LA PLUME DU LMOSemestriel d’Information scolaire N°00 du Février 2021

« La plume du LMO », nouveau canal d’expression des élèves

CLUB DE LECTURE Le Lycée Municipal de Ouahigouya prépare l’éclosion des talents

littérairesCLUB DES ÉCOLOGISTES DU LYCÉE

MUNICIPAL DE OUAHIGOUYAUn cadre pour inculquer un comportement éco-citoyen

aux élèves

La plume du LMO 2

SOMMAIRE

EDITORIAL P. 3La plume du LMO, le nouveau canal d’expression des élèves.

LITTERATURE P. 4-5Un cadre d’éclosion de talents littéraires.Messieurs Hamadé Sanga et Hamidou Sawadogo, auteurs de manuel scolaire de SVT.

INTERVIEW P. 7-8« J’ai trois grands projets pour mon établissement » dixit Monsieur le proviseur.

ENVIRONNEMENT P . 9Inculquer un comportement éco-citoyens aux élèves.

PARTENARIAT SCOLAIRE P. 10Jumelage Lycée Municipal de Ouahigouya, Lycée de Vaugelas et le Collège Louise de Savoie de Chambéry : un partage d’expériences. SOCIETE P. 11Élèves déplacés

DIVERTISSEMENT P. 12Blagues et Devinettes

LA PLUME DU LMOBP : 351 Ouahigouya

Tél : 24 55 05 90Blog :

Directeur de publication :M. Issa PORGHO, Proviseur

Rédactrice en chef :Mme Adama DIALLO,

Professeure de Français

Equipe de rédaction :N. Romaric SANFO Tle A41

A. Kadidiatou ADOUA, TleA42BADOLO Daryl Valentin, 1ère A41

«la lecture est à l’esprit ce que l’exercice est

au corps» D J. Addison

La plume du LMO3

ÉDITORIAL

Chers lecteurs,

Voici le numéro « 001» de votre journal, « La plume du LMO ». C’est un semestriel rédigé exclusivement par vous et pour

vous. Il sera votre tribune qui rend compte de vos préoccupations et des activités qui se mènent aussi bien au sein de votre lycée que dans les autres établissements de la ville de Ouahigouya. Nouvel instrument de la vie collective du lycée, il a un objectif d’ordre pédagogique, éducatif, moral et ludique. En effet, par le biais de ce journal, vous pourrez enrichir votre vocabulaire et votre culture générale. «La plume du LMO», je l’espère, permettra de forger en vous la rage d’apprendre et de réussir. En plus de cela, il vous fera allier discipline et rigueur dans les études de sorte à ce que la culture du civisme et le respect mutuel soient votre boussole vers la réussite. Votre journal veillera de même à semer la bonne humeur dans vos cœurs, à vous arracher un sourire pour agrémenter votre quotidien. N’est-ce pas ce que prône Eve Belisle, poètesse Quebécoise quand elle affirme : « les gens qui rient sont des gens heureux. » Je ne saurais passer outre le goût du journalisme que ce joyau pourrait susciter en vous afin que sortent de ce lycée de futurs journalistes qui feront la fierté de notre pays. Ce fabuleux outil d’information doit marquer notre engagement qui n’est rien d’autre que notre responsabilité d’œuvrer à faire de notre cadre scolaire un espace convivial où chacun y trouve de la joie de fréquenter, de partager ses connaissances et ses expériences, de renforcer ses capacités ; en un mot, de mettre en avant la culture du donner et du recevoir.

Chers élèves, ce nouveau-né est donc le nôtre. Son adoption et sa pérennisation dépendent du prix que nous attachons à notre engagement. C’est pourquoi je vous invite à l’animer, à l’enrichir et à le lire. Car, l’animer et l’enrichir c’est partager, et le lire, c’est marquer un acte typiquement social.

Bonne lecture à toutes et à tous !

Bon vent à notre nouveau-né !Issa PORGHO,

Proviseur, Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques

« La plume du LMO », nouveau canal d’expression des élèves

La plume du LMO 4

LITTERATURE

CLUB DE LECTURE Le Lycée Municipal de Ouahigouya

prépare l’éclosion des talents littéraires

«Lire, c’est se cultiver, se cultiver,

c’est nourrir l’esprit et nourrir l’esprit, c’est de l’investissement ». C’est la conviction de Adama Dicko, élève en classe de Tle D2 au lycée municipal de Ouahigouya. Cela tombe bien. Le lycée municipal a désormais un club de lecture placé sous la coordination de Mme Adama Diallo, professeure de français au Lycée municipal de Ouahigouya.

Ce club vise à encourager la lecture d’œuvres littéraires, à améliorer le niveau de maitrise des langues et à susciter auprès des élèves des vocations artistiques. «Il permet aux élèves d’acquérir des connaissances d’œuvres africaines comme étrangères, a expliqué Dramane Ziguimé, élève en classe de Tle A41 et membre du club. En plus de l’aspect intellectuel, la lecture permet d’établir des liens de sociabilité entre les élèves de l’avis de Joséphine Drabo, élève en classe de Tle A41. «Le club de lecture forge notre ouverture d’esprit», a-t-elle ajouté.

En plus des lectures, les membres du club participent à des séances vidéos de skype avec les lecteurs de Chambéry. Toutefois, l’une des activités phare de ce club est le jeu concours de récital poétique qui s’est tenu le 24 mai 2019 au LMO et qui a été sanctionné par un prix aux trois meilleurs élèves. Les difficultés ne manquent pas. «La première est due au nombre insuffisant d’œuvres. Il y a aussi le manque de moyens de déplacement pour certains élèves afin de se rendre au siège de la coopération Chambéry - Ouahigouya lors des séances de skype», a déploré Dramane Ziguimé, membre du club.

Plusieurs autres activités se mènent autour du club pour son bon fonctionnement. Le tout premier bilan de lecture a été fait à la bibliothèque municipale de Ouahigouya en février 2019, de l’avis de la coordonnatrice du club.

La coordonnatrice explique comment est née l’idée du club de lecture : «En janvier 2018, nous avons effectué

un voyage d’études à Chambéry, en France avec deux de mes collègues, Sawadogo Ousséni, professeur d’Histoire-Géographie et Kouraogo Lassané, Professeur de Français-Anglais et sept élèves. Claudine François et François Pornon, tous membres du club de lecture de Chambéry m’ont proposé d’intégrer le club de lecture de la bibliothèque municipale de Ouahigouya. Ensuite, le club de lecture de Chambéry m’a envoyé trois œuvres qui m’étaient personnellement destinées. Mais j’ai associé trois élèves à la lecture de ces œuvres dont Dicko Adama, Traoré Ginette et Ouédraogo Cécile (qui m’ont été proposée par Sanga Hamadé , professeur de Svt), s’est souvenu la coordonnatrice. «Pour tout dire, a-t-elle poursuivi, j’avoue que l’idée de la création de ce club m’est venue de M. Anicet Méda, professeur de philosophie au Lycée Municipal de Ouahigouya en janvier 2019», a-t-elle ajouté.

Qu’à cela ne tienne la coordonnatrice du club envisage ouvrir le club à plusieurs établissements de la ville de Ouahigouya à travers des rencontres inter-établissements. Boureima Ouédraogo, professeur de français au lycée municipal de Ouahigouya et coordonnateur adjoint du club de lecture, a rappelé que les œuvres reçues de Chambéry sont retournées à la fin de l’année. Il souhaite qu’elles soient gardées pour alimenter une bibliothèque spéciale pour les élèves. Enfin, Adama Diallo pour sa part a invité les élèves à intégrer le club et à lire les œuvres disponibles pour se cultiver davantage. «L’esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas. », a-t-elle dit, citant Victor HUGO.

A. Kadidiatou ADOUA, élève en classe de Tle A4II

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LITTERATURE

BIOBIBLIOGRAPHIE : HAMADÉ SANGA ET HAMIDOU SAWADOGO Deux enseignants du Nord co-auteurs d’un manuel

scolaire en SVT prépare l’éclosion des talents littérairesAnnales (…)

Professeurs certifiés des lycées et collèges, Hamadé Sanga et Hamidou Sawadogo sont co-auteurs de «Écologie en classe de seconde A & C », un manuel scolaire dans le domaine des sciences de la vie et de la terre (SVT), édité à Burkina Lecture dans la collection Biome. Ils enseignent tous les deux dans des établissements de la région du Nord.

«Écologie en classe de seconde A & C » est un support pédagogique édité à 500 exemplaires et offerts gratuitement à des bibliothèques de Ouahigouya grâce au soutien de bienfaiteurs français de Chambery. Les auteurs de ce manuel scolaire enseignent dans deux lycées de la région du Nord. Amadé Sanga est l’un d’eux. Il est né le 27 janvier 1984 à Ouahigouya. Il a obtenu son Certificat d’études primaires en 1998 à l’école primaire de Bayer, dans la province de Banwa. Après son Brevet obtenu au Lycée Municipal de Ouahigouya en 2004 il décroche son BAC série D au Lycée Yamwaya de Ouahigouya en 2007. Entre 2008 et 2011, il poursuit des études supérieures à l’Unité de formation et de recherche en Science de la vie et de la terre (UFR/SVT) à l’université Pr Joseph KI-ZERBO. Il obtient sa Maîtrise (Master I) en Biologie et Physiologie Végétales (BV/PV) en 2011. Intégré depuis l’année 2012-2013, il est admis professeur certifié des Lycées et Collège en option «Sciences de la Vie et de la Terre (S.V.T). Il est actuellement en service au Lycée Municipal de Ouahigouya. Il est également le coordonnateur principal du Club des Élèves Écologistes du Lycée Municipal de Ouahigouya (CEE/ L.M.OHG) créé en février 2017. Il a également créé un mouvement écologique dénommé « Clim’Challenges and Biodiversity » qui vient en appui au club.

Hamidou Sawadogo pour sa part est né le 3 novembre 1986 à Ouahigouya. Il a obtenu son CEP à l’école primaire Basnéré de Ouahigouya en 1999, son BEPC au Lycée Yadega en 2004 et son BAC en 2008 au Lycée Yamwaya de Ouahigouya. A l’université, il s’est inscrit au département de Chimie, biochimie,

biologie et géologie (CBBG devenu ST) d’où il obtient sa maîtrise en biologie, option biologie et physiologie végétales. Il a été admis au concours des professeurs certifiés en 2013-2014. Il exerce au lycée départemental de Namissiguima.

Les auteurs expliquent qu’ils ont constaté l’absence de manuels en SVT pour les classes de 2nd A et C. Ils ont alors pensé à mettre à la disposition des élèves mais aussi des enseignants ce manuel scientifique pour les aider. Le document est uniquement composé d’exercices. Il aide à l’amélioration des sujets d’évaluations et se veut aussi un guide pour l’élève, le préparant ainsi à l’auto formation.

Dans une prochaine édition envisagée en 2021, le manuel sera amélioré avec des rubriques de cours et davantage d’exercices.

L’édition du manuel a bénéficié du soutien de la coopération Chambéry- Ouahigouya. Ce soutien, d’une enveloppe d’environ 700 000fcfa et grâce aussi à Marie Hélène Menessier, membre du club de lecture de Chambéry; Adama Diallo, professeure de français au Lycée Municipal de Ouahigouya a permis d’imprimer le document en 500 exemplaires. On espère que les élèves en tireront le plus grand profit pour honorer leurs établissements lors des examens.

Badolo Daryl Valentin, 1ere A41

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PORTRAIT

Âgé de 13 ans, Zoromé Kiswendsida Quassim Faïq est élève alors en classe de 5è B au Lycée Municipal

de Ouahigouya. Faïq est un élève qui a la rage de réussir car il est non seulement polyvalent mais aussi méticuleux dans le travail. Ces efforts et son attitude exemplaire lui ont permis d’avoir une moyenne de 17,85 /20 pour l’année académique 2019-2020. Il devient ainsi le plus brillant des élèves de l’établissement, parmi les garçons mais aussi parmi l’ensemble des élèves. Cette performance n’est pas un hasard.

Déjà en classe de 6è B, il avait obtenu respectivement 17,18/20 au premier trimestre, 15, 24/20 au deuxième trimestre et 17,15/20 au troisième trimestre. Son secret, il nous l’a confié en ces termes : «Je reprends les exercices déjà traités en classe et apprends mes cours jusqu’à 22 heures». Sa discipline et son acharnement au travail lui ont valu l’appréciation de ses professeurs. Monsieur Millogo Seydou, son professeur principal est satisfait du jeune Zoromé. « Les notes obtenues par Faïq (Zoromé)

témoignent du travail abattu en classe.

C’est un élève qui obtient d’excellentes notes dans presque toutes les matières. Faïq se particularise par son attention très soutenue en classe. Pendant que ses camarades sont distraits, il est toujours concentré sur les moindres détails donnés lors des explications », dit-il.

Notre étoile de l’année est également un bon samaritain.

C’est ce que disent ses camarades comme Orokia Romba, alors élève en classe de 5è B : Pour elle, « Faïq n’hésite pas à tendre la main à ses camarades qui ont des difficultés de compréhension. Zoromé Kiswendsida Quassim Faïq rêve d’une chose, devenir avocat. C’est tout le bonheur qu’on lui souhaite.

Adama DIALLO; professeure de français

Zoromé K. Faïq, le plus brillant des garçons du LMO en 2019-2020

La meilleure élève des filles de l’année scolaire 2019-2020 : Savadogo Rahinatou avec 17,82 /20

De taille moyenne et de teint clair, Savadogo Rahinatou, âgée de 15 ans, est déléguée

des élèves de la classe de la 4e B au Lycée municipal de Ouahigouya, Savadogo Rahinatou. C’est une élève studieuse et brillante qui s’est illustrée avec une moyenne de 17,82/20 au cours de l’année 2019-2020. Comment cette étoile montante s’y prend-t-elle ? «J’étudie selon un programme bien déterminé, je révise mes cours très tôt les matins avant d’aller à l’école et m’exerce dans les soirées», a-t- elle confié. De l’avis de ses professeurs, elle est attentive, disciplinée et polyvalente. L’étoile du Municipal est soucieuse de la réussite de ses camarades. «Elle ne manque pas

d’aider ses camarades en leur expliquant les cours et exercices non compris», a affirmé sa camarade, Dicko Fatimah Warda, élève en classe de 3eD, à obtenu en classe de 4e une moyenne de 17,27/20 dit ceci: «Je ne rencontre pas de difficultés pouvant entraver mes études, j’entretiens de bons rapports avec mes camarades.Nous vivons en parfaite symbiose donc je suis très bien intégrée» à t-elle confié. En classe de 5è B, elle avait obtenu respectivement 18, 64/20 au premier trimestre, 18, 27/20 au deuxième trimestre et 18,49/20 au troisième trimestre. Plus tard, Mademoiselle Savadogo aimerait devenir cardiologue, un rêve qui est à sa portée si elle poursuit dans cette lancée.

Adoua A. Kadidiatou Tle A42

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INTERVIEW

« J’ai trois grands projets pour mon établissement » dixit Monsieur le proviseur

Issa Porgho est le proviseur du Lycée municipal de Ouahigouya depuis octobre 2013. Professeur certifié d’anglais, il parle des projets les plus

importants qu’il a pour son établissement, dans cet entretien qu’il nous a accordé le 25 mars 2020 à Ouahigouya. La question de la discipline et la place du sport sont aussi abordées.

La plume du Municipal : Bonjour M. le proviseur, rappelez-nous l’histoire de l’établissement.

Le proviseur Issa Porgho : Bonjour et merci de chercher à connaître l’histoire de mon établissement. Le Lycée Municipal de Ouahigouya a ouvert ses portes pendant l’année scolaire 2000-2001. Le premier proviseur fut Aboubacar Tandia qui dirigea le lycée de 2001 à 2013. Et depuis le 31 octobre 2013, j’ai été installé comme deuxième proviseur après avoir occupé le poste de censeur de 2009 à 2013.

La plume du Municipal : Combien de classes compte votre établissement et quel est son effectif au titre de cette année scolaire 2019-2020 ?

Le Proviseur : Mon lycée compte 28 classes cette année, composées comme suit : 16 classes pour le premier cycle contre 12 pour le second cycle. Notons que nous sommes un établissement d’enseignement général et nous disposons de deux séries que sont la série A4 et la série D. Pour cette année scolaire 2020-2021 nous avons un effectif de 1242 élèves au premier cycle dont 553 garçons et 689 filles et au second cycle 736 élèves dont 341 garçons et 395 filles. Le total général des garçons s’élève à 904 contre 1084 filles. Ce qui donne un total de 1988 élèves.

La plume du Municipal : Quelle est la composition du personnel?

Le Proviseur : Le personnel est composé de 63 enseignants, de 15 membres du personnel administratif dont le proviseur, un censeur, un intendant, un conseiller principal d’éducation, 8 attachés et assistants d’éducation, de 3 secrétaires dont une contractuelle.La plume du Municipal : Le lycée, depuis sa création, a-t-il déjà traversé des difficultés importantes?

Proviseur : Il faut préciser que le lycée a connu deux statuts et deux dénominations. A sa création, il était un lycée communal d’où son appellation lycée communal de Ouahigouya. C’était un établissement de la municipalité et son fonctionnement était différent des établissements publics. Durant cette période, l’Etat fournissait le personnel administratif, notamment le proviseur et l’intendant et la municipalité se chargeait de recruter le personnel enseignant, de soutien et le reste du personnel administratif. Aussi la scolarité était fixée par délibération par les conseillers municipaux de Ouahigouya et le budget était défendu en session municipale. Bref la gestion incombait à la commune avec le maire comme ordonnateur des dépenses. Pendant donc ce temps les frais de scolarité étaient élevés en vue de répondre à tous les besoins de fonctionnement. Ce qui fait que les problèmes financiers n’étaient pas sensibles. Mais depuis 2011, un arrêté conjoint interministériel a changé le statut, le fonctionnement et la dénomination du lycée qui est devenu lycée municipal. Le nouveau

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INTERVIEWstatut fait du lycée un établissement public de l’État qui fonctionne comme tous les autres lycées publics. Ce nouveau statut fait obligation au lycée de revoir les frais de scolarité à la baisse, conformément aux dispositions fixant les frais dans les établissements. Et en 2015, nous nous sommes conformés à ces nouveaux taux. Malheureusement l’arrêté n’a pas fait cas de la gestion des factures d’eau, d’électricité et de téléphone qui sont pris en charge par l’État dans les autres établissements publics. Conséquences, malgré nos multiples écrits c’est le conseil de gestion du lycée qui devait prendre en charge ces factures budgétivores qui s’élevaient à environ 700 000f le mois. En avril 2016, le COGES était en cours d’argent et nous avons connu notre grande crise financière depuis 2018. Malheureusement, le déficit créé par cette crise nous poursuit malgré la prise en charge des factures depuis 2018 par le MENAPLN (Ministre de l’éducation Nationale et de la promotion des langues Nationales).

La plume du Municipal : Avez-vous des projets pour votre établissement ?

Le Proviseur : Oui, il y a trois grands projets pour mon établissement. Il s’agit d’élargir la capacité d’accueil pour plus d’élèves. Il y a aussi un projet de réalisation d’un forage et un autre pour la construction d’une infirmerie. Aussi avons-nous en plus, un projet collatéral qui consiste à rendre fonctionnel le laboratoire de Physique-Chimie et de SVT.

La plume du Municipal : Êtes-vous en partenariat avec d’autres établissements scolaires? Si oui, pouvez-vous nous en parler ?

Proviseur : Le Lycée Municipal est jumelé à deux établissements de la ville de Chambéry en France qui sont le Lycée de Vaugelas et le Collège Louise de Savoie qui est un CEG composé de classes du premier cycle. Ce jumelage a été fait grâce à la coopération Chambéry - Ouahigouya. Cette coopération est essentiellement basée sur des échanges pédagogiques, de partages d’expériences. Ces échanges peuvent aboutir à des déplacements pour aller constater la situation sur le terrain. La coopération est contre l’assistanat. C’est un partenariat du donner et du recevoir.

La plume du Municipal : Qui est l’élève le plus brillant de votre établissement qui vous a le plus marqué ?

Le Proviseur : Dicko Adama qui a fréquenté ce lycée depuis sa 6e. Sacré TH (tableau d’honneur, ndlr) de la

région du nord en 2017, il a réussi son baccalauréat série D en 2020 avec mention très bien.

La plume du Municipal : Depuis votre arrivée au Lycée Municipal de Ouahigouya, les statistiques des études sont-elles bonnes ou mauvaises ?

Le Proviseur : Les résultats scolaires du Lycée Municipal évoluent en dents de scie selon le climat social de l’année scolaire. Mais dans l’ensemble, les résultats scolaires ont toujours été acceptables.

La plume du Municipal : Quelles sont les difficultés qui fragilisent votre établissement ?

Le Proviseur : Nous avons d’abord la perte de l’autorité de l’État qui est ressentie surtout dans la quasi-totalité des établissements publics du pays. En effet, l’État depuis 2010-2011 a perdu son autorité ce qui fait naitre des difficultés pour imposer une discipline à tous les acteurs. En un mot, c’est pour dire qu’il y a un manque de pouvoir, nécessaire, pour imprégner à tous les acteurs un rythme de travail impactant positivement les résultats. Il y a également l’insuffisance des capacités d’accueil pour faire face à la demande. Toute chose qui a fait plomber les effectifs dans les classes rendant les tâches pédagogiques lourdes et la gestion de la discipline pénible.

La plume du Municipal : Quelle amélioration souhaiteriez-vous pour le Lycée ?

Le Proviseur : La discipline à tous les acteurs, l’agrandissement de la capacité d’accueil, la finition et l’équipement des deux laboratoires de sciences physiques et de sciences de la vie et de la terre et enfin l’acquisition d’un forage au sein du lycée.

La plume du Municipal : Quelle place occupe le Lycée au niveau Sportif

Le Proviseur : Sur le plan sportif, le Lycée a remporté beaucoup de trophées en football. Je peux vous avouer sans risque de me tromper que sans le lycée municipal en son temps on ne pouvait pas parler de football scolaire dans le nord. Certains de nos rivaux nous qualifiaient de club. Je tiens enfin à préciser que nous avions la meilleure équipe féminine de football du nord et même du Burkina, qui a brillé de 2007 à 2011 pendant les compétitions de l’USSU/BF.

Propos recueillis par BADOLO D. Valentin,élève en classe de 1ere A41.

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ENVIRONNEMENT

Les responsables, les encadreurs et les élèves du Lycée municipal de Ouahigouya se sont accordés pour mettre en place un club

écologistes et un jardin botanique. Le club des élèves écologistes du Lycée Municipal de Ouahigouya a été créé le 11 février 2017. Quant au jardin botanique, il a vu le jour en août 2018, avec 52 plantes. Ce nombre s’est augmenté grâce à l’appui du groupe Access en août 2019. Le jardin botanique du club compte, entre autres, des manguiers, des pommiers (cannelle), des grenadiniers, flamboyants, Gmelinas, eucalyptus, Accacias, figuiers, baobabs, citronniers, caïlcédrats. «Le jardin est dominé par des plantes fruitières car on a remarqué que les élèves aiment les fruits et donc

on a misé sur ces plantes. », a laissé entendre Abdoul Aziz Ouédraogo, élève en classe de de Tle D1 et président du club des écologistes du Lycée Municipal de Ouahigouya. Ce club a pour objectifs, de l’avis de Hamadé Sanga, coordonnateur du club des écologistes, de compléter ce que les élèves apprennent en classe. «Il fallait créer quelque chose pour rendre cela pratique, aider les élèves à appliquer ce qu’on leur donne en classe. C’est certainement pour cette raison que j’ai pensé à créer ce jardin pour amener

les élèves à effectivement toucher du doigt ce qu’on appelle la protection de l’environnement, comment planter, entretenir une plante jusqu’à ce qu’elle puisse être autonome, jusqu’à ce qu’elle puisse se développer seule sans qu’on lui vienne en aider», a dit M. Sanga. Pour Abdoul Aziz Ouédraogo, c’est un club qui s’occupe surtout de la propreté du lycée. Toutefois, le club des écologistes rencontre des difficultés. «Le problème majeur qu’on a ici est le manque d’eau. Il arrive même que l’établissement en souffre pendant une semaine. Les plantes ne peuvent pas vivre sans eau. Ce sont des êtres qui ne peuvent pas se déplacer pour aller chercher l’eau, c’est l’eau qui doit venir à elles. » a-t-il déploré. Il a en outre sollicité un appui matériel pour un meilleur entretien du jardin botanique. « Nous voudrions solliciter un forage à l’établissement, là nous aurons une vue agréable du jardin. », a-t-il plaidé.

SANFO N. Romaric, élève en classe de Tle A4I

CLUB DES ÉCOLOGISTES DU LYCÉE MUNICIPAL DE OUAHIGOUYA

Un cadre pour inculquer un comportement éco-citoyen aux élèves

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PARTENARIAT SCOLAIRE

JUMELAGE OUAHIGOUYA/ CHAMBÉRY

Lycée Municipal de Ouahigouya partage ses expériences avec des établissements français

Les responsables du Lycée Municipal de Ouahigouya ont signé des accords de jumelage avec deux établissements scolaires de Chambéry en France. Ce jumelage est fondé sur un échange d’expériences et un enrichissement intellectuel et humain mutuel.

Lycée de Vaugelas et le Collège Louise de Savoie de Chambéry en france sont désormais des partenaires du Lycée municipal de Ouahigouya. Le jumelage

entre ces établissements est né d’une relation d’amitié et de circonstances favorables, depuis 2011. En effet, il existait déjà une coopération jumelée entre le Centre Hospitalier Régional de Ouahigouya (CHR) et l’hôpital de Chambéry, de même que entre la commune de Ouahigouya et celle de Chambéry. Mais il a fallu l’intervention d’une personne, Geneviève Xuereb pour le jumelage entre établissements. C’est elle qui a jugé bon d’étendre les relations existantes au cadre scolaire. Ainsi ont commencé les échanges entre les professeurs du Lycée Municipal de Ouahigouya et ceux du lycée de Vaugelas. Ce partenariat a connu plusieurs

animateurs dont le tout premier fut Salia DRABO, professeur de physique- chimie en son temps. Le deuxième, Issoufou MAIGA, professeur d’histoire géographie et le troisième Lassané KOURAOGO, professeur de français – anglais. Au niveau de Chambéry, les animateurs sont entre autres Irène BACHLER, professeure de philosophie et Stéphane LASORAK, professeur d’histoire géographie.

Le jumelage entre les établissements est basé sur des échanges d’ordre pédagogique, amical le tout empreint de solidarité. Il a permis d’organiser des jeux de concours littéraires (déclamation de poèmes), des Skypes sur des œuvres littéraires, des projets comme « café philo ». Plus récemment, un projet de cantine scolaire a vu le jour au profit des élèves démunis et déplacés. Ces derniers bénéficient gratuitement de repas. De même, au-delà de l’aspect pédagogique, il y a eu le projet du jardin botanique qui vise à

améliorer le cadre de vie des élèves. Désormais les élèves du LMO savent davantage que la question environnementale est centrale dans développement. En outre, le LMO a bénéficié de matériels informatiques. Par ailleurs, dans le cadre de ses activités, la coopération organise des voyages d’étude. Trois voyages ont été effectués par le Lycée Municipal de Ouahigouya à Chambéry, en France. Le tout premier s’est effectué en 2012 avec Aboubacar TANDIA, ex-proviseur et Salia DRABO, professeur de physique- chimie en son temps. Ensuite, en 2014, Issa PORGHO, actuel proviseur, Issoufou MAÏGA, professeur d’histoire géographie et Anicet MEDA, professeur de philosophie se sont rendus en France. C’est à l’issue de ce voyage qu’il y a eu le jumelage du collège Louise de Savoie pour intégrer l’aspect collège et lycée. Enfin, Adama DIALLO, professeure de français; Ousseni Sawadogo, professeur d’histoire géographie; Lassane Kouraogo Professeur de français- anglais et sept (7) élèves ont effectué le dernier voyage en 2018. Du côté de Chambéry, il y a eu trois voyages dont le premier en 2011 avec Irène BACHLER et Geneviève XUEREB, le deuxième en 2013 avec Irène BACHLER, Geneviève XUEREB et un élève; le troisième en 2015 avec Stéphane LASORAK et Irene BACHLER. Cependant, les difficultés ne manquent pas. Par exemple, la pandémie du covid 19 a plombé les activités. De plus, le problème d’insécurité au Burkina Faso marqué par les attaques terroristes n’améliore pas la situation. Anicet MEDA, professeur de philosophie a lancé un appel à la redynamisation du jumelage. Il souhaite que l’on repositionne les professeurs avec leurs binômes en vue de poursuivre le partage des expériences et des connaissances. La situation sanitaire et sécuritaire reste cependant un obstacle.

Propos recueillis auprès de Maiga Issoufou, professeur d’histoire géographie

et Meda Anicet, professeur de philosophie

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SOCIETE

ÉLÈVES DÉPLACÉS

256 élèves déplacés internes accueillis au LMO

Le Lycée Municipal de Ouahigouya a accueilli des élèves fuyant les attaques terrorismes.

Au total, 256 élèves déplacés dont 135 filles et 121 Garçons se sont inscrits au sein de l’établissement. Ils viennent en majorité des localités de Kaïn, de Barga, de Banh et de Djibo selon les informations recueillies auprès de Zah Marie Savadogo, conseiller d’éducation.

Certains parmi eux ont vécu une à trois années blanches. Ils sont actuellement logé chez des tuteurs. Une minorité est en location dans les non-lotis de Tamsin, à environ huit kilomètres du lycée. Ils sont soutenus entre autres par certains enseignants, l’action sociale et la coopération Chambéry. «Je remercie de passage les animateurs du jumelage

avec le lycée Vaugelas et le collège Louise de Savoie (Maiga Issoufou et Kouraogo Lassané) qui grâce à leur projet cantine scolaire soutenu par PECO (projet, Éducation, Chambéry Ouahigouya), beaucoup de déplacés ont eu un abonnement gratuit à la cantine.» a confié Zah Marie Sawadogo, conseilleur d’éducation du Lycée Municipal de Ouahigouya. De son avis, ces soutiens multiples ont contribué au succès scolaires de déplacés car 90% d’entre eux ont la moyenne et sont bien intégrés.

C’est le cas de Fatimah Warda Dicko, élève en classe de 3e D. Elle a obtenu une moyenne de 17,27/20 en classe de 4e. « je remercie de passage les animateurs du jumelage du lycée avec le lycée Vaugelas et le collège Louise de Savoie : Maiga Issoufou et kouraogo lassané qui grâce à leur projet de cantine scolaire soutenu par PECO (projet, Éducation Chambéry Ouahigouya, beaucoup de déplacés ont un abonnement gratuit.», a-t-elle confié. Néanmoins, certains témoignent avoir subi des sévices corporels et d’autres se plaignent de charges ménagères.

SANFO N. Romaric, élève en classe de Tle A4I

La plume du LMO 12

DIVERTISSEMENTBLAGUEPendant le cours, le maître dit à la classe de reprendre la phrase suivante en conjuguant le verbe au passé simple : « La poule saute les pattes jointes dans le poulailler ». Alors, le petit Koffi lève le doigt et répond : « Monsieur, la réponse est : « La poule sauta les pattas jointas dans la poulaillas ».

Proposée par Ouédraogo Mariam, 1ère A42**********************

DEVINETTESJe suis un mot que tout le monde déteste. Lorsqu’on enlève ma tête et ma queue tout le monde court derrière moi.Qui suis –je ?Savadogo Moussa 1ère D1

**********************Je suis un mot que tout le monde déteste en relation amoureuse. Mais quand on supprime mes 4 premières lettres je deviens le nom d’un pays. Qui suis-je ?

Ouédraogo Abdoul Aziz, 1ère D1

La plume du LMO remercie :

- Le Centre de Presse Norbert ZONGO- Le journal scolaire Le réveil du témoin du Lycée YAMWAYA de Ouahigouya- Le personnel enseignant, administratif, les parents d’élèves et les élèves du Lycée Municipal de Ouahigouya

La réalisation de ce numéro a été possible grâce à l’appui du Centre National de Presse Norbert Zongo dans le cadre de son projet de sensibilisation des élèves aux médias.Ce projet bénéficie du soutien de la Deutsche Welle Akademie.