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COMPAGNIE MANIE

Après grand c’est comment ? Texte de Claudine Galea

Cirque-Théâtre A partir de 6 ans Durée : 50 min

Contact administratif : Vanessa Douzon 0688768992

Contact artistique : Vincent Regnard 0684080587

Compagnie Manie ; BP GG10 ; 2, rue des corroyeurs ; 21000 Dijon compagnie.manie@gmail.com - http://www.compagnie-manie.com

Ce spectacle a été créé avec le soutien de la DRAC Bourgogne, le Conseil Régional de

Bourgogne, la ville de Dijon, La Minoterie pôle de création jeune public,

le théâtre de Beaune, le théâtre l’Ecla à Saint Vallier,

le Théâtre Gaston Bernard à Châtillon sur Seine et l’Artdam.

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DISTRIBUTION

Auteur : Claudine Galea

Conception, manipulations d’objets : Vincent Regnard

Comédien : Pierre-Antoine Rousseau

Mise en scène : Marion Chobert

Création musicale : Stéphane Scott

Création lumières : Thibault Garnier

Création costumes : Laurence Rossignol

Décor et construction : Christophe Boisson

Régie générale : Aurélien Chevalier Production et diffusion : Vanessa Douzon

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APRES GRAND C’EST COMMENT ? Editions Espaces 34

Je m'appelle Titus Je suis un petit garçon qui se tait

Les Grands voudraient que je parle Tout le monde voudrait que je parle

Mes parents mes grands-parents Mon maître à l'école

Tous les gens que je rencontre Je le vois dans leurs yeux

On voit tout dans les yeux Les yeux disent mieux que les bouches

Pourquoi j'aurais besoin de parler ? Pour sa quatrième création, la compagnie Manie fait se rencontrer le jonglage et l’écriture théâtrale contemporaine autour d’un texte du répertoire jeune public de Claudine Galea. Publié en 2013, cet ouvrage met en scène Titus, un petit garçon qui ne parle pas et qui passe son temps à rêver. Il voit et entend des choses que les Grands, trop pressés, trop occupés, n’arrivent plus à percevoir. Dans le monde de Titus, la soupe et l’escalier nous parlent, les rêves et les histoires nous font part de leurs sentiments et de leurs points de vue. Ce texte s’adresse autant aux parents que nous sommes, qu’aux enfants que nous avons été. C’est un manifeste poétique pour le droit de rêver et de prendre son temps. Ici, la nature et les rêves reprennent leurs droits, et supplient les petits comme les grands de les replacer au cœur de leur

existence.

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NOTE D’INTENTION

« Après grand c’est comment ? » est un projet pour prendre le temps d’interroger notre rapport au réel, à travers les yeux d’un enfant qui réclame le droit au silence, à la rêverie et à la contemplation. C’est une véritable grève de la parole qu’entame Titus, 7 ans, une entrée en résistance radicale et sans concession contre le monde des adultes et leur rythme effréné, face à ces mots qui sonnent creux et qui semblent avoir pour seule fonction, d’organiser le réel.

Titus je n'ai pas le temps Je dois préparer le souper ranger la maison régler les comptes regarder

mes mails jouer du piano me doucher téléphoner lancer une

machine taper un machin regarder un film faire ma méditation te

donner un bain Bois ton chocolat sinon tu seras

encore là à l'heure du souper Pourquoi tu souris Titus MonChéri ? Tu dois manger la maison courir le souper torcher la machine bâcler le machin expédier les mails liquider le bain sabrer le piano méditer rapido papa arrivera fissa le repas le film

illico le lit que ça saute hop hop hop La vie plus vite que ça

L’écriture de Claudine Galea nous fait entrer dans le monde intérieur de Titus, et redonne à la langue toute sa puissance d’évocation et d’invention. Sous le regard de Titus, les adultes se perdent dans une énumération sans fin des tâches du quotidien, ils s’agitent et s’impatientent, et passent à côté de l’essentiel. De son côté, Titus provoque une avalanche de questions, réinvente les mots, s’attarde sur les détails, dialogue avec les objets et les rêves, papillonne… En bref, Titus nage à contre-courant de ces Grands qui veulent le « capturer », le normaliser, et sur qui le silence et la lenteur du petit garçon agissent comme une véritable onde de choc, capable (parfois) de les ébranler dans leurs habitudes et certitudes. Sa présence silencieuse au monde résonne comme un cri « peterpanesque » pour réenchanter le quotidien, pour mordre la vie avec les dents de ceux qui ne sont pas encore devenus grands, car après grand…

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Avec ce projet, nous nous saisissons de ce cri poétique lancé par Claudine Galea, pour nous

questionner sur notre rapport au temps et au langage, nous qui jonglons avec le réel à en perdre

haleine, nous qui parlons souvent pour ne rien dire.

Pour interpréter ce poème dramatique mis en scène par Marion Chobert, nous avons choisi de réunir un comédien et un jongleur.

Pierre-Antoine Rousseau prend en charge l’ensemble des voix du texte (Titus, le père, la mère, le maître d’école, les enfants, l’escalier...) qu’il interprète non pas en tant que personnages distincts mais comme un flot de paroles et pensées qui traversent l’esprit de Titus. Lorsque les voix proviennent du monde extérieur, elles sont souvent intrusives, dérangeantes, mais elles sont toujours filtrées dans l’interprétation du comédien par les ressentis et émotions du petit garçon. Le comédien prend ainsi le statut de passeur pour le public du monde intérieur de ce personnage muet, dont il constitue un double « parlant ».

C’est le jongleur, Vincent Regnard, qui donne corps au personnage de Titus. Avec ses balles de jonglage, que nous mettons en scène comme une métaphore de ses rêveries, l’enfant invente silencieusement et à l’abri des regards son propre langage avec le monde. A travers le jonglage, Titus cherche sans relâche un nouvel équilibre dans une réalité tous azimuts à laquelle il tente d’insuffler une apesanteur, au point de ne pas parvenir à poser les pieds au sol, tant la terre représente pour lui l’espace dangereux du quotidien. Progressivement, il parviendra à réconcilier le ciel, monde des oiseaux et de l’imagination, avec la terre qu’il investira progressivement, à sa manière.

La scénographie met en jeu ce parcours du personnage, amené à se construire, à grandir, à se dépasser. Elle représente au début l’escalier sur lequel il se réfugie pour rêver, puis devient véritable jeu de construction géant qui se déploie et se réinvente au fur et à mesure du parcours de Titus. Ces formes géométriques en bois permettent à l’enfant de ne jamais toucher terre, de rester radicalement voire désespérément accroché à son monde intérieur, jusqu’à réussir à poser un premier pied, puis un second pour entamer non pas une marche mais une véritable danse sur la musique de Stéphane Scott.

Marion Chobert et Vincent Regnard

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L’AUTEUR

Claudine Galea a publié une douzaine de textes pour le théâtre, quatre romans, un récit de voyage et une dizaine de livres pour enfants et adolescents. Au Bord a obtenu le Grand Prix de littérature dramatique en 2011. Traduit en Grec, Danois, Espagnol, Japonais, des lectures ou des mises en scène sont en cours dans ces pays. Les Invisibles a reçu l’Aide à la création en juin 2012, il a fait l’objet d’une lecture à la Mousson dirigée par Michel Dydim et d’une diffusion sur France-Culture, réalisation Alexandre Plank. L’été où le ciel s’est renversé a été créé par Eve Ledig, le Fil Rouge Théâtre, en 2012 au TJP à Strasbourg. Sa nouvelle pièce, Gueuleton (titre provisoire) est publiée aux éditions Espaces 34 comme tout son théâtre. Actuellement en tournée : trois textes pour enfants, Après grand c’est comment ?, mise en scène de Muriel Coadou (Collectif 7), La Nuit MêmePasPeur, mise en scène Patrice Douchet (Théâtre de La Tête Noire), et L'Heure blanche & Toutes leurs robes noires, mise en scène Patrick Séraudie (Théâtre Folavril). Une dizaine d'autres textes ont été créés ou mis en lecture entre autres par Dominique Blanc, Cécile Backès, Bernard Beuvelot, Jean-Marc Bourg, Éric de Dadelsen, Éric Génovèse (de la Comédie Française), Joël Jouanneau, Françoise Lebrun, David Lescot, Fabienne Luchetti, Philippe Minyana, Laurent Muhleisen, François-Michel Pesenti, Nathalie Richard, Laurent Sauvage, Pierre Vial (de la Comédie Française) Elle a fait la version française, avec Dimitra Kondylaki, de La ronde du carré de Dimitris Dimitriadis, mise en scène Giorgio Barberio Corsetti, Théâtre de l'Odéon 2011. Ed. Solitaires Intempestifs. Claudine Galea a écrit une douzaine de textes pour la radio, mis en ondes à France-Culture et France Inter. Prix Radio SACD en 2009, Prix des Radiophonies pour Sept vies de Patti Smith en 2008, réalisé par Marguerite Gateau. Parmi ses publications romanesques pour adultes : Le corps plein d’un rêve, Le Bel Echange, Jusqu'aux Os, La Brune, au Rouergue - L'amour d'une femme Ed. Du Seuil - Morphoses, roman graphique autour du genre avec Goele Dewanckel, Rouergue - Un amour prodigue, Ed. Thierry Magnier, Coll. PhotoRoman. Pour la jeunesse au Rouergue: La fille qui parle à la mer & Le garçon au chien parlant Collection Bomerang, 2013. Rouge Métro, Entre les vagues, A mes AmourEs avec Thisou, et avec Goele Dewanckel Au pays de Titus, Sans toi. Fait des lectures de ses textes, seule ou avec des musiciens. Travaille régulièrement avec N+N Corsino, créateurs de nouvelles images pour la danse. Textes pour Installations, films et livres.

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PARCOURS DE CHACUN

Vincent Regnard Création, interprétation

En 2007, il crée la compagnie Manie avec le soutien de différents partenaires régionaux et lance la création de L’air de rien, pièce pour deux jongleurs et un musicien (2009). C'est avec cette même compagnie qu'il réalise Tiens-toi-droit, un solo de danse et manipulations d’objets pour lequel il a remporté le prix jeune talant côte d’Or en décembre 2011. Sorti en novembre 2012, ce spectacle est en tournée pour la saison 2014-2015. Il s’engage aujourd’hui dans une collaboration avec l’Orchestre Dijon Bourgogne (dirigé par Thierry Weber) pour le spectacle-concert D’un monde à l’autre, dont la création est prévue le 23 mars 2014. Sa rencontre avec Christian Duchange lors du dispositif d’accompagnement artistique mis en place par la compagnie l’Artifice (Dijon) en 2012-2013, remet en question sa vision du spectacle jeune public et le questionne sur la place du texte dans une pièce de cirque. Il entreprend alors cette nouvelle création en duo avec un comédien. En 2004, il fait parti de la compagnie Jérôme Thomas, interprète dans le spectacle Rain/Bow (ballet jonglé, 2006) et pour la création Libellule et Papillons (danse sur rollers, 2008). Depuis 2003, il est comédien-jongleur dans la compagnie du Clair Obscur basée à Dijon. Il participe à la création de plusieurs spectacles : Change demain spectacle jeune public (2003), le collectif Le rideau (2004), le cabaret Les années folles (2005), spectacle pyrotechnique Focus Alégoria (2006), le duo Amok (2007), déambulation féérique en échassier Laëlith (2008), Charivari à l'occasion de la carte blanche donnée par la ville de Dijon (2009), de nouveau un jeune public Duo/duel (2010) et un spectacle collectif Fakir Royal (2012).

Marion Chobert Mise en scène

Après des études universitaires de lettres et de théâtre, elle se forme à la pratique du jeu, puis a une approche plus singulière auprès de Stéphane Cheynis (Ophrénie Théâtre), qui propose une recherche scénique inspirée du Butoh. Au sein de la Compagnie Esquimots, qu’elle fonde à Dijon en 2004, elle met en scène des textes de Howard Barker, d’Eugene O’Neill, et participe à des créations collectives de la troupe. Plus récemment, elle crée en 2010 le spectacle Déserteur, un montage de textes, puis, en 2012, L’Examen de la

Maturité, d’après L’Histoire (Opérette) de Witold Gombrowicz. En 2009, elle met en scène L’Eveil du Printemps de Frank Wedekind au sein de la

compagnie parisienne « Après nous, le déluge ! ». En 2010, elle suit une formation de concepteur en projets culturels en alternance avec un poste aux activités pédagogiques des Galeries nationales du Grand Palais. Dès lors, les arts plastiques deviennent une source dominante dans son inspiration artistique. La même année, elle est invitée à rejoindre « Terrain de Jeu », un dispositif d’accompagnement de jeunes metteurs en scène, imaginé et encadré par la Compagnie l’Artifice (Dijon), sous la direction de Christian Duchange. En 2011, elle assiste Christian Duchange pour la création de La Dispute de Marivaux avec les élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon. Leur collaboration s’étoffe en 2012 avec l’obtention d’une aide ministérielle au compagnonnage qui permet à Marion Chobert d’assister Christian Duchange pour son adaptation et sa mise en scène du spectacle Peter Pan, d’après l’œuvre de J.M. Barrie (création nov. 2013), et de réaliser une maquette de la création La chambre rouge. En 2014, Marion est artiste associée de la Minoterie (Dijon), un nouveau pôle de création enfance et jeunesse créé à Dijon et dirigé par la Compagnie l’Artifice. Elle crée en novembre le spectacle La chambre rouge, d’après le roman Les Désarrois de l’élève Törless de Robert Musil.

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Pierre‐Antoine ROUSSEAU Comédien

Après des études universitaires de Philosophie (Université Panthéon, Sorbonne, Paris) et un enseignement cinématographique (ESEC, Paris), il se forme au jeu d’acteur au Cours Florent à Paris. Il joue sous la direction de Jean-Luc Jeaner, Antonio Labati, Christophe Boudé, Monique Stalens et Jean-François Szcepanek. Il intègre la troupe Ken Club à Paris. À son retour il crée La dernière nuit de Don Juan au théâtre du Nord-Ouest à Paris et co-écrit avec Julien Glowinski un documentaire sur des marins abandonnés au large des côtes turques actuellement en production. Fin 2012, de retour à Dijon, il fait la connaissance d'Eric Ferrand et reprend le rôle d'Oreste dans les Mouches de Sartres. Cette même année il travaille avec la compagnie Nova dont il devient un membre actif et participe à la création d'Aladdin, un conte musical. En 2013, il travaille avec la compagnie l'Oiseau Monde, en participant au 48 hours film project à Dijon puis lors de la création de Vacarmes, un panel de saynètes qui traite de la dépendance et des hépatites. Il est en parallèle de son activité de comédien, directeur de production et réalisateur de films documentaires pour RGfilms qu’il a cofondé en 2008.

Stéphane Scott Création musicale

Pianiste de formation, il compose des musiques pour le cinéma et la télévision. Il a notamment collaboré avec les réalisateurs : Christian Sonderegger, Valérie Winckler, Marie-Hélène Baconnet, Georgi Lazarevski, Ludovic Virot… Pour le théâtre, il réalise des bandes-sons ou interprète sur scène la musique de spectacles mis en scène par Yuji, Tsunenori Yanagawa, Oscar Sisto, Véronique Mounib, Grégoire Ingold, Laurence Renn, Cécile Cotté…

En 1999, il crée et interprète Gambara, fantaisie pour piano préparé, voix et métronome d’après l’oeuvre éponyme d’Honoré de Balzac.

Auteur de plusieurs spectacles de chansons, compositeur du générique des Chemins de la connaissance (France Culture), il compose la musique du site internet sur Arthur Rimbaud "www.rimbaud-arthur.com". Après Mater, CD réalisé en 1994, il assure la direction musicale de deux albums, celui du tchadien Koulsy Lamko et celui de la rwandaise Florida Uwera. En 2004, il réalise son deuxième album personnel Haïku, composé de 65 fragments musicaux. En septembre 2009, il écrit la musique pour Song of songs, performance multimédia présentée à PS1-MoMA à New York. En 2010, il compose la bande-son de la création chorégraphique de la Compagnie ACT2 Catherine Dreyfus, et en 2011 pour Les bonnes de Jean Genet au Théâtre de l’Atelier, mise en scène Sylvie Busnel. En 2012, il est l’auteur de la musique du spectacle Tiens-toi-droit pour la compagnie Manie.

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LA COMPAGNIE MANIE

La compagnie Manie est née en 2007 sous l’impulsion de Vincent Regnard pour créer et produire des

spectacles s’inscrivant dans le répertoire du cirque contemporain et plus particulièrement autour

d’une des plus anciennes disciplines de cet art : la jonglerie. Nos créations sont destinées à être

diffusées en théâtres ou lieux assimilés. La compagnie est également attentive au développement du

cirque en Bourgogne. Elle participe à créer une dynamique par des rencontres et des actions de

formation en collaboration avec d’autres structures (ARMO/ Cie Jérôme Thomas, Association

CirQ’ônflex, le Théâtre Mansart, Le festival « Mode de vie »…).

D’un monde à l’autre Le 23 mars 2014 au grand théâtre de Dijon

En coréalisation avec l’Orchestre Dijon Bourgogne, un spectacle-concert avec Vincent Regnard et Laurent Renaudot / direction d’orchestre Thierry Weber. De l’univers du cirque à celui de la musique, des œuvres de Kurt Weill à celles de John Adams, de la poésie à l’humour, nos artistes vous invitent à entrer dans ce spectacle aux mille facettes pour un moment de partage entre l’Orchestre Dijon Bourgogne et la compagnie Manie. Cette nouvelle collaboration avec Thierry Weber et Vincent Regnard est une rencontre entre deux arts avec un seul but : rendre les partitions visuelles, et les numéros sonores.

Spectacle en tournée pour la saison 2014/2015.

http://www.orchestredijonbourgogne.fr/?Accueil Atelier Chévara, Marge Design

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Tiens-toi-droit en 2012, un solo de danse et manipulations d’objets

Avec Vincent Regnard / mise en scène Agnès Célérier / musique Stéphane Scott

Sur scène un étrange chantier se dessine. Jongleur de son

état, Vincent Regnard délaisse les objets traditionnels du

jonglage et trace son chemin d’une boîte qui l’enferme à un

cadre qui s’envole.

Incarnant un personnage au travail, il se retrouve sur ce chantier face à un tas de tubes métalliques récalcitrants. Il trie, manipule, jongle, s’emmêle et s’empêtre dans ce véritable casse-tête. Il ne ménage pas ses efforts et les évènements tournent à l’humour et à la dérision. D’obstination en échecs, on assiste au travers des essais et des inventions en tous genres, à la naissance d’une étroite relation entre un corps et des objets. Chacun se trouve tour à tour manipulé ou manipulant, pour au final, créer ensemble une danse en s’appuyant l’un sur l’autre.

Photo Roxanne Gauthier

http://www.compagnie-manie.com/#!-propos2/ccxz

Un spectacle soutenue par la DRAC de Bourgogne, le Conseil Régional de Bourgogne, le Conseil Général de Côte d’or (1er prix jeune talent), la Mairie de Dijon, le Théâtre de Beaune, le Réseau Affluences, le Théâtre Mansart, l’Office Culturel Chevignois, le théâtre Gaston Bernard - Châtillon sur Seine, la Ville de Saint Marcel et ARMO compagnie Jérôme Thomas. Spectacle en tournée pour cette saison 2014/2015.

L’air de rien en 2009, pièce jeune public pour deux jongleurs et un musicien

Avec Vincent Regnard, Laurent Renaudot et Mayeul Loisel / mise en scène Olivier Dureuil

Sur scène, deux comédiens - jongleurs, deux avatars du même humain, l’un prisonnier des limites de son corps, l’autre affranchi des lois de la pesanteur, et un musicien expert à marier les contraires, qui mène le jeu des vases communicants. Trois personnages étranges mais doués de poésie dévastatrice et burlesque, forment une communauté insolite, avec ses amitiés, ses peurs, ses défis. Dans ce triangle ludique, l’absurde devient logique, le futile devient indispensable, la scène se transforme en un étrange laboratoire. L’air de rien prend ainsi un malin plaisir à repousser les limites de l’adulte raisonnable, pour se jouer publiquement de la gravité, par la grâce de l’équilibre et de l’objet volant.

Photo Vanessa Bureau

http://www.compagnie-manie.com/#!/c11si

Cette création a été coproduite par l’ABC Dijon et a bénéficié du soutien de la DRAC de Bourgogne,

du Conseil Régional de Bourgogne, la Mairie de Dijon, le Théâtre Gaston Bernard (Chatillon sur

Seine), l’Abreuvoir (Salives), le théâtre du grain de sel (Chalon sur Saône) et la chapellerie Crambes.

A la fin de la saison 2013/14, une 100ène de représentations auront été données avec ce spectacle.