communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou...

70
Georges Braque (1882-1963) est l’un des artistes majeurs du XX ème siècle. Peintre, graveur et sculpteur, il fut d’abord en tant qu’initiateur du cubisme et inventeur des papiers collés, une des figures de l’avant-garde du début du siècle avant de recentrer définitivement son œuvre sur l’exploration méthodique et sérielle de la nature morte et du paysage qui font de lui le peintre français par excellence, héritier de Cézanne, Corot, Chardin et dépositaire de la tradition classique mais aussi le précurseur de l’abstraction d’après-guerre. Le Grand Palais accueille une rétrospective ambitieuse de son œuvre. Toutes les périodes de sa création y sont présentées, depuis le Fauvisme jusqu’à l’œuvre ultime qui culmine dans les séries éblouissantes des grands ateliers et des oiseaux. Le parcours chronologique insiste sur les temps forts de son travail, comme le cubisme, les Canéphores des années vingt ou les derniers paysages qu’aimait Nicolas de Staël. Grâce à l’appui des collections du Musée national d’art moderne et de grandes collections internationales, il rassemble les œuvres clés de l’artiste ainsi que les séries de variations thématiques paysages, guéridons, canéphores et l’ensemble complet du cycle des neuf Ateliers (1949-1956) réunis pour la première fois dans une exposition qui amplifient et résument ses recherches. Grâce à la présence dans le parcours de cinq cabinets documentaires riches d’œuvres, de documents et de photographies (par Man Ray et Cartier-Bresson entre autres), souvent inédits, d’autres perspectives sont développées dans l’exposition : sa collaboration avec Pablo Picasso durant le cubisme ; l’étroite connivence de son art avec la musique, et sa proximité avec Erik Satie ; enfin sa complicité avec les poètes Pierre Reverdy, Francis Ponge, René Char et les figures intellectuelles communiqué Georges Braque, Grand Nu, hiver 1907 juin 1908, huile sur toile, 140 x 100 cm. Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dation Alex Maguy-Glass, 2002 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. Rmn / Georges Meguerditchian © Adagp, Paris 2013 Georges Braque 18 septembre 2013 6 janvier 2014 Grand Palais entrée Champs-Élysées Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux Grand Palais en partenariat avec le Centre Pompidou. Elle sera présentée au Museum of Fine Arts, Houston du 16 février au 11 mai 2014.

Transcript of communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou...

Page 1: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 1

Georges Braque (1882-1963) est l’un des artistes majeurs du XXème

siècle. Peintre, graveur et

sculpteur, il fut d’abord en tant qu’initiateur du cubisme et inventeur des papiers collés, une des

figures de l’avant-garde du début du siècle avant de recentrer définitivement son œuvre sur

l’exploration méthodique et sérielle de la nature morte et du paysage qui font de lui le peintre français

par excellence, héritier de Cézanne, Corot, Chardin et dépositaire de la tradition classique mais aussi

le précurseur de l’abstraction d’après-guerre.

Le Grand Palais accueille une rétrospective ambitieuse de son œuvre. Toutes les périodes de sa

création y sont présentées, depuis le Fauvisme jusqu’à l’œuvre ultime qui culmine dans les séries

éblouissantes des grands ateliers et des oiseaux. Le parcours chronologique insiste sur les temps

forts de son travail, comme le cubisme, les Canéphores des années vingt ou les derniers paysages

qu’aimait Nicolas de Staël. Grâce à l’appui des collections du Musée national d’art moderne et de

grandes collections internationales, il rassemble les œuvres clés de l’artiste ainsi que les séries de

variations thématiques – paysages, guéridons, canéphores et l’ensemble complet du cycle des neuf

Ateliers (1949-1956) réunis pour la première fois dans une exposition – qui amplifient et résument ses

recherches.

Grâce à la présence dans le parcours de cinq cabinets documentaires riches d’œuvres, de documents

et de photographies (par Man Ray et Cartier-Bresson entre autres), souvent inédits, d’autres

perspectives sont développées dans l’exposition : sa collaboration avec Pablo Picasso durant le

cubisme ; l’étroite connivence de son art avec la musique, et sa proximité avec Erik Satie ; enfin sa

complicité avec les poètes Pierre Reverdy, Francis Ponge, René Char et les figures intellectuelles

communiqué

Georges Braque, Grand Nu, hiver 1907 – juin 1908, huile sur toile, 140 x 100 cm. Paris, Centre Pompidou, Musée national

d’art moderne, dation Alex Maguy-Glass, 2002 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. Rmn / Georges Meguerditchian ©

Adagp, Paris 2013

Georges Braque 18 septembre 2013 – 6 janvier 2014

Grand Palais

entrée Champs-Élysées

Cette exposition est organisée par la Réunion des

musées nationaux – Grand Palais en partenariat

avec le Centre Pompidou.

Elle sera présentée au Museum of Fine Arts,

Houston du 16 février au 11 mai 2014.

Page 2: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 2

déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective

organisée par l’Orangerie des Tuileries (1973-1974), aucune rétrospective complète de l’œuvre de

Georges Braque n’a été présentée à Paris.

.............................

commissaire : Brigitte Leal, conservateur général, directrice adjointe du Musée national d’art

moderne – Centre Pompidou

scénographie : Didier Blin

............................

ouverture :

du mercredi au samedi de 10h à 22h, le

lundi et le dimanche de 10h à 20h.

Fermeture le mardi et le 25 décembre.

vacances de la Toussaint du 19

octobre au 2 novembre : tous les jours

(sauf le mardi) de 10h à 22h.

vacances de Noël du 21 décembre au

4 janvier : tous les jours (sauf le mardi)

de 9h à 22h.

tarifs :

12 €, TR 8€ (16-25 ans), gratuité pour

les moins de 16 ans.

Billet couplé Braque/Vallotton ou

Braque/Cartier : 20 €, TR 16€

Nuit blanche le 5 octobre 2013 : gratuité

de 20h à minuit.

accès :

métro ligne 1 et 13 « Champs-Élysées-

Clemenceau » ou 9 « Franklin D.

Roosevelt »

renseignements et réservations

sur www.grandpalais.fr

contacts presse :

Réunion des musées nationaux - Grand Palais

254-256 rue de Bercy 75577 Paris cedex 12 Florence Le Moing [email protected] 01 40 13 47 62 Elodie Vincent [email protected] 01 40 13 47 61

publications aux éditions de la

Réunion des musées nationaux-

Grand Palais, Paris 2013 :

- catalogue : sous la direction de

Brigitte Leal, relié, 344 p., 340

ill., 45 €

- Braque avec Picasso : album

de l’exposition par Pierre Daix,

broché, 48 p., 40 ill., 10 €.

- le petit dictionnaire Braque du

cubisme en 50 objets : par

Dominique Dupuis-Labbé,

broché, 136 p., 50 ill, 12 €

- DVD Georges Braque,

Autoportrait : par Michael

Gaumnitz, 52 min, 19,90 €

- application mobile de

l’exposition : La fabrique

cubiste avec G.Braque,

gratuite, disponible sur Appstore

et Google Play

L’exposition est réalisée grâce au soutien de

Page 3: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 3

communiqué p.1

press release p.5

comunicado p.7

introduction p.9

chronologie p.11

plan de l’exposition p.14

liste des œuvres exposées p.16

textes des salles p.34

quelques clefs de lecture p.40

catalogue de l’exposition p.44

extraits du catalogue p.45

Braque avec Picasso (1907-1913) : album de l’exposition par Pierre Daix p.50

autres publications p.51

DVD Georges Braque, Autoportrait p.52

développements numériques p.53

programmation culturelle à l’auditorium p.54

activités pédagogiques p.56

activités en famille p.57

informations pratiques p.58

visuels disponibles pour la presse p.59

Nexity, mécène de l’exposition p.67

partenaires média p.68

sommaire

Page 4: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 4

Page 5: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 5

Georges Braque (1882-1963) is one of the twentieth century's major artists. He was a painter,

engraver and sculptor, but first, as the founder of cubism and the inventor of pasted papers, one of the

leading figures in the avant-garde of the early twentieth century before focusing definitively on

methodical, serial exploration of still life and landscape painting, which made him the French painter

par excellence, the heir to Corot and Chardin and the depository of the classical tradition as well as

the precursor of post-war abstraction.

The Grand Palais is hosting an ambitious retrospective of his oeuvre. It presents all the periods in his

art from Fauvism to his last works, culminating in the dazzling series of large studios and birds. The

exhibition's chronological design insists on the highlights of his career, such as cubism, the canephors

of the twenties, or the last landscapes, which so appealed to Nicolas de Staël. Thanks to the support

of the Musée national d’art moderne and major international collections, it gathers the artist's key

works and series exploring various themes – landscapes, gueridons, canephors and the complete

cycle of the nine Studios (1949-1956) shown for the first time in a single exhibition – which amplify and

sum up his experimental work.

Five display cases filled with often unpublished works, documents and photographs (by Man Ray and

Cartier-Bresson among others) explore other perspectives: his collaboration with Pablo Picasso in

cubism; the resonance between his art and music and his closeness to Erik Satie; and his affinity with

poets such as Pierre Reverdy, Francis Ponge and René Char and important intellectual figures of his

time such as Carl Einstein or Jean Paulhan.

press release

Georges Braque, Large Nude, winter 1907 - June 1908, oil on canvas, 140 x 100 cm. Centre Pompidou, Musée national d’art

moderne, dation Alex Maguy-Glass, 2002 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. Rmn / Georges Meguerditchian © Adagp,

Paris 2013

Georges Braque 18 September 2013 – 6 January 2014

Grand Palais

Champs-Élysées entrance

An exhibition organised by the Réunion des musées

nationaux – Grand Palais in partnership with the

Centre Pompidou.

To be shown at the Museum of Fine Arts, Houston

from 16 February to 11 May 2014

Page 6: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 6

No full retrospective of Georges Braque's oeuvre has been presented in Paris since the major show at

the Orangerie des Tuileries in 1973-1974.

............................

curator: Brigitte Leal, general curator, deputy director at the MNAM – Centre Pompidou

exhibition design: Didier Blin

............................

open :

10 am to 10 pm Wednesday to

Saturday, 10 am to 8 pm on Mondays

and Sundays. Closed on Tuesdays and

25 December.

Mid-term break 19 October to 2

November: open every day except

Tuesdays from 10 am to 10 pm.

Christmas holidays, 21 December to

4 January: open daily except

Tuesdays from 9 am to 10 pm.

rates :

€ 12, concession € 8 (16-25 year olds),

free for visitors under 16.

Double ticket Braque/Vallotton or

Braque/Cartier : € 20, concession € 16

Special late night on 5 October 2013:

free from 8 pm to midnight.

access:

metro lines 1 and 13 "Champs-Élysées-

Clemenceau " or 9 "Franklin D.

Roosevelt"

information and bookings on

www.grandpalais.fr

press contacts:

Réunion des musées

nationaux - Grand Palais

254-256 rue de Bercy

75577 Paris cedex 12

Florence Le Moing

[email protected]

01 40 13 47 62

Elodie Vincent

[email protected]

01 40 13 47 61

publications by the Réunion des

musées nationaux-Grand Palais,

Paris 2013 :

- catalogue : directed by Brigitte

Leal, bound, 344 p., 340 ill., € 45

- Braque avec Picasso : exhibition

album by Pierre Daix, soft cover,

48 p., 40 ill., € 10 .

- Le petit dictionnaire Braque du

cubisme en 50 objets :

by Dominique Dupuis-Labbé, soft

cover, 136 p., 50 ill, € 12

- DVD Georges Braque,

Autoportrait : by Michael

Gaumnitz, 52 min, € 19.90

The exhibition is sponsored by

Page 7: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 7

Georges Braque (1882-1963) es uno de los artistas más importantes del siglo XX. Pintor, grabador y

escultor, fue una de las figuras de la vanguardia de principios del siglo XX. Iniciador del cubismo e

inventor de la técnica de collage papier collé en un primer momento, más tarde volvió a centrar

definitivamente su obra en la exploración metódica y serial de la naturaleza muerta y del paisaje que

lo convierten en el pintor francés por excelencia, heredero de Cézanne, Corot, Chardin... y depositario

de la tradición clásica. Asimismo, se le considera precursor de la abstracción de la posguerra.

El Grand Palais acoge una retrospectiva ambiciosa de su obra. Están presentes todos los períodos

de su creación, desde el fauvismo hasta la última época, que culmina en las magníficas series de los

grandes talleres y los pájaros. El recorrido cronológico insiste en las épocas más destacadas de su

trabajo, como el cubismo, las canéforas de los años veinte o los últimos paisajes tan apreciados por

Nicolas de Staël. Gracias al apoyo de las colecciones del Museo Nacional de Arte Moderno y de las

grandes colecciones internacionales, reúne las obras clave del artista, así como las series de

variaciones temáticas: paisajes, gueridones, canéforas y el conjunto completo del ciclo de los nueve

talleres o "Ateliers" (1949-1956), reunidos por primera vez en una exposición, que amplían y resumen

sus investigaciones.

Gracias a la presencia en el recorrido de cinco salas documentales llenas de obras, documentos y

fotografías (de Man Ray y Cartier-Bresson, entre otros) a menudo inéditos, se desarrollan otras

perspectivas en la exposición: su colaboración con Pablo Picasso durante el cubismo; la estrecha

relación de su arte con la música y su proximidad con Erik Satie, y por último, su complicidad con

comunicado

Georges Braque, Grand Nu, invierno 1907 - junio 1908, óleo sobre lienzo, 140 x 100 cm. Centre Pompidou, Museo Nacional

de Arte Moderno, dation Alex Maguy-Glass, 2002 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. Rmn / Georges Meguerditchian ©

Adagp, Paris 2013

Georges Braque 18 de septiembre de 2013 – 06 de enero de 2014

Grand Palais

Entrada por Campos Elíseos

Esta exposición está organizada por la Réunion des

musées nationaux – Grand Palais en colaboración

con el Centro Pompidou.

Se presentará en el Museum of Fine Arts de

Houston del 16 de febrero al 11 de mayo de 2014.

Page 8: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 8

poetas como Pierre Reverdy, Francis Ponge y René Char, así como con las figuras intelectuales

determinantes de su época, como Carl Einstein o Jean Paulhan. Desde la gran retrospectiva

organizada por la Orangerie des Tuileries (1973-1974), no se ha presentado en París ninguna

retrospectiva completa de la obra de Georges Braque.

.............................

Comisaria: Brigitte Leal, conservadora general, directora adjunta del Museo Nacional de Arte

Moderno – Centro Pompidou

Escenografía: Didier Blin

............................

apertura:

de miércoles a sábado de 10:00 a

22:00; lunes y domingos de 10:00 a

20:00. Cerrado el martes 25 de

diciembre.

vacaciones de Todos los Santos, del

19 de octubre al 2 de noviembre:

todos los días (excepto los martes) de

10:00 a 22:00.

Vacaciones de Navidad, del 21 de

diciembre al 4 de enero : todos los

días (excepto los martes) de 09:00 a

22:00.

tarifas:

12 €; tarifa reducida 8 € (16-25 años);

gratis para los menores de 16 años.

Entrada combinada Braque/Vallotton o

Braque/Cartier: 20 €; tarifa reducida

16 €

Noche blanca: 5 de octubre de 2013:

gratis desde las 20:00 hasta las 00:00.

acceso:

líneas de metro 1 y 13 «Champs-

Élysées-Clemenceau» o 9 «Franklin D.

Roosevelt»

información y reservas

en www.grandpalais.fr

contactos de prensa:

Réunion des Musées Nationaux - Grand Palais

254-256 rue de Bercy 75577 Paris Cedex 12 Florence Le Moing [email protected] 01 40 13 47 62 Elodie Vincent [email protected] 01 40 13 47 61

publicaciones en las ediciones de

la Réunion des Musées Nationaux-

Grand Palais, París 2013:

- catálogo : dirigido por Brigitte

Leal, encuadernación de tapa

dura, 344 p., 340 ilust., 45 €

- Braque avec Picasso : álbum

de la exposición, de Pierre Daix,

encuadernación de tapa blanda,

48 p., 40 ilust., 10 €

- Le petit dictionnaire Braque

du cubisme en 50 objets: de

Dominique Dupuis-Labbé,

encuadernación de tapa blanda,

136 p., 50 ilust., 12 €

- DVD Georges Braque,

Autoportrait : de Michael

Gaumnitz, 52 min, 19,90 €

La exposición ha sido posible gracias al

apoyo de

Page 9: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 9

Georges Braque, la bataille à plein poumons

par Brigitte Leal, commissaire de l’exposition

extrait de l’introduction du catalogue d’exposition

En 1982, Dominique Bozo préfaçait, en tant que directeur du Musée national d’art moderne,

le catalogue raisonné des œuvres de Braque appartenant à l’institution, établi par Nadine

Pouillon avec le concours d’Isabelle Monod-Fontaine. La sortie de l’ouvrage coïncidait avec

la publication du catalogue raisonné des papiers collés de l’artiste, liée à l’exposition

organisée par le Centre Pompidou sous la houlette de l’un des plus exigeants connaisseurs

du cubisme, Douglas Cooper.

En quelques phrases bien senties, avec des accents convaincants, Dominique Bozo

rappelait la singularité et l’ambition de l’œuvre de Braque (« L’œuvre de Braque si

particulière en ce siècle, souvent mal comprise comme celle de Bonnard, s’avère en sa

permanence et sa force picturale être plus que jamais la référence nécessaire »). Il

dénonçait aussi la tiédeur, voire l’hostilité, de la réception critique française de cette époque,

où, après la grande offensive d’après-guerre en faveur de « Braque le Patron », menée par

Paulhan et la NRF, l’ardeur était retombée. Son statut d’artiste officiel de la France

gaullienne (le premier à bénéficier de son vivant d’une exposition au musée du Louvre, qu’il

venait de décorer), redoublé par des obsèques célébrées en grande pompe par le ministre

de la Culture, André Malraux, lui avait indiscutablement porté ombrage auprès de la

génération montante contestataire. Dans un pays qui avait ressenti le besoin impérieux de

dépoussiérer son panorama artistique vieillissant, comment la notoriété de Braque n’aurait-

elle pas souffert de cette image jaunie de « maître » de l’art moderne français que lui avait

renvoyée une institution (le musée d’Art moderne du palais de Tokyo) déclinante ?

Dès 1950, Pierre Reverdy, le grand frère d’armes de Braque, avait prédit avec lucidité ce

passage à vide : « Saura-t-on gré, plus tard, à un peintre comme Georges Braque d’avoir

échafaudé, dans une époque dont nous subissons avec impatience les tumultes, une œuvre

qui paraîtra à tous les yeux si sereine et si sage ? Très probablement non. Nos luttes, nos

terreurs seront oubliées, il ne restera plus, du procès, que quelques impavides témoignages,

et la cause, la raison du conflit, n’auront plus qu’un très mince intérêt. Les tableaux seront là,

muets, irréfutables. Ces tableaux dont personne, aujourd’hui, ne sait rien dire. »

Trente ans plus tard et quelque quarante ans après la dernière rétrospective parisienne

montrée à l’Orangerie des Tuileries, pour le dixième anniversaire de la disparition de Braque,

par Jean Leymarie, l’un des plus fins exégètes de son œuvre, s’ouvre enfin au Grand Palais

l’exposition qui plaide en faveur d’une indispensable réhabilitation, amorcée depuis peu en

France et bien engagée outre-Atlantique. Osons le défi de faire confiance à une génération

orpheline de Braque, en lui permettant enfin de découvrir dans toute son ampleur et sa

richesse une œuvre sous-estimée, parce qu’exigeante, rétive à toute facilité anecdotique et

profondément pudique. […]

introduction

Page 10: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 10

Page 11: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 11

1882

Naissance à Argenteuil-sur-Seine le 13 mai 1882. Son père, Charles Braque, exploite une

entreprise de peinture en bâtiment.

1905

Elève de Léon Bonnat à l’école des Beaux-arts. Au Salon d’automne, il découvre le fauvisme

avec les peintures de Matisse, Manguin, Derain, Vlaminck, Marquet, Camoin.

1906

Naissance du Cercle de l’art moderne du Havre. Jusqu’en 1909, Braque, Othon Friesz et

Raoul Dufy participent aux expositions annuelles de peintures fauves. En juin, à Anvers,

premiers tableaux fauves. En octobre, premier séjour à l’Estaque : « C’est dans le Midi que

j’ai senti monter en moi mon exaltation ».

1907

20 mars-30 avril : au Salon des Indépendants expose six paysages fauves. À l’automne,

séjours à l’Estaque et à La Ciotat avec des paysages plus cézanniens. Fin novembre, au

Bateau-Lavoir, Apollinaire le présente à Picasso.

1908

9-8 novembre : galerie Daniel-Henry Kahnweiler, première exposition personnelle, avec des

paysages géométrisés, qui marquent les débuts officiels du cubisme. Le catalogue est

préfacé par Apollinaire.

1909

Été à La Roche-Guyon près de Mantes, premiers paysages du cubisme analytique.

1911

Apparition dans la peinture de lettres et de chiffres imprimés au pochoir qui enrichissent le

sens et la compréhension des œuvres.

1912

En Septembre, à Sorgues, création du premier papier collé, Compotier et verre, qui introduit

un élément étranger dans l’œuvre d’art et permet la séparation de la couleur et de la forme.

1913

Naissance du cubisme synthétique. Les peintures intègrent les acquis des papiers collés, en

imitent les matières et les signes typographiques.

1914

3 août : déclaration de la première guerre. Braque est mobilisé. Le 14 novembre, il est

envoyé au front, dans la Somme.

1915

Le 11 mai, grièvement blessé en Artois, il s’arrête de peindre jusqu’en 1916.

chronologie

Page 12: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 12

1917

La revue de Pierre Reverdy, Nord-Sud , publie ses « Pensées et réflexions sur la peinture ».

1919

5-31 mars : Galerie de l’Effort moderne de Léonce Rosenberg, deuxième exposition

personnelle, avec des natures mortes. Début de l’amitié avec Erik Satie.

1922

1er novembre-20 décembre : au Salon d’automne, les Canéphores représentent sa nouvelle

inspiration classique.

1924-1925

Collaboration avec les Ballets russes de Serge de Diaghilev : Les Fâcheux. Zéphire et Flore.

Salade pour les Soirées de Paris du comte de Beaumont. 2-21 mai 1924: première

exposition chez son nouveau marchand Paul Rosenberg.

1925

Atelier construit par Auguste Perret à Paris près du parc Montsouris.

1930

Atelier construit par Paul Nelson, à Varengeville-sur-mer, où il s’installe une partie de l’année

1932

Illustre la Théogonie d’Hésiode pour Ambroise Vollard. Cycle de peintures, gravures et

sculptures d’inspiration mythologique

1933

9 avril-14 mai : rétrospective à la Kunsthalle de Bâle. Le catalogue est préfacé par Carl

Einstein, auteur de sa première monographie, en 1934.

1939

Installation à Varengeville-sur-mer pendant la guerre. Premiers essais de sculpture,

ensemble de vanités austères et symboliques.

1943

Publication par Jean Paulhan de Braque le Patron.

1944-1949

Cycle des Billards.

1946

Nicolas de Staël le désigne comme « le plus grand des peintres vivants de ce monde »

1947

30 mai-30 juin : Première exposition, à la galerie d’Aimé Maeght, son dernier marchand.

Rencontre le poète René Char.

Page 13: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 13

1948

Prix de la XXIVe Biennale de Venise.

1949-1956

Série des Ateliers.

1953

Peint des Oiseaux pour le plafond de la salle Henry II du musée du Louvre.

1954-1962

Série des Oiseaux.

1955-1963

Cycle des derniers paysages de Varengeville-sur-mer.

1963

31 août : Mort de Braque.

Page 14: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 14

scénographie par Didier Blin

plan de l’exposition

Page 15: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 15

Page 16: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 16

Classement par ordre chronologique puis par ordre alphabétique, à l’exception des « Photographies », classées par ordre alphabétique puis chronologique suivant le nom de l’artiste. Cet ordre d’apparition des œuvres ne suit pas celui de l’exposition.

Le Port de L’Estaque, 1906

Huile sur toile

50 61 cm Londres, collection particulière On long-term loan to the Courtauld Gallery Le Port de L’Estaque, 1906 Huile sur toile

37 46 cm Collection particulière L’Estaque, octobre 1906

Huile sur toile

60 73,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dation, 1982 L’Estaque, automne 1906

Huile sur toile

50 60 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation de M

me Georges Braque, 1965

Paysage de l’Estaque, automne 1906 Huile sur toile

60,3 72,7 cm Chicago, The Art Institute of Chicago, Restricted gift of Friends of the Art Institute of Chicago in honor of Mary Block ; Walter Aitken, Martha Leverone, and Major Acquisitions Centennial Endowments, 1981 Le Port de L’Estaque, automne 1906

Huile sur toile

60,5 73 cm Copenhague, Statens Museum for Kunst L’Estaque, [1906-1907] Huile sur toile

46 55 cm Merzbacher Kunststiftung Paysage à l’Estaque, [1906-1907] Huile sur toile

50,8 60,3 cm La Nouvelle-Orléans, New Orleans Museum of Art, Gift of Victor K. Kiam Paysage à l’Estaque, [1906-1907] Huile sur toile

48 59 cm Collection particulière

Paysage à l’Estaque, [1906-1907]

Huile sur toile

60 73 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, legs de M. Georges Grammont, legs à l’Etat français pour dépôt au musée de l’Annonciade, Saint-Tropez, 1959 Paysage de l’Estaque, [1906-1907] Huile sur toile

50 61 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dation, 1986 Femme nue assise, 1907 Huile sur toile

55,5 46,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation de Louise et Michel Leiris, 1984 Nu assis, 1907 Huile sur toile

61 50 cm Collection S & P Traboulsi Le Port de La Ciotat, mai – septembre 1907 Huile sur toile

64,8 81 cm Washington, National Gallery of Art, Collection of Mr. and Mrs. John Hay Whitney La Petite Baie de La Ciotat, juin 1907 Huile sur toile

36 48 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965 Paysage de La Ciotat, été 1907 Huile sur toile

71,7 59,4 cm New York, The Museum of Modern Art Acquired through the Katherine S. Dreier and Adele R. Levy Bequests, 1975 Le Golfe des Lecques, automne 1907 Huile sur toile

38 46 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne Donation de Louise et Michel Leiris, 1984

liste des œuvres exposées parmi lesquelles 238 œuvres de Georges Braque (dont plus de 150 huiles sur toile), une cinquantaine de photographies ainsi que des extraits de film, des livres illustrés, des documents, …

Page 17: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 17

Paysage à l’Estaque, automne 1907 Huile sur toile

37 46 cm Troyes, musée d’Art moderne, collections nationales Pierre et Denise Lévy Donation Lévy, 1976 Étude de nu, 1907-1908 Eau-forte originale en noir

27,5 19,5 cm Tiré sur papier Auvergne

49 33 cm Éditions Maeght, 1953 Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Grand Nu, hiver 1907 – juin 1908

Huile sur toile

140 100 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dation Alex Maguy-Glass, 2002 Le Viaduc de l’Estaque, début 1908

Huile sur toile

72,5 59 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dation, 1984 Arbres à l’Estaque, 1908 Huile sur toile

80,4 60,1 cm The Leonard A. Lauder Cubist Trust Arbres à l’Estaque, 1908

Huile sur toile

73 60 cm Copenhague, Statens Museum for Kunst Cinq bananes et deux poires, printemps – été 1908

Huile sur toile

24 33 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dation 1992 Maison à L’Estaque, été 1908

Huile sur toile

40,5 32,5 cm Villeneuve-d’Ascq, LaM Lille métropole musée d’Art moderne, d’Art contemporain et d’Art brut, Donation de Jean et Geneviève Masurel, 1979 Maisons à L’Estaque, été 1908 Huile sur toile

73 59,5 cm Berne, Kunstmuseum Hermannn und Margrit Rupf-Stiftung Les Instruments de musique, automne 1908 Huile sur toile

50,2 61,2 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dation, 2004

Guitare et compotier, hiver – printemps 1909 Huile sur toile

72 60 cm Berne, Kunstmuseum Hermannn und Margrit Rupf-Stiftung Le Port, hiver – printemps 1909 Huile sur toile

40,6 48,2 cm Washington, National Gallery of Art Gift of Victoria Nebecker Coberly in memory of her son, John W. Mudd Tête de femme, 1909

Huile sur toile

41 33 cm Paris, musée d’Art moderne de la ville de Paris Legs Dr Maurice Girardin, 1953 Le Château de La Roche-Guyon, été 1909

Huile sur toile

80 59,5 cm Stockholm, Moderna Museet Legs de Rolf de Maré, 1966 Le Château de La Roche-Guyon, été 1909

Huile sur toile

73 60 cm Villeneuve-d’Ascq, LaM Lille métropole musée d’Art moderne, d’Art contemporain et d’Art brut Donation de Geneviève et Jean Masurel, 1979 Le Château de La Roche-Guyon, été 1909 Huile sur toile

92,5 72,5 cm Eindhoven, Van Abbemuseum Paysage de Carrières-Saint-Denis, octobre 1909 Huile sur toile

41 33 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, legs de Mme Marguerite Savary, 1969 Nature morte à la mandore et au métronome, [automne 1909] Huile sur toile

81 54 cm The Leonard A. Lauder Cubist Trust Broc et violon, 1909-1910 Huile sur toile

116,8 73,2 cm Bâle, Kunstmuseum Basel Schenkung Dr. h.c. Raoul La Roche, 1952 Le Parc de Carrières-Saint-Denis, 1909-1910 Huile sur toile

38,5 46,5 cm Madrid, musée Thyssen-Bornemisza

Page 18: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 18

Petite guitare cubiste (Guitare sur une table), 1909-1910 Eau-forte en noir

25,5 32,5 cm Éditions Maeght, 1954 Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght

La Mandore, [hiver] 1909-1910 Huile sur toile

71,1 55,9 cm Londres, Tate, Purchased, 1966 Piano et mandore, hiver 1909-1910 Huile sur toile

91,7 42,8 cm New York, The Solomon R. Guggenheim Museum Le Sacré-Cœur, hiver 1909-1910 Huile sur toile

55 40,5 cm Villeneuve-d’Ascq, LaM Lille métropole musée d’Art moderne, d’Art contemporain et d’Art brut Donation de Geneviève et Jean Masurel, 1979 Violon et palette, hiver 1909-1910 Huile sur toile

91,7 42,8 cm New York, The Solomon R. Guggenheim Museum Femme à la mandoline, 1910 Huile sur toile

91,5 72,5 cm Munich, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Pinakothek der Moderne Femme à la mandoline, printemps 1910 Huile sur toile

80,5 54 cm Madrid, musée Thyssen-Bornemisza Les Usines du Rio Tinto à l’Estaque, automne 1910 Huile sur toile

73 60 cm Villeneuve-d’Ascq, Lille métropole musée d’Art moderne, d’Art contemporain et d’Art brut Donation de Geneviève et Jean Masurel, 1979 Les Usines du Rio Tinto à l’Estaque, automne 1910

Huile sur toile

65 54 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Donation de M. et Mme André Lefèvre, 1952 Paris (Paris 1910 ou Nature morte sur une table), 1910-1911 Eau-forte en noir

35,7 56 cm Éditions Maeght, 1953 Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Bass, 1911 Eau-forte en noir

65 50 cm Éditions Maeght, 1950 Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght

Bouteille et verre, 1911 Huile sur toile

72,5 54 cm Cambridge, King’s College / Keynes Collection on loan to the Fitzwilliam Museum Bouteille et verre, 1911 Huile sur toile

33 41 cm Strasbourg, musée d’Art moderne et contemporain de la ville de Strasbourg, Achat, 1923 Composition (Nature morte I), 1911 Eau-forte en noir

35 21,5 cm Éditions Maeght Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Femme lisant, 1911 Huile sur toile

130 81 cm Riehen/Bâle, Fondation Beyeler Fox, 1911 Pointe sèche en noir

65,5 50 cm Éditions Kahnweiler, 1912 Collection particulière Job, 1911 Pointe sèche en noir

43,5 60 cm Épreuve d’artiste Éditions Kahnweiler, 1912 Collection particulière Nature morte aux banderilles, 1911

Huile, fusain et sable sur toile

65,4 54,9 cm New York, The Metropolitan Museum of Art Jacques and Natasha Gelman Collection, 1998 La Table, 1911 Fusain sur papier

62,9 48 cm Bâle, Kunstmuseum Basel Kupferstichkabinett Schenkung Raoul La Roche Pal (Bouteille de Bass et verre sur une table), 1911 Eau-forte en noir

57 44 cm Épreuve H. C. Éditions Maeght, 1954 Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Le Violon, printemps 1911 Huile sur toile

72 60 cm Inscription sur le châssis : M Larroche

Lyon, musée des Beaux-Arts Don de Raoul La Roche, 1954

Page 19: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 19

Le Bougeoir, Céret, été 1911 Huile sur toile

46,2 38,2 cm Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art Purchased, 1976 Les Toits à Céret, été 1911 Huile sur toile

88,2 64,8 cm Collection particulière Le Guéridon, Céret, automne 1911 Huile sur toile

116,5 81,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, don de M. Raoul La Roche, 1952 Nature morte au violon, Céret, novembre 1911 Huile sur toile

130 89 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965 Bouteille et journal, 1911-1912 Huile sur toile

72,5 59,5 cm Essen, Museum Folkwang L’Homme à la guitare, Céret, été 1911 – début 1912 Huile sur toile

116,2 80,9 cm New York, The Museum of Modern Art Acquired through the Lillie P. Bliss Bequest, 1945 Composition (Nature morte aux verres), 1912 Eau-forte en noir

34,5 21 cm Éditions Maeght, 1950 Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Compotier et verre, 1912 Fusain, papier faux bois collé sur papier

62,8 45,7 cm The Leonard A. Lauder Cubist Trust Guitare, 1912 Huile sur toile

24 34,5 cm Grenoble, musée de Grenoble Don de Marius de Zayas, 1941 La Guitare, 1912 Huile sur toile

73,6 61 cm Collection particulière La Guitare, 1912 Fusain, papier faux bois collé sur papier

70,2 60,5 cm Collection particulière Nature morte (VAL), 1912 Fusain sur papier

47,8 63,2 cm Bâle, Kunstmuseum Basel Kupferstichkabinett Schenkung Raoul La Roche

Nature morte II, 1912 Eau-forte en noir

32,6 45,5 cm Éditions Maeght, 1953 Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Verre, bouteille et journal, 1912 Fusain, tapisserie en faux bois sur papier Ingres

48 62 cm Riehen/Bâle, Fondation Beyeler Compotier, bouteille et verre, Sorgues, août-septembre 1912 Huile et sable sur toile

60 73 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation Louise et Michel Leiris, 1984 Le Figaro, printemps 1912 Fusain sur papier

32 47 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation Louise et Michel Leiris, 1984 Soda, printemps 1912 Huile sur toile Diam. 36,2 cm New York, The Museum of Modern Art Acquired through the Lillie P. Bliss Bequest, 1945 Bouteille de marc, 1912-1913 Fusain, papier faux bois collé sur papier

48 30,7 cm Collection particulière Rhum, 1912-1913 Fusain, papier faux bois collé sur papier

70 63 cm Collection particulière Compotier et cartes, début 1913

Huile rehaussée au crayon et au fusain sur toile

81 60 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, don de Paul Rosenberg, 1947 Le Damier, 1913

Fusain, craie, papiers bruns collés sur toile peinte à l’huile

45 81 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation Louise et Michel Leiris, 1984 Guitare (Le Petit Éclaireur), 1913 Fusain, papier journal, papier faux bois, papier bleu et papier noir collés sur toile

91 59,5 cm Villeneuve-d’Ascq, Lille métropole musée d’Art moderne, d’Art contemporain et d’Art brut Donation de Geneviève et Jean Masurel, 1979

Page 20: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 20

Nature morte à la tenora, été ou automne 1913 Papier imprimé et papier peint découpés et collés, fusain, craie et crayon sur toile préparée au gesso

95,2 120,3 cm New York, The Museum of Modern Art, Nelson A. Rockefeller Bequest, 1979 Femme à la guitare, Sorgues, automne 1913 Huile et fusain sur toile

130 73 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, don de M. Raoul de La Roche, 1957 Violon et pipe, hiver 1913-1914

Fusain, mine graphite, craie et papiers collés sur papier collé sur carton

74 106 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Achat, 1965 La Bouteille de rhum, 1914 Fusain, papier journal, papier beige, papier d’emballage, papier noir, rehaussés de gouache, découpés et collés sur carton

65,5 46,5 cm Collection particulière Cartes et dé, 1914 Huile sur toile

35,5 44 cm Madrid, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía La Mandoline, 1914 Aquarelle, gouache, crayon, papier collé faux bois et carton ondulé

48,3 31,8 cm Ulm, Ulmer Museum Prêt permanent du Land Baden-Württemberg Nature morte à la pipe, 1914 Huile et sable sur toile

37,5 45,7 cm Paris, musée d’Art moderne de la ville de Paris Legs Dr Maurice Girardin, 1953 Nature morte sur la table, 1914 Fusain, gouache et papiers collés sur papier

48 62 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dation, 1984 L’Homme à la guitare, Paris, printemps 1914

Huile et sciure de bois sur toile

130 72,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Achat avec un crédit spécial de l’Etat et la participation de la Scaler Foundation, 1981 Guitare et verre, 1917 Huile sur toile

60,1 91,5 cm Otterlo, Kröller-Müller Museum

La Joueuse de mandoline, 1917 Huile sur toile

92 65 cm Villeneuve-d’Ascq, Lille métropole musée d’Art moderne, d’Art contemporain et d’Art brut Donation de Geneviève et Jean Masurel, 1979 Le Paquet de tabac, 1917 Crayon, aquarelle sur papier

20,4 26,6 cm Dijon, musée des Beaux-Arts Donation de Pierre Granville, 1969 La Musicienne, 1917-1918

Huile sur toile

221,4 112,8 cm Bâle, Kunstmuseum Basel Schenkung Dr. h.c. Raoul La Roche, 1952 Nature morte au guéridon, 1918

Huile sur toile

130 74,5 cm Eindhoven, Van Abbemuseum Rhum et guitare, 1918 Huile sur toile

60 73 cm Madrid, collection Abelló Guitare et compotier, 1919 Huile sur toile

73,5 130 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, don de M. Raoul de La Roche, 1952 Guitare et partition, 1919 Huile sur toile

60 73 cm Collection particulière Nature morte à la guitare, 1919 Crayon et gouache sur carton

21,8 13,6 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, legs de Marguerite Savary, 1969 Nature morte à la sonate, 1919 Huile sur toile

35,5 65 cm Paris, musée d’Art moderne de la ville de Paris Corbeille de fruits, 1919-1920 Huile et crayon sur bois

16,5 26 cm Collection particulière Le Buffet, 1920 Huile sur toile

81 100 cm Vienne, Albertina Museum, die Sammlung Batliner

Page 21: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 21

Guitare et pipe (Polka), 1920-1921 Huile et sable sur toile

43,2 92,4 cm Philadelphie, Philadelphia Museum of Art The Louise and Walter Arensberg Collection, 1950 Nature morte à la guitare I (La Cheminée – Valse), 1920-1921 Huile sur toile

131 74 cm Prague, Národní Galerie Achat de la République tchèque, 1923 Guitare et verre, 1921

Huile sur toile

43 73 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne Donation de M. et Mme André Lefèvre, 1952 Nature morte à la guitare II (La Cheminée – Quatuor), 1921 Huile sur toile

60 100 cm Prague, Národní Galerie Achat de la République tchèque, 1923 Nature morte cubiste, 1921 Gouache sur papier

15 30 cm Paris, collection Isabelle Maeght

Canéphore, 1922 Huile sur toile

180,5 73,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, legs Baronne Eva Gourgaud, 1965 Canéphore, 1922 Huile sur toile

180,5 73 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, legs Baronne Eva Gourgaud, 1965 Sans titre (Mes meilleurs vœux), 1922 Aquarelle sur cartoline

13,4 16,7 cm Villeneuve-d’Ascq, LaM Lille métropole musée d’Art moderne, d’Art contemporain et d’Art brut Donation de Geneviève et Jean Masurel, 1979 Femme à la mandoline, étude libre d’après Corot,

1922-1923 Huile sur carton

41 33 cm Inscription et signature au crayon au verso, en bas à droite : Etude libre / d’après Corot / G. Braque

Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965 Les Trois Baigneuses, 1923-1924

Huile sur bois

18 75 cm Collection particulière

Fruits sur une nappe et compotier, 1925 Huile sur toile

130,5 75 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Achat à l’artiste, 1947 Guitare et nature morte sur la cheminée, 1925 Huile et sable sur toile

130,5 74,6 cm New York, The Metropolitan Museum of Art Bequest of Florene M. Schoenborn, 1995 Nature morte au compotier, 1926-1927 Huile sur toile

192 43 cm Collection particulière Nature morte au pichet, 1926-1927 Huile sur toile

192 43 cm Collection particulière Nu, 1927 Pastel sur papier marouflé sur toile

90 71 cm Collection particulière La Cheminée, 1928 Huile sur toile

130 74 cm Zurich, Kunsthaus Vereinigung Zürcher Kunsfreunde La Table ronde, 1929 Huile sur toile

145,7 113,7 cm Washington D. C., The Phillips Collection Acquired in 1934 La Falaise d’Étretat, 1930 Huile sur toile

43 73 cm Collection particulière Guitare et bouteille de marc sur une table, 1930 Huile et sable sur toile

130,5 75 cm Cleveland, The Cleveland Museum of Art Leonard C. Hanna, Jr. Fund Héraclès, 1931 Plâtre gravé

187 105,8 cm Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Zao (Néréide), 1931 Plâtre gravé

187,5 130 cm Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Zelos, 1931

Plâtre gravé

185 98 cm Saint-Paul, collection Adrien Maeght

Page 22: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 22

Grande nature morte brune, 1932 Huile sur toile

129,5 195,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965 La Théogonie d’Hésiode, 1932 Ensemble de seize eaux-fortes avec remarques sur papier hollande Van Gelder

53 38 cm Belfort, musées de Belfort Donation de Maurice Jardot Nature morte à la nappe rouge, 1934

Huile sur toile

81 100 cm Collection particulière Nu couché, 1935 Huile sur toile

114,3 195,6 cm Suisse, Nahmad Collection Femme à la palette, 1936 Huile sur toile

92,1 92,2 cm Lyon, musée des Beaux-Arts Legs de Jacqueline Delubac, 1997 Nature morte au compotier, 1936 Huile sur toile

60,3 81,3 cm Philadelphie, Philadelphia Museum of Art The Samuel S. White 3

rd and Vera White Collection,

1967 Le Duo, 1937

Huile sur toile

131 162,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Achat à l’Etat, 1939, Attribution, 1942 Le Petit Cheval, 1939 Bronze

19 19 6 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art

moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965

Vanitas, 1939

Huile sur toile

38 55 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art

moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965

Le Guéridon rouge, 1939-1952

Huile sur toile

180 73 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art

moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965

Hespéris, 1939-1956

Pierre

41 23 11 cm Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght

Hymen, 1939-1957 Bronze, ex. n

o 1/6

76 50 33 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art

moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965

Les Deux Rougets, 1940-1941 Huile sur papier marouflé sur toile

47 62 cm Collection particulière La Carafe et les poissons, 1941 Huile sur toile

33,5 55,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Achat à l’artiste, 1946 Tête de cheval, 1941-1942 Bronze

42 91 17,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, don de l’artiste, 1949 Vanitas (Nature morte au crâne), 1941-1945 Huile sur toile

50 61 cm Collection particulière Mon vélo, 1941-1960 Huile sur toile

91 73 cm Collection particulière, Courtesy Pieter Coray Grand intérieur à la palette, 1942 Huile et sable sur toile

145 195,6 cm Houston, The Menil Collection L’Homme à la guitare, 1942

Huile sur toile

130 97 cm Collection particulière L’Homme au chevalet, 1942

Huile sur papier marouflé sur toile

100 81 cm Collection particulière Les Poissons noirs, 1942 Huile sur toile

33 55 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, don de l’artiste, 1947 Ibis, 1942-1943 Bronze

18 11 6 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art

moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965

Page 23: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 23

Le Poêle, 1942-1943 Huile sur toile

145,7 88,3 cm New Haven, Yale University Art Gallery Gift of Paul Rosenberg and Company in Memory of Paul Rosenberg Tête de mort, 1943 Huile sur toile

27 24 cm Collection particulière Le Billard, 1944 Huile et sable sur toile

130,5 195,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Achat à l’artiste, 1946 Le Cabinet de toilette, 1944 Huile sur toile

162,2 63,8 cm Washington D. C., The Phillips Collection Acquired in 1944 Le Salon, 1944 Huile sur toile

120,5 150,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Achat à l’artiste, 1946 Le Billard sous le lustre, 1944-1945

Huile sur bois

50 62 cm Collection particulière Le Billard, 1945 Huile et sable sur toile

89,1 116,3 cm Londres, Tate Purchased with assistance from the gift of Gustav and Elly Kahnweiler, the Art Fund, Tate Members and the Dr V.J. Daniel Bequest, 2003 Hélios, 1946-1947 Lithographie rehaussée. Huile, crayon graphite et encre de Chine sur papier

44 31 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, legs de M. André-Louis Dubois, 2003 La Caisse d’emballage, 1947 Huile sur toile

92 92 cm Suisse, Nahmad Collection La Chaise, 1947 Huile sur toile

61 50 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art

moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965

Uranie, 1947 Plâtre polychromé

23 30 cm Saint-Paul, collection Adrien Maeght

Le Billard, 1947-1949 Huile sur toile

145 195 cm Caracas, Museo de Arte Contemporaneo Les Chaises, 1947-1960 Huile sur toile

81 100 cm Collection particulière Nature morte à la bouteille et à la langouste, 1948-1950 Huile sur papier marouflé sur toile

100 81 cm Collection particulière Nature morte à la langouste, 1948-1950 Huile sur toile

162 73 cm Signé en bas à gauche : G. Braque Saint-Paul, collection Adrien Maeght Atelier I, 1949 Huile sur toile

92 73 cm Collection particulière Atelier II, 1949 Huile sur toile

131 162,5 cm Düsseldorf, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen Atelier III, 1949

Huile sur toile

130,8 74 cm New York, The Metropolitan Museum of Art Bequest of Florene M. Schoenborn, 1995 Atelier IV, 1949 Huile sur toile

130 195 cm Collection particulière Atelier V, 1949

Huile sur toile

147 176,5 cm New York, The Museum of Modern Art Acquired through the Lillie P. Bliss Bequest Profil et palette sur fond noir (Étude pour l’Atelier III), 1949 Huile sur toile

100 65 cm Collection particulière Ajax, 1949-1954 Huile sur papier marouflé sur toile

179 71 cm Chicago, The Art Institute of Chicago Bequest of Florene May Schoenborn Atelier VI, 1950-1951 Huile sur toile

130 162,5 cm Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght

Page 24: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 24

La Nuit, 1951 Huile sur toile

162 73 cm Collection particulière Le Grand Vase, 1952 Huile et sable sur toile

180 72,5 cm Paris, collection particulière, Paris, Courtesy Galerie L’Or du Temps Atelier IX, 1952-1956 Huile sur toile

146 146 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, dation, 1982 Étude pour le plafond du Louvre, 1953 Gouache sur papier

21 27 cm Belfort, musées de Belfort Donation de Maurice Jardot Étude pour le plafond du Louvre, 1953 Gouache sur papier

20,4 13,6 cm Belfort, musées de Belfort Donation de Maurice Jardot Étude pour le plafond du Louvre, 1953 Gouache sur papier

21 13,6 cm Belfort, musées de Belfort Donation de Maurice Jardot Études pour le plafond du Louvre 1, 2 et 3, 1953 Trois gouaches sur papier

30 18,5 cm chacune Collection particulière L’Écho, 1953-1956 Huile sur toile

130,2 161,9 cm Suisse, Nahmad Collection Oiseau 1, oiseau 2, 1954 Huile sur toile

80 285 cm Saint-Paul, collection Adrien Maeght Atelier VIII, 1954-1955 Huile sur toile

132,1 196,9 cm Oviedo, Fondation Masaveu Composition aux étoiles, 1954-1958 Huile sur toile

195 97 cm Collection particulière Les Oiseaux, 1954-1962

Huile sur papier marouflé sur toile

73 92 cm Belfort, musées de Belfort Donation de Maurice Jardot

L’Oiseau et son nid, 1955 Huile et sable sur toile

130,5 173,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965 Paysage au ciel sombre I, 1955 Huile sur toile Cadre peint par l’artiste

20 72,5 cm hors cadre

35 87 cm avec cadre Collection particulière Paysage au ciel sombre II, 1955 Huile sur toile Cadre peint par l’artiste

20,5 64,5 cm hors cadre

35, 5 79,5 cm avec cadre Collection particulière Petit cheval, 1955-1956 Bronze

22 19 5 cm Saint-Paul, collection Adrien Maeght La Plaine I, 1955-1956 Huile sur toile

21 73 cm avec cadre Saint-Paul, collection Adrien Maeght Barque sur la grève, 1956 Huile sur toile

33 77 cm Collection Florence Malraux Maquette pour l’affiche de l’exposition de 1956, « Galerie Maeght ». Profil à la palette, 1956 Gouache et crayon sur papier

53,5 74 cm Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Maquette pour l’affiche de l’exposition de 1956, « Galerie Maeght ». Profil à la palette, 1956 Aquarelle, encre de Chine et collage sur papier contrecollé sur carton

53,5 74 cm Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Marine, 1956 Huile sur toile

26 65 cm Collection particulière Petit cheval, 1956 Plâtre

23 30 cm Saint-Paul, collection Adrien Maeght Pur-sang, 1956 Plâtre

23 30 cm Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght

Page 25: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 25

Le Champ de colza, 1956-1957 Cadre peint par l’artiste Huile sur toile

20 65 cm hors cadre

37 81,5 cm avec cadre Collection particulière Les Oiseaux noirs, 1956-1957 Huile sur toile

129 181 cm Signé en bas à droite : G. Braque Saint-Paul, collection Adrien Maeght Paysage, les champs ciel bas, 1956-1957 Cadre peint par l’artiste Huile sur toile

27 44,5 cm hors cadre

35 54 cm avec cadre Paris, collection Isabelle Maeght À tire d’aile, 1956-1961 Huile et sable sur toile marouflée sur panneau

114 170,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art

moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965

Le Nid dans le feuillage, 1958 Huile sur toile

114 132 cm Paris, collection Isabelle Maeght Les Oiseaux en vol, 1959 Huile sur toile

72 162 cm Collection particulière Paysage, 1959 Huile sur toile

21 73 cm Saint-Paul, collection Adrien Maeght La Charrue, 1960

Huile sur toile

84 195 cm Saint-Paul, collection Adrien Maeght

L’Oiseau noir et l’oiseau blanc, 1960 Huile sur toile

134 167,5 cm Collection particulière La Nappe rose, 1961 Huile sur toile

108 64 cm Collection Mme Sylvie Baltazart-Eon La Sarcleuse, 1961-1963 Huile sur toile

102,5 176,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965 Georges Braque, René Char Lettera Amorosa, 1963 Frontispice Lithographie en couleurs Épreuve d’essai

30 22,5 cm Collection particulière Georges Braque, René Char Lettera Amorosa, 1963

Lithographie en couleurs, ex. 2/3

30 54,5 cm Collection particulière Georges Braque, René Char

Lettera Amorosa, 1963 Lithographie en couleurs Épreuve 2/3 hors commerce sur papier japon nacré

37 27,5 cm Georges Braque, René Char

Lettera Amorosa, 1963 Lithographie en couleurs

61,5 29,5 cm Collection particulière Nature morte aux citrons, 1963 Huile sur bois

11,2 17,7 cm Collection particulière

Livres illustrés Georges Braque, Erik Satie Le Piège de Méduse, 1921 Comédie lyrique en un acte d’Erik Satie. Livre imprimé orné de trois gravures sur bois en couleurs

32,5 23,5 cm Exemplaire n

o IV signé Erik Satie et Georges Braque

Paris, Galerie Simon Éditeur, 1924 Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Erik Satie Georges Braque

Cahier de Georges Braque, 1916-1947, 1947 Illustré de deux lithographies originales en couleurs en 1

re et 2

e pages de couverture. Une lithographie originale

en noir en faux-titre

50 33 cm Paris, Maeght Éditeur, 1947 Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght

Page 26: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 26

Georges Braque Cahier de Georges Braque, 1948 Avec en frontispice une photographie noir et blanc de Mariette Lachaud, Georges Braque et René Char, Varengeville, 1948 Exemplaire sur vélin de Marais

39 29 cm Dédicacé, daté et signé à l’encre noire en frontispice : au poète René Char avec empressement pour que ce sillage aille jusqu’à vous. G. Braque

Collection particulière Georges Braque, René Char Le Soleil des eaux, 1949

Texte de René Char illustré de quatre eaux-fortes dont une en couleur pour le frontispice

22 28 cm Paris, Henri Matarasso Éditeur, 1949 Collection particulière Georges Braque, René Char

La bibliothèque est en feu, 1956 Texte de René Char illustré d’une aquatinte de Georges Braque Manuscrit et estampe

[23 29 cm] Signé en bas à gauche, épreuve d’artiste : G. Braque

Paris, Louis Broder Éditeur, 1956 Paris, Chancellerie des Universités de Paris – Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, Fonds René Char Georges Braque, René Char

La bibliothèque est en feu, 1956 Texte de René Char illustré d’une eau-forte en couleurs de Georges Braque

[23 29 cm] Paris, Louis Broder Éditeur, 1956 Collection particulière Georges Braque, Pierre Reverdy La Liberté des mers, 1959 Texte de Pierre Reverdy illustré d’une couverture en couleurs, d’un frontispice et de cinq illustrations à pleine page en couleurs, d’une illustration à pleine page en noir et d’ornements dans le texte de Georges Braque

57,5 39,5 cm Paris, Maeght Éditeur, 1959 Saint- Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Georges Braque, Guillaume Apollinaire Si je mourais là-bas, 1962

Poème de Guillaume Apollinaire de 1915 illustré de dix-huit bois gravés en couleur, un pour la couverture et un comme ornement pour une page de protection hors-texte de Georges Braque

48,5 38 cm Paris, Louis Broder Éditeur, 1962 Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Georges Braque, Jacques Prévert Varengeville, 1968 Texte de Jacques Prévert illustré de dix-sept compositions lithographiques en couleurs d’après des peintures de Georges Braque

33,5 41 cm Paris, Maeght Éditeur, 1968 Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght

Page 27: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 27

Photographies Anonyme

Georges Braque jouant de la flûte, Le Havre, vers 1897 Épreuve gélatino-argentique

22,5 10,5 cm Archives Quentin Laurens Anonyme Georges Braque boxant, vers 1904-1905 Épreuve gélatino-argentique

22,5 12,5 cm Archives Quentin Laurens Anonyme Portrait de Georges Braque, vers 1906-1907 Épreuve gélatino-argentique Archives Quentin Laurens Anonyme Portrait de Georges Braque, vers 1908

Épreuve gélatino-argentique

22,5 15 cm Archives Quentin Laurens Anonyme Georges Braque dans son atelier, assis à côté de la peinture Le Portugais, Paris, 5 impasse Guelma, début 1912 Épreuve gélatino-argentique

22,5 15 cm Archives Quentin Laurens Anonyme Georges Braque dans son atelier, jouant de l’accordéon, Paris, 5 impasse Guelma, début 1912

Épreuve gélatino-argentique

22,5 15 cm Archives Quentin Laurens Anonyme Le graveur Gonon et Georges Braque, Paris,

5, impasse Guelma, 1912 Épreuve gélatino-argentique

20 15 cm Archives Quentin Laurens Anonyme

Marcelle Braque et son chien Turc, vers 1912 Épreuve gélatino-argentique

15 20 cm Archives Quentin Laurens Anonyme Construction en papier de Braque, Paris, hôtel Roma, après le 18 février 1914 Épreuve gélatino-argentique

20 15 cm Archives Quentin Laurens

Anonyme

Georges Braque, « Souvenir de l’attaque du 17 décembre 1914. Maricourt. Somme », 1914 Épreuve gélatino-argentique

22,5 15 cm Archives Quentin Laurens Anonyme Ensemble de sept photographies de l’atelier de sculpture de Georges Braque à Varengeville, 1940 Épreuves gélatino-argentiques Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky, Fonds Cahiers d’Art Don d’Yves de Fontbrune, 2005 Brassaï (Halász Gyula, dit) Reverdy, vers 1932 Épreuve gélatino-argentique

24 17,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne Donation de Mme Gilberte Brassaï, 2002 Henri Cartier-Bresson

Georges Braque, Paris, 1944, années 1950 Épreuve gélatino-argentique

27,2 34,8 cm Signée et annotée au dos par l’auteur : Braque le jour du débarquement, doung, doung, doung, boum

Paris, Fondation Henri Cartier-Bresson Henri Cartier-Bresson Georges Braque, France, 1958 Épreuve gélatino-argentique d’époque

29,4 19,7 cm Paris, Fondation Henri Cartier-Bresson Denise Colomb Georges Braque, Varengeville, 1957

Épreuve gélatino-argentique

24,5 33,2 cm Paris, Centre Pompidou, Bibliothèque Kandinsky, Fonds Cahiers d’art, don Yves de Fontbrune, 2005 Gisèle Freund

Jean Paulhan, Paris, vers 1947 Épreuve gélatino-argentique

40 30 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation de l’artiste, 1992 Gisèle Freund Saint-John Perse, Giens, 1966 Épreuve chromogène

25 36 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation de l’artiste, 1992 Pierre Jahan Georges Braque dans son atelier, 1945

Épreuve gélatino-argentique

18,2 21 cm Paris, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Pierre Jahan

Page 28: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 28

Daniel-Henry Kahnweiler Vue de L’Estaque, 1910 Épreuve gélatino-argentique

20 20 cm Archives Quentin Laurens Henri Laurens Georges Braque dans l’atelier d’Henri Laurens, Paris, 1915 Épreuve gélatino-argentique

20 15 cm Archives Quentin Laurens Mariette Lachaud

L’atelier de Georges Braque construit par Paul Nelson à Varengeville, après 1931 Épreuve gélatino-argentique

20 30 cm Archives Quentin Laurens Mariette Lachaud Hymen dans l’atelier de sculpture de Georges Braque à Varengeville, après 1939 Épreuve gélatino-argentique

20 20 cm Archives Quentin Laurens Mariette Lachaud Jean Paulhan et Georges Braque à Varengeville, 1946 Épreuve gélatino-argentique

13 17,9 cm Paris, collection particulière Mariette Lachaud

Portrait de Georges Braque avec sa casquette à la main, 1948 Épreuve gélatino-argentique

17,5 12,5 cm Dédicacée et signée par Georges Braque : pour mon cher René Char

Collection particulière Mariette Lachaud Georges Braque et René Char à Varengeville,

février 1948 Épreuve gélatino-argentique Inscription au verso de René Char : Varengeville avec Georges Braque

20,5 13,2 cm Collection particulière Mariette Lachaud Georges Braque et René Char à Varengeville sous la neige, février 1948 Inscription au verso de René Char : Varengeville avec Georges Braque Épreuve gélatino-argentique

18 13 cm Collection particulière

Mariette Lachaud Dominique Aury, Jean Paulhan, André et Madeleine Malraux, Georges Braque et au mur Les Poissons rouges de Georges Braque, 1951 Épreuve gélatino-argentique

19 18 cm Paris, collection particulière Mariette Lachaud

Georges Braque en conversation avec André Malraux, 1951 Épreuve gélatino-argentique

20,7 20,7 cm Paris, collection particulière Mariette Lachaud Georges Braque, Jean Paulhan et Saint-John Perse, 1951 Épreuve gélatino-argentique

20 25 cm Paris, collection particulière Mariette Lachaud Georges Braque et René Char dans l’encadrement d’une porte un livre à la main à Varengeville, 1952 Épreuve gélatino-argentique

25 16,5 cm Inscription au crayon de René Char : photo Mariette Lachaud Collection particulière Mariette Lachaud René Char avec en mains un plâtre gravé de Georges Braque à Varengeville, 1952

Épreuve gélatino-argentique

16,5 12 cm Signée : Mariette Lachaud Collection particulière Mariette Lachaud

Le Billard de 1944-1952 dans l’atelier de Georges Braque, après 1952 Épreuve gélatino-argentique

20 20 cm Archives Quentin Laurens Mariette Lachaud L’Oiseau et son nid dans la salle à manger de Georges Braque, Varengeville, après 1955

Épreuve gélatino-argentique

25 30 cm Archives Quentin Laurens Mariette Lachaud Georges Braque sur la plage de Varengeville, vers

1960 Épreuve gélatino-argentique

25 30 cm Archives Quentin Laurens Mariette Lachaud René Char dans l’atelier de Georges Braque, rue du Douanier, devant une des Charrues, 1961 Épreuve gélatino-argentique collée sur papier

20 19,5 cm Collection particulière

Page 29: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 29

Mariette Lachaud Georges Braque peignant La Nappe rose (1961), après 1961 Épreuve gélatino-argentique

25 30 cm Archives Quentin Laurens Mariette Lachaud Vue de l’atelier de Georges Braque avec à droite le tableau Les Falaises, après 1961 Épreuve gélatino-argentique

25 30 cm Archives Quentin Laurens Mariette Lachaud Enterrement de Georges Braque à Varengeville avec Jean Paulhan au premier rang, 1963

Épreuve gélatino-argentique ; 13 17,5 cm Paris, collection particulière Mariette Lachaud La Sarcleuse sur le chevalet dans l’atelier de Varengeville, 1963 Épreuve gélatino-argentique

25 30 cm Archives Quentin Laurens Mariette Lachaud Braque à l’accordéon, Varengeville, non datée Épreuve gélatino-argentique

20 20 cm Archives Quentin Laurens Mariette Lachaud Braque à la palette, non datée

Épreuve gélatino-argentique

20 20 cm Archives Quentin Laurens Mariette Lachaud Jean Paulhan et quelques œuvres de sa collection dont un Poisson de Georges Braque, non datée Épreuve gélatino-argentique

24 18,2 cm Paris, collection particulière Mariette Lachaud

Portrait de Georges Braque au chapeau blanc, non datée Épreuve gélatino-argentique

17,7 12,2 cm Paris, collection particulière

Mariette Lachaud La Sarcleuse, Varengeville, non datée Épreuve gélatino-argentique

25 30 cm Archives Quentin Laurens Henri Laurens Georges Braque, la tête bandée, dans l’atelier d’Henri Laurens, 1915

Épreuve gélatino-argentique 20 x 15 cm Archives Quentin Laurens Man Ray (Radnitzky Emmanuel, dit) Georges Braque, 1922 Épreuve gélatino-argentique sur papier à noircissement direct contrecollée sur papier

23,9 19,2 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Achat, 1982 Man Ray (Radnitzky Emmanuel, dit) Portrait de Georges Braque, vers 1933

Épreuve gélatino-argentique

28 21 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky, Fonds Cahiers d’Aart, don Yves de Fontbrune, 2005 Pablo Picasso Georges Braque dans l’atelier de Picasso du 11, boulevard de Clichy, 1910

Épreuve gélatino-argentique

20 15 cm Archives Quentin Laurens Pablo Picasso Guillaume Apollinaire dans l’atelier de Picasso du 11, boulevard de Clichy, automne 1910 Épreuve gélatino-argentique

20 15 cm Paris, Musée national Picasso

Documents Georges Braque, Paris, galerie D.-H. Kahnweiler, 9-28 novembre 1908 Préface de Guillaume Apollinaire Catalogue d’exposition Paris, Imprimerie Montparnasse, 1908 Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky Carte postale de Sorgues adressée par Georges Braque à Léonce Rosenberg, Sorgues, 18 avril 1916

9 14 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky, Fonds Léonce Rosenberg

Page 30: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 30

Contrat entre Léonce Rosenberg et Georges Braque, Paris, 24 novembre 1916 Quatre feuillets tapuscrits

25 18 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky, Fonds Léonce Rosenberg Invitation au dîner Braque dans l’atelier de Marie Vassilieff, Paris, 14 janvier 1917 Tapuscrit

17,2 22,7 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky, Fonds Léonce Rosenberg Lettre de Georges Braque à Léonce Rosenberg, Sorgues, 29 juin 1917 Deux feuillets manuscrits

26,7 21 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky, Fonds Léonce Rosenberg Carte postale de Sorgues (Vaucluse), place de la République, adressée par Georges Braque à Léonce Rosenberg, Sorgues, 8 août 1917

9 14 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky, Fonds Léonce Rosenberg Georges Braque

« Pensées et réflexions sur la peinture », décembre 1917 Manuscrit de la main de Pierre Reverdy Paris, Chancellerie des Universités de Paris – Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, Fonds Pierre Reverdy Georges Braque Epreuves imprimées et gravées pour la revue Nord-Sud, Paris, n° 13, mars 1918

10 15 cm Paris, Chancellerie des Universités de Paris – Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, Fonds Pierre Reverdy Roger Bissière Georges Braque, 1920 Ouvrage imprimé avec des planches de reproductions d’œuvres de Georges Braque Paris, Éditions de l’Effort moderne, coll. « Les Maîtres du cubisme », 1920 Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky Georges Braque, Paris, galerie Paul Rosenberg, 2-21 mai 1924 Catalogue d’exposition

15,5 12,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky, don de Charles Delaunay, 1985 Georges Braque, Bâle, Kunsthalle, 9 avril – 14 mai 1933 Textes de Carl Einstein Catalogue d’exposition

24 19,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky Carl Einstein Georges Braque, 1934 Ouvrage imprimé

28 23,5 cm Paris, Éditions des Chroniques du Jour, coll. « XX

e siècle »

Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky Exposition d’œuvres récentes de Georges Braque, Paris, galerie Paul Rosenberg, 8-31 janvier 1936

Catalogue d’exposition

21 13,7 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky Exposition d’œuvres récentes de Georges Braque, Paris, galerie Paul Rosenberg, 3-30 avril 1937 Carton d’invitation

10,6 13,6 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky, don de R. Lipchitz, 1980

Page 31: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 31

Exposition d’œuvres récentes de Georges Braque, Paris, galerie Paul Rosenberg, 3-30 avril 1937 Catalogue d’exposition

21 13,7 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky, don de R. Lipchitz, 1980 Jean Paulhan Braque le Patron, [1945] Sept feuillets manuscrits

30 19 cm Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan Carte postale du manoir d’Ango adressée par Georges Braque à René Char, Varengeville, 11 novembre 1945

9 14 cm Paris, collection particulière Lettre de Georges Braque à Jean Paulhan (« j’ai relu votre Braque le Patron ce que vous rajoutez fortifie… »), fin octobre 1946 Lettre manuscrite

27 21 cm Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan René Char

Préface au catalogue de l’exposition « Georges Braque », Paris, galerie Maeght, 30 mai – 30 juin 1947

37 30,7 cm Collection particulière Lettre de Saint John-Perse à Jean Paulhan, Washington, 5 février 1948 Deux feuillets manuscrits

26,5 18,4 cm Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan Lettre de René Char à Jean Paulhan (« J’ai passé auprès de Braque quelques jours à Varengeville. Son teint d’église romane, le cerne de ses yeux m’alarmaient… »), Paris, 11 mars 1948 Lettre manuscrite

27 21 cm Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan Georges Braque

Sept pensées de Georges Braque, Alès, 11 mars 1951 Double feuillet sur papier Auvergne

26 19,5 cm Dédicacé et signé : pour René Char. G. Braque. Collection particulière Jean Paulhan Braque ou le cubisme, [années 1950] Sept feuillets manuscrits

26,8 21 cm Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan Jean Paulhan Braque le Patron, 1952 Ouvrage imprimé, exemplaire annoté par Jean Paulhan Paris, Gallimard, 1952 Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan Jean Paulhan (texte), Dominique Gascuel (dessins) La Vie imagée de Georges Braque, 15 février 1952

Imprimé (bande dessinée)

55 11 cm (déplié) Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan

Page 32: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 32

Lettre de Jean Paulhan à Georges Braque, 29.VIII (« il me semble que le cubisme consiste essentiellement… »), 29 août 1952 Un feuillet manuscrit

26 20,5 cm Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan Lettre de Georges Braque à Jean Paulhan (« je vois dans ces papiers collés un contact abrupt et direct… »), Paris, 23 mai 1953 Un feuillet manuscrit

21 27 cm Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan Georges Braque

Cartes de vœux « aux oiseaux » de Georges Braque à Jean Paulhan, 18 novembre 1958

10 14 cm Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan Exposition des peintures récentes de Georges Braque, carton d’invitation, 4 mai 1956 Lithographie originale sur papier

9 36 cm Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght, don de Marguerite et Aimé Maeght Exposition des peintures récentes de Georges Braque, carton d’invitation, Galerie Maeght, 19 juin 1959 Lithographie originale sur vélin d’Arches

9 36 cm Saint-Paul, Fondation Marguerite et Aimé Maeght, don de Marguerite et Aimé Maeght Georges Braque

Cartes de vœux « aux oiseaux » de Georges Braque à Jean Paulhan, 1960

10 14 cm Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan Daisetz Teitaro Suzuki, Eugen Herrigel

Le Tir à l’arc mis en lumière par Georges Braque, 1960 Ouvrage imprimé Paris, Louis Broder, 1960 Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan Carte à Georges Salles avec un poème de saint Jean de la Croix illustré par Georges Braque, Varengeville, 17 septembre 1960

10 13,8 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Bibliothèque Kandinsky, Fonds Georges Salles, don de Mme Ruby d’Arshot, 1984 René Char

« Pour Braque », L’Isle-sur-la-Sorgue, 2 avril 1962 Un feuillet manuscrit Paris, Chancellerie des Universités de Paris – Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, Fonds René Char, collection Yvonne Zervos Georges Braque

Cartes de vœux « aux oiseaux » de Georges Braque à Jean Paulhan, 1963

10 14 cm Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan Lettre de Francis Ponge à Jean Paulhan, Paris, 3 septembre 1963 Lettre manuscrite

21 13,5 cm Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Institut Mémoires de l’édition contemporaine, Fonds Jean Paulhan Nicole S. Mangin (Nicole Worms de Romilly) Catalogue de l’œuvre de Georges Braque, 1916-1923, 1973

29 29 cm Paris, Maeght Éditeur, 1973 Collection particulière

Page 33: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 33

Œuvres exposées d’autres artistes René Char / Georges Braque

Chez Georges Braque, Varengeville-sur-Mer, été 1956 Galet peint et gravé d’oiseaux

8 16 cm Collection particulière René Char / Georges Braque La Mer « imagination mon enfant » oiseau Braque. Soleil étoilé, été 1956 Galet peint et gravé

6 9 cm Collection particulière Alberto Giacometti Georges Braque sur son lit de mort, 1963 Crayon sur papier

29,5 29 cm Saint-Paul, collection Adrien Maeght Alberto Giacometti Georges Braque sur son lit de mort, 1963 Crayon sur papier

40 50,5 cm Dédicacé et signé au crayon : Georges Braque. Pour René Char. 21 mai 1965. Alberto Giacometti

Collection particulière

Page 34: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 34

La période fauve

1906-1907

Peintre havrais formé à l’Académie des beaux- arts à Paris, Georges Braque, d’abord

admirateur de Cézanne, découvre le fauvisme au Salon d’automne de 1905.Des paysages,

peints à l’Estaque en 1906 et à La Ciotat en 1907 et des nus aux couleurs pures, morcelées

et non mimétiques, reflètent sa conversion à l’espace-couleur du fauvisme.

« Jeune peintre, j’ai nourri ma curiosité et mes rêves avec les œuvres des grands coloristes du passé.

Depuis les Primitifs jusqu’à Van Gogh et à Boudin. Il y avait des étapes…Raphaël, Corot, Chardin

entre autres…C’était tout d’abord une délectation plutôt qu’une réflexion. Le moment de la réflexion,

qui fut aussi celui du choix, est venu avec la rencontre des peintures fauves de Matisse, de Derain à

leur période fauve. »

André Verdet, Entretiens, notes et écrits sur la peinture : Braque, Léger, Matisse, Picasso,

Éditions Galilée, 1978

Le cubisme

1908-1917

L’exposition « Georges Braque » présentée par Guillaume Apollinaire à la galerie

Kahnweiler, en novembre 1908, marque les débuts officiels du cubisme. Devant ces

paysages de l’Estaque de 1908, à l’espace non perspectif, aux volumes géométriques et

compacts, articulés par plans et sans référence anecdotique, Henri Matisse parle de « petits

cubes ».Le cubisme était né.

« - Si vous aviez, Georges Braque, à dégager en quelques mots, l’essentiel du cubisme, que diriez-

vous ?

-Il a multiplié sur une surface dessinée, construite et peinte, la vision du monde, en offrant

simultanément les diverses faces de choses et en ramenant sur un plan frontal le regard d’un horizon

où il avait fini par s’égarer, perdu dans un espace conventionnel. »

André Verdet, Entretiens, notes et écrits sur la peinture : Braque, Léger, Matisse, Picasso,

Éditions Galilée, 1978

L’invention du cubisme

1908

« - Ce qui m’a beaucoup attiré – et qui fut la direction maîtresse du cubisme – c’était la matérialisation

de cet espace nouveau que je sentais. Alors, je commençais à faire surtout des natures mortes, parce

que dans la nature, il y a un espace tactile, je dirais presque manuel. […] C’est cet espace qui

m’attirait beaucoup, car c’était cela la première peinture cubiste, la recherche de l’espace. »

Braque. La peinture et nous. Propos de l’artiste recueillis par Dora Vallier,

Cahiers d’art, 1954

textes des salles

Page 35: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 35

Le cubisme analytique

1909-1912

Entre 1909 et 1914, Braque et Picasso mènent en plusieurs étapes une véritable révolution

esthétique. L’éclatement de la forme homogène entraîne l’annulation de la perspective

traditionnelle. La couleur, trop anecdotique, est réduite à des camaïeux de gris-beige. Les

formes émiettées en facettes se dissolvent dans le continuum spatial. La présence des

sujets est seulement suggérée par l’orientation des plans et de leurs arêtes et résumée par

des signes analogiques.

« - A cette époque, j’étais très lié avec Picasso. Malgré nos tempéraments très différents, nous étions

guidés par une idée commune. […] Nous habitions Montmartre, nous nous voyions tous les jours,

nous parlions … On s’est dit avec Picasso pendant ces années-là des choses que personne ne se

dira plus, des choses que personne ne saurait plus se dire, que personne ne saurait plus comprendre

…des choses qui seraient incompréhensibles et qui nous ont donné tant de joies… et cela sera fini

avec nous. C’était un peu comme la cordée en montagne... .»

Braque La peinture et nous. Propos de l’artiste recueillis par Dora Vallier,

Cahiers d’art, 1954

Les papiers collés

1912-1914

« - Mon regard était préparé, attendait cette surprise. Dans la vitrine des galons de tapisserie avec

des motifs à imitation de fleurs, de fruits et de faux bois. J’ai acheté un rouleau imitant le faux bois et

aussitôt rentré chez moi à Sorgues j’ai découpé trois morceaux dans le rouleau et je les ai collés

simplement sur une feuille de papier à dessiner. Puis j’ai relié les morceaux par des traits dessinés au

fusain. »

« - j’ai déjà dit plusieurs fois, dit et répété, que pour nous la mise au point de la couleur est arrivée

avec les papiers collés. La dissociation de la couleur et de la forme, comprenez- vous ? »

« - Les papiers collés ont achevé de détruire magnifiquement la vision de la perspective classique, les

conventions mortelles qu’elle imposait. Ces papiers, puissants, stimulants, ont aménagé une nouvelle

étendue, ils ont apporté une nouvelle sensibilité à la peinture. »

André Verdet, Entretiens, notes et écrits sur la peinture : Braque, Léger, Matisse, Picasso,

Éditions Galilée, 1978

Le cubisme synthétique

1913-1917

La production contemporaine ou postérieure aux papiers collés, en intègre les acquis et fait

évoluer le cubisme vers une forme plus lisible, qualifiée de « synthétique ». La grille

orthogonale des plans élargis est toujours présente mais elle laisse apparaître des aplats

sombres ou travaillés en faux bois qui imitent les papiers collés, introduisent des matières

sablées, des courbes et des détails figuratifs. Mobilisé en 1914, grièvement blessé en 1915,

Braque revient à la peinture en 1917, avec des natures mortes et des figures conçues

comme des bas-reliefs plats et vivement colorés.

Page 36: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 36

« Toujours dans le désir de m’approcher le plus possible d’une réalité, j’introduisis en 1911 des lettres

dans mes tableaux. C’étaient des formes où il n’y avait rien à déformer parce que, étant des aplats,

les lettres étaient hors l’espace et leur présence dans le tableau, par contraste, permettait de

distinguer les objets se situant dans l’espace de ceux qui étaient hors l’espace. Avec le format ovale,

par contre, j’ai retrouvé le sens de l’horizontale et de la verticale, mais tout cela a de la valeur à

condition de rester mystérieux. »

Braque La peinture et nous. Propos de l’artiste recueillis par Dora Vallier,

Cahiers d’art, 1954

« La couleur vint plus tard. Il fallait bien créer un espace avant de le meubler. […] Et c’est là un autre

moment capital pour le cubisme. On s’est aperçu que la couleur agit indépendamment de la forme.

Tenez, vous mettez une tache jaune, ici, une autre à l’autre bout de la toile et aussitôt un rapport

s’établit entre elle .La couleur agit comme une musique, si vous voulez. »

Braque La peinture et nous. Propos de l’artiste recueillis par Dora Vallier,

Cahiers d’art, 1954

Le sujet n’est pas l’objet, c’est l’unité nouvelle,

Le lyrisme qui sort complètement des moyens.

Le peintre pense en formes et en couleurs

J’aime la règle qui corrige l’émotion.

Georges Braque, « Pensées et réflexions sur la peinture », Nord-Sud, 1917

Natures mortes

1919-1929

Les séries de natures mortes des années vingt prolongent le cubisme synthétique en

reprenant le principe de compositions marquetées en aplats positif /négatif et étirées dans

des formats allongés ou redressés en hauteur. Souvent centrées sur le motif du compotier

cher à Cézanne, elles marient harmonieusement forme, couleur et matière. Comparées à

des variations musicales, elles réunissent instruments et partitions, évoquent des noms de

musiciens et de compositions que Braque, en musicien averti, aimait écouter ou interpréter.

« Seuls les rapports, je détache bien ce mot, me touchent. La peinture vivante ne s’établit qu’en

fonction d’eux. Rapports de formes, rapports de couleurs, cette qualité de l’espace entre les éléments.

On supprime quelque chose et tout devient plus beau, plus vrai, on ajoute quelque chose et tout est

gâché. On peut inverser les données…Ce sont les rapports des objets entre eux qui nous donnent

parfois le sentiment de l’infini en peinture. »

André Verdet, Entretiens, notes et écrits sur la peinture : Braque, Léger, Matisse, Picasso,

Éditions Galilée, 1978

Page 37: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 37

Nus et Canéphores

1922-1930

Au Salon d’automne de 1922, Braque surprend en exposant les Canéphores. Bien que

rapprochées des Nymphes de la fontaine des Innocents de Jean Goujon, emblématiques du

classicisme français, ces figures s’inscrivent encore, par leurs proportions et leurs couleurs

anti - académiques, dans la continuité du dernier cubisme. Elles incarnent la complexité du

retour à l’ordre et au figuratif effectué par Braque, épris de Corot et de Chardin, dans les

années vingt.

Les majestueuses Canéphores et les nus imposants aux couleurs minérales qui font écho

aux géantes « Baigneuses » de Picasso sont prolongés en 1926-1927 par deux natures

mortes anthropomorphes, Nature morte au compotier et Nature morte au pichet, destinées à

l’atelier construit pour Braque par Auguste Perret à Paris en 1925.

Natures mortes. Intérieurs et figures

1932-1939

Fidèle à sa science des rapports entre formes et couleurs, Braque s’ouvre dans les années

trente à diverses sources d’inspiration. Ses natures mortes où formes, couleurs et lumière

sont en osmose, deviennent plus décoratives. Leurs compositions sont rythmées par des

arabesques riches de métamorphoses .Elles concilient biomorphisme et stylisation

décorative. La série des figures dans un intérieur, comme Femme au chevalet (1936) ou Le

Duo (1937), également saturées de signes ornementaux, est centrée sur des silhouettes

noires, dépersonnalisées, qui descendent des figures noires des vases grecs. Ce sont les

muses de la poésie et de la musique qui hantent l’univers spirituel de Braque et lui donnent

son incomparable sensibilité.

Mythologies

La Théogonie d’Hésiode

1931-1932

En 1931, Braque illustre la Théogonie du poète grec Hésiode (VIIe siècle avant J.C) pour le

marchand et éditeur Ambroise Vollard. Le récit, consacré à la naissance de l’univers et à

l’origine des dieux, est considéré comme l’un des grands textes de la mythologie grecque.

Entre 1932 et 1935, il exécute une série de seize eaux-fortes, qui seront publiées par

Maeght, en 1955. Ligne noire imprimée sur fond blanc pour les gravures et au contraire ,en

négatif, ligne blanche incisée sur fond noir pour les plâtres peints et gravés que Braque

conçoit parallèlement, tablent comme les figures mythologiques et les natures mortes de

l’époque, sur un style curvilinéaire, cursif et propice à la métamorphose.

Varengeville

Vanités. Intérieurs. Ateliers

1941-1944

Pendant l’Occupation, Braque est replié à Varengeville-sur-mer, où il possède un atelier.

Confessant être « très sensible à l‘atmosphère environnante », il exécute des œuvres

sombres et douloureuses. Têtes de mort flanquées de crucifix et de rosaires ou poissons

noirs christiques sont des images du malheur de la guerre. Pour l’écrivain Jean Paulhan qui,

en 1945, le consacre comme « Braque le Patron », Les Poissons rouges (1941) que lui offre

Page 38: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 38

le peintre, constituent « un mélange d’extrême violence et de sérénité ». Ce climat

d’inquiétude sourde hante intérieurs et ateliers ainsi que deux rares peintures de figures de

1942, L’homme à la guitare et L’Homme au chevalet. Leurs silhouettes noires et

fantomatiques, vues de dos, incarnent la solitude et la mélancolie de l’artiste reclus dans

l’atelier, face au chevalet.

Les Billards

1944-1949

Les Billards de Braque récupèrent avec brio l’espace visuel cubiste et ses jeux

homothétiques entre formes, signes et couleurs. Vertige d’espaces vides de toute présence

humaine mais vivants de la présence des matières tactiles, mouvantes, celles du Parti pris

des choses de Francis Ponge, mues par des forces irrationnelles, comme le hasard qui fait

rouler les boules de billard. Sur le dernier tableau du cycle, le monumental Billard du Musée

de Caracas, la table de jeu déploie ses grandes ailes de papillon pour prendre son envol,

comme les oiseaux qui tapissent le fond.

Les derniers paysages

1955-1963

Ce sont de longs panoramas, où l’on ne voit, à perte de vue, rien d’autre que la terre et le

ciel, parfois traversés de signes noirs (des oiseaux) ou blancs (des nuages).Ce sont les

derniers tableaux de Braque, qui abandonne l’atelier pour aller droit vers le ciel et la terre,

comme sur les photographies prises par Robert Doisneau en 1953, où on le voit arpenter les

falaises de Varengeville. La construction du fait pictural, dont Braque a fait son credo, est là,

à nu, matérialisée par deux bandes de peinture épaisse et crouteuse, son limon.

A la mort de Braque, Alberto Giacometti lui rendra hommage en évoquant son œuvre ultime :

« De toute cette œuvre, je regarde avec le plus d’intérêt, de curiosité et d’émotion, les petits

paysages, les natures mortes, les derniers bouquets des toutes dernières années. Je

regarde cette peinture presque timide, impondérable, cette peinture nue, d’une toute autre

audace, d’une bien plus grande audace que celle des années lointaines ; peinture qui se

situe pour moi à la pointe même de l’art d’aujourd’hui, avec tous ses conflits. »

Alberto Giacometti, « Georges Braque », Derrière le miroir, 1964

Les ateliers

1949-1956

« Ainsi la série de mes Ateliers continuent à m’obséder, ces peintures des intérieurs ont été une

profonde plongée au-dedans de moi-même. En les réalisant, une sorte de jubilation m’a saisi. J’étais

dans l’état heureux de quelqu’un à qui se révèle l’harmonie des choses entre elles et entre les

hommes. Or ces choses s’effaçaient pour ne me laisser que l’empreinte et l’écho de leurs poétiques

rapports. Elles n’existaient plus. Mon travail s’illuminait, m’illuminait. Tout devenait simple et profond. »

André Verdet, Entretiens, notes et écrits sur la peinture : Braque, Léger, Matisse, Picasso,

Éditions Galilée, 1978

Page 39: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 39

Les Oiseaux

1954-1962

Le thème de l’oiseau, qui surgit des Ateliers, est stimulé par la commande en 1955 d’un

plafond pour le Musée du Louvre où Braque peint de grands oiseaux bleus. Les dix peintures

présentées attestent de l’importance du thème, emblématique et archétypal, dans l’œuvre

ultime de Braque mais aussi de la vitalité d’un artiste ouvert jusqu’au bout à la nouveauté.

D’abord traité de façon figurative et matiériste, le motif devient de plus en abstrait. Épurés en

signes et en idéogrammes propulsés dans des espaces magnétiques ou en pictogrammes

flottant en harmonie avec les planètes, les oiseaux noirs finissent en formes puissantes et

inquiétantes, en signes de la nuit et de la mort.

En marge d’une étude pour la peinture, A Tire d’aile (1956-1961) Braque a écrit : « Sans

trêve, nous courrons après notre destin. »

Page 40: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 40

Extraits du Petit dictionnaire Braque du Cubisme en 50 objets, par Dominique Dupuis-Labbé

Éditions de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais

Camaïeu

En 1910, la palette cézannienne d’ocre et de vert employée par Braque dans les paysages

de L’Estaque en 1908, puis jusqu’à la fin de l’année 1909 dans la nature morte ou la figure,

disparaît. La couleur doit impérativement s’effacer devant la forme, qui est alors l’unique

préoccupation. La couleur est un élément plus sensible, voire sensuel, qu’intellectuel ; elle

est l’équivalent plastique de la sensation et de l’émotion, elle se rattache à l’individu, le

peintre ou le spectateur, et à ses sentiments – elle sera d’ailleurs très tôt rattachée à des

états d’âme –, et joue un rôle considérable dans l’expression du subjectif, depuis le

symbolisme jusqu’à l’abstraction lyrique de Kandinsky. Par ailleurs, comme le soulignait Van

Gogh dans ses lettres à son frère Théo, la couleur possède des qualités spatiales : les

couleurs froides ont tendance à « reculer » et les couleurs chaudes à se projeter vers l’avant.

La simple juxtaposition d’un vert et d’un rouge, sans intervention aucune de la ligne, suffit à

suggérer l’espace et le volume. À la suite de Van Gogh, les fauves, particulièrement Matisse

et Derain, ont utilisé ce procédé dans leurs portraits ou leurs paysages de 1904 et 1905.

Avec le cubisme, la couleur va perdre de sa superbe ; sa disparition progressive affirme le

rejet absolu de la sensibilité et de la sensualité, puisque la forme, née des variations de la

ligne, devient pure géométrie et pure objectivité. La forme, qui avait subi les pires outrages

de la part des impressionnistes par un emploi de la couleur et de la lumière qui entraînait sa

dissolution pure et simple, puis subi ceux des fauves, par l’exacerbation de la courbe et de

l’arabesque, reprend sa place en devenant sujet et objet de prédilection du cubisme

analytique puis du cubisme synthétique : elle est en effet le moyen, dans la peinture, de la

permanence et de la stabilité des choses. Pour permettre à la forme d’exister, Braque et

Picasso lui donnent le camaïeu pour compagnon, bien différent du monochrome en ce qu’il

déploie à la surface de la toile les différents tons d’une même couleur, brun, vert, gris, beige,

du plus clair au plus foncé. Le camaïeu permet donc à la peinture cubiste de devenir

combinaison de formes tirées de la nature, mais si éloignée d’elle qu’elle ouvre la voie aux

variations infinies de la cérébralité jusqu’à tomber dans l’ascèse de l’hermétisme.

Cubisme analytique

Daniel-Henry Kahnweiler, dans La Montée du cubisme, publié en 1920, c’est-à-dire très peu

de temps après l’aventure cubiste dont il a été le témoin privilégié compte tenu des relations

qu’il entretenait avec Picasso et Braque, mit en évidence l’opposition entre analyse et

synthèse au sein des expérimentations menées par les deux artistes. Kahnweiler remarque

la nouvelle méthode qui permet à Picasso de « figurer la corporéité des choses et leur

position dans l’espace, au lieu d’en donner l’illusion par des moyens trompeurs21 ». C’est le

cubisme analytique, qui, dès la fin de l’année 1909, permet à la peinture de Braque et de

Picasso de gagner en complexité et en raffinement, utilisant de plus en plus

systématiquement le principe de la facette qui subdivise l’intérieur des formes, et obligeant

ces dernières non seulement à se différencier moins nettement qu’auparavant mais à

s’interpénétrer pour créer une ambiguïté spatiale. Nous ne sommes pas devant une

quelques clefs de lecture

Page 41: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 41

représentation de la réalité compréhensible d’emblée, mais dans l’exploration fine des

structures de la réalité, comme si les peintres avaient un microscope entre les mains et qu’ils

nous proposent des images fractales qu’ils nous obligent à détailler et à recomposer. De

1910 à l’été 1911, Braque, comme Picasso, explore sans se lasser les possibilités infinies de

la décomposition de la forme, « explosée » ou développée à plat comme les faces d’un dé,

ce qui permet d’en avoir une vision simultanée et déconcertante. La composition présente

une unité chromatique, dans la mesure où la couleur descriptive est abandonnée, et formelle

du fait de l’interpénétration des zones, qui semblent avoir été élaborées morceau par

morceau. La systématique analytique est poussée jusqu’à ses conséquences logiques au

début de l’année 1911 par le total éclatement des formes créant une impossibilité de lecture

des éléments du tableau. Nous sommes dans la phase hermétique du cubisme analytique

qui souligne l’impénétrabilité des œuvres par la disparition des points de repère. La lecture

de ces dernières devient impossible, sauf à rester des heures durant à les étudier, avant

qu’un élément ne finisse par se détacher pour nous mettre sur la voie d’une reconstruction.

La vision de la réalité est si détaillée qu’elle finit par nous échapper. Braque et Picasso sont

parfaitement conscients du risque que présentent ces œuvres : le basculement dans

l’abstraction. À l’été 1911, il devient urgent de trouver une solution ; Braque introduit alors les

chiffres et les lettres au pochoir, c’est le moyen de retrouver la réalité.

Cubisme synthétique

À la fin de l’année 1911, les œuvres de Braque, de Picasso puis de Juan Gris présentent

une série de changements qui amènent la fin du cubisme analytique. Que se passe-t-il

donc ? Braque et Picasso considèrent-ils que le cubisme analytique, dont la lecture est de

plus en plus difficile, est désormais insuffisant pour décrire et concevoir le monde qui les

entoure ? Est-ce la crainte de voir surgir l’abstraction, dont ils vont permettre d’ailleurs

l’apparition peu de temps après dans l’œuvre de Piet Mondrian. Le cubisme change

irrémédiablement de visage par l’introduction dans les toiles d’éléments nouveaux, en

particulier typographiques, lettres et chiffres au pochoir. Ajoutons à cela, en 1912, la

découverte du collage puis de l’assemblage par Braque et Picasso, celle des papiers collés

par Braque. La pratique des papiers collés permet la réalisation de compositions qui peuvent

être exécutées très rapidement, grâce à quelques coups de ciseaux et à un pot de colle,

même s’il va de soi qu’il serait absurde de la réduire à des gestes simples. Les objets

retrouvent une simplicité formelle qu’ils avaient perdue depuis des années. Le procédé

entraîne de nouvelles méthodes de travail. Le découpage permet, par épinglage du papier

sur le support, toile ou carton, de chercher la meilleure disposition des formes et des

couleurs avant de procéder au collage, ou même de retirer les papiers pour les imiter sur la

toile. Le peintre a donc toute latitude pour ajouter, retrancher ou modifier l’aspect particulier

d’un objet ou l’aspect général de l’œuvre. C’est une phase du cubisme moins instinctive que

la précédente, pour autant que l’on puisse parler d’instinct dans le cubisme, mais le cubisme

synthétique semble plus formaliste et plus intellectuel que ce que Braque et Picasso avaient

produit jusqu’ici.

Mandoline

Braque a fait de la mandoline et de la Femme à la mandoline l’un de ses thèmes de

prédilection Il a influencé Picasso, qui entreprit de traiter ce motif dès 1909. La mandoline est

Page 42: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 42

reconnaissable à sa caisse de résonance bombée, portant une table d’harmonie avec une

ouïe centrale ovale, et à son manche court et droit ; ce qui laisse supposer que, malgré les

titres des œuvres, ce n’est pas toujours une mandoline que l’on voit dans les œuvres

cubistes, mais peut-être un luth, dont le manche est plus long et se termine à angle droit.

Mandoline ou luth, ce qui importe est la récurrence de la représentation de l’objet, qui, du fait

de ses formes, peut posséder une qualité féminine, redoublée s’il se trouve entre les mains

d’une musicienne. Dans la Femme à la mandoline (Fanny Tellier) de Picasso, du printemps

1910, l’instrument reprend manifestement la courbe du sein un peu lourd de la jeune femme.

On ne remarque pas, dans l’œuvre de Braque, un tel emploi symbolique de la mandoline, et

l’objet y est apprécié pour lui-même. Femme à la mandoline (page ci-contre) est une

composition stricte fermée par un ovale. On distingue bien la silhouette générale de la

musicienne, ainsi que l’accent sur le visage concentré et sur les mains qui tiennent

l’instrument. La zone séparant la tête des mains est semblable à l’accumulation de maisons

ou d’usines de Rio Tinto, ce qui signifie que l’important ici est la relation cérébrale et le geste

dans la musique. L’intériorité de la figure féminine est telle que l’on ne peut même pas parler

de sensibilité. Le nombre important de joueuses de mandoline dans l’œuvre de Braque et de

Picasso en 1910 s’explique par la présentation au Salon d’automne, qui se tient du

1er octobre au 8 novembre, d’une exposition de vingt-quatre figures de Jean-Baptiste Corot,

qui est une véritable découverte pour les contemporains. Braque remarque surtout les

musiciennes de Corot, qui le séduisent par leur aspect rêveur, pour ne pas dire

mélancolique, et la capacité du peintre à placer la figure dans un intérieur, qui correspond à

l’une de ses recherches de l’époque. Vers 1922-1923, Braque reprend Corot littéralement,

en peignant une étude libre qui est le témoignage de son admiration pour un peintre qui

accorde au silence et à la méditation autant d’importance que lui, établissant ainsi une

filiation secrète.

Nu

Au début de l’année 1908, Braque travaille à un nu dans lequel, tournant le dos au fauvisme,

il abandonne, comme Picasso dans Les Demoiselles d’Avignon, la perspective traditionnelle

pour tenter de combiner plusieurs points de vue en une seule image et rechercher une

solidité constructive et formelle. Stupéfait par les audaces picassiennes, Braque n’a pas

tardé à en tirer les conséquences tout en gardant en tête la leçon cézannienne. Après avoir

travaillé sur une composition maintenant disparue – trois femmes ou une même femme vue

dans trois positions différentes –, dont nous avons une trace grâce au dessin à l’encre,

disparu également, de l’ancienne collection Gelett Burgess32. À la fin de l’année 1907,

Braque entreprend de peindre une figure isolée sur laquelle il se concentre jusqu’en juin

1908. Cette date, portée au verso de l’œuvre, tend à prouver qu’il a emporté la toile avec lui

à L’Estaque, où il arrive au début du mois de juin, probablement pour continuer à y travailler.

C’est dire l’importance qu’il lui accorde. Le fait qu’il emporte cette toile à L’Estaque révèle

aussi le désir de Braque d’éloigner physiquement son Grand nu du primitivisme de Picasso

pour le rapprocher des Baigneuses de Cézanne. La palette est similaire à celle des

paysages et des maisons de L’Estaque, des ocres, des bruns, des verts, quelques gris

bleus, des nuances de chair rosées en plus. Même si les Baigneuses de Cézanne sont

parfois massives et courtaudes, et plus géométrisées dans les dernières versions des

années 1894-1906 conservées à Londres et à Philadelphie, elles ne présentent pas la

déconstruction du corps qui affecte la baigneuse de Braque. Le Grand nu, dont le visage est

très schématisé, proche d’un masque africain, présente une anatomie anguleuse, dont les

Page 43: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 43

distorsions sont dues à sa volonté de de dire tout ce qu’il sait du corps féminin, d’où

l’incohérence au niveau des deux fesses reposant sur la même cuisse droite. Les multiples

influences que l’on discerne dans les moyens utilisés par Braque pour construire autant que

déconstruire le Grand nu témoignent aussi bien de l’intensité de l’effort fourni durant l’été

1908 pour comprendre les apports de Cézanne et de Picasso que des difficultés à se

dégager de la reprise presque littérale de leurs trouvailles pour arriver à un style propre, qui

va émerger dans les paysages.

Page 44: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 44

ouvrage collectif sous la direction de Brigitte Leal

24,5 x 29 cm, 344 pages, 340 illustrations, relié

Éditions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris 2013

45 €, en librairie le 27 août 2013

sommaire :

Introduction par Brigitte Leal : Georges Braque, la bataille à plein poumons

essais :

- Braque fauve, par Claudine Grammont

- Georges Braque ou la victoire du Cubisme, par Brigitte Leal

- Braque, Apollinaire, Reverdy, par Étienne-Alain Hubert

- L’anticlassique dans le « classique », les peintures de figures de Braque des années 20,

par Christopher Green

- Georges Braque, années 1920, par Philippe Dagen

- Georges Braque et la scène, par Joël Huthwohl

- Le(s) Braque(s) de Carl Einstein : entre stabilité classique et mythologie romantique,

par Maria Stavrinaki

- L’enfermement, par Rémi Labrusse

- Carambole, par Maryline Desbiolles

- « Quelque chose d’épais, de puissant, de vaste » Braque vu par Paulhan, par Claire Paulhan

- Entre ciel et terre, les dernières peintures de Braque, par Henri-Claude Cousseau

- Braque en Amérique, par Alison de Lima Greene

anthologie par Brigitte Leal

chronologie illustrée par Lauriane Manneville

annexes

index

catalogue de l’exposition

Page 45: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 45

Georges Braque ou la victoire du cubisme

Brigitte Leal

[…] « Que n’a-t-on pas dit à propos du cubisme, depuis les mathématiques jusqu’à la musique. Il y a

eu des moments où on considérait le tableau comme un problème à résoudre, d’autres où on parlait

de la peinture avec des termes empruntés à la musique. Idées de littérateur. » […]

[…] Cet habillage décoratif du cubisme tardif est alors pleinement assumé par Braque à travers la

réalisation des deux grands panneaux cintrés de Nature morte au pichet et Nature morte au compotier

orgueilleusement dressés dans la salle à manger de la villa construite pour lui par Auguste Perret en

1925 (année phare de l’Art déco à Paris). À l’instar de la prestigieuse collection cubiste présentée

dans l’écrin géométrique de la maison La Roche, également érigée en 1925 par Le Corbusier, ils

assument la consécration bourgeoise du cubisme. Une victoire, préparée par l’annexion commerciale

des frères Rosenberg, qui coïncide avec son extinction, fatalement programmée par la montée en

puissance de l’abstraction et l’avènement concomitant du surréalisme, où finira de se diluer le

cubisme.

Victoire du cubisme ! C’est bien en ces termes conquérants que Carl Einstein, dont on sait aujourd’hui

qu’il fut pour Braque, à l’égal du poète Reverdy, non seulement un critique amical et avisé de son

œuvre, mais aussi un faiseur de roi, écouté du prince (Kahnweiler) comme du fou, reçut le symbole du

prétendu retournement de Braque en faveur du rappel à l’ordre, ces monumentales et

embarrassantes Canéphores, exposées au Salon d’automne de 1922, qu’il avait comprises pour ce

qu’elles sont, des descendantes indiscutables de la grande Musicienne de 1917, solide comme un

bas-relief. Esprit antidogmatique et intuitif, le théoricien princeps de l’art nègre et du cubisme avait

pénétré le cours rampant et sinueux propre à la création de Braque. Le peintre se fera gloire d’avoir,

du fauvisme aux derniers paysages, labouré le même sillon, le même limon, celui ouvert en majesté

par Cézanne, au nom d’une quête, matérielle, tactile et spirituelle, de l’espace. Parfaitement maîtrisée

par une règle dressée contre l’émotion, celle-ci restera cependant perméable, jusqu’à la fin, à la

surprise, la contradiction, l’insolite, la révélation (celle du rouleau de papier faux bois dans une vitrine

d’Avignon, en 1912, manifestation de hasard objectif, qui ouvre la route aux papiers collés) et même

au « modèle purement intérieur » brandi par André Breton en 1928. C’est l’année où Braque exorcise

sa mélancolie dans des paysages fantômes, sinon métaphysiques, de Varengeville, des marines aux

formats timides, noyées dans la brume, qui font également écho – un écho bien prude – aux

sulfureuses « baigneuses à la cabine » de Picasso.

« Cubisme, ce mot dérisoire »

Picasso a-t-il été le malheur de Braque ? À en croire la critique, celle des intimes et des témoins de

toute l’aventure héroïque du cubisme mais aussi celle, normalement plus neutre, des historiographes

du mouvement, il ne mérite guère mieux que le rôle de l’éternel second, effacé par « l’énorme

flamme » (Apollinaire) de ce diable de Picasso, à qui vont tous les suffrages. Résumons, en quelques

lignes, le chapitre fort nourri de la mauvaise fortune critique de Braque. C’est d’abord Apollinaire,

totalement dévoué à Picasso et à son divin génie, opposé, avec un mépris non dissimulé, au « bon

sens » du brave Braque, de « l’angélique » Braque, du « régulateur » Braque ! Quand il trouve les

mots rassurants (« noble, mesuré, ordonné, cultivé ») pour cautionner, en 1908, les premiers

quelques extraits du catalogue

Page 46: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 46

paysages cubistes de Braque, pris sous le feu des sarcasmes de Matisse, il instaure, comme par

hasard, l’image négative d’un artiste figé dans l’ordre cartésien et post-poussinesque d’une certaine

tradition française, avec ses hauts (la version puriste de l’Esprit nouveau) et ses bas (la pseudo-

tradition nationale récupérée par la cohorte des cubistes de salon, à la solde vigilante de Léonce

Rosenberg).

Ces réserves expliquent sans doute qu’Apollinaire ait attendu un an, après avoir repris les rênes de la

revue Les Soirées de Paris, dont le numéro inaugural, du 15 novembre 1913, est naturellement dédié

aux constructions de Picasso, lesquelles effarouchèrent les abonnés, pour enfin promouvoir Braque.

Suivant la formule éditoriale retenue, les huit clichés Kahnweiler publiés (sept peintures et un papier

collé) sont éparpillés au fil des pages, sans lien direct avec les essais et les poèmes de la fine fleur du

cubisme (Alfred Jarry, Blaise Cendrars, Max Jacob et Apollinaire lui-même). Preuve que les liens

entre l’auteur des Peintres cubistes (édité en 1913) et le peintre s’étaient peut-être renoués, le choix

acéré des reproductions ciblait le meilleur du cubisme analytique et synthétique de Braque, dont le

tondo Bouteille et verre de 1912 et la rêveuse Femme à la guitare de 1913, acquise par Raoul La

Roche lors de la vente Kahnweiler de 1921 et offerte par lui au Musée national d’art moderne, en

1957.

Plus ambiguë encore est la position de Gertrude Stein. Fanatiquement picassienne, elle décide

autoritairement que le cubisme est « une conception purement espagnole et « que le seul vrai

cubisme est celui de Picasso et de Juan Gris» et déclenche en 1934 une belle polémique avec son

Autobiographie d’Alice B. Toklas. Il va de soi qu’elle se donne le beau rôle dans la naissance du

phénomène mais passe sous silence l’importance de Braque et s’attire les foudres de ce dernier. De

concert avec Matisse et Tristan Tzara, Braque aura beau jeu de rappeler dans « Testimony against

Gertrude Stein » la fatuité de cette querelle en paternité, qui réduisait le cubisme à une piteuse

histoire anecdotique. Comment la papesse américaine, qui se vantait d’avoir lancé Matisse et Picasso

(et qui possédera au moins trois natures mortes de Braque, dont cat. 00, visibles sur la photographie

prise par Man Ray, rue de Fleurus, en 1921), pouvait-elle encore, à cette date, se méprendre sur le

caractère radical du cubisme ? Le détournement par Braque et Picasso d’objets et de matériaux

pauvres et sales, quotidiens ou industriels, dans l’idée provocatrice « de dégoûter tout le monde »,

balayait des siècles de vénération du beau métier et de culte de l’artiste, « puissant et solitaire ». Il

instaurait aussi une forme de dépersonnalisation, soutenue par l’interchangeabilité des recherches et

l’anonymat revendiqué par les deux artistes, qui ouvraient une voie royale aux utopies collectivistes

des avant-gardes constructivistes et abstraites. […]

[…] L’histoire de toutes ces créations parallèles (Gauguin/Van Gogh, Matisse /Derain) placée sous

l’inévitable écueil de « la solitude et de l’échange », se lit d’abord dans les œuvres, et, en ce sens,

seule l’exposition montée par William Rubin à New York en 1990 a permis le jeu inévitable des

comparaisons entre Braque et Picasso, et montré qu’aucun des deux ne perdait jamais la face. Les

archives, aussi lacunaires ou inaccessibles soient-elles, ont levé le voile sur le caractère intuitif,

tâtonnant mais rapide des expérimentations de toutes sortes, des réussites et des abandons menés

par deux hommes si différents dont la complicité reposait entièrement sur une réactivité immédiate,

qui les faisait foncer, à partir d’un simple bout de papier, d’un morceau de toile cirée ou de vilain

carton, métamorphosés sous leurs doigts en premier papier collé, premier collage, première

construction. Car le cubisme était bien une révolution. […]

[…] La dernière photographie des ateliers cubistes de Braque le montre en 1917 à Sorgues, son

refuge, dont il partage le secret avec son cher Reverdy. Au mur, La Guitare noire, qui sera reproduite

dans le Bulletin de l’Effort moderne, en mai 1917, et sur le chevalet, une toile inachevée, sans doute

abandonnée et dont il ne reste aucune trace. Un demi-cercle parfait et la petite pipe des années

heureuses sont malgré tout en place. Un an plus tôt, Braque, qui s’était relevé douloureusement de la

Page 47: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 47

Grande Guerre, avait confié à Léonce Rosenberg : « Malgré deux ans d’absence, j’ai retrouvé mon

atelier en bon état. Il n’y a plus qu’à reprendre les brosses. » De sa résurrection émergera la

splendide Musicienne de 1917, souvent comparée, pour son hiératisme souverain, aux Vierges en

majesté de la Renaissance. Mais qui a vu que, dans un coin du tableau, Braque avait reproduit le

morceau de toile cirée en faux cannage de la Nature morte à la chaise cannée de Picasso ?

Ce fut là le dernier rebond du cubisme, d’une histoire qui finit tragiquement. De Sorgues, le

13 novembre 1918, Braque écrit à Léonce Rosenberg : « Mon cher ami, le même jour j’apprends la fin

de la guerre et la mort d’Apollinaire. Il semble que maintenant l’on ne pourra plus goûter de joie sans

mélange. »

***

Georges Braque, années 1920

Philippe Dagen

Dans « Le surréalisme et la peinture », André Breton écrit longuement sur Georges Braque, plus

longuement que sur beaucoup des autres peintres qu’il examine. Mais son traité s’ouvre sur Picasso,

auquel il rend un hommage encore plus développé et d’autant plus remarquable qu’à cette date, il n’y

a encore dans l’œuvre de Picasso que peu de signes de connivence avec la poétique du surréalisme.

L’ordre d’exposition n’est pas anodin, car il est ordre de préséance : Picasso, puis Braque. Breton

respecte cette succession, comme tant d’autres qui écrivent alors, comme tant d’autres dans les

époques ultérieures. On ne saurait esquiver ce fait que Braque n’a pu ignorer. Avant la Première

Guerre mondiale, il est admis que les deux inventeurs de ce que l’on nomme « cubisme », que ce soit

avec admiration ou colère, sont Braque et Picasso, dans l’ordre alphabétique de leurs noms. Après la

guerre, il n’y a plus de commune mesure entre le peintre dont les métamorphoses stylistiques sidèrent

et font crier à la trahison ou au prodige et celui qui, à l’inverse, paraît demeurer pris dans le cubisme,

entre-temps devenu notion communément admise de la critique et école internationale aux règles et

procédés aisément reconnaissables. On ne peut supposer que Braque n’ait pas ressenti cette

modification, peut-être avec amertume. « Picasso, délié par son génie de toute obligation morale

simple, lui qui trompe sans cesse l’apparence avec la réalité, […] reste maître d’une situation que

sans lui nous eussions tenue bien souvent pour désespérée. » Ce sont les mots de Breton. Braque

passe après.

Ce que Breton écrit de lui est exemplaire de la situation qui est désormais la sienne : l’incertitude, le

doute. Le respect que le poète voue au peintre d’entre 1908 et 1914 protège celui-ci contre les

sarcasmes dont Breton insulte ceux qui sont tombés du côté du « retour à l’ordre » et d’un

modernisme bourgeois qui se vend bien, Matisse et Derain, « vieux lions décourageants et

découragés ». Breton se refuse à penser que Braque soit suspect de telles capitulations. Mais il se

refuse également à lui faire plus longuement crédit sur la foi de ses expérimentations d’autrefois. Si

péremptoire d’ordinaire dans l’apologie et dans le mépris, Breton admet qu’il ne sait plus que penser.

Son honnêteté est remarquable. Ainsi lui doit-on l’expression la plus franche du trouble du jugement

qui caractérise l’œuvre de Braque dès cette décennie. « Enfin… Braque est, à l’heure actuelle, un

grand réfugié. J’ai peur, d’ici un an ou deux, de ne plus pouvoir prononcer son nom. Je me hâte.

Apollinaire, dès 1918, s’emportait contre lui. […] Il n’avait pas de mots assez durs – et il choisissait

d’autres prétextes – pour accabler ceux qui faisaient mine de se soumettre. Déjà Braque paraissait

être de ceux-là. » Suit l’évocation du cubisme cézannien et des « papiers collés », ces œuvres au

nom desquelles Breton suspend la sentence. Mais « la main de Braque a tremblé ». Les dernières

phrases pourraient paraître perfides. « Je souhaiterais que nul admirateur de Braque ne s’arrêtât à

Page 48: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 48

ces réserves. À quoi bon dire que malgré tout celui dont nous parlons reste le maître des rapports

concrets, si difficilement négligeables, qui peuvent s’établir entre les objets immédiats de notre

attention ? » Il fait peu de doute que Breton se prépare à dire adieu, ou pire, à ce peintre qui ne sait

plus l’intéresser. Ces « rapports concrets » retiennent moins son attention que d’autres, subjectifs,

imprévisibles, oniriques, qui emportent les « objets immédiats » loin des natures mortes de Braque. Le

« malgré tout » est cruel. […]

***

L’Enfermement

Rémi Labrusse

Lorsque à la fin des années 1940 Braque a entrepris les premières toiles de sa grande série des

Ateliers, il affichait une position de maîtrise esthétique et intellectuelle qu’entourait, comme jamais, la

faveur publique. Le succès d’élite dont il avait bénéficié dès l’entre-deux-guerres s’était étendu à de

plus larges sphères du monde de l’art. Les écrivains et les philosophes, Jean Paulhan, Pierre

Reverdy, René Char ou Martin Heidegger, n’étaient pas seuls à reconnaître en lui à la fois un grand

artiste et un grand penseur ; ni les revues dites d’avant-garde, comme Cahiers d’art ou Verve, seules

à lui ouvrir leurs pages. Les commandes commençaient à se multiplier (bientôt ce serait le plafond de

la salle étrusque du Louvre, en 1953) ; les grands musées d’art moderne, à travers le monde, se

disputaient ses œuvres et le marché privé, en France, au Royaume-Uni ou aux États-Unis, n’était pas

en reste. On allait chez lui, à Paris, rue du Douanier, ou, mieux encore, à Varengeville, comme en

pèlerinage, et ses nouvelles œuvres étaient attendues comme autant d’événements : la Biennale de

Venise lui a décerné son grand prix de peinture en 1948, et l’Américain John Richardson a consacré

un long article du respectable Burlington Magazine, en 1955, aux Ateliers (alors que le dernier de la

série était encore en cours) en les traitant d’emblée comme des chefs-d’œuvre majeurs, sur un ton qui

relevait davantage de l’histoire de l’art universel que de l’habituelle critique d’art. La vieille

comparaison avec Picasso tournait volontiers en sa faveur, tandis qu’on se plaisait à le désigner non

seulement comme l’archétype du peintre de « tradition française » mais comme l’un des plus grands

dans cette tradition, aux côtés de Poussin, de Chardin ou de Corot, et plus précisément comme celui

qui avait mené à sa perfection le formidable moment de réinvention de l’art occidental inauguré par

Seurat, par Van Gogh ou surtout par Cézanne. Déjà, en 1943, en pleine Occupation, la rétrospective

de son œuvre au Salon d’automne à Paris avait été animée par ce désir de valorisation de l’art

« français ». Puis, en 1961, sa grande exposition personnelle au Louvre (la première de cette sorte

pour un peintre vivant), sous le titre « L’Atelier de Georges Braque », et, en 1963, ses funérailles

nationales, orchestrées par Malraux devant la Grande Colonnade du palais de la République, allaient

parachever ce sacre en tant que maître incontesté d’un grand modernisme à la française. Une telle

admiration semble avoir stimulé sa propension personnelle à conceptualiser sa pratique et, à partir de

là, sa vision du monde – une tendance manifestée dès 1917 par ses premiers carnets de dessins et

d’aphorismes (publiés en partie dans Verve en 1955), puis par ses divers écrits dans l’entre-deux-

guerres, mais jamais au niveau atteint désormais, à l’occasion de nombreux entretiens

soigneusement maîtrisés, très littéraires, dont ses interlocuteurs français ou étrangers s’empressaient

de publier tout ou partie. […]

***

Page 49: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 49

Entre ciel et terre

Les dernières peintures de Braque

Henry-Claude Cousseau

[…] Si l’on considère que les Billards et les Ateliers achèvent magistralement la méditation entreprise

par Braque quant au rapport de la peinture avec un monde clos, qu’ils concluent sa réflexion sur

l’univers immédiat à partir duquel un peintre peut explorer, sans autre recours, le phénomène pictural,

il se trouve que, vers 1955, l’ultime période de production de l’artiste témoigne d’un changement

soudain de registre. Les dernières années de Braque sont le reflet inversé de ses débuts. C’est

comme s’il avait voulu en finir avec une certaine conception et porter un regard tout autre sur les

choses. Aux alentours de 1905, il fallait encore, pour aborder la peinture, se confronter à la tradition

impressionniste et au plein air, et c’est d’ailleurs par une superbe série de paysages et de vues de

ports que Braque avait, à ses tout débuts, commencé. Cinquante ans plus tard, le principe de

symétrie et de correspondance, fondamental dans son travail, réapparaît avec force. L’artiste quitte en

quelque sorte définitivement l’atelier et c’est par des paysages de bords de mer et de campagne, de

falaises et de champs, de ciels où planent des oiseaux (figures de l’espace retrouvé), qu’il prendra

finalement congé de la peinture.

Le thème de l’oiseau, dont Braque disait « qu’il résume tout (son) art », y occupe une place à la fois

centrale et subliminale ; centrale, par la prolifération et la diversité de son exploitation tant formelle

qu’iconographique et parce que les « oiseaux » constituent, chez un peintre qui procédait volontiers

par suites, la dernière grande série ; subliminale, par la puissante réverbération symbolique qu’elle

entraîne avec elle alors même que Braque récusait toute notion de symbole. L’oiseau apparaît dès

1910 dans des natures mortes, mais c’est en 1929, au cours de l’élaboration des illustrations pour la

Théogonie d’Hésiode, que le thème fait sa véritable entrée dans le répertoire du peintre. Braque avait

une prédilection spéciale pour l’art grec archaïque et étrusque dont témoigne en particulier sa

sculpture, et dont le plafond des salles étrusques du Louvre, peint en 1952-1953, est la plus belle

manifestation. Ce motif premier est en effet inspiré par le décor d’un bol béotien du musée du Louvre,

transposé dix ans plus tard par l’artiste sur un fragment de plâtre en un dessin stylisé de triangles

croisés en étoile, ornés de stries comparables au modèle. Braque venait de faire surgir un archétype,

sous-jacent dans sa pensée, mais qui allait dorénavant imprégner durablement ses formes. Tout

devient aile ou oiseau : les guéridons, les billards, les plantes (dans le Grand Intérieur à la palette de

1942), les guitares et mandolines aux manches comme des cous de cygne, la palette surtout,

emblème majeur, « aux ailes inspirées ». La selle de La Bicyclette (1952) est un oiseau prêt à

s’envoler, les tables de billard se déploient en deux grands pans comme pour soulever la composition,

et répondre, dans le Billard du musée de Caracas (1947-1949), au décor de l’envolée d’oiseaux sur le

mur en arrière-plan.

Mais ces formes n’en appellent pas seulement à celles des oiseaux. Elles évoquent aussi leur vol, leur

trajectoire, leur appartenance à l’espace. Cependant, ce thème porte en lui sa contradiction. Car chez

Braque, où tout est immobile, l’oiseau ne signifie en effet pas tant le mouvement que l’idée de

suspension et d’impondérabilité, de transcendance et de dépassement. […] C’est dans l’Atelier de

1939 que le thème, encore en gestation, apparaît significativement sur un chevalet sous la forme d’un

motif étoilé qui se transforme sous nos yeux en oiseau. À l’exception des Ateliers I et III, il sera

désormais présent dans tous les tableaux de la suite, soit dans sept des neuf variations sur ce thème.

Bien que toutes différentes, l’oiseau y tient cependant un rôle héraldique ; c’est comme s’il avait pour

fonction de nous intimer d’en magnifier le sens. […]

Page 50: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 50

par Pierre Daix

Éditions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais,

Paris 2013

21 x 26,5 cm, 48 pages, 50 illustrations, broché

10 €, en librairie le 27 août 2013

La rencontre de Picasso avec Braque

Ils sont de la même génération. Picasso est né le 25 octobre 1881 et Braque sept mois plus tard, le

13 mai 1882. Tous deux s’installent à Montmartre en 1904. Ils sont presque voisins, la rue d’Orsel, où

est situé l’atelier de Braque, se trouve à 200 mètres en contrebas de la place Ravignan sur laquelle

donne le dernier étage du Bateau-Lavoir. Ils ont déjà des relations communes avec le sculpteur

Manolo (1872-1945) et le critique d’art Maurice Raynal (1885-1971), alors intimes de Picasso. L’un et

l’autre ont visité la rétrospective Gauguin au Salon d’automne, fin 1906. […]

Cet album qui accompagne l'exposition se concentre sur la relation entre Braque et Picasso. C'est au

tournant de 1908-1909 que commence une collaboration étroite entre eux. Braque la comparera

joliment à « une cordée en montagne ». A partir d'alors, les échanges ne cessèrent plus jusqu'à ce

que la guerre les sépare. Ils travaillent ensemble : « presque chaque soir, j'allais voir Braque dans son

atelier où il venait chez moi, il fallait absolument que nous discutions du travail accompli pendant la

journée ».

Pierre Daix analyse les étapes successives des différentes formes que prendra le cubisme et

comment ces deux artistes ont pu passer des premiers paysages cubistes aux papiers collés. Une

des grandes aventures esthétiques du XXe siècle.

...................

auteur : journaliste et écrivain, Pierre Daix, né le 22 mai 1922 à Ivry-sur-Seine est un témoin de la vie

artistique parisienne. Ami de Picasso – auquel il consacrera plusieurs ouvrages –, collaborateur

d’Aragon et rédacteur en chef des lettres françaises, Pierre Daix a côtoyé les plus grands noms de la

création d’après-guerre.

...................

Braque avec Picasso (1907-1910) album de l’exposition par Pierre Daix

Page 51: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 51

Braque, L’expo

par Brigitte Leal

bilingue français-anglais

15 x 20 cm, 368 pages, 214 illustrations, broché, 18,50 €

Éditions de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, Paris 2013

« Braque l’expo », c’est toute l’exposition, la visite à l’identique ; de l’accrochage

des œuvres au parcours final. Les 260 œuvres y sont présentées avec leurs

légendes, les panneaux pédagogiques d’information invoquant les grandes

parties de l’exposition, en anglais et en français, et un cahier de 16 pages

documentant les coulisses de l’exposition.

Le petit dictionnaire Braque du Cubisme en 50 objets

par Dominique Dupuis-Labbé

13 x 17 cm, 136 pages, 50 illustrations, broché, 12 €

Éditions de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, Paris 2013

Ce dictionnaire offre une lecture plus en détail et différente des œuvres de

Georges Braque en expliquant le cubisme par le prisme de son œuvre.

Dans la même collection que le Petit dictionnaire Chagall et le Petit dictionnaire

Vallotton en 33 fantasmes.

en librairie le 2 octobre 2013 :

Si je mourais là-bas

coffret, 35,5 x 47 cm, relié, 72 pages 30,3 x 40 cm, 18 illustrations sur papier

Old Mill Premium White 250 g de chez Fedrigoni (soit 18 cahiers de 4 pages)

250 € environ

Éditions de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, Paris 2013

Ce livre d'artiste réalisé à l'identique présente un poème composé par Guillaume Apollinaire (1880-

1918) et illustré par 18 gravures sur bois en couleur par Georges Braque (1882-1963). Les éditions

Brodier le publièrent en 1962 pour les 80 ans de Braque avec la mention suivante : "livre du souvenir

en l'année du quatre-vingtième anniversaire de l'artiste compagnon de tranchées du poète".

Ce poème (le numéro XII) appartient à la correspondance amoureuse que Guillaume Apollinaire écrivit

à Louise de Coligny alors qu'il était dans les tranchées en 1915. Par la suite, l'ensemble des lettres du

poète furent rassemblées dans un recueil posthume intitulé Poèmes à Lou. Ce livre collector est non

seulement remarquable par la sensibilité et la beauté du poème d'Apollinaire où l'amour et la mort sont

sublimés, mais aussi par l'élégance et la richesse en couleur des gravures de Braque.

autres publications

Page 52: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 52

par Michaël Gaumnitz

film couleurs, langues : français, anglais,

sourds et malentendants, 52 minutes, NTSC – Toutes zones

avec la voix de Jean-François Balmer

19,90 €

coédition © 2013 – Réunion des musées nationaux-Grand Palais / INA

coproduction © 2013 – INA, Réunion des musées nationaux-Grand Palais, France

Télévisions

Georges Braque est l’un des artistes les plus audacieux, les plus féconds et les plus

imaginatifs du XXème siècle. Peintre, graveur et sculpteur, l’artiste n’aura de cesse tout au

long de sa vie d’explorer d’autres formes d’expression et de style.

Aller à la rencontre de Braque, c’est accéder à un monde de métamorphoses, de mystère

mais aussi de poésie et de silence ; on découvre un homme sage, humain et très attachant.

Ce documentaire met en scène l’évolution de son parcours dont l’œuvre est en osmose avec

sa vie, ses lieux et son temps. À travers l’évolution de ses tableaux associés à ses écrits nait

le portrait vivant d’un artiste majeur du XXème siècle, qui reste encore empreint de mystère.

réalisateur : Michaël Gaumnitz est peintre ; il découvre la palette graphique et se consacre

alors à la création vidéo, documentaires et films d’animation. Il a réalisé de nombreux films

plusieurs fois primés : l’Exil à Sedan, Paul Klee le silence de l’ange, 100 Portraits, … et a

déjà réalisé un film en coproduction avec la Rmn-Grand Palais : Odilon Redon, le peintre des

rêves en 2011.

Le film sera diffusé dans l’émission La galerie France 5, sur France 5, le 29 septembre 2013

Le documentaire sera projetté à l’auditorium du Grand Palais pendant toute la durée de

l’exposition, entrée libre et gratuite :

Le lundi à 17h du 30 septembre au 6 janvier, le mercredi à 14h du 25 septembre au 4 décembre, le jeudi à 12h du 26 septembre au 19 décembre et le dimanche à 14h du 29 septembre au 15 décembre (hors vacances scolaires).

DVD Georges Braque, Autoportrait

Page 53: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 53

l’application de l’exposition : La fabrique cubiste avec G.Braque

gratuite, disponible dès le 18 septembre 2013 sur l’Appstore et Google Play.

Cette application permet de filtrer la réalité par le prisme du cubisme, « à la manière de

Georges Braque », en appliquant des filtres et déformations en 2D aux images.

l’e-album Braque avec Picasso – livre enrichi numérique

4,49 €, proposé en français, sur support iPad et kindlefire.

Une quarantaine de chefs-d’œuvre en HD, zooms et textes exclusifs.

le site internet www.grandpalais.fr

Toutes les semaines des contenus vidéos et textuels seront proposés aux internautes :

présentation en images de l’exposition, micro-trottoir des visiteurs, interviews de

personnalités, articles de fond, extraits du documentaire Georges Braque, Autoportrait,

informations pratiques, liens et interactions avec l’application de l’exposition La fabrique

cubiste avec G.Braque.

développements numériques

Page 54: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 54

entrée libre et gratuite pour l’ensemble de la programmation culturelle. Accès prioritaire sur présentation d’une

invitation à retirer sur www.grandpalais.fr . Entrée Champs-Élysées, square Jean Perrin.

conférences en ligne, films, contenus multimédias sur notre page dédiée : www.itunes.fr/grandpalais

Conférences – Rencontres – Concerts : Les rendez-vous du mercredi soir à 18h30

25 septembre : Georges Braque conférence par Brigitte Leal, commissaire de l’exposition, directrice adjointe du musée national d’art moderne - Centre Pompidou Figure de l’avant-garde en tant qu’initiateur du cubisme, Georges Braque (1882-1963) s’est ensuite recentré sur l’exploration du paysage et de la nature morte, s’inscrivant, en héritier de Cezanne, Chardin ou Corot, dans la grande tradition de la peinture française. À travers les œuvres clés et les variations thématiques, le parcours chronologique de la rétrospective insiste sur les temps forts de sa création, depuis le Fauvisme jusqu’aux séries ultimes des grands ateliers et des oiseaux.

9 octobre : Braque, impasse de Guelma, 1911. conférence par Jean-François Chevrier, professeur à l’École nationale supérieure des Beaux-arts, Paris Chez Braque comme chez Picasso, les ateliers furent les lieux d’apparition de l’assemblage entre choses de la vie et objets d’art, l’image du corps venant s’y inscrire dans une expérimentation continuelle entre expansion et contraction. Renseignement de première main sur la nature spatiale de l’assemblage, une photo de Braque dans son atelier en 1911 est le point de départ de cette conférence.

16 octobre : Chemin faisant, ainsi va l'amitié : Nicolas de Staël, René Char et Georges Braque

rencontre avec Anne de Staël, Marie-Claude Char et Laurent Greilsamer Au lendemain de la seconde guerre mondiale, une grande amitié a uni Georges Braque, Nicolas de Staël et René Char. Anne de Staël, la fille du peintre, Marie-Claude Char, l’épouse du poète, et Laurent Greilsamer, biographe de Nicolas de Staël et René Char, viennent raconter cette amitié et l’intensité des partages poétiques et artistiques entre les trois hommes. Marie-Claude Char lira le texte de Lettera amorosa, ultime ouvrage réalisé en commun par Georges Braque et René Char dans lequel les eaux-fortes et lithographies du peintre dialoguent avec les mots du poète.

4 décembre : Georges Braque et Pablo Picasso, dialogue du singulier et du collectif conférence par Ariane Coulondre, conservateur, chef du service des collections au Centre Pompidou. De leur rencontre à Montmartre en 1907 à la rupture brutale de la mobilisation en 1914, se développe entre Braque et Picasso une complicité artistique et amicale exceptionnelle. Moment fondateur de l’art moderne, le dialogue créatif des principaux inventeurs du cubisme, pose à partir d’innovations individuelles les bases d’un style collectif, qui transformera radicalement le langage pictural.

programmation culturelle à l’auditorium

Page 55: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 55

11 décembre: Soirée musicale avec le Conservatoire à rayonnement régional - Paris

Pour Braque, la musique fut à la fois récréation et inspiration. Pratiquant la flûte, le violon et le bandonéon, proche du Groupe des Six, il fut très ami avec Erik Satie. Et au-delà des guitares et violons qui peuplent ses tableaux cubistes, la recherche de parentés entre création plastique et musicale traverse son œuvre. Les jeunes musiciens du Conservatoire ont imaginé un programme qui rend hommage à la passion musicale de Georges Braque.

***

Les films du vendredi midi 11 octobre, 18 octobre et 8 novembre à 12h

Georges Braque ou le Temps différent de Frédéric Rossif, 1974, 1h32 « … Je ne cherche pas l’exaltation mais la ferveur. » Le film de Frédéric Rossif apporte témoignages

et documents sur le quotidien de Braque, tout en s’interrogeant sur la relation entre la maturation lente

de la création individuelle et le temps galopant de l’Histoire collective.

En première partie, un court-métrage de 1912, charge savoureuse contre le cubisme : Rigadin peintre

cubiste de George Monca, 10 min.

Le documentaire de l’exposition Georges Braque, Autoportrait de Michaël Gaumnitz, 2013, 52 mn Peintre de formation, Michaël Gaumnitz filme les métamorphoses d’une œuvre en constant devenir. Explorant les lieux, les moments, les tableaux et les écrits de Georges Braque, il déroule le parcours d’une vie et dresse le portrait d’un artiste majeur du XX

e siècle doublé d’un homme sage et attachant.

Le lundi à 17h du 30 septembre au 6 janvier, le mercredi à 14h du 25 septembre au 4 décembre, le jeudi à 12h du 26 septembre au 19 décembre et le dimanche à 14h du 29 septembre au 15 décembre (hors vacances scolaires).

Page 56: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 56

la visite guidée

Accompagnés d’un conférencier, les visiteurs explorent toutes les périodes de la création de Georges

Braque, depuis le Fauvisme jusqu’à l’œuvre ultime qui culmine dans les séries éblouissantes des

grands ateliers et des oiseaux.

20€, TR 14€ (durée : 1h30)

Offre tarifaire Tribu (billet pour un groupe de 4 payants composé de 2 jeunes de 16 à 25 ans) 54€.

À 14h30 et 17h30 lundi et jeudi, 14h30 et 19h30 mercredi, 14h30, 17h30 et 19h30 vendredi, et 14h30 samedi.

Pendant les vacances scolaires : 10h15 et 17h lundi, jeudi, vendredi et samedi, 17h mercredi

visites-ateliers pour adultes

Dessins en promenade

Les participants goûtent à l’ambiance du Grand Palais en ouverture restreinte. Accompagnés d’un

conférencier, ils prennent le temps de remplir les pages d’un carnet de croquis des plus subtiles

créations de Georges Braque...

30€, TR 22€ (durée : 2h). Mardis 15 octobre et 19 novembre à 14h

Peinture, sable et papier : la délicate restauration des œuvres cubistes

Emploi du pochoir et de la spatule dentelée, mélange de sable ou de plâtre à la peinture et utilisation

de papier journal… tous ces effets donnent un fascinant relief aux œuvres cubistes mais comment

préserver la force de ces créations au-delà du temps ? Après la visite de l’exposition avec un

conférencier, les visiteurs découvrent les principes et techniques de la restauration des œuvres avec

Elsa Vigouroux, une spécialiste.

30€, TR 22€ (durée: 2h). Vendredi 15 novembre 14h45 et samedi 16 novembre 10h

Afin de contribuer à l'ambition nationale d'éducation artistique et culturelle, la Rmn-Grand palais

s'engage pour l'accès de tous les publics à la culture en proposant une programmation

spécifiquement destinée au public scolaire. Elle accompagne également dans la durée ceux qui

œuvrent en faveur des publics éloignés.

Pour en savoir plus sur ces initiatives, rendez-vous sur le site www.grandpalais;fr

activités pédagogiques

Page 57: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 57

visite guidée famille (dès 5 ans) Accompagnés d’un conférencier, les visiteurs découvrent en famille un des artistes majeurs du XX

e

siècle grâce à cette rétrospective ambitieuse consacrée à Georges Braque.

18€, TR 12€. (durée : 1h)

Offre tarifaire Tribu (billet pour groupe de 4 payants composé de 2 jeunes de 16 à 25 ans) 48€

À 16h30 les mercredis et samedis. Pendant les vacances scolaires à 16h30 les lundis, mercredis, jeudis,

vendredis et samedis.

visite-atelier Des oiseaux et des formes (5-7 ans)

Les plus jeunes observent des formes réduites à l’essentiel en atelier, puis retrouvent dans

l’exposition les merveilleux oiseaux de papier, peints ou gravés de Georges Braque qui en avait fait

son emblème poétique.

8€. (durée : 1h30 ; 45mn d’atelier, puis 45mn de visite)

À 14h15 le mercredi et 10h30 le samedi. Pendant les vacances scolaires à 14h15 les lundis, mercredis, jeudis,

vendredis et samedis.

visite-atelier Du papier et du sable pour peindre (8-11 ans)

Caractères d’imprimerie, papiers journaux, d’emballage ou imitant le bois, mélange de sable ou de

plâtre à la peinture : Braque introduit des effets de toutes sortes à ses créations ! Après avoir observé

attentivement ces œuvres, les participants imaginent en atelier leurs versions inspirées de la

démarche du grand artiste.

10€ (durée : 2h ;1h de visite, puis 1h d’atelier environ)

A 14h le mercredi et le samedi. Pendant les vacances scolaires à 14h les lundis, mercredis, jeudis, vendredis et

samedis.

activités-jeux jeune public du site www.grandpalais.fr/fr/jeune-public : carte d’identité,

parcours pédagogique, coloriages, BD à créer, etc.

activités en famille autour de l’exposition

Page 58: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 58

ouverture

du mercredi au samedi de 10h à 22h, le lundi et le dimanche de 10h à 20h.

Fermeture le mardi et le 25 décembre.

vacances de la Toussaint du 19 octobre au 2 novembre :

tous les jours (sauf le mardi) de 10h à 22h.

vacances de Noël du 21 décembre au 4 janvier :

ouverture tous les jours (sauf le mardi) de 9h à 22h.

tarifs

PT : 12 €, TR 8 € (16-25 ans), gratuit pour les moins de 16 ans

billet couplé Braque /Vallotton ou Braque/Cartier : 20 €, TR 16 €

Nuit Blanche le 5 octobre : gratuité de 20h à minuit

accès

Grand Palais, entrée Champs-Élysées

Métro lignes 1, 9 et 13 : Champs-Élysées Clemenceau ou Franklin-Roosevelt.

renseignements et achat des billets sur www.grandpalais.fr

ou par téléphone au : 01.44.13.17.17

informations pratiques

Page 59: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 59

Georges Braque Le Port de l'Estaque automne 1906 huile sur toile ; 60, 5 x 73 cm Copenhague, Statens Museum for Kunst © Statens Museum for Kunst, Copenhagen © Adagp, Paris 2013

Georges Braque Femme nue assise 1907 huile sur toile ; 55,5 x 46,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, donation de Louise et Michel Leiris, 1984 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist.Rmn-Grand Palais / Philippe Migeat © Adagp, Paris 2013

visuels disponibles pour la presse

autorisation de reproduction uniquement dans le cadre d’articles faisant

le compte-rendu de l’exposition

Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation

auprès du service presse de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais.

« Tout ou partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur. Les œuvres de l’ADAGP (www.Adagp.fr) peuvent être publiées aux conditions suivantes : - L’exonération de droits ne concerne que les reproductions effectuées dans le cadre d’articles de presse consacrés à l’exposition « Georges Braque » du 18 Septembre 2013 au 06 Janvier 2014 et ce, uniquement pendant cette période. - En dehors de ce contexte, le barème et les principes directeurs de l’ADAGP s’appliqueront. Ce champ d’exonération ne couvre pas les hors-série monographiques qui devront en conséquence faire l’objet d’une demande d’autorisation préalable auprès de l’ADAGP et donneront lieu à perception de droits. - Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du Service Presse de l’ADAGP ; le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera : nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de © Adagp, Paris 20.. (date de publication), et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre. » - Ajout obligatoire de la mention « Cliché Leiris, Paris » pour les 3 œuvres suivantes : « Nature morte au pichet, 1926-27 », « Nature morte au compotier, 1926-27 » et « L’oiseau noir et l’oiseau blanc, 1960 » ces conditions sont valables pour les sites internet ayant un statut de presse en ligne étant entendu que pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à 400 x 400 pixels et la résolution ne doit pas dépasser 72 DPI.

Page 60: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 60

Georges Braque Grand Nu hiver 1907- juin 1908 huile sur toile ; 140 x 100 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, dation Alex Maguy-Glass, 2002 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist.Rmn-Grand Palais / Philippe Migeat © Adagp, Paris 2013

Georges Braque Le Viaduc de l’Estaque début 1908 huile sur toile ; 72,5 x 59 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, dation, 1984 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist.Rmn-Grand Palais / Jacques Faujour © Adagp, Paris 2013

Georges Braque Le Port hiver – printemps 1909 huile sur toile ; 40,6 x 48,2 cm Washington, National Gallery of Art, gift of Victoria Nebecker Coberly in memory of her son, John W. Mudd © National Gallery of art, Washington © Adagp, Paris 2013

Page 61: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 61

Georges Braque Le Château de la Roche Guyon été 1909 huile sur toile ; 92, 5 x 72,5 cm Eindhoven, Van Abbemuseum © Collection Van Abbemuseum, Eindhoven, The Netherlands / photo Peter Cox © Adagp, Paris 2013

Georges Braque Le Château de la Roche-Guyon été 1909 huile sur toile ; 73 x 60 cm Villeneuve-d’Ascq, LaM Lille métropole musée d’Art moderne, d’Art contemporain et d’Art brut, donation de Geneviève et Jean Masurel, 1979 Photo : P. Bernard. © Adagp Paris, 2013

Georges Braque Le Parc de Carrières-Saint-Denis 1909-1910 huile sur toile ; 38,5 x 46,5 cm Madrid, musée Thyssen-Bornemisza © Museo Thyssen-Bornemisza © Adagp, Paris 2013

Page 62: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 62

Georges Braque Compotier et verre (Premier papier collé) 1912 fusain, papier faux bois collé sur papier ; 62,8 x 45,7 cm The leonard A.Lauder Cubist Trust © The leonard A.Lauder Cubist Trust © Adagp, Paris 2013

Georges Braque Compotier et cartes début 1913 huile rehaussée au crayon et au fusain sur toile ; 81 x 60 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, don de Paul Rosenberg, 1947 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist.Rmn-Grand Palais / Jacques Faujour © Adagp, Paris 2013

Georges Braque La Mandoline 1914 aquarelle, gouache, crayon, papier collé faux bois et carton ondulé ; 48,3 x 31,8 cm Ulm, Ulmer Museum, prêt permanent du Land Baden-Württemberg © Ulmer Museum © Adagp, Paris 2013

Page 63: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 63

Georges Braque Guitare et verre 1917 huile sur toile ; 60,1 x 91,5 cm Otterlo, Kröller-Müller Museum © Coll.Kröller-Müller Museum, Otterlo © Adagp, Paris 2013

Georges Braque La Musicienne 1917-1918 huile sur toile ; 221,4 x 112,8 cm Bâle, Kunstmuseum Basel Schenkung Dr. h.c. Raoul La Roche, 1952 © Basel, Kunstmuseum © Adagp, Paris 2013

Georges Braque Canéphores 1922 huile sur toile ; 180,5 x 73 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, legs Baronne Eva Gourgaud, 1965 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist.Rmn-Grand Palais / Jacqueline Hyde © Adagp, Paris 2013

Page 64: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 64

Georges Braque Nature morte au pichet 1926-1927 huile sur toile 192 x 43 cm collection particulière © Cliché Leiris Paris © Adagp, Paris 2013 Georges Braque Nature morte au compotier 1926-1927 huile sur toile 192 x 43 cm collection particulière © Cliché Leiris Paris © Adagp, Paris 2013

Georges Braque La cheminée 1928 huile sur toile ; 130 x 74 cm Zurich, Kunsthaus Vereinigung Zürcher Kunsfreunde © Kunsthaus, Zurich © Adagp, Paris 2013

Georges Braque Guitare et bouteille de marc sur une table 1930 huile et sable sur toile ; 130,5 x 75 cm Cleveland, The Cleveland Museum of Art Leonard C. Hanna, Jr. Fund © Cleveland Museum of Art © Adagp, Paris 2013

Page 65: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 65

Georges Braque Femme à la palette 1936 huile sur toile ; 92,1 x 92,2 cm Lyon, musée des Beaux-Arts, legs de Jacqueline Delubac, 1997 © Rmn-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda / Thierry Le Mage © Adagp, Paris 2013

Georges Braque Les Poissons noirs 1942 huile sur toile ; 33 x 55 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, don de l’artiste, 1947 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist.Rmn-Grand Palais / Droits réservés © Adagp, Paris 2013

Georges Braque Grand intérieur à la palette 1942 huile et sable sur toile ; 145 x 195,6 cm Houston, The Menil Collection © Photo Hickey-Robertson, Houston. The Menil Collection, Houston © Adagp, Paris 2013

Page 66: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 66

Georges Braque Atelier I 1949 huile sur toile ; 92 x 73 cm collection particulière © collection particulière © Adagp, Paris 2013

Georges Braque À tire d’aile 1956-1961 huile et sable sur toile marouflée sur panneau ; 114 x 170,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, donation de Mme Georges Braque, 1965 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist.Rmn-Grand Palais / Adam Rzepka © Adagp, Paris 2013

Georges Braque L’Oiseau noir et l’oiseau blanc 1960 huile sur toile ; 134 x 167,5 cm collection particulière © Leiris SAS Paris © Adagp, Paris 2013

Page 67: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 67

Nexity est fier de s’engager aux côtés de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais à l’occasion de l’exposition consacrée au peintre cubiste Georges Braque, du 18 septembre 2013 au 6 janvier 2014, exposition organisée en partenariat avec le Centre Pompidou. Première rétrospective à Paris de l’œuvre de Georges Braque (1882-1963), depuis près de quarante ans, l’exposition pose un nouveau regard sur l’artiste à travers des œuvres venues du monde entier et grâce à une mise en perspective de son travail avec les arts de son temps : peinture, bien sûr, mais aussi littérature et musique. Initiateur du cubisme, « en cordée » avec Picasso, et inventeur des papiers collés, Georges Braque a été une des figures d’avant-garde du début du XXe siècle. Son œuvre s’inscrit au commencement dans la lignée des peintres fauves attachés aux lumières et aux couleurs. Attiré par la représentation volumétrique d’un sujet, il s’attache ensuite à déconstruire le motif en volumes géométriques simples, observé selon différents points de vue. Avec l’introduction de matériaux hétérogènes, comme les collages de papier, il ajoute une dimension de référence au réel puis explore de façon méthodique natures mortes et paysages. ACCOMPAGNER TOUTES LES VIES IMMOBILIÈRES, C’EST L’AMBITION DE NEXITY

Pour les particuliers, les entreprises ou les collectivités, Nexity propose la plus large gamme de conseils et d’expertises, de

produits, de services ou de solutions afin de mieux prendre en compte les besoins de nos clients et répondre à toutes leurs

préoccupations.

Nos métiers - transaction, gestion, conception, promotion, aménagement, conseil et tous les services associés - sont désormais

organisés pour les servir et les accompagner. Premier acteur de référence de notre secteur, nous sommes résolument engagés

envers tous nos clients mais aussi vis-à-vis de notre environnement et de toute la société.

Nexity est coté au SRD et au Compartiment A d’Euronext

Membre des Indices : SBF80, SBF120, CACMid60, CAC Mid & Small et CAC All Tradable

Mnemo : NXI - Code Reuters : NXI.PA - Code Bloomberg : NXI FP

Code ISIN : FR0010112524

CONTACTS

Nexity :

Blandine Castarède - Directeur de la communication et de la marque / + 33 (0)1 71 12 15 52 - [email protected]

Emmeline Lesne - Responsable de communication / + 33 (0)1 71 12 10 36 - [email protected]

Nexity mécène de l’exposition

Page 68: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 68

http://www.france2.fr/

http://www.tv5monde.com/

http://www.cnn.com

http://www.lexpress.fr/

http://leparisien.fr

http://www.rtl.fr/

http://www.anous.fr/

http://linternaute.com

partenaires média

Page 69: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 69

notes

Page 70: communiqué · 2014-04-15 · Georges Braque 2 déterminantes de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. Depuis la grande rétrospective organisée par l¶Orangerie des Tuileries

Georges Braque 70