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Si le guide a pour but deprocurer une démarche et denouvelles notions sur le*génie végétal, il n’a pas laprétention de donner unesolution à tous lesproblèmes. Il parait doncessentiel de préciser, enconclusion, que ce guide doitêtre utilisé de manièreintelligente et réfléchie.L’utilisation de cestechniques (et d’autres) doitse faire progressivementdans l’espace et le temps :▪ pour éviter des erreurgraves ;▪ pour limiter le risqued’homogénéisation desberges par l’utilisationsystématique d’un procédé ;▪ pour comprendre lesréactions réciproques ducours d’eau et de l’ouvrage.

S’accorder les moyensd’essayer sur de petitstronçons constitue aussi ungage de succès futur sil’analyse d’un échec toujourspossible est objective.Beaucoup d’essais farfelusont vu le jour ici et là,sciemment ouinconsciemment réalisés, qui

auraient pu discréditer lestechniques végétales. Unéchec ne veut pas dire qu’ilfaut délaisser les techniquesvégétales, sinon beaucoup d’autres techniques habituelles du génie civilauraient souvent aussi étéabandonnées ! Avec les végétaux il faut de lapatience, il faut bien doserles différents facteurs et lerésultat, même s’il se fait unpeu attendre, finit toujourspar réjouir son créateur. Car c’est cela aussi lestechniques végétales : de lacréation qui évolue, enrépondant de mieux en mieuxà ses objectifs.

Il ne faut toutefois pas oublierque les interventions, même celles réalisées en génievégétal, ne doivent pas segénéraliser à la moindreérosion constatée. Si les enjeux économiques essentiels ne justifient pas laprotection de terrainsriverains ou d’ouvrages, ne pas intervenir, afin de laisserle cours d’eau trouver son équilibre dynamique propre,constitue aussi une solutionenvisageable.

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lexique

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Abiotique qui n’a pas trait à lavie. Désigne un *facteurécologique, un phénomène ouun processus de nature

physico-chimique doncindépendant des êtres vivantset non contrôlé par des

paramètres biologiques.

Actinomycéres organismesunicellulaires dépourvus denoyau (bactéries p. ex.).Certains genres sont capablesde synthétiser les nitrates(NO3) à partir de l’azoteatmosphérique (pris dansl’air). Ils vivent en symbioseavec les végétaux au niveaudes racines où ils constituentdes *nodosités.

Acuminé se terminant en

pointe allongée et effilée.Affouillement effondrement deberge ou de talus produit parérosion sous-jacente.

Anthropique dû à l’actiondirecte ou indirecte del’homme (p. ex. défrichement,plantations, drainage, etc.).

Appétence (= appétabilité)l’*appétence d’une plantedépend de l’intensité aveclaquelle l’animal la consomme.

Aquitère voir *nappephréatique.

Association végétale*communauté végétale typereconnue et caractérisée parsa composition floristiquerelativement constante et

principalement par sesespèces caractéristiques(voir *phytosociologie,*phytocénose).

Atterrissement amas de terres,de sables, de graviers, degalets apportés par leseaux.

Bassin versant aire considéréeà partir de l’exutoire, limitéepar le contour à l’intérieurduquel se rassemblent leseaux précipitées qui s’écoulenten surface et en souterrain

vers la sortie.

Biocénose (Ou bioccenose)constituée par la totalité des

organismes vivants quioccupent un *écosystèmedonné. Ce terme remplacesouvent celui de "peuplement"ou de "*communauté". La*biocénose qui évolue et semodifie dans le temps estcomposée de trois groupesd’organismes ;

* les *producteurs (ouvégétaux chlorophylliens,autotrophes) ;* les *consommateurs (ouanimaux) ;* les *décomposeurs (oumicro-organismeshétérotrophes etchampignons).

Biotique qui est propre à la vie.Les facteurs *biotiquesreprésentent l’ensemble des*facteurs écologiques liés auxorganismes vivants qu’ils’agisse d’action sur le milieu(*abiotique) ou sur les autresorganismes,

Biotope composante nonvivante (*abiotique) del’*écosystème constituéeuniquement par sesdimensions physico-chimiqueset spatiales. Il correspond, en*écologie végétale, à la notionde station.

Cinquantennale termedésignant la périodicité deretour dune crue de cinquanteans, notée Q50 ; identique pour quinquennale,décennale, trentenale,centennale, etc.

Communauté ensembled’individus appartenant à

plusieurs espèces, vivant à unendroit donné, à un momentdonné. Identique à la*biocénose.

Consommateurs ensembledes animaux qui senourrissent de végétaux oud’animaux.

Cultivar terme désignant unevariété de plante cultivée.

Décomposeurs ensemble desorganismes qui dégradent lamatière organique morte etlibèrent, les éléments

minéraux. Essentiellementdes micro-organismes(= bioréducteur).

Dégrappage action d’enleverla couche superficielle d’unsol.

Désoxygénant qui enlève toutou partie de l’oxygène contenudans une substance.

Dicotylédones végétaux dontl’embryon est pourvu de 2cotylédons et les feuilles sontà nervures non parallèles aupétiole.

Dogger couche géologiquesituée dans la partie moyennedu système jurassique.

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Drageon rejet ou pousse quinaît sur la racine d’une plantevivace.

Ecologie science qui étudie lesrelations réciproques des êtresvivants entre eux et avec leur

milieu.

Ecosystème unité fonctionnellede base en *écologiecomprenant le *biotope et la*biocénose associée.

Ecolone zone de transitionentre deux *communautés

biologiques et donc entre deuxmilieux. Les *écotones sont

toujours plus richesbiologiquement que les"biocénoses de contact.

Edaphique qui concerne le sol.Les facteurs *édaphiques sontdes *facteurs physico-chimiques et *biotiques quicaractérisent les sols.

Enzymatique qui concerne lesenzymes. Une enzyme est unesubstance protéinique quifacilite ou accroît une réaction

biochimique et joue un rôleimportant dans les processusphysiologiques de tous lesorganismes vivants.

Evapotranspirationphénomène d’évaporation del’eau par les végétaux(transpiration) et les sols.

Facteur écologique désigne toutparamètre physico-chimiqueou biologique propre aumilieu.

Facteur physico-chimique quirelève à la fois de la physiqueet. de la chimie, donc n’est pasvivant.

Gabion panier en grillagemétallique dans lequel onentasse des cailloux pourformer des murs.

Génie végétal ensemble desconnaissances et des

techniques concernant laconception, la mise en oeuvreet les applications dansl’utilisation des plantes pourprotéger les sols contrel’érosion et pour stabiliser des

berges et des talus. Appeléaussi génie biologique.

Géotextile produit ou articletextile, en fibres naturelles ouartificielles, utilisé enconstruction,

Glabre dépourvu de poils.Graminées famille trèsimportante de plantesherbacées.

Helophyte plante adaptée aux*biotopes marécageux. C’estaussi une plante aquatique (ousemi-aquatique) pérenne dontles formes de durée sontconstituées par des *rhizomesenfouis au-dessous du niveaud’eau (ne pas confondre avec :* héliophyte : espèce végétaleexigeant un fortensoleillement pour vivre* halophyte végétal adapté àun milieu sursalé.

hydromorphe à caractéristiquehumide très prononcée ;trahissant visuellement l’étatde saturation en eau d’un sol.

Hydrophyte plante sedéveloppant uniquement enpleine eau.

hydrosoluble soluble dansl’eau.

Hygrophile inféodé à des*biotopes caractérisés par unetrès forte humidité.

Interaction actionsréciproques entre deux*facteurs écologiques, entredeux espèces ou entre unfacteur et un organisme.

interspécifique relatif auxrapports entre espèces.

Karstique vient de karst,formation calcaire avec de vastes systèmes de circulationd’eau souterraine provoquéepar la dissolution du calcaire.

Lit majeur lit maximumqu’occupent les eaux d’un cours d’eau en période de trèshaute eaux.

Lit mineur lit qu’occupent leseaux d’un cours d’eau en débitde plein bord, c’est-à-direjusqu’en sommet de berge.Lône site d’eau stagnante,souvent en forme de croissant,produit par des divagations,par l’oblitération de certainsméandres ou par l’abandon detronçons par le lit principal.Terme fréquemment utilisédans la vallée du Rhône.

Maladie cryptogamique affection des plantes(cultivées) provoquée par deschampignons.

Marcotte tige induite àproduire des racines alorsqu’elle est encore rattachée à la plante-mère. L’action est le*marcottage.

Mégaphorbiaie groupement dehautes herbes.

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Microbiologique relatif auxdisciplines biologiques quis’occupent des organismesmicroscopiques.

Morphodynamique qui a uneaction permanente ou

périodique, régulière oùirrégulière, dans lefaçonnement des aspectsphysiques (forme, structure,etc.)

Mulch couche de protectionpour les graines et les jeunespousses faite d’élémentsvégétaux secs ou morts (paille,natte, feuilles mortes, etc.).

Nappe phréatique formationhydrogéologique d’eausouterraine (= *aquifère).Nodosité hypertrophie destissus de zone *racinaire chezdivers végétaux, se produisantSOUS l’action de bactéries

symbiotiques.

Noue terre grasse et humidecultivée en plaine ou pâturage,périodiquement inondée, Brasnaturel ou artificiel d’unerivière demeurant en

communication avec elle parl’aval.

Pédologie science qui a pourobjet l’étude de la genèse, del’évolution, de la structure etde la répartition des sols.

Pénétromètre instrumentpermettant de mesurer parpénétration la résistance et ladureté d’un sol.

Permittivité Kne

Kn perméabilité à l’eaunormale au plan dugéotextile (coefficient deDarey), e = épaisseur du géotextile.C’est l’aptitude d’un géotextileà laisser percoler l’eau. C’est aussi la quantité d’eautraversant un géotextile parunité de temps, par unité desurface et par unité de charge.

Phasage action de mener defaçon différenciée et étagéedans le temps des travauxprécis et non inversibles.

Phénolique de phénol. Corpscomposé soluble dans l’eau,obtenu par synthèse ouproduit par les plantes,pouvant être doué de fortetoxicité pour les organismesaquatiques.

Phytocénose *communautévégétale d’une *biocénose.

Phytosociologie science quiétudie la structure, lasystématique, la synécologie,la dynamique, la chorologiedes groupements végétaux.

Pionnier, pionnièreorganisme capable des’installer sur un sol dénudéet très pauvre.

Plançon appelé aussi plantard,est une branche de sauleutilisée comme bouture.

Pool autre terme pour unemouille, partie la plusprofonde d’un tronçon decours d’eau, formant uncreux.

Producteurs *producteursprimaires :végétaux à capacitéphotosynthétique produisantde la matière organique,augmentant la biomasse etservant de nourriture aux

*consommateurs ;*producteurs secondaires :ensemble des organismes nonphotosynthétiques,essentiellement des animauxproduisant une biomasse àpartir des végétaux,

Pruine fine pellicule cireuse àla surface de certains rameauxou fruits (prunes).Racinaire désigne ce qui estpropre aux racines des

végétaux.

Ragondin (Myocastor coypus)espèce originaire d’Amériquedu sud, introduite en Europeméridionale et qui pulluleactuellement dans les zoneshumides de la plus grandepartie de la France, àl’exception de la Corse et desMassifs montagneux. Desindividus sont régulièrementsignalés çà et là plusau nord.

Rat musqué (Ondatra zibethica)appelé également ondatre,c’est une espèce de rongeuroriginaire d’Amérique du nord.Introduite en Europe dans desélevages pour sa fourrure, ilcolonise maintenant le nord etl’est de l’Europe et est présentdans toute la France, àl’exception de quelquesdépartements méditerranéenset de la Corse, il est présent encours d’eau, en étang, au borddes lacs. Il creuse des terriers

dans les berges et les digues

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pouvant provoquer d’énormes

dégâts.

Résineux synonyme deconifère, opposé à feuillu.

Reverdissement action demettre de la verdure, c’est-à-dire des végétaux capables decoloniser un substrat neuf ounu.

Rhizome organe végétalsouterrain qui constitue uneforme de réserve et par lequelles plantes peuvent semultiplier de manière asexuée.

Ripisylve désigne les formations végétales quicroissent le long des coursd’eau.

Rivulaire qui vit dans les eauxcourantes ou sur leurs berges.

Squameux écailleux.Caractérise l’écorce de

certains saules qui se détachepar plaques.

Stipule appendice foliacé placéà la base des feuilles.

Stolon tige aérienne ousouterraine rampante quiproduit des racinesadventives, point de départ

d’un nouveau pied (ex.fraisier).Subspontané échappé de laculture et se comportantpresque comme une plantesauvage.

Taller donner naissance à uneou plusieurs pousses issues dela partie souterraine ou ducollet des racines chez les

*graminées.

Talutage action de donner unfruit accentué en parlant d’untalus ou d’une berge, oud’aplanir leur surface.

Thermophile ayant une affinitépour les milieux chauds.

Tomenteux pourvu de poilscontonneux mous, très serrés,entrecroisés et très souventétoiles (tomentum) à la façond’un feutre.

Végétaliser action de mettre enplace des végétaux herbacésou ligneux dans le but dereverdir des talus ou des

berges, la plupart du tempspour leur protection contrel’érosion.

Xérothermophile ayant des affinités pour des milieux

arides et chauds.

D’autres définitions peuvent être trouvées dans [24].

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bibliographie

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Verlag. Berlin-Hannover. 130 p.

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[32] COMITE FRANÇAIS DESGEOTEXTILES ET DESGEOMEMBRANES. 1986.Recommandations pourl’emploi des géotextiles dansles systèmes de drainage et defiltration. 23 p.

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annexes

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L’abaque ci-dessous tientcompte d’innombrablesrésultats acquis en grandeurnature par de nombreuxservices administratifs

responsables del’aménagement des eaux enSuisse, Autriche, Italie etAllemagne, ainsi que par desbureaux d’études.

Les valeurs de résistance dediverses techniques végétales,exprimées par les droites,constituent des valeursmaximales et ont été obtenues

par calcul de la force tractriceen relation avec desévénements hydrauliquesréguliers ou exceptionnels.Des facteurs supplémentairespeuvent agir sur ces valeurs :

▪ utilisation ou non de

géotextile (cf. "amélioration del’efficacité par l’apportd’autres matériaux» p. 72);▪ nature du substrat et

géométrie de la berge(cf. «force tractrice critiquesur les berges» p. 35) ;▪ âge de la protection ;▪ qualité de mise en oeuvre.

L’abaque constitue un desoutils à disposition duconcepteur pour vérifier ledimensionnement d’une

protection végétale. La priseen compte d’autres paramètresest néanmoins nécessaire

(cf. chapitre «conditions deréussite des techniquesvégétales» p. 38).

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Renouée du Japon (Reynoutria Japonica - Polygonumcuspidatum) :C’est certainement l’espèce laplus inquiétante, de par savitesse de propagation et soncomportement extrêmement

agressif. Des tiges souterraineslui permettent, à partir d’unfoyer naissant, de conquérirlatéralement de grandessurfaces en quelques périodesde végétation. De plus, elle sepropage également par unensemencement abondant deses graines, dont la capacitégerminative est très forte.Très fréquente sur les coursd’eau, elle colonise égalementefficacement les remblais non

*végétalisés. Elle forme alorsdes massifs compacts, de deuxà trois mètres de haut,desquels est exclue toute autreforme de végétation, même lesligneux de petite taille.La renouée du Japon estindésirable de par laconcurrence qu’elle opposeaux essences *rivulaires

indigènes, et pour labanalisation dont elle menacela végétation *rivulaire.S’ajoute à cela, une absence

d’intérêt dans la stabilisationdes rives.A l’heure actuelle, aucuneétude complète n’apporte, desrésultats, en vue dedévelopper des méthodes delutte efficace. L’utilisationd’herbicide pourrait êtreefficace; cependant, l’emploide substances toxiques aubord de l’eau est très

dangereux.

Renouée de Sakhaline

(Polygonum Sachalinense) Autre espèce, proche de laRenouée du Japon, ayant àpeu près les mêmescomportements.

Verges d’or (Solidagograminifolia, S. altissima et S.gigantea) :Si le genre Solidago comportebien une espèce autochtone(Solidago virga-aurea), d’autresespèces, originairesd’Amérique du Nord ont étéintroduites comme plantesornementales (Solidagogranimifolia ; Solidago

altissima ; Solidago gigantea).Elles se sont propagées

surtout par voie végétative,par l’intermédiaire des*rhizomes. La propagation parles graines peut également être

très efficace, mais avant toutsur des surfaces dénudées.

Appartenant aux *associationsvégétales de la prairieaméricaine, ces espèces serencontrent chez nous sur les

berges des cours d’eau, maiségalement sur les remblais, surles talus ferroviaires ou

routiers, sur les décharges,dans les prairies à l’abandon.Même si leur floraison tardived’un jaune intense estspectaculaire, les verges d’orexotiques posent notammentproblème dans les zoneshumides (prairies humides ;cariçaie ; roselières)desquelles elles chassent laflore indigène et notammentdes espèces à protéger.Des essais de lutte ont donnédes résultats satisfaisants :

▪ le fauchage répété deux foisdans l’année (fin mai + mi-août) permet de réduiresensiblement la densité destiges ;▪ la pose d’un plastique noirimperméable aux rayons UV,après la première fauche,assèche les *rhizomes qui selaissent alors facilementenlever en fin de période devégétation. A cette premièreopération doit suivre unensemencement avec des

graines de prairie de fauche. Sicette technique recueille lesmeilleurs résultats, elledevient difficilement

applicable sur de très grandessurfaces ;▪ le broyage des racines aumotoculteur répété deux foisdans l’année (mi-avril et débutjuin) donne également de bonsrésultats.

Balsamine géante (Impatiensglandulifera = I. Roylei): Originaire de l’Himalaya, cetteplante a été introduite etcultivée chez nous à des finsornementales. Sa superbefloraison pourpre, s’étageantde juillet à octobre étant certainement à l’origine de sonsuccès. Cette plante annuellede un à deux mètres s’est

actuellement répandue dans lanature et devient trèsenvahissante.Sa dispersion s’opère par laprojection des graines. Espèced’ombre ou de demi-ombre,elle affectionne les stations àforte humidité. Ainsi, forêts*rivulaires, fossés, berges ensont souvent infestés, et les

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bancs de gravier et galets ne larebutent pas.Si ses foyers paraissent moinshauts, denses et compacts queceux de la renouée du Japon,elle est néanmoins trèsenvahissante et ses

peuplements généralementimportants.A notre connaissance aucuneétude complète n’a étéentreprise à ce jour, en vue decombattre cette espèce. Anoter qu’elle possède uneconsoeur parmi notre floreindigène, il s’agit del’impatiente ou balsamine desbois (Impatiens noli tangere)qui, elle, ne pose aucunproblème.

Robinier faux acacia (RobiniaPseudoucacia) :Originaire des Etats-Unis, sonintroduction en Francedaterait du tout début du

17ème siècle. D’abord cultivé

puis *subspontané, et enfinpratiquement sauvage, il

devient la mauvaise herbe desarbres. Abondamment utilisécomme arbre d’ornement oucomme essence stabilisatricede talus, en raison de sarusticité face à des conditions

édaphiques défavorables, cetespèce s’est propagéenaturellement, et entre autresur les berges des cours d’eau,où il trouve d’excellentesconditions de croissance.

Le robinier se développe par*marcottage naturel et des*drageons poussent souventtrès distants de la plante mère.Grâce à une abondante

production de graines à hautpouvoir germinatif, il sepropage aussi par semis. Sacroissance est rapide etexubérante pendant unetrentaine d’année, mais sonespérance de vie peutatteindre deux siècles.Les peuplements de robinierssont rapidementimpénétrables, surtoutlorsqu ils sont traités en taillis.La densité du couvert mène

rapidement à la disparition detoutes les autres espèces,ligneuses ou herbacées.La limitation de cette espècepeut s’opérer par des coupesrégulièrement répétées quiaffaiblissent la vigueur dessouches, mais ce procédé nel’élimine pas. Donc, lorsqu’unpeuplement important estinstallé, il est impossible de

l’éliminer sans causer

d’importants bouleversementsau milieu. Si une coupe raseest entreprise, suivie d’undessouchage, cela doit êtreaccompagné d’une plantationd’arbres indigènes, capablesde concurrencer des rejetséventuels de racines ousouches restées en place.

*Cultivars de peupliers(Populus sp.):Originaire des bords de laMéditerranée, le peuplier noir(Populus nigra), qui estcertainement le peuplierspontané le plus répandu enEurope, a atteint à l’aide del’homme les pays scandinaves.

Sous nos latitudes, il est

difficile de savoir si sa

répartition est imputable à laseule influence *anthropiqueou à une progression naturelle.Une chose est certaine, la

populiculture l’a fortementavantagé. Le peuplier noir(Populus nigra) forme despeupleraies naturelles et figuresouvent en compagnie duSaule blanc (Salix alba),comme composantd’*associations végétales*rivulaires typiques,généralement lié à un substratgrossier. Mais il existe denombreux peupliers hybrideset cultivés, de même que desespèces américaines pures(p. ex. Populus deltoides,Populus trichocarpa, etc.). Les*cultivars peuvent avoir pourorigine un peuplier indigène, àl’exemple du peuplier d’Italie(Populus nigra var. italica),utilisé comme planteornementale en raison de sa

silhouette fuselée typique etqui est un *cultivar de Populusnigra. Mais de nombreux*cultivars sont (des hybrides,et souvent d’espèces nonindigènes. De manièregénérale, les *cultivars n’ontpas leur place dans les forêtsriveraines. Leur port très élevéentraîne souvent un masquageet une fermeture du paysage.De plus, avec le vent, un effetde bras de levier est produitsur les racines beaucoup tropsuperficielles pour uneprotection des berges quiprovoque un déchaussement

de l’arbre et unedéstabilisation de la berge oùl’eau peut commencer à

produire ses actions érosives.Les peupliers étouffent aussi,

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souvent, la végétation indigène(étiolement et mort),notamment les aulnes et les

frênes, et libèrent dessubstances qui inhibent leurcroissance. La toxicité desfeuilles de peupliers est bienconnue d’un point de vuepiscicole [25].Selon [26], le peuplier noirs’avère être l’espèce la plusdangereuse pour la vieaquatique à cause d’unpouvoir *désoxygénant*enzymatique élevé et uncontenu *phénoliqueimportant. Les feuillesd’automne, très denses,s’enfoncent rapidement dansl’eau, libérant de grandesquantités de ces substances*hydrosolubles.Le peuplier, de par saphysiologie, produit au coursde sa croissance rapidebeaucoup de bois mort sousforme de branches sèches quise détachent à tout moment.Cet arbre, incontestablement,est le plus gros producteurd’embâcles en cours d’eau.Sa forte prolifération en faitaussi une espèce redoutabledans l’appauvrissement denotre végétation indigène et laperte de diversité floristique.Les peupleraies pures, laplupart du temps dépourvuesde sous-bois, offrent un intérêtbiologique médiocre.Pour ces raisons, ces essences

capables de rejeter sont àexclure de tout aménagementde berges.Deux autres peupliersindigènes sont encore àsignaler. Il s’agit tout d’aborddu peuplier blanc (Populusalba), dont la spontanéité estincertaine malgré tout, et quiprésente une tendanceméditerranéenne. Quant autremble (Populus tremula), quiest généralement assezdisséminé, il n’est pas inféodéaux cours d’eau au même titre

que Populus nigra, et formerarement des peuplementsimportants.

Saule pleureur (Salixbabylonica) : Bien que très connu et très

populaire en raison de sonport caractéristique qui luivaut son nom, le saule

pleureur n’en est pas moinsune espèce exotique,originaire d’Asie centrale et deMésopotamie. Introduit et

cultivé à des fins

ornementales, il affectionne lesterrains meubles, maistoujours frais et humides. Onle rencontre avant tout dansles parcs et les jardins et si saprésence peut être signaléesur certaines rives, on ne peutpas vraiment le considérercomme naturalisé ou

*subspontané. A notreconnaissance, il n’existe pas de

cas spectaculaires decolonisation de terrainsnaturels par cette espèce, carsa présence a toujours uneorigine *anthropique directe.Cependant, le saule pleureurqui se bouture très bien, nedoit pas être utilisé dans les

techniques végétales, car sonport le rend inintéressant, et laflore indigène est déjàsuffisamment dénaturée partout un cortège de plantesexotiques.

Erable negundo (Acernegundo):Petit arbre (15-20 m) de faiblelongévité, l’érable negundo estoriginaire d’Amérique du Nordet du Canada. Utilisé commearbre ornemental, denombreux *cultivarshorticoles de cette espèce ontété développés. *Subspontanédans les forêts *rivulaires, cetarbre qui rejette de soucheaffectionne les terrains légers,alluvionnaires et sableux. Il

présente également uncaractère héliophile marqué.

Buddleja de David (Buddlejadavidii) :Plante ligneuse buissonnanteoriginaire de Chine, lebuddleja est abondammentplanté dans les jardins, commeplante ornementale. Il secaractérise surtout par sesfleurs en longs paniculescompactes de 20 à 50 cm, decouleur violette, de même quepar ses rameaux écartés en

tous sens et ses longuesfeuilles lancéolées, blanchestomenteuses dessous. Cultivéau départ, le buddleja estactuellement *subspontané.Des sols bruts et squelettiquesà granulométrie grossière luisuffisent, et son installationdans des rocailles et desdécombres lui prête uncaractère *xérothermophile.Le pouvoir de propagation dubuddleja semble important et

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on peut observer sonimplantation à grande échellesur des berges ouvertes, peu*végétalisées et à substratbrut. Son comportementprésente les caractéristiquesd’une plante *pionnière. Mêmesi ses inflorescences très

nectarifères sont réputéespour l’attrait qu’elles exercentsur les papillons diurnes, cetteplante est à ajouter à la longueliste des végétaux indésirables,qui envahissent les formationsvégétales riveraines typiques.

Amorphe buissonnante(Amorpha fruticosa) :Cette plante arbustive de lafamille des légumineuses estoriginaire d’Amérique du Nordet a été introduite au 18ème

siècle, pour la végétalisationdes parcs et des jardins. Ellese caractérise par des feuilles

comportant 12 à 25 foliolesoblongues, et des fleursviolettes disposées engrappes. Cultivée au départ,elle a pris le statut de plante*subspontanée, à caractère*thermophile et présentantégalement une tendance*hygrophile.

Allante (Ailanthus altissima) :Originaire de Chine, cet arbredont les feuilles peuvent faire

penser à un frêne et pouvantatteindre 25 m, a été introduit

en Europe au 16ème siècle.Actuellement, il est surtoututilisé pour arboriser desfriches agricoles, dans le butde produire du bois depapeterie. Il présente unecroissance juvénileintéressante, mais qui s’arrêterelativement rapidement.Devenu *subspontané le longdes cours d’eau ou danscertaines friches, cet arbresemble cependant secantonner dans le sud de la

France, et sa propagation nepose pas de gros problèmes endehors de cette région. Cetarbre a la faculté de rejeter desouche et de *drageonner.

Conifères :D’une manière générale trèspeu de résineux poussentnaturellement et de manière

optimale au bord des coursd’eau de plaine.Les enrésinements constatéssur de nombreux cours d’eaunuisent à la qualité biologiquedes eaux et simplifient lesberges du point de vuefloristique et faunistique.Même les plantes herbacéesn’arrivent plus à croître danscet environnement. La stabilité

des sols n’est pas assurée et le

paysage, surtout lors de

plantations monospécifiquesdenses, s’enlaidit.

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DETERMINATION DES COEFFICIENTS «n» ET «Ks»

La détermination descoefficients "n" et "Ks" est

fondamentale car ils caractéri-sent le type du cours d’eau àétudier. Les valeurs telles quedébit, vitesse de sectionprojetées par l’ingénieur sontdirectement fonction de cescoefficients.

Pour l’ingénieur, il existe deux

façons de procéder

a) utilisation de tables quidonnent directement lesvaleurs de "n" ou de soninverse "Ks" en fonction dedifférents paramètres ducours d’eau (cf. tableauannexe A4) ;

b) utilisation et appréciationde différents paramètresconduisant à une valeur

estimée du coefficient deManning dans la formulesuivante [22] :

avec :

n1 : caractérise le fond et lesbords du lit, les valeursgénéralement admises allantde 0,01 à 0,03 (roches lisses àgraviers) ;

n2 : caractérise lesirrégularités du fond et desbords du lit, les valeursgénéralement admises allant

de 0,0 à 0,02 (maximum =grosses irrégularités) ;

n3 : caractérise la variationde formes et de dimensionsde la section mouillée, lesvaleurs généralementadmises allant de 0,0 à 0,02(maximum = grandesvariations de formes et

dimensions) ;

n4 : tient compte del’obstruction de la section

mouillée, les valeursgénéralement admisesallant de 0,0 à 0,06(maximum = beaucoupd’embâcles) ;

n5 : tient compte de lavégétation aquatique, lesvaleurs généralementadmises allant de 0,005 à0,010 (maximum = beaucoupde végétation) ;

n6 : tient compte de

l’importance des méandres,les valeurs généralementadmises allant de 1,0 à 1,3(maximum = beaucoup deméandres).

Remarque :

L’expérience de l’ingénieurjoue un rôle très importantdans l’estimation de cescoefficients.

DETERMINATION DU COEFFICIENT MOYEN «Ks» DANS LE CAS D’UNE SECTION COMPOSEE

La section d’un coursd’eau est régulièrementcomposée de plusieurs sous-sections ayant souventchacune une rugositédifférente, c’est-à-dire uncoefficient "n" ou "Ks"

différent (cf. figure ci-dessous).Le but est alors de calculerle coefficient Ks moyendevant s’appliquer au débitde projet afin d’en calculerpar exemple la hauteur d’eaucorrespondante.

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de manière à ne prendre encompte que les paramètres dela section transversale, soit :

Un calcul par zones séparéesest nécessaire où l’on faitattention de considérer les

périmètres mouillés (P)suivants :

Figure A3.I Division du cours d’eau en sous-sections

Figure A3.2. - Définition des périmètres mouillés

On a la débitance totale (Dt) :

Le cours d’eau pris dans sa globalité répond à

On trouve alors le coefficient moyen :

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FORCE TRACTRICE EN FONCTION DE LA VITESSE D’UN COURS D’EAU

1) Soit la formule de Strickler(p. 32) :

2) Soit la formule de la forcetractrice (p. 34) :3)

Introduisons 3) dans 1) :

4)

Cette formule est intéressante

parce qu’elle ne dépend pas durayon hydraulique du coursd’eau, donc un profil entravers du cours d’eau n’est

pas nécessaire. Par contre, elleest fonction de la pente du

Soit la formule de Strickler

(P. 32):

5) Soit la formule de Chézy(avec C : coefficient deChézy):

Mettons en relation 5) avec 1),soit:

6)

Soit la formule de la forcetractrice (p. 34)

7) de la formule 5), on a :

Mettons en relation 3) et 7)

On obtient :

8)

Introduisons 6) dans 8)

9)

cours d’eau, élément qu’il n’estpas toujours facile à mesurer,c’est pourquoi une deuxièmeformule est égalementproposée en fonction du rayonhydraulique du cours d’eau etnon de la pente :

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Ainsi, lorsqu’il est plus aisé deconnaître la pente d’un coursd’eau (profil en long), laformule 4) est utilisée, alors

que la formule 9) est utiliséelorsqu’il est plus aisé d’établirle rayon hydraulique (profil entravers).

Exemples numériques :

1. Soit un cours d’eau de vitesse V = 2 m/s, un coefficient Ks = 20et une pente I= 10 %

On a:

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D’après [12].

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Les présentes clés dedétermination n’ont pas ]a

prétention de remplacer lalittérature spécialisée à cesujet. Elles ne s’appliquentqu’aux saules vivant endessous de 1.200 m d’altitude.

Néanmoins, elles constituentun aide-mémoire aux critèresles plus marquants et les plusimportants distinguant lesdifférentes espèces.

La 4ème clé est celle que l’onutilisera en hiver ou au

printemps, lorsqu’il n’y a pasde feuilles. Cette clé, crééepour l’occasion, doit encoreêtre améliorée, Elle doit êtreutilisée avec prudence car lessaules, malgré leursdifférences, possèdent descritères de distinction non

évidents à ceux qui n’y sontpas familiarisés.

Il est recommandé d’examiner

plusieurs tiges ou plusieursfeuilles ou plusieursbourgeons d’un même pied àdivers endroits de la plante. Il ne faut jamais se contenterd’un caractère.Les caractéristiques doiventsouvent être observées avecune bonne loupe.

Dans ces clés, il n’est pas tenu

compte des variétés et deshybrides qu’il est parfoispossible de rencontrer dans lanature. Seuls les "types" sontdécrits.

Des renseignements plusprécis peuvent être trouvésdans [27, 28, 29, 30].

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CLE DE DETERMINATION DES SAULES ICRITERE PRINCIPAL : FEUILLES ET RAMEAUX

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CLE DE DETERMINATION DES SAULES IICRITERE PRINCIPAL : FEUILLES ET RAMEAUX

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CLE DE DETERMINATION DES SAULES IIICRITERE PRINCIPAL: FEUILLES, RAMEAUX ET FLEURS

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CLE DE DETERMINATION DES SAULES IVCRITERE PRINCIPAL : BOURGEONS ET RAMEAUX

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