Communiqué de Presse.bagnes

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  • 8/19/2019 Communiqué de Presse.bagnes

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    Sébastien Fanti

    Avocat et Notaire

    Conseiller en protection des données HEIG-VD

    Information Security Lead Auditor ISO 27001 :2013  

    Security Management Lead Implementer ISO 27001 :2013  Certified Lead Privacy Implementer ISO 29100  

    A l’intention des

    représentants des médias  

    Sion, le 9 mars 2016/sf

    Ouverture d’une procédure de vérification de conformité LIPDA s’agissant de l’activité du

    Conseil général de Bagnes ; ouverture d’une procédure de médiation relative au rapport

    des experts remis au Conseil communal de Bagnes

    Saisi de nombreuses dénonciations de particuliers, d’élus et de citoyens, le Préposé à la

    protection des données et à la transparence Sébastien Fanti a décidé à l’aune des griefs

    émis et des déclarations publiques de la Présidente et du Vice-Président du Conseil général

    de la Commune de Bagnes de l’ouverture d’une procédure de vérification de l’activité de la

    législature avec la LIPDA. Il s’agira notamment de déterminer si l’article 6 LIPDA qui prévoit

    le principe de publicité des débats a été violé et a fortiori si les citoyens ont été privés demanière contraire à la loi des informations auxquelles ils ont légitimement droit. Le Conseil

    général a jusqu’à lundi 14 mars 2016 12h pour déferrer à l’ordonnance de procédure à lui

    notifiée ce jour et fournir les informations sollicitées. Ce bref délai est lié à la nécessité de

    déterminer si la prochaine séance du Conseil général peut légalement se dérouler à huis

    clos.

    Le Préposé à la protection des données et à la transparence a été saisi d’une demande de

    médiation suite au refus du Conseil communal de communiquer le rapport des experts

    mandatés pour déterminer l’existence d’éventuelles violations des normes en matière de

    construction. La séance de médiation se déroulera dans les plus brefs délais et en cas

    d’échec, la recommandation sera émise avant la prochaine séance du Conseil général.

    Le Préposé saisit cette occasion de rappeler que les séances des législatifs communaux et

    bourgeoisiaux sont publiques et que ce n’est qu’à des conditions exceptionnelles que le huis

    clos peut être prononcé par l’assemblée. Au demeurant même si le législatif prend une telle

    décision, il est loisible au citoyen de s’en plaindre en invoquant la violation de l’article 6 al. 1

    let. b LIPDA. Dans une telle hypothèse, il appartiendra au législatif d’apporter la preuve de

    l’existence de circonstances exceptionnelles. Il convient également de préciser que si une

    anonymisation des données personnelles est possible, le huis clos ne saurait être considéré

    comme licite, car il s’agirait alors d’une violation des principes de transparence et de

    proportionnalité.