CONVENTION DE ROTTERDAM
Transcript of CONVENTION DE ROTTERDAM
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CONVENTION DE ROTTERDAM sur la procédure de consentement préalable en connaissance
de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux
qui font l’objet d’un commerce international
Formation et Renforcement de la coopération entre les Autorités Nationales Désignées
(ANDs) dans la mise en œuvre des obligations de la Convention de Rotterdam dans les
13 pays du CILSSS : Benin, Burkina Faso, Cap Vert, Cote d’Ivoire, Gambie, Guinée,
Guinée – Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo
Dakar, Sénégal, Hôtel Fleur de Lys, du 28 novembre au 1er décembre 2016
Rome/Genève, Décembre 2016
2
Sommaire
1. Introduction……………………………………………………………………3
2. Rapports nationaux……………………………………………………………3
3. Conclusions et recommandations……………………………………………11
4. Présentations nationales……………………………………………………...15
5. Ordre du jour…………………………………………………………………63
6. Liste des participants…………………………………………………………69
3
1. Introduction
Au cours de la période du 28 novembre au 1er décembre 2016, un atelier a été organisé à Dakar
sur Formation et Renforcement de la coopération entre les Autorités Nationales Désignées
(ANDs) dans la mise en œuvre des obligations de la Convention de Rotterdam dans les 13 pays
du CILSSS : Benin, Burkina Faso, Cap Vert, Cote d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée – Bissau,
Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo
Les principaux objectifs de cet atelier sont :
Formation des Autorités Nationales Désignées (AND) sur les principales obligations de
la Convention
Renforcer la collaboration entre les ANDs de la région concernant les obligations de la
Convention (notification d’une réglementation finale)
Echange d’expériences avec des ANDs d’autres régions
Mise à jour du plan d’action de mise en œuvre de la convention
Ont participé aux travaux de cet atelier, les ANDs des 13 pays du CILSSS : Benin, Burkina
Faso, Cap Vert, Cote d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée – Bissau, Mali, Mauritanie, Niger,
Sénégal, Tchad et Togo et l’AND de la Belgique.
Après la séance d’ouverture les travaux de l’atelier se sont déroulés en séances plénières et en
travaux de groupes.
Les travaux de groupe ont permis de définir les activités, les responsabilités et le calendrier
pour les réponses à l’importation des produits de l’annexe III et les notifications de
règlementation finale
2. Rapports nationaux
Benin :
Réponse d’importation: Pour les PC inscrits à l’annexe III
Le Bénin a soumis 35 réponses à l’importation
Pour les pesticides:
Actions à réaliser :
• Préparer et envoyer les réponses d’importation pour 9 pesticides avant le 31 Janvier 2017
Pour les produits chimiques industriels :
Les actions à réaliser :
Préparer et envoyer les réponses d'importations pour 3 Produits chimiques à usage
industriel avant le 31 Janvier 2017 :
4
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les produits chimiques interdits au Benin, les ANDs doivent :
Remplir un formulaire de notification et l’envoyer au Secrétariat tous les produits interdits
.
Encourager les membres du comité d’homologation à consulter régulièrement les
notifications publiées dans la circulaire PIC. Idem pour les produits chimiques
Burkina Faso
Réponse d’importation: Pour les PC inscrits à l’annexe III
Le Burkina Faso a soumis 42 réponses à l’importation
Pour les pesticides:
Actions à réaliser :
• Préparer et envoyer les réponses d’importation pour 5 pesticides avant le 31 Janvier 2017
Diffuser les décisions prises aux parties prenantes par courrier officiel et par email
en cas de besoin Au moins une réunion annuelle formalisée sera organisée à
l’intention de tous les partenaires
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les deux pesticides interdits par le CSP : hexazinone et Acetochlore
Un formulaire de notification a été rempli par les participants pour l’Acetochlore durant
l’atelier. Les notifications pour les deux pesticides seront finalisées par le CSP et soumis
aux ANDs avant le 31 Janvier 2017 .
L’AND doit Signer et envoyer les notifications au secrétariat de la Convention avant le
28 février 2017
5
Cap Vert
Le Cap Vert a soumis 46 réponses à l’importation
Pour les pesticides:
Actions à réaliser :
• Préparer et envoyer les réponses d’importation pour le methamidophos avant le 31 Janvier
2017
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les deux pesticides interdits par le CSP : hexazinone et Acetochlore
Un formulaire de notification a été rempli par les participants pour l’Acetochlore durant
l’atelier. Les notifications pour les deux pesticides seront finalisées par le CSP et soumis
aux ANDs avant le 31 Janvier 2017 .
Signer et envoyer les notifications au secrétariat de la Convention avant le 28 février
2017
Cote d’Ivoire
Réponse d’importation: Pour les PC inscrits à l’annexe III
La Cote d’Ivoire a soumis 36 réponses à l’importation
Pour les pesticides:
Actions à réaliser :
• Préparer et envoyer les réponses d’importation pour le methamidophos avant le 31 Janvier
2017
Pour les produits chimiques industriels :
Les actions à réaliser :
Préparer et envoyer les réponses d'importations pour 10 Produits chimiques à usage
industriel avant le 31 Janvier 2017 :
6
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les produits chimiques interdits au Benin, les ANDs doivent :
Remplir un formulaire de notification et l’envoyer au Secrétariat tous les produits interdits
.
Encourager les membres du comité d’homologation à consulter régulièrement les
notifications publiées dans la circulaire PIC. Idem pour les produits chimiques
Gambie
Réponse d’importation: Pour les PC inscrits à l’annexe III
La Gambie a soumis 46 réponses à l’importation
Pour les pesticides:
Actions à réaliser :
• Préparer et envoyer les réponses d’importation pour le methamidophos avant le 31 Janvier
2017
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les deux pesticides interdits par le CSP : hexazinone et Acetochlore
Un formulaire de notification a été rempli par les participants pour l’Acetochlore durant
l’atelier. Les notifications pour les deux pesticides seront finalisées par le CSP et soumis
aux ANDs avant le 31 Janvier 2017 .
Signer et envoyer les notifications au secrétariat de la Convention avant le 28 février
2017
7
Guinée :
Réponse d’importation: Pour les PC inscrits à l’annexe III
La Guinée a soumis 36 réponses à l’importation
Pour les pesticides:
Actions à réaliser :
• Préparer et envoyer les réponses d’importation pour 8 pesticides avant le 31 Janvier 2017
Pour les produits chimiques industriels :
Les actions à réaliser :
Préparer et envoyer les réponses d'importations pour 3 Produits chimiques à usage
industriel avant le 31 Janvier 2017 :
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les produits chimiques interdits au Benin, les ANDs doivent :
Remplir un formulaire de notification et l’envoyer au Secrétariat tous les produits interdits
.
Encourager les membres du comité d’homologation à consulter régulièrement les
notifications publiées dans la circulaire PIC. Idem pour les produits chimiques
Guinée- Bissau :
Réponse d’importation: Pour les PC inscrits à l’annexe III
La Guinée Bissau a soumis 46 réponses à l’importation
Pour les pesticides:
Actions à réaliser :
• Préparer et envoyer les réponses d’importation pour le methamidophos avant le 31 Janvier
2017
8
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les deux pesticides interdits par le CSP : hexazinone et Acetochlore
Un formulaire de notification a été rempli par les participants pour l’Acetochlore durant
l’atelier. Les notifications pour les deux pesticides seront finalisées par le CSP et soumis
aux ANDs avant le 31 Janvier 2017 .
Signer et envoyer les notifications au secrétariat de la Convention avant le 28 février
2017
Mali
Réponse d’importation: Pour les PC inscrits à l’annexe III
Le Mali a soumis 28 réponses à l’importation
Pour les pesticides:
Actions à réaliser :
• Préparer et envoyer les réponses d’importation pour 6 pesticides avant le 31 Janvier 2017
Pour les produits chimiques industriels :
Les actions à réaliser :
industriel avant le 31 Janvier 2017
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les deux pesticides interdits par le CSP : hexazinone et Acetochlore
Un formulaire de notification a été rempli par les participants pour l’Acetochlore durant
l’atelier. Les notifications pour les deux pesticides seront finalisées par le CSP et soumis
aux ANDs avant le 31 Janvier 2017 .
Signer et envoyer les notifications au secrétariat de la Convention avant le 28 février
2017
9
Mauritanie
Réponse d’importation: Pour les PC inscrits à l’annexe III
La Mauritanie a soumis 44 réponses à l’importation
Pour les produits chimiques industriels :
Les actions à réaliser :
Préparer et envoyer les réponses d'importations pour 3 Produits chimiques à usage
industriel avant le 31 Janvier 2017
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les deux pesticides interdits par le CSP : hexazinone et Acetochlore
Un formulaire de notification a été rempli par les participants pour l’Acetochlore durant
l’atelier. Les notifications pour les deux pesticides seront finalisées par le CSP et soumis
aux ANDs avant le 31 Janvier 2017 .
Signer et envoyer les notifications au secrétariat de la Convention avant le 28 février
2017
Niger
Réponse d’importation: Pour les PC inscrits à l’annexe III
Le Niger a soumis 47 réponses à l’importation
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les deux pesticides interdits par le CSP : hexazinone et Acetochlore
Un formulaire de notification a été rempli par les participants pour l’Acetochlore durant
l’atelier. Les notifications pour les deux pesticides seront finalisées par le CSP et soumis
aux ANDs avant le 31 Janvier 2017 .
Signer et envoyer les notifications au secrétariat de la Convention avant le 28 février
2017
10
Sénégal
Réponse d’importation: Pour les PC inscrits à l’annexe III
Le Sénégal a soumis 47 réponses à l’importation
Pour les pesticides:
Actions à réaliser :
• Préparer et envoyer les réponses d’importation pour le methamidophos avant le 31 Janvier
2017
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les deux pesticides interdits par le CSP : hexazinone et Acetochlore
Un formulaire de notification a été rempli par les participants pour l’Acetochlore durant
l’atelier. Les notifications pour les deux pesticides seront finalisées par le CSP et soumis
aux ANDs avant le 31 Janvier 2017 .
Signer et envoyer les notifications au secrétariat de la Convention avant le 28 février
2017
Tchad
Réponse d’importation: Pour les PC inscrits à l’annexe III
Le Tchad a soumis 47 réponses à l’importation
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les deux pesticides interdits par le CSP : hexazinone et Acetochlore
Un formulaire de notification a été rempli par les participants pour l’Acetochlore durant
l’atelier. Les notifications pour les deux pesticides seront finalisées par le CSP et soumis
aux ANDs avant le 31 Janvier 2017 .
Signer et envoyer les notifications au secrétariat de la Convention avant le 28 février
2017
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Togo
Réponse d’importation: Pour les PC inscrits à l’annexe III
Le Togo a soumis 33 réponses à l’importation
Pour les produits chimiques industriels :
Les actions à réaliser :
14 Produits chimiques à usage
industriel avant le 31 Janvier 2017
Notification d’une mesure de réglementation finale :
L’article 5 de la Convention oblige tout pays partie à notifier les produits chimiques interdits
ou strictement réglementés par une décision nationale.
Actions à réaliser :
Pour les produits chimiques interdits au Benin, les ANDs doivent :
Remplir un formulaire de notification et l’envoyer au Secrétariat tous les produits interdits
.
Encourager les membres du comité d’homologation à consulter régulièrement les
notifications publiées dans la circulaire PIC. Idem pour les produits chimiques
3. Conclusions et recommandations
De manière générale, il ressort des discussions que les pays présents à l’atelier :
o n'exportent pas de produits chimiques et pesticides dangereux mais importent ces produits,
o s’engagent à se conformer aux obligations de la Convention :
o en envoyant au secrétariat les notifications des mesures de réglementation finale prises
pour interdite ou strictement réglementer un produit - article 5
o en envoyant au secrétariat une réponse à l'importation pour les produits listés à
l'annexe III de la Convention dans le délai de 9 mois - article 10
o en envoyant l'accusé de réception aux Parties qui envoient des notifications
d'exportation dans le délai de 30 jours - article 12
o en maintenant à jour les coordonnées des AND pesticides et produits chimiques
industriels auprès du secrétariat
o souhaitent avoir un canevas pour le rapportage de l'état de mise en oeuvre de la Convention
par les ANDs lors de ce type d'atelier.
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Les principales préoccupations rencontrées et principales actions à entreprendre dans le
futur:
1. Porosité des frontières
Il est essentiel :
o De renforcer les contrôles douaniers mais aussi sur le marché et au sein des firmes.
o De renforcer la communication au niveau national et régional entre les ANDs de la
Convention de Rotterdam lorsqu'elles sont plusieurs, entre les ANDs et les points focaux des
trois Conventions (Rotterdam, Stockholm, Bale), entre les ANDs de la (sous) région.
o De mieux utiliser la circulaire PIC qui est publiée sur le site de la Convention (et envoyée sur
CD) pour connaitre les décisions d’importation prises par les pays voisins pour les produits
listés à l'annexe III de la Convention et identifier les risques potentiels d'importation illicite de
ces produits si l'importation a été interdite dans votre pays.
o De renforcer la communication avec les douanes, les firmes importatrices, les détaillants,…
en leur communiquant les décisions d’importation PIC prises au niveau national et aussi celles
prises par les pays voisins.
o D’appliquer une logique d'harmonisation au niveau régional dans l'homologation des
pesticides, de se conformer aux décisions prises par le CSP pour les pays membres du CILSS
et en attendant la mise en place des deux comités pour la région sèche/humide, et de considérer
la problématique des formulations non homologuées par le CSP.
2. Un manque de processus décisionnel pour les produits chimiques industriels (que ce
soit au niveau de la décision PIC ou d’une demande de Consentement Explicite - CE de
l'EU)
Pour les décisions PIC:
o Une option temporaire consiste à appliquer le principe de précaution et soumettre une réponse
provisoire négative jusqu'à ce qu'un besoin se présente (qu'une firme se manifeste et qu'elle
demande de mettre à jour cette réponse pour autant qu'elle puisse démontrer qu'elle assure une
gestion écologiquement rationnelle de ce produit) ;
o Une autre option temporaire consiste à lancer une consultation nationale avant de soumettre
la réponse provisoire mais celle-ci peut être très longue et empêcher une soumission de la
réponse dans le respect du délai imposé à l’article 10 (9 mois) ;
o Il convient aussi d'envisager la mise en place d'un cadre juridique pour les produits chimiques
industriels afin de pouvoir à terme soumettre une décision définitive à leur propos.
Pour les demandes de Consentement Explicite de l'EU, il convient :
o De contacter la firme qui est renseignée dans la notification d'exportation et lui demander de
démontrer qu'elle assure une gestion écologiquement rationnelle de ce produit qui autrement
peut être interdit d'importation sur base du principe de précaution
o D’adresser une réponse positive (qui peut inclure des restrictions spécifiques) ou négative à
l'ECHA ou à l'AND du pays exportateur - aucun délai de réponse n’est imposé mais un rappel
de la demande est envoyé après 30 j et 60 j et en l’absence de réponse, une dérogation peut être
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accordée à l’exportateur par l’AND en consultation avec la Commission au cas par cas et sur
base de critères précis .
3. L'inexistence d'un cadre juridique pour les produits chimiques industriels
(contrairement aux pesticides)
Il convient de mettre en place au niveau national et/ou (sous) régional un cadre juridique
concernant les produits chimiques industriels incluant par exemple :
o un système d’homologation des produits chimiques industriels
o un système de licence d’autorisation d’importation annuelle qui pourrait être soumis à
rétribution
o un système de taxation imposé aux firmes en cas de stock obsolètes
Le Burkina Faso a une certaine avance au niveau national sur ce sujet avec la mise en place
d’un guichet unique d’autorisation des importations de marchandises en parallèle de l'adoption
de 3 textes législatifs spécifiques aux produits chimiques industriels.
En attendant, les pays peuvent mettre en place une liste nationale des importateurs de produits
chimiques dangereux, des produits qu'ils utilisent et des usages sur base notamment des
informations qui figurent dans les notifications d'exportation envoyées par les pays exportateurs
(ex EU) et des contacts pris auprès des firmes.
4. Un manque de compréhension des étiquettes des produits importés des pays qui
mettent en œuvre le GHS (EU notamment)
o Sensibiliser les décideurs politiques pour une mise en œuvre harmonisée du GHS au niveau
(sous) régional
o Demander un financement du GEF pour la mise en œuvre de projets relatifs à ce sujet
o Tirer parti de l’expérience du Sénégal qui a une certaine avance au niveau national sur ce
sujet
5. Un manque de compréhension des emails, documents envoyés par l’EU dans une langue
étrangère (ex anglais) + difficulté d’ identification/ d’entrer en contact avec les
importateurs de produits chimiques industriels ou pesticides.
Prendre contact avec ECHA (Mm MACCHI Chiara : [email protected] ) et/ou
avec l’AND du pays exportateur pour obtenir :
o des informations compréhensibles (en français )
o des informations complètes:
De ECHA qui envoie les notifications d’exportation + accusés de réception (à la dernière page)
ainsi que les Safety Data Sheet/Fiches de Données de Sécurité (SDS)
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De l’AND qui envoie les demande de consentement explicite avec les notifications
d’exportation, les SDS et les formulaires de réponse à la demande de consentement explicite
o des coordonnées plus précises/à jour des importateurs
6. Un manque de ressources financières et techniques pour satisfaire aux obligations de la
Convention de Rotterdam
o Mieux utiliser les ressources financières disponibles dont le GEF qui a un cluster « produits
chimiques et déchets » (et qui ne finance plus uniquement les activités sur les POPs), le
Programme Spécial de l’Approche Intégrée pour le financement à long terme de la gestion des
produits chimiques et des déchets (adoptée par UNEA 1 –voir décision 1/5) et qui a pour
vocation de financer ce qui ne pourrait pas l’être par le GEF.
o Mieux utiliser le centre régional des Conventions de Bale et Stockholm pour les pays
d'Afrique Francophone qui est basé au Sénégal et qui accompagne les pays sur le plan technique
et institutionnel – qui les aide notamment à identifier les sources de financement disponibles
pour leurs projets et à les mettre en œuvre
o envisager d’étendre ce centre à la Convention de Rotterdam et de l’utiliser pour le partage
d’expérience/d’informations
o Sensibiliser les autorités politiques pour libérer des ressources financières supplémentaires
(important de faire le lien entre la mise en œuvre de la Convention de Rotterdam et la mise en
œuvre des ODD de l’Agenda 2030 – cible 12.4)
o La mise en place d’un système de rétribution imposé aux importateurs de produits chimiques
dangereux (lien avec un système d’autorisation des importations) pourrait également dégager
des fonds
7. Un manque de surveillance des accidents chimiques (y compris ceux provoqués par une
exposition aigue aux préparations pesticides).
o Mettre en place un système de toxico vigilance au niveau régional
o Initier un système de collecte des données au niveau national pour identifier notamment les
cas d’intoxication aigue aux formulations pesticides dans des conditions d’utilisation normale
o Faire des enquêtes au sein des laboratoires et des universités pour les résultats des études sur
les effets des pesticides
o Remonter l’information aux ANDs, au CSP - le Secrétariat peut accompagner les pays qui le
souhaitent pour mener des enquêtes dans des zones ciblées
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4. Presentations nationales
Benin:
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ETAT DE MISE EN ŒUVRE DES OBLIGATIONS DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM AU BENIN
ATELIER DE RENFORCEMENT DE LA COOPERATION ENTRE LES ANDsDANS LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM
Dakar, Sénégal, du 28 novembre au 1e décembre 2016
Présenté par
Noël KPOAHOUNChef Service Protection des végétaux/Direction de la production Végétale
République du Bénin
Introduction
• Les produits chimiques sont devenus indispensables dans les secteurs d’activités de toute société
• Cependant, leur fabrication, distribution, utilisation et élimination entraînent des problèmes de santé publique et d'environnement
• Ce qui justifie la nécessité de leur bonne gestion
• Pour ce faire, plusieurs instruments juridiques internationaux, dont la Convention de Rotterdam ont été adoptés pour servir de guide aux pays membres
• A ce jour, que retenir du niveau de mise en œuvre de la Convention de Rotterdam au Bénin?
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Rappel sur la Convention de Rotterdam
• La Convention de Rotterdam est entrée en vigueur le 24 février 2004
• Il a pour mandat de contribuer à :
– l’utilisation écologiquement rationnelle de certains produits chimiques et pesticides à haut risque pour l’homme et l’environnement;
– l’institution d’un processus national de prise de décisions applicables à leur importation et à leur exportation;
– la facilitation les échanges d’informations sur leurs caractéristiques;
– encourager le partage des responsabilités et la coopération entre parties prenantes dans le domaine du commerce international de ces produits chimiques dangereux
Brève présentation du Bénin
• 8.088.235 ha de terres agricoles utiles
•1.375.000 ha annuellement cultivés
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Circuits d’approvisionnement des produits chimiques au Bénin
• Circuits d’approvisionnement informel alimentant environ 70% de producteurs et petits artisans:– Marché local, alimenté par de petites boutiques et
détaillants
– Marché extérieur, source d’approvisionnement des producteurs des zones frontalières (introduction de nouveaux pesticides qui échappent à l’homologation, avec risques liés à leurs utilisation et à leur accumulation)
• Circuit formel, approvisionné par les distributeurs agréés, essentiellement pour les cultures cotonnière et maraîchère
Gestion des produits chimiques• Cadre institutionnel de la gestion des produits
chimiques– Assemblée Nationale, Gouvernement et
précédemment le Conseil Economique et Social
– Plusieurs Ministères impliqués dans la gestion des produits chimiques (Environnement, Agriculture, Santé Publique, Industrie et du Commerce, Finances et de l’économie, Enseignement supérieur et Recherches Scientifiques, Energie et Mines, Société Civile …
– Ces Ministères sont également représentés au sein du Comité National d’Agrément et de Contrôle des produits phytopharmaceutiques
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• Cadre législatif et réglementaire de la gestion des produits chimiques
– De l’époque coloniale ƒ à nos jours, plus de cinq cent textes juridiques nationaux et une trentaine d'accords, traités et conventions internationaux ratifiés par le Bénin, ont €été€ recensés et constituent l'armature juridique nationale pour la gestion de l'environnement
– Sur le plan national, les textes législatifs en vigueur dans le secteur des produits chimiques sont :• la Constitution du Bé€nin du 11 dé€cembre 1990 qui, en ces articles 27 àƒ
29, 74 et 98, traite de la né�cessité� de la protection de l’environnement;• la loi 90-005 du 15 mai 1990 fixant les conditions d’exercice des
activités de commerce en République du Bénin dont l’article 32 dispose que sauf autorisation expresse, l’importation des produits de nature dangereuse pour la santé humaine et la sécurité de l’Etat est interdite
• la loi n. 91-004 du 11 février 1991 portant réglementation phytosanitaire en République du Bénin
• la loi cadre sur l’environnement
Application de la Convention de Rotterdam sur le principe de consentement préalable
en connaissance de cause
• Aux plans législatif et réglementaire– Prise d’arrêtés interministériels
N° 00255/MDR/MF/MCT/DC/CC/CP du 19 mai 1993 relatif à l’interdiction de l’emploi en agriculture de certaines matières actives entrant dans la composition de produits agro pharmaceutiques
– Prise d’arrêté N°040/MCAT/MDR/MSPSCF/MEHU/MF/DC/DCI/DCE du 23 mai 1997 portant interdiction d’importation et de commercialisation en République du Bénin des insecticides anti-moustiques contenant des matières actives et produits chimiques nocifs à la santé humaine et à l’environnement.
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• Au plan opérationnel
– Organisation d’un atelier d’information et de sensibilisation de 35 acteurs sur la gestion des pesticides, le 10 mars 2016 avec l’appui de l’UEMOA à travers le CILSS, dans le cadre du processus de création du Comité National de Gestion des Pesticides (CNGP)
– Organisation d’une campagne de sensibilisation de 165 producteurs dont 34 femmes sur l’usage sécurisé des pesticides, avec l’appui de la Banque Africaine de Développement à travers le Projet d’Appui à la Filière Coton PAFICOT
– Exécution de la première phase 2011/2015 du Projet de Sécurisation et d’Elimination des Pesticides Obsolètes au Bénin avec l’appui de la FAO:
• 779 tonnes d’endosulfan, 16 tonnes de matériels contaminés, 9 tonnes d’emballages vides sont inventoriés;
• Dont 425,3 Kg d’endosulfan éliminés en France
• Investigation de sites fortement contaminés à la dieldrine et à l’aldrine, au parathion méthyl, à l’acéphate, au thioral
• Réduction de risque de contamination par le landfarmsur le site de Oganla à Porto-Novo
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• Renforcement des capacités des Inspecteurs phytosanitaires de 7 postes de contrôles frontaliers et des brigades phytosanitaires
– Mise en œuvre du Projet CropLife avec l’appui de des Firmes du groupe CropLife et de la FAO
• Recensement complémentaire des pesticides obsolètes suivi de sensibilisation des acteurs impliqués dans la gestion des pesticides
• 1251 tonnes de pesticides obsolètes recensés• CropLife s’est engagé à sécuriser et éliminer 200 T
– Mise en œuvre de la SAICM
Projet en cours d’exécution, surtout orienté vers les zones deforte production cotonnières et de cultures maraîchères
DIFFICULTES ET APPROCHES DE SOLUTIONS
• Difficultés– Grande porosité des frontières terrestres favorisant
l’entrée massif de produits de contrebande– Difficultés d’accès et coût élevé des produits homologués – Insuffisance du personnel d’encadrement et de contrôle
• Suggestion- Renforcement de l’encadrement (effectif et capacités)- Prendre des mesures incitatives pour alléger les coût des produits homologués et les rendre disponibles- renforcement du contrôle au niveau des frontières et sur le territoire
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Burkina Faso:
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ATELIER SOUS REGIONAL SUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM
Présenté par : Moussa OUATTARA, MAAH Mme OUEDRAOGO Watta, MEEVCC
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1. INTRODUCTION
3. LE CONTRÔLE DES PESTICIDES
4. ETAT DE MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM
2. LE CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE
5. CONTRAINTES
6. BESOIN D’APPUI
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1. Introduction
80% de la population pratique l’agriculture.
Plus de 30% de pertes dues au prédateurs.
La lutte phytosanitaire est la principale alternative :
environ 7000 tonnes de pesticides ont été contrôlées par les
postes phytosanitaires de janvier à octobre 2016, hormis ceux
formulés sur place par les unités nationales;
Les pesticides contribuent à l’amélioration des rendements
agricoles mais présentent de réels dangers pour la santé humaine,
animale et l’environnementale.
La gestion sécuritaire et responsable s’impose .
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2. LE CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE
Le Burkina Faso a signé et/ou ratifié plusieurs instruments juridiques
sur la gestion des pesticides et des produits chimiques:
plan International :
La Convention de Rotterdam (FAO/PNUE, 1998) signée le
10 septembre 1999 et ratifiée le 14 mars 2002.
La Convention de Stockholm (PNUE, 2001) signée le 24 mai 200
1 et ratifiée le 20 juillet 2004.
La Convention de Bâle signée le 22 mars 1989 et ratifiée le
29 juillet 1998.
La Convention de Minamata sur le Mercure signée le 10 octobre
2013 à Kumamoto (Japon), adopté par l’AN le 20 octobre 2016.
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Plan Sous Régional
La réglementation commune aux Etats membres du CILSS sur
l’homologation des pesticides. signée le 16 décembre 1999 et
ratifiée le 20 juillet 2004 par le Burkina Faso.
la Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique
des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements
transfrontiers et la gestion des déchets dangereux produits en
Afrique, signé le 30 janvier 1991 et ratifié le 20 septembre 1993.
Plan National
Loi N 006-98/AN du 26 mars 1998 portant modification de la loi
N 041/96/ADP du 08 novembre 1996 instituant un contrôle des
pesticides au Burkina Faso. (ADP, 1996 ; AN, 1998)5
6
Décret N 98-472/PRES/PM/AGRI du 20 décembre 1998 et son
modificatif N 2005-051/PRES/PM/ MAHRH du 07 février 2005
portant attribution, composition et règles de fonctionnement de la
Commission Nationale de Contrôle des Pesticides (CNCP) ;
Décret N 2008–679/PRES/PM/MAHRH/MCPEA du 27 octobre
2008 portant conditions de délivrance d’agrément pour le
formulateur, le reconditionneur, le vendeur grossiste, le vendeur
détaillant et l’applicateur prestataire de services des pesticides ;
Décret N 2008-627/PRES/PM/MAHRH/MRA/MCPEA/MEF/MECV
du 13 octobre 2008 portant contrôle aux différents stades du cycle
de vie, au transit et au reconditionnement des pesticides ;
Arrêté N 99-0041/MA/MEF du 13 octobre 1999 portant
tarification du droit fixe applicable en matière de contrôle des
pesticides.
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7
3. LE CONTRÔLE DES PESTICIDES
On distingue le contrôle frontalier et le contrôle interne ou sur sites. LE CONTROLE FRONTALIER Le contrôle frontalier concerne les activités d’importation, d’exportation, de transport et de transit. Les postes frontaliers opérationnels sont au nombre de 21.
8
LE CONTROLE INTERNE OU SUR SITES:
Il concerne :
les lieux de formulation/reconditionnement ;
les magasins de vente et/ou de stockage ;
les véhicules de transport des pesticides ;
les marchés fixes ou ambulants ;
les lieux d’utilisations.
20
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9
4. ETAT DE MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM
2 Autorités Nationales Désignées (AND)
AND produits chimiques
Industriels
RESPONSABILITE la notification des mesures de règlementation finale
nationale au Secrétariat ; la présentation de propositions pour les préparations de
pesticides extrêmement dangereuses la communication des réponses des pays importateurs pour
les produits chimiques relevant de la procédure PIC ; la communication aux parties prenantes dans le pays des
réponses reçues relativement à l’importation
AND pesticides
10
le Burkina Faso a notifié ses décisions d’importation des 33
pesticides et 14 produits chimiques figurant à l’annexe III de la
Convention de Rotterdam;
une étude pilote par Pr A. TOE sur l’utilisation des pesticides
agricoles a été réalisée en 2010 et reconduite en 2015 à l’ouest du
Burkina Faso dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des
Cascades et des Hauts Bassins grâce à l’appui financier du Secrétariat
de la Convention de Rotterdam;
Activités réalisées par les AND
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une demande d’inscription du Paraquat à
l’Annexe III de la Convention de Rotterdam a
été formulée et notifiée par le Comité Sahélien
des Pesticides depuis 2010;
la justification de notification de la mesure de
réglementation finale relative au Paraquat a
été transmise au Secrétariat de la Convention.11
Activités réalisées par les AND
12
En 2009 le Burkina Faso a reçu de l’AND de l’UE, une notification
d’exportation des pesticides non autorisés. Les produits sont rentrés
sans le consentement explicite :
• 7000 kg de Carbofuran 50g/kg BF contenant 5% de carbofuran ;
• 20000 kg de Procot contenant 25% de carbosulfan ;
• 1500 litres de Callifol 480EC BF contenant 1g/kg de DDT ET 43% de
composés apparentés.
En 2011, l’AND de l’Union Européenne a transmis au Burkina Faso
une notification d’exportation du chloroforme (50 litres) et sollicite la
signature de l’accusé de réception des AND.
Activités réalisées par les AND
21
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13
5. CONTRAINTES
L’existence de la fraude due à certains facteurs :
• la porosité des frontières ;
• l’insuffisance de collaboration entre les acteurs de contrôle
la méconnaissance des textes législatifs et réglementaires portant
gestion des pesticides par le personnel de la Douane et les
transitaires ;
L’insuffisance de moyens pour mener le contrôle interne :
• moyens humains ;
• moyens matériels ;
• moyens financiers.
L’insuffisance de formations des AND en matière de procédure PIC.
La non prise en charge des 2 AND lors des conférences des Parties
notamment l’AND des pesticides.
14
6. BESOINS D’APPUI
ASSISTANCE TECHNIQUE/RENFORCEMENT DES CAPACITÉS:
o Comprendre et maîtriser les différentes notifications relatives à la
Convention de Rotterdam;
o Les enjeux des conventions de Rotterdam, Stockholm et Bâle;
o La mise en œuvre effective et coordonnée avec l’ensemble des
acteurs des dites conventions;
o L’Elaboration d’un Plan stratégique sur la gestion écologique des
pesticides et des produits chimiques industriels au plan national;
o L’Elaboration et l’adoption d’une politique nationale de gestion des
pesticides et des produits chimiques industriels au Burkina Faso;
o Gestion des emballages vides de pesticides;
o Destruction, élimination, incinération des pesticides périmés ou
obsolètes et produits chimiques industriels saisis.
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PLAN DE PRESENTATION
AND PRODUITS Chimiques INDUSTRIELS
I- CADRE JURIDIQUE
II- OBJECTIF DE LA PROCÉDURE
III- PROCÉDURE D’AUTORISATION PROVISOIRE D’IMPORTATIONDE PRODUITS CHIMIQUES INDUSTRIELS;
IV- STATISTIQUES DES PRODUITS CHIMIQUES INDUSTRIELS DEJUIN À NOVEMBRE 2016;
V- STATISTIQUES DES NOTIFICATIONS DÉFINITIVES DESDEMANDES D’IMPORTATION DES PRODUITS CHIMIQUES
INDUSTRIELS.
CADRE JURIDIQUE
La loi 006/2013 AN du 02 avril 2013 portant code del’environnement au BURKINA FASO en son article 47 fixepar voie règlementaire les textes d’applications relatifs auxproduits chimiques
trois décrets ont été élaborés et qui sont en cours d’adoption:
1. Conditions de détention, de transport, de stockage,d’utilisation et d’élimination des produits chimiquesdangereux.
2. Réglementation générale sur le contrôle desproduits chimiques
3. Sanction administratives applicables aux contrevenants à la réglementation environnementale
22
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CADRE JURIDIQUE
En attendant l’adoption des trois décrets d’application,en conseil des ministres, le ministère en charge del’environnement a travers sa Direction Générale de laPréservation de l’Environnement délivre desautorisations relatives a l’importation et l’utilisation desproduits chimiques industriels.
OBJECTIF DE LA PROCEDURE
L’objectif de cette procédure est de savoir la quantitéde produits chimiques qui rentre au Burkina Faso et deconnaitre également les conditions de gestion (transport,de stockage , utilisation etc. …. ).
Cette opération s’est réalisée grâce à une structure duMinistère du Commerce et de l’artisanat
« Le Guichet Unique »
Le Guichet Unique est une structure où tout importateurde marchandises doit obligatoirement déclarerl’importation de son produit.
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La procédure de délivrance des autorisationss’effectue en trois phases:
Phase d’examen du dossier de demande adressé àl’autorité nationale(Direction Générale de la Préservationde l’Environnement );
Phase de visite terrain.
Phase de formulation de l’avis
PROCÉDURE D’AUTORISATION PROVISOIRE D’IMPORTATION DES PRODUITS CHIMIQUES
INDUSTRIELS
PHASE D’EXAMEN DU DOSSIER :
Elle consiste en la vérification de l’authenticité des piècesfournies par le demandeur:
1. La demande d’autorisation d’importation
2. La facture pro forma
3. Le registre du commerce
4. Le formulaire de demande d’avis, dument renseigné
NB: l’examen du dossier donne lieu ou pas à la phase de visiteterrain.
PROCÉDURE D’AUTORISATION PROVISOIRE D’IMPORTATION DES PRODUITS CHIMIQUES
INDUSTRIELS
23
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PHASE DE VISITE TERRAIN
Elle permet de s’assurer d’une part des conditions detransport, de stockage, d’utilisation sécurisée desproduits chimiques et d’autre part du plan de gestiondes déchets.
PROCÉDURE D’AUTORISATION PROVISOIRE D’IMPORTATION DES PRODUITS CHIMIQUES
INDUSTRIELS
• PHASE DE FORMULATION DE L’AVIS
Il s’agit de :
1. Elaborer le projet d’avis favorable d’autorisationd’importation
2. Notifier au demandeur les recommandationsspécifiques dans un cahier des clauses techniques.
3. La validité de l’autorisation est de six (6) mois
PROCÉDURE D’AUTORISATION PROVISOIRE D’IMPORTATION DES PRODUITS CHIMIQUES
INDUSTRIELS
Slide 23 Slide 24
STATISTIQUE DES PRODUITS CHIMIQUES INDUSTRIELS DE LA PERIODE JUIN A NOVEMBRE
2016
Nombre de dossiers reçus : 122
Quantité correspondante : 12550 tonnes de produits chimiques industriels.
Les principales substances demandées sont: l'acide sulfurique , soude caustique, cyanure, carbonate de calcium, chaux et autres produits chimiques.
STATISTIQUES SUR LES NOTIFICATIONS DÉFINITIVES
DES DEMANDES D’IMPORTATION DES PRODUITS CHIMIQUES AU BURKINA FASO
Sociétéimportateurs
Nom commercial du produit
Quantité usage Date de notification provisoire
Laboratoire AINA Ouagadougou 25 35 74 4025 35 74 39
Sulfate de mercure
20 Kg pour analyse et recherche en laboratoire
04 01 2016
Dichloride de mercure
20 Kg pour analyse et recherche en laboratoire
28 12 2015
diphenylamine 15 kg pour analyse et recherche en laboratoire
11 12 2013
AIR LIQUIDE –BF 01 BP 623 ouaga 01
Didecydimethylamonium
100KG usage industriel comme désinfectant
30 08 2015
21KG usage industriel comme désinfectant
12 12 2014
24
COBEL, SIS AVENUE DE l’UNITE BOBO 20 97 11 66
Choroform 50 Litres analyse en laboratoire
17 01 2016
Bissa Gold SA 783, rue de la chambre de Comme
Nitrate de Plomb en cristaux
480 tonnes Usage industriel pour préparerationsur site en vrac
01 02 2016
SAPHYTO, route de Banfora BP 1390 Bobo 20 97 20 18
PERMERTHRIN 500 KG usage comme insecticide
25 01 2015
STATISTIQUES SUR LES NOTIFICATIONS DÉFINITIVES DES DEMANDES D’IMPORTATION DES
PRODUITS CHIMIQUES AU BURKINA FASO
Cap Vert:
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1
État de mise en Œuvre de la Convention de Rotterdam au
Cabo Verde
Par: GOMES MENDES TAVARES Celestino - AgricultureFRAGOSO M. Adilson - Environnement
Dakar, novembre 2016
2
Plan
Historique
Désignation de l’Autorité
National Compétente
L’obligation de prendre une
décision concernant
l’importation des pesticides
Quelques notifications reçues
Contrôle des pesticides et
produits chimiques
Appuie du Secrétariat
Conclusions
25
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3
1) Historique
Signature: 11 de septembre de 1998
Approbation de l’adhésion: par le Conseil des Ministres et publication B.O. : Décret nº 17/05 de 26 de Décembre 2005
Ratification: mars de 2006 et entrée en vigueur au Cabo Verde à partir de juin 2006
4
2) Désignation de l’Autorité National Compétente (AND)
« L'article 4 demande à chaque Partie de désigner une ou plusieurs autorités nationales habilitées à agir en son nom dans l'exercice des fonctions administratives fixées par la présente Convention, et de faire en sorte que les autorités nationales ainsi désignées disposent de ressources suffisantes pour s'acquitter efficacement de leurs tâches »
• Depuis 1993 (procédure volontaire PIC): le Cap-Vert a désigné un AND pour pesticides : Services de PV (DGASP)
• Depuis mars 2014 le ADN Pesticides est GOMES M. T. Celestino
qui a remplacé TAVARES MARQUES HELENA Carla
• Il manque la désignation AND produits industriels
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5
Le Cap-Vert a notifié en 1993 (PIC volontaire): le non consentement à l’importation de 6 pesticides.
En 2014 et 2015 la liste de non consentement à l’importation a été élargie.
3) L’obligation de prendre une décision concernant l’importation des pesticides
6
Liste des décisions du Cabo Verde
Aldrine Décision finale 12/07/1993 Interdition
DDT Décision finale 12/07/1993 Interdition
Dieldrine Décision finale 12/07/1993 Interdition
Dinoseb e
ses sels
Décision finale 12/07/1993 Interdition
Fluoroaceta
mide
Décision finale 12/07/1993 Interdition
HCH Décision finale 12/07/1993 Interdition
26
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7
Quelques exemples des décisionsrecentes 2014
Alachlor Décision finale 27/08/2014 Interdition
AldicarbDécision finale 27/08/2014 Interdition
Azinphos-
methyl
Décision finale 27/08/2014 Interdition
Endosulfan
Décision finale 27/08/2014 Interdition
Composés du
tributylétain
Décision finale 27/08/2014 Interdition
8
Quelques exemples des décisionsrecentes 2015
ATRAZINE Décision finale 08/04/2015 Interdition
CarbofuranDécision finale 08/04/2015 Interdition
CARBOSUL
FAN
Décision finale 08/04/2015 Interdition
FIPRONIL
Décision finale 08/04/2015 Interdition
TRIAZOPH
OS
Décision finale 08/04/2015 Interdition
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9
4. Quelques notifications reçues
Appelation commercialle
Substance(s) présente(s)
Quantité Fournisseur ImportateurRémarques
DICHLORVOS 50% EC
1) Dichlorvos2) Éthoxylates
de nonylphénol(C2H4O)nC15H2
4O
340 l NAVALAGROAGROCENT
RO2013
Chloroform 100 lLABORATOIRES HUMEAU
LABORATORIOS
INPHARMA2013
Fénitrothion 181 lGoodscare
GmbHAdega 2014
EMULDRY 50Permethrin -
50%10 kg TACV 2014
Antifouling Oceanic +
2016
10
• Il existe un dispositif de contrôle des pesticides mais il peut être amélioré;
• La mise à jour du cadre légal en matière de gestion de pesticides est en cours;
• Il manque un cadre légal plus large sur la gestion de produits chimiques
5) Contrôle des pesticides et produits
chimiques
27
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11
• Rencontre de Lisbonne (décembre 2015) Pays Africains de Langue Officielle Portugaise
– Sur l'impact social et environnemental de l'utilisation de produits chimiques dangereux;
– Méthodes alternatives à l’utilisation des pesticides chimiques (agriculture biologique; contrôle intégrée des bio agresseur, ….)
6) Appuie du Secrétariat
12
Suit au rencontre de Lisbonne (décembre 2015), avec appuie de secrétariat de la convention, le pays est en train de élaborer:
– Étude de base (Gestion de pesticides au Cap-Vert)
– Enquête au niveau national auprès de 100 (cent) agriculteurs
• Ce diagnostique servira de base pour l’élaboration et mise en œuvre d’un futur programme du Pays
6) Appuie du Secrétariat (suite)
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13
Conclusion
• Pour L’amélioration de la mise en œuvre de la Convention de Rotterdam au Cap-Vert, il est urgent la mise à jour de cadre légal de gestion de pesticide voir la création d’un cadre légal de gestion de produits chimiques;
• L’appuie de la Secrétariat de la Convention pendant et après l’élaboration d’étude de base sur la gestion des pesticides au Cap-Vert;
• Compte tenue le nouveau dynamique dans le domaine industrielle il serait peut être nécessaire une étude sur j’Etat de lieu du pays en ce domaine;
• Nous attendons à ce que l’intégration de l’Agriculture et de l’Environnement dans un même ministère facilitera la mise en œuvre de cette Convention;
• Besoin de capacitations y compris aux personnels de la douane
14
Merci
28
Cote d’Ivoire:
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MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION
DE ROTTERDAM EN COTE D’IVOIRE
RÉPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE
PLAN DE L’EXPOSE
BREVE PRESENTATION DE LA COTE D’IVOIRE
MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM
- MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
- ACTIVITES SELON LES OBLIGATIONS
- DIFFICULTES
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INTRODUCTION
Située en Afrique de l ’ouest, en bordure de l’océan atlantique, la Côte d’Ivoire est une mosaïque d’ethnies dont la population est estimée aujourd’hui en 2015, à 22 700 000 d’habitants en majorité analphabète et paysanne.
Elle s’étend sur une superficie de 322 462 km2.
L’économie ivoirienne basée sur l’agriculture, s’oriente de plus en plusvers d’autres secteurs stratégiques tels que l’industrie.
• La performance remarquable de la Côte d’Ivoire , 1er producteurmondiale de cacao, 2ème producteur mondial de noix d’acajou, 5èmeproducteur mondial du palmier à huile, 7ème producteur mondial decafé, 7ème producteur dans le domaine de la production ducaoutchouc naturel, a été possible grâce à la conjugaison de plusieursfacteurs dont l’utilisation des pesticides.
Ainsi, Cette performance agricole, fait de la Côte d’Ivoire un réservoirimportant d’utilisateur des pesticides.
C’est dans le cadre des difficultés de la gestion de ces substanceschimiques que la Côte d’Ivoire a ratifié tous les conventions sur lesproduits chimiques dont la Convention de Rotterdam
I) MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
L’Etat Ivoirien a mise en place 5 programmes nationaux tels que le Programme
National de Gestion des Produits Chimiques ;
Ce programmes est animé par les points focaux des conventions et a un comité
scientifique qui regroupe tous les acteurs concernés par la gestion des produits
chimiques.
Les missions du Programme National des Produits Chimiques sont entre autres :
Proposer la politique national de gestion des produits chimiques;
Suivre et évaluer la mise en œuvre des conventions sur les produits chimiques;
Élaborer et promouvoir des programmes d’information;
Mettre en place des stratégies de gestion intégrée des produits chimiques.
MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM
29
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Projets en cours• Projet sous-régional sur les PCB• Cet projet a permis de faire l’inventaire des PCB en Côte
d’Ivoire. Cette étude a montré que l’Etat Ivoire a plus de40% de PCB dans la sous-région. Grace à cet projet Ces PCBsont transférés en France pour être traité.
• Le projet sur la gestion des pesticides en Côte d’Ivoire :l’objectif général projet est réduire et/ou éliminerl’utilisation des POPs et gérer des stocks des pesticides.
• Ce Projet a 4 composantes : Renforcement des capacités etde cadre réglementaire - la gestion des pesticides POPs –Promotion d’alternatives aux pesticides - gestion de projet
Des textes en cours de signature.
• L’avant-projet de Loi portant sur les orientations de la Gestion desProduits Chimiques ;
• L’avant-Projet de Décret fixant les modalités d’application de laconvention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalableen connaissance de cause applicable a certains produits chimiquesdangereux qui font l’objet d’un commerce international;
• L’avant-projet de Décret portant application de la Convention deStockholm sur les polluants organiques persistants.
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Enquête sur les préparations pesticides extrêmement dangereuses
Cette activité a été financée par le Secrétariat. L’enquête a été réalisé sur la culture du coton au nord de la Côte d’Ivoire dans 4 villages pour un montant de 10 000US.
Objectifs
Sensibiliser la population (la population de la zone choisie) sur les dangers liés à la mauvaise utilisation des pesticides ;
Identifier les préparations pesticides extrêmement dangereuses en vue de les inscrire à l’annexe III du texte de la Convention.
Cette enquête a permis de sensibiliser 50 personnes sur les risques liés à l’utilisation des pesticides et d’identifier tous les pesticides homologués ou non utilisés dans la cultures du coton .
II) ACTIVITES SELON LES OBLIGATIONS
Réponses d’importation
La Côte d’Ivoire a pris des décisions de l’importation future de tous pesticideset 4 produits chimiques industriels. La plus tard de ces produits, sontinterdits pour l’importation, la production, l’utilisation au niveau dupays.
Notifications d’exportation
• Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de Rotterdam et de laréglementation de l’Union Européenne, nous recevrons régulièrementdes notifications d’exportation en provenance de l’Union Européenne.
• Soit on accuse réception ou se prononcer sur le consentement ou non del’importation des produits chimiques
30
Problèmes liés à la mise en œuvre de la convention de Rotterdam
La mise en œuvre de la convention de Rotterdam est confronté a plusieurs problèmes. Ce sont entre autres :
La manque de moyens;
L’insuffisance de données au niveau des pesticides
L’insuffisance des textes de réglementation concernant les produits chimiques industriels.
La rétention des informations au niveau des données existantes;
Les textes existant ne sont pas vulgarisés;
Les textes existants ne sont pas adaptés à la convention.
Gambie:
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TRAINING AND REINFORCEMENT OF COOPERATION BETWEEN DNAs of THE
ROTTERDAM CONVENTION
IMPLEMENTAION STATUS OF THE RC IN THE GAMBIA
BYLANDING SONKO AND OMAR BAH
OBJECTIVES OF THE CONVENTION
• To promote shared responsibility and cooperative efforts among Parties in the international trade of certain hazardous chemicals in order to protect human health and the environment from potential harm and to contribute to their environmentally sound use
31
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ACTIVITIES UNDERTAKEN
Import responses:-The Gambia sent import responses regarding some chemicalsAlachlor, Aldicarb, Amisote AsbestosReceipt and Transmission of the PIC CircularNotification of Final Regulatory Action on Certain Chemicals:CarbosulfanCarbofuran FipronilAtrazine
MAJOR ACTIVITIES UNDERTAKEN Cont’d
• Routine monitoring of pesticides dealers and sales outlets through out the country by Environmental Inspectors and collaborators
• Sound management of Hazardous chemicals and information usually disseminated through the PIC Circular
• Participated on an online survey in June 2016 on Technical Assistance needs from The RC
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Control of Import of Chemicals & Pesticides
• Enforce proper labelling and provision of safety data sheets for informed decision making regarding imports
• Consistent with the obligations of Globally Harmonized System of classification and labelling of chemicals
• Transmission of the list of Pesticides authorised by CSP
Recommendations
• Continuous collaboration in the exchange of information among Parties
• Regional cooperation among DNAs or Official Contact Points
• Strengthening of RC pesticides of concern inspections and enforcement
32
Guinée Etat de mise en œuvre de la convention de Rotterdam:
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Etat de mise en œuvre de la convention de Rotterdam
République de Guinée
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Etat de mise en œuvre de la convention de Rotterdam
• Devenue partie en 2004, la Guinée a, dans le cadre de la mise en œuvre, préparé ce qui suit :
• Élaboration d’un plan d’action de mise en œuvre de la convention en 2007 ;
• Élaboration du plan d’action national de la SAICM découlant du profil national de gestion des produits chimiques en 2010-2013.
•
25/11/2016 2
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• En plus, dans le cadre de la gestion desproduits chimiques dont les pesticides, denombreux efforts remarquables ont étédéployés par le gouvernement guinéen dansl'élaboration, l'adoption et l'application deslois et règlements, tels que la mise en placed’un certain nombre de Départementsministériels.
25/11/2016 3
• Au sein de ces départements fonctionnent des Directions et des Services Techniques impliqués dans la gestion et le contrôle des produits chimiques et des déchets dangereux afin d’assurer la protection de la santé et de l’environnement contre les risques liés à ces produits.
25/11/2016 4
33
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• Le rôle du Ministère en charge del’Environnement à travers la DirectionNationale de l’Environnement est, d’une part,d’orienter, d’inciter et de susciter des accordsde partenariat avec les entrepreneurs, et,d’autre part, de veiller à la bonne exécutiondes textes d’application élaborés et mis enœuvre relatifs à la gestion des produitschimiques.
25/11/2016 5
• Le Ministère de l ’Agriculture, au sein de ceMinistère , il est mis en place un cadre deconcertation des organismes qui établit àtravers le Comité National des Pesticides lestatut sur diverses questions sur les pesticides,notamment les homologations et lespropositions pour la gestion rationnelle despesticides dans le pays. Le Comité se réunitdeux (2) fois par an pour l’analyse des dossierssuivie de propositions de décisions àl’attention du Ministre en charge del’Agriculture.
25/11/2016 6
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• D'autres institutions non gouvernementales de par leurs activités socioprofessionnelles, participent à une étape ou à une autre du cycle de vie des produits chimiques y compris les pesticides. Dont entre autres:
SECTEUR PRIVE
• Associations des Importateurs/ Distributeurs de pesticides;
• Union Nationale des Transporteurs Routiers ;
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• ONG ET SOCIETE CIVILE
• ONG du domaine de la santé spécialisée dans lagestion des pesticides;
• Guinée Ecologie
• Association Femmes Mines et Environnement(ONG du domaine de l’Agro-écologie et del’Agriculture durable)
• Confédération Nationale des organisations deDéfense des consommateurs de Guinée(CNODCG)
25/11/2016 8
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• Associations des utilisateurs de pesticides dans les domaines de l’Agriculture, de la Santé humaine et animale et de l’Environnement;
• Chambre Nationale d’Agriculture
• Chambre Nationale du Commerce
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• PERSONNES RESSOURCES (Membres à part entière du CNGP)
•
• Experts (toxicologue, écotoxicologue, …); • Membre du CSP/COAHP; • AND pesticides ;• AND substances chimiques ;• Point Focal Convention de Stockholm ;• Point Focal Convention de Rotterdam ;• Point Focal Convention de Bale.
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REGLEMENTATION
• Sur la base des lois et règlements en vigueuren la matière, les services impliqués dans lagestion des produits chimiques s’emploientactivement à amener les sociétés, projets etautres institutions concernés, à appliquer lesmesures appropriées à la protection de lasanté et de l’environnement.
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• Ces lois et règlements en vigueur sont :
• Loi N° L/96/010/AN/96 du 22 / 7 /96 portantréglementation des taxes à la pollution applicables auxétablissements classés ;
• Décret D/97/287/PRG/SGG du 24/12/97 réglementantla gestion et le contrôle des substances chimiquesnocives et dangereuses
• Arrêté n°A/2001/4784/MDE/SGG du 26/10/2001portant liste et classes nationales des substanceschimiques
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35
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• Arrêté A/2001/4785/MDE/SGG du 26/10/2001 définissant la procédure d’obtention de l’autorisation préalable ou du certificat d’entrée des produits chimiques
• Arrêté Conjoint N° 6758/ME/MEF/98 portantmodalités de prélèvement de la taxe sur les substanceschimiques
• Arrêté A/2001/4784/MDE/SGG portant application des Articles 3,4 et 5 du Décret D/97/287/PRG/SGG du 24/12/97 réglementant la gestion et le contrôle des substances chimiques nocives et dangereuses.
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NOTIFICATION DES MESURES DE REGLEMENTATION FINALE :
• Sur 47 produits soumis à la décision, la Guinée depuis 2006 s’est prononcée sur 35 produits et 12 produits restent sans réponse.
• Parmi les 35 produits objet de décision :
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• 23 font l’interdiction en matière de décisionfinale pour les raisons de leur appartenanceaux Polluants Organiques Persistants (POP), àla faiblesse des capacités nationales enanalyses toxicologiques et éco toxicologiques,aux informations émanant des conventionsinternationales, des législations régionales oudes institutions, de la politique nationale enprotection de la santé, de l’environnement etde gestion des pesticides.
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• 12 font l’objet de décision provisoire sous-condition avec pour raison, la réduction duchamp d’utilisation du produit, de l’expositiondes travailleurs et du rapport de considérationactive.
• 12 font l’objet de non réponse ; les documentstraités sont soumis à l’autorité pour décisionfinale.
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Remarques sur les notifications :
• Toutes les décisions prises par la Guinée datent de 2006, démontrant ainsi une lenteur dans la prise de décisions ;
• Les produits sous décisions provisoires sont toujours en attente de décisions finales ;
• Les nouveaux produits soumis à la décision sont toujours en phase d’instruction.
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• Au regard de ces remarques, les notifications par la Guinée connaissent un retard considérable dû :
• Au mauvais fonctionnement du Comité National des Pesticides ;
• Au manque de synergie et surtout de partage d’information au niveau des structures concernées par la gestion des pesticides ;
• Aux difficultés financières pour le meilleur exercice des agents de contrôle des pesticides.
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• En plus de ces contraintes liées auxnotifications, d’autres persistent également ;il s’agit entre autres :
• Le manque d’agents de contrôle au niveau des postes de contrôle terrestre, aggravant l’introduction de pesticides tout venant dans le pays ;
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Difficultés
• En plus de ces contraintes liées auxnotifications, d’autres difficultés persistentégalement ; il s’agit entre autres :
• Le manque d’agents de contrôle au niveau des postes de contrôle terrestre, aggravant l’introduction de pesticides tout venant dans le pays ;
• L’insuffisance d’information/sensibilisation et de formation des acteurs de la filière ;
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• Le manque d’infrastructure pour la gestion et l’élimination des pesticides obsolètes.
A ce propos, une importante quantitéd’Endosulfan est en souffrance au portAutonome de Conakry, dans un état de fortedégradation, se déversant dans des magasinsdu port avec des risques majeurs decontamination de la santé des travailleurs etde l’environnement.
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• l’insuffisance d’infrastructures techniquesappropriées et de moyens financiers pourl’évaluation des risques liés aux produitschimiques et déchets dangereux,
• l’insuffisance de moyens pour le réseaud’échange d’informations chimiques deGuinée dans la collecte et la diffusion desinformations relatives aux produits chimiques,
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• Insuffisance de moyens techniques etfinanciers pour la mise en œuvre efficace desConventions relatives à la gestion des produitschimiques,
• le non fonctionnement du laboratoire de laDirection Nationale de l’Environnement parmanque de réactifs et de matériels,
• le laxisme des importateurs, utilisateurs et decertains décideurs dans le respect des lois etrèglements en vigueur.
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Perspectives
• Pour le moment, la Guinée ne dispose pas demoyens nécessaires pour une meilleurecoordination et un suivi efficace de la gestiondes substances chimiques au niveau desdifférentes organisations et entités.Cependant, pour une bonne évaluation desrisques et un échange d’informations sur lesproduits chimiques, il faut :
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• Améliorer la formation technique destinée auxpersonnes et entités chargées de la gestion desproduits chimiques ;
• Faire une mise à jour régulière du registre desproduits chimiques ;
• Promouvoir la traduction dans nos languesnationales, des documents traitant de la gestionrationnelle des produits chimiques.
• acquérir des moyens logistiques et fournitures debureau.
• renforcer les capacités d’intervention des servicesde contrôle et de suivi.
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• appliquer correctement et faire respecter lestextes et attributions au sein des structuresconcernées.
• Finaliser et mettre en application la procédurede gestion des produits chimiques en Guinée.
• La formation continue des Cadres etl’équipement des services concernés enmatériels bureautiques.
• Former et renforcer la coopération entre ANDet parties prenantes.
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Guinée Bissau:
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CONVENTION DE ROTTERDAM EN
GUINÉE-BISSAU
• La Guinée-Bissau a signé la Convention de Rotterdam en
Septembre 2002 à Mars 2005 a été ratifié par l’Assemblée
populaire nationale par la résolution nº 20/2015, promulguée
par le Président de la République en avril 2009, par le décret
présidentiel nº 19/2009.
• (Signature et ratification) processus piloté par le Ministère de
l’Environnement, de la similitude des Conventions de Bâle et
de Stockholm.
• La mise en œuvre du point de vue technique et pratique de la
Convention de Rotterdam est assurée par le Ministère de
l’Agriculture travers de son service de Protection des
Végétaux qui est l’Autorité National Désigné.
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Slide 3 Slide 4
Les principales institutions qui génèrent directement ou
indirectement les pesticides sont représentés dans le
Comité National de gestion des pesticides :
• Agriculture ;
• Environnement ;
• Santé ;
• Commerce ;
• Douanes ;
• Etc.
Secrétaire d’État à l’Environnement est chargé de mettre en
œuvre des conventions :
• Basel ;
• Stockholm ;
• Bamako ;
• Minamata ;
La dynamique et la synergie oblige l’DNA de la Convention
de Rotterdam à travailler en étroite collaboration avec cette
institution ;
3. PARTENARIATS AVEC LES INSTITUTIONS
CONCERNES
Slide 5 Slide 6
• Ministère de la santé est chargé de suivi et l’évaluation
des indicateurs liés à la santé de la population ;
• Ministère de Commerce et Douane sont responsable pour
les registres et contrôle d’importation des pesticides;
• ONG et Associations de Femmes Maraîchères font aussi
l’ application.
3. PARTENARIATS AVEC LES INSTITUTIONS CONCERNES
Décisions concernant l’importation
Position de la Guinée-Bissau dans le PIC
www.pic.int
Notifications
Guinée-Bissau a notifié l’interdiction de l’endosulfan à travers
le Comité sahélien des Pesticides (CSP) ;
Les projets de notification de l’interdiction de l’atrazine, le
paraquat et règlements stricts de fipronil n’ont pas encore
envoyées au Secrétariat.
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• Mesure législative
A ce jour, malheureusement, aucune mesure législative
n’a été prise par la Guinée-Bissau de réglementation
ou de dérogation.
• Assistance technique
Pour le Secrétariat de la Convention de Rotterdam,
il y avait des visites de contact pour la sensibilisation
des autorités locales et le renforcement des capacités
concernant la notification et l’importation.
• Elaboration d’étude de base et l’inquete sur le terrain
1. Feuilles, comme les de tabac (Nicotiana tabacum), le
neem (Azadirachta indica) et autres, dilué à l’eau
savonneuse ;
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Fruits, comme l’ail (Allium SP.), piment (Capsicum
SSP.), etc., c’est gras et delué à l’eau savonneuse
3. Graines, comme le neem, chose etc. sont gras et
delué à l’eau savonneuse
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4. Cortex, cas Kaya Senegalesis, neem, etc.
5. Biopesticides, cas de Green muscle (Metarhizium
anisopliae) .
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Ces alternatives sont appliquées très peu malgré les
campagnes menées par les Services de Protection des
végétaux et les ONG
.
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Rapport du Mali :
ETAT DE MISE EN EOUVRE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM PORTANT
SUR LE COMMERCE ET L’UTILISATION DES PRODUITS CHIMIQUES
DANGEREUX
PRESENTATION DU MALI
Le Mali a adhéré à la convention de Rotterdam en 1992 et l’a ratifié en Novembre 2001.
La convention de Rotterdam est relative à la procédure de consentement préalable en
connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui
font l’objet d’un commerce international.
Elle vise l’encouragement du partage des responsabilités et la coopération entre pays-parties
dans le domaine du commerce international de certains produits chimiques dangereux afin de
protéger l’environnement et la santé des personnes contre les dommages éventuels et de
contribuer à l’utilisation écologiquement rationnels de ces produits en facilitant l’échange
d’information sur leurs caractéristiques en instituant un processus national de prise de
décision applicable à leur importation et exportation et communiquées aux parties .
Le Mali a recensé 700 tonnes de pesticides obsolètes en 2016 .Ces produits sont scellés et
gardés en lieus sécurisés en attendant leur évacuation en Europe pour leur destruction.
Le PEPPO (projet pour l’élimination et la prévention des pesticides obsolètes) continu le
travail de recensement des des pesticides et produits chimiques obsolètes en même temps que
les emballages et matériels indésirables
Pour la mise en œuvre de cette convention le Mali s’appui sur :
-Les normes de la FAO en la matière
-Les conclusions des travaux du CSP (qui sont bi annuels)
-Les textes législatifs et règlementaires Nationaux
L’analyse du risque est assurée par l’état (à travers ses services techniques qui sont la
Direction Nationale de l’Agriculture et l’Office de la Protection des végétaux) en
collaboration avec la CIPV ; le CODEX ALIMENTARUS ; et L’OMS
Chaque année, les grands utilisateurs de pesticides subissent un test pour connaitre leur niveau
d’intoxication et la gestion de ce personnel tient compte de ces résultats, c’est-à-dire ceux qui
présentent un taux de pesticide anormalement élevé seront retirés de la manipulation des
produits chimiques
La gestion des pesticides et leur emballages également assurée au Mali par un système de
triangulation appelé PSMS (pesticide stock management system) mise en place par la FAO et
dont le serveur est basé à Rome en Italie. Plusieurs pays sont membres de ce réseau .Chaque
pays membre y met ses données (nature du produit, emballage et lieu de stockage) ; un
mouvement (triangulation)se fait entre les pays membres du réseau et est organiser par la
FAO .Le mouvement peut se faire également à l’intérieur du même pays au besoin.
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Une vérification de la qualité des formulations des stocks de tous les pesticides se fait tous les
deux ans (pour cette vérification les analyses sont réalisées au laboratoire de Gembloux en
Belgique)
CONTRAINTES POUR LA MISE EN EOUVRE DE LA CONVENTION DE
ROTTERDAM
-Manque de laboratoire spécialisé pour l’analyse des produits chimiques
-Insuffisance de moyens financiers
-Insuffisance de ressources humaines qualifiées pour assurer un contrôle plus efficace
des pesticides
-Non adaptions (mauvaise application ou non application) des textes ou passages de
textes par les diffèrent acteurs
RECOMMANDATIONS
-Prendre des dispositions pour une application effective de la convention de
Rotterdam
-Multiplier les rencontres des ANDs pour le renforcement de leurs capacités et
connaitre progressivement le niveau de mise en eouvre de la convention
-S’atteler à prendre en charge les recommandations non mise en eouvre
-Appuyer la mise en place d’un système d’information régionale sur la convention de
Rotterdam
-Prendre toutes les dispositions pour diligenter la finalisation et la signature de la
convention tripartite CEDEAO –UEMOA – CILSS qui est l’instrument juridique
pour la mise en eouvre du COAHP.
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Mauritanie:
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Atelier de Formation et de Renforcement de la coopération entre les Autorités Nationales Désignées (ANDs) dans la mise en œuvre des obligations de la Convention de
Rotterdam dans les 13 pays du CILSSS : Benin, Burkina Faso, Cap Vert, Cote d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée –
Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo
MISE EN OEUVRE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAMMAURITANIE
Dakar, Sénégal, du 28 novembre au 1er décembre 2016
Principales activités
Inventaire des stocks des pesticides obsolètes et des emballages vides contaminés répertoriés dans les services du Ministère de l’Agriculture en vue de leur élimination
Cette activité est financée dans le cadre du projet GCP/INT/147/GEF (Elimination de 165
T de pesticides obsolètes et 40 T d’emballages vides et décontamination d’1
site prioritaire)
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RESULTATS DE L’INVENTAIRE
1. PESTICIDES OBSOLETES
•113,25 tonnes de pesticides poudres repartis dans les capitales régionales et départementales des wilayas du Hodh El Gharbi,du HodhEchargui,de l’Assaba et de l’Adrar
•187 768 litres de pesticides liquides, principalement, au niveau du Centre National de Lutte Antiacridienne(CNLA)à Nouakchott, à Rosso au niveau de la SONIMEX et à la Délégation de l’Agriculture du Trarza.
RESULTATS DE L’INVENTAIRE
2. EMBALLAGES VIDESLes emballages vides de pesticides (3800 tonnelets estimés à 72 tonnes et53 tonnes de fûts déjà compressées (mais non décontaminés), répartis entre Kiffa, Zouerate et Nouakchott.
3. SOLS CONTAMINES116 tonnes de sols contaminés, résultant des décontaminations effectuées par le CNLA sur des anciens sites pollués.
Ces sols contaminés sont actuellement stockés dans des magasins situés à Zouerate, Kiffa et Nouakchott 245 tonnes de sols contaminés à enlever au niveau des magasins à démolir ou à transférer hors des centres urbains dans les villes de Nema, Adel Begrou, Kiffa, Sélibabi, Mbout,Boghé, Maghama, Rosso, Atar et Nouakchott.
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Principales activités (suite)
•Organisation de l’atelier final sur le renforcement de capacités des parties prenantes impliquées dans la gestion des produits chimiques industriels dans le cadre de la Convention de Rotterdam ;•Réalisation d'une étudie sur le Cadre Juridique et réglementaire pour la gestion des Produits chimiques Industriels en Mauritanie avec l’appui de la Convention•Réactualisation des inventaires des PCB dans les installations de la SOMELEC dans le pays dans le cadre du Projet régional intitulé "Démonstration d'une approche régionale à la gestion écologiquement rationnelle des déchets liquides de PCB, des transformateurs et des condensateurs contenant des PCB »
Principales activités (suite)
•Analyse d’échantillons de d’huile PCB et minérales pour inventorier la population de transformateurs et condensateurs contaminés aux PCB ;•Elaboration d’un plan d’élimination des Equipements contaminés aux PCB au profit de la SOMELEC en collaboration avec le Centre Régional pour les Conventions de Bâle et de Stockholm pour les pays d’Afrique Francophone (CRCBS-AF) ;•Elaboration d’un projet de décret de création d’un Comité National Intersectoriels de Gestion des Produits Chimiques ;
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Principales activités
Assurer le suivi des produits chimiques utilisés dans les activités industrielles et mettre en place une base de données relative aux produits chimiques importés dans le pays ;
Principales activitésSuivi des notifications d’importation dans le pays accompagnée des fiches de données de sécurité, de plusieurs produits chimiques de l’Union Européenne
16T3QPWO1N –Chloroforme – FINLANDE
1GFJZNQZ0V - Chlorure de didécyldiméthylammonium–FINLANDE
1BMKTQ9J85 – Diphénylamine- FRANCE
1C5V5FHZ2O- Chlorure de mercure –FRANCE
YABSQBBMF4- Chlorure de mercure –Italie
19BDYY2KIU- Dichlorure d'éthylène (1,2-dichloroethane)
ETC.
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Principales activités
Notifications des mesures de réglementation finales visant à interdire ou à strictement réglementer les produits chimiques figurant sur l’annexe III de la RCL’AND pesticides de la Mauritanie a notifié au Secrétariat de la RC les mesures de réglementation finales pour les pesticides suivants :Années 2015 et 2016
•Atrazine
•Carbofuran
•Carbosulfan
•Fipronil
•Triazophos
•Dinito orthocresol (DNOC) et ses sels
Principales activitésIl faut signaler que dans le cadre de la bonne gestion des pesticides, le CSP a interdit 11produits jugés toxiques et dont certains figurent déjà sur l’annexe III de la convention de Rotterdam et des mesures de notifications sont déjà envoyées au Secrétariat de la RC.Il s’git de :
EndosulfanParaquatAtrazineCarbosulfanCarbofuranFipronilMethamidophosMonocrotophosTriaziphosAcetachloreHexazinoneLes produits qui n’ont pas fait l’objet de notification le seront certainement des que les justificatifs soient élaborés.
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RecommandationsAu vu de la situation alarmante des produits chimiques et pesticides relevant de la CR, la Mauritanie juge impératif d’appuyer le pays dans les domaines suivants :Le renforcement en ressources humaines, matérielles et financières des services chargés de la protection des végétaux et de la gestion des pesticides;
Le renforcement en ressources humaines et professionnelles des services chargés de la santé et l’hygiène publique;
Le renforcement des structures d’évaluation environnementale;
La valorisation des méthodes de lutte alternatives et l’utilisation rationnelle des pesticides
L’appui du Conseil consultatif de la protection des végétaux qui assure le rôle du Comité National de Gestion des Pesticides;D’appuyer le Comité National de Gestion des Produits Chimiques
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Niger:
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ETAT DE LA MISE EN ŒUVRE DES OBLIGATIONS DE LA CONVENTION DE
ROTTERDAM AU NIGER
DAKAR, SÉNÉGALDU 28 NOVEMBRE AU 1 ER DÉCEMBRE
2016P A R T IC IP A N T S : M R M OU D Y M A M A N ES A N I, D G P V E T M M E A B D OU A LIM A T O U D OU K ID R P /S E
Plan de la présentation
Rappel
Mise en œuvre des obligations de la Convention de Rotterdam au Niger
Contraintes
Conclusion
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Rappel
La Convention de Rotterdam a été adoptée et ouverte à la signature lors d’une conférence de plénipotentiaires tenue à Rotterdam le 10 septembre 1998 et elle est entrée en vigueur le 24 février 2004.
Lors de sa première réunion en septembre 2004, il en est résulté l’inscription de 14 produits chimiques à l’annexe III.
Les amendements à l’annexe III sont entrés en vigueur le 1er février 2005 sauf les amendements supprimant les rubriques concernant certaines préparations de pesticides extrêmement dangereuses de monocrotophos et de parathion, qui sont entrés en vigueur le 1er janvier 2006.
Ensuite, à la 4ème COP tenue en octobre 2008, il en est résulté l’inscription d’un produit chimique (tous les composés du tributylétain) à l’annexe III dont l’amendement est entré en vigueur le 1er février 2009.
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Mise en œuvre des obligations de la Convention de Rotterdam au Niger
Ratification
Points de Contact Officiels
Autorités Nationales Désignées (AND)
Réponses à l’importation
Notification finale de le règlementation: 8 dont 6 ne figurent pas sur l’annexe III et 2 figurent sur l’annexe III
Proposition d’une formulation de pesticide sévèrement réglementée
Assistance technique
Ratification
La Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international a été ratifiée le 18 janvier 06 et enregistré par le secrétariat le 16 février 2006
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Points de contact officiel
1. Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.
2. Directrice de la Règlementation Phytosanitaire et du Suivi Environnemental.
Autorités Nationales Désignées
Les deux AND au Niger sont sous la tutelle du Ministère en charge de l’Agriculture, à savoir:
1. Le Directeur Général de la Protection des Végétaux (DGPV)
2. La Directrice de la Règlementation Phytosanitaire et du Suivi Environnemental (DRPSE).
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Réponses à l’importation
47 réponses à l’importation
Notification finale de le règlementation
Au total, 8 notifications finales de le règlementation dont:
6 ne figurent pas sur l’annexe III (2015):
L’Atrazine, le Carbofuran, le Carbosulfan, le Fipronil, le Paraquat dichloride et le Triazophos
2 figurent sur l’annexe III:
La Dieldrine (2000) et l’Endosulfan (2008).
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Proposition d’une formulation de pesticide sévèrement réglementée
De la date de ratification de la Convention à nos jours, aucune proposition de formulation de pesticide sévèrement réglementée n’a été soumise par le Niger.
Assistance technique
Le Niger, à l’instar de plusieurs pays en voie de développement a bénéficié de plusieurs appuis techniques et financiers du secrétariat de la Convention de Rotterdam à travers des ateliers de formation, des missions, etc.
Il s’agit entre autres de:
Du 14 au 18 mars 2005:Une mission du CSP à Niamey dans le cadre de la ratification de la Convention de Rotterdam par les Etats membres du CILSS;
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Du 21 au 22 juillet 2006, atelier régional du CSP et des ADN tenu à Bamako au Mali;
Du 06 au 08 août 2007, atelier régional du CSP et des ADN tenu à Bamako au Mali;
Du 16 au 20 juin 2008 à Dakar au Sénégal, une réunion régionale entre les ADN dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de Rotterdam dans les pays francophones;
Du 01 au 14 juillet 2008, une assistance technique du CSP dans les pays membres du CILSS dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de Rotterdam (cas spécifique du Niger, du 09 au 11 juillet 2008) dont l’objectif principal était d’échanger avec les partenaires nationaux impliqués dans la mise en œuvre de la Convention sur les progrès et les problèmes rencontrés et comment le secrétariat peut aider les les AND à remplir leurs responsabilités;
Du 22 au 26 septembre 2008 à Bujumbura au Burundi, une réunion régionale entre les ADN et les points focaux de la Convention de Stockholm;
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Du 31 octobre au 04 novembre 2011,une session de formation des formateurs des 9 pays membres du CILSS sur le Manuel d’inspection des pesticides.
Du 07 au 10 avril 2014 à Dakar au Sénégal, dans le cadre du renforcement de la coopération entre le CSP et les ADN dans la mise en œuvre des obligations de la Convention de Rotterdam.
Participation à plusieurs webinar
Participation à la COP BRS de 2013 à Génève
Membre du Comité d’Etudes des Produits Chimiques de la Convention de Rotterdam, à la COP BRS de 2015 .
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Contraintes
Rappel: Conformément à l’alinéa 2 de l’article 4 de la Convention, chaque Partie fait en sorte que les AND disposent de ressources suffisantes pour s’acquitter efficacement de leurs tâches.
La principale contrainte est le manque de ressources, notamment les ressources financières
A titre d’exemple: en 2008, après le passage de la mission Secrétariat&CSP, des TDR avaient été élaborés et transmis au Projet Lutte d’Urgence contre le Criquet Pèlerin sans suite favorable, l’activité n’étant pas prise en compte dans le Programme de Travail et Budget Annuel du projet de l’année en cours.
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Contrainte (suite)
La traduction de certains documents
L ’incapacité à participer à certains ateliers de renforcement des capacités.
JE REMERCIE DE VOTRE AIMABLE ATTENTION
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Senegal:
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ATELIER SOUS REGIONAL DE FORMATION ET DE RENFORCEMENTDE LA COOPERATION ENTRE LES ANDs DANS LA MISE EN
ŒUVRE DE LACONVENTION DE ROTTERDAM
Hôtel Fleur de Lys, Dakar
ETAT DE MISE EN OEUVRE DE LA
CONVENTION DE ROTTERDAM
AU SENEGAL
TRAITE INTERNATIONAL DATE DE RATIFICATION
DATED’ENTREE
EN VIGUEUR
Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international (révisé en 2011)
20/07/2001 24/02/2004
2
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I.
Etat de mise en œuvre D
• s’appuient sur des connaissancesscientifiques (groupes d’expert dans lesinstances mises en place….), en particulierdans le domaine de l’évaluation des risques
• reposent d’une manière générale sur lesprincipes généraux du DéveloppementDurable
• cadrent avec les orientations politiques etstratégiques définis à l’échelle internationale
3
QUELQUES PRINCIPES GENERAUX DU DD
• LE PRINCIPE DE PRECAUTIONIl signifie qu'en cas de risque de dommages graves ouirréversibles, l'absence de certitude scientifique absolue nedoit pas servir de prétexte pour remettre à plus tardl'adoption de mesures effectives visant à prévenir ladégradation de l'environnement
• LE PRINCIPE PREVENTIONIl est un principe qui suit la logique de celui de précaution.Cependant, il convient de noter que les faits sont descertitudes et les moyens d’y remédier qui doivent être prissont connus. Ces deux principes introduisent celui de la
Commission Nationale de Gestion des Produits Chimiques(CNGPC)
Arrêté N°0852 du 08 février 2002
Cadre de concertation pluridisciplinaire etmultisectoriel qui sert d’interface entre lescommunautés de base, les producteurs /fabricants, vendeurs de produits chimiques et lesautorités compétentes
Tâche: contrôler et surveiller l’importation,l’utilisation, la production et les mouvements dessubstances chimiques, nocives et dangereuses
•
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MISSIONS
1. de veiller à l’application des Directives du CSP
2. de récencer les méthodes de contrôle de qualité etd’évaluation des risques des produits homologués à l’égardde l’hommes, des animaux, des ressources naturelles et del’Environnement
3. d’établir et de diffuser la liste des produits chimiques et desmatières actives autorisées et celle des produits d’emploiinterdits ou d’utilisation limitée
4, Etablir et diffuser la liste des personnes morales etphysiques, publiques et privées ,autorisées à effectuer lescontrôles de qualité selon les modalités qui seront fixéespar arrêté des Ministres chargé de la santé, del’environnement, de l’agriculture, de l’élevage et de lanormalisation
5, Examiner les demandes d’autorisation de diffusion dessupports publicitaires relatifs aux substances nocives etdangereuses
6, de disposer d’une base de donnée sur le registre desagréments, homologation et APV
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7, d’élaborer et de promouvoir des programmesd’information/sensibilisation et de formation sur l’utilisationet/ou la manipulation des produits chimiques
8, de proposer aux départements ministériels concernés destextes législatifs et réglementaires pour une utilisationrationnelle des produits chimiques
7, d’élaborer et de promouvoir des programmesd’information/sensibilisation et de formation sur l’utilisationet/ou la manipulation des produits chimiques
8, de proposer aux départements ministériels concernés destextes législatifs et réglementaires pour une utilisationrationnelle des produits chimiques
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9, de s’informer et informer des problèmes rencontrés lors del’utilisation d’un produit chimique homologué ou autorisé
10, de favoriser la concertation et la collaboration entre paysdans la gestion des produits chiques dangereux
11, d’examiner toute question relative à la gestion despesticides et produits chimiques dangereux
Organisation de la CNGPC
Bureau:- Président:- 1er Vice Président- 2ème Vice Président- Secrétaire Permanent
Trois sous/commissions- sous Commission des Pesticides- sous Commission des Produits Chimiques Industriels- sous Commission Toxicovigilance
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Transmission de la mesure de réglementation finale concernant certains produits listés aux annexes de la Convention de Rotterdam (atrazine, carbofuran, carbosulfan, fipronil, triazophos etc
REIC
CONTRAINTES
• Porosité des frontières avec la tenue des marchéshebdomadaires
• Disponibilité de certaines informations
• Non adoption du SGH par les pays du CILSS
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Tchad:
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Atelier de formation etrenforcement de la coopérationentre les ANDs dans la mise enœuvre des obligations de laconvention de Rotterdam
PRESENTATION DE L’EXPOSE DU TCHAD
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Présentation de L’ONPV
• L’ONPV ou la Direction de la Protection des Végétaux et du Conditionnement de la République du Tchad est crée par le décret N°029/PR/MA/2003.
• Elle est une organisation nationale officielle placée sous la tutelle d’une Direction Générale de la Production Agricole et de la Formation du Ministère de la Production, de l’Irrigation et des Equipements Agricoles .
• D’une manière générale, les missions et les attributions de la Direction de la Protection des Végétaux et du Conditionnement sont entre autres :
Présentation de L’ONPV (suite)
• La Protection et le contrôle sanitaire des Végétaux et produit végétaux à l’exportation et à l’Importation ;
• La mise en œuvre pratique de la lutte intégrée contre les ennemis de cultures ;
• La surveillance et le suivi des ennemis de cultures aux champs et aux stockages ;
• La diffusion des informations et conseils à tous les niveaux en vue de lutter contre les ennemis de cultures ;
• La liaison avec les organisations paysannes, les ONG, les organisations nationaux et internationaux intervenant dans le domaine de la Production des Végétaux ;
• L’élaboration et l’application des textes législatifs, réglementaires et des conventions internationales relatifs à la Protection des Végétaux;
• Le contrôle et la gestion des pesticides Agricoles ;• A ce titre , le Tchad a ratifié beaucoup de Convention parmi lesquelles la
Convention de Rotterdam
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La Convention de Rotterdam
• Le Tchad a signé cette convention le 11/09/1998 et l’a ratifiée le 10/03/2004 ; son entrée en vigueur a lieu le 08/06/2004. A travers cette convention onusienne, notre pays a participé à plusieurs rencontres et bénéficié à cet effet des échanges et des renforcements des capacités de ses responsables à plusieurs niveaux.
Représentation nationale
• Il s’agit :
• Monsieur ABDOULAYE MOUSSA ABDERAMAN, AND chargé des Pesticides au Ministère de l’Agriculture
• Monsieur ISSAKHA ZOURGANE, AND chargé des produits chimiques industriels au Ministère de l’Environnement
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Mise en œuvre des obligations de la Convention de Rotterdam au Tchad
• Il est à noter que sur le total de 47 produits chimiques inscrits à l’annexe III, dont 33 pesticides (y compris 3 préparations pesticides extrêmement dangereux) et 14 produits chimiques industriels, la réponse du Tchad, pays importateur est de :
• 47 produits chimiques dont :• 27 avec décision finale, non-consentement relatif à
l’importation ;• 20 avec décision provisoire, non-consentement relatif à
l’importation.
Mise en œuvre des obligations de la Convention de Rotterdam au Tchad
(Suite)• 6 produits chimiques, tous pesticides, non
appartenant à l’annexe III, dont la notification de mesure de réglementation finale a été faite.
• 1 produit (pesticide extrêmement dangereux), « Fenthion », a été proposé par le Tchad à être inscrit à l’annexe III de la Convention , mais la proposition est encore attendue.
• Recensement des pesticides obsolètes dans les différentes régions du Tchad.
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Activités d’assistance technique
• Renforcement de la coopération entre le Comité Sahélien des Pesticides (CSP) et les Autorités Nationales Désignées dans la mise en œuvre des obligations de la Convention de Rotterdam en tenant compte du facteur durabilité sociale, environnemental et économique ,du 07 au 10/04/2014 à Dakar au Sénégal
• Atelier de formation sur la mise en œuvre de la convention de Rotterdam au Tchad à N’Djaména au Tchad du 10 au 14/06/2013;
Activités d’assistance technique (suite)
• Formation sur”Pesticides inspection manual training workshop ( 9 CILSS Countries) ” à Dakar au Sénégal , du 31/10/2011 au 04/11/2011;
• Formation sur ”Joint Regional meeting between the Rotterdam Convention DNAs and Stockholm Convention Focal Points ” du 22/09/ au 26/09/2008 à Bujumbura ,Burundi ;
• Formation sur “Sub-regional workshop with CSP and DNAs” du 06/08/ au 08/08/2007 à Bamako, Mali;
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Activités d’assistance technique (suite)
• Formation sur “Sub-regional workshop with CSP and DNAs” du 21/07/ au 22/07/2006 à Bamako, Mali;
• Regional Workshop for the Rotterdam Convention on the Prior Informed Consent Procedure for Certain Hazardous chemicals and Pesticides in International Trade à Dakar au Senegal , du 11/06/ au 14/06/2002.
ContraintesManque d’expérience de certaines ADNs
pour la mise en œuvre de la convention et départ de certains ADNs pour autres activités sans déclarer leur départ; Retard de transmission des dossiers entre
les différents points de contact;Manque d’internet pour transmettre les
dossiers à temps
58
Togo:
Slide 1 Slide 2
REPUBLIQUE TOGOLAISE
Travail-Liberté-Patrie
Par,
NADJO N’Ladon, Point focal et AND Produits chimiques industriels
DJATOITE Minto, AND Pesticides
LA CONVENTION DE ROTTERDAMET SON ETAT ACTUEL DE MISE EN OEUVRE
2
CONTEXTE
Pays à vocation agricole, le Togo à l’instar de
beaucoup de pays membres du CILSS importe des
pesticides et des produits chimiques à usage
industriel.
Mais soucieux de la protection, de la santé humaine
et de l’environnement, le Togo a adhéré et a ratifié
plusieurs Conventions dont celle de Rotterdam sur la
procédure de consentement préalable en
connaissance de cause applicable à certains produits
chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet
d’un commerce international.
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3
CONTEXTE (Suite)
Pour ce faire, il a été mis en place un dispositif
juridique et institutionnel relatif à la gestion des
pesticides et des produits chimiques à usage
industriel.
Les amendements à l’annexe III sont entrés en vigueur le 1er février 2005 sauf les amendements supprimant les rubriques concernant certaines préparations de pesticides extrêmement dangereuses de monocrotophos et de parathion, qui sont entrés en vigueur le 1er janvier 2006.
Ensuite, à la 4ème COP tenue en octobre 2008, il en est résulté l’inscription d’un produit chimique (tous les composés du tributylétain) à l’annexe III dont l’amendement est entré en vigueur le 1er février 2009.
59
Slide 5 Slide 6
5
Le Togo a formulé 33 réponses concernant l’importation sur les pesticides et les produits chimiques à usage industriel inscrits à l’annexe III de la Convention.
Les notifications de mesures de réglementation finale sur les produits dits POPs comme l'Aldrine, la Dieldrine, le Chlordane, l'Endrine, l'Heptachlore, l'Hexachlorobenzène, le Mirex, le Toxaphène, le DDT, les PCB, et que ceux non POPs comme l’Atrazine, le Carbosulfan, le Carbofuran, l’Endosulfan, le Paraquat, le Fipronil, le Triazophos, le Methamidophos,
MISE EN ŒUVRE ACTUELLE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM
6
le Monocrotophos ont été préparées et envoyées avec soin, au Secrétariat de la Convention par les deux AND, et pour certains de ces produits, en conformité et après la transmission de la décision d’interdiction aux Etats membres du CILSS, par le Ministre Coordinateur de l’institution, le Togo y faisant partie intégrante des membres.
MISE EN ŒUVRE ACTUELLE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM (Suite)
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7
Concernant la proposition de préparations de pesticides extrêmement dangereuses (PPED), aucune jusqu’à ce jour n’a été faite.
Les AND pesticides et produits chimiques industriels ne disposant pas de moyen pour rechercher au plan national, les informations sur les intoxications liées à des pesticides et produits chimiques industriels.
Le Togo ne formule ni ne conditionne ou ne reconditionne les pesticides et autres produits chimiques.
Ainsi, il se trouve dans la situation d’importateur.
MISE EN ŒUVRE ACTUELLE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM (Suite)
8
C’est à ce titre que, pour la notification d’exportation, l’AND pesticides a eu à recevoir au cours de ces deux dernières années, une dizaine de notifications d’exportation de pesticides et produits chimiques industriels par des pays tiers essentiellement de l’UE. Ainsi, dans le cadre d’une consultation et d’une concertation, des accusés de réception ont été envoyés dans le délai requis de 30 jours, aux l’AND des pays exportateurs.
MISE EN ŒUVRE ACTUELLE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM (Suite)
60
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9
En outre le Togo amis en place son comité national de gestion des pesticides (CNGP), comprenant et regroupant tous les acteurs impliqués dans la gestion des pesticides (douane, gendarmerie, police, instructions publiques, privées, importateurs, distributeur, ONG, Associations, société civile et autres). Ainsi pour d’une part, améliorer les mesures de réglementation et une bonne gestion des pesticides, et pour d’autre part, réduire les risques associés pour les travailleurs, les consommateurs et l’environnement, les renseignements contenus dans les fiches de sécurité font régulièrement l’objet de diffusion et de partage, pour appréciation et avis des membres dudit comité au cours de ses sessions (ordinaires ou extraordinaires).
MISE EN ŒUVRE ACTUELLE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM (Suite)
10
Toujours dans le cadre de cette mise en œuvre, le Togo a bénéficié des appuis de la Convention, appuis qui lui ont permis de réaliser certaines études dont celles sur :
l’utilisation de pesticides communautaires, le cas de l’endosulfan dans la partie nord du pays, en 2007.
le cas de la mise en œuvre de la Convention de Rotterdam au Togo, avec pour objectif, d’évaluer l’état de mise en œuvre de la Convention et son impact possible sur l’amélioration de la gestion des produits chimiques, entrant dans le champ d’application de la Convention et de proposer des pistes réalistes pour une mise en œuvre plus opérationnelle. Cette étude a été réalisée en 2009.
MISE EN ŒUVRE ACTUELLE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM (Suite)
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11
l’étude en 2010 sur les intoxications liées à l’utilisation des Préparations de Pesticides Extrêmement Dangereux (PPED), au centre du Togo.
Mais, il est à noter que cette étude n'a pas fournie comme espéré, d’éléments suffisants pour aboutir à une proposition de PPED.
MISE EN ŒUVRE ACTUELLE DE LA CONVENTION DE ROTTERDAM (Suite)
En termes d’alternative aux pesticides chimiques, qui entre toujours dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention, le Togo sous l’appui de l’ONUDI est actuellement en train de conduire un projet pilote sous régional dénommé «projet GFRAF11010» sur la formulation, le développement et la promotion de biopesticides botaniques à base de neem .
12
En termes de contraintes on peut citer:
la timide opérationnalisation et fonctionnement du comité national de gestion des pesticides par manque de budget de fonctionnement ;
l’absence d’un centre antipoison et le timide fonctionnement de la commission toxico-vigilance, commission faisant partie de l’une des trois commissions du comité national de gestion des pesticides ;
Le manque ou le déficit de supports et d’appuis adéquats pour le report continu ou périodique, de cas d’intoxications liées aux pesticides ;
LES CONTRAINTES LIEES A LA MISE EN ŒUVREDE LA CONVENTION DE ROTTERDAM
61
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13
l’insuffisance de vulgarisation de la Convention de Rotterdam au plan national et chez les acteurs (article 6 sur les PPED) ;
insuffisance/manque de moyens (matériels, financiers) pour la formation, la sensibilisation des techniciens, des distributeurs, des utilisateurs et des manipulateurs des pesticides et produits chimiques ;
déficit en place et sur place, de système efficace d’échange d’information.
LES CONTRAINTES LIEES A LA MISE EN ŒUVREDE LA CONVENTION DE ROTTERDAM
14
Comme recommandations, il est nécessaire de:
Allouer un budget et de doter de moyens (matériels, financiers), le comité national de gestion des pesticides, qui est un véritable cadre de concertation et d’échange entre les acteurs, pour son plein et efficace fonctionnement ;
Créer un comité national prenant en compte, et la gestion des pesticides et la gestion des produits chimiques regroupant tous les acteurs: privés, publics et société civile, ONG….;
Sensibiliser les décideurs, les distributeurs et les utilisateurs sur la problématique des pesticides et des produits chimiques ;
LES RECOMMANDATIONS
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15
Vulgariser au plan national, la Convention de Rotterdam ;
Mettre en place et renforcer le système national d’information sanitaire (SNIS) sur les cas d’intoxications liées aux pesticides ;
Créer un cadre juridique et institutionnel de collecte d’informations sur les intoxications par les pesticides ;
Créer sur place, un centre antipoison et rendre opérationnel et efficace, le système de toxico-vigilance;
Créer une base de données fiable sur les pesticides et les produits chimiques.
LES RECOMMANDATIONS (Suite)
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Appui à la vulgarisation des outils disponibles de la Convention pour la sensibilisation des producteurs, des utilisateurs, des manipulateurs sur l’utilisation rationnelle et sécuritaire des pesticides et des produits chimiques ;
Appuis continus et périodiques à la réalisation d’enquêtes ou d’études sur les intoxications liées aux pesticides en République du Togo.
PRIORITES NECESSITANT UNE ASSISTANCE DE LA PART DU SECRETARIAT
62
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17
Au nom des plus hautes autorités du Togo, nous tenons à exprimer nos vifs remerciements au Secrétariat de la Convention et à tout son staff, pour les appuis multiformes qu’ils ne cessent et ne cesseront d’apporter, pour la mise en œuvre effective de la Convention de Rotterdam en République Togolaise.
REMERCIEMENTS
63
5. Ordre du jour
Formation et Renforcement de la coopération entre les Autorités Nationales Désignées
(ANDs) dans la mise en œuvre des obligations de la Convention de Rotterdam dans les
13 pays du CILSSS : Benin, Burkina Faso, Cap Vert, Cote d’Ivoire, Gambie, Guinée,
Guinée – Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo
Dakar, Sénégal, du 28 novembre au 1er décembre 2016
ORDRE DU JOUR
LUNDI, 28 novembre
08:30 -
09:00
Inscription des participants
1ERE SESSION : OUVERTURE
09:00 -
10:00
Discours
Représentant de la FAO
Représentant du Gouvernement
10 :00 -
10 :15
Pause café
Brève présentation des participants
64
10.15 -
10.30
Arrangements locaux
Adoption de l’agenda
Objectifs et déroulement de l’atelier Secrétariat
2EME SESSION : La Convention de Rotterdam et l’état de sa mise en œuvre dans les pays
10:30 -
11.00
Introduction générale de la Convention de Rotterdam Secrétariat
Question/Réponse
11.00-12.30 Mise en œuvre de la Convention de Rotterdam en Europe :
Exemple de la Belgique (Etat Membre de l’Union Européenne) et
de l’ECHA (Agence Européenne des Produits Chimiques) qui agit
au nom de la Commission Européenne et des Etats Membres
AND
Belgique
Q/R
12:30 -
13:30
Déjeuner
2EME SESSION (suite): La Convention de Rotterdam et l’état de sa mise en œuvre dans les pays
13:30 -
17:00
Rôle du CSP dans la mise en œuvre de la Convention de
Rotterdam
Secrétaire
permanent
Un modèle d’assistance technique sur la collecte de données et la
prise de décision
Nadia
Correale
Benin, Burkina Faso, Cap vert, Cote d’Ivoire, Gambie, Guinée,
Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo
ANDs
Q/R
65
MARDI , 29 novembre
3eme
session
Introduction et formation pratique sur les principales obligations
de la Convention
08:30 -
12:00
Brève explication des buts des 4 groupes de travail et grandes lignes
du travail à entreprendre
Secrétariat
Groupe de travail 1 : La procédure de préparation des réponses
concernant l’importation d’un produit listé à l’annexe III de la
Convention (article 10)
1. Session pratique sur la manière de remplir un formulaire de
réponse concernant l’importation
2. Identification des défis ou contraintes
3. Q/R
Secrétariat
12.00-13.00 Procédure de notification d’une réglementation finale
discussion
Secrétariat
12:30 -
13:30
Déjeuner
3EME SESSION (suite) : Introduction et formation pratique sur les principales obligations de la
Convention
66
13.30-17.00 Groupes de travail 2 : Notifications de mesure de réglementation
finale (article 5)
1. Introduction par le Secrétariat de la procédure de notification
d’une réglementation finale - Session pratique sur la manière
de remplir un formulaire de notification d’une réglementation
finale – Exemple de l’acetochlore et hexazinone
2. Identification des défis ou contraintes
3. Q/R
MERCREDI , 30 novembre
3EME SESSION (suite) : Introduction et formation pratique sur les principales obligations de la
Convention
8.30 -12.30 Groupes de travail 3: Propositions d’inscription à l’annexe III de
la Convention de préparations pesticides extrêmement
dangereuses (article 6)
1. Introduction par le Secrétariat des propositions pour les
préparations pesticides extrêmement dangereuses -
Expérience d’un pays PPED (Congo et Gabon)
2. Session pratique sur la manière de remplir le formulaire
3. Identification des défis ou contraintes
4. Q/R
12.30 –
13.30
Déjeuner
67
13.30 -
17.00
Groupes de travail 4: Notifications d’exportation et
renseignements devant accompagner l’exportation d’un produit
chimique interdit ou strictement réglementé au niveau
national/régional (article 12)
1. Introduction par le Secrétariat des notifications d’exportation
et renseignements devant accompagner les produits chimiques
exportés - Session pratique sur la manière de traiter la réception
de ces notifications : comment remplir l’accusé de réception
d’une notification d’exportation et la demande de
consentement explicite d’importation spécifique à l’Union
Européenne
2. Identification des défis ou contraintes
3. Q/R
AND
Belgique
JEUDI, 1 décembre
4EME SESSION: Synergie entre les 3 Conventions
8:30 - 10:00
Points communs et différences entre les Conventions de Bâle,
Rotterdam et Stockholm
Secrétariat
Discussion
L’outil informatique ePIC utilisé par ECHA, la Commission
Européenne, les ANDs, les autorités chargées des contrôles (douanes
et inspecteurs) et les firmes
AND
Belgique
10.00-10.30 Pause café
5EME SESSION : Révision et finalisation du plan d’action
68
10:30 -
12:30
Finalisation et adoption du plan d’action
12.30 –
13.30
Déjeuner
13:30 –
16.30
Identification des actions prioritaires et recommandations
Evaluation et Clôture
69
6. Liste des participants
ATELIER DE FORMATION ET DE RENFORCEMENT DE LA COOPERATION ENTRE LES AUTORITES NATIONALES
DESIGNEES (ANDs) DANS LA MISE EN OEUVRE DES LA MISE EN ŒUVRE DES OBLIGATIONS DE LA CONVENTION DE
ROTTERDAM DANS LES 123 PAYS DU CILSS
N° PRENOM ET NOMS PAYS STATUT EMAIL
1 Mody BABER Mali Chef de section AND [email protected]
2 Omar S. BAH Gambie Registrar of pesticides [email protected]
3 Landing SONKO Gambie Plant protection services [email protected]
4 TAVARES Celestino Cap Vert Service PV celestino.tavares@[email protected]
5 FRAGOSO Manuel Adilson Cap Vert D. National de l’Environnement [email protected]
6 DJATOITE Minto Togo Chef section phytopharmacie à la Direction de
la protection des végétaux, AND- pesticides
70
7 NADJO N’LADON Togo Chef section substances chimiques et matières
radioactives AND – Produits chimiques
industriels
8 TCHABI Félix Bénin MCVDD/Chef de Service gestion des déchets :
point focal Rotterdam
9 KPOAHOUN Noël Bénin C/SPV – DPV [email protected]
10 OUEDRAOGO K Watta Burkina Faso MEEVCC [email protected]
11 OUATTARA Moussa Burkina Faso MAAH/DGPV/DPVC [email protected]
12 Moudy Mamane SANI Niger DGPV [email protected]
13 Mme Abdou Alimatou
DANKI
Niger AND/DRP/SE/DCPV [email protected]
14 Mme VI Kouadio Amenan Côte d’Ivoire AND [email protected]
15 CORREALE Nadia Rome Rotterdam Convention [email protected]
16 CURABA Mara BE Rotterdam Convention [email protected]
be
71
17 Abdoulaye Moussa
ABDRAMAN
Tchad AND Rotterdam [email protected]
18 Issakha ZOURGANE Tchad AND Produits chimiques Pesticides industriels [email protected]
19 Da Cunha Laurentino
RUFINO
Guinée Bissau Stockholm Convention and Bacel Point focal [email protected]
20 Pédro Correia LANDIM Guinée Bissau AND Rotterdam [email protected]
21 Mohamed Abddellahi
Mohamed Maloud
Mauritanie AND Pesticides, délégué régional du Ministère
de l’Agriculture de Nouatchott
22 Dr Sidi ALOUEIMINE Mauritanie Directeur des pollutions et des urgences
environnementales/MEDD
23 Cheikh GUEYE Sénégal FAO [email protected]
24 LEBTAHI Reda Sénégal FAO [email protected]
25 DIAKITE Ousmane Guinée Chef de cellule réglementation et agréments
professionnels/AND
26 Bangaly DIOUMESSY Guinée P.F/Rotterdam/MEEF/DNE [email protected]
27 Abou THIAM Sénégal Coordonnateur régional/PAN Africa [email protected]
72
28 Abdoulaye NDIONGUE Sénégal Chef de bureau [email protected]
29 Dr Aminata TOURE Sénégal Chef de la toxicovigilance CAP [email protected]
30 Mme Waly B. Fall SENE Sénégal Chef bureau législation et contrôle des
pesticides
31 Cheikh FOFANA Sénégal Adjoint au Directeur de l’Environnement et des
Etablissements Classés
32 Yacine CISSE Sénégal FAO [email protected]
33 Marie NDAO Sénégal Responsable unité chimie CERES
LOCUSTOX
34 SECK Aïta Sarr Sénégal DEEC [email protected]
35 Mme Marico Ramatoulaye
DIOP
Sénégal Point focal CR / PCI [email protected]
36 Sidatt Mohamed ElHADY Tunisie FAO [email protected]