 sociétés intercommunales,34 associations communales de chasseagréées, 6 associations de chasse mari-time et 8 groupements d'intérêt cynégé-tique) de réaliser des aménagementsfavorables à la faune sauvage. Ainsi, lessociétés de chasse qui le souhaitent,peuvent procéder par girobroyage à desopérations de réouverture du milieu etde mise en place de cultures faunis-tiques sur ces parcelles.

Pour mener à bien ce dispositif, 6 tech-niciens fédéraux sont chargés de collecterles prévisions de mise en cultures (coor-données des personnes, parcelles identi-fiées, surfaces concernées, type de cultu-res souhaitées et précédents culturaux).

Ils font des diagnostics de territoire etconseillent les personnes intéresséespar le dispositif quand elles en font lademande afin d'argumenter le choix dela parcelle, de sa surface ou du type decultures à implanter.

Au cours de l'été, une grande partie deleur temps est consacrée au contrôle desparcelles en place, ce qui nécessite denombreux déplacements sur le terrainpuisqu'il s'agit de vérifier la conformitédes parcelles déclarées avec la culturemise en place.

Zonesde refuge et de

reproduction Ces cultures ont des intérêts à la fois faunis-

tiques et agronomiques. Elles permettent d'avoirun couvert végétal servant en même temps de refugepour la faune sauvage, de zone de reproduction et de

source de nourriture. Elles ont aussi pour but de mainteniraccueillantes des parcelles récemment ouvertes et de limiter

la fermeture du milieu et son homogénéisation.Enfin, elles participent à la maîtrise des herbes indésirables

pour l'exploitant agricole, à l'amélioration de la structure et dela fertilité des sols et à la réduction des risques d'érosion.Dans ce contexte de déprise rurale, de développement desformations boisées et dans sa volonté d'agir en faveur de la

petite faune sédentaire de plaine, la Fédération souhaiteamplifier sa contribution à l'entretien des espaces natu-

rels et ruraux et au maintien du potentiel agricolede la région, par la mise en place de cultures fau-

nistiques par l'intermédiaire des sociétésde chasse du département.

Cultures FaunistiquesCultures FaunistiquesLa Région Languedoc-Roussillon partenaire des chasseurs

Environnement


Gestion

Avant l'ouverture, la Fédérationavait envoyé un bulletin d'alerteà toutes les sociétés de chasse

du département les informant d'unesituation préoccupante de la perdrixrouge. Effectivement, la saison de chassen'a pas laissé un grand souvenir.Avec unereproduction médiocre, voire franche-ment mauvaise par endroits, les compa-gnies étaient à l'ouverture de faible com-position et très clairsemées sur leterritoire.

Causes probables de ce déficit de per-dreaux, les mauvaises conditions clima-tiques, avec un printemps froid et plu-vieux qui a porté préjudice aux couvées,et un début d'été très médiocre qui adéfinitivement compromis le cycle dereproduction de l'espèce.

Les 3 mois décisifsEffectivement, pour la perdrix rouge, le

cycle de nidification et de couvaison sesitue entre la fin du mois d'avril et ledébut du mois d'août. La ponte com-mence et s'étale jusqu'à la mi-juin ; géné-ralement un œuf pondu toutes les 36 heures, pour arriver à son terme avec

un nid garni de 12 à 15 œufs en moyenne.Le début de l'incubation débute dès la

ponte du dernier œuf et dure 24 jours.Les toutes premières éclosions sontobservées début juin et ce jusqu'en finjuillet pour les plus tardives.

Et c'est précisément à ce moment-làque nous avons eu les pires conditionsclimatiques, avec des précipitations sui-vies de chutes des températures quin'ont vraiment pas fait le bonheur de nosperdreaux.Conséquences : certains œufscouvés ne sont pas arrivés à terme etpour ceux qui ont éclos, certains pous-sins ont eu trop froid pour survivre.

Les sociétés de chasse qui ont l'habitu-de de procéder à des échantillonnagesde compagnies avant l'ouverture se sonttrès vite rendues compte de cettedéconvenue, en observant de petitescompagnies de 4 à 6 oiseaux.Immédiatement, elles ont mis en placedes mesures de gestions appropriées.

Déjà, par arrêté préfectoral, l'espècen'ouvre dans notre département que lepremier samedi d'octobre et ferme à lafin du mois de novembre, soit à peinedeux petits mois de chasse. Mais dans

bon nombre de sociétés, la chasse duperdreau n'a été autorisée qu'une oudeux journées par semaine. Certainesont même instauré des PMA(Prélèvements Maximum Autorisés).

Rien de nouveau sous le soleil Lorsque le cycle biologique d'une espè-

ce est perturbé comme le fut celui de laperdrix rouge cette année, il est difficile,très difficile de remonter la pente. Et onne la remonte pas en croisant les doigts,mais en retroussant les manches !

Car lorsqu'on est chasseur, l'objectif estquand même de… chasser ! Si les res-trictions que l'on s'impose le tempsd'une saison sont nécessaires et large-ment adoptées, elles doivent être suiviesde mesures de gestion qui vont permet-tre des jours meilleurs pour l'espèce engénéral et pour sa chasse en particulier.

Selon Jean Blayac, qui a sérieusementtravaillé durant plusieurs décennies sur laperdrix rouge, " ce n'est pas la premièrefois que l'espèce connaît quelques difficul-tés voire des périodes sombres plus oumoins longues. Mais chaque fois que leschasseurs ont réagi en s'imposant des mesu-

Vigilance sur l'état des populations de perdrix rouges

Les mauvaises conditions climatiques ont compromis la reproduction del'espèce et la saison de chasse ne fut pas mirobolante.Dès lors,comment s'yprendre pour remonter la pente ? Les principales mesures de gestion àmettre en place pour s'en sortir.


Gestion

res de gestions appropriées, la perdrix rougeest revenue à un bon niveau. Par contre surles territoires où ils s'en sont désintéressés ense reposant sur leurs lauriers, l'oiseau nes'est jamais refait une santé voire a totale-ment disparu ".

Notre spécialiste de lancer dans la fou-lée un avertissement à ceux qui vou-draient choisir la facilité des lâchers : "Ilssont vraiment nécessaires lorsque les popu-lations naturelles ont atteint un seuil tropbas,mais il vaut mieux essayer de préserver

coûte que coûte les souches naturelles, aussirésiduelles soient-elles, quitte à s'interdire detirer pendant une saison ".

Au boulot ! Pour donner un peu d'oxygène aux

quelques oiseaux qui restent sur nos ter-ritoires et qui sont des reproducteurspotentiels, une attention toute particu-lière devra être portée sur la régulationdes prédateurs. Il s'agit là d'une priorité.Au risque de nous répéter, nous ne sau-rions conseiller à chaque société dechasse d'avoir au moins un piégeur enactivité sur son territoire, afin d'assurerune couverture totale de tout le dépar-tement. Il y a quelques années circulaitle slogan " un piégeur par clocher ! " Ilest impératif de le mettre en pratique.Ceux qui sont en possession d'un agré-ment et qui ne piègent plus doivent lerenvoyer à la Fédération des chasseursqui fera procéder à sa radiation.Quant àceux qui voudraient grossir les rangs despiégeurs en activité, des sessions de for-mations seront organisées en début d’an-née par la fédération.

Outre la régulation des prédateurs, l'ac-cueil du territoire est déterminant pourque les populations de perdrix se déve-loppent. En subventionnant certains amé-nagements spécifiques et les initiatives àtravers son catalogue " Amélioration dela chasse ", la fédération est prête aaccompagner toutes les bonnes volon-tés. Que ce soit en matière de débrous-saillage et d'entretien du milieu, de

labours, de semis de cultures à gibier, depoints d'eau, de mise en place de réser-ves, etc.

Enfin les présidents de sociétés dechasse qui le souhaitent peuvent recou-rir, si besoin est, aux services techniquespour la mise en œuvre de leurs projets.

Quand est-on vraiment dans le rouge ? Il ne faut pas attendre la disparition

totale de la perdrix pour se préoccu-per de l'espèce. La reconstitution d'unepopulation sera toujours plus facile etmoins onéreuse à partir d'oiseauxautochtones naturels, comme le souli-gne Jean Blayac. Les lâchers d'oiseauxd'élevage donnent des résultats le plussouvent incertains.

Mais comment faire autrementlorsque les densités d'oiseaux sauva-ges sont trop faibles, lorsqu'au prin-temps on constate que l'on est en deçàde 2 ou 3 couples aux 100 hectares ? àce niveau-là, il ne peut plus y avoir dedynamique des populations et desmesures draconiennes s'imposent.Notamment la suspension de la chassede l'espèce jusqu'à ce que ce seuil aug-mente sensiblement jusqu'à 4 ou 5couples aux 100 hectares. Là, on pour-ra commencer à envisager une réou-verture, en s'entourant de mesures delimitation appropriées.

Techniques de comptagesPour se faire une idée des densités réelles de couples de perdrix sur sa chasse, il faut organiser un recensement au printemps

en organisant, avec des volontaires, des battues à blanc. Pour mieux connaître cette technique de comptage, nous conseillons vive-ment aux responsables de sociétés de s'adresser aux ser-vices techniques de la fédération.

Il faudra ensuite procéder, dès le début du mois d'août, àdes échantillonnages de compagnies, qui sont complé-mentaires des recensements printaniers, car ils donnentvraiment une idée de la réussite de la reproduction. Cesobservations se font en parcourant à heures fixes des cir-cuits préalablement établis afin de déterminer l’âge ratio(nombre d’adultes et nombre de jeunes). Là aussi, les tech-niciens fédéraux sauront vous conseiller.

Et c'est finalement de ces résultats que dépendront vosmesures de gestion des prélèvements, à mettre en placedès l’ouverture de la chasse.

Certaines sociétés de chasse se sont déjà engagées danscette voie de la gestion. Il faut désormais que cette tendan-ce se généralise, afin d'assurer l'avenir de ce fleuron de lafaune méditerranéenne qu'est la perdrix rouge et l'avenir desa chasse dans nos garrigues et nos plaines viticoles.

Compte tenu des mauvaises conditionsclimatiques, tous les œufs n'ont pas éclos

Les battues à blanc se font dans le courLes battues à blanc se font dans le courant du mois d'avril et ant du mois d'avril et demandent un peu d'orgdemandent un peu d'organisationanisation


Radioscopie

Pomérols est un village de 2000 habi-tants, situé entre Pinet et Florensac, à dixkilomètres environ de Mèze et dePézenas. Président du Syndicat des chas-seurs et propriétaires Pomérolais depuistrois ans,Antoine Amoros nous a offerten novembre dernier une petite visitesur le terrain.

Pas le moindre lâcher !" La commune fait huit cent cinquante hec-

tares mais, entre les réserves et les zonesurbanisées, il ne reste à peine que sept centhectares chassables ", annonce d'embléele président. Sept cent hectares occupésà près de 100% par le vignoble, qui parti-cipe à produire le célèbre Picpoul dePinet. Ici, pas de bois, quasiment pas defriche et aucune vigne pour l'instant n'afait les frais de la récente campagne d'ar-rachage. " Et nous avons quand même 70chasseurs, ce n'est pas rien. Dans un telcontexte, si vous ouvrez les vannes à fond etque vous ne fixez pas de limite, le gibier sau-vage ne résiste pas longtemps. "

Ah ! Oui. J'oubliais de vous dire : ici, leperdreau est roi,mais il n'y a pas de lâcher.Il n'y en a même jamais eu, de mémoirede Pomérolais. Et il n'y en aura pas. " Jesuis contre, à 100% ! clame haut et fort leprésident Amoros,à quoi ça ressemblerait ?Nous avons du perdreau,et même beaucoup.Donc, tant que l'on chassera raisonnablement,nous n'aurons aucun besoin de repeupler. "

En effet, à l'instar de communes plusréputées comme Néffies ou Villeveyrac,les densités de perdreau sont, àPomérols, parmi les plus fortes de notredépartement.

Vivre et laisser vivre !Pas de lâchers, mais de fortes densités.

Comment est-ce possible, quand on est

dans le cadre d'une société de chassecommunale ? " Le premier travail auquel jeme suis attelé à ma prise de fonction,a été defaire signer les terrains. Cela n'a pas été tropdur,puisque sur notre commune,une vingtainede viticulteurs possèdent plus de 80% des ter-res. Et la plupart d'entre eux sont des chas-seurs. Je suis allé les voir,nous sommes tombésd'accord sur le fait que la pression de chassedevait être réduite pour conserver la souchenaturelle de perdreau. Nos propriétaires ontcédé leurs terrains gratuitement et acceptéde signer les baux,en échange d'une limitationdes jours de chasse. Il ne faut jamais oublierque c'est grâce à eux que l'on chasse. "

Le président lui même est viticulteur. Ilpossède plus de 80 hectares de vignes surla commune. Et s'il supporte les lourdsdégâts régulièrement commis à ses plantspar les nombreux lapins,c'est uniquement" par amour de la chasse ". Une façon demontrer l'exemple. " Je tolère les dégâts,qui représentent quand même un gros sacri-fice financier, et pourtant je laisse vivre leslapins. J'entends que les chasseurs de

Le syndicat des chasseurs etpropriétaires pomérolaisCette société de chasse gère un territoire de 850 hectares,qui abrite l'une des plusfortes densités de perdreaux de notre département. Pourtant ici, il n'y a pas deplan de chasse,pas de PMA,pas de règles contraignantes.La gestion Pomérolaiserepose sur l'idée de " vivre et laisser vivre " les chasseurs comme les espèces.Unebelle philosophie…qui donne du résultat !

Un GIC, vite !C'est une idée qui trotte dans la tête

de Jean Blayac, administrateur fédéralen charge du petit gibier, et qu'AntoineAmoros applaudit des deux mains : lacréation d'un Groupement d'IntérêtCynégétique qui regrouperait les com-munes de Florensac, Pomérols, Pinet,Marseillan et Mèze, bastions histo-riques de la perdrix rouge en zone viti-cole méditerranéenne. Un GIC quiserait voué à harmoniser les mesuresde gestion sur l'ensemble de la zone,histoire de gérer l'importante popula-tion de perdrix qui peuple ce secteur àune échelle géographique et biologiqueplus pertinente. " Je suis pour à 100% !" indique le président Amoros. " Pourmoi, c'est la seule manière de faire ensorte que les efforts des uns et desautres aillent dans le même sens. "

Antoine Amoros, présidentdu Syndicat


Radioscopie

Pomérols, dans leur ensemble, laissent aussifructifier notre population de perdreaux,quit-te à sacrifier quelques jours de chasse. "

Sept jours de chasse en 2008…A Pomérols désormais, on chasse donc

les mercredis, samedis et dimanches.Et leperdreau reste ouvert moins de deuxsemaines, soit sept jours de chasse seu-lement en 2008, année de mauvaisereproduction. " Chasser les perdreaux jus-qu'à la fin novembre ? A mon sens, c'est uneaberration ! Tonne le président Amoros.Tout comme le fait de poser trois semainesde congés en octobre pour chasser à outran-ce jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien. Avec la

limitation des jours de chasse, nous avonsmis fin à ce genre de dérive de la façon laplus simple et la plus naturelle possible.Engueuler, surveiller, réprimer les chasseurs?Cela n'a pas de sens ! Moi je suis partisande l'idée qu'on doit vivre et laisser vivre. Cequ'il faut, c'est convaincre les gens, les ras-sembler autour d'un projet commun. "

Après la fermeture du perdreau, le lapinreste ouvert, ainsi que le lièvre. Mais lafermeture intervient, pour ce dernier, dèsle onze novembre ; " cette réduction dutemps de chasse a d'ailleurs donné d'excel-lents résultats ; on n'a jamais vu autant delièvres ! L'an dernier, il a dû s'en tuer plus dedeux cent sur Pomérols ! Et nous réfléchis-sons à la mise en place d'un PMA annuel detrois lièvres par chasseur, avec bagues auto-collantes pour l'an prochain."

Retenue, prudence, gestion raisonnableet durable. Tels sont les mots-clefs àPomérols. Dans le calme et la concerta-tion, toutes les mesures sont prises pourla conservation d'un gibier abondant etsauvage, sans mesures répressives. " Çafonctionne parce que dans l'ensemble, meschasseurs sont raisonnables et respectueux ",témoigne pour conclure le présidentAmoros. Heureusement !

Les aménagementsA Pomerols, la gestion s'articule

autour de la notion de prélèvementraisonnable. C'est donc en toutelogique qu'ont été créées sur le terri-toire trois réserves approuvées pararrêté ministériel, dont une de qua-rante hectares et une de vingt cinq. Enoutre, près de huit hectares sont encultures faunistiques sur les 850 de lacommune. Une quinzaine de pointsd'eau ont été implantés et trois jeu-nes bénévoles de la société veillent àleur remplissage constant ainsi qu'à unapport de nourriture par agrainage dèsla fin de l'hiver.

Sur le territoire de Pomerols, les nombreuxaménagements contribuent au développementde la perdrix rouge

Salon


Organisé pour la première fois parRobert Sans et son équipe, ce salon apermis aux chasseurs du biterrois de seplonger dans l'ambiance cynégétique etfestive à seulement quelques jours del'ouverture officielle de la saison.

Boujan-sur-Libron : la fête de lachasse et de la nature

Inauguration


ASaint-Gély-du-Fesc, la chasseoccupe une place importantedans le cœur de la municipalité,

particulièrement dans celui du maire,Georges Vincent, qui n'a jamais caché sonfaible pour ce loisir, même si ses multi-ples occupations ne lui permettent pasde le pratiquer comme il le voudrait.

Si le salon annuel " Chasse-Pêche-Nature " a acquis au fil des années lanotoriété qu'on lui connaît, c'est grâcesurtout à l'équipe associative qui a encharge l'organisation de cette manifesta-tion, mais grâce aussi au soutien sansfaille d'une municipalité qui s'y investi,notamment sur le plan matériel.

Avec l ' inauguration du pôle duBaptistou, la mairie de Saint-Gély-du-Fescprouve une fois de plus son dynamismeet son attachement aux associations duvillage. Pour Georges Vincent, " il s'agitd'une promesse qui avait été faite auxchasseurs et au comité des fêtes, et nousl'avons tenue ! "

Avec son club house, sa vaste salle deréunion, sa salle de sport, son laboratoi-re, son bloc sanitaire et ses différentesannexes, chaque discipline trouvera saplace, notamment la société de chassequi bénéficie désormais d'installationsaux normes pour traiter la venaisonconformément à la réglementation.

Saint-Gély-du-Fesc : l'inaugurationdu pôle associatif du BaptistouLa société de chassea quitté ses locauxexigus de la salleChassary pour intégrer ce nouveaucomplexe associatifdans lequel un laboratoire a été spécialement aménagé pour traiterla venaison.

Cynophilie


L'organisation en alternance du concours Saint Hubertpour chiens d'arrêt -une année dans l'Hérault l'annéesuivante dans le Gard- est une très bonne idée dans la

mesure où nos deux fédérations de chasseurs ont jusqu'à pré-sent trouvé des terrains limitrophes afin que les concurrentspuissent participer muni seulement d'une validation départe-mentale du permis de chasser. Lunel en 2007,Aubais en 2008 ettoujours plus d'engouement avec des participants dans toutesles catégories : junior, chasseur, trialisant, spaniel et chasseresse.

Parcours et notationLe but de ce concours est la promotion du chien et la mise en

valeur de l'esprit sportif du chasseur dans une compétition quisouligne les aspects cynophiles et techniques de l'exercice de lachasse et vise à l'éducation des chasseurs dans le respect de lanature et de l'écologie.

Dans la pratique, il s'agit pour chaque concurrent d'effectueravec son fusil et son chien, un parcours de 20 minutes au coursduquel, il peut tirer deux pièces de gibier, sous l'œil d'un jurycomposé de conseillers cynégétiques.

Au préalable,chaque participant aura à répondre devant les juges à2 questions d'ordre cynégétique et deux questions sur la cynophilie.

Dans un esprit de compétition à la fois sportif et éducatif, ledécompte des points désigne un gagnant dans chaque catégorie.Ils sont qualifiés pour l'épreuve régionale, laquelle permet à sontour de désigner les lauréats pour l'épreuve nationale qui sedéroule chaque année à Rambouillet.

Et comme le concours Saint Hubert s'est internationalisé, lesgagnants de Rambouillet sont admis au championnat du monde.Ce fut le cas l'année dernière pour Jessy Strudwick, cetteconcurrente de l'Hérault qui, cette année, est aller représenterla France en Croatie.

Les résultatsSérie chasseresse : 1ère avec 53 points : Léonie Cartier de Montpellier avec

Cassis (Pointer)Série Junior : 1er avec 79 points : Steven Bianchetto de Fabrègues avec Brixi

(Epagneul Breton)Série trialisant :1er avec 63 points :Fabrice Bois de Saint-André-de-Sangonis avec Uskane

(Braque Français)Série chasseur : 1er avec 87 points : Georges Fareng de Mèze avec Cassy

(Griffon Korthal)Ces 4 lauréats sont sélectionnés pour la finale qui se déroulera dans les Pyrénées-orientales

Les résultats du concoursSaint Hubert 2008

Cette édition 2008 a tenu toutes ses promesses avec un temps magnifique,une orga-nisation parfaite et des concurrents dont le niveau s'améliore chaque année un peu plus.

Richard Chevalier de Lattesavec Curtis (épagneul breton)

Cynophilie


L'épreuve des questions/réponses.A droite Bernard Aussel,organisateur du concours

Léonie Cartier de Montpellier et Cassis(pointer) à la conclusion

Christan Cayzac de Pignan avec Frisette(épagneul breton)

Sélectionné pour la finale régionale en série Junior StevenBianchetto de Fabrègues avec Brixi (épagneul breton)

Un bel arrêt d'Uskane, braque français appartenant à FabriceBois de Fabrègues qui fut sélectionné en série trialisant

Cynophilie


Le développement de la recherche ausang est un challenge qui s'offre à lachasse de notre département.C'est

une question de " bonnes pratiques ".Il n'y apas à épiloguer longtemps pour comprend-re cette évidence.Tout tir doit faire l'objetd'un contrôle,tout doute doit être levé parla recherche d'indices de blessures.

Les conducteurs du département com-mencent à avoir de timides appels.Continuez, n'hésitez pas à les appeler :ils n'attendent que cela et leurs inter-ventions sont bénévoles.Vous trouverezleur numéro de téléphone sur la derniè-re page de votre carnet de battue.

Mais plus que cela, en développant larecherche,c'est de nouveaux conducteurs

que nous pourrons former. Pratiquer larecherche au sang, c'est pratiquer uneforme de chasse. Probablement la plusnoble, celle qui consiste à aller jusqu'aubout de l'acte de chasse.

Venez nous rejoindre, formez un vraichien de sang uniquement créancé surles voies froides. Avec son dressage etson instinct vous essayerez de déjouerles ruses de l'animal blessé et apprécierezla complicité que vous aurez avec votreprécieux auxiliaire sans lequel la recher-che serait impossible.

Délégué départemental :Joël Roux tél 06 68 54 79 96.

Le comportementdu chasseur

1) Pendant la battue- Bien observer la réaction dugibier au coup de feu- Repérer avec précision la placede tir- Arrêter les chiens, quand c'estpossible…

2) Dès la fin de la battue- Marquer l'emplacement (brisée,papier…)- Inspecter la place de tir- Repérer les indices dans la direc-tion du tir - Suivre la voie de fuite (ne pasmarcher dessus) en marquant àmesure- Ne pas insister sur plus de 100 mètres (un animal blessérelevé se méfie et fuit loin)- Appeler un conducteur de chiende sang.

Trop d'animaux se perdentMême si le nombre d'interventions pro-

gressent, il reste encore beaucoup trop fai-ble comparativement aux recherches théo-riques qui pourraient être entreprises.Selon les statistiques, sur 10 sangliers tou-chés, 8 sont tués sur le coup et 2 repartentavec une mauvaise balle. Si l'on prend encompte le tableau annuel moyen de notredépartement, ce sont plus de 3.000 san-gliers blessés qui repartent dans la nature.

Avec l'UNUCR,jusqu'au bout !

Telle est la devise de l'Union Nationale pourl'Utilisation de Chiens de Rouge dont lesconducteurs proposent bénévolement leursservices aux équipes de chasseurs de sanglierspour retrouver un animal blessé.

Cynophile


Son centre canin est ouvert depuismoins de cinq ans et déjà lesrésultats sont là. Sous l'affixe " Du

Canal de Lunel ", Rémy Ribes produitaujourd'hui ses propres épagneuls bre-tons et English Springer Spaniel à raisond'une dizaine de portées par an. Enconcours, son palmarès est déjà élo-quent. En présentant aux différentesépreuves auxquelles il a participé quatrejeunes chiens,Rémy a obtenu deux titresde trialers d'automne et deux autres detrialers de printemps, qui sont venusconsacrer ses talents d'éleveur, de dres-seur et de conducteur professionnel.

Mieux : en novembre dernier, Rémy agagné le challenge bécasse de la Creuse avecsa chienne Anisette du Canal de Lunel. Pasmal du tout pour un début de carrière !

Chasseur avant tout ! Mais il n'y pas que les concours dans la

vie. Car Rémy Ribes est avant tout chas-seur. " Depuis tout petit je suis un grandpassionné de chasse. C'est cette passionqui m'a emmené vers l'activité d'éleveuret de dresseur.Mon but aujourd'hui, c'estd'œuvrer pour améliorer les qualités dechasse des races sur lesquelles je tra-vaille. Les chiens de field, c'est autrechose. Pour les concours, on développedes qualités qui n'intéressent pas forcé-ment le chasseur. "

Et pourquoi avoir choisi les épagneulsbretons et springer spaniels ? " Mon pre-mier chien fut un Epagneul Breton, une peti-te chienne tricolore avec laquelle j'ai prisplaisir à chasser, elle est encore au chenil.Après quelques années de pratique, je mesuis aperçu que j'étais un vrai passionné decette race, c'est pour cela que j'ai décidé defaire de ma passion mon métier. Par la suite,

une autre race a attiré mon attention :l'English Springer Spaniel. Le dévouement,la ténacité, la fidélité de ce chien méritentégalement d'être connus dans notre région.Je me concentre désormais sur ces deuxraces car je considère que pour bien éleverune race, il faut la connaître à 100%.Chez Rémy, tous les chasseurs qui le

souhaitent trouvent une aide précieu-se et c'est avec beaucoup de gentilles-se qu'il les accueille.

Centre canin du Canal de Lunel :883,chemin du Mas de Figuières 34400 Saint-Just

http://canaldelunel.chiens-de-France.com

L'homme qui chuchote à l'oreilledes chiensCe jeune dresseurhéraultais installé àSaint-Just a déjà obtenuplusieurs titres de " trialeur " et vient degagner le challengebécasse dans la Creuse.

Bientôt en Espagne

A la fin du mois de janvier, Rémy Ribesprendra ses quartiers d'hiver, enAndalousie pour faire travailler seschiens et ceux des chasseurs qui veu-lent les lui confier. Là-bas, pendant troissemaines, les chiens sortent tous lesjours et ont la possibilité de lever plusde cent perdreaux par jour, soit nette-ment plus que lors d'une grosse saisonde chasse en France.Nul doute qu'aprèstrois semaines à ce rythme, les chiensreviennent complètement transformés. Curtis du canal de Lunel.


Entre le visla à poil ras et le visla àpoil dur, il s'agit de deux races dis-tinctes.Ce qui veut dire que pour

prétendre à l'inscription au LOF (livredes origines françaises) ces deux racesne peuvent pas être croisées entre elles.De la même manière, un sujet à poil rasissu de parents à poil dur ne pourra enaucun cas obtenir la confirmation.

Le poil ras est une race très ancienne,utilisée par la noblesse hongroise il y adéjà plusieurs siècles. Le poil dur estbeaucoup plus récent, créé dans lesannées 30 par des forestiers hongrois quivoulaient garder les caractéristiques debase du vizsla, tout en lui ajoutant uneplus grande protection pour chasserdans des conditions difficiles, (froid, ter-rains très couverts...). Des croisementsfurent donc effectués entre des vizslapoil ras et des chiens d'arrêts allemandsà poil dur tels le drahthaar ou le stichel-haar.

Des chiens polyvalentsCes deux chiens sont présents dans

notre pays et appréciés des chasseursqui ont la chance de les utiliser. Il naît enFrance entre 250 et 300 sujets à poil raspar an pour une bonne cinquantaine desujets à poils durs.

Comme tous les chiens des pays del'Est, les vizsla sont très polyvalents etpeuvent faire le bonheur du chasseurdans de multiples conditions : chasse enplaine, au bois, au marais mais aussi parexemple chien de recherche au sang.Certains sont spécialisés par leur pro-priétaire dans l'une ou l'autre de ces dis-ciplines, d'autres s'acquittent très biend'une chasse en plaine le samedi, suivied'une journée au poste au grand gibier le

dimanche,qui se terminera peut-être parune recherche au sang fructueuse.

De même ils se créancent facilementsur tout gibier, le tout étant de leur enmontrer. On en connaît classés réguliè-rement en concours sur faisans maisaussi perdreaux naturels, bécasses oubécassines.

Ils ont une quête relativement courteet gardent de toute façon toujours lecontact avec leur maître. Ce sont deschiens très attachés et attachant qui tra-vaillent réellement pour faire plaisir àleur conducteur. On leur reprochemême parfois d'être " pot de colle ".

Quand la complicité est là, tout sepasse pour le mieux et l'éducation duchien en devient très facile tant il a enviede vous satisfaire. Il doit être mis trèsrapidement en présence de gibier, sonarrêt est ferme et son rapport en géné-ral facile. Il aime l'eau qui est souvent unélément naturel pour lui.

Agréable en familleSon dressage est aisé et il ne supporte

ni la brutalité ni l'injustice. On obtientbeaucoup d'un vizsla par la caresse et l'a-mour, la violence ne sert bien souventqu'à le casser.

Il est très proche de toute la famille et

aime vivre avec ses maîtres, sachant êtrechien de maison calme la semaine, quel'on peut emmener partout… il n'estplus le même le week-end quand les sou-bresauts de la voiture lui font compren-dre où on l'emmène. Là il oublie le cana-pé et chasse, pour le plaisir de montrerdu gibier à son maître, en espérant que lecoup de feu fatal lui permettra un rap-port rapide et avec la dent douce.

Son entretien est pratiquement nulpour le poil ras, le poil dur demande par-fois un peu de toilettage sous formed'une épilation.Quand à sa santé, elle nepose pas de problème particulier et deschiens de plus de 10 ans qui chassentencore vaillamment ne sont pas rares.

Si vous souhaitez acquérir un sujet àpoil ras pour la chasse, n'hésitez pas àdemander à l'éleveur des références à cesujet.Certains éleveurs préférant le côté" expositionnel " du chien plutôt que sesqualités cynégétiques,or le vizsla est apteà briller sur les deux tableaux. Ce pro-blème est inconnu chez le poil dur, sarusticité et son aspect moins " chic "ayant parlé pour lui à ce niveau.Par cont-re, le poil n'est pas totalement fixé etvous pouvez, dans les portées, avoir des chiens à la qualité de poil nonconforme : trop ras ou trop long, laineux.

En conclusion, un vizsla se mérite maisquelle joie de posséder et de chasseravec un tel chien, l'essayer c'est bien sou-vent l'adopter et nombre d'adeptes neveulent plus changer de race par la suite.

Présidente du Visla Club deFrance : Nathalie Parent, 11 rueJules Ferry 59127 Walincourt.Tél :06 07 38 96 73.

www.vizslaclubfrance.com

Le visla ou braque hongrois

Originaire de Hongrie. Ce chien d'arrêt continental existe à poil ras ouà poil dur.

Visla à poil dur

Visla à Poil Ras

Cynophilie


Formation

Dans un monde dominé par laproductivité et l'éloignementde l'homme avec son environ-

nement, il est difficile de mettre en valeurles données d'une chasse durable auregard de nos concitoyens qu'ils soientchasseurs ou non chasseurs ; d'avoir lerespect de l'animal et de son biotope parle maintien des équilibres naturels enmettant en œuvre des méthodes moder-nes d'aménagement pour favoriser cesconditions d'existence et diminuer lesdégâts.

La chasse réclame de plus en plus decompétence et de responsabilité de lapart de ses pratiquants.

Pour acquérir des connaissancesétendues

C'est dans cette optique quel'ADCGG34 (AssociationDépartementale des Chasseurs de GrandGibier de l'Hérault) organisera en 2009une session du Brevet Grand Gibier.

Ce brevet est un test, auquel chacunpeut se soumettre librement. Il n'est pasobligatoire, mais il constitue une réelleet sérieuse référence cynégétique. Son

détenteur aura fait la preuve de connais-sances étendues et, notamment, d'uneexpérience pratique dans le maniementdes armes. Il recevra un diplôme et uninsigne au logo du brevet grand gibier.

Neuf soirées de cours et une sortie enforêt seront organisées. Seront abordésles connaissances des espèces, de laforêt, de la chasse au grand gibier, la balis-tique et les armes, les chiens, la recher-che au sang, les maladies du gibier, ainsique la gestion des espèces et des terri-toires.

Présentation le 30 janvierLe brevet grand gibier comporte une

épreuve pratique sur cible fixe et sanglier courant (carabine ou arc) ainsiqu’une épreuve théorique.

Une soirée de présentation est organisée le vendredi 30 janvier 2009 à18 heures, dans les locaux de la fédéra-tion des chasseurs à Bédarieux.

Vous pouvez aussi vous rendre sur le site de l'associationhttp://www.ancgg.org/ad34 où vous trou-verez tous les renseignements sur l'organi-sation de ce brevet.Président de l'ADCGG34 : Joël Roux tél 06 68 54 79 [email protected]

Ce brevet permet, entre autre, d'approfondir ses connaissances sur le maniement des armes

Organisé pour la pre-mière fois en 2009 parl'AssociationDépartementale desChasseurs de GrandGibier (ADCGG34), cebrevet constitue unesérieuse référence cynégétique.

Le brevet grand gibier,une première dans l'Hérault


Sécurité

Pendant longtemps, le chasseur acru que pour déjouer la méfiancedu gibier, il devait se dissimuler et

se confondre dans le milieu ambiant. Or,chez les animaux sauvages, chaque espè-ce a une vision adaptée en fonction deses besoins.Ainsi, les yeux répondent àdes impératifs de survie dépendant dumode de vie de chaque espèce. Un pré-dateur aura besoin de voir ses proies etdevra donc être doté d'une vision adap-tée à la reconnaissance de sa nourrituredans son milieu.

Chez le taureau de combat,on sait per-tinemment que ce n'est pas la couleurrouge qui déclenche son comportementagressif. La preuve, c'est que les jeunesapprentis matadors se contentent sou-vent d'un simple sac de jute pour toréerune vachette. D'ailleurs, à l'origine de latauromachie, la "muleta" était blanche.Elle ne vira au rouge qu'à partir duXVIIème siècle, pour symboliser la cou-leur du sang qui est celle du combat.

Des études comportementales publiéesau début des années 70 indiquent queles lapins ont une capacité limitée à dis-tinguer certaines longueurs d'onde de lalumière et donc à distinguer certainescouleurs.

Cher le sanglier, où est la réalité etcomment comprendre ce que voit réel-lement la bête noire ? Faute d'expéri-mentation on ne peut être renseigné surle phénomène que par comparaison ana-tomique ou par observations directessouvent très subjectives.Ce que l'on sait,c'est qu'il est inutile (et même pas dutout recommandé) de s'habiller en lodenvert ou en tenue camo pour tenir le

poste en battue.Tout au contraire on peut (et on doit

pour des raisons évidentes de sécurité)chasser le sanglier revêtu d'une tenuevoyante. Car même si nous ne sommespas sûrs que les sangliers perçoivent par-faitement les couleurs vives, nous savonsparfaitement que nos collègues de chas-se distingueront mieux un équipementfluo qu'une tenue de camouflage et c'estbien cela l'essentiel.

A l'inverse, si l'on pratique la pêche à latruite dans le même accoutrement, onest certain de ne pas " en toucher une ".

Par contre, il est fondamental de souli-gner chez l'animal sauvage, qu'il soit trui-te, sanglier ou autre, l'importance de laperception du mouvement. Pour la plu-part d'entre eux, discerner un geste estbien plus important que de posséder unebonne acuité visuelle.

Lorsque les animaux sauvages neréagissent pas à la vue de l'hommeimmobile, c'est parce ce que la plupartdu temps ils ne semblent pas avoir prisconscience du danger, du moins lorsque

l'immobilité est parfaite.De notre attitude discrète au moment

opportun dépend donc le succès denotre partie de chasse ou de notre par-tie de pêche.

MécanismeLa perception des couleurs par l'œil est régi par le fait que chaque couleur est

émise dans une longueur d'onde spécifique. Les cellules photosensibles sont lescônes et les bâtonnets qui sont des cellules spécifiques des premières couches dela rétine. Ces cellules sont simplement protégées par l'épithélium pigmentaire,donc reçoivent beaucoup de lumière. L'acuité visuelle et la perception des couleursdépendent de la richesse des connexions nerveuses et de l'aptitude du cerveau àanalyser l'information reçue par l'œil.Chez la plupart des ongulés, dont fait partie lesanglier, c'est la choroïde qui favorise la vision nocturne mais diminue l'acuité visuel-le.C'est la partie centrale de la rétine où sont concentrés les cônes et les bâtonnetsqui perçoit les couleurs. Les parties périphériques, dépourvues de cellules photo-sensibles n'en perçoivent aucunes.

Si vous chassez le renard,peut-être, mais si vouschassez le sanglier sûre-ment pas ! Les animauxsauvages sont dotés d'unevision plus ou moins développée selon leur mode de vie.Au chasseur de s'adapter.

En fluo,le gibier vousaperçoit-il ?

Obligatoire en chasse collective au grandgibier, le fluo est également recommandé enchasse individuelle au petit gibier


Aménagements

1) Rôle :Le poste surélevé de tir ou mirador

de battue est un aménagement de chas-se destiné à garantir des conditions de tirsécuritaires lors d'une chasse au grandgibier. Le principe est de surélevé letireur afin de lui assurer une meilleurevisibilité lors du tir mais aussi de favoriserun tir fichant et diminuer les risquesd'accident.

2) Mise en place :Le mirador de battue est une cons-

truction simple à réaliser, environ 2 heu-res à 2 personnes.

Il est destiné à être fixe et ne peut êtretransporté de part son envergure et sonpoids.

Il s'agit d'une construction de formetriangulaire de 1m 50 de coté.

Selon les besoins le plancher se situera

entre 1m et 1,50m du sol, sachant que1,30m est une bonne valeur.

La disposition triangulaire permet d'in-tégrer un siège dans un angle.

La rambarde supérieure est à placerenviron à 80 ou 90cm au dessus du plan-cher de telle sorte qu'elle serve d'ac-coudoir quand le tireur est assis.

La faible hauteur du plancher dispensede prévoir une échelle, 2 barreaux sur lecoté opposé au siège suffisent. Le chas-seur se glissera entre le plancher et larambarde sans problème.

La rigidité de l'ensemble est obtenuepar des tirants diagonaux à poser surchaque face.

Ces miradors peuvent être construitsavec du bois industriel traité ou de peti-tes perches prises en forêt et des plan-ches du commerce.

Autres fiches dans le prochain bulletin

Suite du bulletin N°72 d'octobre 2008

FICHE TECHNIQUE N° 10 : LE MIRADOR DE BATTUE

Dimensions :Hauteur du plancher : 1,30 mHauteur de la balustrade : 0, 80 mBanc positionné à 0, 50 m (planche incluse)Surface plateforme : environ 1m2.

Largeur interne de la plateforme : 1,30 entre poteaux.Poids construit : environ 50 kg

Matériel :3 poteaux de 2,10 m13 barreaux de 1, 50 m (6 légers et 7 plus costeauds)3 diagonales de 1, 80 (rigidité de la structure)7, 5 m de planches (2,5 planches de 3m en 30mmd’épaisseur et 20 cm de large)

Décomposition des planches utiliséesplateforme :

1,55 - 1,40 - 1,20 - 1,05 - 0,80 - 0,60banc : 0,60

Précautions de montage :angle de 60° à bien calculer pour la disposition des 3 poteauxTemps de montage :environ 2 heures à 2 personnes

CatalogueAmélioration de la chasse

Grand gibier de plaineCe sont les " seigneurs " de nos forêts. Ils ont mis en scène la

quintessence de l'activité cynégétique sous l'Ancien Régime. Ilsse rencontrent aujourd'hui quasiment partout en France etsouvent leur mode de chasse perpétue la tradition. Le cerf éla-phe, à ne pas confondre avec une autre espèce introduite autre-fois dans notre pays à partir de spécimensofferts par le Mikado du Japon, le cerf sirka. Lechevreuil, qui est une espèce différente du cerf,très répandue et bien entendu le sanglier quifascine le chasseur. Le daim qui peuplait l'Europeavant la dernière glaciation, y a été ramené parles Romains.

Gibier de montagneLa montagne abrite des gibiers atypiques : des

" grands gibiers " comme l'emblématique cha-mois des Alpes et son cousin l'isard des Pyrénées,ou encore le mouflon méditerranéen ; des " petits gibiers " comme le fameux coq debruyère ou grand tétras, le petit tétras outétras-lyre,mais encore deux perdrix différentesde celles de plaine, la perdrix grise de montagne dans lesPyrénées et la perdrix bartavelle.Deux autres espèces d'oiseauxcomplète la liste, le lagopède alpin et la discrète gélinotte desbois, auxquelles s'ajoutent deux mammifères, la marmotte etune espèce cousine de notre lièvre de plaine, le lièvre variable.

Petit gibier de plaineLe petit gibier de plaine, c'est celui de nos campagnes, des

plaines agricoles : lapin, lièvre, perdrix, faisan. Le connaisseursait que le lièvre européen est le cousin du lièvre variable, queles perdrix appartiennent à deux races différentes, la perdrixgrise " nordiste " et la perdrix rouge " sudiste " ; deux espècesde faisans se rencontrent aussi, le faisan commun et le faisanvénéré.

Gibier d'eauParmi les très nombreuses espèces d'oiseaux d'eau, incluant

les anatidés, les limicoles et les rallidés, 37 sont chassables.Citons-en pêle-mêle quelques groupes parmi les plus connus :oies, canards, sarcelles, bécassines, chevaliers, pluviers, barges,courlis… Leur diversité est extrême.La plupart sont des migra-

teurs qui traversent deux fois par an notre paysou y viennent en hiver, sur les rivages, marais,lacs, rivières et étangs. Renforcer les effectifslocaux.Toutes dépendent pour leur vie de ceszones humides, espaces fragiles fortementdégradés et toujours menacés.

Prédateurs et animaux déprédateursSont regroupées ici des espèces prédatrices

ou commettant des déprédations à certainesactivités comme l'agriculture ou encore repré-sentant certain risque pour la santé publique.Ace titre, certaines sont classées " nuisibles " etpeuvent être prélevées par piégeage. Elles peu-vent aussi être chassées.On y trouve le renardet le blaireau, des mustélidés (belette, fouine,

martre, putois, hermine), des oiseaux de la famille des corvidés(corneille noire, corbeau freux, pie bavarde et geai des chênes)et des espèces non désirées en France car allochtones (ragon-din, rat musqué, raton laveur, vison d'Amérique, chien viverrin)

Oiseaux de passageRelativement communs, les pigeons, tourterelles, grives,merle

noir, allouette, bécasse et caille des blés sont aussi des migra-teurs qui voient grossir leurs effectifs lors de la migration.Parmices espèces, certaines font l'objet de chasses traditionnellesfortement ancrées régionalement (palombières, pantes, pantiè-res,matoles, tendelles, gluaux…) antiques et ingénieuses métho-des de captures qui se sont transmises jusqu'à nos jours malgrél'essor des armes à feu.

Livres


Cet ouvrage, réalisé par la Fédération Nationale desChasseurs et l'Office National de la Chasse et de la FauneSauvage,édité par Hachette Pratique,présente l'état des

populations des 90 espèces chassables en France, leur répartitiongéographique, leur tendance d'évolution, leur mode de gestion.

Fruits des observations effectuées depuis 20 ans par 3000correspondants du réseau fédéral, (ingénieurs, techniciens et

agents), de bénévoles,d'instituts scientifiques et techniques et del'ONCFS, cette analyse est une pièce maîtresse dans l'amélio-ration des connaissances sur la faune sauvage et un hommage àla qualité du travail accompli.

Dans le contexte des débats actuels sur la biodiversité et lesespèces chassables, il témoigne sur des bases scientifiques de laplace et du rôle incontournables de la chasse en France.

Tout le gibier de FranceL'atlas de la biodiversité de la faune sauvage chassable vient de paraître aux édi-tions Hachette. Inédite référence sur les effectifs des 90 espèces de la faune sau-vage chassable en France.

L'atlas s'organise autour de six grands chapitres, représentant six catégories de gibiers

Tout le Gibier de France, un atlas de plus de 500 pages sur la biodiversité de la faune sauvage,édité par Hachette Pratique. Prix 27 euros.

Livres


Le dictionnaire de la Chasse de René palocSavez-vous ce que signifie " aboyer à l'effroi " ? Selon René paloc, il s'agit pour un chien

peu courageux,de crier en restant à bonne distance d'un gibier, en refusant de l'attaquerou même de s'en approcher.

Et le " hausse-pied " ? Il s'agit d'un collet destiné à la capture des grands gibiers et plusparticulièrement du sanglier, que l'on pose sur une coulée et que l'on fixe à une bran-che flexible ou à un rejet,maintenus courbés par un poids ou tout autre stratagème.Lorsque le système se détend, l'animal capturé reste pendu et ne peut forcer pour selibérer. Et l'auteur de préciser à la fin de sa définition que l'usage du hausse-pied estbien sûr prohibé.

Vous l'avez compris, le " Dictionnaire de la Chasse " de René Paloc, préfacé parFrédéric Nihous, n'a pas du tout l'orthodoxie d'un Larousse, mais il décline demanière parfois surprenante la déontologie d'un vrai chasseur qui explique etdétaille 2600 mots ou termes cynégétiques.Un travail d'orfèvre très réussi, à placerabsolument dans la bibliothèque du chasseur débutant ou confirmé et à consultersans modération.

Le dictionnaire de la chasse : prix 34 euros,disponible en librairie ou àcommander aux éditions CPE (Communication-Presse-Edition)

Deux auteurs gangeois René Paloc et Jean-Paul Bousquet sont tous les deux de Ganges.Le premier,qui n'enest pas à son coup d'essai en matière d'ouvrages cynégétiques,vient de rédiger un" Dictionnaire de la Chasse " dans lequel il nous donne la définition de 2600 mots.Le second est président de la société de chasse de Ginestous et nous invite avecson ouvrage intitulé " A l'ombre de la Séranne " à découvrir une séries d'anec-dotes toutes aussi succulentes les unes que les autres.

A l'ombre de la Séranne de Jean-Paul Bousquet Le Docteur Jean-Paul Bousquet, qui fut durant toute sa carrière professionnelle

médecin généraliste à Ganges, a pris sa retraite il y a quelques années. Sur place, il conti-nue à s'occuper de football en tant que vice-président du district de l'Hérault, et dechasse en tant que président de la société des chasseurs de Ginestous.

Raconter au coin du feu ou autour d'une table entre amis les anecdotes qui lui sontarrivées tout au long de sa carrière médicale a toujours été un grand plaisir pour lui.

Avec cet ouvrage, son souhait n'a pas été de laisser une trace indélébile, ni de trans-mettre un message aux générations futures, en voulant les faire partager. Il s'agitd'histoires de médecine, de chasse, de pêche, entrecoupées d'opinions personnellesou de descriptions de paysages cévenols, qui sont arrivées à un enfant du pays quiavait choisi d'y exercer le métier de médecin. Elles ont pour cadre celui qu'il adoreentre tous : les basses Cévennes, dont Ganges est la porte méridionale. Côté foot-ball, un autre gangeois, Marc Bourrier, qui fut entraîneur national de 1976 à 1993, aajouté quelques lignes de sympathie et d'amitié à l'ouvrage de son ami Jean-Paul quiest vraiment succulent.

A l'ombre de la Séranne : prix 20 euros + frais de port.A commanderchez l'auteur Jean-Paul Bousquet,17 rue font des Barrys 34190 Ganges.


Après l'action de chasse, le petitgibier entier et le gros gibieréviscéré doivent être mainte-

nus à l'abri de la chaleur, dans un localaéré.En période de température ambian-te élevée ou supérieur à 15°C, il est sou-haitable d'avoir recours à la réfrigérationau-delà de 12 heures après la mort desanimaux afin de limiter les activitésmicrobiennes,d'éviter une évolution pré-coce et rapide du gibier et donc de luiassurer une bonne aptitude à la conser-vation. Pour le transport, outre la pré-caution relative à la température, le gibierne doit pas, à l'exception des pièces degros gibier, être placé dans des sacs étan-ches et fermés. Il faut utiliser des conte-nants ouverts afin d'éviter une véritablemacération.

La réfrigération La température optimale est comprise

entre 0° et +3°C. La température maxi-male acceptable est de +6°C. il faut sou-ligner l'influence considérable de la tem-pérature sur la durée de bonneconservation : ainsi à +8°C. cette duréeest approximativement égale à la moitiéde celle obtenue à +3°C. Le petit gibierentier et les pièces brutes de gros gibiersont placées à l'état nu dans le réfrigéra-teur : il ne faut en aucun cas les emballer.En effet, en les enfermant dans des sacsou enveloppes, on accumulerait l'humi-dité à la surface du gibier et favoriseraitpar la suite les altérations.

Le petit gibier et les pièces de grosgibier totalement préparés doivent aucontraire être recouverts d'un film pro-tecteur afin d'éviter leur dessèchementsuperficiel pendant les quelques jours deleur conservation.

La durée de bonne conservation

dépend de la précocité de la mise aufroid, c'est-à-dire du délai écoulé depuisla mort de l'animal, de la température deréfrigération et de l'espèce animale. Pourdes gibiers et pièces à l'état brut elle estde l'ordre de 1 à 3 semaines.

La congélation Plus la température du produit congelé

est basse, meilleur est le résultat et pluslongue est la durée de bonne conserva-tion. En pratique, il faut conseiller unetempérature de l'ordre de -20 à -25°C.Ace niveau thermique, la durée de conser-vation est approximativement le doublede celle obtenue entre -12 et -15°C. Ilest préférable de mettre les produits encongélation après 1 à 3 jours de réfrigé-ration afin que les phénomènes d'évolu-tion favorable de la chair, examinés anté-rieurement, se soient bien développés.

Que le gibier soit congelé à l'état brutou totalement préparé, il est indispensa-ble que chaque pièce soit placée dans unsac étanche à l'air et fermé hermétique-ment, en veillant à laisser le moins d'airpossible à l'intérieur. En effet, le risquepour ces produits conservés longuementest une altération par oxydation et pardessiccation. L'oxydation touche princi-palement les graisses, en particulier desoiseaux, et a pour conséquence, uneodeur et une saveur rances. Quant à ladessiccation, elle touche tous les tissusmais prioritairement le muscle ; superfi-cielle initialement, elle gagne progressi-vement la profondeur, rendant le produitinconsommable car racorni (on parle debrûlure par le froid).

Face à ces risques jamais totalementmaîtrisés malgré les précautions d'em-ballage, le petit gibier entier et les piè-ces de gros gibier entières non

dépouillées ont un avantage certain : lerevêtement cutané avec le plumage oule pelage et l'absence d'ouverture abdo-minale du petit gibier constituent desbarrières efficaces à la circulation de l'airde ces deux altérations. Ainsi pour cesproduits, une conservation de 12 à 18mois est possible, alors qu'elle est limitéeà 4 à 6 mois pour les gibiers et piècespréalablement préparés.

Utilisation culinaire du gibier congelé

Pour les gibiers et pièces totale-ment préparés avant la congélation,donc prêts à cuire : cuire à l'étatcongelé les produits de petite taille(oiseaux de petit format, lapin, petitespièces de venaison) ; préalablement àla cuisson,placer les pièces de moyenou gros format en réfrigération pen-dant 1 à 2 jours pour réaliser uneremontée partielle de la températu-re. En cas de marinage, il faut quecette remontée thermique soitmenée jusqu'à décongélation.

Pour les gibiers et pièces congelés àl'état brut et nécessitant donc unepréparation avant l'utilisation culinai-re : réaliser une décongélation limitéepar un séjour au réfrigérateur pen-dant 1 à 4 ou 5 jours suivant le for-mat des produits, procéder aussitôtaprès à la préparation puis à l'utilisa-tion culinaire.

Comment conserverson gibier après lachasse ?Comme toutes les denrées alimentaires, le gibier estun produit altérable.Sa conservation vise fondamen-talement à le maintenir en bon état de fraîcheur,c'est-à-dire à le préserver de toute altération.

Gastronomie


LIÈVRES - LAPINS

GIBIER DES CAUSSES 05 65 81 68 50

DisponiblesLots de 100 femelles

et 10 mâles lapinsreproducteurs

Field TRADING CYNEGETIQUERN 112 ch. des Tristourets 34420 Portiragnes

Tél : 04 67 90 95 80 - Fax : 04 67 90 88 08

Clôtures électriques grand et petit gibierCages et pièges homologuésAménagement de territoires

Agrainoirs simples et automatiques, Semencesfaunistiques, Crud amoniac, Goudrons, Sels,

Matériel de capture pour fourrières et piégeurs

ORDRE DU JOUR STATUTAIRE(art. 11)

* Rapport du Président sur la gestion du conseil d'adminis-tration, la situation morale et les activités de la fédération,

* Rapport de gestion du trésorier,* Rapport du commissaire aux comptes (Européenne

d'Expertise),* Approbation des comptes de l'exercice et du budget de

l'exercice suivant, affectation des résultats* Vote du montant des cotisations et des participations finan-

cières du plan de chasse,* Questions écrites.Seront également inscrits à l'ordre du jour :* Propositions des dates d'ouverture et de fermeture,* Liste des médaillés,* Questions diverses.

CONDITIONS DE PARTICIPATION(art. 3 et 11 des statuts)

L'assemblée générale comprend tous les membres dela fédération ayant versé leur cotisation pour la sai-son en cours, qu'ils soient affiliés en tant que titulairesdu permis de chasser ou détenteurs d'un droit dechasse.

Chaque titulaire du permis de chasser, adhérent à la fédéra-tion, dispose d'une voix. Il peut donner procuration par écrit àun autre adhérent.

Un titulaire du permis de chasser, adhérent à ce titre à la fédé-ration, qui n'est ni titulaire d'un droit de chasse, ni représentantd'une société, d'un groupement ou d'une association de chassedans le département ne peut détenir plus de 10 pouvoirs (art.2 du règlement intérieur).

Chaque titulaire de droits de chasse dans le département,adhérent à la fédération, dispose d'une voix par 50 hectaresou tranche de 50 hectares jusqu'à un maximum de 2 500 hec-tares. Il peut déléguer ses voix par écrit à un autre adhérent. Ilappartient au représentant légal d'un territoire de justifier deses droits de chasse vingt jours avant l'assemblée générale.

Les adhérents de la fédération, qui disposent de pouvoirs envue de l'assemblée générale doivent, vingt jours avant la date decelle-ci, adresser à la fédération la liste nominative des droits devote dont ils disposent, soit au plus tard le 13 MARS 2009,date limite impérative.

Aucun mandataire ne peut détenir plus de voix, pouvoirsinclus, qu'un centième du nombre total des adhérents de lacampagne cynégétique précédente (soit 253 voix).

Conformément au règlement intérieur, les chasseurs indivi-duels qui souhaitent participer aux travaux de l'assemblée géné-rale doivent s'inscrire vingt jours avant, soit au plus tard le 13 mars 2009, date limite impérative.

Vous devrez vous présenter à l'assemblée généraleavec votre permis de chasser validé.

Le rapport annuel et les comptes sont mis à disposition detous les membres de la fédération à son siège social.

QUESTIONS ÉCRITES(art. 11 des statuts)Pour qu'une question écrite soit inscrite à l'ordre du jour de

la séance de l'Assemblée Générale, elle doit être présentée :* soit par le Conseil d'Administration,* soit par au moins 50 adhérents à la fédération départemen-

tale des chasseurs pour la saison cynégétique écoulée,

CONVOCATIONNous avons l'honneur de porter à votre connaissance que l'Assemblée GénéraleAnnuelle des Chasseurs de l'Hérault se tiendra le samedi 4 avril 2009 à la salle desfêtes de Villeneuve-les-Béziers à 9h30

Elle doit être adressée par écrit ET reçue au secrétariat dela Fédération Départementale des Chasseurs de l'Hérault,Parc d'Activités " la Peyrière " - 11 rue Robert Schuman -34433 St Jean de Védas Cedex, AU PLUS TARD LE 13 MARS 2009, date limite impérative."

Des hauts cantons à la mer, La Chasse dans l'Hérault · Aniane Gignac Bédarieux Lunas Le Caylar...

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