CLUB DE FRANCE · nées de bons et loyaux services en région parisienne, est attiré par le Sud....

N° 104 - 11/2018

CLUB DE FRANCE

2CLUB DE FRANCE

n° 104 - Novembre 2018

SOMMAIRESOMMAIRE

Revue n° 104Revue n° 104du SM Club de Francedu SM Club de France

33 Éditorial

44 Transfert des PR

7 7 Musée de Poissy

8 8 Vacances en SM

9 9 Auto Moto Rétro Rouen

1010 Concorde et SM

19 19 Salon Automedon

2020 Les Brèves

21 21 CalendrierNouveaux membres

2222 Technique : SM et embouteillages

24 24 Technique : Citroën Advanced Comfort

2727 Mots-CroisésLes sites SM Club étrangers

11Sortie Grand-Est

16Sortie Maine-et-Loire

22Balade en Angleterre

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CONSEILD’ADMINISTRATION

BUREAUPrésident :

Pierre FRALEUXVice-présidents :

Robert GIRAUD Pierre VERPEAUXSecrétaire :

Philippe BEUGINTrésorier :

Frédéric ANFRAYTrésorier adjoint :

Philippe BEUGIN

ADMINISTRATEURS Jacques AUBOUIN Benoît CHATELAIN Jacques LACROIX Olivier MOREAU Pierre PAUCTON Jack RIVERON Rens WOLTERS

RESPONSABLEDE LA PUBLICATION

Geneviève FRALEUX Philippe BEUGIN

COMMISSION TECHNIQUE Jacques AUBOUIN Alain DUBLÉ Pierre FRALEUX Robert GIRAUD Pierre VERPEAUX

RESPONSABLES RÉGIONS

ALSACE

Marcel MARCOT Pierre RISCHMANNAQUITAINE

Manuel FERNANDEZBOURGOGNE

Alain DUCHATBRETAGNE & NORMANDIE

Thierry DELASTREILE DE FRANCE

Geneviève FRALEUXNORD

Philippe BEUGIN Serge BALETPROVENCE CÔTE D’AZUR

Bernard CLAVÉRHÔNE ALPES SAVOIE

Alfred LAVALVAL DE LOIRE

Robert CHERPEAU Jo GODIN

SM CLUB DE FRANCE

BP 19129 SOA

95074 CERGY-PONTOISE CEDEX

Tél. 01 39 82 28 83

[email protected]

SIÈGE SOCIAL

6 rue du Bois du Pont95310 Saint-Ouen-L’Aumône

WEB : www.smclubdefrance.org

Association loi de 1901Membre de la FFVE n° 318

Imprimé à 900 exemplairesRéalisation Laser Edition

Toute reproduction même partielle de cette

revue est soumise à autorisation préalable.

Photos : Philippe Beugin, Vincent Broc, Geneviève & Pierre Fraleux

Mourir d’amour, mais de mort lente…

Vingt ans de chaînes. Je ne vous parle pas de distribution de SM ni même de notre regretté Johnny. Bien que nous soyons au Club depuis plus de trente ans, Geneviève et moi ne souhaitons pas mourir d’amour liés au Club SM.

Depuis 1998, date de la “guerre de Sécession”, je m’occupe de notre asso-ciation en tant que vice-président, responsable des pièces détachées, ou président… responsable de tous vos maux en général. Un poste que j’aurais occupé 2 fois 4 ans.

En effet être président ce n’est pas ce que l’on pense, c’est plus une charge qu’un honneur. Pour sa part, Geneviève, qui vous connaît presque tous ainsi que votre lieu de résidence, répond inlassablement au téléphone, tape sur son ordinateur depuis plus de 20 ans et m’envoie chaque matin glaner vos pièces. Pour certains, nous subissons les conséquences de nos actes, c’est de notre faute : il y a trop d’adhérents, trop de pièces et trop d’argent et surtout trop de travail en perspective.

Nous somme il est vrai plus de 700 actuellement, ayant débuté notre action “machiavélique” avec 500 adhérents en 1998, à la fi n de l’ère Louis Bacinello. Il y a trop de pièces. Nous gérions à cette époque 500 références et aujourd’hui nous atteignons 1300 (y compris le pare-brise objet de tant de tourments) et les hommes aux chaussures pointues et pantalons étroits s’en sont émus : trop c’est trop !

Le club fait circuler 1000 voitures en France, elles auraient disparu sans notre acharnement. C’est notre patrimoine, celui qui a été mis au placard en 1975 et qui renaît de ses cendres. Encouragés par la spéculation, nos voitures sont convoitées par les hommes aux marteaux dans les salons et ventes aux enchères. En un mot, les vieux doivent s’effacer, voire disparaître… place aux collectionneurs dignes de ce nom.

Mes dernières fautes graves à signaler, j’ai décidé, après 20 ans d’escalades sur les étagères à Saint-Ouen-l’Aumône (180 m²), d’émigrer vers Houilles où nous avions déjà un pied à terre de 150 m². Aujourd’hui nous couvrons près de 500 m². J’ai aussi osé parler de la TVA qu’il serait judicieux de récupérer, et de trouver une aide avant la fi n de l’année, via un auto-entrepreneur rémunéré… mais là, le coût devra être supporté par tous, vous qui espériez le miracle de l’éternel geste gratuit et du dévouement intégral jusqu’à l’épuisement.

Alors, à la veille des 100 ans de Citroën, marqué par une débauche de rebon-dissements, à l’approche du renouvellement de notre “mandat partagé”, retroussez vos manches ! Ne ménagez pas cette envie de bénévolat que j’ai lu dans vos yeux à de multiples reprises, car pour les Fraleux, l’espoir, l’avenir, c’est la vraie retraite… Peut-être, si nous en avons le temps !

Merci aux 20 courageux venus nous aider à déménager, par petites équipes. Ce stock de pièces accumulées est à l’abri de la convoitise des ignorants du sens du mot hydraulique, cette technologie qui m’a fait rouler heureux et fi er sur les routes depuis 50 ans, de la DS 19 à la C6, lorsque la voiture de nos rêves s’appelait Citroën.

Bonne fi n d’année à tous, merci de ne pas oublier l’Assemblée Générale début décembre.

Pierre Fraleux

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De Saint-Ouen-l’Aumône à Houilles

C’est courant mars 2018 que Pierre nous propose son idée de déménager les pièces de rechange. Le hangar que nous occupons depuis 1998 est sa-turé, avec du stockage en hau-teur précaire, et nous avons dû louer depuis plusieurs années, un local à Houilles pour abriter les moules et pièces de car-rosserie. Il se trouve qu’une surface de 400 m² se libère à proximité permettant de tout regrouper en un seul lieu.

Après avoir été informé, une majorité des membres du Conseil adhère à cette idée, avec quelques appréhensions quant à la situation du local : Houilles moins bien placé que Saint-Ouen-l’Aumône et nous devons partager cet immense bâtiment avec d’autres petites entreprises ou artisans, la sécu-rité semble moins bien assurée.

L’arrivée prévue de l’important volume des phares nous incite à prendre une décision car un préavis de 6 mois est nécessaire pour donner congé au proprié-taire. Un bon point, le loyer de nos deux locaux actuels est supérieur à celui du nouveau local de Houilles.

Pourtant pendant l’été 1998, après une période particu-lièrement agitée au Club, les membres du Conseil n’avaient pas hésité à louer ce local dans la ZI de Saint-Ouen et à créer l’espace pour les ranger (ré-cupération d’étagères, achat d’espaces de rangement). Rap-pelons-nous des courageux qui participèrent à son installation :

certains ont disparu et souve-nons-nous d’eux (Adrian Fur-tado, Paul Artaud, Michel Sivi-rine, Jean Pierre Devlaeminck). J’y participé avec d’autres ad-hérents et surtout Pierre Fra-leux qui assura la grande partie du travail de classement des PR livrées… dans des cartons. Il fallut créer le système infor-matique pour le suivi des com-mandes et acheter un logiciel pour gérer le stock.

Depuis 1988 et la récupéra-tion des PR chez Citroën grâce à une souscription de 57 membres, les pièces d’époque de la SM étaient stockées chez le président Louis Bacinello, qui distribuait lui-même les com-mandes. Nous vivions sur les pièces d’origine et quelques re-fabrications comme les phares, les cassettes, les cabochons et jantes résine entre autres. Heureusement il y avait moins

Entrée commune pour les nombreux locataires

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de 300 membres et beaucoup moins de références qu’actuel-lement. Il y avait aussi moins de SM sur la route !

Concernant les ressources humaines, Jacques Aubouin pour préparer les commandes et Lionel Mary pour la partie informatique avaient rejoint Pierre et formaient une équipe très soudée et efficace. Mais Jacques Aubouin, après des an-nées de bons et loyaux services en région parisienne, est attiré par le Sud. Ses bons conseils sur le fonctionnement de la SM, qu’il connaît par cœur, restent au service du Club, à distance. Parallèlement, Jacques Lacroix a bien voulu reprendre la suc-cession de Lionel Mary pour as-surer les saisies de l’inventaire en continu, tâche laborieuse mais indispensable.

En 2018, il a fallu prendre la décision du déménagement et le courage de transférer plus de 1000 références dans le nouveau local vide. Installer de nouvelles étagères, récu-pérer les anciennes, enlever les pièces et réinstaller le tout dans l’ordre. Il fallait aussi rapa-trier les pièces déjà stockées à Houilles vers le nouveau local situé à côté, pour ne plus avoir qu’un seul loyer.

Pendant ce temps, les com-mandes qui continuaient d’ar-river étaient pour la plupart li-vrées… C’est véritablement un tour de force qui vient d’être réalisé et qui s’est terminé il y a à peine quelques jours. Nous devons remercier Pierre Fra-leux qui par son expérience professionnelle et son savoir a su penser et mettre au point la méthode de travail pour ce gigantesque projet.

Ce nouveau local bénéfi cie de deux autres avantages :

• La présence d’un bureau en mezzanine de 50 m², chauf-fé, pouvant accueillir des réunions d’une vingtaine de personnes, permettant de stocker archives et revues et éventuellement d’y prendre des repas.

• La porte métallique d’accès par un quai de décharge-ment facilite les livraisons et permet le fi ltrage des visites dans un espace restreint.

La sécurité n’a pas été oubliée et l’alarme de Saint-Ouen-l’Au-

mône va être repositionnée, avec un code d’accès condam-nant l’entrée des entrepôts le soir et le week-end.

En ce moment nous savou-rons un peu cette réalisation de bénévoles, qui en 3 mois ont relevé ce challenge, avec un chef d’orchestre particuliè-rement inspiré. Une vingtaine de membres se sont relayés cet été, quelquefois un jour, deux jours, trois jours et plus, avec des camionnettes prêtées pour apporter les pièces et les

La porte métallique d’accès privatif

Le bureau et salle de réunion

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ranger : diffi cile de les citer tous sans en oublier, ils se reconnaî-tront. Pour Pierre et Lionel, ce fut un travail presque quoti-dien : le résultat est là !

Il faut aussi insister sur le rôle déterminant du patron de la SOCERP (avec laquelle nous avions des relations commer-ciales depuis longtemps), qui a accepté de nous louer son local et de prêter une camion-nette souvent gratuitement. Il ne faut pas oublier Geneviève qui a assuré, entre autre, la préparation des repas pour les besogneux et donner un coup de main.

Le plus dur reste à faire : assu-rer la continuation de l’œuvre, ne pas gâcher un outil excep-tionnel qui nous assure l’indé-pendance et fait de nous un exemple pour tous les clubs de collection Citroën et Peugeot.

Philippe Beugin

RENDONS A CÉSAR…A l’origine du processus qui amène le SM Club de France à être leader en 2018 dans le domaine de la pièce de rechange, il y a un homme qui a su dès décembre 1987, à l’occasion de l’Assemblée Générale, prendre la direction du Club et fixer des objectifs à une nouvelle équipe : notamment la création d’un service de pièces de rechange.Souvenons-nous de Jean-Pierre Devlaeminck aujourd’hui décédé. Il était l’auteur, dans la revue n° 12 de mars 1988, de la lettre ouverte

“Appel à souscription à tous les membres et règlement de la sous-cription”. Il écrivait entre autre : « Ne pensez pas à vos besoins im-médiats, une fabrication ne peut s’improviser, il faudra des mois et des années pour constituer cette réserve de pièces dont nous aurons besoin… »L’histoire veut ensuite que Citroën proposera courant 1988 au SM Club de France l’acquisition du stock res-tant de PR de SM, opération réali-sable grâce à la souscription.

Adresse du nouveau local :

122 rue Chanzy78600 Houilles

Les 400 m2 de notre nouveau local sont bien remplis

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Quelques exemplaires de véhicules de la collection, devant l’immeuble d’origine de la CAAPY, à Carrières-sous-Poissy (Yvelines)

Depuis le mois de mai, le musée automobile Simca-

Talbot appelé aussi musée de la CAAPY, est fermé. 70 voi-tures sont stockées dans un bâtiment annexe de l’usine PSA. Le projet financé par le groupe PSA est acté, mais la relocalisation de l’activité, les aménagements restent à faire. Denis Huille, bien connu des membres du SM Club, a été nommé chef de projet pour cette réinstallation au sein du bâtiment D5-1 (9000 m2) de l’usine de Poissy, qui fabrique notamment les DS3 Crossback.

Ce nouveau musée automobile sera le pôle parisien, les cen-taines de voitures du Conser-vatoire Citroën basé à Aulnay y seront transférées. Pour le mo-ment une quarantaine de voi-tures de la CAAPY sont stockées à Sochaux et 70 sont encore p résentes à Poissy. Ce bâtiment industriel doit être transformé pour recevoir du public et un

accès routier et des parkings seront créés. On annonce une ouverture en septembre 2019.

En attendant, le Conserva-toire Citroën ouvre au public plus largement et les journaux spécialisés communiquent sur ce sujet. Compte tenu des ré-serves qui contiennent encore des voitures données par des collectionneurs ou à restaurer, on peut penser que les ventes vont se poursuivre pour dimi-nuer la taille du futur musée.

Certains membres de la CAAPY s’inquiètent déjà que l’on vende des voitures pour fi nan-cer le futur musée, comme on l’a fait au Conservatoire cet hiver. Aulnay est un symbole pour de nombreux Citroënistes car on y a construit la CX puis la Visa, l’AX, la Saxo et enfi n les C2 et C3. Encore une page qui va se tourner.

Philippe Beugin

Plus d’informations sur :https ://www.caapy.net/

Les SM du Conservatoire d’Aulnay, bientôt transférées à Poissy

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Halte sur la jetée du port de Rivedoux, sur l’île de Ré

Je suis parti quelques années en vacances en CX, à une époque

où on voyait encore quelques originaux effectuer ce périple en 2 CV, HY aménagé et aussi nos amis hollandais avec leurs DS et break DS. Tout cela semble passé de mode et l’année dernière je n’avais croisé sur 2000 km qu’une XM. En 2018, j’ai donc décidé de partir en SM et en solo pour deux séjours totalisant plus de 2500 km, et d’affronter les pannes éventuelles et les affres de la circu-lation estivale.

Finalement quels conseils peut-on donner quand on n’est pas un mécanicien dans l’âme ?

1 Bien connaître sa voiture et savoir ce qui a été fait récem-ment pour l’entretien courant :

• Vidange des liquides, batterie, bougies, allumage électro-nique, échappement, éclai-rage, plaquettes, pneus et s’assurer que les sphères sus-pension sont bonnes. Sur ma SM US, la sphère conjoncteur a été changée récemment ainsi que la sphère d’accu de frein.

• Vérifi er que les durites d’es-sence sont récentes.

• Il faut s’assurer que les cou-ronnes de lève-vitre ont été changées pour celles du club.

2 Préparer une trousse de secours : une cassette de vis platinées avec condensateurs, un rotor, une courroie, un tube hydraulique de sortie de pompe, un tuyau de retour conjoncteur, des fusibles, un bouton de lève glace car une vitre qui ne remonte pas peut être très embarrassant, une tête d’allumeur. Cette liste n’est pas exhaustive.

3 Il semble utile d’avoir des bidons de 2 litres de LHM, liquide de refroidissement et l’huile moteur.

Mais l’imprévisible peut arriver : c’est d’abord la crevaison (votre roue de secours est-elle en état et gonfl ée) et vos pneus à l’arrière qui ne s’usent pas, ont-ils plus de 15 ans ?

L’allumage, même électronique, peut tomber en panne et il est

impossible de rouler avec 3 cy-lindres : il faut pouvoir repasser en allumage classique.

La surchauffe est à craindre en période estivale et je conseille les trajets le matin de bonne heure ou le soir. Normalement la SM se comporte bien dans les embou-teillages, si le circuit de refroidis-sement est en bon état (radiateur d’eau détartré ou radiateur triple faisceau) et qu’un bouton per-mettant de déclencher manuelle-ment les moto-ventilateurs existe. A noter que les moto-ventilateurs de SM injection sont plus puis-sants, on peut en monter de plus puissants sur les SM carburateur. Le calage à chaud répétitif peut être dû à des bobines de puis-sance insuffi sante.

Le bon sens et une bonne prépa-ration m’ont fait réussir mes deux séjours. Faites de même. Il faut faire rouler vos SM car plus elles roulent, mieux elles roulent. Com-mencez par venir à une sortie du club et vous prendrez confi ance en vous !

Philippe Beugin

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Le passé… pas si simple

Le SM Club présentait les 22 et 23 septembre 2018, au salon Auto Moto Rétro de Rouen, la SM carburateur de Chris-tophe Etoc. Sa couleur feuille dorée fut commercialisée seu-lement en 1971. Les régionaux de l’étape : Christophe, Luc, Philippe et Thierry ont tenu un stand de 40 m² réservé à notre Club, en dehors de l’Amicale Citroën, mais juste au côté du Club Maserati qui exposait une Maserati coupé 4200 GT.

Le salon fut très fréquenté et près de 20 000 visiteurs ont ar-penté les allées des 5 halls d’ex-position. Avec 250 exposants, dont 80 clubs et 170 mar-chands de pièces, ces 2 jours en Normandie ont permis aux passionnés, mais aussi aux fa-milles, de faire un tour dans notre mémoire et de connaître un passé où l’innovation avait fi ère allure. Un grand parking extérieur fut également réservé aux propriétaires de véhicules de plus de 30 ans, permettant une visite encore plus enrichis-

sante. Là encore, plusieurs SM furent remarquées.

Parmi les visiteurs, nous avons eu la joie de retrouver une ving-taine de SMistes. Nombreux ont déjà été rencontrés lors de sorties du Club et venaient des régions du Nord ou de Paris. D’autres amateurs ou profes-sionnels des anciennes Citroën furent accueillis sur le stand. Les échanges et les discussions furent très riches et l’ambiance amicale autour d’un verre de bienvenu ou d’un café. Cette année encore, 2 nouvelles ad-hésions ont été enregistrées.

Les inquiétudes du SM Club de France sont bien comprises par les dirigeants d’autres clubs de Citroënistes, qui commencent à s’interroger sur l’existence de la marque DS et la pression progressive sur les collections des anciennes ID et DS. La préparation de la célébration du centenaire Citroën, du 19 au 21 juillet 2019 à la Ferté-Vidame, nourrit maintenant, chez certains, les craintes que le SM Club avait déjà identifi ées

depuis l’échec de notre candi-dature au bureau de l’Amicale Citroën.

Le modernisme des talentueux ingénieurs des marques Citroën et Maserati, aurait dû être sau-vegardé pour que nos voitures continuent de nous prome-ner sur les routes de France. Cela aurait été si simple. La SM, voiture séduisante sur le plan esthétique et spectaculaire sur le plan technique, avait reçu en janvier 1972 le titre fl atteur de voiture de l’année. En 2018, il est encore équitable de rendre hommage aux hommes qui conçurent la SM, tant au Quai de Javel sous l’impulsion de monsieur Ravenel qu’à Modène grâce à monsieur Alfi eri. Leurs noms restent présents dans nos mémoires et la voiture appar-tient fi èrement au patrimoine de l’Histoire Citroën.

Quant aux aventuriers de So-chaux, bien que cherchant à manger du lion, ils pourraient à l’avenir se casser les dents sur les vieux chevrons.

Thierry Delastre

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Ce 10 juin, c’est avec une météo incertaine que le

Club Citrosphère se rendait au Musée Delta d’Athis-Mons, pour que nos anciennes et nos SM puissent raconter à l’oreille du Concorde que l’aventure continue.

Que ce soit dans les airs ou sur la route, le Concorde et la SM continuent et continueront de fasciner l’imaginaire des hu-mains que nous sommes. Deux concentrés de technologie des années 70 : une pour passer deux fois la vitesse du son dans

les airs, l’autre pour passer deux fois la centaine de kilomètre par heure sur la route ! Si la SM roulait à plus de 200 km/h en 1970, ce n’est qu’en 1975 que le Concorde passera Mach 2.2 (2369 km/h). Le Musée Delta d’Athis-Mons continue

de faire vivre l’aventure Concorde, et nous, pa-rallèlement, en montrant nos SM le plus souvent possible, nous continuons de faire vivre une voiture unique, telle que plus jamais personne n’osera concevoir... comme cet avion d’exception.

Citrosphère accueil le toutes les Citroën, sans aucune distinction. Si Pa-ris vaut bien une messe, nos SM et autres an-ciennes Citroën méritent bien de se placer sous les ailes protectrices de cet avion éternel, pour que l’aventure continue.

Didier De Marchi

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Gravelotte et Metz, les 22 et 23

septembre.

Trois mots m’avaient incité à faire cette escapade en Lor-raine : Gravelotte, Schuman et Metz. C’est avec la com-plicité d’un magnifi que soleil d’automne que le regroupe-ment des “SMistes” s’est effec-tué autour d’un café pris en terrasse, presque pour nous faire oublier l’expression « Ça tombe comme à Gravelotte ».

Le passé de la guerre de 1870 – 75 000 morts en trois jours (25 000 par jour…) – nous at-tendait au musée de la guerre. Il est situé dans une bâtisse à l’architecture moderne, habillé sur l’extérieur en panneaux de laiton patiné à l’acide pour rappeler la couleur des canons

et le brunissage des fusils. Le contenu du musée incite au recueillement, les visiteurs chu-chotaient comme pour être en communion avec le passé. Le cheminement de la visite

ressemble à un dédale de tran-chées où chaque scène est trai-tée avec sobriété. Après cette visite, l’expression “baïonnette au canon” prenait tout son sens : Quelle boucherie !

Le musée de la guerre à Gravelotte

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Dans ce musée, les belligé-rants sont traités avec égalité, les commentaires sont dans les deux langues (français et allemand… plus l’anglais pour les visiteurs d’autres nationa-lités). En fi n de visite, de très nombreux tableaux mettant en situation principalement des officiers, nous permettaient de moins frissonner à la sortie. Belle exposition que je ne sau-rais que recommander.

L’heure de chevaucher “nos chères montures” était venu, non pour nous abreuver mais pour savourer le repas qui nous attendait dans une sym-pathique auberge situé à proxi-mité du musée.

La matinée, c’était la guerre, l’après-midi fut consacrée à la Paix avec la visite de la mo-deste demeure, au centre du village de Scy-Chazelles et près de l’église, de Robert Schu-man. Naître au Luxembourg d’un père allemand et d’une mère française le prédisposait à faire l’Europe ! Avec le rap-port décisif de Jean Monnet, il jetait les bases de la C.E.C.A. (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier). Le fi l conducteur était de mettre en commun les ressources comme moteur pour une paix durable et commencer à créer l’Europe communautaire.

L’entrée, un vestibule d’envi-ron 10 m² sert également de “salon”. Pour accueillir ses rares visiteurs, une chaise et une banquette deux places en Skaï pour tout mobilier. La pièce qui suit est une salle à manger, capable de recevoir 6 personnes au maximum. Le “ton” est donné pour le reste de la maison, meublée en mobilier lorrain fonctionnel. Il prenait le plus souvent ses

Visite de la maison natale de Robert Schuman

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La façade de l’impressionnante gare de Metz

repas dans la cuisine, avec sa gouvernante qui portait “plu-sieurs chapeaux” ! A la fois cuisinière, jardinière, chargée de l’entretien… c’était la maî-tresse de maison ! Cela consti-tue, avec les dépendances, le rez-de-chaussée. A l’étage, un étroit couloir pour desservir la bibliothèque bien garnie du lettré, qui savait être humble et la chambre de la personne qui veillait sur la demeure. Le bout du couloir nous donnait accès à la pièce maîtresse de la mai-son : le bureau. C’est la pièce la plus grande où il consacra la majeure partie de son temps à travailler à la création de l’Eu-rope. Du bureau, une petite porte permettait d’accéder à sa modeste chambre. A la fi n de sa vie, une nouvelle chambre lui fut aménagée au rez-de-chaussée dans une dépen-dance, pour lui éviter l’escalier.

Je pensais que ce style de vie est bien loin des fastes du pou-voir, que les bases de l’Europe furent jetées dans un lieu bien modeste. A la fi n de la visite, je terminais par un… « Merci Monsieur Schuman. »

C’est au centre de la ville de Metz que nous avions notre hébergement pour être à pied d’œuvre pour la dernière jour-née de cette escapade. La gare est impressionnante avec ses 300 mètres de façade très ou-vragée et ses 10 quais ! Nul doute que c’est pour prouver la puissance des vainqueurs de l’annexion de l’Alsace et de la Moselle, que cette bâtisse fut construite. Un autre chiffre en impose : une gare capable de déplacer 25 000 soldats par jour, avec leur matériel… soit autant de morts qu’à Grave-lotte (75 000 en trois jours). Cette gare fut-elle construite pour éventuellement envahir ?

Un guide très compétent nous fit découvrir les différentes constructions du vieux centre-ville… très intéressant.

Le dernier déjeuner fut pris en commun près de la cathédrale, à proximité du point de dé-part d’un petit train qui nous fi t sillonner Metz. Après avoir admiré les superbes vitraux de

la cathédrale, une pluie d’au-tomne nous attendait. L’heure du pot d’adieux avait sonnée ! C’est sous une pluie battante que nous nous séparions. Je serais tenté de dire : « Ça pleu-vait… comme à Gravelotte ! »

Un grand Merci aux organisa-teurs de cette sortie.

Guy Deslandes

Passage sur le pont de Rigny-Ussé

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Les 6 et 7 o ctobre,un pas dans

l’histoire locale

Une bonne cinquantaine de participants (25 voitures) se sont retrouvés en Touraine afi n de partager deux journées très conviviales. Le café d’accueil était pris à l’Euroroute “Chez Paul” à Doué-la-Fontaine, cité de la Rose. Nous avons appris que cette petite cité du Maine-et-Loire fut la capitale mon-diale pour la production de rosiers. Aujourd’hui, mondia-lisation oblige, elle a été sup-plantée par les Hollandais, les pays de l’Est et… les Chinois, entre autres.

Nous nous sommes dirigés ensuite vers le site des Perrières où nous avons percé le mystère des Faluns (voir encadré). Un

superbe parcours a été amé-nagé. Un fi lm nous raconte la belle histoire des lieux. Par des jeux de lumière, nous décou-vrons le travail des marées et des hommes. Miroirs d’eau,

petits théâtres marins, cathé-drales souterraines, galeries sonores font l’admiration des visiteurs. On peut même s’y promener à l’intérieur d’un squelette de baleine ! Un repas

L’entrée du site des Perrrières et ses faluns

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typiquement local nous a été servi au restaurant troglodyte “Les Cathédrales de la Saulaie”. La prêtresse des lieux nous a dressé l’origine du site et gavés de galipettes (champignons farcis) et fouées, galettes plates à garnir de beurre, rillettes, mogettes, salade… Pas très diététique, mais délicieux !

Nous avons ensuite visité le vil-lage troglodyte de Rochemenier où vécurent de nombreuses familles jusqu’à la moitié du siècle dernier. La dernière occu-pante est partie en 1963. Nous avons pu constater que cette roche est très peu humide et donc très saine. La pluie s’est invitée et a légèrement gâché la balade le long de la Loire et l’arrivée sur notre lieu d’hé-bergement : “Le Manoir de la Girardière” où étaient logés et nourris la plupart des par-ticipants. Une dizaine d’entre nous, par manque de place, ont élu domicile dans le vil-lage voisin, après dégustation du meilleur cru du vigneron local et fi dèle adhérent, Paul Guestin . Il a remis à chacun une bonne bouteille.

Le lendemain, nous était pro-posé une promenade en voi-

Le falun est une roche sédimentaire âgée de 10 millions d’années. Le bassin de Doué-la-

Fontaine dans le Maine-et-Loire était alors une zone côtière où de forts courants ont déposé de grandes quantités de sédiments, créant ainsi de véritables dunes sous-marines.L’utilisation du falun : Dès le Xe siècle, le falun a été creusé par les vikings pour servir de refuge pendant les invasions, puis de cachettes ou de prisons pendant les différents confl its qui se sont déroulés sur le territoire. Même si l’exploi-tation du falun a débuté très tôt, c’est au XVIIIe siècle que celle-ci va connaître son plein essor. Le falun est alors utilisé sous forme de pierre à bâtir, de sable ou pour la chaux. Avec le développement économique de Doué-la-Fon-

taine lié à la culture de rosiers, de nombreuses familles sont venues travailler et s’installer. La nécessité de construire des logements et des bâtiments agricoles a incité les Douessins à produire de la pierre de construction.En raison de la topographie de la région, l’ex-traction n’est pas possible à fl anc de coteau. Ainsi, les carriers ont imaginé l’extraction ver-ticale, à partir d’une tranchée réalisée dans le champ afi n de garder le terrain accessible et cultivable. Au XXe siècle, l’arrivée du béton a mis fi n à l’extraction du falun. Les caves sont devenues lieux de stockage pour le vin, cham-pignonnières, abris pour les jeunes plans des pépiniéristes, lieux de visites, restaurants et même hébergement touristiques.

Repas dans la salle du restaurant troglodyte “Les Cathédrales de la Saulaie”

Entrée du village Troglodyte de Rochemenier

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En sortie du pont de Rigny-Ussé, le château de “La Belle au Bois Dormant” en arrière-plan

ture autour de Chinon. Petit arrêt photo sur le pont de Ri-gny-Ussé avec en arrière-plan le magnifi que château de “La Belle au Bois Dormant”. En fi n de matinée, arrivée à la Devi-nière, village natal de Rabelais (1494 environ – 1553). Deux conteuses passionnées, après nous avoir décrit en détail le contexte de l’époque, nous ont brossé le portrait de cet homme “incroyable”. Prêtre, médecin, conteur, astrologue et surtout grand humaniste… dont la trace se perd parfois en Europe. Le génie de Rabelais a été reconnu bien après sa mort. Il a longtemps été dé-crié et traité de bouffon par de nombreux artistes et poètes. En sortant de cette visite très enrichissante, nous n’avions qu’une envie, nous replonger dans les aventures de Gargan-tua, Pantagruel, Panurge, Frère Jean, etc. Mais, timing oblige, nous avons dû rejoindre notre restaurant “Le Lion d’Or” à Chinon où un repas “panta-gruélique” nous a été servi… Au revoir et à très bientôt.

Annie Millet Le Musée Rabelais à la Devinière

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Cette année, nous avions un beau plateau d’automobiles

à contempler. A peine arrivés, on pouvait admirer 9 Traction Cabriolet, toutes carrossées par des artisans aujourd’hui mal-heureusement disparus. Elles étaient placées à l’entrée du Hall 4 où, en arrière-plan, notre stand était installé comme les autres années.

L’autre attraction se situait à l’opposé. Malgré les problèmes que l’on connaît dans la fa-mille Hallyday, l’organisateur avait réussi à exposer 3 véhi-cules appartenant au chanteur préféré d’une grande partie des Français. On pouvait y voir le premier Hot Rod du rockeur ainsi que deux autres véhicules construits à sa demande : une Cadillac Eldorado 53 et une Panther “De Ville” de février 75, avec son moteur V12 de Jaguar. Un autre plateau mon-trait une fois de plus, le savoir-faire de Chapron avec d’excep-tionnels modèles, dont la copie de la SM Présidentielle, prêtée par l’association Passion SM Patrimoine.

L’année dernière, j’avais noté l’attitude de Monsieur Cres-pin de l’Association Aventure Peugeot Citroën DS (c’est cu-rieux, pas dans l’ordre alphabé-tique)… qui avait totalement ignoré notre stand SM Citroën. Cette année, nous ne l’avons pas vu et aucun représentant de l’association n’est venu nous saluer.

Sur le grand stand dédié aux pièces détachées proposées par l’Aventure, j’ai pu consta-ter que sur les cinq étagères

(situées contre la cloison ar-rière) consacrées aux articles en vente, une seule était dédiée à Citroën, les autres étaient estampillées Peugeot ! Sur les tables de ce même stand, quatre cloches à fromage pro-tégeaient essentiellement des pièces détachées Peugeot ! Bi-zarre ? Il faut juste espérer que pour les 100 ans de Citroën, ce sera à un rassemblement de Chevrons et non de Fauves…

Après un samedi très fréquenté, et malgré un temps quasi esti-val et un parking gratuit pour les véhicules de collection, le dimanche a été boudé… peu de visiteurs ont fait le déplace-ment.

L’hiver va arriver très vite : pen-sez à couvrir nos belles. A bien-tôt sur les prochains salons ou les différentes sorties 2019.

Pierre Paucton

ES – BRÈVES – BRÈVES – BRÈVES – BRÈVES –ES – BRÈVES – BRÈVES – BRÈVES – BRÈVES –

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■ CHEVRONNÉS n° 32Juillet-août : La Maserati Quattro-porte II. Les connaisseurs savent que ce véhicule utilise 99 % de la technologie de la SM. L’exem-plaire présenté a une particularité, il est le seul avec un tableau de bord partiellement numérique !

Sortie chez “Whitebox” d’une SM bleue à l’échelle 1/24, donc logiquement avec beaucoup plus de détails qu’une Verem. Eh bien, sur la Verem au 1/43 (ou la Norev et la Minialux), on a quand même les stries sur la glace arrière !

Ces derniers temps, nous avons surpris des futurs membres du Club… Ils procèdent actuellement à des essais poussés, afi n de maîtriser les fondamentaux nécessaires à la conduite de la SM !

Jean-Pierre Petit, qui fut un des premiers membres (n° 29) fondateurs du SM Club de France, est décédé ce mois de juin. C’était un souscripteur de la première heure, en 1988 et un administrateur du Club de 2001 à 2006. Amoureux de sa voiture – une Injection “Or de Simiane” – achetée neuve,

il a participé à de nombreuses sorties mémorables.

Avec son amie Muguette, il aimait assister aux dîners du dernier lundi du mois, sans sa SM, puisqu’elle se trouve en restauration depuis quelques temps.

Que ses amis ne l’oublient pas.

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CALENDRIER DES MANIFESTATIONSDATES LIEUX MANIFESTATIONS CONTACTS

8 décembre Paris - Clichy Assemblée Générale Pierre Fraleux

6-10 février Paris Salon Rétromobile Geneviève Fraleux

22-24 mars Avignon (84) Avignon Motor Festival Bernard Clavé

7-10 juin Hambourg (Allemagne) Sortie Internationale SM Deutschland

8-9 juin Namur (Belgique) Rencontre Chapron A. Soudan - P. Beugin

19-21 juillet La Ferté-Vidame (28) 100 ans de Citroën Philippe Beugin

BLANC Jean-Marc 81

BONNET Christian 78

DEROUAULT Dominique 17

GATT Anthony-Ange 76

GRAU Jean-Michel 09

KOYFAKIS Georges Grèce

LEROY Romain 92

MAQUILLE Guy Luxembourg

MARTIN Michel 01

MOTTE Gilles USA

ORIOL Crusellas Costa Espagne

PICARD Dominique 01

POLLIENS Pierre 74

REYGROBELLET Alain 90

ROQUIGNY Jean 76

SERVAGI Pierre 54

SIFAKIS Nicolas Grèce

VAN LINDT Mathieu Belgique

LES NOUVEAUX MEMBRES

Le Club sera présent dans le Hall 3. Citroën est mis à l’honneur pour célébrer ses 100 ans !

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Un petit tour dans le sud de l’Angleterre.

Dans le cadre d’une sortie du club des AAA de Lyon, organi-sateur du salon Epoqu’auto (le 40e aura lieu cette année du 9 au 11 novembre et je vous le recommande vivement), nous sommes partis de Lyon du 29 août au 6 septembre à 9 voitures : une Jaguar MK2, une Ford Mustang 1967, deux Triumph TR6, une Alfa spider “coda tronca”, une CX GTI, une Mercedes, un coupé BMW et notre SM.

Après une étape à Orléans, tra-versée d’Ouistreham à Ports-mouth par une nuit tranquille. Une fois débarqué, en route (à gauche…) pour le site pré-historique de Stonehenge puis la découverte de Salisbury, de son centre médiéval et de sa belle cathédrale.

Samedi et dimanche ont été consacrés à la visite de l’Inter-national Autojumble de Beau-lieu. On y trouve un musée, la vente de voitures par Bonhams ou de particulier à particuliers (à des prix bien inférieurs à ce

Lors de la visité à “l’International Autojumble de Beaulieu”

Site préhistorique de Stonehenge

Halte pendant le trajet vers la ville de Sherborne

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qui se pratique chez nous) et d’immenses surfaces de vente de pièces détachées pour les messieurs. Les dames pou-vaient visiter le château et le parc de Lord Montagu. Départ en début d’après-midi pour la ville de Sherborne, puis à Taun-ton où nous avons logé 3 nuits. Pour ces trois premiers jours, temps superbe et 25°.

De là, nous poursuivons vers Watchet, Dunkery Hill, Lynton et “The Valley of Rocks”, avec un temps un peu plus couvert et quelques gouttes, mais ce seront les seules du séjour. Ce n’est plus ce que c’était… De beaux paysages et d’étroites routes de campagne bordées de grandes haies bien vertes… et promis, en ne se mettant à gauche de la route qu’une fois ou deux (ah, les sorties de rond points !). Le mardi, retour du beau temps : Glastonbury et les ruines de sa belle abbaye, ses Anglaises prenant le thé sur le trottoir, ses habitants aux tenues pittoresques.

Mercredi, visite de Taunton (où habite Bill, membre du club qui restaure une SM réimportée des Etats-Unis et qui m’avait laissé un petit mot sur le pare-brise), puis direction Shaftes-bury et attente pour l’embar-quement à Portsmouth. Retour ensuite sur Lyon, en profi tant de visiter Chartres au passage. Tout cela (2000 km) sans ouvrir le capot (si une fois, pour mon-trer le moteur à un admirateur) et sans avoir la moindre bri-cole à faire au retour. Là aussi, ce n’est plus ce que c’était ! Bref, un beau voyage qui nous a rappelé la sortie internatio-nale 2007 dans le Yorkshire, les Anglais toujours aussi fl egma-tiques et aimables, et avec le beau temps !

Patrick Huchet

Le paysage magnifi que de “The Valley of Rocks” à Lynton

Glastonbury et ses habitants aux tenues pittoresques

Attente lors de l’embarquement à Portsmouth

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Dans des embouteillages qui durent, on peut rencontrer un problème de chauffe moteur et

d’insuffi sance de charge de l’alternateur au ralenti. Il paraît évident que le moteur Maserati n’a pas été conçu pour tourner longtemps au ralenti, mais plus pour les vitesses élevées comme tous les coupés sport de l’époque.

Le problème de la SM Carbu en tenant compte des équipements les plus connus.

Au ralenti avec un alternateur de marque Paris-Rhône A13 R 92, les données sont les suivantes :

• Le courant de charge de l’alternateur 20 A à 925 tr/mn moteur soit 1650 tr/mn alternateur.

• 2 ventilateurs origine de 6 A = 12 A• 2 bobines d’allumage d’origine de 4 A = 8 A• Les accessoires pour la nuit sous la pluie : les

codes allumés 12 A, les essuie-glaces 6 A, le venti-lateur habitacle 5 A. Total = 23 A

Quand le moteur fonctionne à l’arrêt au ralenti (dans un bouchon), l’alternateur d’origine délivre 20 A. La consommation des ventilateurs + allumage est égale à 20 A. On ne charge pas, mais pas de décharge de la batterie. Si on utilise les ventilateurs de l’IE on décharge de 8 A. Si on ajoute un allumage électronique à bobines renforcées cette décharge augmente de 6 A. On peut atteindre un courant de décharge de 14 A.

Toujours au ralenti, sous la pluie les accessoires engendrent une consommation supplémentaire de 23 A, donc un courant de décharge qui pourra atteindre 37 A dans le cas le plus défavorable avec les ventilateurs d’IE et un allumage électronique.

Le problème de la SM IE en tenant compte des équipements les plus connus.

Au ralenti avec un alternateur de marque Paris-Rhône A13 R 116 les données sont les suivantes :

• A 1060 tr/mn moteur soit 1900 tr/mn alterna-teur, courant de charge 28 A

• Un calculateur 4 A• 2 ventilateurs origine de 10 A = 20 A• 2 bobines d’allumage d’origine de 4 A = 8 A • Les accessoires pour la nuit sous la pluie : les

codes allumés 12 A, les essuie-glaces 6 A, le venti-lateur habitacle 5 A. Total = 23 A

Quand le moteur fonctionne à l’arrêt au ralenti (dans un bouchon), l’alternateur d’origine délivre 28 A. Les ventilateurs + allumage + calculateur consomment au total 32 A. Le courant de décharge est de 4 A. Si on ajoute un allumage électronique à bobines ren-forcées cette décharge augmente de 6 A. On peut atteindre un courant de décharge de 10 A.

A l’arrêt au ralenti sous la pluie, les accessoires engendrent une consommation supplémentaire de 23 A, donc un courant de décharge de 27 A qui pourra atteindre 33 A dans le cas le plus défavorable avec un allumage électronique.

Les conséquences.

Au ralenti, le moindre défi cit de charge fait chuter la tension de 14 V à 12 V, voir plus dès que l’on dépasse la capacité de la batterie. Cette chute de tension a une répercussion sur le refroidissement du moteur car les ventilateurs sont sous alimentés et leur effi -cacité chute d’environ 17 %. Sur les SM IE, la chute de tension génère un mauvais fonctionnement du calculateur et le moteur peut caler et ne plus redé-marrer. Il faut alors impérativement attendre que le moteur refroidisse pour que les ventilateurs s’arrêtent et que la batterie récupère avant de redémarrer.

Les solutions connues.

Remplacer par un alternateur “moderne” de même puissance :

Si il est vrai qu’un alternateur moderne est plus performant au ralenti sur une voiture moderne c’est parce qu’il tourne plus de 2 fois plus vite que celui de la SM. Ces vitesses de rotations élevées des alter-nateurs modernes ont été permises par les progrès de la technique (qualité des matériaux, équilibrages, etc.). Un alternateur des années 70 avait un régime maximum de 14 000 tr/mn alors qu’un alternateur

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moderne peut tourner à 24 000 tr/mn. Pour éviter une casse à haut régime on est obligé d’adopter des rapports de multiplication cohérents avec cette restriction. Sur la SM le rapport de multiplication est de 1,8, donc l’alternateur tourne à moins de la moitié de la vitesse des alternateurs modernes. La différence est encore plus criante si on prend un alternateur d’un moteur diesel. Ces derniers ont des régimes maximums inférieurs aux moteurs essence, donc on peut utiliser un rapport de multiplication plus élevé tout en respectant le régime maximum, au ralenti ils sont d’autant plus performants.

Sur la SM, à 6250 tr/mn (régime moteur maximum constructeur), l’alternateur tourne à 11 250 tr/mn ce qui laisse une petite marge de sécurité pour absorber un surrégime. Par contre au ralenti, il ne tourne pas assez vite et la charge peut s’avérer insuffi sante dans certaines situations.

Le remplacer par un alternateur “moderne” de même puissance n’apportera pas une amélioration signifi -cative. Dans la mesure où la vitesse de rotation est la même on aura une amélioration de la régulation due à son régulateur électronique. On peut aussi avoir un léger gain de puissance sur certaines voitures parce que son régulateur interne est alimenté directement par lui-même. Sur la SM le régulateur extérieur est alimenté via le faisceau. Sur certaines voitures cette alimentation subit des chutes de tension, qui dimi-nuent les performances de l’alternateur. Ces chutes de tension sont un problème à ne pas négliger et dont il faudrait s’occuper de toute urgence car il y a risque d’incendie du faisceau.

A titre d’exemple, si on garde l’alternateur d’ori-gine en le faisant tourner à une vitesse de rotation proche de celle d’un alternateur moderne, Il suffi t de doubler la vitesse pour la faire passer à 3,6 fois la vitesse moteur. On s’aperçoit que ce bon vieil alter-nateur est aussi performant que n’importe quel autre “moderne”. Il délivrera au ralenti : sur la SM Carbu environ 48 A et sur la SM IE environ 60 A, couvrant largement les besoins. Pour augmenter cette vitesse il faudrait changer l’alternateur par un moderne afi n qu’il supporte 22 500 tr/mn au régime maximum du moteur et doubler le diamètre de la poulie de la pompe HP, ce qui pose un problème d’encombre-ment. On ne peut pas diviser par 2 le diamètre de la poulie déjà suffi samment petite de l’alternateur.

Mettre un alternateur “moderne” plus puissant. Il est conçu pour tourner plus vite et sa puissance de charge dans les bas régimes n’est peut-être pas meilleure. En plus ça peut poser des problèmes de montage. Sa puissance maximum étant supérieure à l’alternateur d’origine la courroie va être fragilisée. A froid, la recharge liée au coup de démarreur ou à la décharge due à un arrêt prolongé va demander un

surcroît de puissance à la chaîne primaire, qui n’est encore par correctement lubrifi ée. Pour les Carbu la monte de l’alternateur de l’IE peut améliorer la charge au ralenti de 8 A.

Moins consommer au ralenti. On peut arrêter les essuie-glaces, mettre en veil-leuse, diminuer le ventilateur de chauffage… Donc éteindre tout ce qui n’est pas indispensable. On peut aussi adopter un système d’allumage à décharge capacitive, moins gourmand en énergie et gagner entre 8 et 14 A. Avec cette technique on produit la tension grâce à un convertisseur à haut rendement, et on alimente la bobine juste pendant la durée de l’étincelle (entre 200 et 500 microsecondes). Cette technique est très adaptée aux moteurs riches en essence. Son rendement est de l’ordre de 80 à 90 %. Dans un allumage d’origine ou électronique classique, une très grande partie de l’énergie est perdue en calories dans la bobine qui chauffe et le rendement est inférieur à 1 %. Le seul inconvénient de la décharge capacitive, c’est sa technique bien plus évoluée qui grève son prix de revient. Ce type d’allumage fabriqué par Bosch dans les années 70 avait un prix de revient élevé. C’est ce prix qui fait qu’il n’a été adopté que par les constructeurs de voi-tures de prestige des années 70, comme les Ferrari, Maserati, Porsche, Mercedes… et la GS Birotor, mais là c’était plus pour régler les problèmes de carbura-tion. De nos jours il est facile de se procurer ce type de produit dans le commerce.

Au niveau du Club nous avons choisi de fabriquer un système, breveté en 1974, qui utilise la technique de la décharge capacitive. Il fonctionne entre 6 et 20 V et consomme très peu de courant, ce qui permet à la fois de soulager l’alternateur et d’éviter l’échauf-fement des bobines.

Pour le calculateur des IE, afi n de résoudre le pro-blème du dysfonctionnement en cas de batterie faible, nous avons réalisé l’étude d’un convertisseur de faible puissance, capable de produire du 13 V pour la partie calcul, même si la tension batterie tombe en dessous de 8 V. Bémol, afi n d’effectuer son montage facilement, nous n’avons pas encore trouvé les connecteurs compatibles avec le calculateur. Le problème est de séparer le circuit de commande de puissance des injecteurs de l’alimentation et la partie calcul. Ces deux bornes qui sont séparées sur le connecteur du calculateur sont reliées par une épissure dans le faisceau.

Une autre solution serait de faire fabriquer un conver-tisseur puissant mais plus coûteux et plus encom-brant, comme celui de l’allumage du Club, mais c’est un peu dommage car la partie commande des injec-teurs, qui demande environ 4 A, n’a pas besoin d’une tension stable, ce qui peut facilement être vérifi ée.

GL

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Citroën ou plutôt… PSA, a décidé d’abandonner la suspension hydropneumatique lancée en 1955 sur la mythique DS qui, surtout à ses débuts, a établi la référence en matière de confort. Une suprématie iné-galée pendant de nombreuses années, mais depuis, les suspensions classiques ont progressé et de ce fait l’écart en termes de confort général s’amenuise. Actuellement les contraintes et coûts industriels sont certainement à l’origine de cette décision. Les lignes de fabrication des véhicules sont conçues mainte-nant pour assembler plusieurs modèles de marques différentes du groupe, en fonction des sites de pro-duction, rendant ainsi le montage de l’hydraulique trop complexe et onéreux.

Certains puristes commencent à crier au scandale et menacent de passer à la concurrence, alors je dis : Messieurs avant de “divorcer” avec la marque aux C hevrons, je vous conseille d’essayer les futurs modèles équipés du concept “Citroën Advanced Comfort”. De quoi s’agit-il ?

Ce programme repose sur trois axes :

Amortisseurs à double butées hydrauliques

Les ingénieurs ont orienté leurs recherches vers un système compatible à l’ensemble des futurs modèles. En règle générale les amortisseurs disposent d’un débattement supplémentaire de 30 à 40 mm et de deux butées hydrauliques, une à chaque extrémité. La première va en compression, la seconde fait le même travail lors de la détente, leur mission est de dissiper l’énergie avant tout ! Concrètement deux systèmes de laminage d’huile supplémentaire sont ajoutés pour freiner en douceur la fi n de course avant la butée, évitant les percussions et mouvements de caisse tout en maintenant parfaitement la stabilité de la voiture. L’effet tapis volant est préservé ! Les grincheux diront que techniquement, par rapport à l’hydraulique, ce nouvel amortisseur représente une paille étant déjà utilisé dans la compétition automobile, mais Citroën l’a développé à sa façon en déposant un brevet. Le seul avantage des sus-pensions hydropneumatiques aujourd’hui est de maintenir le niveau de la garde au sol quel que soit la charge. D’après les dires des possesseurs de C6, cette dernière est loin d’avoir le confort global de la SM.

Sièges avec nouvelle sellerie

La sellerie disposera d’une mousse interne plus dense qui confi e au siège de meilleures propriétés vibratoires. Au-dessus, une autre mousse de 20 mm très souple améliore le confort d’accueil pour plus de moelleux…

Soudo-collage de la caisse

Les nouveaux modèles (C5 Aircross) bénéfi cient d’un collage structurel en complément du traditionnel assemblage par points de soudure électrique, ce col-lage en tirets s’intercale entre les points de soudures réduits en nombre, ce qui permet de fi ltrer plus effi -cacement les vibrations. Le silence dans l’habitacle est un élément extrêmement important.

Le programme de R&D de la marque est ambi-tieux avec l’hybridation, le “tout électrique”, etc. La pérennité de Citroën est assurée et je suis plus rassuré à ce jour qu’à l’époque où la Marque était gérée par Jacques Calvet : ce dernier m’avait donné quelques sueurs froides…

François Baud

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1 V E T E R I N A I R E S

2 E N O R D E S T

3 R M O N T E L I M A R

4 R E O O U A

5 O U R S M O N T A N D

6 U S E E P S I

7 I O R M V

8 L O N G E R A V A A

9 L A A G E P E N R

10 A S T R A L P S I I

11 G I R O L E P O U

12 E S S U I E G L A C E S

Solution du numéro 102Merci à Elizabeth Geiregat-Roels pour sa participation, et cette grille pour le n° 104.

Horizontalement : 1. Nombreuses au club cette année avec PSA. 2. S’interrogea. 3. De la naissance au décès entre autres. 4. (Pour détendre l’atmosphère et vous préparer à des défi nitions curieuses même si ce n’est que le début, avec toutes nos excuses) : Ce n’est pas le magicien d’Oz qui nous la rendra… (inversé) – Une façon de se garer. 5. Avec déli-catesse. – Le point mort sur les boîtes de vitesse automa-tiques (pluriel). 6. D’âme ou d’esprit. 8. Un poisson volant. – Sortez-le ! (interjection). 9. Indispensable en Rallye. – Nul n‘est sensé l’ignorer. 10. Sur une plaque transylvanienne. – Sous la porte ou en Italie – Dans un tunnel. 11. Contre la mucoviscidose : les virades. – Une centaine de militaires rassemblés. 12. Fait grise mine.

Verticalement : 1. Pas seulement en Suisse. 2. @ – La langue maternelle de Nelson Mandela. 3. Du métal dans les dents. – Un certain âge. – 3,14159… 4. Une Audi ! – Fait le tour de Dijon. 5. Avec Ch eeta, un moyen de déplacement très écolo-gique (ici la tête en bas !) 6. A la sortie de la SM son style l’a t’il été ? 7. Avec le Bac. 8. Lieu de culte d’Horus. – Geôlier. 9. Quand je roule en SM, il n’est pas mon cousin – Une belle Citroën – Pas un vrai loup et en plus tout chahuté. 10. Surtout pas la tétine du maître-cylindre. – Quand la direction danse. 11. L’une des 21 de 2018. 12. Un très gros tube.

SM Club de Francehttp://www.smclubdefrance.org/

Citroën SM Club Deutschlandhttp://www.citroensmclub.de/

DS / SM Club Belgiumhttp://www.dssmclub.be/

SeMantics UKhttp://citroen-sm.uk/

Citroën SM Club Nederlandhttp://www.citroensmclub.nl/

SM Club Italiahttp://www.smclubitalia.info

Citroën SM Klubb Norgehttp://www.citroensm.no/

Citroën Maserati Club Schweizhttp://www.citroen-sm-club.ch

Citroën SM Club SwedenCombiné avec la Norvège. Combined with Norway

Citroën SM Club du Japonhttp://www.oct.zaq.ne.jp/citroen-sm/

Citroën SM Australiahttp://www.citroensmaustralia.com/home.htm

Dansk Citroën SM klubwww.citroensmclub.dk

LES SITES CITROËN SM DES CLUBS ÉTRANGERS

B.P. 19129 SOA95074 CERGY-PONTOISE CEDEX

Tél. 01 39 82 28 [email protected]

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