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Didier Gouray L’ÉDITO La seconde vague d’innovations numériques, celle de l’Internet des objets, de l’intelligence artificielle et du Big Data, vient percuter les secteurs d’activités traditionnels dont le processus d’informatisation et de dématé- rialisation n’est même pas encore achevé. Comme le suggère la rubrique « vie des entreprises » de ce numéro de VigiEco, ces nouvelles technologies sont porteuses d’un modèle économique davantage centré sur les usages, en provoquant de nouveaux alliages numérique-santé, numérique-mobilité, nu- mérique-sécurité, numérique-urbanisme, etc. On le voit, le potentiel de ces fertilisations croisées est considérable, il s’agit là des pro- chains gisements de la valeur, des relais de la croissance de demain. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité que l’Audiar se penche, dans le cadre de son programme de travail 2015 sur les capacités du portefeuille d’acti- vités rennais à se saisir de ces opportunités d’avenir. À l’horizon 2020, la métropole aura investi plus de 2 milliards d’€ pour bâtir l’environ- nement le plus favorable à l’activité et à la création d’emplois. Les futurs créateurs de richesse sur les marchés du vieillissement, de la santé, de la mobilité, de la sécurité, de l’éducation ou des industries culturelles bénéficieront des aménités urbaines néces- saires pour faire face à la « Grande Transi- tion » à venir dont nous parlent les écono- mistes. Le potentiel rennais dans le secteur numérique, fort de 20 000 emplois devrait en être l’étincelle. Gaëlle Andro Vice-présidente de Rennes Métropole, déléguée au développement économique, à l’emploi et au commerce Malgré des prévisions peu réjouissantes du FMI et de la Banque Mondiale, l’Europe voit progressivement ses indicateurs éco- nomiques passer au vert : selon les éco- nomistes, la baisse de l’euro conjuguée à celle du prix du pétrole pourrait apporter à la France 0,4 % de croissance supplémentaire en 2015. Dans le pays, au cours des deux premiers tri- mestres 2014, l’attentisme généralisé a en- core bridé la reprise des investissements des entreprises et la croissance reste fragile avec une progression du PIB de 0,3 %, insuffisante pour inverser la courbe du chômage. Dans ce contexte macroéconomique incer- tain, l’économie rennaise a terminé l’année 2014 sans grand enthousiasme, prolongeant les tendances de 2013. Toutefois, elle a fait preuve d’une certaine capacité de résistance à la crise économique et peut se réjouir d’avoir amorti les principaux plans sociaux annoncés, ceux de PSA, de Renesas ou de Marine Harvest. Contrairement à la majeure partie du territoire national, l’emploi sala- rié privé a continué sa progression, avec un solde modeste mais positif (+1 000 postes en un an). Aussi, les indicateurs de l’URSSAF sur la santé financière des entreprises sont restés mieux orientés dans le bassin rennais qu’à l’échelle nationale. Depuis l’été, l’industrie et le secteur numé- rique vont mieux, tant en termes de progres- sion des effectifs que de déclarations d’em- bauche, en hausse au second semestre. La situation dans l’industrie se redresse sous l’effet conjugué d’une hausse des effectifs dans l’agroalimentaire et d’un ralentisse- ment de l’érosion des effectifs dans l’indus- trie automobile. L’écosystème numérique a récemment engrangé de bonnes nouvelles avec l’obtention du label French Tech et un bilan de l’emploi sur la technopole de Rennes Atalante plutôt positif, marqué par la création endogène de nombreuses start-up et l’arri- vée d’entreprises technologiques de toute la France attirées par un vivier de compétences riche et de haut niveau. Les secteurs de la construction et des trans- ports sont en revanche toujours à la peine, tout comme le commerce de détail ou les ser- vices aux entreprises qui montrent quelques signes de fragilité. Le taux de chômage atteint désormais 8 % sur le bassin d’emploi rennais et le volume de demandeurs d’emploi n’a ja- mais été aussi important. Pour autant, les entreprises continuent de recruter, mais faute de perspectives solides sur leur niveau d’activité, elles ont de nou- veau accentué leur recours aux contrats de courte durée. L’année 2015 pourrait toutefois se révéler moins difficile que prévu pour la métropole rennaise dont l’important secteur du numé- rique s’est résolument engagé dans la se- conde vague d’innovations technologiques que sont l’Internet des objets ou le Big Data. De la vitesse à laquelle les grands secteurs d’activités traditionnels s’approprieront le nouveau modèle économique de l’indus- trie-service qui en découle, dépendra la capacité de rebond de l’économie rennaise dans les prochaines années. ÉCONOMIE Vie des entreprises Emploi et activité 1 2 3 La note d’information économique de l’Audiar n°6 janvier 2015 L’économie rennaise prête à rebondir ? Attractivité et rayonnement

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L’ÉDITO

La seconde vague d’innovations numériques, celle de l’Internet des objets, de l’intelligence artificielle et du Big Data, vient percuter les secteurs d’activités traditionnels dont le processus d’informatisation et de dématé-rialisation n’est même pas encore achevé. Comme le suggère la rubrique «  vie des entreprises  » de ce numéro de VigiEco, ces nouvelles technologies sont porteuses d’un modèle économique davantage centré sur les usages, en provoquant de nouveaux alliages numérique-santé, numérique-mobilité, nu-mérique-sécurité, numérique-urbanisme, etc.On le voit, le potentiel de ces fertilisations croisées est considérable, il s’agit là des pro-chains gisements de la valeur, des relais de la croissance de demain. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité que l’Audiar se penche, dans le cadre de son programme de travail 2015 sur les capacités du portefeuille d’acti-vités rennais à se saisir de ces opportunités d’avenir. À l’horizon 2020, la métropole aura investi plus de 2 milliards d’€ pour bâtir l’environ-nement le plus favorable à l’activité et à la création d’emplois. Les futurs créateurs de richesse sur les marchés du vieillissement, de la santé, de la mobilité, de la sécurité, de l’éducation ou des industries culturelles bénéficieront des aménités urbaines néces-saires pour faire face à la «  Grande Transi-tion  » à venir dont nous parlent les écono-mistes. Le potentiel rennais dans le secteur numérique, fort de 20 000 emplois devrait en être l’étincelle.

Gaëlle AndroVice-présidente de Rennes Métropole, déléguée au développement économique, à l’emploi et au commerce

Malgré des prévisions peu réjouissantes du FMI et de la Banque Mondiale, l’Europe voit progressivement ses indicateurs éco-nomiques passer au vert : selon les éco-nomistes, la baisse de l’euro conjuguée à celle du prix du pétrole pourrait apporter à la France 0,4 % de croissance supplémentaire en 2015. Dans le pays, au cours des deux premiers tri-mestres 2014, l’attentisme généralisé a en-core bridé la reprise des investissements des entreprises et la croissance reste fragile avec une progression du PIB de 0,3 %, insuffisante pour inverser la courbe du chômage. Dans ce contexte macroéconomique incer-tain, l’économie rennaise a terminé l’année 2014 sans grand enthousiasme, prolongeant les tendances de 2013. Toutefois, elle a fait preuve d’une certaine capacité de résistance à la crise économique et peut se réjouir d’avoir amorti les principaux plans sociaux annoncés, ceux de PSA, de Renesas ou de Marine Harvest. Contrairement à la majeure partie du territoire national, l’emploi sala-rié privé a continué sa progression, avec un solde modeste mais positif (+1 000 postes en un an). Aussi, les indicateurs de l’URSSAF sur la santé financière des entreprises sont restés mieux orientés dans le bassin rennais qu’à l’échelle nationale.Depuis l’été, l’industrie et le secteur numé-rique vont mieux, tant en termes de progres-sion des effectifs que de déclarations d’em-bauche, en hausse au second semestre. La situation dans l’industrie se redresse sous l’effet conjugué d’une hausse des effectifs

dans l’agroalimentaire et d’un ralentisse-ment de l’érosion des effectifs dans l’indus-trie automobile. L’écosystème numérique a récemment engrangé de bonnes nouvelles avec l’obtention du label French Tech et un bilan de l’emploi sur la technopole de Rennes Atalante plutôt positif, marqué par la création endogène de nombreuses start-up et l’arri-vée d’entreprises technologiques de toute la France attirées par un vivier de compétences riche et de haut niveau. Les secteurs de la construction et des trans-ports sont en revanche toujours à la peine, tout comme le commerce de détail ou les ser-vices aux entreprises qui montrent quelques signes de fragilité. Le taux de chômage atteint désormais 8 % sur le bassin d’emploi rennais et le volume de demandeurs d’emploi n’a ja-mais été aussi important. Pour autant, les entreprises continuent de recruter, mais faute de perspectives solides sur leur niveau d’activité, elles ont de nou-veau accentué leur recours aux contrats de courte durée.L’année 2015 pourrait toutefois se révéler moins difficile que prévu pour la métropole rennaise dont l’important secteur du numé-rique s’est résolument engagé dans la se-conde vague d’innovations technologiques que sont l’Internet des objets ou le Big Data. De la vitesse à laquelle les grands secteurs d’activités traditionnels s’approprieront le nouveau modèle économique de l’indus-trie-service qui en découle, dépendra la capacité de rebond de l’économie rennaise dans les prochaines années.

ÉCONOMIE

Vie des entreprises

Emploi et activité

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La note d’information économique de l’Audiar n°6 janvier 2015

L’économie rennaise prête à rebondir ?

Attractivité et rayonnement

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Programmes de + de 50 liens

Nombre collaborat.

Nombre partenaires

ICT (numérique) 930 527KBBE (agri aliment) 304 243PEOPLE (carrière et mobilité des chercheurs)

144 123

HEALTH (santé) 73 70NMP (nano) 67 66INFRASTRUCTURES 66 64SME (PME) 53 52JTI (initiatives public-privé)

52 52

TRANSPORT 51 51Total général 1 943 1 251

Pays Nb collaborations de Rennes avec

Nombre partenaires

Allemagne 318 176Royaume Uni 219 146Italie 160 102Espagne 144 95Pays Bas 114 62Grèce 71 44Belgique 69 40Suède 58 32Suisse 46 24Autriche 43 30Danemark 42 18Finlande 39 21Irlande 36 26Israël 35 23Pologne 30 22Portugal 30 19Autres 213 186France 276 185Total 1 943 1 251

EntreprisesAdvantenAmossysApsideArtefactoBA SystemesBiopredic internationalCapgemini Télécom media défenseCaps entrepriseCCPACoopérative de déshydratation de DomagnéFrance Telecom JPC ConsultMitsubishi Electric R&D EuropeOptinventOrangeSiradelTechnicolor R&D Telecom santeThomson grass valleyThomson R&D Thomson video networks

Laboratoires publicsCentre national de la recherche scientifique (CNRS)École des hautes études en santé publique (EHESP)

École nationale supérieure de chimie Rennes (ENSCR)École supérieure d’électricité (SUPELEC)Institut mines-telecom bretagneInstitut nat. de la recherche agronomique (INRA)Institut nat. de recherche en informatiq. et automatiq. (INRIA)Institut nat. des sciences appliquées Rennes (INSA)Agrocampus OuestUniversité Rennes 1Université Rennes 2

AutresActalia associationImages & réseauxBretagne développement innovation (BDI)Comité interprofessionnel de la dindeConférence des régions périphériques maritimesEspace des sciencesFédé régionale des centres d’initiatives pour valoriser l’agriInstitut de l’élevageInstitut de R et documentation en économie de la santéInstitut technique lait et produits laitiersUEB

LISTE DES ACTEURS RENNAIS DU 7E PCRD

2 La note d’information économique de l’Audiar n°6 janvier 2015 AUDIAR

Les acteurs privés et publics rennais sont impliqués dans 200 projets financés par l’Union Européenne via le 7e Programme cadre de recherche-développement (PCRD) qui est le principal instrument communautaire de financement de la recherche et de l’innovation en Europe pour la période 2007-2013.Fonctionnant principalement par un système d’appels à propositions, très sélectifs, le PCRD finance notamment, sous forme de subventions, des projets de R&D portés par des consortia européens. Le programme est accessible aussi bien aux centres de recherche et universités, qu’aux PME, sociétés multinationales ou simples indépendants. Les petites structures peuvent recevoir des subventions pouvant atteindre 75 % de leurs frais de recherche.

Cet article de VigiEco a pour objet de poser un regard particulier sur les liens à l’international tissés par les acteurs dans le cadre du 7e PCRD. Il s’inscrit en complément du Tableau de bord de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation de l’agglomération rennaise publié par l’Audiar en décembre 2014.

200 projets de recherche, essentiellement dans le domaine du numériqueDans Rennes Métropole, 21 établissements économiques, 11 établissements publics d’en-seignement supérieur et de recherche et 11 or-ganismes ou associations sont impliqués dans le 7e PCRD. Ils participent à 200 projets qui portent sur un montant de plus d’un milliard €, dont 708 millions € de subventions de l’UE, sachant que le programme sur le numérique représente 58 % des montants distribués.Rennes est particulièrement engagée sur deux programmes : ICT (numérique) et KBBE (agriculture, alimentation, biotechnologies). Le programme portant sur le numérique (réseaux, cybersécurité, électronique, bibliothèques nu-mériques, tic et mobilités et énergie…) ras-semble 527 partenaires pour 930 collabora-tions.Les projets sont très pointus et divers. Au sein du programme sur le numérique, le projet EINS rassemble des expertises sur la confidentialité et l’identité sur internet, la réputation, les com-munautés virtuelles et la sécurité de réseau. Au sein du programme IAA, « farm path  » aborde les questions des modèles d’installa-tion en agriculture durable.En nombre de projets, Rennes se positionne au 10e rang, en France, derrière Paris, Gre-noble (730 projets), Toulouse (600), Lyon, Nice, Aix-Marseille, Montpellier, Bordeaux et Strasbourg.

Plus de 1 000 partenaires étrangers pour les acteurs rennaisLe 7e PCRD permet aux acteurs rennais d’être en relation avec 185 partenaires français et 1 066 partenaires étrangers dont 927 de l’Union Européenne, 86 des Pays associés1 et 53 d’autres régions du monde. Globalement, via ces 200 projets, ce sont 1  942 collabo-rations qui sont établies avec ces 1 251 par-tenaires.

Les liens sont particulièrement intenses avec l’Allemagne (318 coopérations avec 176 par-tenaires), le Royaume-Uni (219 collaborations avec 146 organismes) l’Italie (160), l’Espagne (144) et les Pays-Bas (114).

1 Un pays associé est un pays non-membre de l’UE mais ayant signé un accord avec la Communauté sur la base duquel il participe financièrement au budget du PCRD. Les pays associés sont actuellement : l’Islande, Israël, la Macédoine, la Norvège, la Serbie, la Suisse, la Turquie, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro.

Attractivité et rayonnement

LA PARTICIPATION DES ACTEURS RENNAIS AUX PROJETS DE RECHERCHE SOUTENUS PAR L’UNION EUROPÉENNE

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Au-delà de l’Europe, le 7e PCRD permet aux acteurs rennais d’être en contact avec des chercheurs de 61 pays du monde (Chine, USA, Russie, Japon…)

LES COOPÉRATIONS DES ACTEURS RENNAIS DANS LE CADRE DU 7E PCRD (FLUX DE PLUS DE 5 LIENS)

Source : Cordis Traitement Audiar

3La note d’information économique de l’Audiar n°6AUDIAR janvier 2015

Plus de 50 % des collaborations des Rennais proviennent de ces cinq premiers pays parte-naires et deux-tiers des 10 premiers. Si l’on examine le PCRD à l’échelle des métro-poles, la première place pour les coopérations rennaises est Londres (76 collaborations, 69 organismes) suivie de Madrid (53 liens), Mu-nich (51), Berlin (50), Athènes (40), Barcelone (37).

Des projets impliquant des géants économiques et des organismes de recherche prestigieuxLes 200 projets de recherche auxquels par-ticipent des acteurs rennais associent des structures publiques et des entreprises de toute taille. De grands groupes comme Deutsche Telekom, Google, Ericsson, Orange, Siemens, Philips, Technicolor, British Telecom, Vodafone, Docomo, Telefonica, Intel, Atos, HP, Thales, Walt Disney Company, BBC, Airbus,

Dassault, EADS, PSA, Bayer… y sont moteurs.De même, de grands instituts de recherche européens sont présents : l’institut Fraunho-fer (recherche appliquée) et Max Planck (re-cherche fondamentale) à Berlin, Eurescom à Heidelberg, l’institut de technologie de Karls-ruhe, les universités polytechniques de Ma-drid, Barcelone, Lausanne et Milan, le centre de recherche VTT Finlande, l’université Wage-ningen aux Pays-Bas spécialisée sur la théma-tique santé-alimentation-agriculture.

Attractivité et rayonnement ÉCONOMIEbservatoire

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PSA (Chartes-de-Bretagne)4700 salariés fin 2014

Le Comité central d’entreprise a annoncé un DAEC (Dispositif d’adéqua-tion des emplois et des compétences), pour 2015, qui se monte à environ 400 nouveaux départs à La Janais (268 congés seniors, 73 mobilités externes et 53 reconversions).Le site breton prévoit également le recrutement d’une cinquantaine de jeunes, fin 2015, en apprentissage ou en contrat de professionnalisation.L‘usine est en attente d’un nouveau modèle annoncé pour fin 2016. La production pourrait chuter à 57 000 véhicules en 2015. Philippe Bonnin, maire de Chartres-de-Bretagne et président de l’Association des collec-tivités sites d’industrie automobile, se montre même très pessimiste  : « Pour la seconde année, fin septembre 2014 nous arriverons à plus de 600 000 heures de chômage indemnisé. Ce sont autant de contributions publiques pour la seule usine de la Janais, soit plus de 10 millions d’euros sur une année. »

Faurécia (Crevin, Bains-sur-Oust)

le site de Crevin a obtenu la fabrication des sièges du véhicule P87 qui sera produit dès fin 2016 à La Janais ; L’usine de Bains (360 salariés) assurera les planches de bord et panneaux de portes. Mais ces établisse-ments souffrent du recul de la cadence de PSA Rennes : les salariés ne travailleront pas entre le 17 décembre et le 7 janvier à Bains, un accord d’aménagement des RTT et de modération salariale a été conclu, etc.

Cooper Standard (Rennes)

Abandonne son projet d’usine à Domagné qui devait regrouper ses acti-vités de Rennes (Barre Thomas) et Vitré. Cooper Standard va vendre une partie de son foncier rennais (25 ha) aux groupes Mazureau, Lamotte et à la Caisse des Dépôts

Bretagne Ateliers (Noyal-Chatillon-sur-Seiche)

l’automobile ne représente plus que 47 % de ses activités, compte-tenu de la chute de ses contrats auprès de PSA Rennes. Bretagne Ateliers a réussi à se diversifier dans la dématérialisation de documents, l’avionique, le ferroviaire… et recherche des fonds propres supplémentaires.

Inergy Plastic Omnium (Guichen)

a multiplié les périodes de temps partiels (7 jours en octobre, 8 en no-vembre, 12 en décembre)

Automobile et numérique : Vers des mobilités intelligentesLe challenge est désormais l’adaptation de l’industrie automobile traditionnelle à la mo-bilité intelligente. Le marché mondial de la voiture connectée devrait passer 31,8 à 115,2 milliards € entre 2015 et 2020, selon une étude de Strategy& et PwC. Les segments sécurité et aide à la conduite (détec-tion automatique des piétons-cyclistes, conduite autonome, gestion sécurisée des logiciels électroniques…) sont particulière-ment porteurs.

Akka Technologies (établissement à Rennes, siège à Paris) Dassault Systèmes (établissem. à Rennes)

ont annoncé qu’ils travaillaient au développement d’une voiture connectée. Akka se chargera du développement de son concept de véhicule autonome, baptisé Link&Go, et Dassault Systèmes, de la mise à disposition de 3DExperience, sa plateforme collaborative.

PSA Déjà impliqué dans des formes nouvelles de mobilité, avec Mu (5000 véhicules en location en Europe), Share your fleet (autopartage en en-treprise), Multicity Carsharing (300 C-Zéro en autopartage à Berlin), PSA ajoute une nouvelle activité à son groupe : celle du covoiturage domicile-travail avec Webdrive dans laquelle il prend 20 %.

Kerlink (Thorigné-Fouillard)Linobject (Saint-Grégoire)

Le pôle de compétitivité ID4Car accompagne les entreprises et labo-ratoires du Grand Ouest sur les questions d’innovation dans les mo-bilités, dont le numérique, la sûreté de fonctionnement, les nouvelles méthodologies de conception… Kerlink est impliquée dans le projet GREENFEED qui doit permettre l’émergence d’une plateforme de services aux véhicules électriques commune à tous les opérateurs de recharge et de mobilité, afin de développer leurs palettes de services et le nombre de leurs clients. Linobject travaille sur le développement d’une plateforme logicielle (projet SDM4DOE).

4 La note d’information économique de l’Audiar n°6 janvier 2015 AUDIAR

Les informations présentées ci-dessous sont une sélection de l’actualité locale du second semestre 2014.

Globalement l’année 2014 présente une tonalité plus positive que 2013. Sans occulter les difficultés des secteurs de l’automobile et du bâtiment qui pâtissent notamment de la confiance des ménages dans leur avenir et du ralentissement économique, des filières comme l’agro-alimentaire, la santé ou les services aux entreprises poursuivent leur développement.L’Audiar a choisi de mettre en valeur, dans cette note, l’apport du numérique dans les différentes filières d’activités ; en effet, l’essor des produits connectés et des services numériques offre de réelles capacités de rebond, en terme de valeur ajoutée, aux secteurs dits « traditionnels ». Ainsi chaque chapitre comprend un zoom sur la fertilisation croisée entre numérique et le domaine d’activité étudié.

L’ÉCOSYSTÈME AUTOMOBILE RENNAIS RÉSISTE DIFFICILEMENTLe marché européen des ventes de voitures a augmenté de 5,7 % sur 11 mois (novembre 2013-novembre 2014). Pour de nombreux pays, l’année 2014 aura été marquée par un début de rattrapage : c’est le cas pour l’Es-pagne (+18 %), la Grèce (+19 %), le Portugal (+34  %) et le Royaume-Uni (+9  %, 2e mar-ché automobile de l’UE en volume). La France n’a progressé que de 1,1 %. Même si le point bas semble avoir été atteint en 2012-2013, le marché européen est très loin de retrouver ses niveaux d’avant crise. Volkswagen demeure le 1er groupe en termes de ventes dans l’UE (2,9 millions de voitures ; +7,4 %), devançant PSA Peugeot Citroën (1,2 millions ; +3,8 %). Localement, l’établissement PSA Peugeot Ci-troën enregistre une réduction de son activité avec moins de 70 000 véhicules produits du-rant cette année. Toutefois les diversifications ont permis aux équipementiers comme San-den ou Bretagne Ateliers de résister face à la profonde crise de l’automobile rennaise.

Vie des entreprises 2

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Lactalis (Retiers)

A conçu Spotéus, une nouvelle boisson adaptée aux sportifs amateurs et professionnels

Coralis (Cesson-Sévigné)

A investi 1 million € dans des équipements pour le lait UHT

Lactalis (L’Hermitage)

A créé 40 emplois en 2014 sur le site de L’Hermitage (crèmes, laits et aides culinaires)

Céréco (Domagné)

Extension de 1800 m2 (2 millions €) de ses installations dédiées aux cé-réales biologiques

Aug’Unit (Châteaugiron)

A repris le site de Marine Harvest à Chateaugiron pour installer sa fabrica-tion de produits de boulangerie-pâtisserie pour son enseigne Augustin et son marché de restaurateurs-hoteliers.

Monbana (St-Sauveur-des-Landes)

Construit une nouvelle unité de production de poudre chocolatée

SVA Jean Rozé (Vitré)

Reprend l’abattoir Gad de Josselin (530 emplois conservés sur 755 sa-lariés)

Maitre Jacques (Rennes)

Propose une cinquantaine d’emplois pour son site de charcuterie-trans-formation. Prévoit un investissement de 1,5 à 2 millions € en 2015 pour moderniser l’outil de production.

Compagnie fruitière (Le Rheu)

Transfèrera son site de St-Grégoire dans une nouvelle unité au Rheu en 2015 sur plus de 2 600 m2 (1,5 millions € d’investissement).

Solina (Bréal-sous-Montfort)

Embauche et a investi 13 millions € dans son usine d’ingrédients inaugu-rée en octobre

Agriculture et numérique : Vers une agronomie connectéeDu monitoring vétérinaire en temps réel à la gestion fine de la qua-lité des récoltes, en passant par la précision « chirurgicale » des traitements sanitaires, l’ingénierie numérique de la Métropole ap-porte de nombreux savoir-faire aux métiers agricoles.

Medria (Châteaubourg)

Installation dans ses nouveaux locaux, proches de Sulky-Burel. Monito-ring à distance des animaux (40 salariés)

Arsoe (Pacé)

A développé des lunettes intelligentes géolocalisant les observations (détection et reconnaissance d’espèces et de maladies sur site…) de l’agriculteur.

TerraClima (Rennes)

Créé par trois climatologue de Rennes 2, propose aux viticulteurs des capteurs et analyses permettant d’optimiser les savoir-faire oenolo-giques

Station expérimentale de la Chambre d’agriculture (Saint-Aubin-du-Cormier)

Spécialisée dans le machinisme agricole, cette station a développé plu-sieurs applications mobiles (Epand’app) et des interfaces pour drones (traitement de zones précises détectées par satellites).

Coralis (Cesson-Sévigné)

Les coopératives laitières Agrial, Coralis et Eurial, ont signé un partena-riat avec le spécialiste de génétique animale, Evolution, visant plusieurs projets sont la formation des éleveurs à l’utilisation de nouvelles tech-nologies (génomique, semences sexées, monitoring...).

Méd

ria

5La note d’information économique de l’Audiar n°6AUDIAR janvier 2015

L’INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE REPREND CONFIANCE MAIS EST ATTENTIVE AUX IMPACTS DE LA FIN DES QUOTAS LAITIERSAlors que les filières porcines et avicoles souffrent à la fois des concurrences de l’Eu-rope du Nord et de l’Est et de l’embargo russe, la filière laitière bretonne se porte plutôt bien. La fin des quotas en avril 2015 pousse à la modernisation et au développement des ex-ploitations, dans un marché mondial en crois-sance (+20 milliards de litres/an soit l’équiva-lent de la production française, ou deux fois la production du Grand-Ouest). Mais elle mène également à une croissance de production européenne, et donc mécaniquement à l’ajus-tement des cours des prix des produits laitiers, en tendance baissière en fin 2014.Localement, le secteur de l’industrie agroali-mentaire a été bien orienté en cette fin d’an-née 2014 : les entreprises développent leurs innovations et consolident leurs marchés. Le SPACE leur offre une vitrine internationale, particulièrement pour les équipementiers in-formatiques.

Vie des entreprises ÉCONOMIEbservatoire

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Bonna Sabla (Bruz)

A remporté le contrat de construction des anneaux (voussoirs en béton) nécessaires aux 8 km de tunnel prévu pour la ligne b du métro rennais. Ce marché assure 2 années de production pour l’entreprise.

Quarta (Rennes)

Les sociétés Terragone et D2L, situées toutes les deux dans la métropole de Rennes, se sont associées dans Quarta. Cette fusion donne naissance à la 2e entreprise française de géomètres experts. (168 salariés)

Venathec (Rennes)

Vient d’ouvrir sa première agence Grand Ouest à Rennes. Venathec réalise des diagnostics, des études et des expertises acoustiques dans le cadre de projets architecturaux, industriels et environnementaux.

Bardon (Saint-Grégoire)

Ce groupe de Promotion-construction a inauguré l’extension de son siège (1,2 millions € pour 750 m2 supplémentaires) en octobre.

MMT (Le Rheu)

A construit une nouvelle unité au Rheu. Actuellement, cette menuiserie métallique emploie 13 collaborateurs à Bréal-sous-Montfort, le programme immobilier va se traduire par la création d’une douzaine d’emplois à terme.

Malerba (Saint-Jacques-de-la-Lande)

Vient d’ouvrir un centre de stockage (2 500 m²) à St-Jacques afin de couvrir les besoins de la région Ouest. (blocs-portes pour l’habitat, le tertiaire, le secteur hospitalier et l’industrie)

BTP et numérique : Vers une consommation énergétique raisonnéeGestion intégrée de l’énergie au sein des bâtiments, objets domotiques connectés, réalité virtuelle dans la conception des usines et de leurs chaines de production… autant d’inno-vations locales au service d’un secteur souvent perçu comme traditionnel. Fondation Rennes 1 Ouvre une chaire sur l’habitat intelligent et l’innovation. Artefacto (Betton) Les visiteurs du CFIA ont découvert l’usine agroalimentaire du futur via

une application en « réalité augmentée » d’Artefacto.Simcore (Rennes) Renforce sa présence sur les salons internationaux (Intralogistics Europe,

Manutention & Logistique, CFIA…) où il commercialise ses solutions en organisation industrielle (implantation d’atelier, optimisation des stocks...) à partir de logiciels de virtualisation des systèmes et des flux.

Energiency (Rennes) Lance la commercialisation de sa solution informatique destinée à ré-duire la consommation énergétique des sites industriels de l’agroalimen-taire. Des contrats ont été signés avec Triballat, Leroux…

RSW (Rennes) Installe à Rennes son site régional. Leader de la gestion de l’énergie élec-trique, RSW fabrique et commercialise des optimiseurs qui permettent aux entreprises (hôpitaux, collèges, grande distribution, etc.) d’analyser et adapter leur consommation.

Delta Dore (Bonnemain)

A ouvert à Tinténiac une nouvelle unité logistique (4 800 m) pour ses produits pour les économies d’énergie et le confort dans le bâtiment

Sanden Environmental Solutions (Rennes)

Spin-off de Sanden Manufacturing Europe créée en octobre à Rennes. Les équipements commercialisées par cette société spécialisée dans le développement des nouvelles solutions dans le domaine du confort ther-mique seront fabriqués dans l’usine de Tinténiac du groupe, qui va être renforcée.

RENTABILITÉ MOYENNE DE 5 000 ENTREPRISES FRANÇAISES

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Sanden Environmental Solutions

Artefacto

Source : Le Moniteur BTP Banque

6 La note d’information économique de l’Audiar n°6 janvier 2015 AUDIAR

LE BTP DEMEURE INQUIET MALGRÉ UN RELATIF MAINTIEN DE LA COMMANDE DANS LA MÉTROPOLE RENNAISELes entreprises françaises sont fragilisées par la baisse d’activité qui perdure : selon la BTP Banque, leur rentabilité a été quasiment divisée par deux depuis 2008. La Bretagne s’inscrit dans cette conjoncture morose : la cellule économique de Bretagne estime que 2 000 postes ont été supprimés en région en 2014. Le marché des logements neufs demeure atone (-18 % des mises en chantier en Bretagne, -3  % en Ille-et-Vilaine) et les perspectives demeurent maussades au regard du nombre de permis de construire délivrés (-27 % pour les logements autorisés en Bre-tagne, -28  % en Ille-et-Vilaine). Cependant, dans l’aire urbaine de Rennes, les logements mis en chantier au 3e trimestre 2014 pro-gressent de 14 % en année glissante.La rénovation de l’habitat est un peu plus por-teuse. En ce qui concerne les travaux publics, le repli est important en Bretagne, les carnets de commandes se dégarnissent. Les FFB de Fougères et Saint-Malo redoutent des cessa-tions d’activités brutales.

Toutefois, Rennes Métropole continue de por-ter le marché breton de l’immobilier neuf et représente ce trimestre plus de la moitié des ventes de logements neufs en Bretagne. Les derniers indicateurs trimestriels confirment une relative embellie en promotion immobi-lière, liée à la dynamique de la ville-centre.Les secteurs amont et aval (agences d’archi-tecture, bureaux d’ingénierie et de vérification, études techniques…), très présents à Rennes, poursuivent leur développement sans oublier l’impact des grands chantiers qui profitent, notamment, aux acteurs locaux des travaux publics.

Vie des entreprises 2

Page 7: ÉCONOMIE - Audiar · avec l’obtention du label French Tech et un bilan de l’emploi sur la technopole de Rennes Atalante plutôt positif, marqué par la création endogène de

LES 15 PREMIÈRES ENTREPRISES DU NUMÉRIQUE DU DÉPARTEMENT (en Chiffre d’affaires, rang tous secteurs d’activités confondus, siège dans le département)

Raison sociale Commune CA 2013 (M€) Rang département.Ubisoft Entertainment Rennes 1 007,1 9Canon Bretagne Liffré 229,2 15Sodifrance HP2M et Isis St-Grégoire 131,1 48+55Delta Dore Bonnemain 126 27Thales Microelectronics Etrelles 55,3 64Astellia St-Jacques 45,8 82Néosoft Services Cesson-Sévigné 38,6 99Niji Cesson-Sévigné 32,8 122RegionsJob Rennes 24,2 159Rétis Montauban 23,4 163Envivio St-Jacques 14,8 260It Link Cesson-Sévigné 14,6 263Ouest France Multimedia Rennes 11,7 309Sotiaf télématiques associés St-Jacques 7,9 412Arsoe Pacé 7 474

Ubisoft est la 9e entreprise du département avec plus de 1 007 millions € de CA, derrière Rouiller (1er), Samsic, Le Duff, PSA La Janais, SVA Jean Rozé, Beaumanoir, Wolseley-Pi-nault Bois & Matériaux et Sipa Ouest-France (8e).

Économie culturelle et numérique : une filière « entertainment » à RennesLes entreprises rennaises du divertissement (jeux vidéo, images et sons, spectacles) sont particulièrement innovantes et reconnues à l’international.

Vivement lundi ! (Rennes)

A vendu sa série d’animation Pok & Mok à Netflix (50 millions d’abonnés dans le monde), son cartoon Dimitri a été primé à Ottawa.

Golaem (Rennes)

Réalise 80  % de son CA à l’international avec son logiciel de création d’images artificielles de foules. A participé à la célèbre série Game of thrones de HBO.

JPL film (Rennes)

Nominé aux Césars 2015 pour un court métrage. Création et production de films le plus souvent d’animation jeunesse.

AMA (Rennes) groupe Ubisoft (Rennes)

Est habilitée par Google à créer des applications professionnelles pour les lunettes connectées, « Google glass ». Elle rejoint ainsi les seules 8 autres sociétés mondiales labellisées par le Géant mondial.

Antoine Chabert (Vezin)

Cet ingénieur du son a été récompensé lors des 56e Grammy Awards (ré-compenses décernées chaque année aux États-Unis par la National Aca-demy of Recording Arts and Sciences honorant les meilleurs artistes et les meilleurs techniciens dans le domaine de la musique) pour la qualité de sa prestation sur l’album des Daft Punk.

AGM Production (Rennes)

Investit 200 000 € dans de nouveaux matériels pour développer son ac-tivité de post-production : sous-titrage, doublage, bruitage, VF, mixage…

Rozenn Nicol Cette chercheuse a reçu la médaille Blondel, une récompense prestigieuse dans la communauté scientifique. Ingénieure de recherche d’Orange labs, à Lannion, elle travaille sur le son spatialisé.

3 D Sound Labs (Rennes)

Utilise des technologies issues des laboratoires d’Orange de Rennes et de Lannion, et a développé une technologie de restitution de son 3D pour des casques audio intégrant des capteurs de mouvement. A présenté son produit, en janvier 2015, au CES de Las Vegas.

Technicolor (Rennes)

Principal centre mondial de R&D de l’image numérique de ce leader du Media & Entertainment.

Spectaculaires (Saint-Thurial)

Outre d’importantes réalisations en 2014 aux Invalides à Paris et au Palais des papes à Avignon, Spectaculaires s’exporte en Suisse et en Pologne.

CL Corporation (Bruz) et Polymorphe (Montgermont)

Crée des scénographies pour les musées et parcs d’attraction (ascenseur simulant une plongée en abysses avec vibrations, remous, gouttes d’eau ou carlingue traduisant les conditions d’un vol, depuis la Grande-Bretagne vers la Normandie, durant la Seconde Guerre Mondiale jusqu’au crash)

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7La note d’information économique de l’Audiar n°6AUDIAR janvier 2015

LE LABEL FRENCH TECH RENNES CONFIRME LE DYNAMISME DU SECTEUR NUMÉRIQUELe secteur numérique rennais maintient sa performance. Labellisé French Tech’, le terri-toire offre un vaste panel de services numé-riques : outre les fertilisations des filières (dé-veloppés supra), les technologies de l’internet, les objets connectés, les réseaux et la qualité des images demeurent des atouts du dévelop-pement de l’emploi local.Le pillage de données chez Sony Pictures et les attaques informatiques qui ont suivi les at-tentats en France (sites hors lignes, messages intrusifs…) ont mis en lumière l’importance de la cybersécurité pour l’ensemble du monde civil et militaire. Dans ce domaine, Rennes est aux avant-postes (Amossys, Siradel, Ariad Next, Nov.it). Toutefois les entreprises du numérique de-meurent de modeste taille : selon le palmarès 2014 du Journal des entreprises (hors-série novembre 2014), les « champions qui ont leur siège social en Ille-et-Vilaine » dans le domaine des TIC ont un chiffre d’affaires peu important, au regard des puissances écono-miques développés par les groupes du BTP, du commerce ou des banques.

Vie des entreprises ÉCONOMIEbservatoire

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Machines et équipements et numérique : de nombreuses initiatives autour d’une technologie innovante : l’imprimante 3DDes ateliers ouverts dénommés hackerspaces, fablabs, makerspaces ou lieux de fabrique réunissent ingénieurs, bricoleurs, designers, amateurs ou professionnels, autour de projets communs. Expérimentant de nouvelles façons de concevoir, coopérer, et fabriquer, cette fabrication additive bouscule la production. L’impression 3D est actuellement essentiel-lement utilisée pour le prototypage, mais la fabrication d’objets finis devrait représenter 80 % des applications d’ici 2020, selon le cabinet Wyman. Quant au chiffre d’affaires, il s’élèverait à 300 milliards € d’ici 2030.

Bicéphale (Rennes) Création d’une imprimante 3D, travaux pour des chercheurs en archéo-logie

Afu (St-Malo) A investi 900 000 € dans une imprimante 3D métal (20 salariés, méca-nique de précision)

ENS Rennes (Bruz) Travaux sur l’impression 3D dans l’industrie

SLS France (Guipry) Production de prothèses dentaires par impression 3D

FabShop (St-Méloir-des-Ondes)

Leader français de la 3D personnelle. Sort un livre de vulgarisation chez Marabout Editions

e Crew vis (Bruz) Fabrication d’imprimantes 3D avec maintenance simplifiée

Filimprimante3D (St-Grégoire)

Site internet de vente de fils et accessoires pour imprimante 3D

The Bobbleshop (Rennes)

Impression de figurines 3D avec le visage de son choix

www.guiderennes.com

FabShop

Filimprimante 3D

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8 La note d’information économique de l’Audiar n°6 janvier 2015 AUDIAR

Vie des entreprises 2

Page 9: ÉCONOMIE - Audiar · avec l’obtention du label French Tech et un bilan de l’emploi sur la technopole de Rennes Atalante plutôt positif, marqué par la création endogène de

EMPLOI SALARIÉ PRIVÉ ET MASSE SALARIALE (DONNÉES CVS)

Territoire Emploi au 30/09/2014

Evol. Emploi 3ème trim.

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Evol. Emploi sur 1 an

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sur 1 anAire urbaine de Rennes 211 240 0,3% 940 0,4% 1,5%Rennes Metropole 164 420 0,2% 630 0,4% 1,4%Ville de Rennes 76 140 -0,1% 40 0,1% 0,8%Ille-et-Vilaine 294 450 0,2% 1 630 0,6% 1,8%Bretagne 778 070 -0,2% -240 0,0% 1,7%France entière 17 759 640 -0,1% 4 680 0,0% 1,4%

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013

2T 2

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013

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014

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014

ZE Rennes9,9%

Bretagne8,8%

Source : INSEE - Taux de chômage localisés

8,0%France métropolitaine

0

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6

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9

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2

S2 1

2

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3

S2 1

3

S1 1

4

S2 1

4

liquidation judiciaire

redressement judiciaire sauvegarde

Source : Greffe du tribunal de commerce de Rennes

0% 5% 10% 15%

Construction

Immobilier

Commerce, transport,hôtellerie-restauration

Numérique

Industrie

TOTAL

Servicesaux entreprises

Autres activitésde services

Adm publiq, Enseign,Santé-act. sociale

Finances-assurance

4ème trim. 2014 4ème trim. 2013

0

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TP

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Second œuvre

TP

Gros œuvre

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2008 2009 2010 2011 2012 2013

TP Second œuvre Gros œuvre

ÉVOLUTION DE L’EMPLOI SALARIÉ PRIVÉ EN GLISSEMENT ANNUEL (données CVS)

ÉVOLUTION DE L’EMPLOI SALARIÉ PRIVÉ DANS L’AIRE URBAINE DE RENNESCOMPARÉE AU PIB FRANÇAIS

9La note d’information économique de l’Audiar n°6AUDIAR janvier 2015

Une progression de l’emploi toujours modeste mais continue dans l’aire urbaineDepuis fin 2013, l’économie rennaise semblait perdre sa capacité de résistance face à la fai-blesse de la croissance économique nationale, pesant ainsi sur les effectifs salariés privés locaux. Mais le léger regain de croissance du PIB observé depuis l’été dernier s’est traduit par un rebond de l’emploi dans la métropole au 3ème trimestre (+534 postes), qui devrait se confirmer au dernier trimestre, contrairement à l’emploi au niveau régional, fortement pénali-sé par la mauvaise conjoncture dans le secteur de la construction.

Améliorations dans l’industrie et le secteur numérique, difficultés persistantes dans la constructionCes six derniers mois, l’emploi dans l’indus-trie se porte mieux, sous l’effet conjugué d’une hausse des effectifs dans l’industrie agroalimentaire (Gallais Viandes à Montau-ban-de-Bretagne, MixScience à Bruz) et d’un ralentissement de l’érosion des effectifs dans l’industrie automobile. L’intérim bénéficie éga-lement de cette embellie, avec 330 postes comptabilisés supplémentaires. Autre bonne nouvelle, le secteur numérique local retrouve son dynamisme, en enregistrant à nouveau des gains d’emploi (+230 postes, dont 63 sur le nouveau site dédié à la cyberdé-fense de Sopra à Chartres-de-Bretagne).À l’inverse, les entreprises de la construction dans la métropole semblent éprouver davan-tage de difficultés à préserver leurs effectifs dans un contexte régional et national toujours peu réjouissant. Le recul des effectifs s’accé-lère depuis fin 2013, avec plus de 100 postes en moins chaque trimestre. Même constat dans les transports, pénalisés par la fermeture du site de Mory-Ducros à Saint-Jacques-de-la-Lande et plus globalement par la faiblesse de l’activité industrielle et la consommation des ménages et entreprises.Après avoir enregistré une bonne année 2013 sur fond de nombreux investissements, le commerce de détail souffre à nouveau (-100 postes en six mois) tout comme les services aux entreprises (-120 postes).Les effectifs se sont toutefois stabilisés dans la plupart des autres secteurs d’activité comme l’immobilier, les finances-assurances, le commerce de gros, ou l’hôtellerie-restaura-tion, alors que le secteur de l’enseignement privé-santé-action sociale, continue toujours son développement (+270 postes).

Vie des entreprises

L’EMPLOI ET LA MASSE SALARIALE

Emploi et activité3 ÉCONOMIEbservatoire

Page 10: ÉCONOMIE - Audiar · avec l’obtention du label French Tech et un bilan de l’emploi sur la technopole de Rennes Atalante plutôt positif, marqué par la création endogène de

ÉVOLUTION DE L’EMPLOI INTÉRIM PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ DANS LE BASSIN DE RENNES

Secteur d’activité Effectifs fin octobre 2014 Évol. sur 1 an Évol. sur 4 moisConstruction 2 269 11% -1%IAA 1 133 -5% -25%Transports-logistique 960 -22% -32%Autres tertiaire 794 29% 45%Industrie divers 711 52% 34%Commerce 646 17% -7%Services aux entreprises 503 9% 8%Industrie Electronique-machinerie 359 -15% 4%Eau-énergie-Déchets 313 46% 43%Industrie Automobile 38 ns nsAgriculture 11 ns nsIntérim total 7 737 7% -4%

Source : Pôle Emploi Bretagne

Plus de 1%

Evolution sur 1 an (%)

0 <> 0,50,5 <> 1

-0,5 <> 0

-1 <> -1,5-0,5 <> -1

< -1,5

Source : ACOSS-URSSAF - Cellule statistique Bretagne

Fin 3ème trimestre 2013 à fin 3ème trimestre 2014

Moyenne France métropolitaine: 0%

Evolution sur 1 an (effectifs)

5 0003 000

300

INFOGRAPHIEJANVIER 2015

Ile-de-France+ 20 700

ÉVOLUTION DE L’EMPLOI SALARIÉ PRIVÉ DANS LES DÉPARTEMENTS FRANÇAIS

DÉCLARATIONS PRÉALABLES À L’EMBAUCHE Contrats de plus d’un mois par trimestre dans l’aire urbaine de Rennes

-4%

-3%

-2%

-1%

0%

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2T13

3T13

4T13

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2T14

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AU Rennes

Bretagne

France entière

Résiliencede l'économie locale

+0,4%

0% 0%

Source : ACOSS - URSSAF Cellule statistique de Bretagne

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-2 500

-2 000

-1 500

-1 000

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0,5%

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Empl

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Source : ACOSS - URSSAF Cellule statistique de Bretagne

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Services Commerce, transport, hôtellerie- restauration Construction Industrie

1er trim 2ème trim 3ème trim 4ème trim Source : ACOSS - URSSAF

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ZE Rennes9,9%

Bretagne8,8%

Source : INSEE - Taux de chômage localisés

8,0%France métropolitaine

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3

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liquidation judiciaire

redressement judiciaire sauvegarde

Source : Greffe du tribunal de commerce de Rennes

0% 5% 10% 15%

Construction

Immobilier

Commerce, transport,hôtellerie-restauration

Numérique

Industrie

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Servicesaux entreprises

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Adm publiq, Enseign,Santé-act. sociale

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4ème trim. 2014 4ème trim. 2013

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TP

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2008 2009 2010 2011 2012 2013

TP Second œuvre Gros œuvre

10 La note d’information économique de l’Audiar n°6 janvier 2015 AUDIAR

Nette accalmie du recul de l’emploi sur tout le territoire nationalL’année 2014 marque un fort ralentissement de la dégradation de l’emploi dans l’ensemble du pays, surtout dans le nord (Nord-Pas de Calais, Haute-Normandie) et l’est (Cham-pagne-Ardenne). En un an, un quart des dé-partements ont de nouveau enregistré des gains d’emploi, principalement ceux de Rhô-ne-Alpes, des façades Atlantique et méditerra-néenne, contre seulement sept en 2013. La situation s’améliore également dans le Grand Ouest, tout particulièrement dans les départements bretons et dans le Maine-et-Loire. Seuls les départements de la Sarthe et de l’Orne restent encore à l’écart de l’embellie, très affectés par les difficultés de l’industrie automobile (disparition des sous-traitants Har-man, Filtrauto et carrier), et de l’agroalimen-taire (fermeture de l’usine Candia au Lude).

Léger recul de l’intérim en fin d’annéeAprès un rebond sensible durant l’été, l’intérim est en léger recul à l’automne, et repasse sous la barre des 8 000 postes occupés. Le recours à l’intérim est toujours élevé dans la construction, alors qu’il revient à la normale dans l’industrie agroalimentaire et les trans-ports-logistique, après un été particulièrement exceptionnel (respectivement 1 430 et 1 600 intérimaires à fin août). À l’inverse, les effectifs grimpent fortement dans le tertiaire, principalement dans le numé-rique et les services à la personne.

Un volume d’embauches en hausse, mais la prédominance des contrats courts s’accentueComparé à 2013, le volume total de décla-rations préalables à l’embauche aux 2èmes et 3èmes trimestres s’est accru de 4 %, masquant toutefois une stabilisation des déclarations pour contrats de longue durée. La part de déclarations pour des CDD courts continue de croître, et atteint désormais 70 % du total des déclarations, encore une fois au détriment des contrats longue durée (CDD longs et CDI).L’analyse par secteur d’activités confirme les évolutions observées sur les effectifs salariés :Les recrutements dans la construction et l’immobilier se sont sérieusement contractés (respectivement -10  % et -16  %), l’industrie recrute davantage, tout comme le secteur nu-mérique, notamment en CDI (respectivement +7 % et +27 %).

Emploi et activité3

Page 11: ÉCONOMIE - Audiar · avec l’obtention du label French Tech et un bilan de l’emploi sur la technopole de Rennes Atalante plutôt positif, marqué par la création endogène de

ÉVOLUTION DU TAUX DE CHÔMAGE (CVS)

OUVERTURES DE PROCÉDURES COLLECTIVES AU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES

TAUX D’IMPAYÉS 30 JOURS APRÈS L’ÉCHÉANCE

Territoire Entreprise de 10 salariés et plus Entreprise de moins de 10 salariésTaux

4e trim. 2014Écart

annuel (pt)Taux

4e trim. 2014Écart

annuel (pt)AU de Rennes 2,7% -0,9 9,3% -1,2Bretagne 2,7% -0,5 9,0% -1,0France métropolitaine 3,4% -0,3 11,5% 0,0

Données provisoires sur le quatrième trimestre Source : Acoss-Urssaf

-4%

-3%

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AU Rennes

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Source : ACOSS - URSSAF Cellule statistique de Bretagne

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0,0%

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Empl

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PIB

Source : ACOSS - URSSAF Cellule statistique de Bretagne

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Services Commerce, transport, hôtellerie- restauration Construction Industrie

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Commerce, transport,hôtellerie-restauration

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Source : ACOSS - URSSAF Cellule statistique de Bretagne

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ZE Rennes9,9%

Bretagne8,8%

Source : INSEE - Taux de chômage localisés

8,0%France métropolitaine

0

50

100

150

200

250

300

350

S1 0

6

S2 0

6

S1 0

7

S2 0

7

S1 0

8

S2 0

8

S1 0

9

S2 0

9

S1 1

0

S2 1

0 S1

11

S2 1

1

S1 1

2

S2 1

2

S1 1

3

S2 1

3

S1 1

4

S2 1

4

liquidation judiciaire

redressement judiciaire sauvegarde

Source : Greffe du tribunal de commerce de Rennes

0% 5% 10% 15%

Construction

Immobilier

Commerce, transport,hôtellerie-restauration

Numérique

Industrie

TOTAL

Servicesaux entreprises

Autres activitésde services

Adm publiq, Enseign,Santé-act. sociale

Finances-assurance

4ème trim. 2014 4ème trim. 2013

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

2008 2009 2010 2011 2012 2013

TP

Gros œuvre

Second œuvre

TP

Gros œuvre

Second œuvre

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

2008 2009 2010 2011 2012 2013

TP Second œuvre Gros œuvre

-4%

-3%

-2%

-1%

0%

1%

2%

3%

1T

09

2T

09

3T

09

4T

09

1T10

2T10

3T10

4T10

1T11

2T11

3T11

4T11

1T12

2T12

3T12

4T12

1T13

2T13

3T13

4T13

1T14

2T14

3T14

AU Rennes

Bretagne

France entière

Résiliencede l'économie locale

+0,4%

0% 0%

Source : ACOSS - URSSAF Cellule statistique de Bretagne

+534

-2 500

-2 000

-1 500

-1 000

-500

0

500

1 000

1 500

2 000

-2,5%

-2,0%

-1,5%

-1,0%

-0,5%

0,0%

0,5%

1,0%

1,5%

2,0%

2T08

3T

08

4T08

1T

09

2T09

3T

09

4T09

1T

10

2T10

3T

10

4T10

1T

11

2T11

3T

11

4T11

1T

12

2T12

3T

12

4T12

1T

13

2T13

3T

13

4T13

1T

14

2T14

3T

14

Empl

oi (e

ffect

ifs)

Prod

uit i

ntér

ieur

bru

t (%

)

PIB

Source : ACOSS - URSSAF Cellule statistique de Bretagne

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

2008

20

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2010

20

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2012

20

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2014

20

08

2009

20

10

2011

20

12

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20

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2008

20

09

2010

20

11

2012

20

13

2014

20

08

2009

20

10

2011

20

12

2013

20

14

Services Commerce, transport, hôtellerie- restauration Construction Industrie

1er trim 2ème trim 3ème trim 4ème trim Source : ACOSS - URSSAF

4%

5%

6%

7%

8%

9%

10%

11%

3T 2

007

4T 2

007

1T 2

008

2T 2

008

3T 2

008

4T 2

008

1T 2

009

2T 2

009

3T 2

009

4T 2

009

1T 2

010

2T 2

010

3T 2

010

4T 2

010

1T 2

011

2T 2

011

3T 2

011

4T 2

011

1T 2

012

2T 2

012

3T 2

012

4T 2

012

1T 2

013

2T 2

013

3T 2

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4T 2

013

1T 2

014

2T 2

014

3T 2

014

ZE Rennes9,9%

Bretagne8,8%

Source : INSEE - Taux de chômage localisés

8,0%France métropolitaine

0

50

100

150

200

250

300

350 S1

06

S2 0

6

S1 0

7

S2 0

7

S1 0

8

S2 0

8

S1 0

9

S2 0

9

S1 1

0

S2 1

0 S1

11

S2 1

1

S1 1

2

S2 1

2

S1 1

3

S2 1

3

S1 1

4

S2 1

4

liquidation judiciaire

redressement judiciaire sauvegarde

Source : Greffe du tribunal de commerce de Rennes

0% 5% 10% 15%

Construction

Immobilier

Commerce, transport,hôtellerie-restauration

Numérique

Industrie

TOTAL

Servicesaux entreprises

Autres activitésde services

Adm publiq, Enseign,Santé-act. sociale

Finances-assurance

4ème trim. 2014 4ème trim. 2013

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

2008 2009 2010 2011 2012 2013

TP

Gros œuvre

Second œuvre

TP

Gros œuvre

Second œuvre

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

2008 2009 2010 2011 2012 2013

TP Second œuvre Gros œuvre

LES DIFFICULTÉS DES ENTREPRISES

TAUX D’IMPAYÉS SUR L’ENSEMBLE DES ENTREPRISES

ÉVOLUTION DES DEMANDEURS D’EMPLOI (DEFM)

Territoire Cat. A Cat. ABCNB fin

décemb. 2014Évol. sur

1 anÉvol. sur 6 mois

NB fin mai 2014

Évol. sur 1 an

Évol. sur 6 mois

Zone d’emploi de Rennes

34 900 7,0% 9,4% 58 400 7,8% 9,9%

Bretagne 155 000 6,1% 14,9% 251 700 7,2% 11,4%ZE grandes métropoles * 1 231 900 5,7% 8,4% 2 064 500 6,7% 7,8%France métropolitaine 3 813 600 5,4% 11,2% 5 291 800 6,4% 8,8%

Source: STMT - Pôle Emploi - DARES (Données brutes)*Lille, Paris, Lyon, Marseille-Aix, Nice, Grenoble, Toulon, Strasbourg, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Nice, Rennes et Nantes

11La note d’information économique de l’Audiar n°6AUDIAR janvier 2015

Forte poussée du chômage depuis l’étéAprès s’être stabilisé à 7,8  % au premier semestre, le taux de chômage dans la zone d’emploi est reparti à la hausse à partir de juin en franchissant la barre des 8 % pour la se-conde fois depuis dix ans, avec 5 000 deman-deurs d’emploi supplémentaires en six mois (catégorie ABC). Si les tendances locales sont meilleures qu’à l’échelle régionale, le nombre de demandeurs d’emploi augmente plus vite dans la zone ren-naise qu’à l’échelle nationale et surtout compa-ré aux autres zones d’emploi des grandes mé-tropoles françaises. Elle enregistre notamment la plus forte hausse du panel chez les jeunes inscrits de moins de 25 ans (+10 % en un an, contre 3,3 % pour la moyenne du panel).

Des signes d’amélioration de la santé financière des entreprisesEn constante progression depuis début 2012, le nombre de défaillances d’entreprises vient d’atteindre les niveaux de 2009 et 2010, avec plus de 600 entreprises concernées sur l’en-semble de l’année 2014. Près de 950 emplois sont potentiellement menacés au second se-mestre 2014, principalement dans l’industrie (Mercurial à Brécé, Groupe Noël à Vitré), la construction (Bretagne Bois Constructions à Saint-Jean-sur-Vilaine), et les services (Solu-tions Telecom Ouest à Chantepie).Malgré tout, la santé financière de la grande majorité des entreprises semble s’améliorer si l’on se réfère à la part des employeurs en re-tard de paiement des cotisations de l’URSSAF, qui continuent de fléchir depuis fin 2013 dans tous les secteurs d’activités. Ce recul a été plus marqué dans l’industrie, le commerce-hôtelle-rie-restauration, mais aussi dans la construc-tion. Autre signe encourageant, les taux d’im-payés des entreprises rennaises ont fléchi plus rapidement qu’à l’échelle régionale et nationale.

Emploi et activité

LE CHÔMAGE

ÉCONOMIEbservatoire

Page 12: ÉCONOMIE - Audiar · avec l’obtention du label French Tech et un bilan de l’emploi sur la technopole de Rennes Atalante plutôt positif, marqué par la création endogène de

2014

-009

-ETU

-047

Contacts

Ronan Viel, Hélène Rasneur, Alain Lalau Keraly (Audiar)Christine Guémené (Cellule statistique URSSAF Bretagne)

AGENCE D'URBANISMEET DE DÉVELOPPEMENT INTERCOMMUNALDE L'AGGLOMÉRATION RENNAISE

3 rue Geneviève de Gaulle-Anthonioz - CS 40716 - 35207 RENNES Cedex 2T : 02 99 01 86 40 - www.audiar.org

Périmètres au 01/01/2014

12 La note d’information économique de l’Audiar n°6 janvier 2015 AUDIAR

VIE DES ENTREPRISESCette note livre une synthèse des faits marquants de l’actualité économique locale, parus dans la presse durant le semestre précisé. L’analyse ne prétend pas à l’exhaustivité ; il s’agit d’une sélec-tion d’informations.

ACOSS-URSSAFLe champ de l’URSSAF couvre l’ensemble des cotisants exerçants leur activité en France (Mé-tropole et Dom) dans le secteur concurrentiel, qui comprend tous les secteurs d’activité écono-mique sauf les administrations publiques, l’édu-cation non marchande (établissements d’ensei-gnement relevant de l’État ou des collectivités locales), la santé non marchande et l’emploi par les ménages de salariés à domicile.Il est très proche de ceux de l’UNEDIC (hors grandes entreprises nationales) et de l’INSEE (qui inclut l’emploi à domicile). Pour le secteur de l’agriculture, la branche du recouvrement n’a qu’une couverture marginale par rapport à la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Cette dernière est présente également dans le domaine des in-dustries agroalimentaires (IAA), du commerce de gros et des services financiers, pour lesquels la couverture des URSSAF n’est donc pas totale.Taux d’impayés 30 jours après l’échéance. Ce sont les cotisations déclarées de l’exercice en cours qui ne sont pas soldées. Elles constituent la dette sociale des employeurs.L’emploi salarié privé. Effectif salarié en fin de trimestre, déclaré par l’entreprise sur son borde-reau récapitulatif des cotisations. Chaque salarié compte pour un quel que soit son temps de tra-vail.Masse salariale. Assiette salariale totale dé-signant l’ensemble des rémunérations sur les-quelles repose le calcul des cotisations des as-surances sociales, des accidents du travail et des allocations familiales.Embauches de plus d’un mois. Regroupement des CDI et CDD de plus d’un mois (31 jours). La déclaration préalable à l’embauche (DPAE) re-cense les intentions d’embauches de tout salarié au sens droit du travail, quelles que soient la na-ture et la durée du contrat.

DEMANDEURS D’EMPLOI EN FIN DE MOIS (DEFM)Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle em-ploi sont regroupés en différentes catégories. La DARES et Pôle emploi présentent à des fins d’analyse statistique les données sur les deman-

deurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en fonction des catégories suivantes :– catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de

faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;

– catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;

– catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;

– catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’em-ploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), sans emploi ;

– catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’em-ploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).

GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNESLes défaillances d’entreprises correspondent à l’ouverture d’une procédure collective selon les perspectives de poursuite d’activité de l’entre-prise et les pouvoirs du dirigeant.La sauvegarde. L’entreprise n’est pas en état de cessation de paiements, mais ne peut surmon-ter seule ses difficultés. Le tribunal va mettre en place un plan de sauvegarde facilitant la réorga-nisation de l’entreprise.Le redressement judiciaire. L’entreprise est en état de cessation de paiements et n’est plus en mesure de payer ses dettes courantes. Le tribunal va mettre en place un plan destiné à poursuivre l’activité, maintenir l’emploi et apurer le passif.La liquidation judiciaire. L’entreprise est en état de cessation de paiements et n’est plus en me-sure de payer ses dettes courantes, de plus, son redressement est manifestement impossible. Le tribunal va liquider l’entreprise dont l’activité sera arrêtée et les actifs seront liquidés.

Nous remercions la cellule statistique de l’URSSAF pour sa participation à l’élaboration de cette publication.Les travaux de l’observatoire de l’économie de l’Audiar sont l’expression de ses partenariats avec l’URSSAF, le CODESPAR, Rennes Métropole, le Pôle Emploi Bretagne, le Greffe du Tribunal de commerce de Rennes, la DIRECCTE Bretagne, l’INSEE Bretagne et la CCIT de Rennes.

SOURCES DES DONNÉESÉCONOMIEbservatoire