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UNIVERSITE DE TECHNOLOGIE DE COMPIEGNE
Compte-rendu de TF01 : TP4
Ecoulements établis laminaires et turbulent
Nicolas PUECH – Nicolas CELLIER – Youssef EL ARFAOUI
A11
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Objectifs du TP
Caractériser l’écoulement laminaire établi,
Déterminer les conditions de transition laminaire-turbulent,
Caractériser l’écoulement turbulent établi
Examiner l’aspect du jet à l’issue de la conduite pour noter les différences entres
régimes laminaire et turbulent.
Plan du CR
1. Analyse des profils de pression
2. Analyse des profils de vitesse
3. Mesure de la viscosité et de la masse volumique de l’huile
1. Analyse des profils de pression
Identification des régimes d’écoulement
Une façon de déterminer le régime découlement est de calculer le nombre de Reynolds.
Au dessous de 2000, l’écoulement est laminaire. Au dessus, il est généralement
turbulent.
Remarque : sans perturbateur et dans des conduites bien lisses, un écoulement
laminaire peut être constaté jusqu’à des valeurs du nombre de Reynolds s’approchant de
8000.
Calcul du débit massique
Le calcul du débit massique se fait avec la balance et le chronomètre, selon le mode
opératoire suivant :
Nous réglons la balance sur 20kg, puis fermons la vanne de vidange. Lorsque la balance
s’équilibre, nous déclenchons le chronomètre. 10kgs sont alors rajoutés à la balance,
puis nous arrêtons le chronomètre lorsque l’équilibre s’est rétablit.
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Nous obtenons le temps nécessaire pour que 10kgs d’huile s’écoulent, soit un débit
massique.
Une autre façon de procéder serait d’effectuer une tare de la balance (à chaque
changement de débit car la masse de fluide résiduel varie suivant le débit). Puis de
rajouter 20kg à la masse tarée, de fermer la cuve et de démarrer le chronomètre pour
ensuite l’arrêter lorsque la balance retrouve son équilibre.
Le débit massique Q en kg/s est calculé comme le rapport entre les 10kgs sur le temps.
Comparaison des deux méthodes de mesure :
La première méthode repose sur la mesure d’un temps (deux déclenchements de
chronomètre). La même personne était chargée de cette mesure, ainsi nous pouvons
faire l’approximation qu’avec le même temps de réaction, la valeur de temps obtenue est
proche du temps réel (incertitude totale faible).
Dans la seconde méthode, l’incertitude repose sur le déclenchement et l’arrêt du
chronomètre, ainsi que sur la fermeture de la vanne, qui doit être synchronisée sur le
déclenchement du chronomètre.
Calcul du débit volumique
Le débit volumique est obtenu en divisant le débit massique par la masse volumique :
o Incertitude sur le débit
On prend = 0,01 s et = 0,025 Kg.
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Dans le but d’avoir une première approximation, nous prendrons des valeurs moyennes
du débit et du temps. Pour une valeur moyenne des débits (Qmoy= 0,000696 m3/s) ainsi
qu’une valeur moyenne du temps (tmoy= 32,13s), nous avons une incertitude de
±0,2.10-5 m3/s.
Calcul du nombre de Reynolds
Le nombre de Reynolds est défini par :
Avec :
D : diamètre de la conduite =19 mm
avec :
o
o
o Qvolumique=
o
D’où l’expression suivante, utilisée dans le calcul du nombre de Reynolds :
Représentation graphique du profil longitudinal de pression
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Pour les premières valeurs du débit (jusqu’à 1786l/h), les profils longitudinaux de
pression sont linéaires, ce qui traduit un régime laminaire.
Expérimentalement, nous avons observé ce changement de régime, et nous constatons
effectivement la même chose. Un régime laminaire est caractérisé (au niveau
macroscopique) par un écoulement fluide et régulier. Au contraire, le régime turbulent
est constitué de tourbillons et d’apparence désordonnée. De tels écoulements
apparaissent lorsque la source d'énergie cinétique qui met le fluide en mouvement est
relativement intense devant les forces de viscosité que le fluide oppose pour se déplacer.
Il est intéressant de remarquer un pic au niveau de la deuxième valeur. Ceci est dû à la
perturbation juste en amont du premier piquage. Après la perturbation, le flux et les
lignes de courant sont complètement bouleversées.
Le dernier point n’a pas été pris en compte.
o Prises de pression utilisables
Les prises de pression utilisables sont celles après le point d’intersection de toutes les
courbes. Ainsi, nous prendrons les prises en aval de 2300mm, soit entre les prises de
pression 13 à 16. En effet, c’est à partir de ce point là que le courant est dit en régime
établit et que le coefficient de perte de charge est constant.
Le nombre de Reynolds : retour sur le premier graphe
Pour les premières valeurs traduisant un régime laminaire, nous trouvons des valeurs
du nombre de Reynolds inférieur à 2000 environ, ce qui vient confirmer cette
hypothèse.
Longueur d’établissement.
Le régime est établi quand la variation de pression pour une variation de distance
parcourue dans le tube est constante. La courbe suivante présente une partie linéaire à
partir d’une certaine longueur d’entrée. C’est à partir de cette longueur que le régime est
établi, il s’agit d’une longueur d’entrée.
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La longueur d’entrée est la distance entre le début du tube et l’intersection de toutes les
courbes.
La longueur d’établissement du régime est indépendante du débit d’entrée et du régime,
elle est d’environ 2300mm.
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Pertes de charge
Pour déterminer les pertes de charges et le profil de pression tout au long de notre
circuit, nous disposons de piquages tout au long du tube. Ces piquages sont tous reliés à
un manomètre multiple en U à réservoir commun. En mesurant les hauteurs de mercure,
on peut déterminer les différences de pressions, donc les pertes de charge, en vue de
retracer le profil de pression tout au long du tube.
Voici la démarche suivie. On mesure les hauteurs de mercure dans chaque tube du
manomètre. On calcule la différence de pression statique, dynamique et totale entre
chaque piquage. Les ∆Pt ainsi obtenus nous permettent de reconstruire le profil de
pression de proche en proche.
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En appliquant le théorème de Bernoulli entre les points i, i+1, on obtient
o Incertitudes sur les pertes de charge à partir de Bernouilli
On prend = = = 0 ,5 mm
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Vérification des lois
Nous avons effectué des régressions linéaires sur les lois de Blasius et de Hagen-
Poiseuille. Nous obtenons les deux équations, représentées sur le graphe ci-dessus.
pour un régime laminaire
Et
Nous avons superposé à notre graphe issu des valeurs expérimentales les courbes
théoriques issues de ces deux lois. Nous remarquons que ces courbes théoriques se
situent bien dans l’intervalle d’incertitude, ce qui vient vérifier ces lois.
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2. Analyse des profils de vitesse
Calcul de la vitesse du fluide dans la conduite
o Incertitude sur la vitesse moyenne
Nou rouvo u e va eur oye e d’i cer i ude de 0,13m/s.
Profil de vitesse (Pitot)
A ‘aide d’u ube de Pi o i rodui da e ube e dép acé de manière
radiale, on peut mesurer la pression dynamique du fluide en plusieurs point
et reconstruire le profil de vitesse selon un diamètre du tube. On utilise
pour cela la formule suivante :
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Nous constatons que les profils de vitesse sont très différents. Pour le
régime turbu e e profi e p a a or qu’e a i aire e ré i e e
laminaire.
L’i é ra io du profi ou per e d’ob e ir e débi
Cf. graphe page suivante.
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Nous trouvons ainsi le débit :
r . dr
Soit un débit de 0,000550 m3/s pour le régime turbulent. En laminaire,
nous trouvons des valeurs de débit égales à 0,000621 m3/s.
La vitesse débitante est obtenue avec le rapport entre le débit et la
surface (surface égale à 3,14*r²).
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En turbulent, la vitesse est de 1,94m/s. En laminaire, nous trouvons une
vitesse débitante de 2,19m/s. Ces valeurs sont relativement proches des
valeurs précédemment trouvées (erreur de 18% en turbulent, et 2% en
laminaire).
3. Mesure de la viscosité et de la masse volumique
Tou d’abord ou avo voulu vérifier que le fluide était newtonien, donc
que la viscosité ne dépendait pas de la vitesse de rotation du viscosimètre.
Mai co e a vi e e du vi co i è re ’a pa pu ê re c a ée ou avo
considéré que le fluide est bien newtonien. Nous avons ensuite réalisé ce
même test e fai a varier a e péra ure ju qu’à ob e ir ce e courbe :
Nous constatons que la viscosité diminue beaucoup avec la température,
car la masse volumique est constante et que la courbe diminue.