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FocusLes bons réflexes pour un été en toute sécurité

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CholestérolDes solutions existent

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N°7 Juin 2007

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L’actualité de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Mayenne

Avec une densité des médecins libéraux inférieure de 41 % à lamoyenne nationale, la situation de la Mayenne en terme d’offre desoins est préoccupante. Aux difficultés d’aujourd’hui s’ajoutent encoreles problèmes de départs en retraite de nombre de professionnels de

santé dans les dix ans à venir. Si nous n’agissons pas rapidement, cela risqued’aggraver l’inégalité d’accès aux soins dans notre département, notammentdans les zones rurales. Or l’égalité d’accès aux soins est un des principes fondamentaux de notresystème de santé : il est donc de la responsabilité de tous les acteurs de mettreen place une meilleure répartition de l’offre de soins sur l’ensemble du territoirenational. L’Assurance Maladie a prévu des mesures financières pour inciter lesprofessionnels de santé à s’établir dans les zones à faible densité médicale. Il convient de favoriser l’exercice regroupé dans des maisons médicalespluridisciplinaires car il facilite la continuité et la permanence des soins. Simplifier : c’est l’action engagée par la CPAM pour alléger les procéduresadministratives d’installation des médecins en Mayenne. En juin 2007, la Caisse,en étroite collaboration avec le Conseil de l’Ordre, la DDASS et l’URSSAF, ouvrele « guichet unique », accueil coordonné permettant au médecin qui s’installede n’avoir plus qu’un seul rendez-vous dans un lieu unique (voir page 11). Les différents acteurs politiques, administratifs et médicaux du département ont décidé de se mobiliser autour de la question de la démographie médicale. Le premier Comité de concertation a été installé en février dernier, réunissant,la CPAM de la Mayenne, la MSA, le préfet, le président du Conseil général, des députés, le Conseil régional, des représentants des hôpitaux, des médecinslibéraux, le président du Conseil départemental de l’Ordre, des représentants des maires du département. Face à l’importance des enjeux pour notre département, la volonté communedes acteurs et leur rassemblement pour une démarche concertée en faveur de l’installation et du maintien des professionnels de santé sur l’ensemble du territoire départemental sont un point d’appui essentiel pour relever le défide la démographie médicale en Mayenne.

Sommaire

La démographie médicale : un enjeu majeur dans les années à venir

Ed

ito

Prochain numéro en octobre 2007

Date de parution : juin 2007 - 130 000 exemplaires - Distribution gratuite - Ne pas jeter sur la voie publique - Dépôt légal : à sa parution - N°ISSN : 1774 – 4695 - Editeur : CPAM de la Mayenne37, boulevard Montmorency – 53084 Laval Cedex 9 - Tél. 0 820 904 137 - fax : 02 43 53 30 43 - Directeur : Philippe Trotabas - Directeur de la publication : Patrick Negaret - Rédacteur en chef :Sophie Letestu - Rédaction : Sylvie Moreaux, Didier Fouquet, Edouard Dalibard - Photographies : Ad’Hoc photographie, CNAMTS (Philippe Caumes), Comstock, Craig Jewell, Elena Buetler, Goodshoot,Itstockfree, Jimi Backhouse, Photodisc, Richard S, Zefa - Conception-réalisation : Belouga communication (Le Mans) - 02 43 39 90 30 - Impression : Imaye Graphic (Laval) - 02 43 67 86 78

Votre Santé· Cholestérol : des solutions existent· Du laboratoire au patient, le médicament

sous haute surveillance

Votre Bien-Être· Une bonne santé, ça marche

avec la randonnée pédestre· Protéger nos “bout’chou” dès la naissance

FocusLes bons réflexes pour un étéen toute sécurité

Près de chez vous · Cancer du sein : les progrès du dépistage· Vitale, simplement essentielle

Vie pratique· Partez en vacances bien assuré· La prévention pour lutter

contre les fraudes et les abus

De vous à nous· Les réponses à vos questions· Nos fiches conseils pour savoir comment

préserver notre santé et l’environnement

p.04

p.06

p.08

p.10

p.12

p.14

> DANIEL GUHERYPRÉSIDENT DU CONSEIL DE LA CPAM DE LA MAYENNE.

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Votre Santé

4 Santé Active no 7 - juin 2007

Avoir du cholestérol." L'expressionfait tellement partie du langage

familier qu'on en oublie parfois laportée. "Il faut distinguer le bon dumauvais cholestérol, le HDL du LDL-cholestérol", rappelle le docteur FrançoisVinchon, cardiologue au centre hospi-talier du Mans. "Le premier permetd'épurer les artères en graisse. Lesecond, au contraire, favorise les dépôtsde graisse (athérosclérose). Cela concerneles artères coronaires, cérébrales et lesmembres inférieurs. Avec cette consé-quence : le LDL-cholestérol est le principalfacteur de risque d'infarctus."Ce mauvais cholestérol a deux origines."Il peut être produit par l'organismelui-même. Il est surtout lié aux habi-

tudes alimentaires.Un régime adapté(lire l’encadré ci-dessous), défini parune diététicienne,pourra alors suffireà faire rentrer leschoses dans l'ordre,

sans médicaments. Tout dépend duniveau de risque du patient : âge, sexe,hypertension, tabagisme, hérédité,diabète, …".Voilà dans le meilleur des cas, si l'onpeut dire. "Le plus souvent, en l'absencede signes, le patient ne perçoit rienjusqu'à un événement grave comme lacrise cardiaque – d'où l'importance du

dépistage, une simple analyse de sang.Après un tel accident, en plus d’uneréflexion sur les habitudes alimentaireset l’hygiène de vie, la prévention passepar un traitement médicamenteux. Nousutilisons des statines, une classe phar-maceutique particulièrement efficacepour abaisser le taux de LDL et réduireles plaques présentes dans les artères.Il s'agit d'un comprimé à prendre le soirpendant plusieurs années."Sans effets indésirables ? "Comme toutproduit efficace, ce principe actif peutprésenter des effets secondaires (troublessensitifs, douleurs musculaires, pertur-

bation du bilan hépatique), qui restentcependant peu fréquents et facilementdécelables. Les statines ont prouvé unebaisse de la mortalité de manièresignificative, avec un bénéfice supé-rieur aux risques." Pour éviter ceseffets, votre médecin traitant vousconseillera dans un premier tempsun régime adapté. Et ce n’est quedans un second temps qu’il vous pré-conisera un traitement médicamen-teux avec un dosage adapté si leretour à un équilibre alimentaire et lerespect de règles d’hygiène de vie nesont pas suffisants.

Il faut distinguer

le bon cholestérol du mauvais

"

Cholestérol : des solutions existentL'excès de cholestérol dans le sang peut entraîner de graves complications.Un meilleur équilibre alimentaire, éventuellement associé à un traitementmédicamenteux, permet le retour à la normale.

La permanence téléphonique régiona-le vous permet d’accéder à toutes lesinformations utiles sur la contracep-tion, les établissements pratiquant l’IVGdans les départements des Pays de laLoire et sur les techniques proposées.Une conseillère vous orientera vers lelieu le plus adapté à votre situationet à vos choix.

Un numéro gratuit du lundi au vendredi de 9h à 18h :

0 800 834 321

Contraceptionet avortement :toutes les informations enun coup de fil

Combien sommes-nous à être atteintsd’une hépatite C en France ? Quantifierle nombre de personnes infectées parle virus est difficile : entre 350 000et 800 000… mais la moitié l’ignore.L’hépatite C se transmet essentielle-ment par voie sanguine. Les symp-tômes ne sont pas caractéristiques :fatigues, nausées, … voire dans cer-tains cas aucun signe annonciateur.Les répercussions de ce virus surnotre organisme peuvent être trèsgraves (cirrhose, cancer du foie, …).Paradoxalement, le dépistage reposesur un simple examen sanguin.Identifier la maladie, c’est se doterd’armes efficaces pour la combattre.Les traitements ont déjà beaucoupévolué et ne nécessitent pas d’hos-pitalisation. Un doute ? N’hésitez plus,parlez-en à votre médecin traitant etfaites un dépistage.

Hépatite C : dépister pour se soigner

Ensemble, mettons le cholestérol à la diète !

Retrouver une alimentation équili-brée, c’est encore le meilleur moyend’y parvenir. En effet, le cholestérolest soit fabriqué par notre foie,soit issu de notre alimentation etplus précisément des aliments d’ori-gine animale. Alors ne soyez passurpris si votre médecin traitantvous prescrit des mesures hygiéno-

diététiques, comprenez de bonneshabitudes alimentaires à suivre, etla pratique d’une activité physiquerégulière. Dans l’assiette, on évite donc :• le jaune d’œuf,• le beurre,• la mayonnaise,• les crustacés,• la charcuterie,• les fromages gras et produits

laitiers à base de lait entier,

et on privilégie :• les fruits et légumes,• les légumineuses,• les bonnes graisses

(huile de colza, de noix, …),• les poissons.

Pour l’activité physique :30 minutes de marche par jour,c’est un minimum à respecter. Vousavez la recette d’un cholestérolmaîtrisé.

Et pourquoi pas des conseils sur ordonnance…

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Votre Santé

5Santé Active no 7 - juin 2007

La conception d’un médicamentnécessite une dizaine d’années

dans les centres de recherche etdéveloppement des laboratoires avantde prétendre une mise en vente.Mais, le processus ne s’arrête pas là.

AMM : sous quelles conditions ?L’Autorisation de Mise sur le Marchéest une étape essentielle à la commer-cialisation d’un nouveau médicament.Trois procédures coexistent en fonctiondu marché que le laboratoire souhaitetoucher : que ce soit directement surtout le territoire européen, dans undes pays membres puis en Europe, ouseulement en France. Pour une com-mercialisation en Europe, l’AMM doitêtre demandée à l’agence d’évalua-tion européenne à Londres (EMEA*).En France, l’organisme qui délivrel’autorisation est l’Agence Françaisede Sécurité SAnitaire des Produits deSanté, l’AFSSAPS. Mais quelle que soitla procédure, les critères d’obtentionsont identiques : qualité pharmaceu-tique, sécurité, efficacité. Le labora-toire effectue de nombreux tests pourconstituer son dossier.* European Agency for the Evaluation of Medicinal Products

Remboursés ou pas ?Le remboursement est soumis à uneévaluation stricte par la Commissionde la transparence, composée entreautres de représentants de l’AssuranceMaladie. Elle détermine le SMR, ServiceMédical Rendu. Efficacité, effets indési-rables... plusieurs critères sont analysés.Est mesuré également l’intérêt de ce

nouveau médicament par rapport à cequi existe déjà sur le marché. Il s’agitde l’Amélioration du Service MédicalRendu, ASMR. L’inscription du médi-cament sur la liste des médicamentsremboursables est prévue pour cinqans. Les ressources étant limitées, ilfaut établir des priorités et faire deschoix, comme celui de ne plus rem-bourser certains médicaments. Cettedécision relève du Ministère de lasanté, sur recommandation de la HauteAutorité de Santé (HAS). La liste desmédicaments qui ne sont plus rem-boursés est accessible sur le sitewww.has-sante.fr

Le prix, réglementé ou libre ?Les médicaments remboursables ontun prix fixé par le Comité économiquedes produits de santé dont l’AssuranceMaladie fait partie. C’est la raisonpour laquelle tous les laboratoiresne souhaitent pas que leur nouveaumédicament soit remboursé ; de cettefaçon ils ont la liberté de vendre leurmédicament au prix souhaité.

Une commission pour assurer le suiviLa pharmarcovigilance veille aux risquesdes effets indésirables. Elle assure lesuivi de la vie d’un médicament eneffectuant des enquêtes et en propo-sant des mesures à prendre en cas d’in-cident. Le médicament bénéficie ainsid’une attention particulière à chaqueétape de sa vie pour que nous puis-sions suivre les prescriptions de notremédecin traitant en toute sérénité.

Du laboratoireau patient, le médicament sous haute surveillance

AMM, AFSSAPS, SMR, … derrière ces sigles, uncircuit de contrôle drastique des médicamentspour garantir la sécurité des patients. Et les génériques :

vrais médicaments ?Mais bien sûr ! Ce sont des médicaments comme les autres. Toutes lesétapes de commercialisation sont identiques, que le médicament soitun générique ou non. La différence ? Le prix. Un laboratoire qui déve-loppe une nouvelle molécule, principe actif du médicament, dépensedes sommes significatives en recherche et développement. Il déposedonc un brevet pour protéger « sa trouvaille » auprès de l’InstitutNational de la Propriété Intellectuelle qui lui garantit la propriétéexclusive de ce nouveau médicament pendant 20 ans. Ensuite, lamolécule « tombe dans le domaine public ». Tout laboratoire peutainsi produire un médicament d’après cette molécule, sans frais derecherche et développement. Et, il sera commercialisé après tous lescontrôles nécessaires. Autre différence ? La boîte ou packaging. Maisquelle importance, étant donné que votre médicament générique, àl’intérieur, est garanti sûr et efficace ! En Mayenne, le taux de géné-rique acheté est presque de 78 %, et même si c’est mieux que lamoyenne nationale (73,8 %), une marge de progression est encorepossible. Pour votre santé et celle de votre porte-monnaie, demandezdes médicaments génériques à votre médecin traitant ou à votrepharmacien.

Prescriptions : les Inhibiteursde la pompe à protons

Ces médicaments, les IPP, sont consommés par près de 10 millions depersonnes en France chaque année. Reconnus efficaces pour prévenirou guérir l’apparition de lésions digestives, ils sont souvent prescritssans que ce soit justifié par l’état de santé des patients. Anti-ulcéreuxpuissants, ils doivent être réservés aux personnes exposées à desrisques de complications. Discutez-en avec votre médecin traitant.

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Votre Bien-Être

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Santé Active : Parlez-nous des vertus de la randonnée

Alain Guéguen : Tout d’abord, ilconvient de souligner que c’est l’ac-tivité sportive préférée des Français.La randonnée est plébiscitée par68% de nos concitoyens. C’est unepremière donnée. Ensuite, c’est une

activité de pleine nature qui s’adresseà un large public et qui a le doubleavantage d’offrir une activité physiquetout en permettant de découvrir ouredécouvrir son environnement. Deplus elle demande peu d’apprentis-sage. Il suffit seulement de respecterquelques règles. On peut marcher enville ou en campagne. Voilà pourquoila randonnée séduit en France autantde personnes !

SA : Pouvez-vous nous donnerquelques conseils pour marcheren toute sécurité ?

AG : Il faut tout d’abord s’échaufferun minimum. La température exté-rieure doit être prise en compte :couvrez-vous suffisamment par tempsfroid et surtout prenez garde à ladéshydratation quand il fait chaud.Pensez à boire régulièrement et à

vous alimenter de façon équilibrée.Les barres de céréales constituentun appoint nutritif et léger àemporter. Et après une bonne ran-donnée : récupération et étirementspour ne garder que les bénéfices devotre effort sans les contractures.

SA : Quels sont ses bienfaitspour la santé ?

AG : C’est une activité dont l’effortest d’intensité moyenne. Elle nebrutalise pas l’organisme. Les ran-donneurs sont des gens en bonnesanté dès lors qu’ils pratiquentrégulièrement. Je dirais que la vertupremière de la randonnée, c’estqu’elle permet de préserver soncapital santé et qu’elle a un rôlepréventif. Elle tonifie les muscles,le cœur et a une action sur la fonc-tion respiratoire et sur l’ostéoporose.

SA : On dit également que la randonnée a un rôle social

AG : C’est incontestable. En groupe,la randonnée génère une convivialité.Celle-ci permet de rompre l’isolementdans lequel se trouvent des personnesseules dans la vie ou en état destress. On peut même dire que c’estun facteur dominant. Au capital santéon ajoute un lien social.

SA : En quoi la randonnée procure-t-elle un bien-être ?

AG : On parle de l’euphorie de lamarche, un état déclenché par legrand air. Marcher diminue le stress,et peut développer la créativité. Etsi l’on n’arrive pas le premier, qu’im-porte ! Le bien-être et la fierté sontles lauriers que les marcheursapprécient toujours.

Le Comité départemental de la randonnéepédestre en Mayenne et les associations localesde randonnées, en partenariat avec l’AssuranceMaladie de la Mayenne, vous proposent de par-ticiper aux « randos cools » organisées chaquemois. Ces promenades de 2 heures destinées aux

personnes devant faire un effort modéré (5 km)se déroulent chaque jeudi à 14 h au départ duparking du viaduc à Laval. Elles sont encadréespar des animateurs formés par la FédérationFrançaise de Randonnée. D’autres randonnéesgrand public sont programmées cet été, les 1er,

14, 15, 18, 22 et 29 juillet sur le département.Pour en savoir plus sur le calendrier,contactez le Comité départemental de la ran-donnée pédestre en Mayenne, à la Maison duTourisme, avenue Robert Buron à Laval. Tél. : 02 43 53 12 91.

Une bonne santé, ça marche avec la randonnée pédestre

Des randonnées pour tous en Mayenne

Secrétaire de laFédération Françaisede RandonnéePédestre, AlainGuéguen est un «militant» convaincudes bienfaits de la randonnée.

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Santé Active no 7 - juin 2007

Votre Bien-Être

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Sa santé sous surveillanceDès les premiers jours, votre enfantva bénéficier d’une surveillancemédicale étroite. Votre médecin trai-tant ou le pédiatre indiquera tousles examens nécessaires dans le car-net de santé. Pensez à l’amener àchaque visite, c’est le carnet de bordsanté de votre enfant.Des maladies de nos « bout’chou »,il y en a une qui nécessite une vigi-lance toute particulière. La bron-chiolite est une maladie des petites

bronches due à un virus répandu etcontagieux. Pour l’éviter, quelques conseils à suivre :• se laver correctement les mains ;• éviter le contact avec des personnesenrhumées ;• limiter, dans la mesure du possible,les sorties dans les lieux publics trèsfréquentés (galeries commerciales,transports en commun, …) surtout enautomne et en hiver ;• veiller à ce que les enfants nes’échangent pas les biberons, couverts,sucettes, … ;• aérer la chambre.Votre médecin traitant prescriraprincipalement des séances de kiné-sithérapie respiratoire pour désen-combrer les bronches. Comme pourla majorité des infections (rhumes,toux, bronchites, …), les antibiotiquesne sont pas utiles.

Bien dans son assietteQue vous ayez choisi l’allaitement oule biberon, la diversification de sonalimentation doit se faire en dou-ceur. À partir de six mois, vous allezpouvoir diminuer le nombre de bibe-rons ou de tétées et lui proposer devrais repas. Ainsi à huit mois, votrebout’chou prendra deux repas diver-sifiés et deux biberons ou tétées.Pour que la découverte des diffé-rents aliments se passe au mieux,

proposez-lui une nouveauté à lafois, pas de nouveau goût dans unetexture inconnue : il connaît le goûtde la carotte en biberon, il peut doncl’essayer en purée. Tous les aliments nepeuvent pas être consommés à n’im-porte quel âge. Certains favorisentles allergies alimentaires : ceux à based’arachide, les fruits crus, les œufs, …

En sécurité chez luiOn ne le dira jamais assez : les accidentsdomestiques n’arrivent pas qu’aux autres.L’habitat est un terrain de découvertepour le nouvel arrivé mais égalementun espace dangereux. Pensez-y lors devos achats en vérifiant que vos articlesportent bien la mention NF (normesfrançaises), ou CE (objets certifiés auniveau européen). Le premier réflexede prévention est de ne jamais lelaisser seul, même un bref instant.

La famille va prochainement s’agrandir, ou votrebout’chou vient d’arriver ? Voici quelques conseilspour débuter dans ce nouveau rôle, qui vous faciliteront les premières étapes.

Pour les protégerdès la naissance

Parce qu’un enfant bien soigné est unadulte en bonne santé, l’AssuranceMaladie met en place des campagnes deprévention. Les deux actions majeurespour protéger nos bambins concernentl’hygiène bucco-dentaire et la vaccinationRougeole-Oreillons-Rubéole. Tordons lecou aux idées reçues.

Hygiène bucco-dentaire« L’usage de la brosse à dents chezl’enfant n’intervient pas avant l’âgede 6 ans ».FAUX : Les bons réflexes doivent êtreadoptés dès les 2 ou 3 ans de l’enfant.

« Si mon enfant n’a pas mal aux dents,il est inutile d’aller chez le chirurgien-dentiste ».FAUX : Les visites doivent être précoceset régulières pour permettre, notamment,de vérifier l’état des dents et la présenceéventuelle de caries, même sur lesdents de lait !

« La bonne santé générale de l’enfantdépend de l’état de santé de ses dents ».VRAI : Il existe une importante relationde cause à effet entre la santé dentaireet l’état de santé en général. Caries,maladies des gencives peuvent engendrerdes problèmes de santé.

R.O.R.« La rougeole est une maladie bénigne.Ça ne sert à rien de vacciner ».FAUX : Le plus souvent, la rougeole esteffectivement une maladie sans gravité.Mais elle peut parfois donner lieu à descomplications comme la pneumonie. Leursconséquences peuvent être très graves.

« Je dois vacciner mon enfant, mêmes’il n’y a plus de cas de rougeoleautour de moi. »VRAI : Dans d’autres régions que la vôtre,de nombreux enfants ne sont pas vaccinéset le virus circule toujours. Des épidémiessont donc possibles, comme en régionProvence-Alpes-Côte d’Azur en 2003.

« Mon enfant a déjà eu la premièredose du vaccin. Cela suffit. »FAUX : Certains enfants ne fabriquentpas d’anticorps après la 1ère dose. Pourprotéger efficacement votre enfant, ilfaut donc bien lui donner la 2e. Sinon,il risque encore d’attraper et aussi detransmettre la maladie.

? le saviez-vous ?

Massez pour communiqueravec bébéLe massage favorise la relaxation et apporte unvéritable bien-être en déliantles muscles. Il stimule la circulation sanguine etlymphatique, et peu mêmeatténuer certaines douleurs.Le massage est égalementtrès utile pour favoriser letransit intestinal de bébé.Enfin, il contribue au développement de votre bébécar il prépare son corps encore"enroulé" en position fœtaleà la position assise puis à lastation debout.

A bas les caries etles maladies infantiles !

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8 Santé Active no 7 - juin 2007

Focus

Avant de bricoler, il faut s’informerLe bricolage n’est pas un loisir anodin.Dès vos achats, prenez vos précau-tions. N’hésitez pas à demander desconseils aux vendeurs : quels produits,quels outils, quelle quantité, …Pensez à lire attentivement les éti-quettes des produits et le moded’emploi des différents outils mêmesi vous pensez savoir comment çamarche ! Et si bricoler n’est pasencore reconnu comme une activitésportive, méfiez-vous ! Votre corpssera largement sollicité par des mou-vements répétitifs, soyez donc enforme avant de vous y mettre.Certaines personnes sont plus sen-sibles que d’autres : asthmatiques,cardiaques, insuffisants respiratoires,femmes enceintes. Si vous en faitespartie, évitez les efforts prolongés etles produits chimiques.

Avoir l’équipement et adopter les bons réflexesPensez à votre équipement ! Portez desgants et des lunettes de protection dans

tous les cas, un masque si vous êtesen présence de produits chimiquesou de poussière, et des protectionsauditives quand vous manipulez unmatériel bruyant. Si vous utilisez desproduits chimiques, il existe des règlesd’or : ne pas mélanger les produits,ne pas surdoser, refermer correctementle bouchon ou couvercle, travaillerdehors si possible et veiller à porterdes gants suffisamment résistants.Certains produits même s’ils parais-sent anodins ne sont pas sans risques.Peintures, colles, solvants, vernis,cires, décapants, diluants, laques, …contiennent des substances chimiques,même si parfois ils ne dégagentaucune odeur ! Les risques principauxsont l’intoxication par inhalation,l’ingestion accidentelle, le contactcutané. Avant de commencer, vérifiez votreplan de travail. Il doit être stable,suffisamment éclairé et dégagé.Attention, ne vous improvisez pasélectricien. Veillez à couper l’électri-cité si vous travaillez sur les circuitsélectriques, attendez l’arrêt complet

des machines avant de les ranger,débranchez vos machines entrechaque utilisation et ne travaillezpas à proximité d’un point d’eau.

Ranger rime avec sécuritéUne fois le bricolage terminé, vousdevez ranger votre matériel avecprudence. Il ne s’agit pas de mettreà disposition de vos enfants des pro-duits ou des outils dangereux.Rappelez-vous qu’il faut toujoursconserver les produits dans leuremballage d’origine. Mais évitez destocker à long terme des produitsdangereux. Pensez également à l’en-vironnement : les emballages videsdoivent être fermés et portés à ladéchetterie.

Peindre, décaper, clouer, scier… autant d’activités qui passionnent plus dedeux Français sur trois, d’autant plus avec l’été qui se profile. Seulement,les bricoleurs occasionnels sont souvent mal préparés et insuffisammentinformés. Chaque année, près de 300 000 personnes arrivent aux Urgencesà la suite d’un accident de bricolage ou de jardinage. Pour éviter leschutes, coupures, brûlures, électrocutions, et bien d’autres tracas, suivezle guide en trois étapes !

Ces règles sont une évidence pour vous ? C’est bien pour cela qu’on n’y pense plus et que des drames se produisent. Restez vigilant.

Bricolez sans danger

Les bonsréflexes

pour un été en toutesécurité

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Focus

Les noyades représentent la premièrecause de décès par accident domes-tique chez les enfants de deux à qua-torze ans. Mais, à tout âge, le dangerexiste. Les plus grands pensent savoirmaîtriser les risques et peuvent enoublier les règles élémentaires. Il faut toujours avoir un œil sur lesplus petits, même quand ils sontdans une zone où ils ont pied. Unesurveillance constante permettrad’éviter les risques. Un enfant peutse noyer en moins de 3 minutes dans20 cm d’eau, sans un bruit ! C’estpourquoi depuis le 1er janvier 2006,toutes les piscines doivent désormaisêtre équipées de dispositifs de sécu-rité. Plusieurs solutions existent pourles propriétaires de piscines privées.En plus d’une surveillance étroite, équipezvotre enfant de bouée, brassards, …portant le marquage CE. Apprenez-lui à nager le plus tôt possible, pourqu’il puisse mieux appréhender cetenvironnement.Pour vous comme pour toute lafamille, rentrez progressivement dansl’eau et ne vous baignez pas à la suited’un repas copieux. Bien sûr, à laplage, préférez les zones surveillées etrespectez les drapeaux de sécurité(vert : baignade autorisée, orange :baignade surveillée mais dangereuse,rouge : baignade interdite). Il ne vousreste plus qu’à passer de bonnesvacances !

Aïe !!! Comment réagir ?Une brûlure : faites couler de l’eau fraîche durobinet pendant 10 mn puis laissez sécher. Si labrûlure est profonde et étendue, appliquez unlinge propre avant de consulter les urgences del’hôpital. Surtout, n’appliquez aucun produit carla plaie pourrait s’infecter.

Une coupure : nettoyez avec un désinfectantpuis faites un pansement avec de la gaze stérileou un tissu propre, mais pas de coton qui pelucheet colle à la plaie. En cas de coupure profonde,consultez les urgences.

Des troubles de l’audition : arrêtez immédiate-ment l’exposition sonore. Si les symptômes persistentquelques heures après, (bourdonnement, sifflement,baisse d’audition…) consultez un ORL ou les urgences.

Un contact avec un produit dangereux :• par ingestion : ne vomissez pas et ne buvez rien.En cas d'intoxication, contactez le centre antipoisond’Angers au 02 41 48 21 21. • par projection sur la peau : enlevez les vêtementssouillés et rincez abondamment la zone sous l’eaudu robinet.

• par projection dans les yeux : rincez au moins10 mn sous un filet d’eau tiède du robinet en gardantles paupières ouvertes.• par inhalation : quittez la pièce et respirez àl’air libre.

Le soleil aide notre corps à se mainte-nir en bonne santé : quelques minutesde soleil par jour permettent la fabri-cation de la vitamine D, essentiellepour les os. Ceci ne doit pourtant pasnous faire oublier qu’une expositionexcessive à ses rayons ultraviolets(UV) est dangereuse pour la peau etpour les yeux.Tout d’abord, la règle à suivre est : « Pas de soleil entre 12 heures et 16 heures ! ». Les rayons du soleil sontparticulièrement agressifs à ce momentde la journée. Mais, quelle que soitl’heure, sortez couvert ! Chapeau etlunettes de soleil avec un filtre anti-UV et des montures enveloppantesseront des armes efficaces pour vousprotéger. N’oubliez pas d’appliquerune crème solaire avec un indice élevé(facteur de protection solaire 25,FPS 25, au minimum). Il convient del’appliquer fréquemment et en quan-tité importante. Mais, le seul bouclierefficace reste vos vêtements. D’unemanière générale, veillez à limiterles durées d’exposition, en particulierpour les enfants.

Les beaux jours arrivent. Comment profiter au mieuxdu soleil ?

Méfiez-vous de l’eau qui dort !

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Vous êtes une femme, bientôt lacinquantaine. Vous n'allez pas

tarder à recevoir un courrier de l’as-sociation Camélia de la Mayenne.Elle vous invitera à pratiquer unemammographie, sans avance desfrais, sur rendez-vous chez un radio-logue agréé de votre choix.Vous l'avez compris, l'association assurele dépistage organisé du cancer dusein dans le département. Depuis 1994,"les choses ont évolué", constate le

docteur Nasr, radiologue, président dela section médicale sein de Camélia."Avec le recul, nous avons affiné notreaction. Nous proposons désormais unexamen tous les deux ans aux femmesde 50 à 74 ans. Nous prenons deuxclichés de chaque sein, sans avoir àreconvoquer la patiente. Surtout, nousassurons deux lectures. C'est un avan-tage non négligeable par rapport àune mammographie prescrite. Dans ledépistage organisé, le radiologue n'est

pas seul pour interpréter le cliché.Toutes les radiographies sont relues parun radiologue expert de Camélia pourun second contrôle. Ces radiologuesexperts ont reçu une formation spéci-fique à cette deuxième lecture."Pourquoi le premier avis n'est-il passuffisant ? "Certaines anomalies oucertains cancers qui passent en prin-cipe inaperçus à la palpation sont trèsdifficiles à détecter à l'œil et ne sontparfois pas détectés par le premierlecteur. En 2004, le second contrôlenous a permis de rattraper 7 % de cas".En effet, traiter une tumeur le plustôt possible, quand la lésion est encoreinfime, réduit considérablement lamortalité. Le dépistage permet dediminuer de 25 à 30 % la mortalitépar cancer du sein. Agir à ce stadepermet un certain optimisme : aubout de cinq ans après le diagnostic, 85 % des malades ont survécu. Il s’agitégalement de pouvoir se limiter àl'ablation de la tumeur et des gan-glions environnants. Plus acceptableque les mammectomies autrefoissystématiques.

Association Camélia 90 avenue Chanzy à Laval,

02 43 49 38 30, [email protected]

Santé Active no 7 - juin 2007

Vous êtes de plus en plus nombreuses à répondre au dépistage organisé ducancer du sein. Les progrès, année après année, ont rendu les examens plusfiables et l'éventuelle chirurgie moins agressive.

Près de chez vous

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Un accès unique aux prestationsprévues pour les personneshandicapéesAu-delà de ses missions d’accueil,d’accompagnement et de conseil,chaque Maison départementale despersonnes handicapées gère unfonds départemental de compensa-tion du handicap. Celui-ci permetd’accorder des aides financièresextra-légales permettant aux per-sonnes handicapées de faire faceaux frais de compensation restant à

leur charge tels que les aides tech-niques, aménagement de véhicule,amélioration de l’habitat etc.En Mayenne, le Conseil Général, laDDASS, la CAF, la MSA, la CPAM par-ticipent au financement de ce fondsde compensation. Un comité de ges-tion, constitué de membres repré-sentant les contributeurs dont laCPAM, définit les conditions d’attri-bution et la nature des aides. Puis ilattribue les aides après étude desdossiers de demande. La contribu-

tion de la CPAM à ce fonds s’élève à50 000 € en 2007.Pour plus d’information, contactezLa Maison Départementale despersonnes handicapées (MDPH 53) :

BP 10635 - 53006 LAVAL CEDEX N° AZUR : 0 810 100 [email protected]

Cancer du sein : les progrès du dépistage

La Maison départementale du handicap

L’IRSA, l’Institut inter Régional pourla Santé, vous propose :

• des séances d’information et d’édu-cation pour la santé afin de vouspermettre d’apprendre à mieux gérervotre capital santé. Ces séances gra-tuites, ouvertes à tous et animéespar des médecins et infirmières sontorganisées :· à Laval, à la Maison de la Prévention,

90 avenue de Chanzy· à Mayenne, à la Maison du Travail,

face à l'église Saint Martin

Prenez déjà note des prochaines séances :· Équilibre alimentaire et surpoids :11 octobre de 17h30 à 19h30 à Laval· Le sucre et la santé :20 novembre de 17h30 à 19h30 à Laval29 novembre de 14h00 à 16h00 à Mayenne

• des ateliers d’informations et d’ac-compagnement à l’activité physique« Bougeons notre santé » répartissur 3 séances.

• si vous êtes bénéficiaire du régimegénéral, d’effectuer gratuitement unbilan de santé tous les cinq ans, outous les ans selon votre situation,entièrement pris en charge par votreCaisse d’Assurance Maladie.

Pour plus d’information, contactez l’IRSA à Laval au :

02 43 53 23 92

Faites un pointsur votre santé

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Votre carte Vitale est strictementconfidentielle. À part vous, elle ne

peut être lue que par votre caisse d'As-surance Maladie ou le professionnelde santé que vous consultez, équipélui-même d'une carte professionnelleautorisant la lecture simultanée de lacarte Vitale et des droits particuliersqu'elle comporte (exonération du Ticketmodérateur par exemple).

L’informatique au service de la santé Avec Vitale, fini les feuilles de soinspapier ! Vous optez pour la transmis-sion de factures électroniques. Vousn’aurez donc plus besoin d’envoyer àla Caisse primaire de feuilles de soins :le remboursement se fait automati-quement. La carte Vitale, sans êtrepour autant une carte de paiement,peut dans certains cas permettre debénéficier du tiers payant (dispensed’avance des frais).En acceptant de prendre votre carteVitale, le professionnel de santé quevous consultez a fait le choix de vous

simplifier les démarches car il adresseainsi les factures directement à lacaisse. Aussi, n’hésitez pas à le sol-liciter pour qu’il veuille bien utiliservotre carte Vitale à chaque nouvellerencontre. La caisse assure un serviced’aide pour tout professionnel ayantfait ce choix.La présence simultanée de votre carteet de celle du professionnel de santédans le lecteur électronique tient lieude signature et assure la sécurité deséchanges. Ce document électroniquea la même valeur qu'une pièce justi-ficative papier. Ces échanges infor-matiques des factures garantissentla fiabilité, la rapidité et la régularitéde traitement des feuilles de soinspar votre caisse.

Votre carte Vitale est la clé d'accèspour une gestion en ligne de votredossier. Conservez-la précieusementet pensez à la mettre à jour lors detout changement de situation.

Près de chez vous

11Santé Active no 7 - juin 2007

Pour vous permettre d’être remboursé au plus vite et au plus juste, pensezà présenter votre carte Vitale aux professionnels de santé. Elle vousgarantit un remboursement sous 5 jours !

Les pharmaciens ne sont pas lesseuls à pouvoir utiliser la carteVitale. Elle peut être présentéechez tous les professionnels desanté : médecins généralistes etspécialistes, infirmiers, kinési-thérapeuthes, chirurgiens-den-tistes, sages-femmes, hôpitaux,cliniques…Selon une enquête réalisée en2006, 96 % des assurés sedéclarent satisfaits de pouvoirutiliser la carte Vitale chez tousles professionnels de santé.

Le département de la Mayenne estconfronté à une faible densité médi-cale au regard de celle observée auniveau national. Il devient parfoisdifficile d’obtenir un rendez-vous chezun professionnel de santé proche dechez soi. Cette identité du départe-ment pose question quant à l’égalitéd’accès aux soins.Dans ce contexte « concurrentiel »,rendre attractive l’installation enMayenne devient une priorité. Aussi,le Conseil de l’Ordre des médecins,la DDASS, l’URSSAF et la CPAM de laMayenne ont décidé d’agir ensemble

pour remédier à ce déficit. La mise àdisposition d’un lieu unique d’accueilpermettant aux nouveaux médecinsd’effectuer toutes leurs démarchestechniques et administratives en unseul temps constitue une premièreétape. Il s’agit d’éviter les déplace-ments successifs du professionnel desanté vers chacun des organismes enmettant en place un accueil coordonné.Cette simplification des démarches, àréaliser par les praticiens lors de leurinstallation, a pour objectif de favoriserl’installation de nouveaux profession-nels de santé dans le département.

En pratique

La Mayenne, terre d’accueil pour les professionnels de santé

« Mon médecinaccepte ma carteVitale, fini tous lespapiers à envoyer àla Caisse primaire »

La Mayenne reste un des départe-ments dans lequel cette utilisationsimple de Vitale par les profession-nels de santé est la plus faible (75 %contre plus de 80 % au niveaunational). Vous pouvez connaîtreles professionnels de santé utilisantla carte Vitale auprès des conseillersde la CPAM dans nos points d’accueilou en appelant au 0 820 904 137.

Après avoir constaté des problèmesde surpoids chez les enfants, l’USEPde la Mayenne (Union Sportive de l’En-seignement du Premier degré) a décidéd’agir. Depuis 2 ans, avec l’appui departenaires financiers comme la CPAM,elle a lancé son programme nutrition-santé partant du constat que les pique-niques ou goûters proposés aux jeunesenfants n’étaient souvent pas satis-faisants. Un travail en amont avec lamédecine scolaire et les enseignantspermet d’insister sur l’importance d’unealimentation équilibrée associée àl’activité physique. L’USEP intervient lors de manifestationssportives organisées par l’EducationNationale (cross, rencontres multi-sports…), au cours desquelles ellepropose des ateliers pédagogiquessanté-nutrition aux enfants. Elle abordepar exemple la nécessité de boire aprèsune activité physique. « En s’appuyantsur les valeurs du sport, il est plus facilede sensibiliser les jeunes enfants - et parla même occasion leurs parents » nousprécise Michel Derouet, délégué dépar-temental de l’USEP. Et chaque activitéphysique est suivie d’une collation équi-librée (fruit, eau, pain, chocolat…).Contact USEP : 02 43 56 43 40.

Le programmenutrition-santé de l’USEP

Vitale, tout simplementessentielle

? le saviez-vous ?

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Quelles démarches ?Pour obtenir votre carte, adressez-vousà votre Caisse d'Assurance Maladieau 0 820 904 137 au moins deuxsemaines avant votre départ. Vousn'avez aucun document à fournir sivotre carte Vitale est à jour. Si votredépart a lieu dans moins de quinze

jours, votre Caisse d'Assurance Maladiepeut vous fournir un certificat provi-soire de remplacement qui attestede vos droits. Il est valable troismois et vous pourrez l'utiliser enattendant de recevoir votre carte.Votre carte est valable un an. En casde perte ou de vol, informez votre

Caisse d'Assurance Maladie et adressez-vous à l'organisme compétent du paysdans lequel vous vous trouvez.

Quels droits ?Chez le médecin, le pharmacien etdans les hôpitaux du service public,présentez votre carte ou votre certi-ficat provisoire. Vos frais médicauxseront pris en charge dans les mêmesconditions que pour les assurés dupays qui vous accueille.

Et si vous ne l’avez pas ?• Vous avez fait une demande deCEAM mais vous l’avez oubliée :adressez-vous à l'organisme de sécuritésociale de votre lieu de séjour. Il feraune demande de certificat provisoireà votre Caisse d'Assurance Maladiefrançaise. • Vous avez perdu votre carte ouelle a été volée : informez votre Caisseen France et refaites une demandeen vous adressant à la Caisse de votrelieu de séjour. (lire aussi en p.14)

Certains actes infirmiers ou delaboratoire peuvent être faits àdomicile. Seulement, cela ne doitconcerner que les patients qui enont un réel besoin c'est-à-dire lesmalades qui se trouvent dans l’im-possibilité physique de se déplacer.Pourtant, certains patients souhai-

tent bénéficier de ce système alorsque leur état de santé ne le justifiepas. Les professionnels sont ainsitrès sollicités et ne peuvent plusrépondre à ceux qui en ont le plusbesoin. Pour assurer la pérennité denotre système solidaire, agissons demanière raisonnée et responsable.

Vous partez envacances dans

un pays de l'Espaceéconomique européen

ou en Suisse ?Procurez-vous

la carte européenned'Assurance Maladie

(CEAM).

Les actes à domicile

Partez en vacancesbien assuré

12 Santé Active no 7 - juin 2007

Vie pratique … en bref

Vous changez de mutuelle…

… et vous souhaitez que vos rembour-sements par la CPAM continuent d’êtretransmis à votre complémentaire santé.N’oubliez pas de faire les démarchesauprès des deux mutuelles !Les échanges entre votre Caisse et lesmutuelles sont du ressort exclusif desmutuelles ou organismes complémentaires.Deux contrats mutualistes enregistrés àla Cpam bloqueront la transmission devos décomptes. Contactez votre anciennemutuelle afin qu’elle procède à votreradiation près de notre organisme puisla mutuelle à laquelle vous adhérezdorénavant. Cette dernière devra alorseffectuer une mise à jour auprès de notreorganisme.

Bientôt en retraite ? Ce qu’il fautsavoir…

Si vous aviez une activité salariée vousvous ouvrez des droits à une pension deretraite, vous pouvez prétendre à cetitre au remboursement de vos soins encas de maladie durant toute votre retraite.Attention : vous devrez d’abord demanderla liquidation de votre pension à votreCaisse Régionale d'Assurance Maladie(CRAM) ou à votre Caisse Régionaled'Assurance Vieillesse, si vous relevezdu régime d'Alsace-Moselle. Puis vousdevez effectuer la démarche auprès devotre Caisse d'Assurance Maladie pourfaire votre changement de situation.Dans le cas où vous n’auriez jamais travaillé mais que vous percevez unepension de réversion, c'est-à-dire sivous recevez une partie de la pensionque votre conjoint décédé percevait,cela vous ouvre également droit auremboursement de vos dépenses de santé.

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Indemnités journalières indûmentperçues et arrêts de travail injus-

tifiés. Utilisation falsifiée d’une carteVitale. Médicaments prescrits en tropgrande quantité. En matière de fraudeset abus, on pourrait facilement dresserun état des lieux alarmiste. Voiresimpliste. La réalité dans la régionPays de la Loire ? « Ces dernières années,nous n’avons pas eu de fraudes àgrande échelle avec pour conséquenceun préjudice financier important pourl’Assurance Maladie » constate PhilippeTrotabas, directeur de la CPAM de laMayenne. « Les comportements peuventêtre différents selon les départements.Mais à cet égard on peut dire que laMayenne est un département vertueux ».Ainsi, en 2003, en matière d’indemnitésjournalières, le coût d’un assuré enMayenne était de 139 euros contre 150au niveau national. En 2006, il était de117 contre 135. « Des effets identiquessont notamment à observer en matièrede génériques et d’antibiotiques »précise encore Philippe Trotabas touten rappelant que la région Pays de laLoire est particulièrement bien posi-tionnée pour les génériques.

Une coopération efficaceCette situation ne doit rien au hasard.Les Caisses d’Assurance Maladie de larégion des Pays de la Loire, qui ontrenforcé l’an dernier leur coopération

dans le domaine de la fraude, ont optédepuis plusieurs années pour la carte« prévention », considérée comme un« atout majeur » dans le dispositif desurveillance. « Globalement, nous avonsdes professionnels de santé qui jouentle jeu et avec qui nous entretenons desrelations privilégiées. Ce partenariat,c’est un contrat gagnant-gagnant ».Les délégués de l’Assurance Maladie quivont à la rencontre des professionnelsde santé ont également un effet de« sensibilisation » non négligeable.Enfin, et c’est le cas dans la majoritédes Caisses, le service médical, pour saconnaissance du terrain, est lui aussiimpliqué dans cette chasse aux abuset aux fraudes. Reste aussi un outilparticulièrement efficace : l’informa-tique. L’utilisation de requêtes infor-matiques permet désormais de ciblertrès précisément les gros prescripteursainsi que les gros consommateurs desoins. Un « esprit réseau » qui permetaux Caisses de réagir rapidement etde signifier aux contrevenants l’uti-lité d’un retour à un code des bonnespratiques.

La prévention pour lutter contre les fraudes et les abus

La meilleure façon de lutter contre les abus et les fraudes ? La commu-nication et la prévention. C’est un axe de travail sur lequel s’appuientdepuis plusieurs années les Caisses d’Assurance Maladie.

Votre médecin a rempli un avis d’arrêtde travail en trois volets. Vous devezles adresser sous deux jours à votreCaisse d’Assurance Maladie ainsi qu’àvotre employeur : • les volets 1 et 2 au service ducontrôle médical de votre Caissed'Assurance Maladie, • le volet 3 à votre employeur ouà votre centre Assedic, si vous êtes

chômeur indemnisé. Si vous ne res-pectez pas ce délai de 48 heures,votre Caisse d'Assurance Maladie voussignalera le retard constaté et vousinformera des éventuelles conséquences.En effet, si un autre envoi tardifest constaté dans les vingt-quatremois suivant la date de prescriptionde cet arrêt de travail, vous vousexposerez à des sanctions.

Santé Active no 7 - juin 2007

Vie pratique

13

… bon à savoir

Victime d’un accident : qui est responsable ?

Lors d’un accident causé par un tiers,vous êtes la victime : c’est la responsa-bilité d’un autre qui est engagée ! Pensezà le déclarer à votre Caisse d’AssuranceMaladie. Elle pourra ainsi se retourner versla compagnie d’assurance de la personneresponsable pour obtenir le rembourse-ment des frais engagés pour vos soins.La démarche est simple. Vous devez déclarerl’accident le plus rapidement possibleen donnant le descriptif de l’accident(dates, heure, lieu, causes et conséquences,le nom des témoins, …), les coordonnéesdu responsable, et les vôtres.

Informez également votre médecin traitantet les autres professionnels de santé quevous allez consulter suite à l’accident.Ils cocheront la case « Accident causé parun tiers » sur votre feuille de soins etindiqueront la date de l'accident. Parailleurs, veillez toujours à conserver unephotocopie des documents justifiantvos dépenses de soins. Cela vous permettra,éventuellement, de réclamer à la compagnied'assurance du tiers responsable le rembour-sement des frais de santé non couvertspar votre Caisse d'Assurance Maladie.

Pour vos remboursements pris en chargepar l’Assurance Maladie, rien ne change.Vous serez remboursé selon les condi-tions et taux habituels, dans les mêmesdélais, quelle que soit votre éventuellepart de responsabilité dans l'accident.Grâce à cette démarche, ce n'est pas l'Assu-rance Maladie qui supporte le coût dudommage, mais la compagnie d'assurancedu tiers responsable ou, à défaut, le tiersresponsable. Un geste simple et citoyenqui aide à préserver notre système de santé.

La fraude se définit comme « l’actionfaite dans le but de tromper autruiou d’échapper à l’application d’unerègle impérative ». La fraude impliquebien évidemment un élément inten-tionnel pour être pénalement répré-hensible, sous l’angle de l’escroqueriepar exemple.

L’abus se définit comme « l’utilisationexcessive d’une situation qui est pour-tant initialement justifiée ». L’abus ensoi n’est pas forcément répréhensiblesur le plan du droit. Pour l’être, il estsouvent associé à des manœuvresfrauduleuses ou se réalisant dansdes cas sanctionnés par la loi.

(définitions prises dans Dictionnaire du vocabulaire juridique, éditions Litec)

Distinguonsfraudes et abus !

L’informatique : un outil efficace pour cibler les dérives.

Arrêt de travail : 48 heures pour informer

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Je pars en vacances en UnionEuropéenne. Puis-je utiliserma carte Vitale ?

Non, mais il existe une carte euro-péenne d'assurance maladie (CEAM) àutiliser dans l'Espace économiqueeuropéen et la Suisse. Elle permet laprise en charge des soins médicale-ment nécessaires au cours de votreséjour, selon les formalités en vigueurdans ce pays. Cette carte nominativeest valable un an. Pour l'obtenir,adressez-vous à votre caisse d'Assu-rance Maladie au moins 2 semainesavant votre départ.

Je pars en vacances dans un pays hors frontièreseuropéennes. Comment s’organise ma priseen charge ?

Deux cas se présentent :1. Mon pays d’accueil a signé un accordde Sécurité Sociale avec la France. Quand votre pays d’accueil et laFrance ont signé un accord, vouspouvez bénéficier d'une prise encharge sur place de vos dépenses desanté, selon les modalités prévuespar cet accord. La liste des paysayant signé un accord est mise à

jour sur le site du Centre des liaisonseuropéennes et internationales desécurité sociale (CLEISS) www.cleiss.fr.Renseignez-vous au cas par cas, desdispositions contenues dans lesconventions.

2. Mon pays d'accueil n'a pas signéd'accord avec la France.Vous devez régler sur place les fraispour vos soins urgents et imprévus.Pensez à conserver vos factures et jus-tificatifs de paiement. À votre retour,présentez-les à votre caisse d'Assu-rance Maladie en France. Elle pourraéventuellement vous rembourserdans la limite des tarifs forfaitairesen vigueur en France. Attention :vous ne pourrez pas percevoir d'in-demnités journalières en cas d'arrêt

de travail pendant votre séjour. Pourpréparer au mieux votre voyage, ren-seignez-vous sur l'état sanitaire dupays et vérifiez les frais qui reste-ront à votre charge. Dans certainspays les frais médicaux coûtent trèscher. Il est donc recommandé desouscrire un contrat d'assistance oud'assurance, qui garantit le rembour-sement des frais engagés, et le rapa-triement sanitaire, en cas de maladieà l'étranger.

Je suis en congé maternité.Ai-je des démarches à faireavant de partir en vacances ?

Si vous êtes en congé maternité vousn’avez pas à justifier vos déplace-ments en France auprès de votre

Caisse d’Assurance Maladie. Ce n’estque dans le cas où vous bénéficiezd’un congé pathologique, prescritpar votre médecin traitant, que vousdevez répondre aux mêmes règlesque lors d’un arrêt de travail (res-pect des heures de sortie, demanded’autorisation pour un séjour horsdu département, dans quelques casparticuliers).Attention, dans le cas de départ àl’étranger, vous devez solliciter uneautorisation de votre Caisse en présentant une demande préalableétablie par votre médecin indiquantla durée et le pays de séjour.

De vous à nous

Santé Active no 7 - juin 200714

Les questions à se poseravant de partir en vacances

Par téléphone au 0 820 904 137 de 8 h à 17 h 30, du lundi au vendredi

Par internet : sur www.ameli.fr - Vos services en ligne

Par courrier : CPAM de la Mayenne - 37, boulevard Montmorency - 53084 LAVAL CEDEX 9

Chaque jour, nos téléconseillers répondent à vos demandes

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15Santé Active no 7 - juin 2007

! Vos fiches santé et environnement

Choisir son lieu de vieChoisir son lieu de vie est essentiel, bien qu’il ne soit pas tou-jours possible de le faire. Il est préférable de ne pas résider dansle voisinage :

• de voies routières à grande circulation (autoroute, carrefour très dense, etc.), destations-service ou de garages, d’aérodromes ;

• de lignes à haute tension, de centrales électriques ou d’antenne-relais pour radio,télévision ou portables ;

• d’installations industrielles polluantes : installations de combustion, raffineries depétrole, productions de plastique, de papier, de textile, de cuir, de métaux, de minerais,de substances chimiques, élevages industriels ou industries agroalimentaires ;

• d’industries émettrices de mercure : incinérateurs de déchets (urbains, médicaux etdangereux spéciaux), chaudières industrielles, installations de chlore et de soude,cimenteries ;

• de décharges d’ordures ménagères ou d’incinérateurs ; • d’usines de retraitement de déchets radioactifs.

Il s’agit ici de règles de précaution : dans tous ces cas de figure les preuves scientifiquessont encore incomplètes du point de vue épidémiologique. Mais, elles sont aujourd’huinombreuses et suffisantes du point de vue toxicologique pour agir par précaution.

Cependant, la prudence s’impose ! Ainsi, par exemple, dans les tests de dépistage oude surveillance d’un cancer du sein, il n’est pas raisonnable, sauf cas particuliers, derenouveler les mammographies trop fréquemment pendant une durée de temps pro-longée.

Par principe, les radiographies sont contre-indiquées chez toutes femmes enceintes carle fœtus est très vulnérable et sensible aux rayonnements. Mais pas de panique ! Chezune femme qui ne s'est pas rendu compte qu'elle était enceinte ou qui a oublié de ledire à son médecin, le risque peut être considéré comme négligeable, car c’est la répé-tition et la fréquence qui créent le risque.

Notre médecine moderne a multiplié les examens d’imageriemédicale : radios, scanners, scintigraphies à base de traceursradioactifs, etc. Ces examens, s’ils sont répétés fréquemmentchez un même sujet peuvent à la longue être cancérigènesmême si le risque est extrêmement faible.

Limiter le nombredes investigationsd’imagerie médicale

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