de nos campagnes Les éos

16
Les échos Journal paroissial de St-Ouen de Luneray - Saâne et Dun et St-Valery Plains et Grès 2500 Luneray p.9 Veillée de Noël Saint-Valery p.13 Les oubliés de nos campagnes Février 2016 N°59 1,20 euro

Transcript of de nos campagnes Les éos

Page 1: de nos campagnes Les éos

Les échosJournal paroissial de St-Ouen de Luneray - Saâne et Dun et St-Valery Plains et Grès

250

0

Luneray

p.9 Veillée de NoëlSaint-Valery

p.13 Les oubliés de nos campagnes

Février 2016N°591,20 euro

Page 2: de nos campagnes Les éos

Edito

2E

dito

Rédigé par votre équipe locale : Georges Cherfils - Rédacteurs en chef : Père Patrice Dubost, Père Patrice Lièvre. - Édité par Bayard Service Edition Nord. Directeur de la publication : Georges Sanerot Secrétaire de rédaction : Xavier Lostys. Maquette : Thibaud de Ponthaud. - Publicité : Bayard Service Régie Tél. 03 20 13 36 70. Parc d'activité du Moulin. 121, allée Hélène Boucher BP60090 59 874 Wambrechies Cedex. - Tél. 03 20 13 36 60. Imprimerie : Bridel Frères impression 59 Marquette.Textes et photos : droits réservés. - Dépot légal : A parution

L’année 2016 est l’année de la Miséricorde que notre pape

François a ouverte le 8 décembre dernier. D’après Wikipédia, la miséricorde est une bonté qui incite à l’indulgence et au pardon envers une personne coupable d’une faute et qui s’en repend.Nous vous proposons dans ce premier numéro de l’année un rappel historique du jubilé de la

Miséricorde. Lors des deux pro-chaines parutions, ce sujet sera approfondi.Les activités de nos paroisses ont été nombreuses fin 2015 et nous vous les relatons. L’équipe de ré-daction serait heureuse de rece-voir vos suggestions à l’adresse : [email protected].

— PÈRE PATRICE LIÈVRE

Année de la miséricordeA

LESS

IA G

IULI

AN

I / C

IRIC

MATERIEL MEDICAL

Location VenteTél. 02 35 85 30 1217, rue du Gal de Gaulle 76810 LUNERAY

LIVRAISONA DOMICILE

BOULANGERIE - PATISSERIE

VaillantUne famille d’artisan à votre service

GRUCHET ST SIMÉON ✆ 02 35 85 37 06

LUNERAY ✆ 02 35 04 58 10

Charcuterie traiteur cuisine

Place René Coty - 76810 [email protected] ✆ 02 35 85 30 15

Toutes cérémonies, avec ou sans service.

SARL HAUGUELMotoculture de Plaisance

SAV assuré - Reprise - Facilités de PaiementLaissez le Plaisir agir !

20, rue St RémiLUNERAY

✆ 02 35 85 31 23

NOUVELLE

ADRESSE

Email : [email protected]

LAMELLE-COLLETRADITIONNEL

OSSATURE BOISZ.A. de La Vallée 76740 AUTIGNY

Tél. 02 35 57 25 68 www.duhamel-charpentes.com

2322EN 14080

0380-CPR-51581,2 et 3.1

02500-09-2015.indd 2 22/01/2016 16:37:54

Page 3: de nos campagnes Les éos

3

Rubri

que

3

Doss

ier

LE JUBILÉ DE LA MISÉRICORDE

Ouverture d’une année sainte extraordinaire Premier article d’une série sur le sujet du jubilé de la Miséricorde

D ’abord un bref rappel historique :jubilé = année sainte.

Autrefois, chez les Juifs, le jubilé était une année sainte qui intervenait tous les cinquante ans. Pendant cette an-née on devait rendre l’égalité à tous

les fils d’Israël, offrant de nouvelles opportunités aux familles qui avaient perdu leur propriété, voire même, la liberté.L’Église catholique a entamé sa tra-dition de l’année sainte avec le pape

Boniface VIII en 1300. Il avait prévu un jubilé à chaque siècle. En 1475, dans le but de permettre à toute génération de vivre au moins un jubilé, la péri-odicité du jubilé ordinaire fut établie à vingt-cinq ans. Jusqu’à aujourd’hui, vingt-six années saintes ordinaires ont été célébrées. La dernière en date re-monte à l’an 2000.Mais un jubilé extraordinaire est tou-jours, en dehors de tout calendrier, convoqué à l’occasion d’un événe-ment remarquable. La tradition en remonte au XVIe siècle. Les dernières années saintes extraordinaires en date remontent :- en 1933 par Pie XI pour le XIXe cente-naire de la Rédemption,- en 1983, convoquée par Jean-Paul II pour les 1950 ans de la Rédemption.Pour maintenant conclure ce chapitre nous pouvons à ce stade, citer un ex-trait d’un texte de la conférence des évêques de France :«L’Église catholique a donné davantage une signification spirituelle au jubilé juif. Cela consiste dans un pardon généralisé, une indulgence ouverte à tous et dans la possibilité de renouer le lien avec Dieu et le prochain. C’est pourquoi l’an-née sainte est toujours une opportunité pour approfondir notre foi et vivre, d’un engagement renouvelé, le témoignage chrétien.»A l’initiative du pape François, de par la Bulle «Misericordiae Vultus», un ju-bilé extraordinaire s’ouvre le 8 décem-bre 2015, solennité de l’Immaculée Conception, mais également 50e an-niversaire de la conclusion du concile Vatican II, pour se terminer le 20 no-vembre 2016, solennité liturgique du Christ Roi de l’univers.Ce jubilé s’intitule Jubilé extraordi-naire de la Miséricorde/l’année de la MiséricordeLa miséricorde ?(À suivre)

ALE

SSIA

GIU

LIA

NI /

CIR

IC

8 décembre 2015 : Le pape François ouvre la Porte Sainte de la basilique Saint Pierre au Vatican.

Page 4: de nos campagnes Les éos

4R

ubri

que

4

Terre et homme, tout est lié

Le pape François appelle les chrétiens à une véritable prise de conscience écologique où « tout est lié ». Se référant au récit biblique de la Genèse, il défend une écologie « intégrale » : « La protection authentique de notre propre vie comme de nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice ainsi que de la fidélité aux autres » (70)*. Loin de s’en tenir à la sauvegarde de la nature, il condamne le modèle économique et technocratique dominant qui détériore la qualité de la vie humaine et l’environnement, souvent de façon irréversible.

Notre « maison commune »Zoé aperçoit son voisin qui opère un tri sélectif de ses déchets. Il lui apprend que le pape François a écrit, en juin 2015, un texte important exhortant chacun à la sauvegarde de notre « maison commune » – notre planète –, maltraitée par la pollution et une exploitation sans limites de ses ressources…

La création, reflet de la bonté de Dieu

Le respect de la planète passe par le respect des créatures, « objets de la tendresse du Père » (77)*. Leur contemplation, souligne le pape François, permet la compréhension du monde, bien loin de la « simple accumulation de plaisirs ». « Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement frère soleil, qui est le jour, et par lui tu nous illumines… Loué sois-tu, mon Seigneur, pour frère vent, et pour l’air et le nuage et le ciel serein et tous les temps, par lesquels à tes créatures tu donnes soutien. Loué sois-tu, mon Seigneur pour sœur eau, qui est très utile et humble, et précieuse… Loué sois-tu, mon Seigneur pour ceux qui pardonnent par amour pour toi », proclame l’hymne à la création de saint François.

IL

éta

it u

ne foi

Page 5: de nos campagnes Les éos

5

Rubri

que

Doss

ier

5

La création, l’avenir de nos sociétés

Le pape François fait des propositions concrètes : il encourage les énergies renouvelables, il envisage une décroissance dans certaines parties du monde et propose d’agir au quotidien dans les domaines civil et politique. Il nous incite à ouvrir un dialogue avec tous, afin de promouvoir la créativité pour un vrai bien commun, et à miser sur un autre style de vie.

Zoé comprend que tous ses gestes quotidiens pour préserver l’environnement ont une incidence non seulement sur la nature, mais sur la vie même des êtres humains à commencer par les plus pauvres d’entre eux. La prière du pape pour la Terre fait écho en elle : « Dieu Tout-Puissant… apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés ; à reconnaître que nous sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie ».

* extraits du texte du pape François, dans l’encyclique Laudato si’ (« Loué sois-tu »), publié en juin 2015

Un appel au partage et à l’équitéPendant qu’une minorité de l’humanité accapare les richesses et produit des déchets, les autres survivent et subissent les conséquences de cette pollution. « Le réchauffement causé par l’énorme consommation de certains pays riches a des répercussions sur les régions les plus pauvres de la terre, spécialement en Afrique » (51)*. La sauvegarde de la création nécessite de prendre soin de la vie humaine, de lutter pour plus de justice sociale et d’équité dans le partage des ressources de la planète.

PAGE RÉDIGÉE PAR L’OTPP :

VÉRONIQUE DROULEZ, DOMINIQUE

LENOIR ET LE PÈRE MICHEL CASTRO.

DESSINS : NICOLAS HAVERLAND.

IL

éta

it u

ne foi

Page 6: de nos campagnes Les éos

66Paroisse Saint-Ouen de Luneray-Saâne et DunMesses des dimanches et fêtes – 2 avril au 26 juin 2016

Dates Circonstances 18h30 10h30

2-3 avril 2e dimanche de Pâques Luneray Le Bourg-Dun

9-10 avril 3e dimanche de Pâques Luneray Bourville

16-17 avril 4e dimanche de Pâques Luneray Fontaine

23-24 avril 5e dimanche de Pâques Luneray Houdetot

30 avril-1er mai 6e dimanche de Pâques Luneray Saint-Pierre-le-Viger

5 mai Ascension La Gaillarde

7-8 mai 7e dimanche de Pâques Luneray Le Bourg-Dun

14-15 mai Pentecôte Luneray Fontaine

21-22 mai Sainte Trinité Brametot Luneray

28-29 mai Saint sacrement Brachy Luneray

31 mai Visitation Crasville

4-5 juin 10e dimanche ordinaire Luneray Fontaine

11-12 juin 11e dimanche ordinaire Le Bourg-Dun Luneray

18-19 juin 12e dimanche ordinaire Luneray Avremesnil

25-26 juin Saints-Pierre et Paul Luneray Saint-Pierre-le-Vieux

Lunera

y

Joies et peinesOctobre à décembre 2015

Sont devenus enfants de Dieu par le baptême 

Astrid Legall, Ethan Moisson, Rafaël Marbrier, Adrien et Aurélia Jolly, Justin et Emma Blin, Antonin Guillot, Lucas et Hugo Jolly, Chloé Verdure.

Ont rejoint la maison du PèreRenée Alexandre, Carole Lefrançois, Suzanne Lemaître, Henriette Cressent, Samath Batistella, Michel Cordier, Raymonde Barcq, Lucien Noël, Edmonde Courroyer, Jacqueline Lecompte, Eugénie Martine, Gérard Roger, Élisabeth Faucon, Jacqueline Grosfils, Pierre Baudouin, Thierry Roussel, Marie-Louise Noël, Jean-Pierre Tannay.

Paroisse de Luneray-Saâne et Dun2 impasse du Presbytère76810 Luneray

Abbé Patrice LièvreTél. : 02 35 85 31 24

Abbé Bernard GrillonTél. : 02 77 24 84 [email protected]

Page 7: de nos campagnes Les éos

7

Rubri

que

7

Messes Samedi 18h30 Dimanche 10h30

2 et 3 avril Néville Saint-Valéry-en-Caux

9 et 10 avril Messe à la chapelle avec les jeunes Saint-Valéry-en-Caux

16 et 17 avril Drosay Saint-Valéry-en-Caux

23 et 24 avril Messe du blé eucharistiqueCailleville (à confirmer)

Saint-Valéry-en-CauxSouvenir des déportés

30 avril et 1er mai

Saint-RiquierFête patronale

Saint-Valéry-en-Caux

Mercredi 4 maiAscension

18h30 Anglesqueville-la-Bras-LongFête patronale

Jeudi 5 maiAscension

10h30Église de Saint-Valéry-en-Caux

7 et 8 mai Messe à la chapelle avec les jeunesSaint-Valéry-en-CauxVictoire 1945

14 et 15 maiPentecôte

ErmenouvilleFête patronale

Saint-Valéry-en-Caux

16 mai Iclon à 10h30Sainte-Clothile fête patronale

21 et 22 mai BlossevilleSaint-Valéry-en-Caux1re communion

28 et 29 mai Sainte-Colombe Saint-Valéry-en-Caux

4 et 5 juin MannevilleSotteville-sur-MerProfession de foi

11 et 12 juin Messe à la chapelle avec les jeunesSaint-ValeryProfession de foi

18 et 19 juin Pleine SèveFête patronale

Saint-Valéry-en-Caux

25 et 26 juin Mesnil DurdentFête patronale

Saint-Valéry-en-Caux

2 et 3 juillet AngiensFête patronale

Saint-Valéry-en-Caux

Paroisse de Saint-Valery Plains & Grès Planning des messes du 3 avril au 3 juillet 2016

Sain

t-V

ale

ry

Paroisse Saint-Valery de Saint-Valery-Plains et Grès 44, rue d’Ectot 76460 Saint-Valery-en-Caux

Abbé Patrice Dubost Tél. 02 35 97 02 31 [email protected]

Joies et peines

A reçu la vie du Christ par le baptême

Aaron Hébert.

Ont rejoint la maison du PèreSimone Lernaut, Yvonne Ridel, Paulette Dauchy, Chantal Anquetil, Juliette Savoye, René Féré, Maxime Quesnel, Achille Nourichard, Jean-Pierre Flizot, Henri Menien, Geneviève Julien, Robert David, André Regnault, Philippe Neveu, Yvette Delastre, Denis Coruble, Guy Benoît, Jean Cuvelier, Émilienne Toutain.

CORI

NNE

MER

CIER

/ CI

RIC

Page 8: de nos campagnes Les éos

8R

ubri

que

8D

oss

ier

11 NOVEMBRE À L’ÉGLISE DE LUNERAY

Un spectacle ? Non ! Un hommage !«M ais ça ressemble au repas

de Jésus  !» s’est écrié une enfant en entrant dans l’église de Luneray le mercredi 11 novembre. De fait, les acteurs étaient assis autour d’une table, dans le chœur de l’église, à la place de l’autel, et ils sont demeu-rés immobiles jusqu’au moment où le spectacle a commencé. Impression-nant !Mémorial  ! Le mot est éminemment eucharistique et rappelle ce jour où le Christ institua le mémorial eucha-ristique la veille de sa passion. Et le spectacle est conçu lui aussi com-me un mémorial, dans un sens plus faible que celui qui peut être associé à l’eucharistie, bien sûr ! Intitulé Post Scriptum, le spectacle donné par la compagnie de l’Aube met en scène les moments marquants de la Première Guerre mondiale, sous le motif : «C’est en comprenant le passé que l’on con-struit l’avenir».Les trois actes suivent un axe chronologique pour présenter le par-cours psychologique des personnages, partant de l’enthousiasme du départ en guerre pour finir sur l’amertume et la désillusion des combattants.

ACTE 1 : 1914, ADIEU À LA BELLE ÉPOQUE1er août 1914. «Comment oublier, ce jour-là, la mobilisation générale ?» Ils sont partis tous sans exception, im-médiatement et sans délai : l’ouvrier, l’employé, le commerçant, le rentier et le besogneux, laissant les femmes pour la fabrication d’obus et quelques hommes, car la vie continue à l’ar-rière…

ACTE 2 : 1916, L’ENFER DES TRANCHÉES4 février 1916. «Il n’y a rien, rien, rien. Pas de tranchée ! Pas de boyaux, pas d’abris, pas de réserves de cartouches, rien, ce qui s’appelle rien». Le soldat de 1916 ne se bat ni pour l’Alsace, ni pour ruiner l’Allemagne, ni pour la patrie. Le soldat de 1916 se bat par honnêteté, par habi-tude et par force. Il se bat parce qu’il ne peut pas faire autrement. Il se bat parce qu’après les premiers enthousiasmes, après le découragement du 1er hiver, est venue, avec le second, la résignation.

ACTE 3 : 1918, UN DEVOIR D’HISTOIRE11 novembre 1918. «Enfin, c’est fini. On ne se bat plus ! On ne peut pas le croire et pourtant c’est vrai ! Qui aurait osé es-pérer à cette époque une victoire aussi complète ?» Des rues détruites, des cam-pagnes vidées. La nature sacrifiée. C’est fini.Les spectateurs ont été marqués par le réalisme de ce spectacle. Les effets spé-ciaux ont permis de faire retentir dans l’église le vacarme des alertes provo-quées par la canonnade. De plus, l’écri-ture du spectacle a reposé sur un travail de recherche historique effectué par la troupe dans les archives nationales et locales, les carnets de guerre de poilus et diverses sources littéraires. Des allusions à des personnes et des lieux liés à l’his-toire de Luneray ont servi ce réalisme ;

ainsi, des spectateurs ont exprimé leur émotion aux acteurs après le spectacle.Extrait de la lettre de Marcel pour sa mère (véritable lettre du front). «Mercredi 14 juin 1916, baie de Somme» - Retour au front«Maman, je suis bien rentré de permis-sion et j’ai retrouvé mon bataillon sans trop de difficultés. Je vais probablement t’étonner en te disant que c’est presque sans regret que j’ai quitté ma ville, mais c’est la vérité. Que veux-tu, j’ai constaté, comme tous mes camarades du reste, que ces deux ans de guerre avaient amené petit à petit, chez la population civile, l’égoïsme et l’indifférence et que nous autres combattants nous étions presque oubliés, aussi quoi de plus na-turel que nous-mêmes nous prenions aussi l’habitude de l’éloignement et que nous retournions au front tran-quillement comme si nous ne l’avions jamais quitté»…

— PATRICE LIEVRE

Lunera

y8

Page 9: de nos campagnes Les éos

9

Rubri

que

9

Lunera

y

Veillée de Noël à LunerayLes enfants du catéchisme ont été les acteurs du conte de Noël.Vous en trouverez ici relatés les grands moments.

LE TOURMENT DE JOSEPHMarie avait été accordée en mariage à Joseph. Avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Es-prit saint.

• Le mauvais sommeil de JosephJoseph ne trouve pas le sommeil ; il pense trop à ce qui arrive à Marie. Il est allongé sur sa paillasse où il se tourne d’un côté et de l’autre. Il se lève, va et vient, les mains der-rière le dos, pensif. Il va vers la statue, la regarde, puis va s’asseoir à l’entrée du chœur.

• La décision de JosephJoseph essaie d’oublier complètement Marie. Il prend l’icône de Marie, va la présenter aux fidèles, puis il va la mettre dans la niche, revient vers son lit, prend un linge vi-olet et recouvre la statue de Marie en signe de répudiation. Il retourne se coucher et dort.

• Le songe de JosephDieu guide Joseph et parle à son cœur. Un groupe d’anges s’avance vers lui et l’entoure. Un des anges s’agenouille et réveille Joseph avec douceur.

• La conversion de JosephJoseph se prépare à accueillir à nouveau Marie dans sa vie. Il se dirige vers l’icône voilée, guidé par l’un des anges et ôte le voile de la statue.

PRÉSENTATION DE LA VIERGE MARIE• Le cortège marialMarie et ses compagnes s’avancent en procession. «Bénis sois-tu Marie pour la naissance de ton fils.»• «Joseph rassuré, s’avance vers Marie et l’accueille au nom de Dieu.»Il lui offre l’icône et ils vont s’asseoir dans la crèche. Les anges prennent place autour d’eux.

— A.D

Page 10: de nos campagnes Les éos

10R

ubri

que

10La crèche en l’église de LunerayUne crèche dans une église pour Noël, quoi de plus normal me direz-vous ! Mais une crèche fabriquée de toutes pièces par les paroissiens, cela mérite de s’y attarder.

L a crèche antique représente les scènes de vie des artisans et

paysans d’autrefois.L’opération initiée en décembre 2011 par Arlette et Michel Delatre, dont l’objectif premier était de rassem-bler les paroissiens autour d’un pro-jet fédérateur, a repris cette année afin de compléter le travail initial.Alain Manoury, passionné par le tra-vail du bois, a créé de ses mains une église, un four à pain, un berceau, un calvaire, un puits, un moulin à vent, un établi de menuisier et ses outils.Madame Clabaut a habillé les trois Mages et quatre moutons ont été également ajoutés au troupeau existant.

Cette crèche installée une semaine avant Noël était visible tous les après-midi jusqu’au 10 janvier en l’église de Luneray.Souhaitons que l’an prochain, d’autres personnes puissent apporter leur contri-bution à l’accomplissement du projet.

— L.D.

29 novembre 2015 – 1er dimanche de l’avent (C2) : Lc 21, 25-28.34-36Texte commenté : Lc 21, 25-28.34-36.«25 Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fra-cas de la mer et des flots. 26 Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puis-sances des cieux seront ébranlées. 27 Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. 28 Quand ces événements com-menceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche.» […]«34 Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste 35 comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. 36 Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi, vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme.» Prédication La religion a été accusée d’anesthésier les êtres humains. En projetant l’atten-tion vers les réalités d’en-haut, elle les empêcherait d’avoir les pieds sur terre. Si tel est le cas, c’est effectivement une dérive ; car le Christ dit : «Restez éveillés

et priez en tout temps» (Lc 21, 36a.). «Si vous voulez rester éveillés, priez en tout temps» : comme s’il y avait une percep-tion du réel que seule la prière était en mesure de donner. C’est pourquoi le Christ l’oppose à ce qu’il appelle «les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie» (Lc 21, 34). Ceux-ci nous empêchent de percevoir une certaine profondeur du réel. Le Christ se fait très insistant, car sa parole est audacieuse. Il annonce des catastrophes, un affolement général, un désarroi, la peur et il demande à ses disciples de se redresser et de relever la tête ; et c’est dès le commencement de ces événements qu’il faut réagir ainsi, avant même la venue du Fils de l’homme  (cf. Lc 21, 25-28)  ! Qu’il nous invite à le faire au moment de son re-tour en gloire, cela se comprendrait aisément ; mais là, c’est bien avant ce retour que nous devons le faire ! C’est dès le commencement ! Quel est le contenu profond de son exhortation ? Il n’invite pas seulement à affronter courageusement ces évé-nements. Il ne dit pas simplement  : «Un chrétien doit être un monolithe indestructible, fort moralement et impassible, sachant faire face stoïque-ment…  !» Il n’invite pas au stoïcisme. Cela va plus loin. Il invite à une acuité du regard porté sur les événements. Quelle

acuité ? Celle de notre foi. «Quand ces événements commenceront» (Lc 21, 28), les disciples doivent considérer leur ré-demption, c’est-à-dire leur délivrance. Humainement, c’est impossible  ! Voir la délivrance dès le commencement des catastrophes  ! Impossible  ! Et là, on a envie de lui dire : «Tu t’rends pas compte de ce que tu nous demandes, Jésus !» Et il nous répond : «Mais si ! Je me rends compte ! Je suis Dieu, certes, mais je me suis fait homme et je sais ce que c’est ! Je l’ai vécu ! Et je sais qu’humainement, c’est difficile !» C’est pourquoi la prière est de rigueur, car la réponse ne se situe pas sur le plan logique, philosophique et même théologique ; la réponse est mystique : «Restez éveillés et priez en tout temps» (Lc 21, 36a.). Car la prière et l’eucharis-tie activent ce don reçu au baptême et qui s’appelle le don d’intelligence spiri-tuelle. Il ne vient pas de nous ; il est un don de la grâce de Dieu. Et cette grâce est une manière pour nous de dominer l’événement et de ne pas nous laisser dominer par lui. C’est ainsi que nous se-rons différents de ces journalistes, dont un Utuber écrivait sur Internet combien il était surpris qu’ils soient éberlués face aux attentats, notamment quand un spécialiste de ces questions leur disait que ça n’était qu’un début.

— PATRICE LIEVRE

Lunera

y

29 novembre 2015 – 1er dimanche de l’avent (C2) : Lc 21, 25-28.34-36

Page 11: de nos campagnes Les éos

11

Rubri

que

11

Lunera

y

Les bénévoles à la découverte de l’art du verreDepuis une dizaine d’années, la paroisse tient à remercier la cinquantaine de bénévoles pour les nombreux services qu’ils rendent, en les conviant à une journée un peu festive.

D ans cette intention, nous faisons une excursion en car vers ces

nombreux lieux de notre région pré-sentant un intérêt d’ordre religieux, artistique ou touristique, et c’est ainsi que nous avons pu aller ensemble visiter d’une façon assez approfondie les monastères du Bec-Hellouin, de Saint-Wandrille (tous deux en activité), l’abbaye de Jumièges, les abbatiales de Saint-Georges de Bocherville, de la Trinité à Fécamp, de Saint-Riquier près d’Abbeville et le centre Emmaüs de l’abbé Pierre à Esteville. La connotation religieuse a toujours été présente, par une messe quand c’est possible.Bien entendu, un repas convivial, sim-ple mais toujours gai, permet d’entre-tenir les relations amicales.Cette année-ci, fin octobre, nous nous sommes tournés vers cette région très particulière, pour notre Normandie et même pour la France, qu’est la «glass-valley», c’est-à-dire la «vallée du verre». Il s’agit de la Vallée de la Bresle, dont la forte activité, depuis l’époque romaine, s’est concentrée sur le verre.

Historiquement, les conditions néces-saires à la fabrication du verre s’y sont trouvées réunies  : tout d’abord, la nature du sol de cette partie nord du Pays de Bray, riche en silice, a fourni la matière première qui compose le verre  ; et, condition tout à fait indis-pensable, la proximité de cette région avec la forêt d’Eu a permis, depuis l’époque romaine, l’approvisionnement en bois très nécessaire à l’obtention de très hautes températures permettant la fonte et le travail du verre.Depuis le XIXe siècle, cette industrie s’est beaucoup modernisée, avec l’élec-tricité. Mais l’adresse manuelle a tou-jours une très grande importance. La spécialisation s’est faite dans le flacon-nage, pour parfums en particulier, et la renommée de la verrerie de Blangy-sur-Bresle est aujourd’hui mondiale.Un guide du musée de la verrerie nous a conduits à travers l’historique des instruments utilisés : fours, «cannes», moules, etc. Il nous a expliqué que cette industrie a beaucoup utilisé le travail des enfants, même jusque peu

après la dernière guerre, et nous avons eu du mal à croire à ce régime très dur et dangereux imposé à des enfants (souvent des enfants abandonnés…), pourtant si proches de notre région agricole, selon des méthodes que nous pensions abolies depuis Émile Zola.Le point d’orgue de cette visite a été la démonstration de soufflage de verre, par la bouche, faite par le dernier ar-tisan de la vallée  : Hervé Quénu, qui, avec beaucoup d’humour, et une ha-bilité extraordinaire, a réalisé devant nos yeux émerveillés la transformation d’une boule molle de pâte de verre, fix-ée au bout d’une canne de 2,50 m, sort-ant surchauffée d’un four, en un fort joli vase à collerette, avec adjonction de diverses couleurs.Cela aurait pu tenir de la magie : mais non, cela tient seulement de l’amour de l’artiste, pour son art.Tous, nous avons aimé cette décou-verte d’une magnifique industrie, bien discrète dans sa vallée.

— FRANCINE RIMBERT

29 novembre 2015 – 1er dimanche de l’avent (C2) : Lc 21, 25-28.34-36

Page 12: de nos campagnes Les éos

12R

ubri

que

12S

ain

t-V

ale

ry

Veillée de Noël à Saint-ValeryEn cette nuit de Noël, nous avons été heureux de nous retrouver dans l’église de Saint-Valery-en-Caux.

N ous remercions de tout cœur ceux et celles qui y ont participé

activement à cette veillée, tout parti-culièrement les jeunes et les enfants. En cette nuit de Noël, c’est aussi Jésus

lui-même que nous avons accueilli dans notre église.Noël, c’est Jésus qui vient et qui nous appelle à lui. Les bergers, les Mages et bien d’autres sont venus à lui. Nous

aussi, nous nous tournons vers celui qui se présente à nous comme «La lu-mière du monde».La nuit n’est plus la même quand une étoile se met à briller.

Page 13: de nos campagnes Les éos

13

Rubri

que

Sain

t-V

ale

ry

13Les oubliés de nos campagnesInaugurée le 24 octobre par madame la députée-maire et l’équipe du Secours catholique, l’exposition : les oubliés de nos campagnes, a attiré de très nombreux visiteurs à la maison Henri IV de Saint-Valery.

Christine, 35 ans.

Cachée, invisible, dans un contexte géographique où l’habitat est dispersé, la précarité en milieu rural est une

réalité souvent passée sous silence.Le Secours catholique Caritas France a choisi cinq photog-raphes de l’agence Myop pour aller à la rencontre de ces ou-bliés, pour donner un visage à la précarité, sensibiliser l’opin-ion publique et changer notre regard sur la pauvreté.Il n’y a pas de solidarité sans rencontre.

QUELQUES EXTRAITS PARMI LES NOMBREUX TÉMOIGNAGES.Christine, 35 ans. En attente d’une réponse pour son dossier de surendettement, Christine vit en permanence avec «la peur de l’huissier». Elle fait tout pour que ses enfants aient «ce qu’il faut». Elle les rassure. «On essaie de ne pas leur faire voir la réalité. Des fois, ils disent qu’on est pauvres, je leur réponds, il y a des pires que nous.»Claire, 56 ans. Claire est lasse. Lasse de cacher «sa misère». Lasse de la honte de sa fille qui, devant ses amies, déclare qu’elle «n’aime pas l’Angleterre» quand ses parents ne peu-vent se permettre de lui payer le voyage scolaire. Lasse de vivre avec la peur de ne pas payer sa facture d’électricité. «Le jour où vous n’avez plus d’argent, vous ne voyez plus per-sonne.»Manfred, 27 ans, est dans l’impasse. Il n’arrive pas à trouver du travail dans une région touchée par la crise depuis des années. Il s’est installé dans ce petit village, car il a trouvé un appartement avec un loyer bon marché de 216 euros. Il y a très peu de transports en commun qui lui permettraient d’al-ler chercher du travail. «C’est le cercle le plus vicieux que je connaisse. Pour avoir le boulot, il faut la voiture, pour avoir la voiture, il faut l’argent, pour avoir l’argent, il faut le boulot.»Freddy, 55 ans, raconte avec regret qu’il ne peut se per-mettre de dépenser «un euro vingt» pour aller boire un café, ce qui le prive de quelques minutes essentielles de sociali-sation.Jean-Pierre, 43 ans. Éleveur célibataire en difficulté. «Il faut aimer le métier. C’est pour cela que je me suis installé, mais des fois on se demande pourquoi.» Il a demandé un micro-crédit au Secours catholique pour relancer son exploitation.Isabelle, 52 ans, la femme du bout du sentier, vit avec le RSA et 90 euros en plus pour sa fille Amandine, dans sa maison mal isolée qui laisse entrer les saisons. Amandine se lève tous les matins à 5h30 pour aller prendre un bus dans ce village où elle n’a pas d’amis, ce bus qui l’amène ailleurs, là où il y a un autre avenir. Amandine est une très bonne élève, ses notes sont excellentes. Elle n’amène pas sas amis chez elle. La femme du bout du sentier n’est pas alcoolique. Elle a des «problèmes d’alcool».Maurice, 56 ans. La précarité c’est ne plus arriver à être heu-reux avec soi-même et avec les autres, c’est horrible. N’être plus capable d’être heureux, c’est vraiment la précarité. Ce n’est pas être mort, mais quelque part ça y ressemble.

Jean-Pierre, 43 ans.

Isabelle et sa fille Amandine.

Page 14: de nos campagnes Les éos

14R

ubri

que

14S

ain

t-V

ale

ry

Notre temps de l’avent à la paroisse Saint-ValeryCe fut tout d’abord le pre-

mier dimanche de l’avent où la messe des familles réu-nissait de nombreux enfants du caté, très heureux d’aller chercher les personnages de la crèche qui dormaient à la tri-bune de l’orgue et attendaient leur venue pour reprendre leur place dans l’Église. Les enfants, aidés de leurs parents, ont ins-tallé la crèche de leur façon et c’était superbe.Le 2e dimanche de l’avent, visite surprise de notre archevêque Dominique Lebrun (photos 1 et 2), d’une grande simplicité et très accueillant, particulière-ment auprès des enfants. Sa visite fut courte et d’une grande simplicité, mais il doit revenir nous voir plus longuement en mai.Samedi 13 décembre, la cha-pelle Notre-Dame de Bon Port accueillait les enfants de l’école Notre-Dame de Bon Port pour un temps de prière fort bien préparé (photos 3 à 6). À travers le conte de

l’arbre de la Vie, nous avons suivi la longue marche du peuple de Dieu attendant le Messie, depuis Noé, Abraham, Jesse, David… Vous pouvez

regarder les panneaux qui avaient été préparés par chaque classe  : ils sont affichés sur les vitres de la cantine de l’école, le long du bassin.

1

2

5

3

6

4

Page 15: de nos campagnes Les éos

15

Rubri

que

15

Sain

t-V

ale

ry

15

Terrine de lapin en gelée à l’estragon

Pour 6 personnesPréparation : 2h10 mn – marinage : 1 nuit – cuisson : 1h15 mn – repos : 24h – conservation : 10 jours au réfrigérateur.Pour le lapin : 750 g de lapin désossé (des cuisses de préférence) – 2 échalotes – 2 gousses d’ail – 5 cl de vin blanc sec – 1 branche de thym – 1 branche de romarin – sel – poivre. Pour la gelée : les os du lapin – 300 g d’ailerons de poulet – 4 carottes – 2 oignons – 1 bouquet garni – 11 feuilles de gélatine – 5 cl de vin blanc sec – sel – poivre. Pour la finition : 1 botte d’estragon.La veille, coupez en morceaux la viande de lapin. Épluchez et hachez les échalotes et l’ail. Mélangez le tout dans un saladier avec le vin blanc, le thym et le romarin. Salez et poivrez généreusement. Laissez mariner une nuit.Toujours la veille, mettez les os de lapin et les ailerons dans une grande casserole. Versez 2,5 l d’eau froide. Portez à ébullition, écumez, ajoutez les carottes et les oignons, le bouquet garni, salez et poivrez. Laissez cuire très doucement pendant 1h30 mn. Filtrez, ajoutez 8 feuilles de gélatine, le vin blanc et réservez.Le jour même, disposez le lapin et sa marinade dans une grande terrine. Faites réchauffer 50 cl de bouillon. Versez sur la viande. Ajoutez l’estragon haché et 3 feuilles de gélatine, en mélangeant directement dans la terrine, puis les carottes cuites du bouillon coupées en morceaux. Enfournez à th. 5-6 (160 c) pour 1h15 mn de cuisson. Sortez la terrine du four. Attendez qu’elle refroidisse pour la mettre au réfrigérateur. Laissez prendre au moins 24h avant de déguster.Bon appétit ! — JCC

LIVRE

Dans les jardins de la Bible

De Florence et Marie-José ThinardPlume de carotte, 288 p.

Vous doutiez-vous que la théologie avait aussi un versant botanique ? Du cèdre au figuier, du lin à la graine de moutarde, les Écritures, on le sait, regorgent d’évocations végétales. Mais avez-vous repéré la façon dont Job célèbre la cannelle, ou l’éloge que les Hébreux fatigués d’errer au désert adressent au concombre ? Ce recueil abondamment illustré fourmille d’informations érudites, mais jamais barbantes. Les jardiniers, tout comme les animateurs de groupes bibliques, seront comblés.

MARIE-YVONNE BUSSPanorama, n° 513, 1/12/14,

www.panorama-spiritualite.fr

ELECTRICITÉ CAUCHOISEEric Saint-Sans

Domotique - Chauffage Motorisation - AntenneAlarmeTél. 02 35 97 68 8276740 SOTTEVILLE/[email protected]

Garage BARON Sarl

Agent Peugeot

71, rue du Général de GaulleLUNERAY ......................... 02 35 85 31 20Mécanique Carrosserie Peinture

Vente Neufs et Occasions

Contactez Bayard Service Régie

au 01 74 31 74 44

Votre publicité est VUE et LUE

02500-09-2015.indd 15 22/01/2016 16:38:20

Page 16: de nos campagnes Les éos

16Une drôle de rencontreU n puits dans un pays chaud. C’est

le lieu de rencontre. Là où vont les femmes tôt le matin, avant qu’il fasse trop chaud pour : puiser de l’eau (évidemment !), bavarder, échanger des nouvelles, se rencontrer…Sauf qu’un jour Jésus, en déplacement avec ses disciples, arrive à un puits de l’autre côté de la frontière de chez lui. Il est chez les Samaritains. Les Samaritains ne sont pas méchants, ils ne sont pas plus ou moins mauvais que les juifs, c’est juste… qu’ils sont différents. Si différents que les juifs n’aiment pas avoir trop de relations avec eux.De plus, il rencontre une femme ! Une femme qui vient à midi, au moment le

plus chaud de la journée, pour puiser son eau. Une drôle de rencontre que Jean décrit dans son Évangile au chapitre 4. Je ne vais pas expliquer toute l’histoire, vous pouvez la lire par vous-mêmes. J’aimerais juste sortir une seule petite phrase de leur longue conversation (en plus, nous, les rédacteurs d’articles pour Les Échos, sommes censés produire des articles courts !).En réponse à l’exclamation de la femme : «Je sais que le Messie doit venir». Jésus dit : «Je le suis».«Je le suis» est la façon dans la Bible de prononcer le nom de Dieu. Dans tous nos moments de «je le suis», je suis un père, je suis une femme, un mari, je suis

celui que tu cherches. Je suis devant toi. Je suis = je compte. Nous avons en ces moments précis, particuliers, directs et ô si limités, des possibilités d’être en la présence de Dieu.Le «Je suis» de Jésus nous dit la proxi-mité de Dieu. Cette proximité n’est autre que de vivre en proximité les uns avec les autres, dans l’intimité de nos familles, de nos relations, de notre village et de notre paroisse. Nous n’avons pas be-soin de faire des efforts au-delà de nos forces, d’aller à l’autre bout du monde, ou de passer des années en prière - Dieu se rencontre devant nous… au bord d’un puits au moment du midi.

— ANDREW ROSSITER

Paysage de Galilée.

ALA

IN P

INO

GES

-CIR

IC

Ec

ho

s p

rote

sta

nts

24h/24 Toutes distancesTransport de Colis - Gare - Aéroport

Scolaire - Club - Hôpitaux76740 FONTAINE LE DUN

Tél. 02 35 97 47 56 Fax 02 35 97 42 45

MATERIEL MEDICALHospitalisation à domicile

Location et VenteFONTAINE-LE-DUNTél. 02 35 97 41 43

SARL DURAND GRANDINMenuiserie Charpente

ZI - Chemin rural n°5 - 76810 LUNERAYTél. 02 35 85 34 13

[email protected]

Menuiserie Bois et PVCVolets roulants - Parquets flottants et massifs

Aménagements de combles - Escaliers

02500-09-2015.indd 16 22/01/2016 16:38:32