7/25/2019 De l'Oeil Au Cerveau cours SVT

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THEME 1

CORPS HUMAIN ET SANTDe lil au cerveau

Quelques aspecs !e la visi"#

Nous percevons notre environnement grce aux organes sensoriels. Lil est un organe sensorielspcialis dans la vision. Il est sensible aux stimulations lumineuses. La perception de lenvironnementdpend dun individu lautre : on voit diffremment le monde qui nous entoure.

ne m!me image peut !tre interprte diffremment. (Annexe 1)

La vision de "onet. (Annexe 2)

"esure du #unctum #roximum. (Annexe 3)

$n appelle % #unctum &emotum dun il ' le point le plus loign qui peut !tre vu par cet il au repos(cest linfini.

$n appelle % #unctum #roximum dun il ' le point le plus proc)e quun il peut accommoder.

Il est plus difficile pour lil de voir de pr*s apr*s avoir vu de loi. Lil a besoin dun temps dadaptationpour voir nettement lob+et proc)e( cest le p)nom*ne daccommodation.

CHAPITRE 1

$e crisalli#% u#e le#ille viva#e

Le cristallin est lun des lments de lil( son altration entra,ne de graves consquences sur laperception visuelle. $n c)erc)e comprendre la structure et le r-le du cristallin au sein de lil.

I& Srucure '(#(rale !e lil

.#. dissection dun il

Lil comprend plusieurs milieux transparents( la corne( l)umeur aqueuse( le cristallin et l)umeurvitre.

(Annexe 4 : dissection de lil).

/es milieux( et en particulier le cristallin laisse passer la lumi*re tout en devient sa tra+ectoire.

Les milieux rfractent les ra0ons lumineux.

(Annexe 5)(Annexe 6 : organisation de lil des Vertbrs)

/orrection du .#. (Annexe 7)

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II& $es )"#ci"#s *i"l"'iques !u crisalli#

Le cristallin dpos sur un texte permet de voir et de grossir ce texte : le cristallin est donc transparent(et il a un effet % loupe '. Le cristallin peut !tre compar une lentille convergente( il est souple etdformable.

1& $e r+le !u crisalli# !a#s lacc",,"!ai"#

Le cristallin peut c)anger de 1orme( et assurer ainsi une vision tou+ours nette des ob+ets( cestlaccommodation.

-& $a ra#spare#ce !u crisalli#

$bservation de coupe fines de cristallin (.!. : Annexe 7)Le cristallin est form de cellules vivantes appeles % fibres 'qui se renouvellent en permanence. /es cellules sont

organises en couc)es parall*les superposes en peluresdoignons.

/es cellules ne poss*dent pas dorganites ce qui explique leurstransparences. 2lles renferment des protines appeles% cristallines '. /es cellules ne sont ni innerves ni vascularises.Les nutriments sont apports par simple diffusion.

III& $e crisalli# e les a#",alies !e la visi"#

Le cristallin laisse passer les ra0ons lumineux et permet la formation dune image nette sur la rtine./omment expliquer certaines anomalies de la vision 3

M."pie

La personne voit floue : limage dun ob+et lointain se forment en avant de la rtine. ne opration aulaser permet de diminuer lpaisseur du cristallin( et limage devient nette.

Pres*.ie

4vec lge on constate une diminution de llasticit du cristallin do5 une diminution des capacitsdaccommodation.

Caarace

2lle se manifeste par une opacification progressive du cristallin ce qui conduit la perte de la vue. /etteopacification est lie linfiltration deau dans les espaces intercellulaires et la formation dagrgatspar les cristallines.

Les anomalies de la vision du cristallin peuvent !tre d6t soit :

7 des modifications de la forme du cristallin : m0opie( )0permtropie.

7 au vieillissement du cristallin( presb0tie( cataracte avec modification de la souplesse( de latransparence( de llasticit du cristallin.

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CHAPITRE -

$es p/""r(cepeurs 0 u# pr"!ui !e l(v"lui"#

La rtine est la membrane interne de lil sur laquelle se forme limage des ob+ets vu.

/omment est organise la rtine 38uelles sont les fonctions des cellules qui constituent la rtine 3

I& $a r(i#e e le r+le !es p/""r(cepeurs

1& Srucure !e la r(i#e

$bservation microscopique de la rtine.

La rtine est un tissu nerveux qui est form complexement. 2lle est constitue de plusieurs couc)es decellules( et en particulier de rcepteurs sensoriels sensibles la lumi*re appels p)otorcepteurs.

Il existe deux t0pes de rcepteurs : Les c-nes et les btonnets./es p)otorcepteurs permettent la conversion de lnergie lumineuse en un message nerveux.

(Annexe " : co#$e de rtine %icrosco$e) & (Annexe ' : es de#x t$es de $*otorce$te#rs)

-& $es p/""r(cepeurs 0 !es srucures au pr"pri((s c",pl(,e#aires

(Annexes : 1+,11,12)

Les c-nes et les btonnets sont ingalement rpartit sur la rtine( les c-nes sont plus abondant sur lapartie centrale de la rtine( et les btonnets sont plus nombreux en prip)rie.Le seuil de stimulation des c-nes est lev( il permet une vision prcise des couleurs en pleine lumi*re.Le seuil de stimulation des btonnets est faible( ils ninterviennent que lors de la vision crpusculaire.

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II& $e ,"uve,e# r(i#ie# e la visi"# !es c"uleurs

Les c-nes et les btonnets sont les p)otorcepteurs de la rtine : Ils captent la lumi*re et sont lorigine dun message nerveux qui est conduit +usquau cerveau./omment l)omme peut7il distinguer les couleurs 3

(Annexe 13 : ano%alie de la -ision le daltonis%e)

III& $es p/""r(cepeurs r(i#ie#s% u# pr"!ui !e l(v"lui"#

L9omme partage avec quelques animaux notamment certains singes( une excellente perception descouleurs. ne tude compare des pigments rtiniens mets en vidence un mcanisme decomplexification du gnome au cours de lvolution :

7 #eut7on considrer que les g*nes codants pour les pigments rtiniens en une originecommune 3

7 2n quoi la comparaison des g*nes codants( pour les opsines( permettent de situer l9omme ausein des primates 3

#rimates : groupe desp*ce apparents rassemblant les mammif*res qui poss*dent entre autre unpouce opposable aux autres doigts. es ongles plats. es 0eux rapproc)s sur lavant de la face.

1& $a )a,ille !es '2#es !es "psi#es

La comparaison des squences de nuclotides de g!nes correspondent aux pigments rtiniens rv*ledes grandes similitudes : ;

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CHAPITRE 3

Cerveau e visi"# 0 air visuelle e plasici( c(r(*rale

La rtine perBoit les images et labore un message nerveux propag par le nerf optique. /es infos

sensorielles sont transmises notre cerveau o5 elles sont dcodes et mise en mmoire.

/omment les infos visuelles sont7elles traites par le cerveau 3/omment n-tre cerveau nous permet7il dapprendre 3

I& $e raie,e# !es i#)"r,ai"#s visuelles par le cerveau

1& $a l"calisai"# !u c"re visuel c(r(*ral

Les messages nerveux mis par les cellules p)oto7rceptrices de la rtine se propagent vers le cortexcrbral.

Ltude de cas dinique complt par lexploration fonctionnelle du cerveau permet dobserver et delocaliser les diffrentes aires du cortex visuel.

-& $es v"i e aires visuelles

(Voir .!. les -oies et aires -is#elles : Annexe 1")

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A& $"r'a#isai"# a#a",ique !es v"ies visuelles

Les fibres nerveuses du nerf optique se croisent au niveau dune Aone appel % c)iasma optique '.

4& $e r+le !es aires visuelles

(Annexe 1' : /es tro#bles de la $erce$tion -is#elle)

Lanal0se des diffrentes caractristiques dune image( couleurs( forme seffectue grce des airesvisuelles diffrentes.

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LI&"f CImagerie &sonnance "agntiques fonctionnelleD met en vidence lexistence dairescorticales visuelles. /)acune delle des fonctions spcifiques. /es aires sont localises larri*re ducerveau au niveau du lobe oxipitale. $n distingue :

7 Laire E? Ccortex visuel primaireD qui reBoit les infos issues de la rtine(

7 Les aires EF( EG( EH( E> connectes E? et connectes entre elles

Laire E? et EF interviennent dans toutes les perceptions visuelles et permettent une perception visuellefine.Laire EG intervient dans la perception des formes Ccependant( r-le pas tr*s bien identifiD.Laire EH +oue un r-le essentiel dans la perception des couleurs.Laire E> intervient dans la perception des mouvements.

II& Des su*sa#ces qui perur*e# la visi"#

(Annexe 2+)

ans le cerveau( la transmission du message nerveux visuel fait intervenir des substances c)imiquesappels neurotransmetteurs. /ertaines substances c)imiques perturbent la perception visuelle etprovoque :

7 es )allucinations qui correspondent la perception des ob+ets sens ob+et ou percevoir.7 es illusions visuelles : dformations visuelles dob+et existant.

La perception globale de lenvironnement et du corps est perturb.

(Annexe 21)

Quesi"# 1 La substance est la srotonine

Quesi"# - 2lle entra,ne des )allucinations

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La psilocine cre de nouveaux messages qui ne proviennent pas de la rtine et donc qui necorrespondent pas aux stimulations visuelles relles( ce qui explique les )allucinations visuelles.

La consommation de telles substances perturbe le fonctionnement des aires crbrales associes lavision et peuvent entra,ner des consquences graves et dfinitives.

III& Plasici( c(r(*rale e appre#issa'e

La #lasticit crbrale est la facult du s0st*me nerveux de se dvelopper et de se rorganiser souslaction de divers stimuli de lenvironnement.

Eido : voir avec la langueispositif ...

/est ltude dun cas de substitution sensorielle qui met en vidence la plasticit crbrale.

/orrection : (Annexe 22)

Les bandes claires : marqueurs radioactifsLes bandes noires : sans marqueurs radioactifsLe cortex visuel est modifi par des facteurs de lenvironnement locclusion de lil est dfinitive pour le

+eune( mais pas c)eA lg./)eA la ?*repersonne les cortex visuels ne sont pas activs contrairement la F *mepersonne : plusieursaires visuelles actives spcialises dans la vision sont utilises dans la reconnaissance tactile. Il 0 aune rorganisation crbrale c)eA les personnes non vo0ante.

La mise en place du p)not0pe fonctionnel impliqu dans la vision repose :7 @ur des structures crbrales innes @ans contr-le gntique.7 @ur la proprit des neurones modifi.

La proprit des neurones modifi leurs connections s0noptique. /e qui entra,ne une modification desrseaux de neurones tout au long de l)istoire personnel de lindividu. /est la plasticit crbrale.

La plasticit crbrale est particuli*rement active au cours du dveloppement( mais elle se poursuit toutau long de la vie. Lapprentissage et la mmorisation repose galement sur la plasticit crbrale.

(Annexes 23 et 24 : .!. 0c*%a des -oies -is#elles)(Annexe 25 : exercice des tro#bles de la $erce$tion -is#elle)

(Annexe 26 : e onctionne%ent d#ne sna$se)

ontrle d# +2.1+.2+14