Préparation rapide et complèteà toutes les épreuves !

N ° 1 D E S C O N C O U R S

�✔ Le cours en 40 fiches�✔ Toute la méthode�✔ + de 400 QCM, exercices

et annales�✔ Tous les corrigés

Concours / Admission en IFSI

Infirmier

CONCOURS2016

4e édition

LE TOUT-EN-UN Effic

ace

– 3 –

Présentation du métier et du concours 7

QCM d’auto-évaluation 15

Partie 1 | Préparation aux épreuves 21

■ Chapitre 1 Culture générale sanitaire et sociale 23■ Fiches de méthode Fiche 1 Trouver la problématique et le thème d’un texte 24

Fiche 2 Titrer et définir les termes d’un texte 26

Fiche 3 Synthétiser un texte 28

Fiche 4 Commenter un passage du texte 30

Fiche 5 Rédiger une courte discussion 32

■ Fiches de cours Fiche 6 Les accidents de la vie courante 34

Fiche 7 Les accidents de la route 36

Fiche 8 Les conduites à risque et les addictions comportementales 38

Fiche 9 Les addictions aux produits 40

Fiche 10 Les maladies à incidence sanitaire et sociale 42

Fiche 11 Les cancers 44

Fiche 12 Le cholestérol, le diabète, les maladies cardiovasculaires et l’hypertension 46

Fiche 13 Le sida et les infections sexuellement transmissibles (IST) 48

Fiche 14 La bioéthique, les dons d’organes et de sang, la PMA 50

Fiche 15 L’organisation sanitaire en France 52

Fiche 16 La prise en charge des patients 54

Fiche 17 L’environnement 56

Fiche 18 La famille et les femmes 58

Fiche 19 L’IVG et la contraception 60

Fiche 20 Les personnes en situation de handicap 62

Fiche 21 Les exclusions sociales et les discriminations 64

Sommaire

– 4 –

Fiche 22 La jeunesse et les médias 66

Fiche 23 La délinquance des mineurs et la protection de l’enfance 68

Fiche 24 Les personnes âgées 70

Fiche 25 La maladie d’Alzheimer, les soins palliatifs et l’euthanasie 72

Fiche 26 Les répercussions psychosociales du travail 74

■ Entraînements QCM 76

Exercices 79

Corrigés 83

■ Chapitre 2 Tests d’aptitude 89■ Fiches de cours Fiche 1 Les aptitudes numériques 90

Fiche 2 La logique spatiale 94

Fiche 3 Le raisonnement 98

Fiche 4 Les tests d’attention et de concentration 102

Fiche 5 Les tests d’organisation 104

Fiche 6 La logique verbale 106

■ Entraînements QCM 110

Exercices 115

Corrigés 132

■ Chapitre 3 Entretien avec le jury 143■ Fiches de méthode Fiche 1 Apprendre à vous connaître 144

Fiche 2 Gérer le stress 146

Fiche 3 Maîtriser la méthodologie du sujet 150

Fiche 4 S’exprimer à l’oral 154

Fiche 5 Faire le bilan de votre parcours 158

Fiche 6 Faire le point sur vos motivations 162

Fiche 7 Élaborer un projet professionnel 166

Fiche 8 Entretien commenté 170

■ Entraînements QCM 178

Exercices 181

Corrigé 192

– 5 –

Partie 2 | Sujets corrigés 193

■ Chapitre 1 Culture générale sanitaire et sociale 195Sujet 1 session 2015 (IRFSS Croix-Rouge Tours) 196Sujet 2 session 2015 (IFSI Amboise) 200Sujet 3 session 2014 (IFSI Amboise) 206Sujet 4 session 2014 (IRFSS Croix-Rouge Tours) 212Sujet 5 session 2013 (IRFSS Croix-Rouge Tours) 216

■ Chapitre 2 Tests d’aptitude 221Sujet 1 inédit 222Sujet 2 inédit 234Sujet 3 inédit 245

■ Chapitre 3 Entretien avec le jury 255Sujet 1 inédit (thème) 256Sujet 2 inédit (thème) 258Sujet 3 inédit (texte) 260Sujet 4 inédit (texte) 262Sujet 5 inédit (image) 264Sujet 6 inédit (image) 266Sujet 7 inédit (phrase) 268Sujet 8 inédit (phrase) 270

Lexique 273

Les dix compétences du référentiel 277

Extrait de l’arrêté du 31 juillet 2009 relatif au diplôme d’État d’infirmier 279

– 15 –

Culture générale1. L’objectif de la loi Hadopi est de :

❑ a. dissuader les internautes de télécharger illégalement des œuvres musicales ou filmiques

❑ b. protéger les internautes des images pornographiques

❑ c. proposer aux internautes de diffuser leurs créations artistiques

2. En France, le nombre d’IVG par an est en moyenne de :

❑ a. 75 000❑ b. 125 000❑ c. 220 000

3. Tous les ans en France, 2 000 personnes décèdent suite à des crises asthme.

❑ a. Vrai❑ b. Faux

4. La Sécurité sociale a été créée en France :

❑ a. le 4 octobre 1945❑ b. le 4 octobre 1959❑ c. le 4 octobre 1965

5. En France, le PACS (pacte civil de solidarité), contrat établi entre deux personnes, est un mode d’union choisi en majorité par des couples :

❑ a. hétérosexuels❑ b. homosexuels

6. Le saturnisme est :

❑ a. une maladie psychiatrique entraînant des troubles de l’humeur

❑ b. une maladie due à une trop forte concentration de plomb dans les canalisations des logements insalubres

❑ c. le nom d’une secte interdite par le gouvernement pour ses pratiques dangereuses

7. Combien sommes-nous d’habitants en France actuellement ?

❑ a. Autour de 60 millions❑ b. Autour de 66 millions❑ c. Autour de 69 millions

8. De quand date la loi qui réprime l’usage et le trafic de stupéfiants en France ?

❑ a. 1970❑ b. 1975❑ c. 1982

9. Dans quels établissements sont accueillis les enfants présentant des troubles du comportement ?

❑ a. des IME❑ b. des ITEP❑ c. des FAM

10. La loi de 1987 oblige les entreprises de plus de 20 salariés à embaucher :

❑ a. 6 % de personnes handicapées❑ b. 10 % de personnes handicapées❑ c. 15 % de personnes handicapées

11. Entourez les affirmations exactes concernant les MIS (maladies à incidence sociale).

❑ a. Elles touchent un faible nombre de personnes

Avant de débuter votre préparation

au concours, évaluez-vous en

répondant aux questions ci-dessous

organisées par types d’épreuve.

Après ces séries de QCM, un corrigé

et un bilan vous sont proposés.

30 min

Retrouvez les corrigés en p. 19

QCM D’AUTO-ÉVALUATIONIl n’y a qu’une seule bonne réponse par question, sauf pour la question 11.

– 50 –

La bioéthique, les dons d’organes et de sang, la PMA

Les progrès scientifiques dans le domaine des sciences de la vie posent de délicates questions éthiques face aux risques de dérives (clonage, génome humain…). Les premières lois bioéthiques de 1994 consacrent des principes tels que l’indisponibilité du corps humain et posent des règles sur le respect du corps humain, sur le don…

1. La bioéthiqueLa bioéthique concerne les questions éthiques et sociétales posées par les innovations médicales impliquant une manipulation du vivant.

Avec la loi bioéthique de 2004, de nouvelles questions éthiques et juridiques sont sou-levées par les progrès de la science et de la technique entraînant une révision des lois bioéthiques :– une interdiction du clonage reproductif ou thérapeutique ;– une interdiction de la recherche sur les embryons dits « surnuméraires », sauf déroga-tion lorsque des progrès majeurs peuvent être réalisés comme par exemple, le premier bébé-médicament ou « bébé du double espoir », né en janvier 2010 par fécondation in vitro après un double diagnostic génétique préimplantatoire permettant le choix des embryons. Cette pratique soulève toutefois des questions éthiques : culpabilité de l’en-fant indemne en cas d’échec, espoir des parents pour une pratique qui ne réussit que trop rarement.

La loi du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique s’inscrit dans les révisions des textes depuis 1994. Elle sera révisée dans un délai de sept ans, au lieu de cinq. Des disposi-tions ont été modifiées portant sur les dons d’organes et sur l’assistance médicale à la procréation.

2. Les dons d’organes, de sang, de gamètesLe don d’organe est le prélèvement sur une personne d’un organe ou d’un tissu afin d’effectuer une greffe. Le sang et les gamètes peuvent aussi faire l’objet d’un don.

✔ Les différents donsSang, plaquettes et plasma, moelle osseuse (le donneur, frère ou sœur, doit être com-patible), organes (les organes sont prélevés sur des personnes décédées ou vivantes, comme par exemple les reins), gamètes (don de sperme et don d’ovocyte).

14FICHE

– 51 –

FICHE 14

CULT

URE

GÉN

ÉRAL

E✔ L’encadrement des donsTrois principes  : la gratuité ; l’anonymat ; le bénévolat. Il est impossible d’accéder à l’identité du donneur pour les personnes issues d’un don de gamètes.Toute personne est considérée consentante au don d’organes (ou tissus) en cas de décès, sauf s’il a fait connaître son désaccord de son vivant. Les familles peuvent tou-tefois s’opposer, d’où l’importance de détenir la carte de donneur si une personne est volontaire.Pour les greffes effectuées dans l’intérêt thérapeutique direct d’un receveur, il y a un élargissement du nombre de donneurs possibles. Désormais sont concernés le père et la mère du receveur, son conjoint, ses frères ou sœurs, ses fils ou filles, ses grands-parents, ses oncles ou tantes, ses cousins germains et cousines germaines ainsi que le conjoint de son père ou de sa mère, et toute personne vivant avec le receveur (la condition de deux ans de vie commune pour les partenaires et concubins est supprimée). Les recherches se tournent progressivement vers les autogreffes et les xénogreffes.Les règles d’attribution du don d’organe sont liées aux priorités médicales et aux déplacements géographiques. Certains patients de la liste d’attente sont prioritaires.À la suite de l’affaire du sang contaminé, la sécurité sanitaire a été renforcée. Lors de l’examen de la loi de santé, les députés ont proposé de lever l’interdiction faite aux per-sonnes homosexuelles de donner leur sang (interdit depuis 1983 en raison d’un risque accru de contamination par le VIH).

3. L’assistance médicale à la procréation (AMP) 30 000 couples se rendent chaque année dans un centre de procréation médicalement assistée (taux de réussite d’environ 20 %). En 1982, Amandine est le premier bébé fran-çais né par fécondation in vitro.La loi du 23 avril 2013 sur le mariage pour tous ne traite pas de l’accès à l’AMP pour les couples homosexuels.L’AMP a lieu lorsqu’un couple se trouve face à une infertilité médicalement diagnosti-quée ou pour éviter la transmission d’une maladie grave à l’enfant ou à l’un des mem-bres du couple. L’anonymat, la gratuité et le volontariat sont les grands principes sur lesquels repose l’accueil d’embryons.Avec l’accord écrit préalable du couple, il est possible de féconder un nombre d’ovocytes tel que le couple peut obtenir des embryons surnuméraires de bonne qualité. Le couple est ensuite consulté chaque année par écrit sur le devenir de ses embryons congelés (poursuite de la conservation, dons, recherches, arrêt de leur conservation).

✔ Les différentes méthodes d’aide à la procréation– L’insémination artificielle avec le sperme du conjoint (IAC) et l’insémination artifi-cielle avec le sperme d’un donneur (IAD).– La fécondation in vitro et le transfert d’embryon (FIVETE).– Le don d’ovocytes et le don d’embryons.– L’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI).

– 94 –

La logique spatialeLes exercices de logique spatiale prennent la forme de supports multiples (cartes à jouer, dominos, séries ou suites graphiques, matrices), et ont un point commun : pour les résoudre de manière efficace, il est nécessaire d’appréhender la disposition des différents items car celle-ci oriente vers la solution.

1. Les dominosCette épreuve reprend le jeu classique des dominos, connu de tous. Ainsi, les valeurs que peuvent prendre les dominos sont de 0 à 6, et ce pour chaque face. Répondre cor-rectement à ce test ne nécessite donc pas de grandes capacités de calcul, mais requiert une logique affûtée. En effet, cette épreuve est à réaliser en un laps de temps très court. Plusieurs dominos sont présentés au candidat, qui doit trouver les deux valeurs d’un des dominos de la séquence. Si la réponse est de nature numérique, c’est plutôt l’aspect géométrique qui va vous permettre de la trouver rapidement. En effet, la disposition des dominos doit orienter votre recherche et votre calcul. Comme pour le test des cartes à jouer, certaines dispositions sont classiques. Il vous faut donc vous familiariser avec, de façon à gagner du temps.

✔ Les dominos en ligneLorsque les dominos sont placés en ligne, cela doit vous orienter vers trois formes clas-siques de suites : 1. une suite sur chacune des lignes du domino ; 2. deux suites en dia-gonale ; 3. une ou deux suites en serpentant autour des dominos.

?

?

?

?

?

?

+ 1

+ 2

+ 1

+ 1

+ 1

– 2

✔ Les dominos en matriceLorsque les dominos sont rangés sous la forme de matrice, il est possible de rencontrer des suites classiques par ligne ou par colonne, mais il faut également penser aux opéra-tions. Par exemple, le domino de la colonne de droite peut être la somme des dominos des deux premières colonnes.

2FICHE

– 95 –

TEST

S D

’APT

ITUD

E

FICHE 2

✔ Les autres formesLes autres formes doivent vous guider : une disposition en croix peut vous faire penser à une symétrie centrale (les dominos d’une branche de l’étoile sont les reflets des domi-nos de l’autre branche).

2. Les cartes à jouerLe seul prérequis est la connaissance quant à la constitution d’un banal jeu de 52 cartes. Il y a quatre « couleurs ». La couleur dans un jeu de carte n’est pas la distinction rouge versus noir. Il s’agit en réalité des quatre symboles présents :

cœur ♥ trèfle ♣ carreau ♦ pique ♠

Notons que les symboles vont par paire. Ainsi, cœur ♥ et carreau ♦ sont associés en rouge, tandis que trèfle ♣ et pique ♠ sont couplés en noir.Chaque carte a une valeur. Cette dernière allant de 1 à 10.

À noter : Le 1, aussi appelé as est utilisé comme une carte ayant une valeur de 1 et non de 11 comme dans certains jeux.

Plusieurs cartes à jouer sont présentées au candidat. La valeur et la couleur de chacune sont connues, sauf pour une carte, qui a un point d’interrogation. Le candidat doit trouver de quelle carte il s’agit, et donc donner sa valeur et sa couleur.

À noter : La valeur et la couleur sont souvent indépendantes l’une de l’autre : il faut deux raisonnements distincts pour trouver les deux éléments. Il est conseillé de d’abord chercher la valeur, puis dans un second temps la couleur.

Comme pour l’épreuve des dominos, la disposition des éléments constitue l’indice fon-damental pour la résolution de la question.

3. Les suites graphiques

✔ Les dispositionsLe premier type de suites graphiques correspond à un ensemble d’items présenté dans la consigne dans un ordre précis. Ces éléments se suivent de façon circulaire, c’est-à-dire que lorsque l’on est au dernier élément, on revient au premier. Pour chaque ques-tion posée, les éléments sont rangés selon une disposition précise, et il faut compléter la suite en trouvant l’élément qui permet de poursuivre la série de façon logique. La dispo-sition doit vous guider dans votre recherche. Comme pour les séries numériques, vous devez repérer ce qui, selon la disposition, permet de passer d’un élément à un autre.

– 110 –

1. Je bénéficie d’une remise de 30 % sur mon costume, de 15 % sur le gilet et la cravate, ainsi que d’une remise de 20 % sur la chemise. Les chaussures, quant à elles, me sont proposées à moitié prix. Sachant qu’avant remise, le costume valait 670 €, l’ensemble gilet et cravate valait 98 €, la chemise 120 € et les chaussures coûtaient 135 €, combien vais-je payer ma tenue de mariage ?

❑ a. 718,50 €❑ b. 715,80 €❑ c. 712,70 €❑ d. 695,60 €

2. Calculez et simplifiez : 34

+ 43

× 612

+ 46

.

❑ a. 17572

❑ b. 1225

❑ c. 2512

❑ d. 4124

3. Lors de la finale des championnats scolaires de judo, huit candidats sont en compétition. Chaque judoka doit effectuer un combat de 5 minutes contre tous ses adversaires. Entre chaque combat, il y a une pause de 10 minutes.Combien va-t-il y avoir de combats ?

❑ a. 64 combats❑ b. 28 combats❑ c. 56 combats❑ d. 7 combats

4. Lors de la finale de judo décrite dans la question 3, combien de minutes vont s’écouler entre le « dong » de début du premier combat et celui de fin du dernier combat ?

❑ a. 840 minutes❑ b. 430 minutes❑ c. 410 minutes❑ d. 820 minutes

5. Jérémy se rend à son travail qui se trouve à 17 km de son domicile. Il commence par se rendre en marchant à la vitesse de 5 km/h à la station de tramway la plus proche, qui se trouve à 2,5 km. Le tramway roule à 20 km/h de moyenne et le déposera à 1,5 km de son travail. Il marchera à la même vitesse que précédemment pour finir le trajet.Combien de temps faut-il à Jérémy pour se rendre à son travail ?

❑ a. environ 83 minutes❑ b. environ 1 h 27 min❑ c. environ 70 minutes❑ d. environ 1 h 04 min

6. Lucas décide d’emmener un livre pour chacun des trois soirs qu’il va passer chez ses grands-parents. Il choisit trois livres différents parmi les 22 livres de sa collection de « l’ourson malicieux ».Combien de combinaisons différentes sont possibles ?

❑ a. 6❑ b. 9❑ c. 10 648❑ d. 9 240

7. Quelle est la superficie habitable en m2 de la maison de Charlène, sachant qu’elle comporte une pièce à vivre de 38 m2, trois chambres de chacune 0,13 dam2, une pièce salle de douche/wc de 800 dm2 et une cuisine qui équivaut à une fois et demie la salle de douche/wc ?

❑ a. 79 m2

❑ b. 93 m2

❑ c. 97 m2

❑ d. 103 m2

1 hQCM 1

– 111 –

TEST

S D

’APT

ITUD

E

QCM

8. Quelle est la carte manquante ?

?

❑ a. ❑ b.

❑ c. ❑ d.

9. Quelle est la carte manquante ?

?

❑ a. ❑ b.

❑ c. ❑ d.

10. Quelle est la carte manquante ?

?

❑ a. ❑ b.

❑ c. ❑ d.

11. Quel est le domino manquant ?

?

?

❑ a. ❑ b.

❑ c. ❑ d.

Retrouvez les corrigés en p. 132

– 170 –

Entretien commenté

1. L’arrivée à l’entretien, l’installationLe stress et les émotions sont tout à fait légitimes. Cependant, votre préparation va vous permettre de les canaliser rapidement. L’épreuve de concours démarre au moment où vous rentrez dans les lieux.

Lundi… mai 2011, 8 h 30

Il est 8 h 30. Vous venez d’arriver à l’IFSI de… Vous vous garez, vous sentez le stress vous envahir. Dehors, il fait bon, le printemps est là. Vous êtes un peu en avance. Un dernier coup d’œil sur vos documents. C’est bon, vous avez tout  ! Vous fer-mez votre voiture et vous dirigez vers l’entrée. Une grande respiration, courage  ! C’est votre premier « vrai » entretien, enfin celui-ci vous y tenez plus qu’à tout, vous aimeriez tant entrer à l’école infirmière, vous vous sentez prête. Vous montez tranquillement les marches, vous entendez du bruit, d’autres voix, d’autres candidats sont déjà là. Comme vous, ils attendent, fébriles. Vous êtes convoquée à 9 heures Cela vous laisse le temps de vous concentrer, de faire quelques exercices de relaxation. Vous vous asseyez, vous n’avez pas envie de parler avec les autres candidats présents. Il y a quelques revues sur la table, vous en prenez une.

Conseils

Veillez à la ponctualité, c’est important ! Mieux vaut arriver en avance qu’en retard, essoufflé et énervé.

On vous demandera votre convocation et une pièce d’identité. Préparez-les la veille pour ne pas les oublier.

Être stressé est tout à fait normal, cela peut même être générateur d’énergie. Toutefois, faites de petits exercices de respiration qui vous permettront de canaliser ce stress et de ne pas vous laisser sub-merger.

2. La préparation du sujet de culture généraleVotre travail, votre entraînement vous permet d’être plus serein et de gérer le temps.Vous avez 10 minutes pour vous préparer.

Lundi… mai 2011, 9 heures

Une porte s’ouvre. Une femme se tourne vers vous le visage souriant.– « Mademoiselle S. ?– Oui !– Bonjour, c’est à vous !– Bonjour !

Cette fois, ça y est  ! Des semaines, des mois de préparation et le moment est arrivé. Vous vous levez, les jambes un peu tremblantes. Vous vous ressaisissez, vous tenez droite, le regard assuré.

Conseils

Votre entretien « commence » dès votre arrivée à l’accueil. Votre attitude est importante. Le stress ne doit pas vous faire oublier d’être cordial (vous saluez la personne), il ne doit pas non plus vous faire oublier la maîtrise de votre corps (maintien, regard franc et direct, démarche assurée…).

C’est le moment d’appliquer ce que vous avez appris. Rapidité, précision, attention, bon sens, concentration…

8FICHE

– 171 –

ENTR

ETIE

N

FICHE 8

– Voici votre sujet Mademoiselle S., vous avez 10 minutes pour le préparer. Il y a des feuilles de brouillon à votre disposition. À tout à l’heure ! »

Vous vous asseyez, enlevez votre veste, posez le sujet devant vous, prenez un crayon et un brouil-lon. Vous posez votre montre sur la table. C’est un texte. Rapidement vous regardez le titre, la source. Le texte aborde l’obésité et des mesures prises pour lutter contre ce phénomène. Vous éprouvez comme une sorte de soulagement, vous vous sen-tez presque contente. Vous avez déjà réfléchi sur cette thématique. Vous lisez attentivement les deux questions, la consigne. Vous élaborez votre réponse au brouillon. Mots-clés, plan, liens logiques… vous vous rendez compte qu’en 10 minutes, on n’a vrai-ment pas le temps de rédiger !

Attention à votre ressenti, et à ses manifestations ! Les « ouf » ou « oh non pas ça ! » ou les grimaces peuvent vous mettre en disposition désobligeante, le jury vous observe et cela peut donner lieu à des questions ensuite.

Veillez à surveiller l’heure !

3. L’entrée en entretienVous respirez, restez concentré. Le travail de gestion des émotions vous aide à l’être. Vous avez 20 minutes d’entretien.

Les dix minutes sont passées. Un membre du jury vient vous chercher. Vous le suivez dans la pièce où se déroule l’entretien. Vous sentez le stress, l’émotion vous saisir. Vous essayez de gérer ces sensations. Vous marchez avec assurance, entrez dans la pièce avec le sourire. On vous convie à vous asseoir. Vous vous asseyez. Il y a trois personnes en face de vous.

– « Bonjour mademoiselle S., je suis madame G., cadre infirmière– Bonjour, je suis infirmier psychiatrique au CHU de…– Bonjour, moi je suis infirmière au CHU de…– Bonjour, je m’appelle Lisa J., j’ai 19 ans »

Vous avez du mal à gérer votre émotion, c’est plus impressionnant que ce que vous imaginiez. Et la présentation de l’infirmier psychiatrique vous a dés-tabilisé. Vous respirez profondément, vous adoptez une posture correcte, posez les mains sur la table, de part et d’autre de votre brouillon, vous saisissez votre crayon.

Conseils

C’est le moment d’appliquer ce que vous avez appris. Gardez une attitude correcte, naturelle et simple. Pensez à sourire (un vrai sourire, pas une grimace !) c’est un premier contact.

Souvent (pas toujours) le jury se présente et vous vous présentez ensuite, c’est une « règle du jeu ».Respectez le « protocole ».

À votre tour déclinez votre identité.

Ne vous laissez pas déstabiliser par la fonction de certains ! Cela peut vous mettre dans des disposi-tions difficiles et gêner également le jury concerné. N’oubliez pas que vous avez en face de vous peut-être de futurs collègues.

– 196 –

Hausse alarmante des tentatives de suicide chez les jeunes filles

(TS), les garçons 8,8 %. Et les résultats ont été très similaires en Poitou en en Alsace.

« Le niveau atteint, au-dessus de la barre des 20 %, et l’augmentation des tentatives de suicide chez les jeunes filles sont très impressionnants », insiste le docteur Philippe Binder, médecin généraliste, responsable d’une consultation pour ados à l’hôpital de Rochefort (Charente-Maritime), et maître de conférences à l’université de Poitiers. « Je peux vous dire que je n’ai pas bien dormi le jour où j’ai eu ces résultats. Imaginez, sur cinq jeunes filles que vous croisez dans la rue, l’une d’entre elles a tenté de mettre fin à ses jours… » Lors d’études précédentes comparables, les adolescentes de 15 ans avaient été 9 % en 1993 à auto-déclarer une TS, et 14,6 % en 1999. Chez les jeunes garçons, la progression (4 % en 1993, 7,5 % en 1999, 8,8 % en 2012) est plus lente et semble plafonner.

Que signifie vouloir mourir à 15 ans ?Ces premiers résultats ont été rapidement rendus publics du

fait de leur caractère alarmant. « Ils confirment les données hospitalières d’augmentation des admissions d’adolescentes pour tentatives de suicide. Leur âge moyen ne cesse de diminuer. Dans mon service, il est passé de 17 ans à 15 ans en vingt ans », remarque également Xavier Pommereau, psychiatre spécialiste des adolescents en difficultés, qui dirige le pôle aquitain de l’adolescent, au CHU de Bordeaux, et a coordonné ce numéro du Concours médical consacré à la dépression de l’adolescent.

Ces nouveaux chiffres doivent pourtant être maniés avec précaution, avertissent les auteurs de l’enquête. Ils suscitent en effet autant de craintes que d’interrogations. La part des moins de 24 ans dans les suicides reste faible – 4,8 %, selon l’Inserm. En 2011, sur les 10 524 morts par suicide en France, 508 avaient moins de 24 ans. Que signifie réellement vouloir mourir à 15 ans ? Quels actes sont considérés par les jeunes comme devant, pouvant mener au décès ? « Une jeune fille avale une boîte entière de Doliprane, poursuit le docteur

ÉNONCÉ

2 heuresSujet 1 | Session 2015

IRFSS Croix-Rouge Tours

À 15 ans, près de 21 % des filles et près de 9 % des garçons, ont déjà tenté

de se suicider. La revue de for-mation médicale Le Concours médical, dans son numéro de janvier, dévoile les premiers résultats d’une enquête épidé-miologique menée conjointe-ment par la faculté de méde-cine et l’Institut universitaire de santé publique de Poitiers (Vienne) et l’Observatoire régional de la santé d’Alsace. Des résultats inquiétants qui légitiment l’organisation, pour la dix-huitième fois consécutive, d’une journée nationale de prévention du suicide, mercredi 5 février.

En juin 2012, 1 817 jeunes de 15 ans tirés au sort, dans 171 établissements scolaires des régions Poitou-Charentes et Alsace, ont répondu à un long questionnaire de 88 questions sur la santé, au milieu duquel étaient glissées ces questions : « Au cours de ces douze derniers mois, as-tu tenté de te suicider ? Au cours de ta vie, combien de fois as-tu tenté de te suicider ? » Les jeunes filles interrogées ont donc été précisément 20,9 % à répondre qu’elles avaient bien fait une tentative de suicide

– 197 –

ÉNONCÉ

CULT

URE

GÉN

ÉRAL

E

Binder. Mourir, dormir, elle ne sait pas bien ce que ça donnera… »

La représentation du suicide est elle-même peut-être en train d’évoluer, les jeunes filles déclarant davantage leurs scarifications profondes comme relevant d’une volonté suicidaire. Cependant, dans le questionnaire, une question sur les scarifications était posée avant celle sur le suicide, qui devait permettre au répondant d’opérer le distinguo – presque un tiers des jeunes filles ont d’ailleurs répondu qu’elles avaient déjà tenté de se blesser volontairement, par coupures, coups ou griffures…

La France particulièrement touchéeD’autre part, pourquoi une évolution du sens donné au mot « suicide » ne concernerait-elle que les filles ? Et s’il est moins difficile aujourd’hui que par le passé de déclarer une tentative de suicide, pourquoi les garçons garderaient-ils davantage de réticences ? Pourquoi, enfin, la France semble-t-elle particulièrement frappée par ce phénomène ? Aux États-Unis par exemple, les jeunes filles de 16 ans ne sont que 5 % à reconnaître avoir voulu mourir.

Quoi qu’il en soit, il est urgent, à en croire le docteur Binder,

de lancer une étude spécifique. « Ces jeunes filles ont, en tout cas, vécu une détresse telle à un moment donné qu’elles sont capables, a posteriori, de dire qu’elles ont essayé de mourir. Que ce soit vrai ou imaginaire, cela traduit quelque chose, qu’il faut creuser. Qu’est-ce que cela veut dire, dans notre société, qu’autant de jeunes filles veuillent mourir ? »

Pour Xavier Pommereau, les filles qui vont mal retournent la violence contre elles, quand les garçons s’en prennent à la société, par des actes délictueux. Mais globalement, « un nombre très important de jeunes est en désespérance. Je l’évalue à un sur sept. » « Ils sont plus stressés, plus inquiets de l’avenir, en difficulté pour se sentir exister, pour affirmer leur identité, parce qu’ils ne sont pas étayés par le groupe, parce qu’ils manquent d’appartenance sociale et idéologique, parce qu’ils sont de plus en plus renvoyés à eux-mêmes pour se définir. Certains ados, les plus démunis, ne veulent pas de ce combat ». Des adolescents miroirs des angoisses de leurs parents, d’une société en état de stress, résume le psychiatre.

Les adultes banalisentTentatives de suicide, scarifications, comas éthyliques… Toutes ces pratiques se répandent,

s’alarme-t-il, et sont de plus en plus banalisées par les adultes. « Aux urgences, qui sont surchargées, on laisse repartir avec ses parents, sans bilan psychologique, la jeune fille qui a avalé une demi-boîte de comprimés, mais qui n’est que somnolente, pas comateuse, et tient à peu près sur ses jambes. Avec cette croyance erronée selon laquelle celui qui n’est pas mort ne voulait pas vraiment se tuer. C’est une erreur ! Le risque de récidive est majeur quand la souffrance n’est pas reconnue. »

Même banalisation pour les comas éthyliques traités comme de simples « cuites ». « Or se saouler à ce point, comme avaler des cachets, montre une même volonté d’arrêter de souffrir, de mettre sa vie entre parenthèses. Quand on prend la peine d’interroger ces jeunes, d’ailleurs, ils avouent qu’ils ne vont pas bien », assure le docteur Pommereau. Face à cette poussée inquiétante des passages à l’acte chez les tout jeunes, le psychiatre lance un appel aux parents. Ils doivent aider leurs adolescents à se sentir exister en leur confiant des responsabilités, en les rendant plus acteurs, moins consommateurs. En leur donnant une place.

Pascale Kremer, Le Monde, 5 février 2014

Répondez aux questions suivantes.

1. Situez la problématique dans le contexte à partir des principaux éléments du contenu.Rédigez une réponse structurée en 20 à 25 lignes. (5 points)

2. Commentez les éléments chiffrés des phrases soulignées.Rédigez votre réponse en 15 à 20 lignes. (5 lignes)

3. « Face à cette poussée inquiétante des passages à l’acte chez les tout jeunes, le psychiatre lance un appel aux parents. » Pensez-vous que seuls les parents doivent intervenir dans la prévention du sui-cide chez l’adolescent ?

Donnez un avis argumenté sur la question posée, en vous appuyant sur les éléments du texte et sur vos connaissances personnelles.

Rédigez votre réponse en 20 à 25 lignes. (6 points)

– 264 –

Question

Après avoir décrit cette image, vous ferez le lien avec votre futur métier ainsi que la formation infirmière.

Vous avez 10 minutes pour vous préparer et 10 minutes pour exposer votre travail.

ÉNONCÉ

Sujet 5 | inédit 10 minutes

– 265 –

ENTR

ETIE

N

Comment aborder le sujet

Plan image 1

Description de l’image

1. Connotation

Description de l’image

2. Dénotation

3. Lien avec la profession et

la formation

Photo couleur avec dominante de jaune, vert et blanc = couleurs vives, heureuses.Plan rapproché sur deux femmes : une soignante et une personne âgée, elles se regardent, se sourient, sont très proches, se tiennent la main = accentue la proximité entre ces deux femmes et le sentiment de bien-être et de confiance.En arrière-plan : baie vitrée, plantes = nature, lumière favorisent le bien-être.

Couleurs : symbolisent la vie, le bien-être, la joie.Plan rapproché : insiste sur la proximité soignant/résident = les regards soulignent la confiance, les sourires le bien-être, les mains unies, le réconfort, la présence, l’écoute.La proportion de l’image marque l’harmonie entre ces deux personnes, sans lien de pouvoir de l’une sur l’autre.Image qui peut sembler idyllique mais qui veut traduire une relation de soin et d’accompagnement idéale.

Rôle d’écoute du soignant (langage verbal et non verbal).Respect de l’intégrité et de la dignité de la personne (sans distinction d’âge, de situation, de culture…).Maintien de l’autonomie de la personne mais aussi de son bien-être psychologique.Environnement et ambiance sont importants, prise en compte de la globalité de l’individu.Formation permet connaissances des pathologies (biologie, anatomie), fonctionnement humain (psychologie, sociologie, droit…), apprentissage et réflexion par la pratique des stages.

Proposition de corrigé

■■ Introduction

L’image que vous m’avez demandé de travailler est une photo aux couleurs vives et printanières, avec au premier plan, deux femmes, une soignante et une résidente. Celles-ci se regardent, se sourient, se tiennent les mains. La scène se déroule a priori dans une maison de retraite. On y voit des baies vitrées et un jardin. Tout d’abord, j’expliquerai ce que symbolise cette photo, l’impression de bien-être qui s’en dégage, puis j’établirai le lien avec le métier et la formation infirmière.

Sujet 5 | inédit

CORRIGÉ

www.concours.vuibert.fr

Réussissez le concours Infirmier

Pour chaque épreuve :

Tout le cours en fiches pour maîtriser un sujet en maximum 4 pages

De nombreux QCM, exercices et annales pour un entraînement maximum

Tous les corrigés pour vous auto-évaluer

Un parcours de révision personnalisé pour cibler et accélérer votre préparation

Des aides méthodologiques pour vous donner toutes les astuces

Une maquette tout en couleurs pour faciliter la mémorisation

ISSN : 2262-3906ISBN : 978-2-311-20159-8

une préparation Efficace

LE TOUT-EN-UN Efficace

CONCOURS2016