D'après le site Eduscol Ressources pour la classe de Première L et ES

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D’après le site Eduscol Ressources pour la classe de Première L et ES Il s’agira dans cette épreuve, dans le cadre de questions scientifiques (autant que possible en relation avec la vie courante ou avec une question sociétale, de problématiques de santé ou de développement durable) de tester les capacités de l'élève à : • mobiliser des connaissances, • exploiter des documents présentant des données scientifiques et/ou relatives à des faits d’actualité, • dégager les avantages et les limites des avancées scientifiques et technologiques, • faire preuve d’esprit critique, • argumenter, • rédiger un commentaire. Les formes de communication La synthèse Une synthèse est une activité mentale qui consiste à regrouper divers éléments concernant un thème et à les structurer en un tout cohérent. De nombreuses séquences pédagogiques se prêtent à cet exercice. L’argumentation Une argumentation doit permettre à l'élève, face à une problématique scientifique, d’aboutir à une conclusion étayée par des éléments de preuve (ou arguments). Pour cela, il devra choisir parmi des éléments de nature variée (connaissances, documents scientifiques, textes littéraires, articles de journaux, opinions d’un tiers, arguments publicitaires…) uniquement ceux qui sont recevables scientifiquement et justifier ce tri. Le professeur entraînera l'élève à développer cette capacité à l’argumentation scientifique dès que possible en le confrontant à plusieurs ressources, concrètes ou documentaires, parmi lesquelles il doit s’opérer un choix. Le commentaire Un commentaire s’appuie sur un ou plusieurs document(s) scientifique(s), si possible de nature différente, mais sans prendre la forme d’une paraphrase, d’un simple résumé ou d’une synthèse car l’élève doit y développer une argumentation. Pour l’élaborer, l’élève doit : • exploiter le ou les documents, en identifiant leur statut (document scientifique, de vulgarisation, journalistique, publicitaire, …) ; • enrichir cette étude de ses connaissances (celles qu’il a acquises en classe, en enseignement scientifique et dans d’autres disciplines – ECJS, histoire-géographie, sciences économiques et sociales, français, etc. ; celles qui sont issues de sa propre culture, acquises à travers des lectures personnelles notamment) et d’une critique (en se prononçant sur la qualité scientifique d’un document, en énonçant ce qu’il peut ou non en dire, en précisant son actualité…) ; • mettre en relation les informations relevées dans les différents documents et les connaissances apportées ; • rédiger sous une forme structurée selon une problématique clairement définie et répondant au sujet traité. L’évaluation du commentaire reposera donc sur les critères suivants : • La présence, la qualité et la formulation d’une argumentation ; La présence et le respect d’une problématique ; La justesse, la complétude et la pertinence des éléments scientifiques : Prélevés dans les documents, Apportés par l’élève à partir des connaissances acquises dans l’enseignement scientifique ; • La présence d’autres apports scientifiques et/ou issus d’autres champs (économiques, géographiques, littéraires, artistiques etc.) ; La qualité de la rédaction et le respect du type de texte attendu.

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D’après le site Eduscol Ressources pour la classe de Première L et ES

Il s’agira dans cette épreuve, dans le cadre de questions scientifiques (autant que possible en relation avec la vie courante ou avec une question sociétale, de problématiques de santé ou de développement durable) de tester les capacités de l'élève à : • mobiliser des connaissances, • exploiter des documents présentant des données scientifiques et/ou relatives à des faits d’actualité, • dégager les avantages et les limites des avancées scientifiques et technologiques, • faire preuve d’esprit critique, • argumenter, • rédiger un commentaire.

Les formes de communication La synthèse

Une synthèse est une activité mentale qui consiste à regrouper divers éléments concernant un thème et à les structurer en un tout cohérent. De nombreuses séquences pédagogiques se prêtent à cet exercice.

L’argumentation Une argumentation doit permettre à l'élève, face à une problématique scientifique, d’aboutir à une conclusion étayée par des éléments de preuve (ou arguments). Pour cela, il devra choisir parmi des éléments de nature variée (connaissances, documents scientifiques, textes littéraires, articles de journaux, opinions d’un tiers, arguments publicitaires…) uniquement ceux qui sont recevables scientifiquement et justifier ce tri. Le professeur entraînera l'élève à développer cette capacité à l’argumentation scientifique dès que possible en le confrontant à plusieurs ressources, concrètes ou documentaires, parmi lesquelles il doit

s’opérer un choix.

Le commentaire Un commentaire s’appuie sur un ou plusieurs document(s) scientifique(s), si possible de nature différente, mais sans prendre la forme d’une paraphrase, d’un simple résumé ou d’une synthèse car l’élève doit y développer une argumentation. Pour l’élaborer, l’élève doit : • exploiter le ou les documents, en identifiant leur statut (document scientifique, de vulgarisation, journalistique, publicitaire, …) ; • enrichir cette étude de ses connaissances (celles qu’il a acquises en classe, en enseignement scientifique et dans d’autres disciplines – ECJS, histoire-géographie, sciences économiques et sociales, français, etc. ; celles qui sont issues de sa propre culture, acquises à travers des lectures personnelles notamment) et d’une critique (en se prononçant sur la qualité scientifique d’un document, en énonçant ce qu’il peut ou non en dire, en précisant son actualité…) ; • mettre en relation les informations relevées dans les différents documents et les connaissances apportées ; • rédiger sous une forme structurée selon une problématique clairement définie et répondant au sujet traité.

L’évaluation du commentaire reposera donc sur les critères suivants : • La présence, la qualité et la formulation d’une argumentation ; • La présence et le respect d’une problématique ; • La justesse, la complétude et la pertinence des éléments scientifiques : ◦ Prélevés dans les documents, ◦ Apportés par l’élève à partir des connaissances acquises dans l’enseignement scientifique ; • La présence d’autres apports scientifiques et/ou issus d’autres champs (économiques, géographiques, littéraires, artistiques etc.) ; • La qualité de la rédaction et le respect du type de texte attendu.

Site : http://lewebpedagogique.com

Comment réussir la rédaction d’un paragraphe argumenté ?

1) Je respecte la consigne :

Je ne parle pas d’autre chose, je ne m’éloigne pas du sujet.

2) J’organise mon paragraphe :

J’organise mon paragraphe en faisant des groupes d’arguments autour de deux ou trois idées principales (souvent celles données par chaque document)

Je commence par une introduction qui présente le sujet et le contexte (par une date, une définition …)

Ensuite, je commence par le thème le plus important ou par celui qui est arrivé le premier

J’utilise des connecteurs logiques (des mots de liaison) pour passer d’un thème à une autre

Je rédige une conclusion qui répond à la question posée ou qui résume ce que j’ai écrit

Je rédige des phrases, je ne fais pas une liste (avec des tirets !) J’aère mon texte (je passe une ligne à chaque nouveau groupe d’ arguments) Je ne répète pas plusieurs fois la même idée, je ne reviens pas sur un thème dont j’ai

déjà parlé avant

3) Je donne des arguments, j’apporte des informations …

… que je trouve dans les documents

Je repère dans chaque document le thème (l’argument) important qu’il apporte Je ne recopie pas les textes Je donne des exemples pris dans les documents (sans trop recopier)

… que je trouve dans mes connaissances

J’utilise les mots de vocabulaire précis vus en classe J’indique des dates précises Je respecte l’ordre chronologique Je ne récite pas toutes mes leçons ! mais j’utilise seulement ce qui est en rapport

avec le sujet, avec les thèmes abordés Je donne des exemples, des précisions pris dans les leçons que j’ai apprises

4) J’utilise un français correct

sans (trop d’) erreurs d’orthographe Je construis correctement mes phrases Je n’utilise qu’un seul temps J’utilise la ponctuation

Site : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/ses/ecjs/argumenter.html

1. Quel sens faut-il donner au mot " débat " ?

Deux types de débats : Le débat médiatique et le débat scientifique

" Eduquer à la citoyenneté par le débat, ce n’est pas susciter des face à face inspirés du spectacle télévisé. Pour découvrir que ça se discute ou que les opinions se confrontent dans tout espace public, l’école a sans doute un rôle à jouer. Mais plutôt que de singer les formes du débat d’opinion le plus médiatique, elle ferait bien de redécouvrir le débat scientifique, qui porte sur le réel et se donne une méthode. Bien sûr, la démocratie passe aussi par la libre confrontation des opinions, dans un aimable désordre qui laisse à chacun la liberté de trouver son chemin et de construire sa pensée, sans avoir à faire constamment preuve de rigueur et d’autocritique. Cette forme de la conversation, indispensable à l’évolution des représentations sociales, ne doit pas masquer l’importance d’une autre forme, celle qui mène au relatif consensus qui permet des décisions démocratiques et raisonnées. "……

Différence entre débat scientifique et débat médiatique :

Débat scientifique Débat médiatique

Confronter des thèses Confronter des opinions

Fondées sur des hypothèses Fondées sur des jugements de valeur

Etayées par des arguments Etayées par des expériences sociales, des intuitions

Préparé par un travail documentaire Spontané

Organisé Ecoute aléatoire

Ouvre au point de vue de l’autre Renforce le point de vue de chacun

Donne lieu à une synthèse Pas de suite directe

Permet de clarifier les enjeux Permet l’évolution des représentations sociales

…..

2. Comment construire une argumentation ?

2.1. Distinguer l’argumentation de la démonstration

Démonstration Argumentation

Exercice écrit Exercice oral

Solitaire Interaction avec un public

S’appuie sur des preuves S’appuie sur des arguments

Cette distinction est, pour une part, artificielle. La démonstration scientifique s’accompagne aussi de débats argumentés dans les milieux scientifiques, comme on peut le voir actuellement autour des OGM. Ce qui importe ici est de marquer que le débat argumenté repose sur une interaction sociale entre les participants.

2.2. Argumenter, c’est faire comprendre et faire adhérer.

2.2.1. La construction de l’argumentation : Les principes de construction peuvent être un peu différents selon les disciplines, mais il ne faut pas surestimer ces différences qui sont plutôt présentes dans les règles formelles de la dissertation, à l’écrit

Ne pas affirmer sans avancer des arguments.

Distinguer les faits, les opinions, les jugements de valeur.

Travailler sur les sources : désacraliser l’imprimé. Contrairement au slogan publicitaire du journal local de Lyon, " Si c’est vrai, c’est dans le Progrès ", il faut apprendre aux élèves à porter un regard critique sur la chose imprimée.

Travailler sur les sources, leur fiabilité et leur pertinence, en croisant les sources et en hiérarchisant celles-ci. Une enquête de journaliste ne se situe pas sur le même plan qu’une enquête de sociologue.

Il convient de mettre en garde les élèves à propos du paralogisme de composition. C’est une faute de raisonnement qui consiste à croire que ce qui est vrai d’une partie d’un tout est vrai du tout lui-même. Le paralogisme de division consiste à croire que ce qui est vrai du tout est vrai de chacune de ses parties. ….exemples : Si on me dit que chaque partie d’une machine est verte, je peux dire que la machine dans son ensemble est verte. Inversement, si on me dit que la machine est entièrement verte, je peux en déduire que chaque partie est verte. Mais cela ne marche pas si vous changez de prédicat et qu’à la place de la couleur, vous prenez le poids. Si je dis : " chaque partie de la machine est légère ", je ne peux pas en conclure que la machine est légère. Si l’on considère qu’un pays est riche, cela ne veut pas dire que chacun de ses habitants le soit….

2.2.2. Argumenter = faire comprendre : l’usage de l’exemple.

L’exemple éclaire. Il permet de faire comprendre, d’illustrer, d’étayer

On étaye une proposition générale par un certain nombre de cas particuliers. Plus on en a, plus la proposition générale est étayée. Mais une généralisation ne prouve rien. Exemple des cygnes : au millième cygne blanc que je rencontre, ma proposition générale qui est que tous les cygnes sont blancs est bien étayée. Néanmoins, rien ne prouve que le mille et unième cygne soit blanc. …

L’essentiel est de bien cerner la validité de l’exemple dans le temps et dans l’espace, les conditions de son existence, et d’éviter de généraliser de façon abusive.

D’où l’importance de la recherche des contre-exemples, qui permettent de vérifier la pertinence de l’argumentation et de se préparer aux objections des autres dans le débat.

Comme conclusion sur ces deux points, on peut présenter le tableau suivant :

Induire Déduire

Démarche Partir des faits, puis généraliser pour dégager une loi, une règle

Partir de propositions pour établir une nouvelle proposition, un fait nouveau qui en soit la conséquence

Rôle des exemples point de départ de l’induction

Vérification de la loi, de la règle générale

déduction

Pièges Généralisation abusive

Mauvaise formulation l’addition, la juxtaposition des propositions ou faits initiaux

Pour étoffer l’argumentation

Recherche d’autres exemples renforçant la généralisation

Appliquer la règle générale à quelques cas précis pour montrer sa pertinence

Recherche de contre-exemples. Ne sont-ils que des exceptions ? Si oui, les présenter comme tels, sinon reprendre tout le raisonnement

- Recherche à chaque étape de la déduction, à chaque implication, des failles possibles, des contre-exemples ou des éléments allant dans le sens du raisonnement, ou encore le complétant.

2.2.3. Faire adhérer : les procédés rhétoriques de l’argumentation.

L’argumentation n’est pas manipulation. Pour Aristote, la rhétorique est un outil d’éducation civique. Il se montre d’autant plus honorable qu’il tire sa vertu des limites mêmes de son pouvoir : " sa fonction propre n’est pas de persuader, mais de voir les moyens de persuader que comporte chaque sujet ". Aristote considère que la rhétorique enseigne les moyens de persuader sans toutefois préjuger du succès. Car à la différence d’un consensus, accord conclu démagogiquement sur les points faibles d’opposition, la controverse oblige à négocier sur les points forts et à considérer les arguments contraires. La rhétorique n’est donc pas l’instrument de persuasion universelle dont rêve le tyran. Elle est davantage un " art du contre " : elle apprend à dire non et à fonder ce refus sur la raison.

L’analogie permet de transférer l’accord obtenu sur la situation recadrée à un terme ou à une opinion au nom d’une ressemblance. L’exemple donné par Aristote dans sa Rhétorique est très clair. Il met en scène un philosophe qui veut convaincre l’assemblée que les magistrats de la cité devraient être choisis selon leurs compétences et non tirés au sort. L’orateur rappelle que les joueurs des équipes sportives qui représentent la cité sont choisis selon leurs compétences et non tirés au sort parmi ses habitants (cadrage préalable). Puis (argument analogique), il s’étonne qu’il n’en aille pas de même pour les magistrats.

Prendre appui sur les représentations du public, c’est la question de l’ancrage, notion qui est due à Grize. Quand on veut faire comprendre une théorie, on a besoin de s’ancrer dans des choses que les gens comprennent, et si l’on veut faire adhérer, il faut que l’on s’ancre dans des croyances qui sont déjà dans le public. L’ancrage a différentes dimensions. Une dimension cognitive : il faut s’appuyer sur des notions qui sont comprises. Une dimension épistémique qui concerne ce à quoi l’individu croit. Une dimension linguistique : les notions peuvent être présentes, les croyances aussi, mais le langage que j’emploie peut n’être pas accessible…

L’argument d’autorité consiste à s’appuyer sur la réputation d’un autre pour appuyer sa propre argumentation. On ne peut pas se passer de l’argument d’autorité, mais tout dépend de l’usage qu’on en fait. Il est légitime, et même bienvenu, de faire référence aux travaux antérieurs, par exemple au début d’une thèse. C’est aussi une façon de capter la bienveillance de l’auditoire. En revanche, l’argument d’autorité ne peut se substituer à un argument logiquement valide.

………

4. L’organisation pratique du débat.

4.1. L’organisation de l’espace (classe en U) est un élément important de la tenue du débat. Ce n’est pas toujours possible, pour des raisons matérielles. Mais chaque fois que cela l’est, c’est effectivement souhaitable parce que tout le monde peut se voir facilement et dialoguer en face-à-face, alors que l’organisation traditionnelle de la classe induit plutôt un dialogue avec ceux qui se trouvent au bureau du professeur

4.2. Répartition des rôles. On peut envisager plusieurs cas :

Répartition préalable : les élèves se sont réparti un certain nombre de thèses qui vont être confrontées.

Répartition au moment du débat entre les différentes thèses.

Confrontation des arguments en fonction des questions posées par l’animateur, etc.

Le schéma de la page suivante est un exemple de ce qui peut être fait. Il convient de faire participer le maximum d’élèves, en évitant le plus possible que des élèves soient placés en situation de passivité. Ainsi, on peut veiller à ce que les représentants de chaque thèse ne soient pas trop nombreux, sinon certains resteraient muets. Les observateurs constituent la variable d’ajustement. Ils ont un rôle actif, et essentiel pour la préparation de la synthèse. Mais, là encore, ils ne doivent pas être trop nombreux. Cela semble tout à fait gérable puisqu’en principe, le débat doit se dérouler dans le cadre d’une demi-classe.

Site : http://francaisfacile.com

Méthodologie de l’argumentation : exposer une idée, l’argumenter

Introduire et conclure une argumentation. Je débute par: - premièrement / d'abord / tout d'abord / en premier lieu/ pour commencer/ avant toute chose

Tout d'abord permettez-moi de me présenter : bridg, élève en 6e année sur francaisfacile.

Avant toute chose, est-ce que chacun de vous a de quoi noter? Merci!

Pour commencer je vais vous présenter l'auteur étudié cette semaine: Il s'agit de Jean Roman. En premier lieu une bibliographie ciblée sur ses œuvres les plus marquantes et une synthèse de son

parcours littéraire, seront exposées. Puis j'ajoute des éléments :

- en outre / de plus / par ailleurs / ensuite / d'une part... d'autre part / en second lieu

En second lieu nous voyagerons dans son univers artistique d'une part et son environnement social,

d'autre part.

Je mets d'autres idées en parallèle ou pour comparer: - également / de même / ainsi que / encore / aussi.

Un chapitre sera également consacré aux auteurs qu'il côtoyait dans son cercle proche. De même,

nous aborderons l'influence qu'ils ont exercée sur l'intégralité de son œuvre.

Je conclus: - enfin / en dernier lieu / en somme.

Enfin, nous regarderons dans la littérature contemporaine quel héritage il nous a laissé. En somme,

Jean Roman a-t-il marqué notre époque autant que la sienne?

Développer une idée à la fois après l'avoir introduite: Je l'explique:

- c'est-à-dire / en d'autres termes / car / c'est que.

L'univers de Jean Roman ne sort jamais du monde de l'adolescence (idée proposée), c'est-à-dire que

chacun de ses livres se réfère à cette période, soit au travers d'un personnage, soit d'une situation en fil

conducteur, liée à cette période. En d'autres termes …..(Reformulez différemment)…

Je donne un exemple : - ainsi / par exemple / notamment / comme / en particulier.

Ainsi, lorsque l'on regarde le personnage de Paul, par exemple, que l'on retrouve dans chacun de ses

livres, on constate que malgré son âge avancé, son mode de pensée le ramène sans cesse à la période

bénie de ses seize ans.

J'apporte une preuve : - en effet / du fait de / (on en a) pour preuve.

En effet, rappelez-vous sa réaction, presque puérile, lorsque Monsieur Firmin proposa de lui racheter

le domaine familial.

Je reconnais éventuellement une incidente : - or / Il est vrai que.

Il est vrai que les réactions de ce personnage pourraient agacer. Or l'effet inverse se produit. Sa

présence apporte une fraîcheur qui brise l'ambiance pesante ressentie tout au long de l'œuvre.

J'apporte éventuellement un nouvel élément :

- d'ailleurs / et puis / certes / bien que.

Certes, Jean Roman reconnaît lui-même, auprès de ses amis, que Paul lui est devenu indispensable.

D'ailleurs, ne serait-il pas lui-même cet adolescent attardé? Certains le prétendent bien qu'il se soit

toujours refusé à l'admettre.

Argumenter en opposant des idées, des faits: Pour marquer une contradiction : - mais / en revanche / alors que / tandis que / au contraire / et non / bien que.

Jean Roman aimait ces soirées interminables en compagnie de ses amis alors que ceux-ci le

dépeignaient comme un 'solitaire endurci'. En revanche ils reconnaissaient que son amitié, une fois

donnée, était indéfectible.

Pour rectifier : - en réalité / en vérité / en fait.

En réalité il semble plus juste de croire que jean Romain souffrait d'une timidité maladive, s'interdisant

de déranger qui que ce soit. En fait, tout porte à croire, à la lecture de ses écrits, que cette image

véhiculée, de loup solitaire, l'agaçait quelque peu.

Pour marquer une opposition modérée : - cependant / néanmoins / pourtant / toutefois.

Cependant il l'acceptait sans mot dire même si, toutefois, comme le raconte Jean Delaplume, son

confident, ses yeux le trahissaient.

Pour surenchérir ou atténuer : - voire / même / du moins / tout au moins.

Mais jamais il n'en voulut à ses amis, du moins, rien ne permet de le supposer.

Employer les connecteurs appropriés.

Définir la cause :

-car / parce que / puisque / sous prétexte que / soit que ... soit que ... / non que (+ Subjonctif) ... mais

parce que / par peur de / faute de / grâce à. Définir les conséquences :

-donc / de sorte que / de façon que / tellement que / au point de / de manière à / ainsi / en effet / par

conséquent / alors. Relever les oppositions :

- alors que / sauf que / mais / même si (+ Indicatif) / quand bien même (+ Conditionnel) / en revanche /

au contraire / par contre. Etablir les comparaisons :

- comme / autrement que / comme si / aussi ... que / moins... que / plus...plus... / ainsi que / de même

que / contrairement à. Admettre, - Faire des concessions :

- bien que (+ Subjonctif) / toutefois / néanmoins / cependant. Poser mes conditions :

- si / au cas où (+ Conditionnel) / à moins que (+ Subjonctif) / pourvu que (+ Subjonctif)

D’après le site : http://sesmassena.fr

SAVOIR ARGUMENTER

Définitions et principes de l'argumentation Argumenter : soutenir une opinion dans le but d’obtenir l’adhésion de l’interlocuteur ou dans le but de contredire son opinion, en convainquant ou en persuadant. L’objectif du discours argumentatif consiste à propos d’un thème (un sujet) de soutenir une thèse (un point de vue, une opinion) qui réponde à une problématique. Il faut convaincre un adversaire, soit pour modifier son opinion ou son jugement, soit pour l’inciter à agir.

Un thème est un sujet de discussion plus ou moins précis, délimité Une problématique est formulée sous forme d’une question centrale qui peut s'accompagner des

questions connexes à propos du thème Une thèse est une réponse à cette problématique, une prise de position tranchée ou nuancée

Convaincre : obtenir l’adhésion de son interlocuteur en faisant appel à sa raison, en sollicitant ses facultés d’analyse et de raisonnement intellectuel. Pour convaincre, celui qui argumente fait appel à la raison, aux facultés d’analyse et de raisonnement, à l’esprit critique du destinataire pour obtenir son accord après mûre réflexion. Persuader : obtenir l’adhésion de son interlocuteur en faisant appel à sa sensibilité, en agissant sur ses sentiments et en suscitant en lui des émotions. Il s’agit pour l’émetteur de jouer sur des valeurs et des repères culturels communs. En effet une argumentation met en jeu, de manière explicite ou implicite, un système de pensée. Celui qui veut persuader (le locuteur), s’il veut toucher son destinataire, doit s’efforcer de comprendre le système de valeurs de ceux auxquels il s’adresse.

Site : http://phosphore.com

Développer une argumentation

1. Définition

On entend par « argumentation » le développement d'un raisonnement, en général court, effectué à

l'écrit.

L'« argumentation » se distingue de la « composition » ou de la « dissertation » par sa longueur, son

importance, son caractère moins formel également. Elle se rapproche de ce que l'on nomme parfois

un exercice à « réponse ouverte et courte », d'une longueur de 20 à 25 mots.

L'argumentation n'est pas en soi une épreuve du baccalauréat, elle est, plus fondamentalement, un

exercice inclus dans toutes les autres épreuves, tant de l'écrit que le l'oral ; c'est en ce sens qu'elle

doit être parfaitement bien maîtrisée par vous.

2. Méthode

Malgré tout, le développement d'une argumentation économique structurée nécessite de procéder de

façon rigoureuse à l'analyse du sujet, au recensement de ses connaissances personnelles, à la

recherche d'une problématique, à la construction d'un plan et à son exposé proprement dit, c'est-à-

dire :

• analysez le sujet :

il convient de lire lentement, attentivement et à plusieurs reprises le sujet pour le délimiter de façon

précise, en traiter tous les aspects et éviter l'écueil du développement sans rapport avec le sujet

proposé ;

• recensez vos connaissances personnelles :

à partir du sujet ainsi délimité, il est nécessaire de mobiliser toutes vos connaissances dont les

principales pourront être notées sur une feuille de brouillon ;

• dégagez une problématique et élaborez un plan :

la problématique doit permettre de dégager un fil conducteur des idées retenues pour le

développement afin d'assurer une progression dans l'argumentation et conduire à

l'élaboration d'un plan ;

• rédigez le développement structuré :

le développement se compose de trois parties :

- une introduction : tout développement structuré doit commencer par une introduction qui a

notamment pour objectif de présenter et de délimiter le sujet, d'indiquer les problèmes soulevés, de

présenter la logique de l'argumentation suivie dans le cadre de la problématique retenue et

d'annoncer le plan proposé. Cette introduction doit être relativement courte.

- le développement : comprenant généralement deux parties, clairement indiquées, le

développement vise à présenter des idées essentielles du raisonnement selon un ordre logique et

progressif.

- la conclusion : celle-ci doit permettre de faire une synthèse et de réaliser, dans la mesure du

possible, une ouverture du sujet sur un débat plus large.

D’après Méthodes et pratiques – Français- 2de et 1ère Séries générales et

technologiques Edition Bordas