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Le magazine de Bretagne porte de Loire Communauté DOSSIER Vivre ici ! LA COMCOM ET VOUS Des nouvelles du centre aquatique ITINÉRAIRES Les trésors de Haute Bretagne Numéro 12 ∙ Juin 2021 bretagneportedeloire.fr Bain-de-Bretagne Chanteloup Crevin Ercé-en-Lamée Grand-Fougeray La Bosse-de-Bretagne La Couyère La Dominelais La Noë-Blanche Lalleu Le Petit-Fougeray Le Sel-de-Bretagne Pancé Pléchâtel Poligné Saint-Sulpice-des-Landes Sainte-Anne-sur-Vilaine Saulnières Teillay Tresbœuf

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Le magazine de Bretagne porte de Loire Communauté

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Numéro 12 ∙ Juin 2021bretagneportedeloire.fr

Bain-de-Bretagne ∙ Chanteloup ∙ Crevin ∙ Ercé-en-Lamée ∙ Grand-Fougeray ∙ La Bosse-de-BretagneLa Couyère ∙ La Dominelais ∙ La Noë-Blanche ∙ Lalleu ∙ Le Petit-Fougeray ∙ Le Sel-de-Bretagne ∙ PancéPléchâtel ∙ Poligné ∙ Saint-Sulpice-des-Landes ∙ Sainte-Anne-sur-Vilaine ∙ Saulnières ∙ Teillay ∙ Tresbœuf

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Retrouvez les événements et animationsorganisés sur le territoire de

Bretagne porte de Loire Communautédu 1er juin au 30 septembre 2021

sur bretagneportedeloire.fr

Événements et animations organisés par les associationsdu territoire ou la Communauté de communes dans le respectdes règles sanitaires. Soumis à modi�cation ou annulationselon les mesures sanitaires en vigueur.

Associations du territoire : vous organisez un événement cet été ? Inscrivez le dans larubrique Agenda sur bretagneportedeloire.fr ! (instructions dans l’Espace associations)

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histoire de...repères

regards partagés

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dossier :vivre ici !

la comcom et vous

coups de cœur

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la recette du chef

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Catherine Allain - Vice-présidente en charge du PLUIH, de l’habitat et des mobilités

Pour Catherine Allain, les politiques liées à l'urbanisme doivent tenir compte des questions sociales. Une idée qu'elle porte à la Communauté de communes, et dans son mandat d'adjointe à la mairie de Poligné.

Que signifie être élue communautaire pour vous ?

Une élue communautaire est en premier lieu une élue de sa com-mune. En ce sens, je pense repré-senter ma commune au sein de la Communauté de communes tout en travaillant des sujets d’intérêts communautaires. Notre rôle est de construire ensemble, de faire des propositions, de débattre de sujets communs et de valider ou non les projets travaillés en commissions. Chaque commune à ses propres caractéristiques. Être élu communautaire permet d’être à l’écoute de chacun pour porter des projets communs afin d’ap-porter des services, de valoriser et de représenter notre territoire.

Pourquoi avez-vous choisi de porter la vice-présidence à l'habitat ?

En tant qu’élue communautaire sur les 2 derniers mandats, j’ai participé à l’élaboration du Plan local d'urbanisme intercommu-nal avec son volet Habitat, ainsi qu’aux diverses commissions Habitat. C’est donc tout naturel-lement que j’ai souhaité m’inves-tir davantage pour poursuivre le travail engagé et proposer de nouvelles actions. Je porte un intérêt tout particulier à l’habitat et c’est évidement lié à ma pro-fession d’architecte d’Intérieur. Mon rôle est d’avoir une position politique afin de faire des choix stratégiques.

Selon vous, quel est le principal rôle de la Communauté de com-munes en matière d'habitat ?

La politique de l’habitat est un axe majeur pour notre territoire. Bre-tagne porte de Loire Communauté apporte des aides financières et de l’ingénierie pour le développe-ment de logements, afin de garder notre population et d'accueillir de nouvelles familles. L’objectif est l’amélioration du cadre de vie avec la redynamisation de nos centres-bourgs, le développement du parc locatif social, l’accueil des gens du voyage, le développement de pro-jets d’habitats spécifiques (seniors, handicap...). Ces aménagements se font avec des enjeux communs et la mutualisation des moyens.

paroles d’élue

Magazine de Bretagne porte de Loire Communauté . Directeur de la publication : Vincent Minier Rédaction : Uriel Chantraine, Cyntia Havard . Conception et réalisation : Karine Houssais, Uriel ChantraineCrédits photos (sauf indication) : Bretagne porte de Loire Communauté, Uriel Chantraine, Cyntia Havard, Mademoiselle NolwennNuméro ISSN : 2554-8581Imprimé en 14 600 exemplaires sur papier PEFC/FSC et en encres végétales . Imprimerie Edicolor, certifiée Imprim'vert

Ce magazine est distribué dans toutes les boîtes aux lettres des 20 communes du territoire.Si vous ne le recevez pas, contactez-nous à [email protected] photographies de personnes non-masquées ont été réalisées dans le strict respect des consignes sanitaires.

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...pancé Pantieg, en breton, est une petite commune d’environ 1 180 habitants située au nord de Bain-de-Bretagne. Son nom viendrait du latin pantia et du suffixe –acum signifiant "domaine de" et d’origine gallo-romaine. Historiquement, on en retrouve la trace écrite dès le IXe Siècle, sous la forme Panceium (858), puis Panzeyum (860). Une charte du Cartulaire de Redon mentionne en effet que Salomon, Roi de Bretagne aurait résidé dans la commune. Le 10 juin 860, il aurait donné aux moines de l’abbaye de Redon, un territoire proche du Semnon nommé Mont-Alahart, avec ses habitants.

Connu depuis sous l’appellation Tertre-Gris, ce site naturel est aujourd’hui reconnu pour sa mémoire géologique ainsi que la rareté de sa flore.

Au fil de la commune, de nombreux édifices constituent la richesse du patrimoine historique et religieux pancéen. L’église Saint-Martin, de style néo-gothique, bâtie entre 1860 et 1865, l’ancien presbytère, ainsi que plusieurs châteaux, manoirs et chapelles tels que les châteaux de la Fretay (XVe) et de Plessis-Godard (XVIe), le manoir de la Roche (XVIIe) ou encore la chapelle Saint-Mélaine en sont quelques exemples.

LA CHAPELLE SAINT-MÉLAINE ET SON CLOCHER TORS

Située un peu plus à l’est de la commune qu’à son origine, la Chapelle Saint-Mélaine Notre-Dame-des-Armées, de son nom complet, fut construite et démolie à plusieurs reprises entre 1720 et 1891. Dédiée à la Sainte-Vierge, son nom vient du fait qu’elle appartenait jadis aux moines de Saint-Mélaine. Architecturalement, cette chapelle se distingue par son clocheton tors. La beauté de sa flèche, spiralée de gauche à droite, et recouverte d’ardoise font sa particularité.

Légende photo : La Chapelle Saint-Mélaine Notre-Dame-des-Armées située à la sortie est du bourg.

histoire de...

repères

Le Musée Eugène Aulnette2 rue Nominoë 35 320 Le Sel-de-Bretagne Il est consacré à l'œuvre de l'artiste, qui a marqué de son engagement le territoire et ses habitants.Entrée libre - tous les dimanches de 14h30 à 18h00,du 1er juillet au 30 août, tous les après-midi (sauf le mardi).

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regards partagésLa rubrique où l'on met en lumière vos talents de photographe. Retrouvez ici un aperçu des photos du territoire que vous nous avez partagées sur les réseaux sociaux.

Poules de neige à Tresbœuf - © J-F Graugnard La Tour Duguesclin - © Kel.Studio35 Dans un jardin de Crevin - © Françoise Tacher

Sous le cerisier en fleurs - © Covima Reflet dans l'eau - © Christine Roussoulières

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Sous le nom Bretagne porte de Loire Cté, découvrez en images les actions, les services et les coulisses de votre Communauté de communes.Et avec le #vuesdici, taguez vos photos pour les faire apparaître dans le prochain numéro (si votre profil est privé, vous pouvez nous les envoyer par mail).

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Aquarelle, Levée de Pléchâtel - © Atelier_nathao

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timsters, un bainais dans le grand bainbain-de-bretagne • Un piano prend place dans la pa-taugeoire vide, et l'ancienne piscine reprend vie. C'est dans ce décor atypique rempli de nostalgie que Julien Vignon, alias Timsters, a choisi de tourner son dernier clip, entouré de son équipe.

Timsters a passé toute son enfance à Bain-de-Bretagne. Il apprend la guitare avec son père, mais au lieu de re-prendre des morceaux d'autres artistes il commence à composer ses propres mélodies, "avec quatre accords ".

Grâce à la MAO (musique assistée par ordinateur), il maîtrise tous les aspects de la production pour sortir son premier EP en 2017. "C'est incroyable d'arriver en studio avec rien, et d'en sortir avec une musique qui pour-ra être écoutée par un auditeur ".

Cet "artisan de la musique " a monté un label : Elephant & Castle, qui a vocation de tremplin pour les jeunes artistes, dans une démarche d'entraide favorisant les collaborations. Il produit notamment Praa, Colorado, Maximilien et d'autres encore.

L'image a un rôle essentiel dans l'imaginaire artistique de Timsters : ses clips donnent une profondeur à l'œuvre, entre chanson pop et expérience visuelle.

Alors pour le clip du morceau Duel, l'artiste a choisi d'utiliser l'ambiance irréelle et hors du temps de la piscine pour sublimer la poésie de son texte. "Ce lieu est vraiment important pour moi : c'est ici que j'ai appris à nager alors que j'avais peur de l'eau, puis que j’ai fait 6 ans de monopalme... Ma grand-mère habitait juste à côté. J'y venais tous les mercredis. Alors j'ai voulu immortaliser cet endroit."

Dans son clip, Timsters rend hommage à ce lieu qui a marqué l'enfance de beaucoup d'entre nous. À l'au-tomne, l'ancien bâtiment sera démoli pour laisser place à un nouveau centre aquatique plus grand, et plus performant. Beaucoup auront un petit pincement au cœur en regardant le clip de Duel, et en se remémorant de bons souvenirs.

Retrouvez notre interview vidéo de Timsters sur votre webzine : vuesdici-magazine.fr

gens d’ici

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envol d'un papillonla bosse-de-bretagne • Tom est un garçon pas-sionné de sport. À 13 ans, il a déjà couru plusieurs marathons en fauteuil, pratique le futsall (football à 5 contre 5 joueurs) et le handi-basket. Pourtant tous ces exploits sportifs n'étaient pas gagnés d'avance. Tom est né avec une malformation du cervelet, son "papillon ", comme il l'appelle (sa forme rappelle celle de l'animal). Le syndrôme de Joubert provoque des mouvements anormaux des yeux, des troubles de la coordination, de l'équilibre, de l'apprentissage et une grande fatigabilité. "Pour lui, rien n'est inné, tout est à apprendre " explique Hélèna Le Moing, sa maman. La vie de Tom est jonchée d'épreuves que la famille apprend à surmonter. "Le plus difficile pour lui est d'accepter qu'il ne pourra jamais faire tout à fait comme les autres ". Avec plusieurs autres parents, ils ont créé l'association Mieux vivre avec le syndrôme de Joubert. Elle organise des rencontres pour partager leurs ex-périences. "Je me suis fait plein de copains. Ils vivent la même chose que moi : on se comprend ", conclue Tom.

3 femmes et 1 bocalbain-de-bretagne • Marion Bergaentzle, Gosia Michalowska et Jessica Gourvenec ne se connaissaient pas encore, mais elles nourrissaient un projet commun : "changer de vie ". C'est le hasard des rencontres qui a réuni ces trois femmes en reconversion professionnelle. Elles ont apporté leurs singularités au profit d'une idée : "créer à Bain-de-Bretagne un lieu convivial, inter-générationnel et accessible à tous et toutes. Un lieu qui nous ressemble ". Elles ont bénéficié de plusieurs aides, et notamment du Pass Commerce-Artisanat à hauteur de 6 000 €, et de l'aide communautaire aux créateurs d'entreprise. Chiche ou pois chiche propose une res-tauration "rapide mais saine ", 100 % faite maison au jour le jour, dans une démarche éco-responsable. "Nous travaillons avec des produits locaux et de saison. Les plats sont présentés dans des bocaux consignés pour limiter les déchets. Nous avons une recette végétarienne par jour ". Malgré un lancement difficile pendant la crise sanitaire, les trois femmes regorgent d'idées pour les jours heu-reux : concerts, soirées, jeux d'extérieur sur la terrasse...

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allaiter, mode d'emploichanteloup • Si cela peut sembler naturel, il n'est pas simple de se préparer à allaiter son bébé. Entre les conseils parfois contradictoires, la vie profession-nelle à gérer, les douleurs ou les problèmes de santé, il peut être compliqué pour les jeunes mamans de poursuivre l'allaitement autant qu'elles le désirent. C'est le constat qu'a fait Émeline Bourgeon, cette ancienne assistante admi-nistrative et mère de deux petites filles. "J'ai rencontré de nombreux obstacles à la naissance de la première. Je n'ai pu l'allaiter que quelques jours, et je n'ai pas trouvé le soutien nécessaire pour continuer ". Pour la deuxième, elle a été accom-pagnée et formée, ce qui a bouleversé son expérience de la maternité. "J'ai compris que je voulais consacrer ma vie professionnelle à aider les futurs parents ". Après plusieurs formations, Émeline Bourgeon a quitté son emploi pour s'instal-ler en indépendante comme accompagnatrice à l'allaitement. Elle partage expé-rience et conseils, pendant la grossesse, et après. "Les parents restent acteurs de leur parentalité. Je les soutiens, quelque soit leur projet autour de l'allaitement."

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une mèche qui fait la différencetresbœuf • Dans le salon de coiffure Les ciseaux de Tresbœuf, on est à un cheveu de changer le Monde. Touchée de près par la maladie, Cindy Levacher a décidé de collecter les cheveux de ses clientes volontaires pour les envoyer à l'association Fake hair don't care. Cette dernière transforme les dons en perruques pour les personnes qui luttent contre le cancer : "c'est un petit geste qui ne coûte rien, mais qui apporte beaucoup aux personnes malades ". Depuis qu'elle a commencé cette opération, la jeune coiffeuse a déjà envoyé plusieurs colis. "Jusqu'à aujourd'hui, toutes mes clientes m'ont donné leur accord, car elles sont heureuses de faire ce geste. Certaines viennent au salon dans le but de faire un don, et d'autres m'ap-portent même directement leurs mèches ! ". Mais pour faire des perruques, il faut une longueur de 10 cm minimum. Alors, pour aller plus loin et utiliser les cheveux trop courts, Cindy Levacher a pris contact avec une autre association : Coiffeurs justes. "Un cheveu peut absorber jusqu'à 8 fois son poids en graisses et hydrocarbures, c'est pourquoi l'association les utilise, sous forme de boudins, pour dépolluer les mers ". Au regard de ces initiatives, la coiffure est décidément une activité essentielle.

documenter le patrimoinebain-de-bretagne • Vous avez découvert son travail dans la rubrique Regards partagés du précédent Vues d'ici : une superbe représentation en noir et blanc du chêne de Breslon, à Pléchâtel. Phil Wahlbrink est un photographe américain. Il a grandi dans le Missouri, au milieu des forêts, d'où sa passion pour la nature. Petit, il rêvait de devenir photojournaliste. Il documentait, notamment, la vie de son école. Arrivé en France en 2002, il a fait de sa passion une activité secondaire, en travail-lant pour différentes revues anglophones. Ses sujets de prédilection : les paysages et le patrimoine ancien. Lorsqu'un sujet lui parle, il effectue des recherches pour comprendre son histoire, son fonctionnement... "Ensuite, je le photographie sous tous les angles, à toute heure du jour et de la nuit, et à toutes les saisons ". C'est ainsi qu'on peut voir, sur ses réseaux sociaux, de nombreuses photos du moulin de Bertaud, à Bain-de-Bretagne. Quand on lui demande pourquoi il a choisi notre ter-ritoire plutôt que son Missouri natal, Phil Wahlbrink répond qu'il aime ses vallons, son patrimoine et ses ruelles étroites. "Il n'y a plus de choses très anciennes à photo-graphier aux États-Unis, pas de moulins, pas de menhirs... Je ne m'y retrouve plus ! "

le sport dans la peaupoligné • Qui se souvient de la victoire de Pléchâtel sur Bain-de-Bretagne, 3 buts à 1 à la Pentecôte 1977, ou du but de Michel Moisdon pour Teillay à la 76e minute le 11 juin 1984 ? Le football chevillé au corps, Bernard Brunel est la mémoire intarissable d'un événement que les moins de 15 ans ne peuvent pas connaître : la Coupe du Semnon. Elle a émerveillé des générations de footballeurs amateurs, et de supporters, pendant 36 ans. C'est avec émotion, et une certaine nostalgie, que Bernard Brunel raconte cette aventure, née de l'envie de "faire comme la coupe de France, mais entre nous ". Selon lui, le football a le pouvoir de fédérer toute une commune autour de son équipe, et de créer une réelle dynamique à l'échelle d'un territoire. "Le football était la seule activité que l'on proposait aux jeunes dans nos villages. C'était donc un moyen d'être ensemble, de partager des moments de vie, et de compétition ". Aujourd'hui, l'ancien journaliste sportif de Ouest-France recense minutieusement tous ces exploits dans différents ouvrages, dont La fabuleuse aventure de la Coupe du Semnon , en espérant que cette histoire ravive l'élan fédé-rateur que permet le sport dans nos communes.

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espoir dans les yeuxbain-de-bretagne • Selon Peggy Ballu, les trau-matismes que nous vivons laissent de profondes blessures dans nos corps. Elles se ressentent sous forme de boule au ventre, ou de gorge nouée... C'est pour tenter d'extérioriser ces émotions négatives que la sophrologue s'est formée à une méthode peu connue : la désensibilisation des chocs émotionnels par les mouvements oculaires (Décémo). "C'est une approche multi-outils, qui permet de soulager la charge émotionnelle liée à l'événement traumatique : agression, cambriolage, accident, burn-out, toc...". On s'intéresse à l'émotion, on l'accueille, on essaie de la décrire, pour mieux s'en détacher. "Les personnes sont soulagées, et peuvent poursuivre leur route ". Dans le cabinet de Peggy Ballu, on parle beaucoup, "on pleure souvent ", avec empathie, et non-jugement. "Cela leur fait du bien, et à moi aussi ". La praticienne intervient également en entreprise, et pour les associations.

rapport à la terrepléchâtel • Ses parents travaillaient la terre pour une production paysanne, Michelle Gregy la sculpte dans son Atelier de l'Ardouais. La terre nourrit ; elle est source de vie. L'artiste autodidacte file la métaphore dans ses œuvres, presque exclusivement dédiées aux corps des femmes : portant le Monde, allaitantes, don-nant naissance, criant leur vérité... "J'ai ressenti le besoin de travailler cette thématique : notre rapport au corps, le rôle des femmes dans la société. Cela m'a permis de libérer des choses...". Michelle Gregy évoque la condition féminine, la maternité, la relation avec la nature et les animaux. "Naître femme, hier comme aujourd'hui, c'est naître avec une responsabilité vis-à-vis du monde d'après ". Pour partager sa passion de la sculpture et de la cé-ramique, elle propose des ateliers hebdomadaires et mensuels pour tous les publics. "J'utilise l'argile comme moyen de médiation : formidable activité d'éveil pour les petits, elle permet aux grands d'exprimer leurs émotions ".

le raconteur d'imagescrevin • Il n'est pas impossible que les plus jeunes d'entre vous connaissent bien Ewen Ribot, alias Weko. Depuis plusieurs années, il passe ses vacances parmi l'équipe d'animation Léo Lagrange du centre de loisirs de Crevin, où il expérimente avec les enfants toutes sortes de techniques pour "stimuler leur créativité, et leur laisser la plus grande liberté possible." Weko a commencé le dessin à l'âge de 6 ans. Quelques années plus tard, et après une formation à l'École de design Nantes Atlantique, l'artiste s'installe à son compte comme graphiste indépendant. Il s'est spécialisé dans les supports imprimés et la peinture murale, pour que "chaque image raconte une histoire ".Pour lui, pas question de se rapprocher de la ville. Il veut mettre son savoir-faire au service de la ruralité : "le graphisme est peu présent en campagne, donc les visuels vieillissent. Je souhaite travailler avec des associations, des PME, des collectivités, pour rajeunir leur communication ". Ses tarifs sont adaptés à la taille de la structure, pour rendre la prestation accessible. "Je suis un baroudeur, j'ai beaucoup voyagé, mais je suis attaché à ce territoire. Je finis toujours par revenir." ©

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la collectivité au service du logement Page 12

rénovation énergétique par où commencer ?Page 14

l'offre publique de logements neufs

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le choix de la campagne

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vivre ici !Au même titre que boire ou manger, se loger fait partie de nos besoins es-sentiels. Dans son Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUIH), qui in-tègre un volet habitat, la Bretagne porte de Loire Communauté prévoit les évolutions du territoire. Elle développe l’offre, et l’améliore, pour rendre les logements plus confortables, moins consommateurs d’énergie et plus adap-tés aux besoins des habitants quelque soit leur situation (taille des familles, revenus, handicap, âge...).

En couverture et dans le dossier : C. Allain, Vice-présidente · J-F. Rault, chargé de mission Urbanisme, habi-tat et environnement · A. Hubert et J. Riou, Pays des Vallons de Vilaine · S. Lepeigneul et L. Dupard, Soliha · É. Bourasseau, Maire de Pléchâtel · L. Le Guehennec, Maire de Saulnières · V. Aubrée, Chargée d'accueil · M. Hebert, Animatrice actions culturelles · I. Bertin, Maire d'Ercé-en-Lamée · J. Chaplais · H. Mercier, bou-cherie Mercier · P. Perrin, Épi-service · T. Lassalle, Maire de Lalleu · J. Tulane, O. Gorré et L. Teillard, Pancé

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la collectivité au service de l'habitatDepuis juillet 2020, le Plan local d'urbanisme intercommunal et de l'habitat (PLUIH) remplace les anciens documents d'urbanisme de chaque commune. Il établit un diagnostic global et propose un projet d’aménagement cohérent à l'échelle de la Communauté de communes. Il fixe un objectif : accueillir 10 000 habitants supplémentaires sur les 15 prochaines années.

LE PLUI ET L'HABITAT

C’est une particularité de Bretagne porte de Loire Communauté en Ille-et-Vilaine : un volet habitat est intégré au Plan local d'ur-banisme. "C’est un vrai choix des élus qui ont voulu travailler sur un document unique ", ex-plique Catherine Allain, Vice-présidente en charge du PLUIH, de l’habitat et des mobilités.

Ce document est un canevas qui accom-pagne le développement du territoire. Il dit où construire, où rénover, comment... en s'adaptant à chaque contexte pour coller à la réalité du terrain.

Les mairies peuvent s'appuyer sur le service urbanisme de la Communauté de communes

pour leur fournir une aide financière ou d’in-génierie. "Il apporte une expertise technique aux élus et aux agents, afin de donner des réponses précises aux citoyens."

Selon Jean-François Rault, chargé de mission Urbanisme, habitat et environnement, "l'existence d'un document unique facilite aus-si le travail de l’Administration des droits des sols (ADS) ", qui vérifie et autorise les permis de construire.

Le PLUIH est accessible à tous les habitants sur les sites internet de la Communauté de communes et des communes. Cela garantit la transparence de la collectivité sur l'admis-sibilité des dossiers.

14 425 logements

sur le territoire (Insee 2016)

dont 1 400 vacants

4 %de logements

locatifs sociaux inéquitablement

répartis

4 800 logements neufs

à construire avant 2035,

soit 324 par an (objectif PLUIH)

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DENSIFIER SANS DÉGRADER

L'emplacement stratégique de nos 20 communes, entre Rennes et Nantes, attire de plus en plus de personnes qui rêvent d’une maison individuelle à la campagne.

Entre 2006 et 2016, la consomma-tion de terres agricoles pour l'habi-tat représentait 8 hectares par an. Or, pour faire face aux enjeux envi-ronnementaux, la préservation des espaces agricoles et de la biodiversi-té est indispensable.

Le PLUIH permet d'intégrer ces enjeux. "Il prévoit que près de 50 % des constructions neuves doivent désormais se faire en densification des bourgs. Pour les projets en cam-pagne, il faut privilégier la rénova-tion ", précise Jean-François Rault.

AMÉLIORER LE PARC EXISTANT

Pour arriver à l'objectif de 10 000 nouveaux habitants d'ici 2035, construire du neuf ne suffit pas.

L'Opération programmée d'amélio-ration de l'habitat (Opah) portée par la Communauté de communes vise à revitaliser les centres-bourgs à travers une série d'aides à la rénovation.

L'objectif : remettre en état des logements insalubres ou vacants de centre-ville pour qu'ils retournent sur le marché immobilier.

"Nous voulons apporter un attrait aux cœurs des villes, pour que les habitants puissent aller à pied à l’école, dans les commerces, chez le médecin... retrouver une vie de village, précise Catherine Allain. Un bourg qui n’est pas un lieu de vie n’est pas un bourg."

Les aides du programme sont très concrètes. Pour les particuliers, elles permettent par exemple la rénovation énergétique d'un loge-ment ou son adaptation, avec des subventions importantes pour les personnes aux revenus modestes. Elles peuvent aussi vous aider à ré-nover votre façade, ou à acheter un logement vacant en centre-ville...

RÉPONDRE AUX BESOINS SPÉCIFIQUES DE LA POPULATION

Selon Catherine Allain, l'ambition est de permettre à tous les habi-tants, "quelle que soit leur situation ", d'accéder à un logement de qualité.

Il faut pour cela développer le logement social dans les communes rurales qui reçoivent une aide en ce sens. La collectivité conventionne aussi avec des bailleurs privés pour garantir des loyers modérés.

Elle accueille des permanences d'associations comme l'Adil pour accompagner les locataires et les propriétaires sur le plan juridique (litige, insalubrité, recours au droit).

Elle s'engage pour répondre à des enjeux sociétaux : le vieillissement, le handicap, la jeunesse, en finan-çant des places d’hébergement, et en mettant à disposition du foncier pour faciliter l’installation de nou-veaux projets.

Enfin, la Communauté de com-munes met à disposition 3 loge-ments d'urgence pour des per-sonnes victimes de violences ou de sinistres.

Jean-François Rault, chargé de mission Urbanisme, habitat et environnement.

1 • Quel est exactement votre rôle auprès des habitants et des communes ?

Principalement : expliquer le PLUIH pour faciliter sa mise en œuvre. C'est un dossier technique et il est important d'aider à bien comprendre les règles.Je reçois aussi les demandes d'aide à la rénovation de façades pour une première information.Enfin, je coordonne l'Opah et j'aiguille les particuliers vers les bons interlocuteurs.

2 • Comment est financée l'Opération programmée d'amélioration de l'habitat ?

L'Opah fait l'objet d'une convention entre la Communauté de communes (486 500 €), le Département (165 000 €) et l'Agence nationale de l'habitat (Anah, 2 093 935 €). Ces financements concernent l'ingénierie et les travaux.Plus d'infos sur l'Anah : anah.fr Numéro indigo : 0 820 15 15 15

3 • Qu'est-ce que vous faisiez avant de répondre à ces trois questions ?

Je renseignais un habitant qui souhaite investir en campagne pour qu'il ait le bon niveau d'information, du fait de la présence de bâtiments agricoles...J'échangeais également avec des élus sur un projet de modification du PLUIH pour leur commune, et avec le Vice-président à l'environnement sur le développement des énergies renouvelables.

" Développer l'offre, mais aussi l'améliorer pour

répondre aux besoins de tous "

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rénovation énergétique : par où commencer ? L’énergie est un poste important de consommation des ménages puisque nous dépensons en moyenne 2 300 € par an pour nous chauffer (Insee 2016). Si vous avez un projet de rénovation éner-gétique, un seul contact : l'Espace Rénov' Habitat.

POUR TOUT PROJET, QUELLES QUE SOIENT VOS RESSOURCES : L'ESPACE RÉNOV' HABITATIl est souvent très compliqué de se retrouver parmi les nombreuses aides à la rénovation énergétique.

Une porte d'entrée unique est proposée à l'échelle du Pays des vallons de Vilaine : l'Espace Rénov' Habitat.

Deux conseillers vous accompagnent dans votre projet sur les aspects techniques et financiers. Ils vérifient votre éli-gibilité aux différentes aides, comme MaPrimeRénov', ou Habiter Mieux de l'Agence nationale de l'habitat (Anah).

Plus le projet est ambitieux sur le plan environnemen-tal, plus l'aide est importante. Il est donc avantageux de réaliser plusieurs types de travaux.

Le montant de certains travaux peut freiner les familles les plus modestes. Pour rendre la rénovation accessible à tous les budgets, les aides sont calculées en fonction

de plafonds de revenus. Si vos ressources sont infé-rieures aux plafonds, l'Espace Rénov' Habitat vous met en relation avec l'association Soliha.

SOLIHA ACCOMPAGNE LES MÉNAGES MODESTES

L'Opération programmée d'amélioration de l'habitat (Opah) est animée par Soliha. Elle aide les propriétaires à faire des travaux de rénovation pour réduire leur consommation d'énergie, qu'ils vivent dans leur loge-ment, ou qu'ils le louent à loyer modéré (conventionné).

Un technicien qualifié visite gratuitement votre loge-ment pour faire un rapport sur son état énergétique. Il vous propose plusieurs scénarios de travaux pour améliorer votre confort et faire baisser vos factures.

Soliha vous accompagne dans vos demandes de sub-ventions jusqu'à la fin du projet. Elle peut soulever des aides importantes, qui viennent de différents finan-ceurs, et sont cumulables.

UN EXEMPLE VAUT MIEUX QUE MILLE MOTS

2 adultes et 2 enfants vivent dans une maison des an-nées 1900 dont ils sont propriétaires (80 m2, 4 pièces à vivre). Ils ont des revenus modestes.

Le projet : isoler les murs et les combles par l’intérieur, changer la porte et les fenêtres, installer une chaudière à gaz à condensation et une VMC simple flux.

Gain énergétique après travaux : 73 %, avec passage d’une étiquette D à B.

Montant total des travaux TTC : 40 000 €

Total des aides : 24 000 € (Anah, Bretagne porte de Loire Communauté...)

Reste à charge : 16 000 €

Contactez l'Espace Rénov' Habitat au 02 99 57 02 20 ou sur espacerenovhabitat-paysdesvallonsdevilaine.fr

1 300personnes vivent dans un logement

potentiellement indigne sur le territoire

33 %des aides du Fonds

de solidarité pour le logement concernent des impayés d’énergie (2018)

15 à 20 %des ménages sont en situation de précarité énergétique dans les

communes les plus rurales

3 anspour améliorer

la situation avec l'Opération programmée d'amélioration de l'habitat

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adapter son logementAprès un accident de la vie, ou avec l'âge, certains gestes du quotidien deviennent de plus en plus difficiles. Parfois, ce sont certaines pièces de la maison qui ne sont plus adaptées, et il faut envisager des modifications. Soliha accompagne les propriétaires occupants et bailleurs dans leurs démarches, et dans leur demande de subventions.

Remplacer sa baignoire par une douche à bac extra plat, installer un monte-escalier pour rejoindre sa chambre, ou faire élargir ses portes pour que le fauteuil accède à toutes les pièces...

Avant de faire appel à des entreprises, demandez conseil à Soliha. L'association travaille avec une ergothérapeute qui se déplace à votre domicile. Après un rapide bilan de santé, elle peut vous proposer des astuces pratiques, et vous faire des préconisations de travaux pour vous faciliter le quotidien.

Dans le cadre de l'OPAH, Soliha vous accompagne dans vos demandes de subventions auprès des différents organismes financeurs : Agence nationale de l'habitat, Communauté de communes, caisse de retraite...

UN CAS CONCRET

Un couple souhaite entreprendre des travaux dans sa salle de bain car elle n'est plus adaptée à sa situation. Il est propriétaire d’un pavillon des années 70 où ils vivent à l'année.

Montant total des travaux TTC : 13 000 €

Total des aides : 10 000 € (Anah, caisse de retraite, Bretagne porte de Loire Communauté...)

Reste à charge : 3 000 €

CONTACT

Stéphanie Lepeigneul, conseillère habitat chez Soliha, tient des per-manences sur le territoire :

· au Steriad de Bain-de-Bretagne, le 4e mardi du mois, de 14h00 à 16h30, · à l'Auditoire de Grand-Fougeray, le 3e jeudi du mois, de 10h30 à 12h00, · à la mairie de Tresbœuf le 4e mardi du mois, de 10h30 à 12h00,

Prise de rendez-vous au 02 99 79 51 32

redonner vie à un bien vacantUn logement qui reste inhabité pendant plus de 3 ans est problé-matique. La collectivité encourage l'acquisition de ces biens vacants pour revitaliser les centres-bourgs.

Il peut arriver qu'un logement reste vide plusieurs années à cause d'un problème lié à une succession, une situation familiale complexe, pour des raisons spéculatives...

Avec le temps, ces logements se dégradent, et finissent par nécessiter d'importants travaux de rénovation pour correspondre aux critères du marché.

On observe alors un phénomène de vases communicants vers des loge-ments neufs en périphérie des bourgs. Le centre se vide de ses habitants, et donc de sa vie.

Pour limiter cet effet, la collectivité cherche à rendre les logements vacants attractifs.

Les propriétaires sont ainsi incités à vendre ou à louer à travers la taxe sur le logement vacant.

Les ménages qui veulent accéder à la propriété peuvent, eux, percevoir une subvention s'ils choisissent l'un de ces biens.

Pour cela, la Communauté de com-munes abonde l'aide à l’accession à la propriété du Département. Au total, elle peut atteindre jusqu'à 13 000 €.

Elle peut être cumulée avec les aides à la rénovation de l'Opah.

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logement neuf : les communes au rendez-vous !La Noë-Blanche, Grand-Fougeray, Pléchâtel, Pancé, Le Sel-de-Bretagne, Saulnières... Face à la demande croissante de maisons neuves, de nombreuses municipalités font le choix de se lancer dans des projets de lotissements communaux.

Le principe est simple : des terrains sont achetés par la mairie qui, dans certains cas, peut être aidée par la Communauté de communes à hauteur de 50 % du prix du foncier. Les parcelles sont ensuite divisées en lots et aménagées. Ces lots sont vendus à des particuliers, à des constructeurs de maisons individuelles, ou à des bailleurs pour créer des logements sociaux.

C'est au moment de la rédaction du nouveau PLUIH que la commune de Pléchâtel a décidé d'acheter des terrains pour constituer une réserve foncière.

Selon le Maire, Éric Bourasseau, cette stratégie permet-tra d'acquérir 12 hectares prévus dans le PLUIH, dont 5 immédiatement constructibles "pour développer la commune sans perdre de terres agricoles ". L'opération rend possible la création d'un lotissement public de 34 lots à portée écologique sur 2,4 hectares.

À Saulnières, une première opération de ce type avait permis la construction de 14 maisons. "Cette expérience positive a été renouvelée pour le lotissement de l'école. Il comporte 41 lots dont 5 à vocation sociale ", précise le Maire, Laurent Le Guehennec. La ville a acquis 5 hec-tares pour un nouveau projet.

PROPOSER UNE OFFRE ACCESSIBLE ET QUALITATIVE

Selon Éric Bourasseau, l'intéret d'une opération pu-blique est de garantir une qualité, tout en gardant le contrôle des tarifs. "Nous maîtrisons le prix de revient des lots, et leur prix de vente. Contrairement au secteur privé, la commune n'a pas à engendrer de bénéfices. Notre objectif est d'encourager les primo-accédants à choisir notre territoire, en proposant des terrains abordables. Dans le même temps, nous gardons la maîtrise de notre développement."

Pour Laurent Le Guehennec, cela permet aussi de prendre le temps de trouver des solutions innovantes, aussi bien au niveau esthétique qu'environnemental. "Un programme privé propose souvent des lotissements

assez standards. Nous essayons de réfléchir à des moyens d'intégrer cor-rectement ces maisons dans la com-mune. Par exemple, nous anticipons les haies avec l'aide du programme Breizh-bocage. Nous prévoyons aussi l'interconnection du lotissement aux équipements communaux avec des voies douces."

Pour les deux communes, l'enjeu est important car la demande est

croissante. La nouvelle population, plus jeune, redonne une dynamique aux écoles, services et commerces. "Elle constitue un nouvel élan pour les différentes activités culturelles, sportives, associatives locales."

Demandez la liste des lots à vendre, et les tarifs, auprès des mairies concernées.

" Un projet communal permet d'allier qualité

et prix abordable "

82 €prix médian au m² d'un terrain à bâtir (variable d'une commune à l'autre de 30 € à 150 € environ)

580 m2

taille médiane des terrains à bâtir sur le territoire de Bretagne porte

de Loire Communauté

110logements construits par an,

en moyenne, sur la Communauté de communes

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s'installer en habitat légerTiny-houses, yourtes, maisons-conteneurs ou bio-dégradables... les habitats légers constituent une alternative économique, et écologique à la pierre. Les enjeux sont réels, mais il y a quelques règles. Témoignage de Maïwenn Gerbouin, en pleine réflexion sur son futur mode d'habitat.

Maïwenn est cadre dans la fonction publique hospitalière. Une situation qu'elle qualifie de "confortable ". Il y a un an, elle décide de s'installer "de façon pérenne sur le territoire " en devenant propriétaire. Elle est consciente que le marché traditionnel est très tendu, et que les prix ne lui permettront pas de diminuer ses charges. Elle s'intéresse alors à d'autres façons d'habiter, qui soient plus en phase avec ses valeurs écologiques.

"Je souhaite que la nature puisse reprendre son cours le jour où je quitte le lieu, sans avoir laissé de trace ". Pour cela, il faut trouver un habitat sans fonda-tion, qui ne dégrade pas le sol. Un habitat sobre, transportable ou démon-table, dit "réversible ". C'est l'aspiration de plus en plus de personnes, qui y trouvent une solution économique (environ 50 000 € pour une Tiny-house par exemple), et écologique, au problème de l'habitat.

Le PLUIH permet ce type d'installation, mais elle doit se faire dans le res-pect des règles d'urbanisme et nécessite une autorisation. Le terrain doit être constructible, avec un raccordement aux réseaux lorsqu'ils existent.

Renseignez-vous auprès du service urbanisme de votre mairie avant d'acheter un terrain ou de vous installer.

s'adapter au vieillissementNous ne sommes pas tous égaux face au poids des années. Certains obstacles, qui autrefois nous semblaient faciles à surmonter, peuvent nous pousser à revoir certaines habitudes. Cela passe évi-demment par notre logement. La collectivité cherche des solutions pour chaque situation.

Lors d'une enquête Ifop de 2019, 68 % des retraités interrogés disaient redouter la perte d'autonomie.

Afin de l'anticiper, certaines personnes choisissent de rester à leur domicile, et de l'adapter à leur vieillisse-ment. Pour cela, ils peuvent, par exemple, solliciter une aide de l'Opah auprès de Soliha. L'opérateur peut leur proposer d'effectuer des travaux d'accessibilité, d'isola-tion ou encore d'améliorer le confort du logement.

D'autres font le choix de quitter leur maison pour se rapprocher des centres-bourgs, et donc des services et commerces. Ils font construire, ou achètent un loge-ment plus petit. Ils peuvent aussi choisir la location.

Les collectivités se mobilisent en ce sens en dévelop-pant, par exemple, leur offre de logement social : des T2 ou T3 adaptables et de plain-pied. Elles reçoivent pour cela une aide à la construction de la Communauté de communes (jusqu'à 6’ 000 € par logement).

Cette offre publique est complétée par des projets de résidences sénior communales pour personnes autonomes. C'est un ensemble de logements locatifs

sociaux, avec des salles communes pour recevoir de la famille ou organiser des animations... Des résidences services privées se développent également.

Pour les personnes en situation de dépendance, la Com-munauté de communes contribue à hauteur de 2 500 € par logement spécifique créé (en Ehpad, en Esat...).

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le choix de la campagne Les conditions de vie du premier confinement ont donné à certains citadins des envies de grands espaces. Profiter d'un jardin et du calme de la campagne, loin du tumulte de la ville : ce changement de cadre est une aspiration pour un nombre croissant de foyers. Construction neuve ou rénovation ? Entre opportunités et contraintes, avant de se lancer il faut s'assurer de la faisabilité de son projet !

Hugo et sa compagne sont locataires dans le centre-ville de Bain-de-Bretagne, mais ils ont le projet de deve-nir propriétaires de leur maison. Ils ont d'abord cherché dans leur commune, mais le marché est très tendu et les prix beaucoup trop élevés pour ces primo-acqué-rants. "Il y a bien des propositions de lotissements, mais nous voulons une maison avec plus de caractère, même si cela signifie s'éloigner."

Ils décident donc d'élargir leurs recherches aux cam-pagnes des communes alentours. La construction de logements neufs est très restreinte. Sur le territoire, les zones classées AH (constructibles) ne concernent que

18 villages. Le couple opte donc pour la rénovation de bâti ancien. Il trouve une longère constituée d'une partie habitable et d'une grange à rénover.

Si le bien est considéré comme à usage agricole, la réno-vation d'une longère peut nécessiter une demande de changement de destination. Les extensions sont elles aussi encadrées : pas plus de 30 % de l'habitation exis-tante + 30 m2. Enfin, les caractéristiques architecturales du bâtiment doivent être respectées.

"Une rénovation, c’est beaucoup de démarches : trouver les artisans, se faire conseiller, faire le suivi de chan-tier...". Pour les aider dans ces démarches, il y a l'Espace Rénov' Habitat (voir page 14), mais aussi l'architecte conseil du Département qui accompagne les foyers dans le choix d’un terrain, les guide dans les démarches administratives ou leur donne des conseils sur les méthodes de restauration. Il tient des permanences à la Maison de l'emploi et des services, à Bain-de-Bretagne et à Grand-Fougeray.

"Nous allons rénover notre maison au fur et à mesure. Elle sera habitable dans 1 an, mais nous pensons la terminer d'ici 5 ans, pour un budget d'au moins 250 000 €."

Contactez l'architecte conseil, Laurent Manneheut, au 02 99 43 86 50, ou par mail : [email protected]

...demander un logement social

Pour commencer, je dois vous révéler un secret : derrière ces mots qui remplissent le magazine se cachent une vraie personne. Cette personne, c'est moi.

Il y a quelques semaines, j'ai décidé de rendre mon appartement trop cher du parc privé pour demander un logement social.

Évidemment, j'aurais pu télécharger le formulaire de demande sur le site demandelogement35.fr, mais j'ai préféré retirer mon dossier à l'accueil de la Communauté de communes, pour bénéficier des conseils de Virginie Aubrée.

J'ai rempli le dossier, et ajouté certaines pièces qui justifient ma situation : carte d'identité, livret de famille, avis d'imposition, quittances de loyers...

Une fois mon dossier complet, je suis retourné à la Communauté de communes. Après vérification, l'agente a enregistré ma demande

dans une base départementale d'offre de logements. J'ai reçu une attestation de dépôt par mail.

Mon dossier sera étudié par une commission d'attribution constituée de représentants des bailleurs sociaux et des communes. La Communauté de communes n'y participe pas.

À tout moment, je peux être appelé pour une proposition de logement. Je peux attendre 1 à 24 mois, en fonction de critères de priorité.

Contacter l'accueil : 02 99 43 70 80 [email protected]

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DVD renouvelés dans 14 bibliothèques : une centaine de nouveaux films sont à découvrir dans chaque bibliothèque. Faites vos recherches et réservez jusqu'à 4 DVD sur le catalogue en ligne.

Le Ripame anime un groupe Facebook : Assistants maternels Bretagne porte de Loire. Il propose des temps d’échanges professionnels, des partages de pratiques, des vidéos de kamishibai...

Mobilités : transports, vélo, liaisons douces... la Communauté de communes prend la compétence Mobilité et travaille à une stratégie plus en phase avec les particularités du territoire.

un nouveau conseil de développementLe Conseil de développement est une instance participative constituée de citoyens volontaires et im-pliqués sur le territoire. Il intervient à l’échelle des 38 communes du Pays des Vallons de Vilaine. Son but est de rendre des avis sur les politiques publiques. Sa parole est consultative, mais essentielle car elle contribue à éclairer les décisions des élus. Cette année le Conseil de développement se renouvelle.

PARTICIPER AUX POLITIQUES PUBLIQUES

La nouvelle assemblée est constituée de 40 membres titulaires et de 27 suppléantes et suppléants.

Elle se compose de quatre collèges : · le monde économique,· les partenaires institutionnels,· le monde associatif,· les habitants volontaires.

Selon Emmanuelle Guerin, l'animatrice du Conseil de développement, la composition "est la plus représenta-tive possible de la population : elle respecte la parité, la diversité des secteurs d'activité, les classes d’âges..."

Le Conseil s'organise en groupes de travaux, qui se réunissent soit à la demande des élus locaux, soit à leur propre initiative sur des sujets qui les motivent.

Autour de la table se retrouvent des gens très différents qui ont des opinions parfois éloignées. "On assiste à des

échanges constructifs et bienveillants : une intelligence col-lective qui apporte une vision globale des problématiques."

À titre d'exemple, le Conseil de développement a ré-cemment été interrogé sur le Projet de territoire de la Communauté de Communes. Ses travaux ont abouti à un avis et à des préconisations qui ont été prises en considé-ration par les élus communautaires.

UNE EXPERTISE CITOYENNE

Anthony Martins vient d'intégrer le Conseil. Il y repré-sente l'association culturelle On Lâche Rien Sauf Les Chiens. Il est entré "par le prisme de la culture, pour contribuer aux politiques publiques qu'il maîtrise ". Mais il ne s'interdit pas de donner son avis sur d'autres thèmes : "Nous avons tous un vécu personnel qui nous donne une certaine expérience des choses. Je suis convaincu que c'est une forme d’expertise, et nous sommes légitimes à donner notre avis."

Pour Jean-Marc Vanhoutte, qui renouvelle son engage-ment pour un second mandat, le Conseil de développe-ment est une opportunité pour porter l'expression de la population à l'oreille des élus. Il a par exemple joué son rôle, selon lui, en travaillant sur la thématique de la justice énergétique au moment du mouvement des gilets jaunes. Une thématique qu'il souhaiterait poursuivre.

"Ce n'est pas un contre-pouvoir, mais un conseil qui repose sur le travail de fonds de citoyens engagés et bénévoles, précise-t-il en qualifiant l'assemblée de démocratie vi-vante, dans laquelle chacun respecte la parole de l'autre."

Pour les deux participants, le Conseil de développement est une manière de s'impliquer à l'échelle locale, une "responsabilité collective" qui contribue à l'amélioration du quotidien, en accompagnant les transitions sociétales et écologiques au niveau local.

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Siège de la Communauté de communes : les bureaux communautaires déménageront prochainement dans le bâtiment du Steriad. Les travaux d'aménagement ont commencé.

Une nouvelle Zone d'activités artisanales, la ZA des Palis, est en cours de création sur la commune de Sainte-Anne-sur-Vilaine. Elle couvrira 1 hectare et sera aménagée en 4 lots.

Numérique : répondez au questionnaire en fin de magazine ! Le but : connaître vos équipements informatiques, et recenser vos besoins, pour adapter nos cours et animations numériques.

agricultureLe nouveau partenariat entre la Communauté de communes et la Chambre d'agriculture per-met un calendrier d'actions commun.

Le premier objectif est de faire connaître et valoriser l’emploi agricole. La Maison de l'emploi et des services travaille avec des agriculteurs pour proposer des visites d’exploitations, organiser des formations et créer du lien entre les demandeurs d'emploi et les employeurs.Ensuite, de favoriser des projets autour de l’alimenta-tion saine, durable et locale, par exemple par la valori-sation des circuits courts dans la restauration scolaire.Enfin, de proposer des aides à l'installation.

Plus d'infos sur entreprendre.bretagneportedeloire.fr

taxe de séjourMise en place au 1er mai, elle a pour objectif de faire participer les acteurs du tourisme dans le développement touristique du territoire.

Projet entamé sous le précédent mandat, Bretagne porte de Loire Communauté et Vallons de Haute Bretagne Communauté ont mis en place une taxe de séjour pour leurs hébergements touristiques, comme 70 % du territoire national.

Concrètement, lorsqu'une personne souhaite réserver une chambre, elle paie un léger supplément qui est reversé par l'hébergeur ou la plateforme (Booking, AirBnB...) à la Communauté de communes.

Cet argent est entièrement réinvesti pour développer le tourisme, et mettre en valeur les professionnels (campagne photo, création d'un guide touristique...).

quelques nouvelles du centre aquatiqueLes différentes phases préparatoires néces-saires au début des travaux arrivent à leur terme. Voici un point d'étape qui va vous permettre d'y voir clair dans l'avancement de la piscine !

SI VOUS AVEZ RÂTÉ LE DÉBUT

Depuis juin 2019, la Communauté de communes a la compétence pour construire une nouvelle piscine intercommunale, à Bain-de-Bretagne.

En novembre 2020, le bâtiment de l'ancienne piscine a été transféré à Bretagne porte de Loire Communauté.

La demande de permis de construire a été immédia-tement envoyée à la ville de Bain-de-Bretagne. Il a été accordé le 26 mars 2021.

DES PREMIERS TRAVAUX QUI IMPACTENT LA RUE

Dans les prochains mois, la commune de Bain-de-Bretagne devrait commencer à préparer les réseaux sous-terrains. Cette opération va modifier la circula-tion avenue Guillotin de Corson. Une communication spécifique sera faite par les services de la ville.

C'est au 4e trimestre 2021 que l'actuelle piscine devrait être démolie. Nous devrions voir apparaître rapidement le terrassement, puis le gros œuvre.

Un chantier nécessaire pour pouvoir profiter du bassin nordique, de l'espace bien-être et des autres équi-pements du nouveau centre aquatique, à sa livraison courant 2023 !

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0-3 et 3-6 ans : Petites histoires Lectures dans les bibliothèques

Jusqu'au 19 juin

3 hommes vertes Spectacle dès 5 ans Gratuit Bain-de-Bretagne

Ciné plein airAvec Léo LagrangeThéâtre de verdure de Pancé

27 août

29 sept.

agendaExposition Eugène Aulnette Médiathèque de La Dominelais

Jusqu'au 27 juin

la musique donne le la du territoireL'accessibilité à la pratique musicale pour tous et toutes est un élément central de la politique cultu-relle de Bretagne porte de Loire Communauté. Elle prend plusieurs formes : un soutien financier aux deux écoles de musique du territoire, mais aussi des aides directes pour les familles.

L'école de musique des Menhirs, au Sel-de-Bretagne, nécessitait d'im-portants travaux de rénovation. "Les salles n'étaient pas bien isolées, si bien qu'il devenait compliqué d'y faire jouer certains instruments tradition-nels bretons comme la bombarde ", explique le Maire Stéphane Morin.

La Communauté de communes par-ticipe à la mise aux normes du bâ-timent à hauteur de 100 000 €, sur un total de 428 617 €. Selon Vincent Minier, Président de la Communauté de communes, "cet investissement va être utile à tous les musiciens du territoire ". Sur les 130 inscrits à l'école de musique, 100 viennent des communes alentours.

Laurent Le Guehennec, Vice-pré-sident en charge de la Culture, pré-cise que la collectivité participe au fonctionnement d'Opus 17 (Bain-de-Bretagne) et des Menhirs à hauteur de 60 000 € par an et par école.

Pour Vincent Minier, il est essentiel de "permettre au plus de monde

possible d'accéder à la pratique musi-cale ". Pour cela, la Communauté de communes finance, avec le soutien du Département, des interven-tions dans les écoles, structures petite enfance... Elle propose des chèques-musique permettant aux élèves de réduire les frais d'inscrip-tions en école de musique.

Elle dispose enfin d'un instrumen-tarium qui permet d'accéder à un instrument en le louant à l'année pour un prix symbolique.

Pour plus d'informations, contac-tez le service Action culturelle :· au 06 77 79 45 61· par mail à [email protected]

bureaux partagés pour travailler autrementLe Steriad, à Bain-de-Bretagne, est le bâtiment économique de la Communauté de communes. Il pro-pose des bureaux disponibles à la location, ainsi qu'un espace de coworking qui ouvrira ses portes en septembre prochain. Certaines entreprises ont déjà pu tester ce nouveau service.

C'est le cas de Nadine Hemon, dirigeante de la société TBR Conseil qui intervient auprès des TPE et PME pour booster leur rentabilité et améliorer leur trésorerie.

Cette travailleuse indépendante exerce son activité à son domicile, à Bain-de-Bretagne. Ponctuellement, elle a besoin de "meilleures condi-tions de travail " et loue un bureau équipé au Steriad.

La réservation se fait auprès du ser-vice Développement économique de la Communauté de communes

pour une demi-journée, une journée ou une semaine (10, 15 et 60€ TTC).

Pour l'entrepreneuse, ces espaces permettent aussi de "rompre l’isole-ment des travailleurs indépendants en provoquant des rencontres, et en développant le réseau."

Des formations autour de l'ac-tivité économique du territoire sont régulièrement organisées au Steriad. Une proximité qui permet des échanges avec les partenaires économiques de Bretagne porte de Loire Communauté.

Pour plus d'informations : [email protected]

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peau d'homme Hubert et Zanzim • Glénat • 2020 • Bande dessinée

Bianca est une jeune fille de bonne famille en âge de se marier. Afin de mieux connaître son promis, elle décide de l’espionner grâce à une mystérieuse parure : une peau d’homme. Mais comment conserver cette nouvelle liberté en tant que femme ? Une bande dessinée qui renverse les codes littéraires et sociaux. Sous couvert d’une fable, les auteurs proposent une véritable réflexion sur l’identité, le sexe et le genre.

Où l'emprunter ? La Couyère, Saulnières, Bain-de-Bretagne

Les bibliothécaires du territoire nous livrent leurs coups de cœur à chaque numéro de Vues d'ici. Cette fois-ci, ce sont celles de Saint-Sulpice-des-Landes, de La Couyère, de Tresbœuf et de Crevin qui se sont prêtées au jeu, avec trois propositions de livres et un jeu de société.

la crêperie des petits miracles Emily Blaine • Harlequin • 2020 • Roman

C'est une histoire émouvante, inat-tendue et porteuse d'espoir dans un contexte qui nous est familier : une crêperie à Saint-Malo. Les per-sonnages sont attachants et issus de milieux divers. Tout les oppose, mais c'est justement ce qui va les rapprocher. C'est enfin une belle histoire d'amour et d'amitié.

Où l'emprunter ? Saint-Sulpice-des-Landes

picto rushGoliath • 2020 • Jeu d'ambiance • 3 à 8 joueurs • 10 ans et +

Un joueur, désigné meneur de la manche, pioche une carte et annonce les 20 mots aux autres joueurs. 20 secondes, 20 dessins, on lève les mains et on doit retrouver ce que l’on a voulu dessiner. Le plus dur sera d’admettre que vous êtes incapable de vous souvenir de ce que vous venez juste de dessiner ! Ça joue vite et c’est drôle. Les parties durent environ 20 minutes. Entre amis ou avec les enfants, un jeu parfait pour mettre l’ambiance.

Où l'emprunter ? Crevin

la fille qui n'avait pas de nomDiney Costeloe • City Roman • 2018 • Roman

À 13 ans, Lisa fuit l'Allemagne, en train, avec d'autres enfants juifs. Elle se retrouve à Londres dans une famille d'accueil. Suite à un bombardement, elle est retrouvée dans les décombres et a perdu la mémoire. Tout est à reconstruire... On suit avec intérêt cette histoire bien écrite, qui se déroule avec beaucoup de rebondissements. Les personnages  sont attachants, le fil de l'histoire est intéressant et le roman se lit très rapidement.

Où l'emprunter ? Tresbœuf

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jeanne et malo de l'autre côté du miroirIl n'est pas toujours évident, quand on est en formation, de s'engager au service des autres. Pourtant ces deux étudiants, respectivement en DUT carrières sociales et en Staps management du sport, ont décidé de donner leur précieux temps au Service info jeunes (Sij) pour monter des projets.

Jeanne Lichou vient de Pancé. Dans son cursus étudiant, elle doit effectuer un stage et organiser une animation socio-culturelle. Elle le conjugue à son envie de s'investir sur son territoire. "J'ai rencontré Émilie Burle, animatrice du Sij, l'été dernier en cherchant un job dans l'animation. Je l'ai donc contactée pour lui demander de développer mon projet avec elle. Nous travaillons notamment sur les a prioris autour de la jeunesse."

Pour Malo Paillou, originaire de Chanteloup, tout part d'une idée : organiser une rencontre pour les passionnés de BMX (un sport cycliste spectaculaire) sur la piste du Sel-de-Bretagne. Il signe lui

aussi une convention de stage avec le Sij. Pendant cette expérience, il explique être écouté : "mon idée de base est respectée, c'est mon projet, mes choix. J'apprends beaucoup : ju-ridique, logistique, communication... tout en bénéficiant d'un accompa-gnement professionnel."

Ce stage au Service info jeunes leur permet de découvrir une autre facette de leur territoire : "C'est in-téressant de découvrir ce qui se passe en coulisses pour les jeunes. Nous adoptons un regard professionnel, et en même temps nous apportons notre expérience. Nous sommes des jeunes de ce territoire : nous connais-sons bien les problématiques qui nous concernent."

l'art met du sel dans nos viesCarmen Sue, Célia, Pauline, Édouard, Florian, Kilian, Alex, Christel... Ils sont passionnés de dessin, de photo, de danse, de vidéo, et ils ont un objectif : passer leur mois de juillet au Sel-de-Bretagne pour vivre une résidence de jeunes artistes, partager leurs talents et produire du commun.

Ils ne se connaissaient pas il y a encore quelques semaines, et pourtant ils s'apprêtent à vivre une expérience collec-tive inoubliable. Une vingtaine de jeunes, soutenus et ac-compagnés par Émilie Burle, animatrice du Sij, se réunit depuis plusieurs semaines pour préparer l'événement.

Pour Pauline, ce projet consiste à "partager ses passions pour progresser dans différents domaines artistiques ". L'objectif n'est pas de créer à tout prix, mais d'abord de se mettre en relation, et d'apprendre les uns des autres. Une idée développée par Édouard : "j'y vois l'opportuni-té de faire des projets concrets avec d'autres personnes, d'autres sensibilités."

C'est cette dimension collective qui attire Ewen : des personnes "différentes mais qui vivent dans le même secteur" se regroupent pour imaginer "une pépinière créative où chacun·e peut se sentir légitime à être là."

Si les conditions sanitaires le permettent, le groupe s'installera tout le mois de juillet dans la Salle Bleue, 2 rue Anne de Bretagne au Sel-de-Bretagne. Les jeunes comptent sur les habitants pour leur rendre visite et participer à des œuvres communes. "Venez nombreux ! "

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l'esprit libre de florianMaker. Ce mot ne vous évoque peut-être rien, et pourtant c'est comme cela que se qualifie ce jeune bainais passionné de tech-nologie. Il désigne l'ensemble des personnes qui inventent, mo-délisent et partagent des objets, pour qu'ils soient imprimés par d'autres sur des imprimantes 3D, sans chercher à en tirer profit.

L'impression 3D consiste à modéli-ser des objets sur ordinateur, puis à demander à une machine de les fabriquer à l'aide d'un plastique renouvelable particulièrement résistant, le PLA.

Florian a découvert cette tech-nologie chez son oncle. "Avec de l'imagination, on peut inventer des objets utiles au quotidien comme des étagères murales, des coques de smartphone, des jeux casse-tête..."

Il s'intéresse alors aux outils infor-matiques de modélisation, et sur-tout à la communauté de makers qui tourne autour. "Elle partage ses modèles gratuitement, dans un es-prit libre qu'on appelle open-source. Tout le monde peut donc contribuer bénévolement à améliorer les créa-tions des autres ".

Il achète une imprimante 3D dès l'âge de 14 ans pour réaliser ses premières pièces, puis une seconde, plus grande. Lorsque l'épidémie de Covid-19 commence, et face à la pénurie de masques chirurgicaux, il imprime des visières de sécurité qu'il distribue gratuitement aux personnels

médicaux, aux enseignants, et à certaines entreprises locales. "Cette action m'a même permis d'avoir mon premier article dans Ouest-France ! "

Avec cinq de ses amis du lycée Jean-Brito, à Bain-de-Bretagne, il souhaite aujourd'hui améliorer l'une de ses machines pour tra-vailler des projets plus ambitieux : gravure laser, découpe numérique, découpe vinyle...

Pour financer sa machine, le collec-tif souhaite demander une Bourse projets au Service info jeunes (Sij). "Cela permettrait d'acheter le laser ! "

Le Sij a également proposé aux jeunes de se rapprocher de l'Atelier de fabrication numérique de Saulnières pour partager leur production avec les autres makers locaux. Le lycéen l'affirme, ils essaieront d'y participer "dès son ouverture ".

En attendant, Florian et son équipe continuent leurs expérimentations pour faire connaître cette pratique "pas si compliquée que ça, et utile au quotidien."

Tous les jeunes de 12 à 30 ans résidant sur le territoire peuvent demander une bourse du Service info jeunes pour concrétiser leurs projets. Elle peut atteindre jusqu'à 400 €.

La Bourse projets jeunes est une aide financière, mais aussi métho-dologique, documentaire, voire logistique.

Elle permet aux jeunes de mettre en place des projet individuels ou collectifs, d’ordre culturel, sportif, humanitaire, solidaire ou citoyen.

Cette aide vise à encourager, sou-tenir et promouvoir les initiatives de jeunes sur le territoire.

Depuis 2014, elle a déjà permis la réalisation de nombreux projets, comme par exemple le festival

Mémé sort des orties de l'asso-ciation O Ponio, une découverte culturelle à Malte par Maelyne Nagel, ou une plaidoirie aux Phi-lippines par Cécile Jourdan.

Vous aussi, vous avez un projet ?

Contactez le Service info jeunes :· Téléphone : 06 74 66 90 62 · Mail : [email protected]· Facebook : Sij Bretagne Porte Loire

fiche d’identité• Nom : Florian Mazzilli

• Âge : 17 ans

• Habite : Bain-de-Bretagne

• Sa formation : terminale générale au lycée Jean-Brito, spécialité Mathématiques et sciences de l'ingénieur

• Ses passions : la technologie et les sciences en général, le handball et la photo

• Son ambition : aller dans l'es-pace, et pourquoi pas sur Mars

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À LA RECHERCHE DES TRÉSORS DE HAUTE BRETAGNEVous vous sentez l'âme d'un aventurier ? Grâce à l'application Trésors de Haute Bretagne, l'Agence de développement touristique d'Ille-et-Vilaine propose une chasse aux trésors des temps modernes. Munissez-vous d'un Smartphone, et partez à la recherche des quatre cachettes du territoire.

Le premier trésor est dissimulé quelque part à Grand-Fougeray. L'aventure s'intitule : Balade Fulke-rienne. Elle commence devant l'église, à proximité de l'ancien auditoire de justice, aujourd'hui antenne de la Communauté de communes. Le principe est simple : un lieu, un texte explicatif et une énigme à résoudre.

Chaque nouvel indice vous en apprend un peu plus sur l'histoire de la ville et son patrimoine : une meule à cidre, l'ancienne ferronnerie, l'hôtel de ville, la gendar-merie, l'église romane...

Tout se passe sur l'application Trésors de Haute Bre-tagne, que vous pouvez télécharger gratuitement sur votre smartphone. Grâce à la géolocalisation, l'applica-tion connait votre progression et vous guide vers votre objectif. Une version papier est aussi disponible sur le site tresorsdehautebretagne.fr.

Si vous préférez explorer les abords de la Vilaine, pour-quoi ne pas partir à la recherche des caches de Sainte-Anne-sur-Vilaine et de Pléchâtel ? Elles font partie d'une série de 6 circuits qui vous permettront de remonter le

fleuve pratiquement jusqu’à Rennes. Suivez le chemin de halage, franchissez les ponts, et laissez derrière vous les écluses. Les amoureux de grands espaces sont ravis !

Pour finir, je dois vous parler du parcours : Cache mu-raille à Bain-de-Bretagne. Il commence place Henri IV, en face de la Grande Rue qui était autrefois la route prin-cipale entre Rennes et Nantes. En arpentant le bourg, vous découvrez un autre visage de cette ville : une mo-saïque d’Odorico (qui a décoré la piscine Saint Georges à Rennes), le lavoir qui a fonctionné jusqu’au début du XXe siècle, le Clos Loisel et les anciennes tanneries...

Si jamais, par chance, l'une de ces expériences vous me-nait à un trésor : pensez à bien le reposer à l'endroit où vous l'avez trouvé. Cela permettra à d'autres chasseurs de le découvrir.

Quant à moi, je suis tenu au secret, et je me garderais bien de révéler l'emplacement de ces fabuleux trésors.

L'application propose 132 parcours différents. Alors, maintenant, à vous de jouer !

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À l’occasion des 20 ans des Espaces publics numériques et de l’ouverture prochaine d’un atelier de fabrication numérique (type FabLab), le service Numérique communautaire souhaite connaître vos habitudes numériques et vos envies / besoins d’animations afin de vous proposer des ateliers qui répondent à vos attentes.

Enquête sur vospratiques numériques

Merci de retourner vos réponses :· dans la mairie de votre commune· au siège de Bretagne porte de Loire Communauté (42 rue de Sabin 35 470 Bain-de-Bretagne) en dépôt à l'accueil ou par courrier à l'attention du service Numérique (02 99 43 96 00)

Vous êtes plusieurs dans votre foyer à vouloir répondre ? Vous préférez y répondre en ligne ? Vous pouvez aussi le remplir sur bretagneportedeloire.fr !

COMMUNICATION  Vous souhaitez recevoir par mail les résultats de cette enquête  Vous souhaitez recevoir les programmes des animations et événements du service NumériqueAdresse mail* : ................................................................................................................................................................................................................

INFORMATIONS GÉNÉRALES· Genre :   Femme   Homme   Non-binaire· Âge :   - 18 ans   18-24 ans   25-39 ans   40-59 ans   60 ans et +· Commune de résidence : ...........................................................................................................................................................

VOS ÉQUIPEMENTS· Parmi ces outils, lesquels utilisez-vous (plusieurs choix possibles), et comment vous sentez-vous dans leur usage (cocher les cases correspondantes) :

Ordinateur Tablette Smartphone

Très à l'aise

Plutôt à l'aise

Pas très à l'aise

Pas du toutà l'aise

· Vous utilisez surtout internet pour (plusieurs réponses possibles) :  Communiquer (exemples  : mail, Whatsapp ou Messenger, réseaux sociaux...)  Vous divertir (exemples  : jeux, musique, films/séries/émissions...)  Vous informer (exemples  : actualités, recherches concernant des sujets précis...)  Utiliser des services (exemples : déclarer ses impôts, achats sur internet, banque...)  Je n’ai pas internet ou ne l’utilise pas

· Lorsque vous rencontrez un souci informatique, quel est votre premier réflexe :  Vous ne savez pas vers qui vous tourner  Vous cherchez par vous-même sur internet  Vous demandez de l’aide à vos proches (famille ou amis)  Vous vous rapprochez des Espaces publics numériques  Autre : ......................................................................................

VOS ATTENTES· Dans les Espaces publics numériques, nous proposons gratuitement des cours informatiques et de l’accompagnement individuel sur différentes thématiques numériques. Cela vous intéresse-t-il ?  Oui et j’y participe déjà / je suis adhérent·e  Oui mais je n’en avais jamais entendu parler  Oui mais je n’ai pas le temps / je ne suis pas disponible  Non je ne suis pas intéressé·e

· Parmi ces thématiques lesquelles vous intéressent le plus(4 choix maximum) ?  Initiation et découverte de l’informatique (découverte de l’ordinateur, envoyer des mails, créer et gérer ses fichiers...)  La sécurité informatique (protéger ses données, nettoyer son ordinateur...)  Effectuer des démarches administratives et/ou liées à l’emploi (déclaration d’impôts, rédaction d’un CV...)  Apprendre à utiliser des outils en ligne/des logiciels (réseaux sociaux, podcast, montage photo ou vidéo, musique...)  Découvrir et échanger autour de la fabrication numérique, monter des projets (brodeuse numérique, imprimante 3D, découpeuse laser...)  Échanger autour de l’actualité numérique (numérique écologique, les fausses informations, les logiciels libres...)  Autre chose : ...........................................................................   Je ne suis pas intéressé·e par les ateliers informatiques

· Sous quel format aimeriez-vous profiter des thématiques présentées ci-dessus (plusieurs choix possible) ?  Des cours en groupe avec un formateur (sur une ou plusieurs séances)  Des temps de rencontres et de pratique entre usagers (exemple  : séances de jeux vidéo, mise en place de projets autour du numérique)  Des temps d’échange et de partage sur des thématiques numériques (exemples : table ronde, café débat...)  Des événements autour du numérique (exemples : festival, escape game, game jam...)  Autre : .......................................................................................

* Dans le respect du Règlement général de protection des données, votre adresse mail ne sera utilisée que pour l'envoi des résultats de l'enquête et/ou des programmes selon votre choix.

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