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LA SOCIETE TUNISIENNE DES MALADIES

RESPIRATOIRES ET D’ALLERGOLOGIE

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MOT DE BIENVENUE

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PRESIDENT

VICE-PRESIDENT

SECRETAIRE GENERAL

TRESORIER

SECRETAIRE GENERAL ADJOINT

PRESIDENT DU COMITE

SCIENTIFIQUE ET DE RECHERCHE

MEMBRES

PAST-PRESIDENT

PRESIDENTS D’HONNEUR

PRESIDENT

SECRETAIRE GENERAL

SECRETAIRE GENERAL ADJOINT

TRESORIER :

TRESORIER ADJOINT :

CHARGE DES RELATIONS EXTERIEURES

CONSEILLERS

PRESIDENT

VICE-PRESIDENTE

VICE-PRESIDENT

SECRETAIRE GENERAL

SECRETAIRE GENERAL ADJOINT

TRESORIERE

TRESORIERE ADJOINTE

CONSEILLERS

PRESIDENT

VICE-PRESIDENT

SECRETAIRE GENERAL

SECRETAIRE GENERAL ADJOINT

TRESORIERE

COMMISSAIRE AUX COMPTES

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6

PRESIDENT

SECRETAIRE GENERAL

MEMBRES

PRESIDENTS

MEMBRES

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7

SEANCE N°1 : ALLERGIES................................................................................................................... 13

SEANCE N°2 : ASTHME ....................................................................................................................... 14

SEANCE N°3 : BPCO ........................................................................................................................... 16

SEANCE N°4 : CANCER ....................................................................................................................... 17

SEANCE N°5 : PATHOLOGIE INFECTIEUSE........................................................................................... 19

SEANCE N°6 : PID, PATHOLOGIE PLEURALE, VNI ET PATHOLOGIE DU SOMMEIL ................................ 21

SÉANCE ASTHME ET ALLERGIES ........................................................................................................ 24

SÉANCE BPCO ET PATHOLOGIE DU SOMMEIL .................................................................................... 27

SÉANCE CANCER ............................................................................................................................... 30

SEANCE CANCER ET PATHOLOGIE PLEURALE .................................................................................... 33

SEANCE PID ET IRC ............................................................................................................................ 37

SEANCE PATHOLOGIE INFECTIEUSE ET DDB ...................................................................................... 40

SEANCE N°1 : ALLERGIES................................................................................................................... 79

SEANCE N°2 : ASTHME ....................................................................................................................... 90

SEANCE N°3 : BPCO ........................................................................................................................... 99

SEANCE N°4 : CANCER ..................................................................................................................... 109

SEANCE N°5 : PATHOLOGIE INFECTIEUSE......................................................................................... 119

SEANCE N°6 : PID, PATHOLOGIE PLEURALE, VNI ET PATHOLOGIE DU SOMMEIL .............................. 128

SÉANCE ASTHME ET ALLERGIES ...................................................................................................... 140

SÉANCE BPCO ET PATHOLOGIE DU SOMMEIL .................................................................................. 166

SÉANCE CANCER ............................................................................................................................. 185

SEANCE CANCER ET PATHOLOGIE PLEURALE .................................................................................. 203

SEANCE PID ET IRC .......................................................................................................................... 223

SEANCE PATHOLOGIE INFECTIEUSE ET DDB .................................................................................... 242

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8

ACCUEIL ET INSCRIPTION DES PARTICIPANTS

1 & 2 & 3

1 & 2

Salle Dougga Communications orales 1 :

Salle El Jem Communications orales 2 :

(PREMIERE PARTIE) :

Salle Hadrumet Initiation à la documentation avec Zotero.

Salle Syphax Désensibilisation aux venins d’hyménoptères.

PAUSE-CAFE

1 & 2 & 3

Posters affichés 1 : Posters affichés 2 :

Posters affichés 3 :

(DEUXIEME PARTIE) :

Salle Dougga Allergies alimentaires croisées

Salle El Jem Les tests cutanés dans l’exploration de l’allergie alimentaire

Salle Hadrumet Prise en charge de l’hypersensibilité aux anti-tuberculeux

DEJEUNER

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9

4 & 5 & 6

Salle Carthage LE POUMON EN PREMIERE LIGNE FACE A L'ENVIRONNEMENT.

Le poumon barrière ou voie d’entrée ? Un merveilleux organe multi-tâches.

Dysfonctionnement de la régulation immunitaire pulmonaire : Les cellules résidentes face aux agressions :

PAUSE CAFÉ

4 & 5 & 6

Posters affichés 4 : Posters affichés 5 :

Posters affichés 6 :

Salle Carthage ACTUALITES 1

Allergènes moléculaires : intérêt diagnostique et thérapeutique : Infections respiratoires : virus bien plus que bactéries ? : Quelles stratégies thérapeutiques dans la rhinite allergique ? :

Salle Carthage

Bourse de recherche en pneumologie 2014 : Influence des saisons sur la modification des débits bronchiques induite par l'effort et sa relation avec la performance physique.

Conférence culturelle. « Les mosaïques antiques de Tunisie »

Salle Carthage ASTHME :

Contrôle de l'asthme de l'adulte au Maghreb et en Afrique sub-saharienne :

S’agit-il bien d’un asthme sévère ? : L'asthme intrinsèque est-il réellement non allergique ? :

PAUSE CAFE

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10

3 & 4

Salle Bardo Communications orales 3 :

Salle Utique Communications orales 4 :

Salle Carthage ACTUALITES 2 :

Rhinite allergique : l'interaction hôte-environnement commence à livrer ses secrets

Immunothérapie allergénique en 2015 Microbiote et allergies :

Salle Carthage GINA 2015 : Quoi de neuf ? :

DEJEUNER

Salle Bardo (TROISIEME PARTIE) : Allergies aux bétalactamines :

comment explorer ?

Salle Carthage ANGIO-OEDEME ET URTICAIRE :

Mécanismes immunologiques : Démarche diagnostique devant une urticaire chronique : Traitement de l’angio-œdème :

PAUSE CAFE

Salle Carthage PNEUMOPATHIES D’HYPERSENSIBILITE (cas cliniques

interactifs)

Cas clinique N°1 : Cas clinique N°2 : Cas clinique N°3 :

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11

Salle Carthage INFECTIONS RESPIRATOIRES

Pneumonies : faut-il changer nos algorithmes thérapeutiques : Prévention du MERS coV : Complications respiratoires des déficits immunitaires :

PAUSE-CAFE

5 & 6

Salle Bardo Communications orales 5 :

Salle Utique Communications orales 6 :

Salle Carthage BPCO

Facteurs prédictifs de la BPCO : intérêt des scores cliniques en première ligne.

BPCO des non-fumeurs, est-ce vraiment la même maladie ? : Quels médicaments pour prévenir les exacerbations ?

Salle Carthage BPCO : Prise en charge,

recommandations et place des LAMA .

Salle Carthage

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12

Salle Dougga

Salle El Jem

Salle Bardo

Salle Utique

Salle Bardo

Salle Utique

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13

L'ANGIOEDEME HEREDITAIRE AVEC OU SANS ANOMALIE DE C1 INHIBITEUR : ETAT

DES LIEUX EN ALGERIE

DJENOUHAT K. 1, MESSAOUDI H.2, HAKEM D.3, DERGUINE R. 4, DROUET C. 5, CHAHI M.4

1. SERVICE DE BIOLOGIE MEDICALE, EPH DE ROUIBA, ALGER, ALGERIE 2. SERVICE DE MEDECINE INTERNE, CHU ALGER CENTRE, ALGER, ALGERIE 3. SERVICE DE MEDECINE INTERNE, CHU BAB EL OUED, ALGER, ALGERIE 4. CENTRE NATIONAL DE REFERENCE DES ANGIOEDEMES A KININE, CHU GRENOBLE, GRENOBLE FRANCE 5. SERVICE DE MEDECINE INTERNE, CHU ZMIRLI, EL HARACHE, ALGER, ALGERIE

PROFIL CLINIQUE ET ETIOLOGIQUE DES TOXIDERMIES : UNE SERIE DE 65 CAS

E. GUERMAZI, A. SOUISSI, S. BELLAKHAL, F. DERBEL, E. GHARBI, S. DERBEL, A. MESTIRI, M.H. DOUGGUI.

SERVICE DE MEDECINE INTERNE, HOPITAL DES FSI LA MARSA, TUNIS.

PRISE EN CHARGE DES ALLERGIES NASOSINUSIENNES DECOUVERTES EN COURS

DE CARRIERE EN MILIEU AERONAUTIQUE MILITAIRE.

SETHOM A, BEN SALEM S, AYED ASMA, SOUISSI A , DJMAIL H, DKHIL I , BEN OTHMEN CH, KHELIFI T, GUERMAZI N.

CENTRE DE MEDECINE AERONAUTIQUE ET D’EXPERTISE DE TUNIS.

PROFIL ETIOLOGIQUE DU PRURIT CHRONIQUE DANS UN SERVICE DE MEDECINE

INTERNE

GUERMAZI E, BELLAKHAL S, JOMNI T, SOUISSI A, DERBEL F, JALLOULI A, SMIDA H, DOUGGUI MH

SERVICE DE MEDECINE INTERNE, HOPITAL DES FORCES DE SECURITE INTERIEURE-LA MARSA-TUNISIE.

PROFIL ALLERGENIQUE DES RHINITES ALLERGIQUES CHEZ L’ENFANT

E. GUERMAZI, M. TRIKI, M. ABOUDA, F. YANGUI, R. AYARI, S. LOUHAICHI, S. ISMAIL, H. KHOUANI, MR. CHARFI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE. HOPITAL DES FSI DE LA MARSA. TUNISIE.

ALLERGIE AUX ACARIENS CHEZ L’ENFANT : A PROPOS DE 83 CAS

BEN SALEM N , BEN SAAD S , DAGHFOUS H , BEN KHLIFA M, TRITAR F

PAVILLON C. HOPITAL ABDERAHMEN MAMI. ARIANA

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14

APPORTS DES TESTS DE PROVOCATIONS MEDICAMENTEUX DANS LE DIAGNOSTIC

DE L'ALLERGIE MEDICAMENTEUSE

BEN MANSOUR A, DAGHFOUS H, BEN SAAD S, BEN KHELIFA M, TRITAR F

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE, PAVILLON C, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI- ARIANA.

DESENSIBILISATION AUX VENINS D’HYMENOPTERES CHEZ L’ENFANT DANS UN

SERVICE SPECIALISE D’ALGER.

D. OUALI, R. ABDELLAZIZ, M. LEMDANI, H. DOUAGUI*

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE ET D’ONCOLOGIE THORACIQUE, ET LABORATOIRE DU SOMMEIL, HOPITAL DE BENI-MESSOUS

DEFINING OBSTRUCTIVE VENTILATORY DEFECT IN 2015

S. REKIK1, Z. AFFES1, H. BEN SAAD 1,2,3

1 DEPARTMENT OF PHYSIOLOGY AND FUNCTIONAL EXPLORATION, FARHAT HACHED UNIVERSITY HOSPITAL OF SOUSSE, SOUSSE, TUNISIA ; 2 LABORATORY OF PHYSIOLOGY, FACULTY OF MEDICINE OF SOUSSE, UNIVERSITY OF SOUSSE, SOUSSE, TUNISIA ; 3 RESEARCH LABORATORY N° LR14ES05 : INTERACTIONS OF THE CARDIOPULMONARY SYSTEM, FACULTY OF MEDICINE OF SOUSSE, UNIVERSITY OF SOUSSE, SOUSSE, TUNISIA

ASTHME ET OBESITE : A PROPOS DE 450 CAS

A. MIGAOU, S. CHEIKH MHAMED, B. ZIDI, N. FAHEM, S. BLEL, S. BOUCHAREB, I. TOUIL, S. JOOBEUR, H. MRIBAH,

N. ROUATBI, A. EL KAMEL

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR UR14SP03

ASTHME ET COMORBIDITES

S. BOUCHAREB, N. FAHEM, R. SAAD, S. JOOBEUR, A. MIGAOU, S. CHEIKH, S. BLEL, I. TOUIL H.

MRIBEH, N. ROUATBI, A. EL KAMEL

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE, CHU FATTOUMA BOURGUIBA, MONASTIR, TUNISIE.

ALTERATION DES TAUX DE GLUTATHION ET DE VITAMINE C CHEZ DES SUJETS

ASTHMATIQUES TUNISIENS : IMPACT SUR LA SEVERITE ET L’OBSTRUCTION

BRONCHIQUE

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15

BEN ANES A, BCHIR S, BEN NASER H, BENZERTI M, GARROUCH A, YACOUB S, TABKA Z, CHAHED

K.

UNITE DE RECHERCHE UR12ES06, PHYSIOLOGIE DE L’EXERCICE ET PHYSIOPATHOLOGIE : DE L’INTEGRE AU MOLECULAIRE « BIOLOGIE, MEDECINE ET SANTE ». FACULTE DE MEDECINE DE SOUSSE. TUNISIE

EFFETS DE LA TEMPERATURE AMBIANTE SUR LA FONCTION RESPIRATOIRE CHEZ LES

ADOLESCENTS

Y. HOUANEB MARGHLI, H. KWAS, E. GUERMAZI, I. ZENDAH, R. FESI, A. KHATTAB, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE PAVILLON I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI DE L’ARIANA, TUNISIE.

LE SYNDROME DE WIDAL : ETUDE DESCRIPTIVE A PROPOS DE 28 CAS

A. HEDHLI1, M. MJID1, R. BACHRAOUI2, H. BELAID2, S. TOUJANI1, H. SNENE3, Y. OUAHCHI1, N. BEN SALAH3,

B. LOUZIR3, N. MHIRI1, J. CHERIF1, M. BEJI1.

1: UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS. HOPITAL LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE, UNITE DE RECHERCHE 12SP06, 1007, TUNIS, TUNISIE. 2 : UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS. HOPITAL LA RABTA, SERVICE D’ORL. 3 :UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA , TUNISIE.

FACTEURS DE RISQUE D’INSTABILITE DU VEMS CHEZ L’ENFANT ASTHMATIQUE

BLIBECH H1, BERRAIES A1, HAMDI B1, MAAZAOUI S1, AMMAR J1, TORKMEN S1, BEN KHAMSA JAMALEDDINE

S2, HAMZAOUI A1.

1-PAVILLON B, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA. 2-SERVICE DES EFR, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA.

IMPACT DE L’OBSERVANCE SUR LE CONTROLE DE L’ASTHME

HANA SAKLY (1), BESMA HAMDI (2), DORRAJARRAYA (1), ANISSA BERRAIES (2), JAMEL AMMAR (2), DALILA

GHLILA (1), AGNES HAMZAOUI (2)

(1) SERVICE DE PHARMACIE, HOPITAL A. MAMI, ARIANA, TUNISIE. (2) SERVICE DE PNEUMOLOGIE, PAVILLON B, HOPITAL A. MAMI, ARIANA, TUNISIE

PLACE DU QUESTIONNAIRE QCALF DANS L’EVALUATION DES CONNAISSANCES

DES MALADES ASTHMATIQUES

BAHLOUL N, BADRI I, FEKI W, KCHAW A, KETATA W, REKIK WK, KAMMOUN S

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU HEDI CHAKER SFAX TUNISIE

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16

LE PROFIL DES PATIENTS BPCO EXACERBATEURS FREQUENTS

R.EL BEY, C.ICHAOUIA, S.DABBOUSSI, G.SOUSSI, Z.MOATAMRI, E.SEBAI, S.MHAMDI, M.KHADHRAOUI,

R.CHEIKH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL MILITAIRE TUNIS

EVALUATION DE LA QUALITE DE VIE AU COURS DE LA BPCO

A. HEDHLI A, S. TOUJANI A, M. ISLEM B, M. MJID A, Y. OUAHCHY A, K. TAWADOD A, N. BEN SALAH

B, B. LOUZIR B, J. DAGHFOUS, N. MHIRI A, J. CHERIF A, M. BEJI A

A. UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS. HOPITAL LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE, UNITE DE RECHERCHE 12SP06, 1007, TUNIS, TUNISIE.

B. UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA ,TUNISIE

LE TEST DE MARCHE DE 6 MINUTES : INTERETS DANS L’EVALUATION DE LA

BRONCHO-PNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE.

O.NEFFATI1 ,H.GHARSALLI1, S.AOUADI1,S.HFAIEDH1, Y.GRIBAA1, S.JAMELLEDINE2 ,

S.MAALEJ1, L.DOUIK ELGHARBI1

1- PAVILLON D. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 2-SERVICE DES EXPLORATIONS FONCTIONNELLES. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE.

PARTICULARITES CLINIQUES ET EVOLUTIVES DE LA BPCO CHEZ LA FEMME EN

FONCTION DES FACTEURS ETIOLOGIQUES

S. MAAZZAOUI (1), B. HAMDI (1), A. BERRAIES (1), H. BLIBECH (1), H. SAKLY (2), J. AMMAR (1), A.

HAMZAOUI (1).

(1) SERVICE DE PNEUMOLOGIE, PAVILLON B, HOPITAL A. MAMI, ARIANA, TUNISIE. (2) SERVICE DE PHARMACIE, HOPITAL A. MAMI, ARIANA, TUNISIE.

CORRELATION ENTRE L’INDICE DE MASSE MAIGRE ET LA FONCTION RESPIRATOIRE

AU COURS DE LA BPCO A L’ETAT STABLE.

M. MJID1, A. HEDHLI1, S. TOUJANI1, H. SNENE2, B. MELKI2, Y. OUAHCHI1, N. BEN SALAH2, B.

LOUZIR2, N. MHIRI1, J. CHERIF1, M. BEJI1

1: UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS. HOPITAL LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE, UNITE DE RECHERCHE 12SP06, 1007, TUNIS, TUNISIE.

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17

2 : UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA ,TUNISIE.

RETARD DIAGNOSTIQUE DE LA BPCO CHEZ LA FEMME

MAAZAOUI S, BERRAIES A, HAMDI B, BLIBECH H, AMMAR J, HAMZAOUI A

PAVILLON B, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA

CORRELATION ENTRE LE « COPD ASSESSMENT TEST », LA DYSPNEE ET LE DEGRE DE

L’OBSTRUCTION BRONCHIQUE DANS LA BPCO

F. CHERMITI BEN ABDALLAH, M. DAKHLI, I. BACHOUCH, S. TAKTAK, S. FENNICH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE IV ; CHU ABDERRAHMEN MAMI, ARIANA, TUNISIE

LES POSSIBILITES THERAPEUTIQUES DE LA BPCO CHEZ LA FEMME : SOMMES-NOUS

EN TRAIN DE SUIVRE LES RECOMMANDATIONS ?

MAAZAOUI S, BERRAIES A, HAMDI B, BLIBECH H, AMMAR J, HAMZAOUI A

PAVILLON B, HOPITAL A.MAMI ARIANA

BRONCHO-PNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE : CONFRONTATION

TOMODENSITOMETRIE - EXPLORATION FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE

NEJI H*, FENNIRA A*, AROUS A*, ATTIA M*, CHERMITI F**, CHTOUROU A**, BACCOUCHE I*,

HANTOUS-ZANNAD S*, BEN MILED-M’RAD K*.

*SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE,

**SERVICE DE PNEUMOLOGIE PAVILLON IV.

HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI – ARIANA. TUNISIE.

LA PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DES TUMEURS NERVEUSES DU MEDIASTIN

BOUASSIDA .I, ZAÏRI .S, ABDELKEBIR.A, ZRIBI . H, MARGHLI .A, MESTIRI.T, KILANI.T.

SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIO-VASCULAIRE, CHU ABDERRAHMEN MAMI – ARIANA. TUNIS

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18

RETARD DE PRISE EN CHARGE ET PRONOSTIC DES PATIENTS AU STADE EVOLUE DE

KBP ?

BELLOUMI N, TOUJANI S, MJID M, SNENE H, HEDHLI A, BEN SALAH N,KHEMIS T, OUAHCHI Y,

LOUZIR B, MHIRI N, CHERIF J, BEJI M

UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE (UNITE DE RECHERCHE 12SP06), 1007, TUNIS,TUNISIE UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA,TUNISIE

Y A-T-IL UNE DIFFERENCE DANS L' EVALUATION DU PERFORMANS STATUS ENTRE

RESIDENT ET INTERNE?

ELMJENDEL.I, GARGOURI.I, KACEM .A, BEN SALEM.H, BENZARTI.W, JAFFEL.G, AISSA.S,

GARROUCHE.A, HAYOUNI.A, ABDELGHANI.A, BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE, TUNISIE

LES FACTEURS PRONOSTIQUES DU CANCER BRONCHIQUE LOCALEMENT AVANCE

OU METASTATIQUE

H. KWAS, E. GUERMAZI, I. ZENDAH, R. FESI, A. KHATTAB, I. KHOUAJA, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE PAVILLON I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI DE L’ARIANA, TUNISIE.

FACTEURS PREDICTIFS DE SURVENUE D’UNE EMBOLIE PULMONAIRE CHEZ LES

PATIENTS AYANT UN CANCER BRONCHIQUE PRIMITIF

R. FESI, I. ZENDAH, H. KWAS, E. GUERMAZI, A. KHATTAB, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI, ARIANA. TUNISIE.

SYNDROME DE PANCOAST-TOBIAS AU COURS DU CANCER BRONCHIQUE NON A

PETITES CELLULES.

S. BLEL, S. JOOBEUR, H. MRIBAH, S. BOUCHEREB, M. HAFSIA, I.TOUIL, A. MIGAOU, N. FAHEM, S.

CHEIKH MHAMED, N. ROUETBI, A. EL KAMEL.

SERVICE PNEUMOLOGIE CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

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19

ETUDE DE LA SURVIE DES PATIENTS ATTEINTS DE CANCER BRONCHO-PULMONAIRE

EN FONCTION DE DELAI DE CONSULTATION ET DE DIAGNOSTIC

FEZAI N, DAHRI B, ZAIBI H, BEN AMMAR H, BACCAR M, AZZABIE S, AOUINA H

HOPITAL CHARLES NICOLLE

FACTEURS PRONOSTIQUES DU CANCER BRONCHOPULMONAIRE DE STADES

PRECOCES

KHALFALLAH I, MOUSSA C, SMADHI H, KAMOUN H, AKKAD A, GREB D, HASSENE H, AKROUT I,

ABDELGHAFFAR H, KOUBAJI K, FEKIH L, MEGDICHE ML

SERVICE IBN NAFIS, HOPITAL ABDERHMEN MAMI

PRISE EN CHARGE DES METASTASES OSSEUSES DANS LE CANCER DU POUMON

MOUSSA C, KAMOUN H, KHALFALLAH I, GREB D, SMADHI H, HASSEN H, AKROUT I, ABDEL

GHAFFAR, H, AQQAD A, KOUBAJI K, FEKIH L, MEGDICHE ML

SERVICE IBN NAFISS, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI

PROFIL BACTERIOLOGIQUE DES EXACERBATIONS INFECTIEUSES DES DILATATIONS

DES BRONCHES.

S.HFAIEDH1,H. GHARSALLI1, S.AOUADI1 , O.NEFFATI1,A.GHERIANI2 , H.NEJI 3, A.JAMOUSSI4 ,

S.MAALEJ1, L.DOUIK ELGHARBI1

1- PAVILLON D. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 2--LABORATOIRE DE BACTERIOLOGIQUE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE 3-SERVICE D’IMAGERIE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 4- SERVICE DE REANIMATION MEDICALE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE

QUEL EST L’IMPACT DES SAISONS SUR LA TUBERCULOSE ?

R.EL BEY, Z.MOATAMRI, S.MHAMDI, G.SOUSSI, E.SEBAI, S.DABBOUSSI, C.ICHAOUIA,

M.KHADHRAOUI, R.CHEIKH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL MILITAIRE TUNIS

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20

CHIRURGIE DES MEDIASTINITES DESCENDANTES NECROSANTES

BOUASSIDA.I, ZRIBI.H, MASSOUDI.H, SASSI.S, ABDELKEBIR .A, ZAÏRI.S, MARGHLI.A,

OUERGHI.S, MESTIRI.T, KILANI.T.

SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIO-VASCULAIRE, CHU ABDERRAHMEN MAMI – ARIANA. TUNIS

TOXICITE HEPATIQUE DU TRAITEMENT ANTITUBERCULEUX COMBINE

MABROUK.S, AISSA.S , BENZARTI.W, GARGOURI.I, BEN SALEM.H, , GARROUCHE.A,

HAYOUNI.A,ABDELGHANI.A ,BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE, TUNISIE

LES PRINCIPAUX EFFETS SECONDAIRES DE LA FORME COMBINEE DU TRAITEMENT

ANTITUBERCULEUX

MEJRI I, LOUKIL M,GHRAIRIH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL MOHAMED TAHER MAAMOURI ,NABEUL.

RISQUE DE TUBERCULOSE CHEZ L’ENFANT EXPOSE AU CONTAGE : RESULTATS D’UN

DEPISTAGE.

H. BLIBECH (1), B. HAMDI (1), A. BERRAIES (1), S. MAAZZAOUI (1), H. SAKLY (2), J. AMMAR (1), A.

HAMZAOUI (1).

(1) SERVICE DE PNEUMOLOGIE, PAVILLON B, HOPITAL A. MAMI, ARIANA, TUNISIE. (2) SERVICE DE PHARMACIE, HOPITAL A. MAMI, ARIANA, TUNISIE.

PARTICULARITES DE LA TUBERCULOSE PLEURALE ET PULMONAIRE CHEZ LE SUJET

AGE

KHALFALLAH I, LOUKIL M, MEJRI I, NACEUR I, GHRAIRI H

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL MOHAMED TAHAR MAAMOURI NABEUL

LES PNEUMOPATHIES ABCEDEES A PROPOS DE 70 CAS

MOUSSA C, KHALFALLAH I ,KAMOUN H, SMADHI H, HASSEN H, GREB D, AQQAD A, AKROUT I,

ABDEL GHAFFAR H, KOUBAJI K, FEKIH L, MEGDICHE ML

SERVICE IBN NAFIS HOPITAL ABDERAHMEN MAMI

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21

PROFIL BACTERIOLOGIQUE DES PNEUMOPATHIES COMMUNAUTAIRES DE

L’ENFANT

R. EL BEY, B. HAMDI, B. BERRAIES, H. BLIBECH, S. MAAZZAOUI, J. AMMAR, A. HAMZAOUI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, PAVILLON B, HOPITAL A. MAMI, ARIANA

LA PRISE EN CHARGE DU CHYLOTHORAX POST OPERATOIRE

MESSAOUDI H., ZAIRI S., ABDELKEBIR A., ZRIBI H., MARGHLI A., KILANI T.

SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIOVASCULAIRE, HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI-ARIANA

INTERET DU SCANNER THORACIQUE DANS L’ENQUETE ETIOLOGIQUE DU

PNEUMOTHORAX SPONTANE

A. AYARI, J. BEN AMAR, H. ZAIBI , S. AZZABI , M. BACCAR1, B. DHAHRI ,H. AOUINA ,

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL CHARLES NICOLES, TUNIS

PREVALENCE D'UN EXAMEN BACTERIOLOGIQUE POSITIF AU COURS DE LA

PLEURESIE PURULENTE

E. GUERMAZI, I. ZENDAH, H. KWAS, R. FESSI, A. KHATTAB, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI, ARIANA. TUNISIE.

VALEUR PRONOSTIQUE DE LA DESATURATION A L'EFFORT AU COURS DE LA

FIBROSE PULMONAIRE IDIOPATHIQUE

I.TOUIL, H.MRIBAH, N.FAHEM, A.MIGAOU, S.BLEL,S.JOOBEUR, S.BOUCHAREB, S. CHEIKH

MHAMED, M. HAFSIA, N.ROUETBI, A. EL KAMEL

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, EPS FATTOUMA BOURGUIBA, MONASTIR

LES DECOMPENSATIONS AIGUES AU COURS DE LA FIBROSE PULMONAIRE

IDIOPATHIQUE

H.MRIBAH, I.TOUIL, S.CHEIKH MHAMED,S.BLEL, S.JOOBEUR, S.BOUCHAREB, A.MIGAOU, N.FAHEM, M.HAFSIA,

N.ROUETBI, A.ELKAMEL

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22

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, EPS FATTOUMA BOURGUIBA, MONASTIR.

PNEUMOPATHIES INFILTRANTES DIFFUSES CHRONIQUES : A PROPOS DE 75 CAS

KACEM.A. GARGOURI.I ; BENZARTI.W. MJENDEL.I ; BENSALEM.H ; AISSA.S ; ABDELGHANI.A ;

GARROUCH.A ; HAYOUNI.A ; BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE

PROFIL CLINIQUE ET ETIOLOGIQUE DES EXACERBATIONS AIGUES DES

PNEUMOPATHIES INTERSTITIELLES DIFFUSES

BEN MANSOUR A, BEN SAAD S, BEN KHLIFA M, DAGHFOUS H, TRITAR F

PAVILLON C. HOPITAL ABDERAHMEN MAMI. ARIANA

FACTEURS PREDICTIFS DE SYNDROME D'APNEE HYPOPNEE DU SOMMEIL CHEZ LES

PATIENTS RONFLEURS

O. NEFFATI, H. ZAIBI, J. BEN AMMAR, S. AZZEBI, M. BACCAR, B. DHAHRI, H. AOUINA

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL CHARLES NICOLLE, TUNIS, TUNISIE

PLACE DE LA VENTILATION NON INVASIVE DANS LA PRISE EN CHARGE DE

L’INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE HYPERCAPNIQUE DANS UN SERVICE DE

PNEUMOLOGIE

MEJRI I, LOUKIL M, GHRAIRI H

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL MOHAMED TAHER MAAMOURI, NABEUL.

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23

SEANCE N°1

SEANCE N°2

SEANCE N°3

SEANCE N°4

SEANCE N°5

SEANCE N°6

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24

L’ALLERGIE A LA PHOLCODINE : A PROPOS D’UN CAS CLINIQUE REVELE PAR UN

ŒDEME DE QUINCKE

Y.AMAZIT, R.ABDELLAZIZ, M. LEMDANI, H.DOUAGUI

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE ET D’ONCOLOGIE THORACIQUE, ET LABORATOIRE DU SOMMEIL, HOPITAL DE BENI-MESSOUS

LA POLYPOSE NASOSINUSIENNE CHEZ LE PILOTE (A PROPOS DE 10 CAS)

SETHOM A , BEN SALEM S , BEN DHIAA , SOUISSI A, DKHIL I , BEN OTHMEN CH, GUERMAZI N .

CENTRE DE MEDECINE AERONAUTIQUE ET D’EXPERTISE DE TUNIS

LES COMPLICATIONS ORL DE LA RHINITE ALLERGIQUE CHEZ LES NAVIGANTS.

SETHOM A, BEN SALEM S, BEN DHIAA, SOUISSI A, DJMAIL H, DKHIL I, BEN OTHMEN CH, KHELIFI

T, GUERMAZI N.

CENTRE DE MEDECINE AERONAUTIQUE ET D’EXPERTISE DE TUNIS

PROFIL CLINIQUE ET ALLERGOLOGIQUE DES POLLINOSES

BEN MANSOUR A, BEN SAAD S, MOUNA BEN KHLIFA M, DAGHFOUS H , TRITAR F

PAVILLON C. HOPITAL ABDERAHMEN MAMI. ARIANA

CARACTERISTIQUES CLINIQUES ET ALLERGENIQUES DES PATIENTS ALLERGIQUES

AUX BLATTES

BEN MANSOUR A, BEN SAAD S , BEN KHLIFA M, DAGHFOUS H, TRITAR F

PAVILLON C. HOPITAL ABDERAHMEN MAMI. ARIANA

ANAPHYLAXIE ALIMENTAIRE INDUITE PAR L’EXERCICE : A PROPOS DE 3 CAS

BEN MANSOUR A, BEN SAAD S, BEN KHLIFA M, DAGHFOUS H, TRITAR F

PAVILLON C. HOPITAL ABDERAHMEN MAMI. ARIANA

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25

DERMATITE ALLEGIQUE A LA SEVE DE FIGUIER

M. OUALI, R. ABDELAZIZ, M. LEMDANI, H. DOUAGUI

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE ET D’ONCOLOGIE THORACIQUE, ET LABORATOIRE DU SOMMEIL, HOPITAL DE BENI-MESSOUS

LES RHINITES ALLERGIQUES D'ORIGINE PROFESSIONNELLE EN ALGERIE : ETAT DES

LIEUX ET PERSPECTIVES.

N. LIANI , N. AKIF , A. LAMARA MAHAMED.

LABORATOIRE DE BIOGENOTOXICOLOGIE ET SANTE AU TRAVAIL .FACULTE DE MEDECINE . UNIVERSITE D'ALGER 1.

LES ANTICORPS ANTI-SPERMATOZOÏDES CHEZ L’HOMME.

S.MEDJRAS, R.ABDELLAZIZ, M. LEMDANI, H.DOUAGUI

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE ET D’ONCOLOGIE THORACIQUE, ET LABORATOIRE DU SOMMEIL, HOPITAL DE BENI-MESSOUS

ANGIOEDEME HEREDITAIRE : A PROPOS D’UN CAS REVELE PAR UN ŒDEME DU

VISAGE.

M.LEMDANI, R. ABDELAZIZ, M. LEMDANI, H. DOUAGUI

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE, ONCOLOGIE THORACIQUE ET LABORATOIRE DU SOMMEIL, HOPITAL DE BENI-MESSOUS.

PARTICULARITES DE LA MALADIE ASTHMATIQUE EN MILIEU AERONAUTIQUE

SETHOM ANISSA, BEN DHIAA IMED, BEN SALEM SAMIR, AYED ASMA , SOUISSI AMEL , JMAIL

HANENE ,DKHIL IBTISSEM, BEN OTHMEN CHOKRI, BERGUELLIT FAROUK ,TOUHAMI KHELIFI

,GUERMAZI NABIL.

CENTRE DE MEDECINE AERONAUTIQUE ET D’EXPERTISE DE TUNIS.

LES PARTICULARITES DE L’ASTHME DIFFICILE SELON LE GENRE

S.BOUCHAREB, N.FAHEM, S.CHEIKH, S.BLEL, I.TOUIL, A.MIGAOU, S.JOOBEUR, H.MRIBEH,

N.ROUATBI,A.EL KAMEL

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE, CHU FATTOUMA BOURGUIBA, MONASTIR, TUNISIE.

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26

APPORT DE LA REFLEXOTHERAPIE PLANTAIRE DANS LA PRISE EN CHARGE DE

L’ASTHME BRONCHIQUE CHEZ L’ADULTE

JAFFEL.G, BENZARTI.W, KACEM.A, ELMJENDEL.I, AISSA.S, GARGOURI.I, BEN SALEM.H,

ABDELGHANI.A, GARROUCHE.A, HAYOUNI.A, BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED , SOUSSE, TUNISIE

LES PARTICULARITES CLINIQUES ET EVOLUTIVES DE L’ASSOCIATION ASTHME ET

TUBERCULOSE PULMONAIRE

HEDHLI A A, TOUJANI S A, SNENEH B, MJID M A, BEN SALAH N B,KEMIS T A, OUAHCHI Y A,

LOUZIR B B, MHIRI N A, CHERIF J A, BEJI M A

A UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE (UNITE DE RECHERCHE 12SP06), 1007, TUNIS,TUNISIE B UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU MONGISLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA,TUNISIE

FACTEURS INFLUENÇANT LA POLYSENSIBILISATION DANS L’ASTHME ALLERGIQUE

JAFFEL M.G , JOOBEUR S, CHEIKH M.S , MIGAW A, KHLIL H, TOUIL I, MRIBAH H, FAHEM N,

ROUATBI N , KAMEL A

CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

INFLUENCE DE L’OBESITE SUR LE CONTROLE DE LA MALADIE ASTHMATIQUE

BENZARTI.W, EL MJENDEL.I, JAFFEL.G, KACEM.A, AISSA.S, GARGOURI.I, BEN SALEM.H,

GARROUCHE.A, HAYOUNI.A, ABDELGHANI.A, BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE

PARTICULARITES DE L’ASSOCIATION ASTHME ET TUBERCULOSE

KHALFALLAH I, MOUSSA C, SMADHI H, KAMOUN H, AKKAD A, GREB D, HASSENE H, AKROUT I,

ABDELGHAFFAR H, KOUBAJI K, FEKIH L, MEGDICHE ML

SERVICE IBN NAFIS, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI, ARIANA

PREVALENCE DES SYMPTOMES RESPIRATOIRES EN POST EXERCICE CHEZ UNE

POPULATION D’ADOLESCENTS

Y. HOUANEB MARGHLI, H. KWAS, E. GUERMAZI, I. ZENDAH, R. FESI, A. KHATTAB, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE PAVILLON I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI DE L’ARIANA, TUNISIE.

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27

ECHELLE DE MORISKY ET CONTROLE DE L’ASTHME

BAHLOUL N, BADRI I, FEKI W, KCHAW A, MSAAD S, AYADI H, KAMMOUN S

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU HEDI CHAKER SFAX TUNISIE

LE PROFIL DE LA SENSIBILISATION DE L’ASSOCIATION ASTHME ET RHINITE

ALLERGIQUE EST-IL DIFFERENT DE CELUI DE L’ASTHME SANS RHINITE

BEN MANSOUR A, DAGHFOUS H, BEN SAAD S, BEN KHELIFA M, TRITAR F.

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE, PAVILLON C, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI- ARIANA.

ANALYSE DES FACTEURS PREDICTIFS DE SUCCES DU SEVRAGE TABAGIQUE CHEZ

LES « HEAVY HARD SOMKERS »

BENZARTI.W, AISSA.S, GARGOURI.I, BEN SALEM.H, GARROUCHE.A, HAYOUNI.A, ABDELGHANI.A,

BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE

DENUTRITION ET BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE

SEBII A, MOATAMRI Z, MHAMDI S, EL BEY R, AICHAOUIA C, KHADHRAOUI M, CHEIKH R

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL MILITAIRE DE TUNIS

ETUDE COMPARATIVE DU PROFIL DES PATIENTS BPCO EXACERBATEURS

FREQUENTS ET NON EXACERBATEURS FREQUENTS

BENZARTI.W, GARGOURI.I,AISSA.S, BEN SALEM.H, GARROUCHE.A, HAYOUNI.A, ABDELGHANI.A,

BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE

Y A-T-IL UNE PRESCRIPTION ABUSIVE DE CORTICOÏDES INHALES POUR LA BPCO ?

E. GUERMAZI, I. ZENDAH, H. KWAS, R. FESI, A. KHATTAB, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI, ARIANA. TUNISIE.

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28

PROFIL DES PATIENTS TABAGIQUES ATTEINTS DE BPCO

TRIGUI G, FEKI W, SELLAMI S, MOUSSA N, YANGUI I, KETATA W, BAHLOUL N, REKIK WK, AYADI H,

MSAAD S, KAMMOUN S

SERVICE DE PNEUMOLOGIE. HOPITAL HEDI CHAKER DE SFAX. TUNISIE

PLACE DU TABAC PARMI LES FACTEURS DE RISQUE DE BPCO

TRIGUI G, FEKI W, BADRI I, BAHLOUL N, KETATA W, YANGUI I, MSAAD S, MOUSSA N, AYADI H,

REKIK WK, KAMMOUN S

SERVICE DE PNEUMOLOGIE. HOPITAL HEDI CHAKER DE SFAX. TUNISIE

PROFIL, PRISE EN CHARGE ET EVOLUTION DES EXACERBATIONS AIGUËS DE BPCO

HOSPITALISES

R.EL BEY, S.MHAMDI, Z. MOATAMRI, E SEBAI, S. DABBOUSSI, M. KHADHRAOUI, C. ICHAOUIA, R.

CHEIKH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL MILITAIRE TUNIS

ACTIVITE PHYSIQUE ET NUTRITION AU COURS DE LA BRONCHO-PNEUMOPATHIE

CHRONIQUE OBSTRUCTIVE

A. HEDHLI1, M. MJID1, S. TOUJANI1, H. SNENE2, I. MEJRI2, Y. OUAHCHI1, N. BEN SALAH2, B.

LOUZIR2, N. MHIRI1, J. CHERIF1, M. BEJI1.

1 : UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS. HOPITAL LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE, UNITE DE RECHERCHE 12SP06, 1007, TUNIS, TUNISIE. 2 : UNIVERSITE ́ DE TUNIS EL MANAR, FACULTE ́ DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE.

TABAGISME ET SCHIZOPHRENIE

MAROUEN FATEN (A), BAHLOUL N (B), MOUSSA N (B), REKIK WK(B), KETATA W (B), FEKI W (B),

MSAAD S (B), YANGUI I (B), AYADI H (B), KAMMOUN S (B)

(A) POLYCLINIQUE CNSS, SFAX, TUNISIE (B) SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL HEDI CHAKER SFAX, TUNISIE

PROFIL CLINIQUE DE LA BPCO CHEZ LE SUJET AGE

R. FESSI, I. BACHOUCHE, F. CHERMITI, S. TAKTAK, S. FENNICHE

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DU PAVILLON 4 HOPITAL ABDERAHMEN MAMI.ARIANA

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29

EMBOLIES PULMONAIRES EN MILIEU DE MEDECINE INTERNE : QUELLES

PARTICULARITES ?

GUERMAZI E, BELLAKHAL S, GHARBI E, DERBEL S, MESTIRI A, DOUGGUI MH

SERVICE DE MEDECINE INTERNE, HOPITAL DES FSI LA MARSA. TUNISIE

PROFIL ETIOLOGIQUE ET PRISE EN CHARGE DES HEMOPTYSIES CHEZ LE SUJET AGE

BEN AMAR J, MAAZAOUI S, ZAIBI H, BACCAR MA, AZZABI MA, DHAHRI B, AOUINA H

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL CHARLES NICOLLE TUNIS, TUNISIE

SYNDROME D'APNEES DU SOMMEIL ET OBESITE SEVERE

SEBII A, MHAMDI S, MOATAMRI Z, EL BEY R, AICHAOUIA C, KHADHRAOUI M, CHEIKH R

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

ÉVALUATION DE LA FIABILITE DE L’ECHELLE D’EPWORTH DANS LE DEPISTAGE DU

SYNDROME D’APNEES OBSTRUCTIVES DU SOMMEIL

SEBII A, SOUSSI G, AICHAOUIA C, MOATAMRI Z, MHAMDI S, EL BEY R, KHADHRAOUI M, CHEIKH

R

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

LE SYNDROME D’APNEES DE SOMMEIL CHEZ LA FEMME MENOPAUSEE

R. EL BEY, S. DABBOUSSI, G. SOUSSI, Z. MOATAMRI, E. SEBAI, S. MHAMDI, C. ICHAOUIA, M.

KHADHRAOUI, R. CHEIKH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

QUEL EST L’IMPACT DU TABAGISME SUR LE SYNDROME D’APNEES DU SOMMEIL ?

R.EL BEY, C.ICHAOUIA, S.DABBOUSSI, G.SOUSSI, Z.MOATAMRI, E.SEBAI, S.MHAMDI,

M.KHADHRAOUI, R.CHEIKH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L'HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

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30

LE PROFIL DU SAOS CHEZ LA FEMME TUNISIENNE

R.EL BEY, S.DABBOUSSI, S.MHAMDI, E.SEBAI, G.SOUSSI, Z.MOATAMRI, C.ICHAOUIA,

M.KHADHRAOUI, R.CHEIKH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

SYNDROME D’APNEE OBSTRUCTIVE DE SOMMEIL ET COMORBIDITE

SEBII A, MOATAMRI Z, MHAMDI S, EL BEY R, DABBOUSSI S, AICHAOUIA C, KHADHRAOUI M,

CHEIKH R

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

RENTABILITE ET SECURITE DES PONCTIONS BIOPSIES TRANS- THORACIQUES

SCANNO-GUIDEES : A PROPOS DE 91 CAS.

BAHLOUL N1, SALLEMI S1, KALLEL N1, YANGUI I1, TOUMI N2, BEN MAHFOUDH K2, KAMMOUN

S1

1 SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU HEDI CHAKER SFAX 2 SERVICE D’IMAGERIE CHU HABIB BOURGUIBA SFAX

LES EPANCHEMENTS PLEURAUX AU COURS DES HEMOPATHIES A PROPOS DE 6

CAS

AYARI R, TRIKI M, ABOUDA M, YANGUI F,LOUHAICHI S, GUERMAZI E, ISMAIL S, CHARFI MR.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL DES FSI LA MARSA

INTERET DE L’IRM DE DIFFUSION DANS LA PATHOLOGIE THORACIQUE TUMORALE

GUERFEL M, ATTIA M, NEJI H, HANTOUS-ZANNAD S, BACCOUCHE I, BEN MILED M'RAD K

SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA

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31

INFLUENCE DU MEDECIN DE 1E LIGNE DANS LA PRISE EN CHARGE DU CANCER DU

POUMON

BELLOUMI N, TOUJANI S, MJID M, SNENE H, HEDHLI A, BEN SALAH N, OUAHCHI Y, LOUZIRB,

MHIRI N, CHERIF J, BEJI M

UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE (UNITE DE RECHERCHE 12SP06), 1007, TUNIS, TUNISIE

UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE

INFLUENCE DES CONDITIONS SOCIOECONOMIQUES SUR LES DELAIS DE PRISE EN

CHARGE DU CANCER BRONCHIQUE PRIMITIF

KACEM.A1 ; BEN SALEM.H1 ; LAALIMI.F 2 ; MJENDEL.I 1 ; BENZARTI.W 1 ; GARGOURI.I1 ;

AISSA.S1 ; ABDELGHANI. A1 ; HAYOUNI. A 1 ; GARROUCHE .A1 ; BENZARTI. M1

1-SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE

2-SERVICE DE CHIRURGIE CARDIOVASCULAIRE ET THORACIQUE CHU SAHLOUL SOUSSE

CARACTERISTIQUES CLINIQUES, HISTOLOGIQUES, THERAPEUTIQUES ET DELAIS DE

PRISE EN CHARGE DU CBP DANS LE MILIEU URBAIN VERSUS MILIEU RURAL

KACEM.A1 ;BEN SALEM.H 1;LAALIMI.F 2 ; BENZARTI.W 1 ;MJENDEL.I 1 ;GARGOURI.I1 ;AISSA.S1 ;

ABDELGHANI. A1 ; HAYOUNI . A 1 ; GARROUCHE .A 1 ; BENZARTI . M 1

1-SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE 2-SERVICE DE CHIRURGIE CARDIOVASCULAIRE ET THORACIQUE CHU SAHLOUL SOUSSE

LES METASTASES CEREBRALES DU CANCER BRONCHIQUE PRIMITIF

KACEM.A. GARGOURI.I ; MJENDEL.I ; BENZARTI.W ; BEN SALEM.H ; AISSA.S ; ABDELGHANI.A ;

GARROUCH.A ;HAYOUNI.A ;BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE

EVALUATION DE L’ANXIETE ET LA DEPRESSION CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS DE

CANCER BRONCHO-PULMONAIRE

KACEM.A . GARGOURI.I ; MJENDEL.I ;BENZARTI.W ; BEN SALEM.H ;AISSA.S ;ABDELGHANI.A

;GARROUCH.A ;HAYOUNI.A ;BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE

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32

LE MEDIASTIN A LA LUMIERE DU TANDEM RADIOGRAPHIE - TDM THORACIQUE

M. GUERFEL, S. HANTOUS-ZANNAD, M. ATTIA, H. NEJI, I.BACCOUCHE, K. BEN MILED M’RAD

SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI ARIANA

METASTASES CEREBRALES AU COURS DU CANCER BRONCHIQUE NON A PETITES

CELLULES.

S. BLEL, S. JOOBEUR, H. MRIBAH, I.TOUIL, M. HAFSIA, S. BOUCHEREB, A. MIGAOU, S. CHEIKH

MHAMED, N. FAHEM, N. ROUETBI, A. EL KAMEL.

SERVICE PNEUMOLOGIE CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

TRAITEMENT PALLIATIF DANS LE CARCINOME BRONCHIQUE NON A PETITES

CELLULES AUX STADES AVANCES

S. BLEL, S. JOOBEUR, H. MRIBAH, A. MIGAOU, S. BOUCHEREB, I.TOUIL, M. HAFSIA, S. CHEIKH

MHAMED, N. FAHEM, N. ROUETBI, A. EL KAMEL.

SERVICE PNEUMOLOGIE CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

APPORT DE LA RADIOTHERAPIE ADJUVANTE DANS LE CANCER

BRONCHOPULMONAIRE

KHALFALLAH I, MOUSSA C, KAMOUN H, SMADHI H, AKKAD A, GREB D, HASSENE H, AKROUT I,

ABDELGHAFFAR H, KOUBAJI K, FEKIH L, MEGDICHE ML

SERVICE IBN NAFIS, HOPITAL ABDERHMEN MAMI, ARIANA

PROFIL ETIOLOGIQUE DES IMAGES EN LACHER DE BALLONS

KHALFALLAH I, MOUSSA C, KAMOUN H, SMADHI H, AKKAD A, HASSENE H, GREB D, AKROUT I,

ABDELGHAFFAR H, KOUBAJI K, FEKIH L, MEGDICHE ML

SERVICE IBN NAFISS, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI

LES URGENCES ONCOLOGIQUES SPECIFIQUES DU CANCER DU POUMON

AYARI R, YANGUI F, ABOUDA M, LOUHAICHI S, TRIKI M, ISMAIL S, MR CHARFI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL DES FSI- LA MARSA.

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33

TOXICITE DE LA CHIMIOTHERAPIE ANTI-CANCEREUSE DANS LE CANCER DU

POUMON

AYARI R, YANGUI F, ABOUDA M, LOUHAICHI S, TRIKI M, ISMAIL S, MR CHARFI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL DES FSI- LA MARSA.

CARACTERISTIQUES CLINIQUES ET EVOLUTIVES DU CANCER DU POUMON CHEZ LE

SUJET JEUNE

BELLOUMI N, TOUJANI S, MJID M, HEDHLI A, SNENE H, BEN SALAH N, OUAHCHI Y, LOUZIRB,

MHIRI N, CHERIF J, BEJI M

UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE (UNITE DE RECHERCHE 12SP06), 1007, TUNIS, TUNISIE

UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE

LES LYMPHOMES DE TYPE MALT PRIMITIFS PULMONAIRES : UNE ETUDE

RETROSPECTIVE A PROPOS DE 10 CAS

M MLIKA (1), Y NASSER (1), E BRAHAM (1), A MARGHLI (2), O ISMAIL (1), A AYADI (1), T KILANI

(2), F MEZNI (1)

(1) SERVICE DE PATHOLOGIE (2) SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE HOPITAL ABDERRAHMAN MAMI. ARIANA

LES TUMEURS DE PANCOAST TOBIAS : QUELLES THERAPEUTIQUES REÇOIVENT NOS

PATIENTS ?

SNENE HA, BEN SALAH NA, TOUJANI SB, MJID MB, HEDHLI AB, OUAHCHI YB, MEJRI IA, MELKI

BA, MHIRI NB, CHERIF JB, BEJI MB, LOUZIR BA

A UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE

B UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE (UNITE DE RECHERCHE 12SP06), 1007, TUNIS, TUNISIE

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34

PRISE EN CHARGE ET EVOLUTION DES METASTASES CEREBRALES AUX COURS DU

CANCER BRONCHO-PULMONAIRE NON A PETITES CELLULES

CHERIF H, BACHA S, SGHAIER A, MAJDOUB FEHRI S, CHAOUCH N, RACIL H, CHEIKHROUHOU S,

MEGDICHE M.L

SERVICE DE PNEUMOLOGIE PAVILLON 2. HOPITAL MAMI ARIANA

TOXICITE DE LA CHIMIOTHERAPIE DANS LE CANCER BRONCHO-PULMONAIRE ET

SON IMPACT SUR LA SURVIE

CHERIF H, BACHA S, SGHAIER A., MAJDOUB FEHRI S, CHAOUCH N, RACIL H, CHEIKHROUHOU S,

MEGDICHE M.L

PAVILLON II. HOPITAL MAMI ARIANA

PARTICULARITES RADIO CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES DU CANCER NON A

PETITES CELLULES DU POUMON METASTATIQUE

CHERIF H, BACHA S, EL OUESLATI S, KHEMIRI M, CHAOUCH N, RACIL H, CHEIKHROUHOU H,

MEJDOUB FEHRI S, MEGDICHE M.L

PAVILLON II HOPITAL MAMI ARIANA

LE CANCER BRONCHO-PULMONAIRE DU SUJET AGE DE 75 ANS ET PLUS :

PARTICULARITES CLINIQUE THERAPEUTIQUES ET EVOLUTIVES

H. CHERIF, H. RACIL, S. BACHA, A. AYADI*, N. CHAOUCH, S. CHEIKHROUHOU, A. CHABBOU.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE (PAVILLON II), HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI, ARIANA. SERVICE D’ANATOMIE PATHOLOGIE, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA.

APPORT DE LA BIOPSIE SCANNO-GUIDEE DANS LE DIAGNOSTIC DES MASSES

PULMONAIRES PERIPHERIQUES

S. ISMAIL, M. ABOUDA, M. TRIKI, S. LOUHAICHI, F. YANGUI, *M. CHARFI, *Y. BEN SALAH, *M.H.

BOUHAWELA, MR. CHARFI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL DES FSI LA MARSA * SERVICE DE RADIOLOGIE HOPITAL DES FSI LA MARSA

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35

PLACE DE LA CLASSIFICATION TNM DANS L’EVALUATION DU PRONOSTIC DES

PATIENTS ATTEINTS D’ADENOCARCINOME PULMONAIRE.

BEN JEMIA E - OURARI DHAHRI B - FEZAI N - ZAIBI H - BEN AMAR J - MISSAOUI L - AZZABI S -

BACCAR MA - AOUINA H

HOPITAL CHARLES NICOLLE

IMPACT DE LA REUNION DE CONCERTATION PLURI-DISCIPLINAIRE (RCP) SUR LES

DELAIS DE PRISE EN CHARGE DU CANCER BRONCHIQUE PRIMITIF

KACEM.A 1 ;BEN SALEM.H1 ; LAALIMI.F2 ;JEFFEL.G 1;BENZARTI.W1 ;GARGOURI.I 1; AISSA.S 1;

ABDELGHANI. A1 ; HAYOUNI. A1 ; GARROUCHE .A1 ; BENZARTI . M 1

1-SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE 2-SERVICE DE CHIRURGIE CARDIOVASCULAIRE ET THORACIQUE CHU SAHLOUL SOUSSE

APPORT DE L’IRM THORACIQUE DANS LE BILAN D’EXTENSION LOCOREGIONAL

DES MASSES PULMONAIRES PRIMITIVES ET SECONDAIRES

NEJI H*, FENNIRA A*, ATTIA M*, BACCOUCHE I*, AFRIT M**, HANTOUS-ZANNAD S*, BEN

MILED-M’RAD K*.

*SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE. HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI. ARIANA.TUNISIE

**SERVICE DE CARCINOLOGIE MEDICALE. HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI. ARIANA.TUNISIE

INFLUENCE DU TABAGISME SUR LA SURVENUE ET LA RECIDIVE DU

PNEUMOTHORAX SPONTANE

JOOBEUR S, HAFSIA M, MIGAOU A, CHEIKH M'HAMED S, BLEL S, MRIBAH H, TOUIL I,

BOUCHAREB S, FAHEM N, ROUATBI N, EL KAMEL A.

SERVICE PNEUMOLOGIE HOPITAL FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

PROFIL ETIOLOGIQUE ET EVOLUTIF DU PNEUMOTHORAX

O.NEFFATI1, H.GHARSALLI1, S.AOUADI1 ,S.HFAIEDH1, H.ZRIBI2, T.TANABENE3 ,M.ATTIA4,

S.MAALEJ1, L.DOUIK ELGHARBI1

1- PAVILLON D. HOPITAL A.MAMI, ARIANA. 2-SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA. 3- SERVICE DE REANIMATION. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 4-SERVICE D’IMAGERIE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE.

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36

PROFIL CLINIQUE, ETIOLOGIQUE ET PRISE EN CHARGE DU PNEUMOTHORAX:

EXPERIENCE D’UN SERVICE DE PNEUMOLOGIE

S MEJDOUB , S BACHA, N CHAOUCH, H RACIL, H CHERIF, S CHEIKHROUHOU, ML MEGDICHE

SERVICE DE PNEUMOLOGIE (PAVILLON II), HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA

PARTICULARITES DES PLEURESIES PURULENTES CHEZ LES PATIENTS TABAGIQUES

R. FESI, I. ZENDAH, H. KWAS, E. GUERMAZI, A. KHATTAB, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI, ARIANA. TUNISIE.

INFLUENCE DU CALIBRE DU DRAIN THORACIQUE DANS LA PRISE EN CHARGE DU

PNEUMOTHORAX SPONTANE EN MILIEU DE PNEUMOLOGIE

ELMJENDEL.I, BENZARTI.W, JAFFEL.G, KACEM.A, AISSA.S, GARGOURI.I, BEN SALEM.H,

GARROUCHE.A, HAYOUNI.A, ABDELGHANI.A, BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE, TUNISIE

FACTEURS PREDICTIFS DU RETARD DE RETOUR A LA PAROI DU PNEUMOTHORAX

S MEJDOUB , S BACHA, N CHAOUCH, H RACIL, H CHERIF, S CHEIKHROUHOU, ML MEGDICHE

SERVICE DE PNEUMOLOGIE (PAVILLON II), HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA

LES PARTICULARITES DU PNEUMOTHORAX CHEZ LA FEMME

AYARI AYMEN, BEN AMAR JIHEN, ZAIBI HAIFA, DHAHRI BESMA, AZZABI SALOUA, BACCAR

MOHAMED ALI, AOUINA HICHEM

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL CHARLES NICOLE

PNEUMOMEDIASTIN : A PROPOS DE 10 CAS

MIGAOU A, JOOBEUR S, TOUIL I, CHEIKH MHAMED S, BLEL S, MRIBAH H, BOUCHAREB S, FAHEM

N, ROUATBI N, EL KAMEL A

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

LE PNEUMOTHORAX SPONTANE SECONDAIRE

A. BEN MANSOUR*1, H. DAGHFOUS1, S. BEN SAAD1, M. BEN KHLIFA1, F. TRITAR1,

1 SERVICE DE PNEUMOLOGIE C, ARIANA, TUNISIE

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37

OBSERVANCE DE L'OXYGENOTHERAPIE DE LONGUE DUREE

KHALFALLAH I, LOUKIL M, MEJRI I, NACEUR I, GHRAIRI H

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL MOHAMED TAHAR MAAMOURI DE NABEUL

ÉVALUATION DE L’EFFICACITE DE L'OLD CHEZ LES INSUFFISANTS RESPIRATOIRES

CHRONIQUES

BADRI I, FEKI W, KCHAOU A, KETATA W, BAHLOUL N, MOUSSA N, YANGUI I, KETATA W, AYADI H,

MSAAD S, REKIK WK, KAMMOUN S

SERVICE DE PNEUMOLOGIE. HOPITAL HEDI CHAKER DE SFAX. TUNISIE

PRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DE LA SARCOÏDOSE

BEN AMAR J, MAAZOUI S, ZAIBI H, BACCAR MA, AZZABI S, DHAHRI B, AOUINA H

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL CHARLES NICOLLE TUNIS, TUNISIE

LES MANIFESTATIONS EXTRATHORACIQUES ASSOCIEES A LA SARCOÏDOSE

THORACIQUE

BEN MANSOUR A, BEN AMAR J, ZAIBI H, BACCAR MA, AZZABI S, DHAHRI B, AOUINA H

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL CHARLES NICOLLE TUNIS TUNISIE

APPORT DE LA TOMODENSITOMETRIE DANS LE DIAGNOSTIC ET LE SUIVI DES

PNEUMOPATHIES D’HYPERSENSIBILITE : A PROPOS DE 15 CAS

BEN KHELIFA H, ATTIA M, NEJI H, HANTOUS S, GHARSALLI H, BACCOUCHE I, BEN MILED K.

SERVICE D'IMAGERIE MEDICALE DEL'HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI

PROFIL CLINICO-RADIOLOGIQUE ET ETIOLOGIQUE DES PNEUMOPATHIES

INFILTRANTES DIFFUSES CHRONIQUES DANS UN SERVICE DE MEDECINE INTERNE.

KNAZ A, KARMANI M, REZGUI A, MRAD B, MHIRI H, MZABI A, B FREDJF, LAOUINI C

SERVICE DE MEDECINE INTERNE CHU SAHLOUL SOUSSE

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38

MANIFESTATIONS PULMONAIRES AU COURS DE LA MALADIE DE WEGENER

SNENE H2, TOUJANI S1, MJID M1, BEN SALAH N2, KHEMIS T1, OUAHCHI Y1, LOUZIR B2, MHIRI

N1, CHERIF J1, BEJI M1

1-UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE (UNITE DE RECHERCHE 12SP06), 1007, TUNIS, TUNISIE

2-UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE

LES MANIFESTATIONS RESPIRATOIRES AU COURS DE LA SCLERODERMIE

SYSTEMIQUE

KADDOUSSI R, MZABI A, MRAD B, KARMANI M, REZGUI A, BEN FREDJ ISMAIL F, LAOUANI

KECHRID F

SERVICE DE MEDECINE INTERNE, HOPITAL SAHLOUL

SURVIE PROLONGEE AU COURS DE LA FIBROSE PULMONAIRE IDIOPATHIQUE

I.TOUIL, H.MRIBAH, S.JOOBEUR, S.BOUCHAREB, N.FAHEM, A.MIGAOU, S.BLEL, M.HAFSIA,

S.CHEIKH MHAMED, N.ROUETBI, A.ELKAMEL

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, EPS FATTOUMA BOURGUIBA, MONASTIR.

APPORT DE L’IMAGERIE DANS LE DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE DES

PNEUMOPATHIES INFILTRANTES DIFFUSES

MEJRI I1, LOUKIL M1, BOUZAIDI K2, GHRAIRIH1

1-SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL MOHAMED TAHER MAAMOURI, NABEUL. 2-SERVICE D’IMAGERIE HOPITAL MOHAMED TAHER MAAMOURI, NABEUL.

PRESENTATION RADIO-CLINIQUE DE L'AMYLOSE PULMONAIRE: A PROPOS DE 8

CAS

S. MAJDOUB, H. RACIL, S. BACHA, A. AYADI*, A. MERGHLI**, N. CHAOUCH, S. CHEIKHROUHOU,

A. CHABBOU

SERVICE DE PNEUMOLOGIE (PAVILLON II), HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA SERVICE D’HISTOPATHOLOGIE, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA

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39

THORACIC AMYLOIDOSIS : HIGH-RESOLUTION COMPUTED TOMOGRAPHIC

FINDINGS IN 7 CASES.

H. BEN KHELIFA, S. HANTOUS-ZANNAD, H. NEJI, M. ATTIA, I. BACCOUCHE, K. BEN MILED M’RAD

SERVICE DE RADIOLOGIE DE L'HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI

APPORT DU LAVAGE BRONCHO-ALVEOLAIRE DANS LE DIAGNOSTIC DES

PNEUMOPATHIES INFILTRANTES DIFFUSES

B. HAMDI, A. AQQAD, A. BERRAIES S. LOUHAICHI, M. CHIRINE, J. AMMAR, A. HAMZAOUI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, PAVILLON B, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI, ARIANA, TUNISIE.

ALVEOLITE ALLERGIQUES EXTRINSEQUES : A PROPOS DE SEPT CAS

O. NEFFATI 1, H.GHARSALLI 1, S.AOUADI 1, S. HFAIEDH 1, M.ATTIA 2, S. MAALEJ 1, L.DOUIK

ELGHARBI 1

1- PAVILLON D. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 2-SERVICE D’IMAGERIE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE.

LES PNEUMOPATHIES INTERSTITIELLES USUELLES : CONFRONTATION TOMO-

DENSITOMETRIE ANATOMOPATHOLOGIE, A PROPOS DE 20 CAS.

O. GHDES, S. HANTOUS-ZANNAD, H. NEJI, M. ATTIA, A. AYADI, I. BACCOUCHE, K. BEN MILED

M'RAD

SERVICE D'IMAGERIE MEDICALE, SERVICE D'ANATOMO-PATHOLOGIE. HOPITAL ABDERRAHMENE MAMI, ARIANA

APPORT DE LA TOMODENSITOMETRIE THORACIQUE DANS LE DIAGNOSTIC POSITIF

ET ETIOLOGIQUE DE LA BRONCHIOLITE CONSTRICTIVE

MTAALLAH Y, NEJI H, ATTIA M, BACCOUCHE I, GHARSALLI H*, HANTOUS-ZANNAD S, GHARBI L*,

BEN MILED-M’RAD K

*SERVICE DE PNEUMOLOGIE PAVILLON D, SERVICE D'IMAGERIE MEDICALE. HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI

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40

LE PROFIL BACTERIOLOGIQUE DES EXACERBATIONS INFECTIEUSES DES

BRONCHECTASIES

FEZAI N, ZAIBI H, BEN AMAR J, MISSAOUI L, AZZEBI S, BACCAR M A, DHAHRI B, AOUINA H

EPS CHARLES NICOLLE TUNIS

PRESENTATION RADIO-CLINIQUE ET ETIOLOGIQUE DES BRONCHECTASIES DANS

UN SERVICE DE PNEUMOLOGIE

MISSAOUI L, ZAIBI H, BEN AMAR J, FEZAI N, BACCAR M A, AZZEBI S, DHAHRI B, AOUINA H

EPS CHARLES NICOLLE TUNIS

DILATATION DES BRONCHES CHEZ LA FEMME : A PROPOS DE 100 CAS

H.GHARSALLI1, O.NEFFATI1, S.AOUADI1, D.BEJJAR1, A.GHERIANI2, H.NAJI3, MS.BOUDAYA4,

S.MAALEJ1, L.DOUIK ELGHARBI1.

1- SERVICE DE PNEUMOLOGIE D, HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 2-SERVICE DE BACTERIOLOGIE, HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 3- SERVICE DE RADIOLOGIE, HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 4- SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE, HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE.

LE SYNDROME DU LOBE MOYEN : QUELLE THERAPEUTIQUE A PROPOSER ?

SNENE H1, AOUADI S1, GHARSALLI H1, BEJAR D1, NAJI H2, MAALEJ S1, DOUIK EL GHARBI L1

1-SERVICE DE PNEUMOLOGIE D, 2-SERVICE DE RADIOLOGIE HOPITAL ABDERRAHMENE MAMI ARIANA

APPORT DU SCANNER THORACIQUE DANS LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS

PULMONAIRES CHEZ LE PATIENT IMMUNODEPRIME

GUERFEL M, ATTIA M, NEJI H, HANTOUS-ZANNAD S, BACCOUCHE I, BEN MILED M'RAD K

SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA

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41

PREVALENCE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES RESPIRATOIRES DANS UN SERVICE

DE PNEUMOLOGIE

E. GUERMAZI, M. TRIKI, M. ABOUDA, F. YANGUI, R. AYARI, S. LOUHAICHI, S. ISMAIL, K. DRIDI*, M.

R CHARFI

SERVICE DE PNEUMOLOGIE. HOPITAL DES FSI DE LA MARSA. TUNISIE. *SERVICE DE BACTERIOLOGIE. HOPITAL DES FSI DE LA MARSA. TUNISIE.

PNEUMOPATHIES DES SUJETS AGES

KADDOUSSI R, MZABI A, REZGUI A, KARMANI M, MRAD B, BEN FREDJ ISMAIL F, LAOUANI

KECHRID C

SERVICE DE MEDECINE INTERNE, HOPITAL SAHLOUL

PNEUMOPATHIES COMMUNAUTAIRES CHEZ LES DIABETIQUES

KADDOUSSI R, MZABI A, KARMANI M, REZGUI A, MRAD B, BEN FREDJ ISMAIL F, LAOUANI

KECHRID C

SERVICE DE MEDECINE INTERNE, HOPITAL SAHLOUL

IMPACT DU SCORE DE FINE SUR LA DUREE D'HOSPITALISATION POUR

EXACERBATION AIGUË DE BRONCHO-PNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE

SOUSSI G., MOATEMRI Z., SEBEI A., MHAMDI S., AÏCHAOUIA C., EL BEY R., DABOUSSI S.,

KHADHRAOUI M., R. CHEIKH.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

KYSTE HYDATIQUE DU POUMON

H. GHARSALLI1, S. HAFAIED 1, O. NEFFATI1, S. AOUADI1, M. ATTIA2, M. BOUDAYA3, A. AYADI4,

S. MAALEJ1, L. DOUIK EL GHARBI1,

1 SERVICE DE PNEUMOLOGIE D HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE 2 SERVICE D’IMAGERIE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE 3 SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE 4 SERVICE D’ANATOMOPATHOLOGIE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE

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42

LE SCORE DE FINE EST-IL UN FACTEUR PREDICTIF DE L’EVOLUTION DES

PNEUMOPATHIES AIGUES COMMUNAUTAIRES HOSPITALISEES DANS UN SERVICE

DE PNEUMOLOGIE

LOUHAICHI S, YANGUI F, ABOUDA M, AYARI R, TRIKI M, ISMAIL S, MR CHARFI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL DES FSI- LA MARSA.

PARTICULARITES CLINIQUES ET EVOLUTIVES DES PNEUMOPATHIES AIGUES

COMMUNAUTAIRES CHEZ LES SUJETS AGES DE TROISIEME AGE

LOUHAICHI S, YANGUI F, ABOUDA M, AYARI R, TRIKI M, ISMAIL S, MR CHARFI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL DES FSI – LA MARSA.

IMPACT DU TABAGISME SUR LA PRESENTATION RADIOCLINIQUE DE LA

TUBERCULOSE PULMONAIRE

A. HEDHLI, H. RACIL, S. BACHA, S. ATTIA*, N. CHAOUCHE, S. CHEIKHROUHOU, A. CHABBOU

SERVICE DE PNEUMOLOGIE (PAVILLON II) HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA *SERVICE DE RADIOLOGIE, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIAN

LA MUCORMYCOSE PULMONAIRE ET RHINOCEREBRALE : QUELLE STRATEGIE

THERAPEUTIQUE : A PROPOS DE 14 CAS

JAFFEL M.G , 2 GARROUCHE N ,3 YACOUB A ,2 MAJDOUB S, KACEM A, AKREMI S ELMJENDEL I,

AISSA S, BENZARTI W, GARGOURI I, BENSALEM H, HAYOUNI A, ABDELGHANI A, BENZARTI M,

GARROUCHE A, 3 FATHALLAH A.

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE CHU F HACHED SOUSSE 2- SERVICE DE RADIOLOGIE CHU F HACHED SOUSSE 3-LABORATOIRE DE PARASITOLOGIE CHU F HACHED SOUSSE

PARTICULARITES DES PNEUMOPATHIES AIGUES COMMUNAUTAIRES CHEZ LE SUJET

AGE

EL GHOUL J, SANAII S SERVICE DE PNEUMOLOGIE. HOPITAL REGIONAL DE MEDENINE

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43

DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES LORS DE LA SPONDYLODISCITE

TUBERCULEUSE

SNENE H1, AOUADI S1, GHARSALLI H1, MELKI B1, MAALEJ S1, BEN MILED K2, GHARIANI A3,

DOUIK EL GHARBI L1

1-SERVICE DE PNEUMOLOGIE D, 2-SERVICE DE RADIOLOGIE, 3-LABORATOIRE DE BACTERIOLOGIE HOPITAL ABDERRAHMENE MAMI ARIANA

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44

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45

H. DOUAGUI

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE ET D’ONCOLOGIE THORACIQUE, LABORATOIRE DU SOMMEIL, CHU BENI MESSOUS, ALGER, ALGERIE

INTRODUCTION :

Le contrôle de l’asthme est au cœur des recommandations nationales et internationales.

L’asthme est un désordre inflammatoire chronique des voies aériennes, dans lequel de nombreuses

cellules et éléments cellulaires jouent un rôle ; en particulier les mastocytes, les éosinophiles et les

lymphocytes-T.

Le contrôle de l’asthme est un concept nouveau fondé sur un score associant des paramètres

cliniques, pharmacologiques, fonctionnels respiratoires et de qualité de vie.

Il permet d’évaluer la maladie à chaque consultation et d’adapter en conséquence le traitement de

fond. Il complète la notion de sévérité, définie par le niveau de pression thérapeutique nécessaire à

l’obtention d’un contrôle durable de l’asthme.

Ainsi, les recommandations internationales développées au cours de ces dernières années [1,2],

précisent bien que l’objectif principal de la prise en charge de l’asthme est le contrôle de la maladie.

BUTS DE L’ETUDE :

Les objectifs de cette étude sont :

Évaluer le contrôle de l’asthme de l’adulte en fonction des critères du GINA 2014 [1] au

Maghreb et en Afrique subsaharienne.

Mettre en évidence les facteurs influençant le contrôle de cette pathologie dans ces pays.

PATIENTS ET METHODES :

Il s’agit d’une étude multicentrique, prospective ,descriptive , menée chez des patients asthmatiques

adolescents et adultes des deux sexes, âgés de plus de 15 ans, connus et suivis pour asthme depuis

au moins 1 an.

RESULTATS :

C’est une étude qui a inclus une cohorte de 588 patients âgés de 16 à 82 ans : il s’agit de 373

femmes (63 %) et 215 hommes (37%), l’âge moyen est de 26,5 ± 16 ans ; 42% (249) étaient bien

contrôlés, 35% (208) partiellement contrôlés et 23% (131) non contrôlés.

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46

Les causes de non contrôles identifiées chez cette cohorte de malades sont le bas niveau

d’instruction, le niveau socio-économique bas, le suivi par un médecin généraliste, la présence d’une

rhinite surtout si elle est sévère, la mauvaise perception de la maladie, la présence de facteurs de

risques d’asthme sévères, l’inobservance et la mauvaise utilisation des dispositifs d’inhalation.

DISCUSSION :

Malgré toutes les recommandations portant sur le contrôle de l’asthme beaucoup d’asthmatiques

restent mal contrôlés [3, 4, 5,6].

C’est ainsi que dans l’étude ER'ASTHME, sur 16 580 patients consultant en médecine générale, 72

% ont un asthme mal contrôlé [3].

L’étude AIRE (Asthma Insights and Reality in Europe) [4] qui est une enquête téléphonique sur un

échantillon de 2803 patients, cette étude a montré que le contrôle de l’asthme est insuffisant puisque

46% des patients avaient des symptômes diurnes et 30% des symptômes nocturnes au moins une

fois par semaine.

Dans l’étude AIRMAG (Asthma Insight And Reality In Maghreb countries) [5] réalisée dans les trois

pays du Maghreb, qui est une étude épidémiologique transversale observationnelle par des entretiens

téléphoniques réalisée par des enquêteurs formés à l’étude, 44.4 % des patients sont non contrôlés

en Tunisie, 56,3 % au Maroc et 53,5 % en Algérie.

Dans une étude prospective de type descriptive faite en Algérie [6] sur une cohorte de 232 patients

et portant sur l’impact de l’application des recommandations sur le contrôle de l’asthme de l’adulte,

65.5 % avaient un contrôle inacceptable, 27.2 % un contrôle acceptable et seulement 7.3% un

contrôle optimal.

CONCLUSION :

Partout dans le monde le contrôle de l’asthme est insuffisant malgré qu’il soit admis comme un

concept moderne à obtenir dans le cadre d’une stratégie globale de prise en charge .La prise en

charge des causes de non contrôle identifiées est très importante.

Une place primordiale doit être réservée à l’éducation sanitaire des malades asthmatiques qui est un

élément incontournable pour une meilleure prise et un meilleur contrôle des paramètres de contrôle.

Pour être efficace une application stricte des recommandations nationales et internationales est

impérative pour améliorer le contrôle de l’asthme dans les pays du Maghreb et en Afrique. Le rôle du

médecin généraliste est essentiel dans le diagnostic précoce de l’asthme et du contrôle de la maladie

Page 47: Cliquez ici pour télécharger

47

BIBLIOGRAPHIE:

1. Global Initiative for Asthma updated May 2014 http://www.ginaasthma.org

2. GINA 2006: NIH/NHBLI.GlobalINitiative for Asthma updated 2006 from NHBLI/WO World

Report Global Strategy for asthma management and prevention. Issued Nov 2006,

http://www.ginaasthma.org.

3. Godard P et al. ER’ Asthme: niveau de contrôle de l'asthme chez 16580 patients consultant

en médecine générale (MG). Rev Fr All Imm Clin 2004; 44: 344(E7).

4. Rabe.KF et al: Clinical management of asthma in 1999: the Asthma Insights and Reality in

Europe (AIRE) study. Eur Respir-J 2000; 16(5):802-807.

5. Benkheder.A et al. AIR MAG: Control of asthma in the Maghreb: results of the AIRMAG study.

Respiratory Medicine 2009; 103.

6. R.ABDELLAZIZ, H.DOUAGUI, Impact de l’application des recommandations sur le contrôle

de l’asthme de l’adulte, Revue allergies et immunologie volume 14 – janvier 2011

Page 48: Cliquez ici pour télécharger

48

FARID BENABADJI. MEDECIN IMMUNOLOGISTE ALGER

INTRODUCTION

Différents mécanismes pathogéniques et différentes étiologies sont responsables des angioœdèmes.

La classification selon la clinique est difficile car les œdèmes sont semblables quelque soit l’origine.

Une classification quelque peu obsolète - angioœdèmes héréditaires et angioœdèmes acquis- est

remplacée actuellement par une classification basée sur les médiateurs : Angioœdèmes

histaminiques et Angioœdèmes à bradykinines.

ANGIOŒDEMES HISTAMINIQUES

Il s’agit d’une augmentation brutale et localisée de la perméabilité vasculaire associée à une urticaire

dans 90% des cas ou isolé dans 10% des cas. L'angioedème est histaminique dans la majorité des

cas. C’est un angiœdème acquis IgE dépendant dû aux piqûres d’insectes, prises de certains

aliments ou certains médicaments entrainant une activation mastocytaire avec dégranulation et

relargage de médiateurs : Histamine, TNF alpha, sérotonine, prostaglandines, leucotriènes …

L’efficacité du traitement antihistaminique fait partie des caractéristiques de ces angioœdèmes

Cas particuliers des angioœdèmes histaminiques pseudo allergiques non immunologiques :

De nombreux récepteurs membranaires présents sur le mastocyte peuvent induire une activation

mastocytaire lors de certains stimuli :

a. Toll Like Récepteurs pour des motifs moléculaires de virus, bactéries, parasites.

b. Récepteurs pour certains neuromédiateurs et neuropeptides lors de situation de stress et/ou

d’effort.

c. Récepteurs pour les composés du complément, dont les anaphylatoxines C3a et C5a.

d. Récepteurs de cytokines et de chimiokines.

e. Récepteurs stimulés par le froid ou la chaleur.

f. Récepteurs PAR (proteinase activated receptors) pour la thrombine et le facteur VIIa.

g. Facteurs médicamenteux avec histamino libération non spécifique (anti- inflammatoires non

stéroïdiens et l’acide acétyl salicylique).

h. Facteurs alimentaires : Aliments histamino libérateurs ou riches en histamine.

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49

ANGIOŒDEMES BRADYKINIQUES

3 systèmes sont impliqués (figure 1) :

La phase contact de la coagulation avec le facteur de Hageman

Le système du complément avec le C1Inh

Le système des kinines

Mécanismes impliqués dans les angioœdèmes bradykiniques (Fig1)

LES ANGIOOEDEMES BRADYKINIQUES HEREDITAIRES

Angioedème héréditaire (AOH) avec déficit en C1Inhibiteur

Dans l’AOH de type I (85 % des cas) la mutation sur le gène SERPING1 est responsable de l'absence

de synthèse de C1Inh.

Dans l’AOH de type II (15 % des cas) la mutation induit la synthèse d'une protéine non fonctionnelle

avec perte de la fonction de contrôle et d’association avec le C1s.

Angiœdème héréditaire avec C1Inhibiteur Normal (C1inhN)

Ces AOH avec C1inhN appelés autrefois type III affectent principalement les femmes et plus rarement

les hommes (1 pour 5 femmes), ne présentent pas d’anomalie du C1inh ni du C4.

ANGIOŒDEMES BRADYKINIQUES ACQUIS

Angiœdème acquis avec déficit en C1Inhibiteur type I

Il est lié a une hyperactivation de la voie classique du complément et souvent associé à d’autres

pathologies : Hémopathies, infections, maladies auto immunes, carcinomes.

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50

Angiœdème acquis avec déficit en C1 Inhibiteur type II

Il est lié à la présence d’un autoanticorps anti-C1Inh qui favorise le clivage de C1Inh en molécules

inactives.

Angioœdèmes provoqués par des inhibiteurs de l’enzyme de conversion à l’angiotensine (ECA)

(fig2)

L’utilisation d’Inhibiteurs de l’ECA favorise l’accumulation du taux de bradykinine entrainant ainsi

l’apparition d’un angioœdème avec un taux de C1inh normal.

Angioœdèmes par déficit en carboxypeptidase N (CBP) et aminopeptidase p

La CBP N et l’aminopeptidase P ont pour rôle la dégradation de la bradykinine, leur déficit favorise

l’apparition d’un angioœdème sans anomalies du C1inh.

Figure 2 Mécanismes du déficit de la dégradation des bradykinines

CONCLUSION

Plusieurs mécanismes sont impliqués dans l’apparition des angioœdèmes : Forte activité

kininoformatrice, catabolisme des kinines défectueux ou dégranulation des mastocytes (histamine).

Bien comprendre l’immunophysiopathologie aide au diagnostic et permet d’adapter au mieux le

traitement.

Page 51: Cliquez ici pour télécharger

51

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Bouillet L, Launay D, Fain O, Boccon-Gibod I, Laurent J, Martin L, et al. Hereditary angioe-

dema with C1Inhibitor deficiency: clinical pre- sentation and quality of life of 193 French

patients. Ann Allergy Asthma Immunol 2013; 111:290–4.

2. Bork K, Hardt J, Witzke G. Fatal laryngeal attacks and mortality in hereditary angioe- dema due

to C1-INH deficiency. J Allergy Clin Immunol 2012;130: 692–7.

3. Zuraw BL, Bork K, Binkley KE, Banerji A, Christiansen SC, Castaldo A, et al. Hereditary

angioedema with normal C1Inhibitor func- tion: consensus of an international expert panel.

Allergy Asthm Proc 2012;33:S145–56.

4. Bork K, Wulff K, Meinke P, Wagner N, Hardt J, Witzke G. A novel mutation in the coagula-tion

factor 12 gene in subjects with hereditary angioedema and normal C1 inhibitor. Clin Immunol

2011; 141:31–5.

5. Vitrat-Hincky V, Gompel A, Dumestre-Perard C, Boccon-Gibod I, Drouet C, Cesbron JY, et al.

Type III hereditary angio-oedema: clin-ical and biological features in a French cohort. Allergy

2010;65:1331–6.

6. Bork K, Gül D, Hardt J, Dewald G. Hereditary angioedema with normal C1 Inhibitor: clinical

symptoms and course. Am J Med 2007; 120:987–92.

7. Laurence Bouillet Diagnostic des angioedèmes héréditaires Presse Med. 2015; 44: 52–56

8. Olivier Fain , Arsène Mekinian , Delphine Gobert , Cam-Anh Khau , Nicolas Javaud

Angioedèmes bradykiniques médicamenteux Presse Med. 2015; 44: 43–47

9. Olivier Fain , Delphine Gobert , Cam Anh Khau , Arsène Mekinian, Nicolas Javaud Angioedèmes

bradykiniques acquis non médicamenteux Presse Med. 2015; 44: 48–51

10. Denise Ponard Angioedème héréditaire : diagnostic biologique Presse Med. 2015; 44: 57–64

11. Florence Hacard , Audrey Nosbaum , Benoit Bensaid , Jean-François Nicolas , Frédéric Augey

, Catherine Goujon, Frédéric Bérard Angioedème histaminique et urticaire chronique Presse

Med. 2015; 44: 37–42

12. Anne Gompel oedèmes à bradykinines et hormones Presse Med. 2015; 44: 65–69

Page 52: Cliquez ici pour télécharger

52

R.ABDELAZIZ, G.MALKI, D.OUALI, H.DOUAGUI *

* SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE ET D’ONCOLOGIE THORACIQUE, LABORATOIRE DU SOMMEIL, CHU BENI MESSOUS, ALGER, ALGERIE

INTRODUCTION

L’immunothérapie spécifique est l’administration répétée à un sujet allergique d’extraits allergéniques

afin d’activer des mécanismes immunomodulateurs et induire une rémission prolongée des

symptômes lors de l’exposition naturelle à l’allergène.

L’allergie aux venins d’hyménoptères est une cause importante d’anaphylaxie.

La prévalence des réactions systémiques est de 0,7 à 8% dans la population générale, 0,34 à 8%

chez les enfants, 14 à 32% chez les apiculteurs. Les populations à risques sont les apiculteurs et

leurs familles, les pâtissiers, les personnes exerçant à l’extérieur [1].

La prévalence est totalement méconnue et sa prise en charge reste insuffisante dans nos pays. C’est

pourquoi il y a eu la création depuis décembre 2006 d’un Centre Spécialisé au CHU Béni-Messous

(Alger) pour le diagnostic, le traitement et la prévention des allergies aux venins d’hyménoptères.

MATERIELS ET METHODES

La désensibilisation représente une avancée considérable dans le traitement des sujets allergiques

aux venins d’hyménoptères. Elle protège très efficacement ces sujets, 98 % pour les guêpes et 80 %

pour l’abeille [2].

Les protocoles

Il existe de nombreux protocoles de désensibilisation [3] : actuellement la faveur va aux protocoles

accélérés sur quelques heures.

On peut retenir 2 types de protocoles :

Le protocole (rush) [3] en un jour et demi. Le patient reçoit une dose cumulée de 100 μg

en 11 injections, puis la même dose 48h après, puis une fois par semaine pendant 15j, une

fois tous les 15 jours pendant 1mois et trois semaines après. Par la suite, les rappels sont

mensuels.

Le protocole (ultra-rush) [3] en 3 heures 30 est maintenant largement admis. Au jour 1, le

patient reçoit une dose cumulée de 100 μg en six injections, puis au jour 15, la même dose

en deux injections de 50 μg et au jour 45 une seule injection de 100 μg. Par la suite, les

rappels sont mensuels.

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53

Mais la désensibilisation n’est pas un geste anodin, elle peut entraîner des réactions locales ou

générales importantes et possède des contre-indications qu’il faut bien connaître et sa mise en place

nécessite la disponibilité de tous les moyens médico-légaux de réanimation.

Durée de la désensibilisation : Elle doit être au minimum de cinq ans et peut alors être arrêtée dans

la majorité des cas [4].

Indications

La désensibilisation n’est indiquée de principe que chez l’adulte ou l’enfant qui a présenté une réaction

générale sévère (stade III et IV de la classification de Mueller), et dont le bilan cutanée et/ou le dosage

des IgEs est positif.

Certains sujets sont l’objet d’une attention particulière :

Les apiculteurs et leurs familles : sont des sujets à haut risque vis-à-vis du venin d’abeille, la

désensibilisation doit être proposée à tous ceux qui ont eu des réactions générales sévères

s’ils poursuivent ou non leur activité.

La grossesse : Elle représente une contre-indication pour débuter une désensibilisation mais

peut être poursuivie pendant une grossesse si elle est bien tolérée.

Les sujets âgés : présentent un risque majoré de voir se développer des réactions sévères

avec issue fatale (lié à la fréquence de pathologies cardio-respiratoires préexistantes), donc

une désensibilisation est proposée chez les sujets âgés ayant une réaction générale sévère

et des tests cutanés positifs.

Choix des venins [4]

La priorité est toujours donnée à l’identification entomologique (abeille ou guêpe) faite par le patient

ou son entourage présent au moment de l’accident, confirmée par la positivité des tests cutanés

et/ou le dosage des IgE spécifiques. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter :

Hyménoptère identifié, tests cutanés et/ou IgE positif à plusieurs venins : désensibilisation

uniquement vis-à-vis du venin de l’insecte identifié.

Hyménoptère non identifié, tests cutanés et/ou IgE positifs à un seul venin : désensibilisation

à ce venin.

Hyménoptère non identifié, tests cutanés et/ou IgE positifs à plusieurs venins :

désensibilisation vis-à-vis de l’ensemble des venins pour lesquels le patient à un bilan

biologique positif.

Hyménoptère identifié en tant que frelon ou bourdon : pas de désensibilisation spécifique

possible en raison de l’absence d’extrait allergénique.

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54

RESULTATS

Il s’agit d’une enquête nationale prospective qui s’est déroulé de décembre 2006 à Octobre 2015,

sur un échantillon de 424 patients (257 de sexe masculin et 167 de sexe féminin) provenant de 17

wilayates (départements) de l’Algérie.

La désensibilisation a lieu à l’hôpital du jour du service de Pneumo -Allergologie (CHU Béni Messous,

Alger).

L’âge moyen des patients est de 23 ans avec des extrêmes de 06 à 62 ans, les examens réalisés

sont les tests cutanés (abeille et guêpe) et dosage IgE (abeille et guêpe).

La notion d’atopie est retrouvée chez 46 % des patients, une profession exposante chez 24 %.Nous

notons une prédominance des Stades III (44%) suivie des Stades IV (30%) selon la classification de

Muller, les tests sont positifs presque exclusivement pour l’abeille (47 %), il en est de même pour le

dosage des IgE spécifiques.

170 patients (54 enfants et 116 adultes) ont été mis sous désensibilisation dont 167 aux venins

d’abeille et 03 aux venins de guêpe.

42 patients selon le protocole rush et 125 selon le protocole ultra rush avec une éducation sanitaire

systématique pour l’ensemble des malades.

Sur les 170 patients désensibilisés, 64 ont présenté des effets secondaires dont 51 adultes et 13

enfants avec 58 effets secondaires mineurs et 3 effets secondaires majeurs avec interruption de l’ITS

(états de choc anaphylactique, urticaire généralisée).

CONCLUSION

Les réactions allergiques après piqûres de venins d’hyménoptères sont potentiellement graves avec

un risque de décès par choc anaphylactique.

La désensibilisation a une efficacité supérieure à 90 % pour prévenir le risque de récidive de réaction

générale lors de piqûres ultérieures.

Une trousse d’urgence contenant de l’adrénaline doit être prescrite aux patients ayant un risque. Il y

a une nécessité absolue de multiplier des centres spécialisés au Maghreb pour améliorer le

diagnostic, le traitement et la prévention des allergies aux venins d’hyménoptères.

BIBLIOGRAPHIE :

1. Birnbaum J, Vervoelot.D, Allergies aux venins d’hyménoptères, Allergies et Immunologies Clinique Volume 2-Mars 2007.

2. Müller etMosbech: Position paper. Allergy. 1993. 48, Suppl14 : 37-46. 3. Birnbaum J, Charpin D, Vervloet D. Rapid venom immunotherapy : comparative safety of

three protocols. Clin Exp Allergy; 23:226-30. 4. J. Birnbaum. Allergie aux venins d’hyménoptères. Qui, comment et combien de temps

désensibiliser ?, Revue française d’allergologie et d’immunologie clinique 45 (2005) 489–492.

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55

GHEDIRA H.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE I, HOPITAL ABDERRHAMANE MAMI, ARIANA 2080

Le MERS-CoV (Middle East Respiratory Syndrom CoronaVirus) est un virus apparu chez l’Homme

en 2012 en Arabie Saoudite et qui est de la même famille des Coronavirus que celui du SRAS.

Le MERS-CoV continue à sévir au moyen orient et notamment dans son pays d’origine où se

concentrent 77% des 1595 cas recensés à ce jour dans le monde. Des cas importés dans 26 pays,

dont la Tunisie, n’ont pas généré localement des cas index, c’est à dire eux même contagieux ; sauf

récemment en Corée du sud. Une traversée de la barrière d’espèce dromadaire-homme de ce virus

est fortement évoquée mais non prouvée. Le MERS-CoV est actuellement moins transmissible

d’Homme à Homme que ne l’était celui du SRAS. Par contre, il est beaucoup plus virulent avec une

mortalité de 36% même chez des sujets jeunes vs 10% pour le SRAS chez les moins de 65 ans. La

charge virale respiratoire est aussi beaucoup plus importante et explique le nombre élevé de cas

nosocomiaux (personnel et autre patient) qui est de l’ordre de 20%.

En l’absence de traitement ou de vaccin efficace, et de la leçon tirée de la gestion du SRAS, il fort

probable que les mesures de prévention permettent de contrôler cette épidémie voire l’éradiquer. Les

cinq mesures essentielles sont :

Le diagnostic précoce des cas ;

L’alerte ;

L’isolement du cas dès que le diagnostic est évoqué ;

La protection Respiratoire Individuelle des soignants ;

La bonne gestion des déchets générés.

Concernant les mesures générales, à l’état actuel de l’épidémie, aucune restriction de voyage ou de

dépistage aux frontières ou dans la communauté ne sont préconisées.

Cependant, en raison de la large infestation des dromadaires en Tunisie ; notamment du cheptel des

régions de Sousse, Sidi-Bouzid et Kébili ; par le MERS-CoV ou MERS-CoV Like-Virus ; et bien que la

traversée de la barrière d’espèce n’est pas évoquée dans notre pays ; il est recommandé que toute

personne visitant une ferme, un boucher, un enclos ou un autre endroit où se trouvent des

dromadaires prenne des mesures d’hygiène générale, notamment de lavage des mains et d’éviter

tout contact avec des dromadaires malades. Aussi, les produits d’origine dromadaire doivent être

bien cuits ou pasteurisés avant d’être consommés.

En effet, il est possible que les modifications du mode de vie de l’Homme et l’apparition de nouvelles

habitudes alimentaires et de breuvage ainsi que des conditions environnementales puissent favoriser

cette traversée de barrière d’espèce ; comme probablement survenue en Arabie Saoudite.

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56

PR ABDELAZIZ AICHANE

CABINET PRIVEE CASABLANCA

L’immunothérapie allergénique, également appelée « désensibilisation » est le seul traitement de

l’allergie qui agit directement sur le système immunitaire pour le rééquilibrer. En induisant une

tolérance accrue aux allergènes, l’immunothérapie allergénique est donc le seul traitement capable

de traiter durablement la maladie allergique. L’immunothérapie allergénique réduit significativement

les symptômes de l’allergie et le recours aux traitements symptomatiques.

L’immunothérapie allergénique (IT) est un traitement ciblé qui consiste à administrer au patient de

manière progressive, des doses croissantes d’extrait allergénique, ce qui va réduire l’hyperréactivité

du système immunitaire et l’inflammation qui en résulte.

L’immunothérapie sous-cutanée (ITSC) est la seule voie d’administration pour l’allergie aux venins

d’hyménoptères. Elle reste la norme aux Etats-Unis et dans beaucoup pays d’Europe pour l’asthme

et la rhinite.

Elle nécessite des montées de doses avec une administration hebdomadaire puis mensuelle, sa

tolérance est variable. Actuellement, elle ne fait plus l’objet de nouvelles évaluations, son efficacité

sur la rhinoconjonctivite et l’asthme est largement démontrée.

L’immunothérapie sublinguale (ITSL) connaît un important développement depuis 1992 dans

l’asthme et la rhinite allergie. Avec une efficacité clinique confirmée, une meilleure tolérance et une

amélioration du rapport bénéfice/risque, elle est devenue la norme, en particulier chez l’enfant.

Beaucoup d’études ont directement comparé l’ITSC à l’ITSL. L’efficacité sur les symptômes et le

traitement médicamenteux de l’asthme et la rhinite n’est pas significativement différente. Ces deux

modalités d’administration de l’ITA semblent influencer l’évolution naturelle de l’allergie chez les

patients sensibilisés.

Dernièrement, l’ITSL avec des comprimés a montré son efficacité dans le traitement de la rhinite

allergique aux pollens de graminées avec ou sans conjonctivite. La confirmation diagnostique doit se

faire par des tests cutanés et/ou la présence d’IgE spécifiques aux pollens de graminées. Cette ITSL

doit être initiée 4 mois avant la saison pollinique. Son efficacité dans la rhinite et l’asthme est

confirmée.

Avec l’immunothérapie épicutané, l’allergène n’est plus introduit sous la peau, sous la langue, dans

le ganglion ou dans le tube digestif mais sur la peau avec un patch. Cette technique est développée

à la fois dans l’allergie respiratoire et dans l’allergie alimentaire. Il y a un regain d’intérêt de cette

méthode surtout en cas d’allergies alimentaires chez le nourrisson et l’enfant.

Reste à citer l’ITA par voie lymphatique qui actuellement délaissée.

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Actuellement, l’immunothérapie spécifique est le seul traitement curatif à notre disposition pour traiter

les allergies IgE médiées respiratoires et alimentaires. Les voies orales, sublinguales et sous-

cutanées ont prouvées leur efficacité mais l’observance à ces traitements est mauvaise.

L’ITA est une option thérapeutique efficace dans des cas sélectionnés de rhinite et/ou d’asthme

allergique.

REFERENCES

1. Akdis M. New treatments for allergen immunotherapy. Word Allergy Organ J 2014; 7(1): 23

2. Davila I, Navarro A, Dominguez-Ortega J, Alonso A, Antolin-Amérigo D, Diéguez MC, et al.

SLIT: indications, follow-up, and management. J Investig Allergol Clin Immunol 2014;

24(Suppl. 1): 1-35.

3. Jones SM, Burks AW, Dupont C. State of the art on food allergen immunotherapy: oral,

sublingual, and epicutaneous. J Allergy Clin Immunol 2014 ; 133(2) :318-23

4. Keles S, Karakoc-Aydiner E, Ozen A, Izgi AG, Tevetoglu A, Akkoc T, et al. novel approach in

allergen-specific immunotherapy: combination of sublingual and subcutaneous routes. J

Allergy Clin Immunol 2011; 128(4):808e7-15e7

5. Casale TB, Stokes JR. Immunotherapy: what lies beyond. J Allergy Clin Immunol 2014;

133(3):612-9 [quiz 620].

6. Bae JM, Choi YY, Park CO, Chung KY, Lee KH. Efficacy of allergen-specific immunotherapy

for atopic dermatitis: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials.

J Allergy Clin Immunol 2013; 132(1):110-7.

Page 58: Cliquez ici pour télécharger

58

A. T. DINH-XUAN

SERVICE DE PHYSIOLOGIE-EXPLORATIONS FONCTIONNELLES. COCHIN, HOPITAUX UNIVERSITAIRES PARIS CENTRE & FACULTE DE MEDECINE PARIS DESCARTES

La complexité des poumons ne se limite pas à la distribution fractale de ses structures anatomiques.

Cet organe représente un véritable défi cognitif tant la compréhension de ses nombreuses fonctions

physiologiques, allant de la dynamique moléculaire aux lois biophysiques de la mécanique des fluides

et des structures élastiques nécessite une approche intégrative, allant de la molécule jusqu’à l’organe

entier. Une telle approche ne peut se faire aujourd’hui que grâce à l’utilisation des concepts modernes

tels ceux fournis par la biologie des systèmes complexes [1, 2].

Les poumons représentent par ailleurs une porte d’entrée naturelle pour de nombreux

microorganismes dont on aurait tort de penser qu’ils représentent forcément un danger pour la santé

respiratoire. En effet, les hommes est les bactéries ont depuis toujours coexisté, non seulement à

l’échelle globale de la planète mais aussi et surtout au sein d’un seul et unique organisme, le corps

humain. C’est ainsi que naquit la notion d’une flore microbienne commensale que l’on apprenait hier

encore aux étudiants en médecine comme une entité plus inoffensive qu’utile [3]. Il nous faudra

désormais prendre conscience d’une réalité légèrement plus complexe.

Les populations microbiennes (ou microbiotes) peuplant les différentes surfaces de notre corps

(peau, tube digestif, narines, conduits auditifs, etc.) sont non seulement 10 fois plus nombreuses

que l’ensemble des cellules de notre corps, mais le nombre total de leurs gènes (ou microbiome) est

100 fois plus important que celui de notre propre génome [4]. De cette coexistence naissent des

interactions multiples entre ces deux mondes, macroscopique (le nôtre) et microscopique (celui des

microbiotes), dont l’importance physiologique commence à être étudiée au niveau de l’appareil

respiratoire. Ainsi, il est désormais possible d’étudier les dysbioses, et de souligner l’importance,

longtemps sous-estimée voire méconnue, du microbiome fongique (ou mycobiome) et viral (virome)

dans les infections opportunistes du patient immunodéprimé. Puisque la colonisation bactérienne du

corps humain commence dès la naissance, le microbiome des voies aériennes joue un rôle crucial

dans le développement des maladies allergiques et de l’asthme, des infections respiratoires basses

et de la colonisation bactérienne dans la mucoviscidose. Le rôle protecteur d’un contact bactérien

survenant précocement dans l’enfance vis-à-vis des maladies allergiques a été aussi l’objet d’une

mise au point complète soulignant les notions déjà connues de la théorie hygiéniste en vogue des

années 80.

Pour conclure, nous sommes aujourd’hui à la fois désireux de mieux connaître ce monde émergent

(celui des différents microbiotes hébergés par le corps humain) et perplexes devant la complexité

des règles régissant la coexistence de ces différents mondes et le nôtre.

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59

REFERENCES

1. Auffray C, Adcock I, Chung K, Djukanovic R, Pison C, Sterk PJ. An integrative systems

biology approach for understanding of pulmonary diseases. Chest 2010 ; 137 : 1410-6.

2. Haiech J, Ranjeva R, Kilhoffer MC. Biologie des systèmes et ingénierie biologique modifient

la découverte et le développement des medicaments. Med Sci (Paris) 2012; 27: 207-12.

3. Berche P: Une histoire des microbes: John Libbey Eurotext ; 2007.

4. Turnbaugh PJ, Ley RE, Hamady M, Fraser-Liggett CM, Knight R, Gordon JI: The human

microbiome project. Nature 2007 ; 449: 804-810.

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60

NADIA MEHIRI BEN RHOUMA

SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE- LA RABTA

Les pneumonies aigues communautaires (PAC) sont fréquentes et représentent une cause majeure

de morbidité et de mortalité. Elles nécessitent une hospitalisation dans 40% des cas dont 10% en

Unité de Soins Intensifs et représentent la 6ème cause de mortalité au plan mondial selon l’OMS. Le

pneumocoque est l’agent causal le plus fréquent et ce, quelle que soit la situation clinique et/ou les

facteurs de risque. Les germes atypiques et les virus occupent également une place importante.

Plusieurs facteurs conditionnent l’évolution de pneumopathies telles que le type de germe, sa

virulence, le terrain sous-jacent, les moyens de défense de l’organisme, de l’antibiothérapie, son

spectre et sa précocité.

Plusieurs sociétés savantes ont émis des recommandations pour la prise en charge des PAC dont

les dernières ont été émises en 2006 pour les recommandations françaises, 2009 pour la BTS et

2007 pour les recommandations américaines. Les études ont en effet montré que l’application de

ces recommandations permettait de réduire la morbidité et la mortalité chez les sujets hospitalisés.

Le problème qui se pose toutefois, c’est qu’auparavant les choses étaient simples et on opposait

PAC et pneumopathie nosocomiale. Actuellement, avec le développement des explorations

complexes en ambulatoire et le développement des structures d’hôpital du jour, les choses sont

devenues plus complexes et on doit faire la part entre PAC, les pneumopathies nosocomiales et les

pneumopathies associées aux soins médicaux.

Par ailleurs, ces recommandations ont pour objectif de répondre à 2 questions : Ou traiter et comment

traiter ?

Une fois le diagnostic établi, l’étape suivante est d’évaluer la gravité ce qui va déterminer le choix du

lieu de la prise en charge. La gravité est appréciée par l’association de facteurs cliniques et de

comorbidités et renforcée par le calcul de scores spécifiquement dédiés aux PAC/ Le score de Fine

(PSI), le CRB65, le score de la British Thoracic Society (BTS) et celle de l’American Thoracic Society

(ATS). L’inconvénient des scores de Fine et CURB c’est qu’ils ne font pas mention du lieu

d’hospitalisation par contre le score de l’ATS peut dans ce cas être un bon support à la décision de

prise en charge en réanimation. Dwyer pour augmenter la performance du score CURB65 a introduit

deux autres paramètres : l’existence d’une tare sous-jacente et la SpO2. Il a constaté que l’intégration

de ces paramètres permet d’augmenter l’aire sous la courbe ROC de 0,82 à 0 ,87 ce qui permet de

faciliter la décision du lieu de prise en charge chez les patients ayant une PAC. Des auteurs australiens

ont cherché à établir des critères prédictifs plus objectifs tel le recours à la ventilation mécanique ou

aux amines vasoactives. Les variables issues de l’analyse multivariée d’une cohorte prospective de

882 patients ont été validées sur une population de 7464 patients. Les paramètres retenus ont abouti

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61

à l’acronyme SMART-COP. Pour un score SMART-COP≥3, le recours à la ventilation mécanique ou

aux amines vasoactives est de 84 à 92%.

La 2ème question qui se pose est comment traiter et quelles investigations pratiquer ?

Selon les données de la littérature, le diagnostic étiologique n’est porté en hospitalisation que dans

un cas sur deux et le pneumocoque demeure le germe à prendre en compte prioritairement dans le

choix thérapeutique. Or la question qui se pose avec le recours à la vaccination antipneumococcique,

quelle est la tendance évolutive ?

Dans une étude américaine très récente ayant colligé des patients admis pour PAC âgés de plus de

18 ans, et hospitalisés entre Janvier 1993 et Décembre 2011, il a été noté un déclin des germes de

type streptococcique de 7,1% à 2,3% (p<0,01), pseudomonas de 3,9% à 2,3% (p<0,01) et

hémophilus (3,6% à 0,4% p<0,01) par contre les infections à staphylocoque auréus ont augmenté

de 3,6% à 3,9%( p=0,04). La diminution des infections à streptocoque pneumoniae est expliquée

par la vaccination antipneumococcique notamment chez la population pédiatrique qui permet en plus

de diminuer le risque de pneumopathie à pneumocoque invasive et de la bactériémie par contre on

observe une augmentation de la fréquence des staphylocoques dont la plupart est méthi-R toutefois

la faible fréquence de ces infections ne permet pas une couverture systématique de ces germes.

Autre méta analyse récente qui a colligé 33 études dont l’objectif est de mettre à jour les données

concernant l’étiologie des PAC et sa prise en charge en Europe chez des patients âgés de plus de 15

ans. Le streptocoque pneumoniae est le germe le plus fréquemment isolé et a été identifié dans 18 à

85% des patients suivi par l’hémophilus, les bacilles gr(-), les virus à tropisme respiratoire et le

mycoplasme pneumoniae.

Du point de vue thérapeutique, la PAC est une urgence dont le traitement est le plus souvent

probabiliste. La télithromycine est un kétolide dérivé des macrolides qui possède un radical alkyl et

qui possède un spectre antibactérien actifs sur tous les germes responsables de PAC.

Il est préconisé dans les PAC de sévérité faible à modérée. Le premier kétolide à être commercialisé

est le ketek® mais dont l’utilisation est très controversée actuellement du faite d’une hépatotoxicité

rare mais irréversible. D’autres kétolides sont actuellement à l’étude.

Autre question posée, quelle est actuellement le profil de la résistance ?

Une étude bosniaque récente a été réalisée dont l’objectif est d’étudier la sensibilité du pneumocoque

aux antibiotiques en faisant des prélèvements au niveau du nasopharynx. La résistance à

l’érythromycine a été notée dans 45% des cas, la clindamycine dans 45% des cas, la péniG dans

4,44% des cas et la ciprofloxacine dans 1,1% des cas.

L’efficacité des corticostéroïdes dans le traitement des PAC sévères demeure un long dilemme.

Chang dans une méta analyse incluant 4 études contrôlées randomisées rapporte que les corticoïdes

réduisent de façon significative la mortalité hospitalière comparativement au traitement conventionnel

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et au placébo (Péto odds ratio= 0,39). Il s’agit toutefois d’études dont la taille de l’échantillon est

réduite, les études sont peu nombreuses et hétérogènes.

Autre dilemme, est l’effet anti-inflammatoire des macrolides. En effet, les PAC notamment à

pneumocoque peuvent s’accompagner d’une réaction inflammatoire importante d’où un effet délétère

sur le poumon avec des dommages locaux et systémiques. Le rôle anti-inflammatoire des macrolides

a été démontré par plusieurs études. Selon Martinez, dans une étude évaluant l’effet de l’association

d’un macrolide à une béta lactamine retrouve 4 variables indépendantes associées au décès : La

présence d’un état de choc (p<0,001), l’âge supérieur à 65 ans (p=0,2), les infections avec

pathogènes résistants aux Pénicillines et érythromycine (p=0,4) et la non inclusion d’un macrolide

dans le protocole initial (p=0,3). D’autres études vont à l’encontre de ces résultats. Burgess en

comparant un traitement à base de céphalosporine de 3ème génération (CG3) par apport à une

association CG3 et macrolides ne trouve aucune différence concernant la durée d’hospitalisation, la

durée de l’antibiothérapie ni la mortalité. Il s’agissait toutefois de cas de pneumopathies peu sévères.

Pour conclure faut-il changer nos algorithmes ?

Il ne semble pas exister d’arguments de poids en faveur. Il est par contre nécessaire d’affiner ces

algorithmes :

En incluant dans ces algorithmes les pneumopathies associées aux soins médicaux qui sont

proches des pneumopathies nosocomiales.

En introduisant des scores de sévérité précis pour la décision du lieu d’hospitalisation et le

recours à la ventilation mécanique et les amines vasoactives.

Avec la généralisation de la vaccination antipneumococcique, il faut s’attendre à une

diminution des infections à streptocoque pneumoniae en particulier chez la population

pédiatrique toutefois les données de la littérature demeurent peu fournies.

L’utilisation des kétolides est actuellement controversée vu leur hépatotoxicité rare certes

mais irréversible. D’autres kétolides sont actuellement à l’étude.

Concernant la résistance, les études mettent en évidence une faible résistance à la Péni G et

une résistance élevée à l’érythromycine.

Enfin jusqu’à présent, l’action anti-inflammatoire des corticostéroïdes et des macrolides

demeurent un dilemme avec des études peu nombreuses, hétérogènes, souvent

rétrospectives et donc ne peuvent être recommandées qu’en présence d’études

multicentriques à large échelle.

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63

HATEM MASMOUDI

LABORATOIRE D'IMMUNOLOGIE CHU HABIB BOURGUIBA DE SFAX [email protected]

L’asthme est classiquement considéré une maladie de type Th2 avec hyperproduction des

interleukines (IL) 4, 5 et 13 qui induisent la prolifération des lymphocytes B avec production d’IgE, le

recrutement et l’activation des éosinophiles, la métaplasie des cellules caliciformes et l’hyper-

sécrétion de mucus.

Cependant, l’échec des thérapies à base d’anticorps monoclonaux dirigés contre ces cytokines chez

une bonne partie des malades et les modèles animaux d’asthme chez des souris sans lymphocytes

B ni T (souris Rag-/-) ont mis à mal ce concept Th2 qui manifestement ne permet plus à lui seul

d’expliquer la physiopathologie de l’asthme.

La découverte récente des cellules lymphoïdes innées (ILC) et notamment celles de type 2 capables

de produire en grande quantités les cytokines Th2 (IL4, IL5 et IL13) a éclairé d’un jour nouveau le

mécanisme de l’asthme. Les allergènes respiratoires stimulent les cellules épithéliales et

endothéliales bronchiques qui produisent les cytokines TSLP ("Thymus Stromal Lymphopoïetin"),

IL33 et IL25 ; ces dernières recrutent et activent les ILC2 qui à leur tour produisent les IL 4, 5, 6, 9 et

13 induisant ainsi une réponse Th2 soutenue tout en entretenant la réaction inflammatoire. Les ILC2

constituent ainsi le lien entre la stimulation/agression allergénique/environnementale et la réponse

immunitaire adaptative à prédominance Th2 certes mais où les lymphocytes T helper producteurs

d’IL17 et d’IL22 (Th17) jouent un rôle non négligeable dans un contexte de déficit relatif des

lymphocytes T régulateurs (Treg) et des fonctions de tolérance habituelles des cellules dendritiques

vis-à-vis des antigènes inoffensifs de l’environnement.

D’autre part, il est de plus en plus évident aujourd’hui que l’asthme est une maladie hétérogène et

multifactorielle faisant intervenir sur un terrain génétique complexe de prédisposition divers facteurs

d’environnement (virus, tabac et autres polluants toxiques de l’atmosphère, microbiome..) capables

d’agir sur la barrière épithéliales, l’expression sélective des gènes (modifications épi-génétiques)

et/ou l’orientation de la réponse immunitaire.

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64

GABRIELLE PAULI, PROFESSEUR EMERITE

UNIVERSITE DE STRASBOURG.

Plus de 1400 allergènes ont été produits sous forme de protéines recombinantes au cours des 25

dernières années. Un peu plus d’une centaine d’allergènes moléculaires sont disponibles pour une

utilisation en routine, dont 76 allergènes recombinants. Les connaissances acquises par l’utilisation

des allergènes moléculaires peuvent entraîner une modification de la prise en charge des patients

allergiques. Différentes approches sont possibles : Recenser pour chaque patient toutes les

spécificités de ses IgE en fonction des techniques disponibles (par exemple la biopuce ISAC qui a

évolué et s’est enrichi au fil des années) ou, en fonction des données cliniques, sélectionner des

dosages unitaires d’IgE spécifiques vis-à-vis d’allergènes moléculaires recombinants ou naturels,

dont le nombre s’est également accru.

Le diagnostic positif des allergies les plus communes est renforcé grâce aux dosages d’IgE

spécifiques vis à vis de « marqueurs « de sources allergéniques pour lesquels des taux élevés d’IgE

sont mis en évidence.. Les exemples sont nombreux dans l’allergie respiratoire : Phl p1 et Phl p 5

pour les graminées, Ole e1 pour les oléacées (olivier et frêne), Cup a 1 pour le cyprès, Pla a 1 et Pla

a 2 pour le platane, Bet v 1 pour les pollens de fagales, Art v 1 et Amb a 1 pour l’armoise et

l’ambroisie, Par j 2 pour la pariétaire, Pla l 1 pour le plantain, Der p 1 et 2 pour les acariens

pyroglyphydes, Fel d 1 pour le chat. Au contraire certains allergènes moléculaires sont des allergènes

mineurs qui peuvent être partagés par différentes sources allergéniques et n’avoir que rarement une

pertinence clinique (la profiline et les polcalcines contenues dans les sources végétales en sont un

exemple démonstratif) …Ainsi l’utilisation des allergènes moléculaires permet d’établir le profil de

sensibilisation vis-à-vis de chacun des allergènes recombinants d’un pollen, ce qui peut avoir un

intérêt réel pour le choix des extraits allergéniques lorsqu’une désensibilisation est indiquée. Des

allergènes « marqueurs » sont également disponibles pour les allergènes alimentaires les plus

fréquents, en particulier pour des allergènes moléculaires pouvant être à risque d’accidents sévères

(par exemple Pru p 3, marqueur d’une sensibilisation aux LTP, présents dans les végétaux

comestibles).

La connaissance des bases moléculaires des réactions croisées permet une meilleure

interprétation des polysensibilisations cutanées détectées par les extraits allergéniques usuels ; les

réactions croisées sont observées en général si l’homologie de séquences des structures primaires

(acides aminés) est de 50 à 70 %. Ceci explique des réactions croisées entre des espèces végétales

ou animales proches: (par exemple : les PR 10 des fagales, bouleau-aulne-noisetier; les albumines

des mammifères), mais elles peuvent aussi être observées entre des espèces phylogénétiquement

éloignées (Exemples: les tropomyosines des acariens (Der p 10) et des crustacés (Pen m 1)). La

structure secondaire est également importante et des réactions croisées peuvent s’observer pour des

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65

homologies inférieures à 50%. Le seuil critique semble être 35 %. L’identification de molécules

allergéniques ayant de fortes homologies de séquence ou de conformation a permis de comprendre

les sensibilisations et allergies croisées entre pneumallergènes et trophallergènes, entre différentes

moisissures, entre les venins de guêpe et d’abeille.

Les études cliniques réalisées au cours des dernières années ont montré l’importance des allergènes

recombinants en tant qu’outil épidémiologique : ainsi des profils de sensibilisation vis-à-vis

d’allergènes moléculaires respiratoires et d’allergènes moléculaires alimentaires sont spécifiques de

certaines régions géographiques. L’étude longitudinale dans des cohortes d’enfants a permis de

démontrer que les sensibilisations apparaissaient avant la survenue de symptômes et se complétaient

progressivement mais avec de fortes variations interindividuelles

En tant qu’outil diagnostique la détermination des sensibilisations à des allergènes moléculaires

particuliers permet d’évaluer le risque de survenue de réactions sévères, ou encore de prédire la

persistance ou la non persistance d’une allergie alimentaire. Les taux d’IgE spécifiques vis-à-vis

d’allergènes recombinants alimentaires peuvent prédire la réponse aux tests de provocation orale

(TPO), permettant de diminuer le recours au TPO . Les limites en matière de diagnostic restent

cependant tributaires de l’absence de possibilité de pouvoir tester la totalité des composants

moléculaires des différentes sources allergéniques.

Depuis la 2 ème moitié des années 80 la preuve du concept que la désensibilisation avec

l’allergène moléculaire est équivalente à celle effectuée avec l’allergène naturel a été fournie. De

nombreux travaux de recherche explorent de nouvelles méthodes d’immunothérapies visant à

produire des molécules hypoallergéniques dépourvues d’effets secondaires. Des protocoles de

désensibilisation sont en cours chez des patients allergiques (essais en phases 2, voir 3 ).

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66

PR MOHAMED BARTAL - CASABLANCA

L’asthme est une maladie hétérogène de physiopathologie complexe, de forte morbidité et de

mortalité significative. Les thérapies conventionnelles à base de corticostéroïdes inhalés (CSI) et de

béta-agonistes longue action ( LA) sont efficaces chez la plupart des patients. L’on estime que si

90% des asthmes sont « contrôlables » par ces traitements conventionnels, 10% ne répondent pas

à ces traitements même à fortes doses et avec le recours aux corticostéroïdes oraux (CSO). Ils sont

alors considérés comme des asthmes sévères, avec d’ailleurs des dénominations multiples et variées

(asthme : difficile, problématique, irréversible, réfractaire, corticodépendant, corticorésistant). C’est

dire le caractère péjoratif de ces attributs. En fait 30 à 50% des asthmes dits sévères sont en fait des

asthmes ou plutôt des asthmatiques difficiles à contrôler. D’où la nécessité d’être prudent et de se

poser toujours la question « s’agit-il bien d’un asthme sévère » ?

Les étapes suivantes sont nécessaires à suivre devant tout asthme difficile à traiter

1. Eliminer les faux asthmes grâce à une anamnèse, une exploration fonctionnelle respiratoire

(EFR) avec bronchodilatation, un téléthorax, et au besoin une bronchoscopie, une TDM (si

présentation atypique : hypersécrétion, déclin rapide de la fonction pulmonaire, capacité de

transfert CO réduite, absence d’atopie chez l’enfant), une numération formule sanguine.

2. Penser à la possibilité d’un ACOS ou overlap syndrome (ou chevauchement asthme-BPCO),

à une dysfonction des cordes vocales qui peut être associée à l’asthme, à une

hyperventilation, une alvéolite allergique extrinsèque, une tumeur trachéale ou bronchique, ...

3. S’assurer que le traitement est approprié dans sa composante pharmacologique et non

pharmacologique, et … accessible pour le patient.

4. Identifier et corriger les facteurs de non contrôle de l’asthme : les comorbidités

(pathologie rhinosinusienne, reflux gastrooesphagien, obésité, tabagisme, anxiété et

dépression, déficit en vitamine D, …) (1) et les facteurs déclenchants ou aggravants

(essentiellement environnementaux : atopie ou allergie en particulier aux moisissures comme

aspergillus ou alternaria (2), sans oublier l’usage de certains médicaments (bétabloquants,

inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, antiinflammatoires non stéroïdiens,

voire statines).

5. Penser à des formes rares où l’asthme peut être intégré dans une maladie rare, plus

difficile à traiter ou nécessitant des thérapies spécifiques. Ainsi en est-il de l’aspergillose

bronchopulmonaire allergique (ABPA), du Churg et Strauss, de la maladie de Carrington.

6. Optimiser le traitement et faire une bonne éducation du patient comportant l’apprentissage

et le contrôle des techniques d’inhalation, le contrôle de l’environnement, ce qui est

susceptible d’assurer une bonne adhésion au traitement. La prescription doit être appropriée

avec comme règle d’or : n’augmenter la charge thérapeutique qu’après avoir corrigé les

facteurs de non contrôle. Et enfin un plan d’action écrit et bien compris par le patient.

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67

Si au terme de ces démarches il s’agit bien d’un asthme qui reste difficile à traiter, c’est surement un

asthme sévère. Et dans ce cas le recours à un centre de soins tertiaires spécialisé dans l’asthme

difficile est vraiment souhaitable. Trente à 50% des patients considérés comme asthme sévère sont

des asthmes difficiles à contrôler après une telle évaluation (3).

L’évaluation de la sévérité de l’asthme s’échelonnera sur trois à six mois. Elle intégrera les

symptômes, la fonction pulmonaire et la pression thérapeutique (3-5).

Comment définir l’asthme sévère ?

L’asthme sévère a bénéficié de plusieurs définitions depuis 1999 avec d’ailleurs plusieurs qualificatifs

déjà cités plus haut. La dernière en date est celle de l’International ERS/ATS Guidelines de 2014 (4)

qui définit l’asthme sévère chez les patients de six ans et plus comme suit :

1. Asthme requérant les médicaments selon GINA steps 4–5 (forte dose de CSI et LA ou Anti-

leucotriène/théophylline LP) durant l’année écoulée ou CST systémique >/= 50% de l’année écoulée

pour prévenir la phase d’asthme non contrôlé ou qui reste incontrôlé malgré cette thérapie.

2. Asthme incontrôlé défini par au moins un des 4 critères suivants :

Faible contrôle des symptômes : Asthma Contrôle Questionnaire (ACQ) constamment au-

dessus de 1,5 ou Asthma Contrôle Test (ACT) en dessous de 20 (or ‘‘not well controlled’’

by NAEPP/GINA guidelines),

Exacerbations sévères fréquentes : > /= 2 cures courtes de CST systémique (3 j chacune)

dans l’année écoulée,

Exacerbations sérieuses : au moins 1 hospitalisation, séjour en unité de soins intensifs (USI)

ou ventilation mécanique dans l’année écoulée,

Limitation du débit aérien après bronchodilatation appropriée : VEMS < 80% des valeurs

prédites) suite à l’abstention de bronchodilatateurs courte ou longue action.

3. Asthme contrôlé qui s’aggrave avec la baisse des fortes doses de CSI ou de CST systémique (ou

équivalent biologique).

En fait l’asthme sévère constitue un groupe hétérogène de syndromes. Son phénotypage consiste à

identifier ses caractéristiques, à permettre de distinguer plusieurs sous-groupes de patients en

fonction de certaines caractéristiques pouvant modifier la prise en charge. Les endotypes de l’asthme

sont des sous-groupes de patients partageant un mécanisme fonctionnel ou physiopathologique

spécifique distinct, cohérent en termes épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques). Ils permettent

le développement de traitements spécifiques, ciblés (6,7).

Caractéristiques de l’asthme persistant sévère

Symptômes continus, symptômes nocturnes fréquents, activités physiques limitées, exacerbations

fréquentes, hospitalisations fréquentes (notamment en USI), VEMS ou DEP < 60% du prédit,

variabilité du DEP > 30%. Avec comme corolaires : absentéismes scolaire/professionnel, mauvaise

qualité de vie, invalidité et risque mortel, et bien sûr coût élevé : 2 281 euros vs 509 euros pour un

asthme contrôlé dans une étude européenne multicentrique (8).

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68

Comme caractéristiques extrêmes : apparition précoce de l'asthme dans l'enfance (versus apparition

tardive de l'asthme à l'âge adulte); trouble obstructif chronique (versus fonction pulmonaire normale) ;

exacerbations récurrentes (versus exacerbations occasionnelles) ; asthme atopique avec IgE

sériques élevées par rapport au non-atopique avec IgE sériques normales ; éosinophiles dans les

expectorations ; T-helper-2 élevé par rapport à T-helper-2 faible ; insensibilité aux corticostéroïdes

(9).

Le traitement de l’asthme sévère

La dernière étape de l'évaluation est l’approche de phénotypage. C’est une nouvelle approche étant

donné que l'asthme sévère est de plus en plus reconnu comme un processus hétérogène, avec des

formes cliniques et des réponses aux thérapeutiques actuelles variées (10,11).

Malgré l’absence de consensus sur les définitions de phénotypes d'asthme spécifiques, identifier

certaines caractéristiques peut conduire à des thérapies ciblées plus efficaces et aussi prévoir

différentes histoires naturelles (12). A titre d’exemples, l'inflammation à éosinophiles, les processus

allergiques / Th2, l'insensibilité corticostéroïde et l'obésité sont des caractéristiques potentielles ou

des phénotypes à prendre en considération pour des thérapies spécifiques (12-15). Le phénotypage

et le clustering (technique statistique d’analyse) apportent une appréciable contribution à la

compréhension et au traitement des asthmes difficiles. Le traitement recommandé par le GINA

(stades 4 et 5) fait appel à: CSI (>1 000 mg DPB ou équivalent) + LA + 1 ou plus des suivants:

anticholinergique LA, anti-leucotriène, théophylline LP +/- corticostéroïde oral; +/- Anti-IgE; +/-

Thermoplastie bronchique. Environ le tiers des patients avec asthme sévère nécessite des

corticostéroïdes oraux au long cours de façon régulière, et plus de la moitié de ces cas ont eu recours

à des cures de CSO durant l’année écoulée (5).

Les thérapeutiques novatrices sont en cours d’évaluation (anticorps anti-IL-5, anti-IL-13, antagoniste

du récepteur CXCR 2…). Ce sont des démarches inscrites dans une ambition thérapeutique adaptée

au phénotype des patients, c’est-à-dire dans une démarche de soin personnalisée (5,9).

En conclusion, ne retenir le diagnostic d’asthme sévère parmi les « asthmes difficiles à traiter »

qu’après une démarche méthodique : exclure d’abord ce qui n’est pas un asthme, ou des formes

rares où l’asthme est intégré dans une maladie plus difficile à traiter ou nécessitant un traitement

spécifique, s’assurer que le traitement est approprié et l’optimiser en identifiant et corrigeant les

obstacles au bon contrôle, et veiller à une bonne adhésion du patient. Ce qui contribuera somme

toute à réduire le coût de la maladie. Pour citer le philosophe chinois Lao Tseu, peut-être que nous

devrions "anticiper le difficile par la gestion de la facilité."

REFERENCES

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69

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119:405–413

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70

KANE. E.M

CENTRE HOSPITALIER NATIONAL(CHN) NOUAKCHOTT - BP 612 NOUAKCHOTT MAURITANIE

La rhinite allergique est une pathologie fréquente et bénigne. Cependant, ses conséquences peuvent

entraîner une limitation de la qualité de vie et parfois même des absences au travail. Les

recommandations précisent la classification et l’escalade thérapeutique à mettre en place pour la

prise en charge de cette pathologie. De plus c’est un sujet d’actualité car l’allergie semble en

progression constante dans le monde.

Il s’agit d’une maladie très fréquente, véritable problème de santé publique, touchant environ 10 à

40% de la population générale et dont l’incidence a été multipliée par 4 en 30 ans.Les

recommandations ARIA proposent une nouvelle classification en fonction du caractère intermittent,

persistant et du degré de sévérité :

Le traitement de la rhinite allergique repose sur :

L’éviction allergénique si cela est possible (surtout en cas de rhinite allergique

professionnelle)

L immunothérapie allergénique ( en cas rhinite persistante sévère et éviction impossible)

Le traitement médicamenteux :

4 grandes familles thérapeutiques sont utilisées pour traiter la rhinite allergique :

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Les glucocorticoides : Il s’agit de corticostéroïdes locaux qui sont efficaces sur les

symptômes nasaux, oculaires et pharyngés et ont peu d’effets secondaires (épistaxis).

Antihistaminiques (antiH1) : Ils sont efficaces sur la rhinorrhée, le prurit nasal , conjonctival

et l’éternuement mais peu efficace sur l’obstruction. On utilise les antiH1 non sédatifs

Les antileucotriennes : ils sont surtout indiqué en cas d’asthme associé et non contrôlé et

agissent sur les symptômes allergiques.

Vasoconstricteurs : ils sont utilisés en cure coute du fait de leurs effets systémiques(rhinite

médicamenteuse) et sont contre indiqués chez l’enfant de moins de 12 ans et sont actifs

surtout sur l’obstruction.

Traitement chirurgical : il concerne essentiellement le cornet inférieur

BIBLIOGRAPHIE

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Cauwenberge.P, khaltaev N. Allergic andits impact on asthma-ARIA workshop report. J

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3. Rhinitis allergiques. Afifa charfi et coll:Tunisie médicale -2010 ;vol 88 (n°010) : 690-695

4. Quelles stratégies thérapeutiques dans la Rhinite allergiques ? Revue Française d’allergologie

49(2009) S74-S76

5. Rhinites allergiques difficiles : E. Serrano. Rev Française d’allergologie novembre 2011 vol

51- supplément 1- p.S1-S60

6. Recommandations pour le diagnostic et la prise en charge de la rhinite allergique. Revue

française d’allergologie, novembre 2010-vol 50- hors serie1-p1 -36

7. Recommandations pour le diagnostic et la prise en charge de la rhinite allergique. J.J Braun

et coll Rev Mal Respir 2010 ; S79- S105

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72

MARIAM KEBE

NOUAKCHOTT MAURITANIE

INTRODUCTION :

Les angiœdèmes (AE) sont l’expression clinique de l’urticaire lorsque celle-ci se situe dans la partie

profonde du derme ou de l’hypoderme. C’est un syndrome clinique qui se caractérise par un

gonflement localisé et soudain des tissus sous-cutanés et/ou sous-muqueux : c’est une urticaire

profonde. [1].

Les AE de l’urticaire sont avant tout des AE histaminiques : à ce titre, ils peuvent être associés à des

éruptions urticariennes, concomitantes ou non.

LES ANGIŒDEMES HISTAMINIQUES :

Les AE histaminiques ne durent que quelques heures (le plus souvent moins de 24h) mais peuvent

durer jusqu’à 72h. Ils se présentent sous forme de tuméfaction ferme, voire de nodule douloureux,

Ils sont de la couleur de la peau, parfois rosés, indurés mais non inflammatoires, pas ou peu

prurigineux. Ils sont transitoires et disparaissent sans séquelles. Ils peuvent récidiver. [1].

Les AE histaminiques peuvent toucher toutes les parties du corps. Ils siègent fréquemment sur le

visage (en particulier lèvres et paupières), à l’origine parfois de déformations impressionnantes

Que les AE soient associés ou non à des plaques urticariennes, la prise en charge et le traitement

des AE récidivants histaminiques est la même. La thérapeutique repose sur les antiH1 de nouvelle

génération en première intention en traitement de fond, associée à l’éducation thérapeutique du

patient (ETP). En cas de résistance, la dose peut être augmentée jusqu’à quatre fois la normale. [1].

LES ANGIŒDEMES BRADYKINIQUES :

Les AE bradykinique sont caractérisés par : l’absence d’urticaire superficielle, la durée plus

importante des AE (toujours supérieure à 24h, souvent quelques jours), l’existence de localisations

digestives (crises douloureuses abdominales avec tableaux subocclusifs récidivants, durant 48 à

72h, avec EVA (échelle visuelle analogique) > 7 dans 69 % des cas, et de guérison spontanée)

souvent associées à des nausées, vomissements, malaises hypotensifs et/ou débâcle diarrhéique de

fin de crise. L’association d’AE isolés et de crises abdominales est très spécifique d’AE bradykinique

[2]. Les éléments cliniques les plus pertinents pour évoquer un AE bradykinique sont : l’absence

d’urticaire superficielle, la durée plus importante des AE (toujours supérieure à 24h, souvent quelques

jours) [3], l’existence de localisations digestives (crises douloureuses abdominales avec tableaux

subocclusifs récidivants, durant 48 à 72h, avec EVA > 7 dans 69 % des cas, et de guérison

spontanée) souvent associées à des nausées, vomissements, malaises hypotensifs et/ou débâcle

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diarrhéique de fin de crise. L’association d’AE isolés et de crises abdominales est très spécifique

d’AE bradykinique [2].

L’angiœdème héréditaire (AEH), avec ou sans déficit en C1Inh, est une maladie rare (1 cas pour

50 000 habitants). [4]. Il se caractérise par des crises d’œdèmes non inflammatoires, transitoires et

récurrents [5]. Le médiateur clé est la bradykinine, issue de l’activation excessive de la voie

kallicréine-kinine [6]. Quatre médicaments sont arrivés sur le marché français ces cinq dernières

années [7]. Ils agissent à différents niveaux de la cascade (Figure 1). [4].

Figure 1 : Mode d’action des traitements dans l’angiœdème bradykinique

Il s’agit de l’Icatibant (inhibiteur des récepteurs de la bradykinine), de concentrés plasmatiques de

C1Inh (Bérinert® et Cinrzye®), et d’un C1Inh recombinant (Ruconest®). Ils sont onéreux mais très

efficaces pour contrôler une crise potentiellement fatale. En effet, les angiœdèmes (AE) peuvent se

localiser au niveau des voies aériennes supérieures avec un risque de décès de 25 % si aucun

traitement spécifique n’est donné [8].

REFERENCES :

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74

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Olivier Fain. Traitements des angiœdèmes héréditaires : recommandations du centre de

référence national des angiœdèmes (consensus 2014 de Bordeaux). Ann dermatol venereol

Vol 44 - N° 5 2015.

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8. Simons F.E., Ardusso L.R., Bilo M.B., Dimov V., Ebisawa M., El-Gamal Y.M., et al. 2012

update: World Allergy Organization Guidelines for the assessment and management of

anaphylaxis Curr Opin Allergy Clin Immunol 2012 ; 12 : 389-399.

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75

KAMEL HAMZAOUI

UNIVERSITE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS UNITE DE RECHERCHE 12SP15 : HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI, ARIANA STAFF DE RECHERCHE : PAVILLON B AGNES HAMZAOUI, ANISSA BERRAÏES, JAMEL AMMAR, BESMA HAMDI

L’épithélium respiratoire souvent considéré comme une barrière de par sa spécificité muco-ciliaire

joue un rôle fondamental dans l’homéostasie connue comme phénomène de « clearance ». Ces

cellules résidentes, épithéliales et musculaires subissent des agressions de la part de facteurs

exogènes mais aussi de la part de médiateurs endogènes tel que les cytokines produites par les

cellules inflammatoires.

L’épithélium respiratoire produit des peptides antibactériens, des chemokines et des cytokines qui

recrutent et activent d’autres cellules favorisant une réponse immune Th1 et Th2 (1 ; 2). Ces

activations se faisant à travers l’épithélium respiratoire avec la participation des cellules dendritiques.

Les agressions vis à vis de l’épithélium respiratoire se font essentiellement à travers les différents

systèmes de jonction entre les cellules résidentes. Ces complexes de jonctions sont les « Tights

Junctions » (TJs) et les « Adherens Junctions » (AJs) ; elles régulent la perméabilité cellulaire et les

mouvements des ions et des macromolécules (3). Les allergènes, les particules de pollutions et les

virus du tractus respiratoires peuvent perturber l’intégrité de la barrière respiratoire. La barrière

épithéliale initie aussi une cascade des signaux de transduction (4). Les TJs régulent le transport des

ions et des peptides des petites molécules alors que les AJs permettent l’initiation et le maintien de

l’adhérence cellulaire. L’étude approfondie de la perméabilité cellulaire, de TEER « TransEpithelial

Electrical Résistance » ont permis la modification des protéines de jonction et d’établir un « Modèle

de Rheostat du fonctionnement de la barrière épithéliale respiratoire » (Figure).

Les cellules épithéliales produisent le TSLP «Thymic Stromal LymphoPoietin » et de l’interleukine

(IL- 33), des médiateurs de communication avec l’immunité innée et adaptative.

A l’état de base: l’Epithélium exclue les Particules > 30 à 50 nmol/L de diamètre Dans le cas de dysfonctionnement de la barrière

Pores

moins

étanches

Pores

Serrés

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L’ IL-33 et l’ IL-37, deux nouvelles molécules semblent intervenir dans l’homéostasie de la barrière

respiratoire. L’IL-33 prévient l’inflammation et se comporte comme une « Alamine » alors que l’IL-

37 possède des propretés anti-inflammatoires (5 ; 6).

Les agressions aux quelles sont soumises les cellules résidentes (épithéliales, musculaire et tissu

conjonctif), l’interaction avec les médiateurs inflammatoires aboutissent en cas complication à un

remodelage de la paroi respiratoire (7).

La réponse immune de l’épithélium respiratoire est en perpétuel évolution en s’adaptant aux différents

agents pathogènes pour maintenir un équilibre au niveau du tissu pulmonaire. L’épithélium

respiratoire produit des molécules, et des récepteurs pour se protéger et pour dialoguer avec toutes

les composantes de la barrière respiratoires (cellules épithéliales, muscle….). Cette surface

respiratoire fournit une interface avec l’environnement pour mieux répondre aux PAMPs «pathogen-

associated molecular patterns » et aux DAMPs « danger-associated molecular patterns ».

REFERENCES

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learned? Am J Physiol Lung Cell Mol Physiol. 2013; 305(12):L912-33.

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Asthma Allergy. 2014 Apr 1;7:23-30.

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77

NEJIB BEN LAZREG.

Les mosaiques antiques en

Tunisie sont nombreuses et sont

largement distribuées sur le

territoire tunisien. Parmi les

découvertes notoires:

Lamta : La Mosaïque de

Vénus, la mosaïque de la

naissance des

Dioscures, la chapelle

souterraine chrétienne et

les catacombes, des

nécropoles puniques et

romaines, des fours de

potiers romains

Thapsus : la mosaïque des athlètes, un baptistère chrétien revêtu de mosaïques, des thermes

romains, des nécropoles romaines, un amphithéâtre..

Salacta: des catacombes chrétiennes.

La Chebba : un trésor de 148 pièces de monnaie en or du début du VIIè siècle.

Sidi Nasr Allah : une mosaïque représentant le dieu Océan, Neptune.

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78

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79

L'ANGIOEDEME HEREDITAIRE AVEC OU SANS ANOMALIE DE C1 INHIBITEUR : ETAT

DES LIEUX EN ALGERIE

DJENOUHAT KAMEL 1, MESSAOUDI HASSEN 2, HAKEM DJANETTE3, DERGUINE RACHIDA 4,

DROUET CHRISTIAN 5, CHAHI MOUSSA4

1.SERVICE DE BIOLOGIE MEDICALE, EPH DE ROUIBA, ALGER, ALGERIE 2.SERVICE DE MEDECINE INTERNE, CHU ALGER CENTRE, ALGER, ALGERIE 3.SERVICE DE MEDECINE INTERNE, CHU BAB EL OUED, ALGER, ALGERIE 4.CENTRE NATIONAL DE REFERENCE DES ANGIOEDEMES A KININE, CHU GRENOBLE, GRENOBLE FRANCE 5.SERVICE DE MEDECINE INTERNE, CHU ZMIRLI, EL HARACHE, ALGER, ALGERIE

Introduction : L’angiœdème est un syndrome clinique. Il s’agit d’un gonflement localisé et soudain

des tissus sous-cutanés (œdème hypodermique) ou sous-muqueux. La bradykinine représente le

médiateur principal de l’angioedème héréditaire (AOH) qui peut être classé en type1 dû à un déficit

antigénique ou en type 2 secondaire un déficit fonctionnel en C1 Inhibiteur. L’AOH type III est de

description relativement récente, touchant avec prédilection les sujets de sexe féminin L’objectif du

présent travail est rapporter les caractéristiques clinico-biologiques et la prise en charge des patients

algériens atteints d’AOH.

Patients et Méthodes : La présente étude rétrospective descriptive (1995-2014) a porté sur 83

membres appartenant à 17 familles non apparentées. Chaque patient a bénéficié des dosages

antigéniques des fractions C3, C4 et C1INH ainsi que du dosage fonctionnel du C1 Inhibiteur. La

mutation du facteur 12 a été recherchée chez 04 familles. Nous avons traité, dans un premier temps,

les caractéristiques cliniques ainsi que le retard diagnostique de cette affection, et dans un deuxième

temps, les difficultés de prise en charge thérapeutiques de cette affection dans notre pays.

Résultats et discussion : Les résultats biologiques et génétiques étaient en faveur de l’AOH de

type 1 chez 73 et de type 2 chez 1 seul patient. La présence de la mutation du facteur 12 a confirmé

le diagnostic de l’AOH de type 3 chez 9 patientes. L’âge moyen du diagnostic est de 29,5 ans La

localisation laryngée est retrouvée chez 20% des sujets et aucun malade n’a été trachéotomisé. Plus

de la moitié de malades a dû subir au moins une crise abdominale à type de douleurs, diarrhées, et

vomissements. Dans 15%, la crise a nécessité une hospitalisation. Une laparotomie inutile a été

réalisée chez eux, avant que le diagnostic de l’AOH ne soit posé. Nous rapportons un cas d’œdème

cérébral à l’origine d’un accident vasculaire cérébral (localisation très rare) ainsi que deux cas

d’œdème génital déclenché par une épisiotomie. Pour ce qui est de la prise en charge de cette

affection, l’absence des thérapies innovantes d’urgence constitue le problème principal.

Conclusion : Notre travail a porté sur la plus grande série africaine des cas répertoriés d’AOH.

Nous avons décrit à la lumière des résultats de cette étude l’algorithme à suivre pour le diagnostic de

cette maladie, son hétérogénéité clinique et les difficultés de prise en charge thérapeutique d’urgence

rencontrées dans les pays émergeants.

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80

PROFIL CLINIQUE ET ETIOLOGIQUE DES TOXIDERMIES : UNE SERIE DE 65 CAS

E. GUERMAZI, A. SOUISSI, S. BELLAKHAL, F. DERBEL, E. GHARBI, S. DERBEL, A. MESTIRI, M.H. DOUGGUI.

SERVICE DE MEDECINE INTERNE, HOPITAL DES FSI LA MARSA, TUNIS.

Introduction :

Les toxidermies (TD) sont les effets indésirables à expression cutanée des médicaments administrés

par voie systémique. Elles représentent 20 % des effets secondaires des médicaments. Les

toxidermies se caractérisent par leur polymorphisme clinique.

But :

Décrire les caractéristiques cliniques et évolutives de ces réactions médicamenteuses et d’en

déterminer le profil étiologique.

Patients et méthodes : Etude rétrospective incluant 65 patients ayant présenté une toxidermie sur une

période de 15 ans allant de 2000 à 2014 et ayant nécessité ou non une hospitalisation. Les

caractéristiques épidémiologiques, cliniques des patients ainsi que les données de l’enquête de

pharmacovigilance (EPV) ont été précisées.

Résultats : Il s’agit de 39 femmes et de 26 hommes soit un genre ratio (H/F) de 0,6. L’âge moyen au

moment du diagnostic était de 53,8 ans. L’EPV a été réalisée dans 59 cas (90,76%), l’imputabilité

des lésions cutanées au traitement était très vraisemblable dans 21 cas (35,5 %), vraisemblable dans

25 cas (42,3 %) et probable dans 13 cas (22 %). Le diagnostic de TD a été retenu dans les six cas

restants malgré l’absence d’EPV devant le délai d’apparition des lésions compatibles avec le

diagnostic de toxidermie et/ou le fait que le médicament suspect soit connu pourvoyeur de cette

réaction cutanée.

Les manifestations cliniques étaient à type d’urticaire dans 18 cas, d’érythème pigmenté fixe (EPF)

dans 10 cas, de photosensibilisation dans 9 cas dont deux de phototoxicité et sept de photoallergie,

de rash maculo-papuleux dans 6 cas, d’eczéma et d’acné induite, chacun dans 3 cas. Les

manifestations suivantes ont été notées chacune, dans 2 cas : l’érythème polymorphe, le syndrome

main-pied, le purpura, et la mucite. L’aggravation d’un psoriasis ancien a été relevée dans un cas,

une onycholyse distale, une capillarite purpurique et un lichen plan ont été notés chacun dans un cas.

L’atteinte cutanée était grave dans 5 cas (7,69 %) : deux cas de pustulose exanthematique aigue

généralisée (PEAG), deux cas de DRESS syndrome et un cas de necrolyse épidermique toxique.

Les médicaments les plus fréquemment incriminés étaient la griseofulvine dans 6 cas, les cyclines

et le paracétamol chacun dans 5 cas, le piroxicam et l’acide acetylsalicylique dans 4 cas chacun, la

pristinamycine dans 3 cas, les macrolides, le diclofenac, et les céphalosporines dans 2 cas chacun.

L’allopurinol était responsable des 2 cas de DRESS syndrome. L’imatinib était responsable d’une

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toxidermie lichénoide dans un cas, la capecitabine et le sorafenib étaient à l’origine de syndrome

main-pied.

Quarante-neuf patients (76,5 %) ont été traités par des dermocorticoides seuls avec une évolution

favorable, et 5 patients ont nécessité le recours à une corticothérapie par voie générale. Pour tous

les patients, le médicament incriminé a été arrête.

L’évolution était favorable dans tous les cas.

Conclusion : Le diagnostic de toxidermie doit amener à l’arrêt rapide du traitement suspecté. Tous

ces cas doivent être notifies aux instances de pharmacovigilance afin d’authentifier l’imputabilité du

médicament en question et d’interdire formellement et définitivement sa réintroduction.

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PRISE EN CHARGE DES ALLERGIES NASOSINUSIENNES DECOUVERTES EN COURS

DE CARRIERE EN MILIEU AERONAUTIQUE MILITAIRE.

SETHOM A, BEN SALEM S, AYED ASMA, SOUISSI A , DJMAIL H, DKHIL I , BEN OTHMEN CH, khélifi T, Guermazi

N.

CENTRE DE MEDECINE AERONAUTIQUE ET D’EXPERTISE DE TUNIS.

Introduction : L’allergie nasosinusienne présente certaines particularités en milieu aéronautique

militaire. Elle pose un problème de diagnostic positif à cause de l’absence de moyens fiables de

confirmation et un problème médico militaire concernant l’imputabilité professionnelle de la rhinite.

Son impact sur la qualité de vie nécessite parfois un changement de poste ou une exemption, décision

qui se heurte à des difficultés médico administratives. De plus en milieu aéronautique, elle pose des

problèmes d’aptitude au vol pour le personnel navigant.

Le but de l’étude : est de déterminer le profil épidémio-clinique et préciser les problèmes médico-

administratifs et d’aptitude de cette pathologie en milieu aéronautique militaire.

Méthodes : Nous rapportons 20 cas chez des pilotes actifs suivis en visite révisionnelle

périodiquement au centre de médecine aéronautique et d’expertise sur 10ans allant de 2002 à2011.

Résultats : L’âge moyen était de 38 ans, une prédominance masculine nette a été observée. Les

pilotes d’hélicoptère et les contrôleurs de la défense aérienne représentent la population la plus

fréquemment touchés. Les ATCD d’allergie ont été notés dans 5%des cas, l’exposition

professionnelle à un facteur allergisant a été observée dans 70% des cas. Les deux types de rhinites

allergiques ont été observés avec une nette prédominance de la rhinite per annuelle. La rhinoscopie

antérieure a montré un aspect normal de la muqueuse nasale dans 75%des cas. Une couleur rouge

dans 10%des cas, une couleur lilas dans 12%des cas et un aspect pale dans 8%des cas.

L’endoscopie nasale a objectivé un aspect pathologique du méat moyen chez 7 patients. Les

incidents concomitants étaient dominés par les états de dysfonctionnement tubotympanique et de

barotraumatismes (otologique : 4cas, sinusiens : 2cas).Les examens paracliniques réalisés sont :

les tests cutanés, le CLA30, le dosage des IgE et l’éosinophilie dans le mucus nasal .L’allergie aux

acariens était la plus fréquente. Le traitement était symptomatique dans tous les cas et une

désensibilisation a été indiquée dans six cas.

Conclusion : L’allergie nasosinusienne pose une problématique spécifique en milieu militaire

aéronautique. Elle nécessite une prise en charge adéquate et un suivi régulier afin de réduire au

maximum les risques barotraumatiques pouvant engager la sécurité aérienne.

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PROFIL ETIOLOGIQUE DU PRURIT CHRONIQUE DANS UN SERVICE DE MEDECINE

INTERNE

GUERMAZI E, BELLAKHAL S, JOMNI T, SOUISSI A, DERBEL F, JALLOULI A, SMIDA H, DOUGGUI MH

SERVICE DE MEDECINE INTERNE, HOPITAL DES FORCES DE SECURITE INTERIEURE-LA MARSA-TUNISIE.

Introduction :

Le prurit chronique est un motif de consultation fréquent en médecine. Il ne constitue pas une maladie

en soi mais un symptôme qui peut révéler plusieurs maladies sous-jacentes. Il est donc important

devant un prurit chronique de réaliser un bilan étiologique à fin de déterminer la pathologie causale.

But : Déterminer le profil étiologique du prurit chronique à travers une série de patients explorés en

médecine interne.

Matériels et méthodes :

Etude rétrospective incluant 67 patients explorés entre Janvier 2012 et janvier 2015 pour un prurit

chronique. Seuls les patients ayants un prurit généralisé ont été inclus.

Résultats :

Il s’agissait de 40 femmes et de 27 hommes ayant un âge moyen de 46 ans (3 à 84 ans).

L’enquête étiologique avait permis de retenir un diagnostic étiologique chez 56 patients (83,6 %).

Les pathologies hépatobiliaires dominaient les étiologies et étaient retrouvées chez 12 patients (18

%): il s'agissait de 3 cas de cirrhose biliaire primitive, 3 cas de cirrhose post hépatite virale C, 2 cas

de kyste hydatique du foie, 2 cas de lithiase de la voie biliaire principale, un cas de cholangite

sclérosante auto-immune et un cas de maladie de Gilbert.

Les causes infectieuses étaient notées chez 10 patients (15 %) dont 7 cas de gale, 2 cas d’infection

parasitaire et un cas d’infection virale.

Une allergie médicamenteuse était retrouvée chez 10 patients (15%). Les médicaments les plus

fréquemment incriminés étaient les anti-inflammatoires non stéroïdiens dans 4 cas, les fénofibrates

dans 2 cas, le paracétamol dans 1 cas, les antipaludéens de synthèse dans 1 cas, la colchicine dans

1 cas et le valsartan dans 1 cas.

Une cause néoplasique était révélée chez 9 patients (13,4%) dont 8 cas de lymphome et un cas de

cancer du côlon.

Un eczéma allergique était retrouvé chez 6 patients (9%). Une allergie alimentaire était notée chez 3

patients (4,5%).

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Un prurit sénile était noté chez 3 patients (4,5%), un prurit gravidique était retenu dans 2 cas et un

prurit psychogène dans un cas. Chez les 11 patients restants (16,4%), l'enquête étiologique n'a pas

permis de retenir un diagnostic.

Conclusion :

Notre série souligne l'intérêt de réaliser un bilan étiologique en présence d'un prurit chronique. La

fréquence des néoplasies dans notre série doit faire considérer le prurit comme étant un signe

d'alarme incitant à rechercher un cancer sous-jacent. L'enquête étiologique doit être orientée par les

signes d'appel et aidée par le bilan biologique et radiologique.

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PROFIL ALLERGENIQUE DES RHINITES ALLERGIQUES CHEZ L’ENFANT

E. GUERMAZI, M. TRIKI, M. ABOUDA, F. YANGUI, R. AYARI, S. LOUHAICHI, S. ISMAIL, H. KHOUANI, MR. CHARFI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE. HOPITAL DES FSI DE LA MARSA. TUNISIE.

Introduction : La rhinite allergique est fréquente chez l’enfant. Elle pose un problème de santé

publique vu le coût élevé de sa prise en charge.

But : Etudier le profil allergénique des rhinites allergiques chez l’enfant.

Patients et méthodes : Etude prospective réalisée sur une période allant de Janvier 1992 à

Septembre 2015 incluant 3410 patients âgés de moins de 16 ans ayant consulté pour des

manifestations allergiques. Parmi eux, nous avons colligé 2553 patients ayant consulté pour une

rhinite allergique,

Résultats : Il s’agit de 1479 garçons et de 1072 filles d’âge moyen de 8 ans (3 à 15 ans). Une

atopie familiale était retrouvé dans 37,5% des cas. La rhinite allergique était associée à un asthme

allergique dans 37,5% des cas, à une conjonctivite allergique dans 52% des cas et à un eczéma dans

22% des cas. Un test cutané était pratiqué chez tous les patients. Il était positif dans 75% des cas.

Un seul cas a montré un dermographisme. Une mono-sensibilisation était retrouvée dans 14% des

cas. Une sensibilisation aux acariens était la plus fréquente à 58% des cas, suivie par les pollens à

43,75%, puis par la sensibilisation aux poils de chat et de chien (33% et 27% respectivement). La

sensibilisation aux pollens était dominée par la sensibilisation aux cyprès et oliviers (52% des cas).

La prise en charge thérapeutique reposait sur les mesures d’éviction allergénique et sur le traitement

symptomatique.

Conclusion : Il ressort de cette étude que les acariens sont les plus allergisants chez l’enfant suivis

par les pollens. Les pollens les plus allergisants sont les cyprès et les oliviers.

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ALLERGIE AUX ACARIENS CHEZ L’ENFANT : A PROPOS DE 83 CAS

BEN SALEM N , BEN SAAD S , DAGHFOUS H , BEN KHLIFA M, TRITAR F

PAVILLON C. HOPITAL ABDERAHMEN MAMI. ARIANA

Introduction :

Les maladies allergiques respiratoires sont fréquentes chez l’enfant. L’allergène y responsable est

dans la majorité des cas les acariens.

Méthodes :

Étude rétrospective de 83 dossiers de patients âgés de moins de 18 ans porteurs d’une allergie

respiratoire confirmée aux acariens. Le diagnostic est retenu devant la présence de signes d’allergie

respiratoire et des tests cutanés aux acariens positifs.

Résultats :

L’âge moyen de nos patients était de 9 ans. Une légère prédominance masculine a été notée (51 %).

L’atopie familiale a été trouvée dans 65% des cas. L’allergie respiratoire a été dominée par la rhinite

allergique (79% des cas) suivie par l’asthme (65% des cas). La conjonctivite allergique a été notée

chez 24% patients et l’allergie cutanée chez 13% patients à type d’urticaire dans 72% des cas.

Cinquante-trois enfants avaient une monosensibilisation aux acariens (64%). Une polysensibilisation

a été notée chez 30 patients (36%). Nous avons noté une légère prédominance des sensibilisations

aux DPT par rapport aux DF (97% versus 86%). L’immunothérapie spécifique n’a été prescrite que

chez 30 patients (36%).

Conclusion :

L’allergie respiratoire chez l’enfant est fréquente dans notre pays dominée par la rhinite allergique et

l’asthme. Les allergènes les plus incriminés sont les acariens. Le recours à l’immunothérapie

spécifique reste faible dans notre pratique courante.

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APPORTS DES TESTS DE PROVOCATIONS MEDICAMENTEUX DANS LE DIAGNOSTIC

DE L'ALLERGIE MEDICAMENTEUSE

BEN MANSOUR A, DAGHFOUS H, BEN SAAD S, BEN KHELIFA M, TRITAR F

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE, PAVILLON C, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI- ARIANA.

Introduction : Les moyens diagnostiques d’une allergie médicamenteuse sont limités. En effet, Les

tests cutanés ne sont validés que pour certains médicaments (bétalactamines, anesthésiques

généraux, produits de contraste iodés, anti-coagulants…). Ainsi, en cas de leur négativité ou

d’impossibilité de réaliser ces tests, un test de provocation (TP) au médicament ou test de ré-

introduction médicamenteux est nécessaire pour confirmer l’allergie. Les TP aux médicaments

peuvent être inhalés, oraux, intramusculaires, sous-cutanés ou intraveineux.

But : Décrire les procédures du TP médicamenteux et démontrer l’apport de celui-ci dans le

diagnostic positif de l’allergie médicamenteuse.

Patients et Méthodes : Etude rétrospective (2007- 2015) menée chez des patients hospitalisés pour

tests de provocation médicamenteux indiqués devant la suspicion d’une allergie médicamenteuse.

Tous les tests de provocation étaient réalisés en milieu hospitalier et après consentement éclairé du

patient ou du tuteur.

Résultats : Quarante tests de provocation médicamenteux étaient réalisés chez 32 patients (15

hommes et 17 femmes) âgés en moyenne de 23,5 ans (4- 65 ans). Les manifestations allergiques

étaient dominées par l’urticaire rapportée dans 98% des cas. Un œdème du visage était noté dans 6

cas (18,7%). Un choc anaphylactique était rapporté dans 3 cas (11%). Le test de provocation à

l’aspirine était le plus réalisé (n= 13), suivi par le test de provocation à l’amoxicilline (n= 10). Le

test de provocation au paracétamol était réalisé dans 7 cas (18,5%) et celui aux AINS (Ibuprofène)

était indiqué dans 4 cas (11%). Ailleurs d’autres médicaments étaient utilisés : Lidocaïne (n=3),

Ofloxacine (n=1), Cébutolol (n=1), Salbutamol (n=1) et vaccin pentacoq (n=1). Le test de

provocation était positif et permettant de confirmer l’allergie médicamenteuse dans 10 cas (37%) :

Aspirine (n=4), amoxicilline (n=2), paracétamol (n=3), Cébutolol (n=1) et ibuprofène (=1). Les

manifestations cliniques permettant d’arrêter le test de provocation étaient immédiates et survenant

en 24 heures de la dernière prise médicamenteuse étaient notés dans 5 cas.

Conclusion : Le test de provocation médicamenteux est une alternative diagnostique de l’allergie

médicamenteuse. Il doit être réalisé en milieu hospitalier et sous surveillance médicale stricte car les

réactions constatées au cours du TP sont généralement précoce et potentiellement mortelles.

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DESENSIBILISATION AUX VENINS D’HYMENOPTERES CHEZ L’ENFANT DANS UN

SERVICE SPECIALISE D’ALGER.

D.OUALI, R.ABDELLAZIZ, M.LEMDANI, H.DOUAGUI*

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE ET D’ONCOLOGIE THORACIQUE, ET LABORATOIRE DU SOMMEIL, HOPITAL DE BENI-MESSOUS

Introduction : La désensibilisation aux venins d’hyménoptères est efficace chez l’adulte comme chez

l’enfant dans plus de 90 % des cas pour prévenir le risque de récidive de réaction générale lors de

piqûres ultérieures.

But de l’étude : apprécier le profil évolutif d’une cohorte d’enfants désensibilisés aux venins

d’hyménoptères à Alger.

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une enquête prospective sur 80 enfants (26 filles et 54 garçons)

pris en charge au service de pneumo-allergologie du CHU Béni- Messous de Décembre 2006 à

décembre 2014 pour allergie aux venins d’hyménoptères.

32 enfants ont été désensibilisés, 10 selon le protocole rush et 22 selon le protocole ultra rush en

tenant compte de 02 critères, l’âge supérieur à 5 ans et les stades III et IV la classification MÜLLER.

Résultats : 12 enfants ont eu des effets secondaires à la désensibilisation 10 de grade II et 02 de

grade III selon la classification de RING et MESSMER ; ces derniers ont été traités par de l’oxygène,

des corticoïdes, des antihistaminiques et de l’adrénaline chez deux patients et 1 enfant a présenté un

état de choc nécessitant l’arrêt définitif de la désensibilisation.

Le profil évolutif de ces enfants est le suivant : 4 enfants ont terminé la désensibilisation, 5 sont à la

3ème année et 23 sont à moins de 3ans de traitement.

Le contrôle de l’efficacité de la désensibilisation par les tests cutanés est favorable puisque sur les

20 enfants contrôlés, 9 sont négatifs, 1 est resté positif et pour les 10 restants les tests n’ont pu être

réalisés par manque d’allergènes diagnostiques.

Pour le suivi par le dosage des IgE spécifiques, 2 sont négatives, 11 sont restés encore positives et

7 sont en cours de réalisation.

9 enfants ont été repiqués par des hyménoptères, 4 d’entre eux n’ont eu aucun incident et 5 ont

développé une simple réaction locale.

Conclusion : La surveillance de l’efficacité de la désensibilisation aux venins d’hyménoptères est

basée sur la survenue de réactions au cours de désensibilisation et la modification des tests cutanés

et biologiques .La négativation des tests cutanés intradermiques et les réactions lors des repiqûres

sont les meilleurs critères d’efficacité de la désensibilisation qui reste au demeurant très efficace chez

l’enfant.

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Références bibliographiques :

1. Wassenberg .J et all : Recommandations pour la prise en charge de l’allergie aux venins

d’hyménoptères chez l’enfant. Paediatrica : vol 7, No .3. 2006

2. Catherine Magnette : Allergies aux hyménoptères diagnostic et traitement : bilan 2004.

3. Allergies & Immunologie Clinique .trimestrielle.6.juin 2008

4. Benjamin W : Pneumologie & Allergologie conférences scientifiques.Dec 2005.vol 2. No 8

5. Ponvert. C, Scheinmann. J : Allergie aux venins d’hyménoptères chez l’enfant, Revue

française d’allergologie et immunologie clinique. Déc. 2000.vol 40.issu 8. P 804-810

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90

DEFINING OBSTRUCTIVE VENTILATORY DEFECT IN 2015

S.REKIK1, Z.AFFES1, H.BEN SAAD1,2,3

1 DEPARTMENT OF PHYSIOLOGY AND FUNCTIONAL EXPLORATION, FARHAT HACHED UNIVERSITY HOSPITAL OF SOUSSE, SOUSSE, TUNISIA; 2 LABORATORY OF PHYSIOLOGY, FACULTY OF MEDICINE OF SOUSSE, UNIVERSITY OF SOUSSE, SOUSSE, TUNISIA; 3 RESEARCH LABORATORY N° LR14ES05: INTERACTIONS OF THE CARDIOPULMONARY SYSTEM, FACULTY OF MEDICINE OF SOUSSE, UNIVERSITY OF SOUSSE, SOUSSE, TUNISIA

Introduction: There is no clear consensus as to what constitutes an obstructive ventilatory defect

(OVD): Is it FEV1/FVC<lower limit of normal (LLN) or<0.70 (respectively, physiological and

operational definitions)?

Aim: To determine, according to the two definitions, the percentage of subjects having an OVD among

them explored in a lung function exploration laboratory.

Population and methods: This is a retrospective study including 4,730 subjects aged 17–85 years.

Subjects were divided according to the presence [physio (+) or operat (+)] or absence [physio (−)

or operat (−)] of an OVD, and into younger (<45 years, n=2,076), older (≥45 years, n=2,654),

smokers (n=1,208), and non-smokers (n=3,522) groups.

Results: For the total sample, the younger and older groups [mean±SD of age (years), respectively,

46.7±14.1; 33.9±7.4, and 56.8±9.1], the ‘physiological definition’ detected, respectively, 13.46,

43.22, and 5.09% more OVD than the ‘operational one’ (p<0.05). In addition, the operational

definition, compared with the physiological one, overdiagnosed OVD in 2.33 and 0.44% of smokers

and non-smokers, respectively, and underdiagnosed it in 4.46% and 29.72% of smokers and non-

smokers, respectively (p<0.05). Compared with the group ‘physio (−), operat (+)’, the ‘physio

(+), operat (−)’ one was younger (74.2±4.7 years vs. 40.9±10.3 years) and had significantly

higher FEV1 (62±13% vs. 78±17%) and FVC (71±15% vs. 93±19%).

Conclusion: The frequency of OVD much depends on the criteria used for its definition.

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ASTHME ET OBESITE : A PROPOS DE 450 CAS

A. MIGAOU, S. CHEIKH MHAMED, B. ZIDI, N. FAHEM, S. BLEL, S. BOUCHAREB, I. TOUIL, S. JOOBEUR, H. MRIBAH,

N. ROUATBI, A. EL KAMEL

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR UR14SP03

Introduction : Les études épidémiologiques ont montré qu'il existe une association positive entre

l'obésité et l'asthme de l'adulte, ainsi qu'entre l'hyperréactivité bronchique et l’IMC.

Objectif : Etudier les caractéristiques de l’asthme chez les obèses.

Matériels et méthodes : Etude rétrospective colligeant 450 asthmatiques obèses suivis au

service de pneumologie du CHU Fattouma Bourguiba de Monastir durant les 22 dernières années.

Résultats :

L’âge moyen des patients au moment du diagnostic est de 45±12,8 ans. Il existe une nette

prédominance féminine (81,3%). 3% des malades sont tabagiques actifs. L’IMC moyen est de

34.8±4.25 kg/m2 avec des valeurs allant de 30 à 49.93 kg/m2. 61.33% des cas ont une obésité

grade I ([30,35[). Des antécédents personnels d’atopie sont notés dans 63,11% des cas dominés

par la rhino-sinusite (63,62%) et la conjonctivite 32.2% des cas. 36.32% des patients sont

hypertendus, 20.89% sont diabétiques, une dépression est noté dans 4.97% des cas, une

insuffisance coronaire dans 4.97% des cas, un reflux gastro-œsophagien dans 4,47 % des cas et

une DDB dans 3,78% des cas. L’âge de début des symptômes est de 38,7±12,5 ans. 47,5% des

malades ont vu leurs symptômes apparaitre après 40 ans. L’asthme est allergique dans 59,4% des

cas (acariens dans 67,5% ; phanères d’animaux dans 10,2% ; moisissures dans 4,4% des cas), post

ménopausique dans 38,3% des cas, professionnel dans 9,1% des cas et dans le cadre d’un

syndrome de Widal dans 2,2% des cas. 17% des malades ont un TVO à la spirométrie qui était

sévère dans 11,9% des cas. 48% des malades sont sous traitement 3ème pallier, 26% sous pallier

4 et 5. Selon Gina 2014, l’asthme est sévère dans 37,42% des cas, modéré dans 37,1% et léger

dans 25,48% des cas. Le nombre moyens d’exacerbations est de 2,21 par an. 14,66% des malades

ont un antécédent d’hospitalisation en pneumologie pour exacerbation sévère, 2,67% des cas ont un

antécédent d’hospitalisation en réanimation pour asthme aigu grave avec recours à la ventilation

mécanique dans 2% des cas.

Conclusion

L’asthme chez les obèses garde sa prédominance féminine (toutefois plus marquée) et il est souvent

d’origine allergique. Mais, il est de révélation souvent tardive, associé à plus de comorbidités

cardiovasculaires avec un contrôle plus difficile et une sévérité plus marquée.

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92

ASTHME ET COMORBIDITES

S.BOUCHAREB, N.FAHEM, R.SAAD, S.JOOBEUR, A.MIGAOU, S.CHEIKH, S.BLEL, I.TOUIL

H.MRIBEH, N.ROUATBI, A.EL KAMEL

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE, CHU FATTOUMA BOURGUIBA, MONASTIR, TUNISIE.

Introduction

L’asthme est une maladie inflammatoire chronique multifactorielle. Son évolution est modulée par

certains facteurs aggravants dont les comorbidités.

Matériel et méthodes

Etude rétrospective à propos de 1794 patients hospitalisés et/ou suivis, à la consultation de

pneumologie pour asthme durant une période de 11 ans

Résultats

La moyenne d’âge est de 31ans avec une prédominance féminine dans 55,7 %. Les comorbidités

sont notées chez 166 patients (9,25%). La moyenne d’âge chez les patients ayant des comorbidités

est de 50,51% ans avec une prédominance féminine dans 68,1 %. Les comorbidités retrouvées sont

: l’hypertension artérielle dans 53 cas (31,92%), le diabète dans 36 cas (21,68 %), une

coronaropathie et une valvulopathie respectivement chez 9 et 5 patients (5,42% et 3%), la

néphropathie et la dysthyroïdie respectivement 7,8% et 6%. Une psychose est retrouvée chez 16

patients (9,63%), un ulcère gastro-duodénal dans19 cas (11,44%). L’asthme est contrôlé dans 51,8

% des cas chez les patients avec comorbidités vs 66,7% chez le groupe sans comorbidités,

partiellement contrôlé dans 35,5 % des cas vs 23,9 % et non contrôlé dans 12,7% des cas vs 8,7 %.

Conclusion

Les patients asthmatiques ayant des comorbidités ont un asthme plus sévère et difficile à contrôler.

Une prise en charge thérapeutique intégrant les différentes pathologies présentes chez un même

patient pourrait améliorer l’histoire naturelle de l’asthme.

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93

ALTERATION DES TAUX DE GLUTATHION ET DE VITAMINE C CHEZ DES SUJETS

ASTHMATIQUES TUNISIENS : IMPACT SUR LA SEVERITE ET L’OBSTRUCTION

BRONCHIQUE

BEN ANES A, BCHIR S, BEN NASER H, BENZERTI M, GARROUCH A, YACOUB S, TABKA Z, CHAHED

K.

UNITE DE RECHERCHE UR12ES06, PHYSIOLOGIE DE L’EXERCICE ET PHYSIOPATHOLOGIE: DE L’INTEGRE AU MOLECULAIRE « BIOLOGIE, MEDECINE ET SANTE ». FACULTE DE MEDECINE DE SOUSSE. TUNISIE

Introduction : L’asthme est une pathologie pulmonaire très fréquente, qui constitue un problème

majeur de santé publique. Elle est caractérisée par une inflammation chronique des voies

respiratoires. Le but de la présente étude a été d’évaluer le niveau plasmatique des antioxydants non-

enzymatiques, à savoir le glutathion réduit et la vitamine C chez des patients ayant un asthme et chez

des sujets témoins sains.

Méthodes : il s’agit d’une étude cas-témoins portée sur 166 sujets asthmatiques et 229 témoins.

Les données individuelles ont été recueillies par questionnaires. Les mesures spirométriques et de

dosage du monoxyde d’azote exhalé ont été effectuées par spirométrie et analyseur de NO. Les

biomarqueurs du statut antioxydant (glutathion réduit (GSH), vitamine C) ont été déterminés grâce à

des dosages biochimiques.

Résultats : les niveaux plasmatiques de GSH sont significativement plus réduits au sein du groupe

d’asthmatiques en comparaison avec les sujets témoins (33.6 (18.6-58.95) vs 85.35 (54.3-132.7)

nmol/ml, p 0.05).

Conclusion :

Nos résultats montrent ainsi une altération du système antioxydant non-enzymatique chez les

asthmatiques, ce qui témoigne d’une attaque radicalaire excessive.

Mots clés : Asthme, GSH, vitamine C, stress oxydatif.

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94

EFFETS DE LA TEMPERATURE AMBIANTE SUR LA FONCTION RESPIRATOIRE CHEZ LES

ADOLESCENTS

Y. HOUANEB MARGHLI, H. KWAS, E. GUERMAZI, I. ZENDAH, R. FESI, A. KHATTAB, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE PAVILLON I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI DE L’ARIANA, TUNISIE.

Introduction : Il est encore incertain si la variation de la température ambiante (TA) affecte la fonction

respiratoire des enfants et des adolescents sans antécédents d’asthme.

Objectif : Déterminer les effets de la TA sur la fonction respiratoire des adolescents scolarisés sans

antécédents respiratoires en Tunisie.

Méthode : Etude prospective comportant des mesures spirométriques réalisées chez des

adolescents avec une activité sportive scolaire durant la saison d’hiver. Ils sont inclus dans notre

étude 213 élèves de deux sexes âgés de 14 à 16 ans pratiquant une activité sportive scolaire régulière

et dont les parents ont donné un consentement éclairé. Chaque élève a eu une mesure spirométrique

avant et après un test d’effort. Les données quotidiennes sur la température ambiante ont été

contrôlées au cours de la même période.

Résultats : Durant l’étude, la température était en moyenne de 11°c (8 à 16°c). La moyenne de la

VEMS était de 3, 24 l avant le test d’effort et de 3, 1 l à l’arrêt de l’effort. La moitié de notre population

ont eu une chute de 10% de leurs VEMS post exercice par rapport à la valeur de base. Les basses

températures ont été associées à la diminution du VEMS mesuré après l’arrêt de l’effort. Les effets

se sont produits à la fois pour les garçons et les filles.

Conclusion : Nos résultats fournissent la preuve que la TA a des effets significatifs sur la fonction

respiratoire des adolescents sans antécédents d’asthme.

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95

LE SYNDROME DE WIDAL : ETUDE DESCRIPTIVE A PROPOS DE 28 CAS

A. HEDHLI1, M. MJID1, R. BACHRAOUI2, H. BELAID2, S. TOUJANI1, H. SNENE3, Y. OUAHCHI1, N. BEN SALAH3,

B. LOUZIR3, N. MHIRI1, J. CHERIF1, M. BEJI1.

1 : UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS. HOPITAL LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE, UNITE DE RECHERCHE 12SP06, 1007, TUNIS, TUNISIE. 2 : UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS. HOPITAL LA RABTA, SERVICE D’ORL. 3 : UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE.

Introduction :

La maladie de Fernand Widal associe une rhinosinusite chronique avec polypose nasale le plus

souvent, un asthme sévère et une intolérance clinique à l’acide acétyl-salicylique.

Buts : Décrire les particularités cliniques, thérapeutiques et évolutives des patients présentant un

syndrome de Widal.

Matériels et méthodes :

Étude rétrospective incluant les patients suivis aux services de pneumologie-allergologie et d’ORL du

CHU la Rabta de Tunis pour un syndrome de Widal entre 2004 et 2014.

Résultats :

Durant la période d’étude, 28 patients âgés en moyenne est de 37,4 ans [23-67] ont été inclus. Une

prédominance féminine a été notée dans 65% des cas. Le diagnostic était fait dans tous les cas par

la présence de la triade : asthme, polypose nasale et intolérance à l’aspirine. Les tests cutanés aux

pneumallergènes étaient positifs dans 2 cas. Chez la majorité des patients, l’asthme était persistant

sévère (78%). Un patient sur trois avait des antécédents d’hospitalisation pour asthme aigu grave. La

majorité des patients (85%) étai sous association de corticoïdes inhalés et bronchodilatateurs de

longue durée d’action. Dix d’entre eux avaient bénéficié en plus d’antileucotriènes. Tous les patients

étaient sous des corticoïdes nasaux, deux étaient sous une corticothérapie systémique. La rhinite

était persistante sévère dans tous les cas, ayant nécessitée un traitement chirurgical (polypectomie

avec ethmoïdectomie) chez cinq patients. Malgré un traitement optimal et une éviction de l'aspirine

et des autres AINS, l’asthme était non contrôlé dans 53,5 % des cas.

Conclusion :

Les patients porteurs d’un syndrome de Widal ont un asthme souvent sévère, difficile à contrôler,

nécessitant de ce fait une prise en charge pluridisciplinaire.

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96

FACTEURS DE RISQUE D’INSTABILITE DU VEMS CHEZ L’ENFANT ASTHMATIQUE

BLIBECH H1, BERRAIES A1, HAMDI B1, MAAZAOUI S1, AMMAR J1, TORKMEN S1, BEN KHAMSA JAMALEDDINE

S2, HAMZAOUI A1.

1-PAVILLON B, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA. 2-SERVICE DES EFR, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA.

Introduction : Le but principal de la prise en charge de l’asthme de l’enfant est d’obtenir un contrôle

de la maladie et de maintenir une fonction respiratoire normale. L’instabilité de la fonction respiratoire

peut être le reflet de phénomènes inflammatoires non contrôlés et représente un facteur de risque

d’exacerbations.

Objectifs du travail : Identifier les facteurs associés à l’instabilité du VEMS dans l’asthme de l’enfant,

facteur de risque d’exacerbations et de maladie plus sévère.

Matériel et méthodes : Etude rétrospective incluant 50 enfants asthmatiques âgés de 4 à 16 ans,

qui ont un suivi régulier par des spirométries. Les facteurs associés à la variabilité du VEMS (définie

par une variation 10% entre deux spirométries) ont été étudiés. Deux groupes ont été identifiés :

Le premier groupe était celui des enfants qui avaient un VEMS stable (14 patients soit 28%

de l’échantillon).

Le deuxième regroupait les patients qui avaient une variabilité de leur VEMS « en dents de

scie » dénotant d’une instabilité de leur maladie (36 patients soit 72% de l’échantillon).

Résultats : Le sexe ratio était de 2,12. L’âge moyen à la première spirométrie était de 6,96 ans [4-

9] et celui de la dernière de 12,36 ans [10-16]. L’asthme était léger chez 34% des cas et persistant

modéré à sévère chez 76% des enfants. Le VEMS moyen initial était de 98,9% et final de 103,6%

avec un VEMS initial 80% chez 80% des enfants. La variabilité du VEMS intéressant 72% des enfants

était liée à plusieurs facteurs. Chez les enfants avec un VEMS stable, l’origine urbaine était plus

fréquente (91,7% vs 58,6% ;p=0,03). Une mauvaise observance thérapeutique était caractéristique

du groupe avec une variabilité du VEMS (72,2% vs 35,7% ;p=0,02). De même, le nombre

d’exacerbations étaient plus fréquent dans ce groupe (44,4% vs 14,3% ;p=0,04). Le VEMS final était

meilleur dans le groupe sans variabilité (101% vs 90,22% ;p= 0,05).

Conclusion : La mauvaise observance thérapeutique dans l’asthme est associée à une instabilité du

VEMS. Cette mauvaise observance est influencée par les conditions socio-économiques. L’instabilité

du VEMS est liée à un asthme plus sévère et mal contrôlé. Maintenir une fonction normale pourrait

prévenir le déclin du VEMS.

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97

IMPACT DE L’OBSERVANCE SUR LE CONTROLE DE L’ASTHME

HANA SAKLY (1), BESMA HAMDI (2), DORRAJARRAYA (1), ANISSA BERRAIES (2), JAMEL AMMAR (2), DALILA

GHLILA (1), AGNES HAMZAOUI (2)

(1) SERVICE DE PHARMACIE, HOPITAL A. MAMI, ARIANA, TUNISIE. (2) SERVICE DE PNEUMOLOGIE, PAVILLON B, HOPITAL A. MAMI, ARIANA, TUNISIE

Introduction : L’asthme est une maladie chronique et multifactorielle. Malgré un traitement efficace,

le niveau de control de l’asthme est insuffisant dans certaines situations lié notamment à une

mauvaise observance.

Objectif : Evaluer les connaissances des asthmatiques sur leur maladie et déterminer l’impact de

l’inobservance thérapeutique sur le contrôle de l’asthme.

Matériels et méthode : Etude prospective réalisée sur une période de deux mois à la consultation

externe de pneumologie de l’hôpital Abderrahmen Mami. Un questionnaire a été élaboré afin d’évaluer

les connaissances sur l’asthme et de déterminer le profil d’observance. Les malades ont été réparti

en deux groupes : Groupe 1 : asthme contrôlé et groupe 2 : asthme non contrôlé.

Résultats : 50 patients ont été interrogés. L’entretien a été direct avec le patient dans 94% des cas.

La moyenne d’âge est de 51 ans. L’asthme est classé persistant sévère dans 46% des cas, persistant

modéré dans 50% des cas et persistant léger dans seulement 4% des cas. 72% des patients sont

bien contrôlés sous traitement et 28% sont non contrôlés. 57% des asthmatiques non contrôlés sont

mauvais observants, contre uniquement 30% chez les bien contrôlés. 42% des non contrôlés ont

une mauvaise situation économique contre 23% chez les contrôlés. 86% des asthmes non contrôlés

sont allergiques contre 92% chez les patients contrôlés. Chez 64% des patientes non contrôlés Vs

39% des contrôlés, l’asthme est classé persistant sévère. La durée moyenne d’évolution de l’asthme

chez les non contrôlés est 22 ans contre 15 ans chez le groupe contrôlé. 57% des asthmatiques non

contrôlés utilisent d’une façon erronée les dispositifs d’inhalation, 93% ne savent pas à quoi servent

les traitements de l’asthme et leur effets sur l’organisme et 42% ont au moins une pathologie associée

contre 36%, 83% et 23% respectivement chez le groupe contrôlé. Tous les patients ont bénéficié

d’une éducation thérapeutique. La comparaison des deux groupes ne montre pas de corrélations

statistiquement significatives.

Conclusion : Il ressort dans notre étude que l’inadhérence aux traitements constitue une étape

limitante dans la prise en charge des asthmatiques d’où le rôle important de l’éducation thérapeutique

pour améliorer l’observance et le bon contrôle de la maladie. Vu la faible puissance de notre étude,

les résultats mériteraient d’être vérifiés sur des échantillons plus importants.

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98

PLACE DU QUESTIONNAIRE QCALF DANS L’EVALUATION DES CONNAISSANCES

DES MALADES ASTHMATIQUES

BAHLOUL N, BADRI I, FEKI W, KCHAW A, KETATA W, REKIK WK, KAMMOUN S

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU HEDI CHAKER SFAX TUNISIE

Le niveau de connaissance du patient sur sa maladie est un élément essentiel du diagnostic éducatif.

Le questionnaire QCALF constitue un moyen rapide, aisé et validé afin de collecter les informations

à l’élaboration d’un programme éducatif adapté aux besoins du patient. Le but de notre travail est

d’évaluer les connaissances des asthmatiques sur l’aspect biomédical de la maladie, sur la

perception des symptômes et des connaissances d’ordre général avant de les inclure dans un

programme d’éducation thérapeutique.

Il s’agit d’une étude transversale menée sur une période de 3 mois portant sur 52 patients

asthmatiques suivis régulièrement au service de pneumologie du CHU Hédi Chaker de Sfax. Pour

chaque patient, on a recueilli les données sociodémographiques, on a évalué ses connaissances sur

la maladie à l’aide du questionnaire QCALF et on a précisé le niveau de contrôle de l’asthme par le

test ACT.

L’âge moyen a été de 48 ans. 66% de nos patients n’ont pas été scolarisés ou ayant un niveau

d’instruction primaire. Deux patients seulement ont été des fumeurs. L’ancienneté de la maladie a

varié entre une année et 31 ans. L’asthme a été classé persistant modéré chez 73% des patients.

L’asthme a été contrôlé dans 44,2 % des cas. Le pourcentage des réponses exactes a été précisé

pour chaque question du questionnaire QCALF. L’étude statistique a consisté en la recherche d’une

liaison statistiquement significative entre le taux de réponses exactes et le contrôle de l’asthme tout

en sachant que les questions ont été regroupées en 3 groupes qui sont l’aspect biomédical de

l’asthme, la perception des symptômes et des connaissances d’ordre général.

Cette étude insiste sur l’intérêt d’évaluer les connaissances des malades asthmatiques par le

questionnaire QCALF avant de les inclure dans un programme d’éducation.

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99

LE PROFIL DES PATIENTS BPCO EXACERBATEURS FREQUENTS

R.EL BEY, C.ICHAOUIA, S.DABBOUSSI, G.SOUSSI, Z.MOATAMRI, E.SEBAI, S.MHAMDI, M.KHADHRAOUI,

R.CHEIKH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL MILITAIRE TUNIS

Introduction :

Les exacerbations aiguës (EA) de la BPCO ont un impact négatif sur la morbi-mortalité ainsi que sur

les coûts de santé. D’où l’intérêt d’être considérées comme cibles thérapeutiques et préventives

majeures.

Objectif : Etudier les caractéristiques des patients présentant des EA fréquentes.

Patients et méthodes :

Etude rétrospective incluant 61 patients hospitalisés pour EA de BPCO entre 2013 et 2014. On a

défini 2 groupes : G1 comportant 19 patients exacerbateurs fréquents (EF, au moins 2 EA/an) et G2

incluant 42 patients non exacerbateurs fréquents (NEF).

Résultats :

Les EF étaient plus jeunes (61vs70 ans) ayant un tabagisme plus important (72PA vs 66PA). Le

sevrage n’était observé que chez 42%vs57% des cas. L’obésité était plus marquée chez les NEF

14%vs7%. Dans 82% des cas, les patients étaient classés à un stade sévère de BPCO. Les

comorbidités étaient associées dans 47%vs57%. L’insuffisance cardiaque n’est retrouvée que chez

les EF soit 10%. L’exacerbation était en rapport avec la surinfection bronchique dans 74% vs 52%

suivi par la pneumonie dans 26% vs 36%. Les EF présentaient plus d’exacerbation sévère

(84%vs61%). L’hypoxie est constatée dans 89% des cas vs 62% (p=0,04).Le recours à la VNI est

plus fréquent 32% vs 23%. La durée d’hospitalisation était en moyenne 12 jours.

Conclusion :

Les EF sont à un stade avancé de la maladie, tabagique non sevré ayant des comorbidités

essentiellement cardiaques. Ils présentaient des formes graves d’exacerbation. D’où l’intérêt de la

lutte antitabac.

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100

EVALUATION DE LA QUALITE DE VIE AU COURS DE LA BPCO

A. HEDHLI A, S. TOUJANI A, M. ISLEM B, M. MJID A, Y. OUAHCHY A, K. TAWADOD A, N. BEN SALAH

B, B. LOUZIR B, J. DAGHFOUS, N. MHIRI A, J. CHERIF A, M. BEJI A

A. UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS. HOPITAL LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE, UNITE DE RECHERCHE 12SP06, 1007, TUNIS, TUNISIE.

B. UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA ,TUNISIE

Introduction : La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie ayant un

retentissement non négligeable sur la qualité de vie (QV) des patients.

But : Évaluer la QV et ses facteurs déterminants chez des patients atteints de BPCO ainsi que sa

corrélation avec les symptômes et le degré de l’obstruction bronchique.

Patients et méthodes : Il s’agit d’une enquête transversale intéressant 40 patients atteints de

BPCO à l’état stable et à des différents stades de sévérité de la maladie qui sont suivis dans notre

service de Pneumo-Allergologie (la Rabta Tunis). Nous avons utilisé le questionnaire (VQ11) pour

l’étude de la QV ainsi que l’échelle mMRc pour l’évaluation de la dyspnée. Les données

spirométriques ont été collectées des dossiers médicaux.

Résultats : La majorité des patients était de sexe masculin (95%) et d’âge moyen de 66 ans (±7,6

ans). Tous les patients étaient tabagiques avec une intoxication moyenne de 44 PA. La moyenne du

score globale du VQ11 était à 28 (±9). La QV était altérée chez 65% des patients. Les scores moyens

des différentes dimensions étaient de 9, 9, et 10 respectivement pour la dimension fonctionnelle,

psychologique et relationnelle. Dans le groupe de patients ayant une QV altérée, le VEMS, le rapport

VEMS/CVF étaient plus bas (p>0,05) et le score de dyspnée était plus important (p=0,001). Le

nombre d’exacerbation était plus bas chez les patient ayant une QV conservée (p=0,03). La dyspnée

était significativement liée à l’altération de la QV particulièrement dans sa composante psychologique

et relationnelle (p<0.05).

Conclusions : Nos résultats confirment l’altération de la QV chez les BPCO symptomatiques et

sévères. Ainsi, l’effet de la BPCO sur la QV devrait être systématiquement recherché lors du suivi des

malades.

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101

LE TEST DE MARCHE DE 6 MINUTES : INTERETS DANS L’EVALUATION DE LA

BRONCHO-PNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE.

O.NEFFATI1, H.GHARSALLI1, S.AOUADI1, S.HFAIEDH1, Y.GRIBAA1, S.JAMELLEDINE2,

S.MAALEJ1, L.DOUIK ELGHARBI1

1- PAVILLON D. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 2-SERVICE DES EXPLORATIONS FONCTIONNELLES. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE.

Introduction : Le test de marche de 6 minutes (TM6) est actuellement la méthode de référence pour

évaluer la tolérance à l’effort et les effets de différents traitements dans la broncho-pneumopathie

chronique obstructive (BPCO). C’est un bon prédicateur du statut fonctionnel et de survie chez ces

patients.

But : Etudier l'existence d'une association entre la désaturation au cours du TM6, les comorbidités,

le score de dyspnée et la sévérité de la BPCO.

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 100 cas BPCO en état stable suivis

entre 2010 et 2014, tous les sujets ont bénéficié d’un examen clinique complet, d’une gazométrie à

l’air ambiant, d’une spirométrie. Trente-deux patients ont bénéficié d'un TM6. La sévérité de la

dyspnée a été évaluée par l’échelle de dyspnée mMRC cotée de 0 à 5. La sévérité de la BPCO a été

évaluée selon la classification GOLD 2011. La désaturation à l’effort retenu est la diminution de la

saturation après le test de 3% par rapport à la valeur initiale. Les patients étaient répartis en deux

groupes : Groupe 1 comportant 16 patients ayant présenté une désaturation lors du TM6 et Groupe

2 incluant 16 patients n’ayant pas présenté de désaturation.

Résultats : L'âge moyen de nos patients étaient de 64 ans comparables dans les deux groupes. Le

sevrage tabagique était moins fréquemment noté dans le groupe 1 (28,5% vs 52,9%; p=0,27). La

distance moyenne parcourue au cours du T6M était moins importante dans le groupe 1 (265 m vs

322 m ; p=0,06). Le diabète et la dyslipidémie étaient plus fréquents dans le groupe 1 avec p=0,13

et 0,085 respectivement). Une dyspnée d'effort classée mMRC >= 2 était plus fréquemment

observée dans le groupe 1 sans différence significative (100% vs 87,5% ; p=0,1). Une BPCO classée

GOLD C et D étaient plus fréquemment constatés dans le groupe 1 (62,5% vs 37,5%; p=0,06). Une

insuffisance respiratoire chronique de même que le recours à l'oxygénothérapie à domicile étaient

plus fréquemment indiquées dans le groupe 1 (18,75% vs 6,25% ; p= 0,4). Une mauvaise

observance au traitement était aussi plus fréquemment remarquée dans le groupe 1 (75% vs 50% :

p=0,02).

Conclusion : Le TM6 constitue un moyen objectif et reproductible dans l’évaluation de la sévérité de

la BPCO et dans l’optimisation de sa prise en charge thérapeutique.

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102

PARTICULARITES CLINIQUES ET EVOLUTIVES DE LA BPCO CHEZ LA FEMME EN

FONCTION DES FACTEURS ETIOLOGIQUES

S. MAAZZAOUI (1), B. HAMDI (1), A. BERRAIES (1), H. BLIBECH (1), H. SAKLY (2), J. AMMAR (1), A.

HAMZAOUI (1).

(1) SERVICE DE PNEUMOLOGIE, PAVILLON B, HOPITAL A. MAMI, ARIANA, TUNISIE. (2) SERVICE DE PHARMACIE, HOPITAL A. MAMI, ARIANA, TUNISIE.

Introduction : A part l’intoxication tabagique, la BPCO chez la femme peut être secondaire à

l’exposition prolongée à la fumée domestique. Il existe certaines particularités cliniques et évolutives

en fonction du facteur étiologique.

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les dossiers des 50 patientes hospitalisées dans notre

service entre 2012 et 2015 et chez qui le diagnostic de BPCO a été confirmé.

On va définir 2 groupes :

Groupe 1 = BPCO post tabagique

Groupe 2 = BPCO secondaire à l’exposition à la fumée domestique par la tabouna.

Résultats :

Parmi les 50 dossiers étudiés, 58 % des patientes avaient une BPCO post tabagique versus 42 %

dans le groupe 2. L’intoxication tabagique moyenne était de 35 PA. La durée moyenne d’exposition

à la fumée domestique était de 20ans. L’association à un tabagisme passif était retrouvée dans 57

% des cas dans le groupe 2. L’âge moyen était de 61 ans dans le groupe 1 versus 72 ans dans le

groupe 2 (p = 0.001). Soixante-seize pour cents des patientes du groupe 2 avaient des comorbidités

versus 50 % dans le groupe 1 (p = 0.06). La toux chronique était constante dans les 2 groupes. La

dyspnée était au moins stade 2 MMRC dans respectivement 88 % et 83 % des cas (p = 0.6). Le

VEMS moyen était de 48 % dans les 2 groupes. La BPCO était classée d’emblée au moins stade C

dans respectivement 61 % et 70 % (p = 0.2). Les exacerbations étaient essentiellement d’origine

infectieuse dans les 2 groupes (dans respectivement 84 % et 78 %). Soixante-douze pour cents des

patientes du groupe 1 étaient en insuffisance respiratoire aigüe (p = 0.02).

Conclusion :

La BPCO non tabagique semble être d’apparition plus tardive dans notre groupe. Les exacerbations

étaient plus sévères chez les femmes tabagiques avec un tableau d’insuffisance respiratoire aigüe.

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103

CORRELATION ENTRE L’INDICE DE MASSE MAIGRE ET LA FONCTION RESPIRATOIRE

AU COURS DE LA BPCO A L’ETAT STABLE.

M. MJID1, A. HEDHLI1, S. TOUJANI1, H. SNENE2, B. MELKI2, Y. OUAHCHI1, N. BEN SALAH2, B.

LOUZIR2, N. MHIRI1, J. CHERIF1, M. BEJI1

1 : UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS. HOPITAL LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE, UNITE DE RECHERCHE 12SP06, 1007, TUNIS, TUNISIE.

2 : UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE.

Introduction :

Chez les patients atteints de BPCO, l’indice de masse maigre (IMM) est un facteur prédictif de survie

indépendant de l’indice de masse corporelle (IMC).

But : Evaluer la corrélation entre l’IMM et la fonction respiratoire chez les BPCO à l’état stable.

Patients et méthodes :

Il s’agit d’une étude prospective, comparative, réalisée de Janvier à Juin 2015 chez des patients

suivis au service de pneumologie du CHU la Rabta à Tunis pour une BPCO à l’état stable. Deux

groupes de patients ont été identifiés en fonction de leur IMM (G1=IMM normal, G2=IMM bas). Un

IMM [masse maigre (MM) (Kg)/taille(m)2] normal a été défini par une valeur ≥à 16Kg/m² chez

l’homme et 15Kg/m² chez la femme. A l’inclusion, tous les patients ont eu une évaluation de la

dyspnée, selon l’échelle du mMRc, ainsi qu’une pléthysmographie corporelle totale et une mesure

de la composition corporelle par impédancemétrie bioélectrique. La sévérité de la BPCO a été évaluée

selon la classification GOLD 2011.

Résultats :

Durant la période d’étude, 39 patients (37 hommes et 2 femmes ; âge moyen : 65 ans) ont été inclus.

Les patients étaient répartis en 24 patients dans le G1 et 15 patients dans le G2. L’IMC moyen des

G1 et G2 était respectivement de 24,6Kg/m2 et 17Kg/m2 (p<10-3). Le score moyen de la dyspnée

était plus élevé dans le G2 (p>0,05). Le VEMS moyen était plus bas dans le G2 (p<0,05). Un

syndrome de distension pulmonaire était plus souvent retrouvé dans le G2 (p>0,05). L’IMM était

fortement corrélé à la valeur absolue du VEMS et au stade de sévérité de la maladie (p<10-3).

Conclusion :

Au cours de la BPCO, les patients dénutris sont plus dyspnéiques et ont une obstruction bronchique

plus sévère. La prise en charge de ces patients sur le plan nutritionnel est ainsi fondamentale afin

d’améliorer leur survie ainsi que leur qualité de vie.

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104

RETARD DIAGNOSTIQUE DE LA BPCO CHEZ LA FEMME

MAAZAOUI S, BERRAIES A, HAMDI B, BLIBECH H, AMMAR J, HAMZAOUI A

PAVILLON B, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA

Introduction :

La fréquence de la BPCO chez la femme est en augmentation significative dans notre pays du fait du

tabagisme actif ainsi que l’exposition à la fumée domestique. Notre objectif est d’insister sur le retard

diagnostique de cette pathologie qui reste longtemps sous diagnostiquée.

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les dossiers de 50 patientes hospitalisées pour la 1ère fois

dans notre service entre 2012 et 2015.

Résultats :

Toutes nos patientes étaient hospitalisées en exacerbation aigue. L’âge moyen de nos patientes était

de 65,8 ans (41-89). Elles étaient tabagiques dans 58 % des cas. Toutes les patientes avaient une

toux chronique évoluant depuis au moins 3 ans. Une dyspnée d’effort chronique était retrouvée dans

88 % des cas. Quarante-six pour cent des patientes ne recevaient aucun traitement. Dix pour cent

des patientes étaient traitées en ville comme asthme. La spirométrie avait montré un trouble

ventilatoire obstructif sévère dans 20 % des cas, très sévère dans 16 % des cas. Vingt-huit pour cent

des patientes étaient au stade d’insuffisance respiratoire chronique avec indication à l’OLD à la sortie.

Conclusion :

La BPCO chez la femme reste sous-diagnostiquée et souvent traités comme un asthme. Un

diagnostic précoce de la BPCO permet de mieux prendre en charge cette pathologie et donc diminuer

le risque d’évolution vers l’insuffisance respiratoire chronique.

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105

CORRELATION ENTRE LE « COPD ASSESSMENT TEST », LA DYSPNEE ET LE DEGRE DE

L’OBSTRUCTION BRONCHIQUE DANS LA BPCO

F. CHERMITI BEN ABDALLAH, M. DAKHLI, I. BACHOUCH, S. TAKTAK, S. FENNICH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE IV ; CHU ABDERRAHMEN MAMI, ARIANA, TUNISIE

Introduction :

Avec son évolution, la BPCO constitue une affection invalidante altérant considérablement la vie

quotidienne des patients. L’évaluation de son impact sur la qualité de vie étant nécessaire, et à cet

effet, plusieurs questionnaires ont été développés, dont le « COPD Assessment Test : CAT ».

But :

Évaluer l’apport du « CAT », dans sa version arabe, dans l’estimation de la qualité de vie des malades

atteints de BPCO et d’étudier sa corrélation avec d’autres paramètres de la maladie, notamment la

dyspnée évaluée par l’échelle mMRC (Modified Medical Research Council dyspnea score) et la

fonction respiratoire, évaluée par spirométrie.

Patients et méthodes :

Il s’agit d’une étude prospective longitudinale et descriptive portant sur des patients suivis pour une

BPCO à la consultation externe du service de pneumologie IV de l’hôpital Abderrahman Mami de

l'Ariana.

Nous avons inclus dans notre étude les patients se présentant à la consultation le jour de l’enquête

et présentant les critères suivants : BPCO confirmée par une spirométrie, un suivi minimum d’une

année, à distance d’une exacerbation aigue (EA). Ces patients ont répondu, lors de la consultation, à

l’autoquestionnaire COPD assessment test (CAT). Pour les patients illettrés ou qui ont des problèmes

de vision, le questionnaire a été lu par le médecin.

Résultats :

50 patients ont été inclus dont l’âge moyen était de 66 ans ± 11,7. La durée d’évolution moyenne

de la BPCO était de 12,3 + 9,16 ans. Il s’agissait d’une BPCO sévère ou très sévère dans 82% des

cas. La valeur moyenne du VEMS par rapport à la valeur prédite était de 38+15,06%. Des

comorbidités étaient notées dans 62% des cas.

L’évaluation de la dyspnée selon le score MMRC, a montré une dyspnée stade 0 chez 6 % des

patients, grade 1 chez 10 %, grade 2 chez 8 %, grade 3 chez 34 % et grade 4 chez 42 % des patients.

Le score CAT moyen chez nos patients était de 23,3 + 9,3 (<10 : 10%; 10 à 20 :18%; 20 à 30 :

46% et 30 à 40 : 26%). L’analyse univariée entre le CAT et les différentes variables étudiées montre

une corrélation statistiquement significative avec le tabagisme, le VEMS, Le rapport VEMS/CVF et la

dyspnée évaluée par les échelles BORG et mMRC (tableau 1).

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106

Conclusion :

Le CAT est un outil relativement simple pour une utilisation dans la pratique clinique quotidienne. Il

permet d’évaluer l’impact de la BPCO sur la vie de nos patients. Cette étude révèle une corrélation

entre le CAT et la dyspnée évaluée selon l’échelle mMRC et le degré de l’obstruction bronchique

(VEMS).

variable Coefficient de

corrélation p

Age 0.37 NS Niveau socio-économique 0.17 NS Niveau scolaire 0.70 NS Nb PA 0.369 0.008 Durée d’évolution (ans) 0.276 NS VEMS -0.301 0.034 CVF -0.161 NS VEMS/CVF -0.333 0.018 EA/an 0.265 NS BORG 0.771 <0.0001 mMRC <0.0001

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107

LES POSSIBILITES THERAPEUTIQUES DE LA BPCO CHEZ LA FEMME : SOMMES-NOUS

EN TRAIN DE SUIVRE LES RECOMMANDATIONS ?

MAAZAOUI S, BERRAIES A, HAMDI B, BLIBECH H, AMMAR J, HAMZAOUI A

PAVILLON B, HOPITAL A.MAMI ARIANA

Introduction : La prise en charge de la BPCO suit des recommandations internationales. Elle englobe

le sevrage tabagique, la réhabilitation fonctionnelle ainsi que le traitement médicamenteux.

Matériel et méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les dossiers de patientes ayant une BPCO hospitalisées

dans notre service entre 2012 et 2015. La classification de la maladie a été établie selon le GOLD

2015. Nous avons défini 3 groupes selon le type de couverture sociale :

Groupe 1 : Patientes ayant la CNAM

Groupe 2 : Patientes ayant une aide médicale gratuite (AMG)

Groupe 3 : Patientes n’ayant pas de couverture sociale

Résultats :

Parmi les 50 patientes hospitalisées, 82% étaient classées stade D et 18% au stade C avec un âge

moyen respectivement dans les deux groupes de 66 et 65 ans. Vingt-trois patientes avaient une

couverture sociale. Le traitement était conforme aux recommandations du GOLD 2015 dans 64% des

cas. Un traitement selon la première option du GOLD était prescrit dans 60 % des cas du groupe 1

(p = 0.025), dans 37 % des cas du groupe 2 et dans 11 % des cas du groupe 3. Les autres

alternatives thérapeutiques étaient prescrites chez 24 % des patientes. Trente-six pour cent des

patientes recevaient un traitement non conforme aux recommandations du GOLD essentiellement

dans le groupe de malades sans couverture sociale ou avec une AMG (p =0.028). Aucune patiente

n’a bénéficié de la réhabilitation fonctionnelle. Un suivi régulier à la consultation avec une bonne

adhérence au traitement étaient retrouvés dans 42 % des cas et ceci essentiellement dans le groupe

de malades ayant une AMG (p = 0.026). Les patientes dont le traitement était conforme aux

recommandations associant un corticoïde inhalé (CSI) dans 95 % des cas faisaient plus

d’exacerbations par an par rapport aux autres malades (p =0.038).

Conclusion :

Traiter la BPCO selon les recommandations internationales constitue notre objectif principal. La

disponibilité des centres de réhabilitation fonctionnelle ainsi que l’ajout de certains médicaments dans

la nomenclature hospitalière constituent une solution pour améliorer la prise en charge. La

prescription des CSI semble augmenter le risque d’exacerbations infectieuses.

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108

BRONCHO-PNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE : CONFRONTATION

TOMODENSITOMETRIE –EXPLORATION FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE

NEJI H*, FENNIRA A*, AROUS A*, ATTIA M*, CHERMITI F**, CHTOUROU A**, BACCOUCHE I*,

HANTOUS-ZANNAD S*, BEN MILED-M’RAD K*

*SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE. HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI – ARIANA. TUNISIE **SERVICE DE PNEUMOLOGIE PAVILLON IV. HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI – ARIANA. TUNISIE

Objectifs :

Confronter les données de la tomodensitométrie (TDM) à ceux de l’exploration fonctionnelle

respiratoire (EFR) chez les patients ayant des signes tomodensitométriques compatibles avec une

bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Matériels et méthodes :

Etude rétrospective de Janvier 2013 à Décembre 2014 incluant 25 patients tabagiques explorés par

TDM thoracique et EFR. Tous les patients avaient des signes TDM évocateurs de BPCO (distension

thoracique, épaississement des parois bronchiques, dilatation des bronches (DDB) et emphysème).

Des scores tomodensitométriques semi quantitatifs ont été établis pour la distension thoracique,

l’épaississement des parois bronchiques et les DDB. Un score semi quantitatif et une volumétrie de

l’emphysème ont été effectués.

Résultats :

Parmi les 25 patients explorés 8 étaient classés BPCO et les autres non sur les données de

l’EFR.

Il existait une relation statistiquement significative entre le score d’épaississement des parois

bronchiques et la présence de BPCO (ρ=0,012).

La relation entre la mesure semi quantitative de l’emphysème et la présence de BPCO était

voisine de la significativité (ρ=0,069).

Les signes de distension thoracique n’étaient pas corrélés à la présence de BPCO.

Il existait une diminution de la capacité vitale avec l’augmentation du volume de l’emphysème.

Conclusion :

Il existe une population de patients qui ont des signes tomodensitométriques évocateurs de BPCO

alors que leurs EFR sont normales. Il serait alors convenable de déterminer un seuil

tomodensitométrique d’atteinte parenchymateuse à partir duquel la BPCO serait prédictible à partir

d’études plus larges.

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109

LA PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DES TUMEURS NERVEUSES DU MEDIASTIN

BOUASSIDA .I, ZAÏRI .S, ABDELKEBIR.A, ZRIBI. H, MARGHLI .A, MESTIRI.T, KILANI.T.

SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIO-VASCULAIRE, CHU ABDERRAHMEN MAMI – ARIANA. TUNIS

Introduction :

Les tumeurs nerveuses du médiastin forment un ensemble hétérogène de lésions tissulaires rares.

Elles regroupent des tumeurs de localisations et d’histologies variées, nécessitant une approche

diagnostique et thérapeutique différente.

But : Préciser la place de la chirurgie dans la prise en charge thérapeutique des tumeurs nerveuses

du médiastin.

Matériel et méthodes :

Soixante-quatorze patients ont eu une chirurgie à visée curative pour tumeur nerveuse du médiastin

au service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire de l’Hôpital Abderrahmane Mami entre 1995

et 2014.

Résultats :

Il s’agissait de 28 hommes et 46 femmes, d’âge moyen 41 ans [2-84]. La symptomatologie était

variée, mais les signes cliniques dominants étaient : la douleur thoracique, la toux et la dyspnée. Des

signes de compression ou d’irritation neurologique étaient plus rares : dysphonie (2 cas), ptosis,

myosis (3 cas) et des signes de compression médullaire (2 cas). Les données de l’imagerie ont

permis d’étudier les caractéristiques de ces tumeurs et d’évoquer le diagnostic. La taille moyenne de

la tumeur était de 7 cm [3-15].La voie d’abord était une thoracotomie dans 48 cas (postéro-latérale

46cas et latérale 2 cas), une voie mini-invasive pour 23 cas (VATS 13cas, VTS 10cas avec

conversion dans 3 cas),cervicotomie 3 cas. Le traitement chirurgical a consisté en une tumorectomie

associée à une résection pariétale dans 1 cas et une laminectomie dans 2 cas.L’examen

anatomopathologique définitif était en faveur d’une tumeur bénigne dans 67cas (schwannome 36cas,

neurofibrome 19 cas, ganglioneurome 10cas, paragangliome 2cas) et maligne dans 7cas (2

neuroblastomes, 2 ganglioneuroblastomes, 3 tumeurs malignes des gaines des nerfs périphériques).

Les suites opératoires étaient simples pour 70 cas, compliquées pour 4 cas (atélectasie, chylothorax,

troubles sensitivomoteurs de la main et fuite de LCR). Pour les tumeurs malignes, un traitement

complémentaire par radio-chimiothérapie a été indiqué. L’évolution à long terme était marquée par la

récidive dans un cas de neurofibrome après 3 ans.

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110

Conclusion :

La prise en charge thérapeutique des tumeurs nerveuses du médiastin est principalement

chirurgicale. Une voie d’abord mini-invasive peut être proposée pour les tumeurs bénignes. La

résection doit être la plus complète possible pour enrayer tout risque de récidive et un traitement

complémentaire par radio-chimiothérapie doit être proposé pour les lésions malignes.

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111

RETARD DE PRISE EN CHARGE ET PRONOSTIC DES PATIENTS AU STADE EVOLUE DE

KBP ?

BELLOUMI N, TOUJANI S, MJID M, SNENE H, HEDHLI A, BEN SALAH N, KHEMIS T, OUAHCHI Y,

LOUZIR B, MHIRI N, CHERIF J, BEJI M

UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE (UNITE DE RECHERCHE 12SP06), 1007, TUNIS, TUNISIE UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE

La rapidité de prise en charge du cancer du poumon est recommandée afin de traiter la maladie à un

stade précoce. L’influence de la rapidité de prise en charge chez les patients au stade IV de la maladie

n’est pas clairement établie.

L’objectif de notre étude est de comparer la variation de la survie moyenne et le recul chez les patients

porteurs de KBP métastatique selon le délai de mise en route du traitement.

Il s’agit d’une étude rétrospective qui a colligé tous les cas de cancer broncho-pulmonaire

métastatique de tout type histologique, en bon état général initial, qui étaient pris en charge entre

Janvier 2009 et Décembre 2012.

On a colligé 81 cas de cancer du poumon métastatique répartis en 71 hommes et 10 femmes, d’âge

moyen de 58 ans. Le délai moyen entre l’apparition des plaintes et la 1e consultation était de 45

jours, avec une médiane à 30 jours. Le délai moyen d’obtention de la confirmation histologique par

rapport à la 1e consultation était de 50 jours, avec une médiane à 41 jours. Le délai moyen entre la

1e consultation et la mise sous chimiothérapie était de 72 jours, avec une médiane de 63 jours. La

survie moyenne était de 347 jours, la médiane était de 284 jours et les extrêmes allant de 34 à 1290

jours. Le recul moyen sous chimiothérapie était de 257 jours, la médiane était de 198 jours, et des

extrêmes allant de 18 à 1250 jours. L’étude statistique ne trouve pas de corrélation significative entre

la survie des patients au stade IV et les différents délais d’exploration et de prise en charge. Un délai

prolongé de mise en route du traitement n’était pas prédictif d’un plus mauvais pronostic. Ce dernier

est plutôt en rapport avec la gravité de la maladie et l’apparition des effets secondaires sous

chimiothérapie.

Le raccourcissement des délais d’exploration et de mise sous traitement doit rester la règle pour une

meilleure prise en charge.

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112

Y A-T-IL UNE DIFFERENCE DANS L’EVALUATION DU PERFORMANS STATUS ENTRE

RESIDENT ET INTERNE ?

ELMJENDEL.I, GARGOURI.I, KACEM .A, BEN SALEM.H, BENZARTI.W, JAFFEL.G, AISSA.S,

GARROUCHE.A, HAYOUNI.A, ABDELGHANI.A, BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE, TUNISIE

La décision thérapeutique chez les patients ayant un cancer broncho-pulmonaire (KBP) dépend de

plusieurs paramètres. Le performans status (PS) du malade dont l’évaluation diffère parfois de l’un à

l’autre reste un paramètre capital dans cette décision.

Il s’agit d’une étude prospective portée sur 55 patients suivis pour KBP. Le but de cette étude est de

comparer l’évaluation du PS par résident versus interne.

On a colligé 55 cas, l’âge moyen était de 61 ans avec des extrêmes allant de 33 à 80 ans. La plupart

des cas (91%) était de de sexe masculin. Des comorbidités ont été trouvées chez 38% de nos patients

représentées essentiellement par des comorbidités cardiovasculaires (18%). La majorité des patients

avait un adénocarcinome (49%), un carcinome épidermoïde est noté dans 32% des cas et un

Carcinome à petites cellules dans 18% des cas. La tumeur était classée stade IV chez 72% des

patients, le stade III et II ont été noté successivement dans 26% et 2% des cas. Les localisations

secondaires étaient dans la majorité des cas cérébraux (35%) suivis par les métastases osseuses

(30%), abdominales (20%), pulmonaires controlatérales (17%), et autres (8%). L’anorexie était la

plainte la plus marquée (72%). On a noté un amaigrissement dans 43% des cas, une douleur osseuse

dans 16% des cas et une asthénie dans 15% des cas.

A l’évaluation individuelle du PS chez nos patients, le résident a estimé que 55% des patients avaient

un PS à 1. Un PS à 2 était noté chez 29% des cas. Un PS estimé à 3 et 4 successivement dans 14%

et 2% des cas .Pour l’interne , 9% des cas avaient un PS à 0 , 40% des cas à 1, 24% des cas à 2,

25% des cas à 3 et 2% des cas à 4. La comparaison de l’évaluation du PS au sein de cette même

équipe médicale montre que l’interne est en accord avec le résident dans l’évaluation du PS dans

57% des cas avec une différence significative(p=0,0001).

Le PS seul reste insuffisant pour refléter une évaluation globale des patients ayant un cancer

pulmonaire surtout chez les sujets âgés et ceux ayant des comorbidités. Pour pallier à ce manque,

une évaluation gériatrique standardisée prenant en compte certes l’évaluation des comorbidités serait

indiquée.

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113

LES FACTEURS PRONOSTIQUES DU CANCER BRONCHIQUE LOCALEMENT AVANCE

OU METASTATIQUE

H. KWAS, E. GUERMAZI, I. ZENDAH, R. FESI, A. KHATTAB, I. KHOUAJA, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE PAVILLON I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI DE L’ARIANA, TUNISIE.

Introduction : L’observation clinique quotidienne met en évidence une grande hétérogénéité dans le

devenir des patients atteints de cancer bronchique primitif (CBP) et la valeur pronostique potentielle

de nombreux facteurs a été rapportée dans une abondante littérature.

But : Rechercher les facteurs pronostiques du CBP localement avancé ou métastatique.

Patients et Méthode : Etude rétrospective portant sur 150 patients suivis dans notre service pour

CBP confirmé par une étude histologique.

Résultats : Il s’agit de 142 hommes et de 8 femmes d’âge moyen de 60 ans. Un tabagisme actif est

retrouvé dans 91% des cas avec une consommation moyenne de 57 PA. Un PS 0-1 a été noté dans

70% des cas et un PS 2-3 dans 30% des cas. Treize pour cent des patients ont au moins une

comorbidité. Le délai moyen entre le début des symptômes et la première consultation était de 158

jours (15 à 365 jours). Les symptômes sont dominés par l’amaigrissement (62%) et la toux (60%).

Le délai moyen entre la date d’hospitalisation et le diagnostic histologique est de 186 jours. Ce délai

était <= 1 mois (34,6%), entre 1 mois et 3 mois (39,3%) et > 3 mois (26%). L’adénocarcinome a

été le type histologique prédominant (38, 6%), suivi du carcinome épidermoïde (23, 3%). L’étude

TNM a retrouvé 62% des tumeurs au stade IV et 25% au stade IIIB. La médiane de survie globale est

de 11 mois. Les analyses uni variées ont montré l’influence péjorative sur la survie d’un PS altéré,

l’absence de comorbidités, un stade métastatique de la tumeur (stade IV) et des délais précoces de

prise en charge (< à 30 jours). Les facteurs qui améliorent la survie sont un traitement à base de

chimiothérapie et de radiothérapie, un stade TNM III et un délai de prise en charge long. Les facteurs

qui n’ont pas donné de différence significative sont l’âge et le tabagisme.

Conclusion : Le CBP demeure de très mauvais pronostic malgré les avancés thérapeutiques. Son

pronostic dépend du PS, des comorbidités, du stade TNM, du traitement reçu et du délai de prise en

charge.

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114

FACTEURS PREDICTIFS DE SURVENUE D’UNE EMBOLIE PULMONAIRE CHEZ LES

PATIENTS AYANT UN CANCER BRONCHIQUE PRIMITIF

R. FESI, I. ZENDAH, H. KWAS, E. GUERMAZI, A. KHATTAB, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI, ARIANA. TUNISIE.

Introduction : L’embolie pulmonaire (EP) est une pathologie grevée de grande morbidité et mortalité.

L’association EP-Cancer bronchique primitif (CBP) est relativement fréquente. Les mécanismes et

les facteurs de risque de cette association restent encore mal élucidés.

But : Déterminer les facteurs prédictifs de survenue d’EP chez les patients atteints de CBP.

Patients et Méthode : Etude rétrospective uni-variée comparative incluant 45 patients hospitalisés

dans notre service entre 2009 et 2014 pour CBP confirmé. Nous avons devisé notre population en

deux groupes :

Groupe 1 (30 cas) : patients ayant un CBP sans EP.

Groupe 2 (15 cas) : patients ayant un CBP avec une EP confirmée par angioscanner

thoracique.

Pour les variables qualitatives on a utilisé le test de chi-2 et pour les variables quantitatives on a eu

recours au test T de student.

Résultats : Il s’agit de 39 hommes et 6 femmes avec une prédominance féminine dans le groupe

d’EP (p=0.012). L’âge moyen est de 59 ans dans le groupe 1 et de 62 ans dans le groupe 2. Le

tabagisme actif est noté chez 27 malades du groupe 1 et chez 11 malades du groupe d’EP mais sans

différence significative (p=0.19). Les comorbidités cardiovasculaires ont été plus fréquentes dans

le groupe d’EP notamment l’ACFA (p =0.04). La symptomatologie fonctionnelle a été dominée par

la douleur thoracique et l’hémoptysie dans les 2 groupes mais sans différence significative (p=0.12

et p=0.34 respectivement). La plupart des patients dans les 2 groupes ont un PS à 0. Un PS à 2 est

observé chez 5 patients avec EP et 2 patients sans EP (p=0.08). Le taux de la CRP a été plus élevé

dans le groupe d’EP (p=0.01). Le type histologique du CBP a été dominé par le carcinome

épidermoïde suivi par l’adénocarcinome mais sans différence significative entre les 2 groupes (p

=0.3 et p=0.8 respectivement). Le CBP a été diagnostiqué à un stade avancé (stade III ou IV) chez

tous les patients avec prédominance du stade IV dans les 2 groupes. La chimiothérapie a été indiquée

chez la majorité des patients. Le nombre de cures a été plus important dans le groupe d’EP (p=0.04).

La survie moyenne après le diagnostic de CBP était de 10 mois et 9 jours pour le groupe sans d’EP

et de 9 mois pour le groupe d’EP mais sans différence statistiquement significative.

Conclusion : Notre étude montre que la survenue d’EP chez les patients porteurs de CBP est corrélée

avec le sexe féminin, les comorbidités cardiovasculaires, le PS, le taux de CRP élevé et le nombre de

cures de chimiothérapie.

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115

SYNDROME DE PANCOAST-TOBIAS AU COURS DU CANCER BRONCHIQUE NON A

PETITES CELLULES.

S. BLEL, S. JOOBEUR, H. MRIBAH, S. BOUCHEREB, M. HAFSIA, I.TOUIL, A. MIGAOU, N. FAHEM, S.

CHEIKH MHAMED, N. ROUETBI, A. EL KAMEL.

SERVICE PNEUMOLOGIE CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

Introduction :

Le syndrome de Pancoast-Tobias est une entité radio clinique définie par l’association d’une tumeur

de l’apex avec lyse costale et un syndrome de Claude Bernard-Horner. Il représente environ 5 % de

l’ensemble des cancers bronchiques.

Matériels et méthodes :

Etude rétrospective portant sur 28 dossiers de patients porteurs d’un syndrome de Pancoast-Tobias

au cours du cancer bronchique non à petites cellules pris en charge dans le service de pneumologie

de Monastir entre 1994 et 2014.

Résultats :

L’âge moyen est de 56,8 ans. Il s’agit de 26 hommes et 2 femmes. Le tabagisme est retrouvé dans

92,8 % des cas. Le délai moyen de consultation est de 3,4 mois. Le tableau clinique est dominé par

la douleur thoracique et les névralgies cervicobrachiales dans 22 cas, l’altération de l’état général

dans 19 cas et la toux dans 7 cas. Tous les patients ont un ptosis. L’imagerie thoracique montre un

processus tumoral de l’apex dans tous les cas avec envahissement costal dans 20 cas. La

localisation droite est notée dans 21cas. La confirmation diagnostique est apportée par la ponction

biopsie transpariétale scannoguidée dans 21 cas (75 %), la biopsie bronchique dans 6 cas et la

cytologie du liquide bronchique dans un cas. Le type histologique est le carcinome épidermoïde dans

15 cas et l’adénocarcinome dans 13 cas. Le bilan d’extension à distance révèle des métastases chez

18 patients (64,2% des cas). Un traitement antalgique morphinique est prescrit chez 90% des

patients. Le traitement chirurgical est pratiqué pour deux patients ayant une tumeur classée stade IIb.

La chimiothérapie est pratiquée dans 67,8 % des cas et la radiothérapie antalgique dans 39,3% des

cas. La médiane de survie est de 6 mois. La survie à 18 mois est nulle.

Conclusion :

Le syndrome de Pancoast-Tobias au cours du cancer bronchique non à petites cellules est de

mauvais pronostic. La survie est réduite malgré les progrès thérapeutiques. Le dépistage ainsi que le

diagnostic précoce de cette forme peuvent améliorer la survie.

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116

ETUDE DE LA SURVIE DES PATIENTS ATTEINTS DE CANCER BRONCHO-PULMONAIRE

EN FONCTION DE DELAI DE CONSULTATION ET DE DIAGNOSTIC.

FEZAI N, DAHRI B, ZAIBI H, BEN AMMAR H, BACCAR M, AZZABIE S, AOUINA H

HOPITAL CHARLES NICOLLE

Introduction :

Le cancer broncho-pulmonaire (CBP) constitue un problème majeur de santé publique et se

caractérise par un diagnostic à un stade avancé et un pronostic réservé.

But : étudier la survie en fonction des délais de consultation et de diagnostic de CBP.

Matériels et méthodes : étude rétrospective ayant inclus 72 cas de patients atteints de cancer

broncho-pulmonaire primitif diagnostiqués durant la période allant de Janvier 97 à Décembre 2012.

Le délai de consultation, étant défini par la période du début de l’apparition du premier symptôme lié

à la maladie à la consultation finale qui a mené au diagnostic de KBP. On a devisé les patients atteints

de CBP en deux groupes selon que le délai de consultation ou de diagnostic soient inferieurs ou

supérieurs à un mois.

Résultats :

Notre population comporte 72 patients dont 60 hommes (83,3%). La moyenne d'âge était 57,3 ans

{36-85}. La symptomatologie était dominée par la douleur thoracique (52,7%) soit 38 patients, la

toux (54,16%) soit 39 patients, la dyspnée (29,16%) soit 21 patients. L'hémoptysie a été un motif de

consultation dans (23,6%) des cas soit 17 patients et les signes de compression médiastinale étaient

présents dans 5,5% des cas. Le délai moyen de consultation était de 4 mois avec des extrêmes de

{15 jours, 2 ans}. La survie moyenne (IC 95%) était à 8,28 mois chez les patients dont le délai de

consultation 1 mois, (soit N=50), la survie à 1 mois était à 84%, la survie après 3 mois était à 77%,

la survie à 12 mois était à 29%. Chez les patients dont le délai de diagnostic était 1 mois, la survie à

1 mois était à 91% par contre à 1 an, elle était à 35% avec une moyenne de survie à 11,32 mois.

L’étude statistique n’a pu qualifier le délai de consultation ou de diagnostic comme facteur influençant

la survie selon qu’ils soient inferieurs ou supérieurs à un mois.

Conclusion :

Compte tenu de la gravité de la pathologie cancéreuse et de son impact, une meilleure sensibilisation

vis-à-vis de cette pathologie pourrait bien raccourcir les délais de consultation et de diagnostic.

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117

FACTEURS PRONOSTIQUES DU CANCER BRONCHOPULMONAIRE DE STADES

PRECOCES

KHALFALLAH I, MOUSSA C, SMADHI H, KAMOUN H, AKKAD A, GREB D, HASSENE H, AKROUT I,

ABDELGHAFFAR H, KOUBAJI K, FEKIH L, MEGDICHE ML

SERVICE IBN NAFIS, HOPITAL ABDERHMEN MAMI

Introduction : Grâce aux progrès de dépistage et de diagnostic du cancer bronchopulmonaire (KBP),

le pronostic de cette pathologie s’est nettement amélioré notamment dans les stades précoces

permettant un traitement curatif de la maladie.

Buts : étudier les facteurs influençant la survie des patients ayant un KBP diagnostiqué à un stade

précoce.

Patients et méthodes : étude rétrospective portant sur 90 patients atteints de cancer

bronchopulmonaire non à petites cellules (CBNPC) aux stades précoces traités dans notre service

entre 2003 et 2012.

Résultats : il s’agit de 82 hommes et 8 femmes. L’âge moyen était de 60 ans [26-82]. Le stade IIB

était le plus fréquemment noté. L’adénocarcinome était le type histologique le plus fréquent (60%).

La majorité des patients (72%) ont été opéré. La survie globale était de 37 mois. Elle était de 47 mois

chez les patients opérés et de 11 mois chez les non opérés. Elle était de 69 mois chez les malades

ayant reçu une chimiothérapie adjuvante et de 37 mois dans le bras chimiothérapie adjuvante. La

survie était significativement corrélée à la chirurgie et à la chimiothérapie adjuvante alors que la

chimiothérapie néo-adjuvante n’a pas montré de gain sur la survie.

Conclusion : Le pronostic du CBNPC dépend du stade tumoral. Dans les stades précoces,

l’association chirurgie et chimiothérapie adjuvante a montré sa supériorité en terme de survie.

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118

PRISE EN CHARGE DES METASTASES OSSEUSES DANS LE CANCER DU POUMON

MOUSSA C, KAMOUN H, KHALFALLAH I, GREB D, SMADHI H, HASSEN H, AKROUT I, ABDEL

GHAFFAR, H, AQQAD A, KOUBAJI K, FEKIH L, MEGDICHE ML

SERVICE IBN NAFISS, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI

La maladie métastatique osseuse est fréquente dans l’évolution des cancers bronchopulmonaires

(CBP), elle génère un retentissement fonctionnel et affecte la qualité de vie du malade. Sa prise en

charge devrait être multidisciplinaire.

Le but de notre travail est de déterminer la prévalence des métastases osseuses chez les patients

atteints de CBP et d’évaluer leur prise en charge dans un service de pneumologie en Tunisie.

Matériels et méthode : Nous avons effectué une étude rétrospective incluant 46 malades

hospitalisés dans notre service de Janvier 2010 à Juin 2015 ayant un CBP confirmé présentant des

métastases osseuses.

Résultats : La moyenne d’âge de nos malades était de 58 ans. Il s'agissait de 32 hommes et 14

femmes. Dans 32 cas (69,5%) les métastases osseuses étaient présentes au moment du diagnostic.

Il s’agissait d’un carcinome à petite cellule dans 8 cas (17,3%) et d’un carcinome non microcellulaire

dans 38 cas (82,6%). Dans 86,95% des cas, les métastases osseuses étaient symptomatiques et

dans 8,6% des cas il s’agissait de la symptomatologie révélatrice de la maladie. Le diagnostic des

métastases osseuses a été fait par scintigraphie osseuse dans 21,73% des cas, par

tomodensitométrie dans 78,26% des cas et par IRM rachidienne chez un malade.

Les métastases osseuses étaient multiples chez 86,95% des malades. La localisation vertébrale a

été retrouvée chez 78% des malades avec compression médullaire dans 4 cas (0,8%), les

localisations juxta articulaires dans 13% des cas avec fracture pathologique chez un malade.

Une chimiothérapie palliative a été indiquée chez 78% des malades, une radiothérapie antalgique chez

6 malades et une radiothérapie décompressive chez 6 malades. Deux malades ont reçu des cures de

bisphosphonate et tous les malades étaient sous traitement antalgique à base de morphiniques.

Conclusion :

La prise en charge des métastases osseuses doit faire l’objet d’une réflexion multidisciplinaire. En

effet, la décision thérapeutique doit être mise dans la perspective d’une personne atteinte d’une

maladie incurable, susceptible de s’aggraver et pour laquelle la qualité de vie doit être impérativement

préservée.

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119

PROFIL BACTERIOLOGIQUE DES EXACERBATIONS INFECTIEUSES DES DILATATIONS

DES BRONCHES.

S.HFAIEDH1,H.GHARSALLI1, S.AOUADI1 , O.NEFFATI1,A.GHERIANI2 , H.NEJI 3, A.JAMOUSSI4 ,

S.MAALEJ1, L.DOUIK ELGHARBI1

1- PAVILLON D. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 2--LABORATOIRE DE BACTERIOLOGIQUE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE 3-SERVICE D’IMAGERIE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 4- SERVICE DE REANIMATION MEDICALE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE

Introduction : Les dilatations des bronches (DDB) sont une pathologie chronique et fréquente

nécessitant une prise en charge au long cours. L’évolution est marquée par la survenue fréquente

d’exacerbations infectieuses qui peuvent compromettre le pronostic fonctionnel respiratoire.

But : Déterminer le profil bactériologique des exacerbations infectieuses des DDB

Matériels et méthodes : Etude rétrospective établie au service de pneumologie « D « de l’hôpital

Abderrahmane Mami entre Janvier 2012 et Septembre 2015 incluant 100 patients portant des DDB

confirmées.

Résultats : Il s’agit de 68 Femmes et 32 hommes, d’âge moyen de 65 ans (20- 86 ans). Le tableau

clinique était dominé par un syndrome bronchique dans 92% des cas, une dyspnée dans 74% des

cas, une hémoptysie dans 44% des cas. La moitié des patients étaient en insuffisance respiratoire

aigue. Les DDB était bilatérales dans 80 % des cas et unilatérales dans 20% des cas. L’exacerbation

était secondaire à une surinfection bronchique dans 74% et à une pneumopathie infectieuse dans

26% des cas. L’examen bactériologique était contributif dans 59% des cas : par l’examen

cytobactériologique des expectorations dans 51% des cas et l’aspiration bronchique dans 8%. Un

seul germe a été isolé dans 52 % des cas et deux germes dans 10 % des cas. Les germes isolés

étaient : Pseudomonas Aeruginosa (28%), Heamophilus influenzae (15%), Streptococcus

pneumoniae (12%), Klebsielle Pneumoniae (9%), Escherichia coli (2%), staphylococcus aureus

(1%), Serratia Marcescens (1%) et Citrobacter freundii (1%).Dans tous les cas une antibiothérapie

probabiliste a été instaurée dans tous les cas, adaptée aux résultats de l’antibiogramme dans 44%

des cas. La durée moyenne d’antibiothérapie était de 12 jours. L’évolution a été favorable dans 76 %

des cas. Une évolution vers la colonisation a été notée dans 10 % des cas et vers une insuffisance

respiratoire chronique dans 14 % des cas.

Conclusion : La réalisation d’un bilan bactériologique afin d’identifier le germe responsable est d’un

grand intérêt thérapeutique et pronostique en cas d’exacerbations infectieuses des DDB.

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120

QUEL EST L’IMPACT DES SAISONS SUR LA TUBERCULOSE ?

R.EL BEY, Z.MOATAMRI, S.MHAMDI, G.SOUSSI, E.SEBAI, S.DABBOUSSI, C.AICHAOUIA,

M.KHADHRAOUI, R.CHEIKH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL MILITAIRE TUNIS

Introduction :

Déterminer les variations saisonnières de la maladie peut aider à la promotion de son contrôle. Bien

que l’incidence de la variation saisonnière de la tuberculose pulmonaire (TP) était décrite dans de

nombreux pays, il reste inconnu en Tunisie.

L'objectif de la présente étude est de déterminer la variabilité saisonnière du TP en Tunisie.

Matériel et méthodes :

Une étude rétrospective portait sur les dossiers des patients hospitalisés pour TP entre janvier 2011

et juillet 2015.Nous avons obtenu également des données de température moyenne quotidienne de

l'institut national de la météorologie.

Résultats :

Un total de 166 cas de TP bacillifère était inclus pendant cette période. Soixante-onze pour cent des

patients étaient des hommes. L’âge moyen était de 39 ans. Le pic de TP était au printemps (39%) et

le nadir à l'automne (18%). Le plus grand nombre de cas observait respectivement en avril, mai et

mars : 14,4%, 12,6% et 12% des cas. Il n'y avait pas d’influence du sexe ni de l’âge sur la

saisonnalité. Les rechutes étaient essentiellement en avril (80%).

Conclusion :

La TP est une maladie saisonnière en Tunisie avec un pic au printemps et un nadir à l’automne. Nous

suggérons que l'acquisition de la tuberculose au printemps est due à des infections respiratoires

récurrentes, la grippe, l'immunodéficience et également d’être dans des espaces confinés en hiver.

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121

CHIRURGIE DES MEDIASTINITES DESCENDANTES NECROSANTES

BOUASSIDA.I, ZRIBI.H, MASSOUDI.H, SASSI.S, ABDELKEBIR.A, ZAÏRI.S, MARGHLI.A,

OUERGHI.S, MESTIRI.T, KILANI.T.

SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIO-VASCULAIRE, CHU ABDERRAHMEN MAMI – ARIANA. TUNIS

Introduction : La médiastinite descendante nécrosante est une pathologie rare mais grave engageant

le pronostic vital. Un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique optimale sont

essentiels pour la survie des malades.

Buts : Etudier les modalités et les résultats de la chirurgie dans le traitement de la médiastinite

descendante nécrosante.

Patients et méthodes : Etude rétrospective de 26 cas de médiastinite descendante nécrosante

opérés au service de chirurgie thoracique Hôpital Abderrahmane Mami de l’Ariana sur une période

de 12 ans [2002-2014].

Résultats : 24 hommes et 2 femmes, d’un âge moyen de 47 ans [11-75] ont été traités. 11

diabétiques. 6 patients étaient sous AINS et 3 autres sous corticoïdes. Le délai moyen de prise en

charge était de 1 jour (1-2). La porte d’entrée était dentaire dans 12 cas, ORL dans 7 cas, ostéite

dans 4 cas et œsophagienne dans 3 cas. Le germe le plus fréquemment isolé était le streptocoque.

La symptomatologie était dominée par l’altération de l’état général, la fièvre, une tuméfaction cervicale

et la dyspnée. Pour la plupart des patients, la TDM a montré des collections cervicales étendues au

médiastin avec des bulles d’air. La voie d’abord était une cervicotomie dans 24 cas associée ou non

à une deuxième voie d’abord : thoracotomie dans 6 cas, VTS dans 2 cas, VATS dans 1 cas et

médiastinotomie dans 3 cas. L’intervention a consisté en un lavage, débridement, mise à plat et

nécrosectomie. La plaie opératoire a été fermée dans tous les cas. Un système d’irrigation aspiration

a été mis en place chez 12 patients, sa durée moyenne était de 7 jours [2-16]. La durée moyenne de

drainage était de 14 jours [3-56]. Le séjour en réanimation en post opératoire était en moyenne de

14 jours [1-60]. Les suites opératoires étaient compliquées dans 16 cas, 5 cas ont été repris pour

empyème. La mortalité était à 40% (12 cas).

Conclusion : La médiastinite descendante nécrosante est une pathologie grave nécessitant une prise

en charge urgente dans un milieu chirurgical. De part la gravité de cette pathologie, la mortalité est

en partie liée au terrain des patients. Le traitement est à la fois médical et chirurgical.

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122

TOXICITE HEPATIQUE DU TRAITEMENT ANTITUBERCULEUX COMBINE

MABROUK.S, AISSA.S , BENZARTI.W, GARGOURI.I, BEN SALEM.H, , GARROUCHE.A,

HAYOUNI.A,ABDELGHANI.A ,BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE, TUNISIE

Introduction : Le traitement antituberculeux combiné présente des avantages multiples (Un risque

d’erreur de prescription diminué, une amélioration de l’observance et un moindre risque pour la

sélection des médicaments à ne pas ingérer par le malade). Néanmoins, il présente certains

inconvénients (un risque de surdosage ou de sous-dosage responsables de toxicité ou de résistance

médicamenteuse)

Objectifs – Matériels et méthodes : L’objectif est de comparer la toxicité hépatique entre les 2

régimes thérapeutiques (forme combinée et séparée) à travers une cohorte rétrospective comparative

entre 2 populations de malades atteints de tuberculose traités l’une par la forme combinée(140) et

l’autre par la forme séparée(140).

Résultats :

La fréquence des effets indésirables majeurs biologiques dans la population d’étude est de 63%. Ces

effets sont survenus chez 26% des patients sous traitement combiné et chez 36% des patients sous

traitement séquentiel.

La cytolyse était plus observée avec la forme séquentielle (16,42%) Vs en comparaison avec la forme

combinée (7,14%) (p=0,016). La cholestase était plus observée avec la forme combinée avec une

différence non significative.

D’après une analyse ajustée faite afin de mieux préciser l’impact du type de l’antituberculeux sur

l’apparition de la cytolyse, nous avons constaté que le degré de la cytolyse est plus élevé chez les

patients sous traitement combiné. En fait, 9% des patients présentant une cytolyse sont des patients

sous traitement combiné et le taux de leur cytolyse est 10 fois la normale nécessitant une prise en

charge plus lourde.

Conclusion :

La forme combinée du traitement antituberculeux ne présente pas d’infériorité par rapport à la forme

séparée. De ce fait, l’utilisation de la forme combinée reste recommandée du fait de ses avantages

potentiels par rapport à la forme séparée.

Notre étude attire l’attention vers les caractéristiques de la toxicité hépatique du traitement anti-

tuberculeux combiné. En effet, la cytolyse est moins fréquente globalement mais avec un degré plus

important avec la forme combinée.

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123

LES PRINCIPAUX EFFETS SECONDAIRES DE LA FORME COMBINEE DU TRAITEMENT

ANTITUBERCULEUX

MEJRI I, LOUKIL M, GHRAIRI H.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL MOHAMED TAHER MAAMOURI, NABEUL.

Introduction :

La présentation combinée du traitement antituberculeux permet une bonne observance thérapeutique

et dans la majorité des cas la guérison de la tuberculose. Cependant l’apparition des effets

secondaires(ES) liés à ces médicaments peut poser un problème de prise en charge thérapeutique.

But : Etudier les différents effets secondaires présentés par des patients recevant un traitement

antituberculeux sous forme combinée. Etudier la corrélation entre l’apparition des ES et l’âge, les

comorbidités et la dose prescrite.

Méthodes : Etude rétrospective portant sur 50 dossiers de patients ayant une tuberculose active

diagnostiquée dans notre service en 2014.

Résultats :

L’âge moyen de nos patients était de 44 ans (19-82) avec une prédominance féminine (30 femmes).

La symptomatologie clinique était dominée par : altération de l’état général (33%), toux (29%), sueurs

nocturnes (23%) et hémoptysie (10%). La tuberculose était pulmonaire dans 74,8%, ganglionnaire

dans 27,1%, ophtalmique (1 cas), osseuse (1 cas), thyroïdienne (1 cas) et péritonéale (1 cas). Les

effets indésirables étaient survenus chez 41,7% des patients dont 18% étaient des effets indésirables

majeurs (Dress syndrome (2 cas) ; cytolyse hépatique (11cas) et réaction cutanée (4 cas) et 82%

étaient des effets indésirables mineurs (intolérance digestive (2 cas) et prurit (2 cas). Le délai moyen

d’apparition des effets indésirables était de 15 jours après la prescription. Une étude de

pharmacovigilance a été faite chez la plupart des patients. Un arrêt du traitement et l’introduction

séquentielle des antituberculeux était indiqué chez les patients présentant des effets indésirables

majeurs et avait permis d’identifier la molécule responsable dans 77% des cas (piazoline (4 cas) ;

rifadine (3 cas) et l’éthambutol (1 cas). Chez les autres patients la simple indication d’un traitement

symptomatique a permis une bonne évolution de la maladie. Une corrélation était trouvée entre

l’apparition des ES et : l’âge et diabète.

Conclusion :

Les effets indésirables des antituberculeux ne sont pas rares et peuvent engager le pronostic vital

dans certains cas d’où l’intérêt de certaines précautions avant la prescription et la surveillance

pendant toute la durée du traitement.

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124

RISQUE DE TUBERCULOSE CHEZ L’ENFANT EXPOSE AU CONTAGE : RESULTATS D’UN

DEPISTAGE.

H. BLIBECH (1), B. HAMDI (1), A. BERRAIES (1), S. MAAZZAOUI (1), H. SAKLY (2), J. AMMAR (1), A.

HAMZAOUI (1).

(1) SERVICE DE PNEUMOLOGIE, PAVILLON B, HOPITAL A. MAMI, ARIANA, TUNISIE. (2) SERVICE DE PHARMACIE, HOPITAL A. MAMI, ARIANA, TUNISIE.

Introduction : Le dépistage de la tuberculose autour des cas index constitue une mesure essentielle

de lutte contre ce fléau. Le dépistage des enfants exposés à un contage tuberculeux, permet de traiter

rapidement les infections latentes et d’éviter la progression vers la tuberculose maladie.

Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive des enfants adressés à notre

consultation pour dépistage systématique après contage, entre Janvier 2014 et Aout 2015.

Résultats : Nous avons colligé 87 enfants suivis à la consultation durant la période d’étude. Tous les

enfants étaient vaccinés par le BCG. Nous avons retenu 26 cas (29.8%) de primo-infection latente

(PITL) et 6 cas (6.9%) de tuberculose maladie (TM).

L’âge moyen de tous les enfants était de 4.05 ans ± 3.28 (5.15 ± 3.61 ans dans le groupe PITL et

5.83 ± 5.49 dans le groupe TM).

Le contaminateur était dans la majorité des cas le père (64% des cas de PITL, 50% des cas de TM,

33% du total des cas), suivi par la mère (27% des cas de PITL, 16% des cas de TM, 28.7% du total

des cas).

Le cas index présentait une tuberculose pulmonaire dans 79.3% des cas (81.8% des cas de PITL et

100% des cas de TM). Il était bacillifère dans 67.8% des cas (81.8% dans le groupe PITL et 66.7%

dans le groupe TM).

La durée moyenne de la symptomatologie chez le contaminateur était de 5.1 mois (6.5 mois dans le

groupe PITL et 7.5 mois dans le groupe TM).

Les enfants partageaient la même chambre avec le contaminateur dans 65,5% des cas (72% des

cas de PITL et 66.7% des cas de TM), et le même lit dans 18.3% des cas (22.7% des cas de PITL et

16.6% des cas de TM).

Conclusion : Notre série montre que près du tiers des enfants exposés à un contage tuberculeux ont

développé une PITL ou une TM, ce qui témoigne de la fréquence de la contamination et de l’intérêt

d’un dépistage systématique et précoce.

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125

PARTICULARITES DE LA TUBERCULOSE PLEURALE ET PULMONAIRE CHEZ LE SUJET

AGE

KHALFALLAH I, LOUKIL M, MEJRI I, NACEUR I, GHRAIRI H

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL MOHAMED TAHAR MAAMOURI NABEUL

Introduction : la tuberculose pulmonaire ou pleurale en Tunisie est l’apanage du sujet jeune. L’atteinte

du sujet âgé est rare et de diagnostic souvent trompeur.

Buts : étudier les particularités cliniques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutives de la

tuberculose pulmonaire chez les sujets âgés

Patients et méthodes : étude rétrospective portant sur 150 patients hospitalisés dans notre service

de pneumologie entre 2010 et 2014 ayant une tuberculose pleurale ou pulmonaire confirmée.

Résultats : trente patients étaient âgés de plus de 65 ans. L’âge moyen était de 70 ans. Le sexe ratio

était de 6,5. L’intoxication tabagique était de 35%. Les principales comorbidités étaient l’hypertension

artérielle (17%) et le diabète (9%). Le mode d’installation des symptômes était progressif dans 67%

des cas. La symptomatologie clinique était dominée par la fièvre et l’altération de l’état général dans

la moitié des cas et l’hémoptysie chez 13% des patients. Le délai moyen entre le début des

symptômes et la consultation était de 65 jours. La miliaire tuberculeuse était retrouvée dans 13% des

cas. La tuberculose pulmonaire était retrouvée dans 80% des cas dont 65% étaient diagnostiqués

par l’examen direct des crachats et 13% par l’aspiration per-endoscopique. La culture était positive

dans tous les cas. La tuberculose pleurale était retrouvée dans 20% des cas tous confirmés par la

biopsie pleurale. L’antibiogramme n’a pas isolé de germe résistant aux anti-tuberculeux usuels. La

durée moyenne d’hospitalisation était de 16 jours ±6. L’inobservance thérapeutique était notée dans

20% des cas malgré une éducation régulière au patient et à la famille.

Conclusion : la prise en charge de la tuberculose chez le sujet âgé est difficile du fait d’une

symptomatologie clinique trompeuse et d’une adhérence moindre au traitement. Ainsi, la famille du

patient doit être impliquée pour améliorer les résultats.

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126

LES PNEUMOPATHIES ABCEDEES A PROPOS DE 70 CAS

MOUSSA C, KHALFALLAH I, KAMOUN H, SMADHI H, HASSEN H, GREB D, AQQAD A, AKROUT I,

ABDEL GHAFFAR H, KOUBAJI K, FEKIH L, MEGDICHE ML

SERVICE IBN NAFIS HOPITAL ABDERAHMEN MAMI

L’incidence des abcès primitifs du poumon a diminué depuis l’avènement de l’antibiothérapie.

Cependant cette pathologie continue de poser des problèmes quotidiens pour le clinicien. Elle est

responsable d’une morbidité élevée.

But : Evaluer la fréquence de la pneumopathie abcédée dans notre service entre 1997 et 2013

Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective à propos de 70 cas hospitalisés dans le

service Ibn Nafis entre janvier 1997 et octobre 2013 et chez qui on a porté le diagnostic d’abcès

primitif du poumon.

Résultat : Parmi nos 70 patients, 80% étaient de sexe masculin. La moyenne d’âge était de 51,4 ans.

Les facteurs de risque les plus fréquents étaient le tabagisme noté dans 75% dans cas, l’éthylisme

dans 22,7% des cas et le mauvais état buccodentaire dans 15,9% des cas.

Le délai moyen d’évolution des symptômes était de 2 à 3 semaines. La toux productive a été observée

dans 79,4% des cas. La vomique purulente typique n’a été observée que chez 11,3% des cas avec

une fétidité dans 9% des cas.

La radiographie du thorax a montré une opacité hétérogène excavée mal limitée avec un niveau hydro

aérique dans 56% avec une atteinte prédominante au niveau du lobe supérieur droit.

Tous les malades ont eu une antibiothérapie à large spectre par voie générale avec une kinésithérapie

respiratoire de drainage bronchique.

Une évolution clinique initiale favorable était notée chez 84% des patients. Le taux de mortalité était

de 2,27%.

Conclusion : Le pronostic de la pneumopathie abcédée s’est bien amélioré ces dernières années

avec le progrès obtenus des différents moyens thérapeutiques.

Cependant, elle reste une pathologie grave chez les patients ayant des comorbidités ou présentant

des germes résistants.

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127

PROFIL BACTERIOLOGIQUE DES PNEUMOPATHIES COMMUNAUTAIRES DE

L’ENFANT

R. EL BEY, B. HAMDI, B. BERRAIES, H. BLIBECH, S. MAAZZAOUI, J. AMMAR, A. HAMZAOUI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, PAVILLON B, HOPITAL A. MAMI, ARIANA

Introduction :

La pneumopathie communautaire (PC) est une pathologie fréquente de l’enfant dont le diagnostic

étiologique n’est pas toujours aisé et le traitement reste probabiliste.

But : déterminer le profil clinique et bactériologique de la PC chez les enfants nécessitant

l’hospitalisation.

Matériels et méthodes :

Cette étude est rétrospective, 42 enfants hospitalisés pour prise en charge de PC telle que définie par

la société British Thoracic dans un service de pneumo-pédiatrie entre 2011 et 2013. Les paramètres

étudiés sont : les données démographiques, cliniques, paracliniques et évolutives.

Résultats :

L'âge moyen était de 3,6 ans. Les enfants avaient présenté une toux 92% des cas, tachypnée dans

30,8% des cas, la fièvre dans 61,5% des cas, des vomissements dans 30,8% des cas et une

hypoxémie dans 15,4% des cas. Les facteurs prédisposant les plus fréquentes étaient l'asthme dans

9,5% des cas, le reflux gastroœsophagien dans 9,5% des cas et le tabagisme passif dans 20% des

cas. L'enquête bactériologique était positive dans 35,7% des cas. L’Haemophilus influenzae était

l'agent pathogène le plus fréquent (6 cas), suivie par la grippe H1N1 (5 cas), le pneumocoque (2cas),

le Mycoplasma (1cas) et le Klebsiella (1cas). L’ECBC était le moyen le plus commun de confirmation

(n = 5), suivie par l’H1N1 PCR (n = 5), le lavage broncho-alvéolaire (n = 3), la fibro-aspiration (n

= 1), l’hémoculture (n = 1) et sérologie à germe atypique (n=1). L’Amoxicilline était prescrite dans

53,8% et l'association antibiotique n’était que dans 23,1% des cas. Un enfant est décédé par une

forme sévère de l'infection H1N1.

Conclusion :

Ces résultats montrent que certains examens complémentaires ne sont pas nécessaires pour

connaitre l’agent étiologique et la nécessité de rechercher des facteurs prédictifs nous orientant vers

l’agent en cause sur des échantillons plus larges.

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128

LA PRISE EN CHARGE DU CHYLOTHORAX POST OPERATOIRE

MESSAOUDI H., ZAIRI S., ABDELKEBIR A., ZRIBI H., MARGHLI A., KILANI T.

SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIOVASCULAIRE, HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI-ARIANA

Introduction :

Le chylothorax post-opératoire est une complication rare, mais grave de la chirurgie thoracique,

pouvant entraîner des complications cardio-respiratoires, nutritionnelles et infectieuses sévères. Le

diagnostic est évoqué devant l’abondance et l’aspect du liquide du drainage. La présence de chyle

dans la cavité pleurale, est facilement confirmée par l'analyse biochimique du liquide du drainage

thoracique. La prise en charge de cette complication pose souvent des problèmes quant au choix de

la stratégie thérapeutique.

But : Etudier les différents moyens du traitement du chylothorax post-opératoire et la séquence

thérapeutique optimale pour la prise en charge de cette complication.

Matériels et méthodes :

Entre 1998 et 2014, 8 patients ont été pris en charge pour un chylothorax post-opératoire au service

de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire de l’Hôpital Abderrahmane Mami – Ariana.

Résultats :

Il s’agissait de 4 hommes et 4 femmes âgés entre 14 et 75 ans (âge moyen : 51,75 ans). La

pathologie initiale était : un carcinome œsophagien dans 2 cas, des métastases pulmonaires dans 2

cas, un adénocarcinome primitif du poumon droit, un thymome, des dilatations de bronches et une

lésion non tumorale du poumon gauche. Le geste opératoire avait consisté en : oesophagectomie

(2cas), métastasectomie (1 cas), thymectomie (1cas), lobectomie (4 cas). L’évolution dans le post-

opératoire était marquée par le changement de l’aspect du liquide pleural devenu laiteux et

l’augmentation du débit quotidien, survenue entre le 1er et le 18ème jour. L’analyse biochimique du

liquide pleural avait permis de confirmer le diagnostic. Un traitement conservateur a été instauré dans

tous les cas, associé à un régime hypo-lipidique, permettant le tarissement du drainage chez 4

patients. Un abord chirurgical était nécessaire dans 4 cas devant la persistance du chylothorax, pour

ligaturer le canal thoracique, avec des suites simples.

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129

Conclusion :

Le chylothorax post-opératoire est une complication peu fréquente, qui nécessite une prise en charge

diagnostique et thérapeutique rapide. Le traitement conservateur doit être débuté précocement et ses

résultats surveillés de près. Le recours à la chirurgie doit être discuté au cas par cas et le traitement

médical ne doit pas faire retarder une reprise chirurgicale, vu le risque important du déficit immunitaire

et nutritionnel.

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130

INTERET DU SCANNER THORACIQUE DANS L’ENQUETE ETIOLOGIQUE DU

PNEUMOTHORAX SPONTANE

A. AYARI, J. BEN AMAR, H. ZAIBI, S. AZZABI , M. BACCAR1, B. DHAHRI ,H. AOUINA ,

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL CHARLES NICOLES, TUNIS

Introduction :

Le pneumothorax spontané constitue une pathologie fréquente en pneumologie. Son évolution est

souvent favorable, le risque à long terme est la récidive.

Le but de notre étude est de décrire l’apport du scanner thoracique dans le diagnostic positif ainsi

que son intérêt dans l’enquête étiologique.

Méthodes : Étude rétrospective descriptive de 85 patients hospitalisés dans notre institution pour

pneumothorax spontané durant la période allant de Janvier 2010 à Mars 2015.

Résultats :

Les pneumothorax spontanés ont constitué 5% des hospitalisations. L’âge moyen de nos patients

était de 40,26 ans (Extrêmes : 16 et 80 ans) avec un Sex-ratio (H/F) : 80/5. Les patients étaient

tabagiques dans la majorité des cas (87,1 %). Le scanner thoracique a été pratiqué pour 48 patients.

Le scanner était demandé essentiellement pour deux raisons : confirmer le diagnostic du

pneumothorax devant la persistance d’un doute sur la radiographie du thorax et ceci dans 7 cas

(14,5%) ou dans le cadre du bilan étiologique (85,5%). Il a montré en particuliers la présence de

lésions d’emphysème bulleux chez 27 patients (56,25%), des signes de tuberculose pulmonaire active

chez 11 patients (22,9%), des images de pneumopathies infectieuses excavées chez 4 patients

(8,33%) et une pneumopathie interstitielle diffuse dans un cas. Les images associées étaient

homolatérales au pneumothorax le plus souvent (87,3 %).

Conclusion :

Les étiologies du pneumothorax spontané chez l’adulte sont diverses et multiples. La TDM thoracique

est d’un grand apport dans le diagnostic positif dans certains cas mais surtout dans l’enquête

étiologique grâce à une étude sémiologique fine des lésions parenchymateuses.

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131

PREVALENCE D'UN EXAMEN BACTERIOLOGIQUE POSITIF AU COURS DE LA

PLEURESIE PURULENTE

E. GUERMAZI, I. ZENDAH, H. KWAS, R. FESSI, A. KHATTAB, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI, ARIANA. TUNISIE.

Introduction : La pleurésie purulente est une maladie qui met en jeu le pronostic vital et fonctionnel.

Pour cela, son traitement doit être précoce et efficace. Il se base essentiellement sur une

antibiothérapie adaptée en fonction des germes trouvés à l’examen bactériologique du liquide pleural.

Mais comme le montre la littérature, ce dernier est le plus souvent négatif.

But : Evaluer la prévalence d’un examen bactériologique positif au cours de la pleurésie purulente.

Patients et Méthode : Etude rétrospective incluant 29 patients hospitalisés dans notre service entre

2010 et 2014 pour prise en charge d’une pleurésie purulente.

Résultats : Il s’agit de 29 hommes d’âge moyen de 40 ans (16 à 78 ans). Un tabagisme actif est

retrouvé chez 21 patients. Des comorbidités sont retrouvées chez 10 patients, dominées par

l’hypertension artérielle et la BPCO. La symptomatologie est dominée par la fièvre (27 cas) et la

douleur thoracique (26 cas). La radiographie du thorax a montré une pleurésie bilatérale dans 2 cas.

La pleurésie purulente avait comme étiologie la rupture d’un abcès pulmonaire dans 4 cas et iatrogène

dans 2 cas. Dans les autres cas, aucune étiologie n’a été retrouvée. Une ponction pleurale a été faite

avec toute une asepsie chez tous nos patients. Le prélèvement a été acheminé au laboratoire dans

les 15 minutes qui suivent. L’examen direct était positif dans 20 cas (69%). Cependant, la culture du

liquide pleural était positive dans seulement 12 cas (41,3%). Elle a isolé un germe dans 9 cas et deux

germes dans 3 cas. Les germes sont : le pseudomonas (3 cas), le pneumocoque et le mycoplasme

(2 cas chacun), le staphylocoque méti-R, l’acinétobacter, le proteus, le klebsielle, et les anaérobies

(1 cas chacun). Le klebsielle, le proteus et les anaérobies sont trouvés dans les pleurésies purulentes

iatrogènes. Tous nos patients ont bénéficié d’une antibiothérapie probabiliste ajustée selon les

résultats de l’antibiogramme chez 12 malades, associée à un drainage thoracique et une

kinésithérapie d’assouplissement pleural précoce et prolongée. L’évolution a été favorable dans 12

cas. On a noté une évolution vers la pachypleurite dans 17 cas.

Conclusion : Notre étude a montré une prévalence de 41,3% d’un examen bactériologique positif au

cours de la pleurésie purulente. Les germes les plus fréquents sont le pseudomonas, le

pneumocoque et le mycoplasme. Les cultures négatives sont dues très probablement à une

antibiothérapie préalable.

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132

VALEUR PRONOSTIQUE DE LA DESATURATION A L'EFFORT AU COURS DE LA

FIBROSE PULMONAIRE IDIOPATHIQUE

I.TOUIL, H.MRIBAH, N.FAHEM, A.MIGAOU, S.BLEL, S.JOOBEUR, S.BOUCHAREB, S. CHEIKH

MHAMED, M. HAFSIA, N.ROUETBI, A. EL KAMEL

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, EPS FATTOUMA BOURGUIBA, MONASTIR

Introduction : La fibrose pulmonaire idiopathique est une pathologie pulmonaire progressive et

irréversible de pronostic réservé. Plusieurs facteurs semblent influencer ce pronostic.

Matériels et méthodes :

Etude rétrospective incluant 146 patients porteurs d'une fibrose pulmonaire idiopathique colligés au

service de pneumologie du CHU Fattouma Bourguiba de Monastir de Janvier 1987 à Juillet 2014.

But : Déterminer la valeur pronostique de la désaturation à l'effort au cours de la FPI.

Résultats :

L'âge moyen est de 65,9 ans (29 - 87 ans) avec une nette prédominance masculine (65,1%). 62,3%

des patients sont tabagiques. La consommation moyenne est de 45 PA.67,6% des patients

présentent un déficit ventilatoire restrictif avec une CPT moyenne de 74,93%. La CVF moyenne est

de 62,76%. La gazométrie artérielle est pratiquée au repos et à l'état stable dans 97,9% des cas. La

pression artérielle partielle moyenne en oxygène est de 76,98 mm Hg. 14 patients (9,79%) sont

hypoxiques au moment du diagnostic. La saturation en oxygène à l'effort est évaluée par oxymétrie

au doigt chez 91 patients (62,3%), elle a objectivé une désaturation dans 35,2% des cas avec une

valeur moyenne de désaturation de 7,47% (4% à 26%). En classant les patients selon le score GAP,

la majorité (51,1%) appartient au stade I. La médiane de survie est de 25 mois.

La désaturation l’effort est un facteur pronostique puissant au cours de la fibrose pulmonaire

idiopathique (médiane de survie= 12 mois VS 43 mois, p= 10-3).

Conclusion :

L'étude des échanges gazeux à l'exercice est un outil sensible dans le suivi des patients porteurs de

fibrose pulmonaire idiopathique. La désaturation à l'effort constitue un facteur prédictif de mortalité

au cours de la FPI.

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133

LES DECOMPENSATIONS AIGUES AU COURS DE LA FIBROSE PULMONAIRE

IDIOPATHIQUE

H.MRIBAH, I.TOUIL, S.CHEIKH MHAMED,S.BLEL, S.JOOBEUR, S.BOUCHAREB, A.MIGAOU, N.FAHEM, M.HAFSIA,

N.ROUETBI, A.ELKAMEL

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, EPS FATTOUMA BOURGUIBA, MONASTIR.

Introduction : L'évolution de la fibrose pulmonaire idiopathique peut être émaillée par la survenue

d’épisodes de décompensation respiratoire de gravité et d'étiologies variables.

Matériels et méthodes : Étude rétrospective, descriptive et analytique incluant 146 patients suivis

pour FPI.

But : Dresser les profils : clinique, fonctionnel et étiologique des décompensations aigues de la FPI.

Résultats : L'âge moyen de notre population d'étude est de 65,9 ans, avec une prédominance

masculine 65,1%. La majorité des patients (62,3%) sont tabagiques. La consommation moyenne est

de 45 PA. 67,6% présentent un déficit ventilatoire restrictif et 35,5% une désaturation à l'effort. En

classant les malades selon le score GAP, la majorité (52,5%) appartient au stade I. Le déclin annuel

moyen de la CVF est de 58,3 ml (soit 3,4%) et celui de la DLCO est de 25,8 %. Le délai de suivi varie

de 1 an à 14 ans avec une moyenne de 39,81±35,98 mois. 67,1% présentent au moins une

décompensation aiguë au cours de cette période. Le nombre annuel moyen de décompensations est

de 1,25. Les causes de ces décompensations sont essentiellement d’origine infectieuse (79,6%). Un

œdème aigu des poumons et une pleurésie sont la cause dans respectivement 9% et 4,5% des cas.

Une tuberculeuse pulmonaire est observée dans 2 cas et une embolie pulmonaire dans 1 cas. 40,1%

des patients ont présenté une exacerbation aigue « pure ». Le déclin moyen de la CVF après la

décompensation est de 18,24% (12,21% à 21,64 %). Le déclin annuel de la CVF est statistiquement

plus important chez les patients présentant un nombre annuel moyen d'exacerbations>=2 (145,5ml

VS 47,23 ml, p=0.003). La médiane de survie de nos patients est de 25±3,09 mois. Un nombre

moyen d'exacerbation>=2/an est un facteur pronostique puissant (médiane de survie 6 mois VS 36

mois, p=10-4).

Conclusion : Les décompensations respiratoires au cours de la FPI sont dominées par les

infections pulmonaires et les exacerbations aigues pures. Ces dernières sont des complications

redoutables grevées d'une lourde mortalité et qui aggravent le pronostic cette pathologie.

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134

PNEUMOPATHIES INFILTRANTES DIFFUSES CHRONIQUES : A PROPOS DE 75 CAS

KACEM.A. GARGOURI.I ; BENZARTI.W. MJENDEL.I ; BENSALEM.H ; AISSA.S ; ABDELGHANI.A ;

GARROUCH.A ; HAYOUNI.A ; BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE

Introduction

Les pneumopathies infiltantes diffuses (PIDC) représentent un groupe hétérogène d’entités anatomo-

cliniques.

Matériels et méthodes : étude rétrospective menée entre 2004 et 2014incluant 75 patients avec un

diagnostic retenu de PIDC. Le but est de décrire les différents aspects cliniques, paracliniques,

étiologiques et évolutifs des PIDC.

Résultats :

Notre série comporte 75 cas .La majorité de nos patients sont des hommes (52%).La moyenne d’âge

est de 64ans .Trente-deux patients sont des tabagiques (42%).Une exposition professionnelle est

trouvée chez 12 patients (16%).La prise médicamenteuse est notée chez 8 patients. Il s’agit

essentiellement de sulfamides, méthotrexate, cordarone et anti-inflammatoires non stéroïdiens. Les

signes révélateurs sont dominés par la dyspnée retrouvée dans 97% des cas et par la toux (88%).A

l’examen les râles crépitants sont trouvés dans 88% des cas. La symptomatologie extra-respiratoire

est dominée par les arthralgies qui sont présents chez 13 de nos patients (17%).La TDM thoracique,

pratiquée chez tous les patients, a montré un aspect de fibrose dans 79% des cas et des adénopathies

dans 18% des cas .Le LBA a montré des signes d’alvéolite dans 32 cas. Les biopsies bronchiques

ont permis de poser le diagnostic de sarcoïdose dans 5cas. La biopsie chirurgicale a permis le

diagnostic de pneumopathie desquamative dans un cas. Un granulome tuberculoïde non nécrosant

est trouvé dans deux biopsies labiales parmi les sept pratiquées. L’étiologie a été déterminée dans

20 cas (26%).La sarcoïdose médiastino-pulmonaire est retenue chez 9 patients (12%), la fibrose

pulmonaire rhumatoïde chez 5 patients la pneumopathie médicamenteuse chez 2 patients. Quarante-

cinq patients ont bénéficié d’un traitement corticoïde au long cours et 13 patients ont été traités par

des immunosuppresseurs. L’évolution est marquée par une stabilité dans 25% des cas, une

aggravation dans 35% des cas et une amélioration dans 40% des cas.

Conclusion :

Cette étude confirme les difficultés diagnostiques liées aux étiologies multiples des PIDC.

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135

PROFIL CLINIQUE ET ETIOLOGIQUE DES EXACERBATIONS AIGUES DES

PNEUMOPATHIES INTERSTITIELLES DIFFUSES

BEN MANSOUR A, BEN SAAD S, BEN KHLIFA M, DAGHFOUS H, TRITAR F

PAVILLON C. HOPITAL ABDERAHMEN MAMI. ARIANA

Introduction :

L’exacerbation des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) est caractérisée par l’aggravation

aigue de la dyspnée. Elle peut être sévère et considérée parmi les principales causes de mortalité des

patients.

But : Décrire les aspects cliniques, étiologiques et évolutifs des exacerbations aigues de ces PID.

Matériel et méthode :

Nous avons analysé les dossiers de 40 patients hospitalisés pour exacerbation aigue (EA) de PID

entre Janvier 2008 et mars 2015.

Résultats :

Quarante patients ont été hospitalisés pour EA de PID. IL s’agit de 21 femmes et 19 hommes. L’âge

moyen était de 61,4 ans [39-82]. Seize malades étaient tabagiques, avec un tabagisme moyen de

45 paquets années. Il s’agissait d’une fibrose pulmonaire idiopathique dans 14 cas (35%),

pneumopathie interstitielle commune (9cas), sarcoïdose pulmonaire (6 cas), une pneumopathie

interstitielle non spécifique (5cas), pneumonie organisée cryptogénique (2cas), une PID

médicamenteuse (1cas), une pneumoconiose (1cas), PID secondaire à une connectivite (1cas), PID

secondaire à une spondylarthrite ankylosante (1cas). L’AE était révélatrice de la PID dans 13 cas. La

cause d’EA était identifiée dans 72,5 % cas : surinfection bronchique (n=15), pneumopathie

infectieuse (n = 8), embolie pulmonaire (n = 3) et une mal observance thérapeutique (n = 3).

L’évolution était marquée par une progression de la PID chez 22 malades avec la survenue de plus

de 2EA par an dans 8 cas, une stabilité de la maladie chez 9 malades. Une corticothérapie à forte

dose était indiquée dans 28 cas, associée à un traitement immunosuppresseurs dans 1 cas. Tous

nos patient ont eu une oxygénothérapie lors de l’EA et 13 ont nécessité une oxygénothérapie au long

court au décours de l’EA. On a déploré le décès précoce de 5 malades.

Conclusion :

Les EA des PID sont associées à une mortalité élevée. La prise en charge n’est pas codifiée et

comprend généralement des corticoïdes et éventuellement des immunosuppresseurs et un traitement

des facteurs de décompensation.

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136

FACTEURS PREDICTIFS DE SYNDROME D'APNEE HYPOPNEE DU SOMMEIL CHEZ LES

PATIENTS RONFLEURS

O. NEFFATI1, H. ZAIBI1, J. BEN AMMAR1, S. AZZEBI1, M. BACCAR1, B. DHAHRI1, H. AOUINA1,

1 SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL CHARLES NICOLLE, TUNIS, TUNISIE

Introduction :

Le syndrome d'apnées hypopnée obstructive du sommeil (SAHOS) est une maladie fréquente, encore

sous diagnostiquée. Ce syndrome est plus fréquent chez les patients présentant un ronflement

nocturne.

But :

Evaluer la prévalence du SAHOS chez les patients ronfleurs présentant des facteurs de risque et de

déterminer les facteurs prédictifs de cette pathologie chez ces patients.

Méthodes :

Etude rétrospective incluant 150 patients ronfleurs (76 femmes, 74 hommes) explorés par une

polygraphie. Nous avons comparé, par une analyse statistique, un groupe 1 avec SAHOS (n=106)

et un groupe 2 sans SAHOS (n=44).

Résultats :

Le sexe ratio était comparable dans les deux groupes. L'âge moyen était plus élevé dans le groupe

1 (58 ans vs 47 ans ; p=0,04). Le tabac était plus fréquemment constaté dans le groupe 1 (33% vs

16%; p = 0,028). Les symptômes cliniques tels que la somnolence diurne, nycturie, pauses

respiratoires et la fatigue étaient plus fréquemment objectivés dans le groupe 1 (p <0,001, 0,001,

0,05 et 0,061 respectivement). L'obésité et l'obésité abdominale étaient significativement plus

fréquents dans le groupe 1 (p <0,001 et 0,05 respectivement) de même que les comorbidités cardio-

vasculaires et le syndrome métabolique (p=0,04 et 0,02).

Conclusion :

Chez les patients ronfleurs, l’âge avancé, le tabagisme, les comorbidités et des symptômes cliniques

associés tels que la somnolence diurne, nycturie et pauses respiratoires seraient prédictifs du

SAHOS.

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137

PLACE DE LA VENTILATION NON INVASIVE DANS LA PRISE EN CHARGE DE

L’INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE HYPERCAPNIQUE DANS UN SERVICE DE

PNEUMOLOGIE

MEJRI I, LOUKIL M, GHRAIRI H

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL MOHAMED TAHER MAAMOURI, NABEUL.

Introduction :

La ventilation non invasive (VNI) a une place très importante dans la prise en charge des patients

ayant une insuffisance respiratoire aigüe (IRA) hypercapnique permettant d’éviter le recours à

l’intubation endo trachéale et les complications qui en décours.

But :

Etudier l’efficacité de la VNI dans la prise en charge de l’IRA hypercapnique dans un service de

pneumologie.

Matériels et méthodes :

Etude prospective incluant 50 patients admis dans notre service dans un tableau d’IRA

hypercapnique. La VNI est indiquée à partir d’un PH <7,35 et chez les patients ayant des signes

clinique d’hypercapnie.

Résultats :

L’âge moyen de nos patients était de 66 ans (48-88ans), une nette prédominance masculine était

notée (79,2%). Nos patients avaient comme pathologie de fond : une broncho-pneumopathie

chronique obstructive (83,4%), des dilatations des bronches (6,3%) et un syndrome d’obésité

hypoventilation (12,5%). Parmi nos patients 43,8% étaient déjà sous oxygénothérapie à domicile et

18,8% étaient sous VNI. Tous nos patients avaient un bon état hémodynamique. L’état neurologique

était : bon (58,4%), somnolent (31,9%), agitation (8,3%) et coma (2,1%). L’IRA était secondaire a

une surinfection bronchique (50%), une pneumopathie infectieuse (27,1%), une poussée d’IVG

(16,7%) et une embolie pulmonaire (6,3%). Le PH moyen à l’admission était de 7,30 et après 24

heures de VNI le PH moyen était de 7,40. L’évolution était bonne dans 79,1%avec un PH moyen à

la sortie 7,42 et une durée moyenne d’hospitalisation était de 10 jours. Un échec de la ventilation a

été noté chez 20,9% (16,7% transférés en réanimation et 4,2% décédés), la pathologie de fond chez

ces patients était une broncho-pneumopathie chronique obstructive (66%) et un syndrome d’obésité

hypoventilation (34%) et l’IRA était secondaire aune surinfection bronchique à pseudomonas (80%)

et une embolie pulmonaire (20%) Des effets indésirables étaient rapportés à la VNI dans 16% des

cas (irritation cutanées (2 cas), mal tolérances (2 cas), pression forte (1 cas) et suffocation (1 cas).

A la sortie une ventilation à domicile était indiquée chez 76% de nos patients.

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138

Conclusion : La VNI peut être réalisée en situation aigue en service de pneumologie avec de bons

résultats permettant ainsi de diminuer la surcharge des services de réanimation.

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140

L’ALLERGIE A LA PHOLCODINE : A PROPOS D’UN CAS CLINIQUE REVELE PAR UN

ŒDEME DE QUINCKE

Y.AMAZIT, R.ABDELLAZIZ, M.LEMDANI, H.DOUAGUI

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE ET D’ONCOLOGIE THORACIQUE, ET LABORATOIRE DU SOMMEIL , HOPITAL DE BENI-MESSOUS

Introduction : La pholcodine est un composé hémi-synthétique synthétisé à partir de l’opium,

présente dans un grand nombre de sirops antitussifs. Le premier cas d’allergie à la pholcodine,

documenté par tests cutanés et test de provocation oral, a été publié en 2005.

La pholcodine est retrouvée dans de nombreux médicaments dont le Biocalyptol, le Rhinathiol, et le

Dénoral. L’Algérie est le plus grand consommateur de Pholcodine en Afrique (2500kg en 2012) [1]

Cas Clinique : Il s’agit d’une patiente de 39 ans, informaticienne, aux antécédents d’œdème du

visage suite à la prise d’Augmentin, d’une fracture du poignet opérée en 2010 sous Fluothane sans

incidents et d’une notion d’allergie à l’amoxicilline chez la mère, qui a présenté un œdème de Quincke

suite à l’ingestion d’une cuillère de Dénoral.

La patiente a été testée au sirop Dénoral, aux curares (Esmeron et Norcuron et aux antibiotiques

(amoxicilline et Augmentin). Les IgE spécifiques aux ammoniums quaternaires ont été dosés.

Les résultats des tests au sirop Dénoral sont positifs.

Les tests aux curares étaient : négatifs pour l’Esmeron et la Celocurine et positifs pour le

Norcuron.

Les IgE spécifiques aux ammoniums quaternaires sont positifs

Commentaires : La positivité des Prick tests au Dénoral et les IgE anti Ammonium Quaternaire

concordent avec la symptomatologie clinique décrite par la patiente, concluant à une authentique

allergie à la pholcodine.

De nombreux travaux, ont prouvé la corrélation entre la consommation de sirops contenant de la

pholcodine et les accidents liés aux curares.

Le rôle de la pholcodine pourrait s’exercer de deux manières différentes [1] : soit par production d’IgE

spécifiques « effet booster » soit par sensibilisation directe ce qui expliquerait les réactions

allergiques déclenchées par les curares, et ce même lors de la première injection.

Une observation clinique faite en 2012, a illustré une association entre une allergie sévère à la

pholcodine et une sensibilisation aux curares prouvée par bilans biologiques et tests cutanés [3].

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141

Une étude portant sur une série de quatre patients ayant présenté une réaction à la pholcodine pour

lesquels une cosensibilisation IgE dépendante aux curares a été démontrée, a renforcé la théorie du

rôle de la pholocodine dans la sensibilisation IgE aux curares [4].

Un cas décrit en 2013, a démontré une allergie à la pholcodine puis aux curares, soulignant la

nécessité d’un suivi particulier des patients sensibilisés à la pholcodine. [5]. En Norvège [6] la

présence d’anticorps anti ammonium quaternaire, en particulier reconnaissant la pholcodine, a été

retrouvé chez 66,7% des sujets ayant présenté une réaction allergique aux curares.

Ces études ont incité certains pays [7] dont la France et la Norvège à restreindre l’accès aux sirops

antitussifs contenant de la pholcodine et à ne les délivrer que sur prescription médicale, il serait

intéressant de contrôler l’effet de cette restriction sur l’incidence des accidents aux curares

Conclusion : De nombreux travaux [8] ont conduit à l’hypothèse que certaines molécules, dont la

pholcodine, pouvaient stimuler la synthèse d’IgE spécifiques ammonium quaternaires et donc être

responsable d’accidents induits par les curares. L’exploration d’une sensibilisation aux curares doit

toujours être faite devant la présence d’une allergie à la pholcodine, une éviction en cas de positivité

des curares est recommandée afin d’éviter toute réaction anaphylactique per anesthésique et les

complications qu’elle peut engendrer.

D’autres études sont nécessaires pour établir avec certitude la relation entre consommation de

pholcodine et allergies aux curares notamment an Algérie où la consommation de pholcodine est

particulièrement importante.

Bibiographie

1. Besoins officiels en PHO dans le monde fournis par l'OICS, l’organe international du contrôle

des stupéfiants, des Nations Unies en Janvier 2012

2. Mertes PM, Regnier MA, Hasdenteufel F et al. Controverse : la sensibilisation aux ammonium

quaternaires est impliquée dans l’allergie aux curares. Rev Fr Allergol 2010 ; 50 : 174-178

3. F. Touraine , J. Sainte-Laudy , M. Mertès c B. Eichler , C. Brianchon , L. Sagot, Sensibilisation

masquée aux curares chez un patient allergique à la pholcodine Rev Fr Allergol 52 (2012) 402–

404

4. J.-M. Renaudin , N. Petitpain , E. Beaudouin , L. Javot , P.-M. Mertes, Cosensibilisation aux

curares en cas d’allergie à la pholcodine : a` propos de quatre cas, Rev Fr Allergol 53 (2013)

361–371

5. C. Rochefort-Morel , Y. Delaval , M. Lucas , C. Laine Risque évolutif d’une allergie à la

pholcodine : survenue d’un choc anaphylactique au Nimbex , Rev Fr Allergol 53 (2013) 361–

371

6. Florvaag E et al. Prevalence of IgE antibodies to morphine. Relation to the high and low incidences

of NMBA anaphylaxis in Norway and Sweden, respectively.Acta Anaesthesiol Scand 2005;49:437–

44.

7. Information importante de pharmacovigilance relative au rôle potentiel de la pholcodine dans la

sensibilisation aux curares AFSSAPS Avril 2011

Page 142: Cliquez ici pour télécharger

142

8. Florvaag, E., Johansson, S. G. O., Öman, H., Harboe, T. and Nopp, A. (2006), Pholcodine

stimulates a dramatic increase of IgE in IgE-sensitized individuals. A pilot study. Allergy, 61:

49–55. doi: 10.1111/j.1398-9995.2005.00933.x

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143

LA POLYPOSE NASOSINUSIENNE CHEZ LE PILOTE (A PROPOS DE 10 CAS)

SETHOM A , BEN SALEM S , BEN DHIAA , SOUISSI A, DKHIL I , BEN OTHMEN CH, GUERMAZI N .

CENTRE DE MEDECINE AERONAUTIQUE ET D’EXPERTISE DE TUNIS

La polypose nasosinusienne (PNS) est une rhinosinusite chronique qui pose en milieu aéronautique

un problème de décision thérapeutique et un problème de maintien de l’aptitude. Nous rapportons

une étude rétrospective à propos de 10cas chez des pilotes actifs suivis en visites révisionnelles au

CEMEDA entre 2002 et 2012.

L’âge moyen était de 46 ans. Il s’agissait d’une PNS de stade évolué (III et IV) dans 80% des cas. Il

s’y associait une allergie nasosinusienne dans 40% des cas, une hyperréactivité bronchique dans

10% des cas et il s’agissait d’un syndrome de Widal dans un cas .A l’examen otologique, le tympan

était pathologique dans 30% des cas (Poche de rétraction et /ou otite séromuqueuse). Tous nos

patients ont bénéficié d’un examen TDM du massif facial qui a permis de déceler les formes

débutantes et a servi de balise chirurgicale pour les cas opérés. Tous nos patient ont bénéficiés

d’un traitement médical de fond et au cours des poussées de surinfection. Cinq patients été opérés

par voie endoscopique (trois nasalisations et deux unfundibulotomies) .Après un recul moyen de 6

ans, nous avons noté trois récidives.

En milieu aéronautique, Les variation fréquentes de la pression atmosphérique exposent à double

risque au cours de la PNS : un risque immédiat de barotraumatisme otologique et sinusien vu que la

perméabilité naso-tubaire se trouve compromise et un risque à long terme, celui du génie imprévisible

et où la tendance se fait plus vers l’extension des lésions plutôt que vers la stabilisation. C’est

pourquoi la conduite à tenir devant un pilote atteint de polypose ainsi que décision d’aptitude est

sujette à beaucoup de controverses et doit faire appel au bon sens clinique du médecin ORL.

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144

LES COMPLICATIONS ORL DE LA RHINITE ALLERGIQUE CHEZ LES NAVIGANTS.

SETHOM A, BEN SALEM S, BEN DHIAA, SOUISSI A , DJMAIL H, DKHIL I , BEN OTHMEN CH,

KHELIFI T, GUERMAZI N.

CENTRE DE MEDECINE AERONAUTIQUE ET D’EXPERTISE DE TUNIS

Introduction : Les rhinites allergiques représentent une pathologie fréquente et invalidante par les

conséquences qu’elles entrainent sur la ventilation, le sommeil, l’odorat, le gout et de ce fait sur la

qualité de vie.

But : évaluer la sévérité des complications locorégionales en rapport avec l’allergie nasale chez les

navigants et son impact sur l’aptitude au vol.

Méthodes : Dans notre travail, nous avons étudié les dossiers médicaux de 20 navigants suivis

pour rhinite allergique, durant la période 2007-2014, et qui ont présenté au moins une fois une

complication locorégionale liée à leur rhinite.

Tous les patients ont eu des examens ORL réguliers tous les six mois en visite révisionnelles,

complétés dans certains cas par des explorations para cliniques selon le type de complication.

La prise en charge thérapeutique était guidée par la sévérité de la symptomatologie clinique et son

retentissement socioprofessionnel.

Résultats : l’âge moyen de nos patients est de 38 ans .Les principales complications observées

sont dominés par les épisodes d’otite séromuqueuse (31épisodes). Celles-ci ont été compliquées

elles mêmes par un accident barotraumatique mixte cochléo-vestibulaire et de l’oreille moyenne chez

un pilote de transport. Trois épisodes d’otite moyenne aigue ont été retrouvés. Quatre épisodes de

sinusites aigues maxillaires ont été relevés. Deux patients ont développés une polypose

nasosinusienne.

Conclusion : La rhinite allergique chez le pilote augmente le risque barotraumatique et constitue

un facteur de charge aéronautique par l’augmentation du taux d’absentéisme imposé par les

dispenses de vol en périodes de poussées et à fortiori quand la rhinite se complique.

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145

PROFIL CLINIQUE ET ALLERGOLOGIQUE DES POLLINOSES

BEN MANSOUR A, BEN SAAD S, MOUNA BEN KHLIFA M, DAGHFOUS H , TRITAR F

PAVILLON C. HOPITAL ABDERAHMEN MAMI. ARIANA

Introduction : La pollinose représente un véritable fléau dont la prévalence ne cesse d’augmenter

dans le monde et en Tunisie.

Objectifs : Le but de notre étude est d’évaluer la fréquence de l’allergie pollinique dans la région de

Tunis, d’identifier ses principales manifestations cliniques et d’établir le profil allergénique et ce en

comparant les enfants aux adultes.

Patients et méthodes : Il s’agit une étude rétrospective dans laquelle nous avons recensé une

population de 150 patients allergiques suivis à la consultation de pneumo-allergologie du service C

de l’hôpital Abderrahman Mami durant la période de janvier 2008 - Mars 2015.

Résultats :

Les patients se répartissent en 47 enfants d’âge moyen de 11 ans et 103 adultes d’âge moyen de

33,11 ans. La pollinose était plus fréquente chez les adultes (68,6%) que chez les enfants (31,3%)

(P<0,05). La rhinite est la première manifestation clinique de la pollinose (66,7%), suivie de l’asthme

(62%) puis de la conjonctivite (19,3%). L’asthme était plus fréquent chez les enfants 66% vs 60,4%

chez les adultes, alors que la rhinite était plus fréquente chez les adultes 70,3% vs 59,6%. Les

manifestations allergiques étaient le plus souvent associées. L’association asthme rhinite était la plus

communément rencontrée chez les enfants (21,3%) et de même chez les adultes (36,6%). Le profil

allergénique a montré la prédominance de l’allergie aux pollens de graminées (96,6 % des cas), suivie

de l’allergie aux pollens des arbres (56 % des cas) puis de l’allergie des pollens des herbacées (22

% des cas). Soixante-sept pourcent de nos patients avaient une allergie associée à d’autres

pneumallergènes.

Conclusion :

La prévalence de la pollinose est importante en Tunisie. La rhinite représente la manifestation clinique

la plus courante. Parmi les pollens, ceux des graminées et des arbres sont les plus fréquents dans

notre pays.

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146

CARACTERISTIQUES CLINIQUES ET ALLERGENIQUES DES PATIENTS ALLERGIQUES

AUX BLATTES

BEN MANSOUR A, BEN SAAD S , BEN KHLIFA M, DAGHFOUS H, TRITAR F

PAVILLON C. HOPITAL ABDERAHMEN MAMI. ARIANA

Introduction :

L’infestation par les blattes et l’allergie qui en résulte, sont des problèmes courants dans de nombreux

pays, où les cafards font partie des causes les plus fréquentes d’allergie.

Objectifs :

Etudier la place de la sensibilisation aux blattes sous nos climats, et dégager ses principales

caractéristiques cliniques et allergéniques.

Patients et méthodes :

C’est une étude rétrospective dans laquelle nous avons recensé une population de 37 patients

allergiques suivis à la consultation de pneumo-allergologie du service C de l’hôpital Abderrahman

Mami durant la période de janvier 2008 - Mars 2015.

Résultats :

Il s’agit de 19 femmes et 18 hommes âgés entre 4 et 78 ans avec une moyenne de 25 ans. Vingt

deux pourcent des patients provenaient d’une zone urbaine. La majorité des patients sont de classe

sociale moyenne et donc ayant un habitat précaire ou humide. Un terrain d’atopie familiale était

retouvé chez 40,5% des malades. L’asthme est retrouvé chez 28 patients (75,7 %). Il est persistant

modéré dans 43,2 % des cas et persistant sévère dans 13,5 % des cas. Il est isolé dans 7 cas (18,9

%), associé à une rhinite dans 26 cas (70,2%) et à une conjonctivite dans 4 cas. La rhinite est

classée persistante modérée à sévère dans 18 cas. La sensibilisation cutanée à la blatte germanique

est associée à la sensibilisation aux acariens dans 28 cas, aux pollens dans 14 cas. Trois cas de

monosensibilisation à la blatte ont été notés.

Conclusion :

La recherche d’une sensibilisation aux blattes par prick-test doit être faite systématiquement dans le

cadre du bilan allergologique de toute forme d’allergie respiratoire étant donnée son impact

thérapeutique.

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147

ANAPHYLAXIE ALIMENTAIRE INDUITE PAR L’EXERCICE : A PROPOS DE 3 CAS

BEN MANSOUR A, BEN SAAD S, BEN KHLIFA M, DAGHFOUS H, TRITAR F

PAVILLON C. HOPITAL ABDERAHMEN MAMI. ARIANA

Introduction : L’anaphylaxie alimentaire induite par l’exercice (AAIE), forme particulière de l’allergie

alimentaire, est une pathologie rare mais qui peut être grave, définit par la survenue de manifestations

allergiques au cours ou au décours immédiat, d’un effort physique qui est précédé de l’ingestion d’un

aliment.

But : Nous rapportons 3 observations dont l’objectif est de décrire le tableau clinique et la démarche

diagnostique des AAIE.

Observation :

1er Cas : Enfant de 13 ans présente au décours de l’effort, des épisodes répétés d’urticaire et de

dyspnée sifflante succédant l’ingestion d’un repas comportant du « spaghetti » ou des « mlaoui ».

Le Prick test au blé était positif. Les IgE spécifiques de la farine de blé étaient élevés . Le test à l’effort

(course de 6mn) était sans anomalies. Test de provocation orale au « melaoui » était négatif. Le test

de provocation orale au « melaoui » complété par un test d’effort était positif

2ème Cas : Enfant de 14 ans, traité pour une rhino-conjonctivite allergique, a présenté 2 épisodes

d’éruption prurigineuse généralisée et d’œdème du visage succédant la prise de pêche et de raison.

Ses signes ont survenu après des séances de dance. Les tests cutanés aux pneumallergènes: (+)

aux acariens et pollens. Le prick test aux extraits natifs de pêche et de raisin frais était positif. Le

test de provocation orale au raisin et au pêche complétée par un test d’effort était positif.

3ème Cas : Garçon de 18 ans, ayant une rhinite allergique, a présenté à plusieurs reprises après, une

urticaire généralisée et une dyspnée20 mn après un match de football succédant la prise de pain.

Les tests cutanés aux pneumallergènes étaient positifs aux acariens. Le prick test aux extraits natifs

de farine de blé était positif.

Conclusion :

Un diagnostic précoce de l’AAIE permet de prévenir des réactions anaphylactiques pouvant mettre

en jeu le pronostic vital.

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148

DERMATITE ALLERGIQUE A LA SEVE DE FIGUIER

M. OUALI, R. ABDELAZIZ, M. LEMDANI, H. DOUAGUI

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE ET D’ONCOLOGIE THORACIQUE, ET LABORATOIRE DU SOMMEIL, HOPITAL DE BENI-MESSOUS

Introduction : Faisant partie de la famille des Moracées (vaste famille des ficus), le figuier est une

plante à grandes feuilles lobées, originaire du Moyen-Orient et des régions méditerranéennes. Son

nom botanique est « Ficus Carica », signifiant figuier de Cari.

La sève de figuier contient des furocoumarines responsables d'irritation, de phototoxicité voir de

photoallergie, ces substances sont à l'origine de réactions à type de dermatite de contact

phytophotoallergique.

Les furocoumarines permettent l'absorption des rayons UVA et l'induction de réactions de

phototoxicité ou de photoallergie. La phototoxicité est le résultat de l'action directe de la molécule sur

la peau alors que la photoallergie induit une réponse immunitaire spécifique.

Il existe une réaction croisée entre une sensibilisation de Ficus benjamina et une allergie à la figue.

Méthodes : Nous rapportons le cas d’une dermatite de contact phytophotoallergique à la sève de

figuier chez un patient sensibilisé à Ficus benjamina, vu au service de pneumo-allergologie de l’hôpital

BENI-MESSOUS d’Alger.

Résultats : Patient âgé de 53 ans, à l’antécédent de rhinite allergique intermittente sévère sous

antihistaminiques, ayant présenté une dermatite au niveau de l’avant-bras droit suite au contact avec

la sève de figuier type Ficus carica, lors de cueillette de figues.

Notre patient ne présente pas de symptôme d’allergie alimentaire à la figue ni aux autres fruits mais

rapporte la présence de ficus benjamina à son domicile.

On a pratiqué des patch-tests et des photo patch-tests chez notre patient avec des dilutions en série

de deux furocoumarines naturelles [5-méthoxypsoralène et 8-méthoxypsoralène (8-MOP)] présentes

dans la sève de figuier.

Les photos patch tests étaient positives.

Les tests cutanés réalisés chez lui ont révélé : Ficus benjamina (8mm/ 12mm).

Les IgE spécifiques : Ficus benjamina sont à` 1,13 Ku/L.

Conclusion :

Les arbres et leurs dérivées causent différentes réactions allergiques, allant des rhino-conjonctivites

allergiques aux pollens et peuvent aussi être à l’ origine phytophotodermatoses.

La sève (le latex) des figuiers (Ficus carica) est responsable d'une phototoxicité chez les cueilleurs

de figues. Il existe une sensibilisation croisée entre certains fruits et certaines plantes. Nous devons

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149

donc nous montrer attentifs lors de l’interrogatoire de nos patients allergiques et modifier notre

exploration cutanée usuelle en y incluant le Ficus benjamina.

Bibliographie :

1. D. Bonamonte Dermatite de contact allergique au 8-méthoxypsoralène du Ficus carica, Contact

Dermatitis Volume 62 Issue 6, Pages 343 – 348.

2. J.F. FONTAINE, Allergie a ficus benjamina, revue française d’allergologie et d’immunologie

clinique.

3. W. Hemmer el Al ; Syndrome ficus-fruits, C. Ledent a, Y. Bonduelle b, M. Mairesse Revue

française d’allergologie 49 (2009) 28–30

4. M. Focke, The Ficus-Fruit-Syndrome Is a Distinct Entity Not Related to Natural Rubber Latex

Allergy,AUSTRIA J ALLERGY CLIN IMMUNOL FEBRUARY 2004.

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150

LES RHINITES ALLERGIQUES D'ORIGINE PROFESSIONNELLE EN ALGERIE : ETAT DES

LIEUX ET PERSPECTIVES.

N. LIANI , N. AKIF , A. LAMARA MAHAMED.

LABORATOIRE DE BIOGENOTOXICOLOGIE ET SANTE AU TRAVAIL .FACULTE DE MEDECINE . UNIVERSITE D'ALGER 1.

La rhinite allergique est probablement, l’une des pathologies dues au travail les plus souvent

observées et certainement la maladie respiratoire professionnelle la plus fréquente. D’apparence

banal , il s’agit en réalité d’un véritable problème médical et socio-économique car même si le

pronostic vital des patients n’est pas mis en cause, le pronostic professionnel peut lui être remis en

cause. Par ailleurs la constatation d'une rhinite professionnelle impose des mesures d'évictions

allergéniques et une déclaration de maladie professionnelle. En Algérie 04 tableaux de maladies

professionnelles du régime général de la sécurité sociale prévoient son indemnisation .

L’objectif de ce travail est de faire un état des lieux sur la prise en charge médicale et médicolégale

de la rhinite allergique professionnelle en Algérie.

Pour réaliser ce travail nous avons procédé :

Au recensement des cas de RAP durant la période allant de 2010 à 2014 en nous basant

sur les données statistiques des maladies professionnelles notifiées par les consultations

de cinq services de médecine du travail d’Alger .

A une revue de la littérature à la recherche de publications nationales.

Cette étude a révélé que seul 10 cas de RAP ont fait l’objet d’une déclaration .Les allergènes

incriminés sont les enzymes protéolytique , les isocyanates et le bois. Il est évident que ces chiffres

sous-estiment l’incidence réelle de cette pathologie puisque les études épidémiologiques nationales

rapportent une prévalence de la rhinite allergique de 30 % dans la population générale. A l’heure

actuelle la prévalence de la RAP dans notre pays reste difficile sinon impossible à évaluer avec

précision car elle n’a pas fait l’objet d’études publiées .C’est une affection sous diagnostiquée et

sous- estimée aussi bien aussi bien par, le médecin du travail , les médecins traitants et le patient

lui-même.

Ces résultats soulignent la nécessité de mettre en place d’une part un système de détection et de

surveillance des rhinites professionnelles et d’autre part d’une formation du médecin spécialiste et

généraliste dans le but d'acquérir l'ensemble des connaissances nécessaires à la prise en charge

efficiente de cette épidémie.

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151

LES ANTICORPS ANTI-SPERMATOZOÏDES CHEZ L’HOMME.

S.MEDJRAS, R.ABDELLAZIZ, M. LEMDANI, H.DOUAGUI

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE ET D’ONCOLOGIE THORACIQUE, ET LABORATOIRE DU SOMMEIL, HOPITAL DE BENI-MESSOUS

Introduction : Les anticorps anti-spermatozoïdes forment une catégorie de glycoprotéines

fréquemment rencontrée chez les hommes infertiles. Les traumatismes testiculaires, les antécédents

d’infections urogénitales, les cures de varicocèle, la vasectomie ainsi que les pratiques

homosexuelles sont évoqués dans les cas d’une infertilité immunologique. Cette catégorie

d’anticorps est à l’origine d’une altération de la capacité du spermatozoïde à franchir le mucus

cervical et à interagir avec l’ovocyte. De plus, les anticorps anti-spermatozoïdes peuvent altérer le

développement embryonnaire et son implantation au niveau de l’endomètre de la femme.

Nous rapportons l’observation d’un patient présentant une infertilité secondaire d’origine

immunologique vu au service de pneumo-allergologie de l’hôpital de Béni Messous d’Alger. Il s’agit

d’un patient de 53 ans, fonctionnaire dans une banque, aux antécédents d’hernie discale et une

varicocèle découverte en avril 2014 qui présente une d’infertilité secondaire depuis 4 ans.

L’ensemble des explorations spermogramme, spermocytogramme et spermoculture etaient

normales. Le diagnostic a été fait grâce au MAR TEST (Mixed Antiglobuline Reaction Test ou réaction

d'agglutination mixte) : la recherche d’anticorps anti-spermatozoïdes est positive avec des taux IgG

20 % et des IgA 20 %.

Une tentative d’insémination intra-utérine chez l’épouse a été tentée en mai 2014 sans résultats.

Conclusion : La relation entre varicocèle, traumatisme testiculaire et le développement d’une

infertilité d’origine immunologique existe bien chez notre patient. Le MAR Test est un examen

essentiel pour leur mise en évidence d’anticorps anti-spermatozoïdes responsables de cette

pathologie. L’insémination intra-utérine (IIU) et la fécondation in vitro (FIV) ont permis d’enregistrer

des taux de grossesse satisfaisant.

Bibliographie :

1. H. Elloumi et al .Les anticorps anti-spermatozoïdes chez l’homme : de la physiopathologie à la

thérapeutique, Immuno-analyse & Biologie Spécialisée, Vol 28, Issues 5–6, October–December

2013, Pages 316–321

2. World Health Organization. World Health Organization manualfor the standardised investigation

and diagnosis of the infertilecouple. Cambridge: Cambridge University Press; 2000.

3. Khallouk A, Tazi MF, El Fassi MJ, Farib MH. L’infertilité masculine : physiopathologie, bilan et

prise en charge. Esp Med2010;17(170):421—9.

4. Barthélémy C. Indications de la recherche des anticorps anti-spermatozoïdes. Andrologie

2003;13(1):70—80.

Page 152: Cliquez ici pour télécharger

152

ANGIOEDEME HEREDITAIRE : A PROPOS D’UN CAS REVELE PAR UN ŒDEME DU

VISAGE.

M.LEMDANI, R. ABDELAZIZ, M. LEMDANI, H. DOUAGUI

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE, ONCOLOGIE THORACIQUE ET LABORATOIRE DU SOMMEIL, HOPITAL DE BENI-MESSOUS.

Introduction :

Les angioedèmes se caractérisent par la survenue de crises spontanées d'angioedèmes (AE). Ces

épisodes sont récurrents, le plus souvent imprévisibles et régressent classiquement sans séquelles.

Source d'angoisse, elles peuvent survenir à tout moment de la vie du patient. Les crises abdominales

se présentent comme de véritables syndromes subocclusifs, source de morbidité importante.

L'imprévisibilité et la gravité des crises imposent une prise en charge rapide et adaptée

Le traitement a deux objectifs : traiter les crises et limiter leur survenue à court et long terme.

Méthodes :

Nous rapportons le cas le cas d’un angioedème héréditaire vu au service de pneumo-allergologie de

l’hôpital BENI-MESSOUS d’Alger.

Il s’agit de d’une patiente âgée de 26 ans, mariée sans enfants, informaticienne qui a été adressée

par son dentiste dans le cadre de l’urgence pour œdème de la face et des lèvres apparus une demi-

heure après des soins dentaires.

A noter deux épisodes minimes d'œdème du visage lors de soins dentaires, le 1er remontant à 5 ans,

le 2ème remontant à 3 ans.

L’interrogatoire retrouve la notion de prise œstroprogestatifs chez la malade.

Elle ne présente pas de terrain allergique et pas de notion d’allergie médicamenteuse ou alimentaire.

A noté d’un cas similaire dans la famille (un frère qui présente la même symptomatologie).

L’examen physique objective un angio-œdème blanc mou du visage et des lèvres, non prurigineux

avec absence de lésions urticariennes.

La TA : 10/6, Fr : 20 cycles/mn, Fc : 100 bats/mN, SAT O2 : 94%.

L’examen pleuro-pulmonaire : sans particularité avec absence de signes de gravité (absence de

signes respiratoires ou abdominaux).

Le traitement reçus : Anti-H1 per os et corticoïdes en IVD

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153

La patiente a été mise en observation avec surveillance clinique pendant la journée en hôpital de jour.

Puis contrôlée 48 heures après ou on a noté une amélioration clinique avec diminution de l’œdème.

Résultats :

Les explorations faites un mois plus tard ont objectivés :

Tests cutanés aux anesthésiques locaux et au latex : négatifs.

Dosages biologiques :

C3: normal.

C4 ? : 50mg/dc (norme : 150mg/dc).

C1 inhibiteur ? : 115 mg/l (valeurs normales de 210 à 345 mg/l).

Il ne s'agit pas d'une allergie aux anesthésiques locaux

Il s'agit d'un œdème angioneurotique par déficit en C1 inhibiteur déclenché par les soins dentaires.

Conclusion :

L’œdème angioneurotique peut être dû à un déficit quantitatif ou fonctionnel en C1 inhibiteur (C1Inh),

sa durée de résolution est plus longue (3-5 jours) par rapport aux œdèmes histaminiques avec

présence de douleurs abdominales récidivantes avec parfois un tableau pseudo chirurgical

Il est caractérisé par sa résistance au traitement par les corticoïdes et par les antihistaminiques H1.Le

traitement de l’urgence recommandé est le concentré de C1 inhibiteur qui n’existe pas encore en

Algérie. Le seul traitement prophylactique que nous disposons est le Danazol.

Bibliographie :

1. Bouillet L, Boccon-gibod I, Massot C. Les angioedèmes bradykiniques héréditaires ou acquis.

Rev Med Interne 2011;32:225–31.

2. Bowen T, Cicardi M, Farkas H, Bork K, Longhurst HJ, Zuraw B, et al. 2010 interna-tional

consensus algorithm for the diagnosis, therapy and management of hereditary angioedema.

Allergy Asthma Clin Immunol 2010;6:24–36.

3. Cicardi M, Bork K, Caballero T, Craig T, Li HH, Longhurst H, et al. Evidence-based recom-

mendations for the therapeutic management of angioedema owing to hereditary C1 inhi-bitor

deficiency: consensus report of an Inter- national Working Group. Allergy 2012;67: 147–57.

4. Bouillet L, Longhurst H, Boccon-Gibod I, et al. Disease expression in women with hereditary

angioedema. Am J Obstet Gynecol 2008;11:484.e1–.e4.

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154

PARTICULARITES DE LA MALADIE ASTHMATIQUE EN MILIEU AERONAUTIQUE

SETHOM ANISSA, BEN DHIAA IMED, BEN SALEM SAMIR, AYED ASMA , SOUISSI AMEL , JMAIL

HANENE ,DKHIL IBTISSEM, BEN OTHMEN CHOKRI, BERGUELLIT FAROUK ,TOUHAMI KHELIFI

,GUERMAZI NABIL.

CENTRE DE MEDECINE AERONAUTIQUE ET D’EXPERTISE DE TUNIS.

La maladie asthmatique est caractérisée par une inflammation chronique des voies aériennes avec

une réponse exagérée aux différents stimuli. Cette hyper réactivité bronchique peut mener à un

bronchospasme, cause d’incapacité subite en vol.

C’est une affection chronique particulièrement préoccupante en médecine aéronautique du fait de la

difficulté qu’elle pose au médecin expert pour son dépistage d’une part et pour l’incertitude de son

évolution d’autre part.

Lee but de ce travail est d’illustrer à travers des cas d’expertise la problématique de cette pathologie

que se soit pour le diagnostic ou pour la gestion de l’aptitude.

Les auteurs présentent trois cas cliniques, un jeune pilote de chasse et deux pilotes de transport dont

l’un est un instructeur et l’autre un opérationnel.

La découverte de la maladie asthmatique chez ces trois pilotes a été faite en cours de carrière. Les

auteurs discutent les circonstances de découverte de la maladie, la conduite à tenir ainsi que la

gestion de l’aptitude.

Par ailleurs nous mettons l’accent sur l’influence des facteurs aéronautiques dans cette pathologie,

les circonstances de découverte chez les navigants, l’importance de l’EFR et les tests de provocation

dans le diagnostic et la gestion de l’aptitude.

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155

LES PARTICULARITES DE L’ASTHME DIFFICILE SELON LE GENRE

S.BOUCHAREB,N.FAHEM,S.CHEIKH,S.BLEL,I.TOUIL,A.MIGAOU,S.JOOBEUR,H.MRIBEH,

N.ROUATBI,A.EL KAMEL

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE, CHU FATTOUMA BOURGUIBA, MONASTIR, TUNISIE.

Introduction

L’asthme difficile, qui est une entité rare, est plus fréquent chez la femme. Il a des spécificités

modulées par la vie hormonale.

Matériel et méthodes

Etude rétrospective à propos de 70 patients hospitalisés et/ou suivis, à la consultation de

pneumologie au centre hospitalo-universitaire de Monastir, pour asthme difficile durant une période

de 13 ans. Quarante six (46) étaient de sexe féminin. Vingt quatre (24) étaient de sexe masculin.

Résultats

Il n’existe pas de différence significative entre les deux groupes concernant la présence d’allergie, la

présence d’un trouble ventilatoire obstructif permanent, le nombre d’exacerbations, le nombre

d’hospitalisation pour asthme, le nombre d’épisodes d’asthme aigu grave et le recours à une

corticothérapie orale continue. Cependant, le taux d’obèses était significativement plus important

dans le groupe des femmes (30,4% versus 8,3%, p=0,04).

Conclusion

En dehors d’un taux plus élevé d’obésité chez la femme, il n’existe pas de spécificités cliniques,

fonctionnelles ou évolutives d’asthme difficile entre l’homme et la femme.

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156

APPORT DE LA REFLEXOTHERAPIE PLANTAIRE DANS LA PRISE EN CHARGE DE

L’ASTHME BRONCHIQUE CHEZ L’ADULTE

JAFFEL.G, BENZARTI.W, KACEM.A, ELMJENDEL.I, AISSA.S, GARGOURI.I, BEN SALEM.H,

ABDELGHANI.A, GARROUCHE.A, HAYOUNI.A, BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED , SOUSSE, TUNISIE

Introduction :

La prise en charge thérapeutique de l’asthme bronchique associe un traitement pharmacologique et

fonctionnel basé sur la kinésithérapie. La réflexothérapie plantaire pratiquée et validée dans plusieurs

pathologies pourrait constituer une alternative intéressante dans la prise en charge de l’asthme.

Objectif : Notre étude est prospective qui pour objectif principal d’évaluer l'apport de la réflexothérapie

plantaire dans la prise en charge de l’asthme bronchique.

Matériels et méthodes : Notre travail a intéressé 7 patients hospitalisés au service de pneumologie

du CHU Farhat Hached Sousse pour exacerbation aigue d'asthme. Tous les patients ont suivi le

même protocole thérapeutique associant le traitement médicamenteux, la kinésithérapie respiratoire

suivis de la séance de réflexothérapie plantaire. Les paramètres respiratoires et hémodynamiques

(dyspnée,FR,FC, Sat02, DEP, sibilants) ont été surveillés et notés avant et après la séance.

Résultats : La population à l’étude comprenait 7 malades de sexe féminin. L’âge moyen est de 47,8

ans. La réflexothérapie plantaire était responsable d’une amélioration des valeurs du DEP, de la FC et

du degré de dyspnée. Un bénéfice sur l’état psychologique a été noté pour tous les patients qui ont

bénéficié des séances de réflexothérapie plantaire. Toutefois, on n’a pas pu observer d’amélioration

significative de la valeur de la FR, de la SAO2 et des données de l'auscultation pulmonaire.

Conclusion : Nos résultats sont encourageants et soulignent l’intérêt de la réflexothérapie plantaire

comme une thérapeutique complémentaire au traitement conventionnel dans l’asthme bronchique.

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157

LES PARTICULARITES CLINIQUES ET EVOLUTIVES DE L’ASSOCIATION ASTHME ET

TUBERCULOSE PULMONAIRE

HEDHLI A A, TOUJANI S A, SNENEH B, MJID M A, BEN SALAH N B,KEMIS T A, OUAHCHI Y A,

LOUZIR B B, MHIRI N A, CHERIF J A, BEJI M A

A UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE (UNITE DE RECHERCHE 12SP06), 1007, TUNIS,TUNISIE B UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU MONGISLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA,TUNISIE

Introduction

L’association asthme et tuberculose pulmonaire est rare. Elle mérite un intérêt particulier car il semble

qu’après guérison, la tuberculose pourrait contribuer au contrôle de l’asthme à long terme. Par

ailleurs, elle pose des problèmes thérapeutiques du fait des interactions des antituberculeux avec les

médicaments de l’asthme.

Objectifs

Décrire le profil clinique, les modalités thérapeutiques et évolutives des asthmatiques tuberculeux.

Patients et méthodes

Étude rétrospective portant sur les asthmatiques ayant été hospitalisés dans notre service de

pneumologie et ayant présenté une tuberculose pulmonaire entre janvier 2006 et juin 2015.

Résultats

Durant la période d’étude, 680 patients ont été hospitalisés pour asthme. Parmi eux, seulement dix

patients (1,4%) ont été colligés pour association d’asthme et de tuberculose pulmonaire. L’âge

moyen était de 48 ans. L’asthme était intermittent (2 cas), persistant modéré (6 cas) et persistant

sévère cortico-dépendant (2 cas) dont un était en rapport avec un syndrome de Churg et Strauss.

Tous les patients étaient sous bronchodilatateurs (BD) de courte durée d’action associés à la

corticothérapie inhalée dans 8 cas, aux BD longue durée d’action dans 4 cas et à la théophylline dans

2 cas. Durant l’année précédant la tuberculose pulmonaire, l’asthme était non contrôlé chez 6 patients

et un patient était hospitalisé pour AAG. La tuberculose pulmonaire était confirmée dans tous les cas.

Au cours du traitement antituberculeux prescrit pour tous les patients, 4 ont développé une

exacerbation d’asthme et un patient a développé un asthme aigu grave. Chez ce patient, le traitement

antituberculeux n’a pas été modifié. Un retard de négativation des bacilloscopies était observé chez

deux patients nécessitant une prolongation de la phase intensive. Aucune récidive de Tuberculose

pulmonaire n’a été notée. L’évolution à long terme était marquée par une stabilité de l’asthme dans 9

cas avec un recul moyen de 4 ans.

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158

Conclusion

L’infection à mycobacterium tuberculosis semble induire, par un mécanisme immunoallergique, une

réduction du risque de survenue d’asthme ou une atténuation de ses manifestations. Par ailleurs, le

traitement antituberculeux peut interférer avec le métabolisme hépatique des corticoïdes compliquant

ainsi la prise en charge des patients corticodépendants.

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159

FACTEURS INFLUENÇANT LA POLYSENSIBILISATION DANS L’ASTHME ALLERGIQUE

JAFFEL M.G , JOOBEUR S, CHEIKH M.S , MIGAW A, KHLIL H, TOUIL I, MRIBAH H, FAHEM N,

ROUATBI N , KAMEL A

CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

Introduction : La polysensibilisation est de plus en plus fréquente dans les allergies respiratoires

particulièrement dans l’asthme et constitue un facteur de mauvais contrôle de la maladie. Certains

facteurs pourraient influencer la polysensibilisation.

Méthodologie : Etude rétrospective portant sur 1132 cas d’asthme allergique. La polysensibilisation

est définie par une sensibilisation à deux allergènes ou plus appartenant à des familles allergéniques

différentes. L’étude comparative s’est basée sur le test T student et le test X2. Le seuil de signification

est fixé à 0,05.

Résultats : Sur 1132 cas d’asthme allergique, 263 (23.43%) étaient polysensibilisés. L’age moyen

de notre population était de 27 ± 12,5 ans. Une légère prédominance féminine est observée (56,7%).

Les acariens étaient les allergènes prédominants. La polysensibilisation était plus fréquente dans le

sexe féminin, en cas d’ancienneté plus importante de la maladie asthmatique et en cas d’association

de l’asthme à d’autres manifestations allergiques. Par ailleurs la polysensibilisatin était associée à un

plus mauvais contrôle de l’asthme comparativement à l’asthme monosensibilisé.

Discussion : Selon la littérature, l'âge et l'environnement sont les deux facteurs déterminants de la

polysensibilisation dans l’asthme.

Conclusion : La polysensibilisation dans l’asthme est de plus en plus fréquente. Dans notre série,

cette polysensibilisation est surtout observée lorsque l’asthme est ancien ou associé à d’autres

manifestations allergiques.

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160

INFLUENCE DE L’OBESITE SUR LE CONTROLE DE LA MALADIE ASTHMATIQUE

BENZARTI.W, EL MJENDEL.I, JAFFEL.G, KACEM.A, AISSA.S, GARGOURI.I, BEN SALEM.H,

GARROUCHE.A, HAYOUNI.A, ABDELGHANI.A, BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE

L’asthme est une maladie inflammatoire chronique dont la prévalence ne cesse d’augmenter.

L’obésité constitue un facteur favorisant et une comorbidité rendant difficile la PEC et le contrôle de

l’asthme.

Objectif :

Étudier en fonction de l’indice de masse corporelle (IMC) les critères cliniques, spirométriques et le

niveau de contrôle de l’asthme.

Méthodes :

Étude rétrospective portant sur 80 patients. Deux groupes de patients ont été formés selon leurs IMC

: groupe 1 (60 cas d’IMC < à 30 kg/m2) et groupe 2 de 26 d’IMC ≥ à 30 kg/m2.

Résultats :

L’âge moyen était de 29 ans dans le groupe 1 vs 31 ans dans le groupe 2, Il y avait une corrélation

significative entre l’IMC et l’âge (p < 0,05). Le groupe 2 présentait une prédominance féminine

(p<0,05). Soixante-un pour cent des patientes obèses étaient mal contrôlées vs 39 % des patientes

non obèses avec une différence significative (p<0,0001).

Conclusion :

L’obésité pourrait être un facteur de mauvais contrôle de l’asthme et pourrait influencer son

expression clinique et fonctionnelle. Ce qui donne une place à l’activité physique et l’hygiène

diététique dans le traitement de l’asthme.

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161

PARTICULARITES DE L’ASSOCIATION ASTHME ET TUBERCULOSE

KHALFALLAH I, MOUSSA C, SMADHI H, KAMOUN H, AKKAD A, GREB D, HASSENE H, AKROUT I,

ABDELGHAFFAR H, KOUBAJI K, FEKIH L, MEGDICHE ML

SERVICE IBN NAFIS, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI, ARIANA

Introduction : l’association asthme et tuberculose est rare. Elle pose de nombreux problèmes

diagnostiques et thérapeutiques.

Buts : étudier le profil clinique, thérapeutique et évolutif de cette association et en déduire le

mécanisme immunoallergique en cause.

Patients et méthodes : étude rétrospective portant sur dix patients asthmatiques hospitalisés dans

notre service entre 2001 et 2015 pour une tuberculose pulmonaire ou ganglionnaire confirmées.

Résultats : il s’agit de 6 hommes et 4 femmes. L’âge moyen était de 37 ans. Avant l’atteinte

tuberculeuse, l’asthme était classé persistant léger chez 3 patients, persistant modéré chez 5

malades et persistant sévère dans 2 cas. Au moment du diagnostic, sept patients avaient présenté

une tuberculose pulmonaire bacillière confirmée par l’examen bactériologique et 3 patients avaient

une tuberculose ganglionnaire diagnostiquée sur l’examen anatomopathologique. Au cours du

traitement antituberculeux, deux patients avaient présenté un asthme aigu grave. L’évolution à long

terme était marquée par la stabilité de la maladie asthmatique pour tous les patients avec un recul de

un à 8 ans.

Conclusion : l’association asthme et tuberculose suscite un intérêt particulier. Elle pose des

difficultés de sa prise en charge. Toutefois, elle peut contribuer au contrôle de l’asthme à long terme.

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162

PREVALENCE DES SYMPTOMES RESPIRATOIRES EN POST EXERCICE CHEZ UNE

POPULATION D’ADOLESCENTS

Y. HOUANEB MARGHLI, H. KWAS, E. GUERMAZI, I. ZENDAH, R. FESI, A. KHATTAB, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE PAVILLON I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI DE L’ARIANA, TUNISIE.

Introduction : Plusieurs études ont montrées que lors de l'effort, une baisse des débits bronchiques

est parfois observée avec ou sans des symptômes respiratoires. La plupart de ces études sont faites

dans des laboratoires et chez des sportifs de haut niveau. Cependant, les conditions d'études en

laboratoire ne reflètent pas les conditions climatiques réelles.

Objectif : Déterminer la prévalence des symptômes respiratoires en post exercice chez des

adolescents scolarisés sans antécédents d’asthme.

Méthode : Etude prospective incluant des adolescents pratiquant une activité sportive scolaire

régulière et dont les parents ont donné un consentement éclairé. Des mesures spirométriques et un

enregistrement des symptômes respiratoires ont été réalisés pour chaque élève avant et après un

test d’effort durant la saison d’hiver. Les données quotidiennes sur la température ambiante ont été

contrôlées au cours de la même période.

Résultats : Il s’agit de 213 élèves de deux sexes âgés de 14 à 18 ans. Un test d’effort (Yo-Yo

intermittent recovery test) a été réalisé pour chaque élève. Durant l’étude, la température ambiante

était en moyenne de 11°C (8 à 16°C). Dix-neuf pour cent des élèves (n=40) ont présenté des

symptômes respiratoires à l’arrêt de l’effort avec une nette prédominance masculine (22 garçons

contre 18 filles). Ces symptômes ont été dominés par la toux (65, 8%) et la dyspnée (34, 2%). Parmi

les 40 élèves, 38 (95 % des cas) ont eu une chute de 10% de leurs VEMS post exercice par rapport

à la valeur de base.

Conclusion : Notre étude montre que les basses températures sont un facteur de risque de survenu

des symptômes respiratoires même chez les sujets sans antécédents d’asthme. La prévalence des

symptômes respiratoires en post exercice dans notre population d’adolescents est de 19%.

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163

ECHELLE DE MORISKY ET CONTROLE DE L’ASTHME

BAHLOUL N, BADRI I, FEKI W, KCHAW A, MSAAD S, AYADI H, KAMMOUN S

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU HEDI CHAKER SFAX TUNISIE

Appliquée à l’asthme, l’observance thérapeutique correspond à l’ensemble des comportements de

santé qui sont observés par le patient.

Le but de notre travail est d’évaluer l’observance thérapeutique chez les asthmatiques à l’aide de

l’échelle de Morisky (4 items) et de rechercher une liaison entre cette observance et le contrôle de

l’asthme.

Il s’agit d’une étude transversale menée sur une période de 3 mois portant sur 52 patients

asthmatiques suivis régulièrement au service de pneumologie du CHU Hédi Chaker de Sfax. Pour

chaque patient, on a recueilli les données sociodémographiques, on a évalué l’observance

thérapeutique à l’aide de l’échelle de Morisky et on a précisé le niveau de contrôle de l’asthme par le

test ACT.

L’âge moyen a été de 48 ans. 66% de nos patients n’ont pas été scolarisés ou ayant un niveau

d’instruction primaire. L’ancienneté de la maladie a varié entre une année et 31 ans. L’asthme a été

classé persistant modéré chez 73% des patients. L’asthme a été contrôlé dans 44,2 % des cas.

L’observance thérapeutique a été basse chez 57% des malades. L’étude statistique a consisté en la

recherche d’une liaison statistiquement significative entre l’observance thérapeutique et le contrôle

de l’asthme.

L’inobservance pose problème lorsqu’elle est associée à un mauvais contrôle de l’asthme, lorsqu’elle

survient chez un malade à risque d’évolution péjorative ou lorsqu’elle conduit à une surenchère

thérapeutique.

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164

LE PROFIL DE LA SENSIBILISATION DE L’ASSOCIATION ASTHME ET RHINITE

ALLERGIQUE EST-IL DIFFERENT DE CELUI DE L’ASTHME SANS RHINITE

BEN MANSOUR A, DAGHFOUS H, BEN SAAD S, BEN KHELIFA M, TRITAR F.

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE, PAVILLON C, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI- ARIANA.

Introduction :

La rhinite et l’asthme sont deux pathologies fréquentes, qui coexistent souvent. La rhinite peut

aggraver l’asthme et retentir sur la qualité de vie du patient.

But :

Comparer le profil clinique, allergénique, thérapeutique et évolutif de l’asthme associé à la rhinite

allergique et l’asthme sans rhinite allergique.

Patients et méthodes :

Etude rétrospective sur dossiers de patients pris en charge à l’unité d’allergologie du pavillon C entre

janvier 2010 et mars 2015. Tous les patients étaient répartis en 2 groupes : groupe 1 (G1): 58

patients ayant un asthme associé à une rhinite allergique et groupe 2 (G2): 61 asthme allergique sans

rhinite.

Résultats :

Cent dix neuf patients (âge moyen : 21 ans ; 55 hommes et 64 femmes) étaient colligés et répartis e

2 groupes. Les 2 groupes sont comparables selon l’âge et le sexe. L’atopie familiale était notée dans

58,6% des cas dans le G1 versus (vs) 49,1% des cas dans le G2 sans différence statistiquement

significative. D’autres manifestations allergiques étaient rapportées dans les 2 groupes. Il s’agissait

de conjonctivite dans 25% des cas dans le G1 vs 27% dans le G2 et d’urticaire dans 24,1% (G1) vs

21,3% (G2) (P> 0,005). Au moment du diagnostic, un asthme persistant modéré et persistant sévère

était plus noté dans le G1 (27,6%) que dans le G2 (19,4%) avec une différence statistiquement

significative (p=0,03). Ce pendant, le niveau de contrôle de l’asthme était comparable dans les 2

groupes : asthme contrôlé (G1 : 31,2% vs G2 : 32,2%). Le principal facteur aggravant dans les 2

groupes était le tabac noté dans 3,4% (G1) vs 5,4% (G2). L’étude du profil de sensibilisation avait

révélée que les acariens sont les allergènes les plus notés dans les 2 groupes (G1 : 80% vs G2 :

83%) suivis par les pollens (G1 : 24 % vs G2 : 23,8%, p> 0,05). Le traitement de la maladie

allergénique était basé sur une corticothérapie par voie inhalée (CI) associé ou non à un

bronchodilatateur longue durée d’action (BDLA) et l’association CI+ BDLA était significativement

plus prescrite dans le G1 (12%) que dans le G2 (7,6%). L’évolution était marquée par la survenue

d’exacerbation d’asthme de façon comparable dans les 2 groupes (G1 : 2,5 vs G2 : 2 ; p>0,05).

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165

Conclusion :

Notre étude a démontré que l’asthme associé à la rhinite allergique est plus sévère que l’asthme

sans rhinite mais le niveau de contrôle de l’asthme était comparable dans les 2 groupes ceci est liées

aux différentes thérapeutiques qui ont été adaptées à la sévérité de la maladie allergique.

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166

ANALYSE DES FACTEURS PREDICTIFS DE SUCCES DU SEVRAGE TABAGIQUE CHEZ

LES « HEAVY HARD SOMKERS »

BENZARTI.W, AISSA.S, GARGOURI.I, BEN SALEM.H, GARROUCHE.A, HAYOUNI.A, ABDELGHANI.A,

BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE

Les «Heavy Hard Smokers» sont des gros fumeurs dont les échecs répétés du sevrage révèlent de

la sévérité de leur dépendance tabagique.Une meilleure connaissance des facteurs prédictifs de

sevrage chez cette population aiderait à optimiser l'aide à l'arrêt du tabac.

Matériels et Méthodes

Une étude transversale a été effectuée à partir des dossiers de gros fumeurs consultants entre janvier

2000 et juin 2014.Les données sur l’histoire du tabagisme, la dépendance et la motivation à l’arrêt

ont été collectées.

L’analyse des taux d’arrêt et des facteurs de succès ou d’échec a été réalisée selon le modèle de

régression logistique.

Résultats

Durant la période de l’étude, le nombre total de gros fumeurs était de 1371 parmi lesquels 21,8%

avaient réussi à arrêter de fumer à un an. Une prédominance masculine (93,7%) a été retrouvée avec

un entourage de fumeurs dans 31,2%.

Le score de Fagerstrom moyen était de 6,71±2,2.La majorité des fumeurs rapportaient que la santé

était leur principale motivation à l’arrêt. Seuls 21,8% ont réussi leur sevrage tabagique.

En analyse multivariée, le facteur prédictif de l’arrêt était le sexe masculin. L’environnement fumeur

à la maison prédisait d’une évolution défavorable du sevrage.

Conclusion

Le succès d’un protocole de sevrage tabagique reste le souci du fumeur et du tabacologue.Il dépend

essentiellement du degré de la dépendance tabagique et de la motivation du fumeur à l’arrêt du tabac.

La connaissance des facteurs prédictifs de ce succès permet de mieux accompagner le fumeur dans

la procédure de sevrage tabagique.

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167

DENUTRITION ET BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE

SEBII A, MOATAMRI Z, MHAMDI S, EL BEY R, AICHAOUIA C, KHADHRAOUI M, CHEIKH R

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL MILITAIRE DE TUNIS

Introduction :

La situation nutritionnelle est inadéquate chez beaucoup de malades atteints de

bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Certains souffrent d’une réelle dénutrition,

résultat de causes multiples (hypoxie, inflammation et hypercatabolisme). Notre but était de

déterminer la prévalence de la dénutrition chez les malades BPCO et d’étudier son impact sur l’état

respiratoire de ces patients.

Etude rétrospective portant sur 57 dossiers de patients présentant une BPCO et ayant été hospitalisé

au service de pneumologie de l’hôpital militaire de Tunis sur une période allant de 2012 à 2014. La

dénutrition a été définie par un indice de masse corporelle inférieur à 20kg/m2. Les caractéristiques

cliniques, spirométriques et évolutives ont été comparées entre deux groupes : Groupe 1 incluant les

malades «dénutris » et Groupe 2 comportant les patients « non dénutris ».

Résultats :

Treize patients porteurs de BPCO (soit 23% des malades) étaient dénutris. Tous les patients dans

les deux groupes étaient des sujets de sexe masculin tabagiques. Cependant, les sujets du groupe 1

étaient plus âgés (l’âge moyen était de 68 vs 61 ans ; p=0,03) avec une intoxication tabagique plus

importante (la consommation moyenne était de 84 PA dans le groupe 1 vs 67 PA dans le groupe 2.

Les sujets dénutris avaient plus tendance à l’anémie (taux d’hémoglobine à 12g/dl vs 13,8g/dl dans

le groupe 1 ; p<0,01) et à l’inflammation (taux moyen de C-réactive protéine à 110 vs 75 ; p<0,05

et le taux de D-Dimère à1473 vs 762).L’atteinte de la fonction respiratoire était plus marquée pour

les malades dénutris avec une valeur de VEMS post b2 de 0,94 vs 1,16l ; p=0,04. Quatre-vingt-dix

pourcent des patients dénutris avaient une BPCO sévère (au moins stade III de Gold) vs 74% dans le

groupe 2. Les malades dénutris étaient plus exacerbateurs fréquents avec une différence significative

pour le nombre moyen d’exacerbation par an (2,04 dans le groupe 1 vs 0,57 dans le groupe 2).

Conclusion :

La dénutrition est une complication fréquente de la BPCO surtout à son stade avancée mais

représente également un facteur pronostique associé à des exacerbations multiples. Le suivi

nutritionnel s'impose donc dès le diagnostic et la supplémention alimentaire doit s’intégrer dans la

stratégie thérapeutique de la BPCO.

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168

ETUDE COMPARATIVE DU PROFIL DES PATIENTS BPCO EXACERBATEURS

FREQUENTS ET NON EXACERBATEURS FREQUENTS

BENZARTI.W, GARGOURI.I, AISSA.S, BEN SALEM.H, GARROUCHE.A, HAYOUNI.A, ABDELGHANI.A,

BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE

Introduction :

Les exacerbations aiguës (EA) de la BPCO sont coûteuses et source de morbidité et de mortalité.

Elles devraient être considérées comme cibles thérapeutique et préventives majeures.

Objectif :

Étudier les caractéristiques des patients présentant des EA fréquentes.

Patients et méthodes :

Étude prospective comparative incluant les patients suivis pour BPCO de juin 2014 jusqu’en juin

2015. 50 patients ont été inclus répartis en 2 groupes : groupe 1 comportant 24 patients

exacerbateurs fréquents (EF) (au moins 2 EA/an) et groupe 2 incluant 26 patients ayant des

exacerbations modérées.

Résultats :

Il n’avait pas de différence significative concernant l’âge, le sexe, l’intoxication tabagique entre les 2

groupes.

Les patients du groupe 1 étaient plus symptomatiques avec un score moyen CAT de 23 versus 18

du groupe 2 (p<0,05) ; un IMC moyen de 30,44 avec un IMC >30 chez 74% de EF.

Ils avaient une BPCO plus sévère avec une différence significative (61,5% du groupe 1 étaient BPCO

GOLD D ; p<0,0001) et présentaient plus de comorbidités cardiovasculaires.

Ces patients exacerbateurs fréquents présentaient une durée plus longue d’hospitalisation par rapport

au groupe 2.

Conclusion :

A l’issue de cette comparaison, nous soulignons la fréquence élevée des BPCO exacerbateurs fréquents,

leur profil plus sévère et sur l’importance de la lutte antitabac.

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169

Y A-T-IL UNE PRESCRIPTION ABUSIVE DE CORTICOÏDES INHALES POUR LA BPCO ?

E. GUERMAZI, I. ZENDAH, H. KWAS, R. FESI, A. KHATTAB, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI, ARIANA. TUNISIE.

Introduction :

La BPCO est une maladie fréquente en Tunisie. Sa classification et son traitement sont basés sur la

classification de GOLD.

But : Déterminer la prévalence d’une prescription abusive de corticoïdes inhalés.

Patients et Méthode :

Etude rétrospective incluant les patients hospitalisés dans notre service de Janvier 2012 à Décembre

2014 pour prise en charge d’une BPCO dont le diagnostic s’est fait sur des données cliniques et

spirométriques et la classification s’est basée sur la nouvelle classification de GOLD.

Résultats :

Il s’agit de 86 patients (75 hommes et 11 femmes) classés stade A, B et C et 142 patients (136

hommes et 6 femmes) classés stade D. L’âge moyen est comparable pour les deux groupes (63

ans et 65 respectivement). L’intoxication tabagique moyenne était de 53 et 55 PA respectivement.

Les comorbidités sont dominées par le diabète et la HTA dans les deux groupes. Le traitement de

fond était à base de bronchodilatateurs de longue durée d’action chez tous nos patients. Tous les

patients classés GOLD D sont traités par des corticoïdes inhalés. Pour les malades classés stade A-

B-C, la corticothérapie inhalée a été prescrite dans 61 cas (71%) : stade A (19 cas), stade B (21

cas), stade C (21 cas). La théophylline est indiquée chez 54 patients (62,8%) classés stade A-B-C

et chez 84 patients (60%) classés stade D.

Conclusion :

Notre étude a montré que la prescription abusive de corticoïdes inhalés est fréquente. Ceci est

probablement en rapport avec une automédication et/ou une prescription par des médecins

généralistes.

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170

PROFIL DES PATIENTS TABAGIQUES ATTEINTS DE BPCO

TRIGUI G, FEKI W, SELLAMI S, MOUSSA N, YANGUI I, KETATA W, BAHLOUL N, REKIK WK, AYADI

H, MSAAD S, KAMMOUN S

SERVICE DE PNEUMOLOGIE. HOPITAL HEDI CHAKER DE SFAX. TUNISIE

Introduction

La BPCO est une maladie très fréquente dans beaucoup de pays y compris la Tunisie. Elle touche le

plus souvent des sujets d’âge moyen et tabagiques.

But : Etudier les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et spiromoétriques des patients

atteints de BPCO.

Patients et méthodes :

Il s’agit d’une étude prospective portant sur des patients fumeurs atteints de BPCO suivis au service

de pneumologie de Sfax.

Résultats :

Cinquante patients ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen était de 68.80 ans avec des extrêmes

allant de 42 à 92 ans. Le tabagisme était noté en grande quantité chez 52% des patients. 50% des

patients avaient des comorbidités. Sur le plan symptomatique, la toux était présente chez 20% des

patients et la dyspnée d’effort chez 76% des sujets interrogés. Les résultats spirométriques ont

montré un VEMS moyen de 48.54% avec des extrêmes allants de 29% à 77%. 60% avaient un niveau

primaire et 40% étaient des journaliers.

Conclusion

Le diagnostic d’une BPCO est souvent porté tardivement après une longue évolution des symptômes.

D’où l’importance du dépistage qui présente des bénéfices importants en termes de durée de vie,

d’amélioration de l’état physique et intellectuel du patient, de son insertion sociale et de sa qualité de

vie.

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171

PLACE DU TABAC PARMI LES FACTEURS DE RISQUE DE BPCO

TRIGUI G, FEKI W, BADRI I, BAHLOUL N, KETATA W, YANGUI I, MSAAD S, MOUSSA N, AYADI H,

REKIK WK, KAMMOUN S

SERVICE DE PNEUMOLOGIE. HOPITAL HEDI CHAKER DE SFAX. TUNISIE

Introduction

Bien qu’elle soit encore peu connue par le grand public, la BPCO est loin d’être exceptionnelle

puisqu’elle touche 4 à 10% de la population mondiale. La maladie est dans 80 % des cas liée à la

consommation de tabac.

But

Etudier la place du tabac parmi les facteurs de risque de la BPCO.

Patients et méthodes :

Etude prospective portant sur cinquante patients tabagiques atteints de BPCO suivis au service de

pneumologie au CHU Hédi Chaker de Sfax, Tunisie.

Résultats :

L’âge moyen de nos patients était de 68.80 ans avec des extrêmes allant de 42 à 92 ans. La majorité

des patients sont fumeurs dont 70% sont sevrés de leur tabagisme. Un seul patient sait le nom exact

de sa pathologie. Quarante pour cent ne savent pas exactement le délai de début de leur maladie.

44% seulement des sujets interrogés avouent que le tabagisme est la principale cause de leur

maladie. 86% pensent que le tabagisme est déconseillé si on a une maladie respiratoire. Soixante

pour-cent affirment que l’arrêt du tabac est le meilleur traitement de votre maladie respiratoire. Vingt-

huit pour cent avouent que l’infection respiratoire est la principale cause des exacerbations.

Conclusion :

Les patients tabagiques victimes de BPCO ne sont pas tous convaincus par le rôle du tabagisme

dans la genèse de leur maladie, d’où l’importance de sensibiliser surtout les jeunes aux risques du

tabac.

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172

PROFIL, PRISE EN CHARGE ET EVOLUTION DES EXACERBATIONS AIGUËS DE BPCO

HOSPITALISES

R.EL BEY, S.MHAMDI, Z. MOATAMRI, E SEBAI, S. DABBOUSSI, M. KHADHRAOUI, C. ICHAOUIA, R.

CHEIKH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL MILITAIRE TUNIS

Objectifs :

Étudier le profil, la prise en charge thérapeutique et l’évolution des exacerbations aiguës (EA) des

patients BPCO hospitalisés.

Patients et méthodes :

Étude rétrospective portant sur les dossiers des patients BPCO hospitalisés pour EA entre 2013 et

2014. En tout, 61 patients ont nécessité 100 hospitalisations pour EA.

Résultats :

Tous les patients sont des hommes tabagiques avec une consommation moyenne de 71 PA dont

48% sont sevrés. L’âge moyen est de 63 ans. La dénutrition est observée dans 25% des cas. La

BPCO est classée à stade avancée dans 78%. Le VEMS moyen est 1,01L (35,15 %). Les

comorbidités observées sont HTA 29%, diabète 23%, dyslipidémie 9% et syndrome coronarien 4%.

Les comorbidités n’influencent pas le nombre d’EA ni leur sévérité. La principale cause d’EA était

les surinfections bronchiques (60 %) suivi par la pneumonie 27%. Le traitement était à base d’une

oxygénothérapie de courte durée (59 %), nébulisation de bronchodilatateurs (100 %), corticothérapie

systémique (68 %, durée moyenne : 7 j), VNI 29% et antibiothérapie probabiliste (92 %, durée

moyenne : 11 j). La durée moyenne d’hospitalisation était de 13 j. Dans la majorité des cas l’évolution

est bonne. Le transfert en réanimation est dans 8 % des cas. On a déploré 3 décès. Trente pour cent

des patients sont des exacerbateurs fréquents.

Conclusion

Les EA de BPCO représentent une part élevée de son poids médico-économique. D’où l’intérêt de

dépistage précoce de BPCO et la lutte pour le sevrage tabagique.

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173

ACTIVITE PHYSIQUE ET NUTRITION AU COURS DE LA BRONCHO-PNEUMOPATHIE

CHRONIQUE OBSTRUCTIVE

A. HEDHLI1, M. MJID1, S. TOUJANI1, H. SNENE2, I. MEJRI2, Y. OUAHCHI1, N. BEN SALAH2, B.

LOUZIR2, N. MHIRI1, J. CHERIF1, M. BEJI1.

1 : UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS. HOPITAL LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE, UNITE DE RECHERCHE 12SP06, 1007, TUNIS, TUNISIE. 2 : UNIVERSITE ́ DE TUNIS EL MANAR, FACULTE ́ DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE.

Introduction : Des études récentes ont démontré les liens entre l’état nutritionnel des patients atteints

de BPCO et leur aptitude physique.

Buts : Etudier l’état nutritionnel des patients atteints de BPCO à l’état stable et évaluer sa corrélation

avec la tolérance à l’exercice.

Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective réalisée, de Janvier à Juin 2015, chez des

patients atteints de BPCO à l’état stable. L’évaluation nutritionnelle était faite par la mesure de l’indice

de masse corporelle (IMC), du périmètre brachial (PB) ainsi que par la réalisation d’une

impédancemétrie bioélectrique. Un indice de masse maigre (IMM) [masse maigre (MM)

(Kg)/taille(m) 2] normal a été défini par une valeur ≥ à 16Kg/m² chez l’homme et 15 Kg/m² chez la

femme. Tous les patients ont également eu une évaluation de leur capacité à l’exercice par un test de

marche de 6 minutes.

Résultats : Durant la période d’étude, 39 patients (37 hommes et 2 femmes ; âge moyen : 65 ans)

ont été inclus. La BPCO était classée au moins Gold C dans 68% des cas. Le poids moyen était de

60,3±14,8 Kg. Le BMI moyen était de 19Kg/m². Il était inférieur à 21Kg/m² chez 51,2% des patients.

L’IMM moyen était de 17,53 Kg/m² ; il était abaissé dans 38% des cas. Le PB moyen était de

25,4±3,5 cm, il était abaissé dans 46,1% des cas. Une corrélation positive statistiquement

significative était retrouvée entre le poids, le BMI, l’IMM et le PB. Chez les patients dénutris, la distance

de marche au cours du TM6 était significativement plus basse (p<0,05). La majorité des patients

(60%) ayant pu parcourir plus de 350 mètres avaient un IMM normal.

Conclusion : La dénutrition a un retentissement majeur en termes de tolérance à l’exercice chez les

patients atteints de BPCO. Une prise en charge nutritionnelle est fondamentale chez ces patients afin

d’améliorer leur survie ainsi que leur qualité de vie.

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174

TABAGISME ET SCHIZOPHRENIE

MAROUEN FATEN (A), BAHLOUL N (B), MOUSSA N (B), REKIK WK(B), KETATA W (B), FEKI W (B),

MSAAD S (B), YANGUI I (B), AYADI H (B), KAMMOUN S (B)

(A) POLYCLINIQUE CNSS, SFAX, TUNISIE (B) SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL HEDI CHAKER SFAX, TUNISIE

Introduction : Le tabagisme est très fréquent chez les patients schizophrènes. Le taux de décès

attribuables à des causes évitables, comme la cigarette, est augmenté par un facteur cinq chez ces

patients.

Buts :

Etudier les caractéristiques épidémiologiques et cliniques du tabagisme chez schizophrènes, et de

chercher une éventuelle relation entre les symptômes psychotiques et la sévérité de la consommation

tabagique.

Patients et méthodes :

Enquête transversale menée auprès de trente patients, chez qui le diagnostic de schizophrénie avait

été retenu selon les critères du DSM-IV-TR.

Résultats :

L’âge moyen était de 40,63 ans. Le sex-ratio était de 9. La prévalence du tabagisme dans notre

échantillon était de 73,3% (22 patients). Les fumeurs étaient tous de sexe masculin, et parmi eux 20

patients (90,9%) étaient des fumeurs réguliers.

Parmi nos patients, 36% avaient une schizophrénie paranoïde et 30% une schizophrénie différenciée.

Selon la PANSS (score qui évalue la sévérité de la schizophrénie) 76,7% des patients appartenaient

au sous type positif et 23,3% des patients appartenaient au sous type négatif. La dépendance à la

nicotine évaluée par le score de Fagerström était forte à très forte chez 60% des tabagiques réguliers.

La durée moyenne du tabagisme était de 23,8 ans. L’inhalation de la fumée du tabac était profonde

chez 65% des patients. Le taux de monoxyde de carbone était de 21,77 ppm en moyenne.

Conclusion :

Proposer ou initier un sevrage tabagique aux patients schizophrènes ne peut qu’être bénéfique chez

cette population sujette aux complications du tabagisme. Toutefois, nous nous interrogeons sur la

pertinence d’une telle approche auprès de patients pour qui la cigarette constitue très souvent l’unique

source de plaisir et le lien ultime avec la société.

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175

PROFIL CLINIQUE DE LA BPCO CHEZ LE SUJET AGE

R. FESSI, I. BACHOUCHE, F. CHERMITI, S. TAKTAK, S. FENNICHE

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DU PAVILLON 4 HOPITAL ABDERAHMEN MAMI.ARIANA

Introduction :

Le diagnostic de la BPCO chez le sujet âgé est généralement difficile, et tardif. La prise en charge doit

être globale et doit tenir compte de risques cumulés liés à la BPCO et au vieillissement.

Objectifs :

Identifier les caractéristiques cliniques de la BPCO chez le sujet âgé.

Matériels et méthodes :

Nous avons mené une étude rétrospective entre 2013 et 2014 des dossiers de patients (pts) âgés de

plus de 65 ans suivis pour BPCO.

Résultats :

Nous avons inclus 56 pts, tous tabagiques avec un âge moyen de 75 ans. La BPCO était classée :

GOLD B (7%), C (13%) et D (80%). La moitié des pts présentaient une dyspnée d’effort stade 3 à

l’état de base.

Dans la moitié des cas, les pts avaient des comorbidités : hypertension artérielle (20%), diabète

(13%) et pathologie cardiaque (21%). Dans 44% des cas, les pts étaient sous oxygénothérapie à

domicile avec une bonne observance uniquement dans 34% des cas. Chez huit pts (14.3%), la

ventilation non invasive à domicile était indiquée. Le traitement de fond était basé sur les

corticostéroïdes inhalés chez tous les pts en association avec les bronchodilatateurs inhalés de

longue durée d’action (48%) et la théophylline (69%). Dans 75% des cas, les pts présentaient plus

d’une exacerbation aigue (EA) par an. Lors des EA, 11 pts (19.6%) ont été hospitalisés en réanimation

avec recours à la ventilation mécanique chez 3 pts (5.4%).

Conclusion :

Plusieurs spécificités de la personne âgée doivent être prises en compte lors de la prise en charge

de la BPCO notamment les comorbidités et l’adhérence au traitement. Une prise en charge globale et

multidisciplinaire permet d’améliorer le pronostic chez ces patients.

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176

EMBOLIES PULMONAIRES EN MILIEU DE MEDECINE INTERNE : QUELLES

PARTICULARITES ?

GUERMAZI E, BELLAKHAL S, GHARBI E, DERBEL S, MESTIRI A, DOUGGUI MH

SERVICE DE MEDECINE INTERNE, HOPITAL DES FSI LA MARSA. TUNISIE

Introduction :

Notre étude avait pour but d’analyser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives

des patients hospitalisés pour embolie pulmonaire (EP) dans un service de médecine interne

polyvalente et d’en déduire les particularités.

Patients et méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective des dossiers de patients hospitalisés pour EP dans un service de

médecine interne entre janvier 2003 janvier 2015. L’EP était confirmée par un angioscanner

thoracique ou par une scintigraphie pulmonaire. Les patients chez qui le diagnostic d’EP était

suspecté mais non confirmé par contre-indication ou par non disponibilité de l’examen radiologique

ont été exclus de l’étude.

Résultats :

Vingt-sept dossiers de patients ont été retenus, il s’agissait de 14 femmes et de 13 hommes avec un

sex-ratio H/F égal à 1. L’âge moyen était de 56,2 ans avec des extrêmes allant de 24 à 82 ans. L’EP

était associée à une thrombose veineuse profonde dans 7 cas (25.9%), à une thrombose de la veine

porte et à une thrombose de la veine cave inférieure chacune dans 1 cas.

Une origine paranéoplasique à l’EP était retenue dans 5 cas dont 3 néoplasies digestives, un cancer

du sein et un cancer de la vessie.

Une thrombophilie constitutionnelle a été diagnostiquée chez 3 (11.5%) patients dont un cas de

résistance à la protéine C activée, un cas de déficit en protéine S et un cas de déficit à la fois en

protéine C et protéine S. Une hyperhomocystéinémie était observée dans un cas. Les maladies

systémiques étaient compliquées d’EP dans 3 cas (11.1%), dont un cas de lupus érythémateux

systémique, un cas de maladie de Behçet et un cas du syndrome des anti-phospholipides. Une

Embolie pulmonaire était survenue chez un patient ayant une glomérulonéphrite extra membraneuse

dans un cas.

Aucune étiologie à l’EP n’a été retrouvée dans 14 cas (51.8%), 13 de ces patients (92.8%) avaient

une ou plusieurs circonstances favorisantes de thrombose.

L’évolution était favorable dans 25 cas (92.5%) et fatale dans 2 cas. Le décès était en rapport avec

un carcinome hépato cellulaire évolué dans un cas et une infection nosocomiale dans un cas. Une

récidive a été notée dans 4 cas (15.38%), il s’agissait dans les 4 cas de thromboses veineuses

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177

profondes des membres inférieurs après arrêt des AVK. Un surdosage asymptomatique en AVK était

noté dans 3 cas.

Commentaires :

Le profil étiologique des EP dans notre série se caractérise par la prédominance des néoplasies, de

la thrombophilie constitutionnelle et des maladies systémiques. Les insuffisances cardiaques et les

broncho-pneumopathies obstructives habituellement rapportées comme facteurs de risque d’EP

n’ont pas été notées chez nos patients puisque les patients ayant ces facteurs de risque sont souvent

hospitalisés en unité soins intensifs. Ces mêmes raisons expliquent le pronostic globalement

favorable chez la majorité de nos patients.

Conclusion :

L’EP est une complication grave qui doit être recherchée devant tout événement thromboembolique,

la recherche d’une étiologie permet d’adapter la prise en charge et de prévenir les récidives.

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178

PROFIL ETIOLOGIQUE ET PRISE EN CHARGE DES HEMOPTYSIES CHEZ LE SUJET AGE

BEN AMAR J, MAAZAOUI S, ZAIBI H, BACCAR MA, AZZABI MA, DHAHRI B, AOUINA H

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL CHARLES NICOLLE TUNIS, TUNISIE

Introduction :

L’hémoptysie constitue un motif fréquent de consultation en pneumologie. Sa gravité ainsi que sa

présentation clinique, le diagnostic étiologique varient avec l’âge.

Objectifs :

Préciser les particularités cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’hémoptysie du sujet âgé.

Patients et méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective de 50 patients âgés de plus de 60 ans colligés dans le service de

pneumologie de l’hôpital Charles Nicolle sur une période de 5 ans (2010-2014) admis pour prise en

charge d’une hémoptysie.

Résultats :

L’âge moyen de nos patients était de 67 ans (60-84 ans). La majorité était de sexe masculin avec un

sexe ratio à 3. L’intoxication tabagique était retrouvée dans 80 % des cas. L’hémoptysie était le plus

fréquemment de faible abondance (56 % des cas) et de moyenne abondance dans 32 % des cas. 36

% des patients étaient hypoxiques au moment du diagnostic avec une PaO2 moyenne à 68 mmHg.

La radiographie du thorax était pathologique dans 96 % des cas avec mise en évidence d’une opacité

alvéolaire (66 %), un syndrome bronchique (26 %), un syndrome interstitiel (22 %). La fibroscopie

bronchique était normale dans 18 % des cas. L’hémoptysie était en rapport avec une infection active

dans 28 % des cas, un cancer broncho-pulmonaire (22 %), une dilatation des bronches (20 %), une

cause cardiaque (14%). La transfusion était indiquée dans 8 % des cas, l’embolisation artérielle dans

6 % des cas. Une récidive de l’hémoptysie était observée dans 6 % des cas, le décès dans 2 cas par

hémoptysie cataclysmique.

Conclusion :

L’hémoptysie du sujet âgé constitue un signe fréquent dont la gravité peut être liée aussi bien à la

pathologie causale ainsi qu’à la particularité du terrain sur lequel elle survient.

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179

SYNDROME D'APNEES DU SOMMEIL ET OBESITE SEVERE

SEBII A, MHAMDI S, MOATAMRI Z, EL BEY R, AICHAOUIA C, KHADHRAOUI M, CHEIKH R

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

Introduction :

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est l’une de ces principales complications

respiratoires dont la prévalence est particulièrement élevée dans l'obésité sévère (OS). Notre but était

d’étudier les particularités cliniques et polygraphiques du SAOS chez des patients ayant une OS

Matériels et méthodes :

Etude rétrospective portant sur 213 dossiers de patients hospitalisés pour SAOS au service de

pneumologie de l’hôpital militaire de Tunis entre 2013 et 2015. Les données cliniques, biologiques

ainsi que les résultats de polygraphies ont été comparées entre deux groupes : Groupe 1 incluant les

malades ayant une OS soit un IMC ≥ 35 kg/m2 (101 patients) et Groupe 2 incluant les patient ayant

un IMC <35 kg/m2 (112 patients).

Résultats :

L’obésité sévère étaient notée dans 47,7% des cas et étaient plus observée chez les femmes 71% vs

29,7% (p=0,006). Les patients porteurs d’obésité morbide étaient plus âgés avec un âge moyen de

56 vs 47 ans (p=0,04) et avaient des comorbidités plus importantes avec une différence

statistiquement significative : l’HTA 65% vs 32%, le syndrome métabolique 51% vs 26%, le diabète

36% vs 17%, la dyslipidémie 33% vs 14% et les cardiopathies 21% vs 12%. L’obésité est associé à

un profil plus sévère du SAOS avec une moyenne de l’IAH à 32 vs 27 (p=0,04) et l’index de

désaturation de 28 vs 21 (p=0,03).Le SAHOS était léger dans 19% vs 35%, modéré dans 27% vs

21% et sévère avec un IAH/h ≥ 30 chez 54% vs 43% des cas.

Conclusion :

L’obésité est un facteur de risque essentiel de survenue et de sévérité du SAOS. La réduction

pondérale a une place primordiale dans la prise en charge thérapeutique de cette pathologie

respiratoire.

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180

ÉVALUATION DE LA FIABILITE DE L’ECHELLE D’EPWORTH DANS LE DEPISTAGE DU

SYNDROME D’APNEES OBSTRUCTIVES DU SOMMEIL

SEBII A, SOUSSI G, AICHAOUIA C, MOATAMRI Z, MHAMDI S, EL BEY R, KHADHRAOUI M, CHEIKH

R

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

Introduction : Devant la suspicion d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS), la

pertinence de la réalisation d’un enregistrement polygraphique du sommeil se base essentiellement

sur des questionnaires standardisés tels que l’échelle d’Epworth (EE). On se propose d’étudier la

sensibilité (Se) et la spécificité (Sp) de cette méthode dans le diagnostic positif du SAOS et de

proposer des moyens supplémentaires afin d’améliorer la performance de cette échelle dans le

dépistage du SAOS.

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle, analytique, transversale portant sur

283 patients hospitalisés au service de pneumologie de l’Hôpital Militaire Principal d’Instruction de

Tunis entre le 01/01/2013 et 30/06/2015 pour suspicion de SAOS. Une polygraphie du sommeil

avec calcul de l’index apnées-hypopnée a été pratiquée pour tous les patients. L’analyse de

sensibilité/spécificité a été réalisée par l’étude de la courbe ROC pour chaque paramètre étudié, au

moyen du logiciel IBM SPSS Statistics v21.0.

Résultats : L’âge moyen des patients était à 50.30 ± 0.84 ans avec un sex-ratio à 1.2. Un SAOS a

été confirmé chez 214 patients (75.61%). Il était sévère chez 104 parmi eux (48.60%). Le score

d’Epworth (SE) moyen était à 11.36 ± 0.30 avec une médiane à 12. L’analyse du SE par la courbe

ROC a montré une aire sous la courbe (AUC) à 0.547 ± 0.040 (IC 95% : 0.468 – 0.626). Pour un

score >= à 9, la Se et la Sp étaient à 67.0% et 44.8%, respectivement. La courbe ROC de l’indice

de masse corporelle (IMC) avait une AUC à 0.620 ± 0.040 (IC 95% : 0.542 – 0.698). Pour un IMC

>= 30, la Se et la Sp étaient à 77.5% et 39.7%, respectivement. Pour un IMC>= 40, la Se et la Sp

étaient à 20.2% et 86.8%, respectivement. L’analyse des autres paramètres a montré une Se/Sp à

36.4%/65.2% pour les troubles de la concentration, 59.8%/50.7% pour les céphalées et 96.3%/2.9%

pour le ronflement nocturne. Dans le but d’améliorer la sensibilité de l’EE, on a défini un SE modifié

où l’adjonction d’un IMC >=30 est cotée à 3 points, celle des ronflements nocturnes à 4 points et

celle des troubles de la concentration à 2 point. L’AUC de la courbe ROC du SE modifiée était à 0.559

± 0.041 (IC 95% : 0.480 – 0.639). Pour un SE modifié >= 9, la Se s’est élevée à93.9% pour une

Sp à 10.4%.

Conclusions : L’EE n’est pas fiable pour le dépistage du SAOS. Cette étude montre qu’une

amélioration de sa sensibilité par la prise en considération de paramètres supplémentaires est

possible.

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181

LE SYNDROME D’APNEES DE SOMMEIL CHEZ LA FEMME MENOPAUSEE

R. EL BEY, S. DABBOUSSI, G. SOUSSI, Z. MOATAMRI, E. SEBAI, S. MHAMDI, C. ICHAOUIA, M.

KHADHRAOUI, R. CHEIKH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

La ménopause est considérée l’un des facteurs de risque du syndrome d’apnées obstructives du

sommeil (SAOS).

Objectif : Déterminer les caractéristiques cliniques et polygraphiques du SAOS chez la femme

ménopausée

Population et méthodes :

Etude rétrospective portant sur 214 dossiers patients suivis pour SAOS confirmé par polygraphie

entre janvier 2013 et juin 2015. On a défini 2 groupes : G1 (femmes ménopausées) et G2 (femmes

non ménopausées)

Résultats :

Cent femmes ont été incluses dont 75 ménopausées. L’âge moyen a été 40 ans vs 60 ans. Les

femmes ont été essentiellement obèses dans les 2 groupes (93%) avec un IMC moyen à 39 kg /m².

L’hypertension artérielle et la dyslipidémie ont été statistiquement plus fréquentes dans G1 : 72% vs

36%, 39% vs 12%. Dans les 2 groupes, il n’y avait pas de différence dans l’expression clinique avec

un score d’Epworth à 11. Les moyennes de l’IAH et de la désaturation ont été respectivement 32 vs

29 et 29 vs 22. Le SAS a été léger dans 24%vs 16%, modère dans 26%vs 36% et sévère dans 50%vs

48%. La femme ménopausée a un risque relatif de 1,4 de développer le SAHOS.

Conclusion :

À travers cette étude, on insiste sur l’importance du dépistage et diagnostic du SAOS chez femme

ménopausée à fin de réduire le risque de morbidités cardiovasculaires.

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182

QUEL EST L’IMPACT DU TABAGISME SUR LE SYNDROME D’APNEES DU SOMMEIL ?

R.EL BEY, C.ICHAOUIA, S.DABBOUSSI, G.SOUSSI, Z.MOATAMRI, E.SEBAI, S.MHAMDI,

M.KHADHRAOUI, R.CHEIKH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L'HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

Le tabac est considéré l’un des facteurs de risque du syndrome d’apnées obstructives du sommeil

(SAOS).

L’objectif de notre étude est d’analyser les caractéristiques du SAOS chez les sujets tabagiques et

l’influence du tabagisme sur le développement et la sévérité du SAOS.

Population et méthodes :

Etude rétrospective et comparative concernant 95 patients tabagiques (G1) et 118 patients non

tabagiques (G2) suivis pour SAOS confirmé par polygraphie entre janvier 2013 et juin 2015.

Résultats :

Les tabagiques étaient essentiellement de sexe masculin. La moyenne d’âge et de l’IMC étaient

respectivement 48 ans vs 55 ans, 33,6 vs 36,4 (p 0,05). Le tabagisme est actif chez tous les patients

du G1 avec une moyenne de consommation de 20PA. Six patients de G1 sont suivis pour BPCO.

L’HTA et la dyslipidémie sont statistiquement plus fréquentes dans G2 57% vs 36%, 30% vs 15%.

La moyenne de l’IAH était de 31,8 dans le G1 et 28,6 dans le G2. La désaturation était 27,6 vs 22.

Le SAOS était léger dans 30%vs 26%, modère dans 20%vs 29% et sévère dans 52%vs 45. Par

ailleurs les sujets tabagiques ont 1,02 fois plus de risque de développer un SAHOS par rapport aux

sujets non tabagiques.

Conclusion :

Il ressort de cette étude que le tabagique a plus de risque de développer le SAOS et que ce dernier

serait sévère d’où l’intérêt du sevrage tabagique.

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183

LE PROFIL DU SAOS CHEZ LA FEMME TUNISIENNE

R.EL BEY, S.DABBOUSSI, S.MHAMDI, E.SEBAI, G.SOUSSI, Z.MOATAMRI, C.ICHAOUIA,

M.KHADHRAOUI, R.CHEIKH

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

Introduction :

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) a une prédominance masculine.

Objectif : Déterminer les éventuelles spécificités de genre associées au SAOS.

Population et méthodes :

Etude rétrospective portant sur 214 dossiers de patients suivis pour SAOS confirmé par polygraphie

entre janvier 2013 et juin 2015.

Résultats :

Cent femmes (46,7%) et 114 hommes (53,3%) ont été inclus. L’âge moyen a été 55 ans vs 49 ans

(p=0,03). Le tabagisme est observé essentiellement chez les hommes 76%vs 9% (p=0,02). La

majorité des femmes ont été obèses 93% vs 68%(p=0,04). L’hypertension artérielle, la dyslipidémie

et la dysthyroïdie ont été statistiquement plus fréquents chez les femmes 63% vs 35%, 32% vs 15%,

15% vs 3,4%. La nycturie a été plus observée chez les hommes 38% vs 15% (p=0,03). Le reflux

œsogastroduodénal est rapporté par 15% des femmes. Le score d’Epworth a été en moyenne 11,5.

Le SAS a été léger dans 22%vs 32%, modère dans 28%vs 21% et sévère dans 49%vs 47%. L’analyse

multivariée par la méthode de régression linéaire a montré que l’obésité est seul facteur prédictif de

SAOS chez la femme.

Conclusion :

Le SAOS chez la femme se caractérise par l’association des facteurs de risque cardiovasculaire mais

seule l’obésité est un facteur prédictif de SAOS.

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184

SYNDROME D’APNEE OBSTRUCTIVE DE SOMMEIL ET COMORBIDITE

SEBII A, MOATAMRI Z, MHAMDI S, EL BEY R, DABBOUSSI S, AICHAOUIA C, KHADHRAOUI M,

CHEIKH R

SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

Introduction :

Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) est devenu un problème de santé publique

majeure, de par sa prévalence élevée mais surtout de sa morbidité. Notre but était de d’étudier les

comorbidités associées au SAOS

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude observationnelle, analytique, transversale portant sur 283 patients hospitalisés

au service de pneumologie de l’Hôpital Militaire Principal d’Instruction de Tunis entre le 01/01/2013

et 30/06/2015 et ayant eu une polygraphie du sommeil avec calcul de l’index apnées-hypopnée

(IAH). Le diagnostic de SAOS a été porté devant IAH 5. La comorbidité des malades apnéiques

(groupe 1) a été analysée en comparaison avec celle d’un groupe de malades témoins ayant une

polygraphie négative (groupe2)

Résultats :

L’âge moyen des patients était à 50,30 ± 0.84 ans. Un SAOS a été confirmé chez 214 patients

(75,61%). Il était sévère chez 104 parmi eux (48,60%). On n’a pas noté de différence significative

concernant le sexe (le sexe ratio était de 1,3 pour le groupe 1 vs 1,2 pour le groupe 2) et le tabagisme

[42% des patients SAOS était tabagiques vs 44,6% des patients non apnéiques (p=0,7)].

L’hypertension artérielle (48,1 vs 27,5% des cas), les cardiopathies (17,3 vs 7%), le syndrome

métabolique (37,9 vs 18,8%), l’obésité (79,7 vs 66,2%) et la dyslipidémie (22,9 vs 11,6%) étaient

plus observés chez les patients ayant un SAOS avec une différence statistiquement significative (p

était respectivement de 0,003 ; 0,04 ; 0,004 ; 0,02 et 0,04. Cependant, pour le diabète, la

dysthyroïdie, la bronchopneumopathie chronique obstructive et l’asthme présent respectivement

dans 26,6 vs 21,7% ; 8,9 vs 8,7% ; 2,8 vs 2,9% et 11,7 vs 13% des malades la différence n’était pas

significative.

Conclusion :

Les patients porteurs d’un SAOS présentent un risque cardiovasculaire plus important,

indépendamment des autres facteurs de risque cardiovasculaire tels que le sexe, le tabagisme, le

diabète. Ainsi, le dépistage du SAOS doit s’envisager chez les patients cardio-métaboliques.

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185

RENTABILITE ET SECURITE DES PONCTIONS BIOPSIES TRANS- THORACIQUES

SCANNO-GUIDEES : A PROPOS DE 91 CAS.

BAHLOUL N1, SALLEMI S1, KALLEL N1, YANGUI I1, TOUMI N2, BEN MAHFOUDH K2, KAMMOUN

S1

1 SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU HEDI CHAKER SFAX 2 SERVICE D’IMAGERIE CHU HABIB BOURGUIBA SFAX

Introduction

La ponction biopsie trans thoracique (PBTT) guidée par le scanner occupe actuellement une place

importante dans la stratégie diagnostique des opacités pulmonaires et médiastinales, tout en

permettant de réduire le recours à des moyens d’exploration plus invasifs.

But : Etudier la rentabilité de la PBTT dans le diagnostic des opacités pulmonaires ainsi que sa

tolérance.

Patients et Méthodes :

Nous avons étudié de façon rétrospective 91 observations colligées au service de Pneumologie CHU

Hédi CHAKER de Sfax sur une période allant de 2012 à 2015 et ayant eu une PBTT.

Résultats :

Il s’agit de 84 hommes et 7 femmes. L’âge moyen a été de 60 ans. La PBTT a été indiquée en

première intention dans 33% des cas devant des lésions pulmonaires périphériques ou médiastinales

et en deuxième intention devant des lésions pulmonaires avec négativité de la fibroscopie bronchique.

Différents contextes ont amené à découvrir les lésions thoraciques notamment une douleur

thoracique dans 38,5% des cas, une toux chronique dans 31,9% et une hémoptysie dans 25,3% des

cas. Un contexte d’altération de l’état général a été retrouvé dans 25,3% des cas. La taille moyenne

des lésions a été évaluée à 6,41 cm. La distance moyenne des lésions par rapport à la paroi était de

3,06 cm. La PBTT a permis de confirmer le diagnostic dans 79,1% des cas. Lors des PBTT, 7

complications ont été survenues : 10 cas de pneumothorax (dont un seul a nécessité un drainage),

3 cas de choc vagal sévère et un cas de saignement abondant au niveau du point de la ponction.

Conclusion :

Nous proposons à travers cette étude, d’évaluer la fiabilité de la PBTT, ainsi que les facteurs

susceptible d’influer sur sa rentabilité diagnostique et sa tolérance dont la taille de la lésion, sa

distance par rapport à la paroi et l’état du poumon sous-jacent (emphysème).

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186

LES EPANCHEMENTS PLEURAUX AU COURS DES HEMOPATHIES A PROPOS DE 6

CAS

AYARI R, TRIKI M, ABOUDA M, YANGUI F, LOUHAICHI S, GUERMAZI E, ISMAIL S, CHARFI MR.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL DES FSI LA MARSA

La survenue d’un épanchement pleural au cours d’une hémopathie maligne est rare et constitue un

élément de mauvais pronostic.

Nous rapportons 6 cas de patients suivis au service de pneumologie de l’hôpital des FSI –la Marsa-

Tunisie entre 2005 et 2015.

Il s’agit de 5 cas de lymphomes malins non hodgkiniens (3 lymphomes B à grandes cellules et 2

lymphomes T) et d’un cas de splénomégalie myéloïde chronique .Les 6 patients ont présenté à leur

admission un tableau de dyspnée aigue associée à des douleurs thoraciques avec un syndrome

pleural à l’examen clinique. 3 patients sur 6 avaient des adénopathies périphériques accessibles à la

palpation. Aucun patient n’a présenté de syndrome cave supérieur. La pleurésie était unilatérale dans

5 cas sur 6. 5 patients avaient un élargissement médiastinal à la radiographie du thorax. Le scanner

thoracique a montré dans 5 cas sur 6 un magma d’adénopathies médiastinales associé dans 1 cas

à une atteinte parenchymateuse. Le liquide pleural était jaune citrin de type exsudatif pour tous les

patients. L’abondance de l’épanchement pleural été variable allant de 500 cc a 1.5 cc. La recherche

de cellules tumorales dans le liquide pleural a été négative dans tous les cas. Une biopsie pleurale à

l’aveugle a été réalisée pour les 6 patients et elle a révélé le diagnostic d’une hémopathie maligne que

dans 1 cas. Une biopsie sous thoracoscopie a été faite pour 1 patient et elle a été non contributive

au diagnostic. La biopsie ganglionnaire périphérique a permis le diagnostic d’une hémopathie maligne

pour les 3 patients ayant des adénopathies périphériques accessibles. Le recours à la biopsie

scanno-guidée des masses médiastinales profondes pour 3 patients a permis de faire le diagnostic

histologique de l’hémopathie maligne. Pour le cas de la splénomégalie myéloïde chronique, le

diagnostic a été fait grâce à une biopsie ostéo médullaire. Tous nos patients sont encore en vie et

sous polychimio-thérapie. Leur suivi se fait en collaboration avec les services d’hématologie.

A la lumière de ce travail, nous rappelons la rareté de l’atteinte pleurale au cours des hémopathies et

l’intérêt de la collaboration avec les radiologues, les anatomopathologistes et les hématologues pour

arriver à poser leur diagnostic.

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187

INTERET DE L’IRM DE DIFFUSION DANS LA PATHOLOGIE THORACIQUE TUMORALE

GUERFEL M, ATTIA M, NEJI H, HANTOUS-ZANNAD S, BACCOUCHE I, BEN MILED M'RAD K

SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA

Objectifs :

L’utilisation de l’IRM dans l’exploration des pathologies tumorales thoraciques est en cours

d’évaluation.

L'objectif de ce travail est de rappeler les principes de la diffusion en imagerie par résonance

magnétique et d'évaluer l’intérêt de l’imagerie pondérée en diffusion dans la détection des lésions

malignes intra thoraciques et dans le suivi sous traitement.

Matériels et méthodes :

Etude rétrospective s'étendant sur cinq mois intéressant 11 patients explorés pour une néoplasie

thoracique avant en cours ou en fin de traitement. Le protocole de l'examen comportait des

séquences classiques morphologiques T2-STIR, T1 TSE sans et ou avec injection intraveineuse de

contraste associées à des séquences de diffusion avec deux valeurs de b (b0, b800) et calcul du

coefficient apparent de diffusion (ADC). Les résultats ont été corrélés aux donnés cliniques,

scannographiques, scintigraphiques, anatomopathologiques et à la littérature.

Résultats :

Onze patients ont été colligés (8 hommes et 3 femmes). La séquence de diffusion a permis d'évoquer

la nature néoplasique de 7 lésions parenchymateuses pulmonaires et d'une tumeur endovasculaire

confirmées par la suite par examen anatomopathologique. Elle a par ailleurs permis de conclure à

une masse résiduelle non évolutive chez 2 patientes suivies pour un lymphome de Hodgkin. La

séquence de diffusion corps entier a permis de faire un bilan d'extension locorégional ou à distance

en décelant des lésions osseuses non visibles au scanner chez un patient ayant une masse

pulmonaire suspect de malignité ou encore des adénomégalies médiastinales suspectes chez une

patientes suivie pour un adénocarcinome de l'endomètre.

Conclusion :

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) de diffusion est d’utilisation récente en oncologie

thoracique. Cette séquence a de multiples applications en pathologie pulmonaire : détection des

lésions malignes, détection des métastases ganglionnaires et osseuses et évaluation de la réponse

thérapeutique. Selon la valeur de l'ADC on peut s'orienter vers la nature maligne ou bénigne d'une

tumeur thoracique.

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188

INFLUENCE DU MEDECIN DE 1ERE LIGNE DANS LA PRISE EN CHARGE DU CANCER

DU POUMON

BELLOUMI N, TOUJANI S, MJID M, SNENE H, HEDHLI A, BEN SALAH N, OUAHCHI Y, LOUZIRB,

MHIRI N, CHERIF J, BEJI M

UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE (UNITE DE RECHERCHE 12SP06), 1007, TUNIS, TUNISIE

UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE

Le cancer du poumon est l’un des tumeurs les plus fréquentes et les plus léthales pour les deux

sexes. Différents plans d’organisation sont mis en œuvre pour assurer une prise en charge rapide à

des stades précoces.

Notre étude avait pour objectif d’évaluer les délais de prise en charge et de l’instauration du traitement

et l’influence du médecin référent consulté à l’apparition des plaintes.

Il s’agit d’une étude rétrospective qui a colligé tous les cas de cancer broncho-pulmonaire pris en

charge entre Janvier 2009 et Décembre 2012.

Nous avons colligé 295 cas. L’âge moyen de nos patients était de 61,2 ans [28 - 85]. Le sexe ratio

est de 7,2. A l’apparition des signes fonctionnels, 129 patients (désignés groupe A), soit 43.7 % des

cas, ont consulté un généraliste, 88 patients (désignés groupe B), soit 29.8% des cas, ont consulté

un spécialiste et 72 patients (désignés groupe C), soit 24.4% des cas, ont consulté aux urgences. La

répartition changeait selon le sexe, l’âge, et l’origine géographique. Les patients de sexe féminin et

les patients d’origine rurale ont consulté plus fréquemment un médecin généraliste. Les sujets âgés

ont consulté plus fréquemment aux urgences. Le délai entre le 1e signe et la consultation était de

45.5 jours pour le groupe A, 52 jours pour le groupe B et 33 jours pour le groupe C (p= 0.004). Le

délai moyen entre la 1e consultation et la pratique de la TDM thoracique était de 36 jours chez les

patients de groupe A, 22 jours pour les patients de groupe B et 26 jours pour les patients de groupe

C. Le délai moyen d’obtention de la preuve histologique était de 54 jours pour le groupe A, 42 jours

pour le groupe B et 33 jours pour le groupe C (p= 0.003). Le traitement était mis en route après un

délai moyen de 75 jours chez le groupe A, 77 jours chez le groupe B et 60 jours chez le groupe C

(p= 0.15).

La prise en charge d’un signe clinique ou radiologique faisant suspecter un cancer du poumon doit

être accélérée quel que soit la structure consultée de 1e ligne. Le patient doit être vite référé vers un

spécialiste.

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189

INFLUENCE DES CONDITIONS SOCIOECONOMIQUES SUR LES DELAIS DE PRISE EN

CHARGE DU CANCER BRONCHIQUE PRIMITIF

KACEM.A1 ; BEN SALEM.H1 ; LAALIMI.F 2 ; MJENDEL.I 1 ; BENZARTI.W 1 ; GARGOURI.I1 ;

AISSA.S1 ; ABDELGHANI. A1 ; HAYOUNI. A 1 ; GARROUCHE .A1 ; BENZARTI. M1

1-SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE

2-SERVICE DE CHIRURGIE CARDIOVASCULAIRE ET THORACIQUE CHU SAHLOUL SOUSSE

Introduction :

Les conditions socioéconomiques constituent un facteur majeur d’inégalité face à la santé. Les

mécanismes aboutissant aux disparités observées sont complexes et font intervenir des facteurs

sociaux, économiques, culturels et politiques

Matériels et méthode :

Etude prospective analysant les conditions socioéconomique et le niveau d’étude de 88 patients

atteins de cancer bronchique primitif(CBP) diagnostiqués durant la période de Avril 2015 à Septembre

2015 , et leur influence sur les délais de prise en charge.

Résultats :

Dans notre cohorte, 34% des patients avaient un bas niveau socio-économique(NSE) ; 44,3% un

niveau moyen et 17% un niveau élevé. Quarante-six patients (52,3%) habitaient à proximité d’un

établissement de soins. Un seul patient n’avait pas de couverture sociale, 19,3% des patients avaient

une couverture sociale type ‘’indigent’’ et 70% des patient avaient une couverture CNAM .Le niveau

d’étude le plus retrouvé était le niveau primaire (14,8%), suivi du niveau secondaire retrouvé chez

33% des patients. Dix pourcent des patients avaient un niveau universitaire. Treize patients (14,8%)

étaient illettrés.

Le délai du patient (entre le premier symptôme et le premier accès aux soins) était de 23 jours pour

les patients avec un niveau socio-économique bas, 21 jours pour les patient avec un NSE moyen et

de 15 jours pour les patients avec un NSE élevé (P=0,7).Le délai du diagnostic (entre la première

consultation par un spécialiste et confirmation histologique) était comparable pour les trois niveaux

( P=0,5).

Le délai du traitement (entre la confirmation diagnostique et le premier traitement) était de 23 jours

pour les patients avec un NSE bas, de 32 jours pour les patients avec un NSE moyen et de 19 jours

pour les patients avec un NSE élevé (P=0,43).

Par ailleurs il n’y avait pas de différence significative entre les trois délais des différents niveaux

d’études .Ces délais n’étaient pas influencés par le type de couverture sociale.

Conclusion :

Page 190: Cliquez ici pour télécharger

190

Nos résultats ont montré l’absence d’influence des conditions socio-économique et de couverture

sociale ainsi que du niveau d’étude sur les délais de prise en charge du CBP. D’autres études sont

nécessaires afin d’évaluer l’influence de ces facteurs sur la survie.

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191

CARACTERISTIQUES CLINIQUES, HISTOLOGIQUES, THERAPEUTIQUES ET DELAIS DE

PRISE EN CHARGE DU CBP DANS LE MILIEU URBAIN VERSUS MILIEU RURAL

KACEM.A1 ; BEN SALEM.H 1 ; LAALIMI.F 2 ; BENZARTI.W 1 ; MJENDEL.I 1 ; GARGOURI.I1 ;

AISSA.S1 ; ABDELGHANI. A1 ; HAYOUNI. A 1 ; GARROUCHE .A 1 ; BENZARTI. M 1

1-SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE 2-SERVICE DE CHIRURGIE CARDIOVASCULAIRE ET THORACIQUE CHU SAHLOUL SOUSSE

Introduction : Le cancer bronchique primitif(CBP) est la première cause de mortalité par cancer chez

l’homme. Un nombre considérable de patients atteints habitent le milieu rural.

But : Comparer les caractéristiques cliniques, histologiques, thérapeutiques et les délais de prise en

charge du CBP dans le milieu urbain et rural

Matériels et méthode :

Etude prospective comparant 88 patients atteints de CBP diagnostiqués durant la période de Avril

2015 à Septembre 2015 répartis en deux groupes : patients qui habitent au milieu rural ; patients qui

habitent au milieu urbain.

Résultats :

L’âge moyen était de 61 ans avec une prédominance masculine dans les deux groupes. Cinquante-

six pourcent des patients avaient un bas niveau socio-économique dans milieu rural versus 23,4%

dans le milieu urbain. Le tabagisme actif était présent dans 75% des patients du milieu rural versus

70% dans le milieu urbain .Le mode de révélation le plus fréquent était la toux retrouvée dans 43,9%

dans le milieu rural VS 29 ,8% dans le milieu urbain. La majorité des patients avaient un PS à 1 dans

les deux groupes : 53,7% dans le milieu rural versus 55, 3% dans le milieu urbain.

Le premier établissement de soins consulté en milieu rural était le cabinet d’un médecin généraliste

dans 39% des cas alors que le CHU était le premier établissement en milieu urbain, consulté dans

34% des cas. Dans 39% des cas le diagnostic histologique était obtenu par une biopsie bronchique

dans le milieu rural, la biopsie pulmonaire trans-pariétale scanno-guidée était le moyen de diagnostic

le plus retrouvé dans le milieu urbain (31%). Le type histologique le plus fréquent était

l’adénocarcinome dans les deux groupes (51%).Le traitement était palliatif chez la plupart des

patients.

Le délai moyen entre le premier symptôme et le premier accès aux soins était de 25 jours dans le

milieu rural et 17 jours dans le milieu urbain (P=0,15). Le délai moyen entre la première consultation

par un spécialiste et la confirmation diagnostique était de 29 jours dans le milieu rural versus 25 jours

dans le milieu urbain (P=0,57).Le délai entre la confirmation diagnostique et le premier traitement

était de 20 jours dans le milieu rural et 32 jours dans le milieu urbain (P=0,14).

Conclusion :

Les caractéristiques et les délais de prise en charge du CBP sont comparables dans les deux groupes.

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192

LES METASTASES CEREBRALES DU CANCER BRONCHIQUE PRIMITIF

KACEM.A. GARGOURI.I ; MJENDEL.I ; BENZARTI.W ; BEN SALEM.H ; AISSA.S ; ABDELGHANI.A ;

GARROUCH.A ;HAYOUNI.A ;BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE

Introduction :

L’incidence des métastases cérébrales est en augmentation en raison de l’amélioration de la prise en

charge globale du cancer bronchique qui permet d’améliorer la survie des patients

Matériels et méthodes :

Etude prospective incluant 22 patients atteints de CBP avec des métastases cérébrales diagnostiqués

au service de Pneumo-allergologie Farhat Hached de Sousse de Janvier 2015 à septembre 2015

Résultats :

Il s’agit de 20 hommes et deux femmes. L’âge moyen était de 58 ans. Les métastases cérébrales

étaient révélatrices de la tumeur bronchique dans 8 cas (36%).L’examen neurologique était

pathologique dans 31% des cas, trois patients avaient un syndrome cérébelleux, trois patients

présentaient une hémiparésie, Le syndrome d HTIC était présent dans 22% des cas. Quatre patients

ont présenté des crises convulsives. Cinquante-quatre pourcent des patients avaient un PS= 2 au

moment du diagnostic. Les types histologiques les fréquents étaient : l’adénocarcinome dans 60%

des cas , le CPC dans 18% des cas et le carcinome épidermoïde dans 9% des cas. Douze patients

avaient d’autres sites métastatiques. L’IRM cérébrale était pratiquée chez 4 patients .Tous les patients

ont bénéficié de TDM cérébrale. La moitié des patients avaient une lésion cérébrale unique. Tous les

patients avaient des localisations supratentorielles : elles étaient frontopariétales dans la majorités

des cas , 8 patients(36%) avaient des localisations cérébelleuses, un patient au niveau du tronc

cérébral et un patient au niveau de la région suprasellaire. La taille moyenne des lésions au moment

du diagnostic était de 21 mm. Dix patients ont eu une radiothérapie cérébrale de première intention.

Conclusions :

Malgré l’évolution des possibilités de prise en charge des métastases cérébrales le pronostic reste

souvent limité à quelques mois. Les principaux facteurs pronostiques sont : l’âge, l’état général, le

nombre et la localisation des métastases cérébrales et l’évolution de la maladie extra cérébrale.

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193

EVALUATION DE L’ANXIETE ET LA DEPRESSION CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS DE

CANCER BRONCHO-PULMONAIRE

KACEM.A. GARGOURI.I ; MJENDEL.I ; BENZARTI.W ; BEN SALEM.H ; AISSA.S ; ABDELGHANI.A ;

GARROUCH.A ; HAYOUNI.A ; BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE

Introduction :

Le cancer bronchique primitif (CBP) est une maladie fréquente qui met en jeu le pronostic vital. Son

retentissement psychologique est donc important.

Matériels et méthode :

Etude prospective évaluant à travers le questionnaire HAD, les troubles anxieux et dépressifs des

patients atteints de CBP hospitalisés au service de pneumologie CHU Farhat Hached de Sousse pour

chimiothérapie.

Résultats :

Notre étude a inclus 15 patients. L’âge moyen était de 60 ans. Le tabac était sevré chez 14 patients.

Un seul patient était encore fumeur. Treize patients étaient hospitalisés pour une chimiothérapie

palliative et 2 patients pour chimiothérapie adjuvante .Treize patients recevaient un traitement de

première ligne et deux patients recevaient une chimiothérapie de troisième ligne. Onze patients avaient

un stade IV. Cinq patients n’étaient pas informés du diagnostic de cancer. Le score moyen

d’anxiété(A) était à 8 .Sept patients avaient un score d’anxiété >=11.Leur moyenne d’âge était de

61 ans. Quatre parmi ces patients n’étaient pas informés de leur diagnostic. Le score moyen de

dépression(D) était de 8. Six patients avaient un score >=11. Quatre parmi ces patients n’étaient

pas informés de leur diagnostic.

Conclusion :

Nos résultats mettent en évidence l’importance de l’état dépressif et anxieux des patients atteints de

CBP, qui est souvent sous-estimé .Ces patients n’ont pas un soutien psychiatrique, d’où la nécessité

d’un psychologue pour une meilleure prise en charge. Ces résultats sont des résultats préliminaires,

d’autres études sur un échantillon plus élevé sont nécessaires.

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194

LE MEDIASTIN A LA LUMIERE DU TANDEM RADIOGRAPHIE - TDM THORACIQUE

M. GUERFEL, S. HANTOUS-ZANNAD, M. ATTIA, H. NEJI, I.BACCOUCHE, K. BEN MILED M’RAD

SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI ARIANA

Objectifs :

Le médiastin est l’espace central du thorax, sa sémiologie est riche et parfois complexe. Le diagnostic

d’une masse médiastinale est évoqué sur la radiographie du thorax, dont l’interprétation est

fondamentale, puis confirmé par la tomodensitométrie (TDM). L'objectif de ce travail est de rappeler

la radio anatomie du médiastin, et la sémiologie élémentaire du syndrome médiastinal à la lumière

des résultats de la TDM.

Matériels, méthodes et résultats :

10 radiographies thoraciques illustrant des syndromes médiastinaux ont été choisies et interprétées

en fonction de la sémiologie clinique puis ont été revisitées à la lumière des données des scanners

thoraciques réalisés sans et /ou avec injection de produit de contraste sur un scanner GE 16 barrettes.

Les coupes axiales et les reconstructions multiplanaires ont été confrontées à la sémiologie

radiologique standard.

Conclusion :

La radiographie conventionnelle garde une importance capitale dans la détection des pathologies

médiastinales souvent asymptomatiques et de découverte fortuite. L'imagerie en coupe permet une

analyse précise de la topographie ainsi qu’une caractérisation des lésions qui confrontés à la clinique

constitue les bases du diagnostic étiologique. Le tandem Radiographie/TDM permet d'acquérir un

plan solide et clair d'interprétation.

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195

METASTASES CEREBRALES AU COURS DU CANCER BRONCHIQUE NON A PETITES

CELLULES.

S. BLEL, S. JOOBEUR, H. MRIBAH, I.TOUIL, M. HAFSIA, S. BOUCHEREB, A. MIGAOU, S. CHEIKH

MHAMED, N. FAHEM, N. ROUETBI, A. EL KAMEL.

SERVICE PNEUMOLOGIE CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

Introduction :

Le cancer bronchique est le premier cancer pourvoyeur de métastases cérébrales (50-60 %). Elles

sont souvent multiples et de pronostic réservé.

Matériels et méthodes :

Etude rétrospective portant sur 102 dossiers de patients porteurs d’un CBNPC avec métastases

cérébrales pris en charge dans le service de pneumologie de Monastir entre 1994 et 2014.

Résultats :

L’âge moyen est 57 ans. Il existe une nette prédominance masculine avec 98 hommes (96% des

cas) qui sont tous fumeurs avec une consommation moyenne de 52 PA. Les métastases cérébrales

sont révélatrices du CBNPC dans 33 cas (32,3% des cas).L’examen neurologique montre un déficit

moteur dans 44% des cas, des paresthésies dans 12,7% et un syndrome cérébelleux dans 9,8%.

33,3% des patients ont un score PS >= 2. L’adénocarcinome représente 56,8% des cas. Les lésions

sont cérébrales dans 73,6% des cas, cérébelleuses dans 6,8% des cas et sus et sous tentorielles

dans 19,6% des cas. Les lésions sont multiples dans 47% des cas avec un œdème péri- lésionnel

objectivé chez 70 patients (68,6%). Les métastases cérébrales sont les seules sites métastatiques

dans 30,4% des cas. Le traitement neurochirurgicale diagnostique et thérapeutique est fait dans 5,8%

des cas.57, 8% des patients ont reçu une chimiothérapie et 53% une radiothérapie cérébrale. La

corticothérapie est prescrite chez 75,5% des patients et les anticonvulsivants dans 11,7% des cas.

La médiane de survie est de 4,5 mois. La survie à 6 mois et un an est respectivement de 40% et

16%.

Conclusion :

Les métastases cérébrales ont un pronostic défavorable mais cela ne doit pas faire oublier les

traitements locaux potentiellement curatifs en cas de maladie oligométastatique.

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196

TRAITEMENT PALLIATIF DANS LE CARCINOME BRONCHIQUE NON A PETITES

CELLULES AUX STADES AVANCES

S. BLEL, S. JOOBEUR, H. MRIBAH, A. MIGAOU, S. BOUCHEREB, I.TOUIL, M. HAFSIA, S. CHEIKH

MHAMED, N. FAHEM, N. ROUETBI, A. EL KAMEL.

SERVICE PNEUMOLOGIE CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

Introduction :

Les carcinomes bronchiques non à petites cellules (CBNPC) aux stades avancés sont souvent

associés à une qualité de vie altérée à et un pronostic réservé. En plus des traitements spécifiques,

les soins palliatifs constituent une base importante de la prise en charge de ces patients et permettent

d’améliorer leur qualité de vie.

Objectif :

Etudier les caractéristiques des patients porteurs d’un CBNPC aux stades avancés ne pouvant

bénéficier que d’un simple traitement symptomatique.

Résultats :

Il s’agit de 160 patients dont 145 hommes. L’âge moyen est de 63 ans. 25 patients sont âgés de

plus de 75 ans. L’adénocarcinome est le type histologique le plus fréquent. 95% des patients sont

au stade métastatique. Tous nos patients n’ont reçu qu’un simple traitement symptomatique en

raison d’une altération profonde de leur état général (104 patients) ou d’une contre-indication au

traitement spécifique. Il s’agit essentiellement des antalgiques prescrit chez 93% des patients et de

la corticothérapie par voie orale (58%). Une oxygénothérapie à domicile est indiquée chez 21 patients

et une radiothérapie palliative chez 18 patients. La médiane de survie de nos patients est de 3 mois.

Conclusion :

Le cancer broncho-pulmonaire primitif est une affection de mauvais pronostic. Aux stades avancés

et dans certaines situations, un simple traitement symptomatique serait indiqué permettant une

amélioration de la qualité de vie de ces patients.

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197

APPORT DE LA RADIOTHERAPIE ADJUVANTE DANS LE CANCER

BRONCHOPULMONAIRE

KHALFALLAH I, MOUSSA C, KAMOUN H, SMADHI H, AKKAD A, GREB D, HASSENE H, AKROUT I,

ABDELGHAFFAR H, KOUBAJI K, FEKIH L, MEGDICHE ML

SERVICE IBN NAFIS, HOPITAL ABDERHMEN MAMI, ARIANA

Introduction :

Dans le cancer bronchopulmonaire (KBP), la chirurgie constitue l’option thérapeutique qui donne la

meilleure chance de survie, cependant la radiothérapie peut améliorer dans certains cas le pronostic.

Buts : étudier le profil clinique et évolutif des patients atteints de KBP ayant eu une radiothérapie (RT)

adjuvante.

Patients et méthodes :

Étude rétrospective portant sur tous patients opérés pour KBP à visée curative, suivis dans notre

service entre 2003 et 2012, ayant bénéficié d’une radiothérapie adjuvante.

Résultats :

Il s’agit de 55 patients opérés dont 10 ayant reçu une RT adjuvante. Tous les patients étaient de sexe

masculin. L’âge moyen était de 55 ans. Le tabagisme était noté chez tous les patients. Le type

histologique le plus fréquent était l’adénocarcinome. La radiothérapie adjuvante a été réalisée chez

18% des patients opérés d’emblée et chez 20% des malades ayant reçu une chimiothérapie (CT)

péri-opératoire. L’indication de RT-CT concomitante a été posée chez 16 patients mais faite

uniquement chez dix. Les protocoles de chimiothérapie ont été une bithérapie à base de Cisplatine

associée à la Gemcitabine chez 10 patients et Cisplatine associée à la Vinorelbine chez 6 patients.

La radiothérapie était thoracique chez 7 patients et thoracique et médiastinale chez 3 patients. La

dose délivrée était en moyenne de 45 Grays avec des extrêmes allant de 42 à 46 grays.

Conclusion :

La radiothérapie assure un meilleur contrôle locorégional de la maladie néoplasique par réduction du

risque de récidive locale.

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198

PROFIL ETIOLOGIQUE DES IMAGES EN LACHER DE BALLONS

KHALFALLAH I, MOUSSA C, KAMOUN H, SMADHI H, AKKAD A, HASSENE H, GREB D, AKROUT I,

ABDELGHAFFAR H, KOUBAJI K, FEKIH L, MEGDICHE ML

SERVICE IBN NAFISS, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI

Introduction : les images en lâcher de ballons posent un problème diagnostique. Ils font toujours

craindre des métastases pulmonaires d’un cancer.

Buts : étudier le profil étiologique et clinique des images en lâcher de ballons.

Patients et méthodes :

Étude rétrospective portant sur tous les patients hospitalisés dans notre service entre 2000 et 2015

pour des images en lâcher de ballons.

Résultats :

il s’agit de 11 hommes et 4 femmes. L’âge moyen est de 53 ans. Le tabagisme est retrouvé dans

60% des cas. Le tableau clinique est dominé par l’altération de l’état général, les douleurs thoraciques

et la dyspnée. Le scanner thoracique objective des images en lâcher de ballons dans tous les cas.

Le diagnostic étiologique est fait par biopsie transpariétale dans 53 % des cas, par biopsie bronchique

dans 13 % et par chirurgie dans le reste des cas. L’étiologie de ces images est maligne dans 60 %

des cas, dominée par le cancer bronchopulmonaire dans 6 cas. L’hydatidose pulmonaire multiple

est retrouvée dans 5 cas et la sarcoïdose dans 1 cas. Le traitement est fonction de l’étiologie.

L’évolution est favorable dans les pathologies bénignes et rapidement défavorables dans les

néoplasies.

Conclusions :

Les images en lâcher de ballons posent des difficultés diagnostiques. L’origine maligne reste la plus

probable, nécessitant cependant une confirmation anatomopathologique vu que d’autres pathologies

pourraient simuler cette présentation.

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199

LES URGENCES ONCOLOGIQUES SPECIFIQUES DU CANCER DU POUMON

AYARI R, YANGUI F, ABOUDA M, LOUHAICHI S, TRIKI M, ISMAIL S, MR CHARFI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL DES FSI- LA MARSA.

Introduction :

Les urgences en oncologie thoracique peuvent se définir par l’ensemble des situations pouvant mettre

en jeu le pronostic vital du patient à très court terme en l’absence de traitement spécifique et qui sont

en relation avec le développement de la pathologie cancéreuse.

But :

Décrire les principales urgences rencontrées au cours du cancer du poumon en dehors des

complications post-thérapeutiques.

Patients et méthode :

Il s’agit d’une étude rétrospective de 2005 à 2015 ayant inclue tous les patients suivis pour un cancer

primitif du poumon ayant présenté les complications suivantes : le syndrome cave supérieur,

l’embolie pulmonaire, l’obstruction des voies aériennes proximales, l’hémoptysie et l’épanchement

pleural et péricardique.

Résultats :

Parmi les 109 patients porteurs de cancer primitif du poumon, 12 (11 %) ont été inclus à l’étude.

Tous nos patients étaient de sexe masculin et ayant un âge moyen de 54,5±12,5 ans. Le tabagisme

était présent chez tous nos patients. Le carcinome non à petites cellules était le plus fréquent avec 7

cas d’adénocarcinome, un cas de carcinome épidermoïde et un cas de carcinome à grandes cellules.

Neuf patients avaient un cancer pulmonaire au stade IV et trois patients avaient un cancer localement

avancé (IIIA et IIIB). Les complications cardio-vasculaires étaient les plus fréquentes : 4 cas de

syndrome cave supérieur, 3 cas de tamponnade péricardique et 2 cas d’embolie pulmonaire. Les

complications respiratoires venaient en seconde position marquées par l’obstruction bronchique

proximale (3 patients) et les épanchements pleuraux (3 patients). L’hémoptysie grave a concernée

uniquement deux patients traités thermo-coagulation. Le syndrome cave supérieur a été responsable

du décès d’un patient après échec du traitement symptomatique et progression de la tumeur sous

chimiothérapie.

Conclusion :

Les complications spécifiques du cancer du poumon sont dominées par les complications

cardiovasculaires. Un diagnostic rapide et un traitement spécifiques sont nécessaires pour améliorer

le pronostic.

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200

TOXICITE DE LA CHIMIOTHERAPIE ANTI-CANCEREUSE DANS LE CANCER DU

POUMON

AYARI R, YANGUI F, ABOUDA M, LOUHAICHI S, TRIKI M, ISMAIL S, MR CHARFI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL DES FSI- LA MARSA.

Introduction : La chimiothérapie du cancer du poumon améliore la qualité de vie des patients et

augmente leur espérance de vie mais elle reste néanmoins extrêmement toxique.

But : Décrire les différents effets indésirables de la chimiothérapie au cours du cancer du poumon.

Matériel et méthode :

Il s’agit d’une étude rétrospective ayant inclue tous les patients suivi pour un cancer du poumon et

ayant reçu une chimiothérapie entre 2005 et 2015.

Résultat :

Sur les 109 patients inclus à l’étude, 64 (58,7%) ont présenté une toxicité en rapport avec la

chimiothérapie. La majorité des patients participants à l’étude étaient de sexe masculin (92%) ayant

un âge moyen de 62,2±12,7 ans. Quatre-vingt-seize pourcent des sujets étaient tabagiques avec

une consommation moyenne de 50 PA. Le carcinome non à petites cellules était le type histologique

le plus fréquent (92% des cas) avec une prédominance de l’adénocarcinome (46%) et du carcinome

épidermoïde (28%). La majorité des patients avaient un cancer au stade 4 (59%). Tous les

carcinomes à petites cellules étaient au stade diffus. La toxicité hématologique est la plus fréquente

(87%) prédominée par l’anémie (63%), la neutropénie (52%) et l’aplasie (11%). Ces complications

ont été la cause d’un retard du passage de la chimiothérapie dans 15% des cas et d’annulation de la

cure dans 10% des cas. Les troubles digestifs à type de nausées et de vomissements de grade 1 et

2 ont été retrouvés chez 45% des cas. L’insuffisance rénale légère à modérée a été objectivée chez

41% des cas. Les complications infectieuses venaient en troisième position (36%) marquées par les

infections broncho-pulmonaires (80%), le choc septique (10%) et les infections opportunistes

(candidose œsophagienne) (5%). Les réactions d’hypersensibilité médicamenteuses ont été

objectivées chez 3 patients : deux cas de choc anaphylactique et un cas d’eczéma.

Conclusion :

Les complications de la chimiothérapie du cancer du poumon sont dominées par la toxicité

hématologique qui peut retentir sur le déroulement normal de la chimiothérapie.

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201

CARACTERISTIQUES CLINIQUES ET EVOLUTIVES DU CANCER DU POUMON CHEZ LE

SUJET JEUNE

BELLOUMI N, TOUJANI S, MJID M, HEDHLI A, SNENE H, BEN SALAH N, OUAHCHI Y, LOUZIRB,

MHIRI N, CHERIF J, BEJI M

UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE (UNITE DE RECHERCHE 12SP06), 1007, TUNIS, TUNISIE

UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE

Les études sur le cancer du poumon décrivent une différence du pronostic et de l’évolution chez les

patients de même type histologique. Le mécanisme n’est pas élucidé.

L’objectif de notre étude était de décrire les particularités du cancer du poumon chez le sujet jeune.

Il s’agit d’une étude rétrospective qui compare les patients d’âge<=45 ans aux patients âgés de

plus de 45 ans, admis au service de Pneumologie pour cancer broncho-pulmonaire entre Janvier

2009 et Décembre 2012.

A partir de 295 dossiers de cancer du poumon, on a colligé 17 dossiers de patients âgés de moins

de 45 ans soit 5.7%. Ces patients étaient répartis en 13 hommes et 4 femmes, d’âge moyen de 41

ans [28 - 45]. Parmi eux, 13 (76.5%) étaient fumeurs. Les signes fonctionnels les plus fréquents

chez les jeunes patients étaient : la toux (53% VS 31%), l’amaigrissement (47% VS 27%), la douleur

thoracique (35.3% VS 36.6%) et les signes suggestives de métastases (23.5% VS 17%). Le délai

moyen de la 1e consultation était de 38 jours [0 - 103] VS 45 jours chez les patients plus âgés. Les

jeunes ont été référés à un spécialiste 64 jours en moyenne après le début des plaintes [20 - 103]

VS 61 jours chez les plus âgés. Le diagnostic positif a été retenu 30 jours après la 1e consultation

[8 - 50], et 17 jours après la consultation au service [3 - 41]. Il s’agissait d’un adénocarcinome chez

8 patients soit 47% VS 39%, CPC chez 4 patients 23.5% VS 25.6%, carcinome épidermoïde chez 2

patients soit 11.7% VS 26%, carcinome à grandes cellules chez 2 patients soit 11.7% VS 1.4% et un

CNPC chez un patient soit 5.8% VS 6.5%. Le bilan d’extension a montré un stade IIIA chez un patient

soit 7% VS 8%, un stade IIIB chez un patient soit 7% VS 19%, et un stade IV chez 11 patients soit

86% VS 72%. Les patients porteurs de CPC étaient tous au stade diffus. La chimiothérapie a été

prescrite pour 10 patients, dont un a eu une radiothérapie séquentielle thoracique, 7 patients ont eu

un traitement palliatif. Le délai moyen avant la chimiothérapie était de 66 jours après la 1e consultation

d’un spécialiste VS 88 jours pour les plus âgés. La survie moyenne était de 198 jours [27 - 411]

après le début des plaintes VS 335 jours pour les âgés.

Le cancer du poumon chez nos sujets jeunes était découvert tardivement, et reste de pronostic

fâcheux malgré une prise en charge relativement accélérée.

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202

LES LYMPHOMES DE TYPE MALT PRIMITIFS PULMONAIRES : UNE ETUDE

RETROSPECTIVE A PROPOS DE 10 CAS

M MLIKA (1), Y NASSER (1), E BRAHAM (1), A MARGHLI (2), O ISMAIL (1), A AYADI (1), T KILANI

(2), F MEZNI (1)

(1) SERVICE DE PATHOLOGIE (2) SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE HOPITAL ABDERRAHMAN MAMI. ARIANA

Introduction :

Les lymphomes primitifs du poumon sont des tumeurs rares représentant moins de 1% des tumeurs

malignes primitives du poumon. Ils sont dominés par les lymphomes de type MALT de bas grade.

Notre objectif était de décrire les particularités cliniques et morphologiques de ces tumeurs rares.

Matériel et méthodes :

Nous décrivons 10 cas de lymphome de type MALT primitifs pulmonaires colligés dans le service de

Pathologie de l’Hôpital Abderrahman Mami de l’Ariana

Résultats :

Les 10 cas étaient à propos de 4 femmes et 6 hommes avec une moyenne d’âge de 55 ans. La

symptomatologie clinique était non spécifique dominée par des douleurs thoraciques. Les moyens

d’imagerie ont révélé dans la plupart des cas des images de condensations parenchymateuses

associées ou pas à un épanchement pleural. Le diagnostic anatomopathologique a porté sur des

prélèvements biopsiques dans 8 cas et sur des pièces opératoires dans 2 cas. L’examen

microscopique a montré dans tous les cas une prolifération lymphomateuse maligne d ‘architecture

diffuse, faite de cellules de taille petite a moyenne munies de noyaux aux contours irréguliers réalisant

un aspect centrocyte-like. L’étude immuno-histochimique a révélé de nombreuses lésions intra-

épithéliales avec l’anticorps anti-cytokératine et la nature lymphoïde B des cellules tumorales avec

l’anticorps anti-CD20. Tous les patients ont reçu un traitement à base de chimiothérapie et n’ont pas

présenté de complications après un suivi allant de 6 mois à 4 ans.

Conclusion :

Les lymphomes de type MALT primitifs pulmonaires posent souvent un problème diagnostic inhérent

à la petite taille des prélèvements adressés et à la nécessité de mise en évidence de leur caractère

primitif. L’examen anatomopathologique joue un rôle clé dans le diagnostic de ces tumeurs.

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203

LES TUMEURS DE PANCOAST TOBIAS : QUELLES THERAPEUTIQUES REÇOIVENT NOS

PATIENTS ?

SNENE HA, BEN SALAH NA, TOUJANI SB, MJID MB, HEDHLI AB, OUAHCHI YB, MEJRI IA, MELKI

BA, MHIRI NB, CHERIF JB, BEJI MB, LOUZIR BA

A UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE

B UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE (UNITE DE RECHERCHE 12SP06), 1007, TUNIS, TUNISIE

Introduction :

Le syndrome de Pancoast Tobias (PT) est provoqué par des tumeurs envahissant la partie basse du

plexus brachial, les vaisseaux sous-claviers, les corps vertébraux, la plèvre pariétale, les côtes

apicales ou le ganglion stellaire. Ces tumeurs ne représentent que 3% des tumeurs non à petites

cellules du poumon et le syndrome de PT complet n’est présent que chez 1/3 des patients.

But : Décrire les particularités cliniques et les possibilités thérapeutiques pour les tumeurs de PT.

Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective menée de Janvier 2005 à Septembre 2015

sur dossiers de patients hospitalisés au service de pneumo-allergologie la Rabta pour une tumeur de

PT. La stadification des tumeurs a été faite selon la classification TNM de 2009.

Résultats :

Vingt-deux patients ont été colligés, tous de sexe masculin et d’âge moyen de 58 ans (40 à 76 ans).

Tous nos patients étaient fumeurs avec une intoxication tabagique moyenne de 23,3 PA. Le délai

moyen de consultation était de 3,2 mois (1 à 9 mois). Les névralgies cervico-brachiales étaient

rapportées par 21 patients. Elles étaient isolées dans 18,8% des cas et associées à des signes

généraux dans 22,7% et à des signes respiratoires dans 54,5%. Seulement 2 (9%) de nos patients

avaient un syndrome de Claude Bernard Horner complet et 3 avaient un ptosis isolé. Un syndrome

de compression médullaire a été relevé dans 2 cas. La confirmation histologique a été obtenue dans

68% des cas (adénocarcinome (n=6), carcinome épidermoïde (n=6), carcinome sans éléments de

différenciation (n=2), carcinome sarcomatoide pléomorphe (n=1)). La majorité des tumeurs était

découverte à un stade tardif (stade IIIA (n=1), stade IIIB (n=6) et stade IV (n=8)) ce qui n’a permis

de proposer un traitement curatif (n=3) ou prophylactique (n=7) que chez 10 patients (66,6% des

confirmations histologiques). La chimiothérapie a été indiquée à 9 patients et la radiothérapie a été

réalisée chez 8 (antalgique (n=6) et curative (n=2)). Cette radiothérapie était associée en

néoadjuvent à la chimiothérapie dans 2 cas mais l’évolution s’est faite vers la progression. Un autre

patient a reçu une chimiothérapie néoadjuvente avec une évolution défavorable. La survie moyenne

était de 6,7 mois (1 à 18 mois).

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204

Conclusion :

La prise en charge des tumeurs de PT restent émaillée de plusieurs difficultés. Un dépistage ciblé

permettrait de découvrir les néoplasies à un stade plus précoce et ainsi pouvoir proposer un

traitement curatif à nos patients. De même, le recours aux thérapies ciblées pourrait améliorer

l’efficacité de la radio-chimiothérapie en néoadjuvent. Dans tous les cas, la lutte anti-tabac reste le

meilleur moyen pour agir sur le cancer broncho-pulmonaire.

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205

PRISE EN CHARGE ET EVOLUTION DES METASTASES CEREBRALES AUX COURS DU

CANCER BRONCHO-PULMONAIRE NON A PETITES CELLULES

CHERIF H, BACHA S, SGHAIER A, MAJDOUB FEHRI S, CHAOUCH N, RACIL H, CHEIKHROUHOU S,

MEGDICHE M.L

PAVILLON 2 . HOPITAL MAMI ARIANA

Introduction :

Le cancer broncho-pulmonaire est le plus grand pourvoyeur de métastases cérébrales parmi tous les

cancers solides.

Le but de notre étude est de déterminer les caractéristiques cliniques, anatomopathologiques,

thérapeutiques et pronostiques des cancers broncho-pulmonaires avec métastases cérébrales

Méthodes :

Nous rapportons une étude rétrospective sur une période de 8 ans (2006-2014) portant sur les

dossiers de patients suivis pour un carcinome broncho-pulmonaire non à petites cellules (CBNPC)

avec des métastases cérébrales

Résultats :

Vingt-trois parmi 142 patients suivis pour CBNPC ont été colligé (soit 16,2%). La moyenne d’âge

était de 57.3 ans avec des extrêmes allant de 39 à 82 ans. Le tabagisme était présent dans 87% des

cas et il était actif dans 47% des cas. Le performans status était à 0 dans 74% des cas, à 1 dans

17% des cas et à 2 pour deux patients. L’indice de masse corporelle moyen était de 23.3 Kg/m2 .le

type histologique était un adénocarcinome dans 56% des cas, un carcinome épidermoïde dans 8%.

Le grade histologique était moyennement à mal différencié dans 56% des cas. Quarante pour cent

des malades avaient d’autres localisations métastatiques. Soixante-huit pour cent des patients étaient

traités par une chimiothérapie de première ligne à base de cisplatine gemcitabine dans 47% des cas

et cisplatine vinorelbine dans 29% des cas. Un recours à une deuxième ligne était noté dans 38% des

cas. Soixante cinq pour cent des patients avaient eu une radiothérapie cérébrale avec un nombre de

séance moyen égal à 2,6. Deux patients uniquement ont eu une métastasectomie cérébrale. La survie

globale était de 8.6 mois et la survie sans progression était de 4.8 mois.

Conclusion :

La survenue de métastases cérébrales aux cours du CBNPC constitue un tournant évolutif de la

maladie et assombrit le pronostic avec une réduction importante de la survie

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206

TOXICITE DE LA CHIMIOTHERAPIE DANS LE CANCER BRONCHO-PULMONAIRE ET

SON IMPACT SUR LA SURVIE

CHERIF H, BACHA S, SGHAIER A., MAJDOUB FEHRI S, CHAOUCH N, RACIL H, CHEIKHROUHOU S,

MEGDICHE M.L

PAVILLON II. HOPITAL MAMI ARIANA

Introduction : Le cancer bronchopulmonaire est la 1ère cause de mortalité par cancer chez l’homme.

Cette mortalité est le résultat d’un diagnostic souvent fait à un stade avancé de la maladie avec

comme alternative thérapeutique la chimiothérapie.

Objectif : Notre étude a pour objectif d’évaluer la toxicité de la chimiothérapie lors de la prise en

charge des carcinomes bronchiques non à petites cellules (CBNPC) aux stades avancés et son

impact sur la survie globale.

Méthodes : C’est une étude rétrospective ayant inclus tous les patients hospitalisés et pris en charge

dans notre service sur une période de 8 ans pour un CBNPC stade IIIb et IV et traités par

chimiothérapie.

Résultats : quatre-vingt-quinze malades ont été inclus. Le nombre de cycle moyen aux cours de la

première ligne était de 3.33 avec des extrêmes allant de 1 à 6. Le cisplatine était utilisé dans 86%

des cas avec la gemcitabine dans 60% des cas. Quarante-deux pour cent uniquement ont eu recours

à une deuxième ligne à cause d’une altération de l’état général dans 48 % des cas et d’un décès dans

26% des cas. Le nombre de cycle moyen en deuxième ligne était de 2.9 avec des extrêmes allant de

1 à 6. Le Docetaxel était utilisé dans 67 % des cas. Dix patients uniquement ont eu recours à une

3ème ligne. Soixante-dix-huit pour cent des malades ayant reçu une chimiothérapie ont développé

au moins un événement toxique lié au traitement. Les toxicités dues à la chimiothérapie étaient

essentiellement hématologique et observé chez 47 % des malades avec une toxicité grade 3 dans

57% des cas, digestive chez 30 % des malades avec un grade 3 dans 62% des cas. Une toxicité

rénale était observée chez 20% des patients et elle était essentiellement grade1 dans 59% des cas.

Quatre-vingt-dix pour cent des évènements toxiques sont survenus au cours de la première ligne et

en moyenne au cours du 1.7 ème cycle. Ils n’étaient responsables de l’arrêt définitif de la

chimiothérapie que chez 3 % des malades. La survie globale des patients ayant eu un événement

toxique lié à la chimiothérapie (groupe1) étaient de 12.3 mois alors que la survie pour les patients

qui ont eu une chimiothérapie sans incident (groupe2) était de 7.51 mois (p= 0.41). La survie sans

progression était de 6.13 mois pour le premier groupe et de 4.98 mois pour le 2ème groupe (p=0.51)

Conclusion : La chimiothérapie constitue le principal moyen thérapeutique que dispose le clinicien

dans le CBNPC à un stade avancé. Les évènements toxiques liés à la chimiothérapie bien qu’ils soient

fréquents ne semblent ne pas constituer un élément de mauvais pronostic d’après notre étude.

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207

PARTICULARITES RADIO CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES DU CANCER NON A

PETITES CELLULES DU POUMON METASTATIQUE

CHERIF H, BACHA S, EL OUESLATI S, KHEMIRI M, CHAOUCH N, RACIL H, CHEIKHROUHOU H,

MEJDOUB FEHRI S, MEGDICHE M.L

PAVILLON II HOPITAL MAMI ARIANA

Introduction : L’incidence du cancer broncho-pulmonaire primitif (CBP) ne cesse de croitre du fait

du tabagisme de plus en plus important. Le but de notre travail est de préciser les particularités de la

prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients porteurs de CBP non à petites cellules

métastatiques.

Matériel et méthodes : Nous rapportons une étude rétrospective ayant inclus 183 dossiers de CBP

non à petites cellules métastatiques confirmés histologiquement et pris en charge dans notre service

sur une période de 8 ans (2006-2014).

Résultats : L’âge moyen des patients était de 60 ans. Tous les patients étaient de sexe masculin. Un

tabagisme était noté dans 95,6 % des cas. La consommation tabagique cumulée moyenne était de

48,6 PA. Les signes révélateurs diversement associés : douleur thoracique (50,8%) ; toux (51,4%);

dyspnée (7,1%) et hémoptysie (28,4%). Le scanner thoracique avait objectivé la présence d’un

processus du lobe supérieur gauche dans 20 % des cas, du lobe supérieur droit dans 39,2% des

cas, du lobe inferieur droit dans 7,5 % des cas. La bronchoscopie avait retrouvé un bourgeon

endobronchique dans 47,5% des cas, une infiltration tumorale de la muqueuse dans 30,2 % et était

normale dans 19,1 % des cas. Le délai moyen de diagnostic était de 33 jours. Le diagnostic

histologique était posé par biopsie bronchique dans 55,2 % des cas, biopsie transpariétale dans 25,1

% des cas et par une biopsie d’adénopathie périphérique dans 3,3 % des cas. L’adénocarcinome

était le type histologique prédominant (53,9 %), suivi par le carcinome épidermoïde (23,3%). Une

chimiothérapie palliative de première ligne était indiquée dans 170 cas (92,2%) et une radiothérapie

de compressive ou à visée antalgique dans 15 % des cas. En première ligne, la combinaison

cisplatine gemcitabine était la plus fréquemment prescrite dans 39,6 %. Une chimiothérapie de

deuxième et de troisième ligne était prescrite dans respectivement 40,6 % et 8,2 % ces cas. Le

docétaxel était la molécule la plus fréquemment prescrite en deuxième ligne (45%) suivi par le

pemetrexed (26%). La survie globale était de 9,9 mois.

Conclusion : Le CBP métastatique demeure une affection de pronostic réservé dont la survie globale

reste très réduite. L’adénocarcinome est désormais le type histologique prédominant.

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208

LE CANCER BRONCHO-PULMONAIRE DU SUJET AGE DE 75 ANS ET PLUS :

PARTICULARITES CLINIQUE THERAPEUTIQUES ET EVOLUTIVES

H. CHERIF, H. RACIL, S. BACHA, A. AYADI*, N. CHAOUCH, S. CHEIKHROUHOU, A. CHABBOU.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE (PAVILLON II), HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI, ARIANA. SERVICE D’ANATOMIE PATHOLOGIE, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA.

Introduction : Le cancer broncho-pulmonaire (CBP) du sujet âgé pose des difficultés diagnostiques

et thérapeutiques en raison de l’hétérogénéité de cette population et de la fréquence des co-

morbidités

Objectif : Etudier les particularités cliniques, thérapeutiques et évolutives du CBP chez l’homme âgé

de 75 ans ou plus

Patients et méthodes :

Etude rétrospective (2006-2014) colligeant 39 patients (7,69%) âgés de 75 ans ou plus présentant

un CBP confirmé. Tous les patients sont de sexe masculin.

Résultat :

L’Age moyen était de 78.8 ans. Le tabagisme était retrouvé dans 89% des cas avec une moyenne de

64.1 PA. Les comorbidités sont dominées par l’HTA (10 cas), la BPCO (7 cas) et le diabète (5 cas).

Le délai moyen entre le premier symptôme et la date de consultation était de 65 jours. La

symptomatologie était dominée par la douleur thoracique (20 cas), la toux (18 cas), l’amaigrissement

(14 cas) et l’hémoptysie (12 cas). Le PS était 0-1 dans 71% des cas et supérieur ou égal à 2 dans

29% des cas. Il s’agit d’un adénocarcinome dans 55% des cas, d’un carcinome épidermoïde dans

34% des cas, d’un CNPC de type indéterminé dans 7% des cas et un carcinome à petite cellule dans

4% des cas .La tumeur est classée stade IV dans 61% des cas, stade III dans 33% des cas (IIIA :

46% et IIIB : 54 %) et il s’agit d’un CPC diffus dans 5% des cas. Aucun patient n’a été opéré. Une

radiothérapie curative était administrée dans 3 cas et elle était palliative dans 6 cas. La moitié de nos

patients (54%) ont eu une chimiothérapie avec recours à une 2ème ligne dans 42% des cas. La survie

globale était de 7.84mois, elle était à 10.46 mois pour ceux ayant reçu un traitement spécifique contre

4.78 mois pour ceux ayant reçu des soins palliatifs (p=0.39).

Conclusion :

Malgré un âge chronologique avancé, la survie globale était meilleure pour les patients traités.

Cependant une évaluation gériatrique parait utile pour la décision thérapeutique.

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209

APPORT DE LA BIOPSIE SCANNO-GUIDEE DANS LE DIAGNOSTIC DES MASSES

PULMONAIRES PERIPHERIQUES

S. ISMAIL, M. ABOUDA, M. TRIKI, S. LOUHAICHI, F. YANGUI, *M. CHARFI, *Y. BEN SALAH, *M.H.

BOUHAWELA, MR. CHARFI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL DES FSI LA MARSA * SERVICE DE RADIOLOGIE HOPITAL DES FSI LA MARSA

Introduction : La ponction biopsie pulmonaire scanno-guidée permet l’accès facile aux lésions

pulmonaires périphériques, réduisant ainsi le recours aux thoracotomies diagnostiques.

Nous nous sommes proposés, à travers une étude rétrospective sur 77 biopsies pulmonaires

scanno-guidées pratiquées à l’hôpital des F.S.I., d’étudier la rentabilité de cette technique dans le

diagnostic des masses pulmonaires périphériques.

Matériel et méthodes :

Notre matériel est de 77 gestes réalisés chez 73 patients âgés en moyenne de 61 ans. Tous les

patients ont bénéficié d’une fibroscopie bronchique qui n’était pas contributive pour le diagnostic, vu

le siège périphérique des lésions. La biopsie pulmonaire a été réalisée sous repérage

tomodensitométrique par un pistolet muni d’aiguille 18 ou 20G.

Résultats :

La biopsie scanno-guidée était contributive dans le diagnostic de 38 cancers broncho-pulmonaires

dont 13 adénocarcinomes, 17 carcinomes épidermoïdes, 2 carcinomes à grandes cellules, 1

carcinome à petites cellules et 5 carcinomes non à petites cellules (CNPC) non typés. D’autres

pathologies telles qu’une pneumopathie interstitielle on été retrouvées chez 18 patients. Parmi les

17 patients chez qui la biopsie scanno-guidée était négative, la biopsie chirurgicale a pu être pratiquée

chez 9 patients et a conclu à 1 tuberculome, 1 hamartochondrome, 1 lymphome et 4 CNPC. La

rentabilité diagnostique de la biopsie scanno-guidée était de 66%, avec une sensibilité de 56% et une

spécificité de 100%. Des complications simples sont survenues chez 31% des cas sous forme de

pneumothorax résolutif sous repos strict (6 patients) et d’hémoptysie de faible abondance (8

patients). Seul un cas de pneumothorax suffocant nécessitant un drainage thoracique a été recensé.

Conclusion :

La ponction biopsie scanno-guidée est une technique simple, peu invasive et rentable dans le

diagnostic des masses pulmonaires périphériques. Elle permet dans la majorité des cas d’éviter un

geste chirurgical diagnostique.

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210

PLACE DE LA CLASSIFICATION TNM DANS L’EVALUATION DU PRONOSTIC DES

PATIENTS ATTEINTS D’ADENOCARCINOME PULMONAIRE.

BEN JEMIA E - OURARI DHAHRI B - FEZAI N - ZAIBI H - BEN AMAR J - MISSAOUI L - AZZABI S -

BACCAR MA - AOUINA H

HOPITAL CHARLES NICOLLE

Introduction : Le cancer bronchique reste la cause la plus fréquente de décès par cancer chez les

hommes, sa prise en charge dépend du type histologique et de la classification TNM.

Objectifs : Déterminer la valeur pronostique des paramètres qui définissent la classification TNM,

ainsi qu’au degré de différenciation histologique de la tumeur.

Matériels et méthodes : Etude rétrospective ayant inclus 72 malades porteurs de CNPC

confirmé par une étude histopathologique et ayant eu un bilan d’extension locorégional et à distance

permettant d’établir une classification TNM.

Résultats : Parmi les 72 patients suivis, 60 étaient de sexe masculin (83,33%) avec un âge moyen

à 57,39 ans [36 ans-85 ans]. Tous les patients ont eu un bilan d’extension fait de scanner thoracique

couplé de façon variable à un scanner pelvien (64 cas), échographie abdominale (36 cas), TDM

cérébrale (38 cas), IRM cérébrale (4 cas) et scintigraphie osseuse (8 cas).

La survie globale était de 9,7 mois +/- 2 mois. La médiane de survie pour les tumeurs T1-2 , T3, T4

étaient respectivement 10 mois, 10,7 mois et 7 mois avec p=0,162. La différence de la médiane de

survie était nette en comparant les courbes de survie des patients classés N0/N2 (36 mois et 40

mois) et ceux classées N2/N3 (6,5 mois et 7 mois).p=0 ,002 . De même pour les métastases à

distance, la moyenne de survie des patients M0 est nettement meilleure 32 mois VS 10,6 mois chez

les patients M+, p=0,001. Les patients classés stade I et II avaient un meilleure pronostique avec

une médiane de survie à 36 mois VS les patients de stade III et IV dont la médiane était respectivement

18 et 6 mois.

Le degré de différenciation histologique de la tumeur influençait le pronostic des malades atteints

d’adénocarcinome pulmonaire. Plus la tumeur est différenciée plus le pronostic est meilleur. La

médiane de survie était de 27 mois en cas d’une bonne différenciation, 15,6 mois en cas de

différenciation moyenne et 10,7 mois si la tumeur est indifférenciée, p=0,001.

Conclusion : L’envahissement ganglionnaire, les métastases à distance et la différenciation

histologique de la tumeur sont des facteurs pronostiques à prendre en considération au cours de la

prise en charge des adénocarcinomes broncho-pulmonaires.

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211

IMPACT DE LA REUNION DE CONCERTATION PLURI-DISCIPLINAIRE (RCP) SUR LES

DELAIS DE PRISE EN CHARGE DU CANCER BRONCHIQUE PRIMITIF

KACEM.A 1 ;BEN SALEM.H1 ; LAALIMI.F2 ;JEFFEL.G 1;BENZARTI.W1 ;GARGOURI.I 1; AISSA.S 1;

ABDELGHANI. A1 ; HAYOUNI. A1 ; GARROUCHE .A1 ; BENZARTI . M 1

1-SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FARHAT HACHED SOUSSE 2-SERVICE DE CHIRURGIE CARDIOVASCULAIRE ET THORACIQUE CHU SAHLOUL SOUSSE

Introduction :

La RCP est devenue une étape clé dans l’organisation de la prise en charge des patients atteints de

cancer bronchique primitif(CBP).Mais son impact en termes de délais sur la mise en œuvre du

traitement n’a pas encore été clairement établi.

Matériels et méthode :

Etude prospective intéressant 88 patients atteints de CBP diagnostiqués durant la période de Avril

2015 à Septembre 2015 répartis en deux groupes ; G1 : patients traités après la présentation en RCP

et G2 : patients traités avant la RCP.

Résultats :

L’âge moyen était de 61 ans avec une prédominance masculine dans les deux groupes. Le mode de

révélation l e plus fréquent était la toux retrouvée dans 45% dans G1 et 29,4% dans G2. L’altération

de l’état général était retrouvée dans 32,4% dans G1 versus 25,5% dans G2. La majorité des patients

avaient un PS à 1 dans les deux groupes : 54,9% dans G2 et 54,1% dans le G1. Le premier

établissement de soins consulté dans le G2 était le cabinet d’un médecin spécialiste dans 29,4% des

cas alors que le CHU était le premier établissement dans le G1 , consulté dans 37,8% des cas .Les

types histologiques les plus fréquents étaient l’adénocarcinome (49% dans G2 ; 54% dans G1),le

carcinome épidermoïde (19,6% dans G2 ; 16,2% dans G1) et le carcinome à petites cellules(21,6%

dans G2 ; 13,5% dans G1).Le traitement était palliatif chez la plupart des patients.

Le délai moyen entre le premier symptôme et le premier accès aux soins était de 18 jours dans le G2

et 25 jours dans le G1 (P=0,2).Le délai moyen entre la première consultation par un spécialiste et la

confirmation diagnostique était de 22 jours dans le G2 versus 32 jours dans le G1 (P=0,16). Le délai

entre la confirmation diagnostique et le premier traitement était de 28 jours dans le G2 et 24 jours

dans le G1 (P=0,65).

Le délai entre la première consultation et le début du traitement était de 66 jours dans G2 et de 88

jours dans G1 (P=0,11).

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212

Conclusion :

Nos résultats permettent de conclure à l’absence de différence en terme de délais de prise en charge

entre les patients présentés en RCP et ceux traités avant la présentation en RCP bien que le rôle de

la RCP dans l’amélioration de la prise en charge globale via un traitement plus adapté est bien établi.

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213

APPORT DE L’IRM THORACIQUE DANS LE BILAN D’EXTENSION LOCOREGIONAL

DES MASSES PULMONAIRES PRIMITIVES ET SECONDAIRES

NEJI H*, FENNIRA A*, ATTIA M*, BACCOUCHE I*, AFRIT M**, HANTOUS-ZANNAD S*, BEN

MILED-M’RAD K*.

*SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE. HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI. ARIANA.TUNISIE

**SERVICE DE CARCINOLOGIE MEDICALE. HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI. ARIANA.TUNISIE

OBJECTIFS :

Préciser le rôle de l’IRM thoracique dans le bilan d’extension locorégional des tumeurs primitives et

secondaires du poumon.

PATIENTS ET METHODES :

Seize patients ont été explorés au service d’imagerie de l’hôpital Abderrahmen Mami de l’Ariana par

IRM thoracique entre Janvier 2010 et Décembre 2014 pour bilan d’extension locorégional d’une

tumeur pulmonaire :

primitive : n= 15

secondaire : n= 1

Tous ces patients avaient eu un scanner préalable sur lequel un envahissement du canal vertébral ou

du médiastin a été suspecté.

RESULTATS :

L’IRM a confirmé l’extension endocanalaire des masses pulmonaires (n= 7), et l’a infirmée (n=9).

Elle a confirmé l’extension au péricarde et au diaphragme (n=1).

CONCLUSION :

L’IRM participe au bilan d’extension locorégional des tumeurs primitives et secondaires du poumon

grâce à sa bonne résolution en contraste. Elle permet ainsi de rectifier la classification TNM des

tumeurs et de modifier parfois l’attitude thérapeutique dans certains cas.

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214

INFLUENCE DU TABAGISME SUR LA SURVENUE ET LA RECIDIVE DU

PNEUMOTHORAX SPONTANE

JOOBEUR S, HAFSIA M, MIGAOU A, CHEIKH M'HAMED S, BLEL S, MRIBAH H, TOUIL I,

BOUCHAREB S, FAHEM N, ROUATBI N, EL KAMEL A.

SERVICE PNEUMOLOGIE HOPITAL FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

Introduction :

Le pneumothorax spontané est une affection touchant le plus souvent le sujet jeune. Son principal

facteur de risque est le tabac. La récidive constitue un événement évolutif plus ou moins fréquent qui

serait favorisé aussi par le tabagisme.

Le but de ce travail est d’analyser les résultats d’une série de 204 patients pris en charge pour

pneumothorax spontané, et de rechercher la prévalence du tabagisme chez ces patients et son

éventuelle influence sur la survenue des récidives

Résultats :

L’âge moyen de nos patients est de 37±7,6 ans. Une nette prédominance masculine est notée

(97,6%). 80,4 % des patients sont des fumeurs avec une consommation moyenne de 23,9+22,6

PA. Une intoxication supérieure à 20 PA a été notée chez 41% des patients. Le diagnostic d’un

pneumothorax secondaire a été retenu dans 35,3% des cas et la BPCO était la pathologie pulmonaire

sous-jacente la plus fréquente (72,3%). Le tabagisme était nettement plus important dans le

pneumothorax secondaire (83,3%) que dans le pneumothorax idiopathique (79,5%). 50 patients ont

présenté au moins une récidive de leur pneumothorax. L’étude des facteurs influençant la récidive a

révélé que le tabagisme ainsi que la poursuite de l’intoxication tabagique après un premier épisode

de pneumothorax constituent les deux facteurs de risque de récidive. Dans l’analyse multi variée

seule la poursuite de l’intoxication tabagique a constitué un facteur de risque de récidive.

Conclusion :

Le pneumothorax est une affection fréquente qui touche particulièrement le sujet jeune. Son risque

évolutif majeur est la récidive qui parait majoré par le tabagisme et surtout par la poursuite de

l’intoxication tabagique après un premier épisode. Des conseils pour l’aide au sevrage tabagique sont

indiqués chez tout patient tabagique ayant présenté un pneumothorax pour réduire le risque de

récidive de cette pathologie.

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215

PROFIL ETIOLOGIQUE ET EVOLUTIF DU PNEUMOTHORAX

O.NEFFATI1, H.GHARSALLI1, S.AOUADI1 ,S.HFAIEDH1, H.ZRIBI2, T.TANABENE3 ,M.ATTIA4,

S.MAALEJ1, L.DOUIK ELGHARBI1

1- PAVILLON D. HOPITAL A.MAMI, ARIANA. 2-SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA. 3- SERVICE DE REANIMATION. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 4-SERVICE D’IMAGERIE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE.

Introduction : Le pneumothorax constitue une pathologie encore fréquente dans notre pays. On

distingue sur le plan nosologique classiquement les pneumothorax spontanés par opposition aux

pneumothorax traumatiques. Les pneumothorax spontanés peuvent être idiopathiques ou secondaire

à divers pathologies respiratoires. Ils représentent différents formes évolutives.

Patients et méthodes : Etude rétrospective réalisée au service du pavillon D portant sur 100 dossiers

de patients hospitalisés pour pneumothorax.

But : Analyser le profil étiologique et évolutif du pneumothorax.

Résultats : L'âge moyen était de 44 ans, avec une nette prédominance masculine (79%). Le

tabagisme a été noté dans 55% des cas avec une consommation moyenne de 22 PA. Le

pneumothorax était spontané dans 86% et iatrogène dans 14%. La douleur thoracique était présente

dans 70% des cas, la dyspnée dans 42% des cas et un tableau d'insuffisance respiratoire aigu dans

4% des cas. La radiographie thoracique a montré un pneumothorax total dans 80% des cas et partiel

dans 20% des cas. Le côté droit était atteint dans 60% des cas. Les étiologies du pneumothorax

spontané étaient dominées par l'emphysème pulmonaire chez 40 patients (46,5%). Une cause

infectieuse a été identifiée chez 10 patients (11,6%) : la tuberculose pulmonaire dans 8 cas, un kyste

hydatique pulmonaire et une staphylococcie pleuropulmonaire dans un cas respectivement. Les

autres étiologies étaient : l'asthme dans 5 cas, les séquelles parenchymateuses de tuberculose

pulmonaire dans 4 cas, les dilatations des bronches dans 3 cas, la pneumopathie infiltrante diffuse

dans 2 cas et le cancer broncho-pulmonaire dans 2 cas. Le pneumothorax était idiopathique dans

20 cas (23,25%). Le traitement s’est basé sur le drainage thoracique dans 75% des cas. Une récidive

unilatérale a été observée dans 12,7% et controlatérale dans 5,8% des cas. Le recours à la chirurgie

a été indiqué dans 15% des cas.

Conclusion : Les étiologies du pneumothorax sont dominées par l'emphysème et les causes

infectieuses. Le traitement se base essentiellement sur le drainage thoracique. Un traitement

étiologique doit être démarré dès que possible surtout en cas de pathologie infectieuse sous-jacente.

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216

PROFIL CLINIQUE, ETIOLOGIQUE ET PRISE EN CHARGE DU PNEUMOTHORAX:

EXPERIENCE D’UN SERVICE DE PNEUMOLOGIE

S MEJDOUB , S BACHA, N CHAOUCH, H RACIL, H CHERIF, S CHEIKHROUHOU, ML MEGDICHE

SERVICE DE PNEUMOLOGIE (PAVILLON II), HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA

Introduction : Les pneumothorax peuvent se classer en trois catégories : spontanés, traumatiques

ou iatrogéniques. Leur prise en charge dépend de plusieurs facteurs.

But : décrire les particularités cliniques, étiologiques, thérapeutiques et évolutives du pneumothorax.

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au service de pneumologie

pavillon 2 à l’hôpital Abderrahmane Mami portant sur 77 dossiers de patients hospitalisés pour

pneumothorax entre janvier 2008 et Janvier 2014.

Résultats : Soixante-dix-sept patients sont inclus, tous de sexe masculin. L’âge moyen est de 39

ans. Le tabagisme est retrouvé dans 95% des cas avec une intoxication tabagique moyenne de 24,8

PA. Des antécédents de broncho-pneumopathie chronique obstructive post tabagique sont notés

dans 7,7% des cas, de pneumothorax dans 9% des cas ayant récidivé dans les 6 ans en moyenne,

d’asthme dans 2.5% des cas, de tuberculose pulmonaire dans 12.9% des cas et de cancer broncho-

pulmonaire dans 2.5% des cas. Les signes cliniques sont dominés par la douleur thoracique dans

89.6% des cas et la dyspnée aigue dans 59.7% des cas. Un délai de 3.9 jours en moyenne est noté

entre l’apparition des signes cliniques et la consultation. Le pneumothorax est mal toléré dans 20.7%

des cas. Il s’agit d’un pneumothorax partiel dans 32.4% des cas et d’un pneumothorax total et

incomplet dans 35.06%. Le pneumothorax est iatrogène (post biopsie pleurale) dans 12.9% des cas,

spontané secondaire à une pathologie pulmonaire dans 33.7% des cas et spontané idiopathique dans

53.2% des cas. Cinquante un patients ont été drainés par un drain thoracique et quatre par

pleurocathéter. Une exsufflation a été préconisée dans deux cas. La durée moyenne de retour à la

paroi est de 6 jours et la durée moyenne d’hospitalisation était de 10 jours. Un traitement chirurgical

a été indiqué chez 14 patients (18.18%) pour retard de retour à la paroi (n=6), pneumothorax à

bascule (n=2), pneumothorax bilatérale (n=1) et 2éme récidive homolatérale (n=5). L’évolution était

bonne dans la majorité des cas, un seul patient est décédé. Le pneumothorax a récidivé chez 11.6%

des patients avec un délai moyen de 5 mois.

Conclusion : Le pneumothorax est souvent bénin mais peut être grave, imposant une prise en charge

d’urgence garant d’un résultat favorable à long terme.

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217

PARTICULARITES DES PLEURESIES PURULENTES CHEZ LES PATIENTS TABAGIQUES

R. FESI, I. ZENDAH, H. KWAS, E. GUERMAZI, A. KHATTAB, H.GHEDIRA.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE I. HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI, ARIANA. TUNISIE.

Introduction : La pleurésie purulente (PP) est une urgence diagnostique et thérapeutique qui reste

encore source de morbidité et de mortalité.

But : Déterminer les particularités cliniques, biologiques et évolutives de la PP chez les patients

tabagiques

Patients et méthode : Etude rétrospective comparative incluant 39 patients hospitalisés dans notre

service entre 2012 et 2015 pour pleurésie purulente. Nous avons divisé notre population en 2

groupes :

Groupe 1 (29 cas) : patients tabagiques

Groupe 2 (10 cas) : patients non tabagiques

Résultats : Il s’agit de 39 malades de sexe masculin. Les patients tabagiques étaient plus âgés avec

un âge moyen de 44, 52 ans contre 30, 2 ans chez les non tabagiques (p=0,03). Des comorbidités

sont retrouvées chez les deux groupes, dominées par le diabète, mais sans différence significative,

et les dilatations des bronches avec une nette prédominance dans le groupe des non tabagiques

(p=0, 03). La symptomatologie fonctionnelle a été dominée par la douleur thoracique et l’altération

de l’état général. Alors que la dyspnée a été plus observée chez les patients tabagiques (p=0,03).

Le délai de consultation était plus tardif chez les patients tabagiques mais sans différence

significative. Le bilan biologique a objectivé un syndrome inflammatoire chez tous les malades avec

une CRP plus élevée dans le groupe des patients tabagiques. Le diagnostic a été confirmé par une

ponction pleurale dans tous les cas. L’aspect du liquide pleural a été franchement purulent chez

79.3% des malades avec des PNN altérés chez 22 patients tabagiques et 6 malades non tabagiques.

La pneumopathie abcédée a été l’étiologie de la PP chez la majorité des patients du groupe 1

(p=0,03). Le Pseudomenas et le Mycoplasme pneumoniae ont été les germes les plus isolées à

l’examen bactériologique du liquide pleural chez les patients tabagiques. Le traitement a reposé sur

le drainage thoracique, l’antibiothérapie et la kinésithérapie pleurale chez tous les patients. L’évolution

a été bonne chez 43 % des malades. Des séquelles pleurales type pachypleurite ont survenu chez 48

% des patients des 2 groupes sans différence significative. Le décès est survenu chez un patient

diabétique du groupe 1.

Conclusion : L’association pleurésie purulente et tabagisme est assez fréquente mais peu d’études

se sont intéressées à cette association. Notre étude a montré que les tabagiques sont susceptibles

d'avoir une dyspnée, un taux élevé de CRP, un taux des PNN altérées dans le liquide pleurale plus

important et une PP secondaire au Pseudomenas et au Mycoplasme pneumoniae.

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218

INFLUENCE DU CALIBRE DU DRAIN THORACIQUE DANS LA PRISE EN CHARGE DU

PNEUMOTHORAX SPONTANE EN MILIEU DE PNEUMOLOGIE

ELMJENDEL.I, BENZARTI.W, JAFFEL.G, KACEM.A, AISSA.S, GARGOURI.I, BEN SALEM.H,

GARROUCHE.A, HAYOUNI.A, ABDELGHANI.A, BENZARTI.M

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FARHAT HACHED DE SOUSSE, TUNISIE

Introduction :

Le drainage thoracique dans la prise en charge thérapeutique du pneumothorax spontané a pour buts

d’évacuer l’épanchement gazeux et d’aider la ré-expansion du poumon sous-jacent en rétablissant la

pression négative dans l’espace pleural.

Matériels et méthodes :

Notre travail consiste en une étude rétrospective des dossiers de patients pris en charge pour premier

épisode de pneumothorax spontané entre 2000 et 2014. Les renseignements cliniques,

radiologiques, thérapeutiques et évolutifs ont été renseignés.

Le but de notre étude est d’étudier l’influence du calibre du drain thoracique sur la durée de drainage

thoracique et le retour du poumon à la paroi.

Résultat :

Durant la période de l’étude, on a colligé 82 patients. La majorité était de sexe masculin (97%). L’âge

moyen des patients était de 39 ans±20 avec des extrêmes allant de 17 à 87 ans. Le tabagisme est

noté chez 91% des cas. La plupart de ces patients (84%) étaient indemnes de toute pathologie

respiratoire sous-jacente. Le drain thoracique mis en place avait un calibre de 18F, 20F et 24F

successivement dans 21, 44 et 35% des cas. Au cours de l’évolution, le délai moyen de retour du

poumon à la paroi était de 1,1 et 1,6 jour pour les drain de calibre 18 et 20 F successivement, alors

que ce délais était de 2 jours pour le drain de calibre 24 F (p=0,56).La durée moyenne

d’hospitalisation était de 5,7 ;7,1 à 8,4 jours pour les patients drainés par les drains de calibre 18,20

et 24 F successivement (p=0,03). Aucune récidive n’a été noté pour les patients drainés par un drain

de calibre 18F. Les récidives étaient notées chez les patients drainés par un drain de calibres 20F et

24 F successivement dans 11 et 7% des cas (p=0,34).

Conclusion : Le drainage thoracique est un geste salvateur dans la prise en charge thérapeutique du

pneumothorax total .Notre étude démontre que le délai moyen de retour à la paroi et la durée

d’hospitalisation augmentent avec le calibre du drain sans que la différence ne soit significative.

De ce fait, le calibre du drain n’influe pas l’efficacité du drainage thoracique.

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219

FACTEURS PREDICTIFS DU RETARD DE RETOUR A LA PAROI DU PNEUMOTHORAX

S MEJDOUB , S BACHA, N CHAOUCH, H RACIL, H CHERIF, S CHEIKHROUHOU, ML MEGDICHE

SERVICE DE PNEUMOLOGIE (PAVILLON II), HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA

Introduction :

Le pneumothorax est défini comme la présence d'air dans la cavité pleurale. La gestion optimale de

cette maladie bénigne reste un sujet de débat.

But : Déterminer les facteurs prédictifs de retard de retour à la paroi d’un pneumothorax.

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au service de pneumologie du pavillon 2 à l’hôpital

Abderrahmane Mami de l’Ariana portant sur 77 dossiers de patients hospitalisés pour pneumothorax.

Résultats :

Il s’agissait de 77 patients, de sexe masculin. L’âge moyen était de 39 ans. Quatre-vingt-quinze pour

cent des patients étaient tabagiques avec une intoxication moyenne de 24,8 PA. Une pathologie

pulmonaire sous-jacente était notée dans 21 cas. Le pneumothorax était mal toléré dans 20.7% des

cas. Il s’agissait d’un pneumothorax partiel dans 32.4% des cas, d’un pneumothorax total et

incomplet dans 35.1% des cas et pneumothorax total et complet dans 32.5% des cas. Cinquante un

patients avaient été drainés par un drain thoracique et quatre par pleurocathéter. Un retard de retour

à la paroi (après 4 jours de drainage) avait été noté chez 57.14% des patients. L’âge, le tabagisme,

l’étendu du pneumothorax et la tolérance n’apparaissent pas comme des facteurs prédictifs de retard

de retour à la paroi (respectivement p=0.7 ; p=0,2 ; p=0,4 et p=0,1). L’existence d’une pathologie

pulmonaire sous-jacente) est associée de façon significative au drainage thoracique prolongé

(p=0.03).

Conclusion :

Notre étude montre que l’existence d’une pathologie pulmonaire constitue un facteur prédictif d’un

retard de retour à la paroi et d’un drainage thoracique prolongé.

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220

LES PARTICULARITES DU PNEUMOTHORAX CHEZ LA FEMME

AYARI AYMEN, BEN AMAR JIHEN, ZAIBI HAIFA, DHAHRI BESMA, AZZABI SALOUA, BACCAR

MOHAMED ALI, AOUINA HICHEM

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL CHARLES NICOLE

Introduction :

Le pneumothorax spontané primitif ou secondaire, touche essentiellement des sujets de sexe

masculin avec une incidence estimée à 6,3 pour 100 000 habitants chez l’homme et de 2 pour 100

000 habitants chez la femme.

Patients et méthodes :

Nous avons mené une étude rétrospective de janvier 2010 à Mars 2015 sur 87 patients (80 hommes

et 7 femmes) hospitalisés pour pneumothorax spontané. Notre étude a pour but de comparer les

particularités cliniques, radiologiques et évolutives du pneumothorax spontané chez la femme par

rapport à l’homme.

Résultats :

La moyenne d’âge était plus élevée chez les hommes avec un âge moyen de 41,7 ans versus 32 ans

chez les femmes mais sans différence significative. Le tabagisme était noté chez 87,5% des hommes

versus 28,5% des femmes. Un tabagisme passif important est retrouvé chez les femmes (5 cas sur

7). Le pneumothorax spontané était unilatéral dans tous les cas, avec une prédominance à droite

chez les hommes (62,5%) et une prédominance à gauche chez les femmes (85,7%). La

symptomatologie clinique était comparable entre les deux sexes dominée par la douleur thoracique

et la dyspnée. Le diagnostic de pneumothorax idiopathique était retenu dans 4 cas (57,1%) chez les

femmes, et 75% chez les hommes. Chez les femmes, les étiologies étaient prédominées par les

séquelles de tuberculose dans 2 cas et une bronchopneumopathie chronique obstructive dans 1 cas.

Les étiologies chez les hommes étaient dominées par l’emphysème pulmonaire dans 21 cas

(26,25%), une tuberculose pulmonaire chez 8 patients (10%) et dans un cas secondaire à une fibrose

pulmonaire. Sur le plan thérapeutique, le drainage thoracique a été réalisé avec succès chez 6

femmes et chez 70 hommes (87,5%). Aucun cas de récidive n’a été noté chez les femmes par contre

25% des patients de sexe masculin ont présenté une récidive du pneumothoax.

Conclusion :

Le pneumothorax spontané de la femme s’individualise de celui de l’homme par plusieurs points : la

faible incidence, la survenue à un âge plus jeune.

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221

PNEUMOMEDIASTIN : A PROPOS DE 10 CAS

MIGAOU A, JOOBEUR S, TOUIL I, CHEIKH MHAMED S, BLEL S, MRIBAH H, BOUCHAREB S, FAHEM

N, ROUATBI N, EL KAMEL A

SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR

Le pneumomédiastin spontané est défini comme la présence d'air dans les structures médiastinales

sans cause évidente. Il s'agit d'une entité clinique rare qui concerne plus volontiers le jeune adulte.

Il s’agit de 10 cas de pneumomédiastin spontané colligé dans notre service entre 1990 et 2015.

L’Age moyen de nos patients est de 24 ans avec des extrêmes allant de 15 à 53 ans. Deux patients

sont connus asthmatique et un patient est suivi pour purpura rhumatoïde. Le pneumomédiastin est

une circonstance de découverte d’un asthme dans 1 cas. La douleur thoracique est la circonstance

de découverte la plus fréquente (7 cas), suivie par la toux dans 5 cas et la dyspnée dans quatre cas.

Le pneumomédiastin faisait suite une crise d’asthme dans trois cas, à un plongeant dans 1 cas, à un

effort de vomissement dans un cas. Pour le reste des cas aucun facteur déclenchant n’est retenu.

L’état hémodynamique et respiratoire est stable chez 9 cas. Un seul patient était en insuffisance

respiratoire aigüe secondaire à une bronchiolite virale. L’emphysème sous cutané est retrouvé au

niveau du cou dans 6 cas et au niveau thoracique dans 5 cas. La radiographie du thorax a montré un

pneumomédiastin chez tous patients, un pneumothorax unilatéral dans 4 cas et bilatéral dans 1 cas

et un emphysème sous cutané dans 7 cas. La TDM thoracique pratiquée chez 9 malades a montré

un pneumothorax associé dans 3 cas dont deux bilatéral, un patient avait un emphysème épidural.

Le traitement repose sur le repos dans tous les cas associé à une oxygénothérapie dans 7 cas et un

drainage thoracique dans deux cas. L’évolution était marquée par la résorption spontanée du

pneumomédiastin dans un délai variant de 3 à 11 jours.

Le pneumomédiastin spontané est une cause méconnue de douleur thoracique chez le jeune adulte.

Le pronostic en est toujours favorable.

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222

LE PNEUMOTHORAX SPONTANE SECONDAIRE

A. BEN MANSOUR*1, H. DAGHFOUS1, S. BEN SAAD1, M. BEN KHLIFA1, F. TRITAR1,

1 SERVICE DE PNEUMOLOGIE C, ARIANA, TUNISIE

Introduction :

Le pneumothorax spontané secondaire (PSS) est rare mais demeure un problème de santé publique

du fait des difficultés du diagnostic et du risque d'un handicap respiratoire. Il nécessite par

conséquent, une prise en charge rapide et adéquate.

But : Etudier le profil étiologique du pneumothorax secondaire et souligner les difficultés de leur prise

en charge.

Méthodes : Etude rétrospective sur dossiers de patients présentant un pneumothorax spontané

secondaire diagnostiqué entre janvier 2010 au Mars 2015.

Résultats :

Le pneumothorax spontané secondaire constitue 33 % des pneumothorax spontanés hospitalisés. Il

s’agit de 27 hommes et 6 femmes, âgés en moyenne de 54,9 ans [22—76 ans]. Le tabagisme est

noté dans 28 cas (84,8 %) avec une consommation moyenne de 48 paquets années. L’antécédent

de tuberculose pulmonaire est retrouvé chez 9 patients. Le tableau clinique est dominé par la douleur

thoracique et la dyspnée. La radiographie thoracique a objectivé un pneumothorax total complet dans

25 cas et partiel dans 8 cas. Le bilan étiologique a révélé: un emphysème bulleux (51,5 %), des

séquelles de tuberculose (27,3 %), une pneumopathie infiltrante diffuse (12,1%), une fibrose

pulmonaire idiopathique (15%) et un carcinome bronchique (12,1 %) et un asthme (0,3%). Le

drainage thoracique a été posée dans 31 cas (93,9%). La chirurgie n’ a pas été indiquée d’emblée

en aucun cas, mais a été posée ultérieurement après échec de drainage dans 5 cas (15,1%) et a

consisté en un avivement pleural dans 3 cas et à une bullectomie dans 2 cas. L’évolution favorable

sans récidive a été notée dans 28 cas, une insuffisance respiratoire chronique a été constatée dans

5 cas et nous déplorons un décès chez un patient ayant un cancer bronchique.

Conclusion :

Nos résultats sont comparables à la littérature aussi bien pour les étiologies du PSS qui sont

dominées par l'emphysème bulleux et la bronchopneumopathie chronique obstructive que pour la

prise en charge qui répond aux recommandations internationales.

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223

OBSERVANCE DE L'OXYGENOTHERAPIE DE LONGUE DUREE

KHALFALLAH I, LOUKIL M, MEJRI I, NACEUR I, GHRAIRI H

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL MOHAMED TAHAR MAAMOURI DE NABEUL

Introduction : A côté du traitement étiologique, l'oxygénothérapie de longue durée (OLD) est le

principal traitement de l’insuffisance respiratoire chronique (IRC) sévère ayant prouvé son efficacité

dans l’amélioration de la survie des patients.

Buts : déterminer le profil clinique et étiologique des patients ayant l’OLD ainsi que l’observance

thérapeutique.

Patients et méthodes : étude rétrospective portant sur 130 patients ayant l’OLD prescrite entre 2008

et 2014. L’évaluation des patients est faite tous les 3 mois portant sur l’interrogatoire, l’examen

clinique et la gazométrie.

Résultats :

Trente patients étaient âgés de plus de 65 ans. L’âge moyen était de 70 ans. Le sexe ratio était de

6,5. L’intoxication tabagique était de 35%. Les principales comorbidités étaient l’hypertension

artérielle (17%) et le diabète (9%). Le mode d’installation des symptômes était progressif dans 67%

des cas. La symptomatologie clinique était dominée par la fièvre et l’altération de l’état général dans

la moitié des cas et l’hémoptysie chez 13% des patients. Le délai moyen entre le début des

symptômes et la consultation était de 65 jours. La miliaire tuberculeuse était retrouvée dans 13% des

cas. La tuberculose pulmonaire était retrouvée dans 80% des cas dont 65% étaient diagnostiqués

par l’examen direct des crachats et 13% par l’aspiration per-endoscopique. La culture était positive

dans tous les cas. La tuberculose pleurale était retrouvée dans 20% des cas tous confirmés par la

biopsie pleurale. L’antibiogramme n’a pas isolé de germe résistant aux anti-tuberculeux usuels. La

durée moyenne d’hospitalisation était de 16 jours ±6. L’inobservance thérapeutique était notée dans

20% des cas malgré une éducation régulière au patient et à la famille.

Conclusion :

La prise en charge de la tuberculose chez le sujet âgé est difficile du fait d’une symptomatologie

clinique trompeuse et d’une adhérence moindre au traitement. Ainsi, la famille du patient doit être

impliquée pour améliorer les résultats.

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224

ÉVALUATION DE L’EFFICACITE DE L'OLD CHEZ LES INSUFFISANTS RESPIRATOIRES

CHRONIQUES

BADRI I, FEKI W, KCHAOU A, KETATA W, BAHLOUL N, MOUSSA N, YANGUI I, KETATA W, AYADI H,

MSAAD S, REKIK WK, KAMMOUN S

SERVICE DE PNEUMOLOGIE. HOPITAL HEDI CHAKER DE SFAX. TUNISIE

Introduction :

La mise à disposition de l’oxygénothérapie à domicile vise à améliorer l’état respiratoire des

insuffisants respiratoires chroniques et à promouvoir l’amélioration de leur qualité de vie. L’évaluation

de l’efficacité de cette modalité thérapeutique est variable.

Patients et méthodes :

L’efficacité de l’OLD a été évaluée chez des patients présentant une insuffisance respiratoire

chronique de causes multiples, traités. Les données des patients ont été recueillies à l’aide d’un

questionnaire.

Résultats :

Cinquante patients ont été inclus. L’interrogatoire a été basé initialement sur le contact au cours de

consultation (81.8%).L’utilisation moyenne de l’OLD était de 12 heures jour. L’observance a été jugée

bonne chez 63.6%des malades. Les causes d’interruption de l’OLD étaient principalement la nuisance

sonore et la sensation de bien-être (20.5% pour chacune) alors que 15.9%des malades refusent OLD.

Les facteurs impliqués dans la mauvaise observance thérapeutique sont dominés par la céphalée

(72.7%).L’OLD a montré son efficacité en terme de diminution de nombre d’exacerbation aigue par

qui était en moyenne de 4.34 avant l’utilisation de l’OLD avec une durée moyenne d’hospitalisation

de 6,29 jour comparativement à 1.98 exacerbation par an et une durée moyenne d’hospitalisation

de 24.11jour après l’utilisation de L’OLD .

61.4% des malades rapportent l’amélioration de leur toux après la bonne utilisation de

l’oxygénothérapie à domicile.

Conclusion :

L’efficacité d’une oxygénothérapie bien suivie a été clairement démontré d’où l’intérêt d’une bonne

éducation thérapeutique sur les effets bénéfiques de l’OLD

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225

PRISE EN CHARGE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DE LA SARCOÏDOSE

BEN AMAR J, MAAZOUI S, ZAIBI H, BACCAR MA, AZZABI S, DHAHRI B, AOUINA H

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL CHARLES NICOLLE TUNIS, TUNISIE

Introduction :

La sarcoïdose étant une granulomatose systémique de cause inconnue, elle demeure une

préoccupation constante en raison des problèmes diagnostiques et thérapeutiques qu’elle pose.

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 30 cas de sarcoïdose colligés dans le service de

pneumologie de l’hôpital Charles Nicolle entre 2003 et 2014.

Résultats :

Il s’agissait de 23 femmes et 7 hommes, dont l’âge moyen était de 49 ans. La découverte était fortuite

dans 16% des cas. Une toux chronique était rapportée dans 53 % des cas. Des signes extra-

thoraciques ont été notés dans 23 % des cas. L’atteinte médiastino-pulmonaire la plus fréquente était

de type 2 (45%) suivie du type 3 (29%), type 1 (16%), type 4(6.5%). La spirométrie a montré un

syndrome restrictif dans 51.6% des cas. Le diagnostic histologique a été obtenu dans 73% des cas

: Biopsies bronchiques étagés dans 40%, la biopsie cutanée dans 23% et la biopsie ganglionnaire

périphérique et médiastinale par médiastinoscopie chez respectivement 13 et 10%. Le diagnostic a

reposé dans le reste des cas sur la conjonction d’arguments radio-cliniques et biologiques. L’anergie

tuberculinique était présente dans 88% des cas. Le lavage broncho-alvéolaire avait mis en évidence

une hypercellularité à prédominance lymphocytaire dans 80% des cas avec une lymphocytose

moyenne de 25,5%. Deux patients ont été initialement traités comme tuberculose puis le diagnostic

a été redressé. Le traitement était basé sur la corticothérapie, les immunosuppresseurs seuls et en

association dans respectivement 80, 6.5 et 3.2% des cas. L’évolution était marquée par l’amélioration

dans 35% des cas et la survenue de complications liées au traitement à type de diabète dans 2 cas

et ostéoporose dans 2 cas.

Conclusion :

La sarcoïdose représente toujours une difficulté diagnostique et thérapeutique malgré les progrès

scientifiques. La preuve histologique peut manquer dans certains cas, d’où l’intérêt des différentes

explorations décrites dans ce travail.

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226

LES MANIFESTATIONS EXTRATHORACIQUES ASSOCIEES A LA SARCOÏDOSE

THORACIQUE

BEN MANSOUR A, BEN AMAR J, ZAIBI H, BACCAR MA, AZZABI S, DHAHRI B, AOUINA H

SERVICE DE PNEUMOLOGIE HOPITAL CHARLES NICOLLE TUNIS TUNISIE

Introduction : La sarcoïdose est une granulomatose systémique d’origine inconnue, qui se

caractérise par un polymorphisme clinique lié à des atteintes viscérales multiples. Certaines

localisations extra thoraciques peuvent mettre en jeu le pronostic fonctionnel, voire vital, des patients.

But : Etablir les particularités épidémiologiques, les principales manifestations cliniques, et les

spécificités de l’atteinte extra-thoracique de la sarcoïdose.

Matériels et méthodes : Notre étude est rétrospective portant sur 30 cas de sarcoïdose colligés

dans le service de pneumologie de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis entre 2003 et 2014.

Résultats :

La moyenne d’âge des patients était de 48 ans ±14,04 [18 ; 77] avec une prédominance féminine

(76,7 %) et un sex ratio 0,3 (1H/3F). La sarcoïdose médiastino-pulmonaire était de type I dans 13,3

% des cas, de type II dans 46,7 % des cas et de type III dans 30 % des cas et de type 4 dans 6,7 %

des cas. Les manifestations extra-thoraciques étaient retrouvées dans 43,8% des cas : des signes

cutanéomuqueux dans 25%, signes neurologiques 1cas, des polyadénopathies périphériques dans

18,8%, une fièvre et des signes généraux dans 12,5% des cas. Les localisations extra thoraciques

étaient retrouvées chez 18 patients. Il s’agit essentiellement de localisation cutanée chez 11malades

(36,7%), hépatique et osseuse dans 2 cas chacune, localisation ganglionnaire périphérique dans

23,3%, atteinte oculaire dans 13,3 %, splénique 10%, localisation cardiaque et neurologique dans 1

cas chacune. Deux malades présentaient une localisation gastrique. Le traitement était à base de

corticothérapie orale dans 80% des cas (n=24). L’abstention thérapeutique était indiquée dans 16,7

% des cas. Le recours aux immunosuppresseurs était indiqué dans un seul cas, après une

aggravation sous corticoïdes. L’évolution était bonne sous traitement chez 36,7 % des patients et

une aggravation dans 10% des cas.

Conclusion :

Les localisations extra thoraciques sont fréquemment associées à une sarcoïdose thoracique (60 %

des cas dans notre série). Il faut toujours les rechercher, car elles facilitent le diagnostic positif de

sarcoïdose comme elles peuvent mettre en jeu le pronostic vital et fonctionnel des patients et

nécessiter un traitement spécifique.

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227

APPORT DE LA TOMODENSITOMETRIE DANS LE DIAGNOSTIC ET LE SUIVI DES

PNEUMOPATHIES D’HYPERSENSIBILITE : A PROPOS DE 15 CAS

BEN KHELIFA H, ATTIA M, NEJI H, HANTOUS S, GHARSALLI H, BACCOUCHE I, BEN MILED K.

SERVICE D'IMAGERIE MEDICALE DEL'HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI

Introduction

Les pneumopathies d’hypersensibilité (PHS) sont des pneumopathies immunoallergiques dues à

l’inhalation de substances antigéniques, qui réalisent une infiltration lymphocytaire et granulomateuse

de l’interstitium prédominante en péribronchiolaire.

Le diagnostic est basé sur une conjonction d’éléments cliniques et paracliniques parmi lesquels la

tomodensitométrie occupe une place importante.

Objectifs

Préciser l'apport de la tomodensitométrie dans le diagnostic et dans le suivi de la pneumopathie

d’hypersensibilité.

Matériels et méthodes

Etude rétrospective de 15 cas de pneumopathie d’hypersensibilité colligés au service de radiologie

de l’hôpital d’Abderrahmen Mami Ariana de 2006 à 2015.

Un scanner avec une acquisition en inspiration et sans injection de produit de contraste a été pratiqué

chez tous les patients et a été complété par une acquisition en expiration chez 7 patients.

Un contrôle scannographique a été effectué chez 6 patients dont 5 cas en fin de traitement et 1 cas

à la suite d’une aggravation de la symptomatologie.

Nous avons analysé pour chacun des cas le terrain, les symptômes, les données de l’examen clinique

et paraclinique notamment la tomodensitométrie.

Résultats

Nos patients étaient âgés entre 17 et 81 ans avec un sex ratio de deux femmes pour un homme.

Une notion d’exposition a été trouvée dans 8 cas (éleveurs d’oiseaux, de volailles..).

L’association d’une toux sèche et d’une dyspnée d’effort a été trouvée dans 9 cas.

L’auscultation pulmonaire avait décelé des râles crépitants dans 5 cas.

Le lavage broncho alvéolaire a été effectué chez 8 patients qui présentaient tous une alvéolite

lymphocytaire.

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228

La Tomodensitométrie a évoqué le diagnostic de PHS au stade aigue et subaigu dans 8 cas avec

présence de plages d’hyperdensités en « verre dépoli » diffuses et bilatérales dans 6 cas, de

micronodules centrolobulaires peu denses à limite floue et de répartition diffuse et dans 5 cas, un

aspect de perfusion en mosaïque avec piégeage expiratoire dans 5 cas.

Une PHS au stade chronique a été évoquée dans 5 cas dont 3 étaient révélées par la survenue d’une

poussée aigue. Les atteintes notées étaient des lésions de fibroses faites de réticulations intra-

lobulaires, de kystes, de bronchectasies par traction, de zones de distorsion bronchovasculaire et

scissurale dans 5 cas et associées à des lésions emphysémateuses dans 2 cas.

Le contrôle scannographique avait trouvé une stabilisation des lésions dans 3 cas, une apparition de

lésions de fibrose dans 2 cas et une régression totale des lésions dans 1 cas.

Conclusion

La tomodensitométrie occupe une place essentielle dans le diagnostic et le suivi des PHS surtout au

stade aigu et subaigu.

Le diagnostic de PHS au stade chronique est difficile et est seulement évoqué en association à un

faisceau d’arguments cliniques et paracliniques.

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229

PROFIL CLINICO-RADIOLOGIQUE ET ETIOLOGIQUE DES PNEUMOPATHIES

INFILTRANTES DIFFUSES CHRONIQUES DANS UN SERVICE DE MEDECINE INTERNE.

KNAZ A, KARMANI M, REZGUI A, MRAD B, MHIRI H, MZABI A, B FREDJF, LAOUINI C

SERVICE DE MEDECINE INTERNE CHU SAHLOUL SOUSSE

Introduction

Les pneumopathies d’hypersensibilité (PHS) sont des pneumopathies immunoallergiques dues à

l’inhalation de substances antigéniques, qui réalisent une infiltration lymphocytaire et granulomateuse

de l’interstitium prédominante en péribronchiolaire.

Le diagnostic est basé sur une conjonction d’éléments cliniques et paracliniques parmi lesquels la

tomodensitométrie occupe une place importante.

Objectifs

Préciser l'apport de la tomodensitométrie dans le diagnostic et dans le suivi de la pneumopathie

d’hypersensibilité.

Matériels et méthodes

Etude rétrospective de 15 cas de pneumopathie d’hypersensibilité colligés au service de radiologie

de l’hôpital d’Abderrahmen Mami Ariana de 2006 à 2015.

Un scanner avec une acquisition en inspiration et sans injection de produit de contraste a été pratiqué

chez tous les patients et a été complété par une acquisition en expiration chez 7 patients.

Un contrôle scannographique a été effectué chez 6 patients dont 5 cas en fin de traitement et 1 cas

à la suite d’une aggravation de la symptomatologie.

Nous avons analysé pour chacun des cas le terrain, les symptômes, les données de l’examen clinique

et paraclinique notamment la tomodensitométrie.

Résultats

Nos patients étaient âgés entre 17 et 81 ans avec un sex ratio de deux femmes pour un homme.

Une notion d’exposition a été trouvée dans 8 cas (éleveurs d’oiseaux, de volailles..).

L’association d’une toux sèche et d’une dyspnée d’effort a été trouvée dans 9 cas.

L’auscultation pulmonaire avait décelé des râles crépitants dans 5 cas.

Le lavage broncho alvéolaire a été effectué chez 8 patients qui présentaient tous une alvéolite

lymphocytaire.

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230

La Tomodensitométrie a évoqué le diagnostic de PHS au stade aigue et subaigu dans 8 cas avec

présence de plages d’hyperdensités en « verre dépoli » diffuses et bilatérales dans 6 cas, de

micronodules centrolobulaires peu denses à limite floue et de répartition diffuse et dans 5 cas, un

aspect de perfusion en mosaïque avec piégeage expiratoire dans 5 cas.

Une PHS au stade chronique a été évoquée dans 5 cas dont 3 étaient révélées par la survenue d’une

poussée aigue. Les atteintes notées étaient des lésions de fibroses faites de réticulations intra-

lobulaires, de kystes, de bronchectasies par traction, de zones de distorsion bronchovasculaire et

scissurale dans 5 cas et associées à des lésions emphysémateuses dans 2 cas.

Le contrôle scannographique avait trouvé une stabilisation des lésions dans 3 cas, une apparition de

lésions de fibrose dans 2 cas et une régression totale des lésions dans 1 cas.

Conclusion

La tomodensitométrie occupe une place essentielle dans le diagnostic et le suivi des PHS surtout au

stade aigu et subaigu.

Le diagnostic de PHS au stade chronique est difficile et est seulement évoqué en association à un

faisceau d’arguments cliniques et paracliniques.

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231

MANIFESTATIONS PULMONAIRES AU COURS DE LA MALADIE DE WEGENER

SNENE H2, TOUJANI S1, MJID M1, BEN SALAH N2, KHEMIS T1, OUAHCHI Y1, LOUZIR B2, MHIRI

N1, CHERIF J1, BEJI M1

1-UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU LA RABTA, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE (UNITE DE RECHERCHE 12SP06), 1007, TUNIS, TUNISIE

2-UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, CHU MONGI SLIM, SERVICE DE PNEUMOLOGIE ALLERGOLOGIE 2070 SIDI DAOUD, LA MARSA, TUNISIE

Introduction : La maladie de Wegener (MW) est une angéite nécrosante et granulomateuse des

petits vaisseaux touchant avec prédilection les voies aériennes supérieures, le poumon et les reins.

C’est une maladie rare dont l’incidence est de 3/100.000 habitants.

But : Décrire le polymorphisme clinique et les difficultés thérapeutiques de la MW.

Matériel et méthode : Etude rétrospective menée de Janvier 2000 à Septembre 2015 au service

de pneumo-allergologie la Rabta. Tous les cas de MW répondant aux critères diagnostiques de

l’American College of Rheumatology (ACR) ont été inclus.

Résultats : Dix patients ont été colligés avec un âge moyen de 53,1 ans (32 à 69 ans). Le sex-ratio

était de 6H/4F, soit 1,5. Trois patients étaient diabétiques, un était suivi pour ulcère gastroduodénal

et un était sous immunosuppresseurs pour une polyarthrite rhumatoïde. Le délai moyen de

consultation était de 51,2 jours (2 à 180 jours). Les signes généraux étaient rapportés dans 9 cas

suivi des signes respiratoires dans 8 cas (hémoptysie (n=4), toux (n=4), dyspnée (n=4) et

douleurs thoraciques (n=2)). Les signes ORL ont été rapportés dans 2 cas (épistaxis et obstruction

nasale), des arthralgies dans 3 cas et des myalgies dans 1 cas. L’imagerie thoracique montrait des

nodules excavés (n=5), des foyers de condensation parenchymateuse (n=3), un syndrome

interstitiel (n=1) et une fibrose pulmonaire (n=1). L’atteinte pulmonaire était inaugurale dans 2 cas

et associée à une atteinte rhumatologique dans 2 cas, ORL dans 2 cas, neurologique dans 1 cas,

rénale et ORL dans 2 cas et neurologique et rénale dans 1 cas. Les cANCA étaient positives dans 5

cas et les pANCA dans 2 cas. La preuve histologique a été obtenue dans 6 cas (biopsie ORL (n=3),

biopsie rénale (n=2) et biopsie pulmonaire scannoguidée (n=1)). Le diagnostic positif a été alors

retenu sur 2 critères de l’ACR chez 6 patients et sur 3 critères chez 4. Six patients ont été mis sous

corticothérapie orale en association aux immunosuppresseurs, 3 patients sous corticothérapie seule

et 1 a été perdu de vue. Des complications ont été rapportées chez 5 patients (infections à répétition,

tuberculose pulmonaire, mycose buccale, abcès froid des parties molles) et 1 patient a développé

un cancer broncho-pulmonaire après 6 ans d’évolution de sa vascularite.

Conclusion : L’atteinte pulmonaire est présente dans 70 à 100% des cas de MW d’où l’intérêt

d’une collaboration multidisciplinaire pour le diagnostic et la prise en charge des malades. Le

pronostic a été transformé grâce à la corticothérapie et au traitement immunosuppresseur mais on

est confronté aux effets secondaires du traitement qui restent non négligeables.

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232

LES MANIFESTATIONS RESPIRATOIRES AU COURS DE LA SCLERODERMIE

SYSTEMIQUE

KADDOUSSI R, MZABI A, MRAD B, KARMANI M, REZGUI A, BEN FREDJ ISMAIL F, LAOUANI

KECHRID F

SERVICE DE MEDECINE INTERNE, HOPITAL SAHLOUL

Introduction : La sclérodermie est une maladie auto-immune rare. Elle peut être localisée avec

une atteinte purement cutanée ou systémique avec atteinte également des organes internes dont

certaines conditionnent le pronostic vital notamment l’atteinte pulmonaire.

Objectif : décrire les caractéristiques des manifestations respiratoires au cours de la sclérodermie

systémique.

Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective de 9 dossiers de patients

ayant une sclérodermie systémique avec atteinte respiratoire, hospitalisés dans notre service de

médecine interne au cours de la période allant de 2007 à 2015.

Résultats :

La moyenne d’âge était de 47,55 ans avec des extrêmes allant de 32 ans à 71 ans. Une prédominance

féminine était (77,7% des cas). La durée moyenne d’évolution de la maladie était de 25,7 mois .Tous

les patients étaient non-fumeurs. Les manifestations respiratoires étaient dominées par la dyspnée

dans 77% des cas. Une toux sèche était notée dans 33% des cas ; elle était concomitante à une

dyspnée dans tous les cas, une douleur thoracique était décrite dans un 11% des cas. Un syndrome

inflammatoire biologique était noté chez 5 patients (55,5% des cas) et les anticorps anti SCl 70 étaient

retrouvés chez 2 patients (22,2% des cas).

La radiographie thoracique était normale dans 44% des cas ; elle objectivait un syndrome interstitiel

bilatéral dans le reste des cas. Le scanner thoracique était pratiqué chez tous les patients montrant

des micronodules bilatéraux dans 44,4% des cas, des images en rayon de miel et des ganglions

médiastinaux dans 22,2% des cas chacune et des images rétractiles des 11% des cas. Les

explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) objectivaient un syndrome restrictif chez 2 patients

(22,2% des cas), étaient normales chez 2 patients (22,2% des cas), difficiles à pratiquer chez une

patiente (11% des cas) vu la limitation de l’ouverture buccale et non faites chez 4 patients (44% des

cas). Des manifestations cutanées étaient décrites chez tous les patients, un syndrome sec et des

arthralgies étaient retrouvés chez 66,6% des patients, des manifestations digestives chez 55,5% des

malades et des manifestations cardiaques et rénales chez 11,1% des patients respectivement.

Le traitement était basé sur les corticoïdes dans 55,5% des cas et la colchicine dans le reste des

cas. L’évolution était favorable dans 6 cas, émaillée de complications dans 2 cas. Une patiente était

perdue de vue.

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233

Conclusion :

Les manifestations cutanées restent de loin les plus fréquentes au cours de la sclérodermie dans ses

deux formes, toutefois ce sont les manifestations viscérales qui conditionnent le pronostic vital

notamment les atteintes pulmonaires d’où l’intérêt d’un dépistage précoce de ces localisations par

les examens complémentaires adéquats au stade asymptomatique.

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234

SURVIE PROLONGEE AU COURS DE LA FIBROSE PULMONAIRE IDIOPATHIQUE

I.TOUIL, H.MRIBAH, S.JOOBEUR, S.BOUCHAREB, N.FAHEM, A.MIGAOU, S.BLEL, M.HAFSIA,

S.CHEIKH MHAMED, N.ROUETBI, A.ELKAMEL

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, EPS FATTOUMA BOURGUIBA, MONASTIR.

Introduction : La fibrose pulmonaire idiopathique est une pathologie pulmonaire progressive et

irréversible de pronostic réservé. La médiane de survie se situe entre 3 et 5 ans. Certains auteurs

jugent que le pronostic de la FPI est comparable à celui du cancer bronchique non à petites cellules.

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective incluant126 patients porteurs de

fibrose pulmonaire idiopathique, colligés au service de pneumologie de Monastir durant la période

allant de 1991à 2014. 19 parmi ces patients ont une survie prolongée >= 5 ans.

But : Déterminer les caractéristiques démographiques, cliniques, fonctionnelles et évolutives de cette

population.

Résultats : 19 patients (15%) parmi 126 porteurs de FPI ont une survie prolongée >= 5 ans. L’âge

moyen est de 67,3 ans (59 à 76 ans). 73,3% sont de sexe masculin, tous tabagiques avec une

consommation moyenne de 46 PA. La majorité des patients (63,3%) présente une dyspnée grade 2

(mMRC). En plus des images en « rayon de miel », la TDM thoracique objective des lésions

d'emphysème pulmonaire chez 7 patients. La pléthysmographie a révélé un déficit ventilatoire

restrictif dans 47,4% des cas, obstructif dans 10,5% des cas et mixte dans 5,3% des cas. La fonction

respiratoire était normale dans 36,8% des cas. La majorité des patients (47,3%) appartient au stade

I du score GAP. La désaturation l’effort est observée uniquement chez deux patients. Le déclin annuel

moyen de la CVF est de 35,9 ml (il est de 58,52 ml chez la population générale). Le déclin annuel

moyen de la DLCO est de 14,4% (il est de 25,80% chez la population générale). 17 patients ont

présenté des exacerbations aigues avec un nombre annuel moyen de 1,5. 9 patients ont évolué vers

le stade d'insuffisance respiratoire chronique. La survie médiane est de 101±23,2 mois (60 à 146,5).

Les causes de décès sont dominées par les exacerbations aigues et le cancer bronchique.

Conclusion : Si le pronostic global de la FPI est mauvais, l’évolution reste très variable d’un patient

à un autre. Certains présentent une évolution plus lente et une survie plus longue.

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235

APPORT DE L’IMAGERIE DANS LE DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE DES

PNEUMOPATHIES INFILTRANTES DIFFUSES

MEJRI I1, LOUKIL M1, BOUZAIDI K2, GHRAIRIH1

1-SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL MOHAMED TAHER MAAMOURI, NABEUL. 2-SERVICE D’IMAGERIE HOPITAL MOHAMED TAHER MAAMOURI, NABEUL.

Introduction :

Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) représentent un ensemble d’affection hétérogène dont

le diagnostic positif est aisé mais le diagnostic étiologique reste difficile. L’imagerie a un rôle

déterminant dans la prise en charge des PID.

Matériels et méthodes :

Etude prospective portant sur 24 patients hospitalisés dans notre service entre Aout 2012 et Aout

2014.

Résultats :

L’âge moyen de nos patients était de 54 ans (34-78 ans) avec une prédominance féminine (67%).

Le motif de consultation était la toux (28,5%), les signes généraux (28,7%) et la dyspnée d’effort

(23,8%). L’examen physique était normal dans 57,9%. La radiographie thoracique avait objectivée :

des opacités réticulo-nodulaires (57,1%), des opacités médiastinales (14,3%) et des condensations

parenchymateuses (28,5%). La fibroscopie bronchique montrait un aspect inflammatoire (3 cas), un

élargissement des éperons (3 cas) et normal (18 cas).Le LBA était lymphocytaire dans 12 cas avec

un rapport CD4/CD82,5 dans 6 cas. Le scanner thoracique avait montré : des images

micronodulaires (46,6%), des images en verre dépoli (4,8%), des adénopathies médiastinales

(29,3%), des images en rayon de miel (14,5%) et un épaississement pariétal avec calcification

(4,8%). Ces lésions étaient bilatérales (86%) et unilatérales (30%), elles occupaient le lobe supérieur

(70%) et le lobe inférieur (30%). L’examen anatomopathologique nous a permis de retenir le

diagnostic positif dans 40% des cas et le pour le reste des cas le bilan était négatif et le diagnostic

était retenu sur les données de l’imagerie notamment le type des lésions élémentaires et leurs

répartitions et les données du lavage broncho alvéolaire.

Conclusion :

L’imagerie a une place importante dans l’établissement du diagnostic étiologique des pneumopathies

infiltrantes diffuses.

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236

PRESENTATION RADIO-CLINIQUE DE L'AMYLOSE PULMONAIRE : A PROPOS DE 8

CAS

S. MAJDOUB, H. RACIL, S. BACHA, A. AYADI*, A. MERGHLI**, N. CHAOUCH, S. CHEIKHROUHOU,

A. CHABBOU

SERVICE DE PNEUMOLOGIE (PAVILLON II), HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA SERVICE D’HISTOPATHOLOGIE, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA

Introduction : Les amyloses sont un groupe hétérogène de maladies liées à un dépôt extracellulaire

de protéines capables d’adopter une conformation fibrillaire anormale. Elles peuvent être primitives

ou acquises, asymptomatiques ou au contraire de pronostic redoutable, et localisées ou

systémiques.

But : Nous rapportons huit observations d’amylose pulmonaire, dans le but d’étudier les particularités

des présentations radio cliniques et de préciser les difficultés diagnostiques.

Résultats : il s’agit de huit patients de sexe masculin, avec des âgés extrêmes de 70 à 23 ans. Ils

ont dans leurs antécédents : une bronchite chronique post tabagique dans un cas, un diabète et une

dyslipidémie dans uns cas, une épilepsie dans un cas, une surdité dans un cas et un syndrome

myeloprolifératif dans le dernier. Le motif d’hospitalisation était une hémoptysie dans 4 cas, une

dyspnée d’effort isolée dans trois cas et un pneumothorax spontané chez un patient. Le scanner

thoracique (réalisé dans 6 cas) a été en faveur d’une atteinte interstitielle pulmonaire dans quatre cas,

une atteinte bronchique chez deux patients. L’amylose était à l’origine d’un pneumothorax total et

complet dans un cas. La fibroscopie bronchique pratiquée chez sept patients a montré des lésions

pseudo-tumorales dans 4 cas avec lésions bourgeonnantes dans deux cas et d’une infiltration de la

muqueuse dans deux cas. Elle a été normale chez deux patients. Le diagnostic de l’amylose a été fait

par biopsie bronchique dans 4 cas, par biopsie trans-pariétale dans un cas. On a eu recours à la

chirurgie dans trois cas (biopsie pulmonaire dans un cas, lobectomie dans un cas et résection de

l’apex pulmonaire dans un cas). Le bilan d’amylose systémique, réalisé pour tous les patients, était

positif dans deux cas en faveur d’une atteinte cardiaque. Tous les patients ont eu une surveillance

radio-clinique avec un bon pronostic.

Conclusion : La présentation radio-clinique de l’amylose pulmonaire est déroutante rendant son

diagnostic difficile. La recherche d’autres localisations s’impose notamment l’atteinte cardiaque qui

conditionne le pronostic de la maladie.

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237

THORACIC AMYLOIDOSIS : HIGH-RESOLUTION COMPUTED TOMOGRAPHIC

FINDINGS IN 7 CASES.

H. BEN KHELIFA, S. HANTOUS-ZANNAD, H. NEJI, M. ATTIA, I. BACCOUCHE, K. BEN MILED M’RAD

SERVICE DE RADIOLOGIE DE L'HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI

Background :

Amyloidosis is a disease characterized by the deposition of abnormal proteins in extracellular tissue

and affects the respiratory tract in 50% of cases. Pulmonary involvement may be secondary to

systemic disease or due to the accumulation of locally produced amyloid.

Objective :

We aim to depict the spectrum of the computed tomography (CT) findings in thoracic amyloidosis in

each different type.

Methods :

Retrospective study of 7 cases with biopsy proven thoracic amyloidosis.

All the patients were explored by a thoracic computed tomography.

Results :

All patients underwent a bronchoscopy with bronchial biopsy and the histological examination

revealed an AL-type in all cases.

The CT has depicted three types of thoracic amyloidosis: the tracheobronchial deposition, the nodular

form and the hilar and mediastinal adenopathy.

A Tracheal and/or bronchial wall thickening was found in all cases with a discrete tumor masses in

one case and a circumferential calcification in 4 cases.

A Pulmonary nodular form was found in three cases and calcified thoracic nodes were found in 2

cases.

Conclusion :

Although the computed tomography gives a diagnostic approach and a lesional assessment of the

thoracic amyloidosis, the histology is needed for definitive diagnosis.

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238

APPORT DU LAVAGE BRONCHO-ALVEOLAIRE DANS LE DIAGNOSTIC DES

PNEUMOPATHIES INFILTRANTES DIFFUSES

B. HAMDI, A. AQQAD, A. BERRAIES S. LOUHAICHI, M. CHIRINE, J. AMMAR, A. HAMZAOUI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, PAVILLON B, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI, ARIANA, TUNISIE.

Introduction :

Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) est un ensemble hétérogène de pneumopathies de

diagnostic parfois difficile. Le lavage broncho-alvéolaire (LBA) constitue un moyen peu invasif

d’exploration du poumon profond.

Objectifs :

Décrire l’aspect clinico-radiologique et évaluer l’apport du LBA dans le diagnostic étiologique des

PID.

Méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 44 dossiers de patientes hospitalisées pour PID au

service de pneumologie, au cours de la période allant de Janvier 2010 jusqu’au Décembre 2014.

Résultats :

L’âge moyen était de 56 ans. Le tableau clinique était dominé par une dyspnée d’effort (40 cas), une

toux sèche (38 cas), et hippocratisme digital (14 cas). Le bilan immunologique était perturbé dans

12 cas. L’exploration fonctionnelle respiratoire révélait un syndrome restrictif chez 32 malades. Dix

patientes étaient au stade d’insuffisance respiratoire chronique. Le lavage broncho-alvéolaire était

réalisé dans 37cas. Une alvéolite lymphocytaire était caractéristique de sarcoïdose dans 7/11cas, de

pneumopathie d’hypersensibilité dans 4/5cas et de connectivite dans 3/6cas. Une alvéolite à

neutrophile était retrouvée dans 6cas/12 de fibrose pulmonaire idiopathique et 1cas/6 de

connectivite. Une formule panachée était retrouvé dans 5 cas dont 3cas de fibrose pulmonaire

idiopathique, 1cas de pneumopathie médicamenteuse et 1cas de connectivite. L’alvéolite à

éosinophile était isolée dans un cas de poumon éosinophile. Les biopsies bronchiques et la biopsie

labiale étaient contributives de diagnostic 5 malades. La biopsie chirurgicale était nécessaire chez 6

patientes.

Conclusion : A travers cette étude, on révèle l’absence de spécificité des profils cellulaires observés.

Le LBA reste une étape importante pour le diagnostic différentiel des PID, notamment en cas de

résultats négatifs.

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239

ALVEOLITE ALLERGIQUES EXTRINSEQUES : A PROPOS DE SEPT CAS

O. NEFFATI 1, H.GHARSALLI 1, S.AOUADI 1, S. HFAIEDH 1, M.ATTIA 2, S. MAALEJ 1, L.DOUIK

ELGHARBI 1

1- PAVILLON D. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 2-SERVICE D’IMAGERIE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE.

Introduction : Les alvéolites allergiques extrinsèques (AAE) sont des pneumopathies

immunoallergiques, dues le plus souvent à l’inhalation répétée de particules organiques de

l’environnement. La maladie peut devenir chronique et entraîner une insuffisance respiratoire. Les

pneumopathies par hypersensibilité les plus connues sont le poumon d’éleveur d’oiseaux, dû à

l’inhalation de protéines aviaires, et le poumon de fermier, lié à l’inhalation de spores d’actinomycètes

thermophiles et/ou de moisissures.

Patients et méthodes : Nous rapportons sept cas d'AAE dont l'étiologie retenue était une maladie des

éleveurs d'oiseaux.

But : Etudier les particularités cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives au cours de la

maladie des éleveurs d'oiseaux.

Résultats : Il s'agit de sept patientes d'âge moyen de 51 ans ayant un contact aviaire quotidien avec

les volailles et qui présentent une symptomatologie faite d'une toux et d'une dyspnée chronique

évoluant dans un contexte de fléchissement de l'état général. Le diagnostic a été suspecté devant

l'exposition antigénique (7 cas), des râles crépitants bilatéraux (6 cas), un syndrome interstitiel (7

cas) avec des signes de fibrose (3 cas) sur la tomodensitométrie thoracique et des précipitines

positives aux poulets (5 cas). L’exploration fonctionnelle respiratoire a montré un trouble ventilatoire

restrictif chez cinq patientes avec une diminution de la DLCO dans un cas. Le test de marche de 6

minutes a objectivé une désaturation chez 2 patientes. Le lavage bronchiolo-alvéolaire était

lymphocytaire dans 5 cas avec une élévation du rapport CD4/CD8 dans 3 cas. La biopsie pulmonaire

chirurgicale a permis la confirmation histologique dans 2 cas.

Une corticothérapie a été démarrée dans tous les cas de même qu'une éviction antigénique avec une

bonne évolution clinique et fonctionnelle pour 5 patientes. Une insuffisance respiratoire chronique a

été objectivée chez deux patientes avec indication d’une oxygénothérapie au long cours dans un cas.

Conclusion : A travers ces sept observations, nous soulignons les difficultés diagnostiques

rencontrés au cours de cette pathologie.

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240

LES PNEUMOPATHIES INTERSTITIELLES USUELLES : CONFRONTATION TOMO-

DENSITOMETRIE ANATOMOPATHOLOGIE, A PROPOS DE 20 CAS.

O. GHDES, S. HANTOUS-ZANNAD, H. NEJI, M. ATTIA, A. AYADI, I. BACCOUCHE, K. BEN MILED

M'RAD

SERVICE D'IMAGERIE MEDICALE, SERVICE D'ANATOMO-PATHOLOGIE. HOPITAL ABDERRAHMENE MAMI, ARIANA

Objectif :

La pneumopathie interstitielle usuelle (UIP) est la plus fréquente et la plus grave des pneumopathies

interstitielles idiopathiques, et les anomalies observées en tomodensitométrie (TDM) font partie des

critères majeurs pour le diagnostic en l’absence de biopsie. L’objectif de notre travail est de

confronter les données tomodensitométriques et anatomopathologiques afin d’évaluer le rôle de la

TDM dans le diagnostic de cette pathologie.

Patients et méthodes :

Etude rétrospective portant sur 20 patients, colligés sur une période de six ans allant de Janvier 2006

à Avril 2012, répartis en 13 hommes et 7 femmes âgés de 40 à 69 ans (âge moyen de 55.8 ans).

Ces patients ont été explorés par une TDM pour une suspicion clinique et radiologique de

pneumopathie infiltrante diffuse, et ont bénéficié d’une biopsie pulmonaire chirurgicale établissant le

diagnostic de pneumopathie interstitielle usuelle dans un délai moyen de deux mois.

Résultats :

Une concordance entre les données tomodensitométriques et anatomopathologiques a été notée

dans 65% des cas (13 patients). L’association de lignes septales irrégulières (80%), de réticulations

intralobulaires (70%), d’images en « rayon de miel » (80%), de distorsion bronchovasculaire (95%),

prédominant au niveau des bases (65%) et de la corticalité (75%) du poumon, a permis de poser le

diagnostic d’UIP avec une sensibilité de 65% et une spécificité de 100%.

Conclusion :

La TDM est l’examen clé dans l’exploration des fibroses pulmonaires. Elle permet de poser le

diagnostic de certitude d’une UIP lorsque l’aspect scannographique est typique et de poser

l’indication d’une biopsie pulmonaire chirurgicale, tout en orientant les prélèvements, lorsque l’aspect

est atypique. Le diagnostic définitif repose sur une approche pluridisciplinaire.

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241

APPORT DE LA TOMODENSITOMETRIE THORACIQUE DANS LE DIAGNOSTIC POSITIF

ET ETIOLOGIQUE DE LA BRONCHIOLITE CONSTRICTIVE

MTAALLAH Y, NEJI H, ATTIA M, BACCOUCHE I, GHARSALLI H*, HANTOUS-ZANNAD S, GHARBI L*,

BEN MILED-M’RAD K

*SERVICE DE PNEUMOLOGIE PAVILLON D, SERVICE D'IMAGERIE MEDICALE. HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI

Introduction :

La bronchiolite constrictive est caractérisée par une fibrose concentrique collagène sous-muqueuse

et péribronchiolaire de la paroi de la bronchiole.

Elle se caractérise par l’installation d’une dyspnée progressive et par un trouble ventilatoire obstructif

à l’exploration fonctionnelle respiratoire.

L’objectif de ce travail est de préciser la place de la tomodensitométrie (TDM) dans le diagnostic

positif et étiologique de la bronchiolite constrictive.

Matériel et méthode :

Etude rétrospective sur 8 ans portant sur 19 patients ayant une bronchiolite constrictive diagnostiquée

à la TDM. Les autres anomalies pulmonaires ont été relevées et ont été confrontées aux autres

données paracliniques.

Résultat :

La bronchiolite constrictive étaient isolée au scanner dans 2 cas.

La TDM a permis d’évoquer un diagnostic étiologique dans 14 cas.

La TDM et les explorations paracliniques étaient concordants dans 11 cas.

L’étiologie la plus fréquemment mise en évidence était les dilatations de bronche s (DDB)

(n=7)

Conclusion :

La TDM permet de faire le diagnostic positif des bronchiolites constrictives et de préciser leur

étendue. Elle permet également de préciser leur étiologie dans un bon nombre de cas.

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242

LE PROFIL BACTERIOLOGIQUE DES EXACERBATIONS INFECTIEUSES DES

BRONCHECTASIES

FEZAI N, ZAIBI H, BEN AMAR J, MISSAOUI L, AZZEBI S, BACCAR M A, DHAHRI B, AOUINA H

EPS CHARLES NICOLLE TUNIS

Introduction : Les dilatations des bronches (DDB) ou bronchectasies constituent une cause de

morbidité et de mortalité importante essentiellement dans les pays en voie de développement.

Objectifs : Décrire le profil bactériologique des exacerbations infectieuses des bronchectasies et

étudier leur évolution sous traitement.

Méthodes : Enquête rétrospective portant sur 47 sujets suivis au service de pneumologie de

l’Hôpital Charles Nicolle de Tunis sur une période de 5 ans.

Résultats : La population étudiée était à prédominance masculine (sex-ratio=1,47), d’âge moyen

de 60±16 ans (17 à 90 ans). Environ la moitié (48,9%) étaient des tabagique avec une

consommation moyenne de 44 PA. Le diagnostic de DDB était fait au préalable chez 21,3% des

sujets et lors de la première hospitalisation chez 74,8% des cas. Les DDB étaient diffuses dans 55,3

% des cas. L’exacerbation était sévère ayant nécessité l’hospitalisation dans 80,8% des cas.

L’enquête bactériologique a été réalisée chez tous les patients, à type d’ECBC (83%), LBA (13,3%),

PDP (6,5%) et hémoculture (37,8%).

Cette enquête nous a permis d’identifier le germe dans 23,4 % des cas, représenté essentiellement

par le Pseudomonas aeruginosa dans 36,4% des cas (N=17), Klebsiella (N=2), Streptocoque

(N=2), Hémophilus Influenzae (N=2) et Escherichia Coli (N=1). Tous les patients ont bénéficié

d’une antibiothérapie probabiliste associée à une kinésithérapie respiratoire de drainage. L’évolution

a été favorable chez 85,1% des patients. Cependant, dans 12,8% des cas (N=6), le germe était

résistant au traitement empirique, celui-ci a été adapté selon l’antibiogramme.

Conclusion : Les exacerbations des DDB sont associées à une altération importante de la qualité

de vie, à des coûts très importants en termes de santé publique et à une dégradation indiscutable de

l’état respiratoire sous-jacente.

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243

PRESENTATION RADIO-CLINIQUE ET ETIOLOGIQUE DES BRONCHECTASIES DANS

UN SERVICE DE PNEUMOLOGIE

MISSAOUI L, ZAIBI H, BEN AMAR J, FEZAI N, BACCAR M A, AZZEBI S, DHAHRI B, AOUINA H

EPS CHARLES NICOLLE TUNIS

Introduction :

Les Bronchectasies (DDB) est une maladie pulmonaire caractérisée par des bronches larges,

déformées et suppurées, avec une toux chronique et des bronchorrhées, exposant les patients

atteints aux exacerbations infectieuses. Les étiologies sont diverses, et le traitement est

pluridisciplinaire.

Objectif : Décrire les caractéristiques cliniques et paracliniques des patients adultes atteints de

DDB et déterminer le profil étiologique.

Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée au service de pneumologie de l’Hôpital

Charles Nicolle de Tunis durant une période de 5 ans. Nous avons recueilli les données cliniques,

radiologiques, et les constatations physiologiques de 47 patients atteints de bronchectasie

confirmées par tomodensitométrie.

Résultats :

L’âge moyen des patients (59,6% d'hommes ; 40,4% de femmes) était de 60 ± 16 ans et 48,9%

d'entre eux étaient non-fumeurs. Les étiologies identifiées de bronchectasie étaient la tuberculose

(6,4%), virose de l'enfance (4,3%). Les symptômes prédominants étaient la bronchorrhée (74,5%),

la dyspnée (61,7%), et l’hémoptysie (42%). La TDM thoracique a confirmé le diagnostic de DDB

localisées dans 44,7% des cas et de DDB diffuses dans 55,3 % des cas. Les bronchectasies étaient

de type cylindrique (72,3%), kystique (21,3%) et sacculaire (6,4%). L’exploration fonctionnelle

respiratoire, pratiquée chez 23 patients, a objectivée une fonction pulmonaire normale chez 34,8%

des sujets, alors que 34,8%, 26,1% et 4,3% ont présenté respectivement un trouble ventilatoire

obstructif, restrictif, et mixte. Chaque patient a présenté en moyenne 3 exacerbations pour lesquelles

il a reçu une antibiothérapie probabiliste dans un premier temps associée à une kinésithérapie de

drainage bronchique avec une amélioration clinique dans 85,1% des cas.

Conclusion :

Les bronchectasies demeurent fréquentes en Tunisie, dominées par les formes post-tuberculeuses.

De ce fait, une prise en charge rigoureuse de la tuberculose pulmonaire reste toujours indispensable.

Mais à ne pas omettre les viroses de l’enfance et l’importance de leur prévention.

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244

DILATATION DES BRONCHES CHEZ LA FEMME : A PROPOS DE 100 CAS

H.GHARSALLI1, O.NEFFATI1, S.AOUADI1, D.BEJJAR1, A.GHERIANI2, H.NAJI3, MS.BOUDAYA4,

S.MAALEJ1, L.DOUIK ELGHARBI1.

1- SERVICE DE PNEUMOLOGIE D, HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 2-SERVICE DE BACTERIOLOGIE, HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 3- SERVICE DE RADIOLOGIE, HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE. 4- SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE, HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE.

Introduction : Bien que considérée comme une maladie orpheline dans les pays développés, les

dilatations des bronches (DDB) sont fréquentes dans notre pays. Elles constituent une maladie à

prédominance féminine et représentent un motif fréquent de consultation et d'hospitalisation en

pneumologie.

But : Analyser les particularités cliniques, étiologiques et évolutives des DDB chez la femme.

Patients et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective sur 100 patientes

hospitalisées entre Janvier 2012 et Septembre 2015. Le recueil de données a été fait à partir des

dossiers.

Résultats : L’âge moyen de nos patientes était de 57 ans. L’intoxication tabagique a été décrite

dans 20% des cas. Les manifestations cliniques les plus fréquentes étaient la bronchorrhée (70%),

la toux chronique (56%) et les bronchites à répétition (26%). Le diagnostic de DDB a été confirmé

chez toutes les patientes par un scanner thoracique. Les DDB étaient diffuses dans 62% des cas et

localisées dans 38% des cas. Sur le plan étiologique, les DDB étaient post-tuberculeuses dans la

moitié des cas, secondaire à une polyarthrite rhumatoïde dans 6% des cas et primitives dans 29%

des cas. La colonisation à pyocyanique a été retenue pour 12 patientes. L'insuffisance respiratoire

chronique étaient significativement plus fréquente chez les patientes atteintes de DDB primitives

(p=0,03). Le traitement reposait essentiellement sur le drainage bronchique régulier complété au

besoin par le contrôle des infections bactériennes. Seulement 8 patientes ont bénéficié d’un

traitement chirurgical.

Conclusion : Les DDB restent fréquentes chez la femme dans notre pays, dominées

respectivement par les formes post-tuberculeuses et primitives. A travers ce travail nous insistons

sur la prise en charge précoce de la tuberculose et sur la lutte contre les infections respiratoires de

l’enfance par la vaccination.

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245

LE SYNDROME DU LOBE MOYEN : QUELLE THERAPEUTIQUE A PROPOSER ?

SNENE H1, AOUADI S1, GHARSALLI H1, BEJAR D1, NAJI H2, MAALEJ S1, DOUIK EL GHARBI L1

1-SERVICE DE PNEUMOLOGIE D, 2-SERVICE DE RADIOLOGIE HOPITAL ABDERRAHMENE MAMI ARIANA

Introduction : Le syndrome du lobe moyen (LM) est l’ensemble des manifestations pulmonaires

dues à la sténose de la bronche lobaire moyenne (BLM). Cette pathologie peut être secondaire à

différentes affections principalement la tuberculose et les infections récidivantes.

But : Décrire les moyens diagnostiques et thérapeutiques du syndrome du LM.

Patients et méthodes : Dix patients ont été colligés entre 2009 et 2013. Le diagnostic de syndrome

du LM a été fait par la tomodensitométrie thoracique.

Résultats : Il s’agit de 9 femmes et d’un homme d’âge moyen de 65 ans (46 à 82 ans). Des

antécédents de tuberculose pulmonaire ont été retrouvés chez 3 patients. Les signes cliniques

révélateurs étaient des infections respiratoires récidivantes (n=4), une hémoptysie (n=3), une

altération de l’état général (n=2) et une pneumopathie (n=1). La radiographie du thorax a montré

une opacité alvéolaire du LM dans 5 cas, un syndrome bronchique para-cardiaque droit dans 3 cas

et était normale dans 2 cas. La fibroscopie bronchique a objectivé une obstruction de la BLM (n=4),

une réduction de son calibre (n=3), une muqueuse bronchique inflammatoire saignant au contact

(n=2) ainsi qu’un bourgeon blanchâtre à son niveau (n=1) et était normale dans un cas. Le scanner

thoracique a mis en évidence des dilatations de bronches (DDB) du LM (n=6), une broncholithiase

(n=1), un collapsus non aéré du LM avec calcification ganglionnaire inter-bronchique lobaire

moyenne d’origine tuberculeuse (n=2) et une compression extrinsèque par des adénomégalies inter-

bronchiques de la LM en rapport avec une tuberculose (n=1). Les deux patients ayant une

tuberculose active ont été mis sous traitement antituberculeux et les autres ont reçu un traitement

symptomatique. Aucun de nos patients n’a nécessité de geste chirurgical particulièrement lors des

épisodes d’hémoptysie.

Conclusion : Le syndrome du LM peut être secondaire à différentes pathologies. La

tomodensitométrie occupe une place importante dans le diagnostic positif. La tuberculose semble

être l’étiologie la plus fréquente chez nos patients. La chirurgie peut être proposée en cas de

complications loco-régionales telles que une hémoptysie menaçant le pronostic vital ou des

infections graves à répétition.

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246

APPORT DU SCANNER THORACIQUE DANS LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS

PULMONAIRES CHEZ LE PATIENT IMMUNODEPRIME

GUERFEL M, ATTIA M, NEJI H, HANTOUS-ZANNAD S, BACCOUCHE I, BEN MILED M'RAD K

SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA

Objectifs : Les états d’immunodépression peuvent être acquis ou congénitaux. Les pneumopathies

infectieuses en sont une complication fréquente, grave et de diagnostic étiologique souvent difficile.

La nature du micro-organisme en cause est fonction du type et du stade du déficit immunitaire. Notre

objectif est d'Illustrer les différents aspects tomodensitométriques des infections pulmonaires chez

les patients immunodéprimés et de souligner les principaux signes évocateurs.

Matériels et méthodes : Etude rétrospective, sur une période de 7ans, colligeant 34 patients

immunodéprimés (greffe rénale, aplasie médullaire, chimiothérapie ou corticothérapie au long cours,

virus de l’immunodéficience humaine..) ayant bénéficiés d'un scanner thoracique sans injection de

produit de contraste iodé réalisé devant la persistance de la fièvre sous antibiothérapie a large

spectre ,à l'aide d'une machine GE 16 barrettes avec reconstruction en coupes fines .

Résultats : Dans notre série, le scanner était pathologique chez tous nos patients.

Dans 17 cas (9 femmes et 8 hommes) le diagnostic de pneumocystose pulmonaire a été évoqué

devant la présence de plages d' hyperdensités en verre dépoli diffuses et bilatérales avec ou sans

lésions kystiques associées. Le diagnostic d'aspergillose invasive a été évoqué chez trois patients (2

hommes et une femme) chez qui le scanner a mis en évidence des nodules ou condensations

entourés de plages d'hyperdensités en verre dépoli définissant le signe du halot encore une

condensation excavée exprimant le signe du croissant gazeux.

Le diagnostic de mucormycose a été retenu chez 4 patients (3 patients diabétiques et une suivie pour

leucémie lymphoïde aigue) ; le scanner a montré des condensations parenchymateuses largement

excavées associées ou pas à un épanchement pleural. Le diagnostic de tuberculose active a été

retenu chez 3 patients où le scanner thoracique a mis en évidence des condensations

parenchymateuses excavées associées à des nodules acinaires et à des micronodules

centrolobulaires prédominants au niveau des apex pulmonaires. Dans 7 cas le scanner thoracique a

mis en évidence des condensations parenchymateuses, des nodules pulmonaires et des plages d'

hyperdensités en verre dépoli sans signes de spécifié permettant d'évoquer un germe particulier.

Conclusion : La sémiologie TDM en cas d'exploration de pneumopathies infectieuses chez les

patients immunodéprimés est évocatrice mais non spécifique. Un germe peut avoir une présentation

clinique et radiologique différente selon le degré d’immunodépression.

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247

PREVALENCE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES RESPIRATOIRES DANS UN SERVICE

DE PNEUMOLOGIE

E. GUERMAZI, M. TRIKI, M. ABOUDA, F. YANGUI, R. AYARI, S. LOUHAICHI, S. ISMAIL, K. DRIDI*, M.

R CHARFI

SERVICE DE PNEUMOLOGIE. HOPITAL DES FSI DE LA MARSA. TUNISIE. *SERVICE DE BACTERIOLOGIE. HOPITAL DES FSI DE LA MARSA. TUNISIE.

Introduction : Les infections nosocomiales (IN) représentent un problème de santé publique.

But : Etudier la prévalence et le profil clinique et bactériologique des infections nosocomiales (IN).

Matériels et méthodes : Etude prospective réalisée de janvier à juin 2015. Nous avons recensé

202 hospitalisations. Nous avons colligé 11 patients dont l’examen cytobactériologique des crachats

(ECBC) a isolé un germe nosocomial.

Résultats : Les IN représentaient 5,44% de l’ensemble des hospitalisations. Il s’agissait de 8

femmes et de 3 hommes, d’âge moyen de 48 ans. Trois patients étaient tabagiques. Trois patients

étaient diabétiques. Le nombre moyen d’hospitalisation était de 5 hospitalisations par patient. La

durée moyenne de séjour à l’hôpital avant le diagnostic était de 16 jours. Les motifs d’hospitalisation

étaient l’exacerbation d’asthme (3 cas), les surinfections de DDB (4 cas), une pneumopathie (3 cas)

et un œdème aigu du poumon (1 cas). Les symptômes étaient dominés par la fièvre, la dyspnée et

la purulence des crachats. La biologie montrait un syndrome inflammatoire biologique chez tous les

patients. L’ECBC révélait un acinetobacter dans 3 cas, un pseudomonas dans 3 cas, un haemophilus

parainfluenzae dans 2 cas et une klebsiella à bétalactamase à spectre élargie dans 4 cas. Un seul

patient avait une coinfection. La radiographie thoracique montrait des opacités alvéolaires bilatérales

dans tous les cas. L’antibiothérapie orientée était à base de lévofloxacine (3 cas), une bithérapie

associant l’amoxicilline-acide clavulanique et le métronidazole (2 cas) ou la céfotaxime et la

ciprofloxacine (4 cas) ou la tazocilline et l’amikacine (1cas) et une trithérapie associant la tazocilline,

l’ofloxacine et la métronidazole (1 cas). Une bonne évolution clinique et biologique était notée chez

10 patients. Un seul patient avait présenté une rechute avec récidive de la symptomatologie et

l’apparition d’un autre germe à l’ECBC.

Conclusion : Les IN sont favorisées par le nombre élevé d’hospitalisation par patient et la durée

longue de séjour à l’hôpital. Le traitement des IN doit être mis en place précocement avec une

antibiothérapie orientée.

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248

PNEUMOPATHIES DES SUJETS AGES

KADDOUSSI R, MZABI A, REZGUI A, KARMANI M, MRAD B, BEN FREDJ ISMAIL F, LAOUANI

KECHRID C

SERVICE DE MEDECINE INTERNE, HOPITAL SAHLOUL

Introduction : Les pneumopathies aigues communautaires (PAC) chez les sujets âgés

représentent un problème de la santé publique car elles sont responsables d’un nombre important

des hospitalisations et de morbi-mortalité.

Objectif : Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques

et évolutives des pneumopathies aigues communautaires chez les sujets d’âge >= 65 ans.

Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective de 33 dossiers colligés

au service de médecine interne du centre hospitalo universitaire Sahloul durant la période allant de

2011 à 2015.

Résultats : Parmi les 33 patients, il y a 15 femmes (45% des cas) et 18 hommes (55% des cas)

d’âge moyen 77,36 ans avec des extrêmes de 65 et 87 ans. Le tabagisme était retrouvé chez 16

patients (soit 48% des cas) de l’ordre de 47 PA (paquet - année). Tous les sujets étaient tarés : HTA

(hypertension artérielle) dans 54% des cas et diabète (54% des cas), pathologies cardiaques dans

21% des cas, AVC (Accident vasculaire cérébral) et insuffisance respiratoire chronique dans 12 % et

18% des cas respectivement. Les signes cliniques étaient dominés par la toux productive et la

dyspnée chez 22 sujets (soit 66% des cas). Une symptomatologie atypique à type d’une altération

de l’état général ou une confusion mentale était retrouvée chez 30% des patients et une fièvre isolée

chez 6% des malades.

Un syndrome inflammatoire biologique était noté chez tous les patients, une perturbation de

l’ionogramme sanguin chez 12% des patients et une hypoxémie à la gazométrie artérielle chez 15%

des patients. Une radiographie thoracique était pratiquée chez tous les patients objectivant une

opacité de type alvéolaire bilatérale dans 27% des cas et occupant tout un champ pulmonaire dans

15% des cas. Un scanner thoracique était réalisé chez 18 patients confirmant le diagnostic de la

pneumopathie et montrant un épanchement pleural associé chez 2 patients (soit 6% des cas), un

emphysème pulmonaire chez 6 patients (soit 18% des cas) et une fibrose pulmonaire chez un patient.

Le traitement était probabiliste chez tous les patients, basé sur l’amoxicilline-acide clavulanique en

monothérapie dans 3 cas, une association d’amoxicilline-acide clavulanique avec des quinolones ou

de céphalosporine de 3ème génération avec des aminosides dans le reste des cas. La durée moyenne

de l’antibiothérapie était de 14 jours. L’évolution était favorable dans 69% des cas ; des complications

étaient observées dans 30% des cas à type de décès, une rechute de la pneumopathie, une

aggravation de l’état du malade avec intubation et transfert en milieu de réanimation médicale.

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249

Conclusion : Les PAC constituent une importante cause de morbidité et de mortalité chez les

sujets âgés. La fréquence élevée des manifestations atypiques de ces pneumopathies retardant une

prise en charge précoce et efficace. Une prévention à base des vaccinations anti grippal et anti

pneumocoque parait indispensable.

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250

PNEUMOPATHIES COMMUNAUTAIRES CHEZ LES DIABETIQUES

KADDOUSSI R, MZABI A, KARMANI M, REZGUI A, MRAD B, BEN FREDJ ISMAIL F, LAOUANI

KECHRID C

SERVICE DE MEDECINE INTERNE, HOPITAL SAHLOUL

Introduction : Les patients diabétiques seraient plus sensibles aux infections du fait de

l’affaiblissement de leur système immunitaire avec un risque plus élevé de survenue de

complications.

Objectif : Etudier les particularités épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et

évolutives des pneumopathies communautaires chez les diabétiques.

Patients et méthodes : Etude rétrospective portant sur 58 patients (26 diabétiques et 32 non

diabétiques) hospitalisés dans notre service de médecine interne du centre hospitalo-universitaire

Sahloul durant la période allant de 2011 à 2015.

Résultats : Cinquante-cinq pour cent des patients étaient de genre féminin, les femmes étaient plus

nombreuses dans le groupe des diabétiques. L’âge moyen était de 60 ans chez les diabétiques versus

47 ans chez les non diabétiques. La consommation du tabac était plus importante chez les

diabétiques par rapport aux sujets non diabétiques (34% versus 9%). Pour les sujets diabétiques,

un seul patient avait un diabète type I et le reste des patients avaient un diabète de type II ; une

décompensation acido-cétosique était notée dans 7% des cas faisant suite à l’infection pulmonaire.

Douze patients (soit 46% des cas) étaient au stade de complications dégénératives au moment de

l’hospitalisation. Le traitement de base des sujets diabétiques était les antidiabétiques oraux chez 15

patients (soit 58% des cas), l’insuline chez 10 patients (38% des cas) et l’association des 2

traitements chez un patient (4% des cas). Les sujets diabétiques étaient plus polytarés (65% versus

50%). Dans les deux groupes, les signes cliniques étaient dominés par la fièvre isolée ou associée

aux autres signes (dans 50% des cas pour les diabétiques versus 68% des cas pour l’autre groupe),

la toux (30% des cas pour les diabétiques versus 71%). Les manifestations atypiques étaient

objectivées chez les diabétiques dont une confusion fébrile dans 3 cas. La radiographie thoracique

objectivait une pneumopathie localisée dans 96% des cas pour les non diabétiques versus 80% chez

les diabétiques. Les épanchements pleuraux étaient objectivés seulement chez les sujets diabétiques

dans 2 cas. Une pneumopathie était étendue à tout un champ pulmonaire chez 3 sujets diabétiques

(11% des cas) et chez un sujet non diabétique (3% des cas). L’antibiothérapie prescrite était

probabiliste dans les deux groupes avec recours à la bithérapie surtout pour les diabétiques (61%

versus 34%). L’évolution était favorable chez tous les sujets non diabétiques versus 76% des sujets

diabétiques dont 19% ont présenté des complications à type d’état de choc septique, de détresse

respiratoire. On a déploré un cas de décès dans le groupe des diabétiques.

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251

Conclusion : Le diabète est un élément de mauvais de pronostic au cours des pneumopathies

communautaires. Il entraine une morbidité importante d’où l’intérêt d’une prise en charge précoce et

efficace de ces pneumopathies chez les sujets diabétiques.

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252

IMPACT DU SCORE DE FINE SUR LA DUREE D'HOSPITALISATION POUR

EXACERBATION AIGUË DE BRONCHO-PNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE

SOUSSI G., MOATEMRI Z., SEBEI A., MHAMDI S., AÏCHAOUIA C., EL BEY R., DABOUSSI S.,

KHADHRAOUI M., R. CHEIKH.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL MILITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS

Introduction :

La durée d’hospitalisation pour exacerbation aiguë de broncho-pneumopathie chronique obstructive

(EABPCO) est liée à la gravité du tableau clinique initial. On se propose de vérifier l’intérêt du score

de Fine dans l’EABPCO comme indicateur de gravité à travers son impact sur la durée

d’hospitalisation pour EABPCO.

Patients et méthodes :

Il s’agit d’une étude longitudinale d’une cohorte de 57 patients consécutifs atteints de BPCO post-

tabagique, hospitalisés au moins une fois entre le 01/01/2012 et le 31/12/14 pour EABPCO au service

de pneumologie de l’Hôpital Militaire de Tunis. L’impact du score de Fine sur la durée d’hospitalisation

pour EABPCO a été étudié en analyse univariée par la méthode de Kaplan-Meier puis en analyse

multivariée par la régression de Cox pas à pas descendante.

Résultats :

Le nombre total d’EABPCO avec hospitalisation était à 100. La durée médiane d’hospitalisation était

à 11.0 ± 0.6 jours (IC 95% : 9.9 – 12.1). Le score de Fine moyen était 87.33 ± 2.58 avec une

médiane à 82. La classe de risque Fine était à IV ou V dans 36 % des cas. L’analyse univariée a

montré que les patients à faible risque (classes I, II et III) avaient une durée médiane d’hospitalisation

égale à 11.0 ± 0.6 jours (IC 95 % : 9.8 – 12.2 jours) contre 13.0 ± 1.5 jours (IC 95 % : 10.1 – 15.9

jours) avec une différence non significative (p = 0.458). L’analyse multivariée par la modélisation

de Cox a confirmé l’absence d’intérêt du score de Fine dans l’estimation de la gravité de l’EABPCO à

travers l’impact sur la durée de séjour hospitalier (OR = 0.86 ; IC 95 % : 0.57 – 1.30 ; p = 0.483).

Conclusions :

En prenant la durée d’hospitalisation comme marqueur de gravité dans l’EABPCO, le score de Fine

ne semble pas avoir un intérêt pronostique. La conception d’index pronostiques plus adaptés

permettrait de pouvoir stratifier les patients selon le risque lors de l’admission pour EABPCO afin de

mieux guider l’attitude thérapeutique.

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253

KYSTE HYDATIQUE DU POUMON

H. GHARSALLI1, S. HAFAIED 1, O. NEFFATI1, S. AOUADI1, M. ATTIA2, M. BOUDAYA3, A. AYADI4,

S. MAALEJ1, L. DOUIK EL GHARBI1,

1 SERVICE DE PNEUMOLOGIE D HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE 2 SERVICE D’IMAGERIE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE 3 SERVICE DE CHIRURGIE THORACIQUE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE 4 SERVICE D’ANATOMOPATHOLOGIE. HOPITAL A.MAMI, ARIANA, TUNISIE

Introduction :

Le poumon représente chez l’adulte la deuxième localisation de l’hydatidose. Notre travail consiste à

étudier à relever les particularités cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives de

l’hydatidose pulmonaires (HP).

Méthodes :

Étude rétrospective de 35 cas d’ HP sur une période de 5 ans (2011-2015).

Résultats :

Trente patients étaient de sexe féminin. L’âge moyen de nos malades était 44 ans [16 ans–86 ans].

Tous les patients étaient d’origine rurale avec un contact direct avec les chiens. La symptomatologie

respiratoire était dominée par la douleur thoracique (94,3 %), la toux (77 %), l’hémoptysie (28,5 %)

et la vomique hydatique (17 %). Le diagnostic de l’HP a été posé sur les données de l’examen clinique

et de l’échographie thoracique dans 51 % des cas. Le scanner thoracique a été indiqué dans 82 %

cas. La fibroscopie bronchique, pratiquée chez 51 % des malades, a permis le diagnostic du kyste

hyadatique après examen anatomopathologique de la membrane hydatique. Le kyste hydatique était

unilatéral dans 85,7% des cas dont 63% du côté droit. Il était unique dans 63% des cas et compliqué

dans 14% des cas. Une localisation hépatique associée a été notée dans 28,5 %. La sérologie

hydatique était positive dans 66 % des cas. Le traitement était chirurgical dans tous les cas. Il s’agit

d’une kystectomie dans 34,2% des cas, périkystectomie dans 51% des cas, segmentectomie dans

8,5% des cas et une lobectomie dans 5,7% des cas. L’évolution était favorable dans tous les cas. La

récidive a été constatée pour un patient.

Conclusion :

Malgré la facilité de l’accès à l’imagerie et la sensibilité de l’échographie en termes de diagnostic du

kyste hydatique, le retard de la prise en charge constitue un facteur de mauvais pronostic entrainant

parfois un geste chirurgical lourd.

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254

LE SCORE DE FINE EST-IL UN FACTEUR PREDICTIF DE L’EVOLUTION DES

PNEUMOPATHIES AIGUES COMMUNAUTAIRES HOSPITALISEES DANS UN SERVICE

DE PNEUMOLOGIE

LOUHAICHI S, YANGUI F, ABOUDA M, AYARI R, TRIKI M, ISMAIL S, MR CHARFI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL DES FSI- LA MARSA.

Introduction :

La pneumopathie aigue communautaire (PAC) est un motif fréquent de consultation aux urgences.

Afin de décider de la modalité de prise en charge plusieurs facteurs pronostiques doivent être pris en

considération. Le score de Fine associe plusieurs de ces facteurs et contribue à cette décision.

Objectif :

Evaluer l’apport du score de Fine dans la prise en charge et la prédiction de l’évolution des PAC.

Méthodes :

Étude rétrospective ayant inclue tous les patients hospitalisés pour PAC entre 2008 et 2015.

Résultats

Au total, 70 patients ont été inclus. L’âge moyen des patients était de 56 ans avec une prédominance

masculine (78%). Le tabagisme a été présent chez 68% des patients. Les principales comorbidités

étaient le diabète (42%), l’anémie (34%), l’asthme (14%), la BPCO (13%), les DDB (5%) et

l’insuffisance rénale (5%). La présentation radio-clinique a été dominée par la pneumopathie franche

lobaire aigue retrouvée chez 70 % des patients suivie par la bronchopneumonie chez 30 % des cas.

Les patients étaient classés FINE II dans 37% des cas, FINE III dans 24% des cas, FINE IV dans 32%

des cas et FINE V dans 7% des cas. La durée moyenne d’hospitalisation était de 5 jours pour le

groupe Fine II, 9 jours pour le groupe Fine III, 11 jours pour le groupe Fine IV et 7 jours pour le groupe

Fine V sans différence significative entre les 4 groupes. L’évolution était favorable chez tous les

patients ayant un Fine II. Le transfert en réanimation a été noté chez 11% des patients Fine III, 9%

des patients Fine IV et 50% des patients Fine V. Le décès est survenu chez 5% des patients Fine III,

4% des patients Fine IV et 50 % des patients ayant une Fine V.

Conclusion :

Le score de Fine reste un bon score prédictif de l’évolution des patients hospitalisés pour PAC avec

une évolution plus sévère chez les patients ayant un score élevé.

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255

PARTICULARITES CLINIQUES ET EVOLUTIVES DES PNEUMOPATHIES AIGUES

COMMUNAUTAIRES CHEZ LES SUJETS AGES DE TROISIEME AGE

LOUHAICHI S, YANGUI F, ABOUDA M, AYARI R, TRIKI M, ISMAIL S, MR CHARFI.

SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL DES FSI – LA MARSA.

Introduction :

La pneumopathie aigue communautaire (PAC) présente un problème de santé publique étant donné

sa fréquence surtout chez les sujets âgés. La présentation clinique et l’évolution des PAC varient en

fonction de plusieurs facteurs y compris l’âge.

But : Décrire les particularités cliniques et évolutives des PAC chez les sujets âgés de troisième âge.

Méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective ayant inclue tous les patients hospitalisés pour PAC entre 2008 et

2015. Les patients ont été divisés en deux groupes en fonction de leur âge : un groupe 1 ayant un

âge <75 ans et un groupe 2 ayant un âge ≥75 ans.

Résultats :

Au total 70 patients ont été inclus répartis en 50 sujets dans le groupe 1 et 20 sujets dans le groupe

2. Une prédominance masculine a été objectivée dans les deux groupes. Il n’avait pas de différence

entre les deux groupes en ce qui concerne le tabagisme (68% vs 65%). La présence de comorbidités

était plus marquée dans le groupe 2 surtout pour le diabète (80% vs 14%), l’hypertension artérielle

(45% vs 18%), la BPCO (25% vs 4%), l’asthme (25% vs 10%) et les dilatations de bronche (10% vs

4%). En ce qui concerne la présentation clinique, les douleurs thoraciques étaient plus fréquentes

dans le groupe 1 (47% vs 35%) alors que l’altération de l’état général l’a été dans le groupe 2 (25%

vs 65%). L’hypoxémie a été plus fréquente dans le groupe 2 (75% vs 29%). La présentation radio

clinique la plus fréquente était la pneumonie franche lobaire aigue dans les deux groupes. Le recours

à une antibiothérapie à large spectre était plus important chez les sujets âgés (75 % vs 34 %). Il

n’avait pas de différence entre les deux groupes en ce qui concerne la durée d’hospitalisation par

ailleurs le transfert en réanimation et la survenue de décès étaient plus fréquents dans le groupe 2.

Conclusion :

Les PAC restent plus graves chez les sujets très âgés mais le contrôle des comorbidités et la prise

en charge thérapeutique précoce permettent d’améliorer son pronostic chez ces patients.

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IMPACT DU TABAGISME SUR LA PRESENTATION RADIOCLINIQUE DE LA

TUBERCULOSE PULMONAIRE

A. HEDHLI, H. RACIL, S. BACHA, S. ATTIA*, N. CHAOUCHE, S. CHEIKHROUHOU, A. CHABBOU

SERVICE DE PNEUMOLOGIE (PAVILLON II) HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIANA *SERVICE DE RADIOLOGIE, HOPITAL ABDERRAHMEN MAMI ARIAN

Introduction :

Le tabac et la tuberculose représente le deux principales causes de mortalité dans le monde. Il est

actuellement bien établi que le tabagisme est un facteur de risque de tuberculose pulmonaire.

Objectifs :

Déterminer l’effet du tabagisme sur les aspects cliniques, radiologiques et évolutifs de la tuberculose

pulmonaire.

Matériels et méthodes :

Etude rétrospective cas-témoins portant sur 90 patients ayant été hospitalisés entre 2004 et 2012

pour un premier épisode de tuberculose pulmonaire confirmée. Ces patients étaient répartis en deux

groupes : 60 tabagiques (groupe I) et 30 non tabagiques (groupe II). Pour l’analyse de la gravité des

lésions radiologiques, nous avons utilisé un score inspiré de celui du bureau international de travail

des pneumoconioses.

Résultats :

La moyenne d’âge était comparable entre les deux groupes (G1 : 31 ans vs G2 : 29 ans ; p0,05).

Tous les patients étaient de sexe masculin. La consommation moyenne du tabac était de 25 PA dans

le G1. La présence de signes généraux était comparable dans les deux groupes (G1 :87% vs G2 :

92% ; p0,05). De même, les signes pulmonaires (toux, dyspnée, hémoptysie et douleurs thoraciques)

étaient notés d’une manière comparable dans les deux groupe (G1 : 26% vs G2 : 22% ; p0,05). Sur

le plan radiologique, les sujet tabagiques avaient les scores radiologiques les plus élevés (62% vs

25% ; p=0,02). La présence de lésions cavitaires, nodulaires ou d’infiltrats était similaire dans les

deux groupes. Deux patients du G1 avaient un aspect de miliaire. Un retard de négativation était noté

chez 5 patients du G1 et 2 patients du G2. Parmi les patients du G1, 25% ont gardé des séquelles

radiologiques contre 9% du G2 avec une différence significative (p=0,03). Une récidive de la

tuberculose était notée chez 3 patients du G1.

Conclusion :

Nos résultats démontrent que le tabagisme expose à des séquelles radiologiques plus étendues chez

les patients tabagiques et ayant une tuberculose pulmonaire. Le sevrage tabagique doit faire partie

de la prise en charge des malades tuberculeux.

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LA MUCORMYCOSE PULMONAIRE ET RHINOCEREBRALE : QUELLE STRATEGIE

THERAPEUTIQUE : A PROPOS DE 14 CAS

JAFFEL M.G , 2 GARROUCHE N ,3 YACOUB A ,2 MAJDOUB S, KACEM A, AKREMI S ELMJENDEL I,

AISSA S, BENZARTI W, GARGOURI I, BENSALEM H, HAYOUNI A, ABDELGHANI A, BENZARTI M,

GARROUCHE A, 3 FATHALLAH A.

SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE CHU F HACHED SOUSSE 2- SERVICE DE RADIOLOGIE CHU F HACHED SOUSSE 3-LABORATOIRE DE PARASITOLOGIE CHU F HACHED SOUSSE

Objectif :

Identifier les facteurs de risque et l’intérêt pronostic du diagnostic et du traitement précoce des

mucormycoses pulmonaires et rhino cérébrales.

Population et méthodes :

Il s’agit de 14 patients hospitalisés au centre hospitalo-universitaire Farhat Hached de Sousse durant

la période de 2000 à 2014.Les paramètres cliniques, radiologiques, mycologiques, thérapeutiques

et évolutifs ont été analysés.

Résultats :

L’étude a intéressé 6 femmes et 8 hommes, âgés de 3 à 78 ans. Les facteurs favorisants étaient

dominés par le diabète insulino-dépendant 8cas et les hémopathies malignes 4 cas. Les localisations

pulmonaires ont été constatées dans 3 cas et rhino cérébrale dans 11 cas. La tomodensitométrie

était décisive dans 12 cas en montrant un comblement du sinus sphénoïdal et ou maxillaire dans 12

cas et des localisations pulmonaires dans 2 cas .L’examen mycologique direct était positif dans 10

cas, la culture a isolé un Rhisopus arrhizus dans 11 cas, rhizopodiformis 2 cas et lichtemia 1 cas.

L’évolution était favorable dans 5 cas grâce à l’association du débridement chirurgical et du

traitement médical.

Conclusion :

La mucormycose est une infection fongique grave qui affecte essentiellement les patients

immunodéprimés avec une prédilection pour les patients diabétiques déséquilibrés. Le diagnostic

précoce basé sur la clinique et l’imagerie permet un traitement chirurgical rapide associé à

l’Amphotericine B ; pour éviter une évolution rapidement extensive et fréquemment mortelle.

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PARTICULARITES DES PNEUMOPATHIES AIGUES COMMUNAUTAIRES CHEZ LE SUJET

AGE

EL GHOUL J, SANAII S

SERVICE DE PNEUMOLOGIE. HOPITAL REGIONAL DE MEDENINE

Introduction : Les pneumopathies infectieuses sont particulièrement fréquentes chez le sujet âgé.

Le terrain fragile et les comorbidités associées leurs confèrent souvent un caractère particulièrement

sévère.

But : Etudier le profil épidémiologique, clinique, radiologique et évolutif des pneumopathies

infectieuses survenant chez la personne âgée.

Patients et méthode : Etude rétrospective incluant tous les patients de plus de 65 ans, atteints

de pneumopathies infectieuses et hospitalisés au service de pneumologie à l’hôpital régional de

Médenine du juillet 2012 au juillet 2015.

Résultats : Il s’agissait de 110 patients avec des extrêmes d’âge entre 65 ans et 106 ans. L’âge

moyen était de 82,4 ans avec une légère prédominance féminine (58 femmes/ 52 hommes). Dix-

neuf pourcent des patients avaient des comorbidités respiratoires. Les autres antécédents personnels

étaient dominés par l’HTA et le diabète respectivement dans 41,8% et 35,4%. La fièvre (79%) et la

dyspnée (50,9%) dominaient la symptomatologie initiale. Sur le plan radiologique, l’atteinte

pulmonaire était de siège droit dans la majorité des cas (52,7%), alors qu’elle était bilatérale chez 29

patients (26,3%). Il s’agissait d’un aspect de bronchopneumonie dans la plupart des cas (64,5%),

associées dans 10 cas à des pleurésies réactionnelles. Le tableau initial était compliqué d’une

détresse respiratoire chez 22 patients nécessitant l’instauration d’une ventilation non invasive dans 8

cas et le transfert au service de réanimation dans les autres cas. L’obtention d’une documentation

microbiologique était notée chez 11 patients (ECBC= 7 cas, Hémoculture= 4 cas). Le score

pronostique de CURB65 était calculé pour tous les patients avec une moyenne de 2,72.

L’antibiothérapie, probabiliste dans la majorité des cas, était à base d’association C3G (ou amox–

acide clavulanique) + ofloxacine dans 82 cas, amox–acide clavulanique dans 20 cas et levofloxacine

en monothérapie dans 8 cas. Étaient aussi prescrits : macromolécules au besoin, hydratation,

alimentation parentérale et soins de décubitus. La durée moyenne d’hospitalisation était de 7,9 jours

avec un taux de décès global de 10%.

Conclusion : Malgré la gravité des pneumopathies rapportées dans notre étude, Une évolution

favorable a pu être obtenue dans la majorité des cas.

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DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES LORS DE LA SPONDYLODISCITE

TUBERCULEUSE

SNENE H1, AOUADI S1, GHARSALLI H1, MELKI B1, MAALEJ S1, BEN MILED K2, GHARIANI A3,

DOUIK EL GHARBI L1

1-SERVICE DE PNEUMOLOGIE D, 2-SERVICE DE RADIOLOGIE, 3-LABORATOIRE DE BACTERIOLOGIE HOPITAL ABDERRAHMENE MAMI ARIANA

Introduction : La tuberculose ostéo-articulaire représente 3 à 5% de l'ensemble de la tuberculose et

environ 15% de la tuberculose extra-pulmonaire. Son incidence a diminué de façon constante mais

elle pose toujours un problème diagnostique et thérapeutique.

But : Décrire les difficultés diagnostiques et thérapeutiques lors de la spondylodiscite tuberculeuse.

Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective sur dix ans (2003 à 2013). Nous rapportons la

présentation radio-clinique et les moyens diagnostiques chez les patients traités pour spondylodiscite

tuberculeuse et nous relevons leur évolution sous traitement spécifique.

Résultats : Six femmes et un homme d’âge moyen de 42 ans (20-89 ans) ont été colligés. Deux

patients étaient sous corticothérapie au long cours. Le délai moyen de consultation était de 4 mois.

Les signes cliniques révélateurs étaient une altération de l’état général (n=7), des douleurs

thoraciques (n=3) et une tuméfaction thoracique (n=2). L’examen physique a mis en évidence un

déficit moteur chez un patient. A l’imagerie, la localisation de la spondylodiscite était thoracique dans

5 cas, lombaire dans un cas et à la jonction thoraco-lombaire dans un cas. Les différentes

localisations associées à l’atteinte rachidienne étaient pulmonaire (n=4), pleurale (n=1), cutanée

(n=1), pleurale et cutanée (n=1), cérébrale (n=1) et pleurale, splénique, pariétale, musculaire et

ganglionnaire médiastinale (n=1). La tuberculose n’a été confirmée que chez 5 patients (isolement

du BK (n=3) et prélèvement anatomo-pathologique (n=2)). Pour les 2 autres cas, le diagnostic a

été retenu sur des éléments de présomption. Aucune ponction disco-vertébrale n’a été réalisée vu les

complications qui peuvent lui être associées. La prise en charge a consisté en un traitement anti-

tuberculeux chez tous les patients associé à une immobilisation par corset thoracique chez 2 patients.

La durée moyenne du traitement était de 18 mois (une patiente a reçu 40 mois de traitement étant

infecté par un mycobacterium bovis). L’évolution était favorable dans 6 cas et un patient est décédé

suite à une hépatite médicamenteuse grave.

Conclusion : La spondylodiscite tuberculeuse est une maladie grave qui peut menacer le pronostic

fonctionnel et/ou vital du patient. Son diagnostic positif reste difficile malgré les avancées

technologiques, c'est là que réside tout l'intérêt de la prévention et du programme national de lutte

anti-tuberculeuse.

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