Conférence UTOPIA "Les Villes Zéro déchets, un objectif réalisable?"
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Transcript of Conférence UTOPIA "Les Villes Zéro déchets, un objectif réalisable?"
ZÉRO DÉCHETS: Principes et exemples concrets
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 1
Sandro De Cecco
[email protected] Info: zerodechets.wordpress.com!
Par5e 1: Revue cri5que du cycle des déchets,
comparaisons interna5onales
• Par;e 1) Revue cri;que du cycle des déchets, comparaisons na;onales et interna;onales • Par;e 2) Sor;r du modèle basé sur le couple incinérateurs/décharges, le cas de l’ I-‐d-‐F. • Par;e 3) Changement de paradigme, vers une société zéro-‐dechéts, exemples
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 2
Sandro De Cecco
[email protected] Info: zerodechets.wordpress.com!
Revue des stratégies de ges;on des déchets municipaux comparaisons na;onales et interna;onales
Managing municipal solid waste — a review of achievements in 32 European countries
EEA Report No 2/2013
ISSN 1725-9177
Managing municipal solid waste — a review of achievements in 32 European countries
EEA Report No 2/2013
ISSN 1725-9177
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 3
Sources:
Juin 2013
Etat de l’art de la collecte séparée et de la gestion de proximité des biodéchets – Analyse comparative 1
ÉTAT DE L’ART DE LA COLLECTE SÉPARÉE ET DE LA GESTION DE PROXIMITÉ DES BIODÉCHETS
PARTIE 1 : ANALYSE COMPARATIVE
Juin 2013
Étude réalisée pour le compte de l’ADEME par AWIPLAN
(Jean-Michel SIDAINE, Magali GASS)
Contrat n° 1006C0038
Coordination technique : Olga KERGAVARAT – Service Prévention et Gestion des Déchets - Direction Consommation Durable et Déchets - ADEME Angers
RAPPORT FINAL
Juin 2013
Etat de l’art de la collecte séparée et de la gestion de proximité des biodéchets – Analyse comparative 1
ÉTAT DE L’ART DE LA COLLECTE SÉPARÉE ET DE LA GESTION DE PROXIMITÉ DES BIODÉCHETS
PARTIE 1 : ANALYSE COMPARATIVE
Juin 2013
Étude réalisée pour le compte de l’ADEME par AWIPLAN
(Jean-Michel SIDAINE, Magali GASS)
Contrat n° 1006C0038
Coordination technique : Olga KERGAVARAT – Service Prévention et Gestion des Déchets - Direction Consommation Durable et Déchets - ADEME Angers
RAPPORT FINAL
“Zero Waste France” 1 fev. 2014 Bobigny
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 4
d’un Français
588 kg Ordures ménagères résiduelles : 298 kg/hab/an
Collectes sélec;ves : 106 kg/hab/an
Déchèteries : 184 kg/hab/an
37,8 millions de tonnes
Panorama des déchets en France Zoom sur les déchets ménagers et assimilés
Impact économique: Ges5on des déchets municipaux = 7,8
milliards d'euros en 2010
TEOM : + 154 % entre 2001 et 2008
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 5
22% de carton et papier
11% d’emballages plas5que
13% de verre
10% de tex5les
3% de métal
32 % de déchets organiques
9% de déchets non valorisables
Panorama des déchets en France Le contenu de nos poubelles
500 kg de déchets municipaux
3500 kg de déchets industriels
50 000 kg de ressources dont 16 000 kg de ma;ères
premières
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 6
3
243
1
1
3
1
17
14
12
22
26
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0 50 100 150 200 250 300
Agriculture pêche
Industrie
Construc;on BTP
Traitement déchets/eau
Ter;aire
Ménages
Déchets minéraux Déchets non minéraux non dangereux
Déchets dangereux
Soit 355 millions de tonnes de déchets • 250,8 millions de tonnes déchets minéraux
• 92,7 millions de tonnes de déchets non minéraux non dangereux • 11,5 millions de tonnes de déchets dangereux
Panorama des déchets en France La produc5on de déchets en France en 2010
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 7
CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
11
La production de déchets en France
La composition des ordures ménagères (MODECOM™)(1)
Dans le cadre du Plan national de prévention de la produc-tion de déchets, le Ministère du Développement durable a confié à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) la réalisation d’une seconde campagne nationale de caractérisation des ordures ménagères por-tant sur l’année 2007, la première datant de 1993. L’objectif de cette campagne de caractérisation est notamment de connaître la composition des ordures ménagères au niveau national et la part des déchets provenant des activités éco-nomiques collectés par le service public. Cette seconde campagne a été réalisée par l’ADEME en 2007 selon la méthode MODECOM™. 100 communes ont été tirées au sort afin de disposer de résultats représentatifs au niveau national (figure 6). Sur les circuits de collecte, les poubelles ont été réparties dans deux bennes, une pour les déchets des ménages, l’autre pour les activités économiques. Les échantillons d’ordures ménagères résiduelles ont été séchés,
criblés puis triés suivant 13 catégories et 39 sous-catégories. Pour les matériaux collectés sélectivement, les échantillons ont été uniquement criblés puis triés. Des analyses physico-chimiques ont également été réalisées.Pour les déchèteries, les déchets verts et les gravats ont été pesés, les autres déchets ont été triés suivant les 13 catégo-ries en distinguant, autant que possible, les activités écono-miques et les ménages. Tous les résultats sont exprimés sur matière brute, telle que collectée par le service public.Excepté les textiles sanitaires (lingettes, couches) qui repré-sentent 8 % du total avec 33 kg/hab, la composition des ordures ménagères a peu changé entre 1993 et 2007. Les déchets putrescibles représentent 25 % du gisement d’or-dures ménagères. 22 % des tonnages collectés par le service public proviennent des déchets d’activités économiques. La toxicité globale a baissé sur la base des polluants analysés en 1993.
La part des déchets d’activités économiques représente 22 % des déchets pris en charge par le service public, soit 4,4 millions de tonnes en 2007. Selon le type d’habitat, la proportion oscille entre 17 % en rural et 24,6 % en urbain.
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Cartons
PapiersPlastiques
Verre
Métaux
Textilessanitaires
Textiles
Autres
(1) ADEME « La composition des ordures ménagères et assimilées en France - Campagne nationale de caractérisation 2007 » - www.ademe.fr/publications
Source : ADEME - MODECOM™ - Campagne nationale de caractérisation 2007. www.ademe.fr/dechets
Figure 6 - Composition des ordures ménagèresCollectes des ordures ménagères résiduelles (OMR) et collectes séparées
Composi;on des déchets municipaux
Results of the cross-country analysis
11Managing municipal solid waste
Box 2.1 Problems using municipal waste generation as a proxy to measure waste prevention
�� Countries define municipal waste differently. For example, a country that includes bulky waste or garden waste in municipal waste will appear to generate more municipal waste per capita than a country that excludes these waste fractions.
�� Some countries include only waste from households, whereas other countries also include similar waste types coming from other sources such as commercial activities and offices.
�� Some countries include separately collected packaging waste from households, whereas other countries do not.
�� During the time period, individual countries may have changed their definition of municipal waste by adding or removing waste fractions. For example, at the beginning of the period 2001–2010, some countries reported the municipal waste collected, not the amount generated.
0
100
200
300
400
500
600
700
800
2001 2010
Kg per capita
Austria
Belgi
um
Czec
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publi
c
German
y
Denmar
k
Finlan
d
Fran
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Greec
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Hunga
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Bulga
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Norway
EU-2
7
Croa
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Turk
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Figure 2.2 Municipal waste generated per capita, 2001 and 2010
Note: (*) 2008 data used for 2010. (**) 2004 data used for 2001. According to Eurostat the comparability of the data over time is high. However, some breaks in the time series are documented, which can influence the comparability between countries and within a country. Generally, the quality of the data has improved during the period 2001–2010.
Source: Eurostat, 2012c; ETC/SCP, 2013b.
municipal waste generation. If the figures are compared for the years 2001 and 2008, 26 countries recorded an increase and six countries a decrease. This suggests that the economic downturn that started in 2008 may have caused a reduction in
municipal waste generation per capita. Overall, however, the picture is mixed and there is no clear evidence of improved waste prevention across countries between 2001 and 2010.
Results of the cross-country analysis
12 Managing municipal solid waste
2.1.2 Clear evidence of a shift from landfilling up the waste hierarchy
Shifting the focus to how the municipal waste generated in the period 2001–2010 was managed, there is clearer evidence of a shift up the waste hierarchy. Figure 2.3 indicates that landfilling of municipal waste decreased by almost 40 million tonnes, whereas incineration increased by 15 million tonnes and recycling grew by 29 million tonnes. Looking at the EU-27 only, landfilling decreased by 41 million tonnes, incineration increased by nearly 15 million tonnes and recycling and composting increased by 28 million tonnes. As discussed in Section 2.2, however, this aggregation of 32 European countries masks large differences between the countries in terms of their waste management performance. Furthermore, Figure 2.3 shows that the total amount of municipal waste recycled has declined slightly since 2008.
0
50
100
150
200
250
300
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Million tonnes
No information about treatment
Landfilling
Incineration
Recycling
Figure 2.3 Development of municipal waste management in 32 European countries, 2001–2010
Note: The figure covers the EU-27 Member States, Croatia, Iceland, Norway, Switzerland and Turkey.
Source: Eurostat, 2012a, 2012c; ETC/SCP, 2013a, 2013b, 2013d, 2013e, 2013f.
Note: Each country can be included in several waste management categories so the total number of countries is greater than 32. The number of countries is indicated in the white boxes.
Source: Eurostat, 2012a, 2012c; ETC/SCP, 2013a, 2013b, 2013d, 2013e, 2013f.
Figure 2.4 Number of countries at different levels of the municipal waste management hierarchy, 2001 and 2010
> 75% landfilling
> 50 % landfilling
> 25 % incineration
> 25 % recycling
2001
11
8
22
17
> 75 % landfilling
> 50 % landfilling
> 25 % incineration
> 25 % recycling
2010
16
10
19
11
Another way to illustrate the progression up the waste hierarchy is to count the number of countries achieving defined levels of municipal waste management in 2001 and 2010. Figure 2.4 shows that the number of countries that mainly rely on landfilling of municipal waste decreased between 2001 and 2010. The number of countries landfilling more that 75 % of municipal waste fell from 17 in 2001 to 11 in 2010, while those landfilling more than 50 % of municipal waste decreased from 22 to 19. In the same period, the number of countries that incinerated more than 25 % of their municipal waste rose slightly (from eight to 10) and the number recycling more than 25 % of municipal waste increased from 11 to 16.
Overall, Figure 2.4 shows that European countries are climbing up the waste hierarchy for municipal waste management, thereby implementing one of the key principles of the Waste Framework Directive. It also illustrates, however, that more than half of the countries still landfill more than 50 % of their municipal waste.
Produc;on et ges;on des D.M. en Europe
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 8
Results of the cross-country analysis
19Managing municipal solid waste
landfilled). Other regions have reported based on the outputs of sorting and mechanical biological treatment.
Where regional recycling data are available from Eurostat, the separate country reports present the regional differences in the development of total recycling, material recycling and bio-waste recycling for the years 2001–2009. It was not possible in this
Note: Recycling includes material recycling and composting/digestion. Recycling rates are calculated as a percentage of municipal solid waste generated. 2008 data were used for Belgium, Germany, France, Hungary, Romania and Slovenia. 2009 data were used for the rest of the countries.
Source: Eurostat, 2012a.
Map 2.1 Regional recycling rates for municipal solid waste, 2008/2009
report to include regional data available only in national databases (i.e. not compiled by Eurostat).
Map 2.1 shows the total recycling level of municipal waste in 13 European countries. Interestingly, in ten of the 13 countries there is a variation of more than 15 percentage points in recycling rates between different regions, and significant variations are also apparent in countries with low rates of total recycling.
70°60°50°
40°
40°
30°
30°
20°
20°
10°
10°
0°
0°-10°-20°-30°
60°
50°
50°
40°
40°
0 500 1000 1500 km
Recycling of municipal waste, 2008/2009
30–< 40 %
40–< 50 %
50–< 60 %
60–< 70 %
70–< 80 %
80–< 90 %
90–100 %
Outside data coverage20–< 30 %
10–< 20 %
0–< 10 %
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 9
Taux de Recyclage par région en Europe
Modes de ges;on des D.M. -‐ Europe
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 10
Incinéra;on ~ 33%, enfouissement ~ 33%, compostage+recyclage ~ 33%
CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
11
La production de déchets en France
La composition des ordures ménagères (MODECOM™)(1)
Dans le cadre du Plan national de prévention de la produc-tion de déchets, le Ministère du Développement durable a confié à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) la réalisation d’une seconde campagne nationale de caractérisation des ordures ménagères por-tant sur l’année 2007, la première datant de 1993. L’objectif de cette campagne de caractérisation est notamment de connaître la composition des ordures ménagères au niveau national et la part des déchets provenant des activités éco-nomiques collectés par le service public. Cette seconde campagne a été réalisée par l’ADEME en 2007 selon la méthode MODECOM™. 100 communes ont été tirées au sort afin de disposer de résultats représentatifs au niveau national (figure 6). Sur les circuits de collecte, les poubelles ont été réparties dans deux bennes, une pour les déchets des ménages, l’autre pour les activités économiques. Les échantillons d’ordures ménagères résiduelles ont été séchés,
criblés puis triés suivant 13 catégories et 39 sous-catégories. Pour les matériaux collectés sélectivement, les échantillons ont été uniquement criblés puis triés. Des analyses physico-chimiques ont également été réalisées.Pour les déchèteries, les déchets verts et les gravats ont été pesés, les autres déchets ont été triés suivant les 13 catégo-ries en distinguant, autant que possible, les activités écono-miques et les ménages. Tous les résultats sont exprimés sur matière brute, telle que collectée par le service public.Excepté les textiles sanitaires (lingettes, couches) qui repré-sentent 8 % du total avec 33 kg/hab, la composition des ordures ménagères a peu changé entre 1993 et 2007. Les déchets putrescibles représentent 25 % du gisement d’or-dures ménagères. 22 % des tonnages collectés par le service public proviennent des déchets d’activités économiques. La toxicité globale a baissé sur la base des polluants analysés en 1993.
La part des déchets d’activités économiques représente 22 % des déchets pris en charge par le service public, soit 4,4 millions de tonnes en 2007. Selon le type d’habitat, la proportion oscille entre 17 % en rural et 24,6 % en urbain.
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Textilessanitaires
Textiles
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(1) ADEME « La composition des ordures ménagères et assimilées en France - Campagne nationale de caractérisation 2007 » - www.ademe.fr/publications
Source : ADEME - MODECOM™ - Campagne nationale de caractérisation 2007. www.ademe.fr/dechets
Figure 6 - Composition des ordures ménagèresCollectes des ordures ménagères résiduelles (OMR) et collectes séparées
CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
11
La production de déchets en France
La composition des ordures ménagères (MODECOM™)(1)
Dans le cadre du Plan national de prévention de la produc-tion de déchets, le Ministère du Développement durable a confié à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) la réalisation d’une seconde campagne nationale de caractérisation des ordures ménagères por-tant sur l’année 2007, la première datant de 1993. L’objectif de cette campagne de caractérisation est notamment de connaître la composition des ordures ménagères au niveau national et la part des déchets provenant des activités éco-nomiques collectés par le service public. Cette seconde campagne a été réalisée par l’ADEME en 2007 selon la méthode MODECOM™. 100 communes ont été tirées au sort afin de disposer de résultats représentatifs au niveau national (figure 6). Sur les circuits de collecte, les poubelles ont été réparties dans deux bennes, une pour les déchets des ménages, l’autre pour les activités économiques. Les échantillons d’ordures ménagères résiduelles ont été séchés,
criblés puis triés suivant 13 catégories et 39 sous-catégories. Pour les matériaux collectés sélectivement, les échantillons ont été uniquement criblés puis triés. Des analyses physico-chimiques ont également été réalisées.Pour les déchèteries, les déchets verts et les gravats ont été pesés, les autres déchets ont été triés suivant les 13 catégo-ries en distinguant, autant que possible, les activités écono-miques et les ménages. Tous les résultats sont exprimés sur matière brute, telle que collectée par le service public.Excepté les textiles sanitaires (lingettes, couches) qui repré-sentent 8 % du total avec 33 kg/hab, la composition des ordures ménagères a peu changé entre 1993 et 2007. Les déchets putrescibles représentent 25 % du gisement d’or-dures ménagères. 22 % des tonnages collectés par le service public proviennent des déchets d’activités économiques. La toxicité globale a baissé sur la base des polluants analysés en 1993.
La part des déchets d’activités économiques représente 22 % des déchets pris en charge par le service public, soit 4,4 millions de tonnes en 2007. Selon le type d’habitat, la proportion oscille entre 17 % en rural et 24,6 % en urbain.
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Textiles
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(1) ADEME « La composition des ordures ménagères et assimilées en France - Campagne nationale de caractérisation 2007 » - www.ademe.fr/publications
Source : ADEME - MODECOM™ - Campagne nationale de caractérisation 2007. www.ademe.fr/dechets
Figure 6 - Composition des ordures ménagèresCollectes des ordures ménagères résiduelles (OMR) et collectes séparées
CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
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En millions de tonnes
Déchets organiques municipaux (1) 34,7
Déchets d’assainissement collectif 9,0
Déchets de cuisine (DC) (1) 7,4
0,6
(1) 6,8
Papiers cartons textiles sanitaires (1) 7,5
Déchets verts des collectivités 0,9
Déchets verts des ménages (DV) 10,0
1,2
3,1
1,1
4,5
Autres déchets organiques(2) 6,5
Déchets verts des entreprises 0,9
IAA 3,0
Papetiers 1,8
Autres industries 0,8
TOTAL DÉCHETS ORGANIQUES (hors agriculture) 41,2
La production de déchets organiques en France en 2007 Figure 9 - Production des déchets organiques
hors déchets de l’agriculture et de la sylviculture
(1) Y compris déchets des activités économiques collectés séparément ou avec les ordures ménagères(2) Hors papiers et cartons en recyclage matière
Source : ADEME
La production de déchets en France
Produc;on de déchets municipaux en France
CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
16
Performance des collectes de déchets par habitant et par type de collecte
En kg/hab./an
Ordures ménagères résiduelles (OMR) 298,3
Matériaux secs 45,9
Verre 29,0
Biodéchet et/ou déchets verts 18,1
Encombrants 12,3
Déchèteries 184,0
TOTAL 587,6
588 kg/habitant en 2009
Figure 12 - Performance des collectes de déchets
Figure 13 - Évolution des déchets collectés par type de collecte
Alors que la collecte des OMR a tendance à baisser, les apports en déchèteries augmentent encore dans un parc de déchèteries maintenant stabilisé couvrant la quasi-totalité du territoire.
! 2005 ! 2007 ! 2009
0
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200
250
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DéchèteriesEncombrantsBiodéchetsMatériaux secsVerreOMR
Kg/hab./an
Collecte
CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
9
La production d’ordures ménagères
Figure 2 - Part des différents secteurs dans la production des déchets en France
374 kg d’ordures ménagères et assimilées par habitant/an en 2009
Figure 3 - Collecte des déchets par le service public
33 %
Déchets de la construction et du BTP
14 %
Déchets d’activités
49 %
Déchets de l’agriculture et sylviculture
1 %
Déchets des collectivités
4 %
Déchets des ménages
2005 2007 20090
100
200
300
400
500
600
700
181
396
203
391
214
374
! Ordures ménagères ! Autres (Déchets verts, encombrants, apports en déchèteries)
Kg
La production de déchets en France
Avertissement
Depuis la mise en place de l’enquête collecte 2005, le calcul de la production d’ordures ménagères par habitant se base sur les résultats obtenus depuis 2005. Les résultats obtenus (figure 3) ne sont pas directement comparables aux séries précédentes qui utilisaient une méthode basée sur l’exploitation des données issues des enquêtes sur les installations de traitement des ordures ménagères (ITOM).
Source : ADEME - Enquête collecte
Tous les déchets ne représentent pas les mêmes enjeux. La figure 2 présente les tonnages concernés ; parmi eux cer-tains ne font pas l’objet de traitement particulier ou même de transport, comme une partie importante des déchets de l’agriculture. D’autres, compte tenu des processus à mettre en œuvre pour limiter leurs effets néfastes à l’environ-nement, vont nécessiter d’importants et coûteux traitements.
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 11
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 12
Les objec5fs français
ü Déchets ménagers : -‐ 7 %/hab. entre 2010 et 2020
ü Recyclage : 45 % en 2015 pour les ménages
ü Recyclage des déchets banals des entreprises : 75 % en 2012
ü Recyclage des emballages : 75 % en 2012
ü Incinéra;on et stockage : -‐ 15 % entre 2008 et 2012
ü Tri et collecte séparée des biodéchets des gros producteurs
Les objec5fs européens ü Recyclage de 50 % des déchets municipaux en 2020
ü Détournement des déchets organiques de la mise en décharge
« Le Parlement européen est d’avis que le 7ème programme d’ac;on devrait prévoir la mise en œuvre intégrale de la législa;on sur les déchets, notamment le respect de la hiérarchie dans le traitement des déchets, tout en veillant à la cohérence avec les autres poli;ques européennes; es;me qu’il devrait fixer des objec1fs plus ambi1eux en ma1ère de préven1on, de réemploi, de recyclage, notamment une ne<e diminu1on de la produc1on de déchets, un refus d’incinérer les déchets suscep1bles d’être recyclés ou compostés. »
Résolu;on du Parlement européen du 20/04/12 Priorités pour le 7ème programme d’ac;on
Par5e 2: Sor5r du modèle basé sur les incinérateurs, le cas de l’IDF
• Par;e 1) Revue cri;que du cycle des déchets, comparaisons na;onales et interna;onales • Par;e 2) Sor;r du modèle basé sur le couple incinérateurs/décharges, le cas de l’ I-‐d-‐F. • Par;e 3) Changement de paradigme, vers une société zéro-‐dechéts, exemples
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CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
26
1,87 million de tonnes de compost est produit en 2008 à partir d’un gisement estimé à 5,5 millions de tonnes de dé-chets organiques. Il comprend selon l’enquête ITOM 2008, des déchets verts, des boues d’épuration et la fraction orga-nique des ordures ménagères résiduelles.
L’essentiel de la valorisation énergétique s’effectue au cours de l’incinération de déchets, en produisant soit de l’électricité, soit de la chaleur, la production conjointe des deux offrant un meilleur rendement. L’énergie produite est en grande partie vendue. Sur les sites de stockage, le cap-tage du biogaz permet une valorisation possible selon le contexte local et les conditions économiques (valorisation
de la chaleur, tarif d’achat de l’électricité produite), ce qui limite les dégagements de gaz type méthane, fortement impactant sur l’environnement. La méthanisation concerne principalement la valorisation des déchets agricoles et des industries agro-alimentaires (IAA) ainsi que des boues urbaines. Toutefois, ce procédé s’étend peu à peu au traite-ment des ordures ménagères.
Production de compost : 1,87 million de tonnes
La valorisation organique en 2008
La valorisation énergétique en 2008
3 762 GWh
Incinération
63 GWh
Valorisation de biogaz de méthanisation
636 GWh
Valorisation biogaz de stockage
Production d’électricité : 4 461 GWh
Figure 30 - Production d’électricité
Sources : SOeS - SDSE et ADEME
Ensemble de l’énergie produite (renouvelable ou non renouvelable)
Le recyclage et la valorisation des déchets
CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
27
9 365 GWh
Incinération336 GWh
Valorisation biogaz de stockage
662 GWh
Valorisation de biogaz de méthanisation
Production thermique : 10 373 GWh
Figure 31 - Production thermique
Sources : SOeS - SDSE et ADEME
Ensemble de l’énergie produite (renouvelable ou non renouvelable)
Le recyclage et la valorisation des déchets
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 14
La “valorisa;on” énergé;que des déchets en France
CHIFFRES CLÉS DÉCHETS - ÉDITION 2012
20
Figure 19 - Unités d’incinération des ordures ménagères
129 UIOM (Unités d’incinération des ordures ménagères)
Alors que début 1993 le parc des incinéra-teurs comprenait encore 300 installations, dont beaucoup de très faible capacité, 129 sont en fonctionnement en 2008 (figure 19), la plupart étant des installations récentes et de capacité uni-taire plus importante que par le passé. La baisse du nombre d’installations constatée depuis 2005 résulte pour partie de la fermeture d’anciennes usines dont la mise en conformité n’était pas pertinente en raison notamment de son coût.
Source : ADEME - ITOM 2008
Mode d’élimination! Incinération avec valorisation énergétique (112 UIOM)
! Incinération sans valorisation énergétique (17 UIOM)
Tonnages traités (tonnes)
Tonnages traités (tonnes)
700 000
350 000
70 000
1 300 000
650 000
130 000
Figure 20 - Installations de stockage des déchets non dangereux
261 ISDND (Installations de stockage des déchets non dangereux)
Source : ADEME - ITOM 2008
Depuis 1993, le parc des installations de stockage diminue en nombre d’unités. La baisse constatée depuis une dizaine d’années résulte pour partie de la fermeture de sites exploités sans l’autorisa-tion requise. L’observation satellite européenne a permis de mesurer l’impact de l’emprise sur le sol des centres de stockage (figure 20), qui malgré une forte augmentation des quantités de déchets entre 1990 et 2006, ne se traduit pas forcément sur les superficies nécessaires à cette activité.
Parc d’incinérateurs -‐ France
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 15
12 Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES
Leurs seuils de rejets sont réglementés par arrêté mi-nistériel, et peuvent être renforcés au cas par cas par des arrêtés préfectoraux.
Matériaux générés et récupérésL’incinération produit également des matériaux valori-sables, ainsi que de l’énergie récupérable :
` Métaux ferreux (acier), de l’ordre de 20 à 25 kg extraits et valorisés par tonne de déchets incinérés ;
` Métaux non ferreux (aluminium, cuivre…) de 0,5 à 1,5 kg, extraits et valorisés ;
` Mâchefers (tout solide qui ne brûle pas lors de la combustion dans le four, comme le verre, avec moins de 5 % d’imbrûlés (reste de papiers…)) : envi-ron 230 à 250 kg (1/4 du poids des déchets entrants) et 10% du volume. Ils peuvent être valori-sés en technique routière, ou être envoyés en ISDND (Cf. Chapitre III – Les centres de traitement des mâ-chefers d’incinération).
Récupération énergétiqueL’énergie dégagée par la combustion des déchets est récupérée au moyen d’une chaudière qui a en outre comme fonction de refroidir les fumées. La récupéra-tion de l’énergie se fait sous forme de chaleur et/ou d’électricité selon trois modes différents :
` L’eau ou la vapeur sont directement utilisées pour chauffer des habitations ou des locaux d’activités ou pour des applications industrielles (« vapeur de pro-cess ») : on parle alors de récupération d’énergie sous forme de chaleur. Les rendements (énergie ré-cupérée par rapport à l’énergie introduite (issue des déchets)) étant de 70 à 90 %, on peut ainsi produire environ 1 500 kWh thermiques par tonne d’ordures ménagères. Ce procédé nécessite un réseau de dis-tribution de chaleur (donc une situation urbaine le plus souvent). Les uti l isations en habitat se concentrent sur les mois d’hiver alors que la quantité de chaleur provenant de la combustion des déchets est constante. Il faut donc trouver des clients dont la consommation en été est plus constante (hôpitaux, piscines, industries). Trois installations en Île-de-France produisent uniquement de la chaleur : l’UIDND de Rungis (94), l’UIDND de Massy (91) et l’UIDND de Villejust (91), ainsi que l’UIDND de Pithiviers dans le Loiret (45).
` La production de vapeur à haute pression (30 bars et plus) permet de produire, via un turboalternateur, de l’électricité. C’est la récupération d’énergie sous for-me d’électricité, qui est possible soit en remplace-ment total soit en complément de la récupération de chaleur. Elle est handicapée par des rendements faibles (de l’ordre de 20 %) permettant de produire 300 kWh électriques par tonne d’ordures ména-
gères. Par contre, elle permet de s’affranchir de la plupart des contraintes liées aux débouchés : possibi-lité d’installer une ligne EDF plus facile que pour un réseau, obligation pour EDF de rachat du courant produit. L’électricité produite est utilisée en premier lieu pour les besoins de l’usine et l’excédent est reven-du à EDF. C’est le cas des incinérateurs de Monthyon (77), Saint-Thibault-des-Vignes (77), Vaux-le-Pénil (77), Carrières-sous-Poissy (78), Guerville (78) et Vert-le-Grand (91).
L’UIDND d’Ouarville (28) valorise également l’énergie ré-cupérée en électricité.
` La cogénération* qui combine les deux modes de va-lorisation, chaleur et électricité, a un rendement de 80 % (300 kWh électriques = 100 kWh élec-triques + 1300 kWh thermiques). Neuf unités font de la cogénération dont les trois plus importantes du territoire que sont Ivry (94), Saint-Ouen (93) et Issy-les-Moulineaux (92).
2
Le parc francilien
En 2010, l’Île-de-France comptait 19 incinérateurs(1)
en fonctionnement pour une capacité technique de 3 959 900 tonnes.
` Deux incinérateurs, à Créteil (94) et à Saint-Ouen-l’Aumône (95) traitent des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI). Ces installa-tions sont autorisées à traiter respectivement 42 000 tonnes (22 500 tonnes par co-incinération, et 19 500 tonnes sur à une ligne dédiée) et 12 000 tonnes (co-incinération) de DASRI.
` Deux autres unités (2) hors Île-de-France (à Ouarville en Eure-et-Loir et Pithiviers dans le Loiret), pouvaient accueillir des déchets ménagers franciliens au 31 décembre 2010. Elles ont reçu des départements l imitrophes francil iens que sont les Yvelines (24 000 t), l’Essonne (29 000 t) et la Seine-et-Marne (16 000 t), soit environ 69 000 tonnes de déchets ménagers au titre de l’année 2010. En 2011, ces 19 usines d’incinération représentaient alors une ca-pacité technique de 3 977 900 t/an, de part l’aug-mentation de l’usine de Montereau-Fault-Yonne de 27 000 t/an à 72 000 t/an et le retour d’Argenteuil à 173 000 t/an.
` 84 % des capacités en incinération de la région sont localisées en zone urbaine : sur 19 unités, 14 sont si-tuées dans une agglomération dont 5 en cœur d’ag-glomération représentant 30 % de la capacité totale francilienne.
(1) Ne sont pas ici, et par la suite, considérées les usines d’incinération traitant exclusivement des boues de station d’épuration.(2) L’UIDND de Pithiviers 2 a été mise en service en janvier 2009, en remplacement de l’UIDND de Pithiviers 1, ayant cessé son activité en juin 2009.
16 Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES
3
Les capacités d’incinération de déchets non dangereux
En 2010, les incinérateurs franciliens ont totalisé une capacité technique en exploitation de traitement des déchets non dangereux de 3,96 millions de tonnes pour une capacité autorisée de 4,2 millions de tonnes, soit 93 % de la capacité totale autorisée sur la région, et 4,18 millions de tonnes autorisées en 2011. En ef-fet, en 2011, l’usine de Vert-le-Grand n’ayant que 2 fours de 110 000 t/an chacun de construits, son arrêté préfectoral a été rétabli à 220 000 t/an, contre 330 000 t/an jusqu’en 2010, et la nouvelle usine de Montereau-Fault-Yonne de 72 000 t/an a ouvert en remplacement de l’usine n°1 de 27 000 t/an. Il n’y a pas eu de diminution de capacité technique des UIDND pour gros arrêts techniques (mises aux normes…). Cependant, une hausse de la capacité a été accordée au titre des années 2009 et 2010 à l’usine d’Argenteuil afin de pouvoir absorber les ton-nages du SYCTOM et de Sarcelles. Les capacités techniques du SYCTOM ont également été revues à la baisse. Ceci est dû notamment à des installations vieillissantes, ainsi qu’à des PCI en hausse en raison d’une augmentation des tonnages reçus de refus de tri* de centres privés.
` À elles seules, les trois usines d’incinération du SYCTOM de la Région Parisienne à Ivry-sur-Seine (94), Saint-Ouen (93) et Issy-les-Moulineaux (92), totalisent un peu moins de la moitié des capacités techniques, soit 45 % des capacités en incinération d’Île-de-France.
TAB 2 - RÉPARTION DÉPARTEMENTALE DES CAPACITÉS D’INCINÉRATION EN ÎLE-DE-FRANCE
Installations aux 31 décembre 2010 et 2011
0
100000
200000
300000
400000
500000
600000
700000
Issy-le
s-Moulin
eaux (92)
Saint-Ouen (9
3)
Ivry-sur-S
eine (94)
Créteil (94)
Rungis (94)
Montereau-Fault-Y
onne 1 (77)
Montereau-Fault-Y
onne 2 (77)
Monthyon (77)
Saint-Thibault-d
es-Vignes (7
7)
Vaux-le-Pénil (
77)
Carrières-s
ous-Poiss
y (78)
Carrières-s
ur-Seine (7
8)
Guerville (7
8)
Thiverval-Grig
non (78)
Massy (9
1)
Vert-le-G
rand (91)
Villejust
(91)
Argenteuil (95)
Saint-Ouen-l'A
umône (95)
Sarcelle
s (95)
2011
2010
FIG 3 - LES CAPACITÉS TECHNIQUES EN EXPLOITATION DES USINES D’INCINÉRATION DE DÉCHETS NON DANGEREUX
FRANCILIENNES EN 2010-2011
Installations aux 31 décembre 2010 et 2011
(1) L’usine de Montereau-Fault-Yonne 2 a été autorisée au cours de l’année 2009, mais mise en service en 2011, ce qui explique la modification des capacités annuelles à partir de l’année 2011.
CAPACITÉ ANNUELLES AUTORISÉES 2010/2011
CAPACITÉS ANNUELLES TECHNIQUES EN EXPLOITATION
2010/2011NOMBRE D’USINES QUI ONT FONCTIONNÉ EN 2010
TONNES/AN
RÉPARTITION DES CAPACITÉS DE TRAITEMENT (%)
HAUTS-DE-SEINE 460 000 460 000 11 1
SEINE-SAINT-DENIS 650 000 605 000 15 1
VAL-DE-MARNE 1 105 000 1 025 000 26 3
SEINE-ET-MARNE
439 900/484 900(1)
439 900/484 900 11 4
YVELINES 601 000 528 000 13 4
ESSONNE 507 000/397 000 392 000 10 3
VAL-D’OISE 483 000 510 000/483 000 13 3
TOTAL ÎLE-DE-FRANCE 2010
4 245 900 3 959 900 100 19
TOTAL ÎLE-DE-FRANCE 2011
4 180 900 3 977 900 100 19
Parc d’incinérateurs en IDF
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14 Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES
COMMUNE MAÎTRE D’OUVRAGE EXPLOITANT DATE DE MISE EN SERVICE OU
MODERNISATION DES LIGNES*DATE DE DERNIÈRE PRESCRIPTION IMPORTANTE
CAPACITÉ AUTORISÉE EN 2010 (T/AN)
CAPACITÉ TECHNIQUE EN EXPLOITATION EN 2010 (T/AN)
CAPACITÉ AUTORISÉE EN 2011 (T/AN)
CAPACITÉ TECHNIQUE EN EXPLOITATION EN 2011 (T/AN)
PRODUCTION ÉNERGÉTIQUE SOURCE INFO REMARQUES
PAS D’USINE D’INCINÉRATION DE DÉCHETS NON DANGEREUX DANS LE 75
DÉPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE (92) : 1 UIDND 460 000 460 000 460 000 460 000
ISSY-LES-MOULINEAUX SYCTOM TSI (TIRU-SITA) 01/12/2007 23/04/2007 460 000 460 000 460 000 460 000 COGÉNÉRATION
(53 MWÉ INSTALLTÉE)
- DRIEE- MAÎTRE D’OUVRAGE- AP
2 FOURS DE 2X30,5T/H
DÉPARTEMENT DE SEINE-SAINT-DENIS (93) : 1 UIDND 650 000 605 000 650 000 605 000
SAINT-OUEN SYCTOM TIRU 01/01/1990 03/03/2005 650 000 605 000 650 000 605 000 COGÉNÉRATION DRIEE 3 FOURS DE 3X28T/H
DÉPARTEMENT DU VAL-DE-MARNE (94) : 3 UIDND 1 105 000 1 025 000 1 105 000 1 025 000
CRÉTEIL SMITDUVM
SITA NOVERGIE CRÉTEIL INCINÉRATION ÉNERGIE
- MISE EN SERVICE LE 01/01/1978
- MODIFICATIONS EN 200010/06/2004 225 000 225 000 225 000 225 000 COGÉNÉRATION - DRIEE
- EXPLOITANT
2 FOURS À GRILLE HORIZONTALE DE 2X15T/H (OM + 10 % DASRI = 225 000T/H) + 1 FOUR ROTATIF DE 1 X 2,6T/H (DASRI = 19 500T/H)CAPACITÉ TOTALE DE 244 500 T/AN DONT : CAPACITÉ DE CO-INCINÉRATION DE 22 500 T/AN DE DÉCHETS D’ACTIVITÉ DE SOIN À RISQUES INFECTIEUX (DASRI) (AU MAXIMUM 10 % DE LA QUANTITÉ TRAITÉE PAR L’UIDND) + 1 LIGNE SPÉCIFIQUE D’INCINÉRATION DES DASRI D’UNE CAPACITÉ DE 19 500 T/AN, SOIT JUSQUE 42 000 T/AN DE DASRI
IVRY-SUR-SEINE SYCTOM TIRU 01/01/1969 16/06/2004 MODIFIÉ PAR L’AP DU 26/12/2005 730 000 670 000 730 000 670 000 COGÉNÉRATION - DRIEE
- AP 2 FOURS DE 2X50T/H
RUNGIS SIEVDVEOLIA PROPRETÉGENERIS
08/04/1985 02/06/2004 150 000 130 000 150 000 130 000 CHALEUR- DRIEE- MAÎTRE D’OUVRAGE- AP
DONT DÉCHETS DU MIN DE RUNGIS 2 FOURS DE 2X8,5T/H
DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-MARNE (77) : 4 UIDND 439 900 439 900 484 900 484 900
MONTEREAU-FAULT-YONNE 1 SIRMOTOMVEOLIA PROPRETÉGENERIS
01/01/1973 23/06/2004 (COMPLET) 27 000 27 000 PAS DE VALORISATION ÉNERGÉTIQUE
- DRIEE- EXPLOITANT- AP
1 FOUR DE 4,2 T/H ET PUISSANCE THERMIQUE NOMINALE DE 8 050 KWCETTE USINE A FERMÉ EN JUIN 2011 ET A ÉTÉ REMPLACÉE PAR UNE NOUVELLE INSTALLATION MISE EN SERVICE EN JUIN 2011, D’UNE CAPACITÉ ANNUELLE AUTORISÉE LE 31/03/2009 À 72 000 TONNES (SOIT + 45 000 T/AN) AVEC VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (1 FOUR DE 9 T/H)
MONTEREAU-FAULT-YONNE 2 SIRMOTOMVEOLIA PROPRETÉGENERIS
JUIN 2011 31/03/2009 72 000 72 000 ÉLECTRICITÉ- DRIEE- EXPLOITANT- AP
NOUVELLE INSTALLATION MISE EN SERVICE EN JUIN 2011, D’UNE CAPACITÉ ANNUELLE AUTORISÉE LE 31/03/2009 À 72 000 TONNES (SOIT + 45 000 T/AN) AVEC VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (1 FOUR DE 9 T/H)
MONTHYON SMITOM NORD
VEOLIA PROPRETÉSOMOVAL
01/01/1998 02/11/2005 ABROGÉ PAR AP DU 03/05/2011 135 000 135 000 135 000 135 000 ÉLECTRICITÉ
- DRIEE - EXPLOITANT- AP
2 FOURS À GRILLE DE 2X7T/H (37,5 MW) + 1 FOUR À LIT FLUIDISÉ DENSE DE 4T/H (10 MW)
SAINT-THIBAULT-DES-VIGNES SIETREM SITA NOVERGIE
- LIGNE 1 : 1985- LIGNE 2 : 1995 10/12/2002 140 000 140 000 140 000 140 000 ÉLECTRICITÉ
- DRIEE- EXPLOITANT- AP
2 FOURS DE 1X8T/H ET 1X12T/H
VAUX-LE-PÉNIL SMITOM LOMBRIC
VEOLIA PROPRETÉGENERIS
01/01/200331/07/2008 ABROGÉ PAR AP DU 19/06/2009 ET COMPLÉTÉ LE 01/07/2011
137 900 137 900 137 900 137 900 COGÉNÉRATION SELON ITOM 2010
- DRIEE- EXPLOITANT - AP
- 2 FOURS POUR 17,2 T/H - MESURE EN SEMI-CONTINU DES DIOXINES
DÉPARTEMENT DES YVELINES (78) : 4 UIDND 601 000 528 000 601 000 528 000
CARRIÈRES-SOUS-POISSY SIDRU SITA NOVERGIE 01/11/1998 08/02/2005 (COMPLET) 115 000 115 000 115 000 115 000 ÉLECTRIQUE
- DRIEE- EXPLOITANT - AP
2 FOURS DE 2X7,5T/H (BASE DE 7650H DE FONCTIONNEMENT)
CARRIÈRES-SUR-SEINE SITRU SITA NOVERGIE
- LIGNE 1 : (1978) 2008 - LIGNE 2 : 1988
19/06/2003 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉ DU 23/08/2005 ABROGÉ PAR 27/06/2011 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉ DU 24/10/2011
123 000 123 000 123 000 123 000 COGÉNÉRATION - DRIEE- EXPLOITANT
REMPLACEMENT DE LA LIGNE 1 PAR LIGNE 1 BIS DÉMARRÉE EN 2008 - 2 FOURS DE 2X8 T/H ET PUISSANCE THERMIQUE TOTALE DE 35,2 MW"
GUERVILLE CAMYVEOLIA PROPRETÉ VALENE
- MISE EN SERVICE EN MAI 1997- MODIFICATIONS EN 2002
25/10/2004 ABROGÉ PAR AP DU 07/06/2011 120 000 90 000 120 000 90 000 ÉLECTRIQUE
- DRIEE - EXPLOITANT - AP
L’ARRÊTÉ D’AUTORISATION DE L’USINE DE GUERVILLE AUTORISE LA CONSTRUCTION DE 4 FOURS TROIS FOURS SUR LES QUATRE ONT ÉTÉ CONSTRUITS3 FOURS DE 30 000T/AN SOIT 3T/H CHACUN LIT FLUIDISÉ
THIVERVAL-GRIGNON SIDOMPE CNIM- LIGNE 1 : 1974- LIGNE 2 : 1985- LIGNE 3 : 1993
25/06/2003 COMPLETÉ PAR AP DU 22/07/2011 243 000 200 000 243 000 200 000
- LIGNE 1BIS ET 2 : CHALEUR
- LIGNE 3 : COGÉNÉRATION
- DRIEE- EPCL- AP
25 000 T D’EMBALLAGES NE PROVENANT PAS DES MÉNAGES ET 20 000 T DE BOUES D’ÉPURATION DES SYNDICATS DES EAUX DES COMMUNES DU SIDOMPE 2 FOURS DE 2X10,1 T/H + 1 FOURS DE 14,7 T/H, ET 3 CHAUDIÈRES DE PUISSANCE MAX DE 54 MW TRAITEMENT HUMIDE SANS REJET AQUEUX
DÉPARTEMENT DE L’ESSONNE (91) : 3 UIDND 507 000 392 000 397 000 392 000
MASSY SIMACUR CURMA 198601/09/2000 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉ DU 24/05/2003 ET 23/07/2004
87 000 85 000 87 000 85 000 CHALEUR- DRIEE- EPCL- AP
2 FOURS À GRILLE DE 2X5,5T/H + 2 CHAUDIÈRES DE 2X32 MW
VERT-LE-GRAND SEMARDEL SEMARIV 15/06/1999
20/09/1996 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉS DES 11/08/1999, 10/10/2001, 04/08/2004 ET 22/05/2006, MODIFIÉ PAR AP DU 31/08/2011
330 000 220 000 220 000 220 000 ÉLECTRIQUE - DRIEE - AP
L’ARRÊTÉ D’AUTORISATION PERMETTAIT LA CONSTRUCTION DE 3 FOURS D’UNE CAPACITÉ TOTALE DE 330 000 TONNESDEUX FOURS SUR LES TROIS ONT ÉTÉ CONSTRUITS (SOIT 220 000T)
VILLEJUST SIOMVEOLIA PROPRETÉ GENERIS
- LIGNE 1 : 1972- LIGNE 2 : 1984 (TRAVAUX DE MODERNISATION EN 1998)
09/07/1999 MODIFIÉ NOTAMMENT PAR ARRÊTÉS DES 23/07/2004 ET 22/12/2005
90 000 87 000 90 000 87 000 1 LIGNE QUI VALORISE LA CHALEUR
- DRIEE - AP
2 FOURS DE 6T/H ET 8T/H PROJET D’ÉQUIPEMENT DE LA LIGNE 2 POUR VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (CHALEUR ET ÉLECTRICITÉ) POUR UNE MISE EN FONCTIONNEMENT PRÉVUE EN JUILLET 2013
DÉPARTEMENT DU VAL-D’OISE (95) : 3 UIDND 483 000 510 000 483 000 483 000
ARGENTEUIL AZUR SITA NOVERGIE 2005 28/05/2004 173 000 200 000 173 000 173 000 COGÉNÉRATION
- DRIEE - EXPLOITANT - AP
1 FOUR DE 1X9T/H +1 FOUR DE 1X15T/H27 000 T SUPPLÉMENTAIRES AUTORISÉES POUR 2009 ET 2010 (SIGIDURS ET SYCTOM) (AP DU 4 JUIN 2009 ET DU 16 NOVEMBRE 2010), SOIT UNE CAPACITÉ AUTORISÉE TEMPORAIRE DE 200 000 T/AN
SAINT-OUEN-L’AUMÔNECA DE CERGY PONTOISE
VEOLIA PROPRETÉ CGECP AURORENVIRONNEMENT
1995
06/04/2005 MODIFIÉ PAR LES AP DU 25/02/2009 (ZONE DE CHALANDISE) ET DU 30/03/2011
160 000 160 000 160 000 160 000 COGÉNÉRATION - DRIEE - EXPLOITANT
2 LIGNES DE CO-INCINÉRATION DE 2X10,5T/H 12 000 T/AN DE DÉCHETS D’ACTIVITÉ DE SOIN À RISQUES INFECTIEUX, AU MAXIMUM 10% DE LA QUANTITÉ TRAITÉE PAR L’UIDND DÉCHETS ACCEPTÉS : - OM DU 95 ET COMMUNES LIMITROPHES COLLECTÉES PAR LE SMIRTOM DU VEXIN- REFUS DE TRI DE DIB DU CENTRE DE TRI DU SITE (190T/J)- REFUS DE COMPOSTAGE DU SITE (9 000 T/AN)
SARCELLES SIGIDURSVEOLIA PROPRETÉ IDEX SAREN
01/01/1978 11/02/2005 COMPLÉTÉ PAR L’AP DU 13/03/2009 150 000 150 000 150 000 150 000 COGÉNÉRATION
- DRIEE - EXPLOITANT - AP
2 LIGNES À 2X10T/H 150 000T DONT 23 400 TONNES DE BOUES URBAINES DE LA STATION D’ÉPURATION DE BONNEUIL-EN-FRANCE
TOTAL ÎLE-DE-FRANCE : 19 UIDND 4 245 900 3 959 900 4 180 900 3 977 900
DÉPARTEMENTS NON FRANCILIENS INCINÉRANT POUR DES RAISONS STRUCTURELLES DES DÉCHETS MÉNAGERS DE L’ILE-DE-FRANCE : 2 UIDND
OUARVILLE (28) SITREVA SITA NOVERGIE VALORYELE 2000 05/05/04 130 000 130 000 130 000 130 000 ÉLECTRIQUE - DRIEE
- EXPLOITANTÀ TRAÎTÉ 99 950 TONNES DE DÉCHETS EN PROVENANCE DE L’ÎLE-DE-FRANCE EN 2010 (SOURCES : SICTOM DE RAMBOUILLET ET SICTOM DE L’HUREPOIX, DREAL EURE-ET-LOIRE)»
PITHIVIERS (SITE DE BEGEVAL 45) BGV
INOVA FRANCE SAAE&E OPÉRATION FRANCE»
01/11/2008 (MISE EN SERVICE EN NOVEMBRE 2008) 20/04/07 64 000
01/11/2008 (MISE EN SERVICE EN NOVEMBRE 2008)
64 000 64 000 COGÉNÉRATION - MAÎTRE D’OUVRAGE- DRIEE
MISE EN SERVICE EN JANVIER 2009 EN REMPLACEMENT DE L’USINE DE 26 000 T/AN FERMÉ EN JUINÀ TRAÎTÉ 14 926 TONNES DE DÉCHETS FRANCILIENS EN 2010
TAB 1 - LES USINES D’INCINÉRATION DE DÉCHETS NON DANGEREUX RECEVANT DES DÉCHETS FRANCILIENS (2010-2011)
Installations aux 31 décembre 2010 et 2011
* Hors modernisation du traitement des fumées.
14 Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES
COMMUNE MAÎTRE D’OUVRAGE EXPLOITANT DATE DE MISE EN SERVICE OU
MODERNISATION DES LIGNES*DATE DE DERNIÈRE PRESCRIPTION IMPORTANTE
CAPACITÉ AUTORISÉE EN 2010 (T/AN)
CAPACITÉ TECHNIQUE EN EXPLOITATION EN 2010 (T/AN)
CAPACITÉ AUTORISÉE EN 2011 (T/AN)
CAPACITÉ TECHNIQUE EN EXPLOITATION EN 2011 (T/AN)
PRODUCTION ÉNERGÉTIQUE SOURCE INFO REMARQUES
PAS D’USINE D’INCINÉRATION DE DÉCHETS NON DANGEREUX DANS LE 75
DÉPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE (92) : 1 UIDND 460 000 460 000 460 000 460 000
ISSY-LES-MOULINEAUX SYCTOM TSI (TIRU-SITA) 01/12/2007 23/04/2007 460 000 460 000 460 000 460 000 COGÉNÉRATION
(53 MWÉ INSTALLTÉE)
- DRIEE- MAÎTRE D’OUVRAGE- AP
2 FOURS DE 2X30,5T/H
DÉPARTEMENT DE SEINE-SAINT-DENIS (93) : 1 UIDND 650 000 605 000 650 000 605 000
SAINT-OUEN SYCTOM TIRU 01/01/1990 03/03/2005 650 000 605 000 650 000 605 000 COGÉNÉRATION DRIEE 3 FOURS DE 3X28T/H
DÉPARTEMENT DU VAL-DE-MARNE (94) : 3 UIDND 1 105 000 1 025 000 1 105 000 1 025 000
CRÉTEIL SMITDUVM
SITA NOVERGIE CRÉTEIL INCINÉRATION ÉNERGIE
- MISE EN SERVICE LE 01/01/1978
- MODIFICATIONS EN 200010/06/2004 225 000 225 000 225 000 225 000 COGÉNÉRATION - DRIEE
- EXPLOITANT
2 FOURS À GRILLE HORIZONTALE DE 2X15T/H (OM + 10 % DASRI = 225 000T/H) + 1 FOUR ROTATIF DE 1 X 2,6T/H (DASRI = 19 500T/H)CAPACITÉ TOTALE DE 244 500 T/AN DONT : CAPACITÉ DE CO-INCINÉRATION DE 22 500 T/AN DE DÉCHETS D’ACTIVITÉ DE SOIN À RISQUES INFECTIEUX (DASRI) (AU MAXIMUM 10 % DE LA QUANTITÉ TRAITÉE PAR L’UIDND) + 1 LIGNE SPÉCIFIQUE D’INCINÉRATION DES DASRI D’UNE CAPACITÉ DE 19 500 T/AN, SOIT JUSQUE 42 000 T/AN DE DASRI
IVRY-SUR-SEINE SYCTOM TIRU 01/01/1969 16/06/2004 MODIFIÉ PAR L’AP DU 26/12/2005 730 000 670 000 730 000 670 000 COGÉNÉRATION - DRIEE
- AP 2 FOURS DE 2X50T/H
RUNGIS SIEVDVEOLIA PROPRETÉGENERIS
08/04/1985 02/06/2004 150 000 130 000 150 000 130 000 CHALEUR- DRIEE- MAÎTRE D’OUVRAGE- AP
DONT DÉCHETS DU MIN DE RUNGIS 2 FOURS DE 2X8,5T/H
DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-MARNE (77) : 4 UIDND 439 900 439 900 484 900 484 900
MONTEREAU-FAULT-YONNE 1 SIRMOTOMVEOLIA PROPRETÉGENERIS
01/01/1973 23/06/2004 (COMPLET) 27 000 27 000 PAS DE VALORISATION ÉNERGÉTIQUE
- DRIEE- EXPLOITANT- AP
1 FOUR DE 4,2 T/H ET PUISSANCE THERMIQUE NOMINALE DE 8 050 KWCETTE USINE A FERMÉ EN JUIN 2011 ET A ÉTÉ REMPLACÉE PAR UNE NOUVELLE INSTALLATION MISE EN SERVICE EN JUIN 2011, D’UNE CAPACITÉ ANNUELLE AUTORISÉE LE 31/03/2009 À 72 000 TONNES (SOIT + 45 000 T/AN) AVEC VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (1 FOUR DE 9 T/H)
MONTEREAU-FAULT-YONNE 2 SIRMOTOMVEOLIA PROPRETÉGENERIS
JUIN 2011 31/03/2009 72 000 72 000 ÉLECTRICITÉ- DRIEE- EXPLOITANT- AP
NOUVELLE INSTALLATION MISE EN SERVICE EN JUIN 2011, D’UNE CAPACITÉ ANNUELLE AUTORISÉE LE 31/03/2009 À 72 000 TONNES (SOIT + 45 000 T/AN) AVEC VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (1 FOUR DE 9 T/H)
MONTHYON SMITOM NORD
VEOLIA PROPRETÉSOMOVAL
01/01/1998 02/11/2005 ABROGÉ PAR AP DU 03/05/2011 135 000 135 000 135 000 135 000 ÉLECTRICITÉ
- DRIEE - EXPLOITANT- AP
2 FOURS À GRILLE DE 2X7T/H (37,5 MW) + 1 FOUR À LIT FLUIDISÉ DENSE DE 4T/H (10 MW)
SAINT-THIBAULT-DES-VIGNES SIETREM SITA NOVERGIE
- LIGNE 1 : 1985- LIGNE 2 : 1995 10/12/2002 140 000 140 000 140 000 140 000 ÉLECTRICITÉ
- DRIEE- EXPLOITANT- AP
2 FOURS DE 1X8T/H ET 1X12T/H
VAUX-LE-PÉNIL SMITOM LOMBRIC
VEOLIA PROPRETÉGENERIS
01/01/200331/07/2008 ABROGÉ PAR AP DU 19/06/2009 ET COMPLÉTÉ LE 01/07/2011
137 900 137 900 137 900 137 900 COGÉNÉRATION SELON ITOM 2010
- DRIEE- EXPLOITANT - AP
- 2 FOURS POUR 17,2 T/H - MESURE EN SEMI-CONTINU DES DIOXINES
DÉPARTEMENT DES YVELINES (78) : 4 UIDND 601 000 528 000 601 000 528 000
CARRIÈRES-SOUS-POISSY SIDRU SITA NOVERGIE 01/11/1998 08/02/2005 (COMPLET) 115 000 115 000 115 000 115 000 ÉLECTRIQUE
- DRIEE- EXPLOITANT - AP
2 FOURS DE 2X7,5T/H (BASE DE 7650H DE FONCTIONNEMENT)
CARRIÈRES-SUR-SEINE SITRU SITA NOVERGIE
- LIGNE 1 : (1978) 2008 - LIGNE 2 : 1988
19/06/2003 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉ DU 23/08/2005 ABROGÉ PAR 27/06/2011 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉ DU 24/10/2011
123 000 123 000 123 000 123 000 COGÉNÉRATION - DRIEE- EXPLOITANT
REMPLACEMENT DE LA LIGNE 1 PAR LIGNE 1 BIS DÉMARRÉE EN 2008 - 2 FOURS DE 2X8 T/H ET PUISSANCE THERMIQUE TOTALE DE 35,2 MW"
GUERVILLE CAMYVEOLIA PROPRETÉ VALENE
- MISE EN SERVICE EN MAI 1997- MODIFICATIONS EN 2002
25/10/2004 ABROGÉ PAR AP DU 07/06/2011 120 000 90 000 120 000 90 000 ÉLECTRIQUE
- DRIEE - EXPLOITANT - AP
L’ARRÊTÉ D’AUTORISATION DE L’USINE DE GUERVILLE AUTORISE LA CONSTRUCTION DE 4 FOURS TROIS FOURS SUR LES QUATRE ONT ÉTÉ CONSTRUITS3 FOURS DE 30 000T/AN SOIT 3T/H CHACUN LIT FLUIDISÉ
THIVERVAL-GRIGNON SIDOMPE CNIM- LIGNE 1 : 1974- LIGNE 2 : 1985- LIGNE 3 : 1993
25/06/2003 COMPLETÉ PAR AP DU 22/07/2011 243 000 200 000 243 000 200 000
- LIGNE 1BIS ET 2 : CHALEUR
- LIGNE 3 : COGÉNÉRATION
- DRIEE- EPCL- AP
25 000 T D’EMBALLAGES NE PROVENANT PAS DES MÉNAGES ET 20 000 T DE BOUES D’ÉPURATION DES SYNDICATS DES EAUX DES COMMUNES DU SIDOMPE 2 FOURS DE 2X10,1 T/H + 1 FOURS DE 14,7 T/H, ET 3 CHAUDIÈRES DE PUISSANCE MAX DE 54 MW TRAITEMENT HUMIDE SANS REJET AQUEUX
DÉPARTEMENT DE L’ESSONNE (91) : 3 UIDND 507 000 392 000 397 000 392 000
MASSY SIMACUR CURMA 198601/09/2000 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉ DU 24/05/2003 ET 23/07/2004
87 000 85 000 87 000 85 000 CHALEUR- DRIEE- EPCL- AP
2 FOURS À GRILLE DE 2X5,5T/H + 2 CHAUDIÈRES DE 2X32 MW
VERT-LE-GRAND SEMARDEL SEMARIV 15/06/1999
20/09/1996 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉS DES 11/08/1999, 10/10/2001, 04/08/2004 ET 22/05/2006, MODIFIÉ PAR AP DU 31/08/2011
330 000 220 000 220 000 220 000 ÉLECTRIQUE - DRIEE - AP
L’ARRÊTÉ D’AUTORISATION PERMETTAIT LA CONSTRUCTION DE 3 FOURS D’UNE CAPACITÉ TOTALE DE 330 000 TONNESDEUX FOURS SUR LES TROIS ONT ÉTÉ CONSTRUITS (SOIT 220 000T)
VILLEJUST SIOMVEOLIA PROPRETÉ GENERIS
- LIGNE 1 : 1972- LIGNE 2 : 1984 (TRAVAUX DE MODERNISATION EN 1998)
09/07/1999 MODIFIÉ NOTAMMENT PAR ARRÊTÉS DES 23/07/2004 ET 22/12/2005
90 000 87 000 90 000 87 000 1 LIGNE QUI VALORISE LA CHALEUR
- DRIEE - AP
2 FOURS DE 6T/H ET 8T/H PROJET D’ÉQUIPEMENT DE LA LIGNE 2 POUR VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (CHALEUR ET ÉLECTRICITÉ) POUR UNE MISE EN FONCTIONNEMENT PRÉVUE EN JUILLET 2013
DÉPARTEMENT DU VAL-D’OISE (95) : 3 UIDND 483 000 510 000 483 000 483 000
ARGENTEUIL AZUR SITA NOVERGIE 2005 28/05/2004 173 000 200 000 173 000 173 000 COGÉNÉRATION
- DRIEE - EXPLOITANT - AP
1 FOUR DE 1X9T/H +1 FOUR DE 1X15T/H27 000 T SUPPLÉMENTAIRES AUTORISÉES POUR 2009 ET 2010 (SIGIDURS ET SYCTOM) (AP DU 4 JUIN 2009 ET DU 16 NOVEMBRE 2010), SOIT UNE CAPACITÉ AUTORISÉE TEMPORAIRE DE 200 000 T/AN
SAINT-OUEN-L’AUMÔNECA DE CERGY PONTOISE
VEOLIA PROPRETÉ CGECP AURORENVIRONNEMENT
1995
06/04/2005 MODIFIÉ PAR LES AP DU 25/02/2009 (ZONE DE CHALANDISE) ET DU 30/03/2011
160 000 160 000 160 000 160 000 COGÉNÉRATION - DRIEE - EXPLOITANT
2 LIGNES DE CO-INCINÉRATION DE 2X10,5T/H 12 000 T/AN DE DÉCHETS D’ACTIVITÉ DE SOIN À RISQUES INFECTIEUX, AU MAXIMUM 10% DE LA QUANTITÉ TRAITÉE PAR L’UIDND DÉCHETS ACCEPTÉS : - OM DU 95 ET COMMUNES LIMITROPHES COLLECTÉES PAR LE SMIRTOM DU VEXIN- REFUS DE TRI DE DIB DU CENTRE DE TRI DU SITE (190T/J)- REFUS DE COMPOSTAGE DU SITE (9 000 T/AN)
SARCELLES SIGIDURSVEOLIA PROPRETÉ IDEX SAREN
01/01/1978 11/02/2005 COMPLÉTÉ PAR L’AP DU 13/03/2009 150 000 150 000 150 000 150 000 COGÉNÉRATION
- DRIEE - EXPLOITANT - AP
2 LIGNES À 2X10T/H 150 000T DONT 23 400 TONNES DE BOUES URBAINES DE LA STATION D’ÉPURATION DE BONNEUIL-EN-FRANCE
TOTAL ÎLE-DE-FRANCE : 19 UIDND 4 245 900 3 959 900 4 180 900 3 977 900
DÉPARTEMENTS NON FRANCILIENS INCINÉRANT POUR DES RAISONS STRUCTURELLES DES DÉCHETS MÉNAGERS DE L’ILE-DE-FRANCE : 2 UIDND
OUARVILLE (28) SITREVA SITA NOVERGIE VALORYELE 2000 05/05/04 130 000 130 000 130 000 130 000 ÉLECTRIQUE - DRIEE
- EXPLOITANTÀ TRAÎTÉ 99 950 TONNES DE DÉCHETS EN PROVENANCE DE L’ÎLE-DE-FRANCE EN 2010 (SOURCES : SICTOM DE RAMBOUILLET ET SICTOM DE L’HUREPOIX, DREAL EURE-ET-LOIRE)»
PITHIVIERS (SITE DE BEGEVAL 45) BGV
INOVA FRANCE SAAE&E OPÉRATION FRANCE»
01/11/2008 (MISE EN SERVICE EN NOVEMBRE 2008) 20/04/07 64 000
01/11/2008 (MISE EN SERVICE EN NOVEMBRE 2008)
64 000 64 000 COGÉNÉRATION - MAÎTRE D’OUVRAGE- DRIEE
MISE EN SERVICE EN JANVIER 2009 EN REMPLACEMENT DE L’USINE DE 26 000 T/AN FERMÉ EN JUINÀ TRAÎTÉ 14 926 TONNES DE DÉCHETS FRANCILIENS EN 2010
TAB 1 - LES USINES D’INCINÉRATION DE DÉCHETS NON DANGEREUX RECEVANT DES DÉCHETS FRANCILIENS (2010-2011)
Installations aux 31 décembre 2010 et 2011
* Hors modernisation du traitement des fumées.
Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES 15
COMMUNE MAÎTRE D’OUVRAGE EXPLOITANT DATE DE MISE EN SERVICE OU
MODERNISATION DES LIGNES*DATE DE DERNIÈRE PRESCRIPTION IMPORTANTE
CAPACITÉ AUTORISÉE EN 2010 (T/AN)
CAPACITÉ TECHNIQUE EN EXPLOITATION EN 2010 (T/AN)
CAPACITÉ AUTORISÉE EN 2011 (T/AN)
CAPACITÉ TECHNIQUE EN EXPLOITATION EN 2011 (T/AN)
PRODUCTION ÉNERGÉTIQUE SOURCE INFO REMARQUES
PAS D’USINE D’INCINÉRATION DE DÉCHETS NON DANGEREUX DANS LE 75
DÉPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE (92) : 1 UIDND 460 000 460 000 460 000 460 000
ISSY-LES-MOULINEAUX SYCTOM TSI (TIRU-SITA) 01/12/2007 23/04/2007 460 000 460 000 460 000 460 000 COGÉNÉRATION
(53 MWÉ INSTALLTÉE)
- DRIEE- MAÎTRE D’OUVRAGE- AP
2 FOURS DE 2X30,5T/H
DÉPARTEMENT DE SEINE-SAINT-DENIS (93) : 1 UIDND 650 000 605 000 650 000 605 000
SAINT-OUEN SYCTOM TIRU 01/01/1990 03/03/2005 650 000 605 000 650 000 605 000 COGÉNÉRATION DRIEE 3 FOURS DE 3X28T/H
DÉPARTEMENT DU VAL-DE-MARNE (94) : 3 UIDND 1 105 000 1 025 000 1 105 000 1 025 000
CRÉTEIL SMITDUVM
SITA NOVERGIE CRÉTEIL INCINÉRATION ÉNERGIE
- MISE EN SERVICE LE 01/01/1978
- MODIFICATIONS EN 200010/06/2004 225 000 225 000 225 000 225 000 COGÉNÉRATION - DRIEE
- EXPLOITANT
2 FOURS À GRILLE HORIZONTALE DE 2X15T/H (OM + 10 % DASRI = 225 000T/H) + 1 FOUR ROTATIF DE 1 X 2,6T/H (DASRI = 19 500T/H)CAPACITÉ TOTALE DE 244 500 T/AN DONT : CAPACITÉ DE CO-INCINÉRATION DE 22 500 T/AN DE DÉCHETS D’ACTIVITÉ DE SOIN À RISQUES INFECTIEUX (DASRI) (AU MAXIMUM 10 % DE LA QUANTITÉ TRAITÉE PAR L’UIDND) + 1 LIGNE SPÉCIFIQUE D’INCINÉRATION DES DASRI D’UNE CAPACITÉ DE 19 500 T/AN, SOIT JUSQUE 42 000 T/AN DE DASRI
IVRY-SUR-SEINE SYCTOM TIRU 01/01/1969 16/06/2004 MODIFIÉ PAR L’AP DU 26/12/2005 730 000 670 000 730 000 670 000 COGÉNÉRATION - DRIEE
- AP 2 FOURS DE 2X50T/H
RUNGIS SIEVDVEOLIA PROPRETÉGENERIS
08/04/1985 02/06/2004 150 000 130 000 150 000 130 000 CHALEUR- DRIEE- MAÎTRE D’OUVRAGE- AP
DONT DÉCHETS DU MIN DE RUNGIS 2 FOURS DE 2X8,5T/H
DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-MARNE (77) : 4 UIDND 439 900 439 900 484 900 484 900
MONTEREAU-FAULT-YONNE 1 SIRMOTOMVEOLIA PROPRETÉGENERIS
01/01/1973 23/06/2004 (COMPLET) 27 000 27 000 PAS DE VALORISATION ÉNERGÉTIQUE
- DRIEE- EXPLOITANT- AP
1 FOUR DE 4,2 T/H ET PUISSANCE THERMIQUE NOMINALE DE 8 050 KWCETTE USINE A FERMÉ EN JUIN 2011 ET A ÉTÉ REMPLACÉE PAR UNE NOUVELLE INSTALLATION MISE EN SERVICE EN JUIN 2011, D’UNE CAPACITÉ ANNUELLE AUTORISÉE LE 31/03/2009 À 72 000 TONNES (SOIT + 45 000 T/AN) AVEC VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (1 FOUR DE 9 T/H)
MONTEREAU-FAULT-YONNE 2 SIRMOTOMVEOLIA PROPRETÉGENERIS
JUIN 2011 31/03/2009 72 000 72 000 ÉLECTRICITÉ- DRIEE- EXPLOITANT- AP
NOUVELLE INSTALLATION MISE EN SERVICE EN JUIN 2011, D’UNE CAPACITÉ ANNUELLE AUTORISÉE LE 31/03/2009 À 72 000 TONNES (SOIT + 45 000 T/AN) AVEC VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (1 FOUR DE 9 T/H)
MONTHYON SMITOM NORD
VEOLIA PROPRETÉSOMOVAL
01/01/1998 02/11/2005 ABROGÉ PAR AP DU 03/05/2011 135 000 135 000 135 000 135 000 ÉLECTRICITÉ
- DRIEE - EXPLOITANT- AP
2 FOURS À GRILLE DE 2X7T/H (37,5 MW) + 1 FOUR À LIT FLUIDISÉ DENSE DE 4T/H (10 MW)
SAINT-THIBAULT-DES-VIGNES SIETREM SITA NOVERGIE
- LIGNE 1 : 1985- LIGNE 2 : 1995 10/12/2002 140 000 140 000 140 000 140 000 ÉLECTRICITÉ
- DRIEE- EXPLOITANT- AP
2 FOURS DE 1X8T/H ET 1X12T/H
VAUX-LE-PÉNIL SMITOM LOMBRIC
VEOLIA PROPRETÉGENERIS
01/01/200331/07/2008 ABROGÉ PAR AP DU 19/06/2009 ET COMPLÉTÉ LE 01/07/2011
137 900 137 900 137 900 137 900 COGÉNÉRATION SELON ITOM 2010
- DRIEE- EXPLOITANT - AP
- 2 FOURS POUR 17,2 T/H - MESURE EN SEMI-CONTINU DES DIOXINES
DÉPARTEMENT DES YVELINES (78) : 4 UIDND 601 000 528 000 601 000 528 000
CARRIÈRES-SOUS-POISSY SIDRU SITA NOVERGIE 01/11/1998 08/02/2005 (COMPLET) 115 000 115 000 115 000 115 000 ÉLECTRIQUE
- DRIEE- EXPLOITANT - AP
2 FOURS DE 2X7,5T/H (BASE DE 7650H DE FONCTIONNEMENT)
CARRIÈRES-SUR-SEINE SITRU SITA NOVERGIE
- LIGNE 1 : (1978) 2008 - LIGNE 2 : 1988
19/06/2003 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉ DU 23/08/2005 ABROGÉ PAR 27/06/2011 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉ DU 24/10/2011
123 000 123 000 123 000 123 000 COGÉNÉRATION - DRIEE- EXPLOITANT
REMPLACEMENT DE LA LIGNE 1 PAR LIGNE 1 BIS DÉMARRÉE EN 2008 - 2 FOURS DE 2X8 T/H ET PUISSANCE THERMIQUE TOTALE DE 35,2 MW"
GUERVILLE CAMYVEOLIA PROPRETÉ VALENE
- MISE EN SERVICE EN MAI 1997- MODIFICATIONS EN 2002
25/10/2004 ABROGÉ PAR AP DU 07/06/2011 120 000 90 000 120 000 90 000 ÉLECTRIQUE
- DRIEE - EXPLOITANT - AP
L’ARRÊTÉ D’AUTORISATION DE L’USINE DE GUERVILLE AUTORISE LA CONSTRUCTION DE 4 FOURS TROIS FOURS SUR LES QUATRE ONT ÉTÉ CONSTRUITS3 FOURS DE 30 000T/AN SOIT 3T/H CHACUN LIT FLUIDISÉ
THIVERVAL-GRIGNON SIDOMPE CNIM- LIGNE 1 : 1974- LIGNE 2 : 1985- LIGNE 3 : 1993
25/06/2003 COMPLETÉ PAR AP DU 22/07/2011 243 000 200 000 243 000 200 000
- LIGNE 1BIS ET 2 : CHALEUR
- LIGNE 3 : COGÉNÉRATION
- DRIEE- EPCL- AP
25 000 T D’EMBALLAGES NE PROVENANT PAS DES MÉNAGES ET 20 000 T DE BOUES D’ÉPURATION DES SYNDICATS DES EAUX DES COMMUNES DU SIDOMPE 2 FOURS DE 2X10,1 T/H + 1 FOURS DE 14,7 T/H, ET 3 CHAUDIÈRES DE PUISSANCE MAX DE 54 MW TRAITEMENT HUMIDE SANS REJET AQUEUX
DÉPARTEMENT DE L’ESSONNE (91) : 3 UIDND 507 000 392 000 397 000 392 000
MASSY SIMACUR CURMA 198601/09/2000 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉ DU 24/05/2003 ET 23/07/2004
87 000 85 000 87 000 85 000 CHALEUR- DRIEE- EPCL- AP
2 FOURS À GRILLE DE 2X5,5T/H + 2 CHAUDIÈRES DE 2X32 MW
VERT-LE-GRAND SEMARDEL SEMARIV 15/06/1999
20/09/1996 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉS DES 11/08/1999, 10/10/2001, 04/08/2004 ET 22/05/2006, MODIFIÉ PAR AP DU 31/08/2011
330 000 220 000 220 000 220 000 ÉLECTRIQUE - DRIEE - AP
L’ARRÊTÉ D’AUTORISATION PERMETTAIT LA CONSTRUCTION DE 3 FOURS D’UNE CAPACITÉ TOTALE DE 330 000 TONNESDEUX FOURS SUR LES TROIS ONT ÉTÉ CONSTRUITS (SOIT 220 000T)
VILLEJUST SIOMVEOLIA PROPRETÉ GENERIS
- LIGNE 1 : 1972- LIGNE 2 : 1984 (TRAVAUX DE MODERNISATION EN 1998)
09/07/1999 MODIFIÉ NOTAMMENT PAR ARRÊTÉS DES 23/07/2004 ET 22/12/2005
90 000 87 000 90 000 87 000 1 LIGNE QUI VALORISE LA CHALEUR
- DRIEE - AP
2 FOURS DE 6T/H ET 8T/H PROJET D’ÉQUIPEMENT DE LA LIGNE 2 POUR VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (CHALEUR ET ÉLECTRICITÉ) POUR UNE MISE EN FONCTIONNEMENT PRÉVUE EN JUILLET 2013
DÉPARTEMENT DU VAL-D’OISE (95) : 3 UIDND 483 000 510 000 483 000 483 000
ARGENTEUIL AZUR SITA NOVERGIE 2005 28/05/2004 173 000 200 000 173 000 173 000 COGÉNÉRATION
- DRIEE - EXPLOITANT - AP
1 FOUR DE 1X9T/H +1 FOUR DE 1X15T/H27 000 T SUPPLÉMENTAIRES AUTORISÉES POUR 2009 ET 2010 (SIGIDURS ET SYCTOM) (AP DU 4 JUIN 2009 ET DU 16 NOVEMBRE 2010), SOIT UNE CAPACITÉ AUTORISÉE TEMPORAIRE DE 200 000 T/AN
SAINT-OUEN-L’AUMÔNECA DE CERGY PONTOISE
VEOLIA PROPRETÉ CGECP AURORENVIRONNEMENT
1995
06/04/2005 MODIFIÉ PAR LES AP DU 25/02/2009 (ZONE DE CHALANDISE) ET DU 30/03/2011
160 000 160 000 160 000 160 000 COGÉNÉRATION - DRIEE - EXPLOITANT
2 LIGNES DE CO-INCINÉRATION DE 2X10,5T/H 12 000 T/AN DE DÉCHETS D’ACTIVITÉ DE SOIN À RISQUES INFECTIEUX, AU MAXIMUM 10% DE LA QUANTITÉ TRAITÉE PAR L’UIDND DÉCHETS ACCEPTÉS : - OM DU 95 ET COMMUNES LIMITROPHES COLLECTÉES PAR LE SMIRTOM DU VEXIN- REFUS DE TRI DE DIB DU CENTRE DE TRI DU SITE (190T/J)- REFUS DE COMPOSTAGE DU SITE (9 000 T/AN)
SARCELLES SIGIDURSVEOLIA PROPRETÉ IDEX SAREN
01/01/1978 11/02/2005 COMPLÉTÉ PAR L’AP DU 13/03/2009 150 000 150 000 150 000 150 000 COGÉNÉRATION
- DRIEE - EXPLOITANT - AP
2 LIGNES À 2X10T/H 150 000T DONT 23 400 TONNES DE BOUES URBAINES DE LA STATION D’ÉPURATION DE BONNEUIL-EN-FRANCE
TOTAL ÎLE-DE-FRANCE : 19 UIDND 4 245 900 3 959 900 4 180 900 3 977 900
DÉPARTEMENTS NON FRANCILIENS INCINÉRANT POUR DES RAISONS STRUCTURELLES DES DÉCHETS MÉNAGERS DE L’ILE-DE-FRANCE : 2 UIDND
OUARVILLE (28) SITREVA SITA NOVERGIE VALORYELE 2000 05/05/04 130 000 130 000 130 000 130 000 ÉLECTRIQUE - DRIEE
- EXPLOITANTÀ TRAÎTÉ 99 950 TONNES DE DÉCHETS EN PROVENANCE DE L’ÎLE-DE-FRANCE EN 2010 (SOURCES : SICTOM DE RAMBOUILLET ET SICTOM DE L’HUREPOIX, DREAL EURE-ET-LOIRE)»
PITHIVIERS (SITE DE BEGEVAL 45) BGV
INOVA FRANCE SAAE&E OPÉRATION FRANCE»
01/11/2008 (MISE EN SERVICE EN NOVEMBRE 2008) 20/04/07 64 000
01/11/2008 (MISE EN SERVICE EN NOVEMBRE 2008)
64 000 64 000 COGÉNÉRATION - MAÎTRE D’OUVRAGE- DRIEE
MISE EN SERVICE EN JANVIER 2009 EN REMPLACEMENT DE L’USINE DE 26 000 T/AN FERMÉ EN JUINÀ TRAÎTÉ 14 926 TONNES DE DÉCHETS FRANCILIENS EN 2010
Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES 15
COMMUNE MAÎTRE D’OUVRAGE EXPLOITANT DATE DE MISE EN SERVICE OU
MODERNISATION DES LIGNES*DATE DE DERNIÈRE PRESCRIPTION IMPORTANTE
CAPACITÉ AUTORISÉE EN 2010 (T/AN)
CAPACITÉ TECHNIQUE EN EXPLOITATION EN 2010 (T/AN)
CAPACITÉ AUTORISÉE EN 2011 (T/AN)
CAPACITÉ TECHNIQUE EN EXPLOITATION EN 2011 (T/AN)
PRODUCTION ÉNERGÉTIQUE SOURCE INFO REMARQUES
PAS D’USINE D’INCINÉRATION DE DÉCHETS NON DANGEREUX DANS LE 75
DÉPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE (92) : 1 UIDND 460 000 460 000 460 000 460 000
ISSY-LES-MOULINEAUX SYCTOM TSI (TIRU-SITA) 01/12/2007 23/04/2007 460 000 460 000 460 000 460 000 COGÉNÉRATION
(53 MWÉ INSTALLTÉE)
- DRIEE- MAÎTRE D’OUVRAGE- AP
2 FOURS DE 2X30,5T/H
DÉPARTEMENT DE SEINE-SAINT-DENIS (93) : 1 UIDND 650 000 605 000 650 000 605 000
SAINT-OUEN SYCTOM TIRU 01/01/1990 03/03/2005 650 000 605 000 650 000 605 000 COGÉNÉRATION DRIEE 3 FOURS DE 3X28T/H
DÉPARTEMENT DU VAL-DE-MARNE (94) : 3 UIDND 1 105 000 1 025 000 1 105 000 1 025 000
CRÉTEIL SMITDUVM
SITA NOVERGIE CRÉTEIL INCINÉRATION ÉNERGIE
- MISE EN SERVICE LE 01/01/1978
- MODIFICATIONS EN 200010/06/2004 225 000 225 000 225 000 225 000 COGÉNÉRATION - DRIEE
- EXPLOITANT
2 FOURS À GRILLE HORIZONTALE DE 2X15T/H (OM + 10 % DASRI = 225 000T/H) + 1 FOUR ROTATIF DE 1 X 2,6T/H (DASRI = 19 500T/H)CAPACITÉ TOTALE DE 244 500 T/AN DONT : CAPACITÉ DE CO-INCINÉRATION DE 22 500 T/AN DE DÉCHETS D’ACTIVITÉ DE SOIN À RISQUES INFECTIEUX (DASRI) (AU MAXIMUM 10 % DE LA QUANTITÉ TRAITÉE PAR L’UIDND) + 1 LIGNE SPÉCIFIQUE D’INCINÉRATION DES DASRI D’UNE CAPACITÉ DE 19 500 T/AN, SOIT JUSQUE 42 000 T/AN DE DASRI
IVRY-SUR-SEINE SYCTOM TIRU 01/01/1969 16/06/2004 MODIFIÉ PAR L’AP DU 26/12/2005 730 000 670 000 730 000 670 000 COGÉNÉRATION - DRIEE
- AP 2 FOURS DE 2X50T/H
RUNGIS SIEVDVEOLIA PROPRETÉGENERIS
08/04/1985 02/06/2004 150 000 130 000 150 000 130 000 CHALEUR- DRIEE- MAÎTRE D’OUVRAGE- AP
DONT DÉCHETS DU MIN DE RUNGIS 2 FOURS DE 2X8,5T/H
DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-MARNE (77) : 4 UIDND 439 900 439 900 484 900 484 900
MONTEREAU-FAULT-YONNE 1 SIRMOTOMVEOLIA PROPRETÉGENERIS
01/01/1973 23/06/2004 (COMPLET) 27 000 27 000 PAS DE VALORISATION ÉNERGÉTIQUE
- DRIEE- EXPLOITANT- AP
1 FOUR DE 4,2 T/H ET PUISSANCE THERMIQUE NOMINALE DE 8 050 KWCETTE USINE A FERMÉ EN JUIN 2011 ET A ÉTÉ REMPLACÉE PAR UNE NOUVELLE INSTALLATION MISE EN SERVICE EN JUIN 2011, D’UNE CAPACITÉ ANNUELLE AUTORISÉE LE 31/03/2009 À 72 000 TONNES (SOIT + 45 000 T/AN) AVEC VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (1 FOUR DE 9 T/H)
MONTEREAU-FAULT-YONNE 2 SIRMOTOMVEOLIA PROPRETÉGENERIS
JUIN 2011 31/03/2009 72 000 72 000 ÉLECTRICITÉ- DRIEE- EXPLOITANT- AP
NOUVELLE INSTALLATION MISE EN SERVICE EN JUIN 2011, D’UNE CAPACITÉ ANNUELLE AUTORISÉE LE 31/03/2009 À 72 000 TONNES (SOIT + 45 000 T/AN) AVEC VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (1 FOUR DE 9 T/H)
MONTHYON SMITOM NORD
VEOLIA PROPRETÉSOMOVAL
01/01/1998 02/11/2005 ABROGÉ PAR AP DU 03/05/2011 135 000 135 000 135 000 135 000 ÉLECTRICITÉ
- DRIEE - EXPLOITANT- AP
2 FOURS À GRILLE DE 2X7T/H (37,5 MW) + 1 FOUR À LIT FLUIDISÉ DENSE DE 4T/H (10 MW)
SAINT-THIBAULT-DES-VIGNES SIETREM SITA NOVERGIE
- LIGNE 1 : 1985- LIGNE 2 : 1995 10/12/2002 140 000 140 000 140 000 140 000 ÉLECTRICITÉ
- DRIEE- EXPLOITANT- AP
2 FOURS DE 1X8T/H ET 1X12T/H
VAUX-LE-PÉNIL SMITOM LOMBRIC
VEOLIA PROPRETÉGENERIS
01/01/200331/07/2008 ABROGÉ PAR AP DU 19/06/2009 ET COMPLÉTÉ LE 01/07/2011
137 900 137 900 137 900 137 900 COGÉNÉRATION SELON ITOM 2010
- DRIEE- EXPLOITANT - AP
- 2 FOURS POUR 17,2 T/H - MESURE EN SEMI-CONTINU DES DIOXINES
DÉPARTEMENT DES YVELINES (78) : 4 UIDND 601 000 528 000 601 000 528 000
CARRIÈRES-SOUS-POISSY SIDRU SITA NOVERGIE 01/11/1998 08/02/2005 (COMPLET) 115 000 115 000 115 000 115 000 ÉLECTRIQUE
- DRIEE- EXPLOITANT - AP
2 FOURS DE 2X7,5T/H (BASE DE 7650H DE FONCTIONNEMENT)
CARRIÈRES-SUR-SEINE SITRU SITA NOVERGIE
- LIGNE 1 : (1978) 2008 - LIGNE 2 : 1988
19/06/2003 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉ DU 23/08/2005 ABROGÉ PAR 27/06/2011 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉ DU 24/10/2011
123 000 123 000 123 000 123 000 COGÉNÉRATION - DRIEE- EXPLOITANT
REMPLACEMENT DE LA LIGNE 1 PAR LIGNE 1 BIS DÉMARRÉE EN 2008 - 2 FOURS DE 2X8 T/H ET PUISSANCE THERMIQUE TOTALE DE 35,2 MW"
GUERVILLE CAMYVEOLIA PROPRETÉ VALENE
- MISE EN SERVICE EN MAI 1997- MODIFICATIONS EN 2002
25/10/2004 ABROGÉ PAR AP DU 07/06/2011 120 000 90 000 120 000 90 000 ÉLECTRIQUE
- DRIEE - EXPLOITANT - AP
L’ARRÊTÉ D’AUTORISATION DE L’USINE DE GUERVILLE AUTORISE LA CONSTRUCTION DE 4 FOURS TROIS FOURS SUR LES QUATRE ONT ÉTÉ CONSTRUITS3 FOURS DE 30 000T/AN SOIT 3T/H CHACUN LIT FLUIDISÉ
THIVERVAL-GRIGNON SIDOMPE CNIM- LIGNE 1 : 1974- LIGNE 2 : 1985- LIGNE 3 : 1993
25/06/2003 COMPLETÉ PAR AP DU 22/07/2011 243 000 200 000 243 000 200 000
- LIGNE 1BIS ET 2 : CHALEUR
- LIGNE 3 : COGÉNÉRATION
- DRIEE- EPCL- AP
25 000 T D’EMBALLAGES NE PROVENANT PAS DES MÉNAGES ET 20 000 T DE BOUES D’ÉPURATION DES SYNDICATS DES EAUX DES COMMUNES DU SIDOMPE 2 FOURS DE 2X10,1 T/H + 1 FOURS DE 14,7 T/H, ET 3 CHAUDIÈRES DE PUISSANCE MAX DE 54 MW TRAITEMENT HUMIDE SANS REJET AQUEUX
DÉPARTEMENT DE L’ESSONNE (91) : 3 UIDND 507 000 392 000 397 000 392 000
MASSY SIMACUR CURMA 198601/09/2000 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉ DU 24/05/2003 ET 23/07/2004
87 000 85 000 87 000 85 000 CHALEUR- DRIEE- EPCL- AP
2 FOURS À GRILLE DE 2X5,5T/H + 2 CHAUDIÈRES DE 2X32 MW
VERT-LE-GRAND SEMARDEL SEMARIV 15/06/1999
20/09/1996 MODIFIÉ PAR ARRÊTÉS DES 11/08/1999, 10/10/2001, 04/08/2004 ET 22/05/2006, MODIFIÉ PAR AP DU 31/08/2011
330 000 220 000 220 000 220 000 ÉLECTRIQUE - DRIEE - AP
L’ARRÊTÉ D’AUTORISATION PERMETTAIT LA CONSTRUCTION DE 3 FOURS D’UNE CAPACITÉ TOTALE DE 330 000 TONNESDEUX FOURS SUR LES TROIS ONT ÉTÉ CONSTRUITS (SOIT 220 000T)
VILLEJUST SIOMVEOLIA PROPRETÉ GENERIS
- LIGNE 1 : 1972- LIGNE 2 : 1984 (TRAVAUX DE MODERNISATION EN 1998)
09/07/1999 MODIFIÉ NOTAMMENT PAR ARRÊTÉS DES 23/07/2004 ET 22/12/2005
90 000 87 000 90 000 87 000 1 LIGNE QUI VALORISE LA CHALEUR
- DRIEE - AP
2 FOURS DE 6T/H ET 8T/H PROJET D’ÉQUIPEMENT DE LA LIGNE 2 POUR VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (CHALEUR ET ÉLECTRICITÉ) POUR UNE MISE EN FONCTIONNEMENT PRÉVUE EN JUILLET 2013
DÉPARTEMENT DU VAL-D’OISE (95) : 3 UIDND 483 000 510 000 483 000 483 000
ARGENTEUIL AZUR SITA NOVERGIE 2005 28/05/2004 173 000 200 000 173 000 173 000 COGÉNÉRATION
- DRIEE - EXPLOITANT - AP
1 FOUR DE 1X9T/H +1 FOUR DE 1X15T/H27 000 T SUPPLÉMENTAIRES AUTORISÉES POUR 2009 ET 2010 (SIGIDURS ET SYCTOM) (AP DU 4 JUIN 2009 ET DU 16 NOVEMBRE 2010), SOIT UNE CAPACITÉ AUTORISÉE TEMPORAIRE DE 200 000 T/AN
SAINT-OUEN-L’AUMÔNECA DE CERGY PONTOISE
VEOLIA PROPRETÉ CGECP AURORENVIRONNEMENT
1995
06/04/2005 MODIFIÉ PAR LES AP DU 25/02/2009 (ZONE DE CHALANDISE) ET DU 30/03/2011
160 000 160 000 160 000 160 000 COGÉNÉRATION - DRIEE - EXPLOITANT
2 LIGNES DE CO-INCINÉRATION DE 2X10,5T/H 12 000 T/AN DE DÉCHETS D’ACTIVITÉ DE SOIN À RISQUES INFECTIEUX, AU MAXIMUM 10% DE LA QUANTITÉ TRAITÉE PAR L’UIDND DÉCHETS ACCEPTÉS : - OM DU 95 ET COMMUNES LIMITROPHES COLLECTÉES PAR LE SMIRTOM DU VEXIN- REFUS DE TRI DE DIB DU CENTRE DE TRI DU SITE (190T/J)- REFUS DE COMPOSTAGE DU SITE (9 000 T/AN)
SARCELLES SIGIDURSVEOLIA PROPRETÉ IDEX SAREN
01/01/1978 11/02/2005 COMPLÉTÉ PAR L’AP DU 13/03/2009 150 000 150 000 150 000 150 000 COGÉNÉRATION
- DRIEE - EXPLOITANT - AP
2 LIGNES À 2X10T/H 150 000T DONT 23 400 TONNES DE BOUES URBAINES DE LA STATION D’ÉPURATION DE BONNEUIL-EN-FRANCE
TOTAL ÎLE-DE-FRANCE : 19 UIDND 4 245 900 3 959 900 4 180 900 3 977 900
DÉPARTEMENTS NON FRANCILIENS INCINÉRANT POUR DES RAISONS STRUCTURELLES DES DÉCHETS MÉNAGERS DE L’ILE-DE-FRANCE : 2 UIDND
OUARVILLE (28) SITREVA SITA NOVERGIE VALORYELE 2000 05/05/04 130 000 130 000 130 000 130 000 ÉLECTRIQUE - DRIEE
- EXPLOITANTÀ TRAÎTÉ 99 950 TONNES DE DÉCHETS EN PROVENANCE DE L’ÎLE-DE-FRANCE EN 2010 (SOURCES : SICTOM DE RAMBOUILLET ET SICTOM DE L’HUREPOIX, DREAL EURE-ET-LOIRE)»
PITHIVIERS (SITE DE BEGEVAL 45) BGV
INOVA FRANCE SAAE&E OPÉRATION FRANCE»
01/11/2008 (MISE EN SERVICE EN NOVEMBRE 2008) 20/04/07 64 000
01/11/2008 (MISE EN SERVICE EN NOVEMBRE 2008)
64 000 64 000 COGÉNÉRATION - MAÎTRE D’OUVRAGE- DRIEE
MISE EN SERVICE EN JANVIER 2009 EN REMPLACEMENT DE L’USINE DE 26 000 T/AN FERMÉ EN JUINÀ TRAÎTÉ 14 926 TONNES DE DÉCHETS FRANCILIENS EN 2010
Incinérateur de Vaux-‐le-‐Pénil:
Taux d’incinéra;on – IDF
~ 70% de déchets municipaux incinérés !
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 17
Les incinérateurs
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 18
10 Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES
1
Qu’est-ce que l’incinération des déchets ?
DéfinitionL’incinération des ordures ménagères est un traitement thermique* consistant à brûler les déchets et à les réduire en cendres au maximum par une combustion la plus complète possible. La récupération de l’énergie issue de la combustion permet sa valorisation sous forme de chaleur ou d’électricité.
Les déchets concernés
Ils sont principalement incinérés :
` Les ordures ménagères et assimilées ;
` Les déchets d’activités de soins ;
` Quelques déchets d’activités économiques ;
` Des boues de station d’épuration à une siccité (pourcentage de matière sèche) minimale de 30 % (comme dans les UIDND de Sarcelles (95) et Thiverval-Grignon (78)).
Les déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI*) peuvent être incinérés en mélange avec les déchets non dangereux (ils doivent donc au préalable être banalisés), ou être incinérés dans des UIDND auto-risées à traiter des DASRI bruts avec les déchets non dangereux (mais à hauteur de 10 % maximum de la capacité autorisée de la ligne d’incinération ; on parle alors de « co-incinération »). C’est le cas de ceux traités dans l’usine de Saint-Ouen-l’Aumône (95), ainsi que sur l’une des lignes de l’usine de Créteil. Les DASRI peuvent également être incinérés sur des lignes spécifiquement dédiées à ce type de déchets, comme dans l’usine de Créteil par exemple (cf. Chapitre XI.5. - Les installations de pré-traitement et d’élimination des déchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI)).
Cadre réglementaireLes UIDND relèvent désormais de la rubrique de la no-menclature des Installations Classées pour la Protection
Les usines d’incinération de déchets non dangereux (UIDND)
2
de l’Environnement (ICPE) « 2771 : Installations de traite-ment thermique de déchets non dangereux ».
Elles sont régies par l’arrêté ministériel du 20 septembre 2002 modifié par les arrêtés du 10 février 2005 et du 3 août 2010, relatif aux installations d’incinération et de co-incinération de déchets non dangereux et aux instal-lations incinérant des déchets d’activités de soins à risques infectieux, puis chaque usine dispose de son propre arrêté préfectoral (AP*) notifiant les spécificités que celle-ci doit respecter, et reposant notamment sur les études d’impacts sanitaires et environnementales réalisées lors de la demande d’autorisation d’exploiter initiale ou lors de mises à jour.
Le dernier arrêté ministériel modifié de 2002 découle des précédentes directives européennes de 1989 et 2000 qui avaient alors conduits l’État français à fermer une trentaine de ces incinérateurs ne respectant alors pas dans les délais impartis les nouvelles normes de re-jets notamment.
Procédé techniqueL’incinération des déchets ménagers peut avoir lieu se-lon les étapes suivantes (des procédés divergents existent selon la technologie choisie) :
1
2
3
4 5
6 7
8
9
10
FIG 1 - FONCTIONNEMENT ÉTAPE PAR ÉTAPE D’UNE INCINÉRATION D’ORDURES MÉNAGÈRES
Source : INOVA France
Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES 11
Les 3 étapes principales de l’incinération des déchets ménagers sont :
` Incinération : la combustion des déchets est auto-ali-mentée, c’est-à-dire qu’aucun autre combustible n’est nécessaire au maintien de la combustion. Toutefois, un brûleur (alimenté au gaz ou au fioul la plupart du temps) est toujours nécessaire pour assurer 2 fonctions :
démarrage et montée en température jusqu’aux conditions d’incinération (850° C pen-dant au moins 2 secondes après la dernière injection d’air) ;
arrêt du four et descente en température (qui doit être progressive).
` Récupération d’énergie : la chaleur des fumées issues de la combustion (température entre 850° C et 1 000° C) est transférée à un fluide caloporteur (en gé-néral de l’eau) dans une chaudière. Dans les UIDND, le plus souvent, l’eau est transformée en vapeur et distri-buée à un réseau de chaleur (chauffage urbain ou indus-triel) et/ou à une turbine pour générer de l’électricité.
` Traitement des fumées : différents modes de traite-ments existent : humide, semi-humide, semi-sec, sec. Le choix du traitement dépend des réactifs dispo-nibles et des technologies souhaitées. Des analy-seurs mesurent en continu certains gaz (CO, HCl, SO2, NOx…) et permettent le contrôle de la combus-tion et la régulation du procédé de traitement
Résidus générésL’incinération ne fait cependant pas disparaître la totali-té des déchets, elle en transforme une partie. On re-trouve alors des :
` REFIOM (Résidus d’Épuration des Fumées d’Incinéra-tion d’Ordures Ménagères(1)) : environ 3 % du poids des déchets (25 à 50 kg/t de déchets entrants). Leur toxicité dépend du traitement des fumées choisi. Il s’agit de déchets dangereux qui sont généralement envoyés en installation de stockage (cf. Article 26 de l’arrêté du 20 septembre 2002 modifié).
` Fumées, dont la composition dépend directement de la composition des déchets. On retrouve principale-ment les éléments suivants :
H2O, CO2, comme dans toute combustion classique ;
CO si la combustion est mal réglée (les gaz de combustion ne devront pas contenir plus de 100 mg/Nm3 de CO en moyenne horaire) ;
Oxydes d’azote : NO, NO2 (gaz notamment res-ponsables des pluies acides) ;
Gaz acides : HCl, SO2, HF ;
À l’état de trace : COV, dioxines/furanes, mé-taux lourds (plomb, mercure…).
4
Une fosse de réception des déchets : lieu étanche de déchargement des véhicules de collecte. La répartition homogène des déchets est effectuée par des grappins ;
Un système d’alimentation : (trémie, goulotte, tapis roulant…) ;
Un four d’incinération : les déchets y brûlent de 2 à 3 heures.
Après la dernière injection d’air de combustion, les gaz de combustion sont portés à une température d’au moins 850° C pendant 2 secondes minimum en présence d’au moins 6 % d’oxygène. À cette température, bactéries, microbes et virus sont détruits. Les principaux paramètres à prendre en considération dans le dimensionnement d’un four sont le pouvoir calorifique inférieur (PCI ) des déchets, et la capacité nécessaire en t/h de déchets (débit) ;
Un stockage pour la récupération des mâchefers (déchets résiduels incombustibles) qui seront déferraillés puis envoyés vers des filières de valorisation ;
Une chaudière de récupération d’énergie : les fumées y sont refroidies par échange thermique qui produit soit de l’eau surchauffée, soit de la vapeur (possibilité de production électrique par le biais d’une turbine) ;
Un système de traitement des fumées :
` Des gaz acides (par ajout d’une base, par exemple l’hydroxyde de calcium) ;
` Des dioxines et furanes (fixés sur charbon actif ou par pot catalytique) et oxydes d’azote (NOx) ;
` Un silo pour la récupération des REFIOM* (cendres et autres) qui seront envoyés vers des filières de retrai-tement (Installation de Stockage de Déchets Dangereux) (Cf. Chapitre XI.2 – Les Installations de stockage de déchets dangereux) ;
` Des poussières : dépoussiérage par des électrofiltres ou filtres à manche (80 à 90 % des métaux lourds (plomb, cuivre, cadmium, mercure, nickel, arsenic) sont captés dans les poussières (le plomb et le mercure sont sublimés à relativement basse température) ;
Une cheminée : après épuration par lavage et dépoussiérage, les fumées sont dirigées vers la cheminée. Là, des analyseurs mesurent et contrôlent en continu la qualité des rejets pour s’assurer de leur conformité.
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(1) PCI : Quantité minimale d’énergie générée par un déchet lorsqu’il est brûlé.
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Les incinérateurs ne polluent plus
Les incinérateurs font disparaître nos déchets
L’énergie issue de l’incinération est renouvelable
Depuis le début des années 2000, des normes d’émissions dans les fumées limitent les rejets de certains polluants (une dizaine environ, dont
une famille de dioxines) mais sans les supprimer. Pour les autres polluants, plus de 1000, aucun système de mesure ou de contrôle n’est obligatoire.
Les incinérateurs permettent uniquement de réduire le volume visible de nos déchets de 70%, mais augmentent leur toxicité. Pour une tonne de déchets incinérés, ce sont en effet 6 000 m3 de fumées
chargées de polluants qui sont rejetées dans l’air, et environ 350 kg de résidus solides toxiques, V^ch^�fjZ�YZh�Z[ÒjZcih�a^fj^YZh�XdciVb^c�h#�
127En 2011, la France compte 127 incinérateurs d’ordures ménagères sur son territoire (soit 1/3 du parc européen).350 L’incinération de
1000 tonnes de déchets ménagers produit 350 tonnes de déchets toxiques.
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2,3Les incinérateurs français rejettent chaque année l’équivalent en CO2 de 2,3 millions de voitures.
Beaucoup d’incinérateurs possèdent des systèmes de egdYjXi^dc�YÈ�cZg\^Z!�fjVa^Ñ�Z�VWjh^kZbZci�YÈ�cZg\^Z��renouvelable, sous prétexte qu’elle résulte à 50 % de la combustion de biomasse (biodéchets, papier,
bois). Ces déchets contiennent majoritairement de l’eau et ne peuvent brûler que grâce à la présence de matériaux non renouvelables issus du pétrole, comme les plastiques.
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IDÉES REÇUES INCINÉRATION
Résidus de l’incinéra;on: les mâcheferts
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 19
Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES 21
FIG 8 - UTILISATION DES MÂCHEFERS DANS LE CAS DU SCÉNARIO ROUTIER
Source : Projet de guide d’application sur l’utilisation des mâchefers en technique routière
Source : Projet de guide d’application sur l’utilisation des mâchefers en technique routière
1 65432
Remblai et assise de parking1
Remblai de tranchée en zone revêtue2
Couche de forme et assise de chaussée3
Remblai et couche de forme de voie de tramway
5
Piste cyclable revêtue6
Remblai en zone revêtue4
FIG 9 - UTILISATION DES MÂCHEFERS DANS LE CADRE DU SCÉNARIO PÉRI-ROUTIER
421 3
5
Remblai de plateforme végétalisée couverte de 30 cm de matériaux
1
Remblai support d'allée piétonne ou piste cyclable (30 cm matériaux)
2
Merlon phonique ou paysage (sous terre végétalisée d'au moins 30 cm)
3
Remblai 5
Remblai de tranchée4
` Catégorie 2 : « Scénario péri-routier » : pour les « usages d’au plus six mètres de hauteur en remblai technique connexe à l’infrastructure routière (ex : protection phonique) ou en accotement, dès lors qu’il s’agit d’usages au sein d’ouvrages routiers recouverts » par au moins 30 cm de matériaux (dont terre végétale) avec une pente minimale de 5 % sur le dessus de cette couverture afin de limiter l’infiltration de l’eau, et pour les « usages de plus de trois mètres et d’au plus six mètres de hauteur en sous-couche de chaussée ou d’accotement d’ouvrages routiers revêtus ».
Les valeurs limites à respecter varient donc en fonction. La durée de lixiviation en laboratoire passera également de 3 x 16 h à 1x 24 h.
La grande majorité des mâchefers sont orientés vers des Centres de Traitement et de Valorisation des Mâchefers. Ces CTVM relèvent désormais des rubriques de la nomenclature des ICPE « 2716 : Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux non inertes à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2710, 2711, 2712, 2713, 2714, 2715 et 2719) » et « 2791 : Installation de traitement de déchets non dangereux à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2720, 2760, 2771, 2780, 2781 et 2782 » et chacun dispose de son propre arrêté préfectoral notifiant les spécificités que celui-ci doit respecter, et reposant notamment sur les études d’impacts sanitaires et environnementales réalisées lors de la demande d’autorisation d’exploiter initiale ou lors de mises à jour. En cas de décla-ration, ce sont les arrêtés ministériels qui s’appliquent.
22 Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES
Procédé techniqueDans l’attente de l’application de l’arrêté ministériel ap-plicable à partir du 1er juillet 2012, les mâchefers étaient en 2010 et 2011 classés en catégories V, S ou M, selon les taux obtenus après les tests de lixiviation* conformé-ment demandés par la circulaire du 9 mai 1994, et par la suite être orientés vers les filières de traitement adaptées :
` Mâchefers V : valorisables. À faible fraction lixiviable, peuvent être utilisés en sous couche routière (si tout contact des mâchefers avec de l’eau (pluie, superfi-cielle…) est évité) ;
` Mâchefers S : stockables. À forte fraction lixiviable, doivent être stockés en Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) ou de Déchets Dangereux (ISDD), selon les cas, car trop de risque de lixiviation, donc de transfert des polluants contenus ;
` Mâchefers M : maturables. Intermédiaires, peuvent être stockés directement dans des ISDND (cher), mais peuvent également être acheminés vers un Centre de Maturation et de Valorisation des Mâchefers (CTVM) pour réduire au préalable leur potentiel polluant : les mâchefers seront alors soit de catégorie S (et devront donc être enfouis en ISDND), soit de catégorie V (et pourront être valorisés en technique routière). Les mâchefers peuvent égale-ment subirent un traitement secondaire dans une centrale aux liants hydrauliques.
On détermine ainsi le mode de valorisation (techniques routières…) ou d’élimination (installations de stockage de déchets non dangereux).
Cependant, en Île-de-France, près de 98 % des mâche-fers sont orientés au préalable vers des Centres de Traitement et de Valorisation des Mâchefers (les res-tants étant envoyés directement en ISDND) où leur po-tentiel polluant va être réduit et leurs caractéristiques physiques homogénéisées en vue d’une réutilisation.
Les mâchefers vont dans un premier temps y subir des traitements mécaniques permettant d’élaborer des matériaux aux caractéristiques mécaniques suffisantes pour l’utilisation en technique routière. On peut citer :
` Déferraillage par tri magnétique séparant les métaux ferreux par overband ;
` Criblage ;
` Séparation des métaux non ferreux extraits par courant de Foucault. S’ils n’étaient pas éliminés, ils pourraient être responsables du gonflement des chaussées en cas d’utilisation en sous-couche routière ;
` Extraction des imbrulés légers, renvoyés en incinération.
Vient ensuite une période de maturation d’environ 3 mois, pendant laquelle le mâchefer restera exposé à l’air et à la pluie. Auront alors lieu :
` L’oxydation des ferrailles ;
` La stabilisation des métaux lourds ;
` La carbonatation de la chaux.
Les éléments métalliques sont alors stables et ne présentent pas de risques de relargage dans le milieu extérieur. Les mâchefers pourront donc être valorisés.
Une partie des CTVM font également du traitement par liants (hydraulique ou bitumineux).
Résidus générésLes traitements mécaniques cités ci-dessus permettent d’extraire les imbrûlés légers qui sont alors renvoyés en incinération.
Tant que les mâchefers en maturation ne répondent pas aux critères de la catégorie V, ils doivent être maintenus sur la plateforme afin de les soumettre plus longtemps à la lixiviation. En cas d’impossibilité d’atteinte de cette catégorie et dans un délai de 12 mois maximum, ils seraient alors orientés en stockage.
Produits générés et récupérésLes CTVM permettent d’extraire des mâchefers à mâturer :
` Les métaux ferreux pouvant ensuite être valorisés en aciérie (s’ils présentent les caractéristiques suivantes : teneur en eau < 5 %, densité apparente < 3 %) ;
` Les métaux non ferreux composés principalement d’aluminium et revalorisés dans des filières spéci-fiques (centre de traitement et de valorisation des ferrailles) ;
` Les mâchefers valorisables (catégories V).
Les mâchefers s’apparentent ainsi à une grave naturelle siliceuse/calcaire, classés dans la catégorie de qualité moyenne car plus poreux, plus légers et moins résis-tants. Ils possèdent une grande aire surfacique de 50 m!/g de matière sèche, sont insensibles au gel et possèdent une bonne portance. Ils possèdent une grande capacité de compactage, et une fois compactés, possèdent de grandes résistances mécaniques.
Les mâchefers sortants de plateformes de traitement et de maturation sont assimilables à des matériaux na-turels de classe D2, B3 ou D5 (classement selon la gra-nulométrie et l’argilosité des fines dans le Guide pour les Terrassements Routiers (GTR)) et peuvent donc être utilisés en remplacement de ces matériaux. Ils ne doivent cependant pas être utilisés en zone inondable, ni à moins de 30 m d’un cours d’eau.
Les mâchefers font l’objet d’un suivi de leurs qualités en sortie d’usine d’incinération, sur la plateforme de matu-ration et jusqu’à leur lieu de valorisation (traçabilité).
18 Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES
Les déchets des collectivités sont les déchets de marché, de voirie, de médicaments, et d’EMMAUS.
Les UIDND de Créteil et de Saint-Ouen-l’Aumône récep-tionnent des déchets d’activités de soins en plus des ordures ménagères et assimilées.
� Destination des flux sortants des UIDND
FIG 6 - DESTINATION DES FLUX SORTANTS DES UIDND FRANCILIENNES EN 2010
0
100000
200000
300000
400000
500000
600000
700000
800000
Mâcheferts REFIOMMétaux(ferreux et non ferreux)
104 473
694 551
61 093
ISDD
Maturation
Régénération
ISDND
Industries métallurgiques
Mines de sel (Allemagne)
en stockage de déchets dangereux (ISDD), passant au préalable par une stabilisation (sur l’ISDD directement, ou par une installation intermédiaire). Ils sont également pour partie envoyés en régénération ou pour servir de remblais dans les mines de sels allemandes. Au vue de la jurisprudence actuelle et de la circulaire du 25 juin 2008, cette opération de remblaiement, réali-sée sous couvert de notifications en application du règle-ment de 2006 relatif aux transferts transfrontaliers de déchets, est considérée comme de la valorisation.
5
Évolutions des capacités d’incinération et des tonnages traités entre 2002 et 2011
En 2011, les capacités d’incinération en Île-de-France se rapprochent du niveau de 2003.
TAB 3 - ÉVOLUTION DES CAPACITÉS TECHNIQUES D’INCINÉRATION EN ÎLE-DE-FRANCE ENTRE 2002 ET 2011
860 117 t de déchets et matériaux résultent de l’inciné-ration en 2010.
Les mâchefers, 694 551 t, représentent environ 20 % du tonnage de déchets incinérés. Seulement 1% de ceux-ci sont encore envoyés en stockage. Le reste est valorisé après avoir été réceptionné sur des centres de traitement dédiés (Centre de Traitement et de Valorisation des Mâchefers dits CTVM*).
En 2010, au sein même des usines d’incinération, il a pu être extrait des mâchefers 58 997 t de métaux ferreux, ainsi que 2 096 t de métaux non ferreux, valorisés par la suite en industries métallurgiques. Ces mâchefers sont ensuite envoyés sur un centre de valorisation, où des métaux ferreux et non ferreux seront à nouveau extraits (Cf. Chapitre III – Les centres de traitement des mâche-fers d’incinération).
Les REFIOM (Résidus d’Epuration des Fumées d’Inciné-ration des Ordures Ménagères) partent principalement
Entre 2005 et 2006, une période de transition mar-quée par une baisse conjoncturelle des capacités (- 12 % des capacités techniques) est cependant observée. Cette baisse est essentiellement liée à la fermeture de l’UIDND d’Issy-les-Moulineaux. Entre 2005 et 2007, toutes les UIDND ont eu des fermetures ponctuelles
(1) L’ancienne usine d’Issy-les-Moulineaux n’a fonctionné que deux mois au début de l’année 2006. Isséane (également à Issy-les-Moulineaux) n’a été mise en service qu’en fin d’année 2007.
CAPACITÉ ANNUELLE TECHNIQUE EN EXPLOITATION EN IDF
NOMBRE D’USINES EVÈNEMENTS MARQUANTS
2002 3 912 000 19
2003 4 006 900 19FERMETURE DE L’USINE DE MELUN ET MISE EN SERVICE DE L’USINE DE VAUX-LE-PÉNIL EN 2003
2004 4 006 900 19
2005 4 026 900 19
AUGMENTATION DE 20 000 TONNES/AN DE LA CAPACITÉ TECHNIQUE DE L’USINE DE GUERVILLE SUITE À DES TRAVAUX DE MODERNISATION
2006 3 591 900 18 FERMETURE D’ISSY-LES-MOULINEAUX EN FÉVRIER
2007 3 545 900 18MISE EN SERVICE D’ISSÉANE EN FIN D’ANNÉE, D’UNE CAPACITÉ INFÉRIEURE À L’USINE ISSY-LES-MOULINEAUX (1)
2008 3 966 900 19 FONCTIONNEMENT EN ANNÉE PLEINE D’ISSÉANE
2009 3 959 900 19
AUGMENTATION TEMPORAIRE DE + 27 000 TONNES POUR L’USINE D’ARGENTEUIL (ANNÉE 2009 ET 2010) ;RÉTABLISSEMENT DE LA CAPACITÉ TECHNIQUE DE VERT-LE-GRAND À 220 000 T/AN AU LIEU DE 195 000 T/AN
2010 3 959 900 19AUGMENTATION TEMPORAIRE DE + 27 000 TONNES POUR L’USINE D’ARGENTEUIL (ANNÉE 2009 ET 2010
2011 3 977 900 19
AUGMENTATION DE + 45 000 TONNES POUR L’USINE DE MONTEREAU ;RETOUR DE LA CAPACITÉ TECHNIQUE D’ARGENTEUIL À 173 000 T/AN
p. 34 / Étude d’imprégnation par les dioxines des populations vivant à proximité d’usines d’incinération d’ordures ménagères — Institut de veille sanitaire
Figure 3E Modèle de dispersion aérienne des dioxines et furanes de l’UIOM de Gilly-sur-Isère : dépôt cumulé de 1994 à 2004 (TEQOMS)
Figure 3F Modèle de dispersion aérienne des dioxines et furanes de l’UIOM de Vaux-le-Pénil : dépôt cumulé de 1994 à 2004 (TEQOMS)
Impact écologique avant/après filtrage des fumées:
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 20
Institut de veille sanitaire — Étude d’imprégnation par les dioxines des populations vivant à proximité d’usines d’incinération d’ordures ménagères / p. 27
Tableau 1 Périodes de fonctionnement et flux moyen en dioxines et furanes en µg/h (non corrigé des périodes d’arrêt)
UIOMPériode 1
(ouverture)Période 2 Période 3 Période 4 Période 5
Bessières 08/01/2001 à 20041,57 µg/h
Pluzunet 01/04/1997 01/07/2000 à 2004 inclus36,43 µg/h 1,67 µg/h
Cluny 1986 à 2001 Mars à juin 2002444 µg/h 1 477,66 µg/h
Senneville-sur-Fécamp 1974 à 1991 1992 au 30 juin 1999 Juillet 1999 à mai 2002777 µg/h 1 160 µg/h 611,7 µg/h
Gilly-sur-Isère 1971 à 1984 1985 à 1998 Début 1999 à octobre 2001443 µg/h 10 859 µg/h 10 491 µg/h
Vaux-le-Pénil 1975 à 1980 1981 à 1996 1997 à mai 1999 Juin 1999 à juin 2002 Janvier 2004 ouverture nouvelle
UIOM SMITOM3 851,95 µg/h 3 851,95 µg/h 4 674 µg/h 4 524 µg/h 9,46 µg/h
Dijon 1974 à 1981 1982 à 1988 1989 à juin 1998 Juillet 1998 à fin 2002 Janvier 2003 à 2004968,4 µg/h 820,1 µg/h 1 346 µg/h 2 725 µg/h 229 µg/h
Maubeuge 1981 à 1991 1992 à mars 2001Septembre 2001 nouvel
incinérateur jusqu’à 20041 056 µg/h 1 849 µg/h 4,1 µg/h
Cases en grisé : période à la suite de laquelle l’UIOM a fermé.Les données utilisées pour la modélisation sont disponibles sur demande auprès de l’Afssa.
Le nombre de données disponibles concernant les dioxines et furanes était très limité, et la variabilité forte entre deux valeurs. Par exemple, à Gilly-sur-Isère l’écart entre les deux valeurs mesurées était très important, de 75 ng I-TEQOTAN/Nm3 à 11 % d’O2 sur gaz sec à 1 285 ng/Nm3. La représentativité de telles valeurs est difficile à établir ; cependant selon l’analyse du Bureau Veritas, pour une UIOM de moins de 6 t/h peu équipée pour le traitement des fumées des valeurs de cent à plusieurs centaines de nanogrammes sont cohérentes. Pour les petites UIOM polluantes, c’est à Senneville-sur-Fécamp que les concentrations à l’émission sont les plus basses et à Gilly-sur-Isère qu’elles sont les plus fortes de beaucoup, puisqu’en moyenne les concentrations prises en compte dès 1985 pour Gilly-sur-Isère sont neuf fois plus fortes qu’à Senneville-sur-Fécamp (680 ng contre 75 ng). Cependant il a toujours été privilégié dans cette étude de ne prendre en compte que des données effectivement mesurées, comme cela a été la démarche pour le Bureau Veritas à Gilly-sur-Isère.
D’autres paramètres ont posé des problèmes de fiabilité et de représentativité des estimations (annexe 4). La taille des particules et la répartition particule/gaz à prendre en compte dans la modélisation des émissions de dioxines et furanes doivent être considérées comme des paramètres fortement variables ce qui implique une incertitude également importante des évaluations effectuées (annexe 4).
Les dioxines et furanes émises sont sous forme de mélange, l’agrégation sous forme de valeur pondérée par la toxicité (TEF) permet d’obtenir une seule valeur en TEQ. En dehors des différences de concentration, il peut aussi exister des différences de profil entre UIOM et pour une même UIOM d’une mesure à l’autre (annexe 5).
Choix méthodologiques pour 3.2.1.3 la modélisation des panaches
Les recommandations de l’Inéris sur la modélisation des panaches ont été suivies. Le type de modèle à utiliser pour chaque site, le ratio particules/gaz, la taille des particules à prendre en considération ont été définies par l’Inéris [Rouil 2004]. La modélisation effectuée sur Maubeuge en 2004 par Aria ayant été évaluée satisfaisante [Rouil 2004], elle n’a pas été refaite sur ce site. Les valeurs de vitesse de dépôt et les coefficients de lessivage utilisés par taille de particules ont été validés par l’Inéris. La modélisation a été effectuée pour tous les sites par Aria Technologies.
Les grandeurs calculées par la modélisation des panaches sont les concentrations dans l’air et les dépôts totaux au sol (secs et humides). Ces grandeurs sont exprimées par leurs moyennes arithmétiques sur la période météorologique retenue ou bien sur la période de fonctionnement.
Plusieurs scénarios ont été étudiés en fonction de la composition gaz/particules et de la taille des particules, et en fonction des sites étudiés. Un scénario moyen a été utilisé comme référence pour caractériser la nature des émissions en dioxines et furanes avec 50 % de gaz et 50 % de particules, conformément aux recommandations de l’Inéris [Rouil 2004].
La taille des particules considérée est différente selon la catégorie d’incinérateur. Pour des UIOM moyennes ou non polluantes, la taille des particules retenue pour la modélisation de la dispersion
Source: Ins;tut Na;onal de Veille Sanitaire
Résidus de l’incinéra;on: les REFIOM
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 21
18 Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES
Les déchets des collectivités sont les déchets de marché, de voirie, de médicaments, et d’EMMAUS.
Les UIDND de Créteil et de Saint-Ouen-l’Aumône récep-tionnent des déchets d’activités de soins en plus des ordures ménagères et assimilées.
� Destination des flux sortants des UIDND
FIG 6 - DESTINATION DES FLUX SORTANTS DES UIDND FRANCILIENNES EN 2010
0
100000
200000
300000
400000
500000
600000
700000
800000
Mâcheferts REFIOMMétaux(ferreux et non ferreux)
104 473
694 551
61 093
ISDD
Maturation
Régénération
ISDND
Industries métallurgiques
Mines de sel (Allemagne)
en stockage de déchets dangereux (ISDD), passant au préalable par une stabilisation (sur l’ISDD directement, ou par une installation intermédiaire). Ils sont également pour partie envoyés en régénération ou pour servir de remblais dans les mines de sels allemandes. Au vue de la jurisprudence actuelle et de la circulaire du 25 juin 2008, cette opération de remblaiement, réali-sée sous couvert de notifications en application du règle-ment de 2006 relatif aux transferts transfrontaliers de déchets, est considérée comme de la valorisation.
5
Évolutions des capacités d’incinération et des tonnages traités entre 2002 et 2011
En 2011, les capacités d’incinération en Île-de-France se rapprochent du niveau de 2003.
TAB 3 - ÉVOLUTION DES CAPACITÉS TECHNIQUES D’INCINÉRATION EN ÎLE-DE-FRANCE ENTRE 2002 ET 2011
860 117 t de déchets et matériaux résultent de l’inciné-ration en 2010.
Les mâchefers, 694 551 t, représentent environ 20 % du tonnage de déchets incinérés. Seulement 1% de ceux-ci sont encore envoyés en stockage. Le reste est valorisé après avoir été réceptionné sur des centres de traitement dédiés (Centre de Traitement et de Valorisation des Mâchefers dits CTVM*).
En 2010, au sein même des usines d’incinération, il a pu être extrait des mâchefers 58 997 t de métaux ferreux, ainsi que 2 096 t de métaux non ferreux, valorisés par la suite en industries métallurgiques. Ces mâchefers sont ensuite envoyés sur un centre de valorisation, où des métaux ferreux et non ferreux seront à nouveau extraits (Cf. Chapitre III – Les centres de traitement des mâche-fers d’incinération).
Les REFIOM (Résidus d’Epuration des Fumées d’Inciné-ration des Ordures Ménagères) partent principalement
Entre 2005 et 2006, une période de transition mar-quée par une baisse conjoncturelle des capacités (- 12 % des capacités techniques) est cependant observée. Cette baisse est essentiellement liée à la fermeture de l’UIDND d’Issy-les-Moulineaux. Entre 2005 et 2007, toutes les UIDND ont eu des fermetures ponctuelles
(1) L’ancienne usine d’Issy-les-Moulineaux n’a fonctionné que deux mois au début de l’année 2006. Isséane (également à Issy-les-Moulineaux) n’a été mise en service qu’en fin d’année 2007.
CAPACITÉ ANNUELLE TECHNIQUE EN EXPLOITATION EN IDF
NOMBRE D’USINES EVÈNEMENTS MARQUANTS
2002 3 912 000 19
2003 4 006 900 19FERMETURE DE L’USINE DE MELUN ET MISE EN SERVICE DE L’USINE DE VAUX-LE-PÉNIL EN 2003
2004 4 006 900 19
2005 4 026 900 19
AUGMENTATION DE 20 000 TONNES/AN DE LA CAPACITÉ TECHNIQUE DE L’USINE DE GUERVILLE SUITE À DES TRAVAUX DE MODERNISATION
2006 3 591 900 18 FERMETURE D’ISSY-LES-MOULINEAUX EN FÉVRIER
2007 3 545 900 18MISE EN SERVICE D’ISSÉANE EN FIN D’ANNÉE, D’UNE CAPACITÉ INFÉRIEURE À L’USINE ISSY-LES-MOULINEAUX (1)
2008 3 966 900 19 FONCTIONNEMENT EN ANNÉE PLEINE D’ISSÉANE
2009 3 959 900 19
AUGMENTATION TEMPORAIRE DE + 27 000 TONNES POUR L’USINE D’ARGENTEUIL (ANNÉE 2009 ET 2010) ;RÉTABLISSEMENT DE LA CAPACITÉ TECHNIQUE DE VERT-LE-GRAND À 220 000 T/AN AU LIEU DE 195 000 T/AN
2010 3 959 900 19AUGMENTATION TEMPORAIRE DE + 27 000 TONNES POUR L’USINE D’ARGENTEUIL (ANNÉE 2009 ET 2010
2011 3 977 900 19
AUGMENTATION DE + 45 000 TONNES POUR L’USINE DE MONTEREAU ;RETOUR DE LA CAPACITÉ TECHNIQUE D’ARGENTEUIL À 173 000 T/AN
18 Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES
Les déchets des collectivités sont les déchets de marché, de voirie, de médicaments, et d’EMMAUS.
Les UIDND de Créteil et de Saint-Ouen-l’Aumône récep-tionnent des déchets d’activités de soins en plus des ordures ménagères et assimilées.
� Destination des flux sortants des UIDND
FIG 6 - DESTINATION DES FLUX SORTANTS DES UIDND FRANCILIENNES EN 2010
0
100000
200000
300000
400000
500000
600000
700000
800000
Mâcheferts REFIOMMétaux(ferreux et non ferreux)
104 473
694 551
61 093
ISDD
Maturation
Régénération
ISDND
Industries métallurgiques
Mines de sel (Allemagne)
en stockage de déchets dangereux (ISDD), passant au préalable par une stabilisation (sur l’ISDD directement, ou par une installation intermédiaire). Ils sont également pour partie envoyés en régénération ou pour servir de remblais dans les mines de sels allemandes. Au vue de la jurisprudence actuelle et de la circulaire du 25 juin 2008, cette opération de remblaiement, réali-sée sous couvert de notifications en application du règle-ment de 2006 relatif aux transferts transfrontaliers de déchets, est considérée comme de la valorisation.
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Évolutions des capacités d’incinération et des tonnages traités entre 2002 et 2011
En 2011, les capacités d’incinération en Île-de-France se rapprochent du niveau de 2003.
TAB 3 - ÉVOLUTION DES CAPACITÉS TECHNIQUES D’INCINÉRATION EN ÎLE-DE-FRANCE ENTRE 2002 ET 2011
860 117 t de déchets et matériaux résultent de l’inciné-ration en 2010.
Les mâchefers, 694 551 t, représentent environ 20 % du tonnage de déchets incinérés. Seulement 1% de ceux-ci sont encore envoyés en stockage. Le reste est valorisé après avoir été réceptionné sur des centres de traitement dédiés (Centre de Traitement et de Valorisation des Mâchefers dits CTVM*).
En 2010, au sein même des usines d’incinération, il a pu être extrait des mâchefers 58 997 t de métaux ferreux, ainsi que 2 096 t de métaux non ferreux, valorisés par la suite en industries métallurgiques. Ces mâchefers sont ensuite envoyés sur un centre de valorisation, où des métaux ferreux et non ferreux seront à nouveau extraits (Cf. Chapitre III – Les centres de traitement des mâche-fers d’incinération).
Les REFIOM (Résidus d’Epuration des Fumées d’Inciné-ration des Ordures Ménagères) partent principalement
Entre 2005 et 2006, une période de transition mar-quée par une baisse conjoncturelle des capacités (- 12 % des capacités techniques) est cependant observée. Cette baisse est essentiellement liée à la fermeture de l’UIDND d’Issy-les-Moulineaux. Entre 2005 et 2007, toutes les UIDND ont eu des fermetures ponctuelles
(1) L’ancienne usine d’Issy-les-Moulineaux n’a fonctionné que deux mois au début de l’année 2006. Isséane (également à Issy-les-Moulineaux) n’a été mise en service qu’en fin d’année 2007.
CAPACITÉ ANNUELLE TECHNIQUE EN EXPLOITATION EN IDF
NOMBRE D’USINES EVÈNEMENTS MARQUANTS
2002 3 912 000 19
2003 4 006 900 19FERMETURE DE L’USINE DE MELUN ET MISE EN SERVICE DE L’USINE DE VAUX-LE-PÉNIL EN 2003
2004 4 006 900 19
2005 4 026 900 19
AUGMENTATION DE 20 000 TONNES/AN DE LA CAPACITÉ TECHNIQUE DE L’USINE DE GUERVILLE SUITE À DES TRAVAUX DE MODERNISATION
2006 3 591 900 18 FERMETURE D’ISSY-LES-MOULINEAUX EN FÉVRIER
2007 3 545 900 18MISE EN SERVICE D’ISSÉANE EN FIN D’ANNÉE, D’UNE CAPACITÉ INFÉRIEURE À L’USINE ISSY-LES-MOULINEAUX (1)
2008 3 966 900 19 FONCTIONNEMENT EN ANNÉE PLEINE D’ISSÉANE
2009 3 959 900 19
AUGMENTATION TEMPORAIRE DE + 27 000 TONNES POUR L’USINE D’ARGENTEUIL (ANNÉE 2009 ET 2010) ;RÉTABLISSEMENT DE LA CAPACITÉ TECHNIQUE DE VERT-LE-GRAND À 220 000 T/AN AU LIEU DE 195 000 T/AN
2010 3 959 900 19AUGMENTATION TEMPORAIRE DE + 27 000 TONNES POUR L’USINE D’ARGENTEUIL (ANNÉE 2009 ET 2010
2011 3 977 900 19
AUGMENTATION DE + 45 000 TONNES POUR L’USINE DE MONTEREAU ;RETOUR DE LA CAPACITÉ TECHNIQUE D’ARGENTEUIL À 173 000 T/AN
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 22
Compostage en IDF
Une alterna;ve viable pour les biodéchets municipaux : la méthanisa5on
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 23
54 Atlas des installations de traitement de déchets 2011 Q SÉRIE ENQUÊTES
Les procédés de méthanisation peuvent être classés selon plusieurs critères :
` Concentration : la teneur en matière sèche : on parle de voie humide pour un pourcentage de matière sèche < 15 % (pour les effluents dits liquides (boues, lisiers, …) (ils peuvent être utilisés pour les déchets solides nécessitant alors une dilution), et les procé-dés à voie sèche (% Matière Sèche entre 15 % et 40 %).
` Selon la température de réaction : la digestion anaé-robie mésophile (température moyenne = 35° C ; temps de séjour moyen = 3 semaines), la digestion anaérobie thermophile (température moyenne 55 à 60° C ; temps de séjour moyen réduit = 10 à 15 jours), différentes populations microbiennes aux cadences plus ou moins élevées (3 semaines ou 15 jours) et des résultats d’hygiénisation plus ou moins bons mais aussi plus ou moins faciles à contrô-ler. Cependant, la flore microbiologique en jeu est également réputée plus fragile.
` Selon la circulation du substrat : pour assurer une bonne fermentation, le substrat doit être ensemencé de façon homogène en flore microbiologique. Il convient également d’assurer un temps de séjour mi-nimal. En sortie du digesteur, une partie du substrat est réinjectée en tête, pour améliorer sa dégradation et recycler la flore microbienne. Il existe des diges-teurs dits « infiniment mélangés » : le substrat est brassé en permanence par des agitateurs mécani-ques internes, ou par injection de gaz. Dans d’autres digesteurs, appelés « piston », c’est le substrat intro-duit qui pousse le substrat en place, l’évacuation se fait de façon continue à l’autre extrémité du digesteur.
Résidus générésAu même titre que le compostage, si la méthanisation se fait sur des déchets non exclusivement biodégradables, telles que les OMr par exemple, il subsistera du Tri-Mécano-Biologique des résidus de tri qui seront éliminés en incinération ou en stockage.
Produits générés et récupérésLa méthanisation est un procédé de dégradation de la matière fermentescible. Il en résulte donc une transfor-mation de la matière organique sous forme de digestat qui pourra faire l’objet d’un plan d’épandage, ou être composté s’il est choisi de réaliser un compostage addi-tionnel, le compost pouvant alors être vendu ou cédé en tant qu’amendement organique dès lors qu’il répond à la norme NFU-44-051.
Récupération énergétiqueLa méthanisation produit également du biogaz plus concentré en méthane (60 % environ). Il contient égale-ment 40 % de CO2 et des composés gazeux à l’état de traces (H2, NH3…). Il est capté dans les digesteurs et est ensuite valorisé énergétiquement (électricité ou gaz, réinjecté dans les réseaux).
2
Le parc francilien et la capacité de méthanisation de déchets ménagers
La deuxième unité française de méthanisation de dé-chets ménagers a été créée en 2003 à Varennes-Jarcy (91) en remplacement d’une unité de tri-compostage sur ordures ménagères. Elle dispose d’une capacité an-nuelle de 100 000 tonnes. Le biogaz produit est valorisé en électricité. La production électrique alimente le site et le surplus est vendu à EDF.
Source : Installation aux 31 décembre 2010 et 2011
COMMUNE MAÎTRE D’OUVRAGE EXPLOITANTDATE DERNIÈRE PRESCRIPTION IMPORTANTE
CAPACITÉ AUTORISÉE (T/AN)(2010 ET 2011)
CAPACITÉ TECHNIQUE (T/AN)(2010 ET 2011)
TYPE DE DÉCHETS RÉELLEMENT MÉTHANISÉS
PRODUCTION ÉNER-GÉTIQUE SOURCE INFO
DÉPARTEMENT DE L’ESSONNE (91) : 1 UNITÉ DE TRI-MÉTHANISATION-COMPOSTAGE
VARENNES-JARCY
SIVOM DE L’YERRES-ET-SÉNART URBASYS
AUTORISÉE PAR ARRÊTÉ DU 22/10/2001, MODIFIÉ PAR ARRÊTÉS DU 22/08/2008 ET 18/11/2010
30 000 0
DÉCHETS VERTS - FRACTION FERMENTESCIBLE DES ORDURES MÉNAGÈRES (1 LIGNE)
ELECTRICITÉBIOGAZ-CARBURANT OU INJECTION BIOGAZ À L’ÉTUDE
- DRIEE- EXPLOITANT- AP
70 000 70 000
ORDURES MÉNAGÈRES RÉSIDUELLES (2 LIGNES)
TOTAL ÎLE-DE-FRANCE : 1 UNITÉ DE COMPOSTAGE 100 000 70 000
TAB 20 - UNITÉ DE TRI-MÉTHANISATION-COMPOSTAGE DES DÉCHETS MÉNAGERS
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 24
Juin 2013
Etat de l’art de la collecte séparée et de la gestion de proximité des biodéchets – Analyse comparative 36
Figure 9 : Limites des éléments traces métalliques (ETM) dans le compost produit dans les différents pays
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,6
1,8
2
Cadmium (Cd) Chrome (Cr) Cuivre (Cu) Mercure (Hg) Nickel (Ni) Plomb (Pb) Zinc (Zn)
Comparaison des limites en ETMen % des valeurs de la norme française NFU 44051 (trait rouge)
Sortie statut de déchet EU
Eco Label EU
Allemagne
AutricheClasse A
Autriche Classe A+
GB
Italie
EspagneClasse A
Espagne classe C
Belgique Flandre
Belgique Wallonie Classe A
Belgique Wallonie Classe B1
Suisse
Canada type A
AustralieWarning Level
France (= 100%)
Comparaison des normes sur le compost
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 25
3
1.3. Coefficients moyens d'émissions de CO2
Les valeurs indiquées dans le tableau 3 sont relatives à une tep PCI de combustibles. Ces valeurs supposent une combustion parfaite (pas d'imbrûlés). Pour les déchets ménagers, il s'agit d'une moyenne, la valeur exacte dépendant du contenu précis des déchets. La valeur "0" attribuée aux émissions de CO2 du bois est conventionnelle : la combustion du bois émet du CO2, mais comme le bois, lors de sa croissance, a capté du CO2, le bilan est considéré équilibré, et les émissions nulles2.
Tableau 3 : Coefficients moyens d'émissions de CO2
Émissions en tCO2/tep Émissions en tC/tep Charbon 4,118 1,123 Pétrole 3,043 0,83 Gaz naturel 2,394 0,653 Bois 0 0 Déchets ménagers Entre 3,0 et 5,4 Entre 0,818 et 1,476
Source : Moisan F. (Président), Godard O. (Rapporteur), 1998, Énergie 2010 - 2020, Trois scénarios énergétiques pour la France, Commissariat Général du Plan
2. Evaluation des émissions de CO2 liées au secteur électrique
2.1. Les émissions de CO2 liées à la production d'électricité Les centrales électriques génèrent des émissions de CO2 différentes suivant le combustible utilisé. Les niveaux d'émissions relatifs à chacun des modes de production possibles sont récapitulés dans le tableau 4.
Tableau 4 : Émissions de CO2 des centrales électriques (en gCO2/kWh)
Charbon Fioul Gaz/cycle combiné
Cogénération gaz
UIOM* Nucléaire Éolien Hydraulique
915 676 404 230 à 3803 860 à 1548 0 0 0 L'importance de la différence d'émissions entre les divers moyens de production d'électricité souligne l'importance de savoir vers quelles centrales sont orientés les derniers appels de puissance, et donc d'approcher de plus près la teneur en carbone des derniers kWh appelés pour, de manière symétrique, connaître les économies d'émission de CO2 qui seraient réalisées par de la baisse d'utilisation du parc de production centralisé.
2. Il s'agit d'une convention relative aux émissions. Cependant, si, dans un bilan global, la captation du carbone par
les puits est comptabilisée indépendamment, les émissions de la combustion du bois devront également être comptabilisées, sous peine de comptabiliser la captation deux fois.
* UIOM : Unité d'incinération des ordures ménagères 3. Les émissions de la cogénération gaz dépendent des techniques (turbines ou moteurs) et des rendements.
Incinération et bilan carbone
source Ademe 2008
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 26
GAIA (Global Alliance for Incinerator Alternatives) | www.no-burn.org | February 2012 2
cause the deaths of over 2 million people worldwide each year.6 In the U.S. communities of color, low-income communities, and indigenous communities are exposed to a disproportionate burden of such toxins.7
Finally, U.S. regulatory agencies have found that incinerators are prone to various types of malfunctions, system failures and breakdowns, which routinely lead to serious air pollution control problems and increased emissions that are dangerous to public health.8
MYTH 3: Modern incinerators produce less carbon dioxide than alternatives.
FACT: Burning waste contributes to climate change.
Incinerators emit more carbon dioxide (CO2) per unit of electricity (2988 lbs/MWh) than coal-fired power plants. (2249 lbs/MWh).9
According to the U.S. EPA, “waste to energy”
incinerators and landfills contribute far higher levels of greenhouse gas emissions and overall energy throughout their lifecycles than source reduction, reuse and recycling of the same materials.10
Incineration also drives a climate changing cycle of
new resources pulled out of the earth, processed in factories, shipped around the world, and then wasted in incinerators and landfills. Denmark—the poster child of Europe’s incinerator industry—recently discovered that its incinerators were releasing double the quantity of carbon dioxide than originally estimated, and had probably been doing so for years, causing Denmark to miss its Kyoto Protocol GHG reduction targets.11 In contrast, a 2009 study by the EPA concluded that up to 42% of U.S. GHG emissions could be impacted through zero waste strategies such as recycling and composting.12
MYTH 4: Modern incinerators efficiently produce electricity.
FACT: All incinerators are a massive waste of energy. Due to the low calorific value of waste, incinerators are
only able to make small amounts of energy while destroying large amounts of reusable materials. While older incinerators generate electricity at very low efficiency rates of 19-27%, a recent UK study13
found that
conversion efficiencies of new incineration technologies are even lower. Conversely, zero waste practices such as recycling and composting serve to conserve three to five times the amount of energy produced by waste incineration.14 The amount of energy wasted in the U.S. by not recycling aluminum and steel cans, paper, printed materials, glass, and plastic is equal to the annual output of 15 medium-sized power plants.15
MYTH 5: Incinerators provide jobs for
communities.
FACT: Recycling creates 10-20 times more
jobs than incinerators. Incinerators require huge capital investment, but they offer relatively few jobs when compared to recycling. With a national recycling rate of less than 33%, the U.S. recycling industries currently provide over 800,000 jobs.
A
national recycling rate of 75% would create
1.5 million jobs.16
0500
100015002000250030003500
Incineration Coal-fired Oil-fired Natural Gas
Carbon Dioxide Emissions by Energy Sources (lbs/MWh)
Source: U.S. EPA, 2007.
0 10 20 30 40 50 60 70
IncinerationLandfilling
Recycling sortingRecycling manufacturing
Durables reuse
Jobs per 10,000 tons of materials
Jobs Creation: Recycling & Reuse vs Disposal
Source: ILSR
GAIA (Global Alliance for Incinerator Alternatives) | www.no-burn.org | February 2012 2
cause the deaths of over 2 million people worldwide each year.6 In the U.S. communities of color, low-income communities, and indigenous communities are exposed to a disproportionate burden of such toxins.7
Finally, U.S. regulatory agencies have found that incinerators are prone to various types of malfunctions, system failures and breakdowns, which routinely lead to serious air pollution control problems and increased emissions that are dangerous to public health.8
MYTH 3: Modern incinerators produce less carbon dioxide than alternatives.
FACT: Burning waste contributes to climate change.
Incinerators emit more carbon dioxide (CO2) per unit of electricity (2988 lbs/MWh) than coal-fired power plants. (2249 lbs/MWh).9
According to the U.S. EPA, “waste to energy”
incinerators and landfills contribute far higher levels of greenhouse gas emissions and overall energy throughout their lifecycles than source reduction, reuse and recycling of the same materials.10
Incineration also drives a climate changing cycle of
new resources pulled out of the earth, processed in factories, shipped around the world, and then wasted in incinerators and landfills. Denmark—the poster child of Europe’s incinerator industry—recently discovered that its incinerators were releasing double the quantity of carbon dioxide than originally estimated, and had probably been doing so for years, causing Denmark to miss its Kyoto Protocol GHG reduction targets.11 In contrast, a 2009 study by the EPA concluded that up to 42% of U.S. GHG emissions could be impacted through zero waste strategies such as recycling and composting.12
MYTH 4: Modern incinerators efficiently produce electricity.
FACT: All incinerators are a massive waste of energy. Due to the low calorific value of waste, incinerators are
only able to make small amounts of energy while destroying large amounts of reusable materials. While older incinerators generate electricity at very low efficiency rates of 19-27%, a recent UK study13
found that
conversion efficiencies of new incineration technologies are even lower. Conversely, zero waste practices such as recycling and composting serve to conserve three to five times the amount of energy produced by waste incineration.14 The amount of energy wasted in the U.S. by not recycling aluminum and steel cans, paper, printed materials, glass, and plastic is equal to the annual output of 15 medium-sized power plants.15
MYTH 5: Incinerators provide jobs for
communities.
FACT: Recycling creates 10-20 times more
jobs than incinerators. Incinerators require huge capital investment, but they offer relatively few jobs when compared to recycling. With a national recycling rate of less than 33%, the U.S. recycling industries currently provide over 800,000 jobs.
A
national recycling rate of 75% would create
1.5 million jobs.16
0500
100015002000250030003500
Incineration Coal-fired Oil-fired Natural Gas
Carbon Dioxide Emissions by Energy Sources (lbs/MWh)
Source: U.S. EPA, 2007.
0 10 20 30 40 50 60 70
IncinerationLandfilling
Recycling sortingRecycling manufacturing
Durables reuse
Jobs per 10,000 tons of materials
Jobs Creation: Recycling & Reuse vs Disposal
Source: ILSR
Incinéra;on vs ges;ons alterna;ves
Le bilan écologique et social est sans appel …
… l’incinéra;on est un modèle d’arrière garde
Par5e 3: Vers une société zéro déchets, exemples
• Par;e 1) Revue cri;que du cycle des déchets, comparaisons na;onales et interna;onales • Par;e 2) Sor;r du modèle basé sur le couple incinérateurs/décharges, le cas de l’ I-‐d-‐F. • Par;e 3) Changement de paradigme, vers une société zéro-‐dechéts, exemples
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 27
Sandro De Cecco
[email protected] Info: zerodechets.wordpress.com!
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 28
1.
2.
3.
Produire sobrement
Optimiser et allonger l’usage
Préserver la matière
Eco-conception et allongement de la durée de vie
Réemploi, réutilisation, réparation, seconde main, mutualisation
Tri à la source, collecte séparée, recyclage, compostage
Les principes du Zero Waste:
Les principes du Zero Waste: des 3 aux 5 “R”
• Réduire • Réutiliser • Recycler
• “Rot” (faire du compost!)
• “Re-‐design” Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 29
ZW comment le réaliser?
20 %
40 %
50 %
70 %
> 80 % Collecte porte à porte poussée incluant biodéchets + tarif incitative
Collecte porte à porte poussée incluant biodéchets
Points apport volontaire+ porte à porte pour quelques recyclables (papier)
Biodéchets en points d’apport volontaire
Recyclables secs en points d’apport volontaire
on est ici
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 30
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 31
“Zero Waste is a goal that is ethical, economical, efficient and visionary, to guide people in changing their lifestyles and prac;ces to emulate sustainable natural cycles, where all discarded materials are designed to become resources for others to use. Zero Waste means designing and managing products and processes to systema;cally avoid and eliminate the volume and toxicity of waste and materials, conserve and recover all resources, and not burn or bury them. Implemen5ng Zero Waste will eliminate all discharges to land, water or air that are a threat to planetary, human, animal or plant health.” This is the goal we are striving for. Measures of success in mee;ng this goal are outlined in the Zero Waste Business Principles and the Global Principles for Zero Waste Communi;es. Businesses and communi;es that achieve over 90% diversion of waste from landfills and incinerators are considered to be successful in achieving Zero Waste, or darn close. Et aussi: (Mar;n Bourque, Berkeley Ecology Center, 2005) “If a product can’t be reused, repaired, rebuilt, refurbished, refinished, resold, recycled or composted, then it should be restricted, redesigned, or removed from produc;on.” (*) Planning Group of the Zero Waste Interna;onal Alliance adopted the first peer-‐reviewed interna;onally accepted defini;on of Zero Waste on November 29, 2004. A revised defini;on adopted by the Zero Waste Interna;onal Alliance on August 12, 2009 is given here.
Défini;on(*) de Zero Waste
14 | ON THE ROAD TO ZERO WASTE: SUCCESSES AND LESSONS FROM AROUND THE WORLD
San Francisco has established itself as a global leader
in waste management. The city has achieved 77 percent
waste diversion, the highest in the United States, with a three-
pronged approach: enacting strong waste reduction legislation,
partnering with a like-minded waste management company to
innovate new programs, and working to create a culture of
recycling and composting through incentives and outreach.
SAN FRANCISCO, USACreating a Culture of Zero Waste By Virali Gokaldas
Advertisement for composting on a San Francisco bus. (photo: Larry Strong, courtesy Recology)
SAN FRANCISCOState of California
Population: 805,235
Area: 121 km2
Population density: 6,633/km2
Average annual rainfall: 518.16 mm
Average temperature range: 8ºC to 21ºC
Altitude: 16 meters above sea level
Waste diversion rate: 77%
Waste generation: 1.7 kg/capita/day
La “culture” Zero Waste aux US
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 32
ON THE ROAD TO ZERO WASTE SUCCESSES AND LESSONS FROM AROUND THE WORLD
Global Alliance forIncinerator Alternatives
Global Anti-Incinerator Alliance
Global Alliance for Incinerator AlternativesGlobal Anti-Incinerator Alliance
Table of Contents
Introduction: Stories From the Front Lines of the Zero Waste Movement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Pune, India: Waste Pickers Lead the Way to Zero Waste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
San Francisco, USA: Creating a Culture of Zero Waste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14
Alaminos, Philippines: Zero Waste, from Dream to Reality . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22
Hernani, Spain: Door-to-Door Collection as a Strategy to Reduce Waste Disposal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
La Pintana, Chile: Prioritizing the Recovery of Vegetable Waste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Mumbai, India: Waste Picker-Run Biogas Plants as a Decentralized Solution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Flanders, Belgium: Europe’s Best Recycling and Prevention Program . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Taiwan: Community Action Leads Government toward Zero Waste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Buenos Aires City, Argentina: Including Grassroots Recyclers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
Glossary . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
SAN FRANCISCO, USA | 15
Global Alliance forIncinerator Alternatives
Global Anti-Incinerator Alliance
Global Alliance for Incinerator AlternativesGlobal Anti-Incinerator Alliance
The City and County of San Francisco is small for
a major metropolitan area: only 127 km2 houses
805,235 residents and hosts 1.3 million daytime
workers. The population is highly diverse, and 1 in 2
residents do not speak English at home. About half
of residents live in small multi-family dwellings, with a
third owning their homes.
The city’s waste is regulated primarily by the San
Francisco Department of Public Works and Public
Health. The Department of Environment (SFE) is
responsible for reaching the city’s zero waste goals.
SFE works closely with Recology, the private waste
management partner with a union workforce that
collects, recycles, and disposes of all commercial and
residential waste in the city. SFE’s Zero Waste team
focuses on outreach, implementation of city-mandated
recycling programs in sectors, and advancing waste
reduction policy at the local and state level.
Building upon Legislative SuccessesSan Francisco’s zero waste journey began with
enactment of a state law in 1989, the Integrated
Waste Management Act. The law required cities and
counties to divert 25 percent of municipal solid waste
by 1995 and 50 percent by 2000. Over the last two
decades, San Francisco built upon this requirement by
passing several successive ordinances that targeted
additional areas of the waste stream.
In 2002, the city set an ambitious goal to
achieve zero waste to disposal by 2020. Since
then, legislation has pushed the city, residents, and
businesses to increase their recycling rates. These
waste reduction laws include the Construction and
Demolition Debris Recovery Ordinance of 2006 and
the Food Service Waste Reduction Ordinance of
2007, which requires restaurants to use compostable
or recyclable take-out containers. In 2009, after
residents and businesses became accustomed
Figure 1. San Francisco Waste Legislation and Diversion Rates
Source: Adapted from San Francisco Planning and Urban Research Association, 2010.
2009SF adopts mandatory recycling and composting
2010Plastic Bag Reduction Ordiance Passed
2007Food Service Waste Reduction Ordinance Passed
2007Food Service Waste Reduction Ordinance Passed
2006Construction and Demolition Debris Recovery Ordinance Passed
2002SF Board of Supervisors adopt 75% waste diversion goal by 2012
2001SF adopts city-wide compost colection
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San Francisco has established itself as a global leader
in waste management. The city has achieved 77 percent
waste diversion, the highest in the United States, with a three-
pronged approach: enacting strong waste reduction legislation,
partnering with a like-minded waste management company to
innovate new programs, and working to create a culture of
recycling and composting through incentives and outreach.
SAN FRANCISCO, USACreating a Culture of Zero Waste By Virali Gokaldas
Advertisement for composting on a San Francisco bus. (photo: Larry Strong, courtesy Recology)
SAN FRANCISCOState of California
Population: 805,235
Area: 121 km2
Population density: 6,633/km2
Average annual rainfall: 518.16 mm
Average temperature range: 8ºC to 21ºC
Altitude: 16 meters above sea level
Waste diversion rate: 77%
Waste generation: 1.7 kg/capita/day
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San Francisco has established itself as a global leader
in waste management. The city has achieved 77 percent
waste diversion, the highest in the United States, with a three-
pronged approach: enacting strong waste reduction legislation,
partnering with a like-minded waste management company to
innovate new programs, and working to create a culture of
recycling and composting through incentives and outreach.
SAN FRANCISCO, USACreating a Culture of Zero Waste By Virali Gokaldas
Advertisement for composting on a San Francisco bus. (photo: Larry Strong, courtesy Recology)
SAN FRANCISCOState of California
Population: 805,235
Area: 121 km2
Population density: 6,633/km2
Average annual rainfall: 518.16 mm
Average temperature range: 8ºC to 21ºC
Altitude: 16 meters above sea level
Waste diversion rate: 77%
Waste generation: 1.7 kg/capita/day
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construcƟon�and�soon�spread�to�three�other�communiƟes�threatened�with�incineraƟon�in�the�region.��
�
What’s the alternaƟve?
�
Tasked�with� implemenƟng�an�alternaƟve� to�incineraƟon,� Ercolini� decided� that� the� only�approach� was� that� of� waste� reducƟon.� He�took�over�the�running�of�the�local�waste�colͲlecƟon�corporaƟon,�ASCIT,�to�create�a�doorͲtoͲdoor�waste�collecƟon�pilot�scheme.�AŌer�
a�year�he�stepped�down�from�his�role�and�went�back� to� campaigning� against� incineraƟon�around� Italy.�Ercolini�managed�to�persuade�the�town�council�of�Capannori�to�be�the�first� in�EuͲrope� to� sign�up� to� the� Zero�Waste� Strategy� in�2007,� commiƫng� to� sending� zero� waste� to�landfill�by�2020.��
�
DoorͲtoͲdoor� collecƟon� was� introduced� in���stages� across� the� municipality� between� 2005�and� 2010,� starƟng� with� small� villages,� where�any�mistakes�could�be� idenƟfied�and�corrected�early�on,�then�extended�to�cover�the�enƟre�muͲnicipal�area� in�2010.�By� that� Ɵme,�82%�of�muͲnicipal�waste�was� separated�at� source,� leaving�just�18%�of� residual�waste� to� go� to� landfill.� In�2012� a� number� of� villages� in� the�municipality�became� subject� to� a� new� ‘Pay� As� You� Throw’�waste� tariī,�where� the� frequency�of� collecƟon�per�household� is�measured�using�microchips� in�sƟckers� on� residual�waste� bags,� scanned� by� a�reader�on�the�collecƟon�vehicle.� In�those�areas�the� new� tariī� incenƟvized� beƩer� separaƟon�and�prevenƟon,�driving� local�source�separaƟon�rates�up�to�90%.�
0
100
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2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
DisposalRecycling
Evolution of separate collection and waste generation in Capannori 2004Ͳ2013 (in Kg/person/year)
39% waste reduction!
82% separatelycollected waste
Source:��Tuscany�region
Designing waste out of the system
�
In� 2010� Capannori� set� up� the� first� Zero�Waste� Research� Centre� in� Europe,� where�waste� experts� idenƟfy� what� is� sƟll� being�thrown� in� the�grey� residual�waste�bags�and�come�up� �with� � soluƟons� � to� � get� that�18%�figure�down�even�further.�Finding�that�items�such� as� coīee� capsules� were� among� the�most� commonly� discarded� items,� the� ReͲsearch� Centre� held� meeƟngs� with� coīee�manufacturers�such�as�Nespresso�and� Illy�to�work�on�biodegradable�or�recyclable�alternaͲƟves.��
The�high�volume�of�disposable�nappies�in�reͲsidual� waste� led� the� municipality� to� oīer�subsidized� washable� nappies� to� local� parͲents.�Taking�a�collaboraƟve�rather�than�comͲbaƟve�approach�has�meant�that�manufacturͲers� have� responded� posiƟvely,� with� coīee�manufacturers� iniƟaƟng� research� into� alterͲnaƟves�to�capsules.�
�
One man’s trash is another’s treasure
�
Not�only�has�work�been�done�to�improve�reͲcycling� rates� –� emphasis� has� also� been�placed�on�reuse.�The�municipality�opened�its�own�Reuse�Centre� in� the�village�of�Lammari�in�2011,�where� items� such� as� clothes,� footͲwear,� toys,� electrical� appliances� and� furniͲture� that� are� no� longer� needed� but� sƟll� in�good�condiƟon�can�be�repaired�where�necesͲsary� and� sold� to� those� in� need,� thereby� diͲverƟng�them�from�landfill�and�serving�a�vital�social� funcƟon.� The� centre� is� steadily� exͲpanding�its�acƟvityͲ�in�2012,�93�tonnes�of�obͲjects�were�dropped�at�the�centre�and�in�2013�those�figures�look�set�to�rise.��
�
According� to� Rossano� Ercolini,� “The� record�figures� from� the� Lammari� ‘Ecology� IsͲland’�(dropͲoī�point�for�bulky�waste�and�reͲusable� items,� ed.)� show� that� our� culture� is�changing,� partly� due� to� the� municipality’s�policies.�Whereas�before�people� threw�eveͲrything�away,�now�they�realize�that�recoverͲing�things�not�only�benefits�the�environment,�but�also�those�who�can�buy�them�at�aīordaͲble�prices”.��
The�centre�also�provides�training�in�upcycling�skills� such�as� sewing,�upholstery�and�woodͲwork,�so�as�to�spread�the�values�and�pracƟce�of�reuse�as�far�as�possible.�
�
Waste prevenƟon pioneers
�
Where�Capannori� is�truly� leading�the�field� is�in� the� area� of�waste�prevenƟon� –� between�2004�and�2012� the�overall�volume�of�waste�generated�per�person�dropped�by�39%�(from�1,92kg�to�1,18�kg/person/year)�and�it�is�foreͲseen�that� it�will�conƟnue�to�go�down�thanks�to� the� extension� of� payͲasͲyouͲthrow�scheme�to�all�the�municipality.�More�impresͲsively,� the� rate�of�unseparated�–or� residualͲ�waste� per� capita�was� reduced� from� 340� kg�
Un cas d’école en Europe: Capannori (Italie)
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1
Capannori (Italie) : Premier cas de mise en oeuvre de la Stratégie «Zéro déchet» en Italie (et autres mesures
pour réduire l’empreinte écologique)1 Nom de la politique : Stratégie Zéro Déchet (et politiques qui s’y rattachent)
Date de début : 2004
Date d’achèvement : En cours
CONTEXTE
CONTEXTE GOUVERNEMENTAL
Contexte de la ville Capannori, avec une population de 45 800 habitants, est une municipalité de taille moyenne du centre de l’Italie appartenant à la province de Lucca, l’une des dix provinces de la région de Toscane (dont la capitale est Florence) (cf. Tableau 1 et Figure 1).
������������������������������������������������������������1� L’Observatoire Villes Inclusives est un espace d’analyse et de réflexion sur des politiques locales d’inclusion sociale. Il contient plus de soixante études de cas sur des politiques innovatrices en matière de développement communautaire, d’accès aux services de base, d’égalité des genres, de protection de l’environnement ou d’éradication de la pauvreté, entre autres. L’initiative a été mise en œuvre avec le soutien scientifique du Professeur Yves Cabannes de la University College of London (15 études de cas) et de l’équipe de chercheurs du Centre des Études Sociales (CES) de l’Université de Coimbra, qui a travaillé sous la direction du Professeur Boaventura de Sousa Santos (50 études de cas). Cet Observatoire a permis de détecter et d’étudier des expériences réussies susceptibles d’apporter des éléments capables d’inspirer d’autres villes dans la conception et la mise en place de leurs politiques d’inclusion sociale.
L’Observatoire Villes Inclusives a été crée par la Commission d’inclusion sociale, de démocratie participative et des droits humains de CGLU. Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) est la plateforme mondiale qui représente et défend les intérêts des gouvernements locaux auprès de la communauté internationale et travaille pour donner aux villes un plus grand poids politique dans la gouvernance mondiale. La Commission d’Inclusion Sociale, de Démocratie Participative et des Droits Humains a pour mission de contribuer à la voix commune des villes de CGLU en matière d’inclusion sociale, de démocratie participative et de droits humains. Elle vise aussi à guider les gouvernements locaux dans la conception de ces politiques et, dans ce sens, promeut des débats politiques, l’échange d’expériences et l’apprentissage mutuel entre villes du monde entier.
Pour de plus amples informations: www.uclg.org/cisdp/observatory
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4
La Toscane est aussi une région présentant un taux élevé de consommation entraînant une grande quantité de déchets. Selon les données nationales sur la production de déchets, la région est le plus grand producteur de déchets urbains par habitant d’Italie (cf. aussi Tableau 2). Généralement cette tendance est liée au PIB par habitant (le PIB régional dépassant la moyenne nationale), mais il existe aussi d’autres facteurs qui pourraient avoir un impact sur ces données, comme un flux de population (par exemple, les touristes) et différentes méthodes de calcul, telles que l’inclusion dans le calcul des déchets (artisanaux et industriels) de la production urbaine. La production de déchets est en train de diminuer à cause de multiples facteurs, dont la crise économique et l’augmentation des mesures de prévention comme le taux de recyclage de matériaux (cf. Tableau 3).
Table 2. Production de déchets urbains par habitant
Production de déchets urbains par habitant
2006 2007 2008
Toscane 704 694 686
Centre de l’Italie 637 630 619
Italie 550 546 541 Source : Apat 2009
Table 3. Taux de recyclage
Taux de recyclage
2006 2007 2008
Toscane 30,9 31,3 33,6
Centre de l’Italie 20,0 20,8 22,9
Italie 25,8 27,5 30,6 Source: Apat 2009
DESCRIPTION DÉTAILLÉE
Présentation de la politique La municipalité de Capannori est en train de développer un ensemble de politiques environnementales pour devenir l’une des autorités locales les plus efficaces dans la mise en œuvre de modes alternatifs de consommation et de gestion des ressources naturelles. Ses efforts portent sur différents domaines, comme, par exemple, la promotion de l’eau comme bien public et le refus de privatiser la ressource ; la promotion d’alternatives au pétrole comme l’énergie solaire (la ville figure parmi les premières de la région en ce qui concerne la production d’énergie issue des toits à panneaux photovoltaïques) ; et la promotion de la production de produits alimentaires locaux (par exemple, un projet de vente de lait cru dans une fontaine à lait). Or le résultat le plus surprenant concerne les changements dans la gestion des déchets : Capannori est la première municipalité italienne ayant adhéré à la Stratégie Zéro Déchet, une façon de gérer les matériaux et les déchets mise en place par plusieurs municipalités à l’échelle internationale qui essaie de réduire la production de déchets et leur toxicité à des niveaux de
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La Toscane est aussi une région présentant un taux élevé de consommation entraînant une grande quantité de déchets. Selon les données nationales sur la production de déchets, la région est le plus grand producteur de déchets urbains par habitant d’Italie (cf. aussi Tableau 2). Généralement cette tendance est liée au PIB par habitant (le PIB régional dépassant la moyenne nationale), mais il existe aussi d’autres facteurs qui pourraient avoir un impact sur ces données, comme un flux de population (par exemple, les touristes) et différentes méthodes de calcul, telles que l’inclusion dans le calcul des déchets (artisanaux et industriels) de la production urbaine. La production de déchets est en train de diminuer à cause de multiples facteurs, dont la crise économique et l’augmentation des mesures de prévention comme le taux de recyclage de matériaux (cf. Tableau 3).
Table 2. Production de déchets urbains par habitant
Production de déchets urbains par habitant
2006 2007 2008
Toscane 704 694 686
Centre de l’Italie 637 630 619
Italie 550 546 541 Source : Apat 2009
Table 3. Taux de recyclage
Taux de recyclage
2006 2007 2008
Toscane 30,9 31,3 33,6
Centre de l’Italie 20,0 20,8 22,9
Italie 25,8 27,5 30,6 Source: Apat 2009
DESCRIPTION DÉTAILLÉE
Présentation de la politique La municipalité de Capannori est en train de développer un ensemble de politiques environnementales pour devenir l’une des autorités locales les plus efficaces dans la mise en œuvre de modes alternatifs de consommation et de gestion des ressources naturelles. Ses efforts portent sur différents domaines, comme, par exemple, la promotion de l’eau comme bien public et le refus de privatiser la ressource ; la promotion d’alternatives au pétrole comme l’énergie solaire (la ville figure parmi les premières de la région en ce qui concerne la production d’énergie issue des toits à panneaux photovoltaïques) ; et la promotion de la production de produits alimentaires locaux (par exemple, un projet de vente de lait cru dans une fontaine à lait). Or le résultat le plus surprenant concerne les changements dans la gestion des déchets : Capannori est la première municipalité italienne ayant adhéré à la Stratégie Zéro Déchet, une façon de gérer les matériaux et les déchets mise en place par plusieurs municipalités à l’échelle internationale qui essaie de réduire la production de déchets et leur toxicité à des niveaux de
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 34
CAPANNORI: La première ville italienne à adopter depuis 2007
le programme ZERO WASTE
A Capannori 80% des déchets sont recyclés par un tri sélectif. La production des déchets a diminué de 39%
2004 > 1,92 kg par habitant 2013 > 1,18 kg par habitant
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2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Recycling
Disposal
Evolu5on de la collecte séparée et la produc5on de déchets à Capannori 2004-‐2013 (Kg/person/an)
39% reduc5on! (2004-‐2013)
82% déchets collectés séparement
Source: Tuscany region
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 35
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 36
FRACTION RESIDUELLE – Capannori
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 37
Comune di Capannori 8
La spesa di conferimento agli impianti di riciclaggio di queste 17.549 tonnellate è statainvece di 636.540 euro. Se confrontiamo questo dato con il costo che sarebbe derivatodallo smaltimento nel ciclo dell’indifferenziato, il risparmio nel conferimento agliimpianti è dunque pari a 1.820.320 nel solo 2010. Fondo che è stato utilizzato perl’acquisto dei materiali per le famiglie, le nuove assunzioni, i nuovi mezzi, la campagnainformativa.
In pratica confrontando tre diversi scenari questi sono i dati economici::1) 30% di RD con cassonetto2) 71% di RD con riduzione, situazione 2010;3) previsione anno 2012 con 80% di RD effettiva, avvio della tariffazione puntuale
ed ulteriore riduzione dei rifiuti.
SCENARIO 1Materiale Quantità (t) Costo (euro)
Organico 2.442 244.000Multimateriale 1.009 40.360Carta 4.832 -241.600Indifferenziato 19.373 3.099.680
TOTALE 27.656 3.142.440
SCENARIO 2Materiale Quantità (t) Costo (euro)
Organico 6.716 752.287Multimateriale 3.270 163.530Carta 5.973 - 279.277Indifferenziato 6.892 930.420
TOTALE 22.851 1.566.960
SCENARIO 3Materiale Quantità (t) Costo (euro)
Organico 7.000 784.000Multimateriale 3.500 175.000Carta 6.000 - 300.000Indifferenziato 5.000 675.000
TOTALE 20.400 1.334.000
Avantages économiques Avantages sociaux
Avantages environnementaux
Soit 1,8 M d’economies en 2010
• 50 nouvelles unités de personnel affectées à la collecte differenciée PAP. Le coût est compensé par les economies.
• Réduc;on de ~20% de la taxe
municipales de collecte et ges;on des DM.
• Installa;on de PME innovantes.
• un calcul complet du nouveau système montre une diminu;on d’émission de CO2 de 13000 t
Le cas de Capannori -‐ détails
Créa;on d’un centre de recherche ZW: htp://www.rifiu;zerocapannori.it/
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 38
205 municipalités italiennes ont suivi l'exemple de Capannori. Plus de 4.000.000 d’habitants : Naples, Parme, Benevento, Lucca, La Spezia… 205 Villes aujourd’hui Dans beaucoup de municipalités il y a eu une forte mobilisation locale contre l'incinération des déchets. Les bonnes pratiques de gestion des déchets ont pu démarrer car le projet d’incinérateur a été abandonné Pour d’autres la raison réside plutôt dans la bataille pour la légalité à
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 39
“La logica dell'imprenditoria criminale, il pensiero dei boss coincide col più spinto neoliberismo. Le regole de`ate, le regole imposte, sono quelle degli affari, del profi`o, della vi`oria su ogni concorrente. Il resto vale zero.” Roberto Saviano, Gomorra, 2006
• Chiffre d’affaire de la camorra napolitaine dans le Waste Management: 11 Milliards euro
• Croissance : 30% annuelle entre 1990 et 2000, juste après le marché de la cocaine
EcoMafia :
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 40
Articolato)del)disegno)di)legge) Pagina)1"
"
Disegno di legge d’iniziativa popolare, a norma dell’articolo 71, comma 2, della Costituzione, e degli articoli 48 e 49 della legge 25 maggio 1970, n. 352
“Legge Rifiuti Zero: per una vera società sostenibile” -------------------------------------
ARTICOLATO
Art. 1 Obiettivi e finalità
1. La presente legge persegue i seguenti obiettivi e finalità: a) ricondurre il ciclo produzione-consumo all’interno dei limiti delle risorse del pianeta, tramite
l’eliminazione degli sprechi, massimizzando, nell’ordine, la riduzione dei rifiuti, il riuso dei prodotti e dei componenti di prodotti e il riciclaggio, minimizzando il recupero di materia diverso dal riuso e dal riciclaggio, lo smaltimento e il recupero di energia in modo da tendere a zero nell’anno 2020. Tale percorso, inclusivo della fase di ricerca sul rifiuto residuale secco ai fini della riprogettazione industriale di beni e di prodotti totalmente decostruibili e riciclabili, è sinteticamente indicato come “Strategia Rifiuti Zero - Zero Waste”;
b) proteggere l’ambiente e la salute prevenendo e riducendo gli impatti negativi della produzione e della gestione dei rifiuti, secondo gli indirizzi della Carta di Ottawa per la promozione della salute del 21 novembre 1986;
c) rafforzare la prevenzione primaria delle malattie ascrivibili ai rischi indotti da inadeguate modalità di gestione dei rifiuti;
d) favorire l’accesso all’informazione e la partecipazione dei cittadini in materia di ambiente e di ciclo di trattamento dei rifiuti;
e) realizzare un programma di nuova occupazione articolato a livello regionale attraverso la costituzione di distretti del riutilizzo, del riciclo, del recupero e della riprogettazione industriale di beni e di prodotti totalmente decostruibili e riciclabili.
2. Ai fini della presente legge e degli obiettivi indicati al successivo comma 3, si applicano i criteri di priorità nella gestione dei rifiuti di cui all’articolo 179 del decreto legislativo 3 aprile 2006, n. 152, e successive modificazioni, nonché le definizioni formulate dall’articolo 183 dello stesso decreto legislativo e dall’articolo 1 della decisione 2011/753/UE della Commissione in data 18 novembre 2011. 3. Nell’ambito della previsione di cui al comma 1, lettera a), sono stabiliti per i rifiuti urbani i seguenti obiettivi minimi, validi per ciascun ente locale: a) entro il 2016: 75 per cento di raccolta differenziata, 2 per cento di riuso, 70 per cento di riciclato
e di compostato, 80 per cento di recupero di materia, 10 per cento di riduzione dei rifiuti rispetto al 2000;
b) entro il 2020: 91 per cento di raccolta differenziata, 5 per cento di riuso, 85 per cento di riciclato e di compostato, 95 per cento di recupero di materia, 20 per cento di riduzione dei rifiuti rispetto al 2000;
c) entro il 2050: 50 per cento di riduzione dei rifiuti rispetto al 2000. 4. Con riferimento ai rifiuti speciali sono formulati i seguenti obiettivi minimi: a) entro il 2020: riduzione del 30 per cento rispetto alla produzione del 2000, riciclaggio del 90 per
cento e recupero complessivo di materia al 95 per cento; b) entro il 2050: riduzione del 50 per cento rispetto alla produzione del 2000.
• ~ 200 communes ZW en Italie • Projet de loi ZW d’ini5a5ve populaireà • 80000 signatures (sur 50000 nécéssaires)
1.300 km2
Contarina Group dans la Province de Treviso (Venetie)
100% Organisme Public 50 communes Habitants: ~ 554.000 Usagers: ~260.000
Contarina S.p.A. Est une entreprise publique appartenant à Consortia Priula and Tv Tre. Consortia est une agglomération de commune. Contarina S.p.A gère le ramassage des déchets.
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Collecte en porte à porte
Tarification incitative
Communication
Contrôle
Système d’information
Eléments de base
Prevention, Traitement Et Recyclage
The Contarina Model Les éléments sont liés les uns aux autres et sont interdépendants. Chaque élément agit sur les autres en créant une rétroaction à l'intérieur d'un système dynamique.
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Déchets organiques
Déchets résiduels
Verre, plastique, métal, alu
Papier Déchets verts
STANDARD (zone faiblement peuplée )
ZONE URBAINE MIXTE (centre historique et zone très peuplée)
Types de poubelles Chaque poubelle a son usage
Petites poubelles et sacs réservés aux usagers disposant de peu d'espace
Le type de conteneur est défini par la taille de l'espace disponible.
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FREQUENCE DU RAMASSAGE
ZONE URBAINE
STANDARD
RESIDUEL 2 /semaine 1 /semaine 0,5/semaine
ORGANIQUE 3 /semaine 3 /semaine 2 /semaine
PAPIER 2 /semaine 1 /semaine 0,5/semaine
VERRE, PLASTIQUE, CANNETTE 3 /semaine 2 /semaine 1 /semaine
DECHET VERT 1 /semaine 1 /semaine 1 /semaine
Collecte sur la voie publique Collecte sur la voie publique différenciée selon le type de déchets
La méthode de collecte dépend des caractéristiques du territoire.
Fêtes & Festivals
Ecole Bureaux
Hôpitaux
Recyclage en intérieur
438 Evénements organisés en 2012
386 écoles impliquées
Contarina S.p.A. Organise le ramassage des déchets dans les équipements publics et privés et lors d'événements.
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46
Tarification incitative · Dans chaque conteneur un RFID (Radio Frequency IDentification) est installé · Le code est enregistré dans un lecteur à mémoire · Le système enregistre la date et l'heure du ramassage
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Usage domestique
Taxe fixe Basé sur le nombre de personnes du foyer
TaxeVariable Basée sur le nombre de ramassage de la poubelle de « résiduels »
30% pour le compostage à la maison
Tarification incitative
Quota fixé pour les déchets de jardin
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Consortium Priula Coût par personne en comparaison avec le modèle environnemental Regional (MUD) 2012 (Environmental Statement Model or template), mise à jour ISTAT 2013
103,88 €/hbt*an
Coûts Comparaison avec les données nationales
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Contarina Taxe domestique moyenne €/famille*an
La taxe moyenne payée par les usagers de Contarina S.p.A. Est beaucoup plus faible que celle payée par le reste de la population italienne.
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SOURCE: Dati Contarina 2012, Rapporto Rifiuti ISPRA 2013, dati preliminari 2012; Relazione Rifiuti Urbani ARPAV 2013, dati 2012
* Depuis 2011 les déchets de nettoyage des rues sont envoyés au recyclage
PAYT
PAYT
CURBSIDE COLLECTION
CURBSIDE COLLECTION
Taux de recyclage dans les communes gérées par Contarina
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Production de déchets des communes gérées par Contarina (kg*hbt/an)
SOURCE dati Contarina 2012, Rapporto Rifiuti ISPRA 2013, dati preliminari 2012; Relazione Rifiuti Urbani ARPAV 2013, dati 2012
* Depuis 2011 les déchets de nettoyage des rues sont envoyés au recyclage
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Production de déchets résiduels dans les communes gérées par Contarina (kg*hbt/an)
58 55
SOURCE dati Contarina 2012, Rapporto Rifiuti ISPRA 2013, dati preliminari 2012; Relazione Rifiuti Urbani ARPAV 2013, dati 2012
*Depuis 2011 les déchets de nettoyage des rues sont envoyés au recyclage
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Données Lombardie : 10M hab. ; 1500 Municipalités
Frac;on de Collecte Sélec;ve
Cout to
tal normalisé
Porte à Porte Points de récolte
Enzo Favoino
Scuola Agraria del Parco di Monza
Chair, Scientific Committee
Zero Waste Europe Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 53
Coûts - Lombardie (1500 Municipalités)
Coût de collecte (en vert) Et coût de traitement/élimination (en bleu)
Euro
/per
sonn
e/an
Coût de collecte (en vert)
et coût de traitement/élimination (en bleu)
par tranches de % Collecte Sélec;ve
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GIPUZKOA 710 000 habitants
Superficie : 1 909 km2
Densité : 370 hab./km2
89 Communes 46 < 2000 habitants Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 55
Projet d’incinérateur
surdimensionné : pour
260 000 T
contre
190 000 T
Produites en 2012 Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 56
Coûts
Coût incinérateur 400 millions €
contre
Planifica;on actuelle
183 millions € Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 57
à Refus de la Société
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… et élec;ons locales remportées par le BILDU: forma;on indépenden;ste de gauche et écologiste autonome du PSE …
Commune de HERNANI
20 000 habitants Superficie : 39,81 km2
Zone urbaine : 1,5 km2
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Évolu;on du ramassage KG. x HABITANT x ANNÉE
Biodéchets
Papier
Condi;onn. verre
Condi;onn. Légers
Déchets
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Évolu;on du ramassage RAMASSAGE SÉLECTIF CONTRE DÉCHETS RÉSIDUELS
32,09 %
77,74 %
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GUIPUZKOA - OBJECTIFS -‐ Pas de remblais polluants -‐ Pas de brûlage de ma;ères recyclables -‐ Territoire zéro déchet
2016 2020
60% 75% Recyclé Recyclé
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2010-‐2011
Municipalités qui recyclent 70 % de leurs déchets
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2012-‐2013
Municipalités qui recyclent 70 % de leurs déchets
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 65
2014
Municipalités qui recyclent 70 % de leurs déchets
47 villes sur 89
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Elimina;on 60-‐80%
Ges5on tradi5onelle des déchets dans l’UE 27 Décharge
Incinéra;on
(avec produc;on d’énergie, gazéifica;on,
pyrolise...)
Co-‐incinéra;on (cimenterie, biomasse...)
Réu;lisa;on 5%
Recyclage 20-‐25%
Compostage 5-‐10%
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Déchets 10-‐20%
ZERO WASTE SCENARIO – UE avec u5lisa5on efficace des ressources
Répara;on & Réu;lisa;on 10-‐20%
Recyclage 30-‐35%
Compostage 30-‐35%
Préven;on 10-‐20%
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Evolu;on du taux de recyclage dans l’UE 27
324 314 298 301 302 300 267
235 205
176 149
123 101 80
198 210 215 201 201 200
218 235
250 264
276 287
304 320
-‐
100
200
300
400
500
600
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Recycling & compos;ng Disposal (landfill + incinera;on)
EUROSTAT DATA PROGRESSION RESOURCE EFFICIENCY ROADMAP
Kg/cap EU 27
à … en augmentant le recyclage de 5% par an
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Average annual percentage point increase needed in 32 European countries to reach 50 % recycling by 2020 and past rates achieved
Vers 50% de recyclage en 2020
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Réseau de communes Zero Waste
Plus de 300 communes: 3 % popula;on EU popula;on
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Zero Waste Europe un réseau interna5onal
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En guise de conclusion :
Zéro Déchets n’est pas une des;na;on mais un voyage …
BACKUP
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htp://www.zerowasteeurope.eu/2014/02/game-‐over-‐guipuzkoas-‐incinerator/
INCINERATOR GAME OVER
Taux de recyclage global
Results of the cross-country analysis
13Managing municipal solid waste
2.2 Recycling of municipal waste, 2001–2010
2.2.1 Increases in the proportion of municipal waste recycled
Figure 2.5 presents a comparison of the share of municipal waste recycled in EEA member countries and Croatia in 2001 and 2010. Total recycling includes material recycling as well as composting and digestion of bio-waste.
In that period, 12 countries increased their recycling performance by more than ten percentage points, while 10 recorded an increase of between five and ten percentage points. This clearly indicates
significant improvements in recycling performance, although the numbers also show enormous differences in performance between those countries with the lowest recycling levels and those with the highest.
Figure 2.6 presents the annual growth rates of municipal waste recycling in each country during the years 2001–2005 and 2006–2010. Clearly, countries that started the decade with relatively limited recycling (e.g. Slovenia, Poland, United Kingdom, Ireland and Estonia) are more likely to have recorded substantial improvement. Contrastingly, several of the 'pioneers' of recycling in Europe recorded substantially slower growth, although in some cases successful measures
Note: The further from the centre in the radar chart, the better the waste management. The recycling rate is calculated as the percentage of municipal waste generated that is recycled. Total recycling includes material recycling as well as composting and digestion of bio-waste. According to Eurostat the comparability of the data over time is high. However, some breaks in the time series are documented, which can influence the comparability between countries and within a country. Generally, the quality of the data has improved during the period 2001–2010. For Iceland, 2008 data are used for 2010. For Slovenia, 2002 data are used for 2001 and 2009 data for 2010. Croatia is not included for 2001.
Source: Eurostat, 2012a, 2012c; ETC/SCP, 2013a, 2013b, 2013d, 2013e, 2013f.
Figure 2.5 Municipal waste recycling rates in 32 European countries, 2001 and 2010
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
BulgariaTurkey
Romania
Croatia
Lithuania
Slovakia
Latvia
Malta
Czech Republic
Greece
Portugal
Cyprus
Estonia
Poland
HungaryIceland
SloveniaFinland
Spain
France
Italy
Ireland
United Kingdom
Norway
Denmark
Luxembourg
Sweden
Switzerland
Netherlands
Belgium
GermanyAustria
2001 2010
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 77
Recyclage des matériaux
Results of the cross-country analysis
15Managing municipal solid waste
2001 2010
0 %
5 %
10 %
15 %
20 %
25 %
30 %
35 %
40 %
45 %
BulgariaTurkey
Romania
Croatia
Lithuania
Slovakia
Malta
Latvia
Portugal
Estonia
Czech Republic
Poland
Spain
Cyprus
GreeceFrance
IcelandHungary
Finland
Italy
Denmark
United Kingdom
Luxembourg
Norway
Netherlands
Slovenia
Austria
Ireland
Switzerland
Sweden
BelgiumGermany
This can be partly explained by the fact that the frontrunners already had high recycling rates in 2001 and further improvements were likely to be much more challenging. Such challenges might include technical limits for recycling, high costs for recycling products or materials not designed for recycling, or competition with waste incineration capacity.
Another way to depict the progress in recycling during the period 2001–2010 is to analyse the number of countries within certain recycling intervals. A higher number of countries within the high recycling interval indicates a move up in the 'recycling hierarchy'.
Figure 2.7 illustrates this positive transition. The number of countries recycling less than 10 % of
municipal waste dropped from 13 to seven between 2001 and 2010, and the number of countries recycling more than 30 % of generated municipal waste increased from 10 to 16.
2.2.2 Contrasting trends in recycling of materials and bio-waste
The progress made in increasing the total recycling rate is mainly due to the fact that many countries have increased recycling of materials such as glass, paper and cardboard, metals, plastic and textiles. Eight countries increased their material recycling rate by more than 10 percentage points in the period 2001–2010, and 11 countries achieved an increase of between five and ten percentage points (Figure 2.8).
Figure 2.8 Material recycling as a percentage of municipal waste generation in 32 European countries, 2001 and 2010
Note: The material recycling rate is calculated as the percentage of materials recycled per municipal waste generated. According to Eurostat the comparability of the data over time is high. However, some breaks in the time series are documented, which can influence the comparability between countries and within a country. Generally, the quality of the data has improved during the period 2001–2010. For Iceland, 2008 data are used for 2010. For Slovenia, 2002 data are used for 2001 and 2009 data for 2010. Croatia is not included for 2001.
Source: Eurostat, 2012a, 2012c; ETC/SCP, 2013a, 2013b, 2013d, 2013e, 2013f.Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 78
Taux de recyclage bio-‐déchets Results of the cross-country analysis
17Managing municipal solid waste
Figure 2.10 Bio-waste recycling as a percentage of municipal waste generation in 32 European countries, 2001 and 2010
Note: The bio-waste recycling rate is calculated as percentage of recycled bio-waste per municipal waste generated. According to Eurostat the comparability of the data over time is high. However, some breaks in the time series are documented, which can influence the comparability between countries and within a country. Generally, the quality of the data has improved during the period 2001–2010. For Iceland, 2008 data are used for 2010. For Slovenia, 2002 data are used for 2001 and 2009 data for 2010. Croatia is not included for 2001.
Source: Eurostat, 2012a, 2012c; ETC/SCP, 2013a, 2013b, 2013d, 2013e, 2013f.
2001 2010
0 %
5 %
10 %
15 %
20 %
25 %
30 %
35 %Bulgaria
RomaniaLatvia
Turkey
Croatia
Greece
Lithuania
Iceland
Czech Republic
Slovenia
Hungary
Ireland
Cyprus
Slovakia
MaltaPoland
PortugalEstonia
Italy
Finland
Sweden
United Kingdom
Norway
Switzerland
France
Germany
Spain
Denmark
Luxembourg
Belgium
NetherlandsAustria
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 79
Results of the cross-country analysis
21Managing municipal solid waste
Figure 2.13 Municipal waste landfilling rates in 32 European countries, 2001 and 2010
Note: The landfilling rate is calculated as a percentage of municipal waste landfilled per municipal waste generated. According to Eurostat the comparability of the data over time is high. However, some breaks in the time series are documented, which can influence the comparability between countries and within a country. Generally, the quality of the data has improved during the period 2001–2010.
Source: Eurostat, 2012c; ETC/SCP, 2013a, 2013b, 2013d, 2013e, 2013f.
2.3 Diversion of municipal waste from landfill, 2001–2010
2.3.1 Landfilling of municipal waste
As illustrated in Figure 2.13, the general increase in recycling of municipal waste has led to a reduction
in the percentage of municipal waste landfilled. Most countries reduced landfilling in the period 2001–2010. Sixteen countries cut the percentage of municipal waste going to landfill by more than 10 percentage points, with five of them achieving a decrease of more than 20 percentage points.
2001 2010
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
80 %
90 %
100 %
SwitzerlandNetherlands
Germany
Sweden
Belgium
Denmark
Norway
Austria
Luxembourg
France
Finland
Italy
United Kingdom
Ireland
SpainPoland
PortugalEstoniaSlovenia
Czech Republic
Iceland
Hungary
Slovakia
Romania
Cyprus
Greece
Malta
Turkey
Lithuania
Latvia
CroatiaBulgaria
Results of the cross-country analysis
23Managing municipal solid waste
%
Austria
Belgi
um
Finlan
d
Denmar
k
Fran
ce
Nethe
rland
s
Luxe
mbo
urg
Spain
Swed
enIta
ly
German
y
Hunga
ry0
10
20
30
40
50
60
70
80
2006 2009 2010Target 2006 Target 2009
Target 20162010 estimated
Figure 2.14 Percentage of biodegradable municipal waste landfilled in 2006, 2009 and 2010 compared with the amount generated in 1995 — countries without derogation periods
Note: 2010 data are estimated for all countries but Italy.
Source: Data provided by EU Member States to the European Commission (EC, 2012a), ETC/SCP (2013d) and ETC/SCP estimates.
Taux d’enfouissement
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Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 81
Juin 2013
Etat de l’art de la collecte séparée et de la gestion de proximité des biodéchets – Analyse comparative 14
France Non
Allemagne depuis 1996 Autriche depuis 1990
Angleterre non
Pays de Galles non Ecosse non
Irlande du Nord non
Italie Oui dans certaines régions
Espagne Plan national intégré Catalogne 3ième plan de gestion PROGREMIC
Suisse depuis 1986 Canada (Québec) Oui (Québec, Plan d'action 2011 - 2015)
Belgique (Flandre) depuis 1991
Belgique (Bruxelles Capitale) depuis 2005 Belgique (Wallonie) Oui depuis 1998 - Evaluation du plan en 2006
Etats-Unis non
Australie non
Sous le terme « stratégie » est défini un instrument de planification qui englobe l’ensemble des déchets ménagers en incluant les interfaces entre les flux et définit des objectifs globaux à long terme. Ces plans sont réactualisés selon un calendrier défini.
Ces stratégies ou plan nationaux sont matérialisés en Allemagne, en Autriche, en Catalogne, en Suisse, en Belgique (Flandre et Wallonie) ainsi qu’au Québec par des documents directeurs qui comprennent les éléments suivants :
Un état des lieux actualisé régulièrement (tous flux, tous déchets), La définition d’objectifs globaux et spécifiques à différents flux, La définition d’un budget pour atteindre les objectifs, La définition d’un plan d’actions pour tous les flux, Des délais d’exécution clairs.
Les plans nationaux portent généralement sur des durées d’au moins 6 ans, parfois évalués et réorientés entre temps (Catalogne). Les objectifs sont clairement définis et mesurables.
Les priorités sont différentes selon les niveaux d’avancement des Etats. En effet, on constate qu’en Allemagne, Belgique (Flandre), en Autriche et en Suisse (ces pays sont considérés comme étant les « historiques » de la valorisation organique), après avoir mis en place des schémas de gestion performants entre 1990 et 2000 avec l’objectif de pérenniser les collectes séparées, on cherche maintenant des optimisations au niveau du traitement. Ceci concerne la production d’énergie à partir de différents flux de déchets : méthanisation, extraction de combustibles solides de récupération (CSR), valorisation énergétique de la biomasse… Afin d’atteindre les objectifs fixés, les textes les plus récents insistent sur des actions permettant d’élargir les secteurs desservis par les collectes des biodéchets (obligation générale à partir de 2015 pour l’Allemagne) ou sur de nouveaux flux à préparer en vue d’une valorisation énergétique (déchets verts, bois).
Juin 2013
Etat de l’art de la collecte séparée et de la gestion de proximité des biodéchets – Analyse comparative 13
Figure 2: Les indicateurs
Thèmes IndicateursExistence d'une stratégie à long terme de gestion de la matière
organique (Instruments de planification) Limitation de la matière organique en enfouissement (critères
mesurables)Objectifs de valorisation matière et organique des déchets ménagers et
assimilés
Existence de textes réglementaires spécifiques aux biodéchetsMode de mise en œuvre de la collecte des biodéchets
Proportion de la population nationale desservie
Politique de soutien financier aux collectivités
Taxe sur l'enfouissement et l'incinérationTarification incitative (existence, % de la population concernée et
obligations réglementaires) Mode de fonctionnement de la tarification incitative
Mode de pré-collecte et fréquence des collectes
Mode d'élimination des OMR (enfouissement - Incinération)Ratios collectés
Taux de valorisation Prix de traitement des OMR et des biodéchets
Existence d'un système d'assurance qualitéPart de la production nationale certifiée
Exigences de qualité du compost
Statut du compost
Prévention de la production des biodéchets
Compostage domestique
Compostage de proximité
Réglementation spécifique aux gros producteurs
Organisation de la filière
La gestion de proximité
La gestion des biodéchets des gros producteurs
Règlementation générale
Mesures incitatives
Règlementation biodéchets
Etat des lieux
Le compost
Les tableaux ci-dessous résument la situation observée dans chaque pays analysé. Les explications détaillées relatives à chacun des indicateurs se trouvent dans les fiches pays.
4.1. Réglementation générale
4.1.1. Existence d’une stratégie en terme de gestion de la matière organique (Instruments de planification)
Existence d'une stratégie à long terme de gestion de la MO
Juin 2013
Etat de l’art de la collecte séparée et de la gestion de proximité des biodéchets – Analyse comparative 15
4.1.2. Limitation de la matière organique en enfouissement (Critères mesurables)
Limitation de la MO en décharge (critères mesurables)
France Non
Allemagne Pré-traitement obligatoire depuis 2005 Autriche Pré-traitement obligatoire depuis 2004
Angleterre Non
Pays de Galles Non Ecosse Interdiction des OMR contenant de la MO à partir de 2021
Irlande du Nord Non
Italie Pré-traitement obligatoire depuis 2009
Espagne Non Catalogne Non
Suisse Obligation d'incinération des OMR depuis 2000 Canada (Québec) A partir de 2015
Belgique (Flandre) Pré-traitement obligatoire depuis 2006
Belgique (Bruxelles capitale) Non
Belgique (Wallonie) Interdiction des OMR depuis 2008 Interdiction de la matière organique depuis 2010
Etats-Unis Selon Etats
Australie Non
La limitation de la matière organique en enfouissement débouche pratiquement toujours sur le développement de l’incinération et de la valorisation matière, l’objectif étant toutefois de réduire les tonnages à incinérer.
3 groupes de pays se dégagent :
L’Allemagne, l’Autriche, l’Italie et la Belgique (Flandre) ont une limitation effective depuis au moins 6 ans, souvent planifiée près de 10 ans avant son application. La Suisse est allée encore plus loin et a instauré une obligation d’incinérer les OMR depuis 2000.
L’Ecosse, la Belgique (Wallonie) et le Québec ont chacun un texte qui introduit la limitation depuis peu (Wallonie) ou pour une échéance proche (Québec).
Comme la France, les pays qui ne prévoient pas de limitation : Angleterre, Pays de Galle, Irlande du Nord, Espagne, Catalogne. Pour ces pays de l’Union Européenne, le seul objectif à tenir à ce jour en terme de réduction de la matière organique en enfouissement est celui de la directive décharge 99/31/CE.
Les limitations allemande, suisse, flamande et autrichienne ont été préparées de longue date et sont actuellement bien respectées comme le suggèrent les parts faibles d’enfouissement dans ces pays (voir indicateur spécifique). Elles ont imposé de gros efforts d’investissements pour les unités de traitement (incinération et unités mécano-biologique). Dans les années 1990, les Etats ont eu à lutter contre une forte opposition à l’incinération qui est pourtant depuis reconnue comme étant le mode de traitement avec le plus faible impact environnemental.
Comparaisons pour la ma;ère organique
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 82
Juin 2013
Etat de l’art de la collecte séparée et de la gestion de proximité des biodéchets – Analyse comparative 19
4.2.2. Mode de mise en œuvre de la collecte séparée des biodéchets ménagers et proportion de la population nationale desservie
Mode mise œuvre de la collecte
des biodéchets (au niveau des collectivités locales)
Proportion de la population desservie en 2010/11
France Volontariat 9% (dont
6% déchets de déchets verts uniquement)
Allemagne 2012 : volontariat
Obligation à partir de 2015 entre 55 et 60%
Autriche Obligation si pas de gestion domestique entre 70 et 80%
Angleterre Volontariat 53% y compris collecte DV
Pays de Galles Obligation à partir de 2013 (avec pénalités si l'objectif pas atteint) n.c.
Ecosse Obligation à partir de 2015 sauf zones rurales n-c.
Irlande du Nord Volontariat n.c.
Italie Volontariat Obligatoire en Sardaigne
DV et biodéchets : 41% (38% des collectivités italiennes,
plus répandue dans le Nord)
Espagne Volontariat entre 5 et 10 % Catalogne Obligation 74% des communes
Suisse Volontariat 70 à 80% Canada (Québec) Volontariat 9%
Belgique (Flandre) Volontariat 67% Belgique (Bruxelles
Capitale) Volontariat
(Déchets verts uniquement) toute la ville sauf hypercentre Belgique (Wallonie) Volontariat env. 50%
Etats-Unis Volontariat très peu
Australie Volontariat Déchets verts : 41%
Contrairement aux déchets d’emballages, dont la valorisation est imposée par l’Union Européenne, la collecte des biodéchets n’est obligatoire actuellement qu’en Catalogne (et en Sardaigne). Cette obligation a été progressive, en concernant dans un premier temps uniquement les communes de plus de 5 000 habitants, puis à partir de 2008, toutes les communes. 74% des communes catalanes sont actuellement desservies par la collecte séparée des biodéchets.
Les pays les mieux couverts par la collecte des biodéchets sont la Belgique (Flandre), la Suisse et l’Autriche. Dans ces Etats, comme en Allemagne, le compostage domestique a toujours accompagné la collecte séparée, très souvent en complément, plus rarement comme alternative à la collecte séparée sur toute une collectivité.
Juin 2013
Etat de l’art de la collecte séparée et de la gestion de proximité des biodéchets – Analyse comparative 23
Autres mesures incitatives : La Belgique (Wallonie) a également innové avec la mise en application d’un « prélèvement sanction », qui est une taxe que les collectivités doivent payer sur les tonnages produits au-dessus des objectifs fixés. Pour 2011, la taxe est de 35 €/t et les objectifs sont résumés ci-dessous:
Figure 3 : Seuils d’OMR au-delà desquels une sanction est appliquée en Wallonie
Communes 2008 2009-2010 2011Moins de 10.000 habitants 220 kg/hab./an 200 kg/hab./an
Entre 10.000 et 25.000 habitants 230 kg/hab./an 220 kg/hab./anAu-delà de 25.000 habitants
240 kg/hab./an240 kg/hab./an
Le Royaume-Uni a également instauré un système de « sanctions » qui se base sur des objectifs de tonnages maximum à tenir. Chaque nation dispose de son système de quotas d’enfouissement, en vue de limiter les quantités de déchets biodégradables municipaux en centre de stockage. Une taxe est appliquée pour chaque tonne enfouie au-delà des quotas alloués à chaque collectivité. Les permis d’enfouir sont échangeables, gratuitement ou sur un marché spécifique.
Figure 4: Montants des taxes « hors quota » au Royaume-Uni
Pays Taxe hors quota Particularité Angleterre 190 € /t Sera aboli en 2014 Ecosse Suspendu en 2009 Irlande du Nord 190 € /t Pas de vente permise, échanges Pays de Galles 250 €/t
Ces quotas s’appliquent aux déchets municipaux, dont une partie est collectée en dehors du champ d’action des collectivités.
4.3.2. Tarification incitative : existence, proportion de la population nationale desservie, obligations réglementaires et mode de fonctionnement
Existence d'une
tarification incitative
Part de la population desservie
Obligation réglementaire Mode de fonctionnement
France en cours de
développement 5% en 2011 non Uniquement sur les OMR, part fixe, part variable
Allemagne oui 100% oui Quand il y a une collecte des biodéchets: Redevance OMR
variable, redevance biodéchets fixe
Autriche oui 100% oui Quand il y a une collecte des biodéchets: Redevance OMR
variable, redevance biodéchets fixe
Angleterre non. L'impossibilité d'en établir est inscrite
dans une loi
0% sans objet sans objet Pays de Galles Ecosse
Irlande du Nord
Juin 2013
Etat de l’art de la collecte séparée et de la gestion de proximité des biodéchets – Analyse comparative 24
Italie régional 15% non Mesure du nombre de levées de bacs pucés
Espagne régional n.c. n.c. n.c.
Catalogne oui n.c. n.c. n.c.
Suisse oui 100% oui Sacs pré-payés pour les OMR + redevance biodéchets
Canada (Québec) non 0% non sans objet
Belgique (Flandre) oui 100% oui Sacs prépayés ou bacs pucés pour OMR, bio et recyclables secs
Belgique (Bruxelles Capitale) oui 100% oui sacs prépayés pour OMR, bio et
recyclables secs
Belgique (Wallonie) oui 100% oui Sacs prépayés ou bacs pucés pour OMR, bio et recyclables secs
Etats-Unis oui n.c. n.c. Sacs prépayés, autocollants
prépayés. Tarification selon taille des bacs
Australie oui n.c. n.c. Tarif selon taille du bac OMR et présence ou non de bac CS et DV
La tarification incitative est d’actualité en France, en particulier depuis que la loi de programme relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement (Grenelle 1) dans son article 46 précise que « la redevance d’enlèvement des ordures ménagères (REOM) et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) devront intégrer, dans un délai de cinq ans, une part variable incitative devant prendre en compte la nature et le poids et/ou le volume et/ou le nombre d’enlèvements des déchets ». Néanmoins, peu de collectivités ont mis en application ce type de financement du service, celles qui l’ont fait étant en général de petites voire même très petites collectivités (souvent à l’échelle de communautés de communes).
Dans les pays où ce type de tarification est en place depuis plus de 10 ans (Allemagne, Autriche, Suisse, Belgique – Flandre), la tarification a été appliquée après que les efforts de valorisation aient déjà porté leurs fruits. A l’exemple de l’Allemagne, cette redevance s’appelle « redevance proportionnelle à la production de déchets » et a été mise en place à la demande des usagers qui voulaient être récompensés de leurs efforts de tri.
Dans ces pays, les collectes séparées des biodéchets étaient en place avant la redevance « équitable ». Elle a dès le début intégré dans son calcul le flux d’OMR mais aussi celui des biodéchets. Ceci a longtemps été utilisé comme un levier financier, la redevance globale (redevance variable pour les OMR + forfait annuel pour les biodéchets) étant moins chère avec un bac biodéchets que sans. Ce principe est appliqué dans tous les pays où ce type de tarification est obligatoire.
Notons qu’en Autriche en particulier mais aussi dans certaines collectivités suisses et allemandes, le fait de pratiquer le compostage domestique autorise à ne pas avoir de bacs pour les biodéchets, ceci étant néanmoins contrôlé par les agents de la collectivité.
En Belgique (Wallonie), la redevance est plus récente et basée, pour une grande partie du territoire, sur l’achat des sacs pour les différents flux. Les sacs des valorisables (emballages mais aussi biodéchets) sont alors moins chers que ceux des OMR.
Concernant le calcul des coûts à recouvrir par la redevance, la Wallonie innove avec l’institution du « coût vérité » qui a pour objectif d’obliger les communes à répercuter leurs coûts de gestion des déchets ménagers sur les ménages à hauteur d’un pourcentage déterminé par un décret régional.
Collecte séparée et tarifica;on incita;ve
Recyclage
Sépara5on à la source
Collecte porte-‐à-‐porte Compostage
Sépara5on de la frac5on résiduelle et Centre
de Recherche Zéro Déchets
Incita5ons économiques
Décharge provisoire
Centres pour
la réu5lisa5on et la répara5on
Ini5a5ves de réduc5on de déchets
Responsabilité industrielle
2020
DIX ETAPES POUR ATTEINDRE A ZERO DECHETS
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 83
RUR CAPANNORI - Utenze Domestiche
Verde; 9,16%
Legno; 1,32%
Materiale elettrico; 0,00%
Sottovaglio <20mm; 4,41%
Altra plastica non recuperabile; 12,66%
Cuoio, pelle e gomme; 0,69%
Stracci e tessuti; 23,48%
Carta e cartone; 8,48%
Organico; 2,00%
Metalli; 5,21%
Pannolini; 26,35%
Vetro; 0,69%
Plastica da imballaggio; 0,29%
Ingombranti (mobili, materassi, RAEE);
5,27%
RÉPARTITION DE LA FRACTION RESIDUELLE DES DECHETS DES HABITATIONS - CAPANNORI
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 84
RÉPARTITION DE LA FRACTION RESIDUELLE DES DECHETS PROVENANT DES COMMERCES - CAPANNORI
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 85
0
100
200
300
400
500
600
700
800
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Recycling
Disposal
Evolu5on de la collecte séparée et la produc5on de déchets à Capannori 2004-‐2013 (Kg/person/an)
39% reduc5on! (2004-‐2013)
82% déchets collectés séparement
Source: Tuscany region
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 86
ITALIAN MUNICIPALITIES ADOPTING ZW GOAL (currently 205)
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 87
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 88
A RETENIR
DES RISQUES SANITAIRES NON LEVÉSAZh�cdgbZh�Ñm�Zh�edjg�aZh��b^hh^dch�YZh�^cX^c�gViZjgh�YZej^h� le début des années 2000 ne concernent qu’une poignée de edaajVcih�Ydci�aZh�^beVXih�hdci��ijY^�h�Zi�YZ�b^Zjm�Zc�b^Zjm�évalués par la science. Pour autant, limiter leurs émissions n’annule pas leurs effets sur la santé ou l’environnement. :c�Z[[Zi!�edjg�YZh�hjWhiVcXZh�XdbbZ�aZh�Y^dm^cZh!�XZ�cÈZhi�eVh�»�aV�YdhZ�fj^�[V^i�aZ�ed^hdc�¼�bV^h�aV�Yjg�Z�YÈZmedh^i^dc#� 9Z�eajh!�aZh�cdgbZh�fjÈdc�Y^hV^i�]^Zg�hj[ÑhVciZh��kdajZci�régulièrement, mettant en lumière les limites du discours d[ÑX^Za�fjVci�|�aÈ^ccdXj^i��YZh�^cX^c�gViZjgh!�n�Xdbeg^h�XZjm�dits de « nouvelle génération ».FjVci�|�aV�bV_dg^i��YZh�VjigZh�edaajVcih��XdbbZ�aZh�Y^dm^cZh�Wgdb�Zh�!�Ydci�aZ�cdbWgZ�Zi�aV�idm^X^i��kVg^Zci�VkZX�aÈ�kdaji^dc�de la composition de nos déchets, non seulement leurs émissions ne font l’objet d’aucune mesure ou restriction mais en plus, leurs impacts sont très peu connus.;VXZ�|�aÈ^cXZgi^ijYZ�YZh�^beVXih�hVc^iV^gZh�Zi�Zck^gdccZbZciVjm�réels de l’incinération, le principe de précaution doit s’appliquer.
NOURRIR LE MONSTREVéritable aspirateur à déchets, un incinérateur est construit pour fonctionner avec une quantité de déchets constante. Sans fjd^!�aZh�Xd�ih�YZ�[dcXi^dccZbZci�Vj\bZciZci�Zi�aÈZmead^iVci�répercute ce manque à gagner sur la facture de la collectivité. Déjà endettée sur 20 ans minimum pour supporter les coûts de construction et d’entretien de l’usine, celle-ci doit en plus assurer le remplissage optimal des fours, en multipliant les sources de déchets : déchets industriels banals, déchets ]dhe^iVa^Zgh�Zi�Y�X]Zih�egdkZcVci�YÈVjigZh�iZgg^id^gZh#�AZ�X]d^m� de l’incinération est donc irréversible et constitue de ce fait un véritable frein à la réduction des déchets à la source et Vj�Y�kZadeeZbZci�Yj�gZXnXaV\Z#
LES PROPOSITIONS DU CNIID
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L’incinération rejette des polluants et des gaz à effet de serre, et génère des résidus solides et liquides toxiques.
En incinérant des déchets en majorité compostables, recyclables, réutilisables ou réparables, on gaspille des ressources et de l’énergie.
L’incinération est le mode de traitement des déchets le plus onéreux et engage financièrement les collectivités locales sur plusieurs décennies.
L’investissement dans l’incinération constitue un frein au développement de la prévention et du recyclage.
▼ ▼ ▼ ▼
PERSPECTIVESLes quantités de déchets réellement ultimes et destinés à l’élimination par incinération ou mise en décharge diminueront de fait avec la mise en œuvre d’objectifs de réduction à la source, de multiplication et de développement YZh�Ña^�gZh�YZ�gZXnXaV\Z�Zi�YZ�kVadg^hVi^dc�bVi^�gZ#�AZh�bVi�g^Vjm�ne présentant définitivement aucune possibilité de valorisation matière peuvent et doivent être remplacés dans la composition des produits de demain.Ces ambitions ne pourront
cependant être atteintes sans une réelle volonté politique de revenir à une gestion publique des déchets. La mise en œuvre d’une réduction et d’une gestion durable de nos déchets ne pourra hZ�[V^gZ�hVch�bZiigZ�Ñc�|�aV�bVccZ�ÑcVcX^�gZ�fjÈ^ah�gZeg�hZciZci�pour des multinationales comme KZda^V�dj�HjZo#�H^�aÈdc�n�eVgk^Zci!�demain, l’incinération apparaîtra sous sa vraie nature, risquée et Y�cj�Z�YZ�hZch!�XdcÑgbVci�l’aberration que constitue tout nouveau projet d’incinérateur.
Un incinérateur est une usine de traitement basée sur la combustion partielle des déchets en présence d’un excès d’air. D’un simple four auquel était adjointe une cheminée pour l’évacuation des fumées, on est passé
à des constructions de plus en plus complexes, et de plus en plus coûteuses.
A leur arrivée sur le site de l’incinérateur, les déchets résiduels collectés en mélange, d’origine, de volume et de toxicité variés sont déversés dans une fosse imposante 1 , avant d’être envoyés dans le four 3 grâce à un grappin 2 . Le four est alimenté en combustible 4� �\Vo�dj�Ñdja�!�edjg�bV^ciZc^g�Zc�permanence la combustion, car les différentes sortes de déchets n’ont pas la même capacité à brûler. L’incinération des déchets génère différents types de résidus. La combustion qui a lieu dans le four ne peut être totale et ne transforme pas tous les déchets en fumée : pour 1000 tonnes de déchets brûlés, environ 300 tonnes de résidus solides, appelés mâchefers, sont recueillis à la base du four 5 . Ils sont refroidis et envoyés en centre de stockage ou utilisés en sous- couche routière après une phase de maturation, au mépris de la protection de l’ en viron nement �^beVXih�hjg�aÈZVj�Zi�aZh�hdah�#�L’incinération produit aussi des résidus gazeux 6 . A la sortie du four, ces fumées sont extrêmement toxiques, puisqu’elles contiennent en grande quantité métaux lourds, dioxines et furanes, oxydes d’azote et de soufre, etc. Une partie de la chaleur peut être récupérée par une chaudière 7��|�YZh�Ñch� de production d’électricité et/ou de chauffage 8 .
Les fumées passent ensuite dans différents systèmes YZ�ÑaigVi^dc�Zi�YÈ�ejgVi^dc�9
pour les dépoussiérer et réduire la quantité d’un certain
nombre de polluants. Pour cela, des réactifs chimiques sous forme
liquide et solide sont injectés 10 dans aZh�[jb�Zh#�AZjg��ejgVi^dc�\�c�gZ�V^ch^�YZh�Z[ÒjZcih�liquides 11 et des résidus solides très toxiques, les REFIOM 12�!�YZhi^c�h�|�aÈZc[dj^hhZbZci�he�X^ÑfjZ� pour déchets dangereux.AZh�[jb�Zh�hdci�ÑcVaZbZci��kVXj�Zh�YVch�aÈVibdhe]�gZ�par une cheminée 13 . A ce stade, ce n’est pas de la vapeur d’eau qui sort , contrairement à ce que peuvent dire les exploitants. Les fumées contiennent encore YZh�eVgi^XjaZh�ÑcZh�Zi�jaigVÑcZh�14 sur lesquelles se ÑmZci�aZh�edaajVcih��XZgiV^ch�ineZh�YZ�b�iVjm�adjgYh!�Y^dm^cZh!�ZiX#��fj^�cÈdci�eVh�ej��igZ�XVei�h�eVg� les systèmes de traitement, ainsi que de grandes quantités de CO2, gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique. Certains polluants doivent répondre à des normes de rejet mais beaucoup d’entre eux ne sont toujours pas réglementés. Ils retombent
L’INCINÉRATION : LE TRAITEMENT LE PLUS CHER !
8d�i�bdnZc�YÈjcZ�idccZ� de déchets incinérés : 164€
9jg�Z�YZ�aÈVbdgi^hhZbZci�ÑcVcX^Zg� pour la collectivité : minimum 20 ans
Coût de la dernière mise Vjm�cdgbZh�YZh�^cX^c�gViZjgh�/�
1 milliard d’euros
dans l’environnement, bien au-delà de la zone d’émission, s’accumulant dans la chaîne alimentaire pour aboutir dans nos assiettes.
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UN INCINÉRATEUR, KÉSAKO ?
Détourner au moins la moitié des déchets actuellement incinérés, par des politiques de réduction à la source et le développement de la réutilisation et du recyclage.
Adopter un moratoire sur la construction de nouveaux incinérateurs.
A court terme, mutualiser les capacités d’incinération d’usines existantes, en fermant progressivement les plus vieilles.
A long terme, bannir l’incinération des modes de traitement des ordures ménagères.
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Incinérateur de Vaux-‐le-‐Pénil: impact écologique
Institut de veille sanitaire — Étude d’imprégnation par les dioxines des populations vivant à proximité d’usines d’incinération d’ordures ménagères / p. 25
Figure 1UIOM en fonction des concentrations à l’émission (2002) en dioxines et furanes (TEQOTAN) et de la capacité d’incinération en t/h (données issues de l’inventaire des UIOM, source Meedat) ; en rouge, UIOM retenues dans l’étude
ConcarneauBenesse
PluzunetChaumont
MetzMulhouseMontereau
Brest
Briec de l’OdetJonzac
EpinalSaint-OmerPaillé
AspachChirac
RennesBayet
MaubeugeLe Havre
Gilly-sur-Isère
Vaux-le-Pénil
Annecy
DijonGroissiatFécampSenneville-sur-
Cluny
Bessières
0,01
0,1
1
10
100
10000 6 12 18 24 30
Capacité en t/h
Émiss
ions
en n
g/Nm
3
(éch
elle l
ogar
ithm
ique
)
Figure 2 Emplacement des incinérateurs sélectionnés
Catégories d’UIOMUIOM
UIOM
UIOM
-SUR-ISÈRE
SENNEVILLE-SUR-
Institut de veille sanitaire — Étude d’imprégnation par les dioxines des populations vivant à proximité d’usines d’incinération d’ordures ménagères / p. 27
Tableau 1 Périodes de fonctionnement et flux moyen en dioxines et furanes en µg/h (non corrigé des périodes d’arrêt)
UIOMPériode 1
(ouverture)Période 2 Période 3 Période 4 Période 5
Bessières 08/01/2001 à 20041,57 µg/h
Pluzunet 01/04/1997 01/07/2000 à 2004 inclus36,43 µg/h 1,67 µg/h
Cluny 1986 à 2001 Mars à juin 2002444 µg/h 1 477,66 µg/h
Senneville-sur-Fécamp 1974 à 1991 1992 au 30 juin 1999 Juillet 1999 à mai 2002777 µg/h 1 160 µg/h 611,7 µg/h
Gilly-sur-Isère 1971 à 1984 1985 à 1998 Début 1999 à octobre 2001443 µg/h 10 859 µg/h 10 491 µg/h
Vaux-le-Pénil 1975 à 1980 1981 à 1996 1997 à mai 1999 Juin 1999 à juin 2002 Janvier 2004 ouverture nouvelle
UIOM SMITOM3 851,95 µg/h 3 851,95 µg/h 4 674 µg/h 4 524 µg/h 9,46 µg/h
Dijon 1974 à 1981 1982 à 1988 1989 à juin 1998 Juillet 1998 à fin 2002 Janvier 2003 à 2004968,4 µg/h 820,1 µg/h 1 346 µg/h 2 725 µg/h 229 µg/h
Maubeuge 1981 à 1991 1992 à mars 2001Septembre 2001 nouvel
incinérateur jusqu’à 20041 056 µg/h 1 849 µg/h 4,1 µg/h
Cases en grisé : période à la suite de laquelle l’UIOM a fermé.Les données utilisées pour la modélisation sont disponibles sur demande auprès de l’Afssa.
Le nombre de données disponibles concernant les dioxines et furanes était très limité, et la variabilité forte entre deux valeurs. Par exemple, à Gilly-sur-Isère l’écart entre les deux valeurs mesurées était très important, de 75 ng I-TEQOTAN/Nm3 à 11 % d’O2 sur gaz sec à 1 285 ng/Nm3. La représentativité de telles valeurs est difficile à établir ; cependant selon l’analyse du Bureau Veritas, pour une UIOM de moins de 6 t/h peu équipée pour le traitement des fumées des valeurs de cent à plusieurs centaines de nanogrammes sont cohérentes. Pour les petites UIOM polluantes, c’est à Senneville-sur-Fécamp que les concentrations à l’émission sont les plus basses et à Gilly-sur-Isère qu’elles sont les plus fortes de beaucoup, puisqu’en moyenne les concentrations prises en compte dès 1985 pour Gilly-sur-Isère sont neuf fois plus fortes qu’à Senneville-sur-Fécamp (680 ng contre 75 ng). Cependant il a toujours été privilégié dans cette étude de ne prendre en compte que des données effectivement mesurées, comme cela a été la démarche pour le Bureau Veritas à Gilly-sur-Isère.
D’autres paramètres ont posé des problèmes de fiabilité et de représentativité des estimations (annexe 4). La taille des particules et la répartition particule/gaz à prendre en compte dans la modélisation des émissions de dioxines et furanes doivent être considérées comme des paramètres fortement variables ce qui implique une incertitude également importante des évaluations effectuées (annexe 4).
Les dioxines et furanes émises sont sous forme de mélange, l’agrégation sous forme de valeur pondérée par la toxicité (TEF) permet d’obtenir une seule valeur en TEQ. En dehors des différences de concentration, il peut aussi exister des différences de profil entre UIOM et pour une même UIOM d’une mesure à l’autre (annexe 5).
Choix méthodologiques pour 3.2.1.3 la modélisation des panaches
Les recommandations de l’Inéris sur la modélisation des panaches ont été suivies. Le type de modèle à utiliser pour chaque site, le ratio particules/gaz, la taille des particules à prendre en considération ont été définies par l’Inéris [Rouil 2004]. La modélisation effectuée sur Maubeuge en 2004 par Aria ayant été évaluée satisfaisante [Rouil 2004], elle n’a pas été refaite sur ce site. Les valeurs de vitesse de dépôt et les coefficients de lessivage utilisés par taille de particules ont été validés par l’Inéris. La modélisation a été effectuée pour tous les sites par Aria Technologies.
Les grandeurs calculées par la modélisation des panaches sont les concentrations dans l’air et les dépôts totaux au sol (secs et humides). Ces grandeurs sont exprimées par leurs moyennes arithmétiques sur la période météorologique retenue ou bien sur la période de fonctionnement.
Plusieurs scénarios ont été étudiés en fonction de la composition gaz/particules et de la taille des particules, et en fonction des sites étudiés. Un scénario moyen a été utilisé comme référence pour caractériser la nature des émissions en dioxines et furanes avec 50 % de gaz et 50 % de particules, conformément aux recommandations de l’Inéris [Rouil 2004].
La taille des particules considérée est différente selon la catégorie d’incinérateur. Pour des UIOM moyennes ou non polluantes, la taille des particules retenue pour la modélisation de la dispersion
Institut de veille sanitaire — Étude d’imprégnation par les dioxines des populations vivant à proximité d’usines d’incinération d’ordures ménagères / p. 29
Pour les UIOM de Dijon, Senneville-sur-Fécamp, Cluny, Maubeuge le seuil minimum a été fixé à 0,05 µg TEQOMS/m!. Pour les UIOM de Gilly-sur-Isère et Vaux le Pénil le seuil a été fixé à 0,2 µg TEQ/m!. Pour Bessières et Pluzunet des seuils très nettement inférieurs ont dû être pris en compte : 0,05 ng/m! ou 4 km maximum de distance vis-à-vis de l’UIOM pour Bessières, et 0,4 ng/m! ou 4 km maximum de distance vis-à-vis de l’UIOM pour Pluzunet.
Comparaison des résultats 3.2.1.5 aux mesures environnementales
Mesures des solsLe faible nombre de données issues de campagne de mesures de sols et leur hétérogénéité limitent les possibilités d’analyse. Cependant,
ces quelques données ont pu être comparées aux résultats des modèles de dispersion, sans que l’on puisse réellement effectuer une validation quantitative par analyse statistique approfondie. Pour les sites concernés par l’étude d’imprégnation, nous n’avons disposé au mieux que de 25 valeurs de sols recueillies de façon homogène. Les méthodes utilisées pour prédire les contaminations dans les sols à partir des dépôts cumulés issus de la modélisation sont indiquées en annexe 7. Les différentes prédictions sont liées à différentes méthodes d’estimation, notamment la prise en compte de la demi-vie des dioxines et furanes et de l’estimation de celle-ci (annexe 7). Il n’est pas tenu compte dans le calcul d’un éventuel bruit de fond. Le bruit de fond est considéré comme étant compris entre 0,02 et 1 pg/g de MS dans les zones rurales, entre 0,2 et 17 pg/g en milieu urbain et entre 20 et 60 pg/g en milieu industriel [Inéris 1999].
Tableau 2 Comparaison entre concentrations observées et prédites
UIOM
Dépôt cumulé calculé de 1994
à 2004 maximum du domaine
d’étude
Concentration maximale prédite (15 cm) tenant
compte de l’activité entre 1994 et 2004 et sans prise en compte de la demi-vie
ni du bruit de fond
Concentration maximale prédite tenant compte d’une demi-vie de 9 et 15 ans en 2004 sans
prise en compte du bruit de fond3
Concentration maximale observée
dans 15 cm de profondeur
Bessières 0,2 ng/m2 0,9 fg/g MS 0,003-0,0035 pg/g MS 0,09 pg/g MS
Pluzunet 1,12 ng/m2 4,97 fg/g MS 0,00081-0,00084 pg/g MS 1,21 pg/g MS
Cluny 4,13 µg/m2 18,3 pg/g MS 16,8-21,8 pg/g MS 13 pg/g MS1
Senneville-sur-Fécamp 2,38 µg/m2 10,5 pg/g MS 12-17,1 pg/g MS 8,93 pg/g MS2
Gilly-sur-Isère 35 µg/m2 95 pg/g MS
Référence : 158-218 pg/g MSAbandon 1 valeur2 :18,3-26,4 pg/g MS
Scénario particule 5 µm :8,8-12 pg/g MS
34 pg/g M1
Vaux-le-Pénil 5,7 µg/m2 25,3 pg/g MS 27,4-37,4 pg/g MS 59 pg/g MS (10 cm)
Dijon 0,46 µg/m2 2 pg/g MS 1,52-1,9 pg/g MS Pas de données
Maubeuge 1,94 µg/m2 8,7 pg/g MS 7,8-10,76 pg/g MS 14,49 pg/g MS (20 cm)1 Données dont l’unité est en matière brute ou matière sèche (MS) et la profondeur non précisée.2 Profondeur non précisée.3 Prise en compte de la demi-vie sur toute la durée de fonctionnement de l’UIOM, d’où parfois des niveaux paradoxalement plus élevés que ceux sans prise en compte de la demi-vie (qui portent sur la période 1994-2004).
Les écarts observés entre les valeurs prédites et mesurées dans le tableau 2 peuvent être considérés comme très satisfaisants, car en effet l’incertitude sur les données d’entrée (manque de données sur les concentrations) et sur la modélisation (manque de données sur les tailles de particules à considérer par exemple) et la valeur des paramètres sont susceptibles d’influer sur le résultat d’un facteur 10. Par exemple l’écart entre deux mesures de concentration en dioxines à Gilly-sur-Isère à l‘émission était supérieure à un facteur 10 [rapport Veritas 2004] (1 285 à 75 ng ITEQ/Nm3 à 11 % d’O2). Or pour Vaux-le-Pénil, par exemple, on ne disposait que d’une seule mesure de dioxines. De plus, les mesures environnementales sont aussi de nature variable et incertaine (annexe 7).
Dans le tableau 2, trois valeurs ont été données pour les concentrations théoriques dans les sols sur le site de Gilly-sur-Isère, correspondant à trois scénarios : le premier est obtenu comme pour les autres UIOM, le second en excluant la valeur de 1 285 ng/Nm3, qui est la valeur la plus forte observée pour tous les sites et très différente des autres valeurs mesurées à Gilly-sur-Isère, le troisième en utilisant un modèle basé sur des particules de 5 µm et non plus de 10 µm (toujours 50 % gaz, 50 % particules). Globalement le modèle sous-estime un peu la valeur maximale observée dans les sols si la valeur de bruit de fond est considérée comme faible. Le bruit de fond peut être évalué, en absence de données précédant l’installation de l’UIOM, de façon très approximative, par les valeurs minimales obtenues sur le domaine d’étude ; à Gilly-sur-Isère, la valeur obtenue est inférieure à 1 pg/g MS.
p. 34 / Étude d’imprégnation par les dioxines des populations vivant à proximité d’usines d’incinération d’ordures ménagères — Institut de veille sanitaire
Figure 3E Modèle de dispersion aérienne des dioxines et furanes de l’UIOM de Gilly-sur-Isère : dépôt cumulé de 1994 à 2004 (TEQOMS)
Figure 3F Modèle de dispersion aérienne des dioxines et furanes de l’UIOM de Vaux-le-Pénil : dépôt cumulé de 1994 à 2004 (TEQOMS)
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 89
Mesure en semi-continu des émissions de dioxines à l’UIOM de Vaux-le-Pénil (77)
Pourquoi agir ?
Le SMITOM-LOMBRIC est un syndicat mixte intercommunal chargé de réaliser et d’exploiter l’ensemble des équipements de traitement des déchets ménagers du Centre-Ouest de la Seine-et-Marne. Il assure la compétence de traitement des ordures ménagères pour 67 communes (300 000 habitants) et la compétence de collecte pour 27 communes (120 000 habitants). Il gère notamment l’Usine d’Incinération des Ordures Ménagères (UIOM) de Vaux-le-Pénil qui est exploitée par Véolia Propreté. Cette unité traite chaque année entre 130 000 et 140 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés dans deux fours à grille d’une capacité de 9 tonnes/heure. Mise en service en 2003, l’UIOM a remplacé une ancienne usine fermée en 2002 sur laquelle des taux très élevés de dioxine avaient été détectés. Soucieux de rassurer et d’informer en toute transparence les riverains, le SMITOM-LOMBRIC a décidé d’équiper l’UIOM d’un système innovant de mesure en semi-continu des émissions de dioxines.
Des études scientifiques ont démontré qu’une exposition prolongée à des taux élevés de dioxines pouvait entraîner des effets nocifs sur la santé humaine. C’est pourquoi, en 2002, les pouvoirs publics ont publié une réglementation très stricte, notamment en matière de limite d’émissions. Elle rend obligatoire la mesure ponctuelle de dioxines. Un prélèvement de quelques heures, 2 à 4 fois par an, permet de vérifier le respect de la valeur limite d’émission de 0,1 ngTEQ de dioxines et furanes par m3 de fumées émises. Depuis le début des années 2000, des matériels de mesure ont été mis au point pour réaliser des mesures en semi-continu. Cette technique associe des prélèvements effectués en continu, par exemple pendant un mois, et une analyse réalisée a posteriori. Entre 2002 et 2004, l’ADEME a apporté son soutien financier à la mise en place de cinq dispositifs de mesure en semi-continu des dioxines au titre d’opérations exemplaires. C’est le cas du site de Vaux-le-Pénil, volontaire pour mener une expérimentation afin de montrer comment et à quel coût obtenir une photographie représentative des émissions de dioxines tout au long de l’année. Ces premiers retours d’expérience ont servi de base pour la mise en œuvre de l’engagement 262 du Grenelle Environnement relatif à la transparence sur les impacts des outils de traitement thermique de déchets. Cela a conduit à rendre obligatoire la mesure des dioxines en semi-continu pour les installations d’incinération de déchets à partir du 21 août 2010 pour les installations nouvelles et du 1er juillet 2014 pour les installations existantes.
LES EXEMPLES À SUIVRE En région
■ Déchets / Air ■ Ile-de-France
Organisme SMITOM-LOMBRIC
Partenaires - ADEME Direction régionale Ile-de-France
Coût (HT) Investissement : 275 k€ Fonctionnement : 79,8 k€ par an Financement : - ADEME : 82,5 k€
Chiffres clés - 4 semaines de prélèvement par cartouche - 6 à 8 semaines d’analyse - des résultats habituellement situés autour de 0,002 ngTEQ/m3 de dioxines (rappel de la valeur limite : 0,1 ngTEQ/m3) - 5 anomalies identifiées depuis 2008
Date de lancement 2003
Déchets 34 / Air 08 – juin 2012
Mesure en semi-continu des émissions de dioxines à l’UIOM de Vaux-le-Pénil (77)
Pourquoi agir ?
Le SMITOM-LOMBRIC est un syndicat mixte intercommunal chargé de réaliser et d’exploiter l’ensemble des équipements de traitement des déchets ménagers du Centre-Ouest de la Seine-et-Marne. Il assure la compétence de traitement des ordures ménagères pour 67 communes (300 000 habitants) et la compétence de collecte pour 27 communes (120 000 habitants). Il gère notamment l’Usine d’Incinération des Ordures Ménagères (UIOM) de Vaux-le-Pénil qui est exploitée par Véolia Propreté. Cette unité traite chaque année entre 130 000 et 140 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés dans deux fours à grille d’une capacité de 9 tonnes/heure. Mise en service en 2003, l’UIOM a remplacé une ancienne usine fermée en 2002 sur laquelle des taux très élevés de dioxine avaient été détectés. Soucieux de rassurer et d’informer en toute transparence les riverains, le SMITOM-LOMBRIC a décidé d’équiper l’UIOM d’un système innovant de mesure en semi-continu des émissions de dioxines.
Des études scientifiques ont démontré qu’une exposition prolongée à des taux élevés de dioxines pouvait entraîner des effets nocifs sur la santé humaine. C’est pourquoi, en 2002, les pouvoirs publics ont publié une réglementation très stricte, notamment en matière de limite d’émissions. Elle rend obligatoire la mesure ponctuelle de dioxines. Un prélèvement de quelques heures, 2 à 4 fois par an, permet de vérifier le respect de la valeur limite d’émission de 0,1 ngTEQ de dioxines et furanes par m3 de fumées émises. Depuis le début des années 2000, des matériels de mesure ont été mis au point pour réaliser des mesures en semi-continu. Cette technique associe des prélèvements effectués en continu, par exemple pendant un mois, et une analyse réalisée a posteriori. Entre 2002 et 2004, l’ADEME a apporté son soutien financier à la mise en place de cinq dispositifs de mesure en semi-continu des dioxines au titre d’opérations exemplaires. C’est le cas du site de Vaux-le-Pénil, volontaire pour mener une expérimentation afin de montrer comment et à quel coût obtenir une photographie représentative des émissions de dioxines tout au long de l’année. Ces premiers retours d’expérience ont servi de base pour la mise en œuvre de l’engagement 262 du Grenelle Environnement relatif à la transparence sur les impacts des outils de traitement thermique de déchets. Cela a conduit à rendre obligatoire la mesure des dioxines en semi-continu pour les installations d’incinération de déchets à partir du 21 août 2010 pour les installations nouvelles et du 1er juillet 2014 pour les installations existantes.
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Organisme SMITOM-LOMBRIC
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Coût (HT) Investissement : 275 k€ Fonctionnement : 79,8 k€ par an Financement : - ADEME : 82,5 k€
Chiffres clés - 4 semaines de prélèvement par cartouche - 6 à 8 semaines d’analyse - des résultats habituellement situés autour de 0,002 ngTEQ/m3 de dioxines (rappel de la valeur limite : 0,1 ngTEQ/m3) - 5 anomalies identifiées depuis 2008
Date de lancement 2003
Déchets 34 / Air 08 – juin 2012
–
Présentation et résultats
Les ordures ménagères résiduelles, c’est-à-dire non recyclables, des communes du SMITOM-LOMBRIC sont vidées dans une fosse puis introduites dans deux fours fonctionnant 24/24 heures et 7/7 jours. Les déchets brûlent à plus de 1000°C, ce qui produit de s fumées d’une température égale ou supérieure à 850°C. La dépollution des fumées s’effectue dans une tour de lavage où les dioxines sous forme gazeuse se fixent sur du lait de chaux. Une injection complémentaire de charbon actif agglomère les molécules résiduelles. Les poussières contenant encore une fraction des dioxines sont ensuite captées dans des filtres à manche. L’effluent ainsi épuré est alors rejeté dans l’atmosphère par une cheminée. Le dispositif de mesure en semi-continu choisi par le SMITOM-LOMBRIC est composé de cartouches de prélèvement comprenant une résine absorbante qui capte les dernières molécules de dioxines, de furanes et de métaux lourds. Toutes les quatre semaines, les cartouches sont remplacées pour être analysées par un laboratoire agréé indépendant. Les résultats sont disponibles dans un délai compris entre 6 et 8 semaines après le prélèvement. Les mesures en semi-continu obtenues mensuellement depuis 2003 ont donné des résultats habituellement situés autour de 0,002 ngTEQ/m3 de dioxines (c’est-à-dire 0,002 nano-grammes d’équivalence toxique par m3), ce qui est très inférieur aux valeurs limite réglementaires. Seules cinq mesures ont été significativement supérieures à la moyenne en 2008, 2010 et 2011. La mesure en semi-continu a permis de déceler très rapidement ces anomalies qui étaient dues à un arrêt brutal des fours sans respect des procédures et à un défaut au niveau du produit charbon actif. Après renforcement des procédures et changement du charbon actif, les concentrations de dioxines sont revenues à leur niveau habituel de 0,002 ngTEQ/m3. Cet outil de mesure permet donc aussi de réagir rapidement en cas de problème technique.
Focus L’objectif de la mesure en semi-continu des rejets de dioxine est à la fois de disposer des données récentes et régulières, et d’informer en toute transparence et de manière rapide les riverains. A cet effet, le SMITOM-LOMBRIC communique largement les résultats de ses mesures. Outre un dialogue constant avec l’exploitant, Véolia Propreté, il publie chaque mois une lettre d’information spéciale à destination de la Commission Locale d’Information et de Surveillance, des communes et des associations riveraines.
Facteurs de reproductibilité L’installation de matériels de mesure en semi-continu des émissions de dioxines est en cours de généralisation sur l’ensemble du parc d’inciné-ration de déchets (ordures ménagères et déchets dangereux) du fait de la récente obligation réglementaire. Cela permet ainsi d’homogénéiser la qualité de la transparence envers les riverains et les associations sur tout le territoire. L’ADEME peut accompagner les projets d’investissement jusqu’à la fin 2012 selon des critères appréciés par chaque direction régionale.
Mesure en semi-continu des émissions de dioxines à l’UIOM de Vaulx-le-Pénil (77)
L’ADEME est un établissement public sous tutelle conjointe du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Exemples à suivre téléchargeables sur le site de l’ADEME (www.ademe.fr).
Enseignements : M. Patrick Scheurer, directeur du SMITOM-LOMBRIC : « Nous sommes tout à fait satisfaits de notre matériel de mesure en semi-continu. Cet investissement nous a en effet permis de rétablir la confiance avec les riverains qui étaient très inquiets par rapport aux rejets de dioxines. Il a également permis d’identifier certains pics d’émission non détectés par les contrôles ponctuels prévus par la réglemen-tation, d’identifier leurs origines et d’y remédier très rapidement sur le plan technique».
L’UIOM de Vaux-le-Pénil
Source : SMITOM-LOMBRIC
POUR EN SAVOIR PLUS ■ Sur le site internet de l’ADEME :
www.ademe.fr/dechets
■ Sur le site de l’ADEME en Ile-de-France : http://ile-de-france.ademe.fr
■ Sur le site du SMITOM-LOMBRIC : www.lombric.com
CONTACTS ■ SMITOM-LOMBRIC :
Tél : 01 64 83 59 90 [email protected]
■ ADEME Direction régionale Ile-de-France Tél : 01 49 01 45 47 [email protected]
–
Présentation et résultats
Les ordures ménagères résiduelles, c’est-à-dire non recyclables, des communes du SMITOM-LOMBRIC sont vidées dans une fosse puis introduites dans deux fours fonctionnant 24/24 heures et 7/7 jours. Les déchets brûlent à plus de 1000°C, ce qui produit de s fumées d’une température égale ou supérieure à 850°C. La dépollution des fumées s’effectue dans une tour de lavage où les dioxines sous forme gazeuse se fixent sur du lait de chaux. Une injection complémentaire de charbon actif agglomère les molécules résiduelles. Les poussières contenant encore une fraction des dioxines sont ensuite captées dans des filtres à manche. L’effluent ainsi épuré est alors rejeté dans l’atmosphère par une cheminée. Le dispositif de mesure en semi-continu choisi par le SMITOM-LOMBRIC est composé de cartouches de prélèvement comprenant une résine absorbante qui capte les dernières molécules de dioxines, de furanes et de métaux lourds. Toutes les quatre semaines, les cartouches sont remplacées pour être analysées par un laboratoire agréé indépendant. Les résultats sont disponibles dans un délai compris entre 6 et 8 semaines après le prélèvement. Les mesures en semi-continu obtenues mensuellement depuis 2003 ont donné des résultats habituellement situés autour de 0,002 ngTEQ/m3 de dioxines (c’est-à-dire 0,002 nano-grammes d’équivalence toxique par m3), ce qui est très inférieur aux valeurs limite réglementaires. Seules cinq mesures ont été significativement supérieures à la moyenne en 2008, 2010 et 2011. La mesure en semi-continu a permis de déceler très rapidement ces anomalies qui étaient dues à un arrêt brutal des fours sans respect des procédures et à un défaut au niveau du produit charbon actif. Après renforcement des procédures et changement du charbon actif, les concentrations de dioxines sont revenues à leur niveau habituel de 0,002 ngTEQ/m3. Cet outil de mesure permet donc aussi de réagir rapidement en cas de problème technique.
Focus L’objectif de la mesure en semi-continu des rejets de dioxine est à la fois de disposer des données récentes et régulières, et d’informer en toute transparence et de manière rapide les riverains. A cet effet, le SMITOM-LOMBRIC communique largement les résultats de ses mesures. Outre un dialogue constant avec l’exploitant, Véolia Propreté, il publie chaque mois une lettre d’information spéciale à destination de la Commission Locale d’Information et de Surveillance, des communes et des associations riveraines.
Facteurs de reproductibilité L’installation de matériels de mesure en semi-continu des émissions de dioxines est en cours de généralisation sur l’ensemble du parc d’inciné-ration de déchets (ordures ménagères et déchets dangereux) du fait de la récente obligation réglementaire. Cela permet ainsi d’homogénéiser la qualité de la transparence envers les riverains et les associations sur tout le territoire. L’ADEME peut accompagner les projets d’investissement jusqu’à la fin 2012 selon des critères appréciés par chaque direction régionale.
Mesure en semi-continu des émissions de dioxines à l’UIOM de Vaulx-le-Pénil (77)
L’ADEME est un établissement public sous tutelle conjointe du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Exemples à suivre téléchargeables sur le site de l’ADEME (www.ademe.fr).
Enseignements : M. Patrick Scheurer, directeur du SMITOM-LOMBRIC : « Nous sommes tout à fait satisfaits de notre matériel de mesure en semi-continu. Cet investissement nous a en effet permis de rétablir la confiance avec les riverains qui étaient très inquiets par rapport aux rejets de dioxines. Il a également permis d’identifier certains pics d’émission non détectés par les contrôles ponctuels prévus par la réglemen-tation, d’identifier leurs origines et d’y remédier très rapidement sur le plan technique».
L’UIOM de Vaux-le-Pénil
Source : SMITOM-LOMBRIC
POUR EN SAVOIR PLUS ■ Sur le site internet de l’ADEME :
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■ Sur le site de l’ADEME en Ile-de-France : http://ile-de-france.ademe.fr
■ Sur le site du SMITOM-LOMBRIC : www.lombric.com
CONTACTS ■ SMITOM-LOMBRIC :
Tél : 01 64 83 59 90 [email protected]
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Pourquoi agir ?
Le SMITOM-LOMBRIC est un syndicat mixte intercommunal chargé de réaliser et d’exploiter l’ensemble des équipements de traitement des déchets ménagers du Centre-Ouest de la Seine-et-Marne. Il assure la compétence de traitement des ordures ménagères pour 67 communes (300 000 habitants) et la compétence de collecte pour 27 communes (120 000 habitants). Il gère notamment l’Usine d’Incinération des Ordures Ménagères (UIOM) de Vaux-le-Pénil qui est exploitée par Véolia Propreté. Cette unité traite chaque année entre 130 000 et 140 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés dans deux fours à grille d’une capacité de 9 tonnes/heure. Mise en service en 2003, l’UIOM a remplacé une ancienne usine fermée en 2002 sur laquelle des taux très élevés de dioxine avaient été détectés. Soucieux de rassurer et d’informer en toute transparence les riverains, le SMITOM-LOMBRIC a décidé d’équiper l’UIOM d’un système innovant de mesure en semi-continu des émissions de dioxines.
Des études scientifiques ont démontré qu’une exposition prolongée à des taux élevés de dioxines pouvait entraîner des effets nocifs sur la santé humaine. C’est pourquoi, en 2002, les pouvoirs publics ont publié une réglementation très stricte, notamment en matière de limite d’émissions. Elle rend obligatoire la mesure ponctuelle de dioxines. Un prélèvement de quelques heures, 2 à 4 fois par an, permet de vérifier le respect de la valeur limite d’émission de 0,1 ngTEQ de dioxines et furanes par m3 de fumées émises. Depuis le début des années 2000, des matériels de mesure ont été mis au point pour réaliser des mesures en semi-continu. Cette technique associe des prélèvements effectués en continu, par exemple pendant un mois, et une analyse réalisée a posteriori. Entre 2002 et 2004, l’ADEME a apporté son soutien financier à la mise en place de cinq dispositifs de mesure en semi-continu des dioxines au titre d’opérations exemplaires. C’est le cas du site de Vaux-le-Pénil, volontaire pour mener une expérimentation afin de montrer comment et à quel coût obtenir une photographie représentative des émissions de dioxines tout au long de l’année. Ces premiers retours d’expérience ont servi de base pour la mise en œuvre de l’engagement 262 du Grenelle Environnement relatif à la transparence sur les impacts des outils de traitement thermique de déchets. Cela a conduit à rendre obligatoire la mesure des dioxines en semi-continu pour les installations d’incinération de déchets à partir du 21 août 2010 pour les installations nouvelles et du 1er juillet 2014 pour les installations existantes.
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Organisme SMITOM-LOMBRIC
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Coût (HT) Investissement : 275 k€ Fonctionnement : 79,8 k€ par an Financement : - ADEME : 82,5 k€
Chiffres clés - 4 semaines de prélèvement par cartouche - 6 à 8 semaines d’analyse - des résultats habituellement situés autour de 0,002 ngTEQ/m3 de dioxines (rappel de la valeur limite : 0,1 ngTEQ/m3) - 5 anomalies identifiées depuis 2008
Date de lancement 2003
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Des études scientifiques ont démontré qu’une exposition prolongée à des taux élevés de dioxines pouvait entraîner des effets nocifs sur la santé humaine. C’est pourquoi, en 2002, les pouvoirs publics ont publié une réglementation très stricte, notamment en matière de limite d’émissions. Elle rend obligatoire la mesure ponctuelle de dioxines. Un prélèvement de quelques heures, 2 à 4 fois par an, permet de vérifier le respect de la valeur limite d’émission de 0,1 ngTEQ de dioxines et furanes par m3 de fumées émises. Depuis le début des années 2000, des matériels de mesure ont été mis au point pour réaliser des mesures en semi-continu. Cette technique associe des prélèvements effectués en continu, par exemple pendant un mois, et une analyse réalisée a posteriori. Entre 2002 et 2004, l’ADEME a apporté son soutien financier à la mise en place de cinq dispositifs de mesure en semi-continu des dioxines au titre d’opérations exemplaires. C’est le cas du site de Vaux-le-Pénil, volontaire pour mener une expérimentation afin de montrer comment et à quel coût obtenir une photographie représentative des émissions de dioxines tout au long de l’année. Ces premiers retours d’expérience ont servi de base pour la mise en œuvre de l’engagement 262 du Grenelle Environnement relatif à la transparence sur les impacts des outils de traitement thermique de déchets. Cela a conduit à rendre obligatoire la mesure des dioxines en semi-continu pour les installations d’incinération de déchets à partir du 21 août 2010 pour les installations nouvelles et du 1er juillet 2014 pour les installations existantes.
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Date de lancement 2003
Déchets 34 / Air 08 – juin 2012
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 90
Incinérateur de Vaux-‐le-‐Pénil
Extraits d’interview de Roberto Saviano
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 91
Le relazioni sono internazionali, ed e' un errore affrontarle ancora con criteri medioevali o folcloris;ci». «In ques; giorni sembra che i tedeschi credano che il loro paese sia sommerso da finanziamen; criminali dall'estero. Invece i capitali che provengono dall'Italia fecondano quelli tedeschi e li fanno frutare. E' sbagliato ritenere che l'economia della mafia sia arretrata. Le organizzazioni mafiose sono un mol;plicatore economico. Ma sono un mol;plicatore che non produce ricchezza sociale, niente scuole o strade, ma crea incredibili profi� priva;. E' sbagliato ritenerlo solo un problema italiano". Diventare imprenditore. Capace di commerciare con tuto e fare affari anche col nulla. Usare tuto come mezzi e se stessi come fine. Chi dice che è amorale, che non può esserci vita senza e;ca, che l'economia possiede dei limi; e delle regole da seguire è soltanto colui che non è riuscito a comandare, che è stato sconfito dal mercato. L'e;ca è il limite del perdente, la protezione dello sconfito, la gius;ficazione morale per coloro che non sono riusci; a giocarsi tuto e vincere ogni cosa.
Exporta;ons des déchets éléctroniques
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 92
Une aberra;on économique
Services additionnels Centres historiques
EcoBus - Courts arrêts à des horaires programmés (approx. 40’) - Peut collecter jusqu'à 2 types de poubelles en 1 fois - L'usager donne directement sa poubelle ou son sac à l'opérateur
EcoStop - Arrêts à un endroit fixe pour une plus longue durée (approx. 2 h) - Peut collecter tous les types de poubelles - L'usager donne directement sa poubelle ou son sac à l'opérateur Ces services, additionnels au ramassage sur la voie publique, sont planifiés pour garantir un service personnalisé dans tous les centres historiques. Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 93
Taxe Fixe Fixé selon la zone et le volume de conteneurs fournis
Taxe Variable Nb. de ramassage de la poubelle « résiduelle » X coût de chaque ramassage
m2
USAGE non domestique
Montant lié au volume de poubelle de déchets recyclables
Tarification incitative
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 94
3,90
5,18
6,47
7,39
8,77
10,24
3,63
4,76
5,86
6,58
7,91
9,03
4,39
4,84
5,86
6,22
7,29
8,67
3,89
4,36
5,28 5,62
6,70
7,70
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
7,00
8,00
9,00
10,00
11,00
1 2 3 4 5 6numero di componenti
Priula 2011
Priula 2012
Tvtre 2011
Tvtre 2012
Moyenne des déchets résiduels basée sur le remplissage
Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 95
scarto
12,5%
LANDFILL/INCINERATION
TRAITEMENT BIOLOGIQUE
Tri
Tri
Extrusion
TRI
RECYCLAGE
SRF
INCINERATION
33% 67%
33%
Ancienne usine
Perte au cours du process
8%
Déchet 12,5%
Déchets résiduels Traitement – Développement présent et futur/ Scenario 1
67%
33%
100%
46,5%
Tri
Déchets 34%
Papier de maïs
RECYCLE -
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Comparaison des taxes entre Priula et les taxes moyennes en Italie Comparaison avec les données nationales
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Déchets résiduels Traitement – Développement présent et futur/ Scenario 2
-5% -20% DECHETS RESIDUELS
-38% DECHETS RESIDUELS
Déchet résiduel actuel total par personne
Déchet résiduel total après prévention
possible ramassage de 96% du déchet résiduel
Résiduel après traitement mécano biologique (TMB)
Déchet avec sélection en aval
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2013
Le compostage des déchets organiques se fait 100 % dans la municipalité
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2014
Le compostage des déchets organiques se fait 100 % dans la municipalité
40.000 habitants Sandro DE CECCO -‐ [email protected] 100