Implantation du coût de revient optima 2014 v1 ab extrait slide share
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ……………………………………………………………………
Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie ……………………………………….
DEPARTEMENT GESTION
…………………..…………………..
Mémoire de Maîtrise en Gestion
……………………………………….
Option : Finances et comptabilité
Présenté par :
RANDRIANALISON Valotahiry Tolotriniavo
Encadreur pédagogique:
RADERANDRAIBE Nirinandrasana Honoré
Enseignant chercheur
Année universitaire : 2013 – 2014
Session : 10 Septembre 2014
Coût de revient, outil d’aide à la prise de décision stratégique et
opérationnelle Cas de l’Office Malgache des Tabacs
i
Remerciements
Avant tout, je remercie le Seigneur tout puissant de m’avoir béni
tous les jours, de m’avoir donné force, santé et courage afin de réaliser
mon mémoire de Maîtrise. Ceci a été rendu possible grâce aux précieuses collaborations
des personnes citées ci-dessous. Je les pris de trouver ici l’expression de ma profonde
gratitude à :
Monsieur RAMANOELINA Panja Armand René, Professeur titulaire, Président
de l’Université d’Antananarivo pour m’avoir donné son accord de continuer
mes études dans cet Etablissement prestigieux ;
Monsieur RAKOTO David Olivaniaina, Maître de conférences, Doyen de la Faculté
de Droit, d’Economie, pour la qualité de l’enseignement dont j’ai pu jouir
durant mon cursus universitaire ;
Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de conférences,
Chef de Département Gestion, pour m’avoir permis de poursuivre mes études
au sein du Département qu’il dirige ;
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur titulaire, Directeur du centre
d’Etude et de Recherche en Gestion pour son assistance en matière de documentation ;
Monsieur RADERANDRAIBE Nirinandrasana Honoré, Enseignant Chercheur
au Département Gestion, notre encadreur pédagogique, pour son soutien durant la
période de préparation de ce travail, pour ses judicieuses remarques et ses précieux
conseils ;
Le Corps enseignant au sein du Département Gestion, pour les aptitudes académiques
qu’il m’a transmis ;
Monsieur RANDRIANATSIMBAZAFY Eddy, Directeur Général de l’OFMATA,
de nous avoir autorisé à effectuer un stage dans son Etablissement ;
Tous les membres de ma famille, pour leur soutient et leur engagement
durant la préparation jusqu’à l’achèvement de ce présent travail ;
Et enfin tous ceux et celles qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration
du présent travail.
ii
RESUME
A Madagascar, la situation financière et économique semble rester dans l’incertitude ;
conséquemment, cette situation incite les dirigeants de la firme à agir de manière rétroactive
ou proactive, dans une perspective de rentabilité et de rester compétitive. La prise de décision
liée à un avenir incertain devra faire face à deux contextes, soit les décisions seront soumises
à des souhaits antagonistes (acheteur face à un vendeur), soit les décisions doivent être prises
dans une situation d’avenir indéterminé pour lequel, la seule stratégie possible incombe
l’identification les critères de choix tels que le prise du risque et du degré d’optimisme
en plus de la valorisation les résultats envisageables. « Le coût de revient est la partie
de la procédure para-comptable qui sert à estimer, à rapporter, à contrôler et à analyser
le coût d’un produit ou d’une commande ». Il s’apparente à l’outil de gestion
qui est la comptabilité analytique, par définition, la comptabilité analytique se définit comme
un système comptable d’analyse des coûts suivant, permettant de refléter et de prendre
des décisions au fur et à mesure du procédé de production, les résultats intermédiaires
et le résultat final. Dans le cadre de sa mission, l’OFMATA ou l’Office Malgache des Tabacs
emploie cet outil. Par ailleurs, cet instrument de gestion présente des spécificités répondant
à la mission de l’office. Ensuite, le suivi et l’analyse des coûts feront aussi l’objet
d’une analyse approfondie dans ce travail. Tous ces diligences seront effectués dans le but de
formuler des opinions d’améliorations du système de l’office, et de répondre si le coût
de revient est un outil d’aide à la prise de décisions stratégique et opérationnelle.
Mots clés :
Coût de revient, outil d’aide, la prise de décision, comptabilité analytique.
iii
LISTE des abreviations
ACC : Agent comptable Centrale
BPQ : Bordereau de Pièce et Quittance
CDCG : Chef de Division Comptabilité Générale
CMUP : Coût Moyen Unitaire Pondéré
DG : Directeur Général
DP: Directeur Production
EPIC : Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial
FFOM : Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces
FIFO : First In, First Out
FMI : Fonds Monétaire International
IMMRED : Introduction, Matériels et Méthodes, Résultats, Discussion
OFMATA: OFfice MAlgache des TAbacs
PCG: Plan Comptable Général
RMMCP : Relevé Mensuel des Matières Consommables Principales
SMM : Situation Mensuelle Matière
SWOT: Strengths Weaknesses Opportunities Threats
iv
Liste des figures et liste du tableau
Liste des figures
Figure 1 : Relation entre concept du thème et l’entreprise …………………………………12
Figure 2 : Schéma du Processus de fabrication de tabac……………………………………29
Figure 3 : Finalité des manuels de procédures de la comptabilité analytique……………….56
Liste du tableau
Tableau n°1 : Provenance des coûts directs…………………………………………………37
v
Sommaire
Remerciements ................................................................................................................. i
RESUME ............................................................................................................................... ii
LISTE des abreviations ............................................................................................... iii
Liste des figures et liste du tableau .................................................................. iv
Sommaire ............................................................................................................................v
INTRODUCTION .....................................................................................................................1
Chapitre I : MATERIELS ET METHODES .........................................................................8
Section 1 : Matériels et outils de collectes de données .....................................................8
Section 2 : Méthodes de collectes et de traitement de données ..................................... 20
Chapitre II: RESULTATS................................................................................................. 26
Section 1 : La fiabilité du mécanisme de la comptabilité analytique : la pertinence des
ces moyens et méthodes permettent une meilleure prise de décision ........................... 27
Section 2 : Le suivi des différents coûts suivant chaque centre pourront résulter à une
meilleure qualité d’information pour une bonne prise de décision. ............................ 33
Chapitre III: Discussions et recommandations ................................................... 40
Section 1 : Analyse dialectique de la fiabilité du mécanisme de la comptabilité
analytique ........................................................................................................................ 40
Section 2 : Analyse dialectique du suivi des différents coûts suivant chaque centre .... 45
Section 3 : Recommandations et proposition des solutions ........................................... 53
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................... 60
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................. VI
Liste des annexes ...................................................................................................... VIII
Annexes ........................................................................................................................... IX
INTRODUCTION
1
INTRODUCTION Après la Grande Dépression de 1929, une autre crise dénommée « Grande Récession »
vient s’ajouter à cela en 2008. Une récession dans laquelle sont entrées la plupart des pays
industrialisés du monde suite au krach de l’automne 2008. Cette crise s’est débutée
aux Etats-Unis, puis elle a atteint la zone Euro et enfin, elle s’est étendue aussi dans les pays
africains dont Madagascar étant donné que les pays africains collaborent étroitement
avec les grandes puissances mondiales qui sont également touchées. Aujourd’hui encore,
la crise financière mondiale persistante influe sur les réseaux de commerce international
dans tous les secteurs d’activité.
En outre, les progrès technique et la mondialisation des marchés démontrent
une concurrence de plus en plus vive. Le progrès technique peut être défini, dans un premier
temps, comme l'ensemble des éléments qui permettent d'améliorer les méthodes de production
et d'accroître la productivité. Economiquement, c'est « tout ce qui accroît la production
sans que varie la quantité de facteurs de production utilisée.» La mondialisation économique
ou mondialisation des marchés, elle apparait en trois étapes, qui tendent en fait
à se chevaucher à savoir l’internationalisation des flux financiers et commerciaux
(nouvelles méthodes normalisées de logistique et transport des produits et marchandises,
mises en place d'outils monétaires et financiers internationaux, diversification de produits
et services due à des innovations), implantations à l'étranger des entreprises, et la
globalisation de l'économie (circulation des capitaux et commerce internationale).L’économie
nationale n’est pas en reste. En difficulté depuis le début de la crise en 2009, l’environnement
économique et politique demeure toujours aléatoire et incertain malgré la naissance
de la quatrième république. Car la situation économique de Madagascar est directement liée
à la crise politique interne déclenchée en 2009 dans le pays. Avant cette date, l'économie
de la Grande Ile était en progression. Grâce à des ressources minières et agricoles mais aussi,
grâce aux soutiens financiers des grands bailleurs internationaux comme le FMI et la Banque
mondiale, la croissance économique moyenne était de 5% par an, aujourd’hui elle est nulle.
2
Selon l'Indicateur du développement humain, Madagascar figure parmi les pays les plus
pauvres du monde et occupe la cent cinquantième position sur cent quatre vingt sept pays,
quatre vingt pour cent des Malgaches vivent avec moins de deux dollars par jour,
ce qui correspond au seuil de grande pauvreté, et la population ne cesse d'augmenter.
« D'après les chiffres du Programme alimentaire mondial (PAM), près de cinquante pour
cent des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. Pourtant le pays ne manque
pas de ressources, mais la captation de ses richesses par une oligarchie politique a creusé les
inégalités sociales et maintenu la pauvreté. »1
Dans cette perspective, chaque entreprise se doit d’avoir un style de direction
qui concerne les commandements des hommes, et un style de Management est quant à elle,
une manifestation visible, opérationnelle , de l’idéologie que partage les dirigeants, ces deux
concepts doivent être très efficaces et appuyés par des outils pertinents tels que les systèmes
d’information par le biais des logiciels, tableau de bord, manuel de procédure.
L’environnement interne d’une entreprise est déterminé par un système de valeur
mis en place par les propriétaires et les dirigeants. Théoriquement, « ce système se définit
comme le fait que la direction puisse stimuler, contrôler les orientations culturelles
de son organisation constituent un outil managérial, les valeurs culturelles peuvent constituer
un guide vers l’action et un guide vers la performance. »2
La culture est comprise dans ce système, elle incite chaque membre de l’entité
à la considération de certaines règles élémentaires ou spécifiques tels que, le respect
du travail, une bonne conduite envers l’organisation, respect de la hiérarchie et de l’autorité,
le respect des décisions prises, enfin la méthode de gestion…
A ce propos, Phillip D’IRRIBANE3, avançait que la culture englobe « l’ensemble
cohérent des attitudes communes à tout salarié dans tout le contexte du travail ».
La concurrence au niveau du marché conditionne également le comportement
de l’organisation. Mis à part la crise, l’entreprise doit considérer, surveiller et réagir à
ce phénomène qui est devenue de plus en plus rude pour rester pérenne et compétitive.
1http://www.rfi.fr/emission/20131220-madagascar-situation-economique-ressources-minieres-fmi-pauvrete-
election-presidentielle-legislative/, Crise économique à Madagascar, juin 20014, diffusé le vendredi 20 décembre 2013 2 Extrait tiré dans le cours « Principes et Techniques du Management », 4ème année gestion, 2012-2013 3P. d’Iribarne, né le 7 mars 1937 à Casablanca, est un chercheur français, directeur de recherche au CNRS, Livres : La logique de l'honneur: gestion des entreprises et traditions nationales ; Ingénieur diplômé de l’École Polytechnique (promotion 1955), de l'École des mines de Paris (1960) et de l’Institut d'études politiques de Paris (1960)
3
En effet, la nécessité d’emploie d’une comptabilité analytique reste indispensable pour
les entités afin d’optimiser leurs coûts et ainsi, prendre les bonnes décisions. De plus,
la comptabilité de gestion offre une meilleure suivie dans un centre spécifique
lors d’un processus de production assez allongé.
En ce sens, réagir à la concurrence incombe à maîtriser les actions des concurrents
de manière proactive, à l’instar de la baisse du prix d’un produit, lancement de nouveaux
produits, facilitation de paiement, ouverture de nouvelles agences, utilisation de nouveaux
logiciels d’exploitation et de traitement des données etc.
On a tendance à solutionner des problèmes sans l’aide de ce système de traitement
de données dans le passé , en effet, « si la question de la production du coût des produits
vendus dans l’exercice est générale et se présente à toute entreprise de production, il ne faut
pas croire qu’elle a été et qu’elle est encore résolue seulement par la mise en place
d’une comptabilité analytique.
Pendant longtemps et c’est encore le cas dans nombre d’entreprises, la difficulté a été traitée
par des travaux extra comptables d’inventaire périodique, permettant de dégager
les variations de stocks et les valorisant avec des procédés empiriques. À partir des gammes
et des nomenclatures les ingénieurs définissaient par exemple les temps et les consommations
nécessaires à la production d’un article. Il suffisait de donner une valeur au taux horaires
et aux ingrédients, puis de tenir compte de l’amortissement des machines, pour aboutir
à une valorisation considérée comme raisonnable des stocks. Il n’était pas nécessaire
de mettre en œuvre des systèmes coûteux de suivi détaillé des opérations de production.
La loi n’imposant pas de méthodes particulières mais simplement la continuité
de leur emploi, ce pragmatisme pouvait suffire. Notamment si les décalages de temps
entre production et vente n’étaient pas trop importantes. Si les stocks représentent
par exemple moins de 10 % du chiffre d’affaires, une erreur de valorisation de dix pour cent
fait varier très peu le résultat et de toute façon sera corrigée à l’exercice suivant.
L’inconvénient des méthodes stochastiques et pragmatiques devient discriminant lorsque
les encours et les stocks représentent une très large fraction du chiffre d’affaires
de l’exercice. Les erreurs, indétectables, faute de recoupement avec la comptabilité générale,
peuvent alors faire perdre toute signification aux résultats de période, tout en faussant
les décisions de gestion prises sur des valorisations trop loin des réalités. »4
4Cours « Comptabilité Analytique d’Exploitation », Session 3 Gestion INSCAE, 2012 - 2013
4
En conséquence, plusieurs firmes affirment la revendication et la nécessité de l’application
de la comptabilité analytique, puisqu’elle permet d’enregistrer de manière successive les flux
de production dans le but d’obtenir des résultats recoupant le plus parfaitement possible
les valeurs de la comptabilité générale.
La comptabilité analytique ou comptabilité de gestion concerne les techniques de calcul
et d’analyse des coûts, qui est utilisée dans le cadre d’une amélioration de gestion
et possédant un caractère non obligatoire, au contraire de la comptabilité générale préconisée
par l’administration fiscale.
A cet égard, divers autres facteurs comme la culture d’une nation, la valeur morale,
la loi et règlement peuvent interférer sur les décisions stratégiques et opérationnelles.
Notamment, on ne peut pas bâtir une usine à coté d’un hôpital.
En outre, beaucoup d’entreprises négligent souvent le système d’information et privilégie
les autres ressources (humaines, matérielles, …). On constate la réticence des entreprises
à l’utilisation de la comptabilité analytique vue qu’elle engendre des coûts supplémentaires
considérables lors de son acquisition, sa mise en place et les frais de formation.
Malgré cela, les dirigeants rationnels savent pertinemment qu’elle peut servir à une meilleure
prise de décision.
En dépit de ces contraintes internationales et nationales, la filière « tabac » n’est pas
épargnée. L’OFMATA ou Office Malgache des Tabacs monopolise encore
la commercialisation des matières premières destinées à la fabrication des cigarettes
et des « paraky » à Madagascar. La production du tabac a été confiée à l’office depuis 1969
sur « Décret N° 69-386 du 06 /09/69. » Selon le gouvernement malagasy, « le tabac est une
plante annuelle poussant aussi bien dans les pays tropicaux que dans les pays tempérés.
La température optimum pour son développement est de 27°C. La végétation est ralentie
au-dessous de quinze degré et il y a un risque de brûlure des feuilles au-delà de trente degré.
Le tabac préfère les sols profonds, riches en humus. Les sols alluvionnaires
ou « baiboho » lui conviennent très bien. La culture du tabac à Madagascar se répartit
dans quatre zones : Itasy, Hauts-Plateaux Nord et Sud en culture pluviale, Mahajanga
et Miandrivazo en culture de Décrue »5.
5http://www.maep.gov.mg/filpolitabac.htm, filière du tabac à Madagascar, juillet 2014
5
En outre, l’évolution au niveau de l’industrie de tabacs à l’échelle mondiale devrait
inciter les décideurs de l’office à faire progresser ou à innover ses extrants. En effet,
la technologie des cigarettes électroniques semble visiblement gagner du terrain à l’étranger
au détriment des tabacs classiques, autrement appelé « e – cigarette » fournis par les sociétés
étrangères comme : Shenzhen Boge Technology, Joyetech , Kangertech, Smoktech, Roykin,
Nitecore. En ce sens, la culture et la production de tabac reste encore bénéfique
pour Madagascar. Non seulement, elle élargit les relations internationales mais aussi,
elle offre une opportunité d’emploi à la population locale et fait entré des devises au pays.
Etant consciente de l’importance de ce produit sur le marché, les dirigeants des entreprises
doivent valoriser leur choix sur la qualité du produit en rapport avec le prix et la réclamation
des clients à propos du produit.
Que ce soit les Entreprises locales ou les Firmes internationales, chacun adopte
une stratégie, chacun procède à tous les moyens pour s’échapper à la crise, affronter
la concurrence, faire face aux différents obstacles accablant la bonne marche
de leur commerce, et attirant le maximum de clientèle. Cependant, la question qui se pose est :
« Quel est le moyen le plus pertinent dont dispose une entreprise dans l’intérêt
de prendre de décision stratégique et opérationnelle ? »
Ainsi, notre recherche se focalise sur le « Coût de revient, outil d’aide à la prise
de décision stratégique et opérationnelle », cas de l’OFMATA ou Office Malgache
des Tabacs.
La raison pour laquelle nous avons choisi le thème est simple, le coût de revient,
malgré qu’il soit peu utilisé dans les entreprises à Madagascar, demeure un outil prépondérant
à la rentabilité d’une firme.
Historiquement, l’office a connu des hauts et des bas durant quatre - vingt - quatorze années
d’existence, soit depuis sa création en 1920.
Cette année montre la première phase avec la tutelle directe de la métropole, jusqu’en 1958,
puis survient la seconde phase étant l’indépendance économique tabacole l’année jusqu’en
1969, la troisième phase datait de 1969 à 1971 qui se traduit par l’entente par voie de contrat
entre le gouvernement malagasy et la SETIA, la prise en main de l’office s’effectue
notamment qu’en 1971 jusqu’à cette date après le retrait da firme française.
6
Par ailleurs, en 1987, la firme va se trouver en difficulté financière et de gestion, à cet effet,
le gouvernement local décide de lancer un partenariat avec le « groupe Bolloré » devenant
« Impérial Tobacco ». Et l’année 2002 marquera un changement radical à cause d’une crise
traversée par le pays et la dégradation excessive de la firme, surtout au niveau de sa gestion
d’une part, avec comme solution, le changement de poste stratégique (nomination de nouveau
D.G), application des codes de déontologie existants, application vigoureuse des disciplines
et des règlements en vigueur, l’amélioration des conditions de vie des personnels ; d’autre part
les problèmes d’ordre général comme la négligence de structure décisionnel, absence
de tableau de bord, absence d’analyse et de diagnostic social, existence de grands nombres
de matériels hors d’usage, anomalie sur les stocks, absence et manque d’inventaire6,
problème de recouvrement, les décideurs ont adaptés des solutions par l’intermédiaire
du renforcement des réunions périodiques tous les niveaux, mise en place d’un tableau
de bord efficace, traitement des analyses et diagnostic pour une meilleure amélioration
de service et élément de décision du décideur, à l’exception des trois derniers qui persistent
encore. Grâce au effort consenti par les dirigeants et les personnels depuis, la firme
commence à se redresser, elle ne présente plus des difficultés face à ses obligations internes
et externes, en revanche le souci externe demeure.
L’objet de notre recherche est que« L’optimisation du coût de revient conforme
à ce que veut l’environnement interne et externe de l’entreprise facilite la prise de
décision stratégique et opérationnelle.»
Cet objectif sera divisé en deux objectifs spécifiques. Ainsi, en premier lieu,
nous allons tenter d’assurer la fiabilité, la pertinence des moyens et méthodes ainsi que
les choix d’incorporation des coûts pour permettre une meilleure prise de décision
stratégique et opérationnelle.
En second lieu, essayons comment analyser les différents coûts entrant
dans l’élaboration des produits.
Pour une recherche digne de ce nom, des hypothèses seront à infirmer ou à confirmer
afin de valider ce travail. Deux suppositions ont été mises en évidence.
6 L’inventaire est un élément incontournable pour aboutir à un cout pertinent, d’où son importance dans notre étude
7
Premièrement, l’évaluation de son système d’information et de gestion (comptabilité
analytique), et de l’environnement externe finit à une bonne prise de décision.
Deuxièmement, la comptabilité analytique précise, évolutive, simple à utiliser, souple
et dynamique, conçue sur les besoins de l’office permet une meilleure prise de décision.
A la fin notre étude, nous espérons que la fiabilité, la pertinence des moyens et méthodes
ainsi que les choix d’incorporation des coûts permettent une meilleure prise de décision.
Aussi, le suivi des différents coûts suivant chaque centre pourront résulter
à une meilleure qualité d’information pour une bonne prise de décision.
A cet effet, nous attendons que le coût de revient reste un outil d’aide irréversible
à la prise de décision stratégique et opérationnelle.
Le plan du devoir se présente en trois grands chapitres, elle reprend le plan IMMERD
(Introduction, Matériels et Méthodes, Résultats, Discussions).
Dans le premier chapitre que l’on va orienter le concept du thème (« Coût de revient,
outil d’aide à la prise de décision stratégique et opérationnel », cas de l’OFMATA ou Office
Malgache des Tabacs), la méthodologie regroupant les matériels et méthodes qui sont
les fondements de toute démarche scientifique.
Le second chapitre sera axé sur les résultats obtenus au cours des entretiens faites en enquêtés
auprès des personnels de l’office, les résultats seront encore à l’état brut. Ils vont relater
le fonctionnement et l’importance du coût de revient au niveau de l’office.
Enfin, concernant le troisième chapitre, il sera réservé à la discussion et quelques propositions
de solutions pratiques. On analysera les résultats obtenus pour essayer de différencier
les points positifs et négatifs dans une perspective d’apporter des améliorations. Elles vont
servir de balises de manière à optimiser le coût de revient.
MATERIELS
ET
METHODES
8
Chapitre I : MATERIELS ET METHODES
Introduction partielle :
Ce chapitre énonce la méthodologie déployée pour la réalisation des divers moyens de travaux
de recherche. Elle mettra également en vigueur la pertinence ; la rigueur et le bien fondé
de la recherche. Les objectifs des matériels et les outils utilisés seront donc d’appréhender
les hypothèses.
Ce chapitre se divisera en deux sections bien distinctes, dans la première sera présentée
la justification du choix de la zone d’étude, les techniques de documentation et le cadre
théorique sur le concept du thème étudié à savoir : « Cout de revient, outil d’aide à la prise de
décision stratégique et opérationnelle » ; et dans la deuxième les méthodes de collecte
et de traitement des données ainsi que le chronogramme des activités.
Section 1 : Matériels et outils de collectes de données
Des matériels sont utilisés pour recueillir les informations nécessaires. Entre autres,
la justification du choix de la zone d’étude sera traitée en premier lieu, les techniques
de documentation en second lieu, et en dernier lieu le cadrage théorique.
Dans le but de mener à bien notre recherche, plusieurs matériels tels que les ouvrages
de la comptabilité analytique, contrôle de gestion, coût de revient seront mis à contribution,
ainsi que la technique classique de collecte de données empiriques, suivi des théories
de divers auteurs.
1.1 Justification du choix de la zone d’étude :
Plusieurs raisons nous ont conduits au choix de l’entité à étudier, qui n’est autre
que l’OFMATA. En effet, par rapport à tant d’autres entités, elle présente un caractère
spécifique sur le plan organisationnel et juridictionnel.
1.1.1 Présentation de la société OFMATA
La société « Office Malgache des Tabacs » a pour sigle « OFMATA ». En général,
elle a comme vocation de vendre des tabacs aux manufacturiers ou aux fabricants de tabacs
à chiquer ou à fumer.
9
L’office doit cependant commencer l’encadrement des planteurs familiaux et industriels
par l’achat intégral des productions au moment de la récolte et par l’approvisionnement
exclusif des manufactures.
Dans cette présentation, nous allons aborder ce qui concerne le cadre juridique ; l’organisation
de manière très brève, ainsi que son environnement.
Cadre juridique
Créé en 1969 suivant décret n° 69 – 386 du 26 Aout 1969, l’Office est un établissement public
à caractère industriel et commercial (E.P.I.C) qui a repris les activités de l’ex-annexe IGN
ou Institut Géographique National. Selon l’article 2 de la loi 98 – 031 du 21 janvier 1998,
« un Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), est chargé
de la production de bien et (ou) de la prestation de service, et fonctionne essentiellement
au moyen de leurs ressources propres »
Cadre organisationnel
L’Office a pour objet principal d’assurer pour le compte de l’Etat tutelle, le contrôle général
de la promotion qualitative et quantitative de la production tabacole malagasy.
A ce titre, l’OFMATA est chargé de plusieurs missions. Dans un premier temps, il se doit
de conseiller et de guider les producteurs et de poursuivre leur formation technique ;
et à cet effet, de procéder aux recherches et essais culturaux et variétaux et d’en vulgariser
les résultats par tout moyen et structure appropriée, et notamment par la fourniture de graines
sélectionnées. Dans un second temps, l’office doit acheter en vert et de traiter tous les tabacs
corsés et légers de la culture familiale. Dans un troisième temps, il devra assurer
en exclusivité l’approvisionnement des manufactures de Madagascar en tabac en feuilles.
Dans un quatrième temps, l’office s’engage à assumer en exclusivité toutes les participations
financières et l’administration des intérêts de la puissance publique dans les sociétés
des capitaux, associations, services ou organismes généralement quelconques nationaux
ou internationaux existants ou à créer, destinés à organiser et à promouvoir l’économie
tabacole et en particulier le conditionnement et l’exportation des tabacs en feuilles.
Dans un cinquième temps, l’OFMATA se dévoue à exercer de plein droit,
10
et sans qu’il y ait besoin de délégation de pouvoir expresse les attributions de la commission
nationale des permis de culture visée par l’ordonnance n°60 – 108 du 29 septembre 1960
ainsi que celle des commissions provinciales. Dans un dernier temps, il doit accomplir
son devoir d’exercer de plein droit, et sans qu’il y ait besoin de délégation de pouvoir
plus expresse, les attributions dont le décret n°65 – 055 relatif au fonctionnement de la caisse
de reconversion et d’amélioration de la culture du tabac charge cette caisse
et plus généralement d’assumer en lieu et place de l’organisme étranger conventionné
qu’il remplace, les diverses obligations qui incombaient à celui – ci au regard de cette caisse.
L’Office est placé sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural
et du Ravitaillement et sous la tutelle du Ministère des Finances et du Budget. Il est doté
de la personnalité morale, de l’autonomie administrative et financière et jouit
de la l’indépendance technique quant à l’exécution de sa mission. Il est administré
par un Conseil d’Administration assisté d’un Directeur Général.
Le Décret n° 2002 – 737 du 31 juillet 2002 portant nomination d’un Administrateur Délégué
de l’OFMATA a été abrogé par le Décret n°2005 – 358 du 08 juin 2005 portant nomination
d’un Directeur Général. Les comptes de l’Office sont soumis au contrôle de la Chambre
de la Cour Suprême ainsi qu’à un contrôle du Commissaire de Gouvernement.
Il est à souligner que l’on a effectué notre stage au sein de la Direction Générale basé
à Antananarivo, siège social de la société, dans la branche de l’Agence Comptable Centrale
qui n’effectue que les opérations à caractère administratives et financières, autrement dit
ce sont les « postes excentriques » basées dans les divers régions de la Grande Ile
qui effectuent l’exploitation, nécessitant de main d’œuvre ; tel le pesage des tabacs,
le stockage, etc.
Historique et identité de l’entreprise
L’existence de quatre phases marque l’histoire de la firme.
Première phase 1920 – 1958 : tutelle directe de la métropole :
L’ébauche de convention entre le gouvernement Malgache et la mission française
des tabacs se fait en 1932. Aussi, c’est à cette année que la première règlementation
de la filière tabacole s’effectue. En 1947, il y a le complément de la règlementation
concernant l’industrialisation et la commercialisation de tabacs.
11
Deuxième phase 1958 – 1969 : l’indépendance économique tabacole s’est mise en place.
Ainsi, la convention tabacole fut finie.
Troisième phase 1969 – 1971 : C’est phase de contrat liant la république Malagasy
et la SEITA.
Quatrième phase 1971 – à ce jour, l’OFMATA prend en main totalement
les responsabilités relatives à la culture des tabacs à Madagascar.
Ainsi se présente l’identité brève de l’OFMATA :
Raison sociale : Office Malgache des Tabacs
Siège sociale : OFMATA, rue Évêque Jerôme RAKOTOMALALA, Antanimena,
Antananarivo 101, Madagasikara.
Téléphone : 020 22 623 25
E – mail : [email protected]
Postes excentriques régionales :
Il existe trois subdivisions régionales.
D’abord, il y a les « Zones ». Ils doivent assurer le suivi, le contrôle des activités
des secteurs et sections, le perfectionnement du personnel, la communication (courriers
et correspondance), l’organisation (programme, coordination). Les cinq sont :
Miandrivazo, Fianarantsoa, Antananarivo, Mahajanga 1, Mahajanga 2. Ensuite,
les « Stations » qui a pour rôle de produire, de rechercher, de collectionner les graines de
tabacs selon les variétés. Voici les huit stations régionales : Belanitra, Ambohimandroso,
Morarano, Antsirabe, Isalo, Ambohitsara, Antsapazana, Mampikony. Enfin
les « Secteurs » d’acheter les tabacs en feuilles, de traiter et d’emballer en magasin,
et de stocker7. Voici les vingt secteurs régionales : Masiakapy, Malaimbandy, Begidro1,
Begidro2, Ambalavao, Ihosy, Ambositra, Soavinandriana, Ambatondrazaka, Anjozorobe,
Port – Berger1, Port – Berger2, Leanja, Antsohihy, Ambilobe, Maevantanana, Ambato-
Boeny,Transit Ambatolampy, Transit Mahajanga.
7 Les stockages des produits sont faits chez les deux secteurs : le Transit Ambatolampy et le Transit Mahajanga
12
1.1.2 Justification du choix et caractéristique de l’OFMATA
Le choix de la firme EPIC telle que l’OFMATA peut se justifier par la mise en application
du système de coût de revient par le biais de la comptabilité analytique traité par le logiciel
« Microsoft Office Excel 2007 ».
Le concept du thème et les caractéristiques de l’entreprise sont les domaines d’intervention
mis en exergue afin de bien montrer la justification du choix de la société.
Figure 1 : Relation entre concept du thème et l’entreprise
Source : Etude personnelle, juin 2014
Le concept peut se définir comme étant le thème de mémoire traité et attribué au départ
(« Coût de revient, outil d’aide à la prise de décision stratégique et opérationnelle »).
Concept Caractéristi-
que de
l’entreprise RELATION
13
Il matérialise également l’ensemble des connaissances théoriques et académiques qui doivent
être appliquées dans un domaine de l’entreprise.
Les caractéristiques de l’entreprise renferment d’une manière générale les spécificités
par rapport aux autres entreprises locales, la mission de l’entreprise, son comportement
envers son environnement.
Leur relation c’est ce travail en question.
1.1.3 Présentation du département Direction Générale
Le stage a été effectué dans cette localité, c’est la raison pour laquelle la présentation
de cette Direction Générale doit se faire. Néanmoins, par manque de ressources financières,
notre étude et notre récolte d’informations sont limités à ce département, car l’étude
approfondi dans les postes excentriques, qui font le travail d’exploitation est indispensable.
Cette branche de la société est le siège social de l’office. En effet, elle est basée
à Antananarivo, elle n’exécute que les opérations administratives. Elle est administrée
par un conseil d’administration assisté par un Directeur Général selon le Décret 69-386,
titre II, article 3 intitulé « Administration de l’établissement ». La présentation
de cet établissement est résumée à partir de son organigramme présenté dans l’ « annexe 3 :
Organigramme de l’OFMATA », qui résume les lignes hiérarchiques et les différentes
fonctions de la firme. En ce qui concerne les missions de contrôle exercées sur l’office,
on précisera dans le prochain chapitre le concept de séparation des ordonnateurs et de
comptable.
Il y a lieu de préciser également le fonctionnement interne de certains systèmes d’information
de circulation de documents dans la Direction Production, et dans la Direction Agence
Comptable Centrale, tout cela est fait dans le but de mieux comprendre le travail.
Attribution de la Direction Production
La Direction Production veille à l’application des textes régissant la Tutelle de la tabaculture,
elle veille à la réalisation des objectifs et des activités, elle supervise les gestions des moyens
de production au niveau de chaque poste régionale, elle étudie les normes et rentabilité
(objectifs, budget, prévision, programme ; accord, visa, avis aux différents besoins, suivi
et contrôle des dépenses) , Enfin elle assure l’orientation et le contrôle des activités
14
par analyse des situations, des résultats et des écarts. C’est au niveau de département que
s’effectue l’exploitation de feuille de tabac, plus précisément au niveau du secteur.
Attribution de l’Agence Comptable Centrale
L’Agence comptable Centrale c’est celui qui s’occupe des opérations financières et comptable
de la société. Selon le décret n° 69 – 386, l’article 15 précise l’organisation financière
et comptable de l’office : « L’Office Malgache des Tabacs est, sous réserve de l’ensemble
des dispositions particulières prévues ci-dessous soumis aux dispositions du Décret N°68-080
du 13 février 1968 portant règlement général sur la comptabilité publique, et notamment
à celles fixées par ses articles 334 à 374. La comptabilité de l’OFMATA est organisée selon
le plan comptable général promulgué par le Décret N°69-002 du 7 janvier 1969 ; le plan
comptable particulier de l’établissement étant approuvé par arrêté du Ministre des Finances.
Elle est accompagnée d’une comptabilité analytique d’exploitation dont la tenue peut être
confiée aux services techniques ou d’exploitation sous le contrôle et la responsabilité de
l’Agent Comptable Central. »
1.2 Analyse documentaire
Cette analyse consiste à bien mener un travail de recherche.
La collecte des données nécessite l’utilisation de différents types de documentation
dans le but de cerner le mieux possibles le thème à étudier.
Ces données indispensables peuvent être classifiées en deux catégories : les données
théoriques et les données empiriques collectées à travers des documents, guide d’entretien,
le tout comblé par l’observation participative8.
Par ailleurs, il faut distinguer d’abord la recherche bibliographique dont le but est de faire
un inventaire de tout ce qui a été écrit précédemment sur une question ; et le rôle de l’analyse
documentaire à tous les niveaux de travail et de l’enquête :
8 Cours « Méthodologie » 4ème année Gestion, année universitaire 2012-2013
15
Au niveau préparatoire dans la pré-enquête : détermination de la problématique,
étude du contexte, étude du problème à l’aide de documents directement
accessibles ;
Au niveau moyen dans la mise en place du dispositif permettant la vérification des
hypothèses ;
Observation provoquée : questionnaire
Au niveau final : analyse des documents du niveau moyen en vue de la vérification
des hypothèses et l’interprétation générale.
1.2.1 Les différents types de documentations nécessaires à la recherche :
Cette partie engrange les différents types de renseignements suivant différents catégories
de documents.
On parlera seulement que des plus utiles pour la finalisation du travail de recherche parce
qu’il existe plusieurs sortes.
Les documentations écrites :
Elles sont composées par :
En premier, il s’agit des documents personnels et particuliers emmagasinent les dossiers
des personnels, des archives liées aux activités de l’entreprise. En deuxième, les documents
officiels, qui regroupent les informations jugées confidentielles, énonçant le statut, différents
procédés et procédures internes, les règlements intérieurs. Les administrations possèdent
des fichiers fournissant au chercheur des renseignements plus aux moins riches
sur une partie des activités de la firme en question. En troisième, les documentations
indirectes, qui n’ont pas trait directement aux problèmes étudiés mais fournissent
des indications complémentaires non négligeables et peuvent constituer parfois
des instruments de travails irremplaçables : ce sont les annuaires, les bottins et les œuvres
littéraires.
16
Les documents numériques :
Ce sont des documents écrits mais la différence réside dans leur format, c'est-à-dire
que ce sont des fichiers numériques, nécessitant un ordinateur pour les traiter. Ils proviennent
en grande partie d’internet.
1.2.2 Guide d’entretien
« Le guide d’entretien est une série de questionnaire relative à une étude donnée à laquelle
une ou des groupes de personnes sont amenées à répondre. »9
En effet, ce procédé semble être le plus convenable pour la collecte des données quantitatives
et qualitatives. Il se différencie des questionnaires ordinaires par son caractère de réponses
assez globales et ambigües, nécessitant beaucoup d’explication. Ainsi, les données recueillies
doivent être confirmées, entérinées par ces outils, au sein de l’organisation.
Par ailleurs, le guide d’entretien est un document utilisé lors des entretiens rappelant
les différents domaines ou questions attribuées en particulier aux organes stratégiques
et opérationnels.
En conséquence, le chapitre résultat compile l’ensemble des données octroyées
durant la collecte et à travers l’observation personnelle.
1.3 Cadre théorique sur le thème
On parlera du thème dans tous ses aspects, théoriques, pratiques en générales,
selon l’approche de la firme. On mettra en évidence également la relation
entre la comptabilité analytique et la comptabilité générale.
9 Cours « Méthodologie » 4ème année Gestion, année universitaire 2012-2013
17
1.3.1 Notion de coût et de décision
Le cout est le montant, exprimé en termes monétaires, des ressources relatives soit
à l’acquisition ou à la production d’un bien ou d’un service, soit au fonctionnement
d’un centre d’activité. A fin de fonctionner, chaque système d’information et de décision a
besoin de consommer des ressources et sa finalité sera évaluée par rapport aux actions
qu’il permettra d’entreprendre.
En réalité, toute décision doit être conditionnée par divers éléments notamment l’intuition
des décideurs, les faits et les données quantitatives, l’expérience, la réflexion et le jugement.
Quant à son concept théorique, elle nécessite donc une méthode permettant de poser,
d’analyser puis résoudre les problèmes.
1.3.2 Définition
On appelle coût de revient, la totalité de toutes charges introduites durant un processus
quelconque.
T. CUYAUBERE10 et J. MULLER11 le définit comme étant « le coût d’un produit au stade
final, coût hors production inclus. Le concept ne concerne que les ventes puisqu’il s’agit
du coût complet au stade ultime. S’il existe des stocks de produits finis, il sera nécessaire
d’évaluer les sorties de stocks ».12
Il existe une hiérarchie de coût compilée dans un manuel de procédure de processus
de production pour une entreprise industrielle, autrement dit son cycle d’exploitation
comporte des phases successives allant des matières jusqu’à la vente des produits finis.
Les deux auteurs cités précédemment ajoutent qu’ « il est possible d’associer le calcul
d’un coût à chacune des étapes d’évolution et que l’organisation générale de la comptabilité
analytique devra donc s’adapter au processus de production et que les coûts seront calculés
10 T. CUYAUBERE est un Professeur agrégé d’économie et gestion, né en novembre 1957, travaille dans l’immobilier 11 J. MULLER est un homme politique français né le 30 octobre 1954, maîtrise ès Sciences économiques,
Diplômé de l’IAE de Paris, Professeur agrégé d’économie et gestion, maire de Wattwiller et sénateur du
Haut-Rhin de 2007 à 2010. 12Extrait tiré de l’ouvrage « Contrôle de Gestion » (Tome 1 : Comptabilité Analytique), Page 133, LA VILLEGUERIN Editions, 54, rue de Charbol, 75010 Paris
18
tour à tour aux différents stades telle que : coûts d’acquisition, coûts de production,
coûts hors production, coûts de revient.13 »
Lorsqu’on parle de comptabilité analytique, il doit y avoir de mouvements de stocks,
d’où la nécessité de procéder à des inventaires permanents de stocks éventuels.
Théoriquement, le coût de revient est une synthèse détaillée de tous les coûts prévus
ou engagés pour l’élaboration et la vente d’un ou plusieurs produits ou services
(matières premières, main-d’œuvre et autres coûts pertinents). « La connaissance détaillée
du coût de revient permettra de maîtriser les marges de l’entreprise soit selon la valeur
marchande, soit selon le prix fixé par l’entreprise elle-même; de plus, il est important
de prévoir comment un coût donné se comportera à la suite d’un changement
dans le processus de fabrication. »14 Dans un premier temps, afin d’établir un modèle de coût
de revient, Dans l’optique de meilleur choix d’incorporation des coûts, la connaissance
et la distinction entre les charges directes et indirectes (utilisé pour le traitement analytique)
d’un côté, entre les coûts variables et fixes (important dans la détermination du seuil
de rentabilité, d’où pour prendre des décisions) de l’autre, est primordial.
Les charges directes sont celles qui sont en relation directe avec le produit, c'est-à-dire,
ils peuvent être immédiatement affecté, sans calcul intermédiaire, à un coût déterminé
du produit (matières premières, frais de transport sur achat et sur vente, main d’œuvre
directe, commission sur vente, etc.) ;
Les charges indirectes (à repartir dans les centres d’analyse avant l’intégration à un coût
déterminé) sont celles qui ne peuvent être en relation directe avec un produit, En effet,
ils ne peuvent être imputés sans calcul intermédiaire (Les frais indirects de fabrication,
main d’œuvres indirecte, loyer, amortissement d’équipement de production,
taxe et assurance diverse etc.) ;
Les coûts variables sont relatifs au coût de production, il en existe deux types,
premièrement, les coûts variables de fabrication sont des coûts dont les variations
s’exercent proportionnellement au niveau d’activité de l’entreprise, ils sont composés
des charges directes et d’autres charges indirectes telles que l’énergie, deuxièmement,
les coûts variables hors fabrication sont les commissions versées aux représentants et
13 Extrait tiré de l’ouvrage « Contrôle de Gestion » (Tome 1 : Comptabilité Analytique), Page 133, LA VILLEGUERIN Editions, 54, rue de Charbol, 75010 Paris 14Hhtp://www.economie.gouv.qc.ca/pagesingleCfile/bibbliotheque/outils/gestion-d-une-entreprise/gestion-financière/coût-de-revient-et-prise-de-décision,mai 2014
19
des frais de livraison, la différence entre ces deux coûts est que le premier doit être
incorporé à la fabrication du produit et par déduction, le second possède un caractère
non incorporable à la fabrication du produit ;
Enfin, les coûts fixes, de caractéristique similaire au coût précédent, ils sont relatifs
aux coûts de production, et se présentent en deux catégories, le premier c’est le coût fixe
de fabrication, qui demeure constant peu importe le volume de la productivité
de l’entreprise, et le second c’est le coût fixe hors production, celui qui regroupe
les coûts d’entreposage et l’ensemble des coûts administratifs comme les coûts
de distributions. Ils sont non incorporables à la fabrication, cependant ils doivent figurer
dans le résultat analytique.
1.3.3 Relation entre comptabilité générale et analytique
Ces deux comptabilités sont nécessaires pour une firme à caractère industrielle, leur affiliation
dépend des objectifs fixés par les dirigeants et de leur finalité. Ainsi, on doit étudier la relation
qu’elles entretiennent. Historiquement, l’origine de la comptabilité analytique dépend de deux
conceptions :
Comptabilité « intégrée » (PCG 1942 Français) devenant « comptabilité analytique
intégrée à la comptabilité générale » (par le PCG français 1982):
Cette méthode a pour principe d’enregistrer normalement les charges (classes 6)
et les produits (classes 7) de la comptabilité générale puis, ils sont ensuite analysés au sein
même de la comptabilité générale et soldés au fur et à mesure que les informations y sont
puisées pour déterminer les coûts.
Les entreprises de distributions emploient ce concept parce qu’elles n’ont pas besoin
de calculer de coûts de production mais souhaitent obtenir des informations par produits,
groupe de produits. La critique portée à son égard montre qu’elle est une méthode
relativement lourde à pratiquer car elle mélange les écritures des deux comptabilités,
ayant pour conséquence de rendre difficile la présentation du compte de résultat
de la comptabilité générale.
20
Comptabilité « dualiste » (PCG français 1942) devenant « Comptabilité analytique
et comptabilité générale autonomes » (par le PCG français 1982)
L’autre principe consiste simplement à avoir une comptabilité analytique séparée
de la comptabilité générale. « Dans ce cas, les deux comptabilités traitent les mêmes données
mais de façon distincte pour répondre à des objectifs différents. Ces deux comptabilités
peuvent être tenues par des services spécifiques. »
Elle a pour avantage de fournir un nouveau type de contrôle pour le résultat final.
En conséquence, ce procédé est, de loin, le plus employés grâce à sa simplicité
lors de son application.
1.3.4 Approche adopté pour la firme
L’office adopte la seconde méthode, celle de l’autonomie des deux comptabilités.
En l’occurrence, les informations arrivent des postes régionales et entrent directement
dans la comptabilité matière. Ensuite ses informations sont transmises vers la comptabilité
analytique pour être saisies et compilées à l’aide du logiciel « Microsoft Office Excel 2007 ».
Par ailleurs, la finalité de ces données, qui est les stocks et leurs coûts de revient
par catégories de produits y afférent. Ces derniers sont acheminés vers la comptabilité
générale et seront traités avec les autres rubriques du bilan de l’Etat Financier, par le biais
du « Ciel compta Evolution ».
C’est à partir de là, que l’organe de direction, en la personne de l’Agent Comptable Centrale
(A.C.C) fera l’objet de synthèse et à l’utilisation effective ou non, par rapport aux résultats
prévisionnels, du coût de revient comme outil d’aide à la prise de décision.
Section 2 : Méthodes de collectes et de traitement de données
Vu que les outils sont identifiés, il faudrait à présent préciser et employer des méthodes
spécifiques, appropriées et efficaces pour l’interprétation des données brutes pour aboutir
à des informations mises en contexte par rapport au thème de la recherche.
21
« La méthode est un ensemble rationnellement coordonné de techniques en vue d’atteindre
un objectif. La fonction de la méthode est d’assurer l’adéquation des techniques
aux objectifs. »15
2.1 Méthode de collecte de données
Les méthodes de collecte sont des progressions de procédés qui visent à assurer la pertinence
des données, théoriques ou empiriques recueillies. On retiendra donc quatre méthodes, dont :
la recherche documentaire (ouvrages, revues et sites web) pour les données théoriques ;
l’échantillonnage et l’établissement des questionnaires afin de bien recueillir des bonnes
informations venant des personnes convenables ;
l’observation participative, autrement appelé « stage » utile pour les données théoriques
et empiriques ;
l’entretien individuel, pour les données théoriques et empiriques.
2.1.1 Recherche bibliographique et webographique :
Cette typologie de recherche est utilisée afin de mieux cerner le thème en question à travers
des visions, des affirmations et des théories d’auteurs.
Elle demeure incontournable dans le travail de recherche parce qu’on voit constamment dans
chaque ouvrage sorti, une rubrique afféré aux ouvrages appartenant à des auteurs. En ce sens,
« elle permet de connaitre et de comprendre d’abord les travaux déjà accomplis par d’autres
pour pouvoir formuler, affirmer ou confirmer une opinion 16 ». On doit préciser
les informations relatives aux ouvrages employés pour assurer également la qualité
scientifique des données que les documents renferment.
La consultation des sites web est de plus en plus fréquente et judicieuse pour les travaux
sous prétexte que l’ internet regorge plusieurs documents publiés avec plusieurs thèmes
en ligne pour faciliter la récolte de ceux qui ont besoin d’ouvrages ou de l’auteur en question.
15 Cours « Méthodologie » 4ème année Gestion, année universitaire 2012-2013 16 Cours « Méthodologie » 4ème année Gestion, année universitaire 2012-2013
22
2.1.2 Echantillonnage et établissement des questionnaires :
On parlera successivement de ses deux étapes dans cette sous – partie.
L’échantillonnage
Cette étape succède à la recherche documentaire. Elle consiste notamment à définir
judicieusement les personnes destinées à répondre à notre questionnaire ; étant donné que
la finalité de notre thème veuille que le coût de revient soit un outil d’aide à la prise
de décision stratégique comme les organes stratégiques (D.G, D.A, DP, ACC) et techniques
(CDCG), ainsi que les organes opérationnels (Responsable comptabilité matière, responsable
comptabilité analytique).
L établissement de questionnaire
L’échantillonnage n’est que la technique de segmentation de destinataires. Faut – il encore
poser les bonnes questions aux bons organes existants. « Il s’agit alors de traduire
les hypothèses générales en hypothèses opérationnelles17 et de façonner les instruments qui
permettent de les vérifier. »18
2.1. 3 Observation participative « Stage »
Par définition, un stage est une période de formation, d’acquisition, d’apprentissage
ou de perfectionnement en entreprise. Le stage à l’office a pour but d’étudier
le fonctionnement de la Comptabilité Analytique et son impact sur le coût de revient
et par conséquence sur les décisions pour le fonctionnement de la firme, elle a pour but
d’exprimer les opinions personnels, de faire une observation, tout cela dans un souci
d’améliorer la performance de la firme. Cette étape d’observation ne suffit pas en lui-même,
pour valider et conformer les données ainsi recueillis. Malgré nos observations personnelles,
il a fallu organiser des entretiens avec les organes de directions.
17 Elles sont traduites en termes de mesure quantifiable et le questionnaire répond à ce souci de vérification des hypothèses. 18 Cours « Méthodologie » 4ème année Gestion, année universitaire 2012-2013
23
2.1.4 Entretien
L’entretien est une discussion privée ayant pour but de recueillir des informations faites
par deux ou plusieurs personnes. « C’est une entrevue entre deux personnes dans laquelle
un individu déploie toute une stratégie orale pour extraire d’un autre individu l’information
qu’il détient. On pourrait penser que l’entretien se rapproche de l’interrogatoire. »19
Pour notre travail, nous avons effectué un entretien individuel. A cet égard, des séries
de questions axées sur la comptabilité analytique et les prises de décisions ont été établies.
Ces outils et méthodes de collecte des données se trouvent encore à l’état brut.
Par conséquent, on aura à utiliser des techniques de traitements de résultats nécessaires
pour dégager des effets satisfaisants et probants.
2.2 Méthode de traitement et d’exploitation de données
Elle combine l’ensemble des analyses faites aux données récoltées dans le souci d’aboutir
à des résultats, avec lesquels on peut déduire des suggestions d’amélioration.
Pour ce faire, on emploiera deux méthodes, à l’instar de la « méthode hypothético -
déductive » que nous allons voir dans un premier temps, et l’ « analyse SWOT » qui est
le plus fréquemment utilisé dans un second temps.
2.2.1 Démarche hypothético – déductive
Cet aspect consiste à « élaborer des hypothèses en fonction d’une théorie et à examiner si
les faits sont vraiment conformes à ces hypothèses et pour la même occasion, vérifier
la théorie ou imposer son remaniement. »20
2.2.2 Analyse S.W.O.T
En science de Gestion, c’est l’une des méthodes les plus utilisés car elle demeure
raisonnablement pratique et intelligible.
19 Cours « Méthodologie » 4ème année Gestion, année universitaire 2012-2013 20 Cours « Méthodologie » 4ème année Gestion, année universitaire 2012-2013
24
Ce terme anglais Strengths – Weaknesses – Oportunities – Treats, signifie sous le terme
francophone, Forces – Faiblesses – Opportunités – Menaces sous le sigle F.F.O.M.
On parlera surtout de cette partie dans le troisième chapitre intitulé proposition de la solution
et recommandation. Mais pour l’heure, on se contentera d’apporter une justification
quant à son emploi dans l’étude.
Ainsi les deux premiers éléments s’apparentent aux ressources et aux circuits internes
de l’entreprise, et les deux autres concernent l’environnement externe comme la situation
conjoncturelle, la concurrence, etc. ; cet outil d’analyse convient pour aboutir aux objectifs
fixés au préalable.
2.2.3 Limite et contrainte de l’étude
Une étude présente toujours des conditions, des limites, des difficultés rencontrées. On parlera
dans cette section des divers inconvénients liés au thème, aux activités de préparation
à la recherche, aux activités de récolte, aux activités d’analyse, aux personnes enquêtées,
et à l’entreprise proprement dite.
Limite liée au thème :
Le thème proposé se limite surtout en première attention au coût de revient
et non à la comptabilité analytique. Or, pour aboutir à un coût de revient pertinent,
on doit absolument voir les démarches analytiques proposées. Ce qui demeure ardue
lors de notre étude faute de manuel de procédure de la comptabilité analytique inexistant.
En dépit de cela, on a essayé de faire le nécessaire pour parvenir à l’aboutissement de notre
étude.
Limites afférées aux activités de préparation à la recherche :
Une des difficultés durant l’étude concerne l’activité de recherche. En effet, la recherche
d’entreprise qui emploie la comptabilité analytique a constitué un facteur de blocage
considérable pour l’avancement de notre travail, causé par la conjoncture actuelle.
Ensuite, la convergence entre le plan établie au préalable et la réalité étudiée à l’office a fait
l’objet d’une énorme contrainte.
25
Difficultés rencontrées durant la collecte des données:
Le manque de support écrit concernant quelques procédures, l’insuffisance
ou presque l’absence d’explication satisfaisante durant l’enquête proprement dite,
les réponses assez stéréotypées, telles sont les obstacles qui ont perturbé notre collecte des
données.
Limites rencontrées par les personnes enquêtées :
La principale limite est qu’on n’a pas pu discuter avec les chefs des opérations sur les postes
régionaux de l’office. On s’est borné sur les personnels techniques chargés du suivi
et contrôle des postes dans la direction générale, en la personne du Chef de service Production
Nord.
Contraintes posées par l’entreprise :
Dans un souci de pertinence de l’étude sur terrain, la validation du rapport des commissaires
aux comptes ne concerne que l’état financier de l’exercice 2012 (de la comptabilité analytique
2012), car celui de l’année 2013 et 2014 n’est pas encore ni effectué, ni validé.
Conclusion partielle :
En résumé, ce chapitre concerne la méthodologie, les techniques ainsi que les limites pour
aboutir aux objectifs fixés au préalable. Pour exprimer une conclusion partielle,
la méthodologie doit décrire comment la recherche a été conduite dans une version
de reproductivité de la démarche, et sa pertinence et sa rigueur déterminent le bien fondé
des résultats obtenus. A présent entrons dans le vif du sujet, le prochain sera axé
sur les résultats acquis sur terrain et qui sont déjà traités.
RESULTATS
26
Chapitre II: RESULTATS Introduction partielle :
Après avoir entamé le cadrage général, parlons maintenant des résultats de notre étude.
Il s’agit spécificités de l’office d’une part, et des résultats qui découlent le plan
de notre travail d’autre part. En ce sens, une des spécificités de la firme,
en tant qu’établissement public, concerne tout d’abord le concept de « séparation de
l’ordonnateur et du comptable » ; ensuite le contrôle par les corps spéciaux comme : la cours
des comptes qui n’a plus effectué sa mission depuis 2008, les commissaires aux comptes, en
l’occurrence le Cabinet Cadre, les contrôleurs par des corps spéciaux à l’instar de l’Inspection
Générale de l’Etat…
Séparation d’Ordonnateur et Comptable dans un établissement public :
Concernant l’office, la qualité d’Ordonnateur est attribuée au Directeur Général, tandis que
celle du comptable public est assurée par l’Agent Comptable Centrale. En outre,
la connaissance de la séparation d’Ordonnateur et du Comptable est primordiale
pour tout établissement public. Rappelons que l’Office est un E.P.I.C, ce qui signifie qu’il
doit être soumis à des réglementations diverses émanant des organisations ministérielles
et étatiques. Ce concept a pour but de respecter le processus et le suivi des opérations
de dépenses et des recettes d’une entité publique. Selon le décret n° 99 – 335 définissant
les statuts types des établissements publics nationaux, article 2 : Régime comptable
et financier : « Les établissements publics nationaux sont obligatoirement soumis aux règles
de la comptabilité publique, caractérisées par le principe de séparation des ordonnateurs et
des comptables et la responsabilité personnelle et pécuniaire du comptable.
Ils sont donc soumis aux dispositions du décret n° 68-080 du 13 février 1968 modifié,
portant règlement général sur la comptabilité publique qui précise, en outre, les règles
applicables en matière de cadre budgétaire, de marchés publics et de contrôles externes
d’ordre administratif ou juridictionnel auxquels sont soumis l’ordonnateur et le comptable
(Contrôle des dépenses engagées, Inspection générale de l’Etat, chambre des Comptes).
A cet effet, l’ordonnance n° 62 – 081 du 24 mai 1973 précise dans la rubrique « exposé des
motifs », alinéa 2, les attributions de ses deux intervenants, « Le rôle actif des premiers
(Ordonnateurs) qui sont chargés d’assurer avec les moyens mis à leur disposition le
fonctionnement des services publics, se complète par celui des comptables dont la mission
27
peut être définie par les trois objectifs principaux suivants : Garde des fonds et valeurs,
recouvrement des recettes publiques, contrôle et paiement des dépenses publiques ».
La réalité de l’Office nous montre que toutes les décisions relèvent de la juridiction
de la Direction Générale, sous mandat du Conseil d’Administration. Malgré cela, les diverses
propositions sont données par les postes opérationnels existants, mais c’est l’ordonnateur qui
sera le principal adjudicataire des décisions.
A présent, voyons tour à tour, les résultats qui découlent de notre recherche. Ils se divisent
en deux parties : la première concerne la fiabilité du mécanisme de la comptabilité analytique,
en ce sens que la pertinence des ces moyens et méthodes permettent une meilleure prise
de décision ; et la seconde concerne le suivi des différents coûts suivant chaque centre
qui permet d’obtenir une meilleure qualité d’information pour une bonne prise de décision.
Section 1 : La fiabilité du mécanisme de la comptabilité analytique :
la pertinence des ces moyens et méthodes permettent une meilleure prise
de décision
On parlera dans les lignes à venir du concept de la comptabilité analytique pour l’office
et du coût de revient en premier lieu, du mécanisme des tableaux de la comptabilité analytique
en second lieu, et des pièces justificatives en troisième lieu.
1.1 La comptabilité analytique de l’OFMATA
La comptabilité analytique a pour rôle la tenue des mouvements de tous les coûts,
pris en compte par le processus (charges émanant des postes excentriques et celles
de la Direction Générale), à l’aide d’un tableau analytique traité par le logiciel Microsoft
Office Excel 2007. Son but est non seulement de faire ressortir les coûts de revient par variété
de tabac emballés et non emballés lors d’un exercice comptable, mais aussi de dresser
le tableau des stocks finaux existants qui va entrer dans la rubrique du bilan des états
financiers d’un exercice ; telle est le cas des tableaux analytiques 2012.
D’un point de vue organisationnel, les responsables de la comptabilité analytique
se composent de deux personnes. D’un côté, il y a le chef de section de la comptabilité
analytique. C'est-à-dire, celui qui assure l’affectation des coûts jusqu’à la détermination
du coût de revient, et la saisie des charges de la Direction Générale. De l’autre côté,
il y a l’assistant de la comptabilité analytique : c’est celui qui garantie la saisie des charges
provenant des postes excentriques régionales.
28
En effet, la section de la comptabilité analytique et celle de la comptabilité matière
sont chapotées par la division comptabilité générale.
La comptabilité matière est une section qui s’occupe de la compilation des données émanant
des postes excentriques (secteurs, stations), de la saisie des mouvements de tabac,
celui des emballages comme les fils retors et les toiles, les mouvements de diverses matières
consommables (insecticides, engrais, fournitures de culture …). Elle utilise également
les Microsoft Office Excel 2007 pour la réalisation de la compilation.
Après complication et validation, les données passeront de la comptabilité matière
vers la comptabilité analytique afin d’être compilés à nouveau dans le tableau
de détermination du coût de revient et du stock en fin de période.
Ainsi, le tableau de « Stock final » sera reporté dans la rubrique « stock » du bilan de l’état
financier.
1.2 Le mécanisme des tableaux de la comptabilité analytique
Avant de parler du mécanisme, il est nécessaire de comprendre le processus de production
de tabac, les variétés des tabacs, et le mécanisme des tableaux de calcul des coûts.
1.2.1 Le processus de production des tabacs
L’office (par l’intermédiaire des chefs secteurs21) achète les feuilles de tabacs auprès
des planteurs. Soit les tabacs seront acheminés dans les centres forains (si l’endroit
où l’on effectue l’achat est éloigné du centre d’exploitation) en attendant leur transport
dans les centres d’exploitation et de traitement ; soit ils sont acheminés directement
dans les centres d’exploitation.
En effet, les feuilles rentrent en premier lieu dans « les ateliers de mis en masse »
dans le but d’entamer le processus de fermentation. Cela consiste à retourner les feuilles
jusqu’à ce qu’elles atteignent une certaine stabilité de la fermentation (il va sans dire que
les feuilles vont subir des assèchements).
En second lieu, on effectue le triage selon la qualité (I1, I2, DB, …) et la forme des feuilles.
En dernier lieu, les ouvriers peuvent commencer le conditionnement ou le mis en
21 Ce sont les premiers responsables des postes productifs, en effet, c’est dans les secteurs qu’il y a exploitation et traitement des tabacs.
29
l’emballage des feuilles22 selon leurs qualités, avant que les feuilles soient pesés en attendant
la vente.
Au moment de la vente, il y a lieu de faire un contre – pesage des produits
car le poids des feuilles conservées dans les magasins avant leur expédition n’est pas similaire
à celui pendant leur expédition. Sur ce, il y a une certaine diminution de poids lors
de la conservation.
Nota :
Il est à préciser que la production des variétés des feuilles varie en fonction
des secteurs. Par exemple, le secteur Malaibandy ne produit qu’une seule variété,
le Burley. Anjozorobe, quant à lui, produit exclusivement la variété Corsé. Le secteur
Begrido 1 en revanche produit deux variétés le Corsé et le Burley.
Les secteurs utilisent la méthode FIFO, « First In, First Out » lors de la mise
en masse et lors de la vente des feuilles. Par contre, pour les mouvements
des emballages, l’office utilise le CMUP, « Coût Moyen Unitaire Pondéré ».
Lors du triage, chaque variété de tabacs possède leur type de qualité.
Pour le « Corsé », l’office utilise I231, I2, I3, DB24.
Les feuilles n’ont pu être emballées à cause de leur qualité (mauvaise qualité),
quantité insuffisante (existence de pesages normalisés pour le traitement
d’emballage), le manque de matériels d’emballages (fils retors …).
Figure 2 : Schéma du Processus de fabrication de tabac
Source : Etude personnelle, juillet 2014
22 Dans le processus d’emballage, il se peut qu’une partie des feuilles ne soit pas emballée, d’où la séparation des tabacs emballés et non emballés dans le calcul du coût de revient. Il existe une norme de ce phénomène de desséchement pour éviter les vols. 23 I1, c’est la meilleure qualité du tabac corsé, puis vint ensuite I2 jusqu’au débris et les miettes 24 DB c’est un diminutif de débris, donc, c’est une forme de débris de tabacs
Magasin
centrale Achat des
tabacs après
des paysans
Atelier mis en
masse
Processus de
fermentation
Retournement
Triage Pesage Expédition
Centre forain
30
1.2.2 Les variétés de tabacs traités par l’office
Dans le calcul de son coût de revient, l’OFMATA produit trois25 variétés de tabacs, à savoir
la variété « Corsé », la variété « Missionero PX26», la variété « Burley ».
Notons que c’est l’office lui - même qui fournit les graines de tabacs selon les variétés
aux planteurs de chaque secteur.
1.2.3 Le mécanisme du tableau analytique
On parlera du mécanisme des tableaux de calcul du coût de revient des produits.
Pour aboutir au coût de revient, l’office procède au regroupement de divers charges27
(notamment les coûts directs, semi – directs).
Principe général
Il existe plusieurs types de coûts provenant des diverses départements de l’office, tels que
les charges émanant de la Direction Général28, et celles provenant des secteurs,
zones et stations.
Le principe consiste à regrouper toutes ces charges ; puis, on procèdera à l’incorporation
suivant chaque nature et chaque localité.
Buts de la comptabilité analytique et démarche de calcul
Pour l’office, la comptabilité analytique a pour objectifs de :
montrer des coûts suivant chaque centre, chaque variété de produit ;
calculer le coût de revient annuel de chaque variété de tabacs ;
faire ressortir les situations de stocks selon les différents produits existants
et selon leurs variétés (tabacs, emballages, matières consommables) en fin d’exercice.
Par ailleurs, l’office emploie dans le cercle de sa comptabilité analytique un compte
analytique spécifique (classe 9)29 à l’intérieur duquel se trouvent tous les numéros de comptes
avec leurs intitulés respectifs.
25 La variété « Virginie » étant la quatrième, mais que l’office a arrêté d’en produire 26 Le groupement des deux variétés « Missionero » et « PX Claro », qui est commercialisé ensemble 27 Elles seront plus étudiées dans la deuxième section de ce chapitre. 28 Les charges émanant de la Direction Générale englobent d’une part, les frais de fonctionnement de la Direction qui n’entrent pas dans le calcul du coût de revient, et d’autre part, les coûts liés au fonctionnement des zones et stations et même une partie des secteurs (relatifs à l’exploitation ou frais de manutention…) , ce dernier doit être incorporé dans les différents charges pour le calcul du coût de revient. 29 Voir Annexe 4 : Compte de la comptabilité analytique.
31
Outre cela, la comptabilité analytique comporte dix sept (17) tableaux pour faire ressortir
au final la situation de stocks en fin de période de l’exercice.
On retrouvera dans l’ « Annexe 6 : tableau de la comptabilité analytique » chacun de ces dix
sept tableaux. Les dix sept tableaux s’enchainent et sont inter – dépendants.
Dans le premier tableau (onglet Direction générale), on présente toutes les charges afférées
à la Direction général. Les rubriques du tableau sont les comptes 905 : Achats réfléchis ; 906 :
frais et dotations réfléchis ; 920 : Frais de direction ; 925 : Transit et transport de tabacs
emballés ; 927 : Frais financiers ; 931 : coûts des matières premières.
Dans le second tableau (onglet zone), on retrouve les charges relatifs aux « cinq(5)
Zones30 » de l’office. Les rubriques pour chaque zone sont les comptes 905 :
Achats réfléchis ; 906 : frais et dotations réfléchis ; 921 : Frais de zone (semi – directs).
Le troisième tableau (onglet station), s’agit des charges relatives aux « différents Stations »
de l’office. Les coûts constatés sont les sous comptes de celui du 923 : Frais de stations.
Quant au quatrième tableau (onglet secteur), il concerne les coûts générés par les secteurs
d’exploitation de l’office, les charges constatées sont les sous comptes de celui du 922 :
Frais de secteurs (directs).
Le cinquième tableau (onglet charge indirecte) évoque l’ensemble des charges indirectes,
comme le total des frais de la Direction Générale, les frais de stations, les frais de transit
et les frais financiers. Cependant, depuis l’exercice 2009, ce tableau est devenu insignifiant
vu que les charges indirectes ne sont plus incorporées dans le calcul du coût de revient.
Le sixième tableau sous l’onglet « répartition primaire zone » montre le reclassement
des frais de zones (semi – directes). Comme son nom l’indique, c’est à partir de ce tableau
qu’on effectue la répartition primaire des frais des zones.
Le septième tableau (onglet répartition primaire station) met en évidence le reclassement
des frais de stations qui sont des frais de recherche de graines. En outre, c’est une répartition
des charges semi – directes.
Le huitième tableau (onglet répartition secondaire zone) est la suite logique du sixième
tableau. A cet effet, on procède à la répartition secondaire des frais de zones
vers leurs secteurs régionales respectifs.
Le neuvième tableau (onglet répartition secondaire station) est quant à elle, la continuation
du septième tableau. Subséquemment, on procède à la répartition des charges semi - directes
des stations vers chaque secteur suivant la variété des tabacs.
30 Zone Nord, Zone Sud, Zone Majunga 1, Zone Majunga 2, Zone Miandrivazo.
32
Le dixième tableau (onglet Coût Burley) est un tableau de détermination du coût revient
de la variété Burley. De plus, la rubrique de ce tableau englobe tous les secteurs qui exploitent
la variété Burley.
Le onzième tableau (onglet ristourne Fokontany) montre les prévisions ristournes
de chaque secteur à verser auprès des Fokontany. Aussi, la rubrique est classée
selon la variété des tabacs.
Le prochain tableau, le douzième (onglet Coût corsé) décrit le calcul pour la détermination
du coût de revient de la variété Corsé. Comme celui du dixième tableau, les secteurs
d’exploitation de cette variété y sont exposés.
Le treizième tableau sous l’onglet Double Variété s’apparente aux secteurs qui font
la production de plus d’une variété. Les divers tableaux mettent en relief des calculs
intermédiaires qui seront affectés aux frais31 relatifs à chaque secteur concerné
et suivant les deux variétés.
Le quatorzième tableau (onglet toile d’emballage) représente le calcul des mouvements
annuels des emballages32 nécessaires au conditionnement des tabacs.
La rubrique est composée de chaque secteur d’exploitation.
Le quinzième tableau (onglet Coût Missionero) met en évidence le calcul du coût
de revient de la variété Missionero. A l’instar du dixième et du douzième tableau, il regroupe
dans sa rubrique tous les secteurs qui font la production de cette variété.
Le seizième tableau (onglet Coût Virginie) est similaire en terme de principe
que le précédent. Néanmoins, il possède un caractère anodin du fait que cette variété
n’est plus commercialisée.
Le dernier tableau (onglet Stock 31-12-12) concerne la situation en fin d’exercice 2012
des divers stocks existants que ce soit les tabacs emballés et non emballés,
les matières consommables et les emballages.
1.3 Les pièces justificatives
L’importance des pièces justificatives pour la comptabilité analytique réside dans
la pertinence d’intégration de certains chiffres dans certains tableaux ; notamment celui
du calcul du coût de revient des variétés33, le suivi des mouvements de tabacs
et celui des emballages et autres matières consommables.
31 Les frais sont composés par les frais de culture, les frais de magasin et les frais généraux. 32 Les emballages sont les toiles d’emballages, les fils retors 33 Des mouvements liés à la consommation.
33
Ces documents proviennent :
de la comptabilité matière entre autres un tableau récapitulatif34 des mouvements
de tabacs, des matières consommables et emballages par secteurs de l’année;
du Bordereau de Pièce et Quittance ou « BPQ », ce type de pièce a pour objet
de retracer tous les charges constatées par les postes excentriques. Ainsi, les coûts
figurant dans ce tableau sont affectés dans le second, le troisième et le quatrième
tableau de la comptabilité analytique.
Passons à présent à la deuxième partie de notre chapitre qui sera axée sur les analyses
et le suivi des différents coûts suivant chaque centre dans une perspective d’aboutir
à une meilleure qualité d’information pour une bonne décision.
Section 2 : Le suivi des différents coûts suivant chaque centre pourront
résulter à une meilleure qualité d’information pour une bonne prise
de décision.
Dans les prochaines lignes, on essayera de faire une distinction de chacun des coûts
engendrés par un centre spécifique, suivant les résultats d’enquêtes, pour mieux faciliter
la prise de décision.
2.1 Les Différents types de coûts
Dans le chapitre précédent, nous avons mis en exergue différentes notions au cours
desquelles, on a parlé des charges directes, charges indirectes, coûts fixes et coûts variables.
Les charges que nous allons citées ci – dessous existent déjà dans le tableau de détermination
du coût de revient des tabacs par variétés.
2.1.1 Les charges directes
Les charges directes sont celles qui sont traitées dans les secteurs où l’on effectue
l’exploitation. Celles entrant dans le coût de revient concernent les coûts d’achat des tabacs,
les coûts de culture (les quottes - parts des tabacs emballés et non emballés), les coûts
de magasins (les quottes - parts des tabacs emballés et non emballés), les frais généraux
34 Ce tableau est l’unification des pièces justificatives formelles telles que le SMM et le RMMCP. Le SMM ou Situation Mensuelle Matière décrit le mouvement de tabacs et les emballages par secteurs mensuellement, tandis que le RMMCP ou Relevé Mensuel des Matières Consommables Principales informe le mouvement des matériels liés à la culture.
34
(les quottes - parts des tabacs emballés et non emballés), et les emballages (toiles et fils
retors). On y aperçoit alors deux types de charges, ce sont :
le total des charges directes non emballées : c'est-à-dire la somme du coût d’achat,
du coût de culture des tabacs non emballés et de la quotte - part du coût de magasin
des tabacs non emballés en plus de celle des frais généraux des tabacs non emballés ;
le total des charges directes emballées qui englobe la somme des coûts d’emballages,
de la quotte - part du coût de magasin et celle des frais généraux des tabacs emballés.
2.1.2 Les charges indirectes
Les charges indirectes sous entendent les charges qui relèvent du siège social (Direction
Générale), les frais financiers, les frais de transport et de transit. Ces derniers n’entrent pas
dans le processus de détermination du coût de revient depuis l’exercice 2009, étant donné que
cela a gonflé considérablement le coût de revient unitaire des feuilles de tabacs par variétés.
2.1.3 Les charges semi - directes
Il existe également des charges semi-directes qui proviennent des « zones »
et des « stations ». Ces dernières s’occupent essentiellement des traitements
et de l’amélioration des graines de tabacs à planter.
D’abord, les zones ont pour attribution de mettre en œuvre des programmes fixés
par les objectifs de production (mission de réalisation), de surveiller les activités en générale
(mission de contrôle), ainsi que de représenter la Direction Générale auprès de leur Personnel
et des relations externes dans leur localité respective (rôle d’intermédiaire). Dans le tableau
analytique, on remarque trois sortes de charges dont les coûts de culture,
les coûts de magasins (les quottes - parts des tabacs emballés et non emballés), et les frais
généraux (les quottes - parts des tabacs emballés et non emballés).
Ensuite, on additionne les grandeurs en veillant à séparer les parts non emballés
des parts emballés. On aura dans ce cas deux charges :
le total des charges semi - directes des tabacs non emballés : c’est la somme du coût
de culture et des quottes - parts du coût de magasin et des frais généraux des tabacs
non emballés
le total des charges semi – directes emballés : résulte de la somme des quottes - parts du
coût de magasin et des frais généraux des tabacs emballés.
35
2.1.4 Les autres charges entrant dans le centre de détermination du coût
de revient par variété
Pour avoir le « Total de coût de tabacs non emballés pour une simple variété »
on additionne avec le stock initial des tabacs non emballé de l’exercice en cours
pour une variété et pour un poste quelconque, le total de charges directes des tabacs
non emballés, et le total de charges directes des tabacs non emballés. De même,
pour avoir le « Total de coût de tabacs emballés pour une simple variété », on additionne
avec le stock initial des tabacs emballés de l’exercice en cours pour une variété et pour un
poste quelconque, le total des charges directes des tabacs emballés, ainsi que le total
de charges directes des tabacs emballés.
On y trouve également le coût unitaire des tabacs non emballés et emballés.
Le premier résulte de la division entre le total des coûts des tabacs non emballés et le total
des quantités de tabacs non emballés. Cela signifie la somme du stock initial non emballé
et de l’achat de l’année.
Pour le coût unitaire de tabacs emballés c’est le quotient du total de coût des tabacs emballés
et de l’emballage de l’année. Autrement dit, ce coût provient du tableau de répartition
de charges semi directes des zones.
Il est à préciser que le mécanisme ne retient que les postes qui n’effectuent
qu’une seule variété ou des secteurs effectuant des doubles variétés de tabacs. En effet,
ce dispositif de détermination de coût est similaire pour le type Corsé, le Burley,
et le Missionero. En dépit de cela, cela n’empêche que non seulement les rubriques sont
spécifiées mais aussi, les postes y sont distingués.
2.2 Provenance des coûts
On doit néanmoins préciser la divergence au niveau de l’originalité de certains coûts
directs. En d’autres termes, on reflètera dans les prochaines lignes la différence
entre les postes qui effectuent un traitement de deux variétés d’une part et celle
à une seule variété d’autre part.
36
En effet, il s’agit des coûts directs. Ou plus précisément, cela concerne les coûts
de magasin, les frais généraux et les coûts de cultures.
Le tableau n°1 : « Provenance des coûts directs » ci-dessous montre plus de détail
face à cette divergence de l’originalité des coûts.
Pour les coûts d’achats, ils proviennent essentiellement de deux à trois centres de coûts.
En premier lieu, par l’intermédiaire des postes régionales, l’office donne pour les Fokontany
des ristournes (tableau sous l’onglet ristourne Fokontany) dont le calcul s’effectue à partir
des achats par quantités effectués auprès des paysans, soit deux Ariary (2 Ariary)
par kilogramme acheté. En second lieu, deux proviennent des charges de secteurs,
frais de culture (compte 922).
Concernant les charges semi - directes, les coûts proviennent des répartitions
secondaires des zones et des stations. Les charges semi-directes sont déjà bien définies
selon la nomenclature de coût. Et pour les trois variétés cette filiation est identique.
37
Tableau n°1 : Provenance des coûts directs
Désignation Provenance du tabac à
simple variété
Provenance du tabac à double variété
Coûts de magasin : Frais de fermentation
dans le tableau des
BPQ35 « secteur »
Compris dans le tableau « double variété » :
Achat de la variété relatif au frais de
magasin venant du tableau de répartition
secondaire des zones est à multiplier par
Frais de fermentation36 divisés par le
total des achats des doubles variétés37 relatif
au frais de fermentation
Frais généraux Frais généraux38 venant
du tableau des BPQ
« secteur »
Compris dans le tableau « double variété » :
Achat de la variété relatif au frais de
magasin venant du tableau de répartition
secondaire des zones est à multiplier par
Frais de généraux39 divisés par le
total des achats des doubles variétés40 relatif
aux frais généraux ou frais de fermentation
Coûts de cultures Frais du personnel41
venant du tableau des
BPQ « secteur »
Compris dans le tableau « double variété » :
Achat de la variété relatif au frais de
culture venant du tableau de répartition
secondaire des zones est à multiplier par
Frais de culture42 divisés par le total
des achats des doubles variétés43 relatif au
frais de culture
Source : enquête personnelle, août 2014
35 BPQ ou « Bordereau de Pièce et Quittance », c’est une pièce justificative pour suivre les charges émanant des postes excentriques « secteurs » 36 9224 : Frais de fermentation et frais d’emballage provient du tableau BPQ des secteurs. 37 Achat de la variété 1 + Achat de la variété 2, ses deux rubriques sont issues du tableau de répartition secondaire des zones 38 9225 : Frais généraux qui comprennent des sous comptes analytiques : personnel, entretien et réparation des bâtiments, entretien et réparation des matériels, fournitures, services 39 9224 : Frais généraux proviennent du tableau BPQ des secteurs. 40 Achat de la variété 1 + Achat de la variété 2, ses deux rubriques sont issues du tableau de répartition secondaire des zones 41 9211 : Frais du personnel qui a pour sous compte les salaires, et les cotisations et charges sociales 42 Frais de culture provient du tableau BPQ des secteurs 43 Achat de la variété 1 + Achat de la variété 2, ses deux rubriques sont issues du tableau de répartition secondaire des zones
38
Dans le tableau final (dix-septième tableau) qui figure dans l’annexe des Etats Financiers,
l’office distingue les éléments suivants à titre de stocks en fin d’année 2012:
Tabacs emballés selon les trois variétés :
Corsés dont la valeur des quantités et celle du prix de revient
émanent du tableau de détermination du coût de revient ;
Missionero PX avec l’origine du coût de revient et du stock final est
le même principe que pour la variété précédent ;
Burley avec l’origine du coût de revient et du stock final est le même
que pour la variété la première.
Tabacs non emballés selon les trois variétés :
Corsés dont la valeur des quantités et celle du prix de revient
émanent du tableau de détermination du coût de revient ;
Missionero PX avec l’origine du coût de revient et du stock final est le même
principe que pour la variété précédent ;
Burley avec l’origine du coût de revient et du stock final est le même que
pour la variété la première.
Matières consommables dont les valeurs proviennent d’une pièce justificative appelée
« RMMCP »
Engrais et insecticides ;
Pièces de rechanges ;
Fournitures d’ateliers ;
Fournitures de bureaux.
Emballages commerciaux dont les valeurs sont :
Toile d’emballage (M) ;
Fils Retors (K°).
39
Conclusion partielle :
Pour récapituler, ce chapitre nous a montrer d’une part le fonctionnement, les spécificités
de la comptabilité analytique de l’OFMATA pour l’aboutissement du coût de revient
et d’autre part les analyses et le suivi des coûts suivants chaque secteur. En effet, ces résultats
ont été mis en exergue avec exemption de tous examens critiques, vu le principe
de ce chapitre.
La comptabilité analytique de l’office montre un caractère unique dans la disposition
de ces divers tableaux et dans la manière de calculer le coût de revient.
En outre, faute d’absence de procédure écrite le suivi des coûts a été réalisé
grâce aux formules établies dans les divers tableaux.
En conséquence cette tache a nécessité un petit peu plus de discernement que des rédactions
d’enquêtes.
DISCUSSIONS
ET
RECOMMANDATIONS
40
Chapitre III: Discussions et recommandations
Introduction partielle :
Le dernier chapitre de notre devoir présente un caractère distinct face aux deux premiers.
On s’est juste contenté de citer et énoncer les stratégies de récoltes ainsi que les données
empiriques y afférents de manière à obtenir des résultats probants sans interprétations,
alors que dans cette subdivision, les commentaires positifs et négatifs sur les résultats
vus précédemment seront exposés dans les lignes qui suivent.
Ce chapitre sera fragmenté en trois sections différentes. La première présente l’analyse
dialectique de la fiabilité du mécanisme de la comptabilité analytique que l’on opérera
sur le concept organisationnel de la branche comptabilité analytique de l’office d’un côté
et sur le mécanisme des tableaux de la comptabilité analytique de l’autre. La deuxième décrit
l’analyse dialectique du suivi des différents coûts suivant chaque centre,
portant sur les différents types de coûts et de leurs provenances. Parallèlement, l’utilisation
de l’outil d’analyse « SWOT » défini dans le premier chapitre est de mise dans l’optique
de commenter les résultats. Toutes ces analyses citées ci-dessus mettront en avant les forces
et les opportunités, de même que par les faiblesses et les menaces. Finalement,
pour la troisième section, elle évoquera en exclusivité les recommandations pratiques
dans le but d’améliorer la gestion de la comptabilité analytique et pour lui permettre
de devenir un outil d’aide à la prise de décision.
Section 1 : Analyse dialectique de la fiabilité du mécanisme
de la comptabilité analytique
Cette première division va nous permettre un diagnostic sur les points forts et
les points faibles, mais également les opportunités et menaces qui tendent sur la comptabilité
analytique par le biais de son environnement interne et externe.
Tout d’abord, les dimensions positives c'est-à-dire les forces et les opportunités,
seront présentées avant que les dimensions négatives, autrement appelées les faiblesses
et les menaces seront exposées à leur tour.
41
1.1 Les forces et les opportunités de la fiabilité du mécanisme
de la comptabilité analytique
Pour l’office, la comptabilité analytique est un système d’information servant à calculer
les coûts de revient des variétés de tabacs emballés et non emballées ainsi que
de savoir la rentabilité découlant de ces variétés pour un exercice. Les décideurs doivent
mettre en place une stratégie, et utiliser tous les moyens disponibles afin d’y parvenir.
La pertinence des moyens de la comptabilité analytique dépend de son intelligibilité
et sa fiabilité. Ceci est réalisé par le biais de l’évaluation de ce système.
1.1.1 Pertinence générale du mécanisme des tableaux
Les tableaux de la comptabilité analytique dévoilés dans l’annexe 3 convergent en général
avec le concept général, les buts de l’office. En effet, ni les auditeurs internes
à l’instar du contrôleur de gestion et du contrôleur de gestion, ni les organes de contrôles
externes à l’exemple des commissaires aux comptes et les cours des comptes, n’ont effectués
de remarques désobligeantes, des critiques sur le fonctionnement en générale
de la comptabilité analytique en générale. Depuis l’exercice 2009, il n’y avait plus eu
des changements majeurs afin d’améliorer le mécanisme de fonctionnement des tableaux
sauf la non incorporation des charges indirectes lors de l’exercice 2009 et la modification
du tableau des stocks finals, qui entre dans l’annexe de l’annexe de l’Etats Financiers fin
d’exercice.
1.1.2 La comptabilité analytique répond aux spécificités de la mission
de l’OFMATA
Pour être un outil de gestion, la comptabilité analytique doit effectivement répondre
à certains critères. Parmi ces conditions, il y a le fait qu’elle doit répondre aux spécificités
de la mission de l’OFMATA. Ainsi, la comptabilité analytique doit permettre à l’office
de refléter l’efficacité de ce système avec l’aide des cinq ressources (matérielles, humaines,
informationnelles, financières, temporelles) que l’office dispose. Bien que l’omniprésence
des matériels archaïsants 44(infrastructures vétustes) au niveau des postes régionaux persiste
encore, l’office parvient tant bien que mal à recourir à des solutions d’adaptation compte tenu
de l’évolution de la technologie face au maintient de la normalisation du rythme
de la production. Par conséquent, les commandes des clients ont toujours été respectées
44 Présence des vieux installations, des magasins de traitement de tabac, machines à écrire.
42
selon la quantité et prêtes selon le délai fixé. Sur le plan financier, rappelons que l’o ffice
est un EPIC autonome, la législation exige l’autonomie au niveau de la gestion de
l’établissement. L’OFMATA a toujours été bénéficiaire dans le cadre de son exercice
comptable malgré ses ressources caduques. On peut dire que la comptabilité analytique
maîtrise les variations des diverses charges.
1.1.3 Le tableau des stocks finaux en fin de période résulte
de la comptabilité analytique.
En fin d’exercice, le coût de toute catégorie de stocks par nature est déjà donné
par la comptabilité analytique. Il mérite d’être souligné que le mécanisme de la comptabilité
en générale met plus en avant les résultats analytiques, autrement dit, la rentabilité
à chaque nature de produits au détriment des coûts des stocks finaux en fin de période.
1.1.4 Le traitement de la comptabilité analytique se fait à partir
de Microsoft Office Excel 2007
Il est inutile d’affirmer que le coût de la mise en place d’un logiciel de système d’information
et de traitement de données est onéreux. Les dirigeants de l’office a préféré se rebattre
vers un logiciel exonéré de coût. Sa mise en marche a été confié au le chef de section
analytique, s’occupant de la pertinence du fonctionnement, en étroite collaboration
avec le responsable informatique qui s’occupe des paramétrages et des formules du logiciels.
Par la suite, la décision s’avère être efficient.
1.1.5 Un bon système de comptabilité analytique constitue un instrument de
mesure de la compétence de l’établissement
Lorsque l’évaluation de la comptabilité analytique s’est avérée concluant et fiable, ce qui est
pourtant difficile, l’entreprise doit tenir compte de la capacité à se surpasser et à innover
de son organisation (de ces staffs) pour faire face à la contingence. Autrement dit, l’entreprise
doit profiter des compétences de son équipe afin d’évoluer suivant la manière de faire
et suivant l’environnement externe. Ce qui va résulter à des opportunités d’aides émanant
des Etablissements de tutelles et des divers partenaires bonne prise de décision.
43
1.2 Les faiblesses et les menaces de la comptabilité analytique d’exploitation
Cependant, il n’existe pas de système infaillible et irréprochable. L’OFMATA se trouve
confronter à des divers aléas pour répondre aux exigences des organes de contrôles
et aux organes stratégiques et étatiques dans le cadre de son système de comptabilité
analytique.
Les désavantages de la comptabilité analytique seront cités ci-après, ainsi que les menaces
qui pèsent sur ce système.
1.2.1 La négligence de la présentation et de disposition de certains tableaux
Une première critique assez évident concerne la négligence en terme de forme lorsqu’on voit
certains tableaux. Pour le premier tableau, (onglet Direction générale), on constate
que la rubrique de la deuxième ligne est notifié « N° » de même pour le second, le troisième
et le quatrième tableau, respectivement onglet zone, onglet station, onglet secteur.
La compréhension devient difficile pour lire les données.
1.2.2 Une absence de précision sur le fonctionnement des tableaux
La deuxième critique concerne la légèreté voir l’absence de note sur le fond
du fonctionnement de tous les tableaux. Et ceci concerne tous les tableaux du premier
jusqu’au dix septième. En effet, les concepteurs doivent mettre des légendes, des notes
du fonctionnement général des tableaux pour que l’outil soit compréhensible à tout utilisateur
au moment en il en aura besoin. Ce critique peut nuire à l’efficacité du travail, à la fiabilité
des donnés et à la pertinence de ses derniers. Les abréviations telles que « AMT »
dans l’onglet Direction Générale doivent être précisées pour permettre une meilleure
manipulation du système.
1.2.3 Une absence de manuel de procédure de la comptabilité analytique
C’est l’un des problèmes majeurs de l’office pour la bonne marche de son activité comptable.
Surtout lorsqu’il s’agit d’un travail d’évaluation et de contrôle (audit) d’un système
assez complexe et spécifique comme la comptabilité analytique. « L’audit d’un système
quelconque doit être un travail de contrôle dans le but d’exprimer une opinion selon laquelle
le système doit être établi dans tous leurs aspects significatifs et conformément
44
à un référentiel applicable45. » Par conséquent, le manuel de procédure est précieusement
utile afin de permettre une bonne évaluation du système. D’ailleurs, ce manuel de procédure
contribue à l’intelligibilité du système. De plus, il est fortement difficile de comprendre,
d’interpréter, de contrôler le système comme il faut sans manuel de procédure
et sans note de fonctionnement de tableaux.
1.2.4 Un travail mécanique qui manque de discernement
Un travail mécanique est avantageux seulement si celui qui l’effectue est capable de respecter
la cadence du travail dans un premier temps ; assurer la fiabilité et la pertinence des donnés
manipulés dans un second temps ; expliquer le fonctionnement de son travail,
et de retracer des donnés qu’il a traités de façon précis sur chaque démarche. Cette dernière
condition manque dans l’exécution du travail. Ceci nous a handicapé sur le travail de collecte
et de l’analyse des donnés.
1.2.5 Inexactitude de la quantité des stocks de tabacs emballés et non emballés.
Un des soucis de l’OFMATA concerne les mouvements et les comptabilisations des stocks
de tabacs emballés et non emballés. En effet, pendant le traitement en magasin des tabacs,
c'est-à-dire lors de la fermentation, les tabacs ainsi fermenté subissent des pertes de poids.
Ce qui est normal si cette réduction est conforme aux normes préconisés par l’office.
Aussi, lors de l’exercice 2012, les commissaires aux comptes constatent deux faits inquiétants
dans le cadre de la validation des Etats Financiers. Premièrement, l’office n’a pas valorisé
les stocks au plus bas prix de revient ou de leur valeur nette de réalisation, mais a seulement
retenu le prix de revient, ce qui n’est pas conforme au principe de prudence. Deuxièmement,
le stock final de tabacs emballés de 1399785 Kilogrammes n’a pas fait l’objet de comptage
physique à la fin de l’exercice. Un manque de vigilance et le non respect de certains codes
de travail de la part des personnels dans les postes excentriques peuvent s’avérer
problématique lors de la prise de décision.
45 Cours « Audit général » 4ème année Gestion, année universitaire 2012-2013
45
1.2.6 Le retard de la compilation de données est entrainé par le retard des
pièces justificatives émanant des postes excentriques
Un des problèmes de l’office est également de faire parvenir dans un délai acceptable
les pièces émanant des postes permettant d’établir les tableaux de la comptabilité analytique.
Les secteurs envoient les documents vers le zone concerné, qui s’occupent ensuite de l’envoie
vers la Direction Générale. Ces données doivent passent d’abord dans la branche Audit
Interne pour être vérifiés, avant qu’ils soient transférés dans la section comptabilité matière.
Enfin, cette dernière va s’occuper d’établir les mouvements de stocks par l’intermédiaire
des SMM et RMMCP, et le tableau récapitulatif servant de pièces justificatives
à l’établissement des tableaux du système. Un léger retard des pièces justificatives
entraineront éventuellement un retard dans la prise de décision.
Enchainons à présent avec les commentaires de la seconde partie de résultats
après avoir dans la première section les commentaires sur la première partie.
Section 2 : Analyse dialectique du suivi des différents coûts suivant chaque
centre
La seconde partie de ce chapitre concerne l’analyse dialectique concernant le suivi
des différents coûts suivant chaque centre. Ceci est effectué dans le but de résulter
à une meilleure qualité d’information. Car c’est à partir de ce suivi qu’on pourra facilement
gérer leur variation, et ainsi prendre les décisions au moment opportun.
A l’imitation de la précédente section, cette sous - partie se divisera en deux fractionnements.
Le premier concerne les valeurs positives (forces et opportunités) du suivi des différents
coûts, tandis que le second parlera de portées négatives (faiblesses et menaces).
2.1 Les forces et les opportunités du suivi des coûts
L’étendue positive du suivi des coûts concerne principalement l’enregistrement des coûts,
la connaissance de différentions des coûts, et l’évolution des coûts à chaque centre productive.
Ainsi, le suivi des coûts doit garantir la fiabilité du coût de revient, pour lui agréer
de répondre au concept d’outil d’aide à la prise de décision.
46
2.1.1 La compilation et la saisie des mouvements des postes
sont très satisfaisantes
Cette mission est effectuée par l’assistant de la comptabilité analytique. Cette tache se divise
en effet en trois parties à savoir, la saisie46 du BPQ, le pointage47 du BPQ,
et la récapitulation48. Elle s’effectue sur la base de la pièce justificative Bordereau de Pièce
et Quittance, qui a pour but de confirmer les comptabilisations analytiques des charges
de postes excentriques, ainsi de permettre l’incorporation des charges dans d’autres tableaux
notamment vers le second, le troisième et le quatrième tableau. Il est à préciser
que les charges émanant du BPQ sont des coûts d’achat de tabacs. Cette mission est
un avantage dans une optique de suivi des coûts étant donné que les charges sont clairement
présentées, de même, la disposition des tableaux est claire.
2.1.2 La connaissance des différents coûts aide à la prise de décision
L’aide à la décision implique la connaissance des coûts. Concrètement, « Analyser vos coûts
vous permet d'évaluer la rentabilité de votre entreprise en identifiant et en valorisant
les éléments constitutifs du résultat de l'exercice. Le meilleur outil pour ne pas naviguer
à vue. »49
Dans l’idée de calcul du seuil de rentabilité, la firme peut facilement y parvenir grâce
à la connaissance de ces différents coûts. Pour se faire, il faut encore déterminer le chiffre
d’affaire prévisionnel qui sera soustrait des montants des coûts variables. Cette grandeur sera
appelée Marge sur coût variable. Ensuite, le calcul du taux de marge sur coûts variables
s’effectue par la division de la Marge précédente par le chiffre d’affaire. Enfin, on procède
au calcul du seuil de rentabilité, qui résulte de la division entre les charges fixes et le taux
de marge sur coût variable50. Ceci pour permettre de faire une simulation en vue de prendre
des décisions de manière proactive. De plus, l’office applique ce genre de procédé
dans son département production. Enfin, c’est à partir du suivi des coûts que les décideurs
46 La saisie consiste à enregistrer à partir du BPQ toutes les charges provenant des postes excentriques. La saisie est fragmentée par mois et par postes. 47 Le pointage s’agit simplement de confirmer si les charges émanant des postes ont été constatées. 48 Enfin, la récapitulation concerne au rapprochement des charges constatées
49 http://www.chefdentreprise.com/Chef-d-Entreprise-Magazine-Le-guide/Article/La-
comptabilite-analytique-pour-maitriser-les-couts-42180-1.htm,suivi des coûts, juillet 2014.
50 Seuil de Rentabilité = Chiffre d’affaire x Charges fixes
(Chiffre d’affaire – Charge variable)
47
ont pu trouver les anomalies qui ont occasionné l’arrêt de la production de la variété virginie,
et la non incorporation des charges indirectes dans la détermination du coût de revient.
2.1.3 Le suivi des coûts favorise la fiabilité du coût de revient
par variété des produits
L’approche adoptée pour l’application du concept de suivi est le mouvement de certains
coûts. En réalité, le souci est de savoir d’où un coût quelconque provient? Pourquoi
on l’a affecté sur telle rubrique, sur telle centre, sur telle produit ? Et pourquoi
on l’a incorporé parmi un tel autre coût ? Un coût affecté doit répondre à ses questions posées
ci-dessus.
Le suivi des coûts permet de refléter l’incorporation de certains coûts. Prenons l’exemple
du secteur « Malaimbandy » qui produit des variétés « Burley » pendant l’exercice 2012.
Dans la catégorie des charges directes :
(1) le coût d’achat Ariary 77 189 860 provient de la somme de charges du secteur51
soit Ariary 77 095 500, et des ristournes des Fonkotany : Ariary 94 360 ;
(2) le coût de cultures Ariary 23 300 185,40 provient de la charge du secteur52 ;
Le coût de magasin valant Ariary 5 398 913,56 provenant de la charge de secteur53
est reparti en deux quottes parts :
(3) la quotte part non emballée, soit 80% du coût de magasin soit
Ariary 4 319 130, 85 ;
(4) la quotte part emballé, soit 20% du coût de magasin soit Ariary1 079 782,71 ;
Les frais généraux valant Ariary 8 345 613, 20 provenant de la charge de secteur54
est également reparti en deux quottes parts :
(5) la quotte part non emballée, soit 20% des frais généraux soit
Ariary 1 669 122,64 ;
(6) la quotte part emballé, soit 80% du coût de magasin soit Ariary 6 676 490,56 ;
(7) les toiles d’emballage et fils retors provient du mouvement d’emballages (CMUP)
soit Ariary 1 103 695,02 ;
51 Compte 9221 : achats des tabacs légers et feuilles en vert 52 Compte 9220 : frais de culture, charge directe 53 Compte 9224 : Frais de fermentation et d’emballage 54 Compte 9225 : Frais généraux
48
(8) le total des charges directes non emballées Ariary 106 478 298,89 est la somme de (1), (2),
(3), et (5) ; alors que
(9) le total de charges directes emballées Ariary 8 859 968,29 résulte de la somme de (4), (6),
et(7).
Dans la catégorie charges semi – directes, le principe de calcul est similaire au précédent,
sauf qu’il n’y a pas de coût d’achat.
(10) le coût de cultures Ariary 14 607 257,76 provient des répartitions secondaires
de zones55 et celui des sections56 ;
Le coût de magasin valant Ariary 1 705 473,34 provenant des répartitions secondaires
de zones57 et celui des sections58 est reparti en deux quottes parts :
(11) la quotte part non emballée, soit 80% du coût de magasin soit
Ariary 1 364 378,68 ;
(12) la quotte part emballé, soit 20% du coût de magasin soit Ariary 341 094, 67 ;
Les frais généraux valant Ariary 11 731 925,22 provenant est provenant
des répartitions secondaires de zones59 et celui des sections60 également reparti
en deux quottes parts :
(13) la quotte part non emballée, soit 20% des frais généraux soit
Ariary 2 346 385, 04 ;
(14) la quotte part emballé, soit 80% du coût de magasin soit
Ariary 9 385 540,18 ;
(15) le total des charges semi - directes non emballées Ariary 18 318 021,48 est la somme
de (10), (11), et (13) ; alors que
(16) le total de charges semi - directes emballées Ariary 9 726 634,85 résulte de la somme
de (12), et(14).
55 Frais de culture zone 56 Frais de culture section 57 Frais de magasin zone 58 Frais de magasin section 59 Frais généraux zone 60 Frais généraux section
49
(17) Achat de l’année en Kilogramme est de 47 180 kg. Cette quantité provient du tableau
« répartition secondaire zone » c’est la quantité acheté en vert pendant un exercice 2012.
(18) Le Stock final non emballé provient de la pièce (tableau récapitulatif de mouvement
tabac) vaut 21 553 kg.
(19) Le coût de production de tabacs emballés valant Ar 100 145 212,59 provient du produit
entre quantité d’emballage de l’année et du coût unitaire de tabacs emballés (Emballages
de l’année. C’est l’ensemble des mouvements de tabacs en quantité de l’année valant 35 110
kg).
(20) Le stock début non emballés non emballés provient du tableau récapitulatif
de mouvement valant 14 291kg.
(21) La valeur des stocks initiaux non emballés provient du tableau de stock final fin
de période de l’année précédent. Le montant est égal à Ariary 50 539 093.
(22) Le total des quantités non emballés est la somme du stock de début de période (20)
et l’achat de l’année (17). La quantité vaut 61 471 kg.
(23) Le total de coût non emballés est la somme de (21), (15), et (8),
valant Ariary 175 335 413,37.
(24) Le total de coût de tabacs emballés est la somme de (19), (16), et(9). Ce montant
vaut Ariary 118 731 815,73.
(25) Le coût de revient de tabac « Burley » non emballé de l’année est Ariary 2 852,33.
C’est le quotient de la division entre (23) et (22).
(26) De même, le coût de revient de tabac « Burley » emballé de l’année est Ariary 3 381,71.
C’est le quotient de la division entre (24) et la quantité de mouvements de tabacs emballés
qui est égale à 35 110 kg.
(27) La valeur du stock final non emballé vaut Ariary 61 476 210. C’est le produit de (25)
et (18).
50
(28) La valeur du stock final emballé est nulle car le stock final est nul. En principe,
ceci résulte du produit de (26) et stock final emballé.
Le suivi de chaque coût suivant chaque rubrique est essentiel pour pouvoir maîtriser le coût
de revient unitaire final d’une variété.
2.1.4 La comptabilité analytique peut être un outil de comparaison entre le
système de suivi des coûts au niveau du Département production et celui de la
comptabilité
La perspective qui résulte d’un bon suivi et analyse des coûts signifie que la comptabilité
analytique va devenir un outil de comparaison. Bien que ceci ne soit pas encore
mis en pratique, ceci constitue une opportunité de collaboration entre les départements
pour une meilleure gestion des coûts. La Direction Production61 utilise des documents62
qui permettent de comparer les charges des secteurs avec la comptabilité analytique,
ou du moins avec les pièces justifiant le mouvement des charges mensuels.
2.2 Les faiblesses et les menaces du suivi des coûts
L’analyse des coûts constitue un élément de base fondamental de la comptabilité analytique.
Malheureusement, le concept de suivi de coût n’occupe plus une grande place importante
dans l’activité de l’OFMATA à cause de la complexité du mécanisme des tableaux
et l’absence d’un guide pratique pour faciliter la manipulation du système. Les controverses
et les méfaits du suivi des coûts constatés par l’office seront exposés dans les prochaines
lignes.
2.2.1 L’absence du manuel de procédure de la comptabilité analytique
complique le suivi des coûts
Ce problème déjà rencontré dans les précédentes lignes montre l’importance de manue l
de procédure ou guide pratique que ce soit de la comptabilité analytique mais surtout
le manuel de procédure administratif et financier de l’office. Ce document est effectivement
prépondérant à la bonne marche des activités administratives et financières, surtout
lorsqu’il s’agit de l’analyse et le suivi des coûts. Les analystes vont quasiment analyser
et suivre les coûts selon leur guise et leurs objectifs suivant leur intuition et leur connaissance.
61 Les postes excentriques sont chapotés par la Direction Production 62 SMD ou « Situation Mensuelle de Dépense », FAM ou « Fiche d’Activité Mensuelle »
51
En outre ces analyses peuvent prendre beaucoup de temps, ce qui est pourtant précieux
en Gestion. Alors que dans le cas où on y trouve la comptabilité analytique, la manipulation
est plus facile, tout comme la compréhension. Dans le sixième tableau (onglet répartition
zone), le taux d’imputation de charge n’est qu’à 94%, le reste n’est tracé nulle part.
Dans ce cas précis, il devrait avoir des directives notifiant le pourquoi de cette affectation
des charges à 94%, ainsi que l’affectation du montant restant.
2.2.2 L’ambigüité et la non évolution du système obscurcit
le suivi des coûts
Un système répond à un outil de prise de décision lorsqu’il est précis et évolutif. Le système
en général est non évolutif car son logiciel de traitement « le Microsoft Office Excel 2007 »
commence à être obsolète face à la progression de la technologie. Ce qui est un problème
dans un futur proche. L’entreprise doit constamment évoluer ou contrôler les risques suivant
la non progression63, selon la contingence de son environnement interne (selon les capacités
des ressources) et externe (la technologie). L’approximation des calculs au niveau
du fonctionnement de certains tableaux de la comptabilité analytique défavorise également
l’analyse minutieuse et le suivi des coûts. Par exemple, de le dix septième tableau (onglet 31 –
12 - 12), il subsiste un calcul intermédiaire de mouvements de coûts des emballages
commerciaux. Dans ce processus de calcul, des grandeurs chiffrées sont saisies
sans leurs intitulés et avec l’exemption64 de la provenance, ce qui présente un caractère
ambigu pour le lecteur.
2.2.3 Les formules mathématiques du logiciel ne sont pas compréhensibles
Il existe approximativement une dizaine de type de formules différentes
pour le fonctionnement de la comptabilité analytique. Certaines d’entres empêchent
la compréhension de la locomotion du système vu sa complexité. En outre, il peut y avoir
une combinaison de deux à plusieurs formules, qui sont regroupées en une seule.
Par exemple, dans le premier tableau (onglet Direction générale) on trouve une formule :
« SI(ESTERREUR(LIREDONNEESTABCROISDYNAMIQUE("Montant débit";'F:\TO\Stage
OFMATA\[direction gene.xlsx]tcd direction
gene'!$A$5;"ANALYTIQUE";HB3))=VRAI;0;LIREDONNEESTABCROISDYNAMIQUE("Montant
63 La firme doit s’assurer que le système soit utilisable de manière à dégager des avantages concurrentiels, et il doit répondre à des nouvelles objectives qui sont eux évolutives. 64 On ne sait pas d’où viennent les grandeurs, par quelle pièce justificative, ses chiffres sont saisis.
52
débit";'F:\TO\Stage OFMATA\[direction gene.xlsx]tcd direction gene'!$A$5;"ANALYTIQUE";HB3))».
Ceci nécessite une compréhension assez approfondie des formules sinon,
on ne peut pas comprendre.
2.2.4 Le non intelligibilité de la manipulation du système
Face à cette ambigüité vue précédemment, la manipulation du système demeure restreinte.
En réalité, seule trois personnes savent manipuler le système, à l’instar de le responsable
de la comptabilité analytique et son supérieur direct, le responsable de la comptabilité
générale ainsi que le responsable informatique..Ce fait matérialise un réel handicap
face aux pouvoirs de la comptabilité analytique. En effet, ceci pourrait mettre en cause
que le système ne serait pas en mesure de répondre à son caractère d’outil d’aide à la prise
de décision dans le cas où le décideur ne sait pas le manier. Néanmoins, il peut contribuer
à des formulations des propositions des décisions émanant des postes opérationnels.
2.2.5 Le suivi et l’analyse des coûts ne sont pas encore très importants
et la comptabilité analytique n’occupe pas une grande place dans la prise de
décision finale en pratique
Suite à son caractère complexe, l’analyse des coûts suivant chaque centre d’exploitation n’est
pas réellement mis en pratique. Elle se borne sur la connaissance des coûts de revient
des divers produits et sur les coûts des stocks en fin d’exercice. Selon l’enquête au lieu
de l’ordonnateur, la comptabilité analytique n’est outil de décision plus sur le plan théorique
que pratique. Pour l’ordonnateur, c’est seulement un outil de vérification de la rentabilité
des produits, il n’est pas encore considéré comme étant un système essentiel pour la prise
de décision stratégique. Tous ces aléas devraient être maitrisé et solutionné car cela va donc
constituer une menace pour la bonne marche de l’office.
Avant d’entamer la troisième section de chapitre, nous allons voir si les hypothèses posés
au préalable sont confirmés ou réfutés.
La première hypothèse indique que l’évaluation de la comptabilité analytique et
de l’évaluation de l’environnement externe finit à une bonne décision. Existentiellement,
l’évaluation de ce système est effectuée par un auditeur interne (contrôleur de gestion) et
des commissaires aux comptes. L’évaluation sur tous leurs aspects significatifs est effective.
Donc, les données traitées seront fiables et pertinents. La rentabilité de l’office est
53
conditionnée par les décisions de l’ordonnateur, prises par le biais du système
de la comptabilité analytique. Concernant l’environnement externe, la firme est en situation
de monopôle, elle est restée rentable malgré ces points négatives compte tenu du contexte
socio-économique national. Par conséquent, ces faits montrent que les décideurs ont pris soin
de prendre des décisions proactives dans la gestion de l’établissement. La première hypothèse
est donc vérifiée.
La deuxième hypothèse affirme que la comptabilité analytique précise, évolutive, simple
à utiliser, souple et dynamique, et conçue sur les besoins de l’office permet une meilleure
prise de décision. Malgré le caractère imprécis et inintelligible dans le fonctionnement
des tableaux, le maintient du logiciel Microsoft office Excel 2007, difficile à utiliser
du système, l’office a toujours pris des décisions. Selon le PCG 2005, quatre caractéristiques
qualitatives de l’information financière sont édictées. L’ « intelligibilité » et la « fiabilité »
qui sont relative à la précision du système, la « pertinence » peut s’apparenter à la conception
spécifique du système, la souplesse et le dynamisme et enfin la « comparabilité » converge
avec l’utilisation simple. Si les caractères de ce système parvenait à s’améliorer suivant
ces critères, une meilleure décision serait sans doute être appliqué étant donné que
l’amélioration des informations. D’où la seconde hypothèse est également confirmée.
Section 3 : Recommandations et proposition des solutions
Le recueil et le traitement de données d’un côté, les discussions et l’analyse des résultats
de l’autre, ont été des tâches délicates à accomplir. Cependant, tout cela est dérisoire
si l’objectif n’est pas d’apporter des mesures correctives, des solutions destinées à résoudre
les points faibles et menaces de l’organisation tout en gardant les points forts. Autrement dit,
les recommandations concerneront le système de la comptabilité analytique d’une part
et de l’analyse des coûts d’autres parts.
Aussi, les propositions de solutions exposées dans les prochaines lignes seront formulées
sur la base des discussions émises dans les précédentes sections de ce chapitre.
Un outil de décision performant peut apporter un avantage concurrentiel considérable. Les
mesures rectificatives seront articulées autour de trois aspects qui répondront à des faits
tangibles.
La première implique l’évaluation et la révision du système de la comptabilité analytique
par le biais d’un consultant expert. La seconde concerne la mise en place du manuel
54
de procédure de la comptabilité analytique et celui de la branche administrative et financière.
La dernière concerne la finalité de la comptabilité analytique qui permettra aux dirigeants de
prendre plus en compte le système en vue d’une prise de décisions stratégiques et
opérationnelles.
3.1 L’évaluation de la pertinence générale de la comptabilité analytique est
nécessaire
Bien que les aspects en termes de fonctionnement générale des tableaux analytiques n’aient
pas été critiqués par les auditeurs internes et externes, il est toujours nécessaire d’ « évaluer le
système par des consultants experts ». Etant donné qu’il existe beaucoup
d’incompréhension sur le fonctionnement de certains tableaux (la formule ne permet pas
de solutionner à elle seule la contexture d’un tableau), la négligence de la présentation
de certains tableaux.
Le contrat de consultance doit être établi avec le respect des procédures réglementaires
de l’office. Après la mission de révision, cet organe d’Etat major doit prendre les décisions
nécessaires relatives aux modifications du système dans un souci d’amélioration globale
et de permettre à ce que le système devient plus fiable en terme de qualité d’information).
Le système ainsi révisé doit pouvoir être plus facile à manipuler.
Ainsi, toutes personnes, que ce soit les supérieurs hiérarchiques d’un côté,
à l’instar de l’Agent Comptable Centrale doit être en mesure d’émettre plus facilement des
propositions de décisions auprès de l’Ordonnateur (Directeur Générale) ainsi que
les responsables des tenues de la comptabilité analytique (Chef de section et assistant)
d’une autre, doivent exercer efficacement et avec une connaissance méticuleusement
approfondie de chaque détail, lors de la saisie et la manipulation des données.
Ensuite, l’amélioration peut découler d’un changement éventuel de logiciel
(l’évolution de Microsoft office laisse entrevoir dans une future proche un changement
de logiciel), sur le renforcement de l’effectif et des aptitudes65 au sein de la section
comptabilité analytique (compte tenu du fait que le chef de section va bientôt partir en retraite
dans un futur assez proche). En cas de changement de logiciel, malgré que cette conversion
65 Par l’intermédiaire des formations.
55
occasionnera des charges supplémentaires à l’entreprise (formation des personnels,
coût de la mise en place du nouveau logiciel) il ne faudrait pas oublier que cela faciliterait
grandement la prise de décision, la manipulation, l’intelligibilité, la pertinence des moyens
et des méthodes.
Le système ainsi révisé devra prendre en compte tous les types de charges notamment
la réincorporation des charges indirectes. Ce type de charge a été mis à l’écart car il a gonflé
de manière exagéré le coût de revient. Subséquemment, les répartitions et le mécanisme
d’incorporation de charges indirectes devront être solutionnés par ce nouveau système.
La disposition et la présentation des tableaux issus du nouveau système doit être claire,
bien présentée, organisée et détaillée, comportant des notes et des directives.
Au sujet du problème de quantités de tabacs stockés en fin de période, l’office ne doit
pas omettre de comptabiliser les pertes de valeurs constatées par chaque variété de tabac
emballé ou non. Concernant les débris, pour comptabiliser les pertes de valeurs effectives66,
l’office doit ajouter avec la perte de valeur dans le temps67 des tabacs, la différence entre
la valeur de coût de revient et la valeur de réalisation68. Enfin, l’office doit spécifier
dans la rubrique stock dans sa rubrique valeur brute, les stocks normaux, les débris,
les déchets. En effet, le tableau détaillant ses directives proviennent déjà des rapports
des commissaires aux comptes.
3.2 La mise en place d’un manuel de procédure de la comptabilité analytique
est primordiale
L’un des lacunes de la comptabilité analytique de l’OFMATA et des concepts de suivis
des coûts concerne l’absence de son manuel de procédure. Son importance est pourtant
capitale pour la bonne marche des activités et à l’application des tâches de manière précises.
En effet, sur le cadre juridique « le manuel de procédures est une documentation descriptive
qui doit permettre une meilleure compréhension d’informations et une amélioration
de la gestion. C’est un guide opératoire qui indique le circuit de traitement des opérations
tout en spécifiant : la tâche à faire (quoi), le niveau de responsabilité (qui) ; les différentes
étapes de traitement (quand), les lieux de réalisation (où) ; le mode d’exécution
66 Perte de valeur effective = Perte de valeur dans le temps + (Coût de revient – Valeur de réalisation). 67 Perte de poids liée au stockage des produits, pendant le processus de fermentation de tabac. 68 Selon le PCG 2005, la valeur de réalisation est la valeur de prix de vente estimé après déduction des coûts d’achèvement et de commercialisation.
56
(comment).69 ». Mais avant de poser ses critères, il est nécessaire de connaitre les objectifs
de la comptabilité analytique pour la firme. D’où, on a formulé un exemple d’orientation pour
la conception de ce manuel. La figure 3 ci-dessous nous montre l’évolution et
l’importance du manuel de procédure pour l’OFMATA.
Figure 3 : Finalité des manuels de procédures de la comptabilité analytique
Source : Etude personnelle, Août 2014.
D’abord, on doit concevoir un système de comptabilité analytique et mettre en place
un ensemble de tâches suivant les besoins. Ensuite, le manuel de procédure se chargera
de piloter ses tâches. Cela nous aidera à la compréhension du mécanisme.
Après la compréhension, passons à la manipulation. D’où, nous aurons à compiler
des données. On contrôle la pertinence tout en vérifiant le mécanisme pour permettre
de prendre des décisions liées aux résultats.
Les objectifs de la comptabilité analytiques :
Les buts sont de : contribuer à la prise de décision stratégiques et opérationnelles
par le biais du coût de revient, faire ressortir automatiques les stocks en fin d’année,
permettre le suivi et l’analyse des coûts de manière à maîtriser leur évolution.
69 http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/12/objectifs-dun-manuel-des-procedures.html, juillet 2014, Manuel de procédure, 29
décembre 2011
Conception Compréhension Manipulation Evaluation Prise de
décision
Etablis
suivant les
besoins de
l’office
Selon le
« manuel de
procédure »
A partir des
saisies tout
en
employant
les formules
A partir des
outils
d’évaluation
A partir des
résultats
collectés
57
Ainsi, le guide opératoire indiquera les précisions sur les tâches concernant l’établissement
des tableaux la comptabilité analytique.
Les tâches à faire : saisir les données, les mouvements de charges émanant des pièces
justificatives traités par la comptabilité matière, les informations des mouvements
de charges liées aux postes excentriques(BPQ), et les opérations de caisses
de la Direction Générale, Assurer la pertinence et l’efficacité des informations traitées
sur le système, faire un rapport sur les risques de non rentabilité des produits
ainsi qu’aux autres anomalies découlant des analyses des coûts.
Le niveau de responsabilité : Le chef de section de la comptabilité analytique
est le premier responsable de la pertinence de toutes informations traitées
par le système. L’assistant est quant à lui responsable de la convenance de la saisie
des charges sur les BPQ. Concernant les propositions des décisions émises
à l’ordonnateur, c’est l’Agent Comptable Centrale qui portera l’entière responsabilité.
Les différentes étapes de traitement : premièrement la saisie des BPQ, ensuite,
on procède au retraitement et reclassement des données des BPQ, après cela,
on saisie de la charge de la Direction générale, on enchaine avec la répartition primaire
des charges indirectes, on continue avec la répartition des charges directes, après,
on repartie premièrement les charges de zones et des stations, puis on l’affecte
à chacun des secteurs concernés, on calcul les ristournes à payer
auprès des Fokontany, on calcule ensuite les mouvements des emballages
commerciaux, on procède au calcul du coût de revient par variété non emballé
et emballé, enfin, on termine avec le calcul des stocks finaux fin de période.
Les lieux de réalisations : dépendent essentiellement du logiciel retenu
par la comptabilité analytique, pour notre cas on continuera avec le logiciel Microsoft
Office Excel 2007.
Le mode d’exécution : détaillera les différentes méthodes de traitements
vus précédemment.
Ce manuel de procédure va permettre le suivi minutieux de l’ensemble des tâches relevant
de la comptabilité analytique. Il va diminuer le risque concernant la mécanicité
58
dans l’exécution du travail. Il va également susciter l’intelligibilité de données traitées70
par tout utilisateur.
La révision du système doit par ailleurs mobiliser certaines ressources financières d’une part,
étant donné le coût des prestations de la consultance jusqu’à la mise en place effective.
Et d’autre part, les ressources humaines doivent être bien informées sur les nouveaux objectifs
du système et bien formées pour l’efficacité et la pertinence du travail.
La ressource informationnelle telle qu’un nouveau logiciel (ou l’actualisation de l’ancien)
pourra faire son apparition. Cela dépondra des conseils des consultants.
3.3 L’analyse des coûts doit être plus appliquée pour donner plus d’
importance à la comptabilité analytique.
D’une manière générale, « la comptabilité analytique permet de calculer les coûts
des produits, calculer les coûts des opérations (achats, stock, production, vente), évaluer
les performances (probabilité, résultat, rendement…) établir des prévisions, et enfin fournir
des informations pertinentes pour la prise de décision 71». On constate la récurrence de calcul
des coûts dans le rôle que joue la comptabilité analytique. Ainsi, on peut déduire que l’analyse
des coûts occupe une place importante à la prise de décision. Pour ce faire, il faut que
le système soit précis (les résultats qui y sont dégagés bien compréhensible sans ambigüité),
évolutive (le système doit se conformer à l’évolution de la technologie selon le moyen
de la firme, simple à utiliser (le système doit être intelligible), souple et dynamique
(les données qui y sont traitées doivent être facilement modifiables), conçue sur les besoins
de l’office permet une meilleure prise de décision. Lorsque le système d’information devient
facilement manipulable et intelligible par l’Agent Comptable Centrale, il va en résulter
des propositions de décisions adressées au Directeur Générale. Ces propositions deviendront
à leur tour des décisions stratégiques.
70 Les données traitées seront plus claire et cela va faciliter un meilleur suivi de coût. 71 Cours « Comptabilité Analytique d’Exploitation », Session 3 Gestion INSCAE, 2012 - 2013
59
Conclusion partielle :
En guise d’abrégé, ce chapitre a essentiellement traité des discussions, autrement dit
les interprétations des résultats collectés sur le terrain en les reliant aux hypothèses de départ
et sans oublier quelques améliorations qui en découlent. La première section nous a présente
l’analyse dialectique concernant la fiabilité de la comptabilité analytique au cours de laquelle,
les fébrilités liées à la manipulation, au fonctionnement général de la comptabilité analytique
ont été exposés. Ces dernières ont été plus nombreuses et considérablement inquiétantes
par rapport aux aspects positifs. La seconde section, quant à elle nous a présenté l’analyse
dialectique concernant le suivi des différents coûts suivant chaque centre à l’intérieur
de laquelle sont exposées les deux étendus positives et négatives. Cette section relate
malheureusement le manque d’importance du suivi et de l’analyse des coûts malgré que
l’office les maitrise plus ou moins. La dernière section relève purement des propositions
de solutions relatives aux points faibles et menaces conférées au système de l’office.
Cependant, les suggestions ne sont pas des solutions en soient, son adoption dépendra
de la décision des décideurs, ceci dit que ces solutions proposées ne sont que des outils, parmi
d’autres, indiquant une éventuelle orientation de décision suite aux problèmes constatés.
CONCLUSION
60
CONCLUSION GENERALE
Le coût de revient regroupe toutes les charges constatées et coordonnées par un système
de traitement de données qui n’est autre que la comptabilité analytique. Cette dernière vise
entre autre à dégager des résultats pertinents des coûts suivant les caractéristiques exigées
par l’entreprise. A condition que son fonctionnement soit pertinent et fiable, ce système
présente néanmoins un caractère complexe dans sa conception mais crédible et convaincant
dans un souci de prise de décision.
En outre, la comptabilité analytique est reconnue comme un processus à part entière
ayant sa propre problématique, ses méthodes et ses outils. Concrètement, sa réussite dépend
essentiellement dans la pertinence des méthodes et de la fiabilité des résultats qu’elle traite.
Ce présent travail nous a permis de mieux comprendre l’implication de la comptabilité
analytique au niveau de l’OFMATA en général, ainsi que les impacts des décisions découlant
de ce précepte.
L’étude se joue entre deux dimensions qui sont interdépendants.
La première dimension concerne le mécanisme de la comptabilité analytique, alors que
la seconde se préoccupe du suivie des coûts.
De prime abord, la fiabilité de la comptabilité analytique préoccupe l’organe
de direction de la firme. En effet, face à la progression de la technologie et dans un souci
de rester compétitif, l’office mise sur la continuité du traitement des données analytiques
par le logiciel Microsoft Office Excel 2007.
Nous avons retrouvé trois valeurs pour permettre à ce système d’aboutir à une bonne prise
de décision.
En premier lieu, l’aspect généralisé de la comptabilité analytique montre le rôle
de la compilation des mouvements des produits et emballages de chaque variété, qui est déjà
constatée par chaque poste régional, le rôle de calcul de coût de revient de chaque variété
suivant chaque secteur productif, le rôle de calcul des stocks finaux de fin d’exercice.
Sur ces points, nous pouvons conclure une certaine coordination de tâches bien précises,
car il subsiste de nombreux traitements intermédiaires avant que les informations soient
compilées par la comptabilité analytique.
61
En second lieu, le mécanisme de la comptabilité analytique est mis en exergue. En effet,
le processus de la production de tabacs, les variétés des produits y sont précisées en plus du
mécanisme et le processus de calcul. Les deux premiers permettent une meilleure
compréhension de la troisième. Il est inutile de préciser que la pertinence des coûts de revient
et des stocks dépendent de la fiabilité du dispositif. C’est dans cette section que doit
s’effectuer l’analyse et le suivi des coûts. L’évaluation de la comptabilité analytique se fait
toujours annuellement par les auditeurs externes et au moins une fois par an pour les auditeurs
internes et l’Agent Comptable Centrale. Pendant l’exercice 2012, la non comptabilisation
des pertes de valeur sur stock et la non diversification des tabacs selon leur forme
ont constitué les critiques afférées au système. La pertinence au niveau du mécanisme
des calculs ont été exclus de ses critiques.
En troisième lieu, nous avons aussi relaté l’importance des pièces justificatives probantes
pour l’établissement des tableaux. Malgré son caractère convaincant, le délai trop tardif
de la réception des pièces émanant des postes excentriques retarde l’établissement
des tableaux du système.
Ensuite, le suivi des coûts s’agit du deuxième aspect. Il est complété par l’analyse des coûts
vu que seul, la source et le mouvement des coûts est incomplet. Nous avons montré que pour
savoir suivre les coûts, il fallait devoir spécifier ces charges par natures et par variabilité.
« La connaissance des coûts est indispensable pour prendre des décisions72. »
L’établissement des coûts va permettre de définir les différentes marges et facilité le calcul
du résultat opérationnel. Concernant la provenance des coûts, elle résulte de la divergence
de l’incorporation au niveau de certaines natures. Ceci met en relief la spécificité de l’office,
la complexité des méthodes comme « l’incorporation des charges » par rapport aux autres
entreprises. Pour les secteurs qui s’occupent des deux variétés, cela nécessite des calculs
intermédiaires avant que les réels coûts directs soient affectés. En résumé, « La connaissance
détaillée du coût de revient permettra de maîtriser les marges de l’entreprise soit
selon la valeur marchande, soit selon le prix fixé par l’entreprise elle-même; de plus,
il est important de prévoir comment un coût donné se comportera à la suite d’un changement
dans le processus de fabrication. »73
Avant d’abréger les résultats, il est nécessaire de revenir sur l’objet de notre recherche.
Ceci parle que « L’optimisation du coût de revient conforme à ce que veut
72 ESC PAU – FCD 2005-2007 Analyse des coûts et prise de décision, Cours P.1 73 Développement économique Innovation | Exportation, Québec, Page 5
62
l’environnement interne et externe de l’entreprise facilite la prise de décision stratégique
et opérationnelle.»
Cet objectif sera divisé en deux objectifs spécifiques compte tenu des faits réels.
En premier lieu, nous devons assurer la fiabilité, la pertinence des moyens et méthodes
ainsi que les choix d’incorporation des coûts pour permettre une meilleure prise
de décision stratégique et opérationnelle. En second lieu, nous devons évaluer comment
analyser les différents coûts entrant dans l’élaboration des produits.
Nous avons également émis nos opinions concernant les résultats obtenus. Cette rubrique
de travail est également divisée en deux sections.
Le premier parle de l’analyse dialectique du mécanisme de la comptabilité analytique.
Les particularités négatives devancent les valeurs positives de ce système.
Commençant avec les qualités positives. La pertinence générale des tableaux qui est prouvée
par l’évaluation du système indique une bonne caractéristique. Ensuite, la comptabilité
analytique conforme aux spécificités de la mission de l’OFMATA a
toujours rempli son engagement en tant que système d’information. Autrement dit, les
rubriques « stocks » du bilan ont toujours été raisonnablement équilibrés face aux autres
rubriques de manière à ce que l’office puisse dégager des bénéfices pendant l’exercice
comptable. Ensuite, la continuité de traitement par Microsoft Office Excel 2007 s’avère être
efficient. Enfin, la réussite de la comptabilité analytique, en tant que système d’information
conçu à l’interne constitue un instrument de mesure des compétences professionnelles
des ressources humaines.
Malgré tout, les points négatifs tendent à cacher ces valeurs cités précédemment.
La présentation de la présentation du tableau et la disposition de certains tableaux inquiète.
L’absence de précision sur le fonctionnement des tableaux influe la précision du système.
L’absence du manuel de procédure complique les travaux de contrôle de ce système.
Le travail mécanique exempt d’analyse et de discernement reflète mal le professionnalisme
au niveau du facteur travail. L’inexactitude de la quantité des stocks des tabacs emballés et
non emballés va modifier les décisions prises dans le passé. Finalement, le délai d’attente
des pièces justificatives servant à l’établissement du tableau de la comptabilité analytique
retarde la prise de décision.
63
A l’instar du précédent volet, la seconde partie des opinions dégagées par les résultats
met en relief les deux aspects divergents du concept de suivi des coûts.
Les dimensions positives seront exposées initialement. La compilation et la saisie
des mouvements auprès des postes sont satisfaisantes. Suite à cela,
la connaissance des différents coûts facilite le filtrage des résultats. Après, le suivi des coûts
favorise la fiabilité du coût de revient par variété des produits. Enfin, la comptabilité
analytique peut être un outil de comparaison entre les différents organes de directions.
Cependant, il y subsiste toujours des points négatifs contrastant les points positifs
de ce concept. En effet, l’absence de manuel de procédure complique le suivi des coûts,
l’ambigüité et la non évolution du système peuvent menacer les décisions et l’efficacité
de l’activité à long terme. Des formules mathématiques complexes remplacent les notes
directives du fonctionnement des tableaux. En plus de cela, le non intelligibilité
de la manipulation du système peut désavantager à la prise de décision. Enfin le suivi
des coûts et l’analyse ne sont pas encore très importants et la comptabilité analytique
n’occupe pas une grande place dans le processus de prise de décision.
Or, « dans l’optique de gestion de l'entreprise : Une méconnaissance des coûts des produits
est susceptible d'induire des décisions préjudiciables par exemple lors de la fixation des prix
ou du choix d'abandon d'un produit ».74
Tous ces contrastes justifient le choix de notre problématique qui est « Quel est le moyen
le plus pertinent dont dispose une entreprise dans l’intérêt de prendre de décision
stratégique et opérationnelle ? » Ainsi des solutions ont été proposées pour essayer
de cerner, de contrôler les risques afférées aux problèmes.
La première concerne l’évaluation de la pertinence générale de la comptabilité analytique
par l’intermédiaire d’un consultant expert est nécessaire en vue d’améliorer la pertinence et
combler les étendues négatives. Ces jugements seront primordiaux concernant l’avenir
de l’OFMATA. La seconde demande la mise en place d’un bon manuel de procédure est plus
que nécessaire afin de faciliter les missions de contrôle et l’analyse des coûts. Enfin,
la troisième implique que les décideurs doivent être appliqués pour donner plus d’importance
à la comptabilité analytique.
74 http://expert-comptable.pwc.fr/fr/gestion-de-la-pme/controle-de-gestion-la-maitrise-des-couts/notions-de-comptabilite-analytique.jhtml, maitrise de coûts, Août 2014
64
Toutes ces solutions ne sont guère des solutions en soit. En effet, ces recommandations ont
été établies dans un souci d’amélioration du système de la comptabilité analytique
pour résulter à une bonne décision stratégique et opérationnelle. Autrement dit, elles peuvent
servir de guide dans le but de rechercher l’optimisation du système de l’établissement.
Les résultats de notre travail reflètent plus au moins le système de la comptabilité
analytique. La formulation des hypothèses s’est fait sur la base de recherche pré-exploratoire
des différents ouvrages. En théorie, elles constituent les réponses provisoires de notre travail.
Comme il ait été déjà dit dans le troisième chapitre, les deux sont tous validées.
En effet, la première hypothèse indique que l’évaluation de la comptabilité analytique
et de l’évaluation de l’environnement externe finit à une bonne décision, cela peut se justifier
à partir des contrôles par différentes organes externes et internes, et que les informations
dégagées demeurent plausibles pour la prise de décision.
La deuxième hypothèse affirme que la comptabilité analytique précise, évolutive,
simple à utiliser, souple et dynamique, et conçue sur les besoins de l’office permet
une meilleure prise de décision. Malgré le caractère imprécis et inintelligible
dans le fonctionnement des tableaux, le maintient du logiciel Microsoft office Excel 2007,
difficile à utiliser du système, l’office a toujours pris des décisions. Et elle a toujours été
bénéficiaire.
Précisons que l’environnement externe de l’office diffère des autres sociétés employant
la comptabilité analytique, à l’instar de la situation de monopole, son caractère spécifique
en tant qu’E.P.I.C, son objet social controversé par la santé publique il serait intéressant
de comparer la performance face à d’autres établissements dans le pays employant
ce système.
65
Nous tenons ainsi à renouveler notre satisfaction compte tenu de toutes les contraintes.
Nous tenons également à remercier l’établissement OFMATA pour ses trois mois de stage
étant donné la difficulté de trouver une firme appliquant une comptabilité analytique
d’une part, et pour avoir pu donner l’immense privilège de comparer les acquis théoriques
et la réalité professionnelle du système d’autre part.
Prétendre que nous avons solutionné tous les problèmes serait incorrect du fait que nul n’est
parfait et qu’il n’existe pas de solutions toutes faites. Néanmoins, nous espérons avoir apporté
suffisamment et de manière modérée, dans le diagnostic des problèmes et les propositions de
solutions pour le bien de l’office en général.
En outre, le redressement de la comptabilité analytique par le biais de l’optimisation du coût
de revient conforme aux environnements interne et externe facilitera la prise de décision
stratégique et opérationnelle.
Enfin, comme toute œuvre humain, notre travail est loin d’être parfait, les lacunes persistent.
Nous espérons votre indulgence face à cela.
VI
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. Ouvrages:
AUPIEDDUMUR Pierre : « Analyse du coût de revient », Saint HERBLAIN, janvier
2009.
BAROT Michel : « La stratégie de l’entreprise », 1959, 196pages.
CUYAUBERE Thierry & MULLER Jacques: « Contrôle de gestion » tome 1 : la
comptabilité analytique, 2ème édition, LA VILLEGUERIN Editions, 54, rue de
Chabrol, 75480 Paris Cedex 10, 550 pages.
DEFORGES Pierre : « Coût de revient et prise de décision » Québec, 2012
LE GALLO Laurence : « Analyse des coûts des et prise de décision » ESC PAU –
FCD 2005 – 2007.
MARCHAND S.: « Les cinq caractéristiques d’un bon outil d’aide à la prise de
décision » 29 juin 2011.
WAINTROP F., CHOL C, COUE B., GIRADIN O., MARECHAL M. : « La
performance à tous les coûts : L’expérience de six pays » Mars 2005.
2. Webographie
http://www.rfi.fr/emission/20131220-madagascar-situation-economique-ressources-minieres-fmi-
pauvrete-election-presidentielle-legislative/, Crise économique à Madagascar, juin 20014,
diffusé le vendredi 20 décembre 2013
http://www.maep.gov.mg/filpolitabac.htm, filière du tabac à Madagascar, juillet 2014
http://www.economie.gouv.qc.ca/pagesingleCfile/bibbliotheque/outils/gestion-d-une-
entreprise/gestion-financière/coût-de-revient-et-prise-de-décision, mai 2014
http://www.chefdentreprise.com/Chef-d-Entreprise-Magazine-Le-guide/Article/La-comptabilite-
analytique-pour-maitriser-les-couts-42180-1.htm,suivi des coûts, juillet 2014.
http://ccofi-cesag.blogspot.com/2011/12/objectifs-dun-manuel-des-procedures.html, juillet 2014,
Manuel de procédure, 29 décembre 2011
VII
http://expert-comptable.pwc.fr/fr/gestion-de-la-pme/controle-de-gestion-la-maitrise-
des-couts/notions-de-comptabilite-analytique.jhtml, maitrise de coûts, Août 2014
3. Cours théoriques
Cours « Comptabilité Analytique d’Exploitation », Session 3 Gestion INSCAE, 2012 –
2013
Cours « Méthodologie » 4ème année Gestion, année universitaire 2012-2013
Cours « Audit général » 4ème année Gestion, année universitaire 2012-2013
Cours « Principes et Techniques du Management », 4ème année gestion, 2012-2013
VIII
Liste des annexes
Annexe 1 : Protocole de recherche………………………………………………….....IX
Annexe 2 : Décret N° 69-386 du 26 Août 1969, portant création de l’OFMATA…....XI
Annexe 3 : Organigramme approuvée de siège social de l’OFMATA……………..XXII
Annexe 4 : Plan de compte de la comptabilité analytique de l’OFMATA…………XXIII
Annexe 5 : Guide d’entretien et questionnaire……………………………………...XXVI
Annexe 6 : Tableau de la comptabilité analytique……………………….………….XXX
IX
Annexes
ANNEXE 1 : PROTOCOLE DE RECHERCHE
Thème : « Coût de revient, outil d’aide à la prise de décision stratégique et opérationnelle »
1. Contexte :
La crise financière mondiale persistante influence les réseaux de commerce
international dans tous les secteurs d’activité. En outre, les progrès de la technologie et la
mondialisation des marchés démontrent une concurrence de plus en plus vive.
L’économie nationale n’est pas en reste. En difficulté depuis le début de la crise en
2009, l’environnement économique et politique demeure toujours aléatoire et incertain malgré
la naissance de la quatrième république. Dans cette perspective, chaque entreprise se doit
d’avoir un style de direction plus efficace et appuyé par des outils pertinents.
L’environnement interne d’une entreprise est déterminé par un système de valeur mis
en place par les propriétaires et les dirigeants.
La culture est comprise dans ce système, elle incite chaque membre de l’entité à la
considération de certaines règles élémentaires ou spécifiques tels que, le respect du travail,
une bonne conduite envers l’organisation, respect de la hiérarchie et de l’autorité, le respect
des décisions prises, enfin la méthode de gestion…A ce propos, Phillip D’IRRIBANE,
avançait que la culture englobe « l’ensemble cohérent des attitudes communes à tout salarié
dans tout le contexte du travail ».
La concurrence au niveau du marché conditionne également le comportement de
l’organisation. Mis à part la crise, l’entreprise doit considérer, surveiller et réagir à ce
phénomène qui est devenue de plus en plus rude pour rester pérenne et compétitive.
En effet, la nécessité d’une mise en place d’une comptabilité analytique reste
indispensable pour les entités afin d’optimiser leurs coûts et ainsi, prendre les bonnes
décisions.
En ce sens, réagir à la concurrence incombe à maîtriser les actions des concurrents de
manière proactive, à l’instar de la baisse du prix d’un produit, lancement de nouveaux
produits, facilitation de paiement, ouverture de nouvelles agences, utilisation de nouveaux
logiciels d’exploitation et de traitement des données…
2. Réalité contradictoire :
La comptabilité analytique ou comptabilité de gestion concerne les techniques de
calcul et d’analyse des coûts, qui est utilisée dans le cadre d’une amélioration de gestion et
possédant un caractère non obligatoire, au contraire de la comptabilité générale préconisée par
l’administration fiscale.
En même temps, divers autres facteurs comme la culture, la valeur morale, la loi et
règlement peuvent interférer sur les décisions stratégiques et opérationnelles. Notamment, on
ne peut pas bâtir une usine près d’un hôpital.
En outre, beaucoup d’entreprises négligent souvent le système d’information et
privilégie les autres ressources (humaines, matérielles, …). On constate la réticence des
entreprises à l’utilisation de la comptabilité analytique vue qu’elle engendre des coûts
supplémentaires considérables lors de son acquisition, sa mise en place et les frais de
formation.
Néanmoins, les dirigeants rationnels savent pertinemment qu’elle peut servir à une
meilleure prise de décision.
X
3. Problématique
Quel est le moyen le plus pertinent dont dispose une entreprise dans l’intérêt de prendre de
décision stratégique et opérationnelle ?
4. Objectif global :
« L’optimisation du coût de revient conforme à ce que veut l’environnement interne et
externe de l’entreprise facilite la prise de décision stratégique et opérationnelle.»
Reformulation : Faciliter la prise décision stratégique et opérationnelle grâce à l’optimisation
du coût de revient.
4.1 Objectifs spécifique 1 :
Assurer la fiabilité du mécanisme de la comptabilité analytique, la pertinence de ces
moyens et méthodes pour permettre une meilleure prise de décision stratégique et
opérationnelle.
4.2 Objectif spécifique 2 :
Analyser les différents coûts entrant dans l’élaboration des produits
5. Hypothèses à vérifier :
L’évaluation de son système d’information et de gestion (comptabilité analytique), et
de l’environnement externe finit à une bonne prise de décision.
La comptabilité analytique précise, évolutive, simple à utiliser, souple et dynamique,
conçue sur les besoins de l’office permet une meilleure prise de décision.
6. Résultats attendus :
La fiabilité du mécanisme de la comptabilité analytique, la pertinence des ses moyens
et méthodes permettent une meilleure prise de décision.
Le suivi des différents coûts suivant chaque centre pourront résulter à une meilleure
qualité d’information pour une bonne prise de décision.
A cet effet, nous attendons que le coût de revient est un outil d’aide irréversible à la
prise de décision stratégique et opérationnelle.
XI
ANNEXE 2 : DECRET N°69-386 DU 26 AOUT 1969
Portant création de l’OFFICE MALGACHE DES TABACS
(Journal Officiel n°662 du samedi 6 septembre 1969)
Le Président de la République, Chef du Gouvernement,
Vu la Constitution ;
Vu l’Ordonnance N°60-168 du 3 octobre 1960 portant création de catégories d’établissements publics ;
Vu l’Ordonnance N°62-081 du 29 septembre 1962 relative au statut des comptables publics ;
Vu le Décret N°68-080 du 13 février 1968 portant règlement sur la comptabilité publique ;
Vu l’Ordonnance N°60-108 du 29 septembre 1960 relative à la culture et à la fabrication des tabacs ;
Vu la loi N°64-023 du 11 décembre 1964 approuvant la Convention relative aux tabacs liant la République Malgache et le
Service d’Exploitation Industrielle des Tabacs et Allumettes (SEITA) pour les années 1964 à 1968 inclus, ainsi que les
dispositions relatives à la culture et la commercialisation du tabac ;
Vu le Décret N°65-055 du 23 février 1965 relatif au fonctionnement de la Caisse de Reconversion d’Amélioration de la
Culture des tabacs ;
Vu le Décret N°65-421 du 2 juin 1965 relatif à la culture et à la fabrication des tabacs ;
En conseil des Ministres,
Décrète :
TITRE PREMIER
OBJET DE L’ETABLISSEMENT
Article premier : Il est créé un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé OFFICE MALGACHE
DES TABACS et en abrégé (OFMATA), ayant pour objet d’assurer pour le compte de l’Etat la tutelle, le contrôle général de
la promotion qualitative et quantitative de la production tabacole malgache.
Article 2 : A ce titre, l’OFMATA est chargé :
§1. De conseiller et guider les producteurs et de poursuivre leur formation technique, et à cet effet, de procéder aux
recherches et essais culturaux et variétaux et d’en vulgariser les résultats par tous les moyens et structures appropriés, et
notamment par la fourniture de graines sélectionnées ;
§2. D’acheter en vert et de traiter tous les tabacs Corsés et légers de la culture familiale ;
§3. D’assurer, en exclusivité, l’approvisionnement des manufactures de Madagascar en tabacs en feuilles et à cette fin :
d’acheter les tabacs corsés ou légers destinés à cet approvisionnement
de constituer et entretenir un stock de tabacs pour parer aux irrégularités des récoltes
de procéder, le cas échéant, aux importations de tout tabac nécessaire.
§4. De vendre ou faire vendre à l’extérieur par les Sociétés visées au paragraphe 5 les tabacs dont il a assuré ou fait assurer le
traitement et qui n’ont pas trouvé leur écoulement sur le marché intérieur ;
XII
§5. D’assumer, en exclusivité, toutes les participations financières et l’administration des intérêts de la puissance publique
dans des sociétés de capitaux, associations services ou organismes généralement quelconques nationaux ou internationaux
existants ou à créer, destinés à organiser et promouvoir l’économie tabacole et en particulier le conditionnement et
l’exportation des tabacs en feuilles.
§6. Exercer de plein droit, et sans qu’il soit besoin de délégation de pouvoir express les attributions de la Commission
Nationale des Permis de culture visée par l’Ordonnance N°60-108 du 29 septembre 1960 ainsi que celles des commissions
provinciales, et notamment :
de fixer les contingents de culture des tabacs dont il doit assurer l’achat en vertu des paragraphes 2 et 3 ci-dessus et de les
repartir entre provinces
de déterminer, en conséquence, les contingents globaux compte tenu des quantités que, de leur côté, les producteurs,
groupement ou sociétés d’exportation demandent et s’engagent à exporter sous leur propre responsabilité
§7. D’exercer de plein droit et sans qu’il soit besoin de délégation plus expresse, les attributions dont le Décret N°65-055
relatif au fonctionnement de la Caisse de Reconversion et d’Amélioration de la Culture du Tabac charge cette caisse et, plus
généralement, d’assumer en lieu et place de l’organisme étranger conventionné qu’il remplace, les diverses obligations qui
incombaient à celui-ci au regard de cette caisse.
TITRE II
ADMINISTRATION DE L’ETABLISSEMENT
Article 3 : L’OFFICE MALGACHE DES TABACS est administré par un Conseil d’Administration assisté d’un Directeur
Général.
Section 1 : CONSEIL D’ADMINISTRATION
Composition – Nomination
Article 4 : Le Conseil d’Administration est ainsi composé :
Une personnalité désignée par le Président de la République, Chef du Gouvernement ;
Deux personnalités désignées par le Ministre des Finances et du Commerce dont une ès qualité ;
Deux personnalités désignées par le Ministre de l’Agriculture, de l’Expansion rurale et du Ravitaillement dont une ès
qualité ;
Une personnalité désignée par le Ministre chargé des Transports ;
Une personnalité désignée par le Secrétaire d’Etat au Développement ;
Deux représentants des producteurs de tabacs livrés en vert ;
Deux représentants des producteurs de tabacs livrés en sec ;
Deux représentants des producteurs, groupement ou société de conditionnement et d’exploitation ;
Trois représentants des fabricants (tabac à mâcher et cigarettes)
XIII
Assistent, en outre, aux délibérations le Directeur Général de l’Office qui assure le secrétariat, l’Agent Comptable
Central, le Chef du service des contributions du Ministère des Finances et le Chef de Service chargé de la Régie
Malgache des tabacs et allumettes.
Peuvent, en outre, être conviées, toutes personnes dont il est jugé opportun de recueillir l’avis sur un sujet à l’ordre du jour.
Article 5 : Les membres du Conseil d’Administration, proposés par les organismes privés concernés, sont nommés pour une
durée de six ans par arrêté conjoint du Ministre des Finances et du Commerce et du Ministre de l’Agriculture, de l’Expansion
Rurale et du Ravitaillement ; ils sont renouvelables par tiers tous les deux ans après tirage au sort des postes soumis à
renouvellement. Une même personnalité pouvant recevoir plusieurs mandats consécutifs.
Les représentants des intérêts privés, planteurs et industriels, doivent remplir les conditions suivantes :
Indépendamment de la jouissance de leurs droits civiques et politiques ;
Exercer, effectivement et principalement, leur profession de planteur ou de manufacturer en tabac ;
Ne pas avoir en cour des sanctions judiciaires pour infraction à la réglementation sur les tabacs durant les 5 années civiles
précédant l’année de leur désignation.
Article 6 : Le Conseil d’Administration choisit en son sein :
1 président
1 vice-président,
pour une durée de deux ans. Leur mandat est renouvelable.
Formalités – Périodicité
Article 7 : Le Conseil d’Administration se réunit sur convocation du Président au moins une fois par trimestre sur l’initiative
du Président ou si la majorité des membres lui en font la demande.
Le conseil ne délibère, valablement, que sous la double condition que soient présente la moitié plus un de ses membres et la
moitié des représentants des professions.
Les décisions sont prises à la majorité absolue des membres présents. La voix du Président étant prépondérante en cas de
partage des voix.
Les convocations, comprenant l’ordre du jour, sont adressées aux membres du Conseil au moins HUIT Jours avant la séance,
à la diligence du Président de l’Office.
XIV
Article 8 : Le Conseil établira son règlement intérieur, qui fixera notamment les conditions et les limites dans lesquelles des indemnités représentatives de frais de
séjour et de transport pourront être attribuées à ceux des membres du Conseil qui seront appelés à se déplacer pour les besoins de leur charge.
Compétences
Article 9 : Le Conseil d’Administration dispose des plus larges pouvoirs d’administration de l’Office.
Il délibère sur les matières suivantes :
Les prévisions de recettes et de dépenses et les modifications à leur apporter ;
Les programmes d’investissement ;
Le compte financier de l’établissement ;
L’affectation des résultats ;
Les règles générales d’emploi des disponibilités et des réserves ;
Les emprunts à moyen et long terme et leurs modalités ;
Les acquisitions, aliénations, échanges d’immeubles ;
L’organisation générale des services de l’établissement, les effectifs de son personnel et les conditions de rémunérations de
ce personnel ;
La prise, l’extension ou la cession des participations financières et, d’une manière générale, les conditions dans lesquelles
l’Office accorde son concours ou accepte les concours financiers extérieurs ;
Les programmes annuels de production de tabac et les zones de culture ;
Les primes éventuellement allouées aux planteurs de tabacs ;
Les actions judiciaires, transactions et désistements ;
Les dons et legs ;
Il donne son avis aux Ministres des Finances et du Commerce et de l’Agriculture de l’Expansion Rurale et du Ravitaillement,
sur :
Le prix d’achat des tabacs en feuilles produits dans le pays, les modifications aux lois et règlements relatifs à la culture et à
l’achat des tabacs en feuille ainsi qu’à la vente des produits fabriqués.
Et plus généralement sur toutes les questions qui lui sont soumises par les Ministres de tutelle, par son Président ou par son
Directeur Général.
Article 10 : L’exécution des décisions du Conseil d’Administration est assurée par le Directeur Général, auquel le Conseil
peut, en outre, déléguer certaines de ses attributions, expressément définies. Cette délégation est prise en la forme d’une
décision approuvée par les Ministres de tutelle.
XV
Section 2 : LA DIRECTION
Article 11 : Le Directeur Général de l’OFMATA est nommé par décret sur proposition conjointe des Ministres de tutelle,
après avis du Conseil d’Administration.
Il prépare les réunions du Conseil, met en application ses décisions, lui rend compte de leur exécution ainsi que de
l’exécution des décisions qu’il a prises par délégation de celui-ci.
Il assure le fonctionnement de l’ensemble des services de l’établissement et gère son personnel.
Il représente l’établissement en justice et dans tous les actes de la vie civile.
Article 12 : Les délibérations du Conseil d’Administration, et les décisions du Directeur Général agissant par délégation dudit
conseil, qui seraient relatives à la prise, l’extension ou la cession des participations financières, comme à l’octroi ou à
l’acceptation des concours extérieurs font l’objet d’une autorisation expresse et préalable du Ministre des Finances et du
Commerce.
Section 3 : ORGANISATION INTERIEURE
Article 13 : L’organisation administrative de l’office fera l’objet d’un arrêté conjoint des Ministères de tutelle, sur proposition du
Conseil d’administration.
Article 14 : Le personnel nécessaire au fonctionnement de l’Office est nommé par le Directeur Général ; les premiers emplois seront
confiés au personnel choisi parmi celui auquel aura été donnée la formation nécessaire dans le cadre du régime transitoire.
Tout fonctionnaire mis à la disposition de l’Office sera placé en position de détachement.
TITRE III
ORGANISATION FINANCIERE ET COMPTABLE
Article 15 : L’Office Malgache des Tabacs est, sous réserve de l’ensemble des dispositions particulières prévues ci-dessous soumis
aux dispositions du Décret N°68-080 du 13 février 1968 portant règlement général sur la comptabilité publique, et notamment à
celles fixées par ses articles 334 à 374.
La comptabilité de l’OFMATA est organisée selon le plan comptable général promulgué par le Décret N°69-002 du 7 janvier 1969 ;
le plan comptable particulier de l’établissement étant approuvé par arrêté du Ministre des Finances.
Elle est accompagnée d’une comptabilité analytique d’exploitation dont la tenue peut être confiée aux services techniques ou
d’exploitation sous le contrôle et la responsabilité de l’Agent Comptable Central.
XVI
ETAT DE PREVISION DES RECETTES ET DES DEPENSES
Article 16 : L’état des prévisions de recettes et de dépenses comprend la totalité des recettes et des dépenses prévues pour une
période de douze mois commençant le 1er janvier. Etabli par le Directeur Général, il est présenté après avis du Commissaire du
Gouvernement, au Conseil d’Administration qui en délibère au plus tard le 1er décembre de l’année précédent celle pour laquelle il
est établi.
Il est soumis à l’approbation des Ministres de tutelle, laquelle intervient par arrêté conjoint pris avant le 25 décembre de l’année
précédent le début de l’exercice pour lequel l’état prévisionnel est établi.
Article 17 : Un arrêté des Ministres de tutelle fixera la liste des chapitres de l’état prévisionnel type dont les crédits ont un caractère
limitatif ainsi que de ceux pour lesquels tout dépassement de plus de 20% sera conditionné par l’accord préalable et écrit du
Commissaire du Gouvernement ; toutes modifications sur les autres chapitres étant laissées à la responsabilité du Conseil
d’Administration.
Article 18 : Les états prévisionnels approuvés dans les conditions de l’Art. 15 sont notifiés par le Directeur Général à tous ceux qui
ont à en connaître.
Si leur approbation n’est pas intervenue à l’ouverture de l’exercice, ils sont considérés comme exécutoires dans la limite des
prévisions adoptées par le Conseil d’Administration pour les chapitres nouveaux et pour les chapitres anciens dans la limite du
montant global de crédits approuvés au titre de l’exercice précédent. Toutefois, les dépenses correspondantes à des immobilisations
devront faire l’objet d’accord écrit du Commissaire du Gouvernement.
Article 19 : Les recettes de l’Office sont constituées, essentiellement, par le produit de ses ventes de tabac à l’intérieur ou à
l’exportation.
Elles peuvent comprendre en outre :
- les dotations éventuelles du budget de l’Etat, des collectivités et établissements publics ;
- les fonds d’aides extérieurs ;
- les intérêts sur compte courant ;
- les concours bancaires sous toutes leurs formes, à court, moyen ou long terme ;
- les avances du trésor et de tout organisme public ;
- les recettes diverses exceptionnelles et d’une manière générale tous les produits que l’Office peut être appelé à recevoir dans le
cadre de sa mission.
XVII
Article 20 : L’Office effectue toutes les dépenses nécessaires au bon accomplissement de sa mission, notamment :
- les dépenses de fonctionnement et d’administration généralement quelconques ;
- le paiement des achats de tabac ;
- les dépenses d’exploitation afférentes aux stations, champs d’expérience et services généraux ;
- les dépenses d’entretien, d’amortissement et de renouvellement du patrimoine et du matériel ;
- les annuités et le remboursement de tous prêts ou avances et les charges financières généralement quelconques ;
- l’octroi éventuel de prêts, primes ou subventions à des producteurs ou organismes contribuant aux progrès de l’économie
tabacole ;
- l’aval éventuel de ces prêts ;
- les prises de participation financières, et d’une manière générale toutes dépenses qui peuvent être nécessaire pour le bon
exercice de sa mission.
Article 21 : L’Agent Comptable Central, Chefs des services de la comptabilité, est nommé par arrêté du Ministre des Finances et
l’Expansion rurale et du ravitaillement. Il a le statut de comptable public.
RECOUVREMENT DES PRODUITS
Article 22: L’Agent Comptable Central assure le recouvrement des produits, soit spontanément, soit en exécution des instructions du
Directeur Général.
Il veille à ce que les factures ou autres titres de perception soient envoyées dans les délais voulus et reçoit les règlements
correspondants.
Il informe le Directeur Général de l’état des recouvrements ; il peut, pendant un délai de deux mois, effectuer une tentative de
recouvrement amiable et doit à l’expiration de ce délai exercer des poursuites.
Le Directeur Général peut à tout moment suspendre par ordre écrit les poursuites ; il peut, également et dans la même forme,
ordonner à l’Agent Comptable de les conduire suivant les usages du commerce. Les effets de commerce ne peuvent être acceptés en
règlement qu’avec l’accord du Directeur Général.
Article 23 : Le Conseil d’Administration, après avis du Commissaire du Gouvernement, prononce les admissions en non-valeur par
l’Agent Comptable. Délégation peut être donnée au Directeur Général pour les non-valeurs de faible importance.
PAIEMENT DES CHARGES
Article 24 : Les charges de l’établissement sont acquittées par l’Agent Comptable Central sur ordre donné par le Directeur
Général ou après avoir été acceptées par ce dernier, les ordres de dépenses étant appuyés des pièces justificatives nécessaires.
XVIII
Article 25 : L’Agent Comptable Central peut s’opposer au règlement de dépenses dans les cas suivants :
- insuffisance de crédit sur un chapitre limitatif
- manque de fonds disponibles ;
- omission ou erreur dans les pièces justificatives ou le titre de paiement ou si la validité de la créance lui paraît
contestable.
Les motifs de refus de paiement doivent être consignés dans une note que l’Agent Comptable délivre immédiatement à
l’ordonnateur. Celui-ci peut sous sa responsabilité requérir l’Agent Comptable de payer.
Dans le cas où la validité de la créance est contestée, le paiement ne peut avoir lieu qu’après avis favorable du Commissaire
du Gouvernement.
Article 26 : Le Directeur Général peut autoriser l’Agent Comptable à régler certaines dépenses au moyen d’effets de
commerce à échéance différée.
GESTION DE LA TRESORERIE
DECENTRALISATION COMPTABLE
Article 27 : La garde et le maniement des fonds et valeurs incombent à l’Agent Comptable Central qui assure la gestion ou
portefeuille sous l’autorité du Conseil d’Administration et du Directeur Général.
Article 28: En dehors d’une encaisse maximum de UN MILLION destinée aux dépenses courantes et pouvant faire l’objet
d’une régie d’avance à Antananarivo et de plusieurs régies d’avance en province, les fonds sont déposés soit au trésor, soit à
un compte courant postal.
Toutefois, en raison de l’ampleur des opérations confiées à l’OFMATA, l’Agent Comptable Central est autorisé à ouvrir un
ou plusieurs comptes bancaires. Les dépôts cumulés dans ces comptes ne pourront excéder un plafond moyen de 300 millions
pendant quatre mois consécutifs et un maximum de 100 millions pendant le reste de l’année.
Article 29 : En vue de rapprocher l’OFMATA des producteurs et dans leur intérêt, l’agent comptable central peut, avec
l’accord du directeur général ou sur sa demande instituer un ou plusieurs mandataires. Ceux-ci agissent pour le compte de
l’agent comptable et répondent de leurs opérations devant lui.
Article 30 : L’arrêté de nomination prévue à l’article 21 fixe après avis du Conseil d’Administration le montant de
cautionnement de l’Agent Comptable et les conditions de sa réalisation.
XIX
COMPTES ET DOCUMENTS PERIODIQUES
Article 31 : L’Agent Comptable Central remet mensuellement ses balances au Directeur Général, lequel en adresse un
exemplaire au Commissaire du Gouvernement et en fait un envoi semestriel aux Ministres de tutelle.
Il fournit, sur demande, au Directeur Général et au Commissaire du Gouvernement tous autres renseignements d’ordre
comptable.
Il dresse tout inventaire à la fin de chaque exercice.
Article 32 : Au terme de chaque exercice, l’Agent Comptable Central fournit à l’ordonnateur le bilan de l’Office, complété
par un compte «Exploitation Générale» et un compte «Pertes et Profits».
Le bilan sera, en outre, appuyé par :
- la balance générale d’inventaire ;
- le tableau des amortissements ;
- l’inventaire extra comptable ;
- le compte détaillé des clients ;
- le compte détaillé des fournisseurs ;
- le compte détaillé des débiteurs et créditeurs divers ;
- le relevé des créances douteuses ;
- le relevé des prêts et emprunts en cours ;
- la note d’accord des comptes de disponibilité ;
- le procès verbal de vérification de caisse ;
- le tableau de rapprochement des prévisions arrêtées par l’état annuel et des réalisations effectives.
Article 33 : L’ensemble des comptes financiers tel que décrit à l’article précédent est soumis par le Directeur Général au
Conseil d’Administration avant le 15 mars qui suit la clôture de l’exercice.
Il est accompagné d’un rapport contenant tout développement utile sur la gestion de l’Office et d’un rapport spécial relatif à
l’évolution de la situation financière proprement dite (état de la trésorerie, concours reçus ou remboursés).
Article 34 : Dans la forme où il aura été par le Conseil d’Administration cet ensemble de comptes financiers accompagné de
l’avis du Commissaire du Gouvernement sera transmis au Ministre des Finances et du Commerce pour approbation.
Il pourra, à la demande de l’Agent Comptable, y être annexé un état de discordance si le compte finalement adopté n’est pas
conforme aux propositions de l’Agent Comptable.
XX
TITRE IV
CONTROLE
Article 35: Le contrôle de l’activité économique et de la gestion financière de l’Office sont exercés de manière continue par
un Commissaire du Gouvernement nommé par arrêté du Président de la République, Chef du Gouvernement.
Assistant de droit à toutes les séances du Conseil d’Administration, il reçoit l’ordre du jour et les documents y afférents
HUIT Jours au moins avant la réunion.
Indépendamment des prérogatives et obligations qui sont les siennes en vertu des articles 16, 17, 18, 25, 31, 34 et portant
respectivement sur l’approbation des états prévisionnels de recettes et des dépenses, le paiement des charges, les comptes et
documents périodiques, un arrêté conjoint des Ministres de tutelle déterminera les catégories d’actes et décisions, et à
l’intérieur de ces catégories les actes et décisions de particulières importances, qui sont obligatoirement soumis à son visa.
Article 36 : Lorsqu’il estime nécessaire d’opposer un refus de visa à certaines décisions du Conseil d’Administration, à lui
soumises en vertu de l’article précédent, le Commissaire du Gouvernement en rend compte dans les huit jours aux Ministres
de tutelle, par rapport motivé et fait procéder à un nouvel examen de la question par le Conseil d’Administration dans les
quinze jours suivant la saisine des Ministres de tutelle.
Si, le Conseil d’Administration maintient sa décision et si les Ministres de tutelle n’ont pas confirmé la position du
Commissaire du Gouvernement dans les mois suivant la date de leur saisine initiale, la décision du Conseil devient
obligatoire et comporte ses pleins effets.
Article 37: Le compte financier tel que définit à l’article 32 est, après son approbation par le Ministre des Finances, transmis
par celui-ci à la chambre des comptes de la Cour Suprême, qui en assure le contrôle.
TITRE V
DISPOSITIONS TRANSITOIRES
Article 38 : Le Ministre des Finances et du Commerce et le Ministre de l’Agriculture, de l’Expansion rurale et du
ravitaillement sont conjointement chargés de négocier et de conclure avec le «Service d’Exploitation Industrielle de Tabacs e t
Allumettes (SEITA) », Organisme français, tous arrangements contractuels concernant la dévolution des biens du SEITA à
Madagascar dont cet organisme serait disposé à se dessaisir.
Ces arrangements devront intervenir en tout état de cause avant le 31 décembre 1971, date d’expiration du contrat conclu le
24 janvier 1969 entre le Gouvernement Malgache et le SEITA et confiant à ce dernier une mission provisoire d’encadrement
et de promotion tabacole et engageront tant l’Etat que l’Office Malgache des Tabacs, chacun pour ce qui le concerne.
XXI
Article 39 : Le Ministre des Finances et du Commerce et le Ministre de l’Agriculture, de l’expansion rurale et du
ravitaillement négocieront avec le SEITA et arrêteront conjointement par voie contractuelle en tant que de besoin, toutes
dispositions concrètes en vue de déterminer les dates auxquelles l’OFMATA assumera progressivement les diverses
responsabilités d’ordre administratif, technique et financier qui doivent être les siennes dans les cadres de son statut, ainsi que
les modalités pratiques de ce découplage des responsabilités des deux organismes.
Ce fonctionnement autonome de l’Office Malgache des Tabacs par rapport à l’Organisme dont il assure la relève devra être
effectif au 31 décembre 1971 et si la poursuite de certaine collaboration se révèle nécessaire ou souhaitable, elle ne pourra se
poursuivre que sous forme de contrats d’assistance technique, à l’initiative des Ministres de tutelle.
Article 40: Le Ministre des Finances et du Commerce et le Ministre de l’Agriculture, de l’expansion rurale et du
ravitaillement sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de présent décret qui sera publié au Journal Officiel
de la République.
Pour le Président de la République
Chef du Gouvernement
Et par délégation
Le Vice Président de la République
Calvin TSIEBO Par le Président de la République
Chef du Gouvernement
Le Ministre de l’Agriculture,
De l’Expansion rurale et du ravitaillement,
Jean Jacques NATAI
Le Ministre des Finances
Et du Commerce
Victor MIADANA
XXII
ANNEXE 3 : ORGANIGRAME APPROUVE DE L’OFMATA (siège social)
XXIII
ANNEXE 4 : PLAN DE COMPTE DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE DE
L’OFMATA
90 : Comptes réfléchis 903 : Stock initial réfléchis 905 : Abats réfléchis 906 : Faits et dotations réfléchis 907 : Produits d’exploitation réfléchis 91-92 : Reclassement des charges et sections 920 : Faits de direction
9200 : Achats des matières consommables 9201 : Frais de personnel
9202 : Impôts et taxes 9203 : Travaux fournitures et services extérieurs 9204 : Transport et déplacement 9205 : Frais généraux 9205 : Dotation aux amortissements 9209 : Dotation aux provisions
921 : Frais de zone 9210 : Achats de matières consommables 9211 : Frais de personnel 9212 : Impôts et taxes 9213 : Travaux fournitures et services extérieurs 9214 : Transports et déplacements 9215 : Frais généraux 9216 : Frais de secteur
9220 : Frais de culture
9221 : Achats des tabacs légers et feuilles en vert 9222 : Achats des tabacs corses en feuilles en vert 9223 : Transports des tabacs en feuilles en vert 9234 : Frais de fermentation et d’emballages 9225 : Frais généraux
923 : Frais de stations 9233 : Frais de fermentations ou de currin 9235 : Frais généraux
9230 : Dotations aux amortissements 924 : Section d’agréage proprement dit
9241 : Des insectisations 9242 : Autres frais d’agréage
925 : Transites et transport des tabacs emballes 9250 : Frais de transport 9251 : Frais de transites 9252 : Frais de stockage
9253 : Frais communs de transit et de transport 926 : Personnel de métrise
9260 : Solde de bas 9261 : Indemnités connexes aux appointements 9262 : Primes 9263 : Cotisations et charges sociales 9264 : Transporte et déplacements
927 : Frais financiers
928 : Formation professionnelle 930 : couts des marchandises
9300 : Couts des tabacs en feuille emballes a Madagascar 9301 : Couts des tables en feuilles traites importes 9302 : Couts des produits manufactures
931 : Couts des matières premières 9310 : Couts des tabacs en feuilles livres en vert par les planteurs 9311 : Couts des tabacs reconstitues 9312 : Couts des tabacs en feuilles de saisies
9313 : Couts des matières pour la préparation des tabacs 9314 : Couts des transports des tabacs non traites 9315 : Couts d’emballage
932 : Couts des matières consommables 9320 : Cout des pièces de rechange 9321 : Cout ingrédients
XXIV
933 : Couts des produits semi-ouvrés 9330 : couts des produits semi-ouvrés
934 : Couts des produits finis
9340 : Couts des produits finis a Madagascar 9341 : Couts des produits finis importes (Frais directs) 9342 : Couts des produits finis importes (Frais indirects)
935 : Couts des produits ou travail en cours 9355 : Couts des travaux 9357 : couts des sinistres
936 : Prix de revient des ventes 9360 : Sortes des stocks vendus à Madagascar
9361 : Sortes des stocks vendus à l’étranger 9362 : Reprise des stocks produits repris
937 : couts réels des charges incorporés 9370 : Couts des frais de personnel os 9371 : Couts des frais de personnel op 9372 : Couts des frais de personnel de maitrise et employés 9373 : Couts réels des autres charges incorporables 94 : Inventaire permanent
940 : Marchandises 9400 : Stocks des tabacs en feuilles traites et emballes a Madagascar 9401 : Stocks des tabacs en feuilles importes 9402 : Stocks de tabacs manufactures 9403 : Stocks d’autres marchandises 9404 : Marchandises en cours de transport
941 : Matières premières 9410 : Tabacs en feuilles vert 9412 : Tabacs en feuille saines
9413 : Matières premières en cours de transport 942 : Matières consommables
9420 : Matières consommables en cours de transport 9421 : Petit outillage 9422 : Carburants 9423 : Combustibles 9424 : Pièces de rechange 9425 : Métaux quincailleries de divers
9426 : Equipement électrique 9427 : Produits d’entretien 9428 : Fournitures de magasin 9429 : Fournitures de bureau
943 : Déchets et rebuts 9430 : Dechets et rebuts
944 : Produits semi-ouvrés 945 : Produits finis
9450 : Produits finis en vente à Madagascar 9451 : Produits finis en vente à l’étranger 9452 : Produits finis en instance 9453 : Produits en cours de transport
946 : Produits ou travaux en cours 9460 : Produits ou travaux en cours 9461 : En cours de transport des produits ou travaux en cours
947 : Emballages commerciaux
9470 : Emballages perdus 9471 : Emballages récupérables 9472 : Emballages a usages mixtes 9473 : Emballages neufs en cours de transport
949 : Entrée en stock a régularisé 9490 : A recul ariser sur stock 96 : écarts sur couts préétablis
960 : Ecarts et différences sur matières premières 961 : Ecarts et différences sur tabacs en feuilles en vert
9610 : Ecarts sur couts des matières premières sur façonnages 9612 : Changement de prix des fournitures
962 : Ecarts de différences sur matières consommables 9620 : Ecarts et différences sur les combustibles 9621 : Ecart sur accessoire et ingrédients pour véhicules et matériels agricoles 9622 : Ecarts et différences sur les combustibles
XXV
9623 : Ecarts et différences sur les produits d’entretien, les fournitures d’atelier, de magasin, de bureau 965 : Ecarts et différences sur produits finis (tabacs emballée)
9650 : Déclassements et reclassements des tabacs en feuilles en sec
9655 : Changement de prix 966 : Ecarts et différences sur produits et cours
9660 : Réévaluation des produits en cours(tabacs) 97 : Différence d’incorporation
971 : Charges non incorporables 972 : Différences supplétives incorporables 973 : Différences sur achats et charges incorporelles 974 : Différence d’inventaire
975 : Couts de la sous active 977 : Produits d’exploitation non incorpores 978 : Différences sur pertes et profits
98 : Résultats de la comptabilité analytique 980 : Résultats sur gestion des produits finis
9800 : Résultats sur sessions des tabacs en feuilles en sec à Madagascar 9801 : Résultats sur session des tabacs en feuilles en sec a l’exportation 981 : Résultats sur ventes d’autres produits d’exploitations
(Essentiellement ces produits d’exploitation des stations d’essais et champs d’expérience) 982 : Résultats sur ventes des produits manufactures 9820 : Résultats sur ventes des produits manufactures 9821 : Résultats sur ventes des produits manufacturent Madagascar 9822 : Remises sur ventes à Madagascar 9823 : Remises sur ventes à l’exploitation 983 : Résultats sur cessions des matières consommables et rendus 9830 : Résultats sur matières consommables et résidus 984 : Résultats sur prestation de services
9840 : Résultats sur prestations de services 985 : Résultats sur produits financiers 9850 : Résultats sur couts préétablis 986 : Report des écarts sur couts préétablis 987 : Report des différences d’incorporation 988 : Report sur pertes et profits
99 : liaisons internes 991 : Liaisons internes dans un autre établissement
996 : Gestions reçues d’un autre établissement 997 : Cessions fournis a un autre établissement
XXVI
ANNEXE 5 : GUIDE D’ENTRETIEN ET QUESTIONNAIRES
GUIDE D’ENTRETIEN (Questions posées aux fonctions stratégiques)
Les questions ci-dessous sont posées au Directeur Général I. Pouvez-vous me parler de l’entreprise de façon brève :
Objet social
Particularité par rapport aux autres sur le marché et dans le pays
L’origine(le pourquoi de sa création)
Sa rentabilité financière
Ses ressources
Ses difficultés et contraintes
II. Quelles sont les raisons qui ont poussez à employer la Comptabilité Analytique ? Pouvez-
vous - expliquer la réticence des entreprises qui doit l’employer ?
III. Quel résultat attendez-vous à cette comptabilité analytique ?
IV. Est-ce que la comptabilité analytique est elle selon vous un outil d’aide à la prise de
décision ? Justifiez votre réponse et quelles sont les autres outils de prises de décision ?
V. Concernant la comptabilité analytique, quelles ont été les décisions que vous avez déjà
prises, et celles que vous préconiserez à l’avenir ?
VI. Concernant l’office et son environnement externe (Concurrence, conjoncture PESTL)
quel serait les opportunités et les menaces ?
VII. Sur le plan interne avec les cinq ressources (Matériel, informationnel, financiers,
humaines, temporels) Quels sont les points forts et point faibles de l’entreprise ?
VIII. Selon vous, quels seront les mesures prises pour pouvoir améliorer les points faibles et
les mesures que vous préconisées pour éviter les menaces pour une meilleure perspective
à l’avenir ?
IX. L’évaluation du système automatisé « Comptabilité Analytique » pour aboutir à un bon
coût de revient » peut –il résulter à une meilleure prise de décision ? Pourquoi ?
X. Est-ce que les coûts traités par la comptabilité analytique permettent d’améliorer et
facilités la prise de décision ? justifier ?
XI. Est-ce que l’organigramme est toujours maintenu au sein de l’organisation ?
XII. Que pouvez-vous nous dire de la situation financière de l’Office par rapport aux
conjonctures actuelles de sortie de crise ?
XIII. Pourquoi vous n’avez pas pensé à mettre un manuel de procédure sur la comptabilité
analytique ? Ne pensez vous pas que c’est une des lacunes pour l’entreprise?
Les questions ci-dessous sont posées à l’Agent comptable central et au responsable de la division comptabilité ?
XIV. Il existe cinq caractéristiques d’outil d’aide à la prise de décision :
Le coût de revient tient – il compte des spécificités de l’office, secteurs
d’activités, du marché, de la réalité personnelles) car sans ses quatre aspects,
l’outil ne pourra pas fournir un portrait réaliste de la situation
XXVII
Le système est il souple et dynamique ?
Le décideur doit prendre les décisions et savoir les impacts liés aux décisions
prises, consultez-vous des experts pour évaluer les scénarios envisagés, de ce fait
pour revoir les calculs et analyses ? Est-ce que les décisions doivent être
remaniées le sont ?
Le système dans un même ordre d’idées et suivant le contexte qui change de
façon continu, les objectifs maintenus, le système est il évolutif ? Justifiez votre
réponse ?
Les formules, les calculs mathématiques et financiers sont ils fiables ?
La comptabilité est elle simple à utiliser par vous, étant décideur ?
La comptabilité analytique met-elle en évidence les paramètres clefs, outil
convivial par tous ?
Les utilisateurs doivent comprendre le schéma général, et comprendre parfaitement
les impacts de leurs manipulations ? Serait-ce vrai ?
Pourquoi le manuel de procédure de la comptabilité analytique n’a jamais été
rédigé pour appuyer le système informatisé ?
XV. Quelles sont les problèmes rencontrés ainsi que leurs solutions afférées par l’office :
Conjoncture PESTL
Marché des tabacs
Monopole
Cinq ressources
Exploitations
Investissements
Autres
XVI. Selon vous, par quels moyens peut-on assurer la fiabilité, la pertinence des moyens,
méthodes et les choix d’incorporations des différents coûts pour permettre une meilleure
prise de décision ?
XVII. Selon des théoriciens comme Jacques Muller, la connaissance des coûts résulte du
traitement d’information et des pièces justificatives, pouvez vous en mentionnez, sont ils
fiables ? (autrement dit, les charges engendrés par le traitement nécessaire à l’obtention
de ses coûts pertinents devront être comparé à ce que peut apporter à l’entreprise un
meilleure système de prise de décision)
XXVIII
Questionnaires (Questions posées aux fonctions Opérationnelles)
1. Quel est la mission de la (comptabilité matière/comptabilité analytique, branche
production) envers l’office en général ? 2. Quelles sont les données traitées par la (comptabilité matière/comptabilité analytique,
direction production) ? 3. Est-ce qu’il y a un manuel de procédure spécifique pour la branche (comptabilité
matière/comptabilité analytique, direction production) ? 4. Pouvez-vous me donner le circuit de chaine de travail dans la (comptabilité
matière/comptabilité analytique, direction production) ? 5. Pouvez-vous me donner un exemple de documents ? 6. Existes-t-il une répartition de coût dans la branche production ? 7. Le traitement de données dans les postes régionales s’effectue-t-elle manuellement ou
automatiquement ?
8. Comment assurez-vous la pertinence et la fiabilité des données traitées émanant des
postes ?
9. Depuis quelle date avez déjà effectué cette chaine de travail ?
(Questions posées aux fonctions stratégiques) 1. La comptabilité analytique actuelle est elle d’un outil d’aide à la prise de décision (Est
elle prise en compte dans le processus de prise de décision)
2. Selon vous, par quels moyens peut-on assurer la fiabilité, la pertinence des moyens,
méthodes et les choix d’incorporation des différents coûts pour permettre à une
meilleure prise de décision ?
3. Selon les théoriciens comme Jacques Muller, la connaissance du coût résulte toujours
du traitement d’information ; pouvez vous mentionner votre traitement d’information.
(Autrement dit, les charges engendrées par le traitement nécessaire à l’obtention de ses
coûts pertinents qu’il faudra comparer à ce que peut rapporter à l’entreprise un
meilleur système de prise de décision) ?
4. Dans votre organisation, existe-t-il des coûts non maitrisés par l’entreprise :
Coûts irréversibles : « on ne peut revenir sur les prévisions » construction d’un atelier
supplémentaire, coût lié au droit de travail, progrès technique (on ne peut pas revenir
sur les prévisions).
Coûts visibles et coûts cachés : le temps d’attente des clients, détérioration de l’image
de marque.
Coûts et économies externes : Pourcentage de coût et prestation non supporté par
l’entreprise, transfert des coûts de stockage à des tiers : exemple du « dépôt Star »
Coûts sociaux : suppression de poste, fermeture de secteur, absentéisme, rotation du
personnel (Caractéristiques des coûts existants dans l’entreprise)
5. Quels sont les critères déterminant pour le choix d’incorporation d’un coût ?
6. Selon vous, quels seront les buts de l’optimisation des différents coûts ?
7. Est-ce que cette optimisation peut :
Retracer clairement les étapes d’élaboration d’un produit dans chaque centre
(oui / non)
Contrôler les variations des coûts afférés à chaque centre (oui / non)
XXIX
Modifier les décisions prises dans certains centres (cadrer suivant chaque étape
les modifications de décisions éventuelles) (oui / non)
8. Quels sont les méthodes préconisées par l’entreprise concernant :
L’approvisionnement ;
Le stockage et les stocks ; (Méthode FIFO)
La production en générale ;
Logiciel de traitement du système de comptabilité analytique d’exploitation ;
Les responsables concernées
9. Pouvez-vous me donner le processus détaillé du produit, les normes dans le processus
de production, la durée de culture.
10. Pouvez vous expliquez les caractéristiques de plantation et de traitement de tabacs.
XXX
ANNEXE 6 : TABLEAU DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE
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LII
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XLVIII
TABLES DES MATIERES Remerciements ................................................................................................................. i
RESUME ............................................................................................................................... ii
LISTE des abreviations ............................................................................................... iii
Liste des figures et liste du tableau .................................................................. iv
Sommaire ............................................................................................................................v
INTRODUCTION .....................................................................................................................1
Chapitre I : MATERIELS ET METHODES .........................................................................8
Section 1 : Matériels et outils de collectes de données .....................................................8
1.1 Justification du choix de la zone d’étude : .............................................................8
1.1.1 Présentation de la société OFMATA ..............................................................8
1.1.2 Justification du choix et caractéristique de l’OFMATA ................................ 12
1.1.3 Présentation du département Direction Générale .......................................... 13
1.2 Analyse documentaire ......................................................................................... 14
1.2.1 Les différents types de documentations nécessaires à la recherche : ............. 15
1.2.2 Guide d’entretien ......................................................................................... 16
1.3 Cadre théorique sur le thème ............................................................................... 16
1.3.1 Notion de coût et de décision ....................................................................... 17
1.3.2 Définition .................................................................................................... 17
1.3.3 Relation entre comptabilité générale et analytique ........................................ 19
1.3.4 Approche adopté pour la firme ..................................................................... 20
Section 2 : Méthodes de collectes et de traitement de données ..................................... 20
2.1 Méthode de collecte de données .............................................................................. 21
2.1.1 Recherche bibliographique et webographique : ............................................ 21
2.1.2 Echantillonnage et établissement des questionnaires : .................................. 22
2.1. 3 Observation participative « Stage » ................................................................. 22
2.1.4 Entretien .......................................................................................................... 23
2.2 Méthode de traitement et d’exploitation de données ................................................ 23
2.2.1 Démarche hypothético – déductive .................................................................. 23
2.2.2 Analyse S.W.O.T ............................................................................................ 23
2.2.3 Limite et contrainte de l’étude ......................................................................... 24
Chapitre II: RESULTATS................................................................................................. 26
Section 1 : La fiabilité du mécanisme de la comptabilité analytique : la pertinence des
ces moyens et méthodes permettent une meilleure prise de décision ........................... 27
1.1 La comptabilité analytique de l’OFMATA .............................................................. 27
XLIX
1.2 Le mécanisme des tableaux de la comptabilité analytique........................................ 28
1.2.1 Le processus de production des tabacs .............................................................. 28
1.2.2 Les variétés de tabacs traités par l’office.......................................................... 30
1.2.3 Le mécanisme du tableau analytique ................................................................ 30
1.3 Les pièces justificatives ........................................................................................... 32
Section 2 : Le suivi des différents coûts suivant chaque centre pourront résulter à une
meilleure qualité d’information pour une bonne prise de décision. ............................ 33
2.1 Les Différents types de coûts................................................................................... 33
2.1.1 Les charges directes ......................................................................................... 33
2.1.2 Les charges indirectes ...................................................................................... 34
2.1.3 Les charges semi - directes ............................................................................... 34
2.1.4 Les autres charges entrant dans le centre de détermination du coût de revient par
variété ....................................................................................................................... 35
2.2 Provenance des coûts .............................................................................................. 35
Chapitre III: Discussions et recommandations ................................................... 40
Section 1 : Analyse dialectique de la fiabilité du mécanisme de la comptabilité
analytique ........................................................................................................................ 40
1.1.1 Pertinence générale du mécanisme des tableaux ............................................... 41
1.1.2 La comptabilité analytique répond aux spécificités de la mission de l’OFMATA
................................................................................................................................. 41
1.1.3 Le tableau des stocks finaux en fin de période résulte de la comptabilité
analytique. ................................................................................................................ 42
1.1.4 Le traitement de la comptabilité analytique se fait à partir de Microsoft Office
Excel 2007 ................................................................................................................ 42
1.1.5 Un bon système de comptabilité analytique constitue un instrument de mesure de
la compétence de l’établissement .............................................................................. 42
1.2 Les faiblesses et les menaces de la comptabilité analytique d’exploitation ............... 43
1.2.1 La négligence de la présentation et de disposition de certains tableaux ............. 43
1.2.2 Une absence de précision sur le fonctionnement des tableaux ........................... 43
1.2.3 Une absence de manuel de procédure de la comptabilité analytique .................. 43
1.2.4 Un travail mécanique qui manque de discernement.......................................... 44
1.2.5 Inexactitude de la quantité des stocks de tabacs emballés et non emballés. ....... 44
1.2.6 Le retard de la compilation de données est entrainé par le retard des pièces
justificatives émanant des postes excentriques ........................................................... 45
Section 2 : Analyse dialectique du suivi des différents coûts suivant chaque centre .... 45
2.1 Les forces et les opportunités du suivi des coûts ...................................................... 45
2.1.1 La compilation et la saisie des mouvements des postes sont très satisfaisantes . 46
2.1.2 La connaissance des différents coûts aide à la prise de décision ........................ 46
L
2.1.3 Le suivi des coûts favorise la fiabilité du coût de revient par variété des produits
................................................................................................................................. 47
2.1.4 La comptabilité analytique peut être un outil de comparaison entre le système de
suivi des coûts au niveau du Département production et celui de la comptabilité ....... 50
2.2 Les faiblesses et les menaces du suivi des coûts ...................................................... 50
2.2.1 L’absence du manuel de procédure de la comptabilité analytique complique le
suivi des coûts ........................................................................................................... 50
2.2.2 L’ambigüité et la non évolution du système obscurcit le suivi des coûts .......... 51
2.2.3 Les formules mathématiques du logiciel ne sont pas compréhensibles .............. 51
2.2.4 Le non intelligibilité de la manipulation du système ......................................... 52
2.2.5 Le suivi et l’analyse des coûts ne sont pas encore très importants et la
comptabilité analytique n’occupe pas une grande place dans la prise de décision finale
en pratique ................................................................................................................ 52
Section 3 : Recommandations et proposition des solutions ........................................... 53
3.1 L’évaluation de la pertinence générale de la comptabilité analytique est nécessaire . 54
3.2 La mise en place d’un manuel de procédure de la comptabilité analytique est
primordiale ................................................................................................................... 55
3.3 L’analyse des coûts doit être plus appliquée pour donner plus d’ importance à la
comptabilité analytique. ................................................................................................ 58
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................... 60
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................. VI
Liste des annexes ...................................................................................................... VIII
Annexes ........................................................................................................................... IX
TABLES DES MATIERES ........................................................................................... XLVIII