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Cours daudit Gnral Facult polydisciplinaire Larache H. Bouchartat 1
CHAPITRE I : NOTIONS DE CONTROLE INTERNE ET
DAUDIT
I/ Dfinition et principes de base du contrle interne
I.1. Dfinition de la notion de contrle interne
Le contrle interne apparat comme un tat de fait existant dans l'entreprise mais qui doit, par
l'intervention humaine, devenir dlibr, c'est--dire constituer un systme : Le contrle
interne est l'ensemble des scurits contribuant la matrise de l'entreprise. Il a pour but
d'assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualit de l'information d'une
part, et de l'autre, l'application des instructions de la direction, et de favoriser
l'amlioration des performances. Il se manifeste par l'organisation, les mthodes et les
procdures de chacune des activits de l'entreprise pour maintenir la prennit de celle-ci.
Le contrle interne est constitu par l'ensemble des mesures de contrle, comptable ou autre, que
la direction dfinit, applique et surveille, sous sa responsabilit, afin d'assurer la protection du
patrimoine de l'entreprise et la fiabilit des enregistrements comptables et des comptes annuels
qui en dcoulent.
On peut constater que ces deux dfinitions insistent notamment sur deux des objectifs d'un bon
contrle interne :
- la recherche de la protection du patrimoine;
- la recherche de la fiabilit de l'information comptable.
I.2. Principes gnraux du contrle interne
Le contrle interne repose sur un certain nombre de rgles de conduite ou de prceptes dont le
respect lui confrera une qualit satisfaisante. Les principes sur lesquels s'appuie le contrle sont :
l'organisation, l'intgration, la permanence, l'universalit, l'indpendance, l'information et
l'harmonie.
a) Le principe d'organisation
Pour que le contrle interne soit satisfaisant, il est ncessaire que l'organisation de l'entreprise
possde certaines caractristiques. L'organisation doit tre :
- pralable;
- adapte et adaptable;
- vrifiable;
- formalise;
- et doit comporter une sparation convenable des fonctions.
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L'organisation doit tre tablie sous la responsabilit du chef d'entreprise. Cette responsabilit
consiste fixer les objectifs, dfinir les responsabilits des hommes (organigramme), dterminer
le choix et l'tendue des moyens mettre en uvre.
La diffusion par crit des instructions est indispensable dans une grande entreprise. Elle est
galement prfrable dans les entreprises de dimensions plus modestes afin d'viter les erreurs
d'interprtation.
La rgle de sparation des fonctions a pour objectif d'viter que dans l'exercice d'une activit de
l'entreprise un mme agent cumule:
-les fonctions de dcisions (ou oprationnelles) ;
-les fonctions de dtention matrielle des valeurs et des biens;
-les fonctions d'enregistrement (saisie et traitement de l'information) ;
-les fonctions de contrle;
Ou mme simplement deux d'entre elles.
En effet, un tel cumul favorise les erreurs, les ngligences, les fraudes et leur dissimulation.
b) Le principe d'intgration
Les procdures mises en place doivent permettre le fonctionnement d'un systme d'autocontrle
mis en uvre par des recoupements, des contrles rciproques ou des moyens techniques
appropris.
Les recoupements permettent de s'assurer de la fiabilit de la production ou du suivi d'une
information au moyen de renseignements manant de sources diffrentes ou d'lments identiques
traits par des voies diffrentes (concordance d'un compte collectif avec la somme des comptes
individuels). .
Les contrles rciproques consistent dans le traitement subsquent ou simultan d'une
information selon la mme procdure, mais par un agent diffrent, de faon vrifier l'identit des
rsultats obtenus (total des relevs de chques reus et total des bordereaux de remises en
banques).
Les moyens techniques recouvrent l'ensemble des procds qui vitent, corrigent ou rduisent,
autant que faire se peut, l'intervention humaine et par voie de consquence les erreurs, les
ngligences et les fraudes (traitements automatiques informatiss, clefs de contrle).
c) Le principe de permanence
La mise en place de l'organisation de l'entreprise et de son systme de rgulation- le contrle
interne - suppose une certaine prennit de ces systmes. Il est clair que cette prennit repose
ncessairement sur celle de l'exploitation.
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d) Le principe d'universalit
Ce principe signifie que le contrle interne concerne toutes les personnes dans l'entreprise, en tout
temps et en tout lieu. C'est--dire qu'il ne doit pas y avoir de personnes exclues du contrle par
privilge, ni de domaines rservs, ou d'tablissements mis en dehors du contrle interne.
e) Le principe d'indpendance
Ce principe implique que les objectifs du contrle interne sont atteindre indpendamment des
mthodes, procds et moyens de l'entreprise. En particulier, l'auditeur doit vrifier que
l'informatique n'limine pas certains contrles intermdiaires.
f) Le principe d'information
L'information doit rpondre certains critres tels que la pertinence, l'utilit, l'objectivit, la
communicabilit et la vrifiabilit.
g) Le principe d'harmonie
On entend par principe d'harmonie l'adquation du contrle interne aux caractristiques de
l'entreprise et de son environnement. C'est un simple principe de bon sens qui exige que le
contrle interne soit bien adapt au fonctionnement de l'entreprise.
I.3. Obstacles et limites du contrle interne
a) Le cot du contrle
Il est souvent reproch au contrle interne d'augmenter les charges de l'entreprise par
l'embauche du personnel nouveau et la ralisation d'investissements supplmentaires. Il faut
cependant observer:
- que le contrle interne est un lment de scurit dans l'entreprise, dont le cot
peut s'analyser comme celui de l'assurance;
- que le contrle interne est avant tout une meilleure rpartition des tches avant
leur multiplication. En particulier, dans la petite entreprise, le contrle interne connat des
limites inhrentes la dimension, notamment pour ce qui concerne la mise en uvre
gnralise du principe de sparation des fonctions. Mais, il ne faut pas ignorer que cette
lacune se trouve en partie compense par la connaissance des hommes et des activits
possde par le chef d'entreprise qui est un des lments essentiels du contrle interne.
- que le contrle interne doit tre la mesure du risque qu'il doit couvrir. On doit ainsi
souligner que si le risque encouru est faible, la mise en place d'une procdure dont le cot
serait suprieur au risque encouru deviendrait une faiblesse dans l'optique du rapport
cot/efficacit.
b) Les problmes humains
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La mise en place d'un systme de contrle interne peut tre interprte comme une remise en
cause de la direction dans le personnel. Sans ignorer l'existence de cas particuliers, il faut
observer:
- que le personnel doit tre clairement inform des objectifs rels du contrle interne;
- que les ventuels obstacles soulevs par le personnel relvent plus de la rsistance au
changement en gnral;
- que le contrle interne joue en faveur du personnel, car il interdit qu'il soit suspect.
I.4. Intrt de l'analyse du contrle interne par l'auditeur
dfaut de pouvoir tudier chaque transaction contenue dans les comptes annuels (ceci
impliquerait de refaire en totalit la comptabilit), l'auditeur va analyser l'organisation en vue
de rechercher si celle-ci inclut les moyens suffisants destins dtecter toute erreur,
anomalie, fraude, etc.
S'il conclut positivement, il accordera un meilleur degr de confiance aux informations
traites dans le systme que s'il conclut ngativement.
Pour l'Ordre des experts-comptables, l'apprciation du contrle interne constitue un aspect
essentiel de l'activit de l'expert-comptable comme prmices sa mission traditionnelle
d'auditeur.
Pour la Compagnie des commissaires aux comptes, l'apprciation du contrle interne est
retenue comme une norme de la dmarche de rvision (norme 2102, Apprciation du contrle
interne, ainsi libelle: partir des orientations donnes par le programme gnral de travail
ou plan de mission, le commissaire aux comptes effectue une tude et une valuation des
systmes qu'il a jug significatifs en vue d'identifier, d'une part les contrles internes sur
lesquels il souhaite s'appuyer, et d'autre part les risques d'erreurs dans le traitement des
donnes, afin d'en dduire un programme de contrle des comptes adapt),
Toutes ces analyses confirment le rle important et la ncessit de la prise en compte interne
dans toute la mission de rvision.
II/ Dfinition de l'audit interne
L'audit interne est une fonction importante, notamment au sein des groupes de socits,
charge d'apprcier la pertinence et l'efficacit du dispositif de contrle interne, en s'assurant
de la fiabilit et de l'intgrit des informations financires et oprationnelles, de l'efficience et
de l'efficacit des oprations, de la protection du patrimoine social, et du respect des
instructions, des lois, rglements et contrats. Cette fonction, dploye selon un programme de
missions qui privilgie les priorits imparties, s'inscrit habituellement dans un dispositif
intgrant un comit d'audit, avec suivi, recommandations et des plans d'action. Il peut s'agir
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d'une fonction centralise oprant ou d'un primtre de consolidation.
En France, les documents de rfrence publis par les socits APE (Appel Public l'Epargne)
accessibles sur le site de l'Autorit des marchs financiers (AMP) contiennent, notamment, un
expos des risques oprationnels et le rapport du prsident sur les conditions de prparation et
d'organisation des travaux du conseil et sur les procdures de contrle interne. Ils sont, pour le
lecteur, une source utile de repres en matire de mthodologie de contrle interne,
d'environnement de contrle, de positionnement de la fonction audit interne par rapport aux autres
lments du contrle interne, et, le cas chant, de dveloppement des outils d'autovaluation du
contrle interne et de programmes d'amlioration continue des processus de contrle interne en
matire de production des donnes financires et comptables.
Le domaine privilgi de l'audit interne est l'audit oprationnel et l'audit de conformit; domaine
bien distinct de l'audit de management (compatibilit de la politique conduite au sein d'une
grande fonction avec la stratgie de l'entit ou avec les politiques dcoulant de cette stratgie) et
de l'audit stratgique (cohrence globale des stratgies et des politiques), qui sont de plus en plus
souvent engags.
Les auditeurs internes mettent en uvre, le plus souvent, les normes de l'Institute of Internal
Auditors (IIA) et se soumettent son Code de dontologie. Ce qui justifie la prise en compte,
sous leur propre responsabilit par les auditeurs externes chargs de l'audit des comptes
annuels, au niveau de l'orientation et de planification de leur mission, des travaux de la fonction
audit interne , lorsqu'ils concourent aux objectifs de l'audit comptable et financier dont ils sont
chargs.
II.1. Approches de l'audit
Trois dfinitions complmentaires peuvent tre nonces, l'une qui privilgie la nature de la
mission (un examen), l'autre qui met l'accent sur le mode opratoire (un processus), la troisime
qui prsente le but atteindre (objectif) ; toutes trois ayant, en partie commune, les
caractristiques fondamentales dont il vient d'tre question.
Premire dfinition : nature de laudit
L'audit est un examen critique, progressif mthodique et constructif, men avec discernement par
un professionnel indpendant en vue de dlivrer l'opinion attendue de lauditeur sur la matire
soumise contrle, au regard du rfrentiel auquel la matire en question est soumise.
Seconde dfinition : le mode opratoire de l'audit
L'audit est un processus d'accumulation d'lments probants ncessaires et suffisants, men avec
discernement, de manire critique, progressive, mthodique et constructive, par un professionnel
indpendant, en vue de dlivrer l'opinion attendue de l'auditeur sur la matire soumise contrle,
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au regard du rfrentiel auquel la matire en question est soumise.
Troisime dfinition : le but atteindre
L'objectif d'un audit des tats financiers et de permettre l'auditeur d'exprimer une opinion selon
laquelle des tats financiers ont t tablis, dans tous leurs aspects significatifs, conformment
un rfrentiel comptable applicable.
Trois aspects essentiels se dgagent :
- l'indpendance de l'auditeur,
- l'existence d'un rfrentiel applicable la matire soumise contrle,
- le respect, par l'auditeur, de rgles professionnelles (normes d'exercice professionnel) et d'un
Code de dontologie; les normes d'exercice professionnel et le Code de dontologie respecter
tant ceux du corps professionnel dont l'auditeur relve.
En matire d'audit financier, l'auditeur dtermine si le rfrentiel comptable adopt par l'entit est
acceptable au regard de la nature de l'entit (par exemple: s'il s'agit d'une entit commerciale,
d'une entit du secteur public ou d'une entit but non lucratif) et de l'objectif des tats financiers.
II.2. Les caractristiques gnrales de la mission d'audit
L'auditeur est un professionnel qui s'est dot d'un fonds documentaire, d'outils mthodologiques et
de mthodes de travail lui permettant de prparer et de raliser ses interventions. Ne perdons
jamais de vue qu'un auditeur : dispose d'une aptitude ce type d'activit professionnelle, des
comptences, des connaissances et met en uvre une exprience et un savoir-faire; dispose, pour
ce faire, de moyens matriels et de mthodes, dont, en particulier: des fourchettes de
dtermination du seuil de signification en pourcentage d'une grandeur donne (5 10 %),
dtermination qui tient compte de l'importance de cette grandeur, une liste type des principales
catgories d'oprations (par exemple: capitaux propres, provisions pour risques et charges,
emprunts, immobilisations, valeurs d'exploitation, achats/fournisseurs, ventes/clients, personnel et
organismes sociaux, impts et taxes, groupe, dbiteurs et crditeurs divers, trsorerie), d'un
questionnaire de contrle interne, d'un programme de contrle (tests de procdures et contrle de
substance) pour chaque catgorie d'opration, etc.
L'auditeur va adapter et ajuster ces moyens chaque dossier. En ce sens, il entreprend d'abord une
reconnaissance du terrain et des limites. Il travaille ensuite la planification de sa mission de
manire ce que ses interventions assurent la collecte d'lments probants en quantit ncessaire
et suffisante, et permettent dapprcier la manire dont est appliqu et respect le rfrentiel
comptable applicable. Il labore une stratgie gnrale et une approche dtaille de la nature, du
calendrier et de l'tendue des travaux, une fois cerns les outils auxquels il va recourir et les
conditions dans lesquelles il se propose de les utiliser, et de les combiner.
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L'objectif est de mener efficacement l'audit et en temps voulu. En prenant en compte, en
particulier, les priodes o les lments matriels recherchs sont disponibles, la disponibilit des
interlocuteurs de 1' entit, les contraintes techniques et calendaires propres aux interventions
effectuer et enchaner, ainsi que la tolrance au contrle et les exigences en matire de
comptences et d'exprience. La forme et le fonds sont adapts la nature de la mission et sa
complexit, et la mthodologie de l'auditeur et aux technologies utilises.
L'auditeur prend ses marques pour anticiper les difficults et les anomalies. Il prmdite ses
actions et ses interventions. Il s'adapte pour grer en continu une vue d'ensemble par rapport
laquelle, au vu de constatations qu'il situe les unes par rapport aux autres, se construit
progressivement son opinion. Il opre de manire mthodique et pragmatique, au mieux de ses
facults d'adaptation.
Sa dmarche, progressive, est constitue d'tapes successives; chacune prparant, en principe, la
suivante. Elle lui facilite les prises de repres, permet de dcliner et de recouper les constatations,
aide faire preuve de discernement et d'esprit critique.
L'audit suit des objectifs ordonns le long d'une trajectoire logique, et une progression
mthodique. Les objectifs sont dfinis par rfrence l'ensemble de critres et sujtions
constitutifs du rfrentiel dont il s'agit de vrifier qu'il a bien t respect par ce qui est soumis
audit. Le dploiement de l'auditeur est fait de choix effectus pour moduler son programme de
travail en vitant les travaux inutiles et sans laisser chapper un lment significatif
d'apprciation. L'auditeur choisit ses techniques d'intervention (technique de contrle) au service
d'ensembles de travaux appeles procdures d'audit et les conditions de leur mise en uvre en
fonction de la qualit probante qui est exige des lments collects. Cette qualit probante
dpend de la source dont les lments proviennent, des conditions dans lesquelles ces lments
ont t recueillis, et de leur caractre ncessaire et suffisant.
II.3. La typologie des missions d'audit
Le mot audit dsigne une dmarche technique progressive et coordonne, caractristique d'une
intervention d'audit telle qu'elle a t dfinie plus haut. Mais, souvent aussi, les abus de langage et
le manque de rigueur aidant ce mot est accol interventions non dfinies, aux contours
changeant pouvant aller d'une espce d'tat des lieux plus ou moins anglique (changement de
majorit dans une mairie) une sorte de constat de gendarmerie fait de bric et de broc, en passant
par des vrifications parcellaires et disparates menes l'intuition.
Une mission d'audit s'inscrit dans un schma prcis avec:
- un cadre conceptuel ;
- une dmarche gnrale faite d'tapes successives construites autour d'objectifs progressifs
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et dont chacune est le pralable l'autre;
- des objectifs cohrents exprims par rapport au rfrentiel dont le respect est audit ;
- des outils formant une palette de moyens d'investigation dont les proprits rpondent aux
besoins;
- et un Code de dontologie que l'auditeur doit respecter.
La typologie des missions d'audit s'aborde sous trois angles complmentaires :
Les trois grands types d'audit: audit oprationnel, audit de conformit, audit comptable
financier;
l'audit en interne (men par des salaris de l'entreprise contrle qui font partie du service
appel audit interne et dont le domaine privilgi est l'audit oprationnel et l'audit de
conformit) et l'audit externe (men par des professionnels qui n'ont aucun lien de
subordination avec l'entit) ;
le caractre contractuel ou lgal de la mission d'audit.
A. L'audit oprationnel
L'audit oprationnel peut:
- tre confi au service d'audit interne (d'une socit ou d'un groupe de socits), dont c'est le
domaine privilgi, et qui, par sa connaissance interne de l'entit (et du groupe), est effectivement
arm pour ne pas ngliger la dimension dlicate culture d'entreprise ,
- ou faire l'objet d'une mission contractuelle d'intervenants extrieurs l'entreprise (cabinets
d'audit, socits de conseil en stratgie, en organisation, en management... SSII, socits
d'ingnierie, etc.) dont le regard, le style d'intervention, le recul et les facults de perception sont
diffrents de ceux d'un service interne. Certaines entreprises (Danone, par exemple) indiquent
avoir externalis la fonction audit interne et l'avoir confie tel grand cabinet d'audit (lequel n'est,
d'aucune manire, commissaire aux comptes de la socit; il n'a pas le droit de l'tre).
Complmentaire de l'audit de conformit, l'audit oprationnel porte sur les oprations d'un
tablissement, d'une structure, d'une grande fonction, dans la perspective de rduire les risques de
l'entreprise et d'valuer l'efficacit et l'efficience des processus et des procdures. Son domaine
tant le dispositif de contrle interne, il ne se limite pas aux seules procdures composant le
systme comptable et le contrle interne caractre financier.
En audit oprationnel, la mthodologie mise en uvre en vue d'obtenir un travail clair, complet,
efficace et document au titre de la mission impartie correspond la mise en uvre des phases
successives suivantes:
- la phase de prparation (ordre de mission, prise de connaissance, identification des risques,
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dfinition des objectifs) ;
- la phase de ralisation (programme d'audit, questionnaire de contrle interne et feuilles de
rvlation et d'analyse de problme, diligences, cohrence et validation) ;
- la phase de conclusion (rapport, recommandations, suivi).
Ainsi que le souligne Jacques Renard dans l'ouvrage intitul Thorie et pratique de l'audit interne,
publi par les ditions d'Organisation, la preuve en audit interne est acquise lorsque les
informations runies sont :
- indispensables;
- fiables (permettre d'aboutir une conclusion prcise compte tenu des outils d'audit dont il
est dispos) ;
- pertinentes (en rapport avec les observations donc conformes aux objectifs de la mission);
- utiles (permettre d'amliorer le niveau de qualit du contrle interne).
Ces aspects sont importants pour l'auditeur des comptes annuels qui est indpendant, en charge
d'une mission d'audit financier et comptable, chaque fois que, comme les normes d'exercice
professionnel prvoient, il est conduit s'appuyer sur les travaux des auditeurs internes : il
s'appuie sur ces travaux lorsque, son avis, ils concourent aux objectifs de sa mission, et
condition qu'ils soient documents et que l'auditeur externe estime pouvoir en retenir la
conclusion.
B. L'audit de conformit
Aussi appel audit de rgularit , l'audit de conformit peut, comme l'audit oprationnel, tre
confi, un service daudit interne ou des intervenants extrieurs mono ou pluridisciplinaires,
tels des cabinets d'avocats (cibles de l'audit, par exemple: contrats de travail, accords d'entreprise,
obligations dclaratives fiscales et sociales, respects des mentions obligatoires, contrats
commerciaux, etc.), des spcialistes en droit des assurances, en risques industriels, en ressources
humaines, droit du travail, lgislation sociale, contrats internationaux, formalisme juridique,
protection de l'environnement et dpollution, des cabinets d'audit...
L'objectif de l'audit de conformit est de vrifier la bonne application des instructions et rgles en
vigueur et la conformit des directives donnes et des actions faites avec les dispositions lgales et
rglementaires.
C. L'audit comptable et financier est l'audit des comptes annuels (tats financiers)
Certains services d'audit interne peuvent parfois se voir confier des missions internes de contrle
de l'excution bonne date par les services comptables des tches courantes qui sont les leurs et
se voir demander d'oprer des inspections et des vrifications comptables en interne; tches qui
s'intgrent par construction dans le systme comptable.
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De telles actions ne peuvent, notre avis, tre assimiles l'audit comptable et financier ; faute de
crdibilit pour le lecteur des comptes. L'audit comptable et financier conduisant conclure, par
un rapport crit, que les comptes sociaux ou consolids sont, ou ne sont pas, en tous leurs aspects,
on peut raisonnablement envisager que le responsable des comptes, alors juge et partie, mette et
signe un rapport mettant une opinion crdible sur ses comptes? Certes, dans un milieu
juridique sans droit pnal spcial, c'est le seul moyen qui reste, dfaut de dlit, par exemple, de
bilan inexact ou de distribution de dividendes fictifs , pour coincer le dirigeant indlicat
l'aide de la notion de parjure .
Les moments piques que peuvent traverser les rapports d'un commissaire aux comptes avec la
direction et le management, chaque fois que des modifications substantielles lui paraissent devoir
tre apportes aux comptes, laissent imaginer ce qu'il en serait si l'auditeur comptable et financier
tait salari de l'entit qu'il contrle ...
Les affaires Enron, WorldCom Tyco, Parmalat sont venues temprer la distinction entre audit
interne et audit externe. Les affaires rcentes (crise dans le milieu financier) ont encore amplifi la
gne des diffrents acteurs et utilisateurs propos de la qualit de l'information financire. L'audit
interne est une fonction essentielle dont l'indpendance peut tre assure sur les points essentiels
par le rattachement hirarchique et la force d'me des auditeurs internes. La vraie question est
l'indpendance non point des auditeurs internes mais, travers la diffusion donne au rsultat des
travaux internes et leur suite, celle de la fonction audit interne et donc de sa crdibilit. Le
rapport du prsident des socits APE, au fil des documents de rfrence, dmontre l'importance
et l'attention lgitimes que ces entreprises attachent cette question. L'audit comptable et financier
porte sur l'information comptable et financire.
Parler d'audit lgal et d'audit contractuel, comme certains le font encore par inadvertance, est
inappropri : c'est la mission qui est contractuelle ou lgale. La mission de certification des
comptes (mission lgale rserve au commissaire aux comptes) est, parce que les normes
d'exercice professionnel en ont ainsi dcid, une intervention lgale d'audit, qui
fait partie intgrante de la mission du commissaire aux comptes est en ralit une mission de
certification car assortie d'un privilge (lui seul pouvant utiliser le verbe certifier ) et d'une
obligation de justifier ses apprciations quand il certifie, alors que les normes internationales
d'audit ne le prvoient pas dans ce cas.
L'objectif de la mission d'audit comptable et financier est de formuler une opinion exprimant si les
comptes sociaux ou consolids soumis contrle sont tablis la date de fin de priode, dans tous
leurs aspects significatifs, conformment au rfrentiel comptable applicable.
L'audit comptable et financier comporte une phase de description des procdures de contrle
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interne comptable et financier (prise de connaissance, comprhension) limite aux catgories
d'oprations significatives, et une phase d'valuation des risques, incluant galement les
oprations non courantes, dont les consquences pratiques sont tires au niveau des procdures
d'audit dcomposes en tests de procdures et contrles de substance.
Ainsi donc, et dans certaines limites, l'audit oprationnel et l'audit de conformit qui, par nature,
sont tourns vers le dispositif de contrle interne au sens le plus large, ne sont pas ngligs dans le
cadre de l'audit comptable et financier.
Mais deux diffrences essentielles sont souligner : L'audit comptable et financier ne s'intresse
strictement qu'aux politiques et procdures concernant les systmes comptable et de contrle
interne ayant un caractre significatif, c'est--dire susceptible d'influencer les dcisions
conomiques ou le jugement fonds sur les comptes. L'audit comptable et financier ne cherche pas
valuer les performances en vue de leur amlioration, mais tirer les consquences de la
manire dont ont fonctionn les procdures (et laquelle on ne peut plus rien) lorsque l'on tablit
le programme de travail.
III. La notion de risque au centre de laudit et du contrle interne
III.1. Risque d'audit
Le risque d'audit est directement li au travail de l'auditeur. C'est le risque dexprimer une opinion
diffrente de celle qu'il aurait mise s'il avait identifi toutes les anomalies significatives dans les
comptes.
Cette dfinition montre les limites de la mission: l'objectif qui consiste relever toutes les
anomalies significatives est conditionn par la connaissance de l'entit, l'ampleur des procdures
d'audit et la qualit des lments probants.
De faon encore plus dtaille, le risque d'anomalies significatives se subdivise en deux:
- le risque inhrent,
- le risque li au contr1e.
A. Le risque inhrent
Aussi appel risque daffaires ou risque li aux activits; il est identifi par lauditeur avant tout
autre. Il s'agit, par exemple, de la dmarque inconnue ou de la non-exhaustivit des recettes, mais
aussi des conditions d'emploi dans le domaine social ou du respect de l'environnement dans les
activits de fabrication. Il revt de multiples facettes, mais est en principe indpendant, lors de
l'analyse des conditions dans lesquelles ce risque est rencontr dans l'entit. En ce sens, un risque
inhrent l'activit rencontr dans une entit est transposable en l'tat dans une autre entit
exerant dans le mme secteur d'activit, voire la mme activit.
B. Le risque li au contrle
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Le risque li au contrle correspond au risque qu'une anomalie significative ne soit ni prvenue ni
dtecte par le contrle interne et donc non corrige en temps voulu.
En effet, les normes internationales d'audit ont instaur et gnralis une approche systmatique
de l'audit base de contrle interne mis en place dans les entits, privilgiant ainsi l'analyse du
fonctionnement dans le domaine financier de l'entit par l'auditeur la place du contrle des
comptes, avec notamment la gnralisation de l'utilisation des systmes d'information.
III.2. Prise en considration de la possibilit de fraudes lors de l'audit
La dissimulation des faits taye la dmarche de l'auditeur en pareil cas. Celui-ci fait preuve
d'esprit critique de faon permanente et itrative: c'est un grand principe de l'audit. Cet esprit
critique n'est que la contrepartie de la plus grande connaissance de l'entit par la direction que par
l'auditeur. Il s'agit aussi d'un procd anglo-saxon systmatique de questions-rponses.
D'ailleurs, il est galement prcis que la volont de la direction de contourner les procdures
constitue pour l'auditeur un risque contre lequel il n'y a pas de moyen de se prmunir. Mais seul le
juge est susceptible de qualifier les agissements de la direction. Cependant, ni noir, ni blanc, la
dmarche de principe conduit des actions (documentation), la dcouverte d'ventuelles
dissimulations, puis qualification (fraude), avant de revenir vers la direction qui exerce un droit
de rponse permettant l'auditeur de documenter une situation, sans rvler systmatiquement des
faits dlictueux.
Signalons galement limprvisibilit que lauditeur doit introduire lors des procdures d'audit au
stade de l'esprit critique lorsqu'une fraude est envisage mais aussi l'issue de l'valuation des
risques au niveau des comptes pris dans leur ensemble.
III.3. Anomalies significatives et nature de l'assurance
A. L'anomalie significative
Elle est dfinie comme une information (comptable ou financire par exemple) inexacte,
insuffisante ou omise, en raison d'erreurs ou de fraude, d'une importance telle que, seule ou
cumule avec d'autres, elle peut influencer le jugement de l'utilisateur de cette information.
L'auditeur ne peut tout contrler, pour plusieurs raisons:
- Il n'est pas dans l'entit en permanence, sa prsence changeant d'ailleurs l'environnement
qu'il observe.
- Il n'est pas partout non plus, les entits ayant plusieurs locaux d'activit, plusieurs
tablissements ou simplement dans le mme local des services traitant de domaines
diffrents, il doit faire un choix.
- La recherche des anomalies significatives passe donc par une dmarche. Cette premire
rgle sera complte par la dfinition de l'adjectif significatif.
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Les documents financiers ou les tableaux de bord constituent donc un point de dpart cette
recherche lorsque ceux-ci existent. Les procdures analytiques sont mettre en uvre, permettant
d'apprcier les informations issues ou non des comptes avec des donnes antrieures, postrieures
ou prvisionnelles de l'entit ou d'entits similaires, et d'analyser des variations significatives ou
des tendances inattendues.
Une anomalie significative est en quelque sorte une tape intermdiaire dans la mission d'audit.
Sans constituer un aboutissement (une erreur peut tre compense par d'autres), elle montre
l'ampleur du travail de l'auditeur, validant la poursuite d'objectifs.
Le cumul d'anomalies significatives peut, en effet, neutraliser certaines ou l'ensemble de celles-ci
ou, au contraire, mettre en vidence leur caractre significatif, avec des montants faibles, si elles
se cumulent dans le mme sens pour influencer le jugement de l'utilisateur d'une information
comptable par exemple.
B. Nature de l'assurance
La dcouverte ou non d'anomalies significatives conduit naturellement l'auditeur la
formulation de son opinion . Il faut pour cela qu'il obtienne l'assurance quil ny a pas
d'anomalies significatives.
Nous ne sommes pas dans le domaine des sciences exactes, tel que le dfinissait le penseur Pascal.
Cette opinion n'est pas la consquence d'une dmonstration mathmatique base sur des axiomes,
la plupart des lments collects conduisant d'avantage des prsomptions qu' des certitudes .
Les prsomptions, mme concordantes, ne sont pas des preuves. Un rseau concordant de
prsomptions donne l'auditeur de l'assurance, mais celle-ci a t qualifie par convention,
prudemment, d' assurance raisonnable .
En un mot, en l'absence de dcouverte d'anomalies significatives, lauditeur est globalement
assur. En ce sens, les techniques de sondages et les limites du contrle interne sont des limites
infranchissables que les rcentes affaires financires n'ont malheureusement pas infirmes (encore
que la dernire crise commence en aot 2007 soit plutt systmique, dveloppant en son sein les
mcanismes d'autodestruction en l'absence de fondamentaux ou juste valeur des instruments
qui servaient de jouets censs garantir des risques collectifs bien moindres que leurs risques
inhrents intrinsques).
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CHAPITRE II : APPRECIATION DU CONTROLE INTERNE
PAR LAUDITEUR
I/ La dmarche de l'auditeur dans son apprciation du contrle interne
La dmarche utilise par l'auditeur dans son apprciation du contrle interne relatif aux
principaux cycles d'oprations et lments d'actif ou de passif qui en rsultent comporte deux
tapes.
I.1. Apprciation de l'existence du contrle interne
La premire tape consiste comprendre les procdures de traitement des donnes et les
contrles internes manuels et informatiss mis en place dans l'entreprise. Elle se droule
comme suit :
prise de connaissance dtaille du systme de traitement des donnes et des contrles
mis en place par l'entreprise;
vrification par des tests que les procdures dcrites et les contrles indiqus sont
appliqus;
valuation des risques d'erreurs qui peuvent se produire dans le traitement des
donnes en fonction des objectifs que doivent atteindre les contrles internes;
valuation des contrles internes devant assurer la protection des actifs lorsqu'il
existe des risques de perte de substance ;
I.2. Apprciation de la permanence du contrle interne
La deuxime tape consiste vrifier le fonctionnement des contrles internes sur lesquels
l'auditeur a dcid de s'appuyer afin de s'assurer qu'ils produisent bien les rsultats
escompts tout au long de la priode examine. Elle se droule comme suit:
vrification par des tests de l'application permanente des procdures (tests de
permanence);
formulation dfinitive du jugement, partir de l'valuation des conclusions.
II. La prise de connaissance dtaille du dispositif du contrle interne
La prise de connaissance du dispositif de contrle peut s'effectuer selon cinq techniques :
la prise de connaissance de documents existants ;
la conversation d'approche;
l'analyse des circuits par diagramme;
les questionnaires et les guides opratoires;
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les grilles d'analyse de contrle interne.
Les rsultats de cette valuation doivent permettre d'identifier les points forts, d'identifier les
points faibles, et ainsi, aprs avoir tabli un document de synthse, de passer la
vrification du fonctionnement du systme.
II.1. La prise de connaissance des documents existants
Cette prise de connaissance consiste recenser tout ce qui peut aider l'auditeur apprcier
les systmes, procdures et mthodes de l'entreprise :
Documents internes l'entreprise
organigrammes, diagrammes;
circuits de documents;
description de postes;
manuels de procdure;
rapports des auditeurs internes.
Documents externes l'entreprise
- dossier constitu par lauditeur lors d'une prcdente intervention;
- rapports rdigs par d'autres professionnels.
II.2. La conversation d'approche
Il s'agit l de la technique la plus informelle. Le professionnel va, au cours d'un ou plusieurs
entretiens, demander de dcrire les systmes en place. Cette technique prsente un certain
nombre d'avantages. En particulier, sur le plan psychologique, il est moins frustrant pour les
personnes entendues de dcrire libre- ment des systmes dans lesquels elles voluent que de
se sentir obliges de rpondre une foule de questions dont elles ne peroivent pas toujours
l'articulation
La principale difficult de cette technique se situe au niveau de la synthse faire la suite
des entretiens. Si l'entreprise tudie est relativement petite, ce travail reste simple. Si, par
contre, elle est importante, et les activits varies et complexes, la conversation est difficile
exploiter. Il apparat qu'au-del d'un certain seuil, la conversation devient une dmarche un
peu empirique qui doit tre dlaisse au profit de techniques plus labores.
II.3. L'analyse des circuits par diagrammes
Un diagramme est une reprsentation graphique d'une suite d'oprations dans laquelle les
diffrents documents, postes de travail, de dcisions, de responsabilits, d'oprations sont
reprsents par des symboles runis les uns aux autres suivant l'organisation administrative
de l'entreprise. Les objectifs des diagrammes de circulation sont de :
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donner un enregistrement des procdures et systmes de l'entreprise et mettre en
relief les aspects importants du contrle interne;
tre une base pour les tests de conformit qui servent vrifier que les procdures
sont bien appliques.
a) Prsentation du diagramme de circulation
La prsentation du diagramme peut varier selon les auteurs, mais dans l'ensemble on retient
deux modles de prsentation bien dfinis: le diagramme vertical et le diagramme
horizontal.
Le diagramme vertical
Cette forme de diagramme reprsente verticalement le circuit des documents. Les
services seront placs les uns au-dessous des autres et spars par un trait horizontal. La
prsentation du circuit de documents est faite selon l'ordre chronologique, c'est-
-dire depuis sa cration jusqu' son archivage ou sa destruction.
Le diagramme horizontal
Comme dans le diagramme vertical, la reprsentation du circuit de documents est faite selon
l'ordre chronologique, mais la circulation entre les services se fait horizontalement. Du fait
de la juxtaposition de plusieurs services les uns ct des autres, le diagramme horizontal se
prsente sur un imprim de plus grand format que le diagramme vertical. Dans la mesure du
possible, pour la clart du diagramme, il faut viter d'utiliser trop de 'symboles diffrents.
Certains auteurs conseillent de faire des renvois pour noter certaines explications qui, si elles
figuraient sur le diagramme, l'alourdiraient. Il faut cependant viter d'user de ces notes trop
souvent, car elles feraient retomber tout L:intrt du diagramme.
Le choix d'une table de symboles n'est pas primordial, mais il est souhaitable que
dans un mme groupe de travail une seule table soit adopte par tous. Ainsi, les cabinets
d'expertise comptable qui se regroupent pour les missions importantes doivent utiliser les
mmes mthodes de travail.
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II.4. Questionnaires et guides opratoires
Les questionnaires permettent l'auditeur, grce un grand nombre d'interrogations
prcises, de dceler les forces et les faiblesses du contrle interne. Les questionnaires se
prsentent habituellement sous deux formes : l'une simplifie qui ne motive pas d'autre
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rponse que le oui ou le non, appels questionnaires ferms, et l'autre plus complte, qui
entrane ncessairement des observations dtailles, dnomms questionnaires ouverts.
Les questionnaires sont souvent prcds de guides opratoires qui permettent de les
prparer afin qu'aucune question essentielle ne soit omise. la limite, les guides opratoires
peuvent servir de questionnaires.
Faciles d'emploi, les questionnaires garantissent qu'aucun point fondamental examiner
n'est oubli. Par contre, il y a lieu de se mfier du caractre standard des listes types qui sont
adapter aux entreprises en cause.
II.5. Les grilles d'analyse de contrle interne
Les grilles d'analyse de contrle interne ou grilles d'analyse faisant ressortir les fonctions
assumes par les postes de travail sont des tableaux double entre, effectuant l'inventaire
des diffrentes oprations ralises et permettant en particulier de reprer les cumuls de
fonctions.
EXEMPLE DE GRILLE D'ANALYSE: GRILLE D'ANALYSE DU CIRCUIT DES
ACHATS
Services
Oprations Courrier Achats Comptabilit Trsorerie
Ahmed Yassine Mona Said Khalid
Arrive des factures x
Apposition cachet contrle x
Comparaison facture bon de commande x Vrifications calculs et
additions x
Indication du bon payer x
Regroupement factures x
Comptabilisation factures x
Prparation avis de paiement x
Prparation chques
fournisseurs x
tablissement de l'tat de
prsence
et du brouillard de banque x
Comptabilisation tat des
rglements x
Classement tat des
rglements x
III. L'valuation de l'existence du contrle interne
Dans la dmarche de l'auditeur, cette tape revient identifier les forces et les faiblesses du
systme examin. Cette valuation peut se faire soit dans un rapport de synthse, soit par un
tableau d'valuation du systme prcisant l'impact des faiblesses sur les tats financiers, les
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incidences sur la rvision ou les recommandations faire pour amliorer le systme.
III.1. Le rapport d'valuation du contrle interne
L'auditeur peut, pour orienter sa mission, rdiger une note qui rsume pour chaque
poste significatif:
le ou les systmes qui l'alimentent;
le processus de jugement qui l'affecte;
les contrles internes sur lesquels il a dcid de s'appuyer, et les consquences sur
l'tendue des contrles si les rsultats des tests sur ces contrles internes sont satisfaisants;
la nature, l'tendue et le calendrier des autres vrifications effectuer, lorsqu'il n'y a pas de
contrles internes sur lesquels il puisse s'appuyer, pour qu'il ait la possibilit de s'assurer
qu'il n'y a pas d'erreurs significatives.
III.2. Le tableau d'valuation du systme
Ce tableau qui peut tre intgr au questionnaire, voire au diagramme de circulation, comprend
les analyses suivantes :
les forces du systme de contrle;
les faiblesses du systme de contrle;
les effets possibles de ces faiblesses;
l'incidence des faiblesses sur les tats financiers;
l'incidence des faiblesses sur le programme d'audit;
les recommandations faire l'entreprise.
Le modle suivant peut tre utilis:
Forces Faiblesses Effets Incidences sur les Incidence Recommandations
du systme apparentes possibles tats financiers sur le
contrle du systme programme au client
de contrle oui/non raison d'audit
Factures Pertes oui Achats non Vrifier que Effectuer
achats non de factures, comptabiliss les comptabilisations la comptabilisation
compta- omission ou d'achats Des rceptions
bilises ou retard comptabiliss n'ont pas t
ds leur d'enregistre- dans un autre oublies
rception ment exercice
IV. Le contrle de lapplication permanente des procdures
Aprs avoir valu l'existence d'un dispositif de contrle interne, l'auditeur testera si ce dispositif
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est appliqu de manire permanente.
IV.1. La vrification de l'existence du systme
L'auditeur a pris connaissance du systme et des procdures de l'entreprise. Il en a dgag les
forces et les faiblesses. Il va s'assurer que le systme qui lui a t dcrit existe rellement. En
pratique, cette tape s'effectue en mme temps que la description du systme. Il ne s'agit pas ici de
rechercher les erreurs dans le fonctionnement du systme, mais seulement de vrifier que le
systme analys est bien en place tel qu'il a t dcrit.
Mise en uvre
L'auditeur va slectionner un nombre limit de transactions. Il suivra ces transactions dans le
circuit en remontant jusqu' leur origine et en descendant jusqu' leur dnouement. L'auditeur
examinera si les contrles prvus sont effectus. Le nombre de tests effectuer peut tre rduit: 3
5. Par contre, chaque nature de transaction doit tre ainsi teste.
Exploitation des tests
Les tests effectus donnent une assurance quant la description correcte du systme. Si cela
n'tait pas le cas, la description devrait tre corrige.
EXEMPLE D'APPLICATION DE TEST SUR LES ACHATS (FACTURE 12235)
Oprations Observations
Comparaison facture/bon de commande x Facture 12235/Commande 1272
Vrifications calculs et additions x Visa
Comptabilisation facture x Opration 2337
Prparation avis de paiement x
Prparation chque x Chque 3634
Comptabilisation tat rglements x tat 212
IV.2. La vrification du fonctionnement du systme
Les conclusions de l'tape prcdente ont permis d'identifier les points forts et les points faibles du
systme. Souvent, un complment d'information est ncessaire avant de conclure une faiblesse.
Il convient en particulier de rechercher si la 'faiblesse peut tre compense par une procdure de
remplacement.
Si une faiblesse est effectivement constate et qu'aucune procdure de compensation n'a t
dcele, il convient que l'auditeur examine les consquences de cette faiblesse:
la faiblesse a-t-elle effectivement conduit des erreurs ou irrgularits?
quelles sont les incidences sur l'expression de l'opinion?
Par ailleurs, il est ncessaire de savoir si les points forts que l'on a recenss et sur
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lesquels on s'appuie ont bien fonctionn, comme cela tait prvu et sur l'ensemble de la priode
tudie.
L'auditeur utilisera pour effectuer ses tests la technique des sondages. Il slectionnera son
chantillon sur lequel il appliquera ses procds de vrification selon la technique la mieux
adapte aux circonstances. L'auditeur devra, en se fondant sur les rsultats des sondages
auxquels il a procd, dterminer si le contrle interne rpond ce qu'il en attendait.
L'auditeur pourra ainsi prparer un programme de contrle des comptes adapt au niveau de
qualit du contrle interne. Les dossiers de travail feront apparatre les liens existant entre
les rsultats de l'apprciation du contrle interne et la nature et la valeur des travaux prvus
dans le programme de contrle des comptes.
QUESTIONNAIRE DE VRIFICATION DU FONCTIONNEMENT DES PROCDURES
D'ACHAT
Entreprise: Nature des travaux: Page:
Exercice: Programme de vrification du fonctionnement
des procdures. Date:
tendue
Fait
Description du contrle Par Le
1) Comparer les demandes d'achat avec le
fichier stock. S'assurer qu'on ne rapprovisionne
qu'au stock minimum.
2) Signature des demandes d'achat.
3) Recoupements entre les demandes d'achat et
les bons de commande (dsignation, quantits).
4) Recoupements entre prix indiqus sur les
bons de commande et le fichier des prix.
5) Recoupements entre bons de commande et
bons de rception (dsignation, quantits).
6) Mise jour du fichier stock au vu des bons
de rception.
7) Recoupements bons de rception (factures
pour les dsignations et quantits et bons de
commande (factures pour les prix)).
8) Vrification du bon payer sur les factures.
9) Recoupements factures/tats des rglements.
10) Comptabilisation des rglements sur les
comptes fournisseurs et le journal de banque.
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TUDE Nl : EXPOS DU CAS CONTRLE INTERNE
L'objet social de la SARL FPL est la commercialisation de machines: presse chaud, dorure
chaud, timbres caoutchouc. L'entretien avec les responsables vous a permis de collecter les
informations suivantes concernant le cycle des ventes de cette socit. Les commandes sont
rceptionnes par le service commercial, soit directement du client (courrier ou tlphone), soit par
les reprsentants. Le service commercial tablit un bon de commande numrot et dat du jour en
quatre exemplaires, sur lequel sont nots tous les renseignements concernant les marchandises
livrer et les conditions de rglement.
Les quatre exemplaires du bon de commande sont ensuite transmis au service magasin-expditions
qui inscrit les marchandises livrer sur son planning de livraison. Ce service mentionne sur les bons
de commande avec un tampon la date d'expdition des marchandises.
L'exemplaire n1 du bon de commande est expdi avec les marchandises.
L'exemplaire n2 du bon de commande est transmis au service facturation.
L'exemplaire n3 est class chronologiquement aprs avoir t utilis pour mettre jour les
fiches de stocks.
L'exemplaire n4 est retourn au service commercial qui l'enregistre sur le registre des
commandes puis le classe dans le dossier client avec le courrier du client ou celui du
reprsentant.
Le service facturation regroupe les bons de commandes et, deux fois par semaine, tablit l'aide de
la liste des prix les factures de ventes en trois exemplaires, numrots et dats du jour de leur
tablissement.
L'original de la facture est envoy au client.
L'exemplaire n 2 est transmis au service comptabilit.
L'exemplaire n 3 reste class chronologiquement au service facturation avec l'exemplaire du bon
de commande.
Le service comptabilit enregistre, au moyen d'un micro-ordinateur, la facture sur le journal des
ventes et sur le compte individuel client. L'chance du rglement est note dans la partie statistique
du compte. L'exemplaire de la facture est ensuite class dans le dossier factures ventes dans l'ordre
numrique.
Ds rception, les rglements clients sont transmis directement au service comptabilit, qui les
enregistre sur le journal de banque et sur les comptes individuels clients. Tous les deux jours, des
bordereaux de remise de chques sont tablis et dposs la banque avec les chques.
Chaque fin de mois, le service comptable pointe les comptes clients. Tout client dont le rglement
n'est pas intervenu l'chance fait l'objet d'une relance. Celle-ci est tablie en double exemplaire:
- l'original est adress au client;
- le double est class alphabtiquement dans un dossier relances clients en attente du
rglement.
Travail faire
1)Prsenter une grille d'analyse faisant ressortir, pour chacun des postes de travail, les fonctions
assumes.
2)Prsenter un questionnaire de contrle interne faisant ressortir les forces et faiblesses du
systme.
3) Prsenter une feuille d'valuation du systme faisant ressortir:
-les effets possibles des faiblesses;
-leur incidence sur les tats financiers. ;
-leur incidence sur le programme d'audit des comptes;
-les recommandations faire aux dirigeants de l'entreprise.
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CORRIG
1. Grille d'analyse faisant ressortir les fonctions assumes
Entreprise milien Services assumant les fonctions
Fonctions
Commercial Magasin
Facturation Comptabilit expdition
Rception des commandes x
tablissement bon de commande x
Mise jour du planning x
Expdition des marchandises x
Mise jour du stock x
Enregistrement des commandes x
Enregistrement des factures x
Envoi des factures x
Enregistrement comptable des factures x
Rception rglements clients x
tablissement bordereaux remise de chques x
Pointage compte client x
tablissement relances , x
2.Questionnaire de contrle interne
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Questions
oui
Faiblesses apparentes
ou
NIA non
1. Les commandes sont-elles approuves par
le service crdits avant qu'elles soient
acceptes? x Vente des clients insolvables.
2. La responsabilit des autorisations de
crdits est-elle compltement spare des
autres fonctions, particulirement de la
gestion de trsorerie, responsabilit au niveau
des ventes, et fonction comptable? NIA
La comptabilit qui tient les comptes
clients n'est pas interroge lors de
l'excution d'une commande.
3. Des bons de livraison: Il n'y a pas de bons de livraison.
a) sont-ils utiliss? Le service commercial tablit un bon de
b) sont-ils utiliss pour tous les lments
qui sortent de l'entreprise? x
commande la rception des
commandes.
c) sont-ils prnumrots ?
4. Les bons de livraison sont-ils rapprochs
des commandes du client pour le contrle des
quantits et des dsignations, de faon
s'assurer que tous les articles livrs sont bien
ceux qui taient l'objet de la commande? x
Le service magasin-expdition expdie
les marchandises avec l'original du bon
de commande tabli par le service
commercial.
5. Des factures:
a) sont-elles prpares pour toutes les
ventes? x
b) sont-elles prnumrotes ? x Risque d'erreur de numrotation.
6. Un contrle est-il fait pour s'assurer qu'il
existe des bons de livraison pour toutes les
factures et inversement? x
Le bon de commande est vis par le
service expdition quand la marchandise
est expdie, puis est transmis au service
tacturation. 7. Les factures sont-elles rapproches des avis
d'expdition pour contrle des quantits et
dsignations, afin de s'assurer que tous les
articles livrs ont bien t facturs? x
Aucun contrle n'est effectu auprs de
la facturation entre le bon de commande
et la facture.
8. Un contrle est-il fait pour s'assurer que
toutes les factures sont enregistres et que
tous les numros de factures font l'objet d'un
suivi comptable? x
Contrle non effectu au niveau du
service facturation mais l'enregistrement
au journal des ventes est fait par ordre
numrique.
9. Les factures font-elles l'objet de contrles
au niveau: -
a) des tirages? x Risques d'erreurs au niveau notamment
des calculs arithmtiques.
b) des totalisations? x
c) des conditions? x
d) des prix? x
10. Les livraisons partielles sont-elles sujettes
aux mmes procdures que les ventes
normales, y compris l'imputation au niveau de
l'inventaire du cot des marchandises sorties? NIA 11. Les ventes diverses
suivent-elles les mmes
procdures que les ventes normales, par exemple
ventes d'quipement,
dchets, rebuts et ventes au personnel? NIA
12. Des rcapitulatifs des ventes sont-ils
prpars, indpendamment des documents
tablis par le dpartement cornptable qui
peuvent tre utiliss en tant qu'lment de
contrle des ventes enregistres? x
Le service commercial tient un registre
des commandes mais celles-ci ne sont
pas valorises.
-
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3. Feuille d'valuation du systme
Incidences sur les tats Incidences
Recom-
Faiblesses Effets financiers
releves possibles sur le mandations
DIN Raison programme d'audit au client
Le service commer- Certains clients peu- oui Les clients dbiteurs Vrifier les comptes La direction doit
cial qui enregistre vent avoir des dlais d'un montant imper- clients dbiteurs. fournir une liste des
les commandes de rglement sup- tant peuvent faire Contrler les provi- conditions clients.
clients dcide des rieurs aux condi- l'objet d'une provi- sions pour crances Elle doit tre avise
conditions de rgle tions normales de sion. douteuses. pour les oprations
ment accorder aux l'entreprise. Risque spciales.
clients. Il y a cumul de difficult de
de fonctions. recouvrement.
Le service corn- Risque d'insolva- oui Evaluation provision Vrifier les clients Le service commer-
mercial ne contrle bilit des clients. pour crances dou- dbiteurs par ancien- cial devrait avoir la
pas la solvabilit du Mauvaise gestion. teuses. net et contrler liste des clients et
client. l'valuation des pro- aviser la direction en
. visions. cas d'incertitude sur
l'opportunit de la
livraison.
Les bons de corn- Risque d'erreur. oui Erreur dans les Vrifier le pourcen- Les bons de corn-
mande ne sont pas Attribution d'un recettes si ces mar- tage de marge brute mande doivent tre
prnumrots : on mme numro chan dises ont t par rapport aux tablis sur des
n'a pas la certitude deux bons de com- expdies sans fac- exercices prc- liasses prnurnro-
que tous les bons de mandes diffrents. ture correspondante. dents. tes.
commande ont t
honors.
Le service magasin Risque de dtour- oui Risque d'erreur Si possible contrler Faire effectuer la
expdition qui est nement des mar- dans la dtermina- la marge brute par mise jour des
responsable de la chan dises et de tion des stocks. catgorie de mar- fiches de stock par
conservation des dissimulation des Consquences sur chandises. Contrle le service comptabi-
stocks est aussi dtournements. le rsultat. de certaines fiches lit ou le service lac-
charg de la tenue de stock. turation.
des fiches de stock,
Il y a cumul de tonc-
tions.
Les factures ne sont Risque de perte de oui Omission de comp- Contrle marge Les factures doivent
pas prnumrotes : la lacture si deux tabilisation de re- brute. Contrle jour- tre tablies sur des
le n est mis au factures portent le cettes. Consquen- nal des ventes. liasses pr numro-
moment de l'mis- mme n 1 il peut ces sur le rsultat. Rapprocher factures tes.
sion. arriver qu'une seule et bons de corn-
soit transmise la mande du service
comptabilit. magasin. lGi'
Les factures ne par- Erreur dans les ou; Atteinte la rgle Pointage des der- Faire porter la date
te nt pas la date de dclarations de TVA. d'indpendance niers bons de cam- de livraison sur les
-
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l'expdition des mar- Risque d'omission des exercices, Les mande classs avec factures et les dater
chandises. lrnpos- des factures la fin comptes de TVA les factures. Vri- au jour de la livrai-
sibilit de contrle de l'exercice. Retard sont
faux
.
fication dclaration son.
des chevauchements de rglement. TVA.
en fin de mois et de
fin d'exercice.
Les factures une Risque d'carts entre oui Incidences sur le Effectuer un sondage Les bons de cam-
fois tablies ne sont quantits livres et rsu
ltat.
sur les factures et mande et les tac-
pas compares avec quantits factures. bons de commande tures pourraient tre
les bons de cam- classs au service tablis par le service
mande. facturation. commercial
.
Le service compta- Risque de dtour- oui Incidences sur le Faire un rapproche- Mettre en place
bilit qui enregistre ne ment des rgle- rsultat, les recettes ment entre le journal un systme d'enre-
les factures et tient ments et de dissi- et la
TV
A.
des ventes et le gistrement et de
les comptes clients mulation de ceux-ci registre des cam- totalisation des
rgle- a accs aux rgle- par manipulation mandes tenues par ments clients ds
ments des clients. De des comptes clients. le service commer- l'ouverture du cour-
plus ce service pro- cial. rier, avant transmis-
vaque les relances sion la compta-
clients : il y a cumul bilit.
de
fonctions.
Pas de contrle Omission de lac- oui Incidences sur le Faire un rapproche- Il faudrait donner le
pour s'assurer que tures mme si elles rsultat, les recettes ment entre le jour- mme n' la facture
toutes les factures sont enregistres et la
TV
A.
nal de ventes et le et au bon de cam-
sont enregistres. numriquement sur registre des corn- mande. Faire eftec-
le journal des mandes. tuer le cumul par le
ventes. service facturation.
Pas de contrles Risque d'erreur de oui Co
mpt
es
de re- Oprer quelques Demander au ser-
effectus sur les calcul du prix de cettes et de rsultats contrles sur tac- vice comptabilit de
factures, ni sur les vente. minors ou majors. tures importantes. contrler systmati-
prix, ni sur les candi- quement calculs et
tions. prix.
Pas de d
o
u
b
l
e
Risque d'omission oui Incidences sur les Faire contrler sur Faire totaliser par le
contrle de l'enre- ou de double camp- recettes, le rsultat un mois les factures service facturation
gistrement camp- tabilisation des tac- et la
TV
A.
comptabilises et les factures tablies
table de toutes les tures. celles classes par mensuellement.
factures. le service de factu-
ration.
Le service commer- Risque de litige oui Co
mpt
es
clients, Demander et exa- Adresser pour
cial n'adresse pas avec le client s'il y a prov
isio
ns
pour miner les litiges en chaque commande
d'accus de rcep- une livraison non litig
es.
cours. prise par tlphone
tion de commande conforme. une confirmation au
pour toute cam- client concern.
mande reue par
tlphone.
4. Amliorations du systme
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Cours daudit Gnral Facult polydisciplinaire Larache H. Bouchartat 28
Malgr la petite taille de cette entreprise et son effectif rduit, il est possible de corriger les
faiblesses releves prcdemment en appliquant les recommandations suivantes:
Service commercial
indication sur le bon de commande prnumrot des conditions de rglement qui auront t
apportes au pralable par le chef d'entreprise; en cas de demande de conditions
exceptionnelles, consultation du chef d'entreprise avant d'accepter la commande;
consultation du service comptabilit pour la solvabilit du client avant de transmettre le
bon de
commande au service magasin expditions;
envoi de l'exemplaire rio 1 du bon de commande au client comme accus de rception de
commande afin d'viter les litiges pour commande non conforme, surtout en cas de
commande tlphonique;
vrification de la facture avec le bon de commande et le bon de livraison; rapprochement
des
quantits commandes, livres et factures ; ces documents seront ensuite classs dans le
dossier client.
Service magasin-expditions
tablissement en 4 exemplaires d'un bon de livraison prnumrot pour toute expdition de
marchandises:
l'original accompagne les marchandises;
l'exemplaire n 2 est adress au service facturation;
l'exemplaire n 3 est envoy au service commercial;
l'exemplaire n 4 est conserv par le service magasin-expditions et class avec le bon de
commande n 3.
Service facturation
utilisation de liasses prnumrotes pour l'tablissement des factures en 4 exemplaires;
l'exemplaire supplmentaire sera adress au service commercial;
tenue des fiches de stocks partir des bons de livraison qui lui sont transmis par le
magasinier;
comparaison du bon de commande avec le bon de livraison;
totalisation mensuelle des factures mises;
transmission au secrtariat des factures destines aux clients, et non-expdition directe.
Service comptabilit
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Cours daudit Gnral Facult polydisciplinaire Larache H. Bouchartat 29
aprs avoir t enregistrs, les chques seront totaliss (bande machine) puis transmis au
secrtariat qui effectuera la remise en banque;
contrle des doubles des bordereaux de remise de chques avec le total des chques
enregistrs (bande machine).
Secrtariat de direction
vrification de l'exactitude arithmtique des factures avant l'expdition aux clients;
enregistrement du courrier et des chques reus sur un registre" courrier arr. puis transmis
au service comptabilit ;
tablissement des bordereaux de remise de chques en banque; un double devra tre
transmis au service comptabilit ;
tablissement des relances clients partir des balances clients par anciennet qui seront
tablies par le service comptabilit.
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Cours daudit Gnral Facult polydisciplinaire Larache H. Bouchartat 30
Chapitre III : Prise de connaissance de lentreprise et analyse
pralable des risques
L'auditeur doit acqurir une connaissance gnrale de l'entreprise, de ses particularits et de son
environnement conomique et social afin de mieux comprendre les vnements pouvant avoir une
incidence significative sur les comptes faisant l'objet de sa vrification et de mieux tenir compte
de ces lments pour planifier sa mission, identifier les secteurs qui ncessiteront une attention
particulire et choisir en consquence les techniques de vrification les plus appropries.
Les missions demandes l'auditeur peuvent avoir des natures diverses, qui impliquent des
niveaux d'assurance diffrents. L'auditeur se doit donc, en mme temps qu'il prend connaissance
de l'entreprise, d'effectuer une mesure pralable du risque de la mission.
La prise de connaissance de l'entreprise par l'auditeur sera plus ou moins approfondie selon
la mission qui lui est dvolue (audit, examen limit, opration contractuellement dfinie) et
le niveau du risque estim.
Elle lui permet de mieux comprendre les vnements pouvant avoir une incidence
significative, et de tenir compte de ces lments dans la planification de sa mission. La prise
de connaissance permettra l'auditeur d'orienter sa mission et d'apprhender les domaines et
systmes significatifs.
I. Principes gnraux
L'acquisition de la connaissance gnrale de l'entreprise doit tre pralable aux autres phases
de la mission, puisqu'elle conditionne leur bonne excution. Elle commencera le plus tt
possible, parfois mme avec l'acceptation de la mission. Compte tenu de la masse
d'informations obtenir et matriser, cette tape de la dmarche sera particulirement
importante la premire anne de la mission.
Toutes les informations recueillies au cours de la prise de connaissance permettront de
constituer la base du dossier permanent. La connaissance de l'entreprise se prolongera et se
compltera tout au long de l'excution de la mission. Elle doit tre rgulirement mise
jour.
II. Informations ncessaires la prise de connaissance
L'acquisition de la connaissance gnrale de l'entreprise doit tre pralable aux
autres phases de la mission, puisqu'elle conditionne leur bonne excution. Elle commencera
le plus tt possible, parfois mme avec l'acceptation de la mission. Compte
tenu de la masse d'informations obtenir et matriser, cette tape de la dmarche sera
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particulirement importante la premire anne de la mission.
Toutes les informations recueillies au cours de la prise de connaissance permettront
de constituer la base du dossier permanent. La connaissance de l'entreprise se prolongera et
se compltera tout au long de l'excution de la mission annuelle. Elle doit tre rgulirement
mise jour.
III. informations recueillir
III.1. Informations gnrales
Informations externes l'entreprise
Statistiques du secteur
Problmes comptables particuliers au secteur
Spcificits fiscales, lgales, sociales
Informations internes l'entreprise
Statuts
Extrait Modle J du RC
Historique de l'entreprise
Liste des usines, bureaux, succursales (adresses, tlphones)
Activits de l'entreprise
Organigramme gnral (du groupe, de l'entreprise, des services financiers et comptables)
Systme d'information interne (journal d'entreprise)
Caractristique (systme d'approvisionnement, systme de production, politique
commerciale, description des produits, mode de financement)
Rapport des commissaires aux comptes prcdents et/ou des auditeurs externes
Service d'audit interne
III.2. Informations Juridiques
Composition du capital
Composition du conseil
Procs-verbaux des conseils et des assembles des trois derniers exercices
tat des conventions rglementes
Noms, adresses et dates de nominations des autres commissaires aux comptes et organes
de contrle
Contrats importants
Derniers redressements fiscaux et sociaux
Cotations boursires et relations avec la COB
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Cours daudit Gnral Facult polydisciplinaire Larache H. Bouchartat 32
Traits de fusion
Noms et adresses des principaux conseils
Systme comptable
Systme comptable utilis (manuel, informatique)
Plan comptable
Manuel des procdures
Comptes annuels des 3 derniers exercices
Copie des situations intermdiaires
Liste des journaux comptables
Organisation de l'archivage
Statistiques relatives aux oprations comptables: nombre de lignes d'critures et nombre
de comptes individuels
Immobilisations
III.3. Immobilisations corporelles
Politique de distinction entre charges et immobilisations
Politique d'amortissement
Systme de suivi des immobilisations
Principales catgories
Mode de financement
Participation du personnel de l'entreprise la production et/ou l'entretien des
immobilisations
Assurances
III.4. Immobilisations incorporelles
Nature
Systme de protection
Utilisation (propre l'entreprise, licences accordes)
III.5. Filiales et participations
Liste des filiales et participations
Activit
Localisation
Structure du capital et des organes d'administration
Derniers comptes annuels certifis
III.6. Fonction production
Rpartition des types de produits (en valeur, en volume)
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Rpartition gographique
Schma gnral du cycle de production
Description du systme de suivi des quantits
Priodicit et organisation des inventaires physiques
Description du systme de valorisation
III.7. Ventes et clientle
Ventilation du chiffre d'affaires par produits ou catgories de produits
Nombre et adresse des centres d'expdition
Nombre de comptes clients
Liste des principaux clients (en volume d'affaires)
Volume de facturation
Politique commerciale
Politique financire
Politique du contentieux
Principe de la provision pour clients douteux
Schma gnral du systme de facturation
II.8. Achats et fournisseurs
Valeur relative des principaux types de charges
Identification des principaux circuits de contrle
Volume approximatif des transactions traites
Nombre de comptes fournisseurs
Liste des principaux fournisseurs
Politique de choix des fournisseurs
Politique de contrle qualit
Nom et adresse des centres de rception
Conditions financires obtenues
Modes de rglements utiliss
IV. Les moyens
Pour acqurir ces informations, l'auditeur dispose des moyens suivants :
la prise de contact avec le prdcesseur;
la relation directe avec les dirigeants auprs desquels il recherchera les
informations ncessaires sur les dcisions qui peuvent avoir une incidence;
les contacts avec les cadres et responsables des diffrents services, afin d'avoir
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Cours daudit Gnral Facult polydisciplinaire Larache H. Bouchartat 34
une vue d'ensemble de la vie de l'entreprise et s'assurer que les comptes sont le
reflet fidle de son activit;
l'analyse globale des comptes des exercices prcdents permettant d'avoir une
opinion sur la cohrence des comptes dans le temps et avec le secteur
conomique, ainsi que sur la situation de la socit du point de vue de son
quilibre et de sa rentabilit.
V. Sources d'information internes et externes
Les sources d'information internes la socit que pourra utiliser l'auditeur dans sa prise
de connaissance sont notamment :
la visite des lieux d'exploitation;
les rapports antrieurs du conseil d'administration et du commissaire aux comptes;
les budgets, plans de dveloppement, plans de financement;
les situations intermdiaires;
les diverses publications internes;
les rapports d'autres auditeurs ou vrificateurs et des auditeurs internes.
Parmi les sources externes, l'auditeur pourra consulter:
les rapports financiers d'entreprises similaires exerant dans le mme secteur d'activit; \
la presse financire et les revues spcialises du secteur d'activit;
les publications des organismes professionnels.
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Cours daudit Gnral Facult polydisciplinaire Larache H. Bouchartat 35
Chapitre IV : Techniques du contrle financier externe
En fonction des conclusions qu'il aura tires de l'apprciation finale du contrle interne,
l'auditeur procdera, sur la base d'un programme de contrle qu'il aura tabli, aux
investigations directes lui permettant de fonder son jugement sur l'ensemble des informations
comptables synthtises dans les comptes annuels.
Dans un premier temps, il effectuera un contrle des comptes permettant d'tablir les
documents de synthse, puis, dans un deuxime temps et avant de signifier son opinion,
l'auditeur ralisera un dernier examen des comptes annuels (bilan, compte de rsultat, ETIC)
en vue de s'assurer si les principes comptables fondamentaux ont t respects.
Le contrle externe s'effectuera selon diverses procdures. En premier lieu, l'auditeur
effectuera un examen analytique qu'il pourra reprendre en cours de la rvision ou l'examen
final des comptes annuels. Il pourra ensuite, de manire conjointe, effectuer les contrles
suivants :
examen de la validit des documents et des comptes;
contrles par recoupements (internes ou externes);
contrles physiques;
contrle des valuations.
Ces contrles pourront tre raliss de manire intgrale ou par sondages. Des lettres
d'affirmation pourront venir confirmer certaines assertions. L'ensemble de ces contrles
pourra porter soit sur des oprations de l'exercice, soit sur des positions en cours ou en fin
d'exercice.
I/ L'examen analytique
L'examen analytique (appel aussi par certains auteurs contrle indiciaire) est un ensemble de
procdures de rvision consistant :
faire des comparaisons entre les donnes rsultant des comptes annuels et des
donnes antrieures, postrieures et prvisionnelles de l'entreprise des donnes
d'entreprises similaires, et tablir des relations entre elles;
analyser les fluctuations et les tendances;
tudier et analyser les lments inhabituels rsultant de ces comparaisons.
L'examen analytique est une procdure qui s'intgre trs bien dans une mission de
rvision s'appuyant sur une analyse des risques.
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Cours daudit Gnral Facult polydisciplinaire Larache H. Bouchartat 36
I.1. Principales techniques de la procdure d'examen analytique
On peut classer ces techniques en quatre catgories, par ordre croissant de complexit.
a) La revue de vraisemblance
La revue de vraisemblance consiste procder un examen critique des composantes d'un
solde pour identifier celles qui sont a priori anormales.
Relativement facile mettre en uvre, cette technique utilise par l'auditeur permet
d'examiner les oprations ou groupe de comptes dont les mouvements semblent anormaux.
On peut citer titre d'exemple :
importance du solde d'un compte ;
compte dont le solde est dans un sens inhabituel (par exemple compte caisse
crditeur);
critures sans libells ...
Cette revue peut tre faite partir de l'ensemble des documents financiers tels que balances
ou journaux comptables. Elle est nanmoins limite dans le sens o elle ne peut, elle seule,
prouver qu'un compte ou un document ne contient pas d'anomalies.
b) La comparaison de donnes absolues
Cette technique consiste faire des analyses de donnes de l'exercice par rapport:
celles des priodes antrieures pour dterminer si l'volution est cohrente;
celles issues d'un budget pour savoir si les objectifs fixs ont t atteints, sinon pour
en connatre les motifs;
aux mmes donnes dans des entreprises comparables pour identifier les particularits
de l'entreprise.
Elle suppose que les donnes soient considres en tant que telles et non comme un systme
de rfrence (il ne s'agit pas de faire une analyse financire).
Par ailleurs, ces comparaisons ne sont significatives que si:
il existe une logique dans l'volution d'un compte d'une priode sur l'autre;
les composantes n'ont pas t volontairement modifies pour respecter les prvisions;
les entreprises similaires tablissent leurs comptes sur la base des mmes principes
comptables
c) La comparaison de donnes relatives
Il s'agit principalement de dterminer et d'analyser des ratios significatifs (ratios
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Cours daudit Gnral Facult polydisciplinaire Larache H. Bouchartat 37
d'exploitation, ratios de structure de bilan, ratios de rotation), d'o la ncessit qu'il existe une
relation directe entre une donne et un lment de rfrence et que cette relation reste fixe.
Cette technique se rvle plus prcise que la prcdente, dans la mesure o elle fait rfrence
plusieurs donnes obtenues de faon indpendante.
Cette technique et celle tudie prcdemment sont gnralement utilises conjointement. En
effet, l'exprience, on s'aperoit que l'analyse des variations en valeurs absolues est
insuffisante et qu'elle n'atteint un degr de validit satisfaisant que si cette comparaison est
complte par celle des donnes en valeurs relatives.
Les limites de cette technique rsident dans :
la difficult lie au choix des lments de rfrence ;
la difficult de dfinir les relations relles qui existent entre deux donnes;
la ncessit d'une bonne connaissance de l'activit ou du secteur de l'entreprise pour
pouvoir dtecter les absences anormales de variation.
d) L'analyse des tendances
ce stade, cet examen consiste procder l'analyse des diffrents rsultats, issus de la
comparaison de donnes absolues ou relatives, en essayant d'en tirer des rgles plus prcises
sur les relations qui existent entre les donnes utilises.
Cette analyse peut tre faite de faon empirique ou par l'application de techniques
statistiques. Toutefois, les limites de cette technique tiennent:
aux limites de fiabilit des donnes utilises;
au cot de l'investissement de base ncessaire la mise en uvre des techniques
statistiques.
I.2. Les moments de l'examen analytique
Les procdures d'examen analytique prsentent la caractristique de pouvoir tre utilises
divers niveaux de la mission de l'auditeur :
lors de la prise de connaissance gnrale de l'entreprise. ce stade, l'examen analytique
peut aider l'auditeur mieux connatre l'entreprise et identifier les domaines de
risque potentiel, contribuant ainsi une meilleure planification de la mission;
lors du contrle des comptes;
lors de l'examen des comptes annuels, la fin de sa mission, en vue de conforter sa
conviction.
I.3. Utilisation de l'examen analytique par l'auditeur
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Cours daudit Gnral Facult polydisciplinaire Larache H. Bouchartat 38
L'examen analytique est fond sur l'existence de relations entre les donnes retenues et sur
l'hypothse de leur maintien en l'absence de raisons contraires. Lorsque l'application des
procdures permet l'auditeur de dceler des fluctuations et des lments inhabituels, c'est-