CONCEPTION ET MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE …

Université de Yaoundé I? ? ? ? ? ? ?

Ecole NationaleSupérieure Polytechnique

? ? ? ? ? ? ?Département des génies électrique

et des télécommunications? ? ? ? ? ? ?

The University of Yaoundé I? ? ? ? ? ? ?

National AdvancedSchool of Engineering

? ? ? ? ? ? ?Departement of electrical

and telecommunications engineering? ? ? ? ? ? ?

CONCEPTION ET MISE EN PLACE D’UN SYSTEMEDE FACTURATION POUR TELEPHONE DE BUREAUET SERVICES PRÉPAYÉS DANS UNE ENTREPRISE:

CAS D’ENEOMémoire de fin d’études

Présenté et soutenu par:MATCHEU LILETE LETSLYE

En vue de l’obtention duDiplôme d’ingénieur de conception de génie des télécommunications

Sous la Direction de :

F Dr. Narcisse TALLA (ENSP)F CATHY NGO MBEND epse DJOKI, (Sous-directeurInfrastructures et outils de collaboration , ENEO)

Devant le Jury composé de:

G Président: NDZANA Benoît, MCG Rapporteur: Narcisse TALLA, CC

G Examinateur: Jean Bosco MBEDE, MCG Invité: Cathy Ngo Mbend Epse Djoki, Ing

Année académique: 2015-2016

Date de soutenance: le 29 Février 2016

1 Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme d’ingénieur de Conception,Option Génie des TélécommunicationsPar MATCHEU Lilete Letslye

Dédicaces

AMon oncle

FONKOU Jean Pierre,A

Mon grand frèreTENE Lister Carrel,

En reconnaissance de leurs soutiens et leurs sacrifices.A

mon fiancéNDONGO Cédric Fenelon,

Amon fils

CHARLES Junior Ndongo Atangana Fono,A

CHARLES Bernard Atangana FonoQui par sa présence me donne du courage.

Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme d’ingénieur de Conception,Option Génie des Télécommunications

Par MATCHEU Lilete Letslye

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Remerciements

En préambule à ce mémoire, je rends grâce à Dieu pour l’intelligence, la sagesse etl’esprit de discernement qu’il m’accorde tous les jours de ma vie afin que mon cœurne se détourne point de lui et que je devienne la personne qu’il m’a appelé à être.Il m’est très agréable de réserver cette page en tant que témoin de reconnaissance àtoutes les personnes qui m’ont soutenu et encadré dans la réalisation de ce travail,

une page qui certes petite par son espace, mais grande par les sentiments les plus distinguésdont elle est imprégnée. Je tiens à exprimer ma vive gratitude auDr. NARCISSE TALLA,mon Encadreur Académique et enseignant à l’ENSP pour m’avoir prêté son temps le plusprécieux, pour ses précieuses directives et l’esprit de sacrifice certain pour la formation desétudiants. Je remercie le Pr. NDZANA Benoît enseignant à l’ENSP, Président de monjury. Merci au Pr. Jean Bosco MBEDE, enseignant à L’ENSP, qui a accepté d’être l’exa-minateur de ce travail.

J’adresse mes profonds remerciements à la société ENEO qui a daigné m’accueillir pourmon stage de fin d’étude. Je voudrais particulièrement dire merci à Mme. CATHY NGOMBEND epse DJOKI, sous-directeur Infrastructures et Outils de collaboration, mon En-cadreur d’entreprise, initiateur de ce projet, pour sa disponibilité et l’attention particulièreportée à ce travail. À Mme. FANGA , Directeur adjoint des systèmes d’information poursa rigueur qui pousse à toujours donner le meilleur de soi. Mes plus vifs remerciementss’adressent :

A tout le cadre professoral et administratif de l’École Nationale Supérieure Polytechnique.A tous mes camarades de promotion pour tout le soutien et la solidarité dont ils ont fait preuvependant toutes ces années de formation, en particulier aux camarades suivants : NDONGOCEDRIC FENELON,NDOUMBA TCHANTCHOU Ivan,KOSSA FRIDY PAR-FAIT.A mon frère, LISTER CARREL TENE pour son soutien pendant toute cette longue etéprouvante période de formation.A ma belle-soeur, NTYE NTYE Annie Laure pour son indéniable assistance et sens dusacrifice.Aux familles TENE et TEGANG pour leur sollicitude et en particulier à M. FONKOUjean pierre, pour son hospitalité, ses conseils paternels et l’éducation qu’il m’a procuré. Ala grande Famille FONO pour leur assistance multiforme durant mes deux dernières annéesde formation .Mes remerciements vont enfin à toute personne qui a contribué de près ou deloin à l’élaboration de ce travail.

« La reconnaissance est la mémoire du cœur ». Hans Christian Andersen



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Glossaire

ADSL : Asymmetric Digital Subscriber Line , ou liaison numérique sur ligne d’abonné àdébit asymétrique. Les données numériques envoyées ou reçues depuis votre poste infor-matique transitent sur le même réseau câblé que votre téléphone fixe, mais en utilisantdes fréquences différentes et plus élevées.AJAX : Asynchronous JavaScript and XML.ASCII : American Standard Code for Information Interchange.

A

CSS : Calling Search Space

C

DASI : Direction Adjointe des Systèmes d’InformationDHCP : Dynamic Host Configuration Protocol désigne un protocole réseau dont le rôleest d’assurer la configuration automatique des paramètres IP d’une station, notammenten lui affectant automatiquement une adresse IP et un masque de sous- réseau.DNS : Domain Name System.DTMF : Un code DTMF (dual-tone multi-frequency) est une combinaison de fréquencesutilisée pour la téléphonie fixe classique (sauf voix sur IP).

D

Eneo : Energy Of the Cameroon

E

GSM : Global System for Mobile communication (Norme européenne de téléphonie mo-bile)

G

HTML : HyperText Makup Language.HTTP : L’HyperText Transfer Protocol (HTTP) est un protocole de la couche applicationdu modèle OSI suffisamment léger et rapide, pour la transmission de documents distribuéset multimédia à travers un système d’information multi-utilisateurs.

H



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IAX : Inter-Asterisk eXchange est un protocole de voix sur IP issu du projet de PABXopen source Asterisk. Il permet la communication entre un client et serveur ou entreserveurs asterisk.IETF : L’Internet Engineering Task Force, abrégée IETF, littéralement traduit de l’anglaisen « Détachement d’ingénierie d’Internet »est un groupe informel, international, ouvertà tout individu, qui participe à l’élaboration de standards Internet. L’IETF produit laplupart des nouveaux standards d’Internet.IP : Internet Protocol, est un protocole de communication de réseaux informatiques. IPest le protocole d’Internet. IP correspond à un protocole de niveau3 dans les modèles OSIet TCP/IP, permettant un service d’adressage unique pour l’ensemble des terminauxconnectés.IPBX (PABX IP) : similaire au PABX mais utilise un système de téléphone sur IP, utilisésur le un réseau LAN et internet.

I

LTE : est l’abréviation de Long Term Evolution et représente un nouveau standard pourl’Internet mobile. Les opérateurs parleront plutôt de 4G, ce qui signifie quatrième géné-ration.

L

PABX : Private Automatic Branch eXchange est un système de standard téléphoniqueexploité en entreprise ou administration. Un certain nombre de fonctionnalités liées à latéléphonie peuvent ainsi être déployées : appels internes gratuits, restrictions d’appelsexternes, conférences, transferts d’appels, renvois, messagerie, gestion des numéros SDA(sélection directe à l’arrivée). . .PC : Personal Computer ou ordinateur personnel, encore appelé micro. . .ordinateur ouordinateur individuel, est un ordinateur destiné à l’usage d’une personne et dont lesdimensions sont assez réduites pour tenir sur un bureau.PHP : Hypertext Preprocessor.

P

QoS : Quality of Service ou qualité de service est la capacité d’un réseau à fournir despriorités différentes à différentes applications, à des utilisateurs ou à des flux de donnéesafin de garantir un certain niveau de performance.

Q

RAS : (Registration, Administration, Status).RNIS : Réseau Numérique à Intégration de Services(en anglais ISDN pour IntegratedServices Digital Network) est une liaison autorisant une meilleure qualité de service etdes vitesses pouvant atteindre 2 Mbits/s contre 56 Kbits/s pour un modem classique.

R



iv

On peut voir l’architecture RNIS comme une évolution entièrement numérique des ré-seaux téléphoniques existants, conçue pour associer la voix, les données, la vidéo et touteautre application ou service. RNIS s’oppose donc au réseau téléphonique commuté(RTC)traditionnel.RSVP : ReSerVation Protocol est un protocole permettant de réserver des ressources dansun routeur afin d’introduire de la QoS dans un réseau.RTC : Réseau Téléphonique Commuté désigne le réseau du téléphone (fixe et mobile),danslequel un poste d’abonné est relié à un central téléphonique par une paire de fils. Dansle cas d’un réseau construit par un opérateur public, on parle parfois de Réseau Télé-phonique Commuté Public (RTCP) ou PSTN, de "anglais Public Switched TelephoneNetwork.RTSP : (Real Time Streaming Protocol) permet de contrôler la distribution de flux mul-timédias (streaming) sur un réseau IP. C’est un protocole de niveau applicatif prévu pourfonctionner sur des protocoles tels que RTP/RTCP et RSVP

SMS : Le service de messagerie SMS, plus connu sous le sigle de SMS (Short MessageService) ou les noms de texto ou de « mini message », permet de transmettre de courtsmessages textuels. C’est l’un des services de la téléphonie mobile (il a été introduit parla norme GSM).SMTP : Simple Mail Transfer Protocol (SMTP, littéralement « protocole simple de trans-fert de courrier ») est un protocole de communication utilisé pour transférer le courrierélectronique (courriel) vers les serveurs de messagerie électronique.

S

TCP : Transmission Control Protocol est aussi un protocole de transport et de trans-mission de données. Mais contrairement à UDP, il s’assure de l’intégrité des donnéestransmises .TFTP : Trivial File Transfer Protocol est un protocole simplifié de transfert de fichiers.TIC : Les TIC, technologies de l’information et de la communication, regroupent tous lesoutils, logiciels ou matériels de traitement et de transmission des informations : appareilsphotos numériques, téléviseurs, téléphones portables, ordinateurs, etc. D’une manière gé-nérale, tous les moyens de communication électronique sont visés, quelle que soient leurforme (écrite, imagée, parlée, etc.) et leur cible (clients, fournisseurs, entreprise, relations,etc.). Internet est un élément majeur des TIC, mais ce n’est pas le seul.ToIP : Telephony over IP ou téléphonie sur IP est un système téléphonique reposant surun réseau IP.Trunk SIP (compte SIP) : service fourni par un opérateur de téléphonie sur IP (ITSP),permettant aux entreprises qui ont une standard IP (IPBX) d’utiliser la VOIP afin defaire transiter leurs appels entrants et/ou sortants, à partir d’une connexion sur le réseauInternet Haut Débit via le protocole SIP.

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v Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme d’ingénieur de Conception,Option Génie des TélécommunicationsPar MATCHEU Lilete Letslye

Cette solution permet aux entreprises de téléphoner gratuitement entre sites distants del’entreprise et vers l’extérieur à des prix avantageux.

UDP : User Datagram Protocol est un des principaux protocoles de télécommunicationutilisés par Internet. Le rôle de ce protocole est de permettre le transport et la transmissionde données de manière très simple, sans accusé de réception, entre deux entités, chacuneétant définie par une adresseIP et un numéro de port.UMTS : Universal Mobile Telecommunications System (UMTS) est l’une des technologiesde téléphonie mobile de troisième génération (3G). Elle est basée sur la technologie W-CDMA, standardisée par le 3GPP et constitue l’implémentation dominante, d’origineeuropéenne, des spécifications IMT-2000 de l’UIT pour les systèmes radio cellulaires 3G.

U

Vlan : Virtual Local Area Network ou réseau local virtuel est un réseau informatiquelogique indépendant de l’infrastructure physique. Les Vlans se configurent sur des com-mutateurs réseau (switchs) compatibles Vlan.VOIP : Voice over IP .Voix transporté sur le réseau IP, ce service permet de communiquerpar la voix sur un réseau et/ou public. La VOIP est compris dans le service TOIP, quilui englobe en plus du transport de la voix, la messagerie, les conférences téléphoniques,les répondeurs interactifs. . .C’est la convergence des données et voix.VPN IP : Virtual Private Network, est un système permettant de créer un lien directentre des ordinateurs distants. Un VPN dispose généralement aussi d’une passerelle per-mettant d’accéder à l’extérieur, ce qui permet de changer l’adresse IP source apparentede ses connexions. Cela rend plus difficile l’identification et la localisation approxima-tive de l’ordinateur émetteur par le fournisseur de service. Cependant, l’infrastructure deVPN (généralement un serveur) dispose des informations permettant d’identifier l’utilisa-teur. Cela permet aussi de contourner les restrictions géographiques de certains servicesproposés sur Internet.

V

WAN IP : La WAN(World area network) IP est l’adresse IP qui permet de s’identifier surle réseau internet. Celle -ci est fournie par ton fournisseur d’accès à internet.(82.228.16.xx)

W



vi

Résumé/Abstract

Résumé

L’entreprise Eneo a opté pour un systèmede téléphonie sur IP pour ses communica-tions et implémente la solution cisco(CUCMet IPPhones). Les coûts de communicationsdevenus assez onéreux, il s’avère primordialpour Eneo d’avoir à sa disposition un outilfiable pour le contrôle de ces derniers afind’optimiser le budget alloué à celles-ci. Cetravail a permis de mettre sur pied un outilpour la facturation dans un contexte de ser-vice TOIP permettant d’optimiser le budgetque ENEO consacre pour sa communicationet facilité l’usage des IPphones(téléphone debureau) au sein de l’entreprise .

Mots clés : TOIP, CCUM,IPPhones,outil pour la facturation

AbstractThe company Eneo opted for an IP tele-phony system for its communications and im-plements the Cisco solution (CUCM and IPPhones). Communication costs become quiteexpensive, it proves essential for Eneo to haveat its disposal a reliable tool for monitoringthem to optimize the budget allocated tothem. This work has helped to develop a toolfor billing TOIP in a service context to opti-mize the budget ENEO devoted to its commu-nication and ease the use of IP Phones (officephone) within the company.

Keywords : TOIP, CCUM, IPPhones,tool for billing



vii

Table des figures

1.1 Organigramme de la DASI à ENEO[1] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21.2 La ToIP, une extension de la VoIP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31.3 la transmission de la voix sur le réseau IP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31.4 Diverses configurations de la téléphonie sur IP . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41.5 La pile de protocole RTCP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51.6 Piles des protocoles H323 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61.7 Pile des protocoles SIP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81.8 Représentation d’une grappe (Cluster) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151.9 Téléphone IP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171.10 Relation Partitions/calling search space . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181.11 Représentation global des différentes entités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191.12 Synoptique d’une composition de numéro et de son acheminement . . . . . . . 201.13 schéma global des différentes entités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211.14 Bouton services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211.15 Envoi d’un mail entre deux utilisateurs ayant le même serveur mail . . . . . . 251.16 Envoi d’un mail entre deux utilisateurs ayant des serveurs mail diférents . . . 251.17 Utilisateur connecté au serveur mail par un wan ou un lan . . . . . . . . . . . 251.18 Consultation des mails . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261.19 Exemple de transfert de mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271.20 IPPhone Cisco . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281.21 Cisco IP Communicator et Cisco Unified Video Advantage . . . . . . . . . . . 28

2.1 Architecture fonctionnelle de l’outil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 362.2 Récoltes des CDRs par le protocole RADIUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 392.3 Récolte des CDR par le protocole FTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 392.4 Architecture de récupération des CDR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 422.5 Configuration des paramètres des services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 432.6 Configuration des paramètres de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 432.7 CUCM console . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442.8 Paramètres du serveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442.9 Création de plusieurs serveurs FTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 452.10 Configuration de IIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 452.11 La fenêtre outils d’administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 462.12 Définitions des propriétés attribuées au CDR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 462.13 Définitions des propriétés attribuées au CDR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472.14 Définitions des propriétés attribuées au CDR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472.15 La fenêtre d’accueil de FTPd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48



viii

Table des figures Table des figures

2.16 Configurations de FTPd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482.17 Configurations de FTPd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492.18 Logigramme d’extraction des données dans le fichier CDR . . . . . . . . . . . 512.19 Logigramme de détermination des coûts de communication et de types d’appels 532.20 Logigramme de gestion du Crédit téléphonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 552.21 Configuration de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 552.22 Configuration de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 562.23 Logigramme de gestion de crédit épuisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 572.24 Logigramme d’envoi de mail d’alerte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 582.25 Processus d’envoi de mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 582.26 Modèle conceptuel de données (MCD) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 592.27 Modèle logique de données (MLD) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 602.28 Architecture structurelle de l’outil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

3.1 Page d’authentification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 673.2 Page communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 683.3 Page de taxation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 693.4 Excel- taxation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 693.5 page Calling Search Space . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 703.6 Tableau excel contenant les CSS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 703.7 Graphique d’évolution des consommations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 713.8 Gestion du budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 723.9 Consulter ou modifier le budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 723.10 Gestion des operateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 733.11 Gestion du personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 733.12 Avoir les informations sur un personnel en cliquant sur son nom . . . . . . . . 743.13 Insérer, modifier ou supprimer un personnel du personnel . . . . . . . . . . . . 743.14 Mail d’alerte pour un depassement de 80% du budget . . . . . . . . . . . . . . 753.15 Mail de blocage avec listing à l’appui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 753.16 Mail de blocage avec listing à l’appui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 763.17 page supervision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 773.18 Graphe des consommations en fonction des critères coût, durée, date . . . . . 773.19 consommation par direction et ou sous-direction . . . . . . . . . . . . . . . . . 783.20 page présentant le graphe de la consommation par direction et ou sous direction 783.21 Légende du tableau de bord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 793.22 Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 793.23 La fenêtre à propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 803.24 module d’aide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 803.25 Authentification au niveau de l’IPphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 813.26 Consulter le budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

ix Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme d’ingénieur de Conception,Option Génie des TélécommunicationsPar MATCHEU Lilete Letslye

Liste des tableaux

1.1 Ensemble des protocoles contenus dans le modèle H323 . . . . . . . . . . . . . 61.2 Différents Codecs avec les débits et le score MOS associés . . . . . . . . . . . . 101.3 Différents modèles de serveur de traitement d’appel Cisco . . . . . . . . . . . . 131.4 Identification des ports du Cisco IP Phone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281.5 Identification des boutons du cisco IP Phone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

2.1 Récapitulatif des Différentes méthodes de récolte des CDRs . . . . . . . . . . . 40



x

Table des matières

Dédicaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . i

Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ii

Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vi

Résumé/Abstract . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vii

Table des figures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ix

Liste des tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . x

Introduction générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xiv

I

1 Contexte et problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

1 ENEO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Généralités sur la téléphonie sur IP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

1 Téléphonie IP vs voix IP(ToIP-VoIP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Fonctionnement technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Les diverses configurations de la VoIP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Les protocoles de transport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 Les protocoles de signalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Les codecs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 Avantages et inconveniants de la ToIP . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 Solutions adaptées à la ToIP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

3 Solution cisco pour la téléphonie IP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 Le système Cisco Unified Communications Manager . . . . . . . . . . . 122 La plate-forme Cisco Unified Communications Manager . . . . . . . . . 123 Les protocoles utilisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 L’architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 La conception au niveau réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 Les groupements d’appels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 Fonctionnalités assurés par le cisco call manager . . . . . . . . . . . . . 22



xi

Table des matières Table des matières

4 Le courier electronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 SMTP (Simple Mail Transfer Protocole) . . . . . . . . . . . . . . . . . 222 Mécanisme de transfert d’un Mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 Exemple de transfert de mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

5 Les téléphones Cisco . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271 Les IP-Phones Cisco . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272 Le cisco IPcommunicator . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 273 L’ application Cisco Unified Video Advantage . . . . . . . . . . . . . . 304 Les services IPphones unifiés de CISCO . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

6 Problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311 Problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312 Objectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313 Cahier de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

II

2 Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

1 Etat de l’art . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342 Architecture fonctionnelle de l’outil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 353 Les critères de facturation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374 Récuperation des CDR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

1 Les fichiers spéciaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 Les techniques de récolte d’information de tarification . . . . . . . . . . 373 Quelques outils de tarification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 394 Principe de la taxation sur Cisco Call Manager 6.0 . . . . . . . . . . . 415 Traitement des CDR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

5 Les modèles mathématiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 521 Détermination du coût d’une communication et du type d’appel . . . . 522 Détermination de la consommation d’un personnel . . . . . . . . . . . . 533 Détermination du solde d’un personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

6 Gestion de budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 541 Suivi de l’évolution du crédit de communication dans un IPphone . . . 542 Les services IP-Phone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 543 Gestion des crédits ou quota épuisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

7 Gestion des alertes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 571 Le quota du personnel est épuisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 572 Notification Mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

8 Conception de l’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 591 Les défis à relever . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 592 Les bases de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 593 Les taches planifiées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 604 Les outils de developpement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 615 Les languages informatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 626 Architecture structurelle de l’outil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63



xii

Table des matières Table des matières

III

3 Résultats et commentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

1 Présentation de l’outil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 661 Page d’authentification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 662 Page d’accueil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

2 Module de gestion de la communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 671 Menu tableau des communications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 682 Calling Search Space . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 703 Graphique d’évolution de la consommation . . . . . . . . . . . . . . . . 71

3 Module de gestion du budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 711 Gestion du budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 712 Gestion des operateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 723 Gestion du personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 734 Envoi de mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

4 Le module de supervision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 765 Module Statistiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

1 Consommation par direction et sous-direction . . . . . . . . . . . . . . 782 Tableau de bord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 783 Table . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 794 Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79

6 La fenêtre Apropos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 807 Module d’aide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 808 Service de gestion du crédit téléphonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

Conclusion et perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

xiii Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme d’ingénieur de Conception,Option Génie des TélécommunicationsPar MATCHEU Lilete Letslye

Introduction généraleDe nos jours, les gains des entreprises sont influencés par les systèmes de communicationqu’elles possèdent : plus vite on aura accès à l’information, plus on pourra faire des bé-néfices. A cet effet, il existe une diversité de moyens de communication dans un bureau :téléphones,boite de messagerie vocale, boite de messagerie électronique, fax...etc. L’enjeu estdonc de réussir à faire converger le réseau informatique de données et le réseau téléphoniqueactuel tout en garantissant la facilité d’administration, la sécurité, la qualité de service et enoptimisant les coûts de communications et d’investissement. La téléphonie sur IP apparaîtaujourd’hui comme une solution pour remporter ce challenge.

Tenant compte des opportunités offertes par la téléphonie sur IP, ENEO a mis en place auniveau de ses directions une solution reposant sur l’architecture Cisco AVVID (Architecturepour la Voix, la Vidéo et l’intégration des données) ; ce qui implique l’usage des téléphones debureau Cisco pour la communication téléphonique. Cependant Eneo constate avec regret quemême ayant choisi la solution optimale (ToIP), les coûts de communication sont exorbitants.Le suivi de la communication étant d’autant plus important que la communication elle-même,la mise en place d’un système de facturation fiable s’impose.Afin de pouvoir contrôler les coûts de communication téléphonique, Eneo a mis en place unserveur de facturation ; ce qui a contribué à optimiser le budget alloué à la communicationjusqu’à ce que la carte mère de ce dernier tombe en panne il y a 5 mois. Or, le défi majeur dela sous-direction infrastructures et Outils de collaboration d’Eneo est : comment optimiserles couts de communication téléphonique, et ce pour diminuer les charges de l’entreprise ?C’est dans cette perspective que s’inscrit ce projet de fin d’études qui se veut être uneproposition de solution au second plan à travers le thème : Conception et mise en place d’unoutil de facturation (pour téléphone de bureau) et services prépayés dans une entreprise : casd’ENEO. Le problème étant déclaré depuis seulement cinq mois et la SOUS- DIRECTIONINFRASTUCTURES et OUTILS DE COLLABORATION recevant peu de stagiairedans le domaine des TIC ; l’actuel mémoire constituera la première proposition de solutionà ce problème.Afin de rendre compte, de manière analytique, du travail réalisé dans ce projet de fin d’étudeau sein de ENEO ; il apparaît judiciable de présenter à titre préalable dans un premierchapitre de contexte et problématique, l’organisme d’accueil et le cadre général du projet, puisles problèmes posés par ce sujet. Le deuxième chapitre intitulé méthodologie nous expliqueavec les détails le fonctionnement du serveur de facturation passé pour après en dégager leslimites. Ensuite ce chapitre explique la démarche méthodologique que nous avons adoptée.Le troisième chapitre, intitulé résultats et commentaires, nous présente quelques résultatsde l’outil tout en émettant des commentaires. Pour terminer, nous conclurons ce travail enprésentant quelques perspectives.



xiv

11Chapitre

11Chapitre

11Chapitre

Contexte etproblématique

Le but de ce chapitre est de situer le cadre dans lequel ce travail a été accompli.Nous discuterons sur la ToIP puis de la solution cisco pour la téléphonie IP et ciscounified IP phone service. De là, nous pourrons dégager la problématique qui nousest posée et détailler le cahier des charges qui nous a été confié.

DD escription

1.1 Présentation d’ENEO1.2 Géneralités sur la téléphonie IP(ToIP)1.3 Présentation de la solution cisco pour la téléphonie IP1.4 Le courier electronique1.5 cisco unified IP phone service1.6 Problématique

AA perçu

1.11.1 Présentation du cadre d’étude : ENEO

ENEO est une entreprise de production, transport, distribution et commercialisationde l’énergie électrique au Cameroun. ENEO(energy Of the cameroon) est une so-ciété anonyme avec un conseil d’administration au capital de 43 903 690 000 FCFA.Elle a son siège social à Douala à l’Avenue de Gaulle, et est placée sous la directionde son Directeur général Joel Nana Kontchou. ENEO est présent sur les dix régions

du Cameroun et occupe actuellement le premier rang sur le marché de l’énergie électrique aucamerounais.

L’organisation structurelle de la Direction Adjointe des Systèmes d’Information de ENEOCameroun est perceptible à travers son organigramme qui présente schématiquement les lienshiérarchiques des différents services et leurs relations. Notre stage a été accueilli à la sous-



1

Chapitre 1. Contexte et problématique 2. Généralités sur la téléphonie sur IP

direction infrastructures et outils de collaboration. C’est le département de l’entreprise quis’occupe de l’étude, du dimensionnement, de la planification pour le déploiement , assure lamaintenance des équipements ou des technologies fournies par ENEO , optimise l’utilisationdes équipements déjà mis en place, analyse les coûts cachés et les minimise.

Figure. 1.1 – Organigramme de la DASI à ENEO[1]

1.21.2 Généralités sur la téléphonie sur IP [2][3]

1.2.11.2.1 Téléphonie IP vs voix IP(ToIP-VoIP)

La voix sur IP, ou "VoIP" pour Voice over IP, est une technique qui permet de communiquerpar voix (ou via les flux multimédia : audio ou vidéo) sur des réseaux compatibles IP, qu’ils’agisse de réseaux privés ou d’internet, filaire (câble/ADSL/optique) ou non (satellite, wifi,GSM,UMTS ou LTE).La VoIP donc concerne le transport de la voix sur un réseau IP enutilisant le protocole TCP/IP , en envoyant les données sous forme de paquets contenant dela voix numérisée. La VoIP repose sur deux principes :

l Le découpage du flux voix numérisé en suite de paquets

l Transit sur le réseau IP

La téléphonie sur IP « ToIP »pour Telephony over internet protocol est une extension despossibilités de la VoIP[1]. En effet, elle repose sur les deux principes ci-dessus cités mais lesétend en dépassant la limite du réseau WAN IP connecté aux PABX classiques de la télépho-nie RTC. L’extension du réseau IP se fait jusqu’aux terminaux téléphoniques ou jusqu’auxapplications dédiées à la téléphonie (Skype, voice-mail, E-mail, SMS. . .). La ToIP concerneles fonctions réalisées par un autocommutateur téléphonique IPBX(IP-PABX). Ceci est clai-rement illustré à l’aide du schéma ci-dessous.



2


Figure. 1.2 – La ToIP, une extension de la VoIP

1.2.21.2.2 Fonctionnement technique

Contrairement au RTC, qui utilise le fil de cuivre traditionnel pour arriver chez le correspon-dant, la VoIP utilise le réseau maillé du web pour effectuer ses transmissions. En effet, elleutilise le protocole TCP/IP pour transporter les données (ici entièrement numériques[0 et 1])entre les correspondants, et ce, par n’importe quel chemin. Ces données (la voix) sont décou-plées en petits paquets compressées grâce à un programme de codec avant d’être transmises.Une fois arrivées chez les destinataires, elles font l’opération inverse, à savoir décompressionet restitution sonore.

Figure. 1.3 – la transmission de la voix sur le réseau IP

Pour bien arriver à destination, chaque paquet est numéroté et reçoit l’adresse du destina-taire. Ces paquets font alors leur propre route sur la toile en fonction du changement ou del’encombrement. Si une ligne ou un circuit tombe, les paquets déjà émis changent automati-quement de route pour arriver à destination. Une fois arrivés, les paquets sont réémis dansle bon ordre. Vu la vitesse à laquelle ces opérations.

1.2.31.2.3 Les diverses configurations de la VoIP

Sur le schéma ci-dessus, nous pouvons constater que nous pouvons distinguer plusieurs casde figure de téléphonie sur IP :



Figure. 1.4 – Diverses configurations de la téléphonie sur IP

l Les deux correspondants communiquent par ordinateurs

l Les deux correspondants communiquent via des téléphones IP (IP-phones ou Smart-phones Wi-Fi)

l Les deux correspondants communiquent avec des téléphones mobiles qui utilisent unepasserelle entre le réseau RTC ou GSM et le réseau IP

Ceci dit, nous pouvons également combiner les trois cas, par exemple une personne peut seservir de son ordinateur ou de son téléphone IP pour appeler quelqu’un sur son téléphoneclassique ou mobile en passant par une passerelle.

1.2.41.2.4 Les protocoles de transport

Le transport de la voix sur IP met en jeu de nombreux protocoles de couches inférieures àcelle qui contient l’information voix parmis lesquels TCP, UDP, RTP et RTCP. Les protocolesde transport classiquement utilisés pour transporter les données sont TCP et UDP.

Le transport de la voix répond à des exigences différentes de celles relatives au transportde données, à savoir des fortes exigences de délais, sans garantie aussi forte de fiabilité (laperte de quelques paquets voix est en effet « compensable »par les algorithmes de correctiond’erreurs et par l’oreille humaine). Le protocole répondant à ces exigences est le protocoleRTP et RTCP.

1.2.4.1 RTP

La téléphonie sur IP nécessite le transfert de la voix en temps réel. Sur le réseau Internet, cemécanisme n’est pas implémenté à la base. pour effectuer un appel, il faut donc utiliser desprotocoles spécifiques pour le transport des informations en temps réel : RTP (Real-TimeTransport Protocol)/RTCP (Real-Time Transport Control Protocol),normalisés IETF(RFC3550 3650). Le but de RTP est de fournir un moyen uniforme pour transmettre sur IP desdonnées soumises à des contraintes de temps réel(audio, vidéo,...).Le rôle principal de RTP



4


consiste à mettre en Ĳuvre des numéros de séquence de paquets IP pour reconstituer lesinformations de voix ou vidéo même si le réseau sous-jacent change l’ordre des paquets. RTPfonctionne sur le protocole UDP. Plus généralement, RTP permet :

l D’identifier le type de l’information transportée

l D’ajouter des marqueurs temporels et des numéros de séquence

l De contrôler l’arrivée à destination des paquets

De plus, RTP peut être véhiculé par des paquets multicast afin d’acheminer des conversationsvers des destinataires multiples.

1.2.4.2 RTCP

Le protocole RTCP est basé sur les transmissions périodiques de paquets de contrôle partous les participants dans la session. C’est un protocole de contrôle de flux RTP, permettantde véhiculer des informations basiques sur les participants d’une session, et sur la qualité deservice.

Figure. 1.5 – La pile de protocole RTCP

1.2.51.2.5 Les protocoles de signalisation

La signalisation concerne l’échange d’informations entre les nĲuds d’un réseau .Ces infor-mations servent à établissement et au contrôle des connexions à travers le réseau. IL existedivers protocoles de signalisation et d’échanges de paramètres de communication. On citerapar exemple H323, SCCP, SIP, MGCP, IAX/IAX2...Le protocole SCCP retient toute notreattention car il s’agit du protocole propriétaire de la solution Cisco pour la ToIP.

1.2.5.1 H323

La norme H323, développé par l’IUT-T ; est utilisée pour l’interactivité en temps réel (échangeaudio, vidéo, données, contrôle et signalisation). C’est la norme la plus utilisée concernant laVoIP. Elle hérite de la norme H320 utilisée pour la voix sur RNIS. Comme toute norme, elleest constituée d’un ensemble de protocoles réalisant les différentes fonctions nécessaires à lacommunication.Cette classification est résumée dans le tableau ci-après :Les éléments d’un réseau H.323 sont :



CODECS AudioCODECS Video

RAS H.225 (Registration Administration Status)H.225 ( Call Signaling)H.245 Control Signaling

RTP (Real Time Transfer Protocol)RTCP (Real Time Transfer Control Protocol)

Tableau. 1.1 – Ensemble des protocoles contenus dans le modèle H323

l Les terminaux

l Le MCU (Multipoint Control Unit)

l La Gateway

l Le GateKeeper

H.323 se situe au-dessus de la couche transport du réseau. Ce qui lui permet de fonctionnersur tous les réseaux basés sur le protocole IP.

Figure. 1.6 – Piles des protocoles H323

Comme le montre la figure 1.6, H.323 spécifie une liste de codecs audio (G.711, G.723. . .) quidéfinissent la compression et la transmission de la voix sur le réseau. Un codec est obligatoire :G711. Il permet de transférer de la voix à des débits de 48, 56 ou 64 kbps. Ces débits élevésconviennent au transfert de la voix sur des réseaux à haut débit, comme les LAN.



6


Ces débits sont trop élevés pour des conversations passant par le réseau Internet. Les codecsoptionnels de la suite H.323 (G.723, G.728 et G.729. . .) solutionnent ce problème en suppor-tant des débits inférieurs (de 16 à 5.3 kbps) à ceux de G.711 afin d’économiser de la bandepassant.

1.2.5.2 SCCP

Skinny Client Control Protocol(SCCP) est un protocole propriétaire CISCOTM utilisé pourles échanges entre le Call Manager et les IP-Phones. Le terme ’SKINNY’ est utilisé pourindiquer que le protocole SCCP est très simple et requiert de ce fait des ressources processeurlimitées. En effet, il utilise des messages prenant très peu de bande passante. SCCP s’utilisedans une architecture simple, il est relativement plus simple à utiliser que H323. Le CiscoCall Manager se comporte en proxy H323 et intègre une majorité de process H323. Il assurela gestion des évènements de signalisation pour les appels initialisés en utilisant les protocolescommuns tels que H.323, SIP, RNIS et/ou MGCP. Les messages sont transmis via TCP enutilisant le port 2000, Ceux-ci comportent au minimum trois champs de quatre octets :

l Un entier représentant la taille du message total.

l Un deuxième champ réservé qui doit toujours être à zéro.

l Un identifiant (MessageId) pour déterminer la nature du message.

l Le MessageId permet de définir l’information transmise entre le poste IP et le CallManager. Lorsque toutes les étapes du protocole de signalisation ont été exécutées lespostes dialoguent entre eux en utilisant RTP.

1.2.5.3 SIP[4]

Contrairement à la norme H323, SIP (Session Initiation Protocol) est un protocole unique detype requête/réponse très proches des protocoles HTTP et SMTP. Il commence à prendre lepas sur la norme H323. SIP est normalisé par l’IETF (RFC 3261). Il permet de créer et gérerdes sessions entre participants pour échanger les données indépendamment de leur nature etdu protocole de transport. Les éléments d’une architecture SIP sont :

l L’User AgentUn User Agent (UA) est un élément final de l’architecture SIP. Il est constitué d’unUser Agent Client (UAC) et d’un User Agent Server (UAS).L’UAC est une applicationcliente qui envoie des requêtes SIP. L’UAS est une application serveur qui dialogueavec l’utilisateur quand une requête SIP est reçue. Elle renvoie la réponse de l’utilisa-teur. Quelques exemples d’User Agents d’un réseau SIP sont les stations de travail, lestéléphones IP et les GateWays

l Le serveur ProxyLes serveurs Proxy sont chargé du routage d’une session SIP. Quand un serveur Proxyreçoit une requête SIP, il la transmet au prochain serveur Proxy sur la route ou à l’UserAgent concerné par la requête si celui-ci est directement connecté au serveur proxy



l Le serveur de redirectionLe serveur de redirection converti l’adresse contenue dans une requête SIP en zéro (sil’adresse est inconnue) ou plusieurs adresses et renvoie ces adresses vers le client.

l Le RegistrarLe Registration fourni les informations sur la localisation possible d’un utilisateur auxserveur de redirection et aux serveurs proxy.

Figure. 1.7 – Pile des protocoles SIP

La figure 1.7 présente les protocoles les plus utilisés en parallèle avec SIP pour la téléphoniesur IP. SIP est indépendant et peut être utilisé avec d’autres protocoles.

l SIPLe protocole SIP (Session Initiation Protocol décrit la RFC 3261) permet de créer etgérer des sessions entre participants pour échanger des données. Il est indépendant dela nature des données et du protocole de transport. Il peut donc servir à établir deconversations téléphoniques et des conférences, mais il n’est pas limité à cet usage. Leprotocole SIP fournit cinq services pour les conversations multimédia : La localisationd’utilisateur, pour déterminer le système terminal qui doit être utilisé pour la commu-nication.L’établissement de l’appel, pour faire sonner le destinataire et établir les paramètresde la communication chez l’appelant et l’appelé.La disponibilité de l’utilisateur, poursavoir si le destinataire veut participer à la communication. Les moyens de l’utilisateur,pour déterminer le média dont il dispose ses caractéristiques. Dans la pile de protocolesprécédente, SIP envoie des messages SDP pour assurer ce service. La gestion de l’appel,pour le transfert et la terminaison de l’appel.

l SDPLe protocole SDP (Session Description Protocol décrit dans la RFC 2327) est utilisépour la négociation des caractéristiques d’une session. Il permet aux différents partici-pants d’être compatibles entre eux. Au travers de SDP, ils peuvent décider quelcodec



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utiliser pour la voix et quel protocole de transport acheminera le média (RTP parexemple).

l RTP et RTCPLes protocoles RTP et RTCP ont déjà été traités dans les protocoles de transport.

1.2.5.4 MGCP

Le protocole MGCP (Media Gateway Control Protocol) sert à l’échange de message de signa-lisation entre un contrôleur de passerelles de médias et des passerelles réparties dans un réseauIP. Pour l’établissement et la libération des connexions, MGCP se sert de signaux et d’évé-nements. La standardisation de MGCP a été stoppée pour faire place à MEGACO/H.248(MEdia GAteway COntrol protocol), protocole élaboré en collaboration entre l’IETF et l’UIT(RFC 2705). Ce nouveau standard n’étant pas dérivé de MGCP, la migration vers MEGA-CO/H.248 semble difficile.

1.2.61.2.6 Les codecs

Un Codec est une abréviation pour Codeur/Décodeur. Un codec est basé sur un algorithmequi permet la compression des données qu’on lui donne. Il s’agit d’un procédé permettant decompresser et de décompresser un signal, de l’audio ou de la vidéo, le plus souvent en tempsréel, permet une réduction de la taille du fichier original. Le codec numérise et compressela voix de l’émetteur, ainsi les données numériques sont encapsulés dans des paquets IP etacheminées vers le destinataire. A l’arrivée au destinataire, ce dernier grâce au même codecdécompresse et restitue le son. On distingue des codecs à pertes et des codecs sans pertes.Un codec à pertes distingue les parties moins importantes des informations et les supprimepour gagner en taille.

Une fois le signal numérisé et encodé, il est prêt à être transmis. Le transport des donnéespeut se faire par l’intermédiaire de plusieurs protocoles dont notamment RTP et RTCP, lecontrôle du flux se faisant via les autres protocoles nommés plus haut. Arrivé du côté durécepteur, le signal est décodé en utilisant le même codec et ensuite restitué. L’objectif d’uncodec est la transformation d’un signal analogique vers un signal numérique et vice-versa. Ici,le codec transforme donc le signal de la voix en données numériques facilement transportablessur un réseau. Après le transport, le même codec se charge de reconvertir le signal numériquevers un signal analogique.Voici un tableau correspondant aux différents odeurs/Décodeurs (Codec) ; les débits corres-pondants et la qualité sonore associée :

1.2.71.2.7 Avantages et inconveniants de la ToIP

1.2.7.1 Avantages de la ToIP

l L’infrastructureLa première observation que l’on peut faire concerne la partie évidente de la fusionde média pour la voix et la donnée. L’utilisation d’une infrastructure unique au niveau



Codec VoIP Débit (Kbps) Score MOSG.711 (PCM) 64 4.1G.722 64 4G.726 62 3.85G.729 8 3.92G.723.1 6.4 3.9G.723.1 5.3 3.65GSM 13 3.5G.729x2 8 3.27G.729x3 8 2.68

Tableau. 1.2 – Différents Codecs avec les débits et le score MOS associés

physique (une seule prise murale) permet de poser une longueur de câble deux fois moinsimportante que dans le cas de deux réseaux distincts. Dans le cas d’un déploiement surun nouveau site, il est possible de réaliser une économie de 33% à 50% sur les coûts decâblage.

l Maîtrise des coûts de communication Traditionnellement, les communications voixinter-sites d’une entreprise sont acheminés soit directement via un réseau RTC commutésoit via une ligne privée louée interconnectant les PABX des agences de l’entreprise.Dans les deux cas, l’entreprise paye les communications ou est redevables d’abonne-ments mensuels loin d’être négligeables dans la gestion des coûts. La ToIP est peut-êtreici une réponse efficace pour réduire considérablement les frais engendrés en utilisantles techniques classiques. La voix est transportée sur le réseau WAN IP de donnée déjàen service. Les réseaux d’interconnexion de site reposent généralement sur des infra-structures VPN IP et les coûts de ces technologies sont très réduits par rapport à latéléphonie classique.

l Maîtrise des coûts de gestionLa migration vers la ToIP est une opportunité pour échapper aux multiples servicesde maintenance liés à la téléphonie traditionnelle. Les IPBX qui remplacent les PABX,sont mandataires de systèmes d’exploitation propriétaires basé sur les standards telsque Linux, Windows ou Unix. Ainsi, les équipes chargées de la maintenance informa-tique se voient doté de nouvelles tâches et simplifie le travail des équipes de gestion.Cette centralisation autour de l’entreprise est un facteur important dans le choix del’intégration de la ToIP. On comprendra évidemment que les changements de locauxsont également une bonne opportunité pour renouveler son parc de communication. Lesdéménagements internes du personnel sont d’autant plus faciles à gérer dans le cas dela ToIP. "La mobilité est favorisée grâce à la flexibilité des technologie IP, notammentavec l’adressage logique7", on crée alors rapidement des groupes de travails mobiles.On pourra retenir l’image de l’employé arrivant à l’agence et empruntant un bureaumobile pour s’installer où bon lui plaira et brancher sa prise téléphonique n’importeoù sur le réseau. L’avenir du télétravail est donc garanti par la portabilité des adressesIP. Cette souplesse contribue à créer des économies quand on connaît la difficulté deparamétrer les PABX classique lors de changement de postes.



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l Des terminaux évoluésGrâce à la ToIP, l’interface mise à disposition des utilisateurs ouvre de nouvelles pers-pectives pour le développement d’application destinées à la téléphonie. Les terminauxIP sont capables de supporter les standards http, XML, SMTP ou encore des normesmultimédia. Les terminaux sont donc dotés de fonctionnalités initialement dévelop-pées pour les communications via PC et certaines applications permettent un couplageintéressant surtout dans le cas d’application de gestion de clientèle (CRM). Avec desterminaux de plus en plus sophistiqués, de nouvelles applications sont développées pourle travail collaboratif et le e-learning (assistants virtuels, visioconférences, etc . . .).

1.2.7.2 Inconveniants de la ToIP

Le principal frein dans la mutation vers la ToIP reste encore le prix des équipements et lamise en place de l’infrastructure demande aux entreprises un investissement parfois impor-tant. Cependant, le principal argument avancé par les promoteurs des systèmes de Téléphoniesur IP est la garantie du retour sur investissement en quelques années. Cependant il restetrès difficile à estimer et est l’élément clé de décision concernant tout projet de migrationTéléphonie sur IP.

Le deuxième frein concerne le matériel lui-même. A son prix élevé (en baisse néanmoins)comparé aux équipements de la téléphonie classique, la durée de vie des éléments de la ToIP(IPBX) est relativement courte et nécessite des changements plus fréquents qu’en téléphonieclassique.

Par ailleurs, les équipements propriétaires ne facilitent pas l’interopérabilité des systèmes ;certains utilisent des protocoles de communications tels que SIP, d’autre H.323 et les produitsprovenant de constructeurs avec des cultures différentes obligent les entreprises à préserverl’homogénéité de leur infrastructure ce qui est parfois contraignant lors des appels d’offrespour le renouvellement des parcs.

1.2.81.2.8 Solutions adaptées à la ToIP

Il existe plusieurs solutions de téléphonie sur IP

1 Solutions Propriétaires

l Cisco (CUME, CUCM),

l Avaya,

l 3Com,

l Netcom ,

l Alcatel,

l Etc. . .

2 Solutions open source

l Asterik.


Chapitre 1. Contexte et problématique 3. Solution cisco pour la téléphonie IP

Comme Energy Of the Cameroon a adopté la solution propriétaire cisco pour la téléphoniesur IP, elle se doit d’être présentée.

1.31.3 Présentation de la solution cisco pour la té-

léphonie IP [5] [6]

1.3.11.3.1 Le système Cisco Unified Communications Manager

Le système Cisco unified est un ensemble complet de solutions puissantes dans les domainesde l’IP téléphonie, des communications unifiées, de la conférence vidéo et audio sur l’IP, etdu centre de contact, destinées au marché des entreprises. Ces solutions ont pour objectifd’aider les organisation à réaliser des gains en améliorant leur efficacité opérationnelle, enaccroissant leur productivité et en augmentant la satisfaction de leurs clients, Cisco unifiedCommunications Manager, qui est un élément fondamental du système IP Communications,est le composant logiciel de traitement d’appel de la solution d’IP Téléphonie pour l’entreprisede cisco. Il s’inscrit dans le cadre de l’architecture Cisco AVVID (Architecture pour la Voix,la Vidéo et l’intégration des données).

1.3.21.3.2 La plate-forme Cisco Unified Communications Manager

La plateforme Cisco Unified Communications Manager CUCM(anciennement appelé CiscoUnified Call Manager) est un serveur de traitement d’appels qui étend les fonctionnalitéstéléphoniques dans l’entreprise aux équipements connectés sur le réseau de donnée tels queles téléphones IP, les équipements de traitement de la voix, les passerelles VoIP et les appli-cations multimédia. Les services additionnels de data, voix, et vidéo tels que la messagerieunifiée, la conférence multimédia, le centre de contact collaboratif et les systèmes de réponsemultimédia interactifs interagissent avec la solution d’IP téléphonie par l’intermédiaire desinterfaces de programmation ouverts(API) natifs de cisco Unified Communications Manager ;Cisco Unified Communications Manager S’installe sur les serveurs de convergence de médiade Cisco (MCSs 7800) ainsi que sur un choix de serveurs d’autres constructeurs(HP, IBM).

Cisco Unified Communications Manager est livré avec une série d’applications et d’utilitairesqui comprend Cisco Unified Communications Manager Attendant Console, qui est un logicielde poste opérateur pour PC, une application de conférence en mode impromptu(ad-hoc),BulkAdminstration Tool(BAT), CDR Analysis and Reporting tool(CAR), Real time MonotoringTool(RTMT), Cisco Unified Communications Manager Auto-Attendant, qui est un standardautomatique simple et de petite capacité, Tool for Auto-registered Phones Support(TAPS)et IP Manager Assistant(IPMA),qui est une application de filtrage patron-secrétaire.

Ils existent plusieurs modèles de serveur de traitement d’appel Cisco qui différencie selonla taille de l’entreprise et son nombre d’employés. Le tableau suivant présente les différentsmodèles disponibles.



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Modèles Nombres d’em-ployés

Principaux avantages

Cisco UnifiedCommunica-tions gamme500

5-50

l Fonctionnement des applications bu-reautiques et les programmes de ges-tion de relation client(CRM) existant

l S’intègre avec Cisco Unified Communi-cations Manager Express

l Disponible en tant qu’application à ser-veur unique

Cisco UnifiedCommunica-tions ManagerExpress

Jusqu’à 240

l Fourni avec les routeurs à services in-tégrés Cisco

l Facile à connecter au bureau grâce àCisco Unified Communications Mana-ger

Cisco UnifiedCommunica-tions ManagerBusiness Edition

Jusqu’à 500 uti-lisateurs

l Prise en charge de nouvelles applica-tions téléphoniques innovantes

l Prise en charge des communications etdes fonctions de mobilité sur un seulserveur

l Fonctionne sur 5 sites différents

Cisco UnifiedCommunica-tions Manager

150-500+

l Hautement évolutif pour s’adapter auxbesoins de votre entreprise

l Prise en charge de nouvelles applica-tions téléphoniques innovantes

l Disponible en tant qu’application à ser-veur unique

l Fonctionne avec des serveurs

Tableau. 1.3 – Différents modèles de serveur de traitement d’appel Cisco



1.3.31.3.3 Les protocoles utilisées

La différence fondamentale entre les produits CISCO et les autres produits en termes de VOIPse situe au niveau du protocole de signalisation car CISCO est propriétaire du protocole SCCP(Skinny Client Control Protocol) depuis 1998 lors du rachat de Selsius Corporation.

Le SCCP est un protocole le plus léger et plus souple qui permet aux clients Skinny de com-muniquer avec Call Manager. Il utilise le port TCP 2000 pour la signalisation et RTP overUDP pour le trafic temps-réel (flux audio) avec les autres clients Skinny.

SCCP a été prévu pour des périphériques hardware et autres systèmes embarqués possédantun CPU relativement important et des contraintes au niveau de la mémoire. Le H.323 étanttrop rigoureux pour certaines utilités de la téléphonie IP (comme le renvoi d’appel, le trans-fert d’appel, la mise en attente), Cisco a mis en place ce protocole beaucoup plus léger qu’estle SCCP (comme nous l’avons dit ci-haut, il utilise le port 2000). L’avantage de Skinny estqu’il utilise des messages prenant très peu de bande passante c’est pourquoi il est utilisé pourles communications entre les téléphones IP et le Call Manager ainsi que pour contrôler uneconférence.

Le SCCP est un protocole propriétaire originellement développé par Selsius Corporation,et qui appartient aujourd’hui à Cisco Systems. Le protocole SCCP utilise TCP qui est unmoyen de communication fiable alors que SIP n’impose pas de protocole de transport, celapouvant être aussi bien de l’UDP ou du TCP en fonction de la taille du message. Par contre,le transport de la voix est réalisé en UDP afin de privilégier la rapidité de transmission. Deplus, on ne se soucie pas de la perte de paquets.

1.3.41.3.4 L’architecture

La plateforme Cisco Call Manager étend les fonctionnalités téléphoniques dans l’entrepriseaux équipements connectés sur le réseau de données tels que les téléphones IP (IPPhones),les équipements de traitement de la voix, les passerelles VoIP (Gateways) et les applicationsmultimédia.

1.3.4.1 Les pré-requis au système

L’architecture du Cisco Call Manager 6.0 possède des pré-requis sur sa plateforme. Cepen-dant, il y a un certain nombre de choix dans les différentes plateformes qui peuvent êtreacceptées par le serveur d’appels :

l Cisco MCS 7825H

l Cisco MCS 7835H-3000

l Cisco MCS 7845H

l HP DL320-G2

l HP DL380-G3



14


l IBM x306

l IBM x345

1.3.4.2 Un cluster ? Qu’est-ce que c’est ?

Le Cisco Call Manager Version 6 constitue une solution de traitement d’appel pour les en-treprises, évolutive, à haute disponibilité et qui peut opérer dans une architecture centraliséeou distribuée. Plusieurs serveurs Call Manager peuvent être formés en cluster et administréscomme une seule entité. La construction d’un cluster contenant plusieurs serveurs de traite-ment d’appel sur un réseau IP est une possibilité unique sur le marché, qui met en évidencela qualité avancée de l’architecture proposée par Cisco. Le modèle en cluster permet uneévolution de 1 à 30.000 téléphones IP pour un cluster, et permet le partage de charge entreserveurs et la redondance du service de traitement d’appel. Voici un exemple de cluster quel’on peut mettre en place :

Figure. 1.8 – Représentation d’une grappe (Cluster)

Les composantes d’un cluster

Un cluster est donc le regroupement de plusieurs serveurs Call Manager, comme étant uneseule unité et permettant le partage de charge. Cependant, il doit y avoir une certaine hié-rarchie dans un cluster afin que chaque entité connaisse sa tâche. C’est pourquoi, un clusterest constitué d’un publisher et d’un ou plusieurs subscriber.

l Publisher :Il est le serveur Call Manager "maître", son rôle est de définir les fonctions de chaquesubscriber, et de partager les charges. Il est aussi le serveur principal, et de ce fait, sicelui-ci est hors service, l’ensemble du cluster ne fonctionnera plus. Cependant, dans lastratégie où celui-ci est déchargé au maximum, il y a une faible probabilité pour qu’ilsoit hors service.

l Subscriber :C’est un serveur Call Manager "esclave", son rôle est d’assurer les fonctions que le pu-blisher lui demande. Celui-ci effectue une réplication de la base de données du publisher



(avec synchronisation), afin de ne se servir que de la sienne pour effectuer ses actions.De manière générale, les subscribers sont mis en place par pair, afin de se partager lescharges, et assurer un système de secours en cas de hors service d’un subscriber.

1.3.51.3.5 La conception au niveau réseau

1.3.5.1 La mise en place dans le réseau

L’intégration du serveur dans un milieu informatique passe en premier lieu dans le réseauinformatique. C’est pourquoi, il faut configurer sa position au sein d’un réseau local. Pour cela,lors de la configuration, nous devons lui attribuer une adresse IP et l’associer de préférenceà un Host Name. C’est de cette manière que les téléphones IP pourront être connecté à ceserveur Call Manager. Ensuite, il faut configurer la date et l’heure lors de la mise en place.Cette étape paraît certainement anodine, mais elle est très importante. En effet, lors de lamise en place des services (que nous verrons par la suite), il se peut que les services soientactivés à seulement certains jours de la semaine et/ou certaines heures de la journée.

l Configuration d’auto-enregistrement

L’auto-enregistrement est un paramètre de poids. Il s’agit de la configuration qui paramètrela plage de numéros qui seront attribués aux téléphones IP neufs se connectant au serveurCall Manager. Ces paramètres sont Starting Directory Number et Ending Directory Number,qui représentent respectivement le numéro de début de plage et le numéro de fin de plage.Afin de simplifier la compréhension concernant l’auto-enregistrement, voici un exemple :

Nous configurons le Starting Directory Number à 2000, et le Ending Directory Number à 3000.Nous définissons alors dans ce cas que la plage entre les numéros 2000 et 3000 sont des lignespréconfigurées. Ainsi, lors d’une connexion d’un téléphone IP en configuration d’usine, lesystème va chercher un numéro de libre dans cette plage de numéros (dans l’ordre croissant).Il va effectuer une association entre l’adresse MAC du téléphone IP et la ligne. De cettemanière, le téléphone IP appartient au serveur Call Manager, et possède une préconfiguration.S’il n’y a plus de numéro de libre dans cette plage, un téléphone IP en configuration d’usinene pourra pas être affecté à ce Call Manager.

1.3.5.2 Association entre un téléphone et une ligne

l La dissociation des entitésDans le stratégie du Call Manager, le téléphone IP et la ligne sont deux entités diffé-rentes. Il faut effectuer une association entre le téléphone IP et la ligne. Cela permetd’attribuer le numéro de ligne voulu à l’IPPhone que l’on souhaite. Et aussi, en casde téléphone IP défectueux, de pouvoir en assurer le remplacement sans en affecter laligne.

l Le téléphone IPLe terminal IP qui sert d’outil de communication aux utilisateurs, est aussi appelétéléphone IP ou IPPhone. Il y a différents modèles d’IPPhones :



16


Figure. 1.9 – Téléphone IP

Le téléphone IP a pour caractéristiques :

l Un modèle

l Une adresse MAC

l Une description IPPhone

l Une localité (pour déterminer son débit autorisé)

l Un ensemble de services

Une fois le téléphone IP configuré, le système demande une association à une ligne (que l’onpeut créer à la volée).

l La ligneLa ligne correspond à un numéro direct. Ce numéro devra être évidemment composé,si l’on souhaite joindre cette ligne. Une ligne est composée :

→ Un numéro direct

→ Une partition (Nous verrons son utilité par la suite)

→ Un numéro de transfert (en cas de non réponse, ou occupation)

1.3.5.3 Les classes de services

Les Partitions et les Calling Search Spaces fournissent les moyens d’implémenter les restric-tions d’appels et les droits d’appels sur un Call Manager.



l PartitionUne partition est une entité qui permet de stocker des numéros. Les numéros qui y sontstockés peuvent être de plusieurs types. Ils peuvent être des simples numéros directs delignes, ou des expressions régulières représentant une plage de numéros, ou encore desnuméros de groupement (voir chapitre sur le groupement d’appel). Le principal intérêtd’une partition est d’organiser le parc téléphonique en classant les lignes par différentsensembles. Chaque numéro ne peut appartenir qu’à une seule partition. Et dans lamesure ou un numéro est inclus dans une expression régulière, le moins ambigu serapris en compte. Par exemple, le numéro 12345 se trouve dans la partition Schmurtz, etl’expression régulière 1234X est dans la partition Elephant_De_Mer, nous notons que12345 est le plus précis, donc en priorité le système va favoriser la partition Schmurtz.

L’intérêt pour un numéro d’être dans la même partition qu’un autre, est de pouvoircommuniquer entre eux.

l Calling Search SpacesLe Calling Search Spaces est une entité, qui regroupe plusieurs partitions. Son principalintérêt est de donner la possibilité à deux partitions distinctes de communiquer entreelles. Par exemple, Alice qui possède le numéro 12345, se trouvant dans la partitionSchmurtz, et Bob qui possède le numéro 67890, se trouvant dans la partition Ele-phant_De_Mer, ne peuvent pas naturellement communiquer entre eux. Cependant,s’ils sont dans le même Calling Search Spaces, le lien pourra s’établir, et donc Alice etBob pourront communiquer.

Le but des Calling Search Spaces est, dans la même optique qu’un pare feu restrictif,d’autoriser explicitement les lignes à en contacter d’autres. Cela peut paraître anodin,mais c’est grâce à ce système que l’on peut permettre à un groupe de personnes d’appelerà l’international, et à d’autres seulement en interne, etc.

l Représentation des entitésVoici schématiquement la relation partitions/calling search spaces expliquée précedem-ment :

Figure. 1.10 – Relation Partitions/calling search space

Nous voyons donc par ce schéma la structure d’encapsulation des partitions dans un mêmecalling search spaces.



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1.3.5.4 Les routages d’appels

Dans le langage Cisco, le "Route Plan" décrit globalement les acheminements (ou routage)de communication. Le Route Plan représente l’ensemble des entités que nous allons décrireci-dessous, allant de la composition d’un numéro jusqu’au Réseau Téléphonique CommutéPublic (RTCP).

l Route GroupUn "Route Group" permet de choisir les différentes gateways sur lesquelles l’appel seraacheminé. Il permet aussi de donner une priorité sur chaque gateway par ordre depréférence.

l Route ListUne "Route List" regroupe un ensemble de Route Group, afin de donner un ordre depriorité à ces différents Route Group en fonction de l’acheminement d’un appel.

l Route PatternUne "Route Pattern" est un numéro ou un ensemble de numéros, généralement sousforme d’une expression régulière, que l’on assigne à une Route List. De cette manière,lors de la composition d’un numéro, lorsqu’il est "matché" par une expression régulière,il connaît l’acheminement que doit avoir cet appel.

l Schéma global des différentes entités

Figure. 1.11 – Représentation global des différentes entités

l Synoptique d’une composition de numéro et de son acheminement

1.3.61.3.6 Les groupements d’appels

l Son utilitéLes groupements d’appels permettent de créer des ensembles de lignes. Par exemple,dans une entreprise, nous souhaitons organiser les lignes téléphoniques de chaque ser-vice. Nous plaçons donc Alice, Bob et Charly, qui sont au service comptabilité, dans lemême groupement d’appels. Cela permet à chacun d’entre eux d’avoir leur propre lignetéléphonique, mais aussi d’avoir une ligne commune de groupement qui distribuera les



Figure. 1.12 – Synoptique d’une composition de numéro et de son acheminement

appels sur leurs postes selon un algorithme choisi. Autrement dit, si on appelle sur lenuméro du groupement, on joindra, de cette manière, le service et non une des personnedu service en particulier.

l Line GroupUn "Line Group" permet de selectionner un ensemble de lignes, et de choisir selon unalgorithme quelles sont les lignes qui seront sollicitées. Voici les différents algorithmesde distribution qui existent :

→ Broadcast : Toutes les lignes du groupement vont être sollicitées en même temps.

→ Circular : Selon l’ordre des lignes choisies, chaque ligne sera sollicitée tour à tour,pendant un temps paramètrable. Pour chaque nouvel appel, l’ordre de sollicitationsera le même.

→ Longest idle time : Les sollicitations des lignes sont distribuées de manière égale.C’est-à-dire que la ligne qui aura été la moins sollicitée, le sera en cas de nouvellesollicitation.

l Hunt ListUne "Hunt List" regroupe un ensemble de Line Group, afin de donner un ordre depriorité à ces différents Line Group.

l Hunt PilotUn "Hunt Pilot" est un numéro que l’on assigne à une Hunt List. Il s’agit de ce numéroqu’il faut composer pour appeler le groupement.

l Schéma global des différentes entités



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Figure. 1.13 – schéma global des différentes entités

1.3.6.1 Les services

Le Cisco Call Manager permet de mettre en place des services. Ces services peuvent être enutilisation par les usagers et sont mis en place en dur sur l’IPPhone. Parmis les nombreuxservices, voici les plus fréquement utilisés.

l Entrée et Sortie de groupement

Dans la partie les groupements d’appels, nous avons pu voir qu’une ligne peut êtreaffectée à un groupement. Cependant, dans un souci de disponibilité (congés, etc.), ilfaut permettre aux utilisateurs de sortir et d’entrer dans le groupement. Pour cela, unservice peut être créé sur le terminal, afin d’effectuer cette action. L’utilisateur pourrase servir de ce service via le bouton "services" du terminal.

Figure. 1.14 – Bouton services

l Extension MobilityL’Extension Mobility permet une portabilité de la ligne. En effet, une personne ayantune forte mobilité au sein même d’une entreprise, peut avoir besoin de recevoir sesappels ou qu’il soit avec un IPPhone différent.Ce service s’appuie sur un système de login et code PIN, appelé Device Profile. Le


Chapitre 1. Contexte et problématique 4. Le courier electronique

Device profile permet de référencer tout le profil d’un utilisateur (numéro de ligne,nom, prénom, login, code PIN, etc.). Par le biais de ce service, un utilsateur pourraêtre mobile dans son entreprise, tout en gardant son propre numéro de ligne.

1.3.71.3.7 Fonctionnalités assurés par le cisco call manager

Le serveur de téléphonie IP Cisco Unified Communication Manager assure la configurationet la mise en marche de plusieurs fonctionnalités, on cite par exemple :

l La signalisation et le traitement d’appel : CUCM assure le routage, l’établissement etla cloture d’appels.il permet aussi d’assurer les services de taxation

l Administration du plan de numérotation : Le plan de numérotation permet au CUCMde router un numéro de téléphone vers la destination requise

l Administration des services téléphoniques : CUCM permet d’assurer des fonctionnalitéstéléphoniques telles que la mise en attente, les transferts d’appel, les conférences audioet vidéo

l Services d’annuaire : CUCM utilise le DC comme annuaire LDAP. Cet annuaire gèrel’authentification et les autorisations des utilisateurs. Cependant call manager peut êtreintégré à un annuaire d’entreprise de type Active Directory

l Interface de programmation pour les applications externes : call manager contient uneinterface de programmation permettant de s’interconnecter avec les applications ex-ternes telles qu’une console opératrice, un centre d’appels

1.41.4 Le courier electronique [7]

Le courrier électronique, courriel, e-mail/email ou parfois simplement mail, est un service detransmission de messages envoyés électroniquement via un réseau informatique (principale-ment l’Internet) dans la boîte aux lettres électronique d’un destinataire choisi par l’émetteur.L’émetteur très souvent se contente d’envoyer le mèl en espérant que le destinataire l’ob-tiendra et le lira. Cependant pour réaliser ces deux événements, on utilise deux types deprotocoles : les protocoles d’émission (SMTP) et les protocoles de consultation ou de récu-pération (POP,IMAP).

1.4.11.4.1 SMTP (Simple Mail Transfer Protocole)

1.4.1.1 Généralité

C’est un protocole de communication utilisé pour transférer le courrier électronique (cour-riel) vers les serveurs de messagerie électronique. C’est un protocole de couche application,qui utilise le protocole TCP (Transmission Control Protocol) pour le transfert de données.Pour envoyer un message via le protocole SMTP, on commence par spécifier l’expéditeur du



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message, puis le ou les destinataires d’un message, puis, en général après avoir vérifié leurexistence, le corps du message est transféré par un Mail User Agent (MUA) vers le serveurSMTP du destinateur. Le logiciel Sendmail est l’un des premiers, sinon le premier serveur demessagerie électronique à utiliser SMTP. Depuis, la plupart des clients de messagerie peuventutiliser SMTP pour envoyer les messages. Certains nouveaux serveurs sont apparus, commePostfix, Qmail de Daniel J. Bernstein, Exim et Exchange de Microsoft. Comme le protocoleutilisait du texte en ASCII (American Standard Code for Information Interchange) codé sur7 bits, il ne fonctionnait pas pour l’envoi de n’importe quels octets dans des fichiers binaires.Pour pallier ce problème, des standards comme MIME (multipurpose internet mail exten-sions) ont été développés pour permettre le codage des fichiers binaires au travers de SMTP.Aujourd’hui, la plupart des serveurs SMTP acceptent le MIME sur 8 bits, ce qui permet detransférer des fichiers binaires presque aussi facilement que du texte simple. Le transfert demessages entre serveurs de messagerie électronique se fait généralement sur le port 25 quiest le port standard enregistré auprès de l’IANA (internet assigned numbers authority). Lesserveurs utilisent les enregistrements MX des serveurs DNS (Domain Name System) pouracheminer le courrier. A cause de faille de sécurité, le port 587 a été attribué. Les clientsde messagerie utilisaient aussi le port 25 (SMTP) pour soumettre des messages en utilisantle protocole SMTP. Mais la nécessité de mieux contrôler les envois des clients, en particu-lier par l’authentification, a conduit à l’attribution du port 587 pour l’authentification desutilisateurs.

1.4.1.2 Scénario d’envoi

Le protocole SMTP fonctionne grâce à des commandes textuelles envoyées au serveur SMTP.Chacune des commandes envoyées par le client (validée par la chaîne de caractères ASCIICR/LF, équivalant à un appui sur la touche entrée) est suivies d’une réponse du serveurSMTP composée d’un numéro et d’un message descriptif. Voici un scénario de demanded’envoi de mail à un serveur SMTP :

Lors de l’ouverture de la session SMTP, la première commande à envoyer est la commandeHELO suivie d’un espace (noté <SP>) et du nom de domaine de votre machine (afin de dire"bonjour je suis telle machine"), puis valider par entrée (noté <CRLF>). Depuis avril 2001,les spécifications du protocole SMTP, définies dans le RFC 2821, imposent que la commandeHELO soit remplacée par la commande EHLO. La seconde commande est "MAIL FROM :"suivie de l’adresse email de l’expéditeur. Si la commande est acceptée le serveur renvoie lemessage "250 OK".La commande suivante est "RCPT TO :" suivie de l’adresse email du destinataire. Si lacommande est acceptée le serveur renvoie le message "250 OK".La commande DATA est la troisième étape de l’envoi. Elle annonce le début du corps dumessage. Si la commande est acceptée le serveur renvoie un message intermédiaire numéroté354 indiquant que l’envoi du corps du mail peut commencer et considère l’ensemble des lignessuivantes jusqu’à la fin du message repérée par une ligne contenant uniquement un point.Le corps du mail contient éventuellement certaines des en-têtes suivants : Date, Subject, Cc,Bcc, From

Si la commande est acceptée le serveur renvoie le message "250 OK"Voici un exemple de transaction entre un client (C) et un serveur SMTP (S)



S : 220 smtp.commentcamarche.net SMTP ReadyC : EHLO machine1.commentcamarche.netS : 250 smtp.commentcamarche.netC : MAIL FROM :<[email protected]>S : 250 OKC : RCPT TO :<[email protected]>S : 250 OKC : RCPT TO :<[email protected]>S : 550 No such user hereC : DATAS : 354 Start mail input; end with <CRLF>.<CRLF>C : Subject : Petit BonjourC : Salut Meandus,C : comment ca va?C :C : A bientot!C : <CRLF>.<CRLF>S : 250 OKC : QUITR : 221 smtp.commentcamarche.net closing transmission

Les spécifications de base du protocole SMTP veulent que tous les caractères transmis soientcodés en code ASCII sur 7 bits et que le ème bit soit explicitement mis à zéro. Ainsi pourenvoyer des caractères accentués il faut faire recours à des algorithmes intégrant les spécifi-cations MIME :

1 base 64 pour les fichiers attachés

2 quoted-printable (d’abbréviation QP) pour les caractères spéciaux contenus dans lecorps du message

1.4.21.4.2 Mécanisme de transfert d’un Mail

Il exister différents scénarios d’envoi et de réception d’un mail .

1.4.2.1 Le destinateur et le destinataire sont sur un même server mail

Dans ce cas, le destinateur dépose simplement (sans exigence particulière) par son MUA lemail dans mail server et le destinataire le récupère grâce à son MUA. C’est ce qu’illustre lafigure ci-dessous :

1.4.2.2 Le destinateur et les destinateurs sont sur des serveurs mails diffé-rents

Dans ce cas, nous avons besoin de deux MUA et d’une paire de MTA (client et serveur)comme illustré ci-dessous :



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Figure. 1.15 – Envoi d’un mail entre deux utilisateurs ayant le même serveurmail

Figure. 1.16 – Envoi d’un mail entre deux utilisateurs ayant des serveurs maildiférents

1.4.2.3 Le destinateur est connecté au serveur mail via un LAN ou unWAN

Dans ce cas, nous avons besoins de deux MUA et de deux paires de MTA (clients et serveurs)

Figure. 1.17 – Utilisateur connecté au serveur mail par un wan ou un lan



1.4.2.4 Le destinataire du cas précédent consulte ses mails

Dans ce cas, le protocole SMTP est utilisé jusqu’au serveur SMTP du destinataire, mais pourla consultation, le protocole POP3 ou IMAP prendra le relais comme décrite par la figuresuivante :

Figure. 1.18 – Consultation des mails

1.4.31.4.3 Exemple de transfert de mail

Soit un utilisateur abonné chez "truc" et ayant pour adresse électronique : [email protected] un autre utilisateur abonné chez "machin" et ayant pour adresse électronique [email protected] dispose des serveurs :

l smtp.truc.fr

l pop.truc.fr

machin dispose des serveurs :

l smtp.machin.com

l pop.machin.com

Fred doit envoyer un message à marc.Fred compose le message avec son outil de messagerie préféré, comme outlook express. Unefois le message composé, Fred clique sur le bouton "envoyer". Comme il a correctementconfiguré son outil, le message est envoyé sur le serveur smtp.truc.fr. Le serveur smtp.truc.frreçoit le message, constate que le destinataire n’est pas dans son domaine. Il cherche alorsun serveur de messagerie dans le domaine machin.com et le trouve. Il envoie le message àsmtp.machin.com.Le serveur smtp.machin.com reçoit le message, constate que le destinataire est bien dansson domaine. Il range alors le message dans la boîte aux lettres de Marc. Il y restera aussilongtemps qu’il le faudra, en attente du destinataire.Lorsque Marc décide de regarder ses messages, Il envoie donc une requête à son serveurpop.machin.com, au moyen de son outil de messagerie préféré, par exemple eudora.Le serveur pop consulte alors la boîte aux lettres de Marc, constate qu’il y a un message



26

Chapitre 1. Contexte et problématique 5. Les téléphones Cisco

Figure. 1.19 – Exemple de transfert de mail

dedans.Il l’envoie alors à l’outil de messagerie de Marc qui, par défaut, demandera à pop.machin.comde le supprimer de la boîte aux lettres.Malgré les difficultés liées à son caractère souvent non explicite (patronyme absent), l’adresseélectronique tend à être reconnue comme moyen valide de contacter une personne. En matièrede droit des obligations, selon le code civil « l’écrit sur support électronique a la même forceprobante que l’écrit sur support papier ». L’écrit électronique est de plus reconnu par le codecivil comme valide à titre de preuve afin de conclure un contrat. En matière de droit social, estreconnu pour le salarié le « droit, même au temps et au lieu de travail, au respect de l’intimitéde sa vie privée », ce droit impliquant « en particulier le secret des correspondances ».

1.51.5 Les téléphones Cisco ou téléphones de bu-

reau cisco [8]

1.5.11.5.1 Les IP-Phones Cisco

Cisco IP-Phone est le terminal de téléphonie de la societé cisco. Les postes cisco IP-Phone sontdes modèles haut de gamme :offrant un accès à plusieurs lignes téléphoniques, ils sont dotésd’écrans de haute résolution et supportent XML,HTML et java. Ils possèdent les principalesfonctionnalités de la téléphonie classique (transfert, renvois, mise en attente. . .) et ils sontconfigurables pour se connecter à des services externes(annuaire, météo, actions,. . .)

1.5.21.5.2 Le cisco IPcommunicator

Cisco IP Communicator est une application bureautique qui fournit à l’ordinateur toutes lesfonctions d’un téléphone IP Cisco permettant de passer, de prendre et de traiter des appels.En installant Cisco IP communicator sur un ordinateur portable, on peut utiliser Cisco IPCommunicator (ainsi que tous nos paramètres et services téléphoniques) où que nous soyonsà condition de disposer d’une connexion au réseau de notre entreprise. Si par exemple, unemployé est en déplacement professionnel, Cisco IP Communicator lui permet de recevoir



1 Port de l’adaptateur CC(48V)2 Alimentation CA vers CC3 Cordon d’alimentation C A4 Port réseau (10/100 SW)5 Port d’accès (10/100 pc)6 Port du combiné7 Port du casque8 Bouton du socle

Tableau. 1.4 – Identification des ports du Cisco IP Phone

Figure. 1.20 – IPPhone Cisco

des appels ou de consulter ses messages vocaux lorsqu’il est en ligne. Si un collaborateurtravaille à domicile, ses collègues peuvent lui contacter en composant son numéro de téléphoneprofessionnel.

Figure. 1.21 – Cisco IP Communicator et Cisco Unified Video Advantage



28


Numéro Identification Fonction1 Touches pro-

grammablesSelon la configuration de votre téléphone, les touchesprogrammables permettent l’accès aux :

l Lignes téléphoniques et lignes intercom(bouton deligne)

l Numéros abrégés (boutons de numérotation abré-gée, y compris la fonctionnalité de numérotationabrégée FLO)

l Services Web (bouton du carnet d’adresses person-nel par exemple)

l Fonctionnalités d’appel (par exemple, bouton deconfidentialité, de mise en attente ou de trans-fert). Les boutons s’allument et leur couleur in-dique l’état de l’appel :

→ Vert fixe : appel actif ou appel intercom bi-directionnel

→ Vert clignotant : appel en attente

→ Orange fixe : fonction de confidentialité encours d’utilisation, appel intercom unidirec-tionnel ou activation de NPD

→ Orange clignotant : appel entrant ou à re-prendre

→ Rouge fixe : ligne distante en cours d’utilisa-tion (ligne partagée ou état FLO)

2 Indicateur demessage vocal et

de sonnerie

Indique un appel entrant et un nouveau message vocal

3 Touches de fonc-

tion

Chaque bouton permet d’activer une touche de fonction.On peut également cliquer sur les libellés de touche defonction (au lieu de boutons)

4 Boutons Mes-

sages

Compose générallement le numéro de votre service demessagerie vocale automatiquement (varie selon les ser-vices). Raccourci clavier : Ctrl + M.



5 Bouton Réper-

toire

Ouvre ou ferme le menu Répertoires. Permet d’afficherles journaux d’appels et un répertoire d’entreprise, etde composer des numéros à partir de ceux-ci. Raccourciclavier : Ctrl + D. On peut également utiliser la fonctionrecherche rapide (Alt + K) pour effectuer une recherchedans des répertoires.

6 Boutons Para-mètres

Ouvre ou ferme le menu paramètres. Permet de défi-nir l’apparence de l’écran du téléphone et les sonne-ries.Raccourci clavier : Ctrl + S

7 Bouton Services Ouvre ou ferme le menu services. Raccourci clavier : Ctrl+R

8 Bouton LancerVideo

Permet de lancer Cisco Unified Video Advantage. Ondoit exécuter Cisco Unified Video Advantage version 2.0et Cisco IP Communicator version 2.0 sur le meme PCpour utiliser cette fonctinnalité.

Tableau. 1.5 – Identification des boutons du cisco IP Phone

1.5.31.5.3 L’ application Cisco Unified Video Advantage

vCisco IP communicator fonctionne avec Cisco UNified Video Advantage (CUVA), une autreapplication bureautique ,pour améliorer et enrichir les communications grace à le vidéo. Parexemple, si on passe un appel par le biais de cisco IP communicator et, la vidéo disponible,cette dernière sera automatiquement affichée par le biais de cisco unified Advantage.

1.5.41.5.4 Les services IPphones unifiés de CISCO

Les services unifiés pour les Ip Phone de cisco apportent la puissance mondiale du webpour les IP-Phone Cisco. Ces services sont une partie intégrante de la solution Cisco AV-VID(Architecture pour la Voix, la Vidéo et les données intégrées), ces services de téléphonieIP permettent d’accéder aux réseaux des applications intelligentes et des outils dynamiqueset interactifs de communication et permettent ainsi d’améliorer la productivité des employés.

Le développement deces services repose sur les technologies du web suivantes :

l L’extensible Markup(XML) qui font des balises de base pour le support des donnéesau niveau de l’IP Phone Cisco

l L’Hyper-Text Transfer Protocol (HTTP) et le TCP/IP qui sont des protocoles de trans-port de données

l Les serveurs web et les languages de scripts web pour le développement d’applications

exemples de services unifiés



30

Chapitre 1. Contexte et problématique 6. Problématique

Ils existent plusieurs services attrayants qui peuvent etre fourni aux téléphones IP Cisco. Cequi suit est une liste non exhaustive des services :

l Un ordonnanceur Salle de conférence

l Un calendrier avec prises de rendez-vous

l Une horloge internationale

l Les rapports météorologiques

l Informations sur la bourse de valeurs

l Notifications de l’entreprise

l Les horaires du transport en commun

l Réservations de billets

1.61.6 Problématique

1.6.11.6.1 Problème

Le personnel d’Eneo effectue très souvent des appels vers des réseaux externes ce qui coûtecher à l’entreprise. Par ailleurs ce personnel est confronté à la difficulté d’évaluer sa consom-mation car n’ayant pas la possibilité d’interroger son crédit. De ces situations se dégagent lesinterrogations suivantes : Comment réduire les coûts de communication ? Comment limiterles communications externes ? Comment faciliter l’usage des téléphones de bureau ? Tous cesquestionnements se focalisent autour d’une interrogation principale : « Comment contrôlerle budget allouer à la communication ».C’est donc dans l’optique d’apporter des solutions àce questionnement, qu’il nous a été demandé de concevoir et de réaliser « une plate-formede facturation pour téléphone de bureau et services prépayés »dont les objectifs sont définisdans le point suivant.

1.6.21.6.2 Objectif

L’objectif général de cette étude est d’améliorer la qualité de gestion et d’utilisation desIpPhones à Energy of the Cameroon. Plus spécifiquement, il s’agit de mettre sur pied uneplateforme qui aide à calculer de manière rationnelle et optimale les couts de communicationset faciliter l’usage de téléphone de bureau. Cette plateforme devra permettre notamment :De fixer le budget d’un personnel ;permettre de gérer les privilèges d’un personnel ;Avoir à tout moment l’évolution mensuelle des consommations par direction et autres para-mètres techniques lié au personnel , afin de contrôler son budget ;


Chapitre 1. Contexte et problématique 6. Problématique

1.6.31.6.3 Cahier de charge

our améliorer la qualité de gestion et d’utilisation des Ipphones à Energy Of the Cameroon,il nous a été demandé de :

1 Etablir les critères à prendre en compte dans la facturation

2 Etablir un processus de récupération du fichier détails d’enregistrements d’appels etdes informations contenues dans celui-ci.

3 Etablir les modèles mathématiques permettant d’apprécier à sa juste valeur la consom-mation d’un personnel

4 Concevoir une application qui permettra de :

l Générer une interface contenant l’historique des appels (durée, cout, appelant . ..) d’Eneo

l L’application permettra de produire un rapport qui sera automatiquement et pé-riodiquement envoyer à un poste de travail précis.

l Permettra de fixer un budget sur chaque téléphone IP (téléphone prépayé).

l Donner la possibilité au personnel d’interroger son crédit sur le téléphone IP

l L’application permettra d’envoyer des alertes au personnel lorsqu’il a atteint uncertain taux de consommation et bloquer automatiquement sa ligne dès que né-cessaire.

l Ressortir les consommations par direction et sous-direction.



32

22Chapitre

22Chapitre

22Chapitre

Méthodologie

L’approche utilisée dans la résolution d’un problème peut fournir un résultatmeilleur en fonction de la nature et la qualité des moyens mis en œuvre. Ce chapitreprésente la méthode d’approche que nous avons utilisée pour résoudre le problèmeposé.

DD escription

2.1 Etat de l’art2.2 Arcitecture fonctionnellle de l’outil2.3 Détermination des critères à prendre en compte dans la facturation et les servicesprépayés2.4 Etablir le processus de récupération des CDR et des informations contenuesdans les CDR2.5 Etablir les modèles permettant d’apprécier à sa juste valeur la consommationd’un personnel2.6 Gestion du budget, crédit de communication2.7 Conception de l’application

AA perçu

2.12.1 Etat de l’art

MIND CTI annonce la certification de son logiciel de comptabilisation des appelstéléphoniques et gestion des télécommunications PhonEX-ONE pour la toutedernière version 6.1 de Cisco Unified Communication Manager. Selon MonicaEisinger, CEO de MIND CTI : PhonEX-ONE est la première solution de fac-turation et gestion des coûts télécom à recevoir la certification officielle pour

la version 6.1 de Cisco Unified Communication Manager 6.1, après avoir passé la procédurede vérification d’interopérabilité (IVT : Interoperability Verification Testing) en février 2008.Cette solution a déjà été déployée avec CUCM 6.1 sur des sites clients.



34

Chapitre 2. Méthodologie 2. Architecture fonctionnelle de l’outil

C’est depuis 2009 que ENEO utilise PhonEX-ONE pour la facturation de leur centre d’appel.Le serveur de facturation Phonex-one a pu satisfaire les besoins de ENEO en terme de contrôlede budget jusqu’à ce que la carte mère de ce dernier tombe en panne. Cet outil tournant surwindows server 2003 possède les principales caractéristiques suivantes :

l solution basée sur le Web, en fournissant toutes les fonctionnalités de la facturationvia un navigateur Web.

l architecture système évolutive, support d’un nombre illimité de sites et les exten-sions.

l multilingue et multidevise : la solution idéale pour les organisations multinationales.

l Prise en charge IP, les réseaux de téléphonies traditionnelles et hybrides.

l Prise en charge de données Microsoft SQL et est renforcée par la technologieASP.NET avancé.

l journal des événements pour le comportement du système de suivi.

l Affichage des informations en ligne sur le processus de médiation CDR.

l Drill-Down : possibilité de consulter des rapports sur les niveaux de la hiérarchiedescendante, avec un simple clic de la souris.

Bien qu’ayant les caractéristiques décrites ci-dessus, PhonEX-ONE possède un certain nombrede points faibles :

l PhonEX-ONE ne prend pas en charge tous les navigateurs Web (Firefox, IE9, Chrome,Safari et Opera )

l PhonEX-ONE n’envoie pas automatiquement les mails d’alerte au personnel pour si-gnaler le dépassement d’un certain pourcentage sur son budget ou pour lui donner lelisting de ses appels et bien d’autre.

l PhonEX-ONE est une solution payante

l PhonEX-ONE ne donne pas la possibilité aux utilisateurs de consulter leur crédit surle téléphone IP

l PhonEX-ONE ne met pas à jour automatique la base de donnée du personnel. Il imposeà chaque ajout de personnel une insertion manuellement .

2.22.2 Architecture fonctionnelle de l’outil

La figure ci-dessous résume le fonctionnement de l’outil en 17 étapes (de 1 à 17) à savoir :


Chapitre 2. Méthodologie 2. Architecture fonctionnelle de l’outil

Figure. 2.1 – Architecture fonctionnelle de l’outil

l 1 : Connexion IPphone1-CCM(appelant)

l 2 : Conversion crédit en minutes

l 3 : Récupération des CDR par FTP

l 4 : Connexion IPphone2-CCM(appelé)

l 5 : Récupération des CDR par FTP

l 6 : Traitement automatique des fichiersCDR téléchargés

l 7 : Stockage des données et mise à jourde la base de données

l 8 : Consultation de la base de données,mise à jour de la base de données.

l 9 : Récupération des données sauvegar-dées

l 10 : Traitement des données

l 11 : L’application Web produit une vue(page HTML) pour l’utilisateur (navi-gateur)

l 12 : Envoi des requêtes utilisateurs auserveur de facturation

l 13 : Le navigateur reçoit la page HTML

l 14 : L’évènement déclencheur d’alerte

l 15 : Envoie de mail d’alerte

l 16 : Le CCM donne les instructions à l’ipphone 1

l 17 : Le CCM donne les instructions à l’ipphone 2



36

Chapitre 2. Méthodologie 3. Les critères de facturation

2.32.3 Détermination des critères à prendre en

compte dans la facturation et les services pré-payésPartant de la définition générale d’un téléphone, et compte tenu de ses fonctionnalités, il a étérecensé un ensemble de critères pouvant intervenir dans la facturation et le service prépayé.La communication de base permet d’établir une liaison entre un utilisateur appelant et un uti-lisateur appelé. Un appel vu du coté appelant est nommé appel sortant, vu coté appelé appelentrant. On ne saurait parler de communication sans parler de la durée de la communication.Ainsi les qui interviennent dans la facturation et le service prépayé sont :

l Le numéro de l’appelant

l Le numéro de l’appelé

l La durée en seconde qui provient de la différence entre la date de connexion et dedéconnexion d’un appel

l Les droits et restrictions d’appels

2.42.4 Etablir le processus de récuperation des CDR

et des informations contenues dans les CDR

2.4.12.4.1 Les fichiers spéciaux

La facturation ToIP se sert de deux types de rapports qui donnent l’historique des appels etle diagnostic des appels.

l Call Detail Records (CDR) ou rapport détaillé des appels : les enregistrements dedonnées qui contiennent des informations sur chaque appel qui a été traitée par leserveur VOIP.

l Call Management Records (CMR) ou rapport détaillé du management : les enregistre-ments de données qui contiennent les paramètres de QOS ou le diagnostic des informa-tions de contrôle.

Nous nous interesserons uniquement au CDR car la qualité de service ne fait pas partir denotre cahier de charge.

2.4.22.4.2 Les techniques de récolte d’information de tarification

Il en existe plusieurs :


Chapitre 2. Méthodologie 4. Récuperation des CDR

Via requêtes SQL : Dans les versions 3 et 4 du Call Manager la récupération des ticketsappelés (CDR) est réalisée à partir d’une connexion à une base de donnés via ODBC etpar l’intermédiaire de requêtes SQL générées à des intervalles réguliers définis en nombre deminutes.

Via la communication en temps réel par le protocole Syslog : En tant que proto-cole, Syslog se compose d’une partie cliente (Router Voix) et d’une partie serveur (Machined’acquisition). La partie cliente émet les informations sur le réseau, via le port UDP 514.Les serveurs collectent l’information et se chargent de créer les journaux. L’intérêt de Syslogest donc de centraliser les journaux d’événements, permettant de repérer plus rapidementet efficacement les défaillances d’ordinateurs présents sur un réseau. La communication viasyslog génère un trafic temps reel de l’activité du CME(Cisco Manager Express) à travers leport de communication UDP standard.

Via communication par le protocole RADIUS : Le routeur CISCO envoie les CDRsau serveur RADIUS via le protocole RADIUS. Ces CDRs parviennent au serveur RADIUSau format texte et sont traités par celui-ci. De ce traitement sont extraits les numéros del’appelant et de l’appelé, la durée, la date et le montant de l’appel, le nombre de paquetsenvoyés et reçus. Une fois ce traitement effectué, les données sont envoyées au serveur MYSQLvia le moteur MYSQL ODBC (l’interface entre MySQL et ODBC). Le protocole RADIUSrepose principalement sur un serveur (le serveur RADIUS), relié à une base d’identification(base de données, annuaire LDAP, etc.) et un client RADIUS, appelé NAS (Network AccessServer), faisant office d’intermédiaire entre l’utilisateur final et le serveur. L’ensemble destransactions entre le client RADIUS et le serveur RADIUS est chiffrée et authentifiée grâceà un secret partagé. Il utilise les ports UDP. Le protocole établit une couche applicative au-dessus de la couche de transport UDP. Les ports utilisés seront, 1812 pour recevoir les requêtesd’authentification et d’autorisation et 1813 pour recevoir les requêtes de comptabilité.Nous utiliserons cette technique de récolte des CDR à Eneo Yaoundé car ils ont opté pour lasolution Cisco Call Manager Express.

Via la communication par le protocole FTP : Dans les versions récentes du Call Ma-nager (6 et 7) le principe de récupération des CDR est basé sur le Protocol FTP ou TFTPoù le CCM doit être configuré en tant que client FTP communiquant avec un serveur (ser-veur de facturation) qui récupère cycliquement les tickets envoyés par le Call Manager à desintervalles réguliers paramétrables en nombre de minutes. L’un des inconvénients majeursdans cette architecture de communication est l’absence du fil de l’eau dans le sens rigoureuxdu terme, du fait que la transaction téléphonique (appel entrant, sortant, perdu etc..) nepeut être reçue qu’après au moins une minute. Ceci peut être contraignant surtout dans unenvironnement d’exploitation hôtelier ou centre d’appel. La communication FTP nécessiteune version CISCO CUCM supérieure ou égale à 6.Nous utiliserons cette technique de récolte des CDR à Eneo Yaoundé car ils ont opté pour lasolution Cisco Unified Call Manager.

On peut résumer ces solutions dans le tableau suivant :



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Figure. 2.2 – Récoltes des CDRs par le protocole RADIUS

Figure. 2.3 – Récolte des CDR par le protocole FTP

2.4.32.4.3 Quelques outils de tarification

Dans la large gamme de solutions commerciales de tarification ToIP on peut avoir :

WinTax , WebTax : Wintax est un logiciel de taxation, de Billings, de control et analyse



Protocoles Avantages InconvénientsFTP

l Moins complexe à mettre enœuvre et utilise peu d’outils

l Fournit les CDR au format.csv ou .txt qui peut facile-ment être utilisé par les ap-plications comme MicrosoftExcel

l Supporte tous les champsCDR . Intègre l’option decompactage du format CDR(mode compact et modeDétaillé)

l N’est pas une solutiontemps réelle

l Très difficile d’y intégrerl’authentification et l’auto-risation

RADIUS

l Peut-être utilisé aussi pourl’authentification et l’auto-risation (AAA)

l Solution temps réelle

l Supporte tous les champsde CDR

l Intègre le rejeux en cas deperte d’information due àun dysfonctionnement

l Il est actif à chaque appels

Plus complexe à mettre à œuvre

Syslog

l Moins complexe que radius

l Un serveur syslog peut aussisupporter les erreurs et per-mettre en aussi de faire dumonitoring

l Solution temps réelle

l Le nombre d’attributs sup-portés est limité

l Pas de retransmission

Tableau. 2.1 – Récapitulatif des Différentes méthodes de récolte des CDRs



40


des communications téléphoniques. Il se distingue par ses différentes versions basique, admi-nistrative, hôtelière, et centre d’appels. La configuration de la communication PABX/IPX -serveur d’acquisition Wintax peut être réalisée soit en liaison série, IP, ou FTP/TFTP. Danscertains cas Wintax peut interagir avec le PABX/IPBX pour modifier manuellement, auto-matiquement ou dynamiquement certains paramètres internes tels que la classe de service,le nom et la description du poste et bien d’autres éléments relatifs à l’exploitation télépho-nique. Webtax est sa version Web. Il coute . . .Pour plus d’information sur ce produit contac-ter Tunisie Computer Service, 16 Av. Mongi Bali 4000 Sousse, Tunisie Tel 0021673228760,0021673201027 Fax 0021673227620 [email protected]

GeoTaxe ES : application serveur de GFT conçue plus particulièrement pour les grandscomptes et les projets pointus d’analyse technique et de suivi financier. Des modules com-plémentaires permettent d’adresser des besoins spécifiques comme la qualification des ap-pels personnels GSM, la ventilation des coûts des abonnements ou encore la facturationde services et de produits en réseaux IP Centrex. Pour plus d’informations sur ce produithttp ://www.memobox.fr/content/view/50/87/lang,french/

Apres avoir présenté l’état de l’art des technique de tarification dans la téléphonie en généraleet la téléphonie sur IP en particulier tout en insistant sur la solution CUCM. Cette partienous présente la technique de récolte des CDR dans CUCM qui nous a été proposée. C’estainsi que la partie suivante sera consacrée à l’étude, à la configuration et la mise en place decette technique dans notre solution.

2.4.42.4.4 Principe de la taxation sur Cisco Call Manager 6.0

Comme nous l’avons dit plus haut, le CCM envoie 2 types de tickets (CMR et CDR).

Les CDR sont les tickets relatifs aux donnés de communication date, heure, durée etc.

Le serveur FTP installé sur la machine d’acquisition de la facturation se charge de récupérerles CDR et les déposer dans l’emplacement de traitement de la taxation. Une copie desCDR/CMR est archivée avant d’être traités et épurés cycliquement



Figure. 2.4 – Architecture de récupération des CDR

2.4.4.1 Configuration coté Cisco Call Manager 6.0

La configuration de la taxation est effectuée en 2 étapes :

l Configuration et activation du service

l Configuration du client FTP.

1 Configuration et activation du serviceIl suffit de se connecter à Cisco Unified CM Administration ,accéder à Services Para-metrs, Sélectionner le service Cisco Call Manager et indiquez les paramètres commeci-dessous :



42


Figure. 2.5 – Configuration des paramètres des services

Etant toujours dansCisco Unified CCM Administration, aller dans Entreprise Parameters etmodifier le paramètre CDR File Time Interval suivant le delai choisi entre deux récupération.

Exemple : CDR File Time Interval =1 indique que les tickets de taxation seront expédiésvers le serveur FTP chaque minute.

Figure. 2.6 – Configuration des paramètres de l’entreprise

2 Configuration du serveur FTP



Sélectionner la navigation Cisco unified serviceability Tools et CDR management

Figure. 2.7 – CUCM console

Sélectionner ADD NEW pour ajouter un serveur FTP

Indiquez les paramètres du serveur FTP tel qu’il a été configuré dans la partie Configu-ration serveur FTP (voir ci-dessous). Dans l’exemple suivant le serveur FTP utilisé est leserveur standard Windows XP défini sur l’adresse 192.168.40.17, le nom d’utilisateur cdr60,le password FTP est cdr60 et le dossier FTP est c :60

Figure. 2.8 – Paramètres du serveur

Dans le cas où les paramètres de la connexion FTP ont été configurés correctement uneconfirmation d’enregistrement sera affichée sinon un message d’erreur indiquera l’impossibilité



44


de la procédure.Cette opération doit être effectuée après avoir correctement paramétré le serveur FTP cotéapplication et une fois le serveur démarré et en fonctionnement. (Voir partie configurationserveur FTP coté application).

Figure. 2.9 – Création de plusieurs serveurs FTP

Il faut noter qu’il est possible de configurer plusieurs comptes clients relatifs à plusieursserveurs FTP.L’envoi des CDR sera effectué par le CCM à tous les serveurs en même temps à des fréquencesconfigurées en nombre de minute défini dans les paramètres lors de la configuration entrepriseparametrs (voir ci-dessus).

2.4.4.2 Configuration du serveur FTP coté application

Il est possible de configurer le serveur FTP soit en utilisant le pack Windows XP professionnelou en utilisant un serveur FTP externe.

1 Procédure de configuration du serveur FTP Windows XPIl faut commencer par configurer IIS dans le panneau de configuration, ajout/supr.Programmes Ű ajout sup. composants Windows et cocher toutes les sous rubriques deservice internet IIS.

Figure. 2.10 – Configuration de IIS



Une fois la procédure effectuée le module IIS sera accessible dans le panneau de confi-guration Ű Outils d’administration.

Figure. 2.11 – La fenêtre outils d’administration

Sélectionner IIS et site FTP. Sur le clic droit choisir propriétés et indiquez les paramètresdu compte FTP à définir.

Figure. 2.12 – Définitions des propriétés attribuées au CDR

Dans l’onglet compte de sécurité indiquez le mot de passe comme suit :

Dans l’onglet Répertoire de base indiquez les paramètres comme ci-dessus. En confir-mant la création, le serveur est configuré et sera démarré automatiquement. Pour tes-ter si la procédure a été correctement paramétrée, se reporter à la partie configuration



46




client FTP coté CCM, suivre les étapes indiquées et vérifier si l’opération est acceptéeet qu’une confirmation du call manager est renvoyée.

2 Procédure de configuration du serveur FTP FreeFTPdBien qu’il existe une ribambelle de logiciels pour l’acquisition d’un serveur FTP, nousavons choisi freeFTPd parceque sa procédure d’ installation et de configuration estrelativement plus simple que dans le cas de Windows XP pro. Pour lancer l’installationdu serveur FTP FreeFTPd il suffit de lancer le programme exécutable d’installation.

l Cliquez sur FTP en haut à droite.

l Cliquez sur users puis Add.



Figure. 2.15 – La fenêtre d’accueil de FTPd

Figure. 2.16 – Configurations de FTPd

l Enregistrez les paramètres comme indiqués ci-contre et appliquez.

l Revenez ensuite sur l’onglet FTP et Démarrez le serveur.

La procédure de vérification si les paramètres du serveur ont été correctement configurésest identique que pour le serveur FTP Windows XP décrite ci-dessus.

Normalement si les procédures de configuration coté CCM et coté application sontcorrectement définis les CDR sont déposés dans le répertoire du serveur FTP à intervalled’une minute et seront immédiatement traités et épurés par le serveur de facturation.



48


Figure. 2.17 – Configurations de FTPd

2.4.52.4.5 Traitement des CDR

2.4.5.1 Contenu d’un CDR

Le CDR(Call Détail Record) ou détail d’enregistrement d’appels est un fichier txt ou csvde 69 colonnes. Chacune de ces colonnes se différencie les unes des autres par la nature deleur contenu, d’où la nécessité d’analyser ce fichier. Cette analyse se base uniquement sur ladéfinition des entêtes du fichier qui équivalent au nombre de colonnes.

Définissons tous les champs dans les enregistrements de CDR actuelles.

l cdrRecordType

l globalCallID_callManagerId

l globalCallID_callId

l origLegCallIdentifier

l dateTimeOrigination

l origNodeId

l origSpan

l origIpAddr

l callingPartyNumber

l callingPartyUnicodeLoginUserID

l origCause_location

l origCause_value

l origPrecedenceLevel

l origMediaTransportAddress_IP

l origMediaTransportAddress_Port

l origMediaCap_payloadCapability

l origMediaCap_maxFramesPerPacket

l origMediaCap_g723BitRate

l origVideoCap_Codec

l origVideoCap_Bandwidth

l origVideoCap_Resolution

l origVideoTransportAddress_IP



l origVideoTransportAddress_Port

l destLegIdentifier

l destNodeId

l destSpan

l destIpAddr

l originalCalledPartyNumber

l finalCalledPartyNumber

l finalCalledPartyUnicodeLoginUserID

l destCause_location

l destCause_value

l destPrecedenceLevel

l destMediaTransportAddress_IP

l destMediaTransportAddress_Port

l destMediaCap_payloadCapability

l destMediaCap_maxFramesPerPacket

l destMediaCap_g723BitRate

l destVideoCap_Codec

l destVideoCap_Bandwidth

l destVideoCap_Resolution

l destVideoTransportAddress_IP

l destVideoTransportAddress_Port

l dateTimeConnect

l dateTimeDisconnect

l lastRedirectDn

l pkid

l originalCalledPartyNumberPartition

l callingPartyNumberPartition

l finalCalledPartyNumberPartition

l lastRedirectDnPartition

l duration

l origDeviceName

l destDeviceName

l origCallTerminationOnBehalfOf

l destCallTerminationOnBehalfOf

l origCalledPartyRedirectOnBehalfOf

l lastRedirectRedirectOnBehalfOf

l origCalledPartyRedirectReason

l lastRedirectRedirectReason

l destConversationId

l globalCallId_ClusterID

l joinOnBehalfOf

l comment

l authCodeDescription

l authorizationLevel

l clientMatterCode

l callSecuredStatus

l origConversationId

2.4.5.2 Processus d’extraction des informations contenues dans un CDR

Après la récupération du fichier texte CDR, une analyse et compréhension de tous ces champsest nécessaire pour la sélection des données qui permettront à effectuer la facturation. Leschamps que nous avons décelés ici sont :

l dateTimeOrigination qui identifie la date et l’heure lorsque l’utilisateur décroche. Les



50


Horodateurs dans un enregistrement CDR apparaissant en coordonné temps universel(UTC), qui est le nombre de secondes écoulé depuis minuit le 1 Janvier, 1970 ; ledateTimeOrigination est donné en timestamp.

l callingPartyNumber qui reflète le numéro appelant

l originalcalledPartyNumber qui reflète le numéro appelé

l callingPartyNumberPartition qui identifie le nom de la partition associé à l’appelant

l duration qui identifie la difference entre le durée de connexion et de deconnexion enseconde

Figure. 2.18 – Logigramme d’extraction des données dans le fichier CDR

Après avoir détecté les informations qui nous seront utile, nous passons à l’extraction propre-ment dire. elle consiste à extraire les données necessaires au fonctionnement de la plateformede facturation en convertissant les dates y afférant du timestamp au datetime .Ces Donnéessont automatiquement stockés dans la base de données de notre serveur de facturation.Le processus est le suivant :

l Extraire les informations ci-dessus cités du fichier CDR tout en récupérant le numéro dela dernière ligne du fichier au moment de l’extraction . Ce numéro est stocké temporai-rement dans un fichier texte(fichir.txt)et est mis à jour automatiquement à la prochaine


Chapitre 2. Méthodologie 5. Les modèles mathématiques

extraction. Ceci permet d’avoir l’état du fichier à la dernière extraction avant la pro-chaine extraction.

l Convertir les dates du timestamp au datetime

l charger les informations dans la base de données.

l Attendre la prochaine extraction qui commencera après la dernière ligne de la précé-dente

2.4.5.3 Evaluation du temps d’une extraction avant la prochaine

Le cisco call manager libère le CDR à l’interval d’une minute. Le serveur FTP quant à luise charge de le déposer dans l’emplacement précisé au call manager lors de sa configurationen tant que client FTP .Ici, nous avons choisi de le déposer dans le repertoire C/data et del’appelé CDR.txt.Dans ce fichier CDR.txt les informations sont mises à jour automatiquement après chaqueminutes.Après analyse du nombre de ligne maximum qui peuvent s’ajouter dans le fichier CDR.txt enune minute, nous avons fixé le temps de traitement maximal à 10min. Ce temps correspondà l’interval de temps que met une extraction avant la prochaine.

2.52.5 Etablir les modèles mathématiques permet-

tant d’apprécier à sa juste valeurla consommation d’un personnel

2.5.12.5.1 Détermination du coût d’une communication et du typed’appel

Au Cameroun, on distingue quatre opérateurs téléphoniques : Orange, Camtel, MTN, Nextel.Chaque operateur possède un coût moyen de communication téléphonique par minute, selonque la communication soit inter réseau ou extra réseau.Partant du fait que la communication extra réseau est plus couteuse, Eneo grâce à son systèmede TOIP s’assure du fait que tous les appels effectués en son sein possèdent un unique coûtmoyen de communication par minute fixé par chacun de ces opérateurs. Ceci dépendant dufait que les appels transitent par le réseau du même operateur ou non. Lorsqu’un appel sortdu système d’Eneo, le numéro de l’appelant prend l’aspect du numéro du réseau destinatairepar lequel l’appel transitera. Pour mieux cerner ceci prenons un exemple : alice personneld’Eneo au numéro 5575 veut joindre bob au numéro 651088508 qui n’est pas agent Eneo ; dansce cas, le numéro 5575 prend l’aspect d’un numéro mtn aléatoire 674201595 afin d’atteindrealice.Par ailleurs Eneo a mis en place un système de flotte qui ramène le coût de communicationà 0fcfa lorsque l’appel est effectué entre les personnels.



52

Chapitre 2. Méthodologie 5. Les modèles mathématiques

Les coûts de communications par minutes fixés par chaque operateur sont représentés dansle tableau suivant :

Operateur coût/min(FCFA)Orange 58MTN 59CAMTEL 100Nextel 60RNIS 150

Les opérateurs et leurs coûts de communications téléphoniques

Pour évaluer le coût de communication d’un appel, il suffit de calculer le paramètre coûtcomme suit :

coût(fcfa) = (durée(s)× coût/min(fcfa))/59(s) (2.1)

Figure. 2.19 – Logigramme de détermination des coûts de communication et detypes d’appels

2.5.22.5.2 Détermination de la consommation d’un personnel

La consommation téléphonique d’un personnel est la somme des coûts des appels effectuéspar ce personnel.

Consommation =n∑

i=1

coût(i) (2.2)


Nasco

Typewriter

Y a-t-il des possibilités que l'appelant ne soit pas un personnel ? Il fait alors comment pour accéder à l'interface ? Bref, ce logigramme est incompréhensible et ne traduit rien.

Chapitre 2. Méthodologie 6. Gestion de budget

2.5.32.5.3 Détermination du solde d’un personnel

Le solde d’un personnel est la différence entre le budget de ce personnel et sa consommation.

solde = budget−n∑

i=1

coût(i) (2.3)

2.62.6 La gestion de budget et crédit de consom-

mationLa gestion de budget consiste à allouer à tous les IP-phones, Soft-phone ou à certains d’entreeux un budget de consommation téléphonique.Une fois ce budget épuisé la classe de service du poste peut être changée dynamiquementinterdisant l’accès à la ligne extérieure.Une notification peut aussi être configurée au poste lui signalant cette opération.

2.6.12.6.1 Suivi de l’évolution du crédit de communication dans unIPphone

Le suivre l’évolution de son crédit à partir de son « IPPhone » revient au personnel à inter-roger son crédit. En effet, il permet au personnel d’entrer en possession des informations sursa consommation, son solde et même son budget en temps voulu. Lui permettant ainsi decontrôler ses consommations.L’alerte en gestion de budget permet d’ informer l’utilisateur ou les utilisateurs du ciscoIPphone sur l’état de leur quota à un moment donné.Le script permettant de créer ce service est réalisée grâce aux formules et au logigrammesuivant :Ayant déjà le script, nous devons créer le service chargé de son fonctionnement.

2.6.22.6.2 Les services IP-Phone

Un IP Phone service est une application exploitable à partir d’un IP phone ou un soft-phoneCISCO. Ces services sont nécessaires pour le suivi et control du trafic téléphonique ainsi quepour l’amélioration et le confort de l’usage téléphonique des utilisateurs IP-phones/softphones.Le bouton service de l’ip-phone/soft-phone permet d’accéder aux différents services quidoivent être définis et configurés au niveau du CCM.

Configuration des services coté CCM

Dans Cisco unified CM administration :

l Device-Device setting-Phone services



54


Figure. 2.20 – Logigramme de gestion du Crédit téléphonique

l Sélectionnez Add New.

Dans le champs service URL indiquez la liste des url services à installer. Sauvegardez par save.

Il faut procéder à la configuration de tous les services à installer de la même façon.Le service est ainsi crée, il faut ensuite souscrire les IP-phone / soft-phone au service crée.Cette opération peut être réalisée par le navigateur CCM .

2.6.32.6.3 Gestion des crédits ou quota épuisés

La gestion de crédit épuisé consiste à réduire le réseau du personnel concerné au réseau in-terne de l’entreprise . Ceci se fait par le changement automatique du calling search spacedu téléphone du concerné qui passe à internal lorsque le quota fini ; on parle de : blocagetéléphonique. Dans ce cas le personnel concerné ne peut pas communiquer avec le mondeextérieure à l’entreprise .

Hors comme nous avons pu le constater plus haut dans la description du contenu d’un fi-chier CDR, le calling search space n’y figure pas. Par contre lors de l’installation et de la



Figure. 2.21 – Configuration de service

Figure. 2.22 – Configuration de service

configuration du Cisco Unified Call manager la plupart des entreprises donne le meme étatau partition et au calling search space. La seule difference se trouve au niveau du premiercaractère qui permet de les différencier. C’est ainsi que, à partir des partitions que donnentle fichier CDR, nous avons pu déduire les calling search space. Voici quelques exemples departion et de calling search space contenu dans le serveur CUCM d’Eneo :

Ici également il faudra créer un service permettant de gérer le blocage téléphonique commeci-dessous. Elle est réalisée grâce au logigramme suivant qui joue le rôle de bloqueur.



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Chapitre 2. Méthodologie 7. Gestion des alertes

Figure. 2.23 – Logigramme de gestion de crédit épuisé

2.72.7 Gestion des alertes

2.7.12.7.1 Le quota du personnel est épuisée

Le mail d’alerte qui lui est envoyé avec son listing à l’appui suit le logigramme suivant


Chapitre 2. Méthodologie 7. Gestion des alertes

Figure. 2.24 – Logigramme d’envoi de mail d’alerte

2.7.22.7.2 Notification Mail

Figure. 2.25 – Processus d’envoi de mail

Elle s’appuie sur le serveur SMTP smtp.gmail.com au port 587, port TCP permettant de gé-rer l’authentification des utilisateurs. La configuration du système d’information passe doncpar la création d’un compte GMAIL. Cela permet au système d’information hospitalier de bé-



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Chapitre 2. Méthodologie 8. Conception de l’application

néficier de l’expérience du réseau GMAIL dans la sécurité, de l’accessibilité au réseau GMAILainsi qu’aux autres réseaux indépendants tels YAHOO, HOTMAIL, etc. . .Il sera donc facile d’informer les utilisateurs connectés sans que le message envoyé soit consi-déré comme un SPAM

2.82.8 Conception de l’application

2.8.12.8.1 Les défis à relever

Concevoir cet outil en respectant la démarche méthodologique élaborée ci haut est une tâcheardue. Les principaux défis à relever sont les suivants :

l Concevoir des algorithmes à exécution rapide permettant des analyses en un tempsacceptable

l Permettre des traitements de données venant des fichiers txt/csv

l Concevoir une interface ergonomique et conviviale

2.8.22.8.2 Les bases de données

La fiabilité des résultats délivrés par l’outil dépend de celle des données qu’il manipule, cequi justifie la nécessité d’une conception adéquate de la base de données. Les tables de notrebase de données sont présentées sur la figure ci-dessous :

Figure. 2.26 – Modèle conceptuel de données (MCD)



Figure. 2.27 – Modèle logique de données (MLD)

Présentation des tables de la base de données

l Appel : contient les informations sur les appels enregistrées(informations provenantdirectement des CDR)

l Personnel : qui contient les informations sur le personnel (numéro de téléphone, nom,quota, adresse mail, la division ou sous division à laquelle il appartient) .

l operateur est une table de configurations contenant les coûts de communications parminute fixés par les opérateurs

Les champs ci-dessus sont issus du résultat des relations existantes entre les différentes tablesprincipales de la base de données :

l coût

l consommation_pers

l solde_pers

2.8.32.8.3 Les taches planifiées

Les taches planifiées ici sont :

l Traitement des CDR

l Envoi de mail en cas de dépassement de 80%du budget

l Envoi de mail contenant le listing



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2.8.42.8.4 Les outils de developpement

2.8.4.1 Netbeans

NetBeans est un environnement de développement intégré (EDI), placé en open source parSun en juin 2000 sous licence CDDL et GPLv2 (Common Development and Distribution Li-cense). En plus de Java, NetBeans permet également de supporter différents autres langages,comme Python, C, C++, JavaScript, XML, Ruby, PHP et HTML. Il comprend toutes lescaractéristiques d’un IDE moderne (éditeur en couleur, projets multi-langage, refactoring,éditeur graphique d’interfaces et de pages Web). Son avantage par rapport à d’autres envi-ronnements de développement comme ń PhpStorm ż tout aussi intéressant, est que contrai-rement à ce dernier, il est gratuit et par rapport au langage PHP, présente presque les mêmespropriétés que PhpStorm (auto-complétion, convivialité de l’interface,. . .)

2.8.4.2 Notepad ++

Notepad++ est un éditeur de texte générique codé en C++, qui intègre la coloration syn-taxique de code source pour les langages et fichiers C, C++, Java, C, XML, HTML, PHP,JavaScript, makefile , art ASCII, doxygen, .bat, MS fichier ini, ASP, VB/VBScript, SQL,Objective-C, CSS, Pascal, Perl, Python, MATLAB, Lua, TCL, Assembleur, Ruby, Lisp,Scheme, Properties, Diff , Smalltalk, PostScript et VHDL ; ainsi que pour tout autres lan-gages informatiques, car ce logiciel propose la possibilité de créer ses propres colorationssyntaxiques pour un langage quelconque.

2.8.4.3 Jmerise

Jmerise est un environnement modulaire, articulé autour d’un référentiel partagé, pour lamodélisation des systèmes d’information organisationnel et informatique.

2.8.4.4 Bootstrap

Bootstrap, est un framework de CSS créé par les développeurs de Twitter. Bootstrap offreaussi des plugins jQuery de qualité pour enrichir vos pages. Bootstrap est un framework CSS,mais pas seulement, puisqu’il embarque également des composants HTML et JavaScript.

2.8.4.5 wampServer 2.2.1

WampServer (anciennement WAMP5) est une plateforme de développement Web, permet-tant de faire fonctionner localement (sans se connecter à un serveur externe) des scriptsPHP.WampServer n’est pas en soi un logiciel, mais un environnement comprenant deux serveurs(Apache et MySQL), un interpréteur de script (PHP), ainsi que phpMyAdmin pour l’admi-nistration Web des bases de données MySQL.

2.8.4.6 RoboTask ou Planificateur de taches windows

RoboTask est un planificateur de tâches qui lance de manière automatique les processusprogrammés par l’utilisateur, à travers une simple interface. Cette application est capable de



contrôler les tâches les plus simples comme l’ouverture de documents, ou les plus complexescomme l’envoi de fichiers aux serveurs. C’est cet utilitaire qui nous permet de créer nos tâchesplanifiées

2.8.4.7 Strawberry perl

Ce logiciel permet l’exécution des programmes écrits en perl.

2.8.52.8.5 Les languages informatiques

2.8.5.1 PHP 5.2.7

PHP : Hypertext Preprocessor, plus connu sous son sigle PHP (Acronyme récursif), estun langage de programmation compilé principalement utilisé pour produire des pages Webdynamiques via un serveur HTTP, mais pouvant également fonctionner comme n’importequel langage interprété de façon locale. PHP est un langage impératif disposant depuis laversion 5 de fonctionnalités de modèle objet complètes.

2.8.5.2 HTML

L’Hypertext Markup Language, généralement abrégé HTML, est le format de données conçupour représenter les pages web. C’est un langage de balisage permettant d’écrire de l’hyper-texte, d’où son nom. HTML permet également de structurer sémantiquement et de mettreen forme le contenu des pages, d’inclure des ressources multimédias dont des images, desformulaires de saisie, et des programmes informatiques. Il permet de créer des documentsinteropérables avec des équipements très variés de manière conforme aux exigences de l’ac-cessibilité du web. Il est souvent utilisé conjointement avec des langages de programmation(JavaScript) et des formats de présentation (feuilles de style en cascade).

2.8.5.3 JavaScript

JavaScript (abrégé JS) est un langage de programmation de scripts principalement utilisé dansles pages web interactives mais aussi côté serveur. C’est un langage orienté objet à prototype,c’est-à-dire que les bases du langage et ses principales interfaces sont fournies par des objetsqui ne sont pas des instances de classes, mais qui sont chacun équipés de constructeurspermettant de créer leurs propriétés, et notamment une propriété de prototypage qui permetd’en créer des objets.

2.8.5.4 MySQL

MySQL, qui est un Système de Gestion de Bases de Données Relationnelles (abrégé SGBDR).C’est-à-dire un logiciel qui permet de gérer des bases de données, et donc de gérer de grossesquantités d’informations. Il utilise pour cela le langage SQL. Il s’agit d’un des SGBDR lesplus connus et les plus utilisés (Wikipédia et Adobe utilisent par exemple MySQL). Et c’est



62


2.8.5.5 HighCharts

Highcharts est une bibliothèque de cartographie écrit en JavaScript pur, offrant un moyenfacile d’ajouter des graphiques interactifs à votre site web ou une application web. Highchartsprend actuellement en ligne, spline, région, areaspline, colonne, bar, tarte, scatter, jaugesangulaires, arearange, areasplinerange, columnrange, bulle, boîte à moustaches, des barresd’erreur, entonnoir, cascade et types de graphiques polaires.

2.8.5.6 CSS

CSS (Cascading Style Sheets : feuilles de style en cascade) est un langage informatique quisert à décrire la présentation des documents HTML et XML. Les standards définissant CSSsont publiés par le World Wide Web Consortium (W3C). Introduit au milieu des années1990, CSS devient couramment utilisé dans la conception de sites web et bien pris en chargepar les navigateurs web dans les années 2000.

2.8.5.7 perl

Perl est un langage optimisé pour extraire des informations de fichiers texte et imprimer desrapports basés sur ces informations. C’est aussi un bon langage pour de nombreuses tâchesd’administration système. Il est écrit dans le but d’êtrepratique (simple à utiliser, efficace,complet) plutôt que beau (petit, élégant, minimaliste).

2.8.62.8.6 Architecture structurelle de l’outil

Ce schéma présente l’architecture de la plateforme :

Figure. 2.28 – Architecture structurelle de l’outil

l Le menu Accueil : pour présenter aux utilisateurs le contenu de l’outil .



l Le menu communication : qui est le module qui calcul les coûts de communication etla consommation d’un personnel. C’est le déclencheur des alertes et le bloqueur desIPphones.

l Le menu budget : permet de gérer le budget du personnel.

l Le menu statistique : donne les consommations par direction et sous directions et legraphe de ses consommations.

l Le menu A propos : qui donne une vue générale de l’outil et de son concepteur ;

l Le menu Aide : il propose de l’aide quant à la manipulation de l’outil



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33Chapitre

33Chapitre

33Chapitre

Résultats etcommentaires

Le présent chapitre présente les résultats auxquels nous avons abouti.DD escription

3.1 Présentation de l’outil3.2 Module de gestion de la communication3.3 Module de gestion du budget3.4 Module de supervision3.5 Module statistiques3.6 Module d’aide3.7 service de gestion de crédit téléphonique

AA perçu

3.13.1 Présentation de l’outil

3.1.13.1.1 Page d’authentification

La première page de l’outil sert à authentifier toute personne désireuse d’avoir accès àla plateforme. Pour assurer la confidentialité de certaines données, nous distinguonsdeux types de compte :

l Compte administrateur : C’est un compte à accès illimité. Un administrateur a uncontrôle total sur l’outil.

l Compte invité : C’est un compte limité, il ne peut effectuer aucune analyse. Il a seule-ment accès aux informations générales sur les coûts de communications.

Une capture d’écran de notre page d’authentification est donnée par la figure ci-contre.



66

Chapitre 3. Résultats et commentaires 2. Module de gestion de la communication

Figure. 3.1 – Page d’authentification

3.1.23.1.2 Page d’accueil

Après authentification, la première page à laquelle l’on a accès est la page d’accueil. Elledécrit l’objectif général de l’outil et donne accès à toutes les autres pages de la plateformequi sont :

l Communications

l Budget

l Supervision

l Statistiques

l A propos

l Aide

3.23.2 Module de gestion de la communication

Après authentification, tous les modules sont accessibles mais étant donné que l’objectif dece travail est la facturation, nous présentons d’abord le module de calcul des coûts de com-munications. En effet, c’est ce module qui donne le coût d’une communication à la fin d’un



appel. En cas d’accès standard en tant que administrateur ou superviseur, l’utilisateur dis-pos de toutes les fonctionnalités du logiciel, il bénéficie de toute sa richesse fonctionnelle. Denombreux rapports et états statistiques sont misà sa disposition pour un control, efficace,fiable et rigoureux du trafic téléphonique interne,entrant et sortant. Dans le cas d’une ex-ploitation par groupement, l’utilisateur dispose d’un ensemble de fonctions permettant decontrôler toute l’activité téléphonique du groupe de poste pour lequel il a été configuré. Dansce mode d’exploitation l’utilisateur est considéré comme superviseur de tous les postes dugroupe configuré et dispose sur eux de tous les droits de control Ce module regroupe trois(03) menus comme illustré dans la figure numéro à savoir :

l Tableau des communications

l Consommation par type

l Graphique d’évolution de la consommation

Figure. 3.2 – Page communication

3.2.13.2.1 Menu tableau des communications

Ce menu donne une facture détaillée (appelant, appelé, date et l’heure d’appel, la durée del’appel, la partition de l’appelant et le type d’appel) des communications. L’utilisateur peutconsulter la situation de son budget et voir les détails de ses mouvements. Ce menu donnela possibilité d’avoir une facture détaillée à intervalle de temps choisi et de pouvoir exportéla facture pendant cet intervalle de temps. L’utilisateur peut consulter la situation de sonbudget et voir les détails de ses mouvements.Pour une période 2015-03-31 23 :59 :51 <= t <=2015-04-01 02 :22 :40, la facture est lasuivante :



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Figure. 3.3 – Page de taxation

Le bouton recherche permet d’effectuer la recherche sur la taxation en fonction de la plagede date choisie.Le bouton Exporter permet d’exporter les détails de la taxation en fonction de la plage dedate définie.Un exemple de fichier excel exporter entre deux dates est représenté ci-dessous :

Figure. 3.4 – Excel- taxation

Dans ce menu également, nous pouvons exporter la totalité de la facture. Cela passe d’abordpar une mise à jour avec le bouton mise à jour.



3.2.23.2.2 Calling Search Space

Ce menu contient un tableau contenant les calling search space du personnel déduit à partirde la partition des appelants.

Figure. 3.5 – page Calling Search Space

Ces calling search space peuvent egalement etre exporter via le bouton "Exporter" dans unfichier Excel.

Figure. 3.6 – Tableau excel contenant les CSS



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Chapitre 3. Résultats et commentaires 3. Module de gestion du budget

3.2.33.2.3 Graphique d’évolution de la consommation

Ce menu permet de regrouper les appelants par calling search space. Ce qui permet d’avoirune idée sur les niveaux des privilèges des appelants et bien d’autres.

Figure. 3.7 – Graphique d’évolution des consommations

3.33.3 Module de gestion du budget

Ce module regroupe trois (03) menus comme illustré dans la figure numéro à savoir :

l Gestion du budget

l Gestion des operateurs

l Gestion du personnel

3.3.13.3.1 Gestion du budget

Ce module permet de consulter, d’insérer ou modifier le budget d’un personnel.



Figure. 3.8 – Gestion du budget

Pour pouvoir effectuer ces trois actions, il faut entrer le numéro de la ligne concernée. Commele montre la figure ci-dessous, pour la ligne 7151, on a un budget de 5000fcfa ; budget quipeut être modifié.

Figure. 3.9 – Consulter ou modifier le budget

3.3.23.3.2 Gestion des operateurs



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Figure. 3.10 – Gestion des operateurs

Ce sous menu donne les informations sur les opérateurs, leurs noms et le coût par minute decommunication fixé par chacun d’entre eux. Il donne aussi la possibilité d’insérer (insert) unnouvel opérateur, de modifier (update) un opérateur déjà existant ou de le supprimer ().

3.3.33.3.3 Gestion du personnel

Ce menu permet d’avoir les informations sur les personnels.

Figure. 3.11 – Gestion du personnel

Ce sous menu permet en cliquant sur le bouton E_U_D staff d’insérer dans la base dedonnées un personnel, le modifier ou le supprimer.Par ailleurs, pour la mise à jour automatique de la base de données, nous suggérons de faireun create view entre la base de données du personnel d’ENEO et la base de donnée du serveur



Figure. 3.12 – Avoir les informations sur un personnel en cliquant sur son nom

Figure. 3.13 – Insérer, modifier ou supprimer un personnel du personnel

de facturation. La création de ce lien ne peut être assurer que part l’administrateur systèmed’ENEO.

3.3.43.3.4 Envoi de mail

Le contenu du mail d’alerte en cas de dépassement de 80% du budget est présenté sous gmailcomme suit :



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Figure. 3.14 – Mail d’alerte pour un depassement de 80% du budget

Le contenu du mail d’alerte immédiatement après avoir bloquer le téléphone avec listing àl’appui est présentée sous Gmail comme suit :

Figure. 3.15 – Mail de blocage avec listing à l’appui


Chapitre 3. Résultats et commentaires 4. Le module de supervision

Figure. 3.16 – Mail de blocage avec listing à l’appui

3.43.4 Le module de supervision

Ce module fournie pour un personnel donné son numéro, son nom, son adresse mail, le nombred’appel effectué, somme des coûts de ces appels en fonction d’une plage de date définie, d’unseuil sur la consommation ou sur la durée.

l Le bouton coût permet de fixer un seuil sur le coût ayant une marge de 50 Fcfa

l Le bouton durée permet de fixer un seuil sur la durée ayant une marges de 20 secondes.

l Le bouton recherche permet d’effectuer la recherche sur la plage de date définie.

Pour une période t telle que 2015-04-01 0 :10 :00<= t <= 2015-04-01 01 :22 :40



76

Chapitre 3. Résultats et commentaires 5. Module Statistiques

Figure. 3.17 – page supervision

Figure. 3.18 – Graphe des consommations en fonction des critères coût, durée,date

3.53.5 Module Statistiques

Ce module regroupe trois (03)sous menus comme illustré dans la figure à savoir :

l Consommation par direction et sous-direction

l Tableau de bord

l Table

l Calendrier



3.5.13.5.1 Consommation par direction et sous-direction

Cette page contient les consommations par direction et sous direction.

Figure. 3.19 – consommation par direction et ou sous-direction

3.5.23.5.2 Tableau de bord

Figure. 3.20 – page présentant le graphe de la consommation par direction et ousous direction

Ce sous menu donne le graphe des consommations par direction et sous- direction. ce graphepeut être imprimé ou téléchargé suivant les formats png, jpeg, pdf, svg.



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3.5.33.5.3 Table

Ce sous menu fait juste la correspondance entre les chiffres du graphe ci-dessous et les direc-tions ou sous-directions correspondantes.

Figure. 3.21 – Légende du tableau de bord

3.5.43.5.4 Calendrier

Ce module contient le journal des événements pour le comportement du système de suivi dela plateforme.

Figure. 3.22 – Calendrier


Chapitre 3. Résultats et commentaires 6. La fenêtre Apropos

3.63.6 La fenêtre Apropos

Figure. 3.23 – La fenêtre à propos

3.73.7 Module d’aide

Figure. 3.24 – module d’aide



80

Chapitre 3. Résultats et commentaires 8. Service de gestion du crédit téléphonique

3.83.8 Service de gestion du crédit téléphonique

Ce module donne la possibilité au personnel d’interroger son crédit sur l’IPphone.

Figure. 3.25 – Authentification au niveau de l’IPphone

Figure. 3.26 – Consulter le budget


Conclusion et perspectives

Concevoir un outil de facturation pour téléphone cisco et de services prépayés dans l’entre-prise Eneo afin de réduire les couts de communication et de facilité l’usage des téléphones debureau était l’objectif principal de ce projet de fin d’études. Pour mener à bien notre mission,nous avons subdivisé ce travail en trois chapitres. Dans le premier chapitre intitulé contexteet problématique nous avons présenté les généralités sur la TOIP avant de nous appesantirsur la solution CISCO et la notion de courier électronique. Ceci nous a permis de mieuxcerner l’impact d’une gestion inefficace du budget allouer à la communication. C’est ainsique nous avons alors pu circonscrire le problème qui nous a été soumis. Chemin faisant, nousavons élaborée des méthodes dans l’optique de venir à bout du problème.

Les objectifs que nous nous étions fixés au départ sont atteints car l’outil de facturation etde services prépayés mis en place permet de :

l Avoir à tout moment l’évolution mensuelle des consommations par direction et autresparamètres techniques lié au personnel , afin de contrôler son budget.

l De gérer les privilèges d’un personnel.

l De fixer le budget d’un personnel.

Il est vrai que notre système actuel permet de suivre la consommation téléphonique mais ilest moins pratique pour la commercialisation chez les clients et partenaires de Eneo parcequ’iln’offre pas une interface où les clients pourront suivre en temps réel l’évolution de la duréede communication des utilisateurs dans leur réseau, celle-ci n’étant disponible qu’à la fin dela communication. Nous pensons aussi poursuivre nos recherches en ce sens.

ENEO ne saurais se contenter de la solution actuelle au régard de l’évolution fulgurantedes technologies de l’information. C’est dans cette optique que les travaux devraient êtrepoursuivit au point d’obtenir une plateforme unifiée permettant de générer des rapportshebdomadaires de façon automatique et/ou encore permettre une gestion intelligente du callcenter.



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Bibliographie

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[2] Yassine BARBOUCHI. Mise en oeuvre de services ToIP à valeur ajoutée pour le MEF.Mémoire d’ingénieur option génie des systèmes de télécommunications et réseaux à l’écoledes sciences appliquées de Tetouan,74p, 28 juin 2014.

[3] Xavier bruns Franck slaque. La téléphonie sur IP Qui fait quoi ? Pour qui ? et comment ?27p, 2004-2005.

[4] Mohamed El Mahdi BOUMEZZOUGH. Etude et mise en œuvre du service pilote ToIP deRENATER. Mémoire pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’Etat En Génie Réseauxet Systèmes, 59p, 4 fevrier 2014.

[5] Cisco Systems. cisco callmanager serviceability administration guide. 592p, 2002.

[6] Frédéric TRAN. Xposs, Visité le 20 mai 2015 2000. http ://igm.univ-mlv.fr/ dr/X-POSE2009/Introduction

[7] Commentcamarche-net. Pop3, smtp, imap - protocoles de messagerie, Visité le 30 mai 20152000. http ://www.commentcamarche.net/contents/536-pop3-smtp-imap-protocoles-de-messagerie.

[8] Cisco Systems. Cisco callmanager features and services guide. 634p, 2004.



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CONCEPTION ET MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE …

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