PHILHARMONIE DE PARISCONCERT EN FAMILLE

L’Oiseau de feuSérie Opus

Orchestre national d’Île-de-FranceCase Scaglione, direction

Mirabelle Ordinaire, texte, coordination artistique et mise en espaceStéphane Varupenne de la Comédie-Française, comédien

Laurent Sarazin, vidéo

GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE

Dimanche 24 septembre 2017 – 15h

NPGS_03-09_Berliner-Rattle V2.indd 2 30/08/2017 15:18

Au début des années 1960, le musicologue Pierre Souvtchinsky écri-vait, à l’occasion des quatre-vingts ans de Stravinski, dont il fut l’ami et le collaborateur : « Que le sujet soit religieux ou profane, la musique de Stravinski célèbre toujours, d’une manière profondément intérieure et mystérieuse, un rite sacral. » Un regard en profondeur sur l’œuvre du compositeur russe montre la persistance de cette caractéristique sur toute la durée de sa vie créatrice, au fil des changements d’esthétiques et des errances géographiques, même si elle est la plus directement visible dans les œuvres composées avant 1920.

Le rite, dans son acception littérale de célébration prescrite par la litur-gie d’une religion ou dans le sens plus large d’une pratique réglée de caractère sacré ou symbolique, peut représenter un point de départ aussi bien dans les thématiques abordées par Stravinski – de façon détournée ou bien tout à fait patente, comme dans Le Sacre du printemps, «  grand rite sacral païen  »  – que dans son esthétique composition-nelle. Tout en nourrissant d’autres genres, il s’exprime avec force dans les œuvres dramatiques de Stravinski, ballets ou opéras de différentes sortes. Dans les œuvres précédant la période dite « néoclassique », il est souvent fécondé par l’esprit populaire, tout en s’enracinant volontiers dans le terreau russe auquel Stravinski, aussi tard qu’en 1962, rendra encore hommage. Les histoires et les poèmes populaires, «  les deux grands vaisseaux de la langue et de l’esprit russes » pour le compositeur, jouent ainsi un rôle prépondérant dans l’inspiration stravinskienne des années 1910, irriguant aussi bien la « trilogie russe » formée par L’Oiseau de feu, Petrouchka et Le Sacre du printemps que les « histoires » lues ou chan-tées telles que Renard ou l’Histoire du soldat.

De façon plus souterraine, la réflexion sur le rituel se mêle à celle que Stravinski mène sur le pouvoir expressif de la musique (« je considère la musique par essence impuissante à exprimer quoi que ce soit »). La question de la substitution du collectif à l’individuel, du remplacement de la représentation par la symbolique et la stylisation, le travail sur la notion d’archétype – toutes caractéristiques liées au rite – sont des pro-blématiques autour desquelles Stravinski tournera toute sa vie.

20H30 CONCERT

GRAND SOIRENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

DUNCAN WARD, DIRECTION

MARTIN MITTERUTZNER, YVES SAELENS, TÉNOR

LEIGH MELROSE, BARYTON

JÉRÔME VARNIER, BASSE

JÉRÔME COMTE, CLARINETTE

CLÉMENT SAUNIER, TROMPETTE

JEAN-BAPTISTE BARRIÈRE, STANLEY HAYNES,

DENIS LORRAIN, RÉALISATION INFORMATIQUE

MUSICALE IRCAM

Stravinski Trois Pièces pour clarinette - RenardHarvey BakhtiAyres N° 31 (NONcerto for trumpet)Chin Gougalon, Scène de Théâtre de rue pour ensemble

Dimanche 24 septembre

15H CONCERT

AUX SOURCES DU SACRECHŒUR THE VIRTUAL VILLAGE ENSEMBLEPETER LAUL, PAVEL RAYKERUS, PIANOS

Chants russes et ukrainiens de rituels printaniersStravinski Le Sacre du printemps (version pour deux pianos)

15H CONCERT EN FAMILLE

L’OISEAU DE FEUCASE SCAGLIONE, DIRECTION

MIRABELLE ORDINAIRE, TEXTE, COORDINATION

ARTISTIQUE ET MISE EN ESPACE

LAURENT SARAZIN, VIDÉASTE

STÉPHANE VARUPENNE, COMÉDIEN

Stravinski L’Oiseau de feu (Suite de 1945)

Vendredi 22 septembre

19H CONCERT SYMPHONIQUE

BALLET TRILOGYLONDON SYMPHONY ORCHESTRA

SIR SIMON RATTLE, DIRECTION

Stravinski L’Oiseau de feu - Petrouchka - Le Sacre du printemps

Samedi 23 septembre

15H RÉCITAL PIANO

L’ANNÉE 1911ABDEL RAHMAN EL BACHA, PIANO GAVEAU 1907

(COLLECTION MUSÉE D’ORSAY)

Granados GoyescasRavel Valses nobles et sentimentalesStravinski Trois Mouvements de Petrouchka

16H30 CONCERT VOCAL PARTICIPATIF

FEU D’ARTIFICEORCHESTRE-ATELIER OSTINATO

CHŒUR RÉGIONAL VITTORIA D’ÎLE-DE-FRANCE JEAN-LUC TINGAUD, DIRECTION

OLGA BUSUIOC, SOPRANO

VINCENT WARNIER, ORGUE

Stravinski Feu d’artifice - Le Roi des étoilesPoulenc Concerto pour orgue - GloriaRosenthal Musique de tableRavel Boléro

ET AUSSI CE WEEK-END

Enfants et familles Musiciens au Musée

WEEK-END STRAVINSKI RITUELS

Au début des années 1960, le musicologue Pierre Souvtchinsky écri-vait, à l’occasion des quatre-vingts ans de Stravinski, dont il fut l’ami et le collaborateur : « Que le sujet soit religieux ou profane, la musique de Stravinski célèbre toujours, d’une manière profondément intérieure et mystérieuse, un rite sacral. » Un regard en profondeur sur l’œuvre du compositeur russe montre la persistance de cette caractéristique sur toute la durée de sa vie créatrice, au fil des changements d’esthétiques et des errances géographiques, même si elle est la plus directement visible dans les œuvres composées avant 1920.

Le rite, dans son acception littérale de célébration prescrite par la litur-gie d’une religion ou dans le sens plus large d’une pratique réglée de caractère sacré ou symbolique, peut représenter un point de départ aussi bien dans les thématiques abordées par Stravinski – de façon détournée ou bien tout à fait patente, comme dans Le Sacre du printemps, «  grand rite sacral païen  »  – que dans son esthétique composition-nelle. Tout en nourrissant d’autres genres, il s’exprime avec force dans les œuvres dramatiques de Stravinski, ballets ou opéras de différentes sortes. Dans les œuvres précédant la période dite « néoclassique », il est souvent fécondé par l’esprit populaire, tout en s’enracinant volontiers dans le terreau russe auquel Stravinski, aussi tard qu’en 1962, rendra encore hommage. Les histoires et les poèmes populaires, «  les deux grands vaisseaux de la langue et de l’esprit russes » pour le compositeur, jouent ainsi un rôle prépondérant dans l’inspiration stravinskienne des années 1910, irriguant aussi bien la « trilogie russe » formée par L’Oiseau de feu, Petrouchka et Le Sacre du printemps que les « histoires » lues ou chan-tées telles que Renard ou l’Histoire du soldat.

De façon plus souterraine, la réflexion sur le rituel se mêle à celle que Stravinski mène sur le pouvoir expressif de la musique (« je considère la musique par essence impuissante à exprimer quoi que ce soit »). La question de la substitution du collectif à l’individuel, du remplacement de la représentation par la symbolique et la stylisation, le travail sur la notion d’archétype – toutes caractéristiques liées au rite – sont des pro-blématiques autour desquelles Stravinski tournera toute sa vie.

20H30 CONCERT

GRAND SOIRENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

DUNCAN WARD, DIRECTION

MARTIN MITTERUTZNER, YVES SAELENS, TÉNOR

LEIGH MELROSE, BARYTON

JÉRÔME VARNIER, BASSE

JÉRÔME COMTE, CLARINETTE

CLÉMENT SAUNIER, TROMPETTE

JEAN-BAPTISTE BARRIÈRE, STANLEY HAYNES,

DENIS LORRAIN, RÉALISATION INFORMATIQUE

MUSICALE IRCAM

Stravinski Trois Pièces pour clarinette - RenardHarvey BakhtiAyres N° 31 (NONcerto for trumpet)Chin Gougalon, Scène de Théâtre de rue pour ensemble

Dimanche 24 septembre

15H CONCERT

AUX SOURCES DU SACRECHŒUR THE VIRTUAL VILLAGE ENSEMBLEPETER LAUL, PAVEL RAYKERUS, PIANOS

Chants russes et ukrainiens de rituels printaniersStravinski Le Sacre du printemps (version pour deux pianos)

15H CONCERT EN FAMILLE

L’OISEAU DE FEUCASE SCAGLIONE, DIRECTION

MIRABELLE ORDINAIRE, TEXTE, COORDINATION

ARTISTIQUE ET MISE EN ESPACE

LAURENT SARAZIN, VIDÉASTE

STÉPHANE VARUPENNE, COMÉDIEN

Stravinski L’Oiseau de feu (Suite de 1945)

Vendredi 22 septembre

19H CONCERT SYMPHONIQUE

BALLET TRILOGYLONDON SYMPHONY ORCHESTRA

SIR SIMON RATTLE, DIRECTION

Stravinski L’Oiseau de feu - Petrouchka - Le Sacre du printemps

Samedi 23 septembre

15H RÉCITAL PIANO

L’ANNÉE 1911ABDEL RAHMAN EL BACHA, PIANO GAVEAU 1907

(COLLECTION MUSÉE D’ORSAY)

Granados GoyescasRavel Valses nobles et sentimentalesStravinski Trois Mouvements de Petrouchka

16H30 CONCERT VOCAL PARTICIPATIF

FEU D’ARTIFICEORCHESTRE-ATELIER OSTINATO

CHŒUR RÉGIONAL VITTORIA D’ÎLE-DE-FRANCE JEAN-LUC TINGAUD, DIRECTION

OLGA BUSUIOC, SOPRANO

VINCENT WARNIER, ORGUE

Stravinski Feu d’artifice - Le Roi des étoilesPoulenc Concerto pour orgue - GloriaRosenthal Musique de tableRavel Boléro

ET AUSSI CE WEEK-END

Enfants et familles Musiciens au Musée

WEEK-END STRAVINSKI RITUELS

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Igor StravinskiL’Oiseau de feu (version de 1945)

Orchestre national d’Île-de-FranceCase Scaglione, directionMirabelle Ordinaire, texte, coordination artistique et mise en espaceStéphane Varupenne de la Comédie-Française, comédienLaurent Sarazin, vidéo

Coproduction Orchestre national d’Île-de-France, Philharmonie de Paris.

DURÉE DU CONCERT : 1H.

Les notes de programme des spectacles et concerts jeune public sont consultables sur le site Internet philharmoniedeparis.fr quatre jours avant la représentation.

PROGRAMME

6

La Série Opus

Les concerts Opus sont le rendez-vous de la musique et de l’histoire. Musique symphonique, narration et documentaire audiovisuel immergent le spectateur dans l’époque de création de l’œuvre.

L’Oiseau de feu, de l’idée de Diaghilev au chef-d’œuvre de Stravinski

Après le succès de la première saison des Ballets russes de 1909 et l’engouement français pour l’exotisme de l’Orient, et de la Russie en particulier, Diaghilev a tout pour sa prochaine saison : une idée pour un nouveau ballet, L’Oiseau de feu, inspiré de contes traditionnels russes, un scénographe et un costumier de renom, les meilleurs danseurs étoiles du Mariinsky, un danseur-chorégraphe talentueux et novateur... mais pas de musique. À huit mois de la première, Diaghilev confie la tâche à un jeune compositeur prometteur mais inconnu : Igor Stravinski. Et révèle ainsi au public parisien, puis mondial, un nouveau génie musical.

Igor Stravinski, une carrière sur les ailes de L’Oiseau de feu

Igor Stravinski naît dans une famille de musiciens qui l’encouragent fortement à ne pas suivre leurs pas. Ce n’est qu’après la mort de son père et sa rencontre avec le compositeur Rimski-Korsakov qu’Igor peut enfin se consacrer pleinement à la musique. Sa première création, Feux d’artifice, en présence du directeur des Ballets russes Serge Diaghilev, lui vaut une commande pour la musique du pro-chain ballet de la compagnie. Commence alors une collaboration qui produira trois des plus grands chefs-d’œuvre du compositeur : L’Oiseau de feu, Petrouchka, et Le Sacre du printemps. Malgré l’évolution de son style musical (néo-classique puis sériel) et son expatriation toujours plus lointaine de la Russie (Suisse, France, puis États-Unis), Stravinski n’abandonnera jamais L’Oiseau de feu, qu’il réorchestrera à plusieurs reprises pour des effectifs différents. Il meurt à New York en 1971, et est enterré à Venise dans le même cimetière que Diaghilev.

L’OISEAU DE FEU

7

Igor Stravinski, les Ballets russes et L’Oiseau de feu en quelques dates

31 mars 1872

5 juin 1882

1902-1903

1909

25 juin 1910

1911

1913

1919

1923

1926

1928

19 août 1929

1939

1945

6 avril 1971

Naissance de Serge Diaghilev à Selichtchi, près de Novgorod.

Naissance de Stravinski à Oranienbaum, près de Saint-Pétersbourg.

Rencontre puis début des études de Stravinski avec Rimski-Korsakov.

Diaghilev, qui vient de créer les Ballets russes à Paris, assiste à la première de Feux d’artifice de Stravinski à Saint-Pétersbourg.

Création de L’Oiseau de Feu de Stravinski par les Ballets russes à l’Opéra de Paris (chorégraphie Michel Fokine).

Création de Petrouchka de Stravinski par les Ballets russes au Théâtre du Châtelet (chorégraphie Michel Fokine).

Création du Sacre du Printemps de Stravinski par les Ballets russes au Théâtre des Champs-Élysées (chorégraphie Vaslav Nijinski).

Deuxième suite pour orchestre de L’Oiseau de feu.

Création de Noces de Stravinski par les Ballets russes à la Gaîté Lyrique (chorégraphie Bronislava Nijinska).

Reprise de L’Oiseau de feu par les Ballets russes à Londres.

Création d’Apollon musagète de Stravinski par les Ballets russes au Théâtre Sarah Bernhardt (chorégraphie George Balanchine).

Mort de Diaghilev à Venise.

Stravinski s’installe aux États-Unis.

Troisième suite pour orchestre (Suite de ballet) de L’Oiseau de feu.

Mort de Stravinski à New York.

8

L’Oiseau de feu, création et postérité

Si la musique de Stravinski doit énormément à son maître Rimski-Korsakov, dont l’influence se fait encore beaucoup sentir dans L’Oiseau de feu, la carrière de Stravinski doit tout à Diaghilev, homme de nombreux talents dont le génie constituait surtout à reconnaître celui des autres et à les persuader de travailler pour lui avec les autres artistes qu’il avait rassemblés sur chacun de ses projets. Pour la première collaboration entre les deux hommes, Igor Stravinski suit à la lettre le déroulé du scénario élaboré par le chorégraphe Michel Fokine : « À l’époque où je reçus la commande de Diaghilev, le ballet venait de subir une grande transformation grâce à l’apparition d’un jeune maître de ballet, Fokine, et à l’éclosion de tout un bouquet d’artistes pleins de talent et de fraîcheur (...). Tout cela me tentait énormément, me poussait à sortir du cercle étroit dans lequel je me trouvais confiné et à saisir avec empressement l’occasion qui s’offrait de m’associer à ce groupe d’artistes avancés et actifs dont Diaghilev était l’âme et par lequel je me sentais attiré depuis longtemps. Pendant tout cet hiver, je travaillai avec ardeur à mon œuvre et ce travail me mettait en contact continuel avec Diaghilev et ses collaborateurs. La chorégraphie de L’Oiseau de feu était réglée par Fokine au fur et à mesure que je livrais les différents fragments de ma musique1. »

Une fois la composition terminée, un mois environ avant la création, Stravinski se rend à Paris. Ce n’est pas lui qui dirige l’orchestre, mais il prend une part active aux répétitions. Le style novateur de la musique, et notamment les changements constants de rythme et de mètre, rend la tâche ardue pour les danseurs qui ont du mal à compter la musique et à y placer leur pas et mouvements en rythme. Malgré les difficultés artistiques et techniques, la création est unanimement louée par le public et les critiques, et cimente la réputation des Ballets russes autant qu’elle lance la carrière de Stravinski. Debussy, dont le Prélude à l’après-midi d’un faune servira l’une des créations chorégraphiques phare de la saison 1912 des Ballets russes, avec Nijinski en faune, est dithyrambique, et se précipite pour féliciter le jeune compositeur ; ce sera le début d’une grande amitié.

Le ballet sera remonté par la troupe des Ballets russes en Europe et aux États-Unis, puis chorégraphié par des maîtres passés par les Ballets russes comme Balanchine et Serge Lifar, et plus récemment par Maurice Béjart et Angelin Preljocaj. Stravinski affectionnait particulièrement la troisième suite pour orchestre, qu’il préférait au ballet original car plus proche de ce que son style musical était devenu au fil des ans. C’est cette suite qu’il a dirigée pour son concert d’adieu au Royal Festival Hall de Londres en 1965.

Mirabelle Ordinaire

1. Igor Stravinski, Chroniques de ma vie, Denoël, 1962.

Musée de la musique.

Une des plus belles collections d’instruments

au mondeD E S C O N C E R T S TO U S L E S J O U R S

D E S A C T I V I T É S P O U R TO U S

SAISON 2017-18SAISON 2017-18 P H I L H A R M O N I E D E PA R I S

Fermé le lundi01 44 84 44 84 - PHILHARMONIEDEPARIS.FR

NP-PUB-musée.indd 2 14/09/2017 12:19

Musée de la musique.

Une des plus belles collections d’instruments

au mondeD E S C O N C E R T S TO U S L E S J O U R S

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SAISON 2017-18SAISON 2017-18 P H I L H A R M O N I E D E PA R I S

Fermé le lundi01 44 84 44 84 - PHILHARMONIEDEPARIS.FR

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Case ScaglioneLe chef d’orchestre américain Case Scaglione fait, au cours de la saison 2017-2018, ses débuts à la tête des orchestres symphoniques d’Oulu (Finlande), national d’Irlande, d’Ulster et du Brussels Philharmonic. Il est réinvité par les orchestres philharmoniques de Sacramento, Rzeszow, Brno pour des concerts à Brno et Wroclaw, par l’Orchestre symphonique de Kristiansand et l’Orchestre national d’Île-de-France. Case Scaglione vient d’être nommé Chef principal du Kammerorchester Heilbronn (Allemagne) où il prendra ses fonctions en sep-tembre 2018. Ces derniers mois, Case Scaglione a dirigé les orchestres symphoniques de Lucerne, Bilkent, l’Orchestre de chambre de Lausanne et les orchestres philharmoniques de Luxembourg et Tampere et collaboré avec des solistes tels que Joshua Bell, Yulianna Avdeeva, Jean-Efflam Bavouzet, Behzod Abduraimov et Khatia Buniatishvili. En Amérique, Case Scaglione a dirigé le New York Philharmonic, le Juilliard Orchestra, les orchestres de Detroit, Dallas, Cleveland, Baltimore, Phoenix, Sarasota, Calgary, l’Orchestre national de Colombie… Il est un invité régulier de la Philharmonie de Hong-Kong et a dirigé à plusieurs reprises l’Orchestre philharmonique de Chine, les orchestres symphoniques de Shanghai et Canton. Case Scaglione a été Chef associé au New York Philharmonic (poste créé en 2014 pour lui par Alan Gilbert) et a dirigé plusieurs concerts des séries d’abonnements de l’orchestre. Auparavant, il a été Directeur musical du Young Musicians Foundation Debut Orchestra à Los Angeles. Il a participé au développement et à la diversification de l’orchestre, initiateur par exemple de « Musique à 360 degrés », programme éducatif de sensibilisation de l’orchestre dans les écoles. Il a dirigé le premier opéra auquel participait l’orchestre (Tristan et Isolde) et la création à Los Angeles de Doctor Atomic de John Adams. Case Scaglione a étudié auprès de David Zinman à l’Académie de direction d’Aspen où il a remporté le prix James Conlon. En 2010, il remporte le prix de direction du festival et de l’Académie d’Aspen aux États-Unis, puis en 2011,

il est lauréat du Premier Prix de la fondation Solti US. Il était l’un des trois « Conducting fellows » à Tanglewood en 2011, choisis par James Levine et Stefan Asbury. Il est diplômé du Cleveland Institute of Music puis du Peabody Institute où il a étudié auprès de Gustav Meier.

Mirabelle OrdinaireMirabelle Ordinaire est metteur en scène, libret-tiste et traductrice. Suite à sa résidence de mise en scène à l’Académie de l’Opéra de Paris en 2015-2016, elle a, au cours de la saison dernière, mis en espace Il Signor Bruschino de Rossini avec l’Orchestre national d’Île-de-France dirigé par Enrique Mazzola (mars 2017), adapté et mis en scène Bastien et Bastienne de Mozart à l’Académie de l’Opéra de Paris (mai 2017), et conçu et dirigé la création de l’oratorio Alan Seeger : Instrument du destin de Patrick Zimmerli aux Invalides (juin 2017). Elle a mis en scène La Vie parisienne d’Offenbach Salle Gaveau, ainsi que Les Temps aventureux du Festival 1, 2, 3 Opéra !, de Dix Mois d’École et d’Opéra en 2015. À New York, elle a mis en scène A Theory of Perpetual Motion (The Tank, New York, 2013), Lorca in New York (La Nacional, 2012), et Le Monte Plat d’Harold Pinter (Arthur Seelen Theatre, 2007). Elle a été l’assistante à la mise en scène de Christophe Perton sur Don Giovanni (Atelier lyrique de l’Opéra de Paris, 2014), l’as-sistante interprète de Robert Wilson sur les Fables de La Fontaine (Comédie-Française, 2003-2004), et d’Andrei Serban sur Otello de Verdi (Opéra Bastille, 2004). Elle a obtenu son doctorat d’études théâtrales à Columbia University (2011) et enseigne, depuis 2012, des ateliers de théâtre sur Shakespeare à Sciences Po. Elle est membre du comité anglais de traduction théâtrale de la Maison Antoine Vitez depuis 2011.

Stéphane Varupenne, de la Comédie FrançaiseAprès une formation débutée en 2000 au Conservatoire à rayonnement régional de Lille en art dramatique, trombone et guitare, où il obtient un premier prix de trombone, Stéphane Varupenne entre au Conservatoire de Paris et au Conservatoire national supérieur d’art

BIOGRAPHIES

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dramatique. C’est dans ce dernier qu’il poursuit son cursus jusqu’en 2007, année de son entrée à la Comédie-Française. Il en devient le 528e socié-taire le 1er janvier 2015. À la Comédie-Française, Stéphane Varupenne joue dans plusieurs mises en scène de Denis Podalydès (Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, Lucrèce Borgia de Victor Hugo), d’Anne Kessler (La Double Inconstance de Marivaux, Trois hommes dans un salon d’après l’interview de Brel, Brassens, Ferré par François-René Cristiani), de Muriel Mayette-Holtz (Mystère bouffe et fabulages de Dario Fo, Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, Andromaque de Racine), de Stéphane Braunschweig (Britannicus de Racine), et de Jean-Yves Ruf (Troïlus et Cressida de Shakespeare). Alain Françon le dirige dans La Mer d’Edward Bond et Les Trois Sœurs d’Anton Tchekhov, un auteur qu’il retrouve récemment avec la jeune metteure en scène Julie Deliquet pour Vania (d’après Oncle Vania). Catherine Hiegel le met en scène dans L’Avare de Molière, Jérôme Deschamps dans Un Fil à la patte de Georges Feydeau, Éric Ruf dans Peer Gynt de Henrik Ibsen, Julie Brochen dans Le Voyage de monsieur Perrichon d’Eugène Labiche, et, avec Ubu roi d’Alfred Jarry, il retrouve Jean-Pierre Vincent qui l’avait dirigé en 2008 dans L’École des femmes à l’Odéon-Théâtre de l’Europe. Depuis son entrée dans la Troupe, les metteurs en scène mettent régulièrement à profit sa formation de musicien. Il participe notamment aux Chansons déconseillées de Philippe Meyer et au Cabaret Boris Vian de Serge Bagdassarian ; il est Mike Bloomfield dans Comme une pierre qui… d’après le livre de Greil Marcus Like a Rolling Stone, Bob Dylan à la croisée des chemins de Marie Rémond et Sébastien Pouderoux, et, fin 2016, Véronique Vella le met en scène dans Le Cerf et le Chien de Marcel Aymé. En dehors de la Comédie-Française, Stéphane Varupenne joue dans divers orchestres, big bands jazz et groupes de chanson française. Durant deux saisons, il collabore en tant que comédien avec l’Orchestre de Paris pour des concerts pédagogiques. Comme récitant, il a tra-vaillé notamment avec l’Orchestre symphonique de Mulhouse pour L’Histoire du soldat d’Igor Stravinski, et avec l’Opéra national de Paris pour un hommage à Guillaume Apollinaire interprété par le ténor Yann Beuron.

Laurent SarazinEntre 1997 et 2001, Laurent Sarazin s’est formé à New York University puis en tant qu’assistant lors de tournages pour les émissions Thalassa et Faut pas rêver. En 2001, il rejoint Visioscène et participe à la création de l’un des tous premiers sites web en vidéo dédié au spectacle vivant. Il réalise ainsi pendant plus de dix ans de nom-breuses émissions, bandes annonces et captations pour le théâtre public et privé (Théâtre National de L’Odéon, Théâtre du Châtelet, Théâtre de la Madeleine, de la Porte Saint Martin, Comédie des Champs-Élysées…). Une recherche sur les nouveaux formats courts se poursuit dans le domaine des arts avec les musées de la Ville de Paris, les musées Rodin, Jaquemart-André, Guimet, et celui de la littérature avec les mai-sons d’édition Belfond, Presses de la cité, Solar. Indépendant depuis 2015, Laurent Sarazin déve-loppe aujourd’hui son activité de réalisateur en collaboration avec la Philharmonie de Paris – Cité de la musique, l’Opéra de Paris, l’Orchestre national d’Île-de-France et le Centre des monu-ments nationaux…

Orchestre national d’Île-de-FranceLa musique symphonique partout et pour tous en Île-de-France, telle est la mission de l’Orchestre national d’Île-de-France ! L’Orchestre national d’Île-de-France se démarque par sa volonté et son engagement de partager sa passion du patrimoine symphonique et de le placer à la portée de tous. Proche de son public, l’Orchestre communique une image chaleureuse, ludique et populaire du concert classique. Ses quatre-vingt-quinze musiciens permanents donnent chaque saison une centaine de concerts et offrent ainsi aux Franciliens la richesse d’un répertoire couvrant près de quatre siècles de musique. Le chef italien Enrique Mazzola en est le directeur musical et le chef principal depuis 2012. Impliqué et dyna-mique, il apporte à la formation de nouvelles ambitions artistiques. L’Orchestre développe des collaborations régulières avec de nombreux artistes souvent venus d’horizons divers : le pia-niste Cédric Tiberghien, le baryton Markus Werba, le DJ Jeff Mills, la cantaora Rocio Marquez, le joueur de oud Marcel Khalifé et de sarod Amjad Ali Khan… Ces deux dernières saisons, l’Orchestre

1 2

et Enrique Mazzola ont coproduit une série d’enregistrements avec le label NoMadMusic : Bel canto amore mio, un florilège d’ouvertures d’opéras (février 2016) et un album consacré à Manuel De Falla (mars 2017). En décembre 2018 paraîtra un troisième enregistrement comprenant La Bien-Aimée de Darius Milhaud et L’Oiseau de feu d’Igor Stravinski. L’Orchestre national d’Île-de-France, reconnu pour son engagement et sa créativité en faveur du jeune public, imagine et élabore des actions éducatives et culturelles audacieuses, exigeantes et ludiques qui placent l’enfant au cœur du projet pédagogique. Chaque saison, l’Orchestre crée de nombreux concerts participatifs et de véritables spectacles musicaux pour toute la famille. L’Orchestre national d’Île-de-France est le premier orchestre français à proposer un dispositif pour l’enregistrement de musiques de films dans ses studios à Alfortville, en appui de la politique de soutien au cinéma menée par la région Île-de-France.Créé en 1974, l’Orchestre national d’Île-de-France est financé par le Conseil régional d’Île-de-France et le ministère de la Culture et de la Communication. L’Orchestre de Picardie, l’Orchestre national d’Île-de-France et l’Orchestre national de Lille s’associent cette saison à la nomination d’un chef assistant commun. Ils sont heureux d’accueillir Léo Margue, jeune chef français, et lui proposent une expérience professionnelle riche de la diversité de leurs trois formations.

Premiers violons supersolistesAnn-Estelle MédouzeAlexis Cardenas (co-soliste)

ViolonsStefan Rodescu (1er solo)Bernard Le Monnier (1er solo)Flore Nicquevert (chef d’attaque)Domitille Gilon (chef d’attaque co-soliste)Maryse Thiery (2e solo)Yoko Lévy-Kobayashi (2e solo)Virginie Dupont (2e solo)Grzegorz Szydlo (2e solo) Jérôme Arger-LefèvreMarie-Claude CachotMarie Clouet

Émilien DerouineauIsabelle DurinJean-Michel JalinièreBernadette Jarry-GuillamotMarie-Anne Pichard-Le BarsMatthieu LecceLaëtitia MartinDelphine MasmondetDiana MykhalevychJulie OddouLaurent Benoit Ostyn Anne PorquetMarie-Laure RodescuPierre-Emmanuel SombretJustine Zieziulewicz

AltosRenaud Stahl (1er solo)Benachir Boukhatem (co-soliste)David Vainsot (2e solo)Sonia Badets (2e solo)Raphaëlle BellangerFrédéric GondotMuriel Jollis-Dimitriu Guillaume LeroyLilla Michel-PeronFrançois Riou

VioloncellesFrédéric Dupuis (1er solo)Anne-Marie Rochard (co-soliste)Bertrand Braillard (2e solo)Jean-Marie Gabard (2e solo)Natacha Colmez-CollardRenaud DéjardinCamilo PeraltaRaphaël UngerBernard Vandenbroucque

ContrebassesPhilippe Bonnefond (1er solo)Didier Goury (co-soliste)Pierre Maindive (2e solo)Jean-Philippe Vo Dinh (2e solo)Florian GodardPierre HerbauxPauline LazayresRobert Pelatan

1 3

FlûtesHélène Giraud (1er solo)Sabine Raynaud (co-soliste)Justine Caillé

PiccoloNathalie Rozat

HautboisJean-Michel Penot (1er solo)Jean-Philippe Thiébaut (co-soliste)Hélène Gueuret

Cor anglaisMarianne Legendre

ClarinettesJean-Claude Falietti (1er solo)Myriam Carrier (co-soliste)

Clarinette basseBenjamin Duthoit

Petite clarinetteVincent Michel

BassonsFrédéric Bouteille (1er solo)Henri Lescourret (co-soliste)Gwendal Villeloup

ContrebassonCyril Exposito

CorsRobin Paillette (1er solo)Tristan Aragau (co-soliste)Annouck EudelineJean-Pierre Saint-Dizier Marianne Tilquin

TrompettesYohan Chetail (1er solo)Nadine Schneider (co-soliste)Pierre Greffin

TrombonesPatrick Hanss (1er solo)Laurent Madeuf (1er solo)

Matthieu DubraySylvain Delvaux

Contretuba, tuba-basseAndré Gilbert

TimbalesFlorian Cauquil

PercussionsGeorgi Varbanov (1er solo)Pascal ChapelonDidier Keck

HarpeFlorence Dumont

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© AKG, Bibliothèque nationale de France (BnF), Bridgeman Images, Marc Chagall / ADAGP – Paris [1945], Collection particulière, Succession Igor Erchov, Houghton Library – Harvard Library, Kharbine Tapabor, Library of Congress (LOC), Successió Miró / ADAGP – Paris [1963], Music & Theatre Library of Sweden, National Library of Australia, Schott Music, Victoria & Albert Museum – London, Viktor Vasnetsov House-Museum.

- Serge de Diaghilev, critique d’art et impresario russe, fondateur des Ballets Russes, 1916.- Igor Stravinsky, Jacques Emile Blanche, 1915.- Concert de la claveciniste Wanda Alexandra Landovska, Leonid Ossipovitch Pasternak, 1904.- Nijinsky, Auguste Rodin.- Russian ballet dancer Tamara Karsavina dressed as Flore, Mariinsky theater, 1904.- Tamara Karsavina en Oiseau de feu, 1912.- Karsavina and Fokine in Stravinsky, Firebird, 1910.- Projet de décor pour la première des Ballets russes, Théâtre National de l’Opéra, Alexandre Lakovlevitch Golovine.- Diaghilev et sa bonne d’enfants, Léon Bakst, 1906.- Figurine of Tsarevich, Leon Bakst, 1910.- Set by Natalia Gontcharova for L’Oiseau de feu, 1926.- Igor Stravinski avec Mme Kovchinsky, Serge Diaghilev et Leon Bakst, 1915.- Paris - le Théâtre du Châtelet, 1903.- L’Oiseau de feu, Joan Miró, 1963.- Thamara Karsavina dans L’Oiseau de feu.- Aquarelle pour le dernier rideau pour L’Oiseau de Feu, 1945.- Esquisse pour le rideau de scène du premier acte pour L’Oiseau de Feu, 1945.- Danseuse au masque vert pour L’Oiseau de Feu, 1945.- Le Sorcier Katcha pour L’Oiseau de Feu, 1945.- Danseuse pour L’Oiseau de Feu, 1945.- Démon pour L’Oiseau de Feu, 1945.- Aquarelle pour le rideau du deuxième acte, Le Palais enchanté, pour L’Oiseau de Feu, 1945.- Le Prince Ivan pour L’Oiseau de Feu, 1945.- Monstre pour L’Oiseau de Feu, 1945.- Aquarelle pour le rideau du premier acte,

La Forêt enchantée, pour L’Oiseau de Feu, 1945.- La Chasse pour L’Oiseau de Feu, 1945.- L’Oiseau de feu, Igor Erchov, 1957.- Partition extraite du Recueil L’Oiseau de feu de Michel Fokine, musique de Stravinsky.- L’Oiseau de feu, George Barbier, 1914.- Anna Pavlova et Enrico Cecchetti, vers 1906.- Igor Stravinsky Russian-born composer, as a young man, Ann Ronan, c. 1900.- L’Oiseau de feu, ballet in one act and two tables. Music by Igor Stravinsky. Libretto and choreo-graphy by Alexander Golovine : artists of the company, in L’Oiseau de feu, Original Ballet Russe, Australian tour, His Majesty’s Theatre, Melbourne, April 1940, Hugh P. Hall, 1940.- Lubov Tchernicheva as the Tsarevna in Mikhail Fokine’s ballet L’Oiseau de feu, Vera Willoughby, c. 1915.- Ivan Bilibine, page de titre du programme de Boris Goudounow, à l’Opéra de Paris,1908.- The Place Snamjensky, (i.e., Znamenskii), St. Petersburg, Russia, 1890-1900.- The Newsky, (i.e., Nevskii), prospekt and the Admiralty, St. Petersburg, Russia, 1890-1900.- Souvenir Program The Firebird, juin 1910.- Notre Dame Cathedral from Tower of St. Gervais-Paris, France, Underwood & Underwood, c. 1900.- Photograph of Michel Fokine and Vera Fokine, c. 1912.- Opéra Garnier, 1890-1900.- Photograph of Enrico Cecchetti in The Firebird, in costume designed by Léon Bakst.- Projet de costume pour Tamara Karsavina et Michel Fokine dans L’Oiseau de feu d’Igor Stravinsky, Léon Bakst, 1915.- Costume by Alexandre Golovine for L’Oiseau de feu, 1910.- Costume design for Kostcheï’s Servants, Alexandre Golovine, 1910.- Mikhail Fokin and Vera Fokina in the ballet Sheherazade, 1914.- Kashchei the Immortal, Viktor Vasnetsov, 1926-1927.- George Balanchine, 1948.- Bezoek van Igor Stravinsky, 1930.- Paris, 1900.- Paris, 1920.

CRÉDITS

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LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS DE LA SÉRIE OPUS SAISON 2017-2018

LE SAMEDI 10 MARS 2018 17HConcert en famille

L’EAU ET LE FEULES FOLIES FRANÇOISES – PATRICK COHËN-AKENINE

Orchestre baroque, narration et documentaire audiovisuel immergent le spectateur dans l’Angleterre du XVIIIe siècle. Compositeur allemand, devenu sujet anglais, le jeune Haendel compose de grandioses musiques de plein air pour les divertissements royaux, en plein apogée de la musique baroque.Compositeur allemand adopté par l’aristocratie et le public anglais, Haendel devint de son vivant un monument national outre-Manche. Les Feux d’artifice et la Water Music trouvent leur source dans les divertissements royaux qui faisaient partie du quotidien de la cour de George Ier. Le roi avait invité l’élite londonienne à remonter la Tamise en barque, au son de la Water Music. Le succès fut tel qu’elle fut jouée trois fois lors de la soirée. En 1749 à Green Park, un feu d’artifice fut tiré avec accompagnement de la musique de Haendel, qui aupa-ravant avait longuement négocié l’instrumentarium – le roi refusait la présence de cordes. Si le feu d’artifice fut selon toute apparence un fiasco, la musique, spectaculaire, survécut.

LE MARDI 13 MARS 2018 10H30Concert en temps scolaire

CONCERTO POUR LA MAIN GAUCHE ORCHESTRE SYMPHONIQUE DU CRR DE PARIS – PIERRE-MICHEL DURAND

Le Concerto pour la main gauche fait partie des œuvres inscrites au programme de l’épreuve facultative du baccalauréat 2018. Musique symphonique, narration et docu-mentaire audiovisuel immergent le spectateur dans l’effervescence des années 1930. Commandé à Maurice Ravel par le pianiste autrichien Paul Wittgenstein, amputé durant la Première Guerre mondiale, le Concerto pour la main gauche est créé en janvier 1932 à Vienne puis donné en mars 1937 à Paris. Derrière les assauts de l’orchestre et la fougue du piano, résonne l’angoisse du compositeur face aux nouvelles alarmantes en prove-nance d’Allemagne. Un an après la création de l’œuvre à Vienne, Hitler prend le pouvoir outre-Rhin.

LE DIMANCHE 27 MAI 2018 15HConcert en famille

CARNAVALPHILIPPE BIANCONI – SCHUMANN

Piano virtuose, narration et documentaire audiovisuel immergent le spectateur dans l’univers romantique de Schumann. Chaque pièce de son Carnaval évoque un personnage imaginaire ou réel cher au compositeur. Arlequin, Eusebius et Florestan côtoient Chopin, Paganini et d’autres convives masqués, dévoilant les états d’âme d’un Schumann à la fois rêveur, combatif et passionné.

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