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NoëlC'est un air enchanté que prend, dès ce matin,

La ville en préparant les fêtes de saison ;Il y a les étals de tous les magasins,

Qui rivalisent fort par leurs décorations !

 A la tombée du jour, le sapin de la placeExplose en mille feux aux coloris divers

Immense et déployé tout recouvert de glaceIl est l'ambassadeur superbe de l'hiver.

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Et partout l'on entend des chansons de NoëlRéveillant dans mon cœur la frêle et tendre enfant

Qui jadis attendait, craintive sentinelle,Un bonhomme tout rouge à barbe et cheveux blancs.

 Elle espérait toujours le voir à l’arrivée

Descendant d’un traîneau aux grelots enchanteursEn tenant ses cadeaux qu’avec ses yeux rieurs

Il viendrait déposer devant la cheminée. 

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Jamais elle ne l'a vu… toujours elle s'endormaitBercée au son du poêle et de ses doux ronrons.

Mais lorsque le matin, joyeuse elle s'éveillait,Ses souliers étaient pleins de jouets et bonbons.

 Mais qui donc l'a vu avec sa houppelande,

Sa hotte sur le dos, ses bottes de sept lieues ?Personne ! Sauf les gentils qui parcourent la landeEn croyant aux lutins, aux elfes et au Bon Dieu.

© Johanne-Hauber-BiethExtrait de "En tous sens" 1999

Pour l’enfant nouveau-né souriant et si beauQue Marie et Joseph contemplent avec bonheur,De la paille et naseaux pour le tenir au chaudDans la petite étable où règne la douceur. 

Les bergers alentours et leur troupeau fidèleS’acheminent déjà, guidés du ciel immenseOù brille cette étoile étonnante et si belle,Vers l’endroit signalé du firmament intense. 

Pas un souffle de vent, les chiens restent muetsDans ce calme étonnant où plane le mystèreOnt entend seulement l’agneau pleurant sa mèrePar quelques bêlements timides et fluets.

Nativité…

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Tous s’en vont adorer celui venu au mondeEn cette nuit d’amour, silencieuse et discrète,Dont l’essence divine à des lieues à la rondeLes imprègne déjà d’une force secrète.

De leur pays lointain Melchior et BalthazarOnt vu avec entrain l’astre prodigieuxQu’ils suivent par ferveur, se joignant à Gaspard,Munis de leurs présents qui sont si précieux.

Ces rois, mages et puissants, délaissant leur royaume,Sont venus humblement tous trois se prosternerDevant l’enfant divin, né pauvre sur la chaumePour apporter au monde LA raison d’espérer.

© Johanne Hauber-Bieth – Extrait de "En tous Sens" 1999

J e sais me rappeler, en ce jour qui m’émeutO utre son grand amour, sa grâce qui nous meut ;Y eux fermés, cœur ouvert, je prie avec tendresse…E t les cris des enfants, clamant leur allégresseU niment au réveil, découvrant leur cadeau,X énophile en passant sous leur brillant bandeau,

N e me détournent pas de ma douce tourelle.O ui, Le Sauveur est né, pour moi, pour lui, pour elle…E n ce jour de liesse, mieux que Papa Noël,L e Christ a tout offert, alors… JOYEUX NOËL !

© Johanne-Hauber-BiethExtrait de "Des Vers pour le Dire" 2003

OUI,

© Johanne Hauber-Bieth – Décembre 20005Ambassadrice Universelle de la Paix – http://lalyrebleue.oldiblog.com

Dans la Paix,L’AmourLa joie