Compte-rendu événement "Entreprises innovantes et financements publics : mode d'emploi" du 7...

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Avec l'intervention de Karen Le Chenadec, Directrice du Département Développement Numérique des Territoires CDC Numérique, Vice-présidente de l'IE-Club ; Gilles Babinet, Multi-entrepreneur, "Digital Champion" pour la France auprès de la Commission Européenne ; Paul-François Fournier, Directeur Exécutif BPI France ; François Salin, Vice President Unitec & co-fondateur Eolite ; Olivier Piettre, Directeur Général Follow the sun ; Jean-Noel de Galzain, PDG Wallix, Vice-président de Systematic ; Robert Kalocsai, Fondateur Software Continuity & Trésorier de l'IE-Club

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Compte-rendu conférence IE-Club – mardi 7 janvier 2014

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Introduction >> Karen LE CHENADEC - Directrice du département développement numérique des territoires CDC numérique, Vice-Présidente de l'IE-Club La caisse des dépôts et consignations a pris l’initiative d’accompagner l’IE-Club parce qu’il rassemble et met en relation tant les petites entreprises que les grands groupes et institutions publics. L’IE-Club organise notamment des évènements qui favorisent le développement de l’écosystème dans son ensemble. Chargée du développement numérique des territoires à la caisse des dépôts, Karen LE CHENADEC accompagne depuis maintenant dix ans le financement des projets de collectivités locales ayant trait au numérique. Il s’agit essentiellement du développement des infrastructures télécoms, des services, et des usages innovants. C’est en ayant l’opportunité d’assister au développement de nombreux projets, à la fois sur l’ensemble du territoire métropolitain et en Outre-mer, que Karen LE CHENADEC a pu appréhender les difficultés auxquelles les entreprises faisaient face pour se mettre en relation et trouver les bons modes de financement. Ainsi, lorsqu’en 2009 l’Etat confiait à la caisse des dépôts la gestion du fond pour la société numérique, elle a pu apprécier les difficultés rencontrées par les petites entreprises désireuses de s’associer à de grands groupes, pour comprendre les dispositifs de financements publics. Enfin, elle a pu aussi mieux appréhender la difficulté pour les petites entreprises de dégager du temps pour répondre aux cahiers des charges des dispositifs publics, tout en maintenant une activité de développement .

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Les projets d’innovation comportant une part de risques ou étant sources de rentabilité à moyen / long terme sont confrontés à une réelle difficulté pour trouver des financements privés, c’est ce qui justifie que les pouvoirs publics prennent des risques en accompagnant ces différents dispositifs. L’objectif des programmes d’investissement d’avenir et en particulier du fond pour la société numérique consiste avant tout à faire un effet levier sur l’investissement privé. En effet, l’investissement public est aujourd’hui encore un gage de confiance. Les investisseurs privés participent plus aisément si l’Etat a d’abord consenti à prendre un risque. Carte blanche autour du financement des entreprises >> Gilles BABINET - Multi entrepreneur. Digital Champion pour la France auprès de la Commission Européenne. >> Stéphane SOUMIER - Journaliste BFM Business >> S.SOUMIER Le financement public de l’innovation est-il une évidence ? >> G.BABINET Le financement public de l’innovation est une particularité française. La France est le pays qui dispose du plus gros taux de financement public au monde. 2,1% du PIB est consacré à la R&D et sur cette part à peu près un tiers provient du financement public. Il s’agit là d’une caractéristique suppléant au manque de financement privé à l’égard de la R&D. >> S.SOUMIER Vous estimez que cela pose un certain nombre de problèmes, notamment sur le rapport néfaste que certains entrepreneurs pourraient avoir avec le capital et les investisseurs ? >> G.BABINET Cela crée de nombreuses distorsions. Tout d’abord, certains entrepreneurs sont tentés de recourir massivement à l’argent public et développent alors une expertise extraordinaire dans le remplissage de dossiers de subvention, tout en perdant le but ultime, celui de devenir de bons entrepreneurs. Je ne prétends pas que les politiques publiques d’investissement sont à proscrire, mais je crois qu’il faut faire attention à ne pas créer de guichets trop nombreux et faire en sorte que les dispositifs soient différents les uns des autres. >> S.SOUMIER Un autre point très intéressant est le lien direct entre le capital de départ, l’argent initialement injecté dans l’entreprise, et sa survie à 5 ans… >> G.BABINET La relation entre les fonds propres et le nombre d’emplois créés est fascinante. Une entreprise française à 5 ans créera 1,7 emploi contre 3,7 pour une entreprise anglaise. Et malheureusement cette courbe des corrélations s’amplifie avec le temps. Les mesures fiscales viennent en premier dans la mobilisation de l’intérêt des investisseurs. Or, en Angleterre vous pouvez déduire de vos impôts 100% de votre investissement réalisé dans des start-ups contre seulement 60% en France. Cette mesure anglaise est d’une efficacité redoutable et son impact sur l’emploi est très important. >> S.SOUMIER Est-ce que l’on est trop axé sur le brevet comme prérequis à toute innovation aujourd’hui, notamment dans nos démarches de financement public ? >> G.BABINET On est assez académique, pour autant il faut quand même faire la part des choses. La France est sans doute le pays qui dispose de la plus grande efficacité en termes de brevets d’après une étude de Reuters.

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>> S.SOUMIER De votre expérience, quels sont les problèmes qui se posent concrètement sur le financement public ? Et, en revanche, quels sont les succès sur lesquels insister ? >> G.BABINET Le financement constitue toujours un problème en France. Si on analyse notre capacité à mobiliser des capitaux en France, elle est inférieure à la moyenne de l’OCDE et très inférieure à certains pays. A titre d’exemple, en Israël, pour seulement 8 millions d’habitants, en un trimestre, on mobilise la totalité de ce que nous réalisons sur une année. Cela vous donne une idée de la marge de progression dont on dispose. Notre pays est tout de même extraordinaire, on développe de très belles sociétés telles que Criteo parce qu’on dispose d’une qualité de formation qui est excellente ainsi que de bons ingénieurs. Or, si nous parvenions à résoudre le problème du financement, la France se porterait bien mieux à tous les niveaux. Le financement public de l'innovation >>Paul-François Fournier - Directeur Exécutif BPI France >> Stéphane SOUMIER - Journaliste BFM Business >> S.SOUMIER On va détailler ce que vous appelez le plan Nova : Trois axes importants et que vous voulez mettre en avant vont structurer ce qui va être la façon dont BPI France va financer l’innovation. >> P-F.FOURNIER BPI France est une 1ère simplification, c’est le rapprochement des trois entités : Oseo, CDC Entreprises et FSI. >> S.SOUMIER Cela a inquiété beaucoup d’entrepreneurs qui encensaient Oseo. Or, maintenant qu’elle est intégrée à BPI France, cela ne risque-t-il pas de la compromettre ? >> P-F.FOURNIER Je pense qu’aujourd’hui au cœur du projet BPI France il y a un actif qui est absolument essentiel avec le réseau d’Oseo. Ce projet consiste à s’appuyer sur un réseau régional au contact avec le quotidien des entrepreneurs et de lui ajouter cette dimension des fonds propres, de l’international pour qu’on ait un acteur qui soit au contact de l’écosystème, capable de fournir l’ensemble des dispositifs le plus intelligemment possible et le plus efficacement possible. >> S.SOUMIER Vous parlez de simplification, de collaboration, il faut que les entreprises travaillent ensemble ? >> P-F.FOURNIER Le rôle de BPI France sur l’innovation est d’être le bras armé d’une politique publique et d’argent qui arrive de différentes structures : les programmes d’investissement d’avenir, l’état, etc. Nous devons être les agents de la simplification, pour que tous ces dispositifs et volontés aident concrètement l’entrepreneur. >> S.SOUMIER Pouvez-vous donner la garantie que, si je pousse la porte de BPI France, je vais avoir un interlocuteur unique qui aura en tête l’ensemble des dispositifs qui peuvent me concerner ? >> P-F.FOURNIER On est en train de faire en sorte que les 150 chargés d’affaires d’innovation qui sont sur le réseau soient formés au monde du capital risque. Ils connaissent les 50 fonds du capital risque et les 150 fonds du capital développement qui existent.

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Ce continuum que l’on veut avoir en place devrait permettre d’améliorer la façon dont on finance les entreprises. >> S.SOUMIER Est-ce que l’ensemble des services collabore ? N’y a-t-il pas trop de résistance ? >> P-F.FOURNIER Non, d’abord car tout le monde se rend compte qu’aujourd’hui nous n’avons pas d’autre option qu’aller de l’avant. Finalement l’innovation est une cause nationale, là-dessus je crois qu’il y a un consensus qui s’opère. >> S.SOUMIER BPI France a investi dans un site internet ayant pour objet la revente de pièces détachées automobile. Vous considérez donc cela comme de l’innovation ? >> P-F.FOURNIER Il y a effectivement un changement d’ordre culturel dans notre réflexion sur l’innovation. C’est vrai, il existe une culture du brevet, de l’ingénieur, et de son savoir-faire qui est une vraie valeur ajoutée. On se rend bien compte aujourd’hui qu’en revanche on a un certain retard dans l’innovation non technologique. Toutefois, on considère qu’il y a de très belles innovations où la dimension technologique est peut être un peu moins forte mais l’innovation est là aussi, dans la rupture. >> S.SOUMIER Vous voulez inciter à la collaboration ? >> P-F.FOURNIER Il y a des endroits où clairement il faut que l’on puisse disposer de dispositifs collaboratifs entre grands groupes, labos, petites entreprises. Aussi, cela doit être efficace, en quelques mois l’argent doit pouvoir être disponible. >> S.SOUMIER Pourquoi pensez-vous que nous traversons une période d’investissements historique ? >> P-F.FOURNIER Je trouve qu’il y a en ce moment une prise de conscience assez majeure que l’innovation est aujourd’hui l’outil qui crée de l’emploi. Les entreprises innovantes ayant été investies en capital innovation ou capital amorçage, ont vu leur chiffre d’affaires croître de 25% en 2012 et leurs emplois de 13%. De surcroît, l’étude menée par BPI France en 2012 indique que la France est le pays qui a levé le plus de capitaux en capital risque/innovation en Europe. L'accompagnement des entreprises >> François Salin - Vice Président Unitec & co-fondateur Eolite >> Stéphane SOUMIER - Journaliste BFM Business >> S.SOUMIER Expliquez-nous ce qu’est Unitec, et ce que vous avez voulu faire. >> F.SALIN Unitec est une structure publique créée en 1990. Unitec signifie université technologique. C’est UNE technopôle ( par opposition à UN) qui s’intéresse aux entreprises mais sans rien posséder. On se contente de fournir des services pour faire en sorte que les entreprises puissent grossir et survivre. >> S.SOUMIER Vous apportez votre assistance au principe de la création d’entreprise ?

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>> F.SALIN On peut en effet partir de zéro, et certains réussissent en partant de presque rien. A l’opposé, il y en a qui ont déjà créé 10 entreprises et continuent à nous consulter. Unitec c’est 275 entreprises depuis 25 ans avec à peu près 75% de taux de réussite, de survie. Nous connaissons donc la plupart des erreurs à éviter et pouvons apporter une grande expertise à cet égard. >> S.SOUMIER Pouvez-vous recevoir n’importe quel acteur ? >> F.SALIN Oui, on peut recevoir n’importe qui. On sait que les entrepreneurs viennent à nous, parce qu’on leur apporte notre savoir-faire à défaut de financement. >> S.SOUMIER Vous avez entendu Paul-François FOURNIER, c’est une belle ambition que de pouvoir rassembler, n’est-ce pas ? >> F.SALIN Oui et non parce qu’il ne faut pas qu’on résume la vie de l’entreprise à un problème de financement. C’est un point extrêmement important mais cela demeure un outil. L’entrepreneur a besoin de ressources humaines, d’un local et de clients. Il doit également avoir à sa disposition des technologies et bien évidemment une stratégie définie. Le financement permet ensuite de faire fonctionner ces éléments. >> S.SOUMIER En résumé le rôle d’Unitec consiste à donner une sorte de formation de base à ceux qui en auraient besoin. Vous allez également plus loin dans l’étude de marché, et tentez d’envisager des perspectives ou des pistes commerciales auxquelles l’entrepreneur lui-même n’aurait pas pensé ? >> F.SALIN Tout à fait on peut aller jusqu’aux ressources humaines par exemple. Nous disposons d’un centre de chargés de missions qui sont pourvus des compétences, mais il y a surtout un réseau extraordinaire. Régulièrement Unitec est alors amenée à conseiller à l’entrepreneur de consulter Oseo, de rencontrer BPI France, ou encore de prendre contact avec le conseil régional, voire un cabinet privé. Témoignages d'entreprises qui ont su trouver des financements >> Jean-Noel DE GALZAIN - PDG Wallix, Vice-président de Systematic >> Olivier PIETTRE - Directeur Général Follow the sun >> Stéphane SOUMIER - Journaliste BFM Business >> S.SOUMIER Jean-Noel DE GALZAIN et Olivier PIETTRE, vous vous situez moins dans le brevet, dans la rupture technologique qui obsède nos décideurs, que dans le savoir-faire et l’analyse ? >> O.PIETTRE Nous ne nous positionnons pas dans la rupture technologique mais dans l’adaptation d’un nouveau modèle économique lié à des usages et adapté à un nouveau marché. Il s’agit avant tout de notre capacité à proposer à des entreprises de petites taille des solutions qui étaient jusqu’alors réservées à de très grandes. >> S.SOUMIER Déposer un brevet aurait eu peu de sens pour vous il me semble puisque votre solution doit changer tous les jours ou du moins s’enrichit tous les jours ?

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>> O.PIETTRE Elle ne change pas quotidiennement mais au moins tous les trois mois où des innovations majeures sont en effet apportés. >> S.SOUMIER Jean-Noel de Galzain, en ce qui vous concerne, avec la sécurité numérique, on est sur des éléments qui sont brevetés ? >> J-N DE GALZAIN Quand j’ai crée Walix en 2003, j’ai crée un éditeur de logiciels doté d’un modèle open source. On a ainsi conçu un fire wall en prenant le meilleur de toutes les briques open source en matière de sécurisation des flux, des systèmes, de la messagerie etc. Aussi, on s’est aperçu qu’il existait une certaine appréhension du marché pour les technologies open source dans le domaine de la sécurité. >> S.SOUMIER Vous êtes très investi dans le collaboratif, votre propre structure collaborative est Hexatrust et fédère bien 6 entreprises ? >> J-N DE GALZAIN Nous fédérons aujourd’hui une douzaine d’entreprises et on sera plus de vingt d’ici la fin de l’année. Je suis effectivement vice président d’un pôle de compétitivité, structure semi étatique, dans laquelle est agrégé tout un écosystème d’acteurs académiques, scientifiques, industriels petits et grands autour de projets collaboratifs. Nous apportons notre assistance à nombre de PME ayant pris part à des projets collaboratifs et ayant besoin d’accéder plus rapidement au marché, marketer leurs produits, les vendre en France, à l’étranger, trouver des partenaires distributeurs, des financements plus ou moins importants. >> S.SOUMIER Olivier PIETTRE, comment réagissez-vous à l’ensemble des débats auquel nous avons pris part ? >> O.PIETTRE Notre produit n’était pas tout à fait achevé lorsqu’on a décidé de le commercialiser de manière totalement indépendante, mais à partir du moment où l’on quittait la société de services, on devenait un éditeur et il nous fallait un autre modèle économique. Cet autre modèle économique avait besoin de financement. On a eu besoin de lever au total 3,8 millions d’euros il y a deux ans. Or, les investisseurs privés étaient un peu frileux par rapport au ratio et au volume de chiffre d’affaires que l’on réalisait. . >> S.SOUMIER Vous réalisiez très peu de chiffre d’affaires à ce moment là et avez dû lever 3,8 millions d’euros en partant de zéro ? >> O.PIETTRE Le chiffre d’affaires était quasiment nul mais notre produit fonctionnait, quelques clients l’utilisaient déjà, c’est à ce moment charnière que l’investissement public est venu rassurer les investisseurs privés. >> S.SOUMIER Nicolas Dufour avait prononcé une phrase importante quand il nous a rendu visite à la BPI : « cet argent il va falloir le rendre » déclarait-il au sujet d’une levée de fonds. >> J-N DE GALZAIN Cette logique de co-investissement est omniprésente. Nous devons faire fructifier ces levées de fonds ; créer de la valeur. Cela passe par de la création d’emplois, l’agrégation de talents, aller à la conquête de plus de marchés, trouver davantage de revendeurs, etc.

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Conclusion >> Robert KALOCSAI – Fondateur Software Continuity, Trésorier de l’IE-Club Il est indéniable que les entreprises désireuses de se financer efficacement doivent allier financement public et privé. Il ne faut pas sortir de ce schéma tout en gardant à l’esprit que le meilleur financement de l’entreprise demeure son chiffre d’affaires et ses clients. Georges W. Bush était très étonné que nous ne possédions pas le mot « entrepreneur » dans la langue française, et pensait probablement aussi que nous ne connaissons pas non plus le mot « innovation ». Or l’IE-Club souhaite bannir cette idée qu’en France il n’y a pas d’innovations et pas d’entrepreneurs. C’est précisément la raison pour laquelle il se trouve au cœur de l’innovation et de l’entreprise. C’est ce qui a motivé la fondation de ce club et fédère les personnes qui le rejoignent et collaborent sur ce projet. Depuis fin 2013 l’IE-Club a décidé de se projeter à l’international, en participant à la création de structures partageant les mêmes idées et valeurs. D’autres IE-Clubs ont ainsi vu le jour dans trois villes : Montréal, Tel-Aviv et Boston. Depuis ces trois villes plus Paris, l’IE-Club souhaite aujourd’hui mondialiser l’état d’esprit d’innovation des PME.