chant de courses / tête en l ’a i rc h o r é g r a p h i e s y l v i e g u i l l e r m i n

d o s s i e r d e p r e s s e

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Tête en l’air, Chant de courses, avec ces deux pièces, Sylvie Guillermin revisi-

te 15 ans de création chorégraphique. Du solo à la pièce de groupe, de la ver-

ticalité à la musique classique autant de voies où la chorégraphe inscrit les

marques de son espace artistique.

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Un Sacre revisitéInspiré des mythes antiques païens, le Sacre du printemps de Stravinsky met en scène les sacrificeshumains destinés à assurer dans nos sociétés anciennes la pérennité du groupe. Celui de SylvieGuillermin pose à sa manière un regard sur ces nouveaux élus de notre temps. Elus ou sacrifiés, voilàtoute la question. Sur une version peu connue du Sacre interprétée au piano par Fazil Say, quatredanseurs dans les box d'un champ de courses raconteront leur sacre à eux…

Un Sacre superposéNé en 1970, Fazil Say est aujourd'hui un des pianistes les plus originaux de sa génération. Son génieréside dans son incroyable inventivité. Après 10 ans de travail, il propose une version à quatre mainsdu Sacre du printemps. Pour arriver à cela, il enregistre chacune des voix et les superpose ensuite.Abandonnant la richesse de la version symphonique, il donne à écouter un Sacre du printemps plusépuré. Cet espace laissé par la musique offrait une place de choix à la danse que Sylvie Guillermin etses danseurs ont choisi d'explorer aujourd'hui.

Un Sacre pour s’initierMusique classique, danse contemporaine... A première vue, le mélange avait tout pour refroidir lepublic peu habitué à la danse. Or, avec ses portes qui claquent, ses danseurs qui se lancent des défis,ce Sacre revu par Guillermin ne laisse pas indifférent le public. Mettant en scène de nombreux com-bats et de nombreuses joutes chorégraphiques, Chant de courses tient en haleine le jeune public quiau travers de cette pièce se raconte une véritable histoire. Stravinsky serait probablement surpris devoir comment à travers sa musique chacun s’invente sa propre version du Sacre...

Chorégraphie Sylvie Guillermin Assistante chorégraphe Déborah Salmirs Danseurs Smaïn Boucetta,Rémi Esterle, Eléonore Guisnet, Déborah Salmirs Musique Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky,version piano Fazil Say Scénographe Manuel Bernard Construction décor Claude ChaussignandRégisseur général Pierre Lanoue Costumes Déborah Benros Administration Stéphanie Nelson Chargéde projets Mathias Quillard

Production Figure 1 Coproduction S.A.N de Ville Nouvelle de L'Isle d'Abeau, La Rampe Echirolles, Villed'Echirolles, Le Grand Angle Voiron Avec le soutien du Conseil Général de l'Isère, de la Ville deGrenoble et de la Région Rhône-Alpes

En 1913, Stravinsky donne sa première représenta-

tion du Sacre du printemps. Les rythmes irréguliers

et les dissonances heurtées de cette pièce provoque-

ront de violentes réactions. En 2002, la compagnie

Sylvie Guillermin revisite l’univers du compositeur.

Rencontre sacrée entre la danse et le piano de Fazil Say...

Un projet entre la danse et le cirqueBien avant d’être chorégraphe, Sylvie Guillermin souhaite travailler sur la verticalité. Très vite, l’idéed’un solo sur perche prend corps. Après une collaboration avec Hervé Diasnas puis une formation àl’Ecole du cirque de Grenoble, Sylvie Guillermin concrétise ce solo. En 1988, L’île aux vents est pré-senté au public. Ce spectacle sera ensuite recréé en mai 1998 lors d’une résidence au théâtre duMerlan à Marseille. Henry Torgue reprendra la musique et le spectacle s’appellera désormais Tête en

l’air.

Un solo entre ciel et terreIncessants va et vient entre le monde d’en haut et d’en bas, entre le désir et la réalité, ce solo racon-te toute l’hésitation de l’homme et bien au delà ses peurs et ses tourments. L’évasion devient alorsl’ultime refuge. Accrochée à son mât comme à une branche d’arbre, la chorégraphe dessine ici lescontours d’une gestuelle féline parfois extrême. Fait de contrastes et d’une maîtrise technique épous-touflante, ce solo brille par une écriture chorégraphique précise et délicate qui ne s’est pas démen-tie depuis.

Une entrée en douceur dans la danse contemporaineMélangeant des moments de douceur et de poésie avec des temps plus rythmés et plus intenses,cette pièce offre aux spectateurs une diversité d’émotions. A l’occasion de tournées en milieu rural,Tête en l’air a su séduire un public parfois un peu réticent vis à vis de la danse contemporaine. Deplus avec ses 30 min et son univers proche du théâtre de marionnette, ce spectacle rencontre unevéritable adhésion après du public enfant. Ce petit personnage accroché seul sur sa perche luttantcontre les aléas de la vie ordinaire est un écho aux questionnements enfantins...

Chorégraphie Sylvie Guillermin Interprète Sylvie Guillermin Musique Henry Torgue ScénographeManuel Bernard Structure scénique Bernard Moine Régisseur général Pierre Lanoue CostumesEmmanuelle Besson Administration Stéphanie Nelson Chargé de projets Mathias Quillard

Version originale, L’île aux vents, créée en février 1988 à la Maison de la Culture de Grenoble.Spectacle recréé en mai 1998 au théâtre du Merlan, scène nationale de Marseille.

Alors qu’elle est encore interprète, Sylvie Guillermin met au point un solo où elle cons-

truit une danse sur une perche haute de 4 mètres. En 1988, L’île aux vents voit le jour.

Cette première création autour de la verticalité fait d’elle, cette même année, une choré-

graphe singulière et marque définitivement le style Guillermin.

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C’est en 1988 que Sylvie Guillermin crée sa compagnie de danse contemporaine avec un premier solosur une perche verticale, Tête en l’air. Conjuguant des soli et des créations collectives, elle élaboredes projets autour de la verticalité, la musique ou la littérature. Orfèvre du mouvement, poursuivantson chemin sans se soucier des modes, elle fait de la technique une des clefs de voûte de sa recher-che chorégraphique. La Compagnie, installée à Grenoble, mène régulièrement des actions de sensibi-lisation à la danse auprès du public. Après six ans de résidence au Grand Angle à Voiron (1994 /2000) puis à l'Isle d'Abeau, en partenariat avec le Service culture du SAN (2000 / 2006), laCompagnie entame une nouvelle résidence de trois ans au DÔME théâtre à Albertville (2007 / 2009).

Danser sur des perches, se déplacer sur cet objet, explorer le monde de la verticalité voilà à quoi rêveSylvie Guillermin alors qu’elle est encore interprète au sein de la compagnie de Hervé Diasnas. En1988, elle met au point un solo, Tête en l’air, où elle danse sur une perche de 4 mètres de haut. Dansce spectacle, Sylvie Guillermin conjugue toute sa finesse et sa grâce mais aussi une impressionnan-te technique. Cette pièce fera d’elle une chorégraphe reconnue. Depuis, elle n’a de cesse d’explorerla verticalité. Elle en fait même une des marques de fabrication de la compagnie. Près de la moitiédes pièces du répertoire sont des variations autour de l’univers vertical.

Alors qu’elle s’oriente vers la danse, Sylvie Guillermin étudie au conservatoire de musique de Lons leSaunier. Elle garde de cette expérience un goût très fort pour la musique, qui amènera une granderigueur dans son écriture chorégraphique. En 1992, elle travaille sur plusieurs pièces du compositeurfinlandais Jean Sibelius. Dans Little Stories, elle partage la scène avec un musicien. En 2003, ellecrée un solo sur la musique de Stravinsky avec le Quatuor Debussy et dans Chant de courses, ellerevisite le Sacre du printemps. Construit aussi autour des voyages, son répertoire raconte le Vietnam,la Finlande mais aussi d’autres voyages imaginaires autour des textes de Pessoa ou de Norge.

Pour beaucoup de chorégraphes, la technique est souvent envisagée comme un moyen pour réaliserleur création. Chez Sylvie Guillermin, elle est devenue une recherche à part entière. C’est sans doutesa recherche sur les perches qui lui a imposé toute cette précision dans le geste. Elle travaille sur lescontrastes dans l’ampleur, la vitesse et le rythme du mouvement... Elle a développé au cours de tou-tes ces années, une gestuelle féline et sauvage qui signe désormais son style.

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Déborah Benros costumesAprès un diplôme de maquillage à l’école Chauveau, Déborah Benros se lance définitivement dans lacouture. De 1986 à 1998, elle crée et réalise sa propre ligne de vêtements. De 1999 à 2003, elle acréé les costumes de la compagnie.

Manuel Bernard scénographe et éclairagisteAuteur des créations lumières de nombreux spectacles tant en France qu’à l’étranger depuis 1976,il a travaillé avec F. Blaska, J-C Gallotta, les Ballets de Genève et Bartabas. Il est aux côtés de SylvieGuillermin depuis 1995 comme éclairagiste et scénographe.

Smaïn Boucetta artiste chorégraphiqueD’abord formé au CNDC d’Angers, Smaïn Boucetta partage aujourd’hui son temps entre la formationet son travail de danseur au sein des compagnies Faizal Zeghoudi, Hors Champs et Nacer MartinGousset. Il participe à toutes les créations de la Cie Sylvie Guillermin depuis Chant de courses en2003.

Claude Chaussignand construction décorRéaliser les décors dont rêve Sylvie Guillermin, telle fut la mission de Claude Chaussignand. Avecson complice Pierre Ballandras, ils furent les rois pour inventer des structures alambiquées.

Rémi Esterle artiste chorégraphiqueDanseur et acrobate, il est passionné d'arts martiaux et de hip hop. Après une formation à l'écolede cirque Balthazar, il se perfectionne en karaté artistique avec Christophe Carrio et obtient la secon-de place aux championnats du monde WKA. Stéphane Dupré (ancien membre d'Archaos), directeurartistique de l'école Balthazar, le présente en 2001 à Guy Carrara. Il rencontre les autres artistes dela compagnie et participe à l'écriture et à la création de Margo et de Parallèle 26. Danseur pour laCie Art Terre dans la création “L'âge de..." (2005), il pratique également le taï chi avec Thierry Baedepuis 2004.

Eléonore Guisnet artiste chorégraphiqueFormée au CNSM de Lyon, Eléonore Guisnet débute sa carrière au CCN de Montpellier. Depuis 2002,date de sa rencontre avec Sylvie Guillermin, elle partage toutes les créations de la compagnie. Depuis2003, elle participe aux créations de la Cie Archosm.

Pierre Lanoue régisseur général et régisseur sonC’est d’abord comme compositeur que Pierre Lanoue fait ses premiers pas dans lemonde du spectacle. Formé très tôt au classique et au jazz, il compose pour laCompagnie Sylvie Guillermin les musiques de S’Trio, Bleu Terre et Refuge. Précieuxcollaborateur depuis 1991, Pierre Lanoue est tout naturellement devenu le régisseurgénéral de la compagnie.

Déborah Salmirs assistante chorégrapheElle débute sa carrière à New York en 1975. De 1982 à 1992, elle est interprète ausein du groupe Emile Dubois / Jean Claude Gallotta, puis de la Cie DIT / RobertSeyfried. Depuis 1994, elle est interprète au sein de la Cie Sylvie Guillermin et assis-tante chorégraphe depuis 1999.

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