reportage

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°358 du 12 Novembre 2015

cHroniQuede la Semaine

REDACTION

Directeur de laPublication

Récépissé n°0338/05/03/0815 BP : 82 Lomé - Togo

Tél: 23 20 92 75 / 90 01 21 69

63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest

ALIZIOU ESSODINA

Carole AGHEYA. KAPOB. Talom.

Jean-Pierre B.Espoir D.

Imprimerie St LouisTirage : 2000 ex.

90 01 21 69

L'UCT s'engage à mettre fin à l'épidémie du SIDA d'ici 2020L'Union des communes du

Togo (UCT) composée de 21mairies et l'ONUSIDA ont procé-dé à une signature de coopéra-tion en vue de mettre fin à l'épi-démie du Sida d'ci 2020 confor-mément aux accords de Paris.

Cette cérémonie de signaturea connu la présence du Contre-amiral Fogan Adégnon, présidentde la Délégation spéciale de laville de Lomé, Kasségné Adjonou,président de l'UCT, ChristianMouala, représentant résident del'ONUSIDA en Afrique de l'Ouest,Dr Boukhary Isselmou, représen-tant résident de l'Organisation desNations Unies pour l'alimentationet l'agriculture au Togo (FAO-Togo), de Khardiata Lo N'diaye,coordonnatrice du Système desNations unies au Togo, AmlamoScolo, Singo Tokofai, et MeskeremGrunitzky-Bekele, représentantrespectivement le ministre del'Administration territoriale, de ladécentralisation et des collectivités

locales, et celui de la santé.Selon M. Adjonou Kassegné,

l'UCT compte s'impliquer davan-tage dans la lutte contre le VIHSIDA aux côtés des institutions,des Organisations non gouverne-mentales (ONG) et de la sociétécivile en vue d'éradiquer ce fléauavec le soutien des partenairestechniques et financiers et enconsacrant des lignes budgétairesà cette lutte.

Selon la coordonnatrice duSystème des Nations unies auTogo, Mme Khardiata Lo N'diaye,cette signature témoigne de l'en-gagement de l'UCT dans la luttecontre le VIH SIDA et l'atteinte desobjectifs pris à Paris pour mettrefin à cette pandémie.

L'élimination de la transmissionmère-enfant du VIH est désormaispour elle un objectif réaliste etréalisable. " Les succès engran-gés dans cette lutte résultentessentiellement de la détermina-tion commune et des engage-ments sans cesse renouvelés à

tous les niveaux. Sous le leaders-hip du gouvernement ensembleavec les malades et les associa-tions, le Togo a su développer uneréponse multisectorielle qui a per-mis au pays de réduire de 50% l'in-cidence de la maladie. Cettesynergie a fait reculer la maladie etfait naître un espoir d'une nouvellegénération sans sida ", s'est-elleréjouie.

Le représentant résident del'ONUSIDA au Togo quand à luis'est félicité de cette signature, quiselon lui, facilitera la mise enœuvre de ces plans définis. " LeTogo, par cette signature, rejointd'autres grandes villes qui ont éga-lement signé la déclaration deParis. L'ONUSIDA ensemble avecle Système des Nations unies etles partenaires au développement

va accompagner les communesdans le développement des plansd'actions dans le plaidoyer maiségalement dans la mobilisationdes ressources pour la mise enœuvre effective de ces plans ", aindiqué Christian Mouala.

Rappelons que selon uneétude menée par l'ONUSIDA, letaux de prévalence en Afrique estplus élevé en milieu urbain qu'enmilieu rural, soit un taux de 3,5%contre 1,6%. Face à cette situa-tion, les représentants des villesont pris l'engagement de mettre finà l'épidémie du VIH SIDA en attei-gnant les objectifs 90-90-90 d'ici2020, c'est-à-dire que 90% despersonnes vivant avec le VIHSIDA connaissent leur état sérolo-gique vis-à-vis du VIH, que 90%de ces personnes soient sous trai-tement antirétroviral (ARV) et que90% des personnes sous traite-ment aient une charge virale indé-tectable.

Espoir

La table d’honneur

La Synergie desTravailleurs du Togo (STT),en collaboration avecl'International des ServicesPublics (ISP), a initié hiermercredi une rencontre sous-régionale regroupant une cin-quantaine de jeunes délé-gués issus de différents syn-dicats venus du Bénin, duBurkina Faso, du Mali, duNiger, du Sénégal, du Ghana,de la Suède et du Togo. Cetterencontre a été ouverte par leSecrétaire général du minis-

tère de la Fonction publique,du travail et de la réformeadministrative, AssihAtissim.

Placée sous le thème " Leseffets de la privatisation et dutravail précaire sur les jeunes etla stratégie syndicale ", cetterencontre permettra aux partici-pants de débattre des sujetsliés au travail précaire et enparticulier celui des jeunes. Ils'agira pour eux de partagerleurs expériences en matière

de politique d'emploi des jeu-nes, de mieux aborder cettequestion dans l'élaboration desplans d'actions des différentssyndicats pour une meilleurestratégie permettant une inté-gration des jeunes travailleursau mouvement syndical en vuede pouvoir garantir l'avenir desorganisations syndicales.

" Depuis 2010, l'IPS et lesyndicat des travailleurs de l'ad-ministration se sont lancésdans une vaste campagne d'in-tégration des jeunes au mouve-

ment syndical pour garantir l'a-venir de nos organisations.Mais chemin faisant, nousavons remarqué l'absence desjeunes du monde du travail.Voilà pourquoi nous nous som-mes retrouvés pour réfléchir surl'effet que cela a sur les jeunesafin de formuler ensemble avecnos Etats, les politiques enmatière d'éducation des jeunes", a laissé entendre laSecrétaire sous-régionale del'ISP pour l'Afrique francopho-ne, Charlotte Kalanbani.

Le Secrétaire général duministère de la Fonctionpublique du travail et de laréforme administrative, AssihAtissim, à rappelé que le gou-vernement a pris des mesurespour réduire sensiblement letaux de chômage et de sous-emploi à travers l'adoption et lamise en œuvre de la politiquenationale de l'emploi et de sonplan d'action opérationnel, l'a-doption et la mise en œuvre duProgramme de promotion duvolontariat national (PROVO-NAT) et la mise en place desorganes de gestion de l'emploi.Malgré toutes ces mesuresencourageantes, il est à recon-naître que beaucoup reste àfaire car on observe une inadé-quation entre les dynamiqueséducatives et celles de l'em-ploi, a-t-il expliqué.

Espoir

Le travail précaire des jeunes au centred'une rencontre sous-régionale à Lomé

La mode était à l'honneur àLomé du 26 octobre au 1ernovembre 2015 à travers lefestival Elima. Marqué par despodiums, des spectacles, desformations et des expositionsaussi riches et variés, l'acte IVdu festival Elima a comblé tou-tes les attentes et tenu toutesses promesses.

L'apothéose de cette mani-festation sanctionnée par le "grand défilé de gala " le samedi31 octobre dans la soirée avecles 12 apôtres du style Africainsa été la révélation des ambitionsd'une promotrice hors pair,Limda Awesso et d'une équipe

de professionnels des métiers del'événement.

Trois ans après, le bébé agrandi et s'est entouré de grandsnoms de la mode africaine àl'instar de Ciss St Moise etFranck Gnamien de la Côted'Ivoire, Abrantie du Ghana,Marie Gueye du Sénégal,Nadiaka, Desmo Design,Timothée, Fo Kiki Fashion, StyleCésar, Patrick Ozou, St Addy,Sikatriss Fashion, Eva Fashion,tous du Togo, sans oublier l'hôtede l'évènement Limda Awesso.

Cette quatrième édition a vuune touche particulière traduitepar une foire d'exposition- ventedénommée " Le Marché Elima"

au on pouvait trouver les articlesdes différents stylistes présentsà ce Festival, les produits et ser-vices des partenaires commeCeco Group, Togo Cellulaire,Nioto, etc.

Des formations ont été égale-ment organisées à l'endroit desjournalistes de la presse locale,des jeunes créateurs et des visa-gistes sur le monde de la mode.

Notons qu'une expositionphoto d'une touche artistiqueremarquable a aussi marqué l'é-vénement. Elle est l'œuvre deDieyna Barry du Sénégal qui a

su présenter l'identité Africaine,la dignité de la femme mais aussiles divinités noires, source deprotection pour l'Afrique restée àla croisée des chemins.

Loin de lui enlever son méri-te, le seul bémol à cet évène-ment fut l'absence de la GuestStar Djibril Cissé promoteur de lamarque Mr Lenoir.

Cette quatrième édition dufestival Elima était placée sous lethème " Soyons en forme pourêtre à la mode, Elima dit non auxmédicaments de la rue.

Carole AGHEY

Limda Awesso (milieu), promotrice de Elima

Fin du festival Elima Acte IV :En trois ans, le ''Bébé'' a grandi

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°358 du 12 Novembre 2015

Les Togolais retiennentencore leur souffle au lende-main des manifestations vio-lentes des 6 et 7 novembre2015 à Mango (à 520 km deLomé) qui ont fait cinq mortset plusieurs blessés, desources officielles. A l'origi-ne de cet affrontement entreforces de l'ordre et manifes-tants survoltés, un projet deréhabilitation des aires proté-gées dans la préfecture del'Oti. Au-delà de la violencequi a été orchestrée, il y alieu de s'interroger sur l'ap-proche dans la gestion desprojets communautaires…

De sources officielles, il s'a-git du projet de renforcementdu rôle de conservation du sys-tème national d'aires protégéesdu Togo lancé en 2012 et placésous le parrainage du Fondspour l'Environnement Mondial(FEM) et du Programme desNations Unies pour leDéveloppement (PNUD). Ceprojet de réhabilitation desaires protégées concerne quat-

re pays de la sous-régionouest-africaine, en l'occurrencele Bénin, le Ghana, le BurkinaFaso et le Togo.

Selon le projet, dans uncontexte de préservation del'environnement prôné partous, il est demandé aux paysconcernés de délimiter et deborner les espaces réservés àla faune et à la flore et deman-der ainsi aux populations occu-pant illégalement lesdits lieuxde les vider dans l'optique depréserver l'écosystème. Despays concernés par ledit projetcomme le Bénin et le Ghanal'ont exécuté à 100% ; seul leTogo est encore à la trainealors que ce sont seulementtrois préfectures (Kpendjal,Kéran et Oti) qui sont concer-nées par le projet.

Ce sont les travaux de bor-nage qui ont été interrompuspar les violentes manifestations

ayant occasionné des morts etdes blessés.

Les faitsSelon les récits de l'autorité

centrale en poste dans la pré-fecture de l'Oti, suite à l'appellancé par une association illé-gale -ne disposant pas de récé-pissé- invitant les populations àse dresser contre le bornagedes aires protégées de la loca-lité, des manifestants avaientpris d'assaut les rues le vendre-di 06 novembre, ceci en dépit

de l'interdiction décidée parl'autorité.

Alors que des mesuressécuritaires ont été prises pourinterdire la manifestation, celle-ci a dégénéré au moment où uncortège de jeunes surexcités,scandant des slogans hostilesau projet et appelant à ladémission du préfet de l'Oti, leLt-col Awadé, a voulu investirles bureaux de la préfecture àtout prix.

Un bras de fer s'était alorsengagé entre le cordon sécuri-taire et les manifestants survol-tés devant les bureaux de lapréfecture. La tension était àson comble lorsque des jeu-nes, tout bouillants, ont tentéde s'emparer des armes à feudes éléments des forces del'ordre qui auraient riposté pardes " tirs de sommation " quiont malheureusement atteintmortellement deux manifes-

tants.Les tirs avaient provoqué un

mouvement de panique,dispersant au passage lesmanifestants. Mais ceux-ci loind'abdiquer, reviennent à lacharge le lendemain en dépo-sant devant les bureaux de lapréfecture les dépouilles desdeux victimes de la veille, arra-chées à leurs familles quid'ailleurs s'apprêtaient à lesinhumer conformément auxrites musulmans.

Alors qu'un véhicule des for-

ces de l'ordre faisait son entréeà la préfecture, il a été pris àparti par la foule déchainée ;mais les occupants de ce véhi-cule s'en sortiront en faisantdeux victimes supplémentaires; ce qui porte le nombre desvictimes à cinq le samedi 07novembre.

Ces manifestations violen-tes doublées d'incivisme carac-térisé ont mis à mal la sérénitéqui régnait dans cette partie dupays où les peuples sont répu-tés accueillants, tolérants etouverts. Qu'est-il arrivé entretemps ?

Un contexte historiquedouloureux

Les événements drama-tiques survenus à Mango endébut de la semaine dernièrene sont pas fortuits. En remon-tant le temps, on se souvientqu'en 1980, une politique de

protection de la faune avaitoccasionné des abus de toutessortes sur les populations dansla localité.

Les populations avaient étémartyrisées par une adminis-tration. Durant un peu plusd'une décennie, les expropria-tions forcées et autres mesuresdraconiennes étaient le quoti-dien des populations.

A la faveur du " vent dedémocratisation " des années90, les populations riverainesavaient décidé de prendre leurdestin en main en défiant l'au-torité locale, au point mêmed'investir les terres dont ellesavaient été délogées. Cela a eupour conséquence la compro-mission du milieu naturel desanimaux et du couvert végétal.Et c'est justement pour redon-ner un biotope aux animaux etrequinquer ce milieu naturelque le projet de renforcementdu rôle de conservation du sys-tème national des aires proté-gées du Togo a vu le jour, avecle soutien du Fonds pourl'Environnement Mondial(FEM) et l'appui du Programmedes Nations Unies pour leDéveloppement (PNUD).

L'échec du Comité depilotage du projet

L'exécution dudit projet asuivi le processus normal. C'estdire qu'un Comité, un groupede travail des cadres de la pré-fecture de l'Oti, a été mis enplace par le ministre del'Environnement et desRessources Forestières, AndréJohnson, avec pour missiond'expliquer la nouvelle donneaux populations.

Face à l'attitude adoptée parles populations en question,l'on ne peut constater que l'é-chec de ce groupe qui n'a paseu les mots justes pourconvaincre les concernés quisouffrent encore le martyr, àtourner la page sombre desexactions qu'ils ont subies.

Il a donc suffi d'entreprendrele bornage des aires protégéespour rouvrir les blessures à pei-nes guéries et mettre ainsi lefeu aux poudres.

L'appel au dialogue duChef de l'Etat

Aux premières heures deces manifestations violentesdans la préfecture de l'Oti, lechef de l'Etat, informé de lasituation délétère, a instruit lesministres impliqués d'instaurerun dialogue direct avec lespopulations, tout en ordonnantla suspension dudit projetdurant les pourparlers afin dedéboucher sur un largeconsensus pour la mise enœuvre du programme béné-fique pour l'ensemble du pays.Il a rappelé qu'aucun projet nesaurait voir le jour s'il porte pré-judice aux populations bénéfi-ciaires directes des politiquesenvironnementales.

Une enquête judiciaire a étéouverte en vue de situer lesresponsabilités dans l'optiquede punir les éventuels coupa-bles de bavures. Mais déjà, dessanctions conservatoires ontété prises à l'encontre des élé-ments des forces de l'ordreimpliqués dans ces événe-ments tragiques survenus àMango.

CS

Des pneuds en feu et autres barricades posées par les manifestants

Réhabilitation des aires protégées dans la préfecture de l'Oti :

Un affrontement entre forces de l'ordre et manifestantshostiles au projet fait cinq morts et plusieurs blessés

Le cordon sécuritaire

Le Président Faure appelle au dialogue avec les populations concernées

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de la Semaine ”

Les ministres Yark Damehame de la Sécurité et André Johnson de l’Environnement

nation

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°358 du 12 Novembre 2015

Fait divers

Maty est un vieux fonctionnaire de l'éducation. Enseignantde son état, il a fait ses preuves dans le primaire et par la suiteau collège. Il devait passer une retraite agréable mais une mal-adie bizarre le cloue au sol depuis deux ans. A ce mal dont ilsouffre, est venu s'ajouter le divorce avec son épouse. Un mau-dit cafard a réussi à mettre fin à une union vieille de 31 ans.

Maty et Hélène sont unis par le mariage depuis 1984. Matyvenait d'être titularisé dans le grade des fonctionnaires en saqualité d'instituteur adjoint stagiaire. Il avait juste 22 ans maisétait déjà très grand de taille, fort et élégant. Il avait 6 ans deplus que sa dulcinée, fille du chef du village Dédéboua, localitéqui abrite l'école où enseignait Maty. Leur vie de couple n'asouffert d'aucune ambigüité. Leur union " modèle " a engendré7 enfants dont 3 garçons et 4 filles.

Maty avait cru passer une merveilleuse retraite pour avoirbien accompli sa mission éducative et son devoir de bon pèrede famille, mais le destin ne lui a pas laissé cette chance. Unemaladie bizarre est venue, on ne sait d'où pour le terrasser etle clouer à son lit. Il y a deux ans déjà qu'il lutte avec cette mal-adie pour laquelle les médecins ne parviennent pas à établir undiagnostic clair. Des charlatans et des guérisseurs sont égale-ment consultés à cet effet. Mais personne à ce jour n'a pu trou-ver le remède adéquat.

Face à ce mystère, les charlatans ont orienté les soupçonsvers certaines personnes parmi lesquelles la pauvre Hélène.D'autres individus figurent également sur cette liste noire.Malgré tout ce qui a été fait pour blanchir la femme, le doute esttoujours resté et toutes les prières qui ont été faites à cet effetse sont révélées inefficaces.

Le comble est arrivé dans la nuit du 07 novembre 2015 avecla découverte d'un cafard mort dans la sauce. Encore unedécouverte mystique qui vient alourdir le climat de suspicion.Pour le mari, la preuve de la sorcellerie est désormais irréfuta-blement établie.

Ce que dément la femme en arguant que cette bestiole estintroduite dans la sauce réservée à son mari par une mainétrangère à la famille, probablement celle d'un méchant, d'unjaloux de leurs acquis. Elle ne comprend pas pourquoi lorsqueles enfants puisaient la sauce, ils n'ont pas rencontré le cafardet c'est justement son mari qui le voit.

Tout ce qui a été fait pour rétablir la vie conjugale du couple,a échoué. Le divorce a été définitivement consommé le 08novembre 2015 au grand étonnement des observateurs.

Maudit cafard !B. TALOM

LE CAFARDDU DIVORCE

La maladie à virus Ebolaqui sévit depuis quelquesannées dans la sous-région,le Togo vient de bénéficierd'un appareil de diagnosticadéquat offert par laRépublique Fédéraled'Allemagne.

Cet appareil ainsi que deséquipements et des consom-mables de laboratoire ont étéréceptionnés le 10 novembre àLomé à l'Institut d'hygiène parle ministre de la santé, MijiHyawa.

Ce don est estimé à plus decinquante millions de francCFA (50 000 000) et permettraaux structures sanitaires duTogo de procéder, en un tempsrecord et sur place, au dia-gnostic complet des échan-tillons des liquides provenantdes personnes soupçonnéesde maladie à virus Ebola.

Pour l'ambassadeurd'Allemagne au Togo,Christoph Sander, ces équipe-ments vise à aider l'institutnational d'hygiène du Togo à sepréparer à faire face à la pan-démie et pouvoir procéder surplace à l'analyse et au diagnos-tic du virus Ebola afin de mieux

combattre la maladie."Dieu merci, le Togo est sur

une très bonne voie, car de parle passé, nous avons euquelques alertes et pour pou-voir procéder à l'échantillonna-ge, c'était difficile et ça nousperdait beaucoup de tempspuisqu'il faut sept (7) à huit (8)

jours pour avoir des résultats,mais avec ces nouveauxmatériels, nous allons pouvoirmieux travailler et faire rapide-ment le diagnostic", a laisséentendre le ministre de laSanté.

Notons que, depuis que lafièvre à virus Ebola est dia-gnostiquée dans la sous-région, plus de onze (11 000)mille personnes sont mortesen Afrique surtout au Libéria,en Sierra Léone et en GuinéeConakry. Mais au Togo, aucuncas n'a été signalé.

Carole AGHEY

L'Allemagne équipe le Togo d'un appareil de diagnosticLutte contre Ebola :

L’un des appareils offert par l’Allemagne au Togo pour lutter contre EBOLA

L'Organisation non gou-vernementale DOMINO aprocédé, le jeudi 05 novem-bre dernier dans l'enceintede la brigade pour mineursde Lomé, au lancement offi-ciel du projet de désinfectiondes cellules des brigades degendarmerie et de la policeinclus la brigade pourmineurs de Lomé.

Ce projet initié par l'ONGDOMINO spécialisée dans l'as-sistance des personnes déte-nues et financé parl'Ambassade des Etats-Unis àtravers " Self Help " à hauteurde trois millions (3.000.000) defrancs CFA, vise l'achat d'unéquipement de désinfectionpour rendre propre les maisonsd'arrêt de la Région Maritime,les brigades pour mineurs spé-cialement ; avec une attentionparticulière aux lieux de déten-tion des femmes et desenfants.

Selon Kodjo AMEGANDJI,président de l'ONG DOMINO,ce projet aura un impact positifsur la santé et le bien-être desdétenus. " Le financement ser-vira à mettre à la disposition deces brigades, du matériel d'en-tretien et de désinfection, maisaussi à couvrir les charges del'opération ", a-t-il indiqué.

La chargée d'Affaires del'Ambassade des Etats-Unis,Dana Banks, qui a présidé lacérémonie de lancement, a,pour sa part, relevé que ce pro-jet est le fruit d'une collabora-tion entre le programme "Special Self-Help " de

l'Ambassade et l'ONG 'Domino'spécialisée dans l'assistanceaux personnes en milieu carcé-ral. " Nous croyons que lesdroits humains de tous les peu-ples, y compris ceux des per-sonnes en prison ou ayantcommis des meurtres, doiventêtre respectés. C'est la raisonpour laquelle nous suivons deprès les conditions des prisonsdans le monde entier et rappor-tons chaque année ce quenous observons dans notrerapport annuel sur les droits del'homme. Le Togo n'est pas dif-férent, nous sommes préoccu-pés par les conditions des pri-sons au Togo ", a-t-elle faitsavoir. Elle a également rappe-lé que la surpopulation, le

manque de soins de santé et laviolence dans les centres car-céraux du pays sont les autrespréoccupations des Etats-Unisqui sont disposés à aider legouvernement togolais à leurtrouver des solutions efficaceset durables.

Rappelons que le "Self-Help " est une des nombreusesressources que le gouverne-ment américain met à la dispo-sition des communautés dansle monde entier en vue derépondre à leurs besoinsurgents pour un développe-ment local. Au Togo, près de400 projets ont été déjà finan-cés en 20 ans par ce program-me.

Espoir

L'ONG DOMINO lance le projet dedésinfection des cellules de brigade

de gendarmerie et de police

Du matériel pour la désinfection

Luttons contreles violences detoutes sortes !

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°358 du 12 Novembre 2015 économie

Selon les explications duDirecteur de la Distribution,Tchaou Kossi, la situation quiprévaut est indépendante de laCEET ; celle-ci ferait face,impuissante, à trois types decoupures, notamment les coupu-res pour panne de réseau (pasfréquentes), les coupures pourblackout (défaut d'énergie) et lescoupures pour travaux (coupurede câbles de la CEET lors destravaux d'aménagement desinfrastructures routières).

De nos jours, c'est cette troi-sième catégorie de coupures quiprend le dessus ; il est loisibled'observer que le pays est enplein chantier de rénovation desinfrastructures routières. Ainsi, ilarrive que parfois, maladroite-

ment, des ouvriers des entrepri-ses BTP piochent et coupent descâbles souterrains de la CEET,provoquant du coup un arrêt dela fourniture du courant élec-trique. En exemple, la CEET aenregistré de janvier à octobre2015, plus de 100 piochages deses câbles par différents travauxdes BTP, avec des conséquen-ces plus ou moins dramatiquessur l'ensemble du réseau élec-trique.

Mise à part cette forme decoupure qui est récurrente, il fautnoter également les coupures dufournisseur de la CEET, en rai-son des travaux d'aménagementdes lignes ou de coordinationdes relais de protection deslignes entre la CEB et la CEET,

sans compter les travaux d'en-tretien des installations élec-triques de ContourGlobal…

De nouvelles mesures pourjuguler le mal

Pour venir à bout de ces cou-pures de courant qui mettent àmal les consommateurs et l'éco-nomie nationale, les responsa-bles de la CEB et de la CEETsont arrivés à un compromis,celui de retoucher les réglagessur les relais de protection de la

CEET et de la CEB. La CEETattend l'arrivée de la commandedes relais numériques quidevraient améliorer le systèmede protection de ses installationsélectriques, a expliqué leDirecteur de la Distribution de laCEET.

Pour éviter que les installa-tions souterraines, notammentles câbles de la CEET, de la TdE,des postes et télécommunica-tions, etc. soient endommagéspar piochage, expliquent les

responsables de la CEET, descourriers d'information sur lespositionnements des différentscâbles placés sous terre ont étédistribués aux différents départe-ments impliqués dans les tra-vaux d'aménagements, à savoirle ministère des Travaux publicset des infrastructures, le ministè-re des Postes et de l'Economienumériques, le ministère del'Urbanisme et de l'Habitat, etc.

Rappelons au passage quegrâce aux efforts entrepris dansle domaine électrique, le Togoest classé en tête dans l'espaceUEMOA en matière de raccorde-ment électrique, indique le der-nier rapport de Doing Business.

C'est dans la suite logique deces efforts que la CEET, en casde coupure, prend la peine d'a-lerter ses clients 48 heures d'a-vance par voie de presse,conformément aux dispositionsdu Contrat de performance et durèglement technique de distribu-tion la liant à sa clientèle.

Dans le même temps, ladirection générale de laCompagnie est sans cesseorientée vers une nouvelle dyna-mique dans ses relations avecses clients.

JPB

Perturbations dans la fourniture de l'énergie électrique :

Les responsables de la CEET s'expliquent

Dr Gnandé Djétéli, DG de la CEET

Alors que l'on pensait avoir tourné le dos aux coupuresintempestives de courant avec la mise en route du géantContourGlobal qui a coûté au contribuable une bagatellesomme de 25 milliards de nos francs, la réalité nous ramèneles pieds sur terre, preuve qu'aucune œuvre humaine n'estparfaite. Il y a quelques semaines déjà, les coupures de cou-rant ont refait surface avec le lot de désagréments que celacause aux consommateurs de cette ''denrée'' devenue raris-sime. Pour ne pas laisser libre cours aux rumeurs et autresmasturbations intellectuelles des esprits malins, les respon-sables de la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET)ont, au cours d'un déjeuné de presse, expliqué aux profes-sionnels des médias la situation qui prévaut.

La capitale togolaise,Lomé, accueille du 1er au 04décembre prochains, le toutpremier Forum économiquedu Maroc au Togo. Fruit de labonne coopération entre leTogo et le royaume du Maroc,ce forum est une occasionpour les opérateurs écono-miques du royaume chérifiend'explorer les nombreusesopportunités d'affaires auTogo.

Cette rencontre économiquede haut niveau entre les deuxpays frères et amis vise nonseulement à permettre aux opé-rateurs économiques du Marocd'explorer les nombreuses pis-tes d'affaires au Togo, mais

aussi de permettre des échan-ges fructueux entre les opéra-teurs économiques togolais etmarocains pour le bonheur des

deux peuples. Les opérateurs économiques

du pays de Mohamed VI sontintéressés par plusieurs domai-

nes à savoir les finances, lestélécommunications, l'agricultu-re, les transports et l'industrie.

Le réchauffement de lacoopération économique entreles deux pays, remonte à plu-sieurs mois déjà. Les opéra-teurs économiques des deuxpays avaient entrepris en juindernier des voyages d'affaires àLomé comme à Rabat en vuede s'enquérir des atouts écono-miques réciproques.

Pour cette première éditiondu Forum économique duMaroc au Togo, le site du CentreTogolais des Expositions etFoires de Lomé (CETEF) a étéretenu.

JPB

Economie :Le 1er Forum économique Maroc -Togo se

tient du 1er au 4 décembre 2015 à Lomé

Germain Mèba, président de la Chambre du commerce et d’industrie du Togo

Cette initiative vise à promou-voir l'art culinaire togolais, laconsommation des produits ali-mentaires locaux et à redécou-vrir les mets du terroir. Les invi-tés et les visiteurs présents à celancement ont été satisfaits dedécouvrir cette variété culinairedont dispose le Togo.

" J'ai été surprise par les mets

qui sont exposés à cette foireAlimenterre. Je dois avoir 27 anscette année mais je n'ai jamaissu que mon pays possède detous ces mets appétissants. Jesuis déçue d'apprendre que legouvernement n'apporte pas sonsoutien total à cette initiative.Cette foire doit être plus grandeque ça avec des invités venant

de toutes les contrées du mondeentier. Ce marché a de l'avenir ",nous a confié Mme AdékambiAimée, au cours du lancement.

A cette soirée, il y avait plu-sieurs mets à déguster : saladed'igname, sauce de feuille demanioc, sauce de feuilles depatate douce, sauce d'arachide,sauce de feuilles d'haricot, Boko

déssi, Batakpan, Efan déssi,agobo, fétrima, adémè, somboé,somboé djaba, tobolo, sauce denyanto, sauce de moringa, sauceyovo gboma, etc.

Les accompagnementsétaient composés de : riz blanclocal (Délice), pâte à base de mil,de sorgho, kom de sorgho, demil, akpan (boule d'akassa) demaïs, de mil et de sorgho, duharicot, du voandzou, etc. Il yavait aussi de la grillade avecdes viandes locales : porc, pou-

let, canard, pintade, mouton,chèvre, chien, chat, etc.

Pour les boissons, nouspouvons citer : du vin de palme,la liqueur de moringa, du jus debaobab, du jus d'ananas, du jusde tamarin, du jus de spiruline,du lait de soja, du sodabi aphro-disiaque, du sodabi du noix decoco, du sodabi du fruit de lapassion, du cocktail à base debissap, du sodabi aromatisé,Neho Likors, etc.

" Consommer local a plu-sieurs avantages ; sur le plande la santé par exemple, il estreconnu aujourd'hui que lesproduits qui sont naturels, sontplus prisés que les produitsimportés parce qu'ils apportentla santé ", a expliqué M. TataYawo Amétoenyenou, le coor-donnateur des programmes del'Ong OADEL. " Par cette initia-tive, nous invitons nos popula-tions à revenir à l'art culinairetraditionnel ", a-t-il ajouté.

Pour la représentante duRéseau Africain pour le droit àl'alimentation, Mme ClaireQuenum, c'est une bonne initia-tive. Elle a précisé que l'accès àune alimentation de qualité estun droit. C'est pourquoi, lespopulations africaines doiventse battre pour la souverainetéalimentaire. " Je voudrais inviterle public à accompagnerOADEL pour l'atteinte de lasouveraineté alimentaire ", a-t-elle lancé.

Lancement du 3ème marché ALIMENTERRE :Plus de 300 produits locaux et une soixantaine

de mets traditionnels et gastronomiques à dégusterL'Organisation pour l'Alimentation et le Développement Local (OADEL) a lancé, le 05 novem-

bre dernier, la troisième édition du marché " Alimenterre " à Lomé. Plus de 300 produits locauxet une soixantaine de mets locaux ont été exposés à la BoBaR à Bè Beach.

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Société CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°358 du 12 Novembre 2015

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En parcourant les consti-tutions du Congo, de la Côted'Ivoire, du Togo, duBurundi, du Rwanda, duBurkina Faso de la RDCongo, je n'ai vu nulle partqu'un scrutin organisé dansces pays, doit voir la partici-pation d'un certain pourcen-tage d'électeurs avant qu’ilne soit validé ! Je n'ai vunulle part non plus que lesPrésidents de ces pays n'ontpas le droit de consulterleurs peuples sur les ques-tions constitutionnelles etinstitutionnelles !... Je cons-tate également que ce sonttous des pays francophones!

Du Burkina Faso au Congo,les démo-idiocrates brûlent leurParlement, leurs commerces,leurs hôtels, tuent et blessentleurs populations jeunes, fontdes soi-disant insurrectionspour faire partir leurs diri-geants, alors que c'est plusintelligent et moins coûteux debattre, en se mettant ensemble,dans un front commun sérieuxde l'opposition, le Présidentsortant ! On l'a démontré auTogo, en 1994, quand deuxpartis seulement, le CAR etl'UTD, à eux deux seuls, ontobtenu la majorité absolue auxlégislatives de cette année-là,en battant le tout puissant partiRPT du tout puissant généralGnassingbé EYADEMA ! N'eûtété l'ego surdimensionné desdeux dirigeants de ces partis,EDEM KODJO et YawoviAGBOYIBO, jamais EYADEMAne serait réélu en 1998 à la pré-sidentielle, et si ces deux lea-ders avaient bien gouverné lepays, avec un gouvernementd'union de l'opposition togolai-

se, jamais Faure Gnassingbéne serait probablementPrésident du Togo aujourd'hui!...

En Côte d'Ivoire, l'opposi-tion à Alassane OUATTARA amordu la poussière, au lieu derespecter " la mémoire " de leurleader Laurent Gbagbo, quiavait obtenu 46 % des suffra-ges à la présidentielle de 2010,et qui aujourd'hui croupit dansune prison de la CPI à la Haye!Divisés et boycotteurs, lesdémo-idiocrates ivoiriens ontvu Alassane Ouattara les corri-ger avec un score sans appelde près de 84 % au premiertour ! Qui dit mieux ?

Au Congo Brazzaville,Denis Sassou NGUESSO agagné son pari et mis à genouxles démo-idiocrates congolaisqui n'ont pas fait campagnepour le NON au référendumconstitutionnel, et qui ne par-lent que de boycott, de masca-rade électorale, de coup d'Etatconstitutionnel, pendant que lePrésident pulvérise le score deprès de 90 % de OUI !

Pour eux, le scrutin n'estpas crédible, et ils attendrontsûrement l'an 3333 avant queles scrutins soient crédiblesdans leur pays !...

En Guinée, Alpha Condé adonné des fessées mémora-bles à son poursuivant immé-diat de l'opposition, CellouDalein Diallo, avec un score de57 % des suffrages exprimés,dès le premier tour ! Pourtant,l'opposant avait obtenu 44 %au premier tour, il y a cinq ans,mais sa bévue impardonnablede s'allier avec le bourreau dustade du 28 septembre, DadisCamara, et une certaine réussi-te de la gestion des 5 ansd'Alpha CONDE ont vu s'envo-

ler les rêves du Peulh !Au Togo, le démo-idiocrate

Jean-Pierre Fabre, le chef defile de l'opposition, ne s'en sortqu'avec 33 % des suffrages, auscrutin du 25 avril dernier, pul-vérisé par Faure Gnassingbé(57 %), mais il s'était autopro-clamé " Président élu " du Togo,et a gesticulé des semaines etdes semaines, avant de repren-dre le chemin du Parlement, laqueue entre les jambes ! Un "Président-député sur les bancsde l'hémicycle " ! Avez-vousjamais entendu pareille ineptiedepuis que le monde estmonde ?

Au Burkina FASO, les "Hommes Intègres " ont fait tueret blesser au moins 300 deleurs compatriotes depuis octo-bre 2014, tout simplementparce que Blaise Compaorévoulait modifier la Constitution,par un référendum national,pour bien sûr, se maintenir aupouvoir, et c'eût été intelligentque le peuple burkinabè selève, comme un seul homme,pour dire un NON massif (auvote) à son dessein !

Ce peuple serait alors " fier "d'avoir donné une leçon dedémocratie à toute l'Afriquefrancophone ! Mais ils sont "fiers" d'avoir tué une cinquan-taine des leurs et d'avoir blessé300 autres ! Combien de cesblessés sont morts par la suite,chers frères burkinabé ?

Au Burundi, les démo-idio-crates sont nombreux et ilscontinuent à se tuer bêtementpour un troisième et derniermandat de Pierre Nkurunziza.Souhaitons leur moins de mortset disons leur que les martyrs,nous on ne croit pas un mot duconcept ! Quand tu es mort, tues mort et fini… et c'est bête de

mourir pour un dernier mandatde quelqu'un !

Au Rwanda, Kagame neregarde ni les USA, ni laFrance, ni la Belgique… Il pré-pare tranquillement un référen-dum pour un troisième mandatéventuel et c'est son peupleseul qui a droit à la parole !

Les démo-idiocrates afri-cains sont devenus fous avecla limitation des mandats…

Aux USA, la limitation desmandats du Président n'est for-malisée qu'en 1956.

En France, c'est sousSarkozy et Chirac que la limita-tion des mandats de l'Exécutiftente de prendre corps, c'est-àdire, il y a moins de 20 ans !

En Allemagne, AngelaMerkel en est à son troisièmemandat, et peut en briguer unquatrième si elle veut et si lepeuple Allemand l'adoube… etc'est le pays co-fondateur del'Union Européenne…

En Angleterre, le Premierministre peut faire 2, 3, ou 4mandats s'il est réélu ; auLuxembourg, co-fondateur del'UE, le mandat de l'Exécutifn'est pas limité…

A Syngapour, indépendant

Libre Opinion

Dr David IHOU

en 1963, le Premier ministreLee Kuan Yew est resté31ans au pouvoir, et est décé-dé récemment à 91 ans,après avoir transformé l'île enparadis terrestre !

D'où vient alors cette nou-velle trouvaille des démo-idio-crates africains qui peuventtuer 600 de leurs compatrio-tes pour un dernier et troisiè-me mandat de leur dirigeant ?Si le dirigeant n'est pasbon, il faut le dégager parles urnes dès la fin de sonpremier mandat, et ne pasattendre son deuxième etdernier mandat pour gueu-ler ! C'est ce que les Françaisont fait avec SARKOZY, etc'est ce que les Américainsont fait avec JIMMY CAR-TER. Il ne faut pas attendre27 ans comme les Burkinabéet dire qu'on est fier parcequ'on vient de dégager BlaiseCompaoré, avec 300 morts etblessés et des dégâts maté-riels énormes !

" Même les moutons neregardent pas tous dans lamême direction ", dit unadage. Il y a des pays où lemandat est limité à deux et ily en a d'autres où il n'y a pasde limitation de mandats !

Seul le peuple peut lesignifier, et c'est par référen-dum national, et une constitu-tion n'est pas une tombe ! Ellepeut être révisée à toutmoment, selon la volonté dupeuple, et on ne peut connai-tre la volonté du peuple sansle consulter ! Les Etat-Unis,l'une des plus grandes démo-craties au monde, ont réviséleur Constitution déjà 27 foisdepuis leur indépendance !Alors, démo-idiocrates dumonde entier, réveillez-vous!

Pardon, et ne me ditespas que les élections ne sontpas transparentes enAFRIQUE… sinon, attendezl'an 3333 pour aller aux élec-tions…

Dr David IHOU, consul-tant en Géopolitique et

Stratégie sécuritaire

" Désobéissance civile, mascarade électorale, coup d'Etat constitutionnel, hold-up électoral, score soviétique, boycott…"sont les trouvailles des démo-idiocrates africains !

Affectés par la crise quiperdure au sein de la familledu football togolais et quis'est accentuée ces derniersjours avec l'échec du congrèsextraordinaire de laFédération Togolaise deFootball (FTF), les Eperviersdu Togo jouent leur honneurcet après midi à Kégué, puis le15 prochain à Kampala, faceaux Cranes de l'Ouganda.

Les Eperviers du Togo, latête dans les nuages, vontaffronter les Ougandais en alleret retour, respectivement les 12et 15 novembre 2015, ceci dansle cadre des éliminatoires de laCoupe du Monde Russie 2018.

Cette double confrontation, unremake du Mondial dernier où leTogo avait pris le dessus sur la

plus petite des marques (1-0 ; 0-1), sonne comme une revanchepour les Cranes de l'Ouganda,

puisque les Togolais ne l'abor-dent pas dans la sérénité.

D'abord, la faute à uneFédération togolaise de football(FTF) qui va à vau-l'eau carassaillie par des problèmes detous genres (endettements,détournement de fonds, problè-mes de leadership et de person-ne, etc.).

Ensuite, les Eperviers livrésà eux-mêmes sans aucune pré-paration, les dates FIFA ayantété boycottées par le Comité denormalisation de la FTF. Etenfin, un sentiment de perte deconfiance en passe d'envenimerles relations entre les joueurs dela sélection togolaise et les diri-

Eliminatoires Coupe du Monde Russie 2018 /Togo # Ouganda cet après-midi à Kégué :

L'heure de vérité pour les Eperviers à domicile

Les Eperviers du Togo (Photo archives)

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°358 du 12 Novembre 2015

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actualité

Lancement du 3ème marché ALIMENTERRE :

Plus de 300 produits locaux et unesoixantaine de mets traditionnels

et gastronomiques à dégusterLe chef canton de Bè, Togbui

Louis Adélan AKLASSOU IV,pour sa part, s'est montré nostal-gique. " Au temps de nos grands-parents, les gens vivaient long-temps parce qu'ils mangeaientnaturel et tombaient rarementmalades. C'est pourquoi je veuxremercier OADEL pour sesefforts pour la valorisation denos produits locaux ", a-t-il plaidé

Le marché " Alimenterre " sepoursuit jusqu'au 15 novembre,à la BoBaR, au bord de la lagu-ne de Bè, à côté de Bè-Beach.De belles mélodies del'Orchestre SASSAMASSOaccompagnent la dégustation.Faites un tour, vous ne serez pasdéçus.

L'OADEL vise à promouvoirle droit des populations à l'ali-mentation tout en mettant en

œuvre les moyens d'appliquer etde matérialiser ce droit.

Carole AGHEY

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Quelques mets exposés

Eliminatoires Coupe du Monde Russie 2018 /Togo # Ouganda cet après-midi à Kégué :

L'heure de vérité pour les Eperviers à domicilegeants du football national. Entémoigne la réaction des moinsattendues des premiers respon-sables du Comité de normalisa-tion suite à la lettre de protesta-tion adressée par le capitainedes Eperviers, Serges Akakpo et

compagnie, à la FTF.Et comme si cela ne suffisait

pas, l'on relève plusieurs bles-sures dans le camp desEperviers. Hormis le goal deReims, Agassa Kossi (outdepuis plusieurs semaines pourblessure) et Emmanuel ShéyiAdébayor (sans club et enbrouille avec le coach) qui sontles grands absents de la liste dutechnicien Belge, Tom Saintfiet,il faut également citer la doublu-re d'Agassa Kossi en sélection,Cédric Mensah (Colmar FC,France), et le milieu de terrain

du FC Genoa, série A en Italie,annoncés sur la liste des bles-sés. Pour le reste, ce sont leshabitués de la maison qui sontencore convoqués pour laconfirmation face aux Cranesde l'Ouganda cet après-mididans l'antre de Kégué.

Joignons-nous au ministredes Sports, Guy Madjé Lorenzo,pour demander aux supportersdes Eperviers de faire nomb-reux le déplacement du stadede Kégué afin d'arracher la vic-toire aux Cranes de l'Ouganda.

JPB

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Gardiens : Mensah Cédric (Colmar, France), DjehaniN'guissan (Dyto FC, Togo), Yakoubou Nouridine (Semassi, Togo)

Défenseurs : Mamah Abdul Gafar (Dacia Chisinau, Moldavie),Akakpo Serge (Trabzon 1461, Turquie), Amevor K. Mawouna(Notts County, Angleterre), Djene Dakonam (Alcorcon, Espagne),Donou Kokou (Semassi, Togo), Nouwoklo Kossivi (As Togo Port,Togo), Ouro-Akoriko Sadate (Al-Faisaly, Arabie Saoudite), BossouVincent (Young Africans, Tanzanie), Dadzie Kodjovi (Gomido,Togo)

Milieux : Romao Alaixys (Marseille, France), Ayité Floyd(Bastia, France), Womé Dové (SuperSport United, Afrique du Sud),Eninful Akoété (Doxa Katakopias, Grèce), Atakora Lalawele(Standard de liège, Belgique), Gakpé Serge (Genoa, Italie)

Attaquants : Ayité Jonathan (Alanyaspor, Turquie), MawuenaKwame Franck (Stade Malien, Mali), Abraw Camaldine (KaizerCHiefs, Afrique du sud), Placca Fessou Euloge Meme(Oosterzone, Belgique).

Les 23 Eperviers convoqués par Tom Saintfiet :

Après la Région desSavanes, l'équipe de l'ONGAssociation Internationaledes Médecins pour la promo-tion de l'Education et de laSanté en Afrique (AIMES-AFRIQUE) organise, dans lecadre de ses activités médi-co-chirurgicales humanitai-res foraines gratuitesannuelles, une grande mis-sion dans la Région Centraledu 15 au 30 novembre 2015.

Cette campagne médico-chirurgicale soutenue par leministère allemand de lacoopération verra la participa-tion des médecins allemandsde l'équipe de AERZTE CAMP

eV et des médecins de la loca-lité.

Au cours de cette missionl'ONG Aimes- AFRIQUE procè-dera au recensement des caschirurgicaux suivi de bilan pré-opératoire prévus sur les sitesde consultations. Plusieurspathologies en pédiatrie, engynécologie, en ophtalmologie,en stomologie, en chirurgiegénérale et en médecinegénérale seront consultées

puis prises en charge.Rappelons que l'ONG

AIMES-Afrique a démarré sacampagne médico-chirurgicaledepuis le 23 octobre dernier.

Espoir

Santé/Campagne foraine del'ONG AIMES-AFRIQUE :

Après la régiondes Savanes, capsur la Centrale

Des médécins de AMIMES -AFRIQUE lors d’une opération

Consacré au phénomènemigratoire, le sommet Europe-Afrique, qui réunit les chefsd'Etat et de gouvernementd'une cinquantaine de paysdes deux continents, s'estouvert ce mercredi 11 novemb-re au soir à La Valette, la capi-tale maltaise. L’objectif affichéest de trouver des réponsescommunes à la crise migratoi-re touchant l'Europe.

Le sommet s’est ouvert parune minute de silence, rapportenotre envoyée spéciale à LaValette, Anastasia Becchio. Unhommage « à la mémoire deceux qui ont perdu la vie en merà la recherche d’une vie meilleu-re », a déclaré le Premier minist-re maltais.

A la tribune, le premier ora-teur, le président du Conseileuropéen Donald Tusk, a appeléà une politique plus efficace, plusciblée, et la création d’opportuni-tés pour la jeunesse en Afrique.Et il a rappelé le caractèreindispensable du respect del’Etat de droit et des droits del’homme.

L'importance d'une « poli-tique nouvelle »

Macky Sall, au nom de laCedeao, a, lui aussi, soulignél’importance d’une politique nou-velle tout en émettant des réser-ves sur les projets en discussion,notamment sur la réadmission oula création de centres de réten-tion en Afrique et en appelant àplus d’engagements financiers etmoins de frilosité européenne.

Les Européens cherchent àobtenir des pays africains qu’ilsreprennent plus facilement leursressortissants déboutés du droitd’asile. La réadmission est unsujet délicat. Il faut avoir à l’espritque ces personnes ont bravé lamort, traversé des déserts et laMéditerranée, a insisté le prési-dent sénégalais. « Des millierssont morts, certains sont resca-pés. Moi je pense que pour ceuxqui sont déjà en Europe on

devrait avoir une discussion fran-che. Voir ceux que l'on peut régu-lariser et pour le reste, nous étu-dierons en fonction des accordsqui nous lient à l’Union euro-péenne quelle est la meilleuremanière de gérer cet aspect.»

Des avis divergentsVoilà qui ouvre le débat et qui

promet des discussions pas tou-jours faciles ce mercredi soirpour les participants au sommet.On attend le discours du prési-dent français François Hollande,ensuite les dirigeants africains eteuropéens se mettront au travailà huis clos pour leur premièreréunion avant d’entamer leurdîner de travail. Mais s’il est clairqu’aujourd’hui l’objectif est iden-tique, pour l’instant les moyensd’y parvenir ne sont pas totale-ment partagés.

Des son arrivée à Malte, leprésident français a appelé l'aideeuropéenne au développementen Afrique au coeur de la luttecontre les migrations. Ceux quimeurent en mer aujourd’hui sontle plus souvent des Africains,même s’il y a aussi des Syrienset des Irakiens qui ont aussi étévictimes de passeurs, a soulignéFrançois Hollande. Le présidentfrançais qui a rappelé les princi-paux objectifs du sommet : «C’est à la fois montrer une poli-tique de développement, unecapacité à accueillir celles etceux que nous considéronscomme étant l’avenir de l’Afriqueet faire que ceux qui ne sont pasen situation de pouvoir resterdans notre pays ou en Europepuissent revenir rapidement etdans des conditions dignes. »

Peu de discours avant l'ou-verture officielle du sommet

C’est vers 15h00 que leschefs d’Etat et de gouvernement,mais aussi les dirigeants desinstitutions européennes étaientarrivés l’un après l’autre verssous le soleil méditerranéen deMalte, indique notre envoyé spé-

cial Léonard Vincent. Ils ontemprunté le tapis rouge quimène à l’Auberge de Castille oùils ont été accueillis par lePremier ministre maltais JosephMuscat. Il y a eu peu de déclara-tions. Le président ivoirienAlassane Ouattara s’est fendud’une courte déclaration enanglais. Le président sénégalaisMacky Sall et le chef de l’Etatnigérien Mahamadou Issoufouont simplement dit un mot auxjournalistes. Il faut prendre leproblème à sa racine, a dit leprésident nigérien. « LesAfricains peuvent beaucoupfaire, cette crise doit être résolueensemble entre pays d’origine etpays de transit et pays de desti-nation des migrants. Il faudraque tous ensemble nous analy-sions les raisons profondes desmigrations. »

« A notre sens, a poursuivi leprésident nigérien, les raisonsprofondes sont le défi de démo-cratie dans certains pays d’origi-ne, la pauvreté, les inégalités,l’insécurité. Dans un certainnombre de pays ce sont ces cau-ses profondes qu’il faut résoud-re.»

Un accord spécifique de l'UEavec l'Ethiopie doit ainsi êtreannoncé à La Valette. LeSoudan, important pays detransit de migrants vers l'Europe,a aussi demandé de l'aide pourfaire face aux trafics des pas-seurs, un terrible fléau.

Source : rfi.fr

Sommet de Malte :

Européens et Africains réunis face à la crise migratoire