GRANDS PROJETSUN NOUVEAU QUARTIER AUX 100 000 CHEMISES P. 14

N° 8

Magazine de la Ville et de l’Agglomérationde Châteauroux

N° 8

Magazine de la Ville Mars / Avril 2017

ARDENTES I ARTHON CHÂTEAUROUX I COINGS

DÉOLS I DIORS I ÉTRECHET JEU-LES-BOIS I LUANT

MÂRON I MONTIERCHAUMELE POINÇONNET I SAINT-MAUR SASSIERGES-SAINT-GERMAIN

DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRELES FEMMES, AVENIR DE LEUR QUARTIER P. 18

PORTRAITWILLIAM BENSIMHON, NOUVEAU DIRECTEUR DU CRD P. 28

COMMERCES DE PROXIMITÉ, les actions fortes de l’Agglomération et des communes

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SOMMAIRE |

MétropoleCHÂTEAUROUX

MétropoleCHÂTEAUROUX

MétropoleCHÂTEAUROUX

Conférence de presse du 30/03/15

Châteauroux Métropole

Logo_non millésimé_cls.pdf 1 04/10/12 09:52

CHTX Métropole – Magazine de l’Agglomération Châteauroux Métropole – Siège social : hôtel de ville – CS 80509 – 36012 Châteauroux Cedex – Téléphone : 02 54 08 34 56 / 02 54 08 34 36 – Directeur de publication : Gil Avérous – Codirecteur de publication : Michel Blondeau – Rédaction : direction de la Communication Châteauroux Métropole – Crédits photo : Magazine [direction de la Communication (p. 1 à 30), CCI de l’Indre - Nuit de l’orientation (p. 4), Fotolia (p.18), collection Archives municipales (p. 26-27)] – Supplément [Caryl Férey (p. 2), François Coulaud (p. 3), Les Comptoirs sonores – Marie Mathématique / Franck Alix (p. 4), Équinoxe Scène nationale (p. 5), Maxime Dollo (p. 6), Apollo / Serge Toubiana (p. 7), Jean Decloquement (p. 12), Alain Kleinmann (p. 12)] Réalisation : n – Impression : Imprimerie Vincent – Distribution : Groupe La Poste – ISSN 2493-9943

6-9C’EST À VENIRSport, culture et handicap, le mélange parfait ; Un tout nouveau portail Web citoyen ; Carte d’identité, passeport : prenez rendez-vous ! ; Un poste de chef de clinique assistant à Châteauroux pour la rentrée 2017 ? ; Quel projet social pour les centres socioculturels ? ; L’invité : Éric Ploux.

14-15GRANDS PROJETSQuartier nouveau aux Cent Mille Chemises ; Les Grands-Buissons s’étoffent encore ; Les pelles grignotent à Beaulieu ; Déols : une halte-garderie pour 2018 ; Tout pour la santé.

16-17DÉVELOPPEMENT DURABLE860 sapins collectés et valorisés ; Ça roule pour l’électricité ! ; Toujours plus de raisons de faire du vélo.

18-19DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRELe vélo, cet outil de liberté ! Le PLUI nous concerne tous ; Le très haut débit arrose Villers-les-Ormes ; L’EFS a besoin de vous.

20-21DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUEAB Prod contractualise avec une grande enseigne ; JICC, la santé connectéemade in Berry.

22-23SOCIÉTÉL’atelier « Passerelle », entre art et thérapie ; Journée d’information sur Parkinson ; Don d’organes et de tissus : et si vous en parliez ? ; Santé mentale et travail : quels liens ?

24-25INITIATIVES LOCALESDiors : une place pour se souvenir de Mis et Thiennot ; OAPE, la webradio des copains ; Mobile jeune, au plus près de la jeunesse ; Blaise-Pascal crée l’événement.

28-29PORTRAITWilliam Bensimhon, nouveau directeur du Conservatoire de Châteauroux.

9C’EST À VENIRLe bon plan de la Garantie jeunes

DOSSIERCommerces de proximité : le soutien de l’Agglomération

DÉVELOPPEMENT DURABLEDes visites guidées des serres de collection de Châteauroux

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ÉDITO

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RETROUVEZ TOUTE L’ACTUALITÉ SUR…

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Châteauroux Métropole

www.chateauroux-metropole.fr

Châteauroux Métropole

NOTRE HISTOIREIl y a quarante ans naissait l’hôtel de ville castelroussin

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Gil AvérousMaire de ChâteaurouxPrésident de Châteauroux Métropole

Partout en France, le commerce de proximité ou de centre-ville est fragilisé face à la concurrence des zones commerciales

de périphérie. On ne compte plus les articles de presse relatant les taux de vacance importants (la moyenne étant de 10 % sur notre strate de population) des locaux commerciaux dans les centres-villes. L’heure n’est déjà plus aux constats, mais bien à l’action.

Si l’on ne peut revenir sur ce qui a été fait depuis une vingtaine d’années et la naissance de Cap Sud, en plus du développement du Forum du Poinçonnet et de Grandéols, nous devons concentrer nos efforts sur un rééquilibrage avec nos centres-villes, qu’il s’agisse de celui de Châteauroux ou du maintien des commerces – parfois du dernier commerce – dans nos plus petites communes. Cela exige que nous coordonnions de façon habile à la fois la compétence communautaire de développement de nos espaces d’activité et la

compétence communale de soutien aux commerces et artisans locaux.

Ainsi, nous mettons en œuvre tout ce que nous pouvons pour redon-ner de l’attractivité à l’hypercentre de l’agglomération, en incitant les porteurs de projet à privilégier une installation en centre-ville et aux propriétaires à faire le nécessaire pour louer à des prix raisonnables des locaux en bon état. Diverses aides communautaires (Fisac, contrat de ruralité, contrat Agglo-Région, fonds de concours) ou départementales (aide au main-tien du dernier commerce) doivent aussi permettre aux maires des communes de conserver, d’étendre ou de créer des activités artisanales ou commerciales.

Ce genre de combat ne se gagne pas du jour au lendemain, mais nous voyons déjà depuis l’an passé que les choses évoluent dans le bon sens. Vous m’avez fait confiance pour redynamiser Châteauroux et j’ai pour habitude de tenir mes engagements.

RÉÉQUILIBRERles espaces commerciaux, une priorité

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C’EST PASSÉ |

LES RENDEZ-VOUS DE L’ORIENTATIONEn ce début d’année, les établissements scolaires et les organismes en lien avec l’Éducation nationale ont multiplié les portes ouvertes et les journées dédiées à l’orientation scolaire. Jeudi 12 janvier dernier, dans le hall des expositions de Belle-Isle de Châteauroux se tenait ainsi le Forum de l’orientation ouvert aux collégiens, lycéens, apprentis et aux étudiants ➊. Le 27 janvier dernier, la Nuit de l’orientation avait quant à elle lieu dans l’enceinte de la CCI de l’Indre ➋.

COUP DE FROID SUR CHÂTEAUROUX ET SON AGGLOMÉRATIONSi seulement quelques flocons de neige ont parsemé les rues et les monuments entre Noël et le jour de l’An, le grand froid a quant à lui fait des siennes avec des températures glaciales atteignant les -7°C (relevé des températures à l’aéroport de Déols) le 21 janvier dernier.

L’AUTOPARTAGE, UNE INITIATIVE TRÈS ATTENDUE DANS L’AGGLOMÉRATIONJeudi 9 février, Gil Avérous, Maire de Châteauroux et Président de l’Agglomération Châteauroux Métropole, et Christophe Chevreton, directeur du projet Nouvelles Mobilités Renault à la direction commerciale France, ont présenté à la presse une toute nouvelle solution d’autopartage Renault MOBILITY. Ce système innovant et original est lancé à titre expérimental pendant un an sur le territoire de l’Agglomération et organisé avec le partenariat du Groupe Gibaud.

TEMPS IDÉAL POUR LE BLIZZARD…Alors que les températures ne passaient pas le cap des 0 °C les 20 et 21 janvier, les amateurs de musique électro s’étaient donné rendez-vous sur le parvis d’Équinoxe, à Châteauroux, attirés par les sonorités captivantes des groupes invités à la 2e édition du Blizzard Festival. Les deux artistes de You Man (sur la photo) ont précédé la prestation attendue de Thylacine, alias l’Angevin William Rezé.

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16 741 VISITEURS AU SALON DE LA PÊCHELa Fédération de pêche de l’Indre a vu juste en donnant cette année un nouveau souffle à son Salon de la pêche et en en confiant l’organisation à l’agence Puzzle. 16 741 visiteurs se sont pressés dans le hall des expositions et le gymnase de Belle-Isle pour faire de bonnes affaires sur les stands de matériel de pêche et assister aux nombreuses animations qui ont jalonné le week-end des 10, 11 et 12 février.

EUROSITY S’ÉTENDMoment important pour la suite du projet EuroSity, en ce 6 février, avec la signature du compromis de vente de 90 hectares de la zone sud de l’ancienne base militaire de La Martinerie, entre Gil Avérous, Président de Châteauroux Métropole et Shouyu Wang, Pdg de la Sino France Economic Cooperation Zones (SFECZ). Des projets importants dans le secteur du photovoltaïque pourraient y trouver place, pas très loin du Pôle d’enseignement supérieur international, installé en zone nord et qui devrait pour sa part, accueillir cent vingt-cinq étudiants supplémentaires à la rentrée 2017.

MATIÈRE GRISE A L’ÉPREUVE DU STARTUP WEEKENDLes 20, 21 et 22 janvier, le 1er Startup weekend a fait phosphorer pendant 54 heures, la cinquantaine d’inscrits sur une dizaine de projets très innovants et résolument technologiques. Créée par le BerryLab 36 avec le soutien d’HEI (qui accueillait l’événement), de la CCI de l’Indre, de Châteauroux Métropole et de divers partenaires privés, cette manifestation faite de réflexion, d’envie d’entreprendre, de partage et de rencontres, a suscité beaucoup d’enthousiasme et de belles surprises. Cette première édition a des allures de coup de maître, une deuxième étant déjà dans les tuyaux pour 2018.

SENSIBILISÉS AUX GESTES QUI SAUVENT

Parmi les multiples initiatives suivies par les jeunes du

Conseil municipal d’enfants (CME) de Châteauroux, une

sensibilisation aux gestes qui sauvent a été proposée mardi

7 février aux enfants de la commission Santé, Solidarité,

Droits de l’enfant. Le Dr Isabelle Megy-Michoux, urgentiste

au SAMU 36, directrice scientifique et pédagogique

du CESU 36, est venue animer un atelier. Une seconde

sensibilisation sera organisée le 21 mars avec l’ensemble des

enfants du CME.

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C’EST À VENIR |

Il faut agir, tenter des choses », telle est la philosophie martelée par Michel Raza, le directeur de la MLC Belle-Isle. En 2006, lorsque l’idée de créer un événement au-dacieux autour du handicap est avancée,

personne n’aurait imaginé l’ampleur du succès de cette journée expérimentale devenue au fil des ans le festival Handi’Arts. « On est passé du stade d’une manifestation ponctuelle à quelque chose de fondamental pour notre structure. Pour certains, ce festival est comme un vrai séjour à vocation culturelle, par lequel ils deviennent de vrais citoyens. Le regard des gens a changé sur les personnes en situation de handicap, et vice versa. Nos participants sont souvent “bruts de pomme”, comme je le dis souvent. Quand ils n’aiment pas quelque chose, ils n’aiment pas. Là, notre village permet à nos stagiaires d’être libres et heureux, de s’ouvrir sur le monde extérieur. J’ai coutume de dire que nous déplions des personnes bien souvent repliées sur elles-mêmes », poursuit le truculent dirigeant. Du 11 au 15 avril, les quelque quatre-vingts bénévoles et salariés de la MLC vont ainsi encore mettre tout leur enthousiasme pour accompagner les stagiaires dans des ateliers d’ex-pression artistique très conviviaux.

« DÉPLIER LES GENS REPLIÉS »La culture n’est cependant pas le seul vecteur de rencontres et d’échanges, Hondi Cap’Foot le prouve depuis onze ans du côté de Gaston-Petit. La manifestation organisée par La Berrichonne est désormais bien installée et a été primée à de nombreuses reprises régionalement et natio-nalement. Elle a même essaimé à Romorantin (5e édition le 25 avril), Bourges (6e édition le 29 mars) ou Loches (2e édition le 7 juin), chez

des clubs partenaires. Là encore, grâce à des ate-liers participatifs et des jeux autour du ballon, la perception du handicap a bien changé. Les sou-rires et la complicité de chacun des acteurs, des jeunes invités aux pros du foot, font plaisir à voir.Quant à Handi’Férence, créée en 2005, cette manifestation déoloise mixe avec bonheur sur une journée activités culturelles et sportives, dans le même but. Marc Fleuret, comme Michel Raza, constate avec satisfaction que les bénévoles comme les stagiaires attendent avec la même impatience la date de l’édition de l’année sui-vante et que l’affluence ne fait que grandir, preuve que le vivre-ensemble est possible.

AGGLOMÉRATION

SPORT, CULTURE ET HANDICAP, le mélange parfait

14 255Événement pivot du Noël impérial castelroussin, l’exposition

« Histoire en briques Lego® » a finalement compilé 13 111 entrées payantes et 1 144 entrées gratuites pour les groupes scolaires.

Sur ce total, si 76,97 % des visiteurs (soit 10 973 personnes) étaient issus du département, on est venu parfois de très loin pour admirer les magnifiques

représentations miniatures des lieux et objets phares de l’Empire (le château de la Malmaison, l’arc de triomphe des Tuileries et l’hôtel de Beauharnais…) :

Angleterre, Finlande, Russie, Israël, Nouvelle-Zélande et même Australie !

Handi’Arts, Hondi Cap’Foot, Handi’Férence, trois manifestations innovantes, un seul objectif : rendre banales des situations particulières extraordinaires.

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Handi’ArtsDu 11 au 15 avril – MélangeS – Parc Daniel-BernardetMercredi 12 (20h30) : spectacle de mi-parcours (salle des fêtes Barbillat-Touraine de Belle-Isle).Samedi 15 (20h30) : spectacle final (théâtre Gaston-Gouté)02 54 34 18 14

Hondi Cap’FootMercredi 10 et jeudi 11 mai – « Comme au bon vieux temps » – Stade Gaston-Petit02 54 34 33 15

Handi’FérenceJeudi 1er juin – Complexe sportif Marcel-Lemoine02 54 34 19 14

En savoir plusEn France, 8 760 000 personnes sont touchées par une déficience physique ou mentale, soit environ 13 % de la population nationale.

Retrouvez le CHTX Métropole Hors-série sur les budgets Ville

et Agglomération sur www.chateauroux-

metropole.fr.

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AGGLOMÉRATION

CARTE D’IDENTITÉ, PASSEPORT : PRENEZ RENDEZ-VOUS !Depuis le 2 mars dernier, pour renouveler sa carte d’identité, il faut prendre de nouvelles habitudes. Comme c’est déjà le cas depuis 2010 pour obtenir un passeport, il est nécessaire de se rendre dans les mairies équipées d’un dispositif de recueil des données. Sur l’ensemble du département, treize communes en sont pourvues. Sur l’Agglomération, les Villes de Châteauroux, de Déols et du Poinçonnet en possèdent un.

À Châteauroux, afin de vous accueillir dans les meilleures conditions, un système de rendez-vous de 20 minutes maximum par personne a été mis en place. Avant de vous rendre dans la mairie de votre choix, il est important de réunir l’ensemble des pièces justificatives nécessaires* à la constitution du dossier qui sera alors scanné et envoyé par télétransmission au Centre d’expertise et de ressources des titres (CERT) régional. Une fois la demande validée, ce dernier renverra la carte d’identité biométrique sous quinzaine. Si votre dossier s’avérait incomplet ou non conforme, l’agent territorial ne pourrait l’enregistrer et se verrait contraint de vous proposer un autre rendez-vous.

* Les pièces justificatives nécessaires dépendent de la situation : majeur ou mineur, première demande ou renouvellement, possession (ou non) d’un passeport… La carte d’identité d’une personne majeure est valable 15 ans, celle d’un enfant mineur est valable 10 ans. Plus d’informations sur www.service-public.fr.

AGGLOMÉRATION

VOS DÉMARCHES FACILITÉES

Les citoyens doivent pouvoir échanger avec l’administration, suivre l’évolution de leurs demandes et savoir que celles-ci seront satisfaites dans les meilleurs délais. C’est ce que l’on appelle la Ges-

tion de la relation citoyen (GRC).Pour faciliter celle-ci, un nouveau portail Internet, accessible par le site www.chateauroux-metro-pole.fr et l’onglet « Démarches en ligne », a été imaginé. Il sera ainsi possible d’effectuer une démarche de chez soi, à tout moment, et même de payer en ligne de façon sécurisée.

UTILE EN TOUTES CIRCONSTANCESCe portail, qui entre en service ces jours-ci, permet déjà les inscriptions aux piscines ou à l’École municipale des sports, à la Sénatorerie, ainsi que pour les transports scolaires. Dans les prochains mois, de nouvelles fonctionnalités offriront aux usagers la possibilité de s’inscrire en ligne à l’École municipale des beaux-arts et au Conservatoire (septembre).

D’autres démarches administratives relevant de l’état civil, du domaine funéraire, des élections, de la communication, de la santé publique ou des affaires générales (carte d’identité, passe-port) sont également simplifiées par cet outil. Il est aussi possible de contacter les services techniques (voirie, déchets, propreté, gestion du domaine public) par ce biais.

SIMPLE ET UNIVERSELLes associations pourront s’en servir, tant pour faire leurs demandes de subvention que pour louer une salle municipale. Quant aux entre-prises, elles utiliseront ce portail pour mener à bien toutes les demandes d’occupation du domaine public, d’arrêté de stationnement/circulation, etc. Les commerçants aussi sont concernés pour déclarer une vente au déballage ou demander un emplacement sur les marchés.Pour s’en servir, rien de plus simple : il suffit de créer un compte personnel (synchronisable avec le compte famille, pour les Castelroussins déjà inscrits au portail famille) en remplissant

un formulaire complet. Un courriel de confirma-tion vous sera renvoyé, avec un code de suivi qui vous permettra d’être toujours au fait de vos demandes. À défaut d’inscription préalable, vous pourrez quand même faire vos démarches en ligne. Vous obtiendrez un code de suivi qu’il vous suffira de saisir pour connaître la suite réservée.

Afin de répondre de manière optimale aux demandes de ses habitants, Châteauroux Métropole a développé un nouveau portail Internet pour toutes les démarches administratives en ligne.

AGGLOMÉRATION

ÉLECTIONS : CE QU’IL FAUT SAVOIRDans un mois et demi (le 23 avril) aura lieu le premier tour de l’élection présidentielle, le second tour se déroulant quinze jours plus tard (7 mai). Puis, en juin, les dimanches 11 et 18, il faudra retourner aux urnes pour élire les députés.Si vous ne pouvez pas vous déplacer pour voter, pensez à faire une procuration dans les meilleurs délais. Pour ce faire, il convient de vous rendre soit au tribunal d’instance (rue Paul-Louis-Courier à Châteauroux) ou au commissariat de Châteauroux ou à la gendarmerie d’Ardentes.Chaque électeur inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre dernier va recevoir une nouvelle carte d’électeur dans le courant du mois de mars. Sur celle-ci sera indiqué le lieu du bureau de vote de rattachement.

NB : à Châteauroux, les 31 bureaux de vote restent inchangés par rapport aux élections municipales et cantonales de 2014 et régionales de 2015. Retrouvez la liste interactive sur www.chateauroux-metropole.fr.

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C’EST À VENIR |

Dans les locaux du centre socioculturel de Beaulieu à Châteauroux, ce n’était pas une réunion ordinaire qui se tenait mi-janvier. Par petits groupes, les équipes de bénévoles et salariés des centres socioculturels castelroussins (Saint-Jean / Saint-Jacques, Beaulieu, Vaugirard / Saint-Christophe et Touvent / Grands Champs) ont présenté à l’aide d’ateliers participatifs le diagnostic établi ces derniers mois dans leurs établissements et sur leur territoire. Ils ont ainsi parlé d’écoute, de convivialité, de citoyenneté. Avec l’appui

de la société coopérative « Accolades », spécialisée dans l’accompagnement en développement local, les équipes expérimentent des méthodes de travail participatives. Elles élaborent leur nouveau projet social, prenant en compte les spécifi cités de chaque quartier et les besoins et demandes des habitants. « Depuis que l’Association castelroussine pour la gestion des centres socioculturels s’est développée, il y a un vrai défi à relever, avec des enjeux de management et de gouvernance auxquels il faut répondre. Nous

intervenons depuis le mois de juin pour aider les équipes à construire un nouveau projet social et nous travaillons sur leur unité. Nous

sommes en pleine démarche de renouvellement », explique Matthieu Piegay, salarié de la SCOP « Accolades ».

CHÂTEAUROUX

QUEL PROJET SOCIAL POUR LES CENTRES SOCIOCULTURELS CASTELROUSSINS ?

CHÂTEAUROUX

UN POSTE DE CHEF DE CLINIQUE ASSISTANT À CHÂTEAUROUX à la rentrée 2017 ?Dès la rentrée 2017-2018, la faculté de méde-cine de la Région Centre - Val de Loire a le projet d’ouvrir un poste de chef de clinique assistant à Châteauroux afi n de permettre aux étudiants en stage de médecine générale dans l’Indre de suivre une partie de leurs cours direc-tement à Châteauroux. « Cette décision découle de la volonté du doyen et de l’Agence régionale de santé Centre - Val de Loire de délocaliser

une partie de l’enseignement universitaire dans les territoires de la région Centre-Val de Loire comme cela s’est déjà fait à Orléans », explique Dominique Cotillon-Dupoux, maire-adjointe déléguée à la Santé et à l’Hygiène publique de la Ville de Châteauroux. Les postes de chef de clinique sont attribués aux médecins qui ont terminé leur internat. « Il s’agit de fi xer les étu-diants dans les territoires, en leur évitant de se

rendre régulièrement à Tours pour bénéfi cier de leurs enseignements », souligne la maire-ad-jointe qui souhaite voir se multiplier les actions de promotion auprès des futurs médecins. Le 21 janvier dernier, une délégation castelrous-sine était justement représentée au Forum de l’orientation des étudiants en médecine, qui se tenait à Tours.

Opération séduction en novembre dernier, lors de l’accueil des étudiants en médecine à l’hôtel de ville de Châteauroux.

L’équipe du centre socioculturel Saint-Jean réunie lors des ateliers participatifs de janvier dernier.

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L’INVITÉ

À compter du 1er avril, l’ancien directeur du Groupe entreprendre pour l’insertion et la mobilité (Gepim*) succédera à Patrick Meunier comme directeur de la Mission locale. Une nouvelle étape professionnelle qu’il aborde avec beaucoup d’envie.Est-ce parce qu’il est originaire du Mans, « né au début de la ligne droite des Hunaudières », qu’Éric Ploux fonce ainsi dans sa vie professionnelle ? Toujours est-il que celle-ci a connu une drôle d’accélération depuis son arrivée à Châteauroux et son entrée à la Mission locale comme conseiller en 1998. « En tenant des permanences dans les zones d’habitat social comme en milieu rural, j’y ai embrassé l’ensemble de la variété des populations et des besoins de ce territoire », explique-t-il. Il a ainsi participé à la création du Relais Frontenac au cœur du quartier Saint-Jean ou incité à celle du Point info jeunesse de Valençay.

C’est en reprenant début 2002  le Plan local pour l’in-sertion et l’emploi (Plie) que le Berrichon d’adoption a décou-vert le monde de l’entrepreneu-riat associatif. Peu après, avec Jean-François Dufort, il créait Mob d’emploi 36, afin d’appor-ter une solution mobilité aux demandeurs d’emploi dépour-vus d’un moyen de locomotion, sur l’Agglomération d’abord, puis sur tout le département. « Ma frénésie de création-re-prise s’est mise en route, en 2007, quand l’association a déménagé des anciens locaux de l’Afpa vers son site actuel rue Bernardin à côté d’Inter-maide dont je suis devenu le 5e directeur, sourit-il. Se sont ensuivies la création de la SARL Sinéo Châteauroux début 2010, la reprise de Sinéo Tours en 2012, la création du Gepim en 2013 avant la création de l’entreprise de travail tempo-raire et d’insertion (Etti) Tempo Intérim 36 en 2015. L’an passé,

nous avons lancé un projet immobilier pour le groupe (voir page 21, ndlr) et travaillé à la reprise de deux structures sup-plémentaires situées à Vatan, Service + et Services repas, au sein du Gepim. »

Il compte bien mettre à profit ses diverses expériences pré-cédentes pour son retour à la Mission locale, comme direc-teur cette fois, dans quelques semaines. « La Mission locale est une structure qui tourne bien. Elle accueille plus de 2 500 jeunes par an et mène beaucoup d’activités en faveur de l’insertion, mais aussi de la mobilité, du logement, de la santé, en étant très à leur écoute. C’est un challenge très excitant de remplacer Patrick (Meunier) qui a su fédérer ses troupes et fidéliser des partenaires pen-dant douze ans. À moi de réussir la transition, avant d’enclencher une nouvelle dynamique. »

* Le Gepim regroupe l’entreprise de travail temporaire Tempo Intérim 36 et les entreprises d’insertion Sinéo Tours et Sinéo Berry et les associations d’in-sertion Mob d’emploi 36 et Inter maide.

ÉRIC PLOUX  futur directeur de la Mission locale

CHÂTEAUROUX

Malgré une formation AFPA en métallerie, Chamouini Halifa ne trouvait pas d’emploi. Sa cousine lui a alors parlé du dispositif Garantie jeunes. C’est par ce biais que, peu après son intégration au dispositif, Chamouini a participé à une visite chez le fabricant d’éclai-rage Roger Pradier, à Saint-Maur. « Après pas mal de missions d’in-térim, je suis venu avec d’autres jeunes voir les installations de Roger Pradier. J’ai tout de suite déposé un CV et j’ai obtenu un stage de trois semaines aux presses », explique-t-il. « On a de suite vu qu’il correspondait à nos attentes, tant en termes d’envie et de compétences que de savoir-être. On lui a proposé de revenir plusieurs fois, toujours pour des

missions aux presses, avant de lui proposer un contrat de généra-tion, en vue de remplacer un futur départ en retraite », précise Thierry Guillemain, directeur technique chez l’industriel.« Je n’aurais jamais cru en arriver là. J’aime tellement mon travail que je ne vois jamais le temps passer », reprend Chamouini, qui avoue avoir trouvé sa voie. Après les presses, il s’est vu proposer de faire de la soudure ou de la coupe d’aluminium. « Aujourd’hui, j’ai de vraies perspectives et des projets plein la tête », sourit-il. Excellent VRP de Garantie jeunes, le jeune homme n’hésite pas, désormais, à faire part de son expérience lors de nouvelles visites de groupes du dispositif dans son entreprise.

LE BON PLAN Garantie jeunes

En savoir plus* Sur Garantie jeunes, contactez la Mission locale au 02 54 07 70 00, 24 rue Bourdillon, à Châteauroux.

Le dispositif Garantie jeunes*, mené par la Mission locale, permet aux moins de 25 ans de trouver leur voie. Exemple avec Chamouini Halifa (23 ans), qui s’épanouit désormais comme soudeur chez Roger Pradier.

Chamouini en pleine explication de son travail à d'autres jeunes du dispositif en décembre dernier.

DOSSIER | COMMERCE DE PROXIMITÉ

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LES ACTIONS DE L’AGGLOMÉRATION en faveur du commerce de centre-ville

Maintenir une activité commerciale, artisanale ou de service en hyper-centre-ville ou en centre-bourg est une mission complexe. Le développement rapide des zones périphériques rend désormais nécessaire le rééquilibrage, par les collectivités, de l’offre de proximité dans sa ville-centre comme dans les communes les plus rurales. Au travers d’actions très diverses (aide au loyer, taxe sur les locaux vacants, fonds FISAC, contrat de ruralité…), l’Agglomération travaille ainsi à redonner de l’attractivité à ces pôles principaux de vie.

INCITATIONS FINANCIERES POUR LE CŒUR D’AGGLOMÉRATION

En septembre dernier, nous nous étions fait l’écho du vote par le Conseil municipal de Châteauroux d’une taxe sur les friches commer-ciales inexploitées depuis plus de deux ans. Cette mesure fi scale à taux progressif dans le temps (de 10 % la première année à 20 % à compter de la troisième année d’inoccupation) a été mise en place le 1er janvier dernier pour inciter les propriétaires de ces « dents creuses » à faire le néces-saire pour permettre à des porteurs de projet d’activité commerciale,

artisanale ou tertiaire de trouver plus facilement chaussure à leur pied. Cette taxe ne s’appliquera pas si le propriétaire peut justifi er de démarches pour remettre son bien en location et s’il reste au prix du marché.En décembre, une autre mesure a été validée par le Conseil muni-cipal, en direction des locataires cette fois. Il s’agit d’une aide à l’implantation, par la prise en charge pendant un an par la Ville d’une partie du loyer du local com-mercial, dans la limite de 400 €

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Changements d’enseigne (Kidiliz remplaçant Ubak) ou de propriétaire (Punto Roma), locaux vacants, le commerce est en perpétuelle évolution.

mensuels. Sont exclues de cette aide les banques, les agences immobilières et d’intérim, les pro-fessions libérales… L’objectif est ainsi de lever un frein important pour un indépendant créateur d’entreprise pour une installation dans un périmètre correspondant au cœur d’agglomération (rues Grande, Bertrand, de la Gare, de la Poste, André-Lescaroux et Ledru-Rollin, cours-Saint-Luc, place Napoléon).Par le biais de Benjamin Losantos, leur manager commun du

commerce, la Ville et la CCI ont mis en place un Observatoire du commerce, qui répertorie tous les locaux vacants (adresse, surface, loyer, propriétaire ou agence immo-bilière à contacter) avec des mises à jour régulières. Le but de cet Observatoire : orienter les porteurs de projet vers le bon interlocuteur pour obtenir un local adapté à ses besoins et servir de porte d’entrée et de renseignement unique pour les chargés de développement des franchises sur les surfaces commerciales disponibles.

QUELQUES CHIFFRES

12,5 %Il s’agit du taux de vacance des commerces en hyper-centre-ville de Châteauroux. Si l’on se réfère au palmarès PROCOS des centres-villes commerçants (janvier 2017), Châteauroux fait partie des 50 % de petites villes moyennes (35 000 à 70 000 habitants dans l’aire urbaine) qui souffrent d’un taux supérieur à 10 % de vacance. Le taux moyen sur l’ensemble de la France est passé de 7,2 % en 2012 à 9,5 % en 2015. Dans la même strate que Châteauroux, Cholet, Châtellerault, Nevers ou Vichy connaissent un taux de vacance supérieur à 15 %.

40C’est le nombre de mouvements dans les commerces de l’hypercentre castelroussin en 2016, avec un solde positif en termes de création d’activité commerciale. On a recensé l’an passé 17 ouvertures (dont H&M, Utile, Karl Marc John, La Petite Fabrique ou Le Troc des lutins, Maïllis, Bo Bun ou Le Maquillage d’Alexandra…), 13 reprises d’activité ou de bail commercial, déménagements ou rénovations (dont Les Sens de Bach, L’Ardoise de Nico, Mignons petits petons, Kidiliz, le Bar du théâtre) pour 10 fermetures (SFR, Bonobo, Patrice Bréal, Leader Price ou Les Belettes s’habillent…). Les premières indications 2017 semblent confirmer ce renouveau, avec 5 nouveaux commerces, artisans ou services (Stéphane Plaza immobilier…) et 4 déménagements (avec agrandissement pour Jardin d’ombres ou La Malle ô bidules) pour 2 fermetures (Pat’ de velours et Melba).

LES GRANDES MANOEUVRESDANS L’HYPER-CENTRE

Le taux de vacance (cf. « Quelques chiffres ») des locaux commerciaux pourrait indiquer que le cœur de l’Agglomération bat moins fort, mais ce taux comprenait en effet les toutes nouvelles cellules de la place Napoléon et de la rue André-Lescaroux (soit 8 espaces vides), non encore commercialisées. Par ailleurs, si la rue de la Poste donne à voir une image quelque peu morne, notamment le rez-de-chaussée des anciennes Nouvelles Galeries (Châteauroux Métropole travaille avec le propriétaire pour trouver des solutions), les places Gambetta et République (depuis la reprise du Quartier latin) sont aujourd’hui occupées à 100 %, tandis que le Cours Saint-Luc affi che presque complet. Dans les autres artères du centre, de nombreuses initiatives de porteurs de projet privés ou de franchises nationales se font jour un peu partout. On notera ainsi que La Malle ô bidules passe de la rue Jean-Jaurès (une enseigne est déjà pressentie pour prendre la place laissée vacante) à des locaux plus grands rue Diderot, où elle côtoiera un showroom de ferronnerie d’art. En face de cet ancien local entièrement refait à neuf, Jardin d’ombres termine l’installation de son nouveau concept store en lieu et place de Pat’ de velours. L’ancien emplacement du magasin de Fabrice Férin, rue Jean-Jacques-Rousseau, devrait abriter prochainement une boutique de loisirs. Autour de la place Napoléon, une première cellule commerciale coïnciderait avec un projet déjà bien avancé. Quant à la rue Grande, divers projets sont en cours, avec notamment l’ouverture, en avril, d’un nouvel espace évolutif et moderne de 120 m2 d’équipements de la maison et de la personne à côté du coiffeur Dessange.Enfi n, on remarquera le passage au digital du Fournil Saint-André, qui teste depuis fi n janvier les commandes à distance soit via l’application Miam express, soit via la vitrine tactile extérieure au magasin. Un pre-mier pas vers une nouvelle façon de consommer, pour les chalands.

DOSSIER | COMMERCE DE PROXIMITÉ

TROIS QUESTIONS ÀCHANTAL MONJOINTMaire-adjointe de Châteauroux, déléguée au Commerce,

à l’Occupation du domaine public et à l’Économie numérique

De quelle nature est le rôle endossé par la collectivité en matière de rééquilibrage des commerces ?La Ville doit obligatoirement travailler main dans la main avec des partenaires comme la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) et la Chambre de commerce et d’industrie territoriale (CCI), pour faciliter les rencontres avec les porteurs de projet ou les propriétaires

des différents locaux encore vacants en centre-ville. On doit être facilitant pour les créations et les implantations de nouvelles activités commerciales, tertiaires et artisanales, en incitant à la baisse des loyers, à la rénovation de locaux en mauvais état ou en proposant une aide fi nancière, mais on ne pourra jamais se substituer à celui ou celle qui veut se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat.

à l’Occupation du domaine public et à l’Économie numérique

3LE MILIEU RURAL FOURMILLE D’IDÉESLes petites communes de l’Agglomération ne restent pas non plus les bras croisés lorsqu’il s’agit de défendre le commerce local. Arthon et Mâron en sont les parfaits exemples.

En milieu urbain ou rural, le commerce de proximité reste une problématique cruciale de l’attractivité d’un centre-ville ou d’un centre-bourg. Toutefois, les enjeux sont encore plus prégnants quand il s’agit de se battre au jour le jour pour ouvrir ou maintenir un dernier commerce de première nécessité. Sur l’Agglomération, on peut citer deux exemples intéressants : Arthon et Mâron. S’appuyant sur le dynamisme sans faille de deux commerçantes très actives et volontaires, les conseils municipaux font tout pour proposer de nouveaux services ou de nouveaux aménagements à leurs habi-tants ou visiteurs de passage.

AMÉLIORER LA QUALITÉ DE SERVICEDans la petite commune de Mâron (771  habitants), où de nombreux arti-sans dans les domaines techniques par-sèment les rues, l’unique commerce, le

café-restaurant Le Chat noir (créé en 1914, il tenait aussi lieu d’épicerie), est l’objet de toutes les attentions. Aujourd’hui, cet établis-sement situé dans un bâtiment communal poursuit une activité dépôt de pain pour une vingtaine de personnes et abrite soixante à soixante-cinq couverts par jour, sans oublier les repas des scolaires le mercredi midi. « Le Chat noir est connu à 100 km à la ronde depuis des générations » s’enorgueillit le maire Jean-Claude Ballon. L’actuelle ges-tionnaire, Maria Machado, a fi délisé une clientèle très diverse depuis sept ans qu’elle est locataire de la mairie.Chouchoutant son restaurant, la commune a fait procéder pour 25k€ de travaux de réaménagement en ce début d’année. L’édile a aussi d’autres projets pour sa commune  : «  Même si on est proches d’Auchan et de la supérette d’Ardentes, rien n’empêche le développement d’une épicerie qui fasse dépôt de journaux 6 jours sur 7. Nous sommes prêts à aider à l’installation, si besoin. » Cela viendrait compléter l’offre locale, un autre local communal accueillant une coiffeuse le 3e vendredi de chaque mois.

DIVERSIFIER L’OFFREL’angle est un peu différent à Arthon (1 230 habitants), qui possède déjà trois commerces distincts : un salon de coiffure, une boulangerie-pâtisserie-salon de thé et une épicerie multiservices (alimentaire, relais postal, point pressing, fl eurs, plats à emporter). « Notre commune est dans une dynamique positive depuis de nombreuses années, avec toujours plus d’habitants et un tissu associatif très actif. Même si une partie de nos concitoyens va travailler et faire ses

emplettes à Châteauroux, il faut penser à celles et ceux qui se déplacent peu ou aux besoins de dernière minute, ainsi qu’aux nombreux touristes qui passent par ici l’été. En conséquence, il nous faut maintenir et développer le commerce de proximité. Nous avons déjà investi lourdement pour créer le local de la boulangerie et nous allons fi nancer un projet de 230 k€* pour accom-pagner l’allant de notre locataire, Nathalie Besnard, qui voulait encore diversifi er l’offre de l’épicerie en créant un coin bar et petite restauration » précise le maire Jacky Devolf. Les travaux d’agrandissement de 50 m² (plus une terrasse de 30 m²), qui devraient être menés en septembre pour une mise en service effective avant les fêtes de fi n d’année, concerneront également la mise en accessibilité du local et la réfection du crépi extérieur.

* Des demandes de subvention ont été faites auprès de l’État, de la Région, du Département et de l’Agglo-mération (fonds de concours). M. Devolf envisage un autofi nancement de la commune d’au moins 50 %.

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Taxe sur les locaux vacants, aides au loyer dans un certain périmètre de l’hypercentre, fonds Fisac, ces opérations sont-elles suffi santes pour redynamiser l’offre locale ?Ce sont de premières avancées, que nous avons accompagnées d’un gros travail sur le stationnement pour faciliter la venue des futurs clients. Nous incitons également les porteurs de projet à venir, avec nous, sur différents salons, comme celui de la franchise (19-22 mars à Paris) où nous avions emmené une vingtaine de créateurs potentiels l’an passé. Avec Benjamin Losantos, notre manager du commerce, nous allons aussi nous rendre au SIEC (Salon de l’immobilier d’entreprise et commercial, en juin) pour démarcher de nouvelles enseignes. Plus localement, je compte aussi beaucoup sur le travail de la nouvelle équipe des Boutiques de Châteauroux, qui se connaît de mieux en mieux et qui fourmille d’idées intéressantes.

Je voudrais la voir inciter ses adhérents à faire des nocturnes événementielles, à proposer des animations au moment des pauses méridiennes, tout ce genre d’actions qui donneraient envie aux gens de revenir faire leurs achats en centre-ville.

Quels autres axes souhaiteriez-vous voir se développer ?Tous nos commerces doivent absolument se mettre à l’heure du numérique, même – et surtout – les plus anciens. Il faut aller au bout du jeu de l’e-commerce, quitte à ce que nos commerçants travaillent ensemble sur une plate-forme commune pour contrer les grands groupes et s’adapter aux demandes des consommateurs d’aujourd’hui. J’aime beaucoup l’exemple du magasin Vogaine (rue Ledru-Rollin), qui vend énormément à l’export, notamment aux États-Unis, grâce à Internet.

4DES AIDES SPÉCIFIQUES SELON LES LIEUXProjets privés (aides du Fisac) ou portage public de soutien au commerce de proximité, les aides diffèrent en fonction de la taille des communes concernées. Nous vous en présentons trois parmi les plus importantes.

LE FISAC (FONDS D’INTERVENTION POUR LES SERVICES, L’ARTISANAT ET LE COMMERCE)Ce fonds, toujours en fonction sur l’Agglo-mération pour les communes urbaines de plus de 3 000 habitants, concerne les com-merçants et artisans (sauf les restaurateurs) indépendants. Il intervient sous la forme d’une subvention à hauteur de 30 % (15 % par l’État, 15 % par la collectivité) pour les travaux d’embellissement extérieur : res-tructuration de la vitrine, réalisation d’une enseigne, éclairage extérieur, sécurisation (rideau ou alarme d’intrusion), accessibi-lité aux personnes à mobilité réduite. Trois dossiers castelroussins ont été subvention-nés récemment (Les Sens de Bach, square Saint-John-Perse, et La Petite Fabrique, rue Grande) et quatre sont en cours d’instruction.

Des exemples qui doivent inciter les porteurs de projets à déposer un dossier auprès de la direction du développement économique de Châteauroux Métropole.

L’AIDE AU DERNIER COMMERCECette aide est désormais gérée par la DATER (Direction de l’aménagement du territoire) au sein du Conseil départemental. Cette aide (de 30 % hors taxes des travaux prévus, plafonnée à 34 100 €) s’adresse exclusive-ment aux communes ou groupements de communes rurales de moins de 2 000 habi-tants, ayant à la fois un projet immobilier public en vue de l’établissement d’un com-merce de première nécessité n’existant pas déjà sur la collectivité et un porteur de projet prêt à s’investir. Le Département étudie ainsi une dizaine de dossiers par an, en lien avec la Chambre de métiers et de l’artisanat. Cette aide est cumulable

avec d’autres subventions régionales ou de l’État. En 2007, la commune de Jeu-les-Bois avait bénéfi cié d’une aide de 31 k€ lors du réaménagement de l’auberge Saint-Roch (investissement total de 172,5 k€), par ce biais.

LE CONTRAT RÉGIONAL DE SOLIDARITÉ TERRITORIALE (CRST)Dans le cadre du Contrat régional de solida-rité territoriale, une aide directe (à hauteur de 30 % de la dépense totale d’investis-sement, voire 40 % dans le cas d’une épi-cerie sociale ou d’un café associatif) peut être apportée à une commune rurale ou à une association en vue de maintenir ou de recréer un commerce. L’objectif clairement affi ché consiste à permettre aux habitants de disposer des services de base, de main-tenir des emplois non délocalisables et de contribuer au lien social.

TROIS BÉNÉFICIAIRES DE L’OCMACSTrois commerces de l’Agglomération avaient bénéficié de l’OCMACS 2013-2016 (Opération collective de modernisation de de l’artisanat, du commerce et des services), pendant du Fisac pour les communes de moins de 3 000 habitants. Cette opération aujourd’hui close, portée par le Pays Castelroussin – Val de Brenne sur l’ensemble de son territoire, a facilité la création de la boulangerie d’Arthon (La Boul’Ange, subvention de 15k€), la reprise de l’Auberge Saint-Roch à Jeu-les-Bois (subvention de 3,15 k€) et les travaux d’aménagement de la Production spécialisée de la Fontmiau à Jeu-les-Bois également (15 k€). L'auberge Saint-Roch de Jeu-les-Bois a bénéficié de l'aide au dernier commerce en 2007,

puis de l'OCMACS au moment de sa reprise début 2014.

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GRANDS PROJETS |

Propriété de l’OPAC 36 depuis 1993, le site des Cent Mille Chemises est sur le point de revivre, un peu plus de treize ans après la liquidation de la SARL Compagnie Cent Mille. L’ancienne usine, émanation de la création de Maurice

Schwob en 1876, va laisser place d’ici à 2021 à un tout nouveau quartier intégré à la ville. « Nous avons souhaité respecter ce site historiquement marqué et inscrire son avenir par une architecture et un urbanisme soignés, tout en diversifi ant l’offre en logement pour plus de mixité sociale, au sein d’un projet exemplaire en termes de dé-veloppement durable (constructions basse consomma-tion…) », précise Pascal Longein, directeur de l’OPAC 36. L’un des gros objectifs du bailleur a été de conserver la rue interne au site et de préserver les bâtiments classés, notamment la maison de maître centrale qui abritera, une fois réhabilitée, trois logements.Ce programme ambitieux, de plus de 10 M€, prévoit éga-lement la création de deux voies intérieures, la rénova-tion du bâtiment historique (qui accueillera à terme une Maison de santé pluridisciplinaire) et la construction d’un

bâtiment neuf de 377 m² (où s’installera la Mutualité française), l’esprit architectural du bâtiment ancien sera conservé. Un plateau commercial de 300 m² complétera l’ensemble. Des places de stationnement et des espaces végétalisés (30 % de la surface totale du projet) pren-dront place à l’arrière de ces bâtiments. Une série de logements en R + 1 sera construite le long de la rue Pasteur. Au total, 64 logements auront été construits ou réhabilités. Les liaisons douces et venelles existantes seront conservées, pour faciliter les déplacements entre le centre de la ville et les quartiers plus au sud. Supervisé par le cabinet d’architectes Ivars & Ballet, le chantier débutera par la démolition de bâtiments ne présentant pas d’intérêt patrimonial dans les toutes prochaines semaines. Les premières constructions démarreront en novembre prochain.

NB  : Dans l’optique de la création d’un «  recueil des Cent Mille Chemises », invitation est lancée par l’OPAC 36 aux anciens de l’usine de venir visiter le site et de découvrir le projet lauréat. Inscriptions pour la visite et ou le recueil avant le 10 mars : 02 54 60 20 62 – commu-nication@opac36.fr.

➊ CHÂTEAUROUX

QUARTIER NOUVEAU aux Cent Mille Chemises

➋ ARDENTES

LES GRANDS BUISSONS S’ÉTOFFENT ENCORELe lotissement des Grands Buissons, réalisé en deux tranches par Scalis, compte jusqu’ici 63 pavillons dont 30 en location et 33 en acces-sion sociale à la propriété. En 2015, le bailleur est devenu propriétaire d’un terrain mitoyen au programme précédent, permettant la construc-tion de 22 pavillons locatifs supplémentaires (14 T2 et 8 T3). La livraison de ce chantier, dont

la première pierre a été posée le 13 décembre dernier, est prévue pour le 1er semestre 2018. Parallèlement, Scalis a acheté 6,5 hectares de réserve foncière pour anticiper un aména-gement futur. Le coût total de cette troisième tranche, supervisée par le cabinet d’architectes Lab’o 52, s’élève à 3,07 M€, dont une subven-tion de 80 k€ de la part de l’Agglo.

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➌ CHÂTEAUROUX

LES PELLES GRIGNOTENT À BEAULIEUL’Opac 36 a lancé il y a quelques semaines la démolition par grignotage des immeubles situés à l’entrée de la rue de Bourgogne à Beaulieu. Construits en 1958, ces soixante logements vétustes n’étaient plus adaptés aux normes et exigences actuelles. Cette opération isolée de déconstruction, menée par le bailleur social, permet de faire place

nette dans ce quartier reconnu site d’in-térêt régional dans le cadre du Nouveau programme de rénovation urbaine (NPRU). Si reconstruction il y aura dans quelques mois, il ne s’agira que de maisons indivi-duelles en location ou location-accession ou de petits collectifs locatifs, selon un programme qui s’insérera dans le NPRU.

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UNE HALTE-GARDERIE POUR 2018Annoncée par Michel Blondeau lors de ses vœux à la popu-lation déoloise, la construction d’une halte-garderie de 25 places (dont quelques-unes seront ouvertes aussi aux enfants de Coings et Montierchaume) est prévue pour une entrée en service fi n 2018. Cette réalisation a été inscrite dans le Contrat d’Agglomération, dans le cadre duquel une subvention de 120 000 € a été sollicitée auprès de la Région.

LE POINÇONNET – LUANT – ARDENTES – MONTIERCHAUME – CHÂTEAUROUX

TOUT POUR LA SANTÉNous vous en parlions il y a un an (cf. CHTX Métropole n° 2), alors qu’elles n’étaient encore qu’à l’état de projet, quatre nouvelles structures médicales vont ouvrir sous peu leurs portes sur le territoire communautaire. Il s’agit des maisons médicales d’Ardentes, place Saint-Martin ➎, de Montierchaume, rue de la Gare ➏, et du Poinçonnet, rue des Pinsonnets ➐, et de la Maison de santé pluridisciplinaire (MSP) de Luant ➑. À Châteauroux, l’ancien centre social de Saint-Christophe ➒ devenu maison de santé accueille désormais deux dentistes, le projet d’extension en cours de fi nalisation pour créer un RPS (regroupement des profession-nels de santé) devant se concrétiser à la rentrée prochaine.

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DÉVELOPPEMENT DURABLE |

Face aux dépôts sauvages d’arbres de Noël sur la voie publique les années passées, Châteauroux Métropole a pris les devants et testé la mise en place de neuf points de collecte dans plusieurs quartiers de Châteauroux.

Auparavant, voir fleurir les sapins sur les trottoirs de la ville en janvier était

devenu chose commune. Le pôle propreté de Châteauroux Métropole a donc réagi en installant entre le 2 et le 15 janvier plusieurs points de collecte des sapins dans toute la ville. L’objectif ? Limiter les dépôts sauvages sur la voie publique, pro-poser un service de proximité à la population et limiter les coûts de trai-tement. Relevés tous les deux jours, ces points de collecte ont permis de recueillir pas moins de 860 sapins, soit 35 heures de travail et 345 km

de parcours ! Le devenir des arbres de Noël est par ailleurs tout assuré. Ils ont été transportés vers une plate-forme située à La Martinerie afin d’y être broyés avec les autres déchets verts et valorisés soit en compostage, soit en combustibles pour des chauf-feries biomasse. Seuls 10  sapins déposés sur le trottoir ont été ramas-sés cette année contre 250  les années précédentes. Une opération plutôt réussie qui ne manquera pas d’être reconduite l’année prochaine.

860 SAPINS DE NOËL COLLECTÉS ET VALORISÉS

Les amateurs de botanique vont se régaler. Une fois par mois, grâce à des visites guidées, les serres de collection de la Ville de Châteauroux ouvrent leurs portes au public.

Nénuphars géants d’Amazonie, caféiers, cacaoyers, goyaviers, or-chidées…, face à l’engouement du public, le service des Espaces verts et l’office de tourisme « Châ-

teauroux Berry tourisme » ont eu l’idée de présenter les collections de végétaux, au fil des mois. Cette découverte se fait lors d’une visite guidée d’une heure trente en immer-sion dans les serres tropicale, à cactées et aux plantes succulentes. Développés par un passionné de botanique et de voyage dans les années 1980, ces espaces de collection, situés chemin de Villegongis, abritent à la fois des fleurs exotiques, des arbres fruitiers, des plants de vanille…

DE LA NURSERIE AUX PLANTES GRANDEUR NATURE« L’idée d’ouvrir les serres un samedi après-midi par mois avait déjà été évoquée par le passé. Avec ces visites, nous avons l’envie de faire connaître la diversité des végétaux au public. Notre mission consiste en l’entretien de ce patrimoine et à sa mise en valeur au même titre que les collections du musée ! », s’enthou-siasme Guillaume Forestier. Responsable des serres de collection, il est à l’origine de ce pro-jet et assurera les visites. « 40 % des plantes viennent d’Amérique du Sud, 40 % d’Asie et le reste d’Afrique du Sud et d’Europe. Nous mettrons une plante par mois à l’honneur. » De la nurserie aux bacs de plantation, mille et une découvertes attendent les visiteurs.

Par groupes de cinq à vingt personnes, les passionnés pourront suivre l’évolution des plantes. « Nous ferons par exemple découvrir les espèces alimentaires et médicinales dont les acquisitions se sont accélérées depuis deux ans. » Suivez le guide !

DES VISITES GUIDÉES AU CŒUR des tropiques castelroussins

DES NÉNUPHARS GÉANTS À OBSERVERDepuis trois ans, deux espèces de nénuphars géants sont cultivées à Châteauroux. L’un d’entre eux, Victoria cruziana, est originaire d’Amazonie et produit des feuilles aux mensurations impressionnantes. Sa floraison a lieu en été, de nuit ou très tôt le matin. La culture de cette espèce est très délicate à réussir. La deuxième espèce, l’Euryale ferox, originaire d’Afrique de l’Est et d’Asie, présente des feuilles d’aspect gaufré, munies au revers d’épines. Ses feuilles sont moins volumineuses (et sa floraison moins spectaculaire), mais leur aspect différent en fait une plante très ornementale.

En savoir plusLes prochaines visites guidées auront lieu les samedis 18 mars, 8 avril et 10 juin. Deux visites sont programmées à 14h et 16h (en fonction du remplissage des groupes). Tarifs : 4 € adultes ; 3 € demandeurs d’emploi, étudiants et moins de 18 ans ; 2 € enfants. Réservations obligatoires auprès de l’office de tourisme Châteauroux Berry tourisme au 02 54 34 10 74.

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Rouler en voiture électrique pouvait, jusqu’il y a peu, s’avérer une gageure, tant les points de recharge étaient épars. Les récentes

avancées en termes de véhicules à énergies propres, notamment en capacités de batterie, et les déboires du diesel ont fait changer les mentalités dans la population comme chez les pouvoirs publics. Depuis 2015, c’est ainsi sous l’im-pulsion du Syndicat départemental d’énergies de l’Indre (SDEI 36) que les bornes capables de recharger

simultanément deux véhicules électriques ou véhicules élec-triques et hybrides rechargeables (autos, motos et vélos) viennent mailler l’ensemble du territoire indrien à bon rythme. Fin janvier dernier, on en dénombrait trente-deux en service sur tout l’Indre. L’Agglomération Châteauroux Métropole a fortement soutenu cette initiative sur son propre terri-toire, afi n d’offrir une solution alter-native aux véhicules thermiques à ces concitoyens soucieux de leur empreinte carbone.

UN MAILLAGE QUI S’ÉTENDARDENTES Rue Victor-Hugo (photo ci-contre, en service depuis fin décembre 2016).

CHÂTEAUROUXRue Jean-Jacques Rousseau (en service depuis février 2016).Place Saint-Christophe (en service depuis novembre 2016).À venir courant 2017 : • Une borne sur le mini-

parking devant le traiteur Toutain (rond-point Raymond-Picard),

• Une à l’angle des rues Henri-Devaux et Lucien-Germereau aux abords du Palais de justice,

• Une sur la place Voltaire,• Deux sur le niveau supérieur

du parking Colbert,• Une sur le parking de

l’Écocampus Balsan. • Une sur le parking de

l’hôpital (rue Jules-Chauvin)• et une sur le parking situé

entre Gaston-Petit et le Crédit Agricole.

DÉOLSParking du Centre socio culturel (en service depuis fin février 2017).Parking de L’Escale (en service depuis fin février 2017).

LE POINÇONNETParking de la rue de la Charbonnière (en service depuis fin janvier 2017).Parking de l’Asphodèle (en service depuis fin janvier 2017).

LUANTÀ venir : une borne fin avril 2017.

MONTIERCHAUMEÀ venir : une borne fin avril 2017.

SAINT-MAURParking de la maison médicale (en service depuis fin janvier 2017).Parking du complexe sportif (en service depuis fin février 2017).Parking du Château des Planches, à venir fin mai 2017.Emplacement près de la mairie annexe de Villers-les-Ormes, à venir fin mai 2017.

AGGLOMÉRATION

TOUJOURS PLUS DE RAISONS DE PÉDALERChaque année, le réseau de pistes et de bandes cyclables de l’aire urbaine de l’Agglomération s’étend régulièrement. 2017 ne fera pas exception à cette règle vertueuse.

À l’initiative du Syndicat départemental d’énergies de l’Indre (SDEI 36), les bornes de recharge pour véhicules électriques se multiplient sur le territoire communautaire.

AVEC LES NOUVELLES BORNES, ÇA ROULE POUR L’ÉLECTRICITÉ !

Se déplacer à vélo, à Châteauroux, devient de plus en plus facile. Alors qu’elle lance une étude communautaire, prélude au futur schéma directeur pistes cyclables et modes doux, en collaboration avec le cabinet Merlin, l’Agglo-mération poursuit son effort en matière de développement des modes de déplacement alternatifs à la voiture.En 2017, deux nouvelles pistes en site propre

permettront ainsi de rejoindre à deux-roues la Malterie, à partir de Déols, et de longer la rocade entre l’avenue de La Châtre et le boulevard d’Anvaux. Soit 3,5  km linéaires supplémentaires, pour un coût estimé à 350 k€ pour la collectivité. Ce total viendra compléter les quelque 58 kilomètres déjà existants de pistes et bandes cyclables à Châteauroux intra-muros et sur les zones

d’activités communautaires. Deux autres bandes cyclables, en site partagé (c’est-à-dire sur trottoir), s’ajouteront à ce réseau d’ici à la fi n de l’année : avenue François-Mitterrand (mise en service de la première tranche de l’IUT à l’avenue du Champ-aux-Pages, puis de l’avenue du Champ-aux-Pages à la rue Sainte-Marguerite) et avenue Charles-de-Gaulle (de l’IUT au rond-point Deschizeaux).

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DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE |

Grâce à un atelier organisé par le centre socioculturel, 13 femmes du quartier Beaulieu apprennent à faire du vélo au parc Balsan de Châteauroux. Objectif : gagner en autonomie.

C’est comme si elles étaient un peu retombées en enfance. Loubna, Ni-cole, et toutes les femmes qui se réunissent chaque mois au parc Balsan, apprennent à faire du vélo.

Sauf qu’elles ne sont plus des enfants. Elles ont entre 30 et 55 ans. Culturellement, en France, cet apprentissage se fait très jeune, quasiment dès que l’enfant sait marcher. Dans d’autres pays, comme l’explique Loubna, les femmes n’ont pas toujours l’occasion de bénéfi cier d’un tel enseignement. Le centre socioculturel Beaulieu a donc eu l’idée – avec les adhérentes qui fré-quentent régulièrement la structure – d’organi-ser un atelier d’apprentissage du vélo. Financé par des crédits de l’État, ce projet a été impulsé par la déléguée départementale aux Droits des femmes, Valérie Dunand, et par la déléguée au préfet dans les quartiers, Véronique Delgado. Grâce à des bicyclettes prêtées par Mob d’em-ploi – l’association d’insertion spécialisée dans les deux-roues –, 13 femmes se retrouvent de-puis le mois d’octobre au parc Balsan. Pendant deux heures, avec l’aide de trois moniteurs de Mob d’emploi, elles expérimentent les rudiments de la bicyclette : l’équilibre, mais aussi le code de la route, l’usage des freins… « C’est mon fi ls qui m’a encouragée. Il voudrait que je sorte avec

lui faire du vélo », raconte Loubna. Pour Nicole, la fi nalité est tout autre. « Je fais 45 minutes de marche pour me rendre à mon travail, parfois la nuit. Un vélo me serait très utile », souligne-t-elle.

CONFIANCE EN SOI ET BIEN-ÊTRE« Mob d’emploi était un partenaire idéal avec lequel nous avions déjà travaillé pour d’autres animations. Nous nous sommes naturellement tournés vers eux  », assure Nathalie Laurent, l’animatrice du centre socioculturel Beaulieu qui encadre cet atelier. Au-delà de la forme ludique, il s’agit bien de permettre aux participantes de gagner davantage en autonomie. « C’est un pre-mier projet expérimental sur le quartier. Il active différents objectifs comme la confi ance en soi. La visée est aussi sociale : les femmes peuvent faire du vélo en famille, avec leurs enfants. C’est l’accès à un moyen de locomotion. Puis c’est bon pour la santé », assure Patrice Giordano, le directeur du centre socioculturel. « Pour nous, c’est une forme d’autonomie, on ne dépend pas des autres pour se déplacer », confi rme Nicole. Cerise sur le gâteau, grâce à un contrat signé en janvier et à une cotisation de 15 € versée chaque mois, les femmes qui participent à cet atelier vont pouvoir acquérir leur propre vélo. Un pas de plus vers l’autonomie !

LE VÉLO, cet outil de liberté !

EN BREF

FORUM DES FORMATIONSPiloté par la Mission locale de Châteauroux et Pôle emploi, le Forum des formations est un événement départemental qui concerne les jeunes comme les adultes souhaitant se former par le biais d’un apprentissage, d’un contrat de professionnalisation ou d’une formation continue. Ce forum se déroulera mercredi 5 avril, de 14 h à 17 h 30, à la salle Barbillat-Touraine sur le site de Belle-Isle (avenue Daniel-Bernardet à Châteauroux). À cette occasion, de nombreuses structures (CFA, organismes de formation…) seront présentes, des stands informeront sur les dispositifs d’accès au logement, à la mobilité… Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez contacter Belinda Smagghe ou Cécile Toury à la Mission locale de Châteauroux au 02 54 07 70 00.

PORTES OUVERTES DU GRETAVendredi 10 et samedi 11 mars, le Greta de l’Indre organise une journée « portes ouvertes » afin de permettre aux entreprises, salariés et demandeurs d’emploi de venir découvrir les offres de formation continue du département. Pour en savoir plus, deux sites seront ouverts au public : le lycée Blaise-Pascal ainsi que l’Espace formation compétences situé au collège des Capucins de Châteauroux. Renseignements : 02 54 08 20 80.

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L’aménagement et le développement durable des territoires sont aujourd’hui au cœur des préoccupations de l’action publique. La mise en œuvre d’un do-cument d’urbanisme à l’échelle inter-

communale facilite en ce sens la traduction et la mise en cohérence des politiques publiques territoriales sectorielles (urbanisme, habitat, en-vironnement, déplacements…), qui dépassent largement les limites communales.

Le PLUi doit plus particulièrement permettre d’appliquer une stratégie de développement durable adaptée aux spécificités du territoire. Les enjeux sont multiples : préservation des

ressources et des espaces naturels, agricoles et forestiers, limitation de l’étalement urbain et des déplacements, organisation des lieux de vie au plus près des services, commerces et emplois…

L’implication de toutes les parties prenantes est indispensable à la coconstruction de ce projet collectif. Cela va des élus des différentes communes aux techniciens et aux acteurs éco-nomiques, en passant par le tissu associatif et le grand public.

TOUS CONCERNÉSAfin de toucher le plus grand nombre, plusieurs actions vont être menées dans les prochains jours, voire les prochaines semaines. En plus des registres d’observations déjà mis en place dans les mairies des quatorze communes de l’Agglomération, trois réunions publiques de présentation des forces et faiblesses du territoire sont programmées lors de ce mois de mars. Pourquoi trois ? Tout simplement pour cibler les trois strates territoriales qui composent Châteauroux Métropole, à savoir la ville-centre, la première couronne et les communes rurales.

En parallèle, une exposition présentant les enjeux et les différentes étapes de ce projet

commun sera présentée ce mois-ci, tout d’abord à l’hôtel de ville de Châteauroux (au 1er étage), avant de tourner sur les autres communes de l’Agglomération.

Vous pouvez également retrouver toutes les informations utiles à la bonne connaissance de l’avancement de ce dossier très impor-tant pour l’avenir de l’Agglomération sur la page dédiée accessible à l’adresse suivante : plui.chateauroux-metropole.fr.

L’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) est une démarche collective à laquelle chaque citoyen est invité à participer. Trois réunions publiques et une exposition sont ainsi programmées au cours de ce mois de mars pour favoriser la concertation la plus large possible.

URBANISME, à vous la parole !

L’EFS A BESOIN DE VOUSLes besoins en poches de sang sont toujours d’actualité, quelle que soit la période de l’année. En donnant son sang (et un peu de son temps), on peut ainsi sauver une vie ou plusieurs. C’est la raison pour laquelle l’Établissement français du sang (EFS) en appelle à tous les donneurs habituels ou à celles et ceux qui voudraient le faire pour la première fois, à l’occasion de ses journées de collectes mobiles. Quel que soit votre groupe sanguin, le rendez-vous est fixé le mercredi 15 mars et le mercredi 5 avril, de 11h à 19h, place de la République à Châteauroux. Plus d’informations au 02 54 27 45 50.

LE TRÈS HAUT DÉBIT (THD) ARROSE VILLERS-LES-ORMESLe déploiement du très haut débit, pour tous, constitue l’un des plus grands chantiers d’infrastructure que la France ait à réaliser au cours des prochaines années. En parallèle des opérations actuelles de fibrage menées par l’opérateur privé Orange sur Châteauroux Métropole, le Syndicat mixte Réseau d’initiative publique 36 (SM-RIP 36) poursuit son travail d’accessibilité au très haut débit (THD) sur le territoire indrien. Trois communes rurales de l’Agglomération sont éligibles à ces travaux de déploiement départemental. Il s’agit de Coings, Luant et Villers-les-Ormes, le RIP 36 ne devant pas intervenir sur l’Agglomération telle que définie début 2012, soit avant l’entrée de ces trois communes (au 1er janvier 2013).

Ces trois collectivités dépendent donc de la politique de montée en débit départementale. Ainsi, le 25 janvier dernier, était inauguré le raccordement de 164 lignes de Villers-les-Ormes*, via Orange, grâce à un nouveau point de raccordement mutualisé (PRM) doté de la technologie VDSL2. Celui-ci permet d’apporter sur 93 % des lignes un débit théorique en réception au moins égal à 22 Mbits par seconde et d’anticiper l’arrivée de la fibre optique à domicile (FTTH) à plus long terme.

* Même si Villers-les-Ormes fait désormais partie de la commune nouvelle de Saint-Maur depuis l’an passé, elle faisait partie des communes ne relevant pas de la compétence communautaire mais bien du Schéma directeur territorial d’aménagement numérique (SDTAN) adopté début 2012 par le Conseil départemental de l’Indre.

TROIS DATES À NE PAS MANQUER• Mardi 7 mars : réunion publique à la

salle des fêtes d’Ar dentes.

• Lundi 13 mars : réunion publique au Centre d’études supérieures de Châteauroux

• Jeudi 30 mars : réunion publique à la salle des fêtes de Coings.

Pour ces trois événements, un seul et même horaire (19 h), afin de faci liter la venue des actifs comme des retraités.

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DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE |

EN BREF

BESSONNEAU RIME AVEC DÉCONSTRUCTION AUTO Le dernier des hangars Bessonneau disponible de l’ancienne base militaire va bientôt accueillir une nouvelle activité, avec l’installation des ateliers de l’entreprise CDA 36 (Centre dépollution automobile). Cette société, dont les bureaux destinés à la vente et à l’expédition de pièces détachées se trouvent au 106 avenue d’Argenton, y procédera au démantèlement de véhicules hors d’usage. Ce projet permettra la création de six emplois (y compris celui de la présidente de l’entreprise) répartis sur les deux sites. L’Agglomération subventionnera trois de ces créations d’emploi, à hauteur de 7 000 € au total, dans le cadre de l’Aide à l’immobilier d’entreprise.

On peut être installé à Châteauroux et rivaliser avec les plus grandes sociétés parisiennes ou internatio-nales. Pas besoin d’être un grand groupe non plus pour réaliser ce

que d’aucuns prennent encore pour une utopie ou une idée farfelue. AB Prod, PME castelrous-sine de treize salariés, est l’exemple même que le Berry est aussi une terre de savoir-faire et de modernité.

En fin d’année dernière, elle était retenue, après une âpre bataille avec des concurrents parisiens et américains, pour accompagner le redéploie-ment d’une grosse enseigne de restauration rapide sur le sol français. « Même en étant à Châteauroux, on fait partie de la French Tech,

cet esprit d’innovation à la française reconnu partout dans le monde. Bien sûr, il arrive qu’on se fasse parfois un peu charrier sur notre côté provincial. Néanmoins, la solution globale et innovante que nous avons développée spé-cifiquement, avec notre partenaire Merim (de Saint-Gaultier) et Dexa (de Romorantin) pour notre client, a prévalu sur toutes les autres considérations, constate son PDG Arnaud Boutin. Notre force a justement résidé dans le fait que nous avons une expertise dans le développe-ment des logiciels et le savoir-faire graphique. On peut avoir le logiciel le plus performant qui soit, s’il n’a pas un design créatif et agréable à l’œil, on est vite écarté. De plus, comme nous sommes une équipe restreinte en province, nos autres atouts ont été l’agilité et l’adaptabilité

d’une structure légère, et des coûts moindres à reporter sur le devis total. »

BEAUCOUP DE TRAVAIL EN PERSPECTIVEAprès pas mal de nuits blanches, la société berrichonne a su faire la différence et participe désormais à la reconquête d’un territoire par un poids lourd du secteur. Avec ses partenaires, elle refait ainsi tout l’écosystème francophone de l’entreprise, de l’interface des kiosques à la tringlerie de production en cuisine et pour le drive, les écrans arrière aux comptoirs. Grâce à ce contrat, elle devrait connaître une aug-mentation de son chiffre d’affaires et pourrait embaucher, « idéalement, cinq personnes avec des profils de développeurs ou des spécialistes en ergonomie/gestion, et surtout parfaitement bilingues ».

En parallèle à cette activité déjà prenante, la société se mobilise déjà pour la réalisation de la communication du prochain festival DARC dont elle est l’agence de communication officielle. On lui doit également le nouveau site du MACH 36 et le projet de ville connectée SharedCity, sou-tenu par la Région Centre-Val de Loire.

Dès sa création il y a dix ans, la société castelroussine a développé une double activité. Agence de communication print/Web d’une part et agence de développement numérique et digital d’autre part, elle récolte aujourd’hui, par le biais d’un contrat avec une firme mondiale de restauration rapide, les fruits de cette diversification stratégique.

CHÂTEAUROUX

AB PROD voit les choses en grand

ERRATUMDans le dernier numéro de CHTX Métropole, quelques imprécisions sont restées, malgré nos relectures, dans l’article sur le concours de design Light me up de PGA. La société berrichonne a été rachetée par le groupe américain Astronics (et non Avionics). Le concours était ouvert aux étudiants (pas aux lycéens), tandis que le lauréat s’appelle Nathalan Pouilloux (et non Pailloux). Il fallait le préciser.

En savoir plusAB Prod – www.abprod.com – 02 54 27 85 54

Dirigée par Arnaud Boutin (3e à gauche, au 2e rang), la jeune équipe est prête à relever de nouveaux défis.

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LA SMOP BOX, C’EST QUOI ?SMOP : Contraction de STOP et SMOKE (fumer en anglais).Ce coffret se compose d’un briquet connecté (le JICC Lighter), d’une application mobile de coaching et de collecte d’informations sur la façon de consommer le tabac (JICC Now), de patchs et autres compléments de sevrage, ainsi que d’un système de prise de rendez-vous chez des professionnels de santé grâce au partenariat avec Doctolib.

Alors que les nouvelles technologies prennent une place de plus en plus importante dans notre vie quotidienne, l’e-santé va se développer, par le biais de la start-up JICC, dans notre ville.

Lieu d’invention de la Quintonine (élixir contre la fatigue et l’asthénie) ou des pastilles Pulmoll au XXe siècle, Châteauroux s’ouvre à la santé du XXIe  siècle. Originaires du quartier

Saint-Jean, Cédric Chataignoux et Badir Gallaf ont connu des parcours professionnels très en-richissants loin de leur Berry natal. La création en 2014 de leur start-up JICC, spécialisée dans le domaine de la santé connectée, leur a donné l’envie de « rendre à [leur] ville ce qu’elle a pu [leur] apporter au cours de [leur] jeunesse et de [leur] scolarité ».Depuis lors, ils ont déjà fédéré d’éminents spécialistes de la santé comme le Dr Philippe Beaulieu, spécialiste des thérapies cognito- comportementales au CHU Henri-Mondor de Créteil. Ils ont également engagé près de 1 M€ (dont une aide à l’innovation de la BPI France de 300 k€) dans les études et la

recherche et développement d’une solution technologique globale permettant le sevrage tabagique, la SMOP box.

DÉVELOPPER UN ÉCOSYSTÈME COMPLET CONTRE LES ADDICTIONSCeux qui feront appel à la SMOP box devien-dront totalement acteurs de leur propre santé. Le briquet remontera de façon discrète les informa-tions sur leur façon de fumer, quand, pourquoi, comment, où…, afin que le coaching soit le plus pertinent possible et permette une diminution ou un arrêt définitif. « Notre postulat de base, c’est que nos données doivent prendre soin de nous. Proposer cette offre technologique unique pour la lutte contre le tabac représente une porte d’entrée vers d’autres troubles tels que le stress ou les problèmes de sommeil. Nous espérons, à

terme, développer un écosystème complet pour tous les types d’addiction et d’autres probléma-tiques de santé », expliquent les deux associés trentenaires.Ils envisagent d’installer les locaux de leur société à Châteauroux et lancer, en première mondiale, leur solution ici même. Soutenue par Châteauroux Métropole et le Conseil départemental de l’Indre, JICC devrait distribuer d’ici à la fin d’année 1 000 à 2 000 box santé SMOP aux citoyens et aux salariés d’entreprises de l’Indre, pour faire la preuve de son bien-fondé. Et partir à la conquête du monde, avant de lancer, dans les mois suivants, un second objet santé connecté entièrement made in Châteauroux destiné aux seniors.

JICC, la santé connectée made in Berry

En savoir pluswww.jicc.io

L’entreprise d’insertion Sinéo connaît une réussite qui dépasse ses espérances.Après avoir racheté son homologue tourangelle en 2012, Sinéo Berry avait réalisé des travaux d’agrandissement de ses locaux de la rue Bernardin, qu’elle partage avec Intermaide et Mob d’emploi. Cette extension (création d’un préau isolé), inaugurée l’an passé, s’est révélée insuffisante face à une forte croissance des demandes et des marchés décrochés dans le département

et au-delà. Décision a donc été prise par le conseil d’administration d’acquérir de nouveaux locaux sur un autre site.En fin d’année 2016, Sinéo devenait ainsi propriétaire des anciens établissements Berry carrosserie, rue du Cantinier, à l’entrée du Forum du Poinçonnet (derrière Cheminées Philippe et Espace piscines). À cet investissement de 200 k€ environ, s’ajoutent 200 k€ supplémentaires pour la réalisation de gros travaux d’adaptation

du site aux besoins de la société (aire de lavage sans eau de véhicules toutes tailles, stockage) et de remise aux dernières normes. Le déménagement de Sinéo de la rue Bernardin est prévu au printemps prochain. Une demande d’aide à l’immobilier d’entreprise a été faite auprès des services communautaires, en vue de la création de quelques emplois lors de l’installation définitive rue du Cantinier.

SINÉO GRANDIT ENCORE

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SOCIÉTÉ |

900 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en France. 250  000  nouveaux cas par an. 4 500 personnes identifiées comme porteuses de la maladie dans l’Indre

et plus de 12 000 aidants familiaux pour sou-tenir ces malades. Les chiffres diffusés à l’oc-casion de l’inauguration de l’atelier mémoire à

Châteauroux, le 12 janvier dernier, témoignent de l’urgence à trouver des structures de répit pour soulager les aidants familiaux et prendre en charge les malades. À Châteauroux, la plate-forme de répit qui a vu le jour en 2011 vise « à informer, éduquer et soutenir les aidants ». Adossée à l’accueil de jour de la résidence Taillebourg, cette plateforme se compose de

professionnels de santé qui cherchaient un lieu non médicalisé, au plus proche des habitants, pour ouvrir un atelier de travail de la mémoire. C’est chose faite avec le pied-à-terre trouvé à Beaulieu, au sein de « Passerelle ».

UN LIEU NON MÉDICALISÉ« L’atelier mémoire est un lieu ouvert, dépourvu de stigmatisation, un espace pour stimuler sa mémoire », assurait en janvier dernier le direc-teur du Centre départemental gériatrique de l’Indre, François Devineau. Psychologue spé-cialisée dans le vieillissement pathologique, Vanessa Barthélémy a piloté ce projet aux côtés de la neuropsychologue Belinda Bodin et de trois aides médico-psychologiques. Que fait-on dans cet atelier ouvert à tous ceux qui sont touchés par la maladie d’Alzheimer ou qui se posent des questions face à des troubles répétés de la mémoire ? « On peut y passer un moment convivial et stimuler sa mémoire. Cela peut aller de la simple lecture du journal à des exercices beaucoup plus pointus avec la neuro-psychologue », indique Vanessa Barthélémy. L’atelier mémoire se situe dans les locaux de « Passerelle », un local appartenant à la Ville de Châteauroux qui accueille déjà des publics en souffrance psychique à travers des ateliers artistiques. Désormais, un jeudi par mois, les familles et les personnes atteintes d’Alzheimer y trouveront également un accueil convivial et une aide solide face à la maladie.

Lieu d’expression qui associe le travail artistique et l’art, l’atelier Passerelle accueille depuis janvier les malades d’Alzheimer.

L’ATELIER PASSERELLE, entre art et thérapie

Autour de Vanessa Barthélémy (à droite), l’équipe de l’atelier mémoire accueille les personnes atteintes d’Alzheimer un jeudi par mois dans le local situé 5 place de Champagne, à Beaulieu.

JOURNÉE D’INFORMATION SUR LA MALADIE DE PARKINSONLe 11 avril prochain est une date clé pour l’association France Parkinson. Il y a deux cents ans, en 1817, sir James Parkinson identifiait les tremblements dont étaient victimes certains patients et qualifiait leur affection de « paralysie agitante ». En 1872, le neurologue français Charcot nomme la maladie de Parkinson. À l’occasion de cette date anniversaire, le comité de l’Indre de l’association nationale France Parkinson se mobilise et organise une journée d’animations afin d’informer les malades et leur entourage. Dès 9h30, à l’Asphodèle, au Poinçonnet, vous pourrez découvrir

l’exposition « Maladie de Parkinson : 200 ans de recherches… ». À 10h, une 1re table ronde sur « la maladie au quotidien » sera proposée, suivie à 10h30 d’une seconde table ronde intitulée « Accompagner les malades et leur famille ». L’association présentera, à partir de 11h30, l’enquête douleur réalisée auprès de plus de 2 000 malades. Puis le Dr Secardin, neurologue à Châteauroux, échangera avec la salle. L’après-midi sera festif avec, à 15h, la projection au Cinémovida de Châteauroux du film Le Quatuor de Yaron Zilberman, suivie d’un débat.

Renseignements et réservationsauprès du Comité de l’Indre de l’association France Parkinson au 06 71 56 51 44.

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En matière de dons d’organes et de tissus, la loi qui vient d’entrer en application au 1er janvier 2017 réaffi rme le principe de « consentement présumé en maintenant l’accompagnement et le dialogue avec

les proches ». Tous deux membres de l’équipe de coordination des dons d’organes et de tis-sus du Centre hospitalier de Châteauroux, Mu-riel Bachelier et Thierry Soulat sont amenés à rencontrer les familles soit en réanimation pour les patients en mort cérébrale, soit en chambre mortuaire lorsque le cœur de la personne s’est arrêté de battre. L’équipe est formée pour accom-pagner les familles confrontées dans des délais très courts au décès brutal d’un proche et aux démarches de prélèvement des organes et/ou tissus qui peuvent parfois s’ensuivre. « Lorsqu’un prélèvement est envisagé, plusieurs rencontres avec la famille ont lieu pour conforter ce qui aurait pu être mal compris, mais aussi pour re-chercher, avec la famille, la position du défunt sur le don, rappelle Thierry Soulat. Nous devons aller vite tout en prenant le temps de laisser à la famille le temps du recueillement. » Et de faire tomber certaines idées reçues : « Beaucoup de personnes ne se prononcent pas de leur vivant car elles pensent ne pas pouvoir donner. Que l’on soit jeune ou âgé, malade ou en bonne santé, il existe peu de contre-indications au don d’organes ou de tissus. Il ne faut pas faire d’autocensure ! », indiquent les deux infi rmiers coordinateurs.

DONNER, C’EST SAUVER DES VIES Pour les équipes de coordination, si la loi devrait permettre d’éclaircir la position du donneur potentiel de son vivant, le témoignage de la famille demeure toujours un point essentiel. « Nous prenons systématiquement en compte le contexte », confi rment Muriel Bachelier et Thierry Soulat. Pour ceux qui sont opposés au don de leurs organes et tissus, la démarche à suivre est principalement l’inscription sur le Registre national des refus, tenu par l’Agence nationale de biomédecine. Par courrier ou directement en ligne, on peut préciser son choix. « Les familles ont souvent peur de la trahison vis-à-vis de leur proche décédé, c’est pourquoi il est important pour nous de tisser un lien de confi ance avec ces familles et de répondre à leurs éventuelles questions, explique l’équipe de coordination. Il ne faut pas perdre de vue que le don représente avant tout la vie. »

Tout comme le sujet sur la fin de vie des malades, le don d’organes et de tissus demeure un sujet complexe. La loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 devrait permettre d’apporter quelques éclaircissements.

LE DON D’ORGANES ET DE TISSUS : et si vous en parliez ?

En savoir plusCoordination des dons d’organes et de tissusCentre hospitalier de Châteauroux Renseignements : 02 54 29 66 13 coordination.pmo@ch-chateauroux.fr

LE JARDIN DU DON, TOUT UN SYMBOLE Alors que chaque 22 juin est considéré comme une Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs, la coordination des dons d’organes et de tissus du CH de Châteauroux inaugurera tout prochainement un lieu très symbolique, en mémoire des donneurs, un jardin. « Nous souhaitons que ce projet d’espace végétalisé soit porteur d’un message d’espoir et de vie. Il s’agissait de filer la métaphore entre le bouturage végétal et la greffe humaine, de réfléchir à comment redonner la vie ailleurs grâce aux greffons », rappelle l’équipe de coordination hospitalière.

Pour cette 28e édition des Semaines d’information sur la santé mentale, le collectif organisateur, piloté par Châteauroux Métropole, s’est intéressé aux liens entre « Santé mentale & travail ». Parmi les nombreux temps forts qui jalonneront cet événement, deux conférences seront proposées sur ce thème. La 1re aura lieu le 15 mars (18h-19h30) au centre Racine de Châteauroux et sera animée par le psychologue clinicien et psychanalyste Jean-Marc Ménard. Ce dernier fera référence aux travaux du psychiatre Christophe Dejours qui s’intéresse depuis plus de

vingt ans à la question de la souffrance au travail. La 2e conférence sera animée par Benjamin Dreux. Ergonome et formateur consultant en prévention des risques psychosociaux, il interviendra le 21 mars (18h-20h) à la chapelle des Rédemptoristes sur « le burn-out et le bore-out ». En marge de ce thème, ne manquez pas, par ailleurs, l’exposition « Plurielle », organisée par un collectif d’artistes et de malades, qui sera visible du 10 au 31 mars, au café Équinoxe (du mardi au vendredi, de 13h à 18h, et le samedi, de 10h à 12h30 et de 14h à 17h).

SANTÉ MENTALE ET TRAVAIL : QUELS LIENS ?Du 10 au 25 mars, le collectif organisateur des Semaines d’information sur la santé mentale sensibilise le grand public à la question de la santé mentale et du travail.

En savoir plusProgramme complet de ces 28es Semaines d’information sur la santé mentalesur www.chateauroux-metropole.fr.

www.semaine-sante-mentale.fr

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du 13 au 26 mars 2017

TRAVAIL &Santé mentale

e28 édition

Thierry Soulat et Muriel Bachelier, infirmiers coordinateurs au CH de Châteauroux.

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INITIATIVES LOCALES |

Le 30  décembre 1946, à Mézières-en-Brenne, démarrait l’une des plus célèbres affaires criminelles françaises avec le meurtre d’un garde-chasse,

Louis Boistard. Deux hommes seront condamnés, après que des aveux leur ont été extorqués sous la torture. Ainsi a débuté le calvaire de Raymond Mis et Gabriel Thiennot, qui se battront toute leur vie pour faire reconnaître leur innocence après avoir été gra-ciés* en 1954 par le président Coty.Les six demandes de révision de leur procès, faites de leur vivant, ont toutes été rejetées, malgré les preuves amassées par leur comité de soutien toujours actif. Jamais réhabilités dans leur innocence, Gabriel Thiennot et Raymond Mis sont décédés respecti-vement en 2003 et 2009. Jamais on

ne saura qui était vraiment coupable du meurtre, le dernier témoin étant passé de vie à trépas début 2016.À l’occasion du soixante-dixième anniversaire de cette triste affaire, la mairie de Diors a décidé, comme une vingtaine d’autres communes avant elle**, de donner le nom des deux hommes à un site. Désormais, donc, une place située à proximité de l’école, de la garderie et de la cantine permet-tra « aux parents et aux enfants » de « se questionner sur qui étaient Mis et Thiennot et sur l’injustice dont ils ont été victimes », comme l’a évoqué le maire Claude Durand dans son dis-cours inaugural le 14 janvier dernier.

* La grâce présidentielle permet de libérer un condamné, pas de l’innocenter.

** Dont Châteauroux et Le Poinçonnet sur l’Agglomération.

DIORS

UNE PLACE POUR SE SOUVENIR DE MIS ET THIENNOT

De plus en plus de monde écoute la radio sur smartphone ou sur ordinateur. En conséquence, après la révolution des radios libres dans les années 1980, on assiste désormais à celle des webradios. Depuis un an, Châteauroux a aussi la sienne. Née d’une rencontre entre Malek Azamoun et Matthieu Blicq lors d’une prestation événe-mentielle, Oape radio a trouvé son public au fil des semaines. Fort de son expérience avec sa webradio personnelle, Radio découverte, Matthieu a apporté son expertise technique à un projet similaire que Malek envisageait depuis quelques temps pour élargir les compétences de sa société de production.La suite a été relativement

classique, avec un studio créé dans le garage de Malek et un esprit un peu potache mais toujours convi-vial. Pour recruter les chroniqueurs de l’unique émission hebdoma-daire le vendredi soir (19h-21h), les deux radio-amateurs se sont tournés vers leurs entourages res-pectifs, la famille proche (Hélène, Dyclem, Vanessa) ou les amis (Georges, Fabien, « Eko », Sylvie). Dans leur tranche de direct, ils évoquent, avec humour et sérieux, des sujets aussi divers que l’art, la cuisine, les histoires insolites du monde entier, les entreprises ou personnalités locales…Le reste du temps, la grille est musicale avec une programmation très éclectique, allant des années

1960  à aujourd’hui. Les artistes produits par la société événemen-tielle de Malek (Mélanie d’Iss, Lucie Chartier…) sont aussi mis en avant régulièrement. « D’habitude, une webradio compte 400 à 500 audi-teurs chaque jour. On a été surpris de voir que plus de 3 000 personnes, dont certaines de Singapour ou des États-Unis, nous écoutent quotidien-nement », s’exclament-ils en chœur. La moitié de cette audience provient

des smartphones, ce qui pousse les deux « entrepreneurs » à lancer une application disponible courant mars pour Android et iOS.

CHÂTEAUROUX

OAPE RADIO, LA WEBRADIO DES COPAINSUn an après son lancement, l’unique webradio de l’Agglomération connaît un succès grandissant. La clé de sa réussite ? Une franche camaraderie, sans prise de tête, et une playlist bien fournie.

Retrouvez l’équipe sur Internet oapeassociation.wixsite.com/ oape-radioContact oape.radio@gmail.com / Tél. 06 87 24 26 32

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Installé sur une bordure de la chaussée dans le quartier des Chevaliers, le camping-car de Mobile jeune était fin prêt à rece-voir ses visiteurs le 8 février der-

nier lors de sa première sortie. « Nous avons eu sept jeunes qui se ren-daient au skatepark de La Margotière. Ils se sont arrêtés et nous avons pu échanger avec eux », racontent les

deux animateurs Christophe Dardant et Mathieu Leguillon. Mobile jeune est une action innovante mise en place par Châteauroux Métropole à titre expérimental. Une ou deux fois par mois, les animateurs vont à la rencontre des adolescents qui sont éloignés des structures d’animation. Le camping-car est ainsi un lieu d’expression et d’information qui

leur donne accès à leurs droits, leurs devoirs, la prévention, l’orientation, et qui leur permet d’aborder des sujets leur tenant à cœur.

DÉSAMORCER LES CONFLITS«  Nous allons au plus près des jeunes alors qu’habituellement c’est eux qui viennent à nous par le biais des structures d’animation », indique Christophe Dardant. Grâce à un support interactif (une tablette numérique sur laquelle peuvent être diffusés des clips), la discussion s’engage autour de thèmes choi-sis. Le camping-car est un espace

convivial. « Les parents aussi sont les bienvenus », précisent les ani-mateurs qui souhaitent également favoriser la médiation entre les géné-rations. « Cette 1re journée d’essai est très concluante. Le fait d’avoir un support permet d’engager la conver-sation. Après les jeunes sont libres d’exprimer leurs problèmes, ce qui les préoccupe, ce qu’ils vivent. Par l’échange, Mobile jeune doit per-mettre de désamorcer les conflits. Nous testons le concept pendant six mois. Ensuite, nous ferons le point. C’est une action très novatrice, qui interpelle », assure Brigitte Flament, maire-adjointe déléguée à la Famille, à la Petite Enfance et à la Jeunesse.

Avec Mobile jeune, une action itinérante en camping-car, les animateurs de Châteauroux Métropole vont au contact des adolescents directement dans les quartiers castelroussins.

MOBILE JEUNE, AU PLUS PRÈS DE LA JEUNESSE

Prochaines dates de Mobile jeune :Les mercredis 8 mars (La Margotière), 22 mars (Les Rocheforts), 5 avril (Bitray), 26 avril (Les Orangeons), 10 mai (plaine de jeux Jean-Moulin), 24 mai (La Pointerie), 7 juin (parc de Belle-Isle), 21 juin (place de la République).

Le camping-car de Mobile jeune le 8 février, aux Chevaliers. Brigitte Flament, maire-adjointe déléguée à la Famille, à la Petite Enfance et à la Jeunesse, entourée des animateurs et d’un jeune du quartier.

CHÂTEAUROUX / AGGLOMÉRATION

BLAISE-PASCAL CRÉE L’ÉVÉNEMENTDu 3 au 7 avril, la diversité et les talents des élèves et des enseignants du lycée polyvalent Blaise-Pascal seront mis en valeur, au travers de nombreuses animations.

Depuis juin dernier, le projet de semaine culturelle et artistique enthousiasme les élèves de toutes les sections techniques ou générales, les professeurs et toute l’équipe dirigeante du lycée polyvalent Blaise-Pascal. Sous l’impulsion de quatre enseignantes (Laure Bardin, Edwige Delforno, Dominique Fleurat, Magali Mouret) et de la conseillère principale d’éduca-tion (Orlane Bourdelle), elle se tiendra du 3 au 7 avril. « Nous organisons cette première édition avec les forces vives du lycée et avec le soutien financier de la Région dans le cadre de « Lycéens citoyens ». Quelques intervenants extérieurs partici-peront, notamment les étudiants

chinois du Pôle d’enseignement supérieur international (PESI) ou la Ligue des Droits de l’homme. On espère que les élèves y

trouveront de quoi s’épanouir et l’envie de prendre les choses en main à l’avenir. Nous, on est motivées et on y croit. On a envie de donner une image positive de l’établissement, de mettre en lumière le potentiel énorme de nos élèves et de donner à cha-cun un sentiment d’appartenance à ce lieu », expliquent Orlane et Edwige.

UN PROGRAMME ALLÉCHANTUne trentaine de professeurs s’impliquent directement dans le programme ouvert à toutes les classes du site. Aux ateliers de découverte et de pratique artis-tique et culturelle du lundi et du

mardi, succèderont un tournoi ludique (avec jeux de société) et un tournoi sportif le mercredi, puis une journée plus «  citoyenne » le jeudi avec des ateliers phi-losophiques, une initiation à la communication non violente et une pièce de théâtre sur l’égalité et la mixité suivie de débats en cours, avant l’apothéose du ven-dredi : un carnaval sur le thème « Changeons de rôle » et le goû-ter partagé avec les parents. Des expositions composées d’œuvres des élèves et des enseignants complèteront le tableau.

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NOTRE HISTOIRE |

L’un épouse une architecture classique, l’autre un style postmoderne des années 1970. L’ancien et l’actuel hôtels de ville de Châteauroux partagent tous deux la même place.

Situés à seulement quelques dizaines de mètres, ils ont abrité tour à tour l’ensemble des services municipaux. L’ancienne mairie, construite en 1821, a été depuis reconvertie en conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique à rayonnement départemental. La grande tour, qui se dresse à quelques dizaines de mètres de là, accueille quant à elle, depuis 1977, l’ensemble des services municipaux et, depuis 2015, communautaires. À l’époque, l’accroissement de la population et le manque de praticité des bureaux poussent le maire à prendre la décision de lancer la construction d’un nouveau bâtiment. « Construire un nouvel hôtel de ville, c’est créer un outil fonctionnel qui permet une meilleure organisation des services municipaux dans l’intérêt de tous les habitants de la ville », indiquait Daniel Bernardet, dans son discours inaugural.

Avec son allure postmoderne, l’actuel hôtel de ville de Châteauroux tranche avec le style architectural de l’ancienne mairie édifiée en 1821. Alors que des travaux d’isolation sont envisagés dans les années à venir, l’édifice public fête en 2017 ses 40 ans.

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LE CHANTIER EN CHIFFRES1974 : 1re phase de travaux incluant la construction du parking souterrain de la place. L’ordre de service fut passé le 8 juin 1974 et l’ordre de réception le 16 avril 1975.

1975 : 2e phase dédiée à l’édification du bâtiment de l’hôtel de ville. L’ordre de service est signé du 2 juin 1975, l’ordre de réception du 22 novembre 1976.

16,7 millions de francs, c’est le coût de construction de l’hôtel de ville.

2,2 millions de francs, c’est le montant alloué à la construction du parking souterrain.Il faut ajouter à ce chiffre le coût de construction de la place de la République, soit 2,3 millions de francs.

6 000 m² : c’est la surface de l’hôtel de ville (tous niveaux compris).

LE POURQUOI DU DÉMÉNAGEMENTLes documents qui attestent de la construc-tion de l’actuel hôtel de ville rapportent tous les mêmes arguments. L’ancienne mairie était devenue trop étroite pour accueillir les différents services qui s’installaient dans des locaux situés plus loin et obligeaient de nombreux déplacements tant de la part des employés municipaux que des Castelroussins qui devaient naviguer d’un service à l’autre, d’une rue à l’autre. C’est ainsi qu’en 1971 il ne restait plus dans la mairie que le cabinet du maire, le secrétariat général, l’état civil et l’atelier d’Urbanisme. Lors de cette même année, la décision de construire un nouvel hôtel de ville fut prise.

UNE ADMINISTRATION AU CŒUR DE LA VILLELe choix de l’implantation du nouvel édi-fice s’explique notamment par la volonté de rendre le centre-ville davantage attrac-tif. Il s’agit aussi, à l’époque, d’amorcer la

rénovation de cet espace central de la ville. La place de la République est entièrement rebâtie suite à la construction du parking souterrain de 120 places. Dans le même temps, le parking Diderot est réalisé à la périphérie du centre. L’idée est alors de pié-tonniser tout le centre-ville. « S’inscrivant dans le cadre du renouveau du centre-ville dont il devait devenir le pivot et le moteur, l’édifice s’intégrera dans l’îlot Sainte-Catherine en redonnant à la place de la République sa vocation piétonnière […] », indique le journal La Nouvelle République en date du 26 juillet 1975.

SOBRIÉTÉ DE L’ARCHITECTURELes principes de conception du nouveau bâtiment reposent sur la séparation des dif-férentes circulations avec une entrée d’hon-neur place de la République qui donne sur le hall et la salle d’exposition, deux entrées du public rue Victor-Hugo donnant sur l’accueil au rez-de-chaussée et permettant l’accès au 1er étage, une entrée pour le personnel

rue Porte-aux-Guédons et une entrée priva-tive pour le maire. Pour réaliser ce chantier titanesque, quatre architectes seront rete-nus, dont deux sont urbanistes : P. Bouguin, C. Fiaud-Mogenet, M. Mogenet et J. Maret. Deux organismes spécialisés, la Coteba et la Socotec, coordonneront les opérations et interviendront sur le contrôle technique, en plus du groupement d’entreprises choisies pour mener à bien les travaux. Côté archi-tecture, les choix tranchent avec l’ancienne administration. Les extérieurs du nouvel édi-fice ne sont pas sans rappeler le « Building » édifié à la fin des années 1950. Quant aux intérieurs, ils demeurent sobres. « L’intérieur, ce fut une révélation ! Non pas celle d’un ensemble luxueux, mais tout simplement élégant, sobre, confortable, fonctionnel, avec des harmonies à la fois audacieuses et chaudes », rapporte La Nouvelle République dans son édition du 27 décembre 1976, trois jours après l’inauguration. Avec ces sept étages, l’hôtel de ville ouvrira officiellement ses portes le 18 janvier 1977. C’était il y a quarante ans déjà !

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PORTRAIT |

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Depuis que je suis en poste ici, je m’astreins à un temps d’observa-tion, d’échanges et de rencontres avec le personnel du conserva-toire, ce qui me semble primor-

dial quand on a à manager une équipe, précise d’emblée William Bensimhon. Mais je ne m’arrêterai pas aux murs de l’édifice, je souhaite plus largement rencontrer toutes les personnes impliquées dans les domaines artistiques de Châteauroux et de la proche région. » Le successeur de Christophe Millet, parti en juin dernier du côté d’Angers, sou-haite ainsi être un chef d’orchestre à l’écoute de chacun, pour éviter les fausses notes. « J’ai besoin d’ici à la rentrée de septembre de prendre la mesure de tout ce qui constitue les trois grands domaines clés du conser-vatoire, à savoir la pédagogie, la diffusion (concerts, spectacles, médiation artistique) et la sensibilisation artistique des jeunes et moins jeunes. Il faut vraiment mettre en place l’offre la plus complète possible et pluridi-mensionnelle. Nous allons tout faire pour être créatifs en proposant des parcours différen-ciés ou plus personnalisés. »

UN CHEF D’ORCHESTRE À L’ÉCOUTE DE CHACUNLe nouveau directeur estime d’ailleurs que rien ne remplace le contact avec la scène et les échanges avec le public pour remplir cette mission primordiale que représente la formation des musiciens amateurs et du public de demain. « Ce serait, à ce titre, for-midable que l’on puisse faire travailler tous les domaines concernés par le CRD, musique, théâtre et danse ensemble. Chacun pourrait ainsi apprendre de l’autre. »

S’il a pris ses fonctions il n’y a que quelques jours, ce pianiste virtuose, passionné de péda-gogie, a déjà pris ses marques à Châteauroux depuis le début de l’année. Auparavant, il avait déjà joué dans le cadre des Mi-Temps Classic à la chapelle des Rédemptoristes, en compagnie de son épouse elle-même pia-niste de haute volée. Ils avaient aussi donné

une master class aux élèves pianistes du conservatoire.

Cet amateur de tous les styles de musique, qui ne se reconnaît aucun compositeur de prédilection, a déjà écouté les ateliers jazz du CRD. Boulimique de travail, William Bensimhon va devoir encore jongler avec ses diverses activités artistiques. S’il a déjà mis fin à ses chroniques musicales sur France Bleu Limoges, ce n’est sans doute qu’une pause dans une nouvelle partition qu’il s’apprête d’ores et déjà à interpréter avec envie et tact.

Le nouveau directeur du conservatoire a pris ses fonctions le 1er mars dernier, avec pour objectif d’ouvrir le monde de la musique au plus grand

nombre. Rencontre avec un pédagogue doublé d’un artiste complet.

WILLIAM BENSIMHON, musiques au cœur

BIO EXPRESS1969 : Naissance à Limoges.

1991 : 1er prix de piano à l’unanimité de la Ville de Paris. Il devient, jusqu’en 2004, professeur de piano au conservatoire du Ve arrondissement de Paris et, jusqu’en 1992, au conservatoire de Saint-Cloud.

1992 : Certificat d’aptitude aux fonctions de professeur d’enseignement artistique spécialité piano.

1993-2013 : Professeur de piano titulaire au CNR de Limoges et coordonnateur pédagogique du département instruments polyphoniques.

1996 : 3e prix du concours international « Carlo Soliva » (Italie) pour son duo de deux pianos et piano à quatre mains formé avec Jacqueline Baumier-Bensimhon.

2009 : Nommé conseiller aux études pour les classes à horaires aménagés musique au conservatoire à rayonnement régional de Limoges.

2011 : Professeur référent piano et musique de chambre pour la préparation au diplôme national supérieur professionnel de musicien et au diplôme d’État de professeur de musique, Centre d’études supérieures musique et danse (CESMD) de Poitou-Charentes.

2013 - juin 2017 : Directeur du conservatoire à rayonnement communal de Panazol (Haute-Vienne).

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« Je souhaite rencontrer toutes les personnes

impliquées dans les domaines artistiques de Châteauroux

et de la proche région. »

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INFOS PRATIQUES |

INSCRIPTIONS POUR LA RENTRÉE SCOLAIRE 2017 À CHÂTEAUROUXDu 27 mars au 7 avril 2017 : accueil des familles dans le hall de l’hôtel de ville, du lundi au vendredi, de 9h à 17h. Enfants concernés : ceux entrant pour la première fois en classe maternelle, ceux entrant au cours préparatoire, ceux arrivant sur le territoire de la commune de Châteauroux, quelle que soit la classe à laquelle ils accèdent. Pièces demandées : livret de famille ou extrait d’acte de naissance, justifi catif de domicile de moins de trois mois (facture d’eau, de téléphone fi xe, de gaz, d’électricité, quittance ou facture de loyer, attestation du propriétaire du logement, dernier avis de la taxe foncière ou d’habitation), carnet de santé ou vaccinations de l’enfant, éventuellement certifi cats médicaux de contre-indication, en cas de divorce ou de séparation : document justifi ant de l’accord des deux parents (jugement, attestation de l’autre parent, etc.), et, si garde alternée, une attestation conjointe en précisant les jours ou semaines où les enfants sont à la charge soit de la mère, soit du père. Renseignements au 02 54 08 35 27.

CHÂTEAUROUX MÉTROPOLE

Hôtel de ville de ChâteaurouxPlace de la République

36012 Châteauroux Cedex02 54 08 33 00

Ouverture du lundi au vendredi,de 9h à 17h

www.chateauroux-metropole.fr

Kiosque en ligneConsultez en ligne toutes les éditions

de Châteauroux Métropole sur :

www.chateauroux-metropole.fr.

ENVIRONNEMENT• Propreté, collecte des déchets ménagers, déchets verts et encombrants : 0 800 02 54 17 

(numéro vert, appel gratuit).• Déchetterie d’Ardentes – lieu-dit « Les Alouettes »

Ouverture : lundi 14h-18h ; mercredi 9h-12h ; vendredi 9h-12h et 14h-18h ; samedi 9h-12h.• Déchetterie d’Arthon – déchetterie des Valets 

Ouverture : mercredi 13h-17h et samedi 10h-17h.• Déchetterie de Châteauroux Le Poinçonnet – allée des Sablons 

Ouverture : du lundi au samedi 9h-12h et 14h-18h ; dimanche 9h-12h.• Déchetterie de Déols – rue de Boislarge 

Ouverture : lundi, mardi, mercredi et samedi 9h-12h et 14h30-17h30 ; jeudi et vendredi, 9h30-12h et 14h30-17h30.

• Déchetterie de Montierchaume – rue de la Gare Ouverture : lundi 9h-12h, mardi 9h-12h et 14h-18h, mercredi 14h-18h et samedi 14h-18h.

Attention : les déchetteries communautaires sont fermées les jours fériés.

SANTÉDes permanences d’associations et des séances de vaccination gratuites ont lieu toute l’année au Point Santé, 8 bis rue Michelet à Châteauroux. Renseignements auprès du service Santé publique au 02 54 08 34 53.

•  Permanence des associations : Association Jusqu’à la mort accompagner la vie (ALAVI, accompagnement des malades en fi n de vie) : jeudi 9 mars, de 14h30 à 16h30. Association Vie libre (soutien face à l’alcoolisme) : vendredi 7 avril, de 17h à 18h.

•  Séances de vaccination : Les mercredis 15 mars et 12 avril, de 13h30 à 17h.

TOURISMEOf� ce de tourisme de Châteauroux1 place de la Gare – 02 54 34 10 74www.chateauroux-tourisme.com

CONTACT DE VOS MAIRIESArdentes : 02 54 36 21 33Arthon : 02 54 36 14 09Châteauroux

Hôtel de ville : 02 54 08 33 00Mairie annexe Saint-Jean : 02 54 34 95 38

Attention, depuis le 5 décembre, les jours et heures d’ouverture de la mairie annexe Saint-Jean de Châteauroux (centre commercial – 29 rue Eugène-Delacroix) ont changé. Pour régler la cantine et/ou la garderie, retirer vos sacs-poubelle ou pour effectuer toutes autres démarches administratives, la mairie est ouverte les mardis de 8h30 à 13h et de 14h à 17h ; les mercredis de 8h30 à 12h30 et les vendredis de 8h30 à 13h et de 14h à 17h.

Coings 02 54 22 27 39Déols 02 54 34 19 14 Diors 02 54 26 01 61 Étrechet 02 54 26 98 17Jeu-les-Bois 02 54 36 21 65Le Poinçonnet 02 54 60 55 35 Luant 02 54 36 18 06 Mâron 02 54 26 01 06Montierchaume 02 54 26 00 14Saint-Maur 02 54 08 26 30Sassierges-Saint-Germain 02 54 36 22 09Villers-les-Ormes 02 54 36 68 08

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL

DE CHÂTEAUROUX Jeudi 23 mars

PROCHAIN CONSEIL COMMUNAUTAIRE

Vendredi 24 mars

Salle du conseil, 1er étage de l’hôtel de ville de Châteauroux (18h30)

Ouvert au public

NUMÉROS D’URGENCE•  Pompiers : 18•  Police nationale : 17•  Police municipale : 06 34 36 36 36•  Samu : 15•  Centre hospitalier

de Châteauroux : 02 54 29 60 00•  Urgences médicales 36 :

02 54 34 34 34 (visites et consultations sur rendez-vous uniquement)

•  Centre antipoison : 02 41 48 21 21•  ErDF dépannage : 09 726 750 36•  Urgence sécurité gaz GrDF :

0 800 47 33 33• Suez-Lyonnaise des eaux :

0 810 36 23 62• SAUR : 02 54 34 23 89

ENQUÊTE INSEEL’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) réalise actuellement deux enquêtes auprès de la population. La première enquête, menée jusqu’au 15 avril 2017, porte sur l’emploi, le chômage et l’inactivité. Elle permet de déterminer combien de personnes ont un emploi, sont au chômage, ne travaillent pas ou sont retraitées. Jusqu’au 29 avril, une seconde étude est organisée sur le thème du cadre de vie et de la sécurité. À Châteauroux, quelques ménages seront sollicités. Un enquêteur de l’Insee chargé de les interroger prendra contact avec certains d’entre vous. Il sera muni d’une carte offi cielle l’accréditant. Nous vous remercions par avance du bon accueil que vous lui réserverez.

NUMÉROS UTILES•  Centre communal d’action sociale

de Châteauroux : 02 54 34 46 21

•  Of� ce des personnes à la retraite : 02 54 34 42 84

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N° 8Mars / Avril 2017

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« ÉCRIRE, C’EST VITAL, C’EST COMME RESPIRER »Ses héros sont des autochtones. La matière de ses histoires est empruntée à l’actualité des sociétés qui l’ont imprégné lors de ses voyages. Caryl Férey est le parrain de la 11e Envolée des livres. Rencontre avec un auteur, voyageur, révolté surprenant.

Pourquoi avoir accepté ce parrainage ?Caryl Férey : « L’Envolée des livres sera une 1re rencontre avec Châteauroux. La proposition est venue d’Hubert Artus [NDLR : qui anime les tables rondes lors de l’Envolée des livres]. J’ai accepté. »

L’exercice des rencontres avec le public : passage obligé ou moment privilégié ?« Je préfère écrire ! Aller à la rencontre du public demande du temps, mais à partir du moment où l’on accepte, je pense qu’on doit le faire avec bonne humeur. »

D’où vient votre amour des livres, de l’écriture ?« L’écriture est arrivée tout de suite. À l’époque, nous n’avions pas Facebook ! On s’écrivait des

lettres. J’étais un lecteur assidu infl uencé par une famille d’instits. J’ai écrit très tôt, des textes qui se situaient entre Mad Max et Le Seigneur des anneaux. Un univers postapocalyptique qui préfi gurait le style de mes futurs romans. Dans mes écrits, avec mes copains, on était des guerriers de la route. Ce n’était pas des enquêtes, il fallait juste survivre avec plein de types à tuer ! C’était à la fois un mélange de ce qu’on vivait et de fi ction. Quand je les relis, c’est très drôle, mais très nul ! »

Vous êtes un grand voyageur. Quel rôle jouent ces voyages dans vos romans ?« Je ne suis pas le genre d’auteur à rester dans sa chambre. Rien ne remplace le contact avec les gens. J’ai été très inspiré par les rencontres que j’ai faites. »

Celle qui vous a le plus marqué ?« Les Grands-Mères de la place de Mai en Argentine. On ne peut pas faire pire. Elles savent que leurs enfants ont été torturés. Ces femmes se sont battu pendant quarante ans. Mapuche [Gallimard, 2012] parle de cela. C’est un livre à la fois romanesque avec de l’autofi ction. Tout est politique. On ne peut pas comprendre le présent sans le passé. »

Pourquoi êtes-vous tant attaché au genre policier ?« Dans le polar, on peut tout mettre.

J’ai un imaginaire assez sombre. Ce qui m’intéresse, c’est l’écriture, pas le côté “Cluedo”. Une enquête policière, c’est comme des maths. À un moment, il faut passer par là pour que le lecteur ait envie de tourner les pages. »

Comment écrivez-vous ?« Écrire, c’est vital, c’est comme respirer. Avant chaque roman il y a un long travail. Je me documente beaucoup. Lorsque je voyage, je prends des notes. J’essaie de lire des témoignages, des livres historiques. Tout ce que je rapporte est véridique, sans idéologie. »

Vos livres témoignent de la violence des sociétés où se déroulent les intrigues. Écrire, est-ce un acte politique pour vous ?« Mon cœur va vers les opprimés, pas vers les bourreaux, sans tomber dans le manichéisme ! Dans mes livres, il y a une vraie colère. Écrire est une façon de redonner la parole aux victimes. »

D’INFOS11e Envolée des livresSamedi 29 (14h-19h) et dimanche 30 avril (10h-18h), couvent des Cordeliers.Programme complet avec la liste des auteurs et les animations sur www.chateauroux-metropole.fr

CARYL FÉREY, AUTEUR PROLIFIQUE, TRÈS HONORÉCaryl Férey est né à Caen. Auteur de nombreux romans policiers, mais également de livres jeunesse, et à l’origine de divers projets mêlant la littérature et les arts, il a été récompensé à plusieurs titres pour ses œuvres : le prix Landernau et Tenebris pour Mapuche (Gallimard, 2012), le prix SNCF du polar pour Utu (Gallimard, 2004), plusieurs prix pour Haka (Éditions Baleine, 1998). Son roman Zulu, plusieurs fois primé, a été adapté au cinéma par Jérôme Salle avec Orlando Bloom et Forest Whitaker. Après la publication de Condor (Gallimard, 2016) qui se déroule au Chili, Caryl Férey vient de publier Pourvu que ça brûle (Albin Michel, janvier 2017) qui fait la genèse de ses livres, et termine actuellement Plus jamais seul, un « polar franco-européen qui parle des réfugiés ». Son prochain livre évoquera la mutation de la société colombienne, son ultraviolence et le processus de paix qui est en train de s’y engager.

LITTÉRATURE

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LITTÉRATURE

02 54 08 35 35www.mediatheque.ville-chateauroux.fr

ELLES SONT « UNIVERS’ELLES » !Avec « Univers’elles », le réseau des bibliothèques de Châteauroux lance tout un cycle d’animations consacré aux femmes. La venue d’Anny Duperey, en mars, à la médiathèque ponctuera ce programme de lectures, projections, conférences et expositions.

« Il n’est pas question d’être dans le féminisme, mais bien de mettre à l’honneur les femmes, et notamment celles en lien avec la littérature et les arts », assurait en janvier dernier la directrice du réseau des bibliothèques de Châteauroux, Carole Gasnier. Le nouveau cycle d’animations débutera donc le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des femmes. Tandis que les enfants vont imaginer l’habillement de la femme en 2117, l’artiste Pierre Mikaïloff évoquera ce jour-là « les femmes et le rock » lors d’une conférence ouverte au public à 18h30 à la médiathèque. Le Printemps des poètes sera dans la même veine. L’écrivain Timothée Laine

est convié le 11 mars pour une lecture de poèmes contemporains écrits par des femmes.

COLETTE DE JOUVENEL, FILLE DE COLETTEDans la foulée du Printemps des poètes, ne manquez pas le 24 mars, à 20h, la venue d’Anny Duperey lors d’une conférence-lecture retraçant une fi gure de la Résistance qui vécut en Corrèze, Colette de Jouvenel. Avec deux autres membres de la « Lust Compagnie » – François Soustre et Sylvain Dufour –, l’actrice et comédienne française évoquera le parcours de cette femme, qui fut la fi lle de la romancière Colette et du sénateur Henry de Jouvenel. Une autre femme sera présente à la médiathèque le 29 avril. Barbara Constantine viendra présenter, à 15h, le livre hommage sur lequel elle a travaillé avec des résidentes de l’Ehpad de Mézières-en-Brenne. Des trajectoires de femmes à découvrir lors d’un échange qui s’achèvera par la diffusion d’un fi lm des plus optimistes. De nombreuses projections enrichiront ce cycle qui se poursuivra jusqu’en mai.

D’INFOSRetrouvez tous les événements proposés dans le cadre du cycle « Univers’elles » lors du lancement le 8 mars prochain, à la médiathèque ou sur le portail http://mediatheque.ville-chateauroux.fr.

CES HOMMES QUI DESSINENT LES FEMMES« Univers’elles » sera également le titre de l’exposition qui se tiendra du 8 mars au 31 mai, à l’espace Raymonde-Vincent de la médiathèque Équinoxe. Les bibliothécaires ont extrait des fonds patrimoniaux toute une série de documents évoquant diverses figures féminines. Les échanges épistolaires entre Bernard Naudin et Jenny de Vasson, ainsi que des peintures de l’artiste, seront exposés. Des lettres de George Sand et des œuvres prêtées par le musée-hôtel Bertrand, comme le Petit Paul de Camille Claudel, viendront également enrichir ce fonds. En parallèle, les usagers pourront découvrir des croquis de mode réalisés par le dessinateur et peintre indrien François Coulaud.

QUI POUR SUCCÉDER AUX LAURÉATS DU PRIX DE LA VILLE 2016 ? Alors que l’annonce des lauréats du prix de la Ville de Châteauroux est attendue pour tout début mars, le jury s’est réuni le 21 janvier dernier, dans la plus stricte intimité des murs de la médiathèque Équinoxe, pour une ultime sélection. Il s’agissait ce jour-là de départager les derniers auteurs en lice pour le prix Eugène-Hubert qui récompense une œuvre documentaire, ainsi que les cinq auteurs pouvant décrocher le prix Guy-Vanhor qui valorise une œuvre de fiction. Parmi les livres sélectionnés dans cette dernière catégorie, les polars ont la cote.

UNE SÉLECTION ÉCLECTIQUEPierre-Olivier Lombarteix, et son héroïne Deirdre McNeill (Le Trèfle noir, Le Temps éditeur), rivalise avec les héros de GröttendiK (éditions La Bouinotte) d’Yvan Bernaer et ceux de Pierre Pouchairet (À l’ombre des patriarches, aux éditions Jigal). Les sujets sont plus épars dans la catégorie documentaire où l’on retrouve un détour par l’histoire locale avec deux ouvrages collectifs : Le Prieuré et le bourg Saint-Marcel (Indre) XIIe-XVIIIe siècles et L’Indre et la Grande Guerre. Un livre sur la nature (Des jardins et des hommes), un autre sur les traditions populaires (Le Berry et ses bourrées) et un dernier traitant d’œnologie (Une sommelière dans votre cuisine) sont également en lice. Pour découvrir les lauréats de ces deux catégories, qui succéderont à Laurent Astier (fiction) et Daniel Bernard (documentaire) et remporteront un chèque d’un montant de 750 € chacun, rendez-vous le 25 mars prochain, à 11 h, à la médiathèque Équinoxe où se tiendra la remise des prix. Par ailleurs, le prix « Coup de cœur des libraires » et le « Prix des enfants de la Ville de Châteauroux » (qui récompense une œuvre jeunesse) seront remis le 29 avril prochain, lors de l’Envolée des livres, au couvent des Cordeliers.

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MUSIQUE

3 CONCERTS, 3 STYLES

RYTHMES ENDIABLÉSPour son Concert de printemps, la Musique municipale met « la puls’ à l’oreille ». L’Orchestre d’harmonie, placé sous la direction de Ludovic Rabier et Denis Auger, et le Brass Band, dirigé par Ludovic Rabier, entameront des

rythmes effrénés extraits des œuvres de Bizet, du compositeur néerlandais Jacob De Haan, de George Gershwin. Avec la participation toute particulière du soliste Cédric Cyprien, ancien élève du conservatoire de Châteauroux, aujourd’hui percussionniste à la Musique de la Garde républicaine. Originaire d’Ardentes, le musicien interprétera en soliste avec l’orchestre un concertino pour percussions et orchestre d’harmonie de Menno Bosgra.

Concert de printemps, dimanche 12 mars, Scène nationale Équinoxe, 16h. Entrée gratuite.

L’OPEN JAZZ QUARTET EN CONCERTDans un autre genre musical, l’association Pharmacie humanitaire internationale convie le public à une soirée jazz vendredi 24 mars, à 20h30, à la salle Édith-Piaf de Châteauroux. Cette association, dont la vocation est de distribuer des médicaments pour les organisations humanitaires, a expédié plus de 25 tonnes de médicaments pour ses diverses organisations au cours de l’année 2016. Pour recueillir des fonds, elle invite ce soir-là le public à venir écouter l’Open Jazz Quartet.

Plein tarif : 10 € ; gratuit moins de 10 ans. Billets en vente sur place à partir de 19h. Renseignements au 06 24 10 69 28 ou 02 54 34 34 71.

LES MUSIQUES DE DISNEY JOUÉES POUR AMBREL’association Tous unis pour Ambre organise samedi 1er avril un spectacle caritatif au château des Planches à Saint-Maur, à 20h30. La soirée sera riche de succès en chansons, musique et danse avec un thème en fil conducteur, mais aussi avec quelques jolies surprises. De nombreux intervenants se produiront au profit de l’association. Une quarantaine d’élèves de l’Orchestre d’harmonie junior du conservatoire de Châteauroux reprendront notamment des chansons des dessins animés de Walt Disney.

Tarif : 10 €. Réservations ouvertes au 06 58 80 97 28.

LES COMPTOIRS SONORES ONT SOIF DE MUSIQUEEn ouverture de leur festival de musique aux accents printaniers intitulé « La Tournée générale 2017 », les Comptoirs sonores ont invité trois groupes à se produire place Monestier. Entre rock, pop folk et ambiance yé-yé…

L’idée de l’association les Comptoirs sonores est de réunir des groupes musicaux aux infl uences variées, loin des salles de concerts traditionnelles. La 2e « Tournée générale » de ces dénicheurs de talents commencera donc samedi 25 mars, place Monestier, à Châteauroux, avec Moloch/Monolyth. Après avoir réalisé plusieurs entrées remarquées à Bordeaux (un tremplin musical, celui des Deux Rives, remporté en 2016, ainsi qu’une résidence d’artiste à la Rock School Barbey), cette bande d’artistes bordelais viendra proposer ses titres pop folk aux aspirations proches d’Arcade Fire ou The Dodos. Puis c’est un saut dans le temps qui suivra avec le second groupe de cette soirée.

DU ROCK YÉ-YÉ AU ROCK ENRAGÉToujours place Monestier, Marie Mathématique prendra la relève. Composé de cinq Toulousains qui s’inscrivent dans l’histoire du rock, version « yé-yé », ce groupe de musique emprunte son nom à un personnage de bande dessinée, créé par Jean-Claude Forest dans les années 1960, et dont l’histoire fut adaptée pour l’ORTF avec une musique écrite par Serge Gainsbourg. La soirée s’achèvera au son du rock, plein de rage et de mélancolie, de Metro Verlaine. Récemment de passage sur la scène des Transmusicales de Rennes, composé de Raphaëlle la chanteuse et de trois musiciens (Axel à la

guitare, Romain à la basse et Joe à la batterie), Metro Verlaine signe ses textes en français, mais nous fait voyager bien au-delà des frontières françaises comme en témoigne la chanson « Manchester ».

D’INFOSConcerts du samedi 25 mars, place Monestier (prix libre). Deux autres dates fi gurent au programme de la « Tournée générale 2017 » des Comptoirs sonores. Samedi 1er avril, Zebra Lova sera à découvrir à l’ex-café Le Globo (prix libre). Puis le samedi 8 avril, rendez-vous avec quatre groupes dans la salle de musiques actuelles le 9 Cube : Pilote ; The George Kaplan Conspiracy, Moldav et Verlatour. Prix d’entrée : 5 €. facebook.com/TourneeGeneraledesComptoirsSonores/

Marie Mathématique

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SPECTACLE

THÉÂTRE

ÇA IRA (1) FIN DE LOUISLe nouveau spectacle de Joël Pommerat est une fiction politique contemporaine inspirée du processus révolutionnaire de 1789.

Qu’est-ce qui pousse des hommes à renverser le pouvoir ? Quels nouveaux rapports instaurer entre l’homme et la société ? entre les citoyens et leurs représentants ? Entre fi ction et réalité, Ça ira (1) Fin de Louis raconte cette lutte pour la démocratie. Avec cette nouvelle pièce, Joël Pommerat et sa compagnie Louis Brouillard signent leur retour sur la scène d’Équinoxe. Le public avait déjà pu les applaudir à l’occasion de passages répétés à Châteauroux : en novembre

2009 dans Je tremble 1 et 2, en mai 2011 dans Les Marchands et Pinocchio, puis en mai 2013 dans La Grande et Fabuleuse Histoire du commerce. Ça ira (1) Fin de Louis n’en sera que plus beau. Il a été le grand triomphateur des Molières 2016 avec trois trophées : spectacle du théâtre public, metteur en scène, auteur francophone de l’année.À découvrir mercredi 29 et jeudi 30 mars, 19h, à Équinoxe.La buvette d’Acoudéo vous attend dès 18h.

Équinoxe sort des sentiers battus et s’adresse à un public de jeunes enfants. Avec Nathalie Manguy (au chant, au jeu, à la guitare et à la sanza) et Christine Mariez (à la mise en scène), La Berceuse nous parle dans notre corps, dans notre cœur, dans notre éternité. Elle nous introduit dans le doux mouvement de la vie du quotidien dans lequel on naît. Elle se transmet de bouche à oreille partout sur la planète et invite à l’apaisement, au repos, au jeu, à la joie, avant de (peut-être) s’endormir. Un espace de recueillement ou d’abandon, hors du temps qui continue de s’égrener autour de nous. Nathalie Manguy invite à un voyage autour de la terre pour découvrir, à travers les berceuses et petites chansons du monde, les ressemblances et les différences, là où réside toute la richesse du monde. Son disque a obtenu le Coup de cœur de l’Académie Charles-Cros, catégorie jeune public 2015.

JAZZ

JEUDI 16 MARS 2017, À 20HLinx, Fresu, Wissels

Les retrouvailles de trois étoiles du jazz européen : le jeu racé et mélodieux du pianiste Diederik Wissels, la voix délicieusement diaphane du chanteur David Linx, le son feutré et fluide du trompettiste Paolo Fresu. Sur The Whistleblowers (les lanceurs d’alerte), ils ont composé des mélodies originales qui restent en tête, interprétées avec une sincérité qui nous va droit au cœur. La joie qu’ils ont de jouer ensemble est communicative. Le tout est porté par le groove irrésistible de la batterie caméléon de Helge Andreas Norbakken, en osmose avec la contrebasse chantante de Christophe Wallemme.

MUSIQUE DU MONDE

JEUDI 27 AVRIL, À 20H30Blick BassyAkö est le nouvel album de Blick Bassy, publié sur le label No Format. C’est le mix réussi de la musique traditionnelle camerounaise et du delta blues américain. De sa voix douce et aérienne, Blick Bassy interprète en bassa des chansons aux mélodies immédiatement familières en prenant le parti d’un minimalisme musical élégant, rarement exploré dans le vaste champ des musiques africaines.

02 54 08 34 34www.equinoxe-lagrandescene.com.fr

D’INFOSSpectacle jeune public (à partir de 18 mois). Durée : 30 minutes. Mardi 2 mai (à 18h30) et mercredi 3 mai (à 16h), à la Maisonnette de la culture. Deux séances sont réservées aux crèches, haltes-garderies et assistantes maternelles, les mercredi 3 et jeudi 4 mai, à 9h30.Renseignements auprès d’Élisabeth Lory au 02 54 08 35 80.Tarif unique : 7 €.

CHANTS DU MONDE

LA BERCEUSE, POUR LES TOUTES JEUNES OREILLES

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CINÉMA

LE RENOUVEAU DU CINÉMA CASTELROUSSINLe Castelroussin Maxime Dollo présentera en mars son premier court-métrage intitulé Dans un vent d’été, coréalisé avec l’acteur parisien Eoghan Fehr.

L’un a décroché une apparition dans le biopic Dalida sorti en janvier dernier. L’autre, après avoir prêté sa voix pour les chœurs de la comédie musicale Les Dix Commandements, espère bien jouer prochainement le Roi de pique dans la comédie musicale Alice, l’Illusion d’un rêve. Eoghan Fehr, acteur parisien de 23 ans, et Maxime Dollo, Castelroussin de 28 ans, se sont rencontrés sur le tournage d’une série digitale à Amiens. Leur collaboration s’est agréablement prolongée puisqu’ils présenteront le 22 avril à l’Apollo leur premier fi lm intitulé Dans un vent d’été. L’histoire, située dans les années 1930 dans le Berry, est celle de deux jeunes enfants. Tout commence avec des fouilles archéologiques et une poignée de cheveux blonds retrouvés au détour de vieilles murailles. Si la maison du musicologue castelroussin Jean-Yves Patte, au cœur du vieux Châteauroux, a servi de décor pour les premières scènes tout comme le couvent des Cordeliers, l’intrigue se déroule au-delà de la ville, à la pointe de Crozant et dans des lieux environnants comme le lavoir d’Arthon, la forêt du Poinçonnet ou encore la vallée du Nahon.

UN PARFUM DE NOSTALGIE« L’histoire est une parenthèse dans l’entre-deux guerres. À travers le récit de ces enfants, on part à la rencontre de lavandières, de religieuses, de bûcherons », raconte Maxime Dollo. Quinze minutes de voyage dans le temps, à travers des paysages dorés par le soleil. « Le tournage s’est réalisé sur cinq jours en plein mois d’août. » Les héros – deux frères déjà très expérimentés malgré leur jeune âge, Louis et Luka Quinn, 8 et 10 ans – incarnent Marcel et Jean à l’écran. La musique, elle, oscille entre création originale et musiques et

chansons des années 1930 extirpées des cartons de Jean-Yves Patte. Quant aux accessoires, ils sont bien d’époque ! La costumière – Myriam Degaudez – a confectionné elle-même les robes des lavandières et autres tenues ancestrales portées par les acteurs. Réalisé en partie grâce à un fi nancement participatif, Dans un vent d’été a vocation à vivre à travers des festivals. « Nous étions tous conscients qu’il s’agissait d’une aventure où les personnes venaient prendre plaisir à jouer sans contrepartie fi nancière immédiate. C’est un fi lm qui doit nous donner un élan vers d’autres projets », assure Maxime Dollo. Un début plutôt prometteur au vu des premières images révélées…

D’INFOSDans un vent d’été, diffusion au cinéma Apollo samedi 22 avril, à 20h, en présence des deux réalisateurs et des acteurs principaux du fi lm.

UNE ADAPTATION DE GRÖTTENDIK EN COURSOn connaissait le roman policier écrit par Yvan Bernaer, GröttendiK, paru aux éditions de La Bouinotte, dévoilé lors de la Nuit du polar 2016. Un projet d’adaptation ciné est en cours.

« Mon goût pour le cinéma est arrivé très tôt. Petit, je regardais beaucoup de fi lms et je cherchais à comprendre comment on les faisait. J’adorais les making of », évoque Thomas Borget. Le jeune homme, originaire de Buzançais, a décidé de se lancer dans l’adaptation du roman policier d’Yvan Bernaer. Et le décor qu’il a choisi pour son fi lm n’est autre que Châteauroux. Pour mémoire, l’histoire retrace

l’enquête du lieutenant Le Loubecq et de ses confrères policiers qui prennent en chasse un tueur en série connu sous le nom de « Valet de trèfl e ».

CHÂTEAUROUX EN TOILE DE FOND DU CRIMEPour tourner, le jeune homme a sollicité des autorisations dans divers lieux. Plusieurs scènes seront réalisées au fi l des

rues castelroussines et à la ferme de Beaumont, près de La Martinerie. Entouré d’une équipe d’amis acteurs bénévoles, équipé de son appareil photo, un refl ex 18-300 pour les plans fi xes, et d’une caméra DJI pour les plans mouvants, Thomas Borget prévoit d’intervenir sur les différentes étapes du tournage au montage. Mais pour découvrir qui se cache derrière le tueur, il faudra toutefois attendre

encore un peu. « Je prévois une sortie pour 2018. Le défi sera de réussir à créer une tension tout au long du fi lm et d’inclure des scènes d’action », explique celui qui verrait bien la Sonate au clair de lune de Beethoven comme fond musical pour son intrigue. De quoi créer du mystère et un vent de panique comme Hitchcock savait si bien les distiller !

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CINÉMA

02 54 60 18 75http://cinemaapollo.com

Artistes, critiques de cinéma et passionnés viendront échanger avec le public à l’occasion de la 11e saison de Retours vers le futur, le festival ciné dédié aux images d’archives et à la mémoire. Parmi les personnalités attendues qui ont gravité autour du cinéma durant toute leur vie, ne manquez pas la venue, samedi 18 mars à 18h30, de Serge Toubiana, ancien directeur de la Cinémathèque de Paris et rédacteur en chef des Cahiers du cinéma. L’homme viendra parler de son dernier livre, Les Fantômes du souvenir, et évoquera les plus grands réalisateurs qui ont marqué sa carrière. À 20h30, l’Apollo diffusera La Vallée de la peur, le western de Raoul Walsh, choisi et commenté par Serge Toubiana. Vendredi 17 mars, Jérôme Soligny, journaliste au magazine Rock & Folk, accompagnera la diffusion du fi lm Gimme Danger, l’histoire du groupe de rock The Stooges. « Cette année, le festival aura une résonance musicale, tout en restant dans la lignée des éditions précédentes. L’idée de l’archive, de son détournement et du questionnement qu’elle opère est toujours très présente », assure Camille Girard en charge de la programmation.

QUAND LE CINÉMA RENCONTRE LES ARTSDes séances plus « expérimentales » ont été imaginées pour cette nouvelle édition. Jeudi 16 mars, à 21h30, en partenariat avec le 9 Cube, deux vidéastes berlinois – Claire Fristot et Jan Bode – proposeront une création originale mêlant des images d’archives de l’usine Pyrex à la musique électro du groupe Organic Bananas. L’aspect artistique de ce festival se prolongera avec la participation de la plasticienne Maude Maris. Cette dernière a choisi la diffusion du documentaire de Pascale Moundélé, La Voix des statuettes, qui sera projeté le jeudi 16 mars, à 18h. Parmi les autres rendez-vous, un atelier avec le spécialiste du clip vidéo, Julien

Péquignot, est au programme pour les élèves de la section audiovisuelle du lycée Pierre-et-Marie-Curie. Outre la conférence qu’il donnera jeudi 16 mars, à 10h30, Jérôme Péquignot commentera l’après-midi à 14h30 la projection du premier fi lm de Martin Scorsese, sorti en 1967, bien avant Mean Streets : Who’s That Knocking at My Door ?

FAIRE REVIVRE DES FIGURES LOCALESDans la liste des rencontres insolites, un hommage sera rendu vendredi 17 mars, à 14h15, à André Pierdel, accessoiriste qui a travaillé avec les plus grands réalisateurs, de Jacques Tati qu’il rencontra sur le tournage de Jour de fête dans l’Indre à Orson Welles. Mercredi 15 mars, en ouverture du festival, à 20h30, l’Apollo recevra Solange Panis. « Pierre Panis, son père, était une fi gure locale extrêmement importante de la région. Il a œuvré toute sa vie à la promotion de la danse trad’ », rappelle le programmateur de Retours vers le futur. Une création originale à partir d’images fi lmées par Pierre Panis et de documents d’archives sera diffusée et mise en musique par deux violonistes. Juste avant, à 18h, une rétrospective consacrée à Léo Favier, jeune créateur européen originaire de Graçay, permettra de découvrir deux courts documentaires portant sur la politique et l’écologie, ainsi que le « documenteur » Kinoki où il évoque, à partir d’images d’archives, son village d’enfance entre le début des années 1960 et la fi n des années 1980. Toutes les autres surprises de ces 11es Rencontres cinématographiques sont à retrouver à l’Apollo. Un saut dans le passé pour découvrir les images oubliées !

LES IMAGES D’ARCHIVES DÉCORTIQUÉES PAR LES PROS DU CINÉMADu 15 au 19 mars, nombre d’invités marqueront les 11es Rencontres cinématographiques dédiées à la mémoire – Retours vers le futur.

L’ancien directeur de la Cinémathèque de Paris, Serge Toubiana, sera l’invité de Retours vers le futur, le 18 mars, à l’Apollo.

Hommage tout particulier à Pierre Panis qui fut l’un des dépositaires des arts et traditions populaires du Berry.

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LOISIRS

Côté humour, un premier rendez-vous attend les spectateurs le 17 mars. Lucienne et Solange, les deux comédiennes de Vamp in the Kitchen, remontent sur scène dans une pièce où elles concurrencent les pires candidats des jeux de télé-réalité. Le 25 mars, ce sera au tour du comédien Jérémy Ferrari de séduire le public avec son Vends 2 pièces à Beyrouth, tandis que Les Bodin’s reviennent planter le décor de leur ferme potache à Déols du 14 au 17 septembre.

HYPNOSE, DANSE, CHANSON FRANÇAISEDeux autres spectacles vous assureront le dépaysement le plus complet cette année. Pour voyager jusqu’en Irlande, ne manquez pas le 30 mars la compagnie Irish Celtic

et ses rythmes irlandais endiablés. Après un premier passage en 2016, l’ensorcelant Messmer revient le 15 mars prochain avec son show intitulé Intemporel. L’occasion de tester votre capacité de résistance à

l’hypnose ! Côté musique, place à la nouvelle vague de la chanson française avec Soprano (le 22 septembre), M. Pokora (le 16 novembre) et Black M (le 10 décembre). Que les fans de Christophe Maé se rassurent, le chanteur viendra présenter son dernier album, L’Attrape-Rêves, le 16 mai. Ces artistes vous donnent tous rendez-vous au MACH 36. Soyez nombreux à les accueillir !

D’INFOSPrix des spectacles et des concerts sur www.mach36.fr. Renseignements au 0 890 710 115 (0,15 € par minute). Billetterie auprès de l’offi ce de tourisme « Châteauroux Berry tourisme », 1 place de la Gare à Châteauroux, et dans les points de vente habituels.

LA NOUVELLE GÉNÉRATION D’ARTISTES FRANÇAIS EST AU MACH 36En 2017, de nombreuses dates sont à noter dans votre agenda pour découvrir ou redécouvrir vos artistes préférés.

LA BIBLIOTHÈQUE SONORE RAJEUNIT SES COLLECTIONSLes Contes du chat perché, L’Odyssée, Le Magicien d’Oz…, les grands classiques de la littérature peuvent aussi s’écouter. La Bibliothèque sonore élargit ses collections avec une nouvelle section jeunesse.

De la cassette audio que l’on écoutait sur nos vieux postes, les donneurs de voix de la Bibliothèque sonore de Châteauroux et de l’Indre créée en 1992 sont passés aux enregistrements sur fi chiers numériques plus faciles à envoyer par courriel. Récemment, les collections se sont enrichies de nouveaux supports. « La section jeunesse a été mise en route en 2015. Nous avons passé une convention avec

le rectorat de l’académie d’Orléans-Tours pour que les collèges et lycées de l’Indre puissent bénéfi cier des audio-livres », précisent les bénévoles. Huit partenariats avec des établissements scolaires du département ont ainsi abouti à une collaboration active entre professeurs, documentalistes et donneurs de voix afi n d’accompagner au mieux les élèves présentant des dyslexies, un handicap visuel ou des diffi cultés d’apprentissage.

LIVRES SCOLAIRES ET LIVRES CHOISISEntre les livres étudiés en classe et les livres écoutés pour le seul plaisir des élèves, les trois donneurs de voix de cette nouvelle section sont très sollicités. « 70 élèves sont inscrits à la Bibliothèque sonore cette année contre 27 l’an passé. Nous avons notamment une collaboration active avec la documentaliste du collège Colbert qui permet de diffuser des audio-livres

choisis par les élèves. » Vingt-cinq livres ont ainsi été enregistrés depuis la rentrée de septembre 2016 à partir d’ouvrages prisés des plus jeunes. Et les progrès en classe sont réels. « Les élèves sont plus autonomes. L’audio-livre permet une meilleure compréhension et donc une meilleure participation en classe », indique Marinette Belmont, ancienne professeure de sciences de la vie et de la Terre. À ses côtés, Nicole Gibaud prête elle aussi sa voix. « Pour bénéfi cier des services gratuits de la Bibliothèque sonore, les familles doivent fournir un certifi cat médical ou une recommandation délivrée par un orthophoniste », rappelle-t-elle.

D’INFOSBibliothèque sonore de l’Indre, 25 rue de la Catiche, à Châteauroux (enceinte école Jean-Racine).Ouverture le mercredi après-midi, de 14h à 16h45. 02 54 27 28 29.

Marinette et Nicole, donneuses de voix. Les Bibliothèques sonores de l’Association des donneurs de voix ont été créées en 1972 par le Lion’s Club.

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LOISIRS

GRAND CARNAVAL : DEUX JOURS DE FESTIVITÉS DANS LA VILLEMalgré des contraintes sécuritaires fortes, les organisateurs seront sur le pont les 8 et 9 avril pour célébrer le Grand Carnaval de Châteauroux, événement incontournable du printemps.

Pour le président des Carnavaleux, il n’était pas question de renoncer aux deux jours de festivités qui font désormais l’esprit du Grand Carnaval de Châteauroux. « L’objectif premier de cet événement est d’apporter une dynamique en centre-ville. La parade se déroulant désormais le dimanche, nous avons eu l’idée d’une journée d’animations itinérantes la veille, pour ne pas léser les commerçants, d’où la naissance de la Castel’rue Scène », rappelle Ricardo Fernandez au sujet de la création de ce préambule carnavalesque qui aura lieu malgré d’importantes mesures de sécurité imposées. Ainsi dès le samedi 8 avril, vous pourrez profiter dans les rues castelroussines de la musique, de la

danse et des animations colorées. « Nous souhaitons investir au maximum les associations. L’élément déclencheur a été la parade de Noël où nombre d’entre elles, de Châteauroux et des villes voisines, nous ont rejoints », assure-t-il.

UN CLIN D’ŒIL AUX PLUS GRANDS CARNAVALSDimanche 9 avril, la parade partira de Belle-Isle (à proximité du hall des expositions) avec un rassemblement prévu dès 14h. Si chaque association est libre de choisir son sujet d’inspiration, les Carnavaleux décoreront leur tableau principal en suivant les couleurs du « Printemps en fanfare ». « L’idée est toujours de faire

vivre les carnavals d’ici et d’ailleurs. Pour l’an prochain, nous avons pensé au thème des citrons et des oranges en clin d’œil au Carnaval de Menton. Et l’année suivante aux harengs en écho au Carnaval de Dunkerque », prédit Ricardo Fernandez. Comme en 2016, la parade empruntera l’avenue Marcel-Lemoine pour remonter jusqu’à la place de la République où se tiendra un embrasement surprise. « Toutes les associations peuvent nous contacter pour réaliser leurs propres tableaux, que ce soit pour le samedi ou le dimanche. Nous sommes avant tout une association qui a pour but de faire la fête ! » rappelle le président des Carnavaleux pour ceux qui l’auraient oublié.

CHASSE ET CERFS EN VEDETTELa Fédération des chasseurs de l’Indre, l’Association des chasseurs de grands gibiers et Puzzle Centre vous donnent rendez-vous dans le hall du parc des expositions Daniel-Bernardet

(site de Belle-Isle) les 8 et 9 avril prochains, à l’occasion du 8e Salon de la chasse / 17e Rendez-Vous des cerfs de Châteauroux.Comme chaque année, le programme des animations aura de quoi ravir les plus exigeants, avec différents espaces thématiques : « À cor et à cri », « Dédicaces », « Associations cynégétiques spécialisées de l’Indre », « Savoir-faire » (artisans et artistes), « Chevreuil », « Présentation des trophées des cerfs ».Un village commercial permettra à tout un chacun de trouver toute sorte de matériel pour profiter de son loisir favori. La Fédération internationale des trompes de France rythmera en

musique ce week-end, où une part belle sera faite à une exposition photo exclusivement réservée aux photographes amateurs* sur le thème « Les auxiliaires de chasse (tous modes de chasse confondus) ».

8e Salon de la chasse / 17e Rendez-Vous des cerfs Samedi 8 et dimanche 9 avril Hall du parc des expositions Entrée gratuite (samedi 9h-19 h / dimanche 9h-18h). Contact : 02 54 22 15 98.

* L’inscription à ce concours se fait directement au siège de la fédération, 46 boulevard du Moulin-Neuf à Châteauroux, jusqu’au 1er avril.

SOIRÉE SPÉCIALE CARNAVAL À L’APOLLOEn marge du carnaval et dans le cadre de sa programmation intitulée « L’autre écran », le cinéma Apollo de Châteauroux organise samedi 8 avril une soirée costumée avec la diffusion de deux films d’épouvante et d’horreur, en version restaurée : Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper et Le Jour des morts-vivants de George Romero. Un concours des meilleurs déguisement et maquillage ponctuera cette soirée.

Cette année, la voiture des « Baracos », financée par le Conseil de grand quartier Centre-Ville / Les Marins, sera de retour dans la parade pour donner le tempo !

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SPORT

CHÂTEAUROUX

LA BOXE EN TENUE DE GALAAprès une riche première soirée de combats le 18 février dernier, le Boxing club Châteauroux Labo Fenioux est de retour sur le ring, avec son second gala de l’année le 22 avril.

Lucien Rongy est un président heureux. Le club de boxe qu’il dirige affiche un bilan indéniablement positif depuis plusieurs années et profite à plein des six médailles (dont deux titres pour Estelle Mossely et Tony Yoka) aux Jeux de Rio l’été dernier. Le BCC compte ainsi presque « trop de licenciés » (146 !), selon les propres dires du dirigeant : « Du coup, nous avons demandé à Momo Bahi de reprendre du service comme prévôt fédéral, afin que nous en ayons trois pour encadrer les nouveaux venus dans les meilleures conditions. »

L’enthousiasme actuel pour le noble art « où l’important est avant tout de

savoir ne pas prendre de coups » se jauge aussi à la belle fréquentation des galas de boxe proposés depuis plus de trente ans par le club. Le premier de l’année, qui s’est déroulé le 18 février dernier, n’a pas failli à la règle : il a encore fallu refuser l’entrée à pas mal de monde, comme en 2016.

Il faut dire qu’il y avait de quoi attirer les foules, avec trois combats de boxe éducative, sept amateurs (dont un quart de finale du Tournoi de France et un autre de Coupe de la Ligue) et un combat pro hors compétition. Le schéma de la prochaine soirée devrait être du même acabit, en fonction de ce que le BCC aura acquis aux

enchères du 3 avril. « On espère “attraper” une demi-finale nationale, mais on verra ce que les promoteurs professionnels nous laissent comme miettes, parce qu’on n’a pas les finances pour les contrer », avoue Lucien Rongy, un brin désabusé mais combatif malgré tout. La soixantaine de bénévoles impliqués dans l’organisation mettra une nouvelle fois tout son cœur à l’ouvrage, et la soirée s’annonce déjà, quel que soit le plateau, très attendue !

D’INFOSGala du Boxing club castelroussin Samedi 22 avril (20h) Gymnase Pierre-Jablonsky, à Vaugirard – 06 60 47 58 92.

SAINT-MAUR

L’USSM BOXE, LA GRANDE FAMILLE

« La boxe est souvent une affaire de famille. Il y a les Bahi à Châteauroux et les Piteau à Saint-Maur, mais c’est un peu partout pareil en France », sourit Sébastien Piteau, l’un des fondateurs de l’USSM Boxe avec Patrice Hickel il y a douze ans. À cette époque, le club a démarré avec peu de choses et une petite quinzaine de licenciés. Aujourd’hui, il fait partie du sérail, compte près d’une centaine d’adhérents (boxes éducative, loisirs, amateurs aéroboxe et pros

confondues) et s’est fait un nom au niveau international par le biais de l’épopée de Loïc Fouré (deux titres WBF et un titre UBO). Chaque année, au gré des opportunités, il organise un gala à la salle omnisports (comme le 4 février dernier), voire deux comme ce fut le cas en 2015 lorsqu’il accueillit deux confrontations France-Italie féminines lors desquelles Victoire [sa fille, NDLR] était sélectionnée pour la première fois en équipe nationale. « Toutefois,

notre objectif n’est pas d’aller au-delà de ce que notre budget nous permet, parce que comme tout le monde associatif nous devons faire face au désengagement de certaines collectivités, même si la Ville de Saint-Maur et le Département nous soutiennent toujours. Cela dit, on ne réduira jamais le braquet au niveau organisations », poursuit-il.La politique du club tient en quelques mots : transmission, passion, envie et investissement. Qu’il s’agisse des entraîneurs (Ludo Guérin et Loïc Fouré), des boxeurs ou des adhérents bénévoles, tout le monde évolue selon ce credo. Et entre les cordes, chacun peut développer son style, le club se contentant de « donner les outils et les conseils sur quand et comment les utiliser en combat ». Au vu des résultats engrangés par ses têtes d’affiche sur le ring, la méthode semble porter ses fruits.

D’INFOSContact : 06 61 54 81 07.

Depuis sa création en 2005, la section boxe de l’US Saint-Maur, forte de ses têtes d’affiche (Loïc Fouré hier, Victoire Piteau, Bilitis Gaucher et Islam Mouklouchev aujourd’hui), aspire à s’inscrire durablement dans le tissu associatif local.

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SPORT

Comme c’est désormais la tradition depuis plus d’un quart de siècle, le Cercle de l’épée castelroussin (CEC) donne rendez-vous aux meilleurs épéistes régionaux et nationaux, fin mars, à l’occasion de son open national à Belle-Isle.

CHÂTEAUROUX

L’ÉPÉE EN GARDE À BELLE-ISLE

LA VILLE PARTENAIRE DU RACC ET DE LA BERRI BASKETAlors que les fins de saison régulière se profilent pour le rugby et le basket, la Ville de Châteauroux apporte son soutien à ses clubs, à l’occasion de la venue de La Châtre (le 19 mars) aux Chevaliers et de Saint-Léonard Angers (le 29 avril) à Valère-Fourneau. Deux victoires sont espérées pour ces matchs de gala.

LE CTC 36 ET L’USP TENNIS AU FILETLes championnats de Nationale 1B féminine et de Nationale 3 masculine démarrent fin avril, avec en lice deux équipes pour le Châteauroux Tennis club 36 et une pour l’US Le Poinçonnet Tennis. Si les Poinçonnois viseront le maintien en N3, les Castelroussins tenteront de jouer les trouble-fête dans leur poule. Quant aux filles du CTC 36, elles partent avec l’ambition de rejoindre la N1A à court terme.

SEMI-MARATHON TRÈS COURU À LA MARGOTIÈRELe 12 mars prochain, la 8e édition du semi-marathon de Châteauroux (21,1 km) se tiendra autour de La Margotière. Organisée par La Berrichonne Athlétisme, cette épreuve a été terminée l’an passé par un nombre record de participants (278), malgré une cascade d’abandons. Qui succédera aux lauréats 2016, Kamel Latrach et Karine Mesnard ? Bien malin qui saura le dire, tant les inscrits seront encore nombreux. Deux autres courses, de 3 et 5 km, sont prévues en accompagnement de cet événement qualificatif pour les « France ».

À PÂQUES, LES CADETTES JOUENT AU BASKETDu 15 au 17 avril, se déroulera le traditionnel tournoi international cadettes de basket, au Poinçonnet. Le gymnase de La Forêt accueillera quatre des meilleures équipes nationales d’Europe de la catégorie, dont l’unique objectif sera de soulever le trophée de vainqueur comme les Espagnoles en 2016.

Malgré les beaux résultats tricolores lors des JO de Rio l’été dernier (trois médailles, dont le titre à l’épée par équipe), l’escrime nationale va mal. Comme dans bien d’autres sports, ses clubs souffrent des errements réglementaires de leur fédération, d’un cruel manque de finances et d’une sous-médiatisation que la réussite brésilienne ne saurait occulter. Le Cercle de l’épée castelroussin (CEC, 70 licenciés) n’en a que plus de mérite à organiser, dans un tel contexte, son Tournoi open national épée seniors chaque année. « Il y a une douzaine d’années, il existait huit compétitions d’ambition nationale en Centre-Val de Loire. Aujourd’hui, avec Blois (qui connaît de grosses difficultés), il ne reste plus que nous. Et encore, nous persévérons en faisant attention à notre budget », précise le président et maître d’armes Jean-Daniel Dupuis. Ces dernières années, le club a été obligé de se tourner vers le mécénat et le sponsoring privés pour maintenir une table de prix « quasi unique en interrégions », pour

récompenser les seize finalistes de son épreuve. Cette dotation n’est pas le seul atout de cette compétition pour attirer des épéistes de niveau national. Ce tournoi étant inscrit dans les calendriers national et régional, les points que les bretteurs y marquent comptent pour leur classement annuel et l’on peut décrocher une qualification pour les championnats de France de la discipline. Cinquante à soixante-dix épéistes sont ainsi attendus à Belle-Isle, pour une épreuve toujours très spectaculaire et pleine de suspense. Parmi eux, les locaux Godefroy Billot, Laurent Dargenton, Anthony Bréjeau, Patrick Manguet et Michel Lacoux essaieront de pointer le meilleur résultat possible.

D’INFOS27e Tournoi open épée seniors Dimanche 26 mars (toute la journée) Gymnase de Belle-Isle, parc D.-Bernardet 02 54 35 43 39.

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CALENDRIERMARS / AVRIL 2017

Les 11 et 12 mars

Stage de gospelStage encadré par Gospel Teaching Production de Paris qui s’achèvera par un concert le dimanche, à 17h.

DChapelle des Rédemptoristes Châteauroux

Dimanche 12 mars

Concert de printempsOrganisé par la Musique municipale, avec l’Orchestre d’harmonie et le Brass Band.

DScène nationale Équinoxe, 16h Châteauroux

Samedi 18 mars

Bal countryOrganisé par American Country Saint-Maur.

D02 54 22 65 14 Château des Planches Saint-Maur

Vendredi 24 mars

Concert de jazzL’Open Jazz Quartet se produit en concert au profit de l’association « Pharmacie humanitaire internationale du Berry ».Entrée : 10 €

DSalle Édith-Piaf, 20h30 Châteauroux

Samedi 25 mars

Bal folkOrganisé par l’association Musicarthon.

D02 54 36 78 78 Salle multi-activités, 20h Arthon

Samedi 25 mars

Bal de printempsComité des fêtes de Saint-Maur.

D02 54 07 31 44 Château des Planches Saint-Maur

AvrilLundi 3 avril

Concert de Jet Sept TromboneOrganisé par le Jazz club du Berry.

D02 54 34 89 64 Restaurant L’Escale, 20h30 Déols

Vendredi 7 avril

Brigitte Lecoq interprète BarbaraTarifs : de 12 € à 15 € ; gratuit pour les moins de 12 ans.

D02 54 07 19 86 L’Asphodèle, 20h30 Le Poinçonnet

EXPOSITIONSMarsDu 2 au 30 mars

« Tableaux... Sculptures »Exposition de l’artiste Jean Decloquement.

DHall de l’hôtel de ville Châteauroux

Du 2 mars au 7 mai

« Mémoires »Alain Kleinmann est un passeur d’images, un porteur de mémoire(s). Il est un stimulateur, un révélateur d’émotions. Il se comporte en « officiant » des souvenirs qu’il porte sur l’autel de la mémoire, celle de l’histoire d’un peuple, le peuple juif.Entrée libre.

D02 54 61 12 30 Musée-hôtel Bertrand Châteauroux

Du 10 au 31 mars

Exposition plurielleDans le cadre des Semaines d’information sur la santé mentale, un collectif composé d’artistes et de malades expose sur le thème « Santé mentale et travail ».

DCafé Équinoxe Châteauroux

Jusqu’au 25 mars

Exposition de peinturesOrganisée par l’association « Animation touristique ».

D02 54 07 58 87 Salle du Cloître, abbaye Déols

Jusqu’au 25 mars

« Instantané Afrique »Par l’association « Les Indépendants du Boischaut ».

D02 54 08 61 38 Médiathèque Alfred-de-Musset Mâron

Jusqu’au vendredi 31 mars

CalligraphiesDe Micheline Nicolas, par Christian Rivieccio.

D02 54 47 26 56 Médiathèque Ardentes

Jusqu’au 31 mars

Photographies animalièresPar Jean-Michel Navarro.

D02 54 08 26 39 Médiathèque Raymonde-Vincent Saint-Maur

AvrilDu 1er au 28 avril

« Les mystérieux mystères insolubles »Les aventures du patrimoine en région Centre-Val de Loire. Exposition présentée en partenariat avec la Bibliothèque départementale de l’Indre.

D02 54 47 26 56 Médiathèque Ardentes

Du 15 au 30 avril

Expo photoOrganisée par le club Déclic Image 36.

D06 87 88 92 12 Odakim Le Poinçonnet

MUSIQUEMarsSamedi 11 mars

Soirée discoOrganisée par l’Association des bambins de Coings.

D07 68 40 02 37 Salle des fêtes Coings

Samedi 11 mars

Bal folkOrganisé par l’Atelier de danses traditionnelles.

D06 20 27 19 58 Château des Planches Saint-Maur

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Vendredi 21 avril

Concert de musique classique « Les Lisztomanias » reçoivent le pianiste français, d’origine polonaise, Frédéric Vaysse-Knitter.Tarifs : de 12 à 15 € ; gratuit – de 12 ans.

D02 54 60 55 35 L’Asphodèle, 20h30 Le Poinçonnet

Samedi 22 avril

Bal folkOrganisé par l’association Les Brioleux.

D02 54 35 35 39 L’Asphodèle Le Poinçonnet

Vendredi 28 avril

Concert de printempsOrganisé par l’Union musicale ardentaise.

D06 75 62 17 64 Agora Ardentes

Vendredi 28 avril

« 1 000 chœurs pour un regard »Concert organisé par Familles rurales au profit de Retina France.

D02 54 22 18 30 Château des Planches Saint-Maur

Lundi 1er mai

Tri NationSoirée du Jazz club du Berry.

D02 54 34 89 64 Restaurant L’Escale, 20h30 Déols

SPORTMarsSamedi 11 mars

Course cycliste Le Poinçonnet-LimogesOrganisée par Tour du Limousin Organisation. Présentation des équipes vers 11h45 sur le parking du gymnase. Départ en centre-ville vers 12h30.

D02 54 60 55 35 Le Poinçonnet

Dimanche 12 mars

Semi-marathonOrganisée par La Berrichonne Athlétisme, cette course à pied est classante et qualifiante pour les championnats de France.

D06 87 60 29 62 Stade de La Margotière Châteauroux

Vendredi 17 mars

Football : La Berrichonne / Paris FCChampionnat de France de National.

D02 54 34 13 23 Stade Gaston-Petit, 20h Châteauroux

Samedi 18 mars

La Nuit de l’eauDe nombreuses animations aquatiques (baptêmes de plongée, cours d’aquabike…) organisées par le Nautic club castelroussin au profit de l’Unicef.

D06 26 39 01 83 Piscine à vagues de Belle-Isle Châteauroux

Samedi 18 mars

Basket : La Berrichonne / CherbourgChampionnat de France Nationale 2M.

D02 54 08 45 62 Gymnase Valère-Fourneau, 20h Châteauroux

Dimanche 19 mars

Rugby : RACC / US La ChâtreChampionnat de France de Fédérale 3.

D02 54 27 93 33 Stade des Chevaliers, 15h Châteauroux

Dimanche 19 mars

Randonnée de printempsOrganisée par l’Assemblée de Clavières.

D02 54 26 16 72 ou 06 86 78 14 06 Clavières Ardentes

Vendredi 31 mars

La Berrichonne Football / AS BéziersChampionnat de France de National.

D02 54 34 13 23 Stade Gaston-Petit, 20h Châteauroux

AvrilDimanche 9 avril

Course nature de BrassiouxOrganisée par DCF Indre. Distances 1 km, 1,9 km et 2,8 km. Départs de Brassioux à 9h30.

D06 08 46 56 44 Déols

Mercredi 12 avril

15e édition de Faites du footOrganisée par La Berrichonne Football.

D02 54 34 13 23 Stade Gaston-Petit Châteauroux

Vendredi 14 avril

Football : La Berrichonne / FC ChamblyChampionnat de France de National.

D02 54 34 13 23 Stade Gaston-Petit, 20h Châteauroux

Dimanche 16 avril

Randonnée pédestreOrganisée par UFOLEP. Quatre parcours de 10, 13, 15 et 19 km. Départs de la salle des associations de Céré (7h45-8h30).

D02 54 61 34 55 Coings

Vendredi 21 avril

Gala de boxe professionnelleOrganisé par le Boxing club Labo Fenioux.

D06 60 47 58 92 Gymnase Pierre-Jablonsky, 20h Châteauroux

Vendredi 21 avril

Football : La Berrichonne / US ConcarneauChampionnat de France de National.

D02 54 34 13 23 Stade Gaston-Petit, 20h Châteauroux

Dimanche 23 avril

Randonnée VTT La PoinçonnoiseOrganisée par l’USP VTT poinçonnois. Départs à partir de 8h, école Jacques-Prévert pour 20, 35 ou 50 km. Randonnée familles : 18 km.

D06 40 28 68 96 Le Poinçonnet

Dimanche 23 avril

Marche de printempsOrganisée par l’USSM Marche.

D02 54 07 93 66 Départ de la salle Octave-Monjoin Saint-Maur

Dimanche 23 avril

Randonnée cyclotouriste59e randonnée de la vallée de la Creuse organisée par le « Club des amis cyclos de Châteauroux ».

D02 54 35 55 55 La Maison départementale des sports Châteauroux

Samedi 29 avril

Basket : La Berrichonne / Saint-Léonard d’AngersChampionnat de France Nationale 2M. Match partenaire de la Ville de Châteauroux.

D02 54 08 45 62 Gymnase Valère-Fourneau, 20h Châteauroux

Lundi 1er mai

Tournoi de futsalOrganisé par l’association Mots’z’arts.

D07 62 91 22 74 Gymnase de Belle-Isle Châteauroux

SPECTACLESMarsLes 10, 11 et 12 mars

Un fil à la patteComédie de Feydeau interprétée par le Masque de Sganarelle. Vendredi et samedi, à 20h30. Dimanche, à 15h. Places en vente au site clunisien de Déols ou à l’office de tourisme de Châteauroux.

D02 54 07 58 87 / 02 54 34 10 74 Tarif plein : 10 € ; réduit : 8 € Centre socioculturel Déols

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Samedi 29 avril

Représentation théâtrale D02 54 26 00 14

Foyer rural Montierchaume

BROCANTES / VIDE-GRENIERSMarsDimanche 12 mars

BrocanteOrganisée par l’US Saint-Maur Football.

D06 80 33 46 43 Château des Planches Saint-Maur

AvrilDimanche 2 avril

BrocanteOrganisée par le comité des fêtes du quartier des Marins. 5 € le mètre linéaire.Entrée gratuite.

D02 54 60 08 20 Avenue des Marins Châteauroux

Dimanche 2 avril

Vide-grenier BD, CD et DVDVenez découvrir des milliers de disques CD, DVD et BD de tous styles.Entrée payante : 2 €.

D06 76 97 47 08 Site de Belle-Isle Châteauroux

Dimanche 9 avril

BrocanteOrganisée par l’Association pour l’Animation touristique de Déols.1,50 € le mètre linéaire.

D02 54 07 58 87 Avenue Paul-Langevin Déols

Dimanche 23 avril

BrocanteOrganisée par l’association « Partageons la forêt ».

D02 54 36 25 60 Le Carroir – Loges de Dressais Ardentes

Samedi 11 mars

L’Arbre aux parolesSpectacle poétique organisé par le groupe « Poétiquement nature ».

D02 54 08 61 38 Médiathèque Alfred-de-Musset, 15h15 Mâron

Dimanche 12 mars

Les AffreuzZzSpectacle tout public, à partir de 3 ans. Billets en vente à la mairie du Poinçonnet ou sur place le soir du spectacle.Tarif : 6 € ; gratuit moins de 4 ans.

D02 54 60 55 35 L’Asphodèle, 16h Le Poinçonnet

Mercredi 15 mars

MessmerAprès un premier passage sur la scène du MACH 36 en 2016, le grand « Fascinateur » revient avec son spectacle, Intemporel.Tarifs : de 39,50 € à 59,50 €.

D0 890 71 01 15 MACH 36 Déols

Les 17, 18 et 19 mars

Un fil à la patteVoir ci-dessus.

DCentre socioculturel Déols

Vendredi 17 mars

Soirée théâtreOrganisée par l’UNCAFN.

D06 07 01 33 64 L’Asphodèle, 20h Le Poinçonnet

Samedi 18 mars

Conte Prends garde au loupSpectacle créé et conté par Corinne Duchêne (à partir de 7 ans).

D02 54 22 14 28 Espace Art et culture, 20h Déols

Samedi 18 mars

Concert interactif de musique et poésiePar Philippe Granger, à l’occasion du Printemps des poètes.

D02 54 08 26 39 Médiathèque Raymonde-Vincent, 17h30 Saint-Maur

Samedi 25 mars

Jérémy Ferrari : Vends 2 pièces à BeyrouthLe retour fracassant et provocateur de l’humoriste et comédien Jérémy Ferrari qui vient présenter son spectacle Vends 2 pièces à Beyrouth.Tarif unique : 41 €.

D0 890 71 01 15 MACH 36 Déols

Samedi 25 mars

« Mille chœurs pour un regard »Soirée proposée par la chorale du Poinçonnet au profit de l’association Retina.

D06 03 69 54 95 L’Asphodèle Le Poinçonnet

Jeudi 30 mars

Irish CelticAprès un succès européen, les danseurs de la compagnie Irish Celtic repartent pour une tournée française et dévoile un spectacle inédit où se mêlent histoire, musique et danse irlandaises.

D0 890 71 01 15 MACH 36 Déols

Les 31 mars et 1er avril

Soirée théâtreOrganisée par le Méli Mélo étrechois.

D02 54 26 95 25 / 02 54 26 11 22 Salle des fêtes Étrechet

AvrilJeudi 6 avril

Ballets russesOrganisés par l’association « Rock et danses de salon ».

D02 54 07 80 94 Château des Planches Saint-Maur

Les 7 et 8 avril

Soirée théâtreOrganisée par le Méli Mélo étrechois.

D02 54 26 95 25 / 02 54 26 11 22 Salle des fêtes Étrechet

Vendredi 7 avril

Soirée hommage à BarbaraAvec Brigitte Lecocq.

D02 54 60 55 35 L’Asphodèle, 20h30 Le Poinçonnet

Samedi 8 avril

Soirée théâtreProposée par les Gais Pinsonnets.

D02 54 34 02 23 L’Asphodèle Le Poinçonnet

Samedi 29 avril

Lapin lapinPièce de théâtre de Coline Serreau par la compagnie Le Rhinocéros blanc. Farce sociale et poétique. Réservations au 06 71 01 34 73.Tarifs : 10 € / 5 €.

DMLC Belle-Isle, 20h30 Châteauroux

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AUTRES MANIFESTATIONSMarsMercredi 8 mars

6e conférence « L’art pour les curieux »Trois œuvres décryptées en une heure. Conférence animée par Jean-Michel Lauret.

D02 54 22 14 28Espace Art et culture, 18h30Déols

Dimanche 12 mars

Rassemblement de voitures anciennesOrganisé par Rétro Méca Centre.

D06 31 78 30 37Place Saint-VincentArdentes

Dimanche 12 mars

CarnavalOrganisé par Familles rurales.

D02 54 22 18 30Centre-bourgSaint-Maur

Du 15 mars au 19 mars

Retours vers le futur11es Rencontres cinématographiques dédiées à la mémoire. Programme complet sur https://cinemaapollo.com.

D02 54 60 18 75Cinéma ApolloChâteauroux

Mardi 21 mars

Conférence de l’Académie du CentrePar Françoise Dumasy.Entrée libre.

D02 54 27 30 42Archives départementales, 18h30Châteauroux

Vendredi 24 mars

Soirée tarot, belote et jeuxOrganisée par Familles rurales.

D02 54 26 58 75Salle associativeMâron

Du 24 au 27 mars

Salon de l’habitatTout pour la décoration et l’aménagement intérieur et extérieur de la maison.

D02 54 22 15 98Hall des expositionsChâteauroux

Dimanche 26 mars

Concours de beloteOrganisé par Anima 3.

D06 84 76 23 80Hall de Touvent, 13hChâteauroux

Du 31 mars au 1er avril

Salon des seniorsUn salon dédié au quotidien et à la qualité de vie des personnes âgées.

D02 54 22 15 98Hall des expositions de Belle-IsleChâteauroux

AvrilSamedi 1er avril

Carnaval « médiéval » D02 54 34 19 14

Centre-villeDéols

Dimanche 2 avril

Carnaval « la danse à travers le temps »Avec la participation des Vélos humoristiques de La Chapelle-Saint-Ursin.

D06 07 34 75 49Rues du villageDiors

Dimanche 2 avril

CarnavalOrganisé par l’Association des parents d’élèves (APE).

D02 54 26 16 57Rues du villageÉtrechet

Dimanche 2 avril

22e Bourse aux armes MilitariaOrganisée par le club ARVMC. Avec une grande exposition militaire historique.

D02 54 26 52 81Gymnase « Les Planches »Saint-Maur

Mercredi 5 avril

7e conférence « L’art pour les curieux »Trois œuvres décryptées en une heure. Conférence animée par Jean-Michel Lauret.

DEspace Art et culture, 18h30Déols

Les 8 et 9 avril

8e Salon de la chasseExposition et nombreuses animations à travers le 17e Rendez-Vous des cerfs.

D02 54 22 15 98Hall des expositions, avenue Daniel-BernardetChâteauroux

Les 8 et 9 avril

CarnavalLe samedi, animations de rue. Le dimanche, parade dans les rues de la ville.Départ du défi lé vers 14h30 depuis le hall des expositions de Belle-Isle. Arrivée place de la République.

DChâteauroux

Dimanche 9 avril

Rassemblement de voitures anciennesOrganisé par Rétro Méca Centre.

D06 31 78 30 37Place Saint-VincentArdentes

Samedi 15 avril

Chasse aux œufs de PâquesOrganisée par l’Association Pêche et animation de l’étang Duris.

D06 81 97 85 98Étang DurisLuant

Dimanche 16 avril

Conférence de l’Académie du CentreSur le thème « Nouveaux regards sur les origines de Châteauroux : l’apport de l’archéologie », par Matthieu Munos.Entrée libre.

D02 54 27 30 42Archives départementalesChâteauroux

Les 29 et 30 avril

L’Envolée des livresRencontre avec les auteurs, tables rondes, remise de prix littéraires et animations autour de l’écriture. Samedi, 14h-19h. Dimanche,10h-18h.

D02 54 08 35 16Entrée libre.Couvent des CordeliersChâteauroux

Les 29 et 30 avril

Exposition canineOrganisée par l’Association canine territoriale du Val de Loire.

D06 86 70 40 80Hall des expositions de Belle-IsleChâteauroux

Les 29, 30 avril et 1er mai

Fête du MuguetDimanche, cavalcade des chars à partir de 15h dans le centre-ville. Durant les trois jours, fête foraine sur le mail de la Forêt. Animations et soirées à thème. Concours du vélo fl euri.

D06 08 70 79 34Le Poinçonnet

Dimanche 30 avril

Bourse aux vêtementsOrganisée par l’Amicale du personnel communal.

D02 54 26 00 14Foyer ruralMontierchaume