Collège Saint-Joseph de Hull Février 2017 La plume

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La plume Collège Saint-Joseph de Hull Février 2017 Troisième édition Que d’émotions! Que d’émotions en effet quand on est un ado- lescent, et peut-être davantage quand on est une adolescente… peut -être. Je ne me base sur aucune preuve scientifique en disant cela, mais il me semble que ça ne me surpren- drait pas. De façon gé- nérale, les filles me semblent plus senti- mentales… Est-ce la nature humaine qui fait que les filles, on est plus émotives… peut- être. Encore là, il me faudrait lire un peu plus sur le sujet pour pouvoir l’affirmer hors de tout doute. Et c’est ce que j’ai fait… Bien sûr, il faut tenir compte des hormones. Elles viennent jouer un gros rôle dans la diffé- rence entre les hommes et les femmes. Diffé- rences physiologiques et différences psycholo- giques. Une équipe de chercheurs américains s’est même penchée sur cette fameuse croyance populaire que les filles sont plus sensibles que les hommes. C’est donc ainsi que cette équipe de neurologues de la Rosalind Franklin Uni- versity of Medicine and Science a déterminé que les hommes et les femmes, du moins en ce qui a trait à la taille de l’hippocampe (zone de la mémoire et du traitement des émo- tions dans le cerveau) ne présente aucune dif- ference. Voilà! L’émotiv- ité serait une question d’individualité et non de sexe. Mais encore là, ceci est le résultat d’une seule étude, qui dément d’ail- leurs toutes les autres qui l’ont précédée. Est- ce donc une utopie de croire qu’un jour, la vérité sur les émotions sortira au grand jour? Peut-être... http://www.cadeau- maestro.com/ Selon Le Larousse, un cupidon, c’est : · Chacun des génies ailés qui voltigent autour de Vénus et de l'Amour. · Enfant ou adolescent d'une grande beauté. · Oiseau gallinacé des prairies d'Amérique du Nord, en forte régression, célèbre pour les parades nuptiales collectives des mâles. Dans la mythologie ro- maine, Cupidon est le fils de Vénus, et il est le dieu de l’Amour. Avec un arc surtout, il en- voyait des flèches de désir dans le coeur des dieux et des hommes. Quiconque est touché par une de ses flèches tombe amoureux… et c’est pourquoi on associe ce person- age mythique à la Saint-Valentin… Et vous, dans le coeur de qui voudriez- vous envoyer une flèche d’amour? Qui est Cupidon? Que d’émotions! Chronique des profs 2-3 Chronique Actualité 4 Chronique Commentaires 5 Chronique Lecture 6 Chronique St_jo 7 Chronique Arts 8-9 Bonne lecture! Dans ce numéro : fr.wikipedia.org http://www.auxstickers.com/ http://www.tourismemauri cie.com/

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La plume Collège Saint-Joseph de Hull Février 2017

Troisième édition

Que d’émotions! Que

d’émotions en effet quand on est un ado-

lescent, et peut-être

davantage quand on est

une adolescente… peut

-être. Je ne me base sur aucune preuve

scientifique en disant

cela, mais il me semble

que ça ne me surpren-

drait pas. De façon gé-

nérale, les filles me semblent plus senti-

mentales… Est-ce la

nature humaine qui fait

que les filles, on est

plus émotives… peut-être. Encore là, il me

faudrait lire un peu

plus sur le sujet pour

pouvoir l’affirmer hors

de tout doute. Et c’est

ce que j’ai fait…

Bien sûr, il faut tenir

compte des hormones.

Elles viennent jouer un gros rôle dans la diffé-

rence entre les hommes

et les femmes. Diffé-

rences physiologiques

et différences psycholo-giques. Une équipe de

chercheurs américains

s’est même penchée sur

cette fameuse croyance

populaire que les filles

sont plus sensibles que les hommes. C’est donc

ainsi que cette équipe

de neurologues de la

Rosalind Franklin Uni-

versity of Medicine and Science a déterminé

que les hommes et les

femmes, du moins en

ce qui a trait à la taille

de l’hippocampe (zone

de la mémoire et du traitement des émo-

tions dans le cerveau)

ne présente aucune dif-

ference. Voilà! L’émotiv-

ité serait une question

d’individualité et non de sexe.

Mais encore là, ceci est

le résultat d’une seule

étude, qui dément d’ail-leurs toutes les autres

qui l’ont précédée. Est-

ce donc une utopie de

croire qu’un jour, la

vérité sur les émotions

sortira au grand jour? Peut-être...

http://www.cadeau-maestro.com/

Selon Le Larousse,

un cupidon, c’est :

· Chacun des génies ailés qui voltigent autour de Vénus et de l'Amour.

· Enfant ou adolescent

d'une grande beauté.

· Oiseau gallinacé des prairies d'Amérique du Nord, en forte régression, célèbre pour les parades

nuptiales collectives des mâles. Dans la mythologie ro-maine, Cupidon est le fils de Vénus, et il est le dieu de l’Amour. Avec un arc surtout, il en-voyait des flèches de désir dans le coeur des dieux et des hommes. Quiconque est touché

par une de ses flèches tombe amoureux… et c’est pourquoi on associe ce person-age mythique à la Saint-Valentin… Et vous, dans le coeur de qui voudriez-vous envoyer une flèche d’amour?

Qui est Cupidon?

Que d’émotions!

Chronique des profs

2-3

Chronique Actualité

4

Chronique Commentaires

5

Chronique Lecture 6

Chronique St_jo 7

Chronique Arts 8-9

Bonne lecture!

Dans ce numéro :

fr.wikipedia.org

http://www.auxstickers.com/

http://www.tourismemauri

cie.com/

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Chronique des profs

Nous sommes de re-tour encore une fois avec notre plus que fameuse Chronique des profs, où les profs sont mis au supplice et doivent répondre à une question plus ou moins indiscrète!

Pour cette édition,

nous avons cru bon leur demander quelque chose à pro-pos de l’amour, ça va de soi!

Alors, cette fois-ci, la grande question existentielle est :

À quel âge

êtes-vous tombé(e) amoureux (ou amoureuse) pour la première fois?

À 4ans, avec le chanteur Corey Hart. Ses lunettes fumées et ses cheveux

style punk me faisaient rêver! (faites une recher-che sur Corey hart dans le début des années 1980... vous com-prendrez!)

Amélie Lapierre,

mathématique

En 4e secondaire, à l’âge de 15 ans.

Madame Lévesque,

arts et arts et multi-média

À 6 ans!

Madame Salaün,

mathématique et sciences

Page 2 La plume

À 17 ans, avec l'homme qui est

maintenant mon conjoint et père de mes

enfants. Quand je l'ai vu pour la première

fois, j'ai su que c'était le bon. :)

Madame Dubois,

français

Corey Hart, c hanteur canadien en.wikipedia.org

http://sosgarde.ca/

http://nymphea.centerblog.net/

Je suis tombée amoureuse pour la première et seule fois lorsque j'avais 17 ans! Un amour de jeunesse qui perdure! :)

Madame Larochelle, musique

À 15 ans pour moi.

Lynda Champagne,

réceptionniste

Page 3: Collège Saint-Joseph de Hull Février 2017 La plume

Hi! Hi! À 4 ans|

Madame Séguin, sciences

Je crois que c’était avec Julian Lennon, le fils de John Lennon. Je devais avoir 6 ou 7 ans. Je l’ai vu

chanter à la télé, et je l’ai trouvé beau.

Quand je le regarde aujourd’hui, je me

dis que, peut-être, j’aurais eu besoin de lunettes…

Madame Malo,

français

Et ça se poursuit...

Février 2017 Page 3

http://www.wallfizz.com/

http://www.guide-magie-blanche.com/

www.yahoo.com

http://www.venusa.fr/

Voilà, il semble que les

profs sont des vraies personnes dans la vraie vie. Surprenant, non!?!

fr.wikipedia.org

À 15 ans!!

Madame Boivin,

ECR

http://paige03.centerblog.net/

Page 4: Collège Saint-Joseph de Hull Février 2017 La plume

PAYE TON 21e SIÈCLE

Voici un article des plus intéressants qui sera publié également

dans L’Étudiant

Outaouais, le journal régional.

Collège Saint-Joseph

de Hull

www.collegestjoseph.ca

http://podcasts.truckstopquebec.com/

Nous sommes

également sur le

site internet du

collège

Collège Saint-Joseph de Hull

« Ferme tes cuisses! Hey toi là, ferme tes cuisses. Je vais te baiser si tu les fermes

pas. ». Vendredi 9 décembre 2016, 17 heures, je suis à mon cours de théâtre et

perds mon temps sur Facebook en attendant ma prochaine entrée en scène. Entre

les photos de chat et les recettes de brownies véganes, je tombe sur cette phrase.

Comprenant qu’il s’agit d’un témoignage, je suis choquée, regarde la page l’ayant

publié : « paye ta shnek ». Je découvre alors un projet relatant des centaines et des

centaines de témoignages du genre. Des femmes harcelées dans la rue, menacées

de viol ou discriminées à cause de leur incapacité à produire des spermatozoïdes,

certaines plus jeunes encore que moi. Le choc se transforme petit à petit en

tristesse. Je comprends alors que le monde équitable dans lequel je croyais vivre

n’était qu’utopie. Comprenez-moi, je suis moi même de sexe féminin et je n'ai

aucune envie d'être traitée avec moins de respect toute ma vie à cause de cela.

Ce qui m’a surtout choquée, ce sont les pages auxiliaires du projet, par-

ticulièrement la très récente « paye ton bahut » qui relate des commentaires ou sit-

uations de sexisme dans le domaine de l’éducation secondaire, principalement par-

ce que c’est ce qui me touche le plus, oui, je dois avouer que moi aussi, plus quel-

qu’un me ressemble, plus je me projette dans ce qu’iel vit. Ce qui me choque, c’est

que des gens éduqués et conscients comme sont supposés l'être les enseignants

disent des choses telles « Ça y est, il fait chaud, vous êtes obligées de vous habiller

en Salope » ou « Tu sais ce que tu devrais faire? Te trouver un mari riche et avoir

des enfants! » à des femmes seulement parce qu’elles en sont. Qu’un inconnu en

manque d'éducation et de notion de bien et de mal traite des inconnues de péripa-

téticienne sans aucune raison valable (y en existe-t-il seulement?), c’est une chose,

que des enseignants fassent de même, cela en est une autre.

Il y a énormément de pages auxiliaires à «paye ta sneck». Je ne nommerais que les

trois qui, personnellement, m’ont le plus touchée, mais j’invite tout le monde à

toutes les découvrir par eux-mêmes. « Paye ton taf » pour le milieu du travail,

« paye ton couple » pour ce qui a trait à la violence sexuelle et\ou sexiste dans le

couple et « paye ta FAC » comme paye ton bahut, mais pour le milieu universi-

taire.

Personnellement, je ne crois pas que le harcèlement de rue soit sexiste, je ne crois

pas que les harceleurs de rue, premièrement, sont conscients de harceler et

deuxièmement le font parce qu’ils croient que la femme leur est inférieure. Je crois

seulement qu’ils harcellent, car ils le peuvent et qu’il n’y a pas d’harceleuse de rue

(sinon très, très peu), car une femme, à l’exception de quelques rares cas, ne pourra

jamais dominer physiquement un homme. Ne méprenez pas mes propos, des

femmes peuvent violer et harceler, mais plus par ruse que par force physique. Si je

m’assois sur un banc et crie des propos injurieux aux passants, il y a peu de chance

pour que l’un d’entre eux se sente réellement menacé.

Si l’on veut trouver un point positif à tout cela, dites-vous que grâce à des initia-

tives comme paye ta snheck, les victimes ne sont plus réduites au silence et que

plus il y aura de témoignages, plus la société sera sensibilisée et plus les choses

changeront.

Alice Savard

3e secondaire

Page 5: Collège Saint-Joseph de Hull Février 2017 La plume

nigrent ceux qui ne font pas comme

eux, ceux qui ne respectent pas les

normes que la société a imposées.

Nous rencontrons des gens qui déni-

grent les autres pour se sentir supéri-

eur, des gens qui pensent remonter

leur estime de soi en abaissant celle

des autres.

Même ceux qui s’imposent comme

des gens ouverts d’esprit...critiquent.

Ils critiquent et jugent les gens diffé-

rents, ceux qui ont choisi de ne pas

suivre les idéaux érigés par la société

depuis des siècles. Ils

critiquent certe à voix

basse, mais critiquent

tout de même.

Que ce soit les publicités,

les personnalités in-

fluentes, les réseaux so-

ciaux, tous nous répétent:

soyez vous même et

soyez fières!

Pourtant, aucuns ne mets en pratiquent

ses paroles. Que ce soit dans les ma-

gasins où les idéaux féminins sont

toujours hypersexualisés. Où aucunes

n’est différente des autres, où toutes sont

uniformisées et représentent ce que la

société définit comme la “perfection”.

Selon moi, il est de plus en plus difficile

d’afficher sa différence et de se faire re-

specter, car la société ne fait que restrein-

dre ses barrières. C’est de plus en plus

dificile pour les jeunes filles de notre gé-

nération de se montrer commes elles sont

réellement, sachant qu’elles risquent de

se faire traîter de tous les noms.

Pour finir sur une note un peu

moins sinistre, je souhaite que

cette barrière, qui

empêche les

gens de faire ce

qui leur plaît, ne

devienne pas un

mur métalique

impossible de

transgrésser.

La différence Dans ce texte, je vous raconterai

une histoire vraie, une histoire que

je connais bien, une histoire que

plusieurs vivent régulièrement, une

histoire abordant un grand prob-

lème...celui de l’intolérance à la dif-

férence.

Premier jour de classe, on arrive à l’école

et comme par malheur nous n’avons pas

les mêmes bottes rouges à la mode ou

encore les nouveaux crayons qui sentent

bons. Les adultes tentent de nous consoler

en nous disant que plus tard nous serons

avantagés de ne pas avoir suivi la masse.

Ils nous disent égalemment que les enfants

qui nous taquinent aujourd’hui ne s’en por-

teront que plus mal plus tard, car ils

n’auront fait que suivre les normes toutes

leurs vies. C’est ainsi que toute notre jeu-

nesse, nous croyons fermement que la

différence est un cadeau du ciel que nous

ne devrions pas avoir honte de porter sur

nos petites épaules...

Cependant, la réalité en est tout autre…

Nous arrivons au secondaire et réalisons

que c’est pire! Nous réalisons que les gens

dé-

Page 5

« Même ceux qui

s’imposent comme des gens ouverts

d’esprit...critiquent. »

http://www.martingysler.com/

http://writeoutside.net/

ÉCRIT PAR YASMINE YANDOUZI

Page 6: Collège Saint-Joseph de Hull Février 2017 La plume

CHRONIQUE LECTURE

Quelques suggestions de lecture

inspirantes à l’occasion de la

Saint-Valentin...

On lit le livre, puis on écoute le film!!!

Page 6 La plume

Et à quoi donc servirait-elle, la lecture, si elle ne nous aidait à comprendre que chaque livre est un passage étroit entre deux « ailleurs », celui d'où nous venons avec souvent si peu de mémoire et celui vers lequel nous allons en aveugles ?

Hubert Nyssen

pixabay.com

http://www.modele-texte.fr/

http://www.glamourparis.co

m

http://www.babelio.com

http://www.renaud-

bray.com

Page 7: Collège Saint-Joseph de Hull Février 2017 La plume

Le 24 janvier dernier, nous

avons eu la chance de

recevoir Monsieur Greg

Fergus, député fédéral de

Hull-Aylmer. Lors de cette

rencontre, le charismatique

politicien a brièvement

abordé son parcours poli-

tique. Ensuite, il a incité les

filles à lui poser des ques-

tions sur l’environnement

pour aborder avec lui les

questions environnemen-

tales qui les préoc-

cupaient. Ce dîner-

conférence, organisé par

le club EVB du collège, a

eu lieu à un moment où

l’environnement est un en-

jeu politique important à

travers le monde. Cette

conférence a permis aux

filles d’adresser toutes

leurs questions envi-

ronnementales, telles que

sur les pipelines, les gaz

de schistes, l’accord de

Paris, le recyclage des

pneus de voitures et

plusieurs autres. Cette ren-

contre montre encore une

fois que peu importe notre

âge ou notre classe so-

ciale, on peut tous partici-

per et s’impliquer politique-

ment dans notre pays et,

à plus grande echelle,

dans le monde. Monsieur

Fergus a su répondre avec

sincérité à toutes les ques-

tions posées par les filles.

Finalement, j’espère que la

visite de Monsieur Greg

Fergus incitera plusieurs

filles à poser des gestes

concrets face aux enjeux

environnementaux ac-

tuels.

CHRONIQUE SAINT-JO

Février 2017 Page 7

Merci Monsieur Fergus de

vous être déplacé et d’avoir

participé au dîner-conférence!

Votre visite a été grandement

appréciée par les filles du

Collège.

Yasmine

Yandouzi

Page 8: Collège Saint-Joseph de Hull Février 2017 La plume

Chronique Arts

Page 8 La plume

Si tu as des œuvres à

partager, envoie-les sans

hésiter à l’adresse suivante :

[email protected]

fr.pinterest.com

http://marienightand-

day.blogspot.ca/

Oeuvre de Sophie Bauer, une élève de 5e sec-ondaire. Dessiner est une seconde nature

pour elle, visiblement...

Page 9: Collège Saint-Joseph de Hull Février 2017 La plume

L'art est comme la nature, il est

toujours beau.

George Sand, La petite fadette

Février 2017 Page 9

http://profartsplas-

tiq.canalblog.com/

twitter.com

Voilà, il y a toujours une his-

toire d’amour qui unit l’ar-tiste et l’oeuvre...

J'ai commencé à dessiner à l'âge de 10 ans, lorsque j'habitais en-core en France. C'était après avoir visité une amie au Canada. Elle me montra les mangas. J'y ai pris goût sur le coup. À mon retour du Québec, je suis al-lée immédiatement dans une bibli-othèque, j'ai emprunté un livre de type manga et, avec du papier transparent, j'ai tracé les images. C'est depuis ce moment que le des-sin fait partie de ma vie quotidi-enne...

Sophie Bauer

hpshplaidline.org