Coursera signature track - Article détaillé

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Petit témoignage sur la certification « Signature track » de COURSERA. Nous entendons beaucoup parler de MOOCs, ces cours en lignes ouverts et massifs, accessibles à tous donc car gratuits. Partant du constat que tout individu doit être un « lifelong learner » ou se résoudre à stagner dans sa vie professionnelle ou personnelle, accéder à de la formation facilement et gratuitement est un enjeu de taille au niveau mondial. La France l’a bien compris d’ailleurs, le projet FUN (France Université Numérique) en est l’illustration (LIEN ICI). Je me forme, donc je suis ! Effectivement j’apprends tout un tas de choses très intéressantes sur internet mais quid de le faire savoir, de le montrer…de le prouver ? Avant les MOOCs, les autodidactes n’avaient que peu de moyens pour prouver qu’ils excellaient dans leur pratique. Des géants de la formation comme COURSERA l’ont bien compris et en dehors du fait de placer le savoir et parfois aussi l’excellence à la portée de tous ont trouvé le moyen de le rendre crédible (a priori, je vous laisserai juger) sans avoir à passer par la salle d’examen, les surveillants, les convocations et le présentiel. Mais comment font-ils ? C’est ce que je vous propose de découvrir par la suite à travers un petit témoignage personnel. Je réussis et je le montre ! Etant je pense ce qu’on peut appeler un « lifelong learner » vu les importants rebondissements de ma carrière, les MOOCs ont été pour moi une révélation, surtout après avoir entendu Daphné Kohler lors de son TEDx (LIEN). Ainsi enfin, l’Humanité allait pouvoir dispenser son meilleur savoir à tous et gratuitement ? Allions nous sortir enfin de l’âge de pierre de la formation pour adopter des outils plus sophistiqués ? Je pense que oui, une nouvelle ère se dresse devant nous dans le monde de l’Education. Certes je peux me former facilement, quand je veux, gratuitement, à ce qui me motive, d’où je veux, avec des gens du monde entier et de tout âge. On assiste donc là à la fin du paradigme de l’Education par classe d’âge (anciennement aussi par sexe), par lieu, par unité de temps, par matière et avec une méthode souvent magistrale. Les détracteurs des MOOCs relèvent souvent la difficulté des @tudiants (j’aime à écrire comme cela les étudiants en ligne) à attester de leurs apprentissages en ligne. On peut biaiser, tricher, copier/coller, truander…alors qu’en présentiel « tout le monde il est sage et il est honnête » ! Je vous laisse en juger. Quoi qu’il en soit, COURSERA a mis en place un système pour « certifier » la remise des travaux et en cas de réussite au cours, la remise d’un vrai certificat. Comment apporter un peu de crédibilité à un certificat délivré en ligne…le « Signature track » de COURSERA. J’ai suivi le MOOC « Foundations of Teaching for Learning 1: Introduction » de 4 semaines, le 1 er d’un cycle de 8 MOOCs qui s’étale sur un an. Mon objectif était de réussir un MOOC pour tester en profondeur ce phénomène et pouvoir mieux piloter des chantiers de pédagogie numérique au sein de mon université. A ma première entrée dans le cours, on me présente une option payante, le « Signature track », un système de certification à 29$. Toujours dans le cadre de ma veille techno-pédagogique, j’achète cette option pour tester de l’intérieur le fonctionnement de cette certification, ce point étant stratégique dans le déploiement de MOOCs.

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L'article publié sur Educavox : http://www.educavox.fr/formation/debats-50/article/je-me-forme-donc-je-suis-petit Le témoignage du 10/10/13 porte sur cet article qui apportera plus de renseignements au public de JobsTIC

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Petit témoignage sur la certification « Signature track » de COURSERA.

Nous entendons beaucoup parler de MOOCs, ces cours en lignes ouverts et massifs, accessibles à tous donc car gratuits. Partant du constat que tout individu doit être un « lifelong learner » ou se résoudre à stagner dans sa vie professionnelle ou personnelle, accéder à de la formation facilement et gratuitement est un enjeu de taille au niveau mondial. La France l’a bien compris d’ailleurs, le projet FUN (France Université Numérique) en est l’illustration (LIEN ICI).

Je me forme, donc je suis !

Effectivement j’apprends tout un tas de choses très intéressantes sur internet mais quid de le faire savoir, de le montrer…de le prouver ?

Avant les MOOCs, les autodidactes n’avaient que peu de moyens pour prouver qu’ils excellaient dans leur pratique. Des géants de la formation comme COURSERA l’ont bien compris et en dehors du fait de placer le savoir et parfois aussi l’excellence à la portée de tous ont trouvé le moyen de le rendre crédible (a priori, je vous laisserai juger) sans avoir à passer par la salle d’examen, les surveillants, les convocations et le présentiel. Mais comment font-ils ? C’est ce que je vous propose de découvrir par la suite à travers un petit témoignage personnel.

Je réussis et je le montre !

Etant je pense ce qu’on peut appeler un « lifelong learner » vu les importants rebondissements de ma carrière, les MOOCs ont été pour moi une révélation, surtout après avoir entendu Daphné Kohler lors de son TEDx (LIEN).

Ainsi enfin, l’Humanité allait pouvoir dispenser son meilleur savoir à tous et gratuitement ? Allions nous sortir enfin de l’âge de pierre de la formation pour adopter des outils plus sophistiqués ? Je pense que oui, une nouvelle ère se dresse devant nous dans le monde de l’Education.

Certes je peux me former facilement, quand je veux, gratuitement, à ce qui me motive, d’où je veux, avec des gens du monde entier et de tout âge. On assiste donc là à la fin du paradigme de l’Education par classe d’âge (anciennement aussi par sexe), par lieu, par unité de temps, par matière et avec une méthode souvent magistrale.

Les détracteurs des MOOCs relèvent souvent la difficulté des @tudiants (j’aime à écrire comme cela les étudiants en ligne) à attester de leurs apprentissages en ligne. On peut biaiser, tricher, copier/coller, truander…alors qu’en présentiel « tout le monde il est sage et il est honnête » ! Je vous laisse en juger. Quoi qu’il en soit, COURSERA a mis en place un système pour « certifier » la remise des travaux et en cas de réussite au cours, la remise d’un vrai certificat.

Comment apporter un peu de crédibilité à un certificat délivré en ligne…le « Signature track » de COURSERA.

J’ai suivi le MOOC « Foundations of Teaching for Learning 1: Introduction » de 4 semaines, le 1er d’un cycle de 8 MOOCs qui s’étale sur un an. Mon objectif était de réussir un MOOC pour tester en profondeur ce phénomène et pouvoir mieux piloter des chantiers de pédagogie numérique au sein de mon université. A ma première entrée dans le cours, on me présente une option payante, le « Signature track », un système de certification à 29$. Toujours dans le cadre de ma veille techno-pédagogique, j’achète cette option pour tester de l’intérieur le fonctionnement de cette certification, ce point étant stratégique dans le déploiement de MOOCs.

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Lors de l’achat, on vous demande de vous prendre en photo via votre webcam (rassurez-vous, vous avez le droit à plusieurs essais pour éliminer la mèche rebelle…) et de saisir une phrase. Votre saisie est analysée pour en déterminer une « empreinte personnelle » qui permet de vous identifier. Enfin le moyen de paiement (CB) est aussi un gage de « sérieux » puisque la personne laisse une trace bancaire.

Une fois l’option achetée, à chaque test, quizz, travail à remettre la plateforme vous demande la même chose (un cliché via la webcam et la saisie de la phrase).

Coursera est donc en mesure de vérifier que la remise du travail a bien été faite par l’acheteur. Les esprits chagrins diront que le fraudeur peut sous-traiter son travail et ensuite faire la remise. Ils auront raison, c’est possible en effet, mais cela alourdit la procédure de fraude. A propos le « si tu fais pas ma rédac, je te casse la gueule à la récré !» existe depuis bien longtemps non ? Et de tout temps il y a eu des fraudeurs assez malins pour passer à travers les mailles du filet des examens terminaux. Soyons vigilants, pas phobiques…

Pour terminer, voyons la valeur ajoutée du « Signature track » de Coursera concernant la certification finale. J’ai une bonne nouvelle, j’ai réussi ce MOOC !

Je suis très fier de vous montrer mon certificat : https://www.coursera.org/maestro/api/certificate/get_certificate?verify-code=45K24KMU27

Je peux aussi partager mon score et le synopsis des aptitudes certifiées : https://www.coursera.org/records/BbeMD3XKgF2PDkLd

Comme vous l’aurez remarqué, Coursera hébergera à vie mes certificats, mes scores et me permettra de le prouver tout au long de ma vie. Le partage en est simplifié à l’extrême dans le cadre de candidatures électroniques ou sur mes profils sociaux. Est-ce que ça vaut 29$ ? Ca dépend…mais dans bien des cas, oui !

Coursera est en train de faire ce que les universités (au moins en France) ne veulent/peuvent pas faire, comme mettre à disposition des anciens étudiants et à vie une interface pour accéder aux diplômes obtenus. Vous avez dû entendre parler de la démarche « Eportfolio », qui consiste à faire créer par l’étudiant un portfolio électronique lui permettant de montrer ses compétences et diplômes dans le cadre d’une recherche d’emploi. Mais quid d’un lien qui montre un diplôme hébergé sur free.fr ? Convenez qu’un diplôme hébergé sur un site d’université ou sur Coursera donne une autre impression de véracité…

Le « Signature track » me semble un progrès intéressant, dans la lignée des OpenBadges (http://openbadges.org/) de Mozilla. Il constitue un début très prometteur de modèle économique pour les MOOCs et de certification en ligne. J’ai donc re-signé pour le MOOC N°2 !

Ainsi je me forme, et si je réussis, je peux l’attester !