Décodages surgelés lsm avril 2014

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La politique sociale des rois du surgelé, Picard, Thiriet et Toupargel.

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en 1906 par Raymond Picard à Iontainebleau'la petite fabrique de pains de glace est devenuete ieader de li vente de produits surgelés, avec

plus de 900 magasins, 4 800 salariés et un déve-

iopp.-..tt croiisant à f international' Revenduà àË multlptes reprises ces vingt dernières années'

le groupeieste très profitable, même si l'affairedeia viànde de cheval a affecté ses ventes de platscuisinés durant Plusieurs mois'Largement bénéiiciaire lui aussi, Ie groupe Thirietestla deuxième enseigne alimentaire la plus ap-

préciée. Dirigée par Claude Thiriet depuis 1966'ia petite boulangerie vosgienne réputée^pour ses

gtices a élargi sà gamme de produits.(fabriquésà 37olu du.tt ies usines, contrairement à son rival)et compte 170 magasins. Avec 2800 salariés' elle

a aussi-beaucoup investi dans la livraison à do-micile, à partir de 88 centres de disüibution' uncréneau peu exploité par Picard mais sur lequelToupargêl o.crpe la première place tr.oir l'enca-dré page 51)'Aux antipoOes de la grande dtstribution' les ven-deurs en magasin travaillent à trois ou quatre en

es produits de qualité, un cadre agré-ablè, une forte notoriété..., Picard estdepuis plusieurs annêes l'enseigne ali-n ôrtuit" préférée des Français' Fondée

moyenner avec une large autonomie, mais ilsn'ont pas la vie facile pour autant: planningsRuctuânts et ouverrure 7 iours sur 7, de t heures(ou th30) à 19h30 au moins (iusqu'à la mi-iour-àé" t. ai*urche)' Chez Picard, «le temps de tra-vail effectif sur une journée peut varier de troisheures à dix heures, explique ÉÏsabethJousselin'déléguée syndicale centrale FO (syndicat majo-ritaiie). Ilôuverture de la plupart des magasins

", .orrtiru a augmenté la charge de travail sans

générer un chiffre d'affaires conséquent' »

ieu disert sur sa politique sociale, Picard, qui-arefusé de nous répondre, affiche 94o/o de salariés

en CDI dans son rapport de développementàuraUte, 71o/o deferrrmes et une moyenne d'âge

de 33 ans. Mais un quart des salariés du groupe

àst à temps partiel, ielon les données socialesque nous àvons pu consulter, et 180/o des femmes(itatut employéf effectuent moins de vingt-deuxh"rt.t hebdomadaires. "Depuis 2008, un ave-

nant à la convention collective prévoit le passage

à vingt-cinq heures, mais il n'est pas aP!]1-q1é'

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sitiolàer les tempi partiels sur plusieurs magasins'pour augmenter leurs heures' »

Conïaintes horaires. chez ThirietlSOans de moyenne d'âge), près de 120.tuJutl:t'àes vendeurs pour la plupart (sur un total de 420

en magasin), èffectuaient moins de vingt-quatreheures"par iemaine à fin 2013' nI-laccord d'an-nualisation signé en octobre va permetfte d'ac-

croître le temfs de travail dans certaines situa- )

Par Nicolas Lagrange

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20%C'est, en moyenne,le taux de turnoverau sein du groupe Picard,et 26 % en IIe-de-France,où plusieurs centainesde postes sont à Pourvoiren permanence.

r0%Ce serait le taux de turn-over chez Thiriet, selonte DRH, nettementplus selon les syndicats.

Les magasins Picardtsurnent avec trois ouquatre per§onnes,Pas facitre pour lessyndicats de mobiliser dessalariés aussi dispersés'

F tions, indique le nouveau DRH groupe, DamienBresson. Pour les salariés qui resteront au-dessousde vingt-quatre heures, il est difficile d'augmenterles mouvements de personnel entre nos magasins,avec des sites parfois éloignés les uns des autreset des périodes de rush identiques. Nous espéronsun abaissement du plancher de vingt-quatreheures via la négociation de branche., Lescontraintes horaires sont, là aussi, une préoccu-pation récurrente pour les vendeurs en magasin,comme pour les vendeurs livreurs à domicile(400/o de l'effectif). Dotés d'un statut de VRB ilssont télévendeurs durant deux iours entret heures et 20 heures et livrent les deux jourssuivants, avec une grosse pause méridienne dansles deux ç4s. "Les VRP ont une réelle autonomiepour gérer leurs toumées et une forte proximitéavec les clients, souligne Jorge Alves, représentantsyndical CGT au CE de Thiriet Distribution. Maisils doivent aussi prospecter de nouveaux clients,or tout le monde n'est pas formé ou compétentpour cette mission bien spécifique.,Les VRP sont un peu conftontés aux TMS, maisc'est surtout dans les entrepôts et les magasinsque les salariés sont exposés aux mauvaises pos-tures, au ftoid, à la station debout ou au port decharges. «Nous avons obtenu un siège par caisseil y a cinq ans, fait remarquer Viviane Haas, se-

crétaire CFDT du CHSCT de Thiriet Magasins,ainsi qu'un téléphone spécifique en cas de ma-laise. Nous insistons pour que les formationsgestes et postures soient renouvelées régulière-ment. » Mais la dernière session a eu lieu enZOLZet la prochaine n'est prévue qu'en 2015. En20L2,46 accidents du travail ont été enregistrés chezThiriet Magasins, soit un pour trois magasins,un chiffre qui engloberait de nombreux accidentsbénins, selon les partenaires sociaux,Le ratio est plus élevé dans les 900 magasins Pi-card et l'entrepôt de conditionnement (529 ac-cidents de travail ou de traiet en 20L3), avecbeaucoup de mains coincées et d'accidents liésaux flexions du corps et au port de charges. De

=ç:.ii i Liaisons sociales?-{;14 : rnagazine n"151

surcroît, le leader des surgelés a procédé à 48 li-cenciements pour inaptitude l'an dernier. Afinde diminuer les flexions et la manutention, descongélateurs autodégivrants sont progressive-ment déployes, mais «les petites réparaüons quo-tidiennes ne sont pas la priorité pour Ia direction,qui investit surtout dans le développement duréseau, déplore Véronique Petit, DSC CGT. Tou-tefois, l'accord pénibilité de juin 2013 renforceIes formaüons postures et permet d'améliorer laconception des nouveaux magasins ".Confrontés à des difficultés chroniques de re-crutement, les deux groupes ne sont pas aidéspar leur politique salariale' Même sur treize mois,les rémunérations sont alignées sur les grilles de'deux conventions collectives très minimalistes.Ainsi, dans la CCN du commerce de gros à pré-dominance alimentaire, les huit minima les plusbas se tiennent à 60 euros près. "Chez Thiriet,les vendeurs en magasin (hors responsables) sontun petit peu mieux payés que le smic et bénéfi-cient, dans près de la moitié des cas, de primesmensuelles sur objectif, entre 40 et 120 euros",précise Tionel Goutry, DS FO de Thiriet Magasins.

Ôuant aux VRP, ils perçoivent le smic, auquels'ajoutent une prime garantie de 22O euros etun variable sur objectif, qui peut être nul ou ap-procher quelques centaines d'euros, en fonctionde leur talent, mais aussi du secteur plus oumoins favorable qui leur est attribué.

Particination et intéressement.Les vendeirrs de Picard ne sont pas mieux lotis,avec des rémunéraüons mensuelles variant entre1465 et 1638 euros brut et une moyenne de1 900 euros pour les responsables de rnagasin(non cadres). Mais la marque au flocon bleucreuse l'écart sur sa rivale au logo rouge grâce àl'épargne salariale, avec une participation repré-sentant en moyenne deux mois de salaire, unintéressement annuel d'environ un demi-moisde salaire les bonnes années ainsi qu'un inté-ressement trimestriel sur obiectif (150 euros enmoyenne) qui, bizarrement, conceme les maga-sins à tour de rôle, assurent les syndicats.A contrario, ni participation ni intéressementchez Thiriet Magasins, tandis que les VRP de Thi-riet Distribution perçoivent une faible participa-tion, de l'ordre de 25 à 350/o d'un mois de salaire.tes salariés de Glaces Thiriet (150/o des effectifsdu gtoupe), eux, bénéficient d'un Perco avec unabondement de 400 euros pour 400 euros versés.Car, malgré des dirigeants communs à ses 18 fi-liales, le groupe n'a pas de CCE et abrite unemultitude de spécificités sociales' Ce qui n'em-pêche pas les délégués syndicaux, qui se connais-ient peu d'une enüté à l'autre, de louer la qualitédu dialogue social. "Claude Thiriet est très ac-cessible, toujours à l'écoute des problèmes et réac-tif, tout comme la directrice générale. On a desdésaccords, mais on en discute librement», té-moigne Fabrice da Fonseca, DS FGTA FO de Thi-riet Distribution, qui s'est récemment opposé àun accord de mobilité inteme. Le fondateur de

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-(r.Liaisons sociales i ztrir

magazine n':151, ; it:,i

l'enseigne réinvestit le gros des bénéfices dansl'outil de production et Ie développement, maisconsent des avancées sociales au compte-gouttes.La remise sur les produits atteint 15 o/o (le plafondUrssaf est de 30olo) et le budget des activités so-cioculturelles (ASC) correspond au minimumprévu par la convention collective (0,60lo de lamasse salariale). Le groupe refuse la mise en placede titres-restaurants, réclamée par tous les qmdicats depuis des années, et n'attribue pas de télé-phone à ses VRP. Il participe à la complémentairesanté à hauteur de 800/0, mais pour des prestationsminimales, et le délai de carence atteint huitjours en cas d'arrêt maladie.

Tlmides avancées. Picard fait un peumieux. Certes, la remise produits n'est que de10o/o (3Oo/o sur les nouveautés), mais le budgetdes ASC atteint 0,77o/o,1a complémentaire santéest plutôt satisfaisante selon les slT rdicats, avecune prise en charge employeur à 54o/o et l'ab-sence de carence dans certaines conditions. Llen-seigne a fini par adopter les titres-restaurants(6,50 euros), même si les conditions sont res-trictives. Des concessions timides au regard desbénéfices, estiment les slmdicats, historiquementtrès divisés. Les premiers pas de FO ont été fa-vorisés par la direction pour conüer la CGI puisIa CFDT est apparue il y a dix ans avec d'anciensFO en désaccord avec la ligne suiüe. Une histoirerévolue aujourd'hui, note FO. Les mouvementssociaux sont rares, avec une vraie difficulté desIRP à sensibiliser les salariés, très éparpillés.Le dialogue social est nourri avec le DRH, JoëlAmelot, «un homme de dialoguer, selon ClaudeValite, secrétaire du CE (FO). L accord intergéné-rationnel signé en décembre prévoit Ie recrutementde 100 altemans en trois ans, alors que leur nom-bre est aujourd'hui très faible. Picard compte 50o/ode femmes au comité de direction et, autre pointfort, consacre 4o/o de sa masse salariale à la for-mation. Mais le leader ne parvient pas à systéma-tiser les entretiens annuels et ne dispose pas d'ac-cord de GPEC, en dépit de sa taille.De son côté, Thiriet revendique une politiqueRH volontariste et des entreüens annuels systé-matiques. «Nous insistons beaucoup sur les com-pétences comportementales, en lien avec les va-leurs du groupe, indique le DRH, Damien Bresson.Nous avons établi une charte des bonnes relationshumaines et apportons un soin particulier à ladiversité, pour laquelle tout le personnel a suiviune sensibilisation. » En matière d'alternance (10lode l'effectif), le groupe veut combler son retardpour préparer aux métiers de demain. I1 possèdeun réseau de formateurs internes certifiés, maisne consacre que l,260/o de la masse salariale à laformation, «hors formations au poste de travail»,précise le DRH. Les perspectives de carrière restentlimitées, comme chez son concurrent.Performants économiquement, Picard et Thirietsont à la peine sur le social... Si le leader a unelongueur d'avance sur son challengeug lui aussidoit relever de gros défis sociaux. +

, â, # k.,":&nwrffi§§ffiffis, sffiffrre &e weffi

Créé en'1947. à tyon, Toupargel'doit'qon'expansion à.la fa.mille .

Tchénio, aux manettes depuis'19$2,Devenue Ie leader.fraqçais de . ' ,

la livraison à domicile de surgelés'.en 2003, après le rachat d'Agrigel,trenseigne, s.les!. dlversifiéedans,les. produ!.ts frais et dlépicerie , . ' .'avec Plaee'du March -érElle compte3290 salariés et 1,2 million declients. Toujours bénéficiaire,elle accuse'depgis près.de cinq ansune barsse de son'chiffrg d'affaires'(294'rnillions.d'euros en 2a13), .' . .

Sa clientèle, .maj oritairement âgée.et'rurale,'est fidèle mais dif!çile. . ',à renouveler et la concurrencesur Internet s'est fortement accrue.Pour.rn-gintqrrir a.rentabi.litér. ... : .

Toupargel mise notamment sur sesmanag€rs çornfiierciaux :'réféien-'tiel de.cornpétenceq;'évqluatign,'approfondie et crlrsus.de' formatlon,de vingt.deux jours. La'direttion,' ..qui' n'a.pas souhai.té nôus, répqn' .' .

dre, a égalernent rnis'en plqce ,'"un plan d'économies drastique,sans,PSE,.mais en.ne rernplaçant'qu'une'parlie d,eE'30,0 déParls en. ,'2013 (parmi lesquels 134 ruPturesconventionnelles).L,e taux de turi'rcver.atteint 207"'. .

et culmine dans Ia prospection,terraln,."12 direction'a eu tort e '

'msdifler]es secteu-rs de,cJientèle;''car les clients n'achètent pas quepour les produits, iis apprécientaussi la relation de'proxirnité avecles télévendeurs et les'Iivreurs ",estime Laurent Toledo, DSC CFDT.

.Un constat pârtagé par'son horno'loguedeIaCGT..ThierryCupifl .

.

qui'reglettê l'aban'don du'systèmedes VRP (à Ia fois téIévendeurset'.livreurs), en vigyeur il.y'a dix''''ans;"(tes horaires. s télév.e.ndeurs,sont très contraignants, ajoute-t-il,avec une pausede.trois',heures''."'entre 13h30 et 16h30."Ti.avail'au fioid,et, port de charges.',dansles enlrepôtg,rythmes.dif-', .fieiles. pour les.livreurs.,.,la.pénibi-'lité donne souvent lieu à deslicenciements pour inaptitude, dé-'plorent plusieqrs syndicats. Quatreorganisatio4g' on.t,qigné un'accordpénibil.if .en ie1420tE d.éLaillqnt . ,

les différetts.types.de contraintes,'.leur niveau.dlintensité'ainsi que lesmçsures dè prévention,ex,istantq-set envisagées-L'entreprise réussit

.

par ailleu;s.à're.rnptir,ses'obltge.''tions en rnatière de handicap-'La '

'eGT,. elle, dénonee' de's accords.irès .

,s,ô ryent en deçàdu..Co{Q d-u.t1avqil,,'1Ledialoglre .socia-}.est b-on,et .. ..Iinfôrmation fourn.ie sati.sfaisantg,assure Jacky La Soudière, DSC FO etseçrétaire du CE. Mais nous avonsde glos d'és-aecords'sur les' çondi-.'tions de travail, qui se dégradent, et

' su-r lestérnuné.rations; souve4t'tÈq.proches des minima convçnüon'.' 'nels,alor Toupargel r.esle bé- .

, rrffi6i3irqsi1.,gelon'le bif an. soeial; les'alaire rriênsuelmoyep.des livreursest de 1832 euros biut (13' mois

, cornprls),llentleplise.n'.a,pas' d'aç.-''cord dlintéressemefi et.verse de .

faible's rnontants d'e'particip.ation.

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