d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique...

13
La photo est pour lui une affaire d’osmose, d’atmosphère : s’imprégner lentement, aller au plus profond des choses pour bien les voir. Il s’approprie la ville, elle l’irrigue comme si elle était un organisme vivant. Et ensuite jaillissent des éclats oniriques d’une réalité qu’il a su saisir avec son objectif. Hervé Levy 1 1

Transcript of d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique...

Page 1: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

La photo est pour lui une affaire d’osmose,

d’atmosphère : s’imprégner lentement, aller au plus profond des choses pour bien les voir.

Il s’approprie la ville,

elle l’irrigue comme si elle était un organisme vivant.

Et ensuite jaillissent des éclats oniriques d’une réalité qu’il a su saisir avec son objectif.

Hervé Levy

11

Page 2: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

Atelier DYS J’ai ouvert l’Atelier DYS Photographies en mai 2014, c’est un espace de travail, de recherche et de réflexion autour de la photographie comme métier d’art. Le but et l’ambition de l’atelier est de conjuguer les notions d’artisanats, d’auteur et de plasticien de l’image en un et même lieu.En parralèle à ce lieu de création j’expose régulièrement mes créations photographiques en galerie ou dans des lieux dédiés à la culture. Et je travaille depuis plus de quinze ans comme photographe avec de nombreux partenaires dont des institutionnels publics, des sociétés de commerces et d’industries, des agences de communications, et des labels de musiques, des festivals de spectacle ainsi que pour la presse généraliste et spécialisée et le millieu associatif et aussi avec des indépendants divers et enfin des collectionneurs de photographies et des commanditaires particuliers.

Formation et Etude 2016 Dispositifs attentionnels, Haute Ecole d’Art du Rhin2002 Histoire de l’Art et Archéologie Université Marc Bloch Depuis 1999 se forme comme autodidact dans les mêtiers de la photographie

Partenaires La CCI de Strasbourg, l’Électricité de Strasbourg, CAUE Bas-Rhin, la ville de Strasbourg, Strasbourg Événements, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, la Fédération Nationale des Sapeurs Pompiers de France, Sill France, Heimburger S.A., Restaurant Buerehiesel, Cuisine Aptitude Magasin La Boite à Boitier, Magasin Chicken Groove, Magasin Le Léopard, Boutique Marianne, La Fourchette. com, Agence Pretexte, Citeasen, Vol de nuit, BKN Éditeur, Collectif Insight, Will & Co, Jazzmin Records, Face Records, Deephop Panel Records, Festival Nouvelle, Jazz d’Or, BABEL! Contre Temps, Ososphère, Imprévu, Cité Jeune, Festi Rock, L’Express International, les Inrokuptibles, Tsugi, Clark, POLY, ASA Éditions, Comme au Cinéma le Mag. l’Alsace, l’Ami Hebdo, les Dernières Nouvelles d’Alsace, Les Clés de l’OPS, le Point Eco, Union Presse, Pascal Bastien Photographe Auteur, Labo 1000, Atelier 9, Labo Photographys, le collectif 3RS, Borderlines Project, La Friche Laiterie, Anthony De Anfrasio Grafiste Indépendant, Kim Lux Artiste Plasticien, La Compagnie de danse SomeBody, Marion Cenki danseuse, Damien Briançon danseur, Mme Catherine Blanck collectionneuse, Centre Culturel Alsacien, Association L’Imaginaire, La friche laiterie, Démocratie Créative, Pour l’Instant, Expos Break, La Petite Maison, Le Chien Jaune, Le Molodoï, Dodekazz, Souldancer, Touch Art, Le Syndicat Potentiel, Nouvelle Ligne, Stimultania, l’APEDA, Accélérateur de particules, StrasWeb.

Expositions (liste non exhaustive),2016 Hiatus, Atelier Dys, Strasbourg 2013 Tigre de papier, Centre Culturel Alsacien, Strasbourg2010 Lisière (travail de commande) CAUE, Strasbourg2009 Projet M.U.R.S., installation urbaine, rue des Veaux, facade du magasin le Léopard, Sxb2006 AlphaRythmes, installation photographique, Syndicat Potentiel, Sxb2006 DYSLEXIE, Rencontre International de la Photographiques de Niort2003 DYSLEXIE, installation photographique, Stimultania, Strasbourg2001 Des villes d’encre et de lumière, Aula du Palais Universitaire, Sxb

2

Page 3: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

Dérive

Photographies prisent sur la route pendant une traversée solitaire de la France. Le nom de la série évoque une cartographie photographique d’un soi en recherche de ses limites.

3

1

Page 4: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

Tigre de papier

Cette série d’image est extraite d’une archive argentique appelée “Mnémosyne“ commencée il y plus de 10 ans, elle consigne les photographies nées de mes tribulations teintée de mélancolie.

4

Page 5: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

Miss France se dédicace

Rencontre et portrait pendant une scéance de dédicace de Miss France.

5

Ninon et José se marient Commande de photographie de mariage, sujet traité à la manière d’un reportage d’auteur.

Page 6: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

Portraits

Commande de portraits pour la presse magazine régionale

Les Heures Bleues

Reportage sur les séniors et les liens intergénèrationnels.

6

Portraits

Commande de portraits pour la presse magazine régionale.

Page 7: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

Parution

Quelques articles illustrés parus dans la presse magazine.

Photo presse

Photographies extraites d’articles de presse, illustrants des sujets de la vie quotidienne ou d’évènements.

7

16 _ Poly 132 - Mars/Avril 10 Poly 132 - Mars/Avril 10 _ 17

Sympathy for El DiabloLe Strasbourgeois Jaek El Diablo est un drôle de touche-à-tout : graf, ligne de vêtements, objets… Portrait d’un créateur qui se balade sans cesse entre rue et galerie.

Une intervention mystérieuse dans l’espace public. À la recherche de son auteur.t’es qui toi ?

«M ais l’histoire ne fait que commencer » conclut la bio officielle du Stras-

bourgeois Jaek El Diablo (né en 1977). Elle ne fait que commencer là où d’autres se seraient arrêtés, éreintés par trop de productions, trop de propo-sitions, trop de projets menés de front. Tout avait commencé pour le jeune Ra-phaël avec le trait appliqué des décal-ques de super héros de Marvel et des personnages des cartoons d’Hannah & Barbera. Adolescent, il avait signé un pacte secret avec les icônes de la pop culture des années 80 et 90, le genre de pacte qu’on ne discute pas.

Du skate…Le street art croisera son chemin dans les années 90 par l’entremise du skate, véritable école du “home made” et de la persévérance, première ligne graphique sur le gripp des skateboards, premier tag sur les murs. Du collège au lycée, toujours ce besoin de dessiner. Son art est nourri par la musique (de The Dead Kennedys à Suicidal Tendencies, en passant par le hip-hop old school), les comics, les mangas, les jeux vidéo. Les crews se forment, le collectif MACIA (Mouvement d’Actions Cosmopolite Insurrectionnel et Autonome) pour re-père, l’histoire du graf strasbourgeois

s’écrit sur les murs. Une Licence d’arts plastiques et un DESS en images de synthèse en poche, Jaek El Diablo fo-mente son grand œuvre, le Projet Vi-cius : appliquer son art, son trait, sur divers supports et, en premier lieu, à sa passion de toujours, « la sape ». Créer

sa propre ligne de vêtements, adap-ter ses créations graphiques au streetwear. « Aujourd’hui je travaille mon gra-phisme sur tee-shirt, mais si j’en avais la possibilité, le stylisme me tenterait. »L’entreprise, qui demande des investis-sements financiers lourds, attendra. En 2004, Jaek devient graphiste freelance, enchaîne les commandes de logotypes et autres identités visuelles. Son style immédiatement identifiable mixe l’icono-graphie hip-hop des années 90, le tatoo et le pop art surréaliste du californien Jim Philips. Il lui vaut la reconnaissance de l’Asie où le graphisme est roi via le

recueil Logology, « la création de logo est très proche de la recherche typo-graphique qu’on trouve dans le graf-fiti, c’est peut être pour ça que cela m’amuse autant ». Les collaborations s’enchaînent alors, des sneakers (bas-kets) pour Ethnies, éS et Jim Rickey, des planches de skate pour la marque Logo skateboard , l’identité visuelle de Slidebox ou plus récemment deux cus-toms (customisation) pour la marque Reebok destinés au Dj Bob Sinclar.

… au ToyzCelui qui se présente aujourd’hui com-me designer graphique oppose les codes traditionnels qui régissent l’art contemporain à une vision plus per-sonnelle « parce que tous mes projets professionnels sont intimement liés à mon expression artistique, ma peinture et mon travail graphique. Mes peintu-res sont principalement des comman-des, car j’ai aujourd’hui moins le temps de peindre dans une friche, même si j’en ai très envie. Ça viendra avec les beaux jours.» La décontraction vis-à-vis des mediums utilisés, Jaek l’explique simplement : « Le dessin permet de

tout faire, alors pourquoi pas ? » À cela s’ajoute une vision pragmatique du dis-cours artistique : « Il est important de savoir communiquer par rapport à son travail. Je comparerais ça aux discours conceptuels des gars qui font des ins-tallations (rires)... Sauf que c’est consi-déré comme moins noble, pourtant c’est un peu pareil, tu vends ta soupe(rires) ». Lorsqu’on lui propose de reloo-ker le bar le Phonographe dans un style mêlant l’univers de Disney sous crack, de super héros et de Mario Bros, Jaek y voit une façon de « pouvoir toucher tout le monde notamment ceux qui ne se retrouvent pas dans ce que les musées et autres galeries proposent ». C’est dans cette même démarche qu’il en-seigne en périscolaire les outils infogra-phiques et l’art du graf aux plus jeunes. Dernier-né de l’univers Vicius, Mister V, un Toyz tiré à cent exemplaires, expres-sion en trois dimensions de l’univers de Jaek El Diablo, qui décidément ne connaît ni limites ni frontières.

Texte : Fouzi LouahemPhotos : Jean-Philippe Senn

m www.jaekeldiablo.com

«La création de logo est très proche de la

recherche typographique»

42 _ Poly 129 - Octobre /Novembre 09 Poly 129 - Octobre /Novembre 09_ 43

SPECTACLE – PÔLE SUD

an Gilg, metteur en scène et créa-teur de la Compagnie Mémoires

Vives, est un homme engagé. En deux pièces – À nos morts et Folies colonies –, ils ont gagné une place à part dans le paysage alsacien. Héritagess’inscrit dans la droite lignée d’une démarche qui considère « l’art et la culture comme moyens d’éveiller les sens, de réveiller les consciences ». Yan Gilg a grandi dans un milieu rural, ancré à gauche, à Marckolsheim. Quand Césaire s’éteint en 2008, il décide de créer un spectacle autour de celui qu’il connaît par son Discours sur le colonia-lisme, texte qui demeure pour lui « la référence d’une construction esthétique et artistique au service d’un discours politique argumenté ». Une leçon.

Déficit de mémoireMalgré un parcours riche en expérien-ces qui le poussera sur les bancs de la fac, au sein de partis politiques et de groupuscules d’extrême gauche, Yan a cherché lui-même les clés de lecture du colonialisme et de ses répercussions actuelles. La décolonisation, la guerre d’Algérie, l’immigration organisée… Autant de sujets tabous en France, même à gauche. C’est pourtant bien les reliquats de cette période de l’his-toire contemporaine qui « expliquent le

racisme actuel, la construction de ghet-tos ethniques et la difficulté pour certai-nes personnes d’accéder à des postes à responsabilités », explique-t-il. « Mon objectif est de faire entendre et, peut-être, comprendre ce passif-là. Le regard de la France sur ces gens-là, la manière dont ils sont traités, les dispositifs qui sont mis en place pour les accueillir et pour les faire travailler, sont un héritage de l’histoire coloniale. » Et de citer en référence le livre de Nicolas Bancel et Pascal Blanchard, De l’indigène à l’immigré, Aimé Césaire, le très virulent Frantz Fanon mais aussi Léopold Sédar Senghor.

Relever la têteEn résidence jusqu’au mois de février 2010, Mémoires Vives se lance dans Héritages avec une quinzaine de jeunes (collégiens, lycéens, salariés…) en voie de professionnalisation artistique, à Pôle Sud. Pour eux, c’est l’occasion de vivre un processus de création entier. Yan leur a donné Cent poèmes de Césaire,

Cahier d’un retour au pays natal et Le discours sur le colonialisme qu’il considère comme « un mode d’emploi pour relever la tête, serrer les poings et dire : c’est terminé maintenant, je suis debout et tu vas me considérer comme ton égal ! » Si Héritages sera du Césaire dans le texte à 90 %, sa poésie se trou-vera enrobée de bossa nova, de hip-hop, de chanson française. Ibrahima, une jeune Sénégalaise, chantera le poème Mississippi sur la mélodie de Ne me quitte pas interprétée comme une bal-lade tzigane à la guitare. Le traitement vidéo qui reste une surprise sera moins didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle. Sa réussite passe par nos mises en danger respectives pour faire émerger des choses insoupçonnées… »

Répétitions en actionÀ quelques semaines de la première, dix adolescents dont quatre filles, survêt’ larges et baskets aux pieds, répètent dans le studio de danse de

En résidence à Pôle Sud,la Compagnie Mémoires

Vives crée, avec une quinzaine de jeunes

interprètes en voie de professionnalisation,

Héritages. Un spectacle sur la pensée poétique et politique d’Aimé Césaire.

Pôle Sud. Au programme, des bouts de la future chorégraphie. Ils butent sur trois fois huit temps d’improvisations individuelles. Malgré les fous rires de ceux qui se plantent dans le comptage et quelques sorties de route, l’ambiance est studieuse sous le regard exigeant de Sébastien Vela Lopez. Dans une salle adjacente, Abdoul, 31 ans, travaille un texte en wolof sur Soundjata Keita, empereur malien du XIIIe siècle. Il enchaînera aussi un texte en anglais de Lumumba* dans une scène à Harlem, un slam sur un morceau de gratte sèche et, à la manière d’un griot, contera « ceroi africain à l’origine d’une des pre-mières chartes des droits de l’hommequand il unifia les peuples de l’Empire du Mali, stoppant en partie l’esclavage entre Africains ».

En face de lui, Hugo, 20 ans, remanie un texte de son cru autour du métissage. Rappeur connu des Sons d’la Rue, il confie avoir « découvert le versant plus engagé de Césaire avec ce projet.

À l’école, seule comptait la poésie ». Ibrahim (comédien et chanteur de la Cie) arrive pour l’enregistrer sur l’ins-tru’ prévu : « J’irai expier les guerres de mes ancêtres / Celles qui résonnent dans ma mémoire / Celles que j’aime-rais faire résonner dans les histoires / Celles qu’on a oubliées / C’est seul que je resterai / Seul que j’irai sous une pluie battante / Le cœur bat constam-ment dans l’attente /… » Et de lâcher en réécoutant sa prestation : « On dirait un curé ! » Dans un éclat de rire général, tout le monde retourne plancher. Le spectacle est dans un mois…

* l’une des principales figures de l’indépendance du Congo qui est devenu la République Démocratique du Congo (1925-1961)

Texte : Thomas FlagelPhotos de répétition : Jean-Philippe Senn

m À Strasbourg, à Pôle Sud (dans le cadre du festival Strasbourg Méditerranée),

mardi 24 novembre à 14h30 et à 20h3003 88 39 23 40 – www.pole-sud.fr

Au-dessousdu volcan

Le discours sur le colonialisme est« un mode d’emploi pour relever la tête, serrer les poings et dire : c’est terminé maintenant, je suis debout et tu vas me considérer comme ton égal ! »

Yan Gilg

80 _ Poly 135 - Septembre 10

Dans le catalogue des phrases toutes faites, on peut extraire la fameuse “C’est un bien pour un mal” et l’appliquer au cas de Nicolas Schwartz :

arrivé à l’âge où, à une époque pas si lointaine, il fallait encore faire son service militaire, Nicolas opte pour l’objection de conscience et s’oriente « par hasard »vers le métier de projectionniste. Il passe un CAP par correspondance et apprend la pratique à la FRMJC (Fédération Régionale des Maisons des Jeunes et de la Culture) : pendant plusieurs mois, il sillonne l’Alsace avec son matériel et fait entrer le cinéma dans toutes sortes de lieux. Une expérience particulièrement for-matrice et stimulante, mais physiquement éprouvante alors, lorsqu’en 1998 on lui offre un poste sédentaire au Star, il l’accepte. Et passe deux premières années très… Euh ? Enrichissantes ? « Les machines étaient vieilles et capricieuses, des garces, elles n’arrêtaient pas de tomber en panne. » Maintenant, il y en a de nou-velles et entre-temps Nicolas est devenu très calé côté réparation. Il est d’ailleurs désormais chef opérateur, responsable technique du matériel. Mais pour combien de temps ? Dans le parc des salles commerciales françaises, le Star est un peu à part car l’offre y est exceptionnellement variée : sa programmation, où se mêlent sorties hebdo-madaires et explorations patrimoniales, permettra sans doute aux projectionnistes maison (et à ceux du Star St Éxupéry) de garder leur travail plus longtemps que la majorité de leurs collègues, puisque les films “hors calendrier” ne seront pas numérisés dans l’immédiat. À moyen ou long terme cependant, il faudra songer à se reconvertir et pour Nicolas Schwartz, c’est du côté de la musique qu’idéalement ça se passera : avec son groupe Za Goutte, il a déjà entrepris de faire des ciné-concerts et fourmille d’idées pour la suite. En attendant, travailler au Star le comble, tant au niveau technique qu’humain : « Même si ce ne sont que des rencontres de couloirs, il y a vraiment des gens très intéressants qui fréquentent ce ciné. » Et ce sont ces habitués qui lui conseillent tel ou tel chef-d’œuvre à ne pas manquer car Nicolas a ra-rement l’occasion de voir un film en entier. Ah oui, parce qu’on ne devient pas forcément projectionniste pour se goinfrer de pellicules : avec cinq salles à gérer en même temps, impossible de se poser et quand on habite à 40 kilomètres de là et qu’on est papa, difficile de se faire une toile après le boulot… Mais, autre phrase toute faite, “Le hasard a bien fait les choses” : Nicolas Schwartz qui n’avait pas d’attrait particulier pour le cinéma y a pris goût et n’envisage dorénavant plus de s’en passer, sous une forme ou une autre.

Texte : Jenny UlrichPhoto : Jean-Philippe Senn

m Za Goutte se produit dans le cadre du festival Animastar, dimanche 31 octobre à 11h, au cinéma Star

m À ne pas manquer non plus la troisième édition du Festival européen du film fantastique de Strasbourg

du 14 au 19 septembre (au Star, au Star St-Exupéry et au Vox)www.cinema-star.com

Les projets du projectionnisteAlors que le passage au numérique me-nace de faire disparaître sa profession, Nicolas Schwartz reste un projectionniste heureux et impliqué, très attaché à l’atypique cinéma strasbourgeois Le Star, où il évolue depuis douze ans.

Les hommes de l'ombre

Page 8: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

8

Page 9: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

Lisière

Série commandée pour la célébration du centenaire de la cité-jardin du Stockfeld.

9

Page 10: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

Architecture

Batiments contemporains ou modernes avec vues depuis l’extèrieurs ou l’intérieur.

Mascarons

Visages en pierres sculptées de la façade du Neubau à Strasbourg, sculptures visibles coté rue des Serruriers.

10

Page 11: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

Sarrians se donne à voir

Portraits choisis d’habitants d’un village du Vaucluze.

11

Ilot

Les émotions se sont accumulées et ont imprégné la mince surface de la pellicule photographique, laissant apparaitre une réalité imagée de l’esprit d’un lieu, d’une friche perdu dans un centre urbain… Un ilot.

Page 12: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

Des villes d’encre et de lumière

Série photographique illustrant de façon moderne “Le Grand Tour“.

En Rave

C’est l’histoire d’une génération et de sa musique, d’un mouvement rebelle et d’une culture de masse liée aux rythmes tribaux et digitaux.

12

Page 13: d atmosphère : s imprégner lentement, aller au plus ... · Borderlines Project, ... didactique que dans les précédents spec-tacles. « Chaque interprète est créateur du spectacle.

Jean-Philippe Senn Atelier DYS-Photographies 38, rue de Mertzeral 67100 Strasbourg 06 60 48 38 22 / 09 50 49 67 97 [email protected] www.ultra-book.com/-jean-philippesenn www.facebook.com/jeanphilippe.senn

13