Installation d'étude du fluage thermique de contrainte uniaxe à ...
Comportement en fluage et usure des cotyles à double mobilité. Résultats préliminaires d’une...
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Résumés des communications particulières S281
Conclusion.—Un certain nombre de patients porteurs de prothèsestotales de hanche à couple métal-métal développent des remanie-ments osseux périprothétiques qui méritent d’être suivis afin d’enmesurer la corrélation à la survie prothétique.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.029
58Échec des arthroplasties totales dehanche à couple métal-métal grossetête : description et analyse à proposde 17 révisionsJérôme Fasmeyer ∗, Jean-Francois Fischer ,Olivier Husmann , Bertrand Vuilleumier ,Alexandre LunebourgChemin du Mûrier 8, 1012 Lausanne, Suisse∗Auteur correspondant.
Introduction.— L’ arthroplastie totale de hanche à couple de frictionmétal-métal grosse tête a présenté un intérêt en raison d’un faibletaux d’usure et de luxation. Cependant, leur taux de révision estparticulièrement élevé. Cette étude analyse un collectif de patientsréopérés après arthroplastie totale de hanche à couple de frictionmétal-métal grosse tête et établi des critères de révision (arbredécisionnel).Méthode.— Étude rétrospective incluant 17 patients d’âge moyende 67 ans (± 9) révisés après arthroplastie totale de hanche àcouple de friction métal-métal grosse tête de 2005 à 2012. Laclinique, les résultats des analyses biologiques (FSS, CRP, séro-logie Chrome/Cobalt, ponction hanche) et le bilan radiologique(radiographie standard et/ou scanner) de chaque patient ontété pris en compte. En peropératoire des prélèvements micro-biologiques et anatomo-pathologiques ont été systématiquementréalisés.Résultats.— En moyenne à 5 ans (± 2) après l’arthroplastie primaire,13 patients présentaient des douleurs associées à une diminutiondes amplitudes articulaires, 2 une fracture périprothétique, 1 unetuméfaction de la cuisse et 1 une infection. Dans chaque cas,les taux de Chrome/Cobalt étaient élevés (taux min. et max.Chrome/Cobalt : 328/215 ; 2203/2344 nm/L). Deux cupules étaientpositionnées de facon sub-optimales (> 45◦ d’inclinaison). Les signesd’ostéolyses, notamment sur le versant acétabulaire, étaient clai-rement visibles sur les images scannographiques, de facon moinsévidente sur les radiographies standards. Dans 14 cas nous avonseffectué un changement unipolaire (cupule + tête), dans 3 cas unchangement bipolaire en raison d’un descellement de la tige. Dessignes de synovite avec atteinte de la musculature et des tendonsadjacents (psoas et moyen fessier) ont été observés. Une métalloseétait présente dans tous les cas. Les prélèvements microbiologiquesétaient stériles, hormis pour le cas sus-mentionné.Conclusion.— En raison de complications locales polymorphes etpotentiellement systémiques, la problématique du couple métal-métal grosse tête dans l’arthroplastie totale de hanche estpréoccupante. Les douleurs, la diminution des amplitudes articu-laires, l’élévation des taux sérique de Chrome/Cobalt justifientsouvent une révision du couple de friction (arbre décisionnel).La chirurgie peut être compliquée par une synovite, une ostéo-lyse acétabulaire, des fractures périprothétiques sur descellementde la tige, une lyse d’insertions tendineuses voire une invasionmusculaire.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.030
59Pourra-t-on encore proposer unresurfacage de hanche en France en2014 ?
Christophe Trojani ∗, Mickaël Djian ,Régis Bernard De Dompsure , Nicolas Amoretti ,Pascal BoileauUnité de chirurgie ambulatoire, hôpital de l’Archet2, 06200 Nice,France∗Auteur correspondant.
Introduction.— Le resurfacage de hanche par un couple métal-métalest sur la sellette du fait de pseudotumeurs et d’un taux élevédescellements, sources de révision prothétique et d’inquiétude desautorités de santé. Les objectifs de cette étude sont la recherchesystématique de pseudotumeurs, l’analyse des descellements et desdouleurs résiduelles du pli inguinal après cupule de resurfacageBHR.Patients et méthode.— Cette série rétrospective monocen-trique continue a permis d’inclure 61 patients (70 hanches) dont38 hommes opérés entre décembre 2006 et novembre 2011 d’unecoxarthrose primitive ou secondaire par cupule de resurfacageBHR (Smith & Nephew) selon un abord postérieur. L’âge moyen àl’opération était de 51 ans (31 à 65). Tous les patients ont été éva-lués cliniquement (PMA, SHV, Harris, HOOS, Oxford, SF-12) et paranalyse radiographique et scanographique.Résultats.— Deux patients ont présenté une infection aiguë résolu-tive après lavage et antibiothérapie adaptée ; 7 patients ont étérévisés, pour fracture du col fémoral dans 1 cas, descellementinfectieux dans 2 cas et mécanique dans 4 (bascule de l’implantcotyloïdien et de l’implant fémoral dans 2 cas). Dans tous les cas dedescellement mécanique, une malposition initiale de l’implant étaitretrouvée. Au recul moyen de 36,78 mois, 63 implants (90 %) étaienten place ; 75 % des patients étaient très satisfaits de l’intervention,15 % satisfaits et 10 % mécontents ; 15 % des patients (n = 10) res-sentaient une douleur résiduelle du pli inguinal dont 9 ressentaientégalement une raideur : leur mobilité était significativement moinsbonne. Le HSV moyen était de 87,43 %, le PMA moyen de 17,29/18,le Harris moyen était de 97,51 %, le HOOS de 85,20 %, le Oxfordde 42,85/48 et le SF12 mental à 51,88 et physique à 46,96. Il exis-tait une différence significative en faveur des hommes. Le scannersystématique n’a retrouvé aucune pseudotumeur ; 6 patients pré-sentaient des douleurs du pli inguinal en relation avec un syndromedu psoas (9,8 %). L’angle d’inclinaison moyen de la pièce fémoraleétait de 130,58 [120—145], et d’inclinaison de la pièce cotyloïdiennede 44,34 [26,7—56], le ratio tête-col était de 1,15 [1,02—1,26].Conclusion.— Cette étude n’a retrouvé aucune pseudotumeur maisun taux de révisions de 10 % et un taux de douleurs résiduelles de15 %, source de raideur, à 3 ans de recul. Au total, seuls 75 % despatients sont indemnes de douleurs ou de descellement. La questiondu maintien de l’autorisation pour ces cupules est donc d’actualité.
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60Comportement en fluage et usure descotyles à double mobilité. Résultatspréliminaires d’une étude prospectiveet randomiséeValentin Chapus ∗, Co-auteur Claude ,Vincent Pineau , Émeline Bourroux , Benoît LebelService d’orthopédie, CHU Côte-de-Nacre, 14000 Caen, France∗Auteur correspondant.
Introduction.— Le double couple de frottement dur-mou des cotylesà double mobilité (DM) entraîne un risque potentiel de fluage etd’usure plus important. La stabilisation primaire par 2 pions à tra-vers le métal-back est susceptible d’augmenter l’usure de l’inserten polyéthylène (PE), jusqu’alors connue, uniquement par desétudes d’explants. Nous rapportons les résultats préliminaires d’uneétude comparant le fluage et l’usure du PE entre 2 modèles de DM,avec ou sans pions de stabilisation. Nos hypothèses étaient que le
S282 88e réunion annuelle de la Société francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique
fluage était le même mais que l’usure était plus importante avec lemétal-back stabilisé par pions.Patients et méthode.— Cette étude prospective randomisée incluait34 prothèses en 2 bras égaux, l’un stabilisé par vis et pions (« pions »)et l’autre press-fit pur (« sans pions »). Les patients, comparablespour l’âge, le sexe, l’IMC, les scores fonctionnels, étaient évalués à6 mois, 1 an et 2 ans cliniquement, radiologiquement et par analysestéréo-radiographique. La pénétration de la tête était mesurée parla distance entre les centres de la tête et du métal-back.Résultats.— Les paramètres cliniques et radiologiques postopé-ratoires étaient identiques entre les 2 groupes, à l’exception dupositionnement du métal-back plus vertical dans le groupe « sanspions » (55◦ vs 45◦). Les résultats cliniques n’étaient pas signifi-cativement différents quelque soit le recul, (à 2 ans PMA moyen17,2 vs 17,5, et Harris 87,5 vs 92,3). Le vecteur de pénétration de latête avait la même valeur à 6 mois (0,212 mm + 0,07 pour le groupe« pions », 0,208 mm ± 0,04 pour le groupe « sans pions »). Après 1 an,l’usure étant seule responsable de la pénétration de la tête, il n’yavait pas de différence significative entre les valeurs des vecteursde pénétration de la tête.Discussion.— La patte au pôle supérieur du métal-back (groupe« pions ») permet une verticalisation moins fréquente. À 6 mois, lefluage, identique dans les 2 groupes, comme attendu, est signifi-cativement plus important que les données de la littérature avecd’autres modèles dur-mou évalués par RSA. Cela s’explique parla situation de l’insert interposé entre 2 structures métalliques.L’usure ne peut être dissociée entre les 2 articulations du dispo-sitif. La présence de pions n’est pas, dans cette étude, un facteurd’usure. Nous poursuivons cette étude en comparant les données del’usure dans la DM comparée avec celle observée dans un dispositifà simple mobilité avec métal-back.
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61Performances de marche 5 ans aprèsPTH non cimentée avec cotyle àdouble mobilitéAntoine Sébastien Acker ∗, Jean-Francois Fischer ,Kamiar Aminian , Estelle Lécureux ,Brigitte M. JollesRue du Valentin 18, 1004 Lausanne, Suisse∗Auteur correspondant.
Introduction.— L’instabilité et les luxations sont parmi lescomplications les plus redoutées chez les patients âgés. Les cotylesà double mobilité semblent diminuer ces risques. Aucune analyse demarche n’a encore été faite pour des cotyles à doubles mobilitéspour ces patients là.Matériel.— Nous avons implanté 52 cotyles à doubles mobilité(Gyros, De Puy J&J Corporation) avant 2007 chez 50 patients pourdes PTH primaires ou en révision. 20 patients et 22 hanches ont étérevues (7 révisions et 15 primaires). L’âge moyen à 5 ans était de79,8 ans. Quinze patients été décédés ou déments, 5 ont refusés deprendre part à l’étude et 8 patients n’étaient plus localisables aumoment de l’étude.Méthode.— Nous avons établi le taux de luxation et les scorestraditionnels (WOMAC, Harris Hip Score) avec un recul de 5 ans post-opératoire. Une analyse de marche a été faite lorsque les patientsdéambulaient sur un sol plat sur 30 mètres à l’aide des capteursminiatures posés sur les membres inférieurs (Physilog®). Ces résul-tats ont été comparés à ceux d’un groupe témoin d’âge comparablequi n’étaient pas porteur de prothèses articulaires aux membresinférieurs.Résultats.— Nous n’avons observé aucune luxation. Les résultatsde l’analyse de marche étaient statistiquement et cliniquementsupérieurs à ceux du groupe témoin. La cadence des patients était
de 100,3 pas/minutes, le temps de « double contact » de 23,3 % dutemps total d’un pas, le temps de « simple contact » de 61,6 %, lalongueur de la foulée de 1,13 mètres et la vitesse de marche de0,96 m/s.Discussion.— Par rapport aux 3 autres études comparables quenous avons retrouvées seulement, une étude d’analyse de marcheeffectuée dans notre service et 2 autres études publiées dans lalittérature, analysant des prothèses conventionnelles, les perfor-mances de marche de nos patients sont supérieures ou égales àcelles des patients de la même classe d’âge. Par contre, une étudeanalysant des patients 20 ans plus jeunes que les notre montre desperformances supérieures.Conclusion.— L’augmentation de la stabilité n’affecte pas les per-formances de marche et nos résultats sont comparables à ceuxd’autres analyses de marche sur des PTH conventionnelles.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.033
62Le cotyle de Lefèvre prévient-il lesluxations ? À propos de 174 casOlivier Herisson ∗, Thibault Brunet ,Maurice Thiong’o , Reza Monfared ,Antoine Atallah , Georges Kassab , Cédric Laporte18, avenue de Lowendal, 75015 Meaux, France∗Auteur correspondant.
Introduction.— Les patients présentant des déficits cognitifs et/ouneuromusculaires ainsi que la population orthogériatrique quinécessitent la pose ou la reprise d’une prothèse totale de hanchesont à haut risque d’instabilité prothétique. L’objectif de l’étudeétait de rechercher l’incidence de cette complication à la suite dela pose de cotyle Lefèvre.Patients et méthode.— Cent soixante-quatorze cotyles rétentifsde type Lefèvre (groupe Lépine) posés chez 164 patients ont étéinclus dans cette étude rétrospective observationnelle unicentriqueet continue de juin 2002 à juin 2012. Les sujets opérés faisaienttous partis de la population à haut risque de luxation. Les indica-tions au recours de l’arthroplastie étaient de 5 types : coxarthrose,fracture de l’extrémité supérieur du fémur, fracture du cotyle,reprise d’arthroplastie pour descellement uni ou bipolaire, luxa-tion ou sepsis sur PTH. Le critère de jugement principal étaitla survenue d’une luxation. Une analyse radiographique a parailleurs été réalisé pour rechercher des signes de descellementcotyloidien.Résultats.— Neuf prothèses (5,2 %) parmi les 174 ont présenté aumoins un épisode de luxation. L’incidence a 2 mois postopéra-toire est de 2,3 %, elle est de 2,9 % à 12 mois et 5,2 % à 10 ans.L’ensemble des luxations a pu être réduit par manœuvre externe.L’une d’entre elles a bénéficié d’une reprise pour luxation réci-divante. La durée moyenne de suivi clinique et radiographique aété de 37 mois. L’âge moyen des patients était de 76 ans. L’analyseradiographique a permis de retrouver 2 types de complications pro-thétiques : 5 descellements cotyloïdien et une rupture de l’anneaurétentif. Ces dernières n’ont pas fait l’objet de reprise chirurgicale.Discussion.— L’incidence de luxation dans notre étude concordeavec les résultats retrouvés dans la littérature. Les données sur lescotyles double mobilité non cimenté et désormais cimenté sont euxaussi très favorables.Conclusion.— L’incidence de la luxation après mise en place ducotyle Lefèvre est faible mais non négligeable et semble, à lalumière de cette étude et de la littérature, être supérieur auxchiffres des travaux portant sur les cupules double mobilité.Une étude prospective comparant les 2 types d’implants viendraitappuyer cette hypothèse.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.034