CHU SAINTE JUSTINE - psychiatrie.umontreal.ca©montrer des techniques efficaces d’utilisation ......

51
HÔPITAL SAINTEJUSTINE Département de psychiatrie STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE CHU SAINTEJUSTINE 2012 Préparé par : Bernard Boileau, M.D. Coordonnateur de l’enseignement Département de psychiatrie Juin 2012

Transcript of CHU SAINTE JUSTINE - psychiatrie.umontreal.ca©montrer des techniques efficaces d’utilisation ......

HÔPITAL SAINTE‐JUSTINE Département de psychiatrie    

  

  

STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE  

CHU SAINTE‐JUSTINE   

2012     Préparé par :     Bernard Boileau, M.D.   Coordonnateur de l’enseignement   Département de psychiatrie    Juin  2012

INTRODUCTION  Il  me  fait  plaisir  de  vous  présenter  ce  cahier  où  nous  avons  rassemblé  des  documents susceptibles de vous être utiles en cours de réalisation de votre stage de pédopsychiatrie. Vous y trouverez les objectifs qui devraient servir de canevas aux apprentissages et aux compétences à développer, et nous vous encourageons à en discuter avec vos patrons à différentes étapes au cours de votre stage. Nous insistons sur la nécessité d’acquérir des connaissances pratiques qui vous donnent une vision d’ensemble et des notions de base intégrant toutes les dimensions de la  psychopathologie,  en  particulier  les  aspects  développementaux  qui  sont  cruciaux  dans  la pratique auprès des enfants et des adolescents.  UNITÉ D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE  Afin de favoriser le maximum d’expériences cliniques diversifiées et en accord avec les objectifs sur  l’enseignement  post‐gradué  en  psychiatrie,  définis  par  le  Collège  Royal  et  le  groupe  de travail de l’Association des Psychiatres du Canada voir document en annexe), nous avons mis en place l’Unité d’Enseignement clinique, constitué de deux modules :    

Clinique externe générale, clinique 0‐5 ans (comprenant les consultations ambulatoires et en Centres Jeunesse, l’hôpital de jour);les cliniques TDAH et Tourette 

Adolescence  (Unité d’hospitalisation  axée  sur  les  troubles psychotiques, de  l’humeur, les états suicidaires,  les troubles anxieux graves,  les troubles alimentaires sévères ainsi que  les  consultations  en  Centres  Jeunesse),  les  cliniques  spécialisées  des  troubles anxieux et des troubles de l’humeur, l’hospitalisation 6‐12 ans 

 Les résidents seront répartis pour une période de trois mois dans chacun de ces modules.  Les  apprentissages  seront  appuyés  par  de  nombreux  séminaires,  dont  le  Journal  Club,  le séminaire clinique de  l’Unité d’Enseignement,  le séminaire de  thérapie  familiale,  l’évaluation au miroir et le cours réseau de pédopsychiatrie.  Concernant la garde à l’Urgence, nous avons joint un document qui contient les directives utiles à  ce  contexte  clinique.  Le  carnet  de  route  devrait  vous  servir  à  baliser  le  parcours  de  vos apprentissages en  tenant compte des psychopathologies  rencontrées à différents âges, et des interventions  cliniques mises  en  pratique.  Enfin,  la  bibliographie  de  base  vise  à  signaler  les principaux  manuels  de  même  que  les  revues  publiées  dans  le  domaine,  et  quelques  sites Internet à consulter.   Je  vous  souhaite  la  plus  cordiale  bienvenue  et  espère  que  ce  stage  enrichira  autant  votre pratique future en psychiatrie générale que le parcours de formation de ceux qui se destinent à la pédopsychiatrie.      Bernard Boileau, M.D.     Coordonnateur de l’enseignement   

_ Page 1

_ Page 2

 

 UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL 

 DÉPARTEMENT DE PSYCHIATRIE 

 OBJECTIFS ET EXIGENCES DU STAGE OBLIGATOIRE DE 6 MOIS  

EN PÉDOPSYCHIATRIE  

2010    DÉFINITION  La psychiatrie est  la spécialité de  la médecine qui s’intéresse à  l’étude bio‐psycho‐sociale des causes,  l’évaluation,  diagnostic,  au  traitement  et  à  la  prévention  des  troubles  mentaux, émotionnels et comportementaux, qu’ils se manifestent seuls ou conjugués à d’autres troubles d’origine médicale ou chirurgicale.   OBJECTIFS GÉNÉRAUX DE LA FORMATION EN PSYCHIATRIE  Le  résident doit acquérir et démontrer des compétences vis‐à‐vis des  troubles psychiatriques, tant sur les plans des connaissances que des aptitudes et des attitudes. Il doit faire la preuve de toutes  ces habiletés  tout en  tenant  compte des  facteurs  liés au  sexe genre, à  la  culture et à l’ethnie dans chacun des domaines  suivants :  la pratique clinique,  la promotion de  la  santé  la gestion,  l’administration,  les méthodes de  recherche,  et  enfin  la présentation  et  l’analyse de données.  Après  avoir  terminé  le programme de  formation,  le  résident en psychiatrie  aura prouvé qu’il peut agir à titre de médecin‐consultant en psychiatrie. Il devra à cette fin :  • Démontrer une maîtrise efficace des connaissances  théoriques de  sa  spécialité, y compris 

des aspects pertinents des sciences médicales, humaines et sociales, ainsi que de la loi, telle qu’elle s’applique à la pratique de la psychiatrie; 

• Démontrer des techniques efficaces d’utilisation d’un modèle biologique, psychologique et social  intégré  sur  les  plans  du  diagnostic,  du  traitement,  de  la  réadaptation  et  de  la prévention  des  troubles mentaux  chez  des  individus  de  tout  âge  et  de  tout  niveau  de développement; 

• Démontrer  des  techniques  efficaces  de  communication  avec  les  patients,  les  collègues médecins, les étudiants et les autres professionnels de la santé; 

• Démontrer  la capacité de tenir régulièrement et en temps opportun des dossiers de santé complets et exacts; 

• Démontrer une habileté à  travailler  comme médecin efficace, efficient et  respectueux de l’éthique,  que  ce  soit  seul,  comme membre  d’une  équipe multidisciplinaire  ou  dans  un organisme  de  soins  de  santé,  en  adoptant  des  attitudes  fondées  sur  le  respect  et  une approche  sensible/empathique) envers  le patient,  les membres de  sa  famille,  l’équipe de soins de santé et la communauté; 

_ Page 3

• Démontrer une habileté à utiliser  la  technologie de  l’information pour optimiser  les  soins dispensés aux patients et l’acquisition continue du savoir; 

• Démontrer une habileté à  repérer des déterminants pertinents de  la santé mentale et  les milieux où ils se manifestent; 

• Démontrer  la  capacité  à  contribuer  efficacement  à  l’amélioration  de  l’état  de  santé  des patients  et  des  communautés  en  reconnaissant  les  situations  où  il  est  approprié d’intervenir. 

• Démontrer  une  habileté  à  évaluer  de  façon  critique  la  pertinence  et  la  portée  des publications  et  des  rapports  de  recherche  qui  ont  trait  à  la  pratique  et  à  l’étude  de  la psychiatrie. 

 Ces compétences essentielles sont décrites plus en détail dans les sections suivantes. Aux fins du présent  document,  le mot  « efficace »  signifie  l’application  utile  et  adéquate  de  la matière étudiée dans la résolution des problèmes cliniques.   OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DU STAGE OBLIGATOIRE DE SIX MOIS EN PÉDOPSYCHIATRIE    Durant  son  stage,  le  résident doit être exposé  à des expériences  cliniques  variées en  termes d'âges, de pathologies et de modalités thérapeutiques, et ce, dans diverses situations et devra acquérir :  • Des  connaissances  sur  le  développement  normal  de  l'enfant  et  de  sa  famille  selon  une 

perspective longitudinale.  • Des connaissances de base en psychopathologie de  l'enfant et de  l'adolescent permettant 

d'intervenir comme consultant auprès d'intervenants de première ligne. • Des  habiletés  de  base  ayant  trait  aux  techniques  d'entrevue,  à  la  gestion  de  cas,  à 

l'utilisation de l'approche pharmacologique et à la fonction de consultant en tenant compte de la réalité des soins partagés. 

 • Des  connaissances  sur  les  indications  de  référence  en  pédopsychiatrie  et  en matière  de 

priorisation des soins à donner.  À  la  fin de  sa  formation,  le  résident en psychiatrie  aura  acquis  les  compétences  suivantes et fonctionnera efficacement comme :  

_ Page 4

_ Page 5

 EXPERT MÉDICAL/EXPERT EN DÉCISION CLINIQUE  Les  spécialistes  possèdent  des  connaissances  théoriques  et  pratiques  définies  qu’ils  utilisent pour  recueillir  et  interpréter  des  données,  prendre  des  décisions  cliniques  appropriées  et exécuter des  interventions diagnostiques et thérapeutiques dans la sphère de leur discipline et de leur expertise. Leurs soins se caractérisent par une pratique clinique à jour, respectueuse de l’éthique et soucieuse du rapport coût/bénéfice, ainsi que par une communication efficace avec les  patients,  les  autres  prestataires  de  soins  de  santé  et  la  communauté.  Le  rôle  d’expert médical expert en décision clinique est  le pivot de  la  fonction du spécialiste et puise dans  les compétences  inhérentes  aux  autres  rôles  d’érudit,  de  communicateur,  de  promoteur  de  la santé, de gestionnaire, de collaborateur et de professionnel.   EXIGENCES GÉNÉRALES     • Démontrer  des  habiletés  quant  au    diagnostic  et  au  traitement  des  patients  de  façon 

éthique et efficace. • Savoir rechercher, synthétiser et appliquer l’information pertinente à la pratique clinique. • Offrir des services de consultation efficaces et opportuns au niveau du soin des patients, de 

l’éducation et des avis juridiques.   EXIGENCES SPÉCIFIQUES POUR LE STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE  

1. CONNAISSANCES  

• Le  résident  en  stage obligatoire de pédopsychiatrie doit  avoir  fait  la  synthèse de  ces connaissances  cliniques,  avoir  acquis  une  connaissance  approfondie  de  la  théorie fondamentale, des manifestations cliniques et des questions d’ordre thérapeutique, à la fois en milieux hospitalier et communautaire, dans les domaines suivants : 

théories principales du développement de l'enfant aux plans affectif, cognitif et social; 

étapes du développement aux plans neurologique, moteur et langagier;  symptomatologie  et  présentation  des  principales  psychopathologies 

rencontrées chez l'enfant et chez l'adolescent, telles que définies par le DSM‐IV;  problématiques  impliquant  la  co‐morbidité  en  pédopsychiatrie  (par  exemple, 

pathologies associées à l'hyperactivité, au retard mental, à la toxicomanie, etc.);  problématique des conduites suicidaires;  traitements psycho‐pharmacologiques chez les enfants et adolescents;  effets de la négligence, de l'abus physique ou sexuel ;   sensibilisation à la problématique des troubles d'apprentissage;   impact de la maladie mentale du parent sur ses enfants;  prise  en  considération  de  diverses  situations  de  stress  (divorce,  pauvreté, 

violence, maladie, etc.);  sensibilisation à l'évaluation des compétences parentales; 

_ Page 6

connaître  les  fondements et  le contexte d'application des  lois de  la protection de  la  jeunesse,  de  la  confidentialité  à  l’adolescence  et  de  la  protection  du malade psychiatrique; 

connaître  les  principes  qui  sous‐tendent  les  principales  modalités thérapeutiques et en apprécier les indications selon les paramètres de pratique de l'American Academy of Child and Adolescent Psychiatry; 

    

2. HABILETÉS CLINIQUES  • Le résident devra démontrer les habiletés générales afin d’évaluer, de diagnostiquer et 

de  traiter  les  enfants,  adolescents  et  leurs  familles, dans  tous  les  contextes  cliniques (urgence,  patients  hospitalisés  et  en  service  externe,  milieux  communautaires, établissements communautaires de soins de longue durée, écoles, etc.). Il devra à cette fin pouvoir (sans s’y limiter) : 

établir et maintenir des relations de travail efficaces;  

En  tenant  compte  du  niveau  de  développement  et  des modes  particuliers  d'expression  de l’enfant (et de l’adolescent) ainsi que des différents systèmes qui l’influencent ‐ famille, réseau social, école :  

procéder à une anamnèse complète et à un examen de l'état mental;  être en mesure d'établir un diagnostic  (y  compris  le diagnostic différentiel) et 

une formulation biopsychosociale du problème présenté en tenant compte des aspects transculturels; 

établir  un  plan  d'intervention  et  pouvoir  poser  les  principales  indications thérapeutiques  en  tenant  compte  des  interventions  de  réseau  et  des  actions préventives appropriées. Être capable d’identifier les facteurs de pronostic et de résilience; 

apprendre à communiquer efficacement et à décrire, verbalement et par écrit, les   éléments  pertinents  d'une  évaluation  et  apprendre  à  transmettre  un plan d'action aux parents, aux professionnels et aux médecins référents 

développer une capacité à faire face aux situations d'urgence les plus courantes (par exemple, idées suicidaires) et à évaluer les indications d’hospitalisation; 

être  capable  d’utiliser  les  compétences  spécifiques  d'une  équipe multidisciplinaire pour poser un diagnostic et planifier le traitement (indications d’évaluations complémentaires en psychologie, orthophonie, ergothérapie, etc.) 

utiliser différentes modalités thérapeutiques;  intervention de crise;  counselling parental;  quelques  modalités  psychothérapeutiques  parmi  les  suivantes: individuelle psychodynamique et cognitivo‐comportementale, familiale, de groupe, de milieu ; 

reconnaître les situations devant faire l'objet d'un signalement à la Direction de la Protection de la Jeunesse 

en  ce  qui  concerne  la  psychopharmacologie,  savoir  utiliser  les  principaux médicaments  prescrits  en  pédopsychiatrie,  en  connaître  les  indications  et  les limites ; 

_ Page 7

savoir reconnaître les principales interactions médicamenteuses.  gérer ses propres réactions face aux patients;  établir et  tenir, sur chaque patient, des dossiers médicaux précis et à  jour qui 

comportent  son  anamnèse,  des  résultats  d’examens  physiques  et d’investigations appropriés,  le diagnostic,  la compréhension de  la maladie et  le plan de traitement. 

    COMMUNICATEUR   Afin de prodiguer des soins humains ou diligents et de grande qualité, le spécialiste doit établir des rapports efficaces avec  les patients,  les autres médecins et  les autres professionnels de  la santé. Les techniques de communication sont essentielles au travail du spécialiste et nécessaires pour  obtenir  de  l’information  des  patients  et  des membres  de  leur  famille,  et  pour  leur  en donner. Ces techniques sont en outre cruciales pour comprendre les croyances, préoccupations et attentes des patients au  sujet de  leur maladie et pour évaluer  les  facteurs  clés qui ont un effet sur leur santé.     EXIGENCES GÉNÉRALES   Cette aptitude est au cœur même de  la pratique de  la psychiatrie, comme  l’indique  la section Expert  médical/expert  en  décision  clinique.  Les  techniques  générales  et  spécifiques supplémentaires de communication consistent aussi à : 

écouter efficacement;  discuter de renseignements appropriés avec l’équipe de soins de santé. 

  EXIGENCES SPÉCIFIQUES POUR LE STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE   • Dans  les meilleurs délais, donner aux patients (enfants et adolescents) et aux membres de 

leur  famille une  idée exacte,  claire,  cohérente des  recommandations de  traitement et du pronostic. 

• Transmettre  aux  collègues médecins,  aux  professionnels  impliqués,  des  renseignements pertinents et une opinion sur des cas cliniques, verbalement et par écrit, de façon efficace. 

  COLLABORATEUR   Les spécialistes travaillent en partenariat avec d’autres personnes qui prodiguent des soins à des personnes ou à des groupes précis de patients. Il est donc essentiel que les spécialistes puissent collaborer efficacement avec  les patients et une équipe multidisciplinaire d’intervenants de  la santé  pour  offrir  des  soins  optimaux  aux  patients  tout  en  participant  à  l’éducation  et  la recherche.  

EXIGENCES SPÉCIFIQUES POUR LE STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE  • Consulter efficacement d’autres médecins et professionnels de la santé. • Dispenser des  traitements en collaboration avec  les médecins de première  ligne, dans un 

projet de « soins partagés ». • Contribuer efficacement aux activités d’équipes interdisciplinaires. • Démontrer la capacité et la volonté d’enseigner à ses collègues et à ses étudiants, ainsi que 

d’apprendre d’eux. • Démontrer la capacité à collaborer avec les autres membres de l’équipe de soins de santé – 

en reconnaissant les rôles et les responsabilités de chacun. • Démontrer  la  capacité  de  faciliter  l’acquisition  de  connaissances  pour  les  patients,  les 

résidents, les étudiants et les autres professionnels de la santé et de contribuer à la création de nouvelles connaissances. 

  GESTIONNAIRE  Les  spécialistes  prennent  des  décisions  de  gestionnaires  dans  la  pratique  de  tous  les  jours, mettant en cause des ressources, des collègues, des tâches diverses, des politiques de santé et leur  vie  privée.  Ils  le  font  en  prodiguant  des  soins  à  leurs  patients,  dans  des  organismes professionnels et dans  le contexte plus général du système de soins de santé. Les spécialistes doivent donc pouvoir établir des priorités, s’acquitter efficacement de  tâches en collaboration avec  des  collègues  et  prendre  des  décisions  systématiques  sur  l’affectation  des  ressources attribuées aux  soins de  santé. Comme gestionnaires,  les  spécialistes  sont des  chefs de  file au sein d’organisations professionnelles et du système de santé canadien en constante évolution.   EXIGENCES GÉNÉRALES     • Utiliser  efficacement  ses  ressources  personnelles  et  celles  du  système  afin  d’établir  un 

équilibre  entre  les  soins  à  dispenser  aux  patients,  les  besoins  en  apprentissage  et  les activités externes. 

• Comprendre  et  utiliser  les  technologies  de  l’information  afin  d’optimiser  les  soins  aux patients, l’acquisition continue du savoir et autres activités. 

• Faire preuve de  jugement dans  l’utilisation des  ressources disponibles  avec  le  souci d’un rapport coût/bénéfice optimal. 

• Évaluer l’utilisation efficace des ressources.   EXIGENCES SPÉCIFIQUES POUR LE STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE  • Planifier  efficacement  l’utilisation du  temps professionnel,  en  appliquant  les  principes de 

gestion médicale, y compris :  l’aptitude à planifier un horaire de travail conforme à ses buts et ses obligations 

tant personnels que professionnels, et qui tient compte des besoins du service, de l’enseignement, des tâches administratives et de la recherche; 

_ Page 8

_ Page 9

l’établissement  de  priorités  réalistes  et  l’utilisation  efficace  du  temps  afin d’optimiser son rendement professionnel. 

 • Coordonner  les  efforts  de  l’équipe  de  traitement  en  utilisant  les  ressources  et  habiletés 

spécifiques des autres professionnels de la santé. • Connaître  les  ressources  communautaires  pertinentes  pour  les  patients  et  démontrer  la 

volonté de les orienter vers ces ressources.   PROMOTEUR DE LA SANTÉ   Les  spécialistes  reconnaissent  l’importance des activités de promotion et de défense d’idéaux pour  relever  les  défis  posés  par  les  facteurs  sociaux,  environnementaux  et  biologiques  qui déterminent  la  santé  des  patients  et  de  la  société.  Ils  considèrent  la  promotion  de  la  santé comme  un  volet  essentiel  et  fondamental  au  niveau  du  patient,  de  la  clientèle  et  de  la communauté en général. La promotion de  la santé s’exprime par  la voix  tant  individuelle que collective des spécialistes qui veulent influencer la santé publique et les politiques.   EXIGENCES GÉNÉRALES     • Identifier et  comprendre  les déterminants de  la  santé des patients et des  communautés. 

Reconnaître les enjeux où la promotion de la santé est indiquée pour l’un ou l’autre groupe et y réagir. 

  EXIGENCES SPÉCIFIQUES POUR LE STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE  • Se  sensibiliser  à  des  structures  de  gouvernance  en  santé  mentale  de  l’enfant  et  de 

l’adolescent • Se  sensibiliser  à  l’action  des  principaux  groupes  d’interventions  aux  échelons  régional, 

national et international.   ÉRUDIT   Les  spécialistes  cherchent  durant  toute  leur  vie  à  maîtriser  leur  domaine  d’expertise professionnelle.  Ils  reconnaissent  l’importance  de  se  former  de  façon  continue  et  de  donner l’exemple en la matière. Par leurs activités savantes, ils contribuent à l’évaluation, à la création et  à  la  compréhension  du  savoir  en  soins  de  santé  et  contribuent  à  l’éducation  de  leurs étudiants, à l’information judicieuse des patients et autres intervenants..   

EXIGENCES GÉNÉRALES     • Le  résident  aura  atteint  et  intégré  un  niveau  élevé  de  connaissances  scientifiques 

fondamentales en psychiatrie, et notamment en :  physiologie;  neuroanatomie;  neurochimie;  génétique;  épidémiologie et biostatistique;  pharmacologie;  méthodologie de recherche. 

• Comprend la nécessité de l’acquisition continue du savoir et s’engage à la pratiquer.  • Évalue de façon critique les sources d’information médicale.  • Intègre de l’information pertinente provenant de différentes sources. • Facilite la transmission pertinente d’information aux patients, au personnel, aux étudiants et 

aux autres professionnels de la santé.   EXIGENCES SPÉCIFIQUES POUR LE STAGE OBLIGATOIRE DE PÉDOPSYCHIATRIE  • Participer activement à des activités d’enseignement périodiques. • Se sensibiliser au domaine de la recherche en pédopsychiatrie. • Démontrer sa capacité à trouver des sources fiables d’information médicale et à les évaluer 

de façon critique. • Concevoir  et  appliquer  une  stratégie  personnelle  d’éducation  médicale  continue  en 

psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. • Faire une présentation dans le cadre de réunions scientifiques.   PROFESSIONNEL  Les spécialistes ont un rôle unique à jouer dans la société à titre de professionnels possédant des connaissances théoriques et pratiques spécialisées et des attitudes particulières qu’ils utilisent pour améliorer l’état de santé et le mieux‐être d’autrui. Les spécialistes sont voués aux normes les plus rigoureuses d’excellence en soins cliniques et d’éthique et s’efforcent sans cesse d’améliorer leur maîtrise de leur spécialité.  • Offrir des soins du plus haut calibre avec intégrité, honnêteté, compassion, et en respectant 

la diversité. • S’acquitter des obligations médicales, légales et professionnelles d’un psychiatre, y compris 

l’aptitude  à  exercer  la  psychiatrie  suivant  les  lignes  directrices  pertinentes  du  Code  de déontologie  (de  son ordre professionnel et) de  l’Association médicale  canadienne  (annoté pour la psychiatrie). 

    

_ Page 10

LE RÉSIDENT DÉMONTRERA LORS DE SON STAGE OBLIGATOIRE EN PÉDOPSYCHIATRIE :  • Des relations avec les patients fondées sur la collaboration et le respect, et qui tiennent 

compte des questions de genre, de la culture et des croyances spirituelles; • Sa fiabilité, son contrôle de soi et sa ponctualité; • Son acceptation de la supervision et de la rétroaction, et leur utilisation constructive; • Sa  connaissance  des  principes  de  la  déontologie  en médecine  et  en  psychiatrie  et  leur 

application; • Sa compréhension des règlements régissant l’accès du patient à son dossier médical dans le 

contexte de sa maladie et leur application; • Sa connaissance de ses propres limites.  De plus, • il  fera  preuve  de  sensibilité  et  d'ouverture  face  au  monde  intérieur  de  l'enfant  et  de 

l'adolescent; • il saura prendre sa place dans une équipe  interdisciplinaire et faire preuve de respect face 

aux autres membres de l'équipe; • il  aura  une  attitude  d'ouverture  face  aux  valeurs  culturelles,  religieuses  ou  sociales 

différentes; • il aura une attitude empathique et ouverte face aux parents en difficulté; • il sera sensible à l'état psychologique des autres membres de la famille; • il  reconnaîtra  les  aspects  contre‐transférentiels  en  jeu  dans  les  rencontres  avec  l'enfant, 

l'adolescent et ses parents.  

 Révisé selon le cadre des compétences CanMEDS – (2006) 

_ Page 11

_ Page 12

_ Page 13

_ Page 14

LISTE DES MÉDECINS PSYCHIATRES DÉPARTEMENT DE PSYCHIATRIE ‐ CHU SAINTE‐JUSTINE 

NOM DES MÉDECINS‐PSYCHIATRES  CLINIQUE  NB. ANNÉES PRATIQUE 

STATUT UNIVERSITAIRE 

MARIE‐CLAUDE BELISLE, M.D.    CLINIQUE EXTERNE, THÉRAPIE FAMILIALE  18  PROFESSEURE ADJOINTE DE CLINIQUE 

BERNARD BOILEAU, M.D.  COORDONNATEUR ENSEIGNEMENT CLINIQUE DES TROUBLES ANXIEUX 

27  PROFESSEUR ADJOINT DE CLINIQUE 

JOHANNE BOIVIN, M.D. CONSULTATION‐LIAISON  ADJOINTE AU CHEF DU DÉPARTEMENT DE 

PSYCHIATRIE 

27  PROFESSEURE ADJOINTE DE CLINIQUE 

MUTSUKO ÉMOND, M.D.  CLINIQUE 0‐5 ANS (CHEF DE SERVICE)  7  CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE 

PATRICIA GAREL, M.D.  UNITÉ HOSPITALISATION ADOLESCENTS CHEF DU DÉPARTEMENT DE PSYCHIATRIE 

23  PROFESSEURE AGRÉGÉE DE CLINIQUE 

YVON LACROIX, M.D.  CONSULTATION‐LIAISON – ONCOLOGIE  36   

MARIE‐PIER LARRIVÉE, M.D.  UNITÉ HOSPITALISATION ADOLESCENTS  6  CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE 

MICHEL LEMAY, M.D.  CLINIQUE 0‐5 ANS – CLINIQUE TED  34  PROFESSEUR TITULAIRE 

SUZANNE LÉPINE, M.D.  CONSULTATION‐LIAISON ‐ NEUROLOGIE  35  CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE 

FRANÇOIS MARANDA, M.D.  UNITÉ HOSPITALISATION ADOLESCENTS ET CH TROIS‐RIVIÈRES 

29  PROFESSEUR ADJOINT DE CLINIQUE 

JEAN‐JACQUES MARIER, M.D. CONSULTATION‐LIAISON – OBST‐GYNÉCO.  CLINIQUE EXTERNE ET CLINIQUE TROUBLES 

ANXIEUX 

27  CHARGÉ D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE 

NICOLE NADEAU, M.D.  CLINIQUE EXTERNE 6‐12 ANS  27  PROFESSEURE ADJOINTE DE CLINIQUE 

PIERRE‐OLIVIER NADEAU, M.D.  CLINIQUE DES ADOLESCENTS ET DES 

TROUBLES ALIMENTAIRES 4  CHARGÉ D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE 

SYLVAIN PALARDY, M.D.  CLINIQUE 0‐5 ANS ‐ CLINIQUE TED  26  PROFESSEUR ADJOINT DE CLINIQUE 

GILLES PELLETIER, M.D.  CLINIQUE EXTERNE – CONSULT NEURO. TDAH, CLINIQUE TOURETTE 

29  PROFESSEUR ADJOINT DE CLINIQUE 

LOUISE ROUSSEAU, M.D.  CLINIQUE EXTERNE 6‐18 ANS  32  CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE 

DIANE SAURIOL, M.D.  CLINIQUE EXTERNE ET CLINIQUE TDAH  14  PROFESSEURE ADJOINTE DE CLINIQUE 

HUGUES SIMARD, M.D.  CLINIQUE DES TROUBLES ANXIEUX  36  PROFESSEUR ADJOINT DE CLINIQUE 

MARTIN ST‐ANDRÉ, M.D.  CONSULTATION‐LIAISON – OBST. GYNÉCO CLINIQUE 0‐5 ANS 

20  PROFESSEUR AGRÉGÉ  DE CLINIQUE 

GENEVIÈVE TELLIER, M.D.  CONSULTATION‐LIAISON  25  PROFESSEURE ADJOINTE DE CLINIQUE 

VADNAIS, MAJORIE  CONSULTATION‐LIAISON – ONCOLOGIE  DÉBUT JUILLET 

2011 CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE 

CLAUDE VILLENEUVE, M.D.  CLINIQUE EXTERNE 6‐18 ANS CLINIQUE THÉRAPIE FAMILIALE 

40  PROFESSEUR ADJOINT DE CLINIQUE 

MARIANNA ZARRELLI M.D.  UNITÉ HOSPITALISATION  6‐18 ANS  (CHEF DE SERVICE) 

 13  CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE 

_ Page 15

Page 16

CADRE DE L’UNITÉ D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE   

 Notre  projet  pédagogique,  l’Unité  d’enseignement  clinique  vise,  comme  dans  les  autres  spécialités médicales, à valoriser  l’académisme et  la pédagogie, à  instaurer une hiérarchisation de  l’enseignement (depuis l’externat jusqu’au fellowship), ce qui nécessite de la part des patrons impliqués un engagement et une disponibilité à participer à tous les aspects de la vie départementale.   Chaque module tel que défini au schéma amènera  les résidents à être exposés à diverses situations et pratiques cliniques.  Nous  insistons sur  l’utilisation du carnet de route pour répertorier  les âges et diagnostics des patients rencontrés, ainsi que la participation du résident à différents types d’intervention.   Ce  stage  a  pour  but  de  familiariser  le  résident  avec  les  situations  cliniques  les  plus  fréquemment rencontrées, y compris des cas d’urgence, afin de devenir un consultant efficace auprès des intervenants de première ligne.  Le  stage  est  établi  selon  les objectifs du Collège Royal  et  les normes de  l’Association  canadienne de psychiatrie soit, la mise à jour des connaissances cliniques et théoriques et l’acquisition progressive des compétences CanMeds.  Les  patrons  offrent  supervision  et  un  modeling  tout  en  amenant  le  résident  à  une  autonomie progressive dans ses activités.   Les  résidents  rencontrent  le coordonnateur de  l’enseignement à  intervalles  réguliers au cours de  leur stage pour amener une rétroaction et des correctifs si nécessaire.   Pour chaque module de l’UEC, un responsable verra, en lien avec le coordonnateur de l’enseignement et la direction du Département, à coordonner le travail clinique et à s’assurer de supervisions régulières.    

 JOURNÉES D’INTRODUCTION À LA PÉDOPSYCHIATRIE 

 s’adressant aux médecins‐résidents en stage 

au Département de Psychiatrie de l’Hôpital Sainte‐Justine 

  

À TITRE D’EXEMPLE : 

PREMIÈRE JOURNÉE DE STAGE         

08h00  Accueil des médecins‐résidents  

Salle Justine Lacoste‐Beaubien 

   

10h30  Accueil au Département de Psychiatrie 

Salle 3819, 3ième étage bloc 8 

Dr Bernard Boileau de Dr Johanne Boivin 

   

11h00  Visite de l’Urgence et du Département 

Introduction au système de gardes 

 11h45 

 Maryse St‐Onge, Gestionnaire administrative Secrétaire à l’enseignement 

12h30                    Lunch offert aux résidents, psychiatres et invités 

14h00  Réunion avec les coordonnateurs de l’UEC 

      Docteurs :   

Bernard Boileau, Johanne Boivin, Patricia Garel, Sylvain Palardy, Geneviève Tellier 

DEUXIÈME JOURNÉE DE STAGE   

Salle 3807        09h00 à 11h30  La rencontre avec l’enfant et/ou l’adolescent :   spécificité de l’évaluation en pédopsychiatrie      Dr Johanne Boivin et Dr Patricia Garel       Coordination de l’enseignement  Janvier 2012 

Page 17

SÉMINAIRES D’ENSEIGNEMENT AUX MÉDECINS RÉSIDENTS  

À TITRE D’EXEMPLE : 

Séminaire de l’Unité d’Enseignement clinique 

Séminaire de cas complexes  (En alternance) 

Tous les  MARDis de 12h00 à 13h00   Séminaire de l’UEC  ‐  résident(e)s et externes 

Salle 3807  Séminaire de cas complexes  ‐  résident(e)s) 

Salle 3807 

 

Dr Bernard Boileau Dr Jean‐Jacques Marier 

 

Dr Johanne Boivin Dr Geneviève Tellier 

Journées académiques de l’Université de Montréal       Les mercredis a.m. et p.m. 

Obligatoire              Pav. Principal Univ. Montréal 

Journal Club  Salle 3807  Obligatoire 

Le JEUDI, de 12h00  à  13h30 les :   

 

 

Responsable   Dr Suzanne Lépine et coll. Ou   Réunions scientifiques départementales Le JEUDI, de 12h00 à 13h00  ‐  Salle 3807 

Selon calendrier des activités académiques 

Présentations scientifiques des résidentes senior   

Le JEUDI, de 12h00 à 13h30    Salle 3807 

Séminaire de thérapie familiale  Obligatoire 

Le MARDI, de 16h00 à 17h00          

Salle 1825‐1826   

Responsables :  

Dr Marie‐Claude Bélisle Dr Claude Villeneuve 

Séminaire d’entrevues de patients  Obligatoire 

Le VENDREDI de 08h00 à 10h00  les :    À déterminer Responsables Salle 1825‐1826 

Dr Geneviève Tellier Dr Johanne Boivin 

 

Page 18

CLUB DE LECTURE    Responsable :   Dr Suzanne Lépine     ℡ : 514.345.4931 poste 5737     Adresse courriel : suzanne_lé[email protected]  Dates :  selon horaire  

 DESCRIPTION DE L’ACTIVITÉ  1. Choisir et présenter un article récent (parution datant de moins de 12 mois) pertinent à la psychiatrie 

de l’enfance et de l’adolescence. 2. Résumer l'article en évitant une relecture. Durée : 20 minutes 3. Faire une analyse critique. Exemples : types d’étude, population cible, thème, procédure, qualité du 

contenu, coûts humains et financiers, aspects éthiques, caractère innovateur, pertinence p/r à votre pratique, etc. voir textes en référence. 

4.  Inviter les patrons à assister aux présentations.     

OBJECTIFS GÉNÉRAUX  Les résidents doivent : 

Développer  les  compétences  scientifiques  pour  sélectionner  et  présenter  un  article  selon  les critères d’évaluation critique du devis et des méthodologies de l’étude. 

Développer  les habiletés de communication adaptées aux participants du club de  lecture, soit les résidents et les pédopsychiatres du programme. 

Développer des habiletés technique requises à  l’élaboration du support visuel adéquat  lors de leur présentation.   

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES    Expertise médicale 

Connaître  les critères d’évaluation de  la scientificité des  recherches en pédopsychiatrie et des publications dans des revues avec comité de pairs. 

Connaître les diverses méthodologies utilisées dans les recherches en pédopsychiatrie  Connaître les notions biostatistiques appropriées au devis des études  Connaître la littérature pertinente aux articles présentés    Évaluer la valeur et la contribution de l’article aux connaissances actuelles dans ce domaine de 

recherche.   Discuter de la pertinence et des conséquences diverses de l’article, par exemple en clinique, en 

organisation des services, dans d’autres domaines de recherche, etc.    Connaître les enjeux éthiques de la recherche en pédopsychiatrie 

 

Page 19

Communication  Utiliser un mode et des outils de présentations appropriées  Exprimer ses idées de façon précise  Discuter d’une manière formelle et respectueuse  Capable de communiquer son point de vue de façon éclairée  Démontrer son intérêt et sa motivation pour présenter l’article choisi  Démontrer  tout  au  long  de  sa  présentation  de  bonnes  capacités  pour  engager  son  auditoire 

dans un processus d’écoute active afin de favoriser les interactions  lors de la discussion  Maîtriser le rythme du déroulement de sa présentation avec une bonne capacité d’élocution et 

de projection de voix adéquate pour faciliter la compréhension des participants.   Collaboration 

Démontrer de bonnes capacités de compromis en cours d’échange et de discussion  Capable d’accepter la critique constructive proposée par les intervenants  Démontrer une ouverture d’esprit pour accepter les suggestions des participants  Intégrer et prioriser les rôles CanMEDS 

  Gestion 

Respecter les échéanciers pour remettre son article, faire sa présentation et rendre disponible tout autre document qui lui serait demandé 

Réaliser sa présentation selon l’horaire qui lui est offert, en tenant compte du temps requis pour favoriser un échange et la discussion approfondie avec les participants.   

Discuter des enjeux de gestion ou d’organisation des services cliniques selon les données de l’étude et des discussions contenues dans l’article. 

Justifier les dépenses encourues par les recherches révisées dans l’article.  Démontrer les capacités de leadership lors des échanges avec les participants 

  Promotion de la santé 

Reconnaître les conséquences possibles des données présentées pour l’évaluation de la qualité de l’acte 

Reconnaître l’impact du sujet sur les patients et leurs familles  Discuter des retombées sur la promotion de la santé et des soins en centre tertiaire des données 

de l’étude et du sujet présenté dans l’article   Vérifier et discuter tout autre conséquence des données dans l’organisation des services de 

santé en milieu communautaire, en milieu urbain ou région éloignée.   

 Érudition 

Démontrer la volonté et l'habileté à perfectionner et à mettre en pratique l'art d'enseigner dans l'éducation des résidents et des autres professionnels de la santé; 

Démontrer de l'habileté à faire l'évaluation critique des ouvrages scientifiques qui sont présentés   

    

Page 20

Professionnalisme  Se comporter de façon appropriée sur les plans professionnel, personnel et interpersonnel.  Démontrer la capacité à reconnaître les limites de ses habiletés et de ses compétences et à 

demander les consultations disponibles  Démontrer une compréhension de l'importance de la confidentialité et du respect des droits 

d’auteurs    PARTICIPATION MINIMALE OBLIGATOIRE  

1 présentation de club de lecture durant son stage de pédopsychiatrie.  Peut  être  sollicité  à  participer  à  un  club  de  lecture  en  visioconférence  du  réseau  de 

pédopsychiatrie   CHEMINEMENT DU RÉSIDENT  

Le résident peut demander au responsable du stage de vérifier que  l’article qui  l’intéresse n’a pas  fait  l’objet  d’une  récente  présentation  et  peut  recevoir  tout  autre  guidance  qu’il  peut requérir. 

Le résident peut obtenir le soutien d’un chercheur, Dr Françoise Maheu pour tout soutien qu’il souhaite  obtenir  dans  l’analyse  de  la  méthodologie  ou  des  choix  d’analyse  statistiques  de l’article qu’il présente. 

Le résident remet à  la secrétaire de  l’enseignement  les références de  l’article qu’il présente et une copie de celui‐ci, dans un délai de deux  semaines précédent  sa présentation. Le  résident remet copie CD ou clef USB de sa présentation au terme de celle‐ci pour constituer une banque de présentations disponible aux résidents. 

  MÉTHODES D’ÉVALUATION 

L’évaluation  formelle  sera  faite  après  la  présentation  par  le  responsable  du  stage  avec  la participation du responsable de  l’enseignement aux résidents du programme de psychiatrie et de  tout psychiatre qui aurait  contribué à guider  le  choix ou  la présentation de  l’article par  le résident.  

  Une  feuille  d’évaluation  dont  la  version  a  été  entérinée  par  le  Comité  d’évaluation  du 

programme  de  la  Faculté  de Médecine,  de  l’Université  de Montréal  est  utilisée  à  cette  fin (version 12‐10‐2010)  

 BIBLIOGRAPHIE    

1. Module d’autoformation no 18, Lire ou ne pas lire6 ou La lecture critique et efficace des textes scientifiques  en médecine  familiale, Nicole Audet,  Fédération des médecins  omnipraticiens d Québec. 

 2. Jenick Milos Méta‐analyse  en médecine,  Évaluation  et  synthèse  de  l’information  clinique  et 

épidémiologique, Edisem, 1987    

Page 21

PRÉSENTATIONS SCIENTIFIQUES DES RÉSIDENTS SÉNIORS   Responsable :   Dr Bernard Boileau     ℡ : 514.345.4931 poste 5752     Adresse courriel :  [email protected]     

  Les résidents séniors doivent faire une présentation semestrielle lors du stage au CHU Sainte‐Justine. Compétences concernées :  ▪  Érudition   ▪  Communication.  

Page 22

LES SÉMINAIRES  

 SÉMINAIRE DE L’UNITÉ D’ENSEIGNEMENT CLINIQUE Les mardis à chaque deux semaines de 12h00 à 13h00 Responsable:  Dr Bernard Boileau et Dr Jean‐Jacques Marier  

 Ce séminaire, qui se tient une fois par deux semaines, se veut un lieu d’échanges autour cas cliniques vus soit  en  externe,  à  l’interne  ou  à  l’Urgence.  Une  emphase  particulière  sera  mise  sur  les  techniques d’entrevue,via l’enseignement aux externes en stage dans notre département.  Les  résidents  présentent  dans  un  contexte  informel  des  situations  de  la  pratique  courante particulièrement illustratives des problématiques rencontrées le plus fréquemment en pédopsychiatrie.   On  discute  de  questions  ayant  trait  à  l’évaluation  diagnostique  et  à  la  conduite  clinique  de  ces  cas. L’expertise spécifique des patrons rassemblés au séminaire devrait permettre de définir une démarche appropriée,  formuler  des  hypothèses  diagnostiques  et  spécifier  des  pistes  et  des  modalités  de traitement dans chaque cas.    Ce séminaire se veut avant tout un  lieu de transmission des principes essentiels à  la clinique dans une optique qui se veut large et intégrative en considérant les aspects fondamentaux de la pratique du futur psychiatre généraliste auprès des enfants et des adolescents.   CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES POUR LA FORMATION DES RÉSIDENTS EN PÉDOPSYCHIATRIE  CONNAISSANCES SPÉCIFIQUES  Expertise médicale 

Connaître en profondeur  les manifestations cliniques de  la psychopathologie de  l’enfant et de l’adolescent telle que définie dans le DSM‐IV‐TR 

Connaître  l’impact des diverses situations de stress familial sur  la psychopathologie de  l’enfant et de l’adolescent 

Connaître les paramètres de l’évaluation des compétences parentales  Connaître l’impact de la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent au niveau familial 

  Communication 

Connaître les techniques d’entrevue permettant d’obtenir des renseignements pertinents et les points de vue des enfants, des adolescents et de leurs familles sur les problèmes présentés afin d’établir une compréhension commune 

Connaître les paramètres permettant de développer des relations thérapeutiques basées sur la confiance et respectueuses de l’éthique avec les enfants, les adolescents et leurs familles 

    

Page 23

 Collaboration 

Connaître  les  leurs  rôles  et  leurs  responsabilités  au  niveau  de  la  formation  des  étudiants  en médecine au niveau de l’externat 

 Érudition 

Connaître  différentes  stratégies  d’enseignement  afin  de  favoriser  l’apprentissage  chez  les étudiants de médecine au niveau de l’externat 

Connaître les objectifs et les étapes de l’Apprentissage au Raisonnement Clinique (ARC) dans le cadre de la formation des étudiants en médecine au niveau de l’externat 

  COMPÉTENCES SPÉCIFIQUES  Expertise médicale 

Pouvoir  intégrer  les différents niveaux de connaissances sur  la psychopathologie de  l’enfant et de l’adolescent afin de proposer des hypothèses diagnostiques 

Pouvoir intégrer les différentes modalités thérapeutiques auprès des enfants, des adolescents et de leurs familles afin d’en apprécier les indications et de justifier leurs applications 

 Communication 

Développer des aptitudes pédagogiques et de communication afin de promouvoir une meilleure compréhension de  la psychopathologie de  l’enfant et de  l’adolescent auprès des étudiants en médecine au niveau de l’externat 

Développer des habiletés pour les techniques d’entrevue auprès des enfants, des adolescents et de leurs familles 

  Collaboration 

Participer  activement  à  l’enseignement  de  l’Apprentissage  au  Raisonnement  Clinique  (ARC) auprès des étudiants en médecine au niveau de l’externat 

  

Page 23

SÉMINAIRE DES CAS COMPLEXES Les mardis à chaque deux semaines de 12h00 à 13h00 Responsables : Dr Johanne Boivin et Dr Geneviève Tellier  

 DESCRIPTION DU SÉMINAIRE      Le séminaire a  lieu aux 2 semaines et a une durée d’une heure. Ce séminaire est un  lieu de discussion entre les résidents juniors et séniors s’adressant aux enjeux relationnels et thérapeutiques difficiles. Ce séminaire  se  déroule  de  façon  informelle  à  partir  de  présentation  d’une  seule  situation  clinique  par séminaire.   OBJECTIFS CANMEDS  Expertise médicale  

Le résident améliorera  la reconnaissance des  limites de  l’expertise médicale et des sentiments d’impuissance qui s’y rattachent.  

Le résident développera sa capacité à prodiguer des soins respectueux des enjeux éthiques axés d’abord sur le patient et sa famille.  

Le  résident développera  sa  capacité à  reconnaître  l’impact d’un  trouble psychiatrique  chez  le patient et sa famille et à intervenir pour favoriser une adaptation optimale  

Le résident améliorera sa capacité à reconnaître les attentes du patient, celles du parent, celles de l’expert médical et leur caractère parfois irréconciliable.  

Le  résident  développera  sa  capacité  à  départager  les  éléments  rattachés  à  un  diagnostic psychiatrique et les facteurs familiaux contributifs à la symptomatologie 

 Communication  

Le  résident  améliorera  sa  capacité  à  communiquer  sa  compréhension  et  les  objectifs thérapeutiques.  

Le résident améliorera sa capacité à arriver au meilleur consensus respectueux des besoins du patient.  

Le résident apprendra à communiquer sa position en fonction d’enjeux éthiques avec les autres professionnels tout en améliorant sa capacité à arriver à un consensus optimal.   

 Collaboration  

Le résident développera sa capacité à mieux collaborer avec les différents spécialistes médicaux et plus particulièrement lorsqu’il y a chevauchement des expertises.  

Le résident développera sa capacité à mieux collaborer avec les différents professionnels et plus particulièrement lorsqu’il y a chevauchement des expertises.  

Le  résident  développera  sa  capacité  à  amener  le  parent  à  collaborer  aux  objectifs thérapeutiques importants pour le patient.  

 Gestion  

Le résident développera sa connaissance des ressources du milieu, mais surtout de leurs limites.  Le résident apprendra à faire des choix thérapeutiques en fonction des limites des ressources en 

apprivoisant les enjeux éthiques qui s’y rattachent.   

Page 24

 Promotion de la santé   

Le résident apprendra à reconnaître  les répercussions des abus de substance sur des  troubles psychiatriques  en  reconnaissant  les  limites  d’intervention  et  en  développant  sa  capacité  à persévérer dans son plan de traitement avec collaborateurs.  

  Érudition    

Développer ses habilités à intégrer les différents niveaux de compréhension de cas complexes.    Professionnalisme   

Le résident développera sa capacité à adopter une attitude professionnelle et respectueuse face un patient et sa famille et plus particulièrement lorsque les objectifs thérapeutiques ne vont pas dans le même sens que ceux du médecin. 

Le résident développera sa capacité à adopter une position professionnelle et respectueuse face aux  médecins  des  autres  spécialités  ou  professionnels  et  plus  particulièrement  lorsque  les positions face à des enjeux éthiques diffèrent.  

  

Page 25

SÉMINAIRE DE THÉRAPIE FAMILIALE AUX RÉSIDENTS EN PSYCHIATRIE AU CHU SAINTE‐JUSTINE Responsables du séminaire :   Claude Villeneuve, M.D.         Marie‐Claude Bélisle, M.D.  

 OBJECTIFS  Le  séminaire  vise  à  sensibiliser  le  résident  à  l’importance  de  la  famille  en  psychiatrie  et  au développement de compétences qui s’y rapportent. À cette fin,  le résident doit, entre autres, se familiariser avec l’entretien familial. Au cours de cet entretien, les forces et les vulnérabilités de la famille  doivent  être  considérées  de  même  que  la  récurrence  possible  de  mécanismes intergénérationnels pathologiques. Le résident doit également évaluer le climat émotionnel de la famille,  son  organisation  et  sa  compétence  à  résoudre  les  problèmes.  Ce  séminaire  devrait permettre  d’inclure  les  facteurs  familiaux  dans  la  formulation  diagnostique  et  d’impliquer  la famille dans le traitement s’il y a lieu.   MÉTHODE  L’enseignement  est  surtout  d’ordre  pratique  et  met  l’accent  sur  l’entretien  familial  initial. Cependant,  les concepts de base de  la  thérapie  familiale sont également abordés. Les  résidents observent des entretiens  familiaux derrière un miroir sans  tain et participent à  la discussion qui suit. Après  l’observation d’un certain nombre d’entretiens,  ils sont  invités à  faire eux‐mêmes un entretien au miroir.   PLAN  Le séminaire aura lieu à partir du 25 janvier 2011, le mardi de 16h00 à 17h00, chaque semaine. Se référer aux objectifs de stage CanMEDS.   TEXTES SUGGÉRÉS Barrelet, L. & Merlo, M. (2006).  Formation à la systémique.  Psychothérapies, 26(4), 233‐239.  Elkaïm, M. (éd.) (1995).  Panorama des thérapies familiales, Paris :  Seuil.  Nichols, M.P. & Schwartz, R.C. (1996). Family therapy.   Concepts and methods, (3th ed.), Boston: Allyn and Bacon.  Villeneuve, C., & Toharia, A.  (1997).   La  thérapie  familiale apprivoisée, Montréal :   PUM et Erès (France).  Villeneuve,  C.  (2006).  L’intervention  en  santé mentale.  Le  pouvoir  thérapeutique  de  la  famille, Montréal : PUM.  Janvier 2011 

Page 26

SÉMINAIRE D’ENTREVUE DE PATIENTS 

ACTIVITÉ D’ÉVALUATION AU MIROIR   Patrons responsables: Dr Johanne Boivin  et Dr Geneviève Tellier Les vendredis de 08h00 à 10h00     

 Ce  séminaire  vise  à  porter  une  attention  particulière  à  l’observation  directe  de  la  technique d’entrevue. Il contribue aussi à favoriser la réflexion sur les compétences Can‐Meds.  

DESCRIPTION DU SÉMINAIRE   Le séminaire a  lieu habituellement aux 2 semaines.  Il se déroule sur une durée de 2 heures. Le résident rencontre un patient durant une période de 50 minutes, prépare sa présentation durant 10  minutes  et  fait  une  présentation  de  20  minutes  incluant  l’identification,  la  raison  de consultation,  les antécédents personnels médicaux et psychosociaux,  les antécédents  familiaux, les habitudes, la maladie actuelle, l’histoire développementale, l’examen mental, une formulation de synthèse,    l’impression diagnostique selon  les 5 axes du DSM  IV TR,  le diagnostic différentiel, l’investigation  sur  les  plans  biologique,  psychologique  et  social,  les  recommandations thérapeutiques sur  les plans biologique, psychologique et social.  Il terminera par une évaluation du  pronostic.  Le  résident  bénéficie  par  la  suite  d’une  rétroaction  immédiate  de  la  part  de  ses collègues et des 2 patrons en présence au sujet de la technique d’entrevue et des différents rôles CanMEDS.    OBJECTIFS CANMEDS  Expertise médicale   

Le  résident  développera  sa  capacité  à  poser  un  diagnostic  psychiatrique  de  façon rigoureuse en se basant sur l’histoire et l’examen mental.  

Le résident développera sa capacité à reconnaître les limites d’un seul temps d’évaluation et  la  nécessité  de  compléter  l’évaluation  par  une  seconde  entrevue  dont  il  ciblera  les objectifs et/ou la nécessité de complément d’évaluation avec  d’autres professionnels.  

Le  résident développera  sa capacité à  reconnaître  les enjeux développementaux et  leur influence sur une symptomatologie psychiatrique. 

Le  résident  développera  sa  capacité  à  reconnaître  les  répercussions  d’un  trouble psychiatrique sur le développement d’un enfant ou un adolescent.  

Le  résident  sera  sensibilisé  aux  enjeux  éthiques  autour  de  l’annonce  d’un  diagnostic psychiatrique.  

 Communication  

Le résident développera sa capacité à poser des questions appropriées au développement cognitif de l’enfant ou de l’adolescent.  

Le  résident  développera  sa  capacité  à mette  en  place  un  climat  empathique  propice  à l’établissement d’un bon lien thérapeutique.  

Page 27

Le  résident  développera  sa  capacité  à  bien  communiquer  aux  résidents  et  patrons  en présence un  résumé approprié de son histoire,  impression diagnostique,  formulation de synthèse et plan d’investigation et thérapeutiques dans un temps limité. 

 Collaboration  

Le résident devra  intégrer dans son plan d’investigation  l’apport des évaluations d’autres professionnels et apprendre à bien les cibler en les justifiant.  

Le résident devra intégrer dans son plan de traitement l’apport d’autres professionnels et apprendre à bien les cibler en justifiant.  

Le  résident  développera  sa  capacité  à  collaborer  à  l’enseignement  de  ses  collègues résidents en donnant une rétroaction authentique et constructive au sujet des  forces et points à travailler.  

 Gestion  

Le résident développera sa capacité à compléter une évaluation dans un temps  limité et relativement court.  

Le résident développera sa capacité à cibler les éléments les plus pertinents à évaluer.   Le résident développera sa capacité à cibler les éléments les plus pertinents à présenter.   Le  résident  développera  sa  capacité  à  cibler  les  interventions  investigatrices  et 

thérapeutiques  les  plus  pertinentes  dans  un  but  d’utilisation  optimale  de  ressources limitées. 

  Promotion de la santé :  

Le  résident  développera  sa  capacité  à  intégrer  dans  son  évaluation  les  facteurs d’habitudes de vie contributifs à  la symptomatologie et plus particulièrement  l’utilisation de substance. 

Le résident développera sa capacité à donner une  juste place à ces  facteurs d’habitudes de  vie  dans  la  genèse  d’une  symptomatologie  psychiatrique  sans  les minimiser  ni  les exagérer. 

 Érudition  

Le  résident  approfondira  ses  connaissances  à  partir  de  l’exposition  clinique  et  des connaissances de ses collègues au sujet des enjeux cliniques en présence.  

 Professionnalisme  

Le résident est encouragé à adopter une attitude empathique et respectueuse envers  le patient qui accepte de participer au séminaire.  

Le  résident  développera  sa  capacité  à  donner  une  rétroaction  aux  autres  résidents  de façon professionnelle, respectueuse, constructive en ciblant autant les points forts que les points à améliorer.  

       

Page 28

SÉMINAIRE DE LA CLINIQUE 0‐5 ANS  Patron responsable: Dr Mutsuko Émond Les jeudis, une fois par mois, de 8h30 à 10h00.  

  OBJECTIFS CANMEDS  Expertise médicale  

À partir de discussions de  cas  complexes, développer  l’expertise  clinique en psychiatrie périnatale et du jeune enfant 

  Érudition  

À  partir  du  partage  de  la  littérature  scientifique,  faciliter  l’érudition  et  le  transfert  des connaissances en psychiatrie périnatale et du jeune enfant. 

 Communication   

Offrir  l’occasion  aux  professionnels  et médecins  de  la  clinique  de  communiquer  leurs réflexions et connaissances spécifiques sur des thèmes choisis en psychiatrie périnatale et du jeune enfant. 

 Collaboration  

Créer un cadre de travail interdisciplinaire qui permette à chaque discipline d’apporter son éclairage sur les situations cliniques présentées. 

 

Page 29

LES GARDES À L’HÔPITAL SAINTE‐JUSTINE  

FRÉQUENCE :  4 jours/période, dont une journée de fin de semaine    HORAIRE :  Du lundi au vendredi, de 8h00 à 8h00 le lendemain             Samedi, dimanche et jours fériés, de 8h00 à 8h00 le lendemain  N.B.:  Les  consultations  demandées  entre  19h00  et  8h00  (sauf  urgence  psychiatrique majeure  ou demande expresse du pédiatre) sont prises en charge le lendemain. Les patients visés par cette mesure sont,soit gardés en salle d’observation à  l’urgence ou,après avoir reçu  leur congé par  le pédiatre de garde,reviennent le lendemain matin pour être évalués par l’équipe des crises, y inclus le résident de garde.  Les  consultations  des  vendredis  et  samedi  demeurent  sous  la  responsabilité  du  résident. (Durant la fin de semaine, il n’y a pas d’équipe de crise).  LIEU:  La plupart des consultations sont demandées à  l'Urgence, mais  il est possible d'être appelé 

dans tout l'hôpital, en particulier :  

Urgence  :   Étage 1, bloc 3 (Tél: 5340)   Unités psychiatriques :  ‐adolescent, étage B, bloc 7 (tél: 4683) 

          ‐infantile, étage C, bloc 8 (tél: 4756)  

Unités pédiatriques :  ‐adolescent, étage 7, bloc 3  (tél: 4851)           ‐soins intensifs, étage 3, bloc 2 (tél: 4708)  

et de l'Unité d'Obstétrique.    SAC DE GARDE:  Ce sac contient  le téléchasseur,  le  livret de  la sectorisation psychiatrique régionale et provinciale,  le mini DSM‐IV.  Un deuxième sac est disponible  le week‐end. À  la fin de sa garde,  le résident dépose  le sac dans  le casier du prochain résident de garde (au secrétariat à l'étage A).  Des feuilles d'Autorisation pour obtenir des renseignements confidentiels sont également disponibles et doivent dans  la majorité des cas être  remplies à  l'urgence  (ce qui  facilite  la  suite de  la prise en charge. 

Page 30

TÉLÉCHASSEUR : La téléphoniste au 4788 doit être informée de votre numéro de téléavertisseur et peut toujours être rejointe  pour  obtenir  le  patron  de  garde,  que  ce  soit  sur  son  téléavertisseur  ou  à  son  domicile personnel.   Les appels de l'extérieur s'inscrivent sur le téléavertisseur par un numéro à trois chiffres commençant par  3  (ex.:  310) .  Il  est  conseillé  tout  de même  d’appeler  au  4788.  La  téléphoniste  pourra  vous indiquer qui cherche à vous  rejoindre.  Il peut  s'agir d'un appel provenant d'un professionnel de  la santé qui cherche à rejoindre  le psychiatre de garde. Des batteries de rechange sont disponibles au centre de communication (Étage B, bloc 6) ou au Département (1er, bloc 8).  Il  est  fortement  conseillé  en  début  de  garde  d'appeler  au  4788  afin  de  vérifier  auprès  de  la téléphoniste qu'il n'y a pas eu de changement sur la liste de garde et que celle‐ci a bien votre nº de téléavertisseur. Si vous faites des changements durant la période de garde, il faut aviser le 4788, et la réceptionniste à l'étage A (N. St‐Cyr au 4695). Vous devez en informer aussi Dr Johanne Boivin, responsable de la liste de garde.  STATIONNEMENT:   Les médecins résidents ont accès au stationnement 9 situé du côté ouest de l'hôpital. Seules l'entrée principale et l'entrée de l'urgence sont ouvertes 24 hres/24.   REPAS:  Le  coût des  repas  (déjeuner/dîner/souper/nuit,  samedi, dimanche et  fériés; déjeuner/souper/nuit, lundi au vendredi) sont défrayés par l'hôpital jusqu'à un montant maximal. Heures d'ouverture:  Cafétéria: de 11h00 à 13h30, et de 17h00 à 18h45.                        Casse‐croûte: de 6h30 à 21h00 et de minuit à 4h00.  SÉCURITÉ :    Il est possible de faire appel à un agent de sécurité au 4911 en tout temps et en tous lieux.   CHAMBRE DE GARDE: Deux chambres de garde situées aux 5828 et 5829  (5e étage, Bloc 8) sont mises à  la disposition du résident de  garde. On  se  procure  la  clé  auprès  de  la  Sécurité  (4911)  et on  doit  la  leur  rapporter ensuite.  CONSULTATION : Une fois la consultation complétée, plusieurs scénarios sont possibles :  ** Pas de diagnostic psychiatrique  CAT : congé en psychiatrie et pas d'indication d'intervention  patient retourné au psychiatrique.                                    médecin requérant avec recommandations            (ex.: consultation en service social)  ** Diagnostic psychiatrique, mais  CAT: référence en externe pas de dangerosité ni d'intervention  dans le secteur du patient ou au CLSC.     en urgence. 

Page 31

** Diagnostic psychiatrique et      CAT: hospitalisation à indications d'hospitalisation en            l'unité des adolescents psychiatrie.                                    (13 ‐ 18 ans) ou infantile (5 ‐ 12 ans).                                                Si hors secteur, transfert possible à un hôpital du secteur avant 19h le soir.  Si  aucun  lit  n'est  disponible  en  psychiatrie,  le  patient  peut  temporairement  être  hospitalisé  en pédiatrie. Il faut aviser le psychiatre de l'unité concernée pour le transfert. Le lendemain de la garde, si l'admission a lieu lors d'une fin de semaine, le résident de garde avec le patron sont responsables du patient  jusqu'au  lundi au moment du transfert au psychiatre de  l'unité d'hospitalisation. Si aucun  lit n'est disponible dans l'hôpital, il est de la responsabilité de l'agent d'admission de lui en trouver un. ‐‐  Diagnostic imprécis,     CAT: A discuter entre le psychiatre dangerosité à préciser,    (PATRON et non le RÉSIDENT) et le crise psychosociale, etc.       pédiatre requérant:   ‐‐ observation à l'urgence                                                   ‐‐ hospitalisation en pédiatrie  TRANSFERT D’UIN PATIENT : Si  un  psychiatre  accepte  un  transfert  durant  le  jour,  celui‐ci  sera  responsable  de  l'évaluation  du patient. Si pour différentes  raisons,  le patient ne se présente pas avant 16h00,  le psychiatre devra communiquer avec  le  résident et/ou  le patron de garde pour  lui donner des  informations précises concernant ce patient.   Il n'est pas nécessaire que le patient soit évalué par un pédiatre à l'urgence, l'évaluation pouvant se faire à  l'unité d'hospitalisation concernée. Selon  l'évaluation,  le  résident et/ou  le psychiatre pourra demander une évaluation par un pédiatre en urgence. Ces admissions devraient se faire avant 19h00, à moins de  situations particulières.  Il est  recommandé que  le  résident qui admet un patient pour hospitalisation  dans  une  unité  de  soins,  soit  après  un  transfert  ou  une  consultation  à  l’urgence, s’implique dans le suivi ultérieur avec le patron responsable du cas.  SERVICE SOCIAL : Un travailleur social est maintenant de garde pour les urgences sociales jusqu'à 23h00.      IMPORTANT:   Le patron de garde est responsable de la suite de la prise en charge du patient avec le résident.   Si après 15 minutes, le résident n'a pas de réponse du patron de garde, il doit tenter de le rejoindre à domicile; en cas de non‐réponse à un deuxième signal sur le téléavertisseur, il doit s'adresser au chef du département.   Remarque : Toujours noter  les numéros de téléphone et  les noms des  intervenants déjà  impliqués auprès d'un enfant et d'une famille, ainsi que des médecins ou intervenants référents.  

Page 32

  

STAGE DE PÉDOPSYCHIATRIE 

CARNET DE ROUTE 

 

 

 

Nom du résident: ________________________________________________________________  

 

Année de résidence: _____________________________________________________________  

 

Lieu de stage: ___________________________________________________________________  

 

Date :    du :    au  ___________________________________  

 

Tuteurs associés: ________________________________________________________________  

 

Ce carnet de route vous permettra de mieux revoir vos objectifs pédagogiques en documentant 

vos activités cliniques et académiques. 

 

Il  est  suggéré de  revoir  ce document  à  chaque mois  avec  vos  tuteurs  associés  afin de  faciliter 

l’organisation de votre stage. 

 

Pour chacun de vos cas, veuillez remplir la grille en vous servant du guide en page 3 : 

 

Vos  commentaires  sur  l’utilisation  de  ce  carnet  de  route  sont  les  bienvenus.

Page 33

 

Assignations   

   

   

   

   

   

   

   

   

   

   

 

 

Activités non reliées à votre stage en pédopsychiatrie (exemple : psychothérapie à long terme, adultes)  

Assignations   

   

   

   

   

   

   

   

   

   

   

 

Page 34

Page 35

Pour chaque patient, veuillez inscrire les renseignements suivants :   Nom :___________________________________________________ ______________________   Âge: __________________________________________________________________________   

Diagnostics (principal et secondaire): _______________________________________________   Sexe:__________________________________________________________________________   

Type d'intervention (inscrire chiffre approprié): _______________________________________   Lieu d'intervention (inscrire lettre appropriée): _______________________________________    Nombre approximatif de rencontres et durée du suivi: _________________________________   

Page 36

Page 37

TYPE D'INTERVENTION  1. Évaluation / planification de traitement/management 

2. Counseling parental  

3. Thérapie individuelle psychodynamique 

4. Thérapie brève 

5. Thérapie cognitivo‐comportementale 

6. Thérapie familiale 

7. Psycho‐pharmacologie 

8. Liaison, communications 

9. Intervention de crise 

10.    Autre (définir)   LIEU D'INTERVENTION  a) Urgence 

b) Clinique externe 

c) Clinique spécialisée 

d) Consultation / liaison intra‐hospitalière 

e) Unité d’hospitalisation/hôpital de jour/soins de soir 

f) Autre (définir) 

 

© Participation à des séminaires (en faire la liste) 

©©   Supervision de psychothérapies d'enfants à moyen et à long terme:     Nom du superviseur: ________________________________________________________  

 

  Type de thérapie:___________________________________________________________  

 

Durée:____________________________________________________________________  

 

 

 

 

 

Page 38

© Présentations (au département où vous êtes et à l'extérieur) 

 

 

 

 

 

 

©  Participation à des comités (intra ou extra‐hospitaliers) 

 

 

 

 

 

 

© Participation congrès‐colloques 

 

 

 

 

 

 

© Commentaires 

 

 

 

 

 

Page 39

BIBLIOGRAPHIE DE BASE ANNÉE 2012 

  MANUELS DE RÉFÉRENCE RECOMMANDÉS   

Martin A ; Volkmar F ; Lewis M , Lewis’s Child and Adolescent Psychiatry:  A Comprehensive Textbook, Lippincott Williams & Wilkins, 2007.  

  Rutter’s Child and Adolescent Psychiatry/edited by Michael Rutter (et al.)  

    5th ed. – Malden Mass.:  Blackwell Pub., 2010    

 MANUELS DE RÉFÉRENCE    Cepeda C.  Clinical Manual for the Psychiatric Interview of Children and Adolescents. 

Washington : American Psychiatric Press, 2009.  

Coffey E, Brumback BA.  Pediatric Neuropsychiatry.  New York Lippincott, Williams and Wilkins 2006. 

  Dulcan M., Wiener J. Essentials of Child and Adolescent Psychiatry. Washington, APA 

Press 2006.  

Dulcan MK. Martini RD, Lake MB.  Concise Guide to Child and Adolescent Psychiatry, 4th edition. Washington:  American Psychiatric Press, 2012. 

  Dumas Jean E. Psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent.  3e éd. rev. et augm.  

Bruxelles : De Boeck, 2007.  740 p   Jensen P; Knapp P ;  Mrazek D, Toward a New Diagnostic System for Child 

Psychopathology:  Guilford Press, 2006.  

Kaplan HI. & Sadock BJ.  Comprehensive textbooks of Psychiatry ; William & Wilkins, 2004  ‐  Synopsis of Psychiatry. Behavioral Sciences / Clinical Psychiatry. New York : Williams & Wilkins, 2007 

  Lebovici S, Diatkine R, Soulé M.  Nouveau traité de psychiatrie de l'enfant et de 

l'adolescent. Paris : P.U.F.,  Collection Quadrige, 2004.  

Wiener J. Textbook of Child and Adolescent Psychiatry of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry. Washington: APA Press, 2004. 

  The American Psychiatric textbook of psychiatry/edited by Robert E. Hales, Stuart C. 

Yudofsky, Glen O. Gabbard ; with foreword by Alan F. Schatzberg. 5th ed. – Washington : American Psychiatric Pub., 2008. 

Page 40

Textbook of pediatric psychosomatic medicine / edited by Richard J. Shaw, David R. DeMaso. Washington, DC : American Psychiatric Pub., 2010. 527 p

  Evidence‐based medicine: How to practice and teach it. Strauss et al. 2011 

 

 QUELQUES RÉFÉRENCES EN REGARD DE DOMAINES SPÉCIFIQUES  

  Dossier sur la Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent,  in : Le Médecin du Québec  sur 

les sujets suivants : troubles anxieux, suicide, troubles de l’humeur, somatisation, troubles précoces de la relation parent‐enfant, autisme.  Disponible sur le site : www. fmoq.org 

  Psychologie de l’adolescence/Richard Cloutier, Sylvie Drapeau. – 3e éd. – Montréal : 

GaétanMorin/Chenelière éducation, 2008.   ÉCHELLES D’ÉVALUATION  

Bouvard, M., ‐ Questionnaires et échelles d’évaluation chez l’enfant et l’adolescent – Issy‐les‐Moulineaux : Elsevier Masson, 2008  (2 volumes) 

  Bouvard M . Questionnaires et échelles de la personnalité.  3e éd.  Paris : Masson, 2009. 

329 p.   SUR LA THÉORIE DE L’ATTACHEMENT  

Grossmann KE, Grossmann K, Waters E. (eds)  Attachment from Infancy to Adulthood. The Major Longitudinal Studies. New York : , 2005, 332 pages.  

  Pierrehumbert B. (ss la dir) L’attachement, de la théorie à la clinique.  

Érès, 2005, 144 pages.  

Handbook of attachment :  theory, research and clinical applications/edited by Jude Cassidy, Philip R. Shaver. – 2nd ed. – New York : Guilford Press, 2008. 

  ANXIÉTÉ  

Abramowitz JS. Getting over OCD : a 10‐step workbook for taking back your life. New York : Guilford Press, c2009.  307 p.  

  Boileau B.  A review of obsessive‐compulsive disorder in children and adolescents. 

Dialogues in Clin Neurosc 2011; 13(4): 507‐517.  

Page 41

Grant JE, Stein DJ, Woods DE, Keuthen NJ (eds). Trichotillomania, Skin Picking, and Other Body‐Focused Repetitive Behaviors. 2011. 364 p. 

  Morris TL, March JS.  Anxiety disorders in children and adolescents.  

New York : , 2004.   Swedo SE, Pine DS (eds) Anxiety. Child and Adolescent Psychiatric Clinics.  

Octobre 2005; 14 : 4,  632‐933.  

Turgeon L, Gendreau PL. Les troubles anxieux chez l’enfant et l’adolescent , Solal 2007  

Vera L. Troubles obsessionnels et compulsifs chez l’enfant et l’adolescent, Dunod 2004   Waite P, Williams T. (eds) Obsessive compulsive disorder : cognitive behaviour therapy with 

children and young people. London ; New York : Routledge, 2009.  192 p.   TROUBLES DE PERSONNALITÉ  

Bleiberg, E. Treating personality disorders in children and adolescents.   New York, 2004. 

  Joel Paris, Treatment of borderline personality disorder : a guide to evidence‐based 

practice. New York : Guilford Press, c2008.    CARENCE AFFECTIVE ET PLACEMENT FAMILIAL  

David Myriam   Le placement familial, de la pratique à la théorie.  Paris, Dunod, 2005, 5e édition. 

  Lemay  M.  J'ai mal à ma mère. Paris : Fleurus, 1976 (Réédité en 1993 chez Fleurus/Sciences 

et Culture)  

Rygaard N.P.  L’enfant abandonné. Guide de traitement des troubles de l’attachement, De Boecks, 2005 

  Steinhauer P.  Le moindre mal. La question du placement de l’enfant. Montréal : PUM : 

1996    DÉPRESSION CHEZ L’ENFANT  

Child and Adolescent Psychiatric Clinics of North America. Dossier sur Mood Disorders,  édité par G. Carlson, 2002 et dépression (2006). 

Greden JE, Riba MB, McInnis MG (Eds) Treatment resistant depression: A Roadmap for Effective Care. University of Michigan: 2012. 725 p. 

Page 42

PSYCHIATRIE PÉRINATALE ET DU JEUNE ENFANT  

Cohen LS, Nonacs RM. (eds) Mood and Anxiety Disorders during Pregnancy and Postpartum. Review of Psychiatry. Washington,D.C. : American Psychiatric Publ., 2005; 24(4), 148 p. 

  Guédeney N, Guédeney A. L’attachement : approche clinique : du bébé à la personne âgée. 

Issy‐les‐Moulineaux : Elsevier Masson, 2010.  225 p.  

Luby, Joan L., Handbook of Preschool Mental Health :  Development, Disorders, and Treatment :  Guilford Press, 2006. 

  Osofsky J, Fitzgerald HE. WAIMH Handbook of Infant Mental Health. New York : J. Wiley, 2000,  

  Vol. 1 à 4.  

Osofsky J;  Pruet K ;  Young Children and Trauma, Guilford Press, 2004.   Paul C. Parenthood and Mental Health: a bridge between infant and adult psychiatry. The 

symptomatology of a dysfunctional parent‐infant relationship.  Chapter  36; 415‐428. Wiley 2010.  

  Sameroff A, McDonough S. (eds) Treating Parent‐Infant Relationship Problems. New York : , 

2004.  

St‐André M, Martin B. Parenthood and Mental Health: a bridge between infant and adult psychiatry: Psychopharmacological treatments during pregnancy: risks and benefits for the mother and her infant.  Chapter 13; 415‐428. Wiley 2010.  

  Tourrette C, Guedeney A. L’évaluation en clinique du jeune enfant (incluant 90 tests, 

échelles et questionnaires). Paris, Ed. Dunod, 2012. 234 p.   

Zeanah Jr, Charles H.(eds) Handbook of infant mental health. 3rd ed.  New York : Guilford Press, c2009.   622 p. 

 PSYCHOPATHOLOGIE DÉVELOPPEMENTALE  

Cicchetti D, Walker EF. (eds) Neurodevelopmental Mechanisms in psychopathology. New York : Cambridge University Press, 2003. 

  Cicchetti D, Cohen D.J. Developmental Psychopathology (vol. 1‐2‐3)  

Wiley 2006.  

Letendre R, Marchand D. Adolescence et affiliation: les risques de devenir soi. Québec : Presses de l’Université du Québec, 2010. 

  Sroufe LA, Egeland B, Carlson EA, Collins WA. (eds) The Development of the Person  The 

Minnesota Study of Risk and Adaptation from Birth to Adulthood. New York: 2005, 385 pages. 

Page 43

Tremblay RE, Hartup WW, Archer J. (eds) Developmental Origins of Aggression. New York , 2005, 480 pages. 

 PRÉVENTION  

INSERM (Expertise collective)  Troubles mentaux : Dépistage et prévention chez l’enfant et l’adolescent. Paris, 2002. 

  Tremblay Richard E. Prévenir la violence dès la petite enfance/ ‐ Paris : Éditions Odile Jacob, 

2008.  RÉSILIENCE  

Cyrulnik B.  Un merveilleux malheur. Paris : Odile Jacob, 1999.  

Manciaux M. (ed) La résilience, résister et se construire. Genève : Médecine et Hygiène, 2001. 

 TROUBLE BIPOLAIRE  

Geller, Barbara, MD, DelBello, Melissa P., MD, Bipolar Disorder in Childhood and Early Adolescence, Guilford Press 2005. 

  Geller, Barbara, MD, DelBello, Melissa P., MD, Treatment of Bipolar Disorder in Children 

and Adolescents, Guilford Press, April 2008.  

Yatham L, Kusumakar V, Kutcher S.  Bipolar Disorders. New York : Bruner‐Routledge, 2002.   TROUBLE DÉFICITAIRE DE L’ATTENTION AVEC HYPERACTIVITÉ ‐ TDAH  

Dossier dans Le Médecin du Québec (2002) sur le trouble déficitaire de l’attention et l’hyperactivité. 

  Barkley RA, Benton C. Your defiant child. New York : , 1998. 

  Barkley RA.  Attention‐Deficit Hyperactivity Disorder. Third Edition. A Handbook for 

Diagnosis and Treatment. New York : , 2005, 736 p.  

Barkley RA. Taking Charge of ADHD, Revised Edition. The Complete, Authoritative Guide for Parents.  New York : , 2005. 

  Greene R;  Ablon, J.; Treating Explosive Kids, Guilford Press 2006. 

  Pliszka SR. Treating ADHD and comorbid disorders : psychosocial and

psychopharmacological interventions. New York : Guilford Press, 2009. 242 p.   

Page 44

TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES  

Anorexie, boulimie :   les paradoxes de l’adolescence/Philippe Jeammet. – Paris : Hachette, c2004. – Hachette littératures )   

  Fairburn C, Brownell KD. (eds ) Eating Disorders and Obesity.  Second Edition  A 

comprehensive Handbook. New York : , Guilford Press, 2005.   

Fairburn, Christopher G., Cognitive Behavior Therapy and Eating Disorders, Guilford Press, May 2008 

  Gowers SG, Green L.  Eating disorders : cognitive behaviour therapy with children and 

young people. London; New York : Routledge, 2009.  190 p.  

Safer DL, Telch CF, Chen EY.  Dialectical behavior therapy for binge eating and bulimia   New York : Guilford Press, 2009. 244 p. 

  Yager, Clinical Manual of Eating Disorders, Édité par American Psychiatric  Pub Group, 2007 

  The clinician’s guide to collaborative caring in eating disorders : the new Maudsley 

method. edited by Janet Treasure, Ulrike Schmidt, and Pam Macdonald  London ; New York, NY :  Routledge, 2010. 284 p. 

 Dossiers produits par PRISME, Hôpital Sainte‐Justine :   

Quoi de neuf dans le domaine des troubles alimentaires. Édité par J.B. Loubeyre, P. Garel et L. Tidmarsh. PRISME, 1999, no 30 (En particulier, articles de M. Ramsay, Ph. Jeammet et M. Corcos, H. Steiner et coll, H. Steiger, C. Ratté et G. Pomerleau). 

  Controverses autour de la prise en charge des troubles alimentaires. Édité par P. Garel et 

J.B.  Loubeyre, PRISME,  2000, no  32  (En particulier,  articles de  K.A. Halmi, B. Brusset, C. Lachal, S. Cook‐Darzens et coll., F. Maranda, M.H. Samy, J.A. Barriguete et coll, V. Delvenne, A. Wintgens et coll, D. Taddeo, B. Boileau, N. Guédeney et Ph. Jeammet). 

  

TROUBLES ENVAHISSANTS DU DÉVELOPPEMENT   

Dossier Approcher l’énigme de l’autisme. Édité par L. Tidmarsh et C. Belhumeur. PRISME, Service des Publications, Hôpital  Ste‐Justine, 2001, No 34, 215 pages. 

  Lemay  M, L’autisme aujourd’hui.  Paris : Éditions Odile Jacob, 2004. 

  Mottron L,  L’autisme : une autre intelligence. Diagnostic, cognition et support des 

personnes autistes sans déficience intellectuelle. Paris : Mardaga, 2005.     

Page 45

 SYNDROME POST‐TRAUMATIQUE  

Cohen J,  Mannarino A, Deblinger E,  Treating in Trauma and Traumatic Grief in Children and Adolescents, Guilford Press, 2006. 

  Guay S ,  Marchand, A ,  Les troubles liés aux événements traumatiques, Centre de 

Recherche Fernand‐Séguin, PUM, 2006.  

Saxe, Ellis, B.; Kaplow,   Collaborative Treatment of Traumatized Children and Teens, Guilford Press, 2006. 

   APPROCHES PSYCHOTHÉRAPEUTIQUES   THÉRAPIES FONDÉES SUR LES DONNÉES PROBANTES  

Kazdin AE, Weisz JR, (eds)  Evidence‐Based Psychotherapies for Children and Adolescents.  New York , 2003, 490 pages. 

  THÉRAPIE PSYCHODYNAMIQUE  

Anzieu A, Anzieu D, Premmereur C, Daymas S, Le jeu en psychothérapie de l’enfant. Paris : Dunod, 2000. 

  Bleiberg E,  Treating Personality Disorders in Children and Adolescents. A Relational 

Approach. New York , 2005.   THÉRAPIE COGNITIVO‐COMPORTEMENTALE  

Butler G., Fennell M.,Hackmann A., ‐ Cognitive‐behavioral therapy for anxiety disorders : mastering clinical challenges  ‐ New York : Guilford Press, c2008. – Guides to individualized evidence‐based treatment).  

  Friedberg RD,  McClure JM, Hillwig Garcia J.  Cognitive therapy techniques for children and 

adolescents : tools for enhancing practice. New York : Guilford Press, 2009. 326 p.   

Kendall P. Child and Adolescent Therapy. Cognitive Behavioral Procedures. 2nd Ed., New York :  , 2000. 

  Miller A, Rathus J,  Linehan,   Dialectical Behavior Therapy with Suicidal Adolescents, 

Guilford Press 2007.  

Page 46

Reinecke MA, Dattilio FM, Freeman A.  Cognitive Therapy with Children and Adolescents : A casebook for clinical practice.  New York :  , 2003. 

 THÉRAPIE FAMILIALE  

Elkaim M, Panorama des thérapies familiales. Paris :  Seuil, 1995.  

Patterson J et al.  Essential skills in family therapy : from the first interview to termination. 2nd ed.  New York : Guilford Press, c2009.   286 p.  

  Salem G, L'approche thérapeutique de la famille. Paris : Masson, 2001. 

  Salem G, Frenck N. L’approche thérapeutique de la famille. 5e éd. rev. et augm.  

Salem, Gérard Issy‐les‐Moulineaux (Hauts‐de‐Seine) : Elsevier Masson, c2009.  289 p  

Trappeniers É, Boyer A, Se former à la thérapie familiale. Paris : Dunod, 2001.  

Villeneuve C, Toharia A, La thérapie familiale apprivoisée. Montréal : PUM, 1997.  

Villeneuve, C. L’intervention en santé mentale – le pouvoir thérapeutique de la famille.  Montréal :  PUM, 2006 

  PSYCHOPHARMACOLOGIE  

Practice Parameter on the Use of Psychotrophic Medication in Children and Adolescents. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2009; 48(9): 961‐973. 

  Practice Parameter on the Use of Atypical Antipsychotic Medication in Children and 

Adolescents. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2011.  

Bezchlibnik‐Butler K, Virani AS,  Clinical Handbook of Psychotropic Drugs for Children and Adolescents.  Hogrefe‐Huber, 2007 (livre de base recommandé) 2ième édition 2007 

  Child and Adolescent Psychiatric Clinics of North America.  Psychopharmacology Janvier 

2006 (recommandé)  

Charney DS, Leckman JF, Martin A., Scahill L.  Pediatric Psychopharmacology : Principles and Practice.  London : Oxford Press, 2003. (recommandé) 

  Green WH,  Child and Adolescent Clinical Psychopharmacology. Philadelphia:  Lippincott, 

Williams and Wilkins, 2007.  

Kutcher S, et coll.  Practical Child and Adolescent Psychopharmacology. Londres :  Cambridge University Press, 2002 

  Magno Zito J, Safer DJ. (eds)  Special Issue on Psychopharmaco‐epidemiology.  Journal of 

Child and Adolescent Psychopharmacology. 2005; vol 15, No 1, 145 pages. 

Page 47

ÉPIDÉMIOLOGIE ET STATISTIQUES  

Ghaemi, S.Nassir . A clinician's guide to statistics and epidemiology in mental health, measuring truth and uncertainty. Cambridge University Press, 2009. 

  Greenhalgh Trisha.  How to read a paper, the basics of evidence‐based medicine. Wiley‐

Blackwell, 2010  

Page 48

 CLASSIFICATIONS DIAGNOSTIQUES   1) DSM–IV‐TR :  American Psychiatric Association Press, 2000.  

2) CIM – 10:Multi Axial Classification of Child and Adolescent Psychiatric Disorders, WHO,1996.  

3) POUR LES O – 3 ANS : ZERO to THREE : Diagnostic Classification of Mental Health and Developmental Disorders of Infancy and Early Childhood. National Center for Infants, Toddlers and families, 1994. En français, dans  DEVENIR : 0–3 ans. Classification. 1998, Vol. 10,nos 1 et 2.  

4) Misès R. et coll. Classification Française des Troubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent  (CFTMEA R‐2000)  Neuropsychiatrie de l’Enfance et de  l’adolescence 2002; 50 : 233‐261. 

  REVUES À CONSULTER   

À la bibliothèque ou via Intranet (rubrique :  bibliothèque, revues plein texte en ligne).  

Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry.   (mensuel disponible en texte intégral via l’Intranet du site de Sainte‐Justine).  

Journal of Child Psychology and Psychiatry  

Child  and Adolescent Psychopharmacology Newsletter  

Journal of Child and Adolescent Psychopharmacology  

Child and Adolescent Psychiatric Clinics of North America (très bons dossiers thématiques).  

Infant Mental Health Journal (Psychiatrie du nourrisson et du très jeune enfant).  

DEVENIR  (Revue de psychiatrie du très jeune enfant)   

PRISME : (revue d’intervention en santé mentale produite par le Programme de psychiatrie de l’Hôpital Sainte‐Justine). Tous les dossiers de la revue peuvent être consultés à la Bibliothèque médicale de l’Hôpital Ste‐Justine. 

  European Child and Adolescent Psychiatry 

  La Psychiatrie de l'enfant 

  Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence. 

 

Page 49

 SITES INTERNET    Hôpital Sainte‐Justine :   

www.hsj.qc.ca.  À consulter sous la rubrique CISE pour ses nombreux liens utiles.  Intranet sous la rubrique «Bibliothèque» puis revues plein texte  

  Paramètres de pratique de l’American Academy of Child and Adolescent Psychiatry 

(AACAP) :  Consulter le site  www.jaacap.com pour faire la recherche sur les différents ‘Practice Parameters’ dont la copie peut être obtenue à la bibliothèque de votre Institution (directement de l'Internet).  

  Articles portant sur une variété de sujets parus dans le journal J.A.A.C.A.P. : Review of 

the past ten years   Même procédure en ce qui concerne la recherche sur Internet.  

Site internet de l’AACAP : www.aacap.com  Sites de recherche pour articles : PUBMED : www.ncbi.nlm.nih.gov/PubMed et www.medscape.com .