Cloud Computing

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Cloud computing 1 Cloud computing Le cloud computing, abrégé en cloud (« le nuage » en français) ou linformatique en nuage désigne un ensemble de processus qui consiste à utiliser la puissance de calcul et/ou de stockage de serveurs informatiques distants à travers un réseau, généralement Internet. Ces ordinateurs serveurs sont loués à la demande, le plus souvent par tranche d'utilisation selon des critères techniques (puissance, bande passante) mais également au forfait. Le cloud computing se caractérise par sa grande souplesse d'utilisation : selon le niveau de compétence de l'utilisateur client, il est possible de gérer soi-même son serveur ou de se contenter d'utiliser des applicatifs distants en mode SaaS [1],[2],[3] . Selon la définition du National Institute of Standards and Technology (NIST), le cloud computing est l'accès via un réseau de télécommunications, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques partagées configurables [4] . Il s'agit donc d'une dématérialisation de l'infrastructure informatique. Les grandes entreprises du secteur informatique telles que IBM, Microsoft, Google, Dell et Oracle, Apple, Hewlett-Packard ou Orange Business Services font une large promotion du cloud computing [5] qui constitue un important changement de paradigme des systèmes informatiques, longtemps constitués de serveurs situés au sein même de l'entreprise. Terminologie En France, la Commission générale de terminologie et de néologie précise qu'il s'agit d'une forme particulière de gérance de l'informatique, dans laquelle l'emplacement et le fonctionnement dans le nuage ne sont pas portés à la connaissance des clients. L'anglicisme cloud computing est largement utilisé en France (mais pas au Canada). Les francisations « informatique en nuage » [] , « informatique dématérialisée », ou plus rarement « infonuagique » [6] sont également utilisées. Principes - le Nuage Un nuage (anglais cloud) est un ensemble de matériel, de raccordements réseau et de logiciels qui fournit des services sophistiqués que les individus et les collectivités peuvent exploiter à volonté depuis n'importe où dans le monde. Le cloud computing est un basculement de tendance : au lieu d'obtenir de la puissance de calcul par acquisition de matériel et de logiciel, le consommateur se sert de puissance mise à disposition par un fournisseur via Internet. Les caractéristiques essentielles d'un nuage sont la disponibilité mondiale en self-service, l'élasticité, l'ouverture, la mutualisation et le paiement à l'usage : ressources en self-service : et adaptation automatique à la demande. La capacité de stockage et la puissance de calcul sont adaptées automatiquement au besoin d'un consommateur. Ce qui contraste avec la technique classique des hébergeurs où le consommateur doit faire une demande écrite à son fournisseur en vue d'obtenir une

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Cloud computing 1

Cloud computingLe cloud computing, abrégé en cloud (« le nuage » en français) ou l’informatique en nuage désigne un ensemble deprocessus qui consiste à utiliser la puissance de calcul et/ou de stockage de serveurs informatiques distants à traversun réseau, généralement Internet. Ces ordinateurs serveurs sont loués à la demande, le plus souvent par tranched'utilisation selon des critères techniques (puissance, bande passante…) mais également au forfait. Le cloudcomputing se caractérise par sa grande souplesse d'utilisation : selon le niveau de compétence de l'utilisateur client, ilest possible de gérer soi-même son serveur ou de se contenter d'utiliser des applicatifs distants en modeSaaS[1],[2],[3]. Selon la définition du National Institute of Standards and Technology (NIST), le cloud computing estl'accès via un réseau de télécommunications, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiquespartagées configurables[4]. Il s'agit donc d'une dématérialisation de l'infrastructure informatique.Les grandes entreprises du secteur informatique telles que IBM, Microsoft, Google, Dell et Oracle, Apple,Hewlett-Packard ou Orange Business Services font une large promotion du cloud computing[5] qui constitue unimportant changement de paradigme des systèmes informatiques, longtemps constitués de serveurs situés au seinmême de l'entreprise.

TerminologieEn France, la Commission générale de terminologie et de néologie précise qu'il s'agit d'une forme particulière degérance de l'informatique, dans laquelle l'emplacement et le fonctionnement dans le nuage ne sont pas portés à laconnaissance des clients. L'anglicisme cloud computing est largement utilisé en France (mais pas au Canada).Les francisations « informatique en nuage »[], « informatique dématérialisée », ou plus rarement « infonuagique »[6]

sont également utilisées.

Principes - le Nuage

Un nuage (anglais cloud) est unensemble de matériel, deraccordements réseau et de logicielsqui fournit des services sophistiquésque les individus et les collectivitéspeuvent exploiter à volonté depuisn'importe où dans le monde. Le cloudcomputing est un basculement detendance : au lieu d'obtenir de lapuissance de calcul par acquisition dematériel et de logiciel, leconsommateur se sert de puissancemise à disposition par un fournisseurvia Internet.

Les caractéristiques essentielles d'unnuage sont la disponibilité mondiale enself-service, l'élasticité, l'ouverture, la mutualisation et le paiement à l'usage :• ressources en self-service : et adaptation automatique à la demande. La capacité de stockage et la puissance de

calcul sont adaptées automatiquement au besoin d'un consommateur. Ce qui contraste avec la technique classique des hébergeurs où le consommateur doit faire une demande écrite à son fournisseur en vue d'obtenir une

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augmentation de la capacité - demande dont la prise en compte nécessite évidemment un certain temps. En cloudcomputing la demande est automatique et la réponse est immédiate[7].

• ouverture : les services de cloud computing sont mis à disposition sur l'Internet, et utilisent des techniquesstandardisées qui permettent de s'en servir aussi bien avec un ordinateur qu'un téléphone ou une tablette.

• mutualisation : elle permet de combiner des ressources hétérogènes (matériel, logiciel, trafic réseau) en vue deservir plusieurs consommateurs à qui les ressources sont automatiquement attribuées. La mutualisation améliorel'évolutivité et l'élasticité et permet d'adapter automatiquement les ressources aux variations de la demande.

• paiement à l'usage : la quantité de service consommée dans le cloud est mesurée, à des fins de contrôle,d'adaptation des moyens techniques et de facturation.

Les nuages utilisent des technologies telles que la virtualisation du matériel informatique, les grilles, l'architectureorientée services et les services web. Un nuage peut être public, privé ou communautaire. Un nuage public est mis àdisposition du grand public. Les services sont typiquement mis à disposition par une entreprise, qui manipule uneinfrastructure qui lui appartient. Un nuage privé est destiné exclusivement à une organisation, qui peut le manipulerelle-même, ou faire appel à services fournis par des tiers. Dans un nuage communautaire l'infrastructure provientd'un ensemble de membres qui partagent un intérêt commun. Ce type de nuage est semblable à ceux montés par lesmilieux académiques pour des études de grande envergure.Un exemple de service grand-public fourni en cloud computing, est le jeu à la demande (aussi appelé jeu surdemande, et, en anglais, gaming on demand (GoD) ou cloud gaming). Il permet de jouer normalement à des jeuxvidéo sur son écran d’ordinateur, alors que le ou les logiciels de jeu tournent sur des serveurs à distance, quirenvoient la vidéo de ce qui a été joué en lecture en continu (ce qui est communément appelé streaming). Le jeu esthébergé et stocké sur des serveurs, dont l'utilisateur ne connait pas la localisation ni les caractéristiques. Il nenécessite plus de supports comme les CD, ou de matériel comme les consoles de jeux. Les joueurs doivent seulementposséder un ordinateur relié à l'Internet, et le cas échéant une manette de jeu.Le nom « cloud computing » est né des professionnels de l'informatique qui recherchaient une désignation pour lesnouveaux systèmes informatiques fonctionnant par l'action conjointe d'éléments disparates réunis indifféremment deleur localisation géographique et de l'infrastructure sous-jacente. Le nom vient du nuage (en anglais « cloud ») qui estle symbole utilisé pour représenter l'Internet dans les diagrammes des réseaux informatiques.

Services

Cette représentation des différents modèles de service montrecomment les responsabilités sont théoriquement réparties suivant les

modèles interne, IaaS, PaaS, SaaS.

Du point de vue économique, le cloud computing estessentiellement une offre commerciale d'abonnementéconomique à des services externes. Selon le NationalInstitute of Standards and Technology il existe troiscatégories de services qui peuvent être offerts en cloudcomputing : IaaS, PaaS et SaaS.

IaaS (infrastructure as a service)En français infrastructure en tant que service :c'est le service de plus bas niveau. Il consiste àoffrir un accès à un parc informatique virtualisé.Des machines virtuelles sur lesquelles leconsommateur peut installer un systèmed'exploitation et des applications. Leconsommateur est ainsi dispensé de l'achat de

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matériel informatique. Ce service s'apparente aux services d'hébergement classiques des centre de traitementde données, et la tendance est en faveur de services de plus haut niveau, qui font davantage abstraction dedétails techniques.

PaaS (platform as a service)En français plate-forme en tant que service. Dans ce type de service, situé juste au-dessus du précédent, lesystème d'exploitation et les outils d'infrastructure sont sous la responsabilité du fournisseur. Le consommateura le contrôle des applications et peut ajouter ses propres outils. La situation est analogue à celle del'hébergement web où le consommateur loue l'exploitation de serveurs sur lesquels les outils nécessaires sontpréalablement placés et contrôlés par le fournisseur. La différence étant que les systèmes sont mutualisés etoffrent une grande élasticité - capacité de s'adapter automatiquement à la demande, alors que dans une offreclassique d'hébergement web l'adaptation fait suite à une demande formelle du consommateur.

SaaS (software as a service)En français logiciel en tant que service. Dans ce type de service, des applications sont mises à la dispositiondes consommateurs. Les applications peuvent être manipulées à l'aide d'un navigateur web, et leconsommateur n'a pas à se soucier d'effectuer des mises à jour, d'ajouter des patches de sécurité et d'assurer ladisponibilité du service. Gmail est un exemple de tel service. Il offre au consommateur un service de courrierélectronique et le consommateur n'a pas à se soucier de la manière dont le service est fourni. D'autres exemplesde logiciels mis à disposition en Saas sont Google Apps, Office Web Apps ou LotusLive (IBM).

Un fournisseur de software as a service peut exploiter des services de type platform as a service, qui peut lui-mêmese servir de infrastructure as a service.D'autres services également disponibles sont :• Le Data as a Service correspond à la mise à disposition de données délocalisées quelque part sur le réseau. Ces

données sont principalement consommées par ce que l'on appelle des mashups.• BPaaS : il s'agit du concept de Business Process as a service (BPaaS) qui consiste à externaliser une procédure

d'entreprise suffisamment industrialisée pour s'adresser directement aux managers d'une organisation, sansnécessiter l'aide de professionnels de l'informatique

• Desktop as a Service : le Desktop as a Service (DaaS ; aussi appelé en français « bureau en tant que service », «bureau virtuel » ou « bureau virtuel hébergé ») est l’externalisation d’une Virtual Desktop Infrastructure auprèsd’un fournisseur de services. Généralement, le Desktop as a Service est proposé avec un abonnement payant.

• Network as a Service (NaaS) : le Network as a Service correspond à la fourniture de services réseaux, suivant leconcept de Software Defined Networking (SDN).

• STaaS : STorage as a Service correspond au stockage de fichiers chez des prestataires externes, qui les hébergentpour le compte de leurs clients. Des services grand public, tels que SugarSync et Box.net, proposent ce type destockage, le plus souvent à des fins de sauvegarde ou de partage de fichiers. Voici d'autres exemples : AmazonS3, Dropbox, Google Drive, HubiC, iCloud, SkyDrive, Ubuntu One, Windows Live Mesh, Wuala

• Workplace as a Service (WaaS)Les caractéristiques du cloud sont qualifiées par les Anglo-Saxons sous le vocable elastic computing capacity. LeNational Institute of Standards and Technology en a donné une définition succincte qui reprend ces principes de base: « L'informatique dans les nuages est un modèle permettant d'établir un accès par le réseau à un réservoir partagé deressources informatiques standard configurables (réseau, serveurs, stockage, applications et services) qui peuventêtre rapidement mobilisées et mises à disposition en minimisant les efforts de gestion ou les contacts avec lefournisseur de service[8]. »Les caractéristiques du cloud computing intéressantes pour les entreprises sont la réduction du coût total de possession des systèmes informatiques, la facilité d'augmenter ou de diminuer les ressources. Le recours au cloud computing permet de décharger les équipes informatique des entreprises, qui ont alors plus de disponibilité pour des

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activités à haute valeur ajoutée. Le cloud computing permet également aux petites entreprises d'avoir accès à desservices jusque là réservés aux grandes entreprises en raison de leur coût.

HistoireLes principes sous-jacents au cloud computing remontent aux années 1950 (longtemps avant que ne naissel'expression « cloud computing »). À cette époque, les utilisateurs accédaient depuis leurs terminaux à desapplications fonctionnant sur des systèmes centraux (les mainframes), qui correspondaient aux ancêtres des serveursdu cloud. Les architectes de réseaux (ceux qui conçoivent les réseaux intra- et inter-entreprise) schématisaientl'Internet par un nuage dans leurs croquis. En anglais, on parlait alors de « the cloud », ce qui signifiait à peu dechoses près l'Internet.Au début des années 2000, sont apparus des hébergeurs Web capables d'héberger des applications dans leurs locauxinformatiques. Dans ce contexte, l'ancêtre du SaaS correspondait au ASP[9]. Les premières applications Web 2.0 quiont été déployées en cloud computing : le courrier électronique, les outils collaboratifs, le CRM, les environnementsde développement et de test (informatique)[10].La promotion du cloud computing public a été rendue possible par la généralisation des accès l'Internet desparticuliers (avec 75 % des ménages [Où ?] équipés de l’Internet à domicile, selon les données 2011 duCrédoc[réf. nécessaire]) et des entreprises. Le phénomène a aussi bénéficié de l'augmentation considérable de lapuissance des équipements informatiques, qui ont permis aux hébergeurs de proposer des tarifs de plus en plusintéressants. En ce sens, la mode du cloud computing tire parti : de l'augmentation considérable de puissance desserveurs (la fréquence de fonctionnement des serveurs a été multipliée par un facteur 10 entre 1998 et 2008, lesprocesseurs comportent entre quatre et dix cœurs) ; et de la baisse des coûts de stockage (pour le prix d'un disque durde 1,2 Go en 2000, on a en 2013 un disque de 1 000 Go).En cloud computing les entreprises ne se servent plus de leurs serveurs informatiques, mais accèdent à des servicesen ligne d'une infrastructure gérée par le fournisseur. Les applications et les données ne se trouvent plus surl'ordinateur local, mais dans un nuage composé de serveurs distants interconnectés. Compte tenu de la complexitédes liaisons réseau, et de la multiplicité des intervenants (fournisseur d'accès à l'Internet, hébergeur, éditeur,distributeur, revendeur), le fonctionnement en cloud diminue la continuité et la qualité du service par rapport à celled'une application de qualité professionnelle hébergée en interne. Du point de vue des architectures informatiques, lefonctionnement en cloud computing représente, par essence, une régression par rapport aux meilleures pratiques,vis-à-vis de laquelle les acteurs de ce marché ont cherché des parades, afin de rassurer et provoquer un effet « boulede neige » en faveur du cloud[réf. nécessaire]. En 2009, moins de 10 % des entreprises interrogées mentionnaientrecourir à des services de cloud computing dans le domaine de l’hébergement de leurs infrastructures et applicationsinformatiques[11]. Ce concept est présenté comme une évolution majeure par certains analystes très connus, commele Gartner Group [12], et comme une mode correspondant à des motivations commerciales, par d'autres spécialistes.On peut considérer qu'Amazon Web Services, orienté vers les entreprises, et Google, orienté vers les utilisateursgrand-public, ont fait émerger le marché du cloud computing. Les grands éditeurs de logiciel, comme Microsoft etOracle, ont suivi ces précurseurs en mettant en place leurs offres de cloud computing.[réf. nécessaire]

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Applications

Représentation symbolique des briques deconstruction du cloud computing

Architecture du Google App Engine

Il existe déjà plusieurs mises en œuvre du cloud computing tellesqu'Amazon EC2, Windows Azure ou Google App Engine. Un exemplegrand-public du cloud computing est iCloud, le système de sauvegardeet de synchronisation pour l'iPhone, iPad, iPod Touch et Macintoshavec 5 Go de stockage gratuit. Le fournisseur de ce service lancé enseptembre 2011 est la société Apple.

Principaux acteurs

Amazon, Citrix, Google, HP, IBM, Intel, Microsoft ou SalesForcefigurent parmi les principales entreprises du secteur.

En France, les principaux acteurs sont représentés par Orange BusinessServices, et SFR Business Team ainsi que de plus petites entités parmilesquelles des SSII telles que ITS Integra, des fournisseurs de servicesen mode SaaS tels que Dassault Systèmes, Oodrive et des fournisseursd'hébergement comme Gandi, OVH, Sigma Services ou Ikoula.

Fin juillet 2008, Intel, Hewlett Packard et Yahoo! ont noué unpartenariat visant à promouvoir la recherche dans le domaine du cloudcomputing[13]. La première initiative concerne la création d'unenvironnement distribué (cloud computing test bed) facilitant larecherche et les tests de logiciels, d'administration de data centers et dematériels associés à l'informatique dans le nuage à une échelle jamaisatteinte. Pour cette opération, les trois partenaires ont associél'Infocomm Development Authority of Singapore (en), l'Université del'Illinois à Urbana-Champaign et l'Institut de Technologie deKarlsruhe. Depuis le printemps 2009, l’Open cloud manifesto réunitdes éditeurs qui estiment que le cloud computing devrait êtreouvert[14]. Contrairement à Microsoft et Google qui ne l'ont passigné[15]. Quatre éditeurs de logiciels libres (IELO, Mandriva, Nexediet TioLive) ont fondé la Free Cloud Alliance (FCA) le 25 mars2010[16]. Cette dernière propose une offre globale réunissant Iaas, Paaset SaaS, constituée de tous les composants libres nécessaires auxapplications progiciel de gestion intégré (ERP), gestion de la relation client (CRM) ou gestion de la connaissance(KM)[17].

Le 22 novembre 2010, le gouvernement des États-Unis a lancé sa politique de cloud prioritaire : des économiessubstantielles étaient attendues sur son budget annuel informatique de 80 milliards de dollars, par la consolidationd'au moins 40 % des 2 100 data centers d'ici 2015[18].En France, dans le cadre des investissements d'avenir, deux consortiums, Cloudwatt mené par Orange et Thales, etNumergy mené par SFR et Bull, ont été mis en place à la suite d'un appel à projet gouvernemental[19]. Uninvestissement de la Caisse des dépôts et consignations de 75 millions d'euros par projet a été réalisé pour permettrele développement des deux sociétés[20],[21],[22]. Un autre projet important financé sous le même appel à projet est leprojet Nu@ge[23], qui regroupe huit PME (opérateurs nationaux, data-centers, virtual desktop providers, etc.) et leLip6 (équipe de Guy Pujolle). Ces consortiums ont pour objectif de fournir aux entreprises françaises eteuropéennes, une solution souveraine de cloud computing avec des données hébergées en France.

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Aspects contractuelsContrairement aux particuliers, qui ont assez peu de marges de manœuvre, les entreprises sont amenées àcontractualiser les services de cloud computing qu'elles achètent. Les clauses des contrats de services cloudconcernent principalement la disponibilité, la sécurité, la confidentialité et le support. Les garanties relatives à laconfidentialité des données, à la traçabilité des opérations et à la qualité des services sont à définir clairementnotamment pour les applications critiques ou manipulant des données à caractère personnel, stratégique ou lié à unequelconque législation. À noter qu'en matière de conformité règlementaire, c'est bien l'entreprise cliente qui en restejuridiquement responsable, le fournisseur agissant en tant que sous-traitant… La réversibilité doit être encadrée avecprécision dans le contrat qui lie tous les acteurs concernés. Également à surveiller : les engagements de disponibilité,la fréquence des sauvegardes, ainsi que le rôle respectif des différents acteurs, dont le nombre oscille entre un etquatre (par exemple : éditeur, hébergeur, intégrateur et opérateur réseau)[24].

ConséquencesPour les fournisseurs, le développement du cloud computing entraîne le développement des centres de données oudatacenters. Les fournisseurs de service doivent augmenter leurs infrastructures (serveurs, bande passante, m²…)pour faire face aux besoins croissants des clients. Les modèles proposés par ces prestataires doivent égalementévoluer, le cloud privé transformant les modèles économiques qui prévalaient jusqu’ici[25]. À titre d'exemple,Salesforce.com, pionnier dans le domaine de l'informatique dans le nuage, gère les données de 54 000 entreprises, etleurs 1,5 million d'employés, avec seulement 1 000 serveurs (mars 2009). Un déplacement des effectifsinformatiques vers les opérateurs de clouds est une conséquence logique de cette tendance.Pour les utilisateurs, particuliers et entreprises, la location de services associée au cloud computing permetgénéralement de réaliser des économies à court terme. Mais le coût total à moyen et long terme peut se révéler, aubout de quelques années, supérieur au coût d'une application hébergée en interne. Cela dépend du mode d'utilisation(fréquence, nombre d'utilisateurs…) et de la durée de vie de l'application. Un calcul comparatif s'impose avant defaire son choix. Ce calcul ne doit pas se limiter aux coûts directs, mais doit aussi intégrer l'ensemble des coûts cachésque le cloud va permettre d'économiser ainsi que l'impact des avantages du cloud sur le business de l'entreprise(productivité accrue, recentrage métier…). La tâche n'est pas forcément facilitée par les modes de facturationproposés qui sont parfois peu « lisibles », et dépendent de plusieurs paramètres : l'utilisation des fonctions(volumétrie), le coût de production ou de mise à disposition, incluant les évolutions, le degré de complexité, et enfinle tarif locatif du service. Les durées d'engagement peuvent varier d'un prestataire à l'autre mais restent pour laplupart autour de deux ou trois ans.

AvantagesLe cloud computing peut permettre d'effectuer des économies, notamment grâce à la mutualisation des services surun grand nombre de clients. Certains analystes indiquent que 20 à 25 % d’économies pourraient être réalisées par lesgouvernements sur leur budget informatique s’ils migraient vers le cloud computing[26]. Comme pour lavirtualisation, l'informatique dans le nuage peut être aussi intéressante pour le client grâce à son évolutivité. En effet,le coût est fonction de la durée de l'utilisation du service rendu et ne nécessite aucun investissement préalable(homme ou machine). L'« élasticité » du nuage permet de fournir des services évolutifs et peut permettre de supporterdes montées en charge. Inversement, le fournisseur a la maitrise sur les investissements, est maître des tarifs et ducatalogue des offres, et peut se rémunérer d'autant plus facilement que les clients sont captifs.L'abonnement à des services de cloud computing peut permettre à l'entreprise de ne plus avoir à acquérir des actifsinformatiques comptabilisés dans le bilan sous forme de CAPEX et nécessitant une durée d'amortissement. Lesdépenses informatiques peuvent être comptabilisées en tant que dépenses de fonctionnement.

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InconvénientsPlusieurs catégories d'inconvénients existent :• L'utilisation des réseaux publics, dans le cas du cloud public, entraîne des risques liés à la sécurité du cloud. En

effet, la connexion entre les postes et les serveurs applicatifs passe par le réseau internet, et expose à des risquessupplémentaires de cyberattaques, et de violation de confidentialité. Le risque existe pour les particuliers, maisaussi pour les grandes et moyennes entreprises, qui ont depuis longtemps protégé leurs serveurs et leursapplications des attaques venues de l'extérieur grâce à des réseaux internes cloisonnés.

• Le client d'un service de cloud computing devient très dépendant de la qualité du réseau pour accéder à ce service.Aucun fournisseur de service cloud ne peut garantir une disponibilité de 100 %[27]. Par exemple, des défaillancessur les services cloud sont référencée par l'International Working Group of Cloud Resiliency .

• Les entreprises perdent la maîtrise de l'implantation de leurs données. De ce fait, les interfaces inter-applicatives(qui peuvent être volumineuses) deviennent beaucoup plus complexes à mettre en œuvre que sur une architecturehébergée en interne.

•• Les entreprises n'ont plus de garanties (autres que contractuelles) de l'utilisation qui est faite de leurs données,puisqu'elles les confient à des tiers.

• Les questions juridiques posées notamment par l'absence de localisation précise des données du cloudcomputing[28]. Les lois en vigueur s'appliquent, mais pour quel serveur, quel data center, et surtout quel pays ?

• Tout comme les logiciels installés localement, les services de cloud computing sont utilisables pour lancer desattaques (craquage de mots de passe, déni de service…). En 2009, par exemple, un cheval de Troie a utiliséillégalement un service du cloud public d'Amazon pour infecter des ordinateurs.

• Du fait que l'on ne peut pas toujours exporter les données d'un service cloud, la réversibilité (ou les coûts de sortieassociés) n'est pas toujours prise en compte dans le cadre du projet. Le client se trouve souvent « piégé » par sonprestataire et c'est seulement lorsqu'il y a des problèmes (changement des termes du contrat ou des conditionsgénérales d'utilisation, augmentation du prix du service, besoin d'accéder à ses données en local, etc.) qu'il se rendcompte de l'enfermement propriétaire (vendor lock-in) dans lequel il se trouve.

L'ONG Greenpeace dénonce aussi, dans son rapport 2010 sur l'impact écologique du secteur informatique[29], lesimpacts négatifs de l'informatique en nuage (voir article informatique durable).

DistributionLe Cloud, comme le SaaS, interpelle les métiers de la distribution informatique et télécoms, l'aspect dématérialisé etla simplification des processus d'administration permet d'envisager de se passer d'intermédiaire. Cependant, si en sedématérialisant, le coté technique est simplifié, tous les à cotés se complexifient que ce soit le coté légal, lesgaranties de niveaux de performance et de disponibilité ou SLA, la sécurité et enfin la réversibilité. Ces différentsaspects ainsi que la volonté des sociétés de l'offre de toucher aussi bien les grands comptes que les PME rendentnécessaire une distribution indirecte dont le métier est par contre amené à évoluer vers des activités plus liées àl'évaluation, au support, à l'accompagnement et au pilotage tout en tenant compte des spécificités du client final.Dans cette évolution le rôle des grossites informatiques est aussi amené à évoluer[30], et devenir des agrégateursd'offres sous la forme de portails de solutions. Dans ce mouvement les usages c'est-à-dire les éditeurs de services oude solutions en mode SaaS auront une position clef dans la génération de besoins[31].Cette nouvelle approche nécessite de revoir les activités traditionnelles de la distributions informatique et télécomsavec un prisme Cloud.Comme à l'apparition d'une nouvelle industrie de nouveaux métier apparaissent ou et certain évoluent et denombreux acteurs tentent de mieux cerner cet éco-système en définissant des métier selon la valeur que les acteursapportent dans la chaine de valeur de la distribution de solution Cloud et SaaS.

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Selon le livre blanc du Cloud[32] édité à l'occasion d'un événement annuel réunissant les acteurs du Cloud[33] on peutdistinguer les activités suivantes.:Infrastructure et ressources :

• Cloud Technology Provider : Constructeur ou éditeur qui fournit du matériel ou des solutions logicielles pour laréalisation de Data Center

• Data Center : Espace physique conçu pour accueillir des serveurs et gérant en priorité les problèmes d’énergie,d’accès à des réseaux haut débit et de sécurité physique.

Implémentation Cloud :

• Cloud Advisor / Cloud Evangelist : Consultant spécialisé dans les évolutions ou la transition d’un systèmed’information vers le Cloud. Le consultant peut être externe au domaine IT mais doit savoir intégrer ou conseillersur des briques Cloud et SaaS dans son offre.

• Cloud Builder : Un intégrateur ou revendeur qui commercialise et met en place l’infrastructure et les solutionsafin de créer des Clouds privés ou publics.

Génération de la demande et des usages :

• Cloud Provider : Société qui utilise des DataCenter et qui revend ses services sous la forme de ressourcesyndicalisée, le plus souvent facturée à l’usage.

• Cloud Application Provider : Fournisseur d’un logiciel ou d’une app en mode « Softwareas a Service » (SaaS)Distribution :

• Managed Services Resellers : Revendeur d’une prestation de services dans le Cloud facturée sous la formed’abonnement ou à l’usage. Il n’est pas à l’origine du service proposé mais le diffuse.

• Cloud Market Place :  Plateforme agrégeant des services et solutions en mode SaaS de différents fournisseurs.Ces bouquets de solutions peuvent être commercialisés aussi sous forme de plateformes en marque blanche.

• Cloud Broker Platform : Intermédiaire (courtier) référençant différentes offres Cloud ou SaaS sous la forme decatalogue, arbitrant de leurs avantages et de leurs inconvénients et ceci afin de les commercialiser auprès d'unecible de partenaires.

CritiquesPour Richard Stallman[34],[35], à l'origine du projet GNU, l'informatique dans le nuage « est un piège », lesutilisateurs perdent le contrôle de leurs applications. Il le considère comme un concept publicitaire sans intérêt,rejoignant les critiques exprimées par Larry Ellison, fondateur d'Oracle, selon lequel il s'agit d'un phénomène demode[36].Steve Wozniak, cofondateur d'Apple avec Steve Jobs, prévoit également des problèmes avec le développementcroissant du cloud computing et l'externalisation des données.

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Poids du marchéD'après le cabinet IDC, le marché français du Cloud computing (public, privé et les services associés) auraitprogressé de 46 % en 2012 pour atteindre près de 2 milliards d'euros[37].

Solutions/alternatives•• Amazon cloud Drive•• Dropbox•• Google Drive•• hubiC•• iCloud•• Mega•• Mozy• OneDrive / SkyDrive•• Oodrive•• OwnCloud•• Seacloud•• SpiderOak•• Tresorit•• Ubuntu One•• Wuala

Bibliographie• Le livre blanc du Cloud, du SaaS et des Managed Services pour les partenaires IT et télécoms edition 2013 -

téléchargeable• Romain Hennion, Hubert Tournier, Eric Bourgeois, Cloud computing : Décider - Concevoir - Piloter - Améliorer,

Eyrolles, 2012• Guillaume Plouin, Cloud Computing, Sécurité, stratégie d'entreprise et panorama du marché, Collection InfoPro,

Dunod, 2013• Guillaume Plouin, Tout sur le Cloud Personnel, Travaillez, stockez, jouez et échangez... dans le nuage, Dunod,

2013• Syntec Numérique, Livre blanc du cloud comptine, 5 mai 2010• Microsoft, cloud economics, Livre blanc, novembre 2010 [ lire en ligne [38]] [PDF]• Eurocloud France, Livre Blanc : Le Cloud et la Distribution et de la distribution, 2011 [ présentation en ligne [39]] [ lire

en ligne [40]] [PDF]• Rapport Cigref, Fondamentaux du Cloud Computing : Le point de vue des Grandes Entreprises, mars 2013 [ lire en

ligne [41]] [PDF]

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Notes et références[1] Rajkumar Buyya, James Broberg, Andrzej M. Goscinski, Cloud Computing: Principles and Paradigms, John Wiley & Sons, 2010[2] Lee Gillam, Cloud computing, Springer, 2010[3] Judith Hurwitz, Robin Bloor, Marcia Kaufman et Fern Halper, Cloud Computing for Dummies, John Wiley & Sons, 2009[4] National Institute of Standards and Technology (NIST) (http:/ / www. nist. gov/ index. html)[5] Zaigham. Mahmood - Richard Hill, Cloud Computing for Enterprise Architectures, Springer, 2011[6] Le terme « infonuagique » est le néologisme proposé en novembre 2009 par l'Office québécois de la langue française pour pallier l'absence

d'un mot unique pour traduire l'expression « cloud comptine » (dont on observera qu'elle n'était elle-même pas un mot unique). Le mot s'utiliseaussi comme adjectif (exemple : « les services infonuagiques », « des opérations infonuagiques »)

[7] Brian J.S. Chee, Curtis Franklin Jr., Cloud Computing: Technologies and Strategies of the Ubiquitous Data Center, CRC Press, 2010[8] « NIST.gov – Computer Security Division – Computer Security Resource Center », Csrc.nist.gov.[9] Livre blanc Quelle est la place pour la distribution indirecte sur le marché du SaaS ? (http:/ / www. compubase. biz/ ict/

catalogServiceDetail. do?Livre-blanc-Adaptation-des-modeles-economiques-a-la-distribution-de-produits-de-services-SaaS-Cloud-MPS-&serviceId=280)] - ADEN, Compubase et Orange Business Services, janvier 2011, p. 24

[10] Libre blanc du Syntec numérique (http:/ / www. syntec-numerique. fr/ actualites/ liste-actualites/publication-du-livre-blanc-cloud-computing-de-syntec-informatique) sur le par le Syntec numérique, 5 mai 2010, page 7

[11] Source : étude de International - Référentiel de pratiques Approches d'hébergement avec le cloud computing & la virtualisation, 2009-2011(http:/ / www. markess. fr/ demandedocument. php?refdoc=675)

[12] « Gartner Says Cloud Computing Will Be As Influential As E-business » (http:/ / www. gartner. com/ it/ page. jsp?id=707508)[13] Intel, HP et Yahoo s’associent autour du cloud computing (http:/ / www. itrmanager. com/ articles/ 80438/

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Cloud computing 11

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[38] http:/ / download. microsoft. com/ documents/ france/ windowsazure/ livre-blanc-enterprise-cloud-economics. pdf[39] http:/ / www. slideshare. net/ causse/ synthse-livre-blanc-eurocloud-forum-ibm[40] http:/ / www. eurocloud. fr/ doc/ lb_eurocloud_distrib. pdf[41] http:/ / images. cigref. fr/ Publication/ 2012-2013-Fondamentaux-Cloud-Computing-Point-de-vue-grandes-entreprises. pdf

Annexes

Articles connexes•• Calcul distribué•• Cloud learning•• Eurocloud France•• Grille informatique•• Grappe de serveurs•• Hébergeur Web•• Histoire d'Internet•• Infrastructure convergée•• Infrastructure convergente•• Jeu à la demande•• Révolution numérique•• Sécurité du cloud

Lien externe• Le cloud expliqué aux nuls (http:/ / lexpansion. lexpress. fr/ high-tech/

le-cloud-computing-explique-aux-nuls_248693. html) - L'Expansion, 10 février 2011

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Sources et contributeurs de l’article 12

Sources et contributeurs de l’articleCloud computing  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=105356554  Contributeurs: 6monBis, ABACA, AFAccord, Abrahami, Adren, Akeron, Alex-F, Andy Cassrol, Ange Gabriel,Angelface1970, Anneyh, Arkanosis, Armandfardeau, Arnaud.Serander, Aurex2001, Automatik, Bapti, Basilus, Benjguin, Bertrandlq, Binnette, Bjacquem, BonifaceFR, Bouddhid, Brischri, BrunoMérigard, Bublegun, Bubux, Bzhb, Caminel, Camion, Cantons-de-l'Est, Carbone14, Catherinenuel, ChCorday, Chaoborus, Clarita787, Clarus, Claude S, Clement.boin, Cney, Coccico2345,CommonsDelinker, Copyleft, Coyote du 86, Cvaroqui, DainDwarf, Davikoula, Demade, Dereckson, Dhatier, Dijibiz, Dirac, Djouzfate, DocteurCosmos, Edeschaintre, Ediacara, Enrevseluj,Erdrokan, Eutvakerre, FHd, Fabco, Fabrice Ferrer, Fdesgroux, Foilogic, Frakir, FrankyLeRoutier, Frantzd, GL, Gedman2, Gemini1980, Givet, Glassarre, Gonioul, GosisCloud, Greg75, Grondilu,Gzen92, Helleborus, Hercule, Huit six, Incognito668, Inisheer, Isaac Sanolnacov, Itheo, JLM, JackPotte, Janpolan, Jazzimuse, Jean-Denis Garo, JeanTouret, Jereemy, Jerome.marchal,JeromeJerome, Ji-Elle, Jmax, JnRouvignac, Jpierre.d, Jules78120, Juraastro, Kaistos, Kanabiz, Karima Rafes, Katanga, Kerouak, Kevdave, Kilianours, Kilith, Kontributeur, Kyro, L'Anonymeinconnu, Lacrymocéphale, Lamiot, Laurent Nguyen, Lbarouin, Le pro du 94 :), Leag, Lechat, Lechewal, LectriceDuSoir, Lmao, Lomita, Louis-garden, Lourielle, Luc Legay, Lucas33380,Lucquessoy, Lydie Noria, Mabu, Marcpetitbois, Medewik, Mesple, Mig, Mimmo D.DN, Mobidene, Morgan06mtp, Moyogo, MumboJumboDumbo, Nairod.brain, Nebula38, Nirvamaster,Nodulation, NourSlt33, ON2012, Ofol, Olywyer, Oncloudsport, Orlodrim, Orthomaniaque, Outs, Overkilled, Oyp, P'tit frappé, PardusTigris, PascalD25, PatJol, Pautard, Perchman, Perky,PhFabre, Philogik, Pixeltoo, Pjg111, Plouin, Plus-que-parfait, Popolon, Poss Jean-Louis, Poulpy, ProgMan, Publishedapps, Pyerre, Qr189, Quentin63122, Quentinv57, Ramzan, Rhadamante,Romain Rousseau, Romanc19s, Rome2, Rozenblum, S0l0xal, SamJohnston, Sane64, Sardur, Scoopfinder, Sebleouf, Selenium134, Silex6, Skelkey, Skull33, Slyxi, SniperMaské, Sonat, Speculos,Stephane.lecorne, Sylvain rodrigue, Sylvainr, Symbolium, T-Systems France, TKLex, Thales Communications & Security, Theoliane, Thepat, Thinkcd, Tieum512, TigH, Titlutin, Titom7lr, Tizz,Tomaas, Totaltrip, Trizek, Vincent Lextrait, Vincent.vaquin, Virtual75, Visite fortuitement prolongée, Vlaam, WikiBuggy, Wikig, Willi44reze, Xic667, Xofc, Xorxar, Yanuut, Ybbe, Zol917,Zonzon, 373 modifications anonymes

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