CINEMA JEAN-EUST CINEMA JEAN …...Gainsbourg - (Vie héroïque) Genre : "Un conte de Joann Sfar"...
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PESSACN°
358du mercredi 20 janvier au mardi 16 février 2010 www.webeustache.com
C I N E M A J E A N - E U S TC I N E M A J E A N - E U S T A C H EA C H ELA MINI-GAZETTE
2 0 10 : U N D O U B L E A N N I V E R S A I R E !200 000 entrées en 2009… Ces bons résultats tombent à pic pour célébrer les 20ans de la "municipalisation" du cinéma, un acte politique fort : réalisées en face de laMairie, ces entrées contribuent à l'identification et à l'animation du centre de Pessacet attestent le bien fondé du soutien au Jean Eustache. Les succès de notre cinémasont à porter au crédit de l'équipe qui l'anime en lien avec la municipalité, constantedans son engagement déterminé en sa faveur. Mais, cette nouvelle année nous donneégalement l'occasion de fêter les 10 ans de l'association à qui la municipalité a décidéde confier la gestion du Jean Eustache. L'association fédère plus de 300 adhérents quiparticipent à la vie du cinéma en fonction de leur désir et de leur possibilité : CA,commission animation et/ou commission de L'Eustache d'encre, le bulletin de liaison,succès des avant-premières surprises et des très nombreux rencontres et échangesorganisés autour des films. Cette dynamique associative constitue à la fois lamatérialisation d'un engagement culturel commun et un investissement pour l'avenir(et pas simplement pour le cinéma…). Jean-Marie Tixier, Président de l'Association
L E D I M A N C H E D E L A V I E D E J E A N VA U T R I NFin 2008, nous clôturions l’année en saluant trois œuvres très personnelles qui,chacune à leur manière, réinventaient le documentaire ou le récit du réel. Il s’agissaitde Entre les murs de Laurent Cantet, des Plages d’Agnès de Agnès Varda et de La Vie
moderne de Raymond Depardon. Fin 2009, nous saluons trois titres aussi singuliers,aussi nécessaires et aussi intimes. L’hommage littéraire d’amoureux transi de TerenceDavies pour sa ville Liverpool dans Of Time and the City, la confession douloureuse etpresque épistolaire de Alain Cavalier au sujet de son épouse défunte dans Irène, etenfin l’hommage posthume irisé par la folie créatrice offert magistralement par SergeBromberg à travers L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot (bientôt reprogrammé). Trois filmsà la sortie discrète, déjà oubliés des médias, mais bien en place dans la mémoire deleurs spectateurs. Ce début 2010 nous montre une fois encore la puissance de ce quel’on appelle le documentaire. La beauté qu’il peut nous révéler avec Océans, la forcebrute qu’il peut imposer avec Le Chemin de la mauvaise route, le tout premier “film-vérité” de Jean Herman qui deviendra Vautrin (titre du documentaire de Laurent Perrin,projeté en PREMIERE à Pessac !). Ainsi, nous avons l’honneur de rendre hommage àJean Vautrin, écrivain et cinéaste, fidèle cinéphile du Jean-Eustache. Ce sera dimanche14 février. Outre les deux documentaires suscités, le public pourra découvrir une perleadaptée de Raymond Queneau : Le Dimanche de la vie. Un joli titre pour ouvrir 2010 !
François Aymé, directeur général et artistique
OcéansGenre : voyage hallucinant sans lunettes et sans supplémentDe Jacques Perrin et Jacques Cluzaud • FRA • 2009 • 1h43 • Dès 7 ansVous croyiez avoir tout vu. Emissions, documentaires, reportages... Des images,seulement des images mises bout à bout avec un commentaire. Mais voici enfin LEfilm qui nous révèle sur grand écran UN AUTRE MONDE, le nôtre ou plutôt celui à côtéduquel nous vivons. Le monde des Océans que l’on imagine, que l’on fantasme, quel’on massacre mais qu’au fond, l’on ignore. Jacques Perrin n’a lésiné, ni sur les moyens,ni sur le temps de travail, ni sur le nombre de lieux de tournage. Le générique est unfantastique tour du monde. Les moyens de tournage constituent une démonstrationde passion redoutablement efficace, qui ne recule devant aucune innovation pour fairepartager un émerveillement de tous les instants. OCEANS est un film magnifique. Lanarration y est simple car l’auteur a réussit à FAIRE PARLER LES IMAGES. Chaqueséquence, filmée à plusieurs caméras, a sa logique, sa dramaturgie, ses éclairsd’humour, d’élégance ou de cruauté. Avec en plus, de temps en temps, quelquesphrases en voix off de l’auteur, une musique étincelante de Bruno Coulais, et deux-trois séquences mises en scène, avec Jacques Perrin et son fils Maxence (le Pepinotdes Choristes a bien grandi !) qui dénonce la pollution et alerte, une fois de plus, surla fragilité du monde marin. Jacques Perrin, producteur à la filmographie imposante(Z, La Victoire en chantant, Microcosmos, Himalaya l’enfance d’un chef, Le Peuplemigrateur), a doublement confiance dans le cinéma : il croit qu’il peut montrer labeauté cachée du monde et il croit que le cinéma peut faire changer la conscience quel’on a de ce monde. Avec Océans, il fait la démonstration qu’il a éminemment raison.Mettez de côté aquariums, masques et tubas, et plongez dans les salles entrebaleines, requins, dauphins, coquillages et crustacés. Un vrai voyage hallucinant sanslunettes et sans supplément. F. AYMÉ �� p. 26 à 30
MER 3 FÉV à 14h10 : Film suivi d'une discussion avec Jean-Christophe Testu Exposition dans le hall. Avec la Maison de la nature de la ville de Gradignan.
3C O U P D E C Œ U R
Bright StarGenre : So romantic and so britishDe Jane CampionUSA / GB • 2006 • 1h59 • VOSTFAvec Abbie Cornish, BenWhishaw, Paul Schneider (II)…
> Début XIX° siècle,Angleterre, la rencontre amoureuse entre le très jeune poète John Keatset Fanny Brawne, jeune amie très épris de littérature...
Pour notre plus grand bonheur, Jane Campion retrouve le romantisme de La Leçon depiano. Nous plongeons avec un frisson de délice littéraire dans un autre monde : celuide l'Angleterre du début du XIX° siècle. Jane Campion en manie les codes et lesdialogues avec une aisance époustouflante. Son film est incandescent comme lapassion amoureuse qu'elle dépeint au milieu d'une nature resplendissante. Elle rend unbel hommage au poète Keats en particulier et à l'amour des lettres en général. BrightStar s'impose comme un subtil alliage d'esprit et de sensibilité dont le raffinement etla délicatesse sont exceptionnels. FRANÇOIS AYMÉ �� p. 30
Une vie toute neuve(A Brand New Life )Genre : bouleversantDe Ounie LecomteFRA / Corée du Sud • 2008 • 1h32 • VOSTFAvec Kim Saeron, Park Doyeon…
> Corée du Sud, un père laisse sa jeune filledans un centre catholique d’adoption...
“Que d'émotions dans ce film superbe ! La petite fille est inouïe de naturel et d'uncharme fou ! Excellent film”, ”Magnifique ! Filmé à hauteur d'enfant”, “Un film sensible,une petite actrice émouvante”... Les spectateurs de l'avant-première surprise dedécembre ont été unanimes : bouleversés, touchés. Il est vrai qu'il est rare qu'un filmconsacré à l'enfance soit aussi entier, sans concession. Il s’en dégage une puissanceautobiographique qui nous fait toucher du doigt la perception du monde par l'enfanceabandonnée. Un petit chef d'œuvre qui nous montre l'adoption “de l'autre côté”. À voirabsolument et en famille pourquoi pas. F. AYMÉ �� p. 30
COUPS DE CŒUR4
Contes de l'âge d'orGenre : sketches burlesquesDe Cristian Mungiu, I. Uricaru, H. Höfer, R.Mãrculescu, C. Popescu • Roumanie • 2009• 1h20 • VOSTF • Avec D. Cavaliotti, R. Iacoban…
> Les 15 dernières années du régimede Ceausescu ont été les pires de l'histoire de la Roumanie. La propagandeofficielle de cette époque l'avait nommée "l'âge d'or"... Voici l'adaptationà l'écran des "légendes urbaines" les plus connues... Tournant le dos à un traitement âpre et dramatique, Mingiu (4 mois, 3 semaines et 2jours) a choisi de tourner en dérision le quotidien austère et terrifiant du régime deCeauscescu. Il a décidé de produire et d’écrire un film à sketches, inspiré du toncaustique, burlesque et cruel des comédies italiennes des années 60. Ce pariesthétique et politique à vocation populaire est amplement réussi. Le film est drôle,percutant et nous ouvre encore un peu plus les yeux sur l’histoire de nos voisins. F.A.
�� p. 30
LebanonGenre : Lion d’Or prenantDe Samuel Maoz • Israël • 2009 • 1h32 • VOSTFAvec Yoav Donat, Itay Tiran, Oshri Cohen…
> Première guerre du Liban, juin 1982.Quatre garçons de 20 ans sont envoyés à
bord d'un tank par l'armée israélienne pour attaquer une ville hostile...« Créer une forme qui puisse faire ressentir la réalité de la guerre ». Telle fûtl’intention du cinéaste pour accoucher dans la douleur de ce premier filmautobiographique et stupéfiant. Intégralement située dans le huis clos d’un tank,cette œuvre est un magistral moment de cinéma qui donne à en percevoir la toute-puissance arbitraire du point de vue. Souvent assimilée au viseur du tank, la camératente d’appréhender le monde extérieur en de furieux coups de zoom hébétés. Lecadre de l’image – au hors-champs bien inhabituel (au-dessus, à l’entrée du tank) –constitue peu à peu le seul repère cartésien pour ces soldats en plein chaos. Avec labande-son, ce sont bien les artéfacts du cinéma qui rendent compte violemment dece qui est absurde dans cette réalité-là. Si vous êtes claustrophobes, vous n’irez pasvoir Lebanon et raterez par là même un des meilleurs films de ces dernières années.NICOLAS MILÉSI �� p. 28 à 30
COUPS DE CŒUR 5
InvictusGenre : Clint Eastwood • USA • 2009 • 2h14 • VOSTF • Avec Morgan Freeman, Matt Damon
> 1994, l'élection de Nelson Mandela consacre la fin de l'Apartheid, maisl'Afrique du Sud reste une nation divisée sur le plan racial et économique. Pourunifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise surle sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugbysud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995...
Clint Eastwood se bonifie envieillissant ! Après Gran Torino, L’Echange, Million DollarBaby, Mystic River (rien que ça), il nous offre ce que l’on pourrait appeler... une bellehistoire. Après la boxe comme sport rédempteur, il choisit le rugby, et le destinexceptionnel de l’équipe des Springboks en 1995 lors de la Coupe du monde enAfrique du Sud. Un cinéma de bons sentiments diront un rien moqueur certains... Etalors ! Le cinéma comme les spectateurs ont toujours eu besoin de héros. Et des héroscomme Nelson Mandela, ces dernières décennies, ça ne court pas les gouvernements.Clint Eastwood raconte donc une histoire, qui en elle-même, est un cadeau. Grâce àson savoir-faire, au talent dosé, un rien hâbleur, un peu joueur, et très charismatiquede Morgan Freeman, il transcende l’Histoire en en faisant une légende exemplaire. Letype d’histoire que l’on a envie de raconter aux enfants, aux ados pour les faire unpeu rêver. Et tout comme le Président Mandela, comme le capitaine des Springboks, ilcroit à son sujet, à ses acteurs, prend le parti de suivre parralèlement à l’équipe derugby.. l’équipe blanc-noir des gardes du corps. Si vous n’aimez pas le rugby, vousapprécierez évidemment le film. Et si vous n’avez pas un petit frisson d’émotion quivous court sur la peau pendant la projection c’est que vous êtes congelé ! F.AYMÉ
�� p. 24 à 30
6 N O U V E A U T É S
Gainsbourg - (Vie héroïque)Genre : "Un conte de Joann Sfar" (*)De Joann Sfar • FRA • 2009 • 2h10 • Avec Eric Elmosnino, Lucy Gordon, Laetitia Casta…
> La vie de Gainsbourg, du jeune Lucien Ginsburg dans le Paris occupé des années1940, jusqu'au poète, compositeur et chanteur célébré dans le monde entier. Lefilm explore son itinéraire artistique, du jeune homme épris de peinture à laconsécration de sa musique dont l'avant-gardisme en a fait une véritable icône dela culture française. Mais aussi la complexité de ses amours tumultueuses…
Gainsbourg (vie héroïque) est le premier long métrage de Joann Sfar, jusqu'alors connucomme auteur de bandes dessinées, signant (seul ou au sein d'un collectif ) plus de150 albums en dix ans. Sa série la plus fameuse est Le Chat du rabbin, dont lespremières aventures ont été publiées en 2002.NOTE D’INTENTION DU CINÉASTE : « Adolescent, je me suis mangé l'intégrale deGainsbourg. Je l'écoutais en dessinant. J'aimais l'idée qu'il ait voulu dessiner et qu'iln'y soit pas parvenu, qu'il ait été en recherche d'amour et de légitimité vis-à-vis de laFrance comme je l'étais moi, avec ma famille mi-russe mi-algérienne.» J.SFAR
�� p. 24 à 30(*) C'est Jane Birkin qui a souhaité que sous le titre du film figure la mention "Un contede Joann Sfar", pour insister sur le fait que les dialogues et les situations ne sont pasforcément authentiques, même s'il est question de personnes qui ont réellement existé.
7
In the Air (UP IN THE AIR)Genre : comédieDe Jason Reitman • USA • 2009 • 1h50 • VOSTFAvec George Clooney, Anna Kendrick…
> L'odyssée de Ryan Bingham, unspécialiste du licenciement à qui lesentreprises font appel pour ne pas avoir àse salir les mains. Dans sa vie privée, celui-ci fuit tout engagement jusqu'à ce que sarencontre avec deux femmes ne le ramènesur terre…Fable morale, grand film classique, In The Air fait coup double : d'abord il confirme lestatut de grand conteur de Jason Reitman ( Juno , Thank you for Smoking ) Ensuite ilmarque le retour de Clooney aux affaires. Ces dernières années, l'acteur avait un peuperdu de son aura, mais dans ce film, il redevient impérial. Rendez-vous aux Oscars ,avec une nomination assurée pour George, probablement dans son meilleur rôle depuisHors d’atteinte . PREMIÈRE �� p. 26 à 30
A Serious ManGenre : comédie dramatiqueDe Joel Coen, Ethan CoenUSA • 2008 • 1h45 • VOSTFAvec Michael Stuhlbarg, Sari Lennick…
> 1967. Larry Gopnik, professeur dephysique dans une petite université duMidwest, vient d'apprendre que sa femmeJudith allait le quitter. Larry cherche
conseil auprès de trois rabbins...
Avec A Serious Man, les Coen ouvrent un chapitre nouveau dans leur filmo, offrant unde leurs longs métrages les plus personnels. Et un des plus hermétiques aussi avecson vocabulaire yiddish omniprésent et non sous-titré. La principale qualité du film,qui est de ne rien résoudre, risque aussi de provoquer la perplexité en dépit defréquents éclairs de génie (par exemple une prodigieuse séquence d’accident enmontage parallèle). PREMIÈRE �� p. 30
N O U V E A U T É S8
Mr. NobodyGenre : science-fictionDe Jaco van DormaelFRA / Belgique / Canada • 2009 • 2h18 • VOSTFAvec Jared Leto, Sarah Polley, DianeKruger…
> Un enfant sur le quai d'une gare. Le train va partir. Doit-il monter avecsa mère ou rester avec son père ? Une multitude de vies possiblesdécoulent de ce choix. Tant qu'il n'a pas choisi, tout reste possible…
NOTE D’INTENTION DU CINÉASTE : J'ai pris comme point de départ un court métrage quej'avais réalisé en 1982 : E pericoloso sporgersi. Un gamin court derrière un train avecdeux choix possibles : partir avec sa mère ou avec son père. (...) Je me suis renducompte que je ne cherchais pas à raconter quelque chose de binaire mais que j'étaisavant tout intéressé par la multiplicité et la complexité des choix. Quand on doit faireun choix, il n'y a jamais seulement deux options possibles mais une infinité quidécoulent des deux premières. C'est une arborescence. Avec ce scénario, j'avais enviede faire sentir ce gouffre né de l'infinité des possibilités. J. VAN DORMAEL �� p. 28
Pas si simple (IT'S COMPLICATED)Genre : comédie romantiqueDe Nancy Meyers • USA • 2009 • 2h • VOSTFAvec Meryl Streep, Alec Baldwin, SteveMartin…
> Jane a divorcé de Jake, et Jake s'estremarié avec une femme plus jeune.Quand Jane commence à sympathiser
avec Adam, un architecte qui travaille avec elle, et que Jake se met àregretter son remariage, les choses se compliquent...
Efficace, la scénariste et productrice de Divorce à Hollywood et du Père de la mariée,réalisatrice de Tout peut arriver, orchestre sa comédie typiquement hollywoodienne,dosage bien formaté d'humour, d'émotion et de trémolos. Epaulée par une Meryl Streepdont l'abattage n'est jamais pris en défaut, elle divertit, donne le sourire, rythme sonintrigue avec professionnalisme. LE MONDE �� p. 24
N O U V E A U T É S 9
Canine (KYNODONTAS)Genre : fable vénéneuse • Int -12 ansDe Yorgos Lanthimos • Grèce • 2009 • 1h36 • VOSTFAvec Christos Stergioglou, Michele Valley…
> Le père, la mère et leurs trois enfantsvivent dans les faubourgs d'une ville. Leurmaison est bordée d'une haute clôture. Lesenfants n'ont jamais franchi la clôture. Etpour cause...
La première séquence de Canine est suffisamment saisissante d'incongruité pourpermettre au film d'égrainer ensuite son incroyable postulat : et si des parentsdécidaient d'élever leurs enfants en dehors de tout contact avec le monde extérieur?La fable est cruelle, surréaliste, filmée avec un sang-froid pasolinien dont le jusqu'auboutisme suscite pas mal d'anxieuse curiosité. Couronné de prix, cette pépite ducinéma grec met en scène une parabole à la fois fascinante et glaçante. Un Prix UnCertain Regard 2009 amplement mérité ! Malaise assuré... NICOLAS MILÉSI �� p. 30
Sumô (A Matter of Size )Genre : film léger pour poids lourdsDe Sharon Maymon, Erez TadmorIsraël • 2009 • 1h32 • VOSTFAvec Itzik Cohen, Irit Kaplan, Dvir Benedek…
> Israël, de nos jours. Un jeune homme perdson travail de serveur en raison de son
obésité. Malgré ses efforts, il n’arrive pas à maigrir. Il est embauchécomme plongeur dans un restaurant japonais et découvre le sumô... Le cinéma israélien se... porte bien. Prenant le contrepied des nombreux dramespolitiques récents, Sumô nous emmène, de manière sympathique et inédite du côtéde la comédie assumée et traite d’un problème de société, tabou à l’écran : l’obésité.Comment vivre en étant obèse, comment tomber amoureux, comment travailler,comment trouver sa place ? Les réponses du film, quelquefois improbables, sontsouvent séduisantes. Les spectateurs de l’avant-première surprise ont trèsmajoritairement été conquis. Prônant la tolérance et l’ouverture face à la différenceculturelle, sexuelle, physique, une bonne suprise qui a remplacé la dentelle dudiscours par le cache-sexe peu israelien des lutteurs de sumô. F. AYMÉ �� p. 26 à 30
10 DÉCOUVERTES
Le ConcertGenre : champion du bouche-à-oreille De Radu Mihaileanu • FRA • 2008 • 2h • VOSTF • AvecMélanie Laurent, Aleksei Guskov, Dimitry Nazarov …
>Le réalisateur impose un rythme enlevé etpasse avec fluidité du rire aux larmes. Il tient sabarque avec fermeté et nous conduit là où ilvoulait, à cette formidable séquence du concert,superbement filmée et interprétée avec une rareintensité. LES FICHES DU CINÉMA �� p. 24
Le Père de mes enfantsGenre : drame • De Mia Hansen-Love FRA • 2009 • 1h50 • Avec Chiara Caselli…
Lumineux, d’abord rapide dans sa première moitié,puis ralenti ensuite, comme sonné par la mort, Le Pèrede mes enfants est un très grand film sur la famille etsa figure tutélaire, le père. S. AVONMAR 9 FÉV à 19h30 : SÉANCE-DÉBAT «JournéesNationales Prévention du Suicide», avec le Dr XavierPOMMEREAU, Responsable U.M.P.A.J.A. CentreAbadie et Patrick BAUDRY, Sociologue. AVEC SOS AMITIÉ
Vibrations Urbaines :33600 représente !Les VU, c'est aussi un grand projet d'animation locale, avec l'aide
et l'implication des structures d'animations pessacaises. Deux films en témoignent :> VU # 12 et En attendant le résultat de Frédéric PlénardPessac • 2009 • 0h26 et 0h08
> «VU #12» témoigne de l'organisation de la manifestation et de sondéroulement ; le second film restitue l'ambiance de l'atelier d'écritureRAP de Pessac Animation qui a participé au festival.MER 3 FÉV à 18h : Projection suivie d'une discussion avec le public et d’uneinterprétation de 3 titres live par les membres de l'atelier d'écriture.
AVEC LE SERVICE ANIMATION JEUNESSE DE LA VILLE DE PESSAC • TARIF : 4 €
S É A N C E S U L T I M O 11
POUR VOIR OU REVOIRLES MEILLEURS FILMS
DE L’ANNÉEavec le PASS TÉLÉRAMA
( dans les numéros des 13 et 20 janvier 2010 )
3€ la place de cinéma - �� p. 24
Un ProphèteGenre : du grand cinéma !
De Jacques Audiard • FRA • 2009 • 2h29
Avec Tahar Rahim, Niels Arestrup, Adel Bencherif…
> Condamné à six ans de prison, Malik ElDjebena, 19 ans, ne sait ni lire, ni écrire. À sonarrivée en Centrale, il tombe sous la couped'un groupe de prisonniers corses qui fait régner sa loi dans la prison...Le comédien Tahar Rahim est sans doute la révélation de l'année. Il porte toutes les scènesde A à Z, entre humilité et ténacité, entre maladresse feinte et esprit stratège. Allez voirUn prophète, vous retrouverez le goût du cinéma qui surprend, malmène et finalement
réjouit. F. AYMÉ
du 20 au 26 janvier, avec l’AFCAE12
IrèneGenre : sublime portrait • De et avec Alain CavalierFRA • 2008 • 1h25
> Irène et le cinéaste. Relation forte et enmême temps pleine d'ombres. Irènedisparaît. Reste un journal intime retrouvédes années après...La métaphore est la figure maîtresse de ce film
inoubliable. L’écriture aussi : filmée, lue, des années plus tard, véritable tempsretrouvé qui surgit des agendas anciens. Il faut certainement du génie pour fairedu si grand cinéma avec autant de sobriété. N. MILÉSI
FESTIVAL TELERAMA à 3 € l’entréeAdieu GaryGenre : impressionniste • De Nassim AmaoucheFRA • 2009 • 1h15 • Avec J-P. Bacri, Dominique Reymond…
> Au milieu de nulle part, une cité ouvrière vidéede sa population. Pourtant, certains habitantsont décidé d'y rester, plus par choix que par
nécessité… Mine de rien, Adieu Gary, par petites touches impressionnistes, dresse un portraitlucide et respectueux des “gens sans importance”. Il nous rappelle que l’on a besoin de croire enquelque chose, que pour avancer il faut qu’il y ait du sens dans ce que l’on fait et que les relationsentretenues soient sincères. Que des évidences bien sûr mais quand elles sont bien dites, ellesfont du bien. F.AYMÉ
WelcomeGenre : drame social • De Philippe LioretFRA • 1h50 • 2008 • Avec Vincent Lindon, Firat Ayverdi…
> Pour impressionner et reconquérir sa femme,Simon, maître nageur à la piscine de Calais, prend lerisque d'aider en secret un jeune réfugié kurde…Ni misérabiliste, ni ennuyeux, habile et sensible, Welcomeserait-il le premier film apte à sensibiliser un très large publicsur un sujet capital qui ne fait que passer sur les écrans télé ? On peut le croire. Àvous de nous le confirmer. F.AYMÉ
Les Herbes follesGenre : en liberté • De Alain ResnaisFRA • 2008 • 1h44Avec André Dussollier, Sabine Azéma…> Marguerite n'avait pas prévu qu'on luivolerait son sac à la sortie du magasin.Encore moins que le voleur jetterait le
contenu dans un parking. Quant à Georges, s'il avait pu se douter, il ne seserait pas baissé pour le ramasser... Les Herbes folles est la version allègre deCœurs, où la quête de l'âme sœur était crépusculaire. C'est aussi une comédie, où lavoix intérieure du protagoniste tourmenté fait assauts de facéties avec une autrevoix, celle d'un narrateur espiègle (Edouard Baer), qui rappelle que ces petits jeuxpassent par le langage. LE MONDE
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Inglourious BasterdsGenre : Tarantino • De Quentin TarantinoUSA / All • 2009 • 2h28 • VOSTFAvec Brad Pitt, Mélanie Laurent, Christoph Waltz…
> Dans la France occupée de 1940, ShosannaDreyfus assiste à l'exécution de sa famille
tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappede justesse... Bavard, violent, filmé au cordeau, très découpé, arythmique, désinhibéquant à toute vraisemblance historique, le film de Tarantino se regarde comme un purdivertissement émaillé d’un humour cinéphile souvent très ironique (Voir comment ilrègle la problématique de la langue qui doit être parlée dans le film !). N. MILÉSI
Whatever WorksGenre : comédie noire • De Woody AllenUSA • 2009 • 1h32 • VOSTFAvec Evan Rachel Wood, Larry David...
> Un homme excentrique se retrouve pris dansune série d'imbroglios amoureux impliquant sesamis de Greenwich Village…Woody Allen, réalisateur New Yorkais par excellence, est de retour dans sa villefétiche! Après s'être exilé à Londres pour les tournages de Match Point, Scoop et LeRêve de Cassandre, puis à Barcelone pour le tendre et acide Vicky Cristina Barcelona, levoilà de retour dans sa ville de prédilection, quatre ans après Melinda et Melinda.
L'Etrange histoirede Benjamin ButtonGenre : fable métaphysique • De David FincherUSA • 2009 • 2h35 • VOSTF • Avec B.Pitt, C.Blanchett…
> De 1918 à nos jours, l'histoire d'un hommehors du commun qui naquit à 80 ans et vécut
sa vie à l'envers… Une photographie élégante, une musique en osmose avec lesprises de vue, un dispositif narratif qui ne vous lâche pas : on a affaire à unmodèle de cinéma hollywoodien. La photogénie glamour des deux acteurs CateBlanchett et Brad Pitt est fascinante du début à la (presque!) fin. Cette Étrangehistoire… réalise le tour de force d'assurer le divertissement tout en brassant desnotions philosophico-ontologiques. N. MILÉSI
14 FESTIVAL TELERAMA à 3 € l’entrée
FESTIVAL TELERAMA à 3 € l’entréeMary et Max Genre : chef d’œuvre en stop-motionDe Adam Elliot • Australie • 2008 • 1h32 • VOSTF> Sur plus de vingt ans, d’un continent àl’autre, c’est l'histoire d'une relationépistolaire entre Mary Dinkle, uneaustralienne de 8 ans joufflue et solitaire, et
Max Horowitz, un juif new-yorkais obèse de 44 ans... Mary et Max est de ces filmsprofondément habités qui vous transportent dans un univers à nul autre pareil. Drôle, triste,cruel, enjoué, le récit est constellé de trouvailles visuelles et poétiques qui évitent tous lesécueils du cynisme. Une rareté poignante dont vous vous souviendrez longtemps ! N. MILÉSI
Harvey MilkGenre : militant • De Gus Van Sant • USA • 2h07 • 2009 • VOSTFAvec Sean Penn, Josh Brolin, Emile Hirsch…
> L'histoire vraie de Harvey Milk, élu de la mairie deSan Francisco, premier homme politique américainouvertement homosexuel… Gus Van Sant n’a pas oublié d’être fin. Il nous livre un film courageuxet honnête qui nous révèle une facette de l’Histoire des Etats-Unisméconnue tout en défendant une conception vertueuse de lapolitique. Autrement dit, ce que le cinéma américain sait faire de
mieux. F. AYMÉ
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Still WalkingGenre : drame sensible au pays du soleil levantDe Kore-Eda Hirokazu • Japon • 2009 • 1h55 • VOSTFAvec Hiroshi Abe, Yoshio Harada, Kirin Kiki…
> Une journée d'été à Yokohama. Unefamille se retrouve pour commémorer
la mort tragique du frère aîné, décédé quinze ans plus tôt ententant de sauver un enfant de la noyade... Still Walking invite à une ballade drôle, douce-amère, un peu à la recherche dutemps perdu. On en sort comme d'un séjour en famille, à la fois rasséréné etvaguement mélancolique. Mais ému surtout, devant tant de non-dits et desentiments mélangés. La vie, quoi. N. MILÉSI
FESTIVAL TELERAMA à 3 € l’entréeLe Ruban blanc (DAS WEISSE BAND)Genre : Palme d’Or • De Michael HanekeFRA/It/Autriche/All • 2009 • 2h24 • VOSTFAvec Christian Friedel, Ernst Jacobi…
> Un village protestant de l'Allemagne du Nord àla veille de la Première Guerre mondiale(1913/1914). D'étranges accidents surviennent et
prennent peu à peu le caractère d'un rituel punitif. Qui se cache derrièretout cela ? Le propos du cinéaste autrichien est à la fois éminemment moral et limpide.Pourtant, il n’est pas si fréquent sur les écrans. De plus, il est servi par une telle maîtrisede la mise en scène, qu’il s’impose comme une vérité qui dérange mais que l’on ne peutréfuter. Si vous n’avez qu’un film à voir... F. AYMÉ
VincereGenre : Prix du film d’Histoire 2009 • De Marco BellocchioFRA / It • 2009 • 1h58 • VOSTFAvec Giovanna Mezzogiorno, Filippo Timi…
> Dans la vie de Mussolini, il y a un lourdsecret que l'histoire officielle ne raconte pas :une femme, Ida Dalser, et leur enfant, BenitoAlbino... Biopic halluciné autour de la figure du Duce, entrecroisant les destinstragiques d'une maudite (Ida Dalser, femme oubliée de Mussolini) et de son fils cachévia une sorte d'histoire en creux du fascisme, Vincere dégage de sa forme opératique
une énergie furieuse, démente et crépusculaire. CHRONICART
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Le Temps qu'il reste(THE TIME THAT REMAINS)Genre : légitime défense artistique • De Elia SuleimanFRA / Palestine • 2009 • 1h45 • VOSTFAvec Saleh Bakri, Yasmine Haj, Leila Muammar…
> La vie d'une famille palestinienne de 1948 à nos jours. Le Temps qu’il reste, c'est un peu comme si Jacques Tati ou Buster Keaton avaientdélaissé les jours de fête, les vacances à la mer et autres cavalcades plus ou moinsamoureuses pour rentrer dans le champ de bataille israélo-palestinien. Une forme delégitime défense artistique, intelligente et salutaire, au moins intellectuellement. F. A
4,5,6,Mélie Pain d'épiceGenre : 4 courts métrages d'animationFRA / Suisse / Ecosse • 20090h51 • Dès 5 ans
> LA LEÇON DE NATATION : Jonas,cinq ans, va apprendre à nager… TÔT OU TARD : Un écureuil rencontreune chauve-souris solitaire... LE JOYEUX PETIT CANARD : Un petitgarçon et un drôle de canard découvrent qu'il faut parfois semontrer cruel pour être gentil. LE PRINTEMPS DE MÉLIE : Les festivitésdu carnaval battent leur plein au royaume de Balthazar. C’est alorsqu’une mystérieuse maladie « qui fait gonfler les ventres » sepropage…Un nouveau programme du studio d'animation Folimage avec l'attendue suite deL'Hiver de Léon, Le Printemps de Mélie. À voir en famille pour découvrir la richessedu cinéma d'animation européen ! ANNE-CLAIRE GASCOIN �� p. 28 à 30
MER 3 FÉV à 15h30 : CINÉGOÛTER > Séance suivie d’un goûter pour les enfants !EN PARTENARIAT AVEC LA BOULANGERIE PÂTISSERIE KERMABON
Moomin et la folleaventure de l’étéGenre : Marionnettes animéesDe Maria Llindberg • AUT/Pologne/Finlande1h14 • 2009 • Dès 5 ans
> Dans sa vallée, Moomin passe d’agréables moments en famille. Mais uneéruption volcanique entraîne une inondation qui pousse les Moomins àentreprendre un voyage riche en rencontres et en rebondissements…Avant d’être le héros d’un film, Moomin était le personnage principal d’une série d’albumsécrits par Tove Jansson pendant la 2e guerre mondiale. Depuis, on a pu le voir dans desbandes dessinées, une série animée, des spectacles de théâtre et même un opéra ! B.BEAUVY
�� p. 24 MER 20 JAN à 15h30 : SÉANCE ANIMÉE (film suivi d’une lecture)
Les tout P’tits Amoureux du Ciné 17
Les tout P’tits Amoureux du Ciné
La Princesse et la Grenouille Genre : Conte merveilleux • De Ron Clements etJohn Musker • USA • 2009 • 1h40 • Dès 5 ans
> La Nouvelle Orléans, les années 1920. Tiana, rencontre Ivan, une grenouille quin'est autre qu'un prince charmant ensorcelé par l'affreux Docteur Facilier …Après une dizaine d’années de compagnonnage entre les studios Pixar et WaltDisney, ces derniers reviennent à leurs premières amours, renouant avec latradition du conte de fées et du dessin animé traditionnel. Animation classiquedonc avec une mise en couleurs éclatante, un dessin tout en rondeurs, des décors“à l’ancienne” pour une histoire qui tient ses promesses. Un film destiné au publicfamilial, avec quelques pointes d’humour, nourri au vivier de la maison Disney. Ony retrouve la vivacité musicale des Aristochats, la “bonhomie animalière” du Livrede la jungle ou encore la poésie du monde imaginaire de Bernard et Bianca. Enquelque sorte un mini-festival Disney qui aurait choisi pour cadre inédit celui dela Nouvelle-Orléans, du jazz, du vaudou et - c’est une première - une heroine noirede peau. Tout un symbole dans l’évolution de la representation cinématographiqueaméricaine au temps du Président Obama. Avec en prime, une morale originale etplus fine qu’il n’y paraît, à discuter LONGUEMENT avec les enfants à la sortie : “ceque l’on souhaite n’est pas forcément ce qu’il nous faut”... F. AYMÉ �� p. 24 à 30
MER 27 JAN à 14h10 : Séance Art'O Ciné avec l'Artothèque de PessacAVANT-PREMIÈRE DIMANCHE 24 JANVIER à 10h45
Laban et LabolinaGenre : Aventures d'un gentil fantôme d'aprèsles livres de Inger et Lasse SandbergDe Lasse Persson, P.Ahlin, A.Jaworski etK.Nilsson • Suède • 2010 • 0h43 • Dès 4 ans
> Laban vit au château Froussard avecses parents et sa petite sœur Labolina. Il s'estime suffisamment grand pourfaire du baby-sitting, du camping ou même aider son père à hanter lechâteau. �� p. 26 à 30 MER 27 JAN à 16h : EN AVANT-PREMIÈRE !
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Les P’tits Amoureux du Ciné
Le Petit fugitif (LITTLE FUGITIVE)Genre : chef-d’œuvre méconnuDe Morris Engel, Ruth Orkin, Raymond AbrashkinUSA • 1953 • 1h20 • N&B • Dès 6 ansAvec Richie Andrusco, Richard Brewster…
> Brooklyn, années 50, Joey, 6 ans, persuadéd'avoir causé la mort de son frère, s'enfuit àConey Island, immense plage new-yorkaisedédiée aux manèges et à l'amusement. …
Filmé à la hauteur de son petit héros, ce chef-d'œuvre méconnu du cinématrouve enfin une vraie chance de rencontrer le jeune public. Joey nous emmènedans une balade au milieu des manèges du parc new-yorkais de Coney Island,et nul doute que vous serez tout aussi émerveillés que lui à la découverte deces attractions épatantes. Une vraie rareté, idéale pour commencer à se forgerune culture cinématographique ! ANNE-CLAIRE GASCOIN �� p. 24
Max et lesMaximonstres(Where the Wild Things are)Genre : Conte initiatique De Spike JonzeUSA • 2007 • 1h40 • Dès 8 ansAvec Max Records…
> « Un soir, Max enfilason costume de loup. Il fit une bêtise, et puis une autre… »Ainsi commence l'histoire imaginée et illustrée par MauriceSendak. C'était en 1963, et depuis, le succès de cet album nes'est pas tari…Ce célèbre conte nous plonge dans l'univers intérieur d'un petit garçon osantmanifester sa colère face aux adultes et laissant libre cours à sa rêverie. La magiedu livre passera-t-elle derrière le grand écran ? ANNE-CLAIRE GASCOIN �� p. 24
SAM 23 JAN à 14h10 : CINÉ, GOÛTEZ ! en partenariat avec l’ACPG(film précédé d’un conte par Monia et suivi d’un goûter !)
Les P’tits Amoureux du Ciné 19
UN FILM DE GENRE CHOISI PAR MARIESUIVI D’UN GENRE DE COCKTAIL PREPARÉ PAR MARIE
VENDREDI 12 FÉVRIER à 21hMayGenre : de l'art de se faire des amisDe Lucky McKee • USA • 2002 • 1h34VOSTF • Int -16 ansAvec Angela Bettis, Jeremy Sisto…
> May travaille dans uncabinet vétérinaire. C'est unejeune fille timide etcomplexée qui a beaucoup dumal à se faire des amis etdont l'attitude est étrangeaux yeux des autres. Ellepartage son appartement avec sa seule vraie amie, une poupée que lui adonné sa mère quand elle était petite. Un jour, elle flirte avec un jeunemécanicien intrigué par son attitude. Leur relation ne dure pas longtempset après d'autres brèves rencontres sans lendemain, May décide de sefabriquer elle-même un amant idéal...
Afin de bien commencer l'année, voici un premier film loin des gros sabots actuels dugenre. Un scénario pas vraiment cousu de fil blanc mais plutôt pachtwork, entredrame, humour et gore, piqueté ça et là de références subtiles, une actrice (incroyableAngela Bettis) qui se taille un rôle sur mesure en ciselant trouble, folie et étrangeté,enfin une réalisation subtile font de May un assemblage poétique et macabreterriblement attachant !MARIE CASTAGNÉ
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SOIRÉE GRAND CRU > JEU 11 FÉV à 19h30Une fois par mois, le jeudi, un grand film accompagné d’un grand vin.
Johnny GuitJohnny GuitarareeGenre : westernDe Nicholas Ray • USA • 1953 • 1h50 • VOSTFAvec Joan Crawford, Sterling Hayden, Ward Bond…
> Emma, notable du village, est jalouse deVienna, propriétaire fière et indépendante, dontle saloon est fréquenté par la bande du DancingKid. Lors de l'attaque d'une diligence qui coûte lavie au frère d'Emma, la bande est désignéecoupable et Vienna accusée de complicité...
Rivalité et haine sont ici Incarnées par deux femmes qui mènent la danse ets'affrontent. Cette entorse aux conventions ouvre une dimension nouvelleparfaitement exploitée par le film qui développe une tension dramatique et uneatmosphère passionnelle inhabituelle pour un western à laquelle s'ajoute uneintensité sexuelle latente dans les scènes réunissant le duo Crawford - Hayden.
FILM PRÉSENTÉ PAR MICHÈLE HÉDIN
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Genre : 4 courts métrages documentaires. Allpamanta, por la tierra de Sami Ayriwa Pilco(2000•0h27) > 1996. Des indiens et des paysanstransforment une colline du centre-ville de Quito enparc écologique.... Campesinas construyendo futuro de VerónicaLeón-Burch (2007•0h16) > Lors d’une rencontre de Via Campesina, despaysannes expriment leurs engagements quotidiens autour de laproblématique de la terre. . Guardando nuestra semilla de Verónica León-Burch (2004•0h15)> La lutte des « gardiens de semences » en Equateur.. Yacuyuyari, recuerdos de agua de Juan Pablo Barragán(0h11)> Une métaphore visuelle dénonçant les dégâts causés par l’exploitationcapitaliste de la nature.
Séance en présence d’un ou plusieurs intervenants - www.fal33.org
LA TERRE ET L’EAU EN AMÉRIQUE LATINE VENDREDI 12 FÉVRIER à 21h
Adrien Marquet, de Jaurès à Pétain…Genre : documentaireDe Barcha Bauer • Écrit par Michel CardozeFRA • 2008 • 0h52
> Adrien Marquet a été pendant cinquante ans le personnage absent del'histoire bordelaise : pourtant élu maire socialiste de Bordeaux en 1925 il y alaissé une forte empreinte jusqu'en 1944 ; exclu de la SFIO avant le FrontPopulaire il devient en 1940 et pour quelques mois ministre de l'intérieur dugouvernement Pétain à Vichy. Puis il ne cessera d'intriguer à Paris avec lesmilieux de l'ultra collaboration…« Pendant cinquante ans, chaque bordelais a vécu sans trop le savoir ou en l'oubliant, avecle témoignage des mandats du maire Marquet : régie du gaz, bourse du travail, stade,piscine, terrasses du jardin public. Et puis, la salle du conseil municipal de Bordeaux aligneles bustes de tous ses maires. Sous le regard virtuel et sans doute goguenard de Montaigne,celui de Marquet est là, entre Philippart et Audeguil, à sa place. Sans doute pour nous inviterà questionner le silence des statues et à raconter leurs histoires. MICHEL CARDOZE
En présence de Michel CARDOZE, Bernard LACAHAISE et Françoise TALIANO-DESGARETS
SÉANCE-DÉBAT22
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Walter, retour en résistanceGenre : documentaire • De Gilles PerretFRA • 2008 • 1h23 • Avec Walter Bassan...
> À travers l'histoire de Walter Bassan, ancien résistant, ancien déportéhaut-savoyard et sur fond de politique actuelle, deux questions se posenttout au long du film : « Qu'avons-nous fait des idéaux du Conseil Nationalde la Résistance? », « Résister se conjugue-t-il au présent ? »..."C'est un film magnifique, une leçon de civisme et de courage. Un élan d'optimisme."
RAYMOND AUBRAC >> Film suivi d’un débat avec André ROSEVEGUE,
coordonnateur des rencontres "La classe ouvrière, c'est pas du cinéma"et Jean-Marie TIXIER, Maître de conférences Bordeaux 4, président du Cinéma Jean Eustache.
SÉANCE CLINS D’ŒILMER 20 JANVIER à 19h
14H30 > Le Chemin de la mauvaise routeGenre : Cinéma-vérité • De Jean Herman • FRA • 1962 • 1h02Avec la voix de Jean-Louis TrintignantPour son premier documentaire, Jean Herman décrit le quotidien de Colette (19 ans)et de Jean-Claude (18 ans). Après une adolescence en maisons de correction, ils sesont trouvés. Jean Herman prend son sujet de front. Colette et Jean-Claude racontentleur histoire avec spontanéité et franchise. Si de ce film se dégage une vraie libertéde mise en scène dans le sillage de la Nouvelle Vague : le propos, très social, presque“coup de poing” annonce les engagements du cinéaste et de l'écrivain. Le film n'a paspris une ride, bien au contraire, et l'introduction, imposée par la censure de l'époque,est un régal ! F.AYMÉ
> Jean Herman qui deviendra Vautrin de Laurent Perrin . 0h56Pendant un demi-siècle Jean Herman, le cinéaste, et Jean Vautrin, l'écrivain, qui ne fontqu'une seule et même personne, ont offert une œuvre populaire, humaniste, engagée,passionnée. Laurent Perrin dresse un portrait tout en empathie, à travers desentretiens avec l'auteur, mas également avec ses nombreux complices : Jean Teulé (quiadapta en BD Bloody Mary), Jacques Tardi (qui adapta également en BD Le Cri du peuple),Dan Franck, avec lequel il signe le roman-feuilleton de Boro reporter... On découvre unparcours singulier, marqué par des rencontres magnifiques (Rosselini, Audiard) etmariant de manière improbable mais heureuse la gourmandise de Rabelais, la foliecréative de Dumas, la fantaisie de Queneau et la verdeur du “cinoche”, la noirceur dela série noire, sans oublier la vitalité politique, l'énergie citoyenne qui irrigue chacunede ses lignes. F.AYMÉ SÉANCE SUIVIE D'UN COCKTAIL
17H30 > Le Dimanche de la vieDe Jean Herman • FRA • 1967 • 1h30Avec Danielle Darrieux, Jean-Pierre Moulin, Jean Rochefort, Françoise Arnoul…
> Un soldat de deuxième classe se laisse épouser par une femme plus âgéeque lui…Quelle chance de pouvoir retrouver sur grand écran cette toute première fiction de JeanHerman. Une perle, une fantaisie tout droit sortie de l'imaginaire plus ou moinsautobiographique de Raymond Queneau (qui signa les dialogues). Tous les amoureuxde Queneau connaissent l'inénarrable, Valentin Bru, soldat balayeur, que l'on croiraitsorti d'un film de Jacques Tati ! Tout simplement invisible depuis des années, Le Dimanche de la vie va renaître sur l'écran de Pessac, et avec lui, une galerie d'acteurshaut en couleurs, parmi lesquels Françoise Arnoul qui sera présente. F.AYMÉ
HOMMAGE À JEAN VAUTRIN DIMANCHE 14 FÉVRIER
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Le cinéma Jean-Eustache, propriété de la Ville de Pessac est géré par l’Association CinémaJean-Eustache. Il est également adhérent à l’AFCAE et à l’Association des Cinémas deProximité de la Gironde... et en Aquitaine
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