Chapitre 3 création monétaire

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Notes du professeur Morchid Chapitre 3 : La création monétaire En ce moment, on est d’accord sur le fait qu’au Maroc comme ailleurs, on définie trois types de monnaie : - Monnaie divisionnaire : la monnaie divisionnaire, on la frappe سك ود ق ن ل ا- Billets de banque : la monnaie papier ou les billets de banque on les imprime - Monnaie scripturale : la monnaie scripturale on la crée Puisque le titre de ce chapitre c’est la création monétaire, donc il porte sur la monnaie scripturale. Il ne s’agit pas d’une création monétaire physique, mais une création au sens comptable du terme. On va supposer que tout le monde possède une somme d’argent dans une banque, ce qu’on possède en banque, on l’appelle comment ? La monnaie scripturale, pourquoi c’est monnaie scripturale ? Parce que tout en mettant une somme d’argent en banque, on peut payer par chèque ou par carte de paiement, sachant que les chèques n’ont pas une monnaie, le chèque se n’est qu’un moyen qui facilite la circulation de la monnaie scripturale existant dans un compte, donc avant d’émettre un chèque, on doit s’assurer que notre compte est suffisamment provisionné en liquidité, si non le chèque sera sans provision et automatiquement il y aura conséquence pénales. Maintenant, supposons que l’on est al veille du mois de ‘‘ ان ض م ر م ظ ع م ل ا’’ au Maroc, au mois de ‘‘ ان ض م ر م ظ ع م ل ا’’ on dépense trop, on dépense généralement dans ce mois le double de prix de ce que l’on dépense en moyenne a un mois ordinaire, c’est tout a fait normale pour des raisons culturelles. Et les dépenses au début du mois de ‘‘ ان ض م ر م ظ ع م ل ا’’ sont généralement en espèce, c'est-à-dire que les agents économiques auront tendance à se représenter auprès de leurs banques pour récupérer la liquidité, ça veut dire que chaque fois qu’un client se présente pour retirer son argent, la banque va lui donnée des billets en liquidant son compte, par ex on va prendre Mr. X, il a un compte dans la partie crédité est de 1000 Dhs qui s’est présenté pour retirer 500 Dhs, la banque va lui donnée 500 Dhs en billets maintenant on a 500 Dhs en billets et 500 Dhs en monnaie scripturale, chacun des agents économiques fera de même parce que le lendemain les agents économiques se présentent sur le marché pour acheter des biens et services qu'est ce passera demain? La quantité de billets en circulation va augmenter mais parallèlement la quantité de la monnaie scripturale va chuter parce que chaque que l'on sort de la liquidité dans une banque, automatiquement les comptes sont débités, et si les comptes sont débités la quantité de la monnaie scripturale diminué. On prend un autre client Y qui a par ex sur son compte bancaire 800dhs et qui s'est présenter à la banque pour retirer 800dhs, donc son compte en Travail fait par : Wissal & Hicham 1

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Notes du professeur MorchidChapitre 3   : La création monétaire

En ce moment, on est d’accord sur le fait qu’au Maroc comme ailleurs, on définie trois types de

monnaie :

- Monnaie divisionnaire : la monnaie divisionnaire, on la frappe النقود سك

- Billets de banque : la monnaie papier ou les billets de banque on les imprime

- Monnaie scripturale : la monnaie scripturale on la crée

Puisque le titre de ce chapitre c’est la création monétaire, donc il porte sur la monnaie

scripturale. Il ne s’agit pas d’une création monétaire physique, mais une création au sens comptable du

terme.

On va supposer que tout le monde possède une somme d’argent dans une banque, ce qu’on

possède en banque, on l’appelle comment ? La monnaie scripturale, pourquoi c’est monnaie scripturale

? Parce que tout en mettant une somme d’argent en banque, on peut payer par chèque ou par carte de

paiement, sachant que les chèques n’ont pas une monnaie, le chèque se n’est qu’un moyen qui facilite

la circulation de la monnaie scripturale existant dans un compte, donc avant d’émettre un chèque, on

doit s’assurer que notre compte est suffisamment provisionné en liquidité, si non le chèque sera sans

provision et automatiquement il y aura conséquence pénales. Maintenant, supposons que l’on est al

veille du mois de ‘‘ المعظم رمضان ’’ au Maroc, au mois de ‘‘ المعظم رمضان ’’ on dépense trop, on dépense

généralement dans ce mois le double de prix de ce que l’on dépense en moyenne a un mois ordinaire,

c’est tout a fait normale pour des raisons culturelles. Et les dépenses au début du mois de رمضان‘‘

sont généralement en espèce, c'est-à-dire que les agents économiques auront tendance à se ’’المعظم

représenter auprès de leurs banques pour récupérer la liquidité, ça veut dire que chaque fois qu’un

client se présente pour retirer son argent, la banque va lui donnée des billets en liquidant son compte,

par ex on va prendre Mr. X, il a un compte dans la partie crédité est de 1000 Dhs qui s’est présenté

pour retirer 500 Dhs, la banque va lui donnée 500 Dhs en billets maintenant on a 500 Dhs en billets et

500 Dhs en monnaie scripturale, chacun des agents économiques fera de même parce que le

lendemain les agents économiques se présentent sur le marché pour acheter des biens et services

qu'est ce passera demain? La quantité de billets en circulation va augmenter mais parallèlement la

quantité de la monnaie scripturale va chuter parce que chaque que l'on sort de la liquidité dans une

banque, automatiquement les comptes sont débités, et si les comptes sont débités la quantité de la

monnaie scripturale diminué. On prend un autre client Y qui a par ex sur son compte bancaire 800dhs

et qui s'est présenter à la banque pour retirer 800dhs, donc son compte en monnaie scripturale sera

soldé, il n'a plus de monnaie scripturale et c'est son droit ; pourquoi ? Parce que les formes de monnaie

sont parfaitement substituables, c'est leurs droits et si ils veulent avoir de la monnaie scripturale c'est

également leurs droits. Le lendemain la quantité de billets en circulation va augmenter et la quantité

de la monnaie scripturale va diminuer. Est-ce que la masse monétaire à augmenter ? Non, la masse

monétaire est toujours la même qu'est ce qui a changer ? C'est sa composition : on a moins de

monnaie scripturale et plus de monnaie fudiciaire. A la fin de la journée ce qu'on a retiré auprès de

nous banque sera entre les mains de qui? Les commerçants n'est ce pas ? Que va faire les

commerçants avec cette liquidité ? Est-ce qu'ils vont garder la liquidité à leurs maisons ? Généralement

ils déposent leurs argents dans un compte bancaire. Donc dés le lendemain les commerçants vont

déposer de l'argent en leurs comptes bancaires. On voit que les banques avaient subie la veille une

sortie importantes des billets mais dé le lendemain elles avaient récupérer leurs billets. Donc, c'est la

logique de circulation des billets de banque et des pièces c'est-à-dire que les billets sont mis à la

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Notes du professeur Morchiddisposition des clients, ces clients ne récupèrent pas les billets pour les laisser dormir ils les récupèrent

pour effectuer des achats, les commerçants déposent ces billets la suite au système bancaire; donc les

banques retrouvèrent rapidement les billets de banques ce qu'ils fau retenir que la quantité des billets

et des pièces qui circulent en fonction des besoins de l'économie; avant la quantité des billets et des

pièces est dégager uniquement sur le stock d'or disponible. Aux cours de plusieurs année, les systèmes

en changer et aujourd'hui la quantité des billets et des pièces en circulation est liée uniquement aux

besoins de l'économie. Ça veut dire quoi ? C'est-à-dire que si les agents économiques qui possèdent

préalablement des comptes bancaires désir avoir des billets, c'est leurs droits, on doit leurs données

ces billets donc si on prend un billet de 20dhs on va trouver qu'il change de main un certain fois au

cours de l'année c'est-à-dire que ce billet retrouve la banque plusieurs fois au cours de l'année, donc

les billets quittent la banque centrale pour la banque commerciale et juste après pour l'économie et par

la suite de l'économie vers les banque commerciale, des banque commerciale vers la banque centrale,

de cette dernière vers les banques commerciale et ainsi de suite. La monnaie fiduciaire ne pose pas un

problème par ce qu'on fait sa production à''دار السكة '' l'hôtel de monnaie au Maroc, ils sont par la suite

récupérer par la banque centrale, si les banques commerciales désirent des billets. Elles y auront les

récupérer auprès de la banque centrale, cette dernière ne dira jamais non, donc la banque centrale va

remettre des billets au banques commerciales on débitant leurs comptes, les banques commerciales

vont ces billets et les agents vont se présenter auprès de leurs banque pour récupérer ces billets, donc

les comptes des agents économiques seront débités dé le lendemain l'argent que les agents

économique on récupérer sera dépensé il sera donc récupérer par des commerçants ces dernier vont

alimenter leurs comptes bancaires, les banques donc vont récupérer ces billets, en fin de journée ils

vont les déposer à la banque centrale et ainsi de suite. On est donc dans un système de rotation. On ce

qui concerne la monnaie scripturale, elle obéit a une autre logique ex: on est dans une banque BMCI

par ex et on a 3 clients, on va considérer que pour le moment que les trois clients sont soldés. Le 1 èr

client X va se présenter à la banque avec 10000 Dhs en billets, il est là pour alimenter son compte

bancaire, il possède normalement la monnaie fiduciaire. Le banquier va récupérer cette somme

d'argent, il va tout simplement manipuler pour se connecter sur le compte du client et juste après il av

inscrire dans la partie crédit du compte client la somme de 10000 Dhs. Le client va quitter donc la

banque et il a effectué un dépôt à vue. Est le client possède toujours les 10000dhs ? Oui, mais sa forme

qui a changé avant, il avait 10000 Dhs fiduciaire maintenant il a 10000dhs en monnaie scripturale, il

peut toujours payer tranquillement soit par chèque soit par carte. En déposant les 10000dhs sur son

compte bancaire, est ce que la quantité de monnaie à changer ? Est-ce que le stock de monnaie à

bouger ? Le stock de monnaie est toujours le même c'est sa forme qui a changé. Donc, qu'est ce qui

c'est passé sur le plan masse monétaire? +10000 Dhs scripturale -10000dhs de billets de banque. Et

les 10000 Dhs que la banque à récupérer, ils sont toujours là mais ces 10000 Dhs ne portent plus le

nom de monnaie, ils portent dorénavant le nom de monnaie centrale. Pourquoi ces billets ne sont plus

comptabiliser comme monnaie ? Ils sont exclus dans la masse monétaire parce que si c'est le cas, on

aura une double comptabilisation : on aura 10000dhs comptabilisé 2 fois, une fois sous forme d'une

monnaie scripturale et une deuxième fois sous formes des billets. Mais ce qui se passe souvent Mr. X

va déposer 10000dhs, quelqu'un va venir juste après pour demander une somme d'argent de

10000dhs. Alors qui ce qu'on va faire au niveau de la comptabilité ? On va débiter son compte, on va

lui enlever 10000dhs en monnaie scripturale et lui donnée 10000dhs de billets. Ici il n'y a pas création

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Page 3: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidmonétaire, c'est une opération qui consiste en la transformation d'une forme de monnaie en d'autre

forme de monnaie. Supposons que Mr. X va se présenter à la banque pour retirer son argent, donc le

banquier va lui enlever les 10000dhs de monnaie scripturale et il va lui donner à la place de cette

quantité de monnaie 10000 de monnaie fiduciaire. Le stock de monnaie est toujours le même mais sa

forme qui change. Alors la 1ère idée à retenir c'est que les opérations de dépôts et de retrait n'affectent

pas la quantité de monnaie en circulation, elles affectent uniquement la composition de la masse

monétaire, avec les dépôts, on a un peu plus de monnaie fiduciaire et un peu moins de monnaie

scripturale.

Maintenant, on va supposer un 2ème client Mr. Y, il va se présenter à sa banque pour demander

un crédit de 10000dhs. Donc comment il sera comptabilisé dans les opérations de la banque? Est-ce

qu'il va débiter le compte du client, où il va le crédité, la banque va créditer le compte de son client Y.

on a parfaitement raison de dire qu'on va débiter le compte de client par ce qu'on a une logique de

comptabilité mais pour la banque c'est un peu différent ? Pourquoi ? Parce qu'un compte est crédité

lorsqu'on veut montrer au client qu'il possède de l'argent. Ici c'est une opération de création monétaire,

parce qu'il n'avait aucun sou à la banque, cette dernière qui lui a donné 10000dhs c'est-à-dire la

banque a fait la création de la monnaie scripturale. Supposons que la banque ne possède dans sa

caisse que les 10000dhs déposé par Mr. X et que les deux clients se présentent dé le lendemain pour

demander la transformation de monnaie scripturale en billets, normalement on va dire que la banque

sera coincée dans ce cas, cette dernière va compter sur les dépôts des autres clients, si non et on pure

de cas la banque va utiliser la garantie que Mr. Y lui a donné pour s'endetter auprès de la banque

centrale. On dit que la banque centrale est la banque de dernier ressort (=pouvoir, compétence), c'est

la dernière institution qui intervient pour alimenter les banque en liquidité. Donc la banque à moi c'est

la banque commerciale et la banque de ma banque c'est la banque c'est la banque centrale. Donc, ici

la banque à créer de la monnaie scripturale en monétisant une reconnaissance de dette. Cette création

monétaire n'est pas définitive elle est temporaire, provisoire, par ce que lorsque la banque accorde à

son client un crédit, est ce qu'il est un crédit gratuit? Non, il va lui rembourser tôt ou tard. Donc,

lorsqu'on accorde un crédit c'est la création monétaire et lorsque le client rembourse c'est la

destruction monétaire.

On va prendre un troisième client Mr. Z , il est à la banque n'on pas pour effectuer un dépôt ni

pour demander un crédit, il est la avec des devise 1000€ et supposons que le taux de change 1€ =

12dhs, il va donc remettre 1000€ à sa banque, cette dernière av se charger de mettre les 1000€ en

dirhams dans son compte bancaire, donc il va créditer le compte du client non pas par 1000€ mais par

12000dhs, parce que la comptabilité bancaire est on dirhams, est ce que Mr. Z a cette somme d'argent

12000dhs ? On av dire oui mais sous forme d'euro, c'est vrai l'euro est ce qu'il est comptabilisé dans la

masse monétaire marocaine? Est-ce qu'il est comptabilisé dans le stock de monnaie qui circule au

Maroc? Il est comptabilisé dans le stock de monnaie de l'euro est alors c'est la raison pour laquelle

l'euro doit trouver rapidement sont économie d'origine. Ça se fait au Maroc comme partout dans le

monde chaque semaine. Au Maroc la banque centrale est tenu de récupérer une bonne partie de

devise récupérer par les banque par les banques et ces devise seront transformer par la suite

transformer vers leurs économie d'origine. Donc il s'agit d'une création parce que Mr Z n'avait pas

12000dhs avant. La différence entre la création monétaire de Mr Y et celle de Mr Z c'est que la 1ère est

une création monétaire temporaire provisoire et le client est appelé a rembourser par contre la 2ème

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Page 4: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidcréation, lorsqu'un client se présente ces devise à sa banque, est ce qu'elle va lui obligé un jour pour

racheter ces devise ? Non, c'est une création monétaire définitive. Ici, on dit que banque crée de la

monnaie nationale en monétisant une monnaie étrangère lorsqu'un client se présente pour acheter des

devises auprès de la banque, on parle dans ce cas là de la destruction monétaire et alors le stock de

monnaie diminue.

Donc la création monétaire s'opère sur 2 opérations : l'accord des crédits par le système

bancaire et l'achat de devises par le système bancaire.

En effet, il y a 4 agents, 4 acteurs qui créent la monnaie :

- Les banques commerciales N°1

- La banque centrale N°3

- La poste N°2

- Le trésor N°2

Qui crée le plus de la monnaie ?

Se sont les banques commerciales qui créent au Maroc comme ailleurs plus de 90% de la

monnaie qui circule sous forme scripturale.

La banque centrale c’est un organisme qui monopole la fabrication et de gestion des billets

de banque, mais l’essentiel de la monnaie en circulation provient des banques commerciales. Pourquoi

la banque centrale ne crée pas beaucoup de monnaie scripturale ? Parce qu’elle ne provient pas

beaucoup des relations avec les membres de l’économie, parce que pour que l’on puisse parler de la

création monétaire, il faut absolument que l’opération met au jeu entre agents : un agent monétaire,

créateur de monnaie et un agent non financier. Ça veut dire que le demandeur doit être un agent non

financier et l’offreur de monnaie doit être un agent financier, ce qui fait lorsqu’un agent se présente

pour accorder un crédit à une autre, ce n’est pas de la création monétaire, lorsqu’une banque accorde

un crédit à une autre banque, ce n’est pas de la création monétaire. On parlera de la création

monétaire que lorsque la monnaie entre en circulation. On lorsqu’une banque accorde un crédit à une

autre banque, la monnaie reste circule dans le système bancaire donc c’est de la monnaie centrale et

non plus scripturale.

Récapitulation   :

On a annoncé une note introductive un certain nombre de principes fondamentaux régissant les

mécanismes de création monétaire. Ainsi, on avait annoncé un premier temps que les trois formes de

monnaie font l’objet de trois opérations différentes : les pièces ou la monnaie divisionnaire on les

frappes, la monnaie papier c'est-à-dire les billets de banque on les imprime et la monnaie scripturale on

la crée, donc il s’agit d’une création au sens comptable du terme. La monnaie scripturale ce n’est rien

d’autre que l’ensemble des avoirs en comptes créditeurs à vue auprès des organismes financiers à

habilité à gérer les comptes : les banques commerciales, la banque centrale, le trésor et la poste. La

création monétaire c’est une création qui porte exclusivement sur la monnaie scripturale, c’est la base

des autres formes de monnaie, en d’autres termes, le système bancaire crée la monnaie scripturale à

travers un simple jeu de compte, si maintenant le client désir avoir les billets de banque ou les pièces à

la place de cette monnaie scripturale c’est son droit et la banque doit être en mesure d’honorer cette

engagement vis-à-vis son client mais là aussi comme on avait précisé cette opération ne dérange

aucunement les banques. Pourquoi ? Parce que les banques font face à la sortie de billets aujourd’hui

(le vendredi), mais ces billets reviennent après (le lundi), parce que lorsqu’on retire l’argent est

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Page 5: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidrécupéré par les commerçants. Que font les commerçants avec ces billets ? Ils les utilisent pour

alimenter leurs comptes bancaires. Donc, le billet lorsqu’il entre en circulation, il ne tarde pas

généralement à revenir au système bancaire.

Le 2ème principe ou idée c’est que l’opération de création de monnaie de création de monnaie

scripturale s’effectue à issu de deux opérations : les crédits à l’économie ce qui fait que chaque fois

qu’une banque ou une autre institution financière habilitée à gérer les comptes accorde un crédit à l’un

des clients non financier, automatiquement la masse monétaire augmente. Exemple : par exemple un

client se présente aujourd’hui dans une banque pour demander un crédit de 5000 dhs, et que la

banque a accepté son dossier, elle va automatiquement créditer son compte. On va donc lui donner

5000 dhs sous forme de monnaie scripturale, cette somme d’argent n’était pas là auparavant cette

personne n’avait aucun sou avant de se présenter à la banque pour demander un crédit, la quantité de

la monnaie en circulation augmente de 5000 dhs sous forme scripturale. Si maintenant ce client désire

avoir les billets à la place de cette monnaie scripturale - c’est son droit – dans ce cas là, la banque

préalablement avait crédité son compte de 5000 dhs, donc le client va retirer les billets et son compte

va être débité de 5000 dhs, c'est-à-dire qu’on va diminuer la monnaie scripturale et on va remplacer

par la monnaie fiduciaire. La 2èle opération, c’est l’achat des devises : chaque fois que le système

bancaire achète les devises auprès des agents non financiers, automatiquement on crée l’équivalence

de la monnaie étrangère en monnaie nationale. Ainsi, l’opération inverse est possible, c'est-à-dire

quoi ? Lorsque le client rembourse sa dette on parle de la destruction monétaire au sens comptable.

Lorsque maintenant un client se présente non pas pour vendre des devises à sa banque mais plutôt

pour les acheter on parle également de destruction monétaire.

Donc, il y a création monétaire lorsque la masse monétaire augmente et il y a destruction

monétaire lorsque la masse monétaire diminue.

Le 3ème principe, m’opération de création monétaire implique forcément la mise en circulation

d’une nouvelle quantité de monnaie, si une nouvelle quantité de monnaie n’est pas injectée en

circulation et que la masse monétaire augmente on ne pas parlé de création monétaire et l’idée à

retenir qu’il faut retenir chaque opération de dépôts n’affecte aucunement la monétaire et chaque

opération de retraits n’affecte pas non plus la masse monétaire. Autrement, dit les dépôts et les

retraits n’ont aucun effet sur la quantité de monnaie en circulation, mais ils ont un effet sur la structure

de la masse monétaire en circulation. Exemple   : lorsqu’un client se présente pour déposer 5000 dhs,

sur compte bancaire. Que va faire sa banque ? Elle va créditer son compte, elle va donc lui donner la

monnaie scripturale et elle va récupérer en contre partie la monnaie fiduciaire. Est-ce que la masse

monétaire va changer ? Non, c’est sa structure qui a changé, c'est-à-dire qu’après cette opération de

dépôts de 5000 dhs, on aura + de 5000 dhs de monnaie scripturale dans l’économie et - 5000 dhs de

monnaie fiduciaire. L’opération de retrait, supposons un client qui se présente à sa banque pour retirer

10000 dhs, il avait donc 10000 dhs en monnaie scripturale. La banque va lui donnée 10000 dhs de

billets et elle va solder son compte. La banque va retrancher 10000 dhs de monnaie scripturale et va

lui donnée à sa place 10000 dhs en billets, là aussi la masse monétaire est toujours la même sa

structure changé dans le sens opposé, c'est-à-dire on aura 10000 dhs de billets en plus et 10000 dhs

de monnaie scripturale en moins, et d’ailleurs au Maroc, on a ce que l’on appelle la saisonnalité de la

circulation monétaire ou encore les événements saisonniers. Quels sont ces événements saisonniers ?

Le mois de RAMADAN, األضحى la rentrée scolaire, le mois d’Août (effet vacance)… et pour ces ,عيد

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Page 6: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidévénements le marocain a souvent tendance à payer en espèce donc il récupère plus de billets.

Lorsque les marocains récupèrent plus de billets dans ces périodes creuses, on aura tendance à croire

que la masse monétaire va augmenter ! Au fait, la masse monétaire est toujours la même. Cette

opération entraîne uniquement la transformation de la monnaie scripturale en billets pour effectuer

leurs transactions. Les commerçants récupère ces billets, ils vont par la suite les déposer à leurs

comptes bancaires, cette fois ces banques récupèrent les billets, elles vont les déposer dans leurs

comptes à la banque centrale. Donc, l’essentielle c’est que le même pique des billets est atteint un

moment donné, généralement au bout d’une journée à 2 jours maximum on rétablie l’équilibre.

Pourquoi ? Parce que le billet de banque implique la rotation et puisqu’il implique la circulation et pour

des raisons en particulier de sécurité, il retrouve facilement et rapidement le système bancaire.

Un autre principe, c’est pour que qu’on puisse parler de la création monétaire, il faut

absolument que les opérations soit de crédit soit de devise met en jeux deux agents différents : un

agent financier créateur de monnaie et un agent non financier.

Ainsi, lorsque un agent non financier accord un crédit à un agent autre non financier ce n’est

pas de la création monétaire. Exemple : mon papa me prête 5000 dhs ce n’est pas de la création

monétaire parce qu’il va me donnée une monnaie qui existe déjà. De même, lorsqu’une banque accord

un crédit à une autre banque ce n’est pas de la création monétaire parce que cette opération vise pas

à accroître la quantité de monnaie en circulation mais elle vise à accroître la monnaie centrale c'est-à-

dire la monnaie qui circulent uniquement entre les banques. Les billets qui circulent entre les banques

ne sont pas comptabilisés sans la masse monétaire parce que si non on aura une double

comptabilisation. Exemple : Mr. X possède 100 dhs en billets, ces 100 dhs il peut les utiliser pour

l’achat d’un certain nombre de biens et services, pour une raison de sécurité Mr. X décide les déposer

dans son compte bancaire, ce dernier sera crédité, la banque lui a donné 100 dhs de monnaie

scripturale et elle prélevé 100 dhs de billets. Mr. X avait auparavant 100 dhs de billets il les possède

toujours mais leur structure a changé, ils deviennent 100 dhs de monnaie scripturale. Mr. X peut

toujours l’utiliser en payant par chèque ou par carte bancaire, comme il peut se présenter à tout

moment pour retirer ses billets et obtenir nouveau la monnaie fiduciaire.

Maintenant, ce billet qui a été déposé auprès de la banque, est ce qu’il est encore comptabilisé

dans la masse monétaire ? Non, parce que si on continue à la comptabilisation, 100 dhs sera

comptabilisée deux fois : une forme de billets qui entre dans le stock de la banque disparaît de la

circulation est absurde. Ce billet qui entre dans le stock de la banque disparaît de la circulation parce

qu’il a été remplacé par 100 dhs en monnaie scripturale et c’est la raison pour laquelle, on lui trouvé un

nom sur le plan comptable : c’est la monnaie centrale, on l’appelle également monnaie de haute

puissance ou tout simplement la liquidité bancaire. Juste après, Mr. Y qui a déjà 200 dhs dans son

compte bancaire et il est là pour récupéré 100 dhs et son banquier lui a donné les 100 dhs déposés par

Mr. X, qui ce qu’il va faire sur le plan comptable ? Il va débiter le compte Mr. Y, il va donc lui enlever

100 dhs de monnaie scripturale, et les opérations se font de cette manière là, c'est-à-dire qu’il est très

difficile de dire voilà les billets qui restent à l’intérieur de la banque, parce que les billets impliquent la

rotation, on n’est pas dans une logique statique, figée… les billets changent d’une main rapidement :

les billets des uns on les met à la disposition des autres ainsi de suite.

Un dernier principe qu’on doit le retenir, c’est que la responsabilité et l’initiative de la création

monétaire est partager entre deux partie : l’offre et la demande.

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Page 7: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchid Si maintenant, un client se présente avec un bon dossier de crédit et que la banque rejette son

dossier, est ce qu’il aura de la création monétaire ? Non, parce l création monétaire émane d’une

seule partie c’est le demandeur. Si maintenant, les banques possèdent de la liquidité, elles sont prêtes

à accorder des crédits même à 0% si les clients ne sont pas là, est ce que les banque vont crées la

monnaie ? Absolument non. Donc, ce qu’il faut retenir de cette histoire c’est que même les agents non

financiers ont un grand rôle à jouer dans le processus de création monétaire parce que c’est a travers

leurs comportements de demandeurs qu’entre autre l’ampleur de la création monétaire varie d’une

économie à l’autre. Sachant pertinemment que ce n’est pas la banque centrale qui est responsable

d’une grand partie de la masse monétaire, la banque centrale au Maroc crée moins de 3% de la

liquidité de monnaie qui circule. La quasi-totalité de la monnaie qui circule est origine des banques

commerciales. Pourquoi ? Parce que ces banques commerciales qui entretiennent des relations avec le

grand public. Maintenant les gens qui demandent les crédits, est-ce qu’ils s’adressent aux banques

commerciales ou à la banque centrale ? Aux banques commerciales naturellement. Donc, la relation de

la banque centrale avec le grand public est limitée de même pour le trésor. C’est vrai que ce que

créent les banques commerciales c’est uniquement la monnaie scripturale parce qu’elles n’ont pas le

droit de fabriquer les billets et les pièces, la banque centrale, elle a le monopole d’imprimer les billets

et de frapper les pièces, mais elle n’a pas le droit de les injecter en circulation. Or, la monnaie qui ne

circule pas, elle n’aura considéré comme monnaie. Quand est ce que la banque centrale injecte les

billets et les pièces ? C’est en fonction de la demande des banques commerciales, et quand est ce que

les banques commerciales se présentent à la banque centrale pour demander d’injecter la monnaie en

circulation ? Lorsque les clients se présentent pour demander les billets à la place de la monnaie

scripturale. Donc, finalement qui est celui qui mène la danse, quel est celui qui détient la clé de la

création monétaire ? C’est l’agent non financier.

I. Rôle des banques commerciales dans la création monétaire :

Ici, on peut imaginer deux scénarios : un scénario où le système bancaire est simplifié est un

scénario ou le système bancaire est complexe.

i. Un système bancaire simplifié :

C’est un système qui comporte une banque, une seule banque. Dans un système bancaire

simplifié la création monétaire est infinie, c'est-à-dire qu’elle n’a pas de limites.

Crédits

Cette création prend la forme de : Achats de devises

Achat d’autres actifs non monétaires

Si on prend un système où il y a qu’une seule banque et que toutes les transactions se font en

monnaie scripturale. C'est-à-dire que les agents économiques n’auront jamais besoin des billets, parce

que à chaque fois, ils utilisent les paiements par chèque ou par carte. Dans ce cas là, la banque unique

dans ce système peut se permettre de créer de la monnaie à l’infini. C’est-à-dire il n’y a pas de limites,

pas de contrôle, et cette création monétaire va s’opérer chaque fois qui a un crédit à l’économie.

Chaque fois que la banque achète de devises auprès des agents économique et chaque fois que l’agent

économique se permet à l’achat d’un actif quelconque par exemple pour l’achat d’un immeuble on va

créer la monnaie parce qu’on va payer en monnaie scripturale, mais ce système est système fictif. Ce

système avait existe à un moment donné dans le monde communisme au vrai sens du terme on est au

fait dans ce système. Dans un système communisme les banques sont des banques de l’Etat, il n’y a

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Page 8: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidpas de banque privée, les magasins sont également de l’Etat même l’épicier c’est un agent de l’Etat,

les consommateurs sont tous fonctionnaires personne ne travail dans le privé. Un fonctionnaire reçoit

son salaire à travers un jeu de compte, son compte sera crédité à la fin du mois, il va payer par chèque

dans les magasins de l’Etat. Que font les magasins de l’Etat ? Ils remédient les chèques à la banque, la

banque d’Etat. Au sein de la banque d’Etat tout le monde est client. Qu’est ce qu’on va faire  ? On va

débiter le compte du client et on va créditer le compte de magasin de l’Etat et ainsi de suite. Lorsque le

client se présente pour demander un crédit on va créditer son compte, on va lui donné l’argent, avec

cette agent il va se procurer un appartement auprès de qui ? Auprès de l’Etat et ainsi de suite. Est-ce

qu’on aura besoin de billets dans ce système ? Non, le besoin de billets dans un système monétaire

tend vers 0, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle dans un système communisme ou de même dans le

système socialiste, on ne connaît pas la crise financière et la crise monétaire. C’est aujourd’hui que le

système connaît la crise financière, par ce que la crise financière et liée au système capitaliste, au

système libérale ; le système libérale est conçu de telle manière à ce que des failles apparaissent de

temps en temps sous forme de crise, par contre dans le système socialiste fermé ce type de crises ne

peut jamais déclencher. C’est vrai qu’il s’agit là d’un avantage mais inconvénient dépassent largement

ses avantages c’est la raison pour laquelle qu’il faut retenir de toute cette histoire c’est que si on prend

une économie fictive où il y a une seule banque et que tous les agents utilisent la monnaie scripturale,

la création monétaire n’a pas de limites, elle s’opère chaque fois que l’on accorde des crédits à

l’économie, chaque fois que l’on achète des devises auprès des agents économique et chaque fois

également que l’on achète des actifs non monétaire.

ii. Un système complexe :

C’est un système différentie et hiérarchisé : c’est quoi différentie ? C'est-à-dire qu’on plusieurs

institutions financiers : les banque, la poste, le trésor, les sociétés de financement,… et c’est quoi

hiérarchisé ? C'est-à-dire qu’on a une banque centrale qui contrôle les opérations monétaires. Ce

système complexe est naturellement réel. Dans ce système, la création monétaire s’opère toujours à

travers les crédits et l’achat de devises, mais cette création comporte des limites : c'est-à-dire que

dans ce système les banque ne peuvent pas se permettre de s’amuser à créer de la monnaie à droite

et à gauche, elles ont certain pouvoir de création monétaire mais il reste limité. Une autre manière de

dire les choses, au Maroc comme n’importe dans quel pays au monde les banques commerciales ont

privilège, ont l’habilité, ont comme fonction principale la création de la monnaie à l’issu des opérations

de crédit à l’économie et à l’issu des opérations d’achat des devises auprès des opérations

économiques, mais les banques ne peuvent pas se permettre de créer la monnaie à l’infini. Il y a un

certain nombre de contrainte, un certains nombre d’obstacles que limitent le pouvoir de création

monétaire des banques commerciales. Se sont ces limites qui font que les banques cherchent

généralement à gérer au mieux la liquidité de telle manière à continuer à exercer l’activité selon les

règles. Maintenant, quelles sont ces limites ? On a deux limites :

a. Les banques commerciales ne peuvent pas émettre les billets (qui ont la matière

première). Pour produire des tables on a besoin de matière première (le bois), pour produire un livre on

a besoin de matière première (papier), la monnaie scripturale est une monnaie écrite mais sa création

ne nécessite pas la matière première.

Explication : un client Mr. X se présente auprès d’une banque pour demander un crédit de

10000 dhs la banque a exprimé que le dossier de Mr. X est suffisamment solide (avec beaucoup de

Travail fait par   : Wissal & Hicham 8

Page 9: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidgarantie) donc il n’y a pas de raison pour rater cette opportunité. Comment la banque va donner cet

argent à Mr. X ? Mr. X a certainement un compte, la banque va tout simplement créditer son compte

par 10000 dhs et juste après elle va lui appeler pour lui dire que son dossier a été accepté et qu’elle a

développé pour lui la somme de 10000 dhs, donc Mr. X peut précipiter rapidement pour récupérer cette

argent sous formes de billets comme il peut naturellement continuer à payer par chèque ou par carte.

L’essentiel c’est que la banque a donné à Mr. X 10000 dhs, une somme d’argent qui n’était pas là en

circulation avant : c’est la création monétaire.

Maintenant, supposons que la banque a accordé a Mr. X 10000 dhs et que ce dernier s’est

présenté immédiatement pour demander les billets, si la banque ne possède pas des billets et si les

autres banques refusent de prêter cette somme d’argent en billets n’alimente pas cette banque en

liquidité, cette banque sera coincée, elle n’aura pas de possibilité d’honorer son engagement vis-à-vis

leurs clients, c’est donc difficile à vivre pour les entreprises en particulier la banque. Les banques

n’aiment jamais tomber dans cette situation d’incapacité d’honorer leurs engagements vis-à-vis leurs

clients, donc ce qui fait le banquier ne permettra de créditer le compte du client qui a le dossier solide

par les garanties et que la banque possède de la liquidité, parce que lorsque la banque va créditer le

compte, elle ne s’est jamais quand est ce les clients vont se présenter pour retirer les billets et alors

pour des raisons de sécurité, on préfère généralement d’avoir de la liquidité à côté. Donc, plus les

banques possèdent de la liquidité et plus la marge de création monétaire augmente. Pourquoi ? Parce

que dans ce cas là on la matière première nécessaire, on octroie la monnaie scripturale sous forme de

crédits mais comme les agents économiques peuvent se présenter à tout moment pour demander la

transformation de la monnaie scripturale en billets et des pièces et puisque la banque doit être prête à

honorer son engagement par rapport à ce type d’opérations. Ici sou la banque centrale à le monopole

de fabrication des billets et de pièces et puisque la banque centrale possède ce monopole, elle est

naturellement au dessus de toutes les banques commerciales parce qu’elle possède quelque chose qui

est chère aux banques à savoir cette matière première et elle est l’unique acteur qui possède cette

matière première aucun autre acteur dans l’économie n’a le droit d’émettre les billets et les pièces sauf

la banque centrale et puisque seule la banque centrale privilège, à ce monopole, elle est naturellement

mieux placée pour contrôler l’activité de toutes les institutions financières.

b. Les banques commerciales subissent les fuites naturelles et artificielles :

i. Les fuites artificielles : c’est ce que l’on appelle dans le jargon monétaire la

politique de réserves obligatoire. Cette notion de réserves obligatoires est appliquée pratiquement

dans toutes les nations qui possèdent une banque centrale. En quoi consistent les réserves

obligatoires ? C’est une obligation faite aux banques commerciales de déposer une partie de leurs

dépôts dans un compte gelé à la banque centrale pour financer les crédits. Supposons que le taux de

réserves obligatoire est 0%, dans ce cas là la banque commerciale peut se permettre d’utiliser tous les

dépôts de la clientèle pour financer les crédits. Supposons maintenant que le taux est de 20%, si une

banque a récupéré 100 dhs de dépôts normalement elle a le droit d’accorder 100 dhs de crédits mais

lorsque le taux de réserve obligatoire est de 20%, la banque va prélever à son client (voler, spooler) 20

dhs, elle va le laisser que 80dhs. Si maintenant le taux de réserve obligatoire augmente est de 50%, la

banque dans ce cas là va prélever à son client la moitié des dépôts soit 50 dhs.

Alors, on comprend que plus le taux de réserves obligatoire augmente plus le pouvoir de

création monétaire des banque diminue (corrélation négative). Au Maroc, le taux de réserves

Travail fait par   : Wissal & Hicham 9

Page 10: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidobligatoires il y a quelque mois était de 14% puis l’on a amené à 10% puis à 8%, il y a 15 jours on l’a

ramené à 10%, aujourd’hui le taux de réserve obligatoires au Maroc est de 6%. Pourquoi on a ramené

le taux de réserves obligatoires à 6% ? Parce qu’avec la crise financière qui a secoué pratiquement

toute la planète, les banques avaient beaucoup de difficultés à mobiliser la liquidité, et puisque les

banques ont un problème de liquidité même au Maroc, la solution entre autre décidée par la banque

centrale c’est réduire le taux de réserves obligatoires a fin de permettre aux banques commerciales de

continuer à utiliser une bonne partie des dépôts de la clientèle. Il s’agit donc d’une limite artificielle,

parce que la banque centrale détient donc la clé de la création monétaire.

ii. Fuites naturelles : Exemple : une banque vient d’accorder un crédit à son client de

nombre de 10000 DHs lorsque le client obtient ce crédit et donc son compte est crédité, il y a ici 3

possibilités : 1 ère possibilité   : l’argent reste a l’intérieur de la banque. Quand est ce que l’argent reste au

sien de la banque ? Lorsque ce client bénéficiaire de crédit de 10000 DHs met un chèque de 10000 DHs

pour payer une autre personne qui est un client de la même banque et qui va le déposer pour

l’encaissement. Le banquier va constater que les deux parties l’émetteur et le bénéficiaire disposent

d’un compte auprès de la même banque que va faire le banquier ? il va débité le compte dd l’un et

crédité le compte l’autre. Est-ce que l’argent va quitter la banque dans ce cas ? Non, et c’est ce

qu’aiment les banques généralement les banque. Donc, les banques aiment ce type de situation.

Pourquoi ? Parce que ce cas là, les banques gagnent des intérêts sur rien du tout. 2 ème possibilité   : la

monnaie est transformée en billets, c'est-à-dire que le client se présente pour demander la conversion

de la monnaie scripturale en billets (1èr cas de fuite). 3 ème possibilité   : la monnaie crée est virée (change

complètement de direction) vers un autre circuit. Exemple : un client X a utilisé le chèque de 10000

DHs pour payer un autre client Y qui dispose d’un compte auprès d’une autre banque. Dans ce cas là,

ce dernier va présenter le chèque à sa banque, et sa banque va demander à la banque de Mr. X

d’effectuer le transfert de 10000 DHs (2ème cas de fuite).

Donc, dans deux cas sur trois (2/3) la banque subie une fuite naturelle, une sortie de billets en

circulation, soit vers une autre banque ou un autre réseau comme la poste et le trésor. Alors, on

comprend finalement que la banque ne peut se permettre de créer de la monnaie que lorsqu’elle arrive

a géré ce type de fuites, concrètement, cela veut dire que les banque doivent se préparer au

changement de comportement des agents économiques.

Pour le moment, ce qu’il faut retenir de toute cette histoire c’est que les pouvoir de création

monétaire des banques dans un système hiérarchisé et différencie est limité. Cette limite provient

d’abord de fait que les banques non pas le droit d’imprimer les billets qui constituent la matière

première nécessaire à la création de la monnaie scripturale, seule la banque centrale possède ce

monopole et que les banques commerciales subissent deux catégorie de fuites : les fuites naturelles et

les fuites artificielle on comprend donc naturellement des difficultés à honorer leurs engagements vis-

à-vis leur clientèle.

Dans la pratique, il y a deux scénarios par rapport à la gestion de la trésorerie de la banque : le

premier c’est que les dépôts des clients dépassent les retraits. Si les dépôts des clients dépassent les

retraits pour une banque, on dira que cette banque à un excédant de trésorerie. Lorsque maintenant,

les dépôts des client sont inférieur aux retraits on dira que la banque a un déficit de trésorerie. Lorsque

la banque enregistre un déficit de trésorerie, elle censée équilibré cette trésorerie, comment ? En

s’adressant au marché monétaire, ça veut dire quoi ? C’est-à-dire que la banque qui subie trop de

Travail fait par   : Wissal & Hicham 10

Page 11: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidsortie de billets par rapport aux entrées de billets, elle doit s’endetter quelque part afin de continue à

assumer sa fonction vis-à-vis ses clients qui sont là pour demander des retraits de billets. La banque

commerciale en déficit a le choix de s’adresser aux banques commerciales ou à la banque centrale a

fin de s’endetter.

Maintenant, la banque qui a les dépôts dépassent les retraits est ce qu’elle a intérêts à laisser

les bras croisées ? Non, parce que la banque n’a pas intérêts de se retrouver avec trop de trésorerie

parce que sinon c’est un coût d’opportunité énorme. Que va faire la banque pour gagner sa vie ? Le

commerce de l’argent. Donc, que va faire la banque exèdentaire ? Elle va prêter cet argent à la banque

déficitaire. Le lendemain, la banque déficitaire deviendra peut être exèdentaire et s’elle qui va prêter

aux autres banques et ainsi de suite. De toute façon, dans le système complexe, hiérarchisé et

diversifié, les banques sont solidaires entre elles. Les banques n’ont pas intérêt de laisser tomber une

banque confrère. D’ailleurs, on l’appelle la banque confrère et non pas la banque concurrente.

Concrètement cela veut dire qu’à l’octroi d’un crédit la banque doit prendre en mesure de mobiliser les

fonds, de mobiliser la matière première, mobiliser les billets. Autrement dit, le banquier avant qu’un

client ne vienne le voir pour demander un crédit, il doive d’abord mettre les billets de côte, il se

prépare davantage, parce que lorsque le banquier accorde le crédit à un client, il se peut que ce

dernier se présente immédiatement pour retirer les billets et alors dans ce cas là le banquier doit être

en mesure d’honorer son engagement vis-à-vis ce client. On appelle cette procédure les dépôts qui font

les crédits c’est le premier principe de création monétaire. Ça veut dire quoi ? C'est-à-dire en tant que

banquier, je vais collecter les dépôts et je m’attends à ce qu’un bénéficiaire de crédit se présente pour

lui donner éventuellement ces dépôts. En d’autre termes, j’utilise l’argent des uns et pour financer les

autres.

Maintenant, la 2ème possibilité c’est que banque doit être en mesure d’honorer son engagement

à posteriori, c’est la raison pour laquelle on parle ici du principe des crédits font les dépôts, j’accorde le

crédit et je ne possède pas possède aucun sou et je peux permettre de créditer le compte client, donc

la monnaie est créé.

Concrètement, comment ça se passe dans la réalité ? Par ex, je suis un banquier un 1èr client est

venu me voir, c’est un agriculteur qui a une grande préférence pour les billets, d’après l’expérience de

20ans vécue avec ce client, chaque fois qu’on lui accord un crédit, il se présente le jour même pour

retirer la totalité de ce crédit en billets par ce que ces transaction au « bled », il utilise les billets et non

pas les chèques ou carte de crédit. Maintenant, un 2ème client qui se présente pour demander un crédit

c’est un dirigeant moderne au vrai sens du terme, il gère une entreprise performante et n’utilise jamais

les billets. Chaque fois qu’il demande un crédit à court terme ou à long terme, il fait circuler cette

somme d’argent par chèque. Par exemple, il venait me voir le vendredi pour demander des facilité de

caisse a fin de payer les salaires, le montant de 1000000 Dhs je lui accorde un crédit les yeux fermées

parce que je sais qu’il n’a jamais tarder rembourser, donc je crédite son compte aujourd’hui le

vendredi, donc lui il va payer les salaires par chèque ou par virement. Ces salariés qui vont récupérer

les chèques le vendredi, est ce qu’ils vont se présenter pour retirer leur argent le samedi ? Non, par ce

que le système bancaire ne travaille pas le samedi et dimanche, donc ils seront là le lundi.

Or, au Maroc généralement les retraits sont nombreux au vendredi mais les dépôts au lundi

matin et alors c’est une période suffisante pour que je collecte de nouveaux dépôts et alors dans ce cas

des clients j’utilise le 2ème principe c'est-à-dire les crédits font les dépôts et je suis gagnant parce qu’au

Travail fait par   : Wissal & Hicham 11

Page 12: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidvendredi, samedi et dimanche les intérêts vont augmenter même je n’ai rien donnée sauf la monnaie

scripturale.

Supposons maintenant, que ce client a utilisé un chèque pour payer un autre client ayant un

compte à la même banque du 1ér et ce client qui a reçu le chèque le garde pendant 3 mois, c’est

possible parce que un chèque a un durée de validité d’une année et 21 jours (au Maroc). Alors en tant

que banquier, j’ai accordé le crédit et j’ai dégagé des intérêts sans rien donnée sauf un simple jeu

d’écriture. Alors en tant que banquier, j’ai accordée le crédit et j’ai dégagé des intérêts sans rien

donner sauf un simple jeu d’écriture.

Les crédit-mans c'est-à-dire les gens chargés des crédits, ils connaissent le comportement de

chaque client et alors ils segmentent la clientèle : voilà les clients pour lesquelles on va appliquer le

principe dépôts font les crédits et voilà ceux pour lesquelles on va appliquer le principe les crédits font

les dépôts.

Maintenant, il y a une autre idée à retenir, c’est que les banques ont la possibilité de multiplier

les crédits, c'est-à-dire quoi ? Lorsqu’une banque reçoit un dépôt de 100 Dhs et si on suppose que le

taux de réserve obligatoire est nul, la banque va accorder cette somme de 100 Dhs à quelqu’un

d’autre, et il se peut très que 100 Dhs revient à la banque et on pour utiliser à nouveau à nouveau pour

accorder un crédit est ainsi de suite c'est-à-dire qu’il y a un effet multiplicateur en matière de création

monétaire.

Remarque :

Pour évaluer la quantité maximale de monnaie qu’une banque peut se permettre de créer à

partir d’un dépôt initiale, on utilise le multiplicateur de crédit.

Exemple :

Considérons une économie à une seule banque. Le dépôt initial détenue est de 100 u m. le taux

de préférence pour les billets (noté : b) est de 30% et le taux de réserve obligatoire (noté : a) est de

20%.

Explication de l’exemple :

Le taux de préférence pour les billets est de 30% signifie qu’en moyenne de cette économie chaque

fois un agent économique demande un crédit de 100 Dhs, il retire 30 Dhs et il garde le reste en

banque. Donc, dans cette économie les agents économiques utilisent 30% des billets et 70% de

monnaie scripturale c’est à peu prés la même structure que l’économie marocaine, parce qu’au Maroc

les agents économiques utilisent 30% des billets et 70% de monnaie scripturale.

Vague de

crédits

Réserve

excédentaire

(réserve initial

100 u m)

Crédits nouveaux

M = monnaie

crée

A=0.2

Réserve

obligatoir

e

B=0.3

préférence

pour les billets

1èr

2ème

3ème

4ème

100

56

31,36

17,57

100

56

31,36

17,57

14

7,84

4,39

30

16,8

9,4

Travail fait par   : Wissal & Hicham 12

1 23

Page 13: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchid

Montant total

des crédits

227,27

Explication du tableau   : (regarder les flèches numérotées)

La banque possède 100 u m, un client va se présenter pour demander les 100 u m de crédit. Ce client

son compte sera crédité de 100 u m. Qu’est qui va faire ?

Il va d’abord retirer 30 u m, il le reste 70 u m. ces 70 u m, il va l’utiliser pour payer par chèque Mr. Y. ce

dernier est lui-même client de la même banque (parce qu’on a supposé une seule banque). Que va

faire Mr. Y ? Il va se présenter a la banque ce chèque pour encaissement à sa banque.

Or, lorsque le chèque est reçu par la banque il est considéré comme un dépôt et chaque fois que la

banque reçoit un dépôt, elle constitue un réserve obligatoire ici au taux de 20%n 20%de 70 u m nous

donne 14. Alors la banque gardera 56.

L’essentiel ici c’est de calculer la somme de la colonne des crédits nouveaux qui représentent la

monnaie crée. Si on fait 100 + 56 + 31,36 + 17,57 …. On va avoir à la fin 0.

Donc, M = 100 + 56 + 31,36 + 17,57 + …. Il s’agit d’une suite géométrique.

M = 100 +100[(1-0,3) (1-0,2)] + 100[(1-0,3) (1-0,2)] ² + …. Jusqu’à n

M = 100 + [1 + (1-0,3) × (1-0,2)] + [1 + (1-0,3) × (1-0,2)] ² + …. Jusqu’à n

M = 100 [ ] avec [(1-0,3) (1-0,2)] = 0

M = 100 = 227,2 ça veut dire quoi ?

C'est-à-dire, à partir de 100 u m et à partir de deux autres contraintes : taux de préférence des

billets 30% et le taux de réserve obligatoire 20% un ban que marocaine au pire des cas ne peut se

permettre de créer au maximum que 227,2 Dhs.

Formule générale   :

M = H. Avec H : réserve excédentaire

M = H. Avec = multiplicateur

Donc, on déduire de cette dernière équation de la création monétaire fonctionne de 3 choses : la

réserve excédentaire initiale (quantité de monnaie que la banque possède en caisse), le taux de

préférence pour les billets et le taux de réserves obligatoires.

Supposons que le taux de préférence pour les billets est de 100% c’est à sire si un client

demande un crédit de 100 Dhs, il retire 100 Dhs en billets.

Si on remplace 100% dans la formule générale, on aura : M= = = 1

Et c’est normal pour la banque par ce qu’elle va accorder les 100 Dhs au client et c’est fini, dans

ce cas là, les banque seront vraiment coincées.

Travail fait par   : Wissal & Hicham 13

1

2

3

Page 14: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchid

Maintenant, on va supposer que le taux de réserve obligatoire est de 100% donc M= = 1

c'est-à-dire qu’une fois la première vague de crédit est lancée, la banque ne pourra rien faire parce que

l’intégralité de l’argent dont elle possède sera prélevée par la banque centrale.

Supposons maintenant, qu’il n’y a pas de réserve obligatoire, on aura donc M= =

. Supposons maintenant que les agents économiques utilisent uniquement la monnaie scripturale donc

b=0 alors M= ×H=

Dans ce cas là, les banque commerciales peuvent se permettre de créer la monnaie scripturale

à l’infinie.

Finalement, ce multiplicateur on le définie comme étant le coefficient par lequel on multiplie la

réserve excédentaire initiale pour trouver la quantité maximale de monnaie qu’une banque peut se

permettre de créer à partir d’une réserve excédentaire. C’est ce multiplicateur qu’on utilise souvent

pour appréhender le pouvoir de création monétaire des banques commerciales.

Récapitulation : La fois dernière, on a vu un certains nombre de principe régissant les

mécanismes la création monétaire. On avait dit que pour mieux comprendre les mécanismes

comptables de la création monétaire, il est nécessaire de distinguer de scénarios : un premier scénario

où il y a seule banque commerciale et que tout le monde utilise la monnaie scripturale. Dans le cadre

de ce scénario, on avait monté que la banque commerciale peut se permettre de créer la monnaie

scripturale à l’infinie.

Si maintenant, on considère une économie réelle, une économie différenciée et hiérarchisée,

d’abord il n’y a pas une seule banque dans l’économie, il y a plusieurs banques à ces banques vient de

s’ajouter d’autres institution financière quasi-bancaire comme le trésor, la poste… mais surtout dans ce

système existe une super institution bancaire en luxuriance la banque centrale qui est là pour contrôler

le fonctionnement du système bancaire. Dans ce système réel, la création monétaire s’opère à travers

3 opérations : les opérations effectuées par les banques commerciales, les opérations effectuées par le

trésor et les opérations effectuées par la banque centrale. S’agissant des opérations effectuées par les

banque commerciales : on avait dit que se sont les mêmes de celles que l’on avait vu dans le cadre du

système simple, c’est que les banques commerciales créent la monnaie a l’issu de 2 opérations : le

crédit à l’économie (crédit à l’économie privé et à l’économie public), chaque opération de crédit

entraîne automatiquement l’accroissement de la masse monétaire et donc la création monétaire. La

2ème opération consiste à l’achat des devises par les établissements bancaires auprès du grand public,

auprès des entreprises non financière. Ces deux opérations peuvent être effectuées par n’importe quel

établissement bancaire. La question fondamentale qui se pose : est ce que les banques commerciales

peuvent donc se permettre de créer de la monnaie à l’infinie ? Non, pourquoi les banque n’ont pas ce

pouvoir infini en matière de création monétaire ? Pour les raisons qu’on avait déjà annoncées en

luxuriance le fait que les banques fabriquent les billets qui jouent le rôle de la matière première de

création de monnaie scripturale, ces billets sont émis par la banque centrale c’est elle qui possède le

monopole d’impression des billets et de frapper les pièces, la 2ème raison c’est que les banques

commerciale subissent des fuites artificielle sous forme de réserves obligatoire : l’obligation faite des

banques commerciales de déduire dans un compte gelé à la banque centrale un partie de leurs dépôts

Travail fait par   : Wissal & Hicham 14

Page 15: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidet alors plus le taux de réserve obligatoire augmente plus le pouvoir de la création monétaire des

banques commerciale diminue. Et enfin, les banques subissent également ce que l’on appelle les fuites

naturelles c'est-à-dire tout simplement que les banque peuvent faire face à des sorties de billets ou

bien à des transferts des fonds créer vers d’autres réseaux. Donc, finalement on avait dit qu’une

banque commerciale ne peut se permettre de créer la monnaie que lorsqu’elle arrive à gérer ces 3

contraintes, concrètement cela veut dire que la banque doit mobiliser préalablement à la création

monétaire c’est la logique des dépôts font les crédits. Sinon la banque commerciale peut se permettre

d’accorder d’abord les crédits avant de collecter les dépôts et alors on est dans la logique de crédits

font les dépôts. En réalité, c’est en fonction de comportement de chaque consommateur, de chaque

client que les banques commerciales se permettent de répondre à la question tenant compte des

contraintes introduites aux banques commerciales c'est-à-dire la quantité des billets initialement

disponible, les fuites naturelles sous forme de transformation en billets et les fuites artificielles sous

forme des taux de réserve obligatoire, quelle est la quantité maximale qu’une banque peut se

permettre de créer ? On avait annoncé que le multiplicateur de crédit qui permet d’apporter une

réponse à la question posée.

II. La création monétaire du trésor :

D’abord, on définie le trésor comme étant la personnification financière de l’Etat (ou la

personnalité financière de l’Etat) c'est-à-dire tout simplement l’Etat dans ses habilités financières et

monétaires. L’idée fondamentale à retenir c’est que le trésor n’a pas d’entité juridique c'est-à-dire que

l’Etat n’est pas des entités avec statuts ce n’est pas par exemple comme la poste, la poste existe en

tant qu’entité, on s’adresse à la poste mais le trésor n’est qu’un département au niveau du ministère

de finance. Le ministère de finance est organisé sous forme de départements : département du

commerce extérieur, département de douane, département des assurances, département de charges

et dépenses…. Et il y a le département du trésor, ce département c’est celui le plus important et le plus

stratégique parce qu’il a un directeur, cette personne (directeur de trésor) a un pouvoir qui égalise

celui du ministre de finance parce que ce n’est pas lui le donne c’est sa majesté qui le nomme, donc, il

est nommé par Dahir. Finalement, c’est pouvoir élever. Pourquoi ? Parce que c’est le trésor qui fait ce

que l’on appelle la politique budgétaire, la banque centrale se charge de la politique monétaire. La

politique budgétaire c’est une affaire de l’Etat, c’est une affaire du gouvernement, mais il doit y avoir

un acteur qui va superviser, qui va tout simplement veiller à une bonne application de la politique

budgétaire de l’Etat c'est-à-dire tout ce qui est dépenses et recettes de l’Etat, c’est le directeur du

trésor qui se charge de ce type d’opérations. Cette personne, coordonne ses efforts avec le ministre de

finance d’abord pour préparer la loi de finance. Prépare le budget de l’Etat c'est-à-dire qu’on demande

à chaque département ministériel au début de l’année quelles seront les dépense et les recettes de

l’année. C’est le département du trésor qui récapitule toutes les proportions des départements

ministériels, et les mettant dans un document c’est ce que l’on appelle le projet de la loi de finance, ce

projet la suite doit être étudié par le conseil de gouvernement et par la suite on passe à l’exécution,

l’exécution c'est-à-dire qu’on met a la disposition de chaque département ministériel son budget.

Maintenant, ce budget est là mais il doit être engagé et ce budget ne peut être pas engagé sous la

signature du trésor parce que ce dernier tout seul ne peut pas signer tous les documents. C’est la

raison pour laquelle on forme un corps de comptables publiques : se sont ces comptable d’un garde

inspecteur et qui chargent généralement d’engager les dépenses de l’Etat par exemple : si on prend la

Travail fait par   : Wissal & Hicham 15

Page 16: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidfaculté, elle a un budget et elle doit dégager un certain nombre de dépenses par ex : construire, payer

les sociétés privé qui s’occupent du gardiennage, jardinage,…. Lorsqu’on paye, le chèque émis doit

compter deux signatures : la signature de l’ordonnateur. (Un ordonnateur est un agent d’autorité placé

à la tête d’un ministère, d’une collectivité territoriale, d’un établissement public ou d’un service qui

dispose, outre ses fonctions d’administrateur, d’un pouvoir de décision financière)1. Qui est dans le cas

de la faculté de doyen, mais sa signature ne vaut rien, il faut une double signature c’est la signature su

comptable public, c’est d’abord le doyen qui signe et par la suite il envoie le chèque accompagné des

pièces justificatives au comptable public, ce dernier a une lourde responsabilité, il ne peut pas se

tromper c'est-à-dire si jamais il se permet de signer un document alors qu’il n’a pas pris les pièces

justificatives, il risque de perdre son poste, c'est la raison pour laquelle chaque fois qu'une entreprise

privée effectuait un travail pour une administration, généralement il prend beaucoup de temps parfois

plusieurs mois, parfois même une année, pourquoi ? Parce que le comptable public prend tout son

temps pour vérifier.

L'essentielle, c'est que le trésor étant le comptable de l'Etat, c'est lui qui engage les dépenses de

l'Etat et c'est lui qui s'occupe des recettes de l'Etat. Au fait, un chef d'entreprise à besoin d'un

comptable, un chef de ménage il est lui-même un comptable.

Maintenant, l'Etat est une grande entreprise, il a naturellement besoin d'un comptable c'est le trésor

qui s'occupe de cette opération, mais le trésor n'a pas une personnalité juridique, il n'est qu'un

département dans le ministère de finance. Alors pour un travail au niveau des différentes régions, au

niveau des différentes provinces, le trésor forme ce que l'on appelle des correspondants (filières). Quels

sont ces correspondants qui travaillent directement avec le trésor ? Les perceptions, la trésorerie

générale du royaume, la CDG, la CCG (caisse centrale de garantie), la poste.

Le trésor a également des correspondants non financiers : les collectivités locales, les

administrations, les entreprises publiques. Donc, le trésor est comptable de l'Etat, et si on considère

comme un comptable de l'Etat, est ce qu'il va créer de la monnaie ? Non, parce qu'un comptable ne

crée pas la monnaie, au contraire, il bénéficie de la création monétaire, ça veut dire quoi? C'est-à-dire

que lorsque le trésor a besoin d'argent pour équilibrer le budget de l'Etat, il peut se permettre, entre

autre, de demander des crédits soit à la banque centrale soit aux banques commerciales, et alors si

c'est le cas, on parlera de création monétaire au profit du trésor ce n'est pas lui qui crée, mais c'est le

demandeur , mais on doit dire que le trésor comparativement aux autres clients qui se présente pour

demander les crédits est tout le temps dans une situation exceptionnellement favorable.

Lorsqu'on se présente à une banque pour demander un crédit, on doit déposer un dossier et à la fin il

se peut très bien que la banque jette notre dossier, on n'est pas sûr et certain d'être servi en liquidité

auprès de la banque. Le trésor quant à lui chaque fois se présente pour demander un crédit, il obtient.

Pourquoi ? Parce que le trésor c'est la garantie elle-même. Pourquoi ? Parce que crédits ? Par manque

de garantie. Mais, comme l'Etat c'est la garantie elle-même, automatiquement chaque fois que le

trésor se présente pour demander les crédits il les obtient. Ici ce n'est pas le trésor qui crée la monnaie,

se sont les banques qui créent la monnaie, en l'occurrence la banque centrale et las banques

commerciales, mais comme c'est le trésor qui demande et obtient cette création monétaire, on dira

qu'il s'agit d'une création monétaire indirecte par le trésor. Cette création prend deux formes :

1 C’est à partir du cite wikipidia Travail fait par   : Wissal & Hicham 16

Page 17: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchid1) Les concours (crédits) des banques commerciales sous forme de souscription en bons de

trésor : c'est-à-dire les crédits accordés par les banques commerciales à l'Etat (trésor) sous forme de

souscription en bons de trésor اكتتاب سندات الخزينة.

Lorsque le trésor a besoin d'argent, il s'adresse aux banques commerciales, et l'opération prend

la forme de souscription en bons de trésor. Qui s'est qui émis les bons de trésor ? C'est-à-dire le trésor

de l'Etat. l'Etat émis une quantité bien déterminée de bons de trésor avec une valeur nominale pour

chaque bons de trésor. Supposons que le montant dont l'Etat a besoin est 1000 Dhs et que chaque bon

de trésor coûte 10 Dhs dans ce cas là on va émettre 100 bons de trésor/moi je suis le trésor, je vais

dire à toutes les banques, j'ai besoins de 1000 Dhs et pour cela j'ai émis 100 bons de trésor à raison de

10 Dhs par bon de trésor. Chaque banque doit produire un taux d'intérêts, mais moi -le trésor- je ne

fixe le taux de d'intérêt, je laisse le soin aux banques commerciales de fixer le taux d'intérêts qu'elles

considèrent juste. Je m'adresse aux banques pour leur demander de me prêter des fonds en achetant

mes bons de trésor, c'est-à-dire que chaque banque va me prêter minimum 10 Dhs parce que chaque

bon de trésor coûte 10 Dhs, chacune de ces banques va me prêter 10 Dhs pour un plafond de 1000

Dhs. Je vais les inviter à fixer le nombre de bons de trésor qu'elles désirent acheter et le taux d'intérêt

auquel elles préfèrent me prêter de l'argent. Donc, chacune de ces banques va mettre dans des

bordereaux. (Bordereau : c'est un relevé détaillé des divers articles dont se compose une somme à

payer ou à recevoir).2 Le montant qu'elle désire acheter c'est-à-dire le montant qu'elle va me prêter et

le taux d'intérêt. Au Maroc, chaque Mardi, moi -le trésor- je récupère les bordereaux et par la suite je

possède à l'ouverture des enveloppes فتح األظرفة et je classe ces proportions par ordre croissant du taux

d'intérêts et je retiens finalement ceux qui se sont présentés pour me prêter les fonds au taux d'intérêt

le plus bas.

Exemple: si quelqu'un veut me prêter pour 5% et l'autre pour 3% je retiens 3% et les autres se sont

automatiquement écartés.

Donc, on voit que le trésor utilise la technique du marché a fin tout simplement de sélectionner

le taux d'intérêt le plus bas dans un contexte concurrentiel.

Normalement, les banques savent que le trésor c'est la garantie elle-même, il n'y a pas de

risque recouvrement et qu'au même temps elles ne sont pas sûr et certaines d'être servies en bon de

trésor. Qu'est ce qu'elles ont généralement tendance à faire ? A réduire le taux d’intérêt et finalement

c’est au profit du trésor, parce que comme on avait déjà annoncé si la banque commerciale qui à le

choix entre laisser l’argent dormir ou prêter cet argent qu’à 0,5% et ne pas passer la nuit à la banque

centrale et bon la banque préférait prêter à 0,5% parce que gagner un peu plus est mieux que ne rien

gagner. Donc, le trésor récupère cet argent, mais comment le trésor récupère cet argent ? Le trésor n’a

pas de compte auprès des banques commerciales n’ont pas non plus de compte auprès de trésor, mais

les deux disposent de compte auprès de la banque centrale. Donc, une fois l’opération est effectuée,

un message parviendra à la banque centrale l’inviter à débiter les comptes des banques commerciales

et à créditer les comptes de trésor. Si le crédit pour un mois ; un mois plus tard la banque centrale

dans le cas là sans autorisation procède au débit des comptes de trésor au crédit des banque

adjudicatives (les banques qui avaient été retenues dans les opérations) à raison cette fois-ci du

principal plus intérêts, et le trésor intervient systématiquement sur le marché a fin de s’endetter de

cette manière là, mais lorsqu’à l’échéance le trésor n’a pas suffisamment d’argent pour rembourser un

2 C'est à partir du cite wikipidiaTravail fait par   : Wissal & Hicham 17

Page 18: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidcrédit, qu’est ce qu’il fait ? Il s’endette auprès des uns pour rembourser les autres et ainsi de suite. Le

trésor peut se permettre d’effectuer ce types d’opération, peut se permettre ‘ce luxe’ d’endettement,

pourquoi ? Parce que, de toutes les façons ça ne le dérange pas de s’endetter systématiquement et au

même temps le trésor sait pertinemment qu’à la fin d’année, il aura droit à des recettes sous forme

d’impôts, et avec ces impôts, il peut se permettre de rembourser ses crédits sans grandes difficultés,

cette opération on l’appelle l’opération d’adjudication الداللة, ici c’est l’adjudication à la Hollandaise

(l’adjudication à la Hollandaise est une technique de vente au cours de laquelle un bien est mis aux

enchères à un prix plus élevé que sa valeur et dont le prix est progressivement abaissé jusqu’à ce qu’il

trouve acheteur. Ce type d’enchères doit son nom à la méthode utilisée par la bourse aux flux des

Pays-Bas). En effet, il existe deux catégories d’enchères : l’enchère à l’Anglaise c’est les enchères

ascendantes الزرابي on commence par le prix le plus bas et juste après les prix vont ,بحال لي في سوق

être montés. Mais par rapport au trésor, on applique l’enchère à la Hollandaise, la Hollande est connue

par quoi ? Elle est connue par les fleurs puisque le marché mondial des fleurs se situe à la Hollande. Or,

les fleurs sont périssables, c'est-à-dire tout simplement, si on se présente à 8 h du matin pour vendre

les fleurs, est ce qu’on va se retrouver encore avec les même fleurs ? Est-ce que leur prix sera le

même ? Non, on n’est obligé au fur à mesure à fin de la journée de baisser le prix, c’est la même chose

pour les bon de trésor : donc commence par les taux les plus bas on descend.

Question : Puisque les bons de trésor sont garantis par l’Etat est ce qu’ils peuvent entrer en

concurrence avec les titres lancés par le privé ?

Réponse : au Maroc, avant 1994 le trésor pratique une concurrence déloyale au secteur privé,

pourquoi ? Parce que le produit des bons du trésor n’étaient pas fiscalisés, et le produit des placements

dans le privé était fiscalisé à 30%, ce qui fait naturellement tout le monde se dirige vers les bons de

trésor puisqu’il n’y a pas de taxes sur ces bons de trésor et de toutes les façons, le Maroc s’engagé

dans la voie de libéralisation de l’économie donc, il faut laisser les mécanisme de marché, entre autre,

vers le jeu c’est la raison pour laquelle l’Etat était obligée de fiscaliser les bons du trésor et alors

maintenant par rapport à la fiscalité c’est la pareil. Ce qu’il faut dire aussi que le trésor en tant

qu’acteur emprunteur n’arrive pas éponger la totalité de la liquidité présentée dans le cadre des

crédits, ce qui fait on préfère la vente des bons de trésor mais comme on a trop de liquidité

généralement on se réoriente vers le reste. Autre chose, comme les bons de trésor ont bien demandé,

le taux d’intérêt aura tendance à diminuer par contre pour le secteur privé les taux d’intérêts sont un

peu plus élevés.

2) Les avances effectuées par la banque centrale : depuis 2007, la banque centrale n’est

plus autorisée à avancer au trésor qu’une somme limitée chaque année. Avant, chaque fois que le

trésor a besoin d’argent la banque centrale (c’est la machine monétaire de l’Etat) qui s’est fabriquée

gratuitement des billets pour l’Etat, mais ça c’est fini depuis 2007.

Depuis 2007, et en vertu de la nouvelle moi régissant la banque centrale, cette dernière ne peut

avancer au trésor sous forme de crédits qu’une somme maximale fixée à 5% des recettes fiscales de

l’année écoulée, c’es à dire que le montant maximum que la banque centrale peut accorder sous la

forme de crédit au trésor est fixé à 5% des recettes fiscales de l’Etat par rapport à l’année passée.

Exemple : si l’Etat avait reçu dans le cadre des recettes fiscales l’année dernière 100 Dhs, cette

année le maximum que le trésor peut obtenir sous forme de crédits auprès de la banque centrale c’est

5 Dhs, et encore cette somme se présente sous forme de facilités de caisse, elle doit être remboursée

Travail fait par   : Wissal & Hicham 18

Page 19: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchiddans le délai de 120 jours. Avant c’était une sorte d’anarchie, il ya avait les avances statutaires, les

avances conventionnelles,… ça veut dire quoi ? C’est-à-dire que l’objectif de ce type d’avances ce n’est

pas le financement des opérations d’investissements du trésor, c’est uniquement le financement de la

trésorerie du trésor.

Question : est ce que la banque centrale peut se permettre de réaliser des marges bénéficiaires

dans le cadre des opérations effectuées avec les banques commerciales ?

Réponse : oui, d’ailleurs la banque centrale est autonome à gestion privée et qui est obligée

d’équilibrer la situation financière, dégager les bénéfices éventuellement et payer ses impôts. Ces

bénéfices proviennent de quelles opérations ? Ils proviennent des opérations effectuées avec les

banques commerciales et avec le trésor. Si par exemple je suis une banque privée, vous êtes mes

clients et alors dans le cadre de ces opérations, je vais gagner de l’argent et à la fin de payerai des

impôts sur mes gains.

Maintenant, si je suis banque centrale, mes clients sont les banques commerciales et le trésor et

alors dans le cadre de ces opérations. Je gagne également ma vie mais il y a autre chose c’est que la

banque centrale gère ce que l’on appelle les réserve de change, par exemple le Maroc possède à peu

près 12 à 13 milliards de dollars en matière de change. C’est presque rien, mais cette somme d’argent

on ne laisse jamais dormir, cette somme d’argent est placée ailleurs dans les banques internationale,

et à travers ce type d’opération on gagne naturellement des intérêts, des rendements, et ces

rendements permettent d’augmenter la marge bénéficiaire de la banque centrale. Ce qu’il faut retenir

c’est que la banque centrale comme n’importe quelle entreprise, elle a des charges, des produits, elle a

également des engagement….

III. La création monétaire directe du trésor :

Cette création s’opère à propos de deux opérations :

1) La gestion du circuit des fonds des particuliers auprès des comptables publiques :

Comme on avait déjà annoncé toute à l’heur, le trésor a un corps de comptables publiques, le

nombre de ces comptables est limité par exemple le comptable de l’université s’occupe des objets de

l’université avec tous les établissements. Si on prend un autre qui s’occupe par exemple de l’ensemble

des hôpitaux à Marrakech mais également d’autres départements ou d’autres statiques publiques.

Généralement dans chaque ville on trouverait 3 ou 4 comptables publiques pas plus, donc leur nombre

est limité à la raison qu’iles sont très mobiles, pourquoi ? Parce que qu’on ne laisse jamais la chance

d’entrer dans une relation personnelle avec l’ordonnateur, parce que chaque chèque publique émis doit

comporter deux signatures, X l’ordonnateur et Y le comptable public, si maintenant les deux son amis,

ils vont se mettre d’accord sur le budget de l’Etat, c’est la raison pour laquelle qu’il faut toujours laisser

la relation entre les deux une relation de méfiance. Ces comptables publiques effectuent des

opérations purement bancaires. Exemple : au trésor, on peut vous ouvrir un compte et vous aurez droit

à tous les services, le seul service que le trésor ne peut pas vous accorder c’est le crédit, le trésor

n’accorde pas les crédits et alors comment se faire la création monétaire ? la création monétaire du

trésor prend la forme d’achat de devises, vous pouvez vendre les devises au trésor, elle prend aussi la

forme de manipulation des comptes et qui dit manipulation de comptes dit tout simplement et

éventuellement des gains aux fonds de trésorerie ou l’inverse pour le trésor à travers des opérations

débits-crédits. Si on prend un fonctionnaire qui a un compte au trésor, le 25 du mois, il va recevoir son

salaire c'est-à-dire que ce salaire passera du compte du trésor à la banque centrale vers le compte de

Travail fait par   : Wissal & Hicham 19

Page 20: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidcette personne au trésor, donc on va juste créditer le compte de cette personne par exemple par 3000

Dhs. Cette opération ce n’est pas de création monétaire, pourquoi ? Parce que le trésor est censé de

mobiliser la quantité de billets de 3000 Dhs pour rembourser ses crédits. Si ce fonctionnaire se

présente le jour même pour retirer 3000 Dhs ici pas de création monétaire.

Supposons maintenant qu’il s’est permis le 29 d’émettre des chèques et de rembourser sa dette

(payer l’électricité, le loyer,…) à raison de 1000 Dhs et lui parallèlement, il a retiré 1000 Dhs sous

forme de billets et alors on aura une double circulation et alors une création monétaire naturellement.

Quand est cette cet création monétaire minime ? Lorsque les chèques entrent pour encaissement,

parce que une dois les chèques entraient pour encaissement on va enlever 1000 Dhs, sinon, si les

chèques tardent à entrer pour encaissement c’est souvent le cas généralement qu’on a toujours cette

situation de double emploi et qui dit double emploi dit tout simplement gonflement de la masse

monétaire. Cette création est ce qu’elle est comptabiliser ? Non, elle n’est pas comptabilisée parce que

le trésor ne tient pas de comptabilité, pourquoi ? Parce qu’il n’existe pas en tant qu’entité juridique,

parce que pour pouvoir tenir une comptabilité on doit d’abord exister en tant qu’entité juridique, on

parle alors de la création monétaire du fait واقعية du trésor. Cette création monétaire est très limitée au

Maroc, elle ne dépasse même pas 1 ou 2% de la masse monétaire, c'est-à-dire qu’il y a des rares

clients qui reçoivent leurs salaire par l’intermédiaire du trésor.

2) La création monétaire à travers le circuit des CCP (compte chèques postaux) :

La poste est un organisme financier au sien duquel les citoyens peuvent se permettre d’ouvrir

des comptes. Pourquoi on a autorisé la poste à jouer le rôle de banquier ? Pour des raisons de

l’historique que ça soit au Maroc qu’ailleurs. Lorsque, au Maroc, par exemple au début des années 60,

on a bancarisé l’économie nationale, ça veut dire quoi bancariser l’économie nationale ? C'est-à-dire

pousser au maximum des marocains à opter pour réseau des comptes bancaires parce que ça facilite

d’abord les paiements des salaires et au même temps ça permet d’assurer les transactions et de

minimiser le risque de perte de liquidité. A l’époque, au Maroc, on n’avait pas suffisamment d’argents,

on vient de sortir de la colonisation, les grandes banques étaient localisées essentiellement dans les

grandes villes et même les petites villes n’étaient pas dotées généralement des banques et on avait

précis finalement qu’on n’a pas du temps inciter le privé à ouvrir des agences un peu partout, mais on

peut gagner du temps, comment ? En autorisant national, elle joue donc ce rôle de proscimité, on est

proche des citoyens et naturellement on peut les ouvrir des comptes afin de leurs facilité la réception

de leurs salaires en particulier. Et d’ailleurs aujourd’hui, quels sont les grands clients de la poste ? La

majorité des clients de la poste sont les militaires, c'est-à-dire qui sont les premiers à profiter de ce

service bancaire. Depuis la poste développe un certain savoir-faire dans le domaine de la banque et

ces derniers temps, la poste au Maroc a diffusé à un rythme un peu accélère, à une vitesse supérieur,

puisqu’au Maroc on a séparé déjà la télécommunication de la poste il y a quelques années avec la

création de Maroc télécom parce que la création de Maroc télécom était dans la poste, elle avait trouvé

son autonomie il y a une dizaine d’années. Maintenant, la poste a diffusé à nouveaux de créer deux

pôles : il y a le pôle bancaire et le pôle postal. Depuis quelques mois المغرب est بريد une société

anonyme, étatique, elle n’est pas encore privatisée, on a changé son statut, elle n’est plus considérée

comme administration mais comme une société, c’est la raison pour laquelle la qualité des services

s’est améliorée pour ces 2 derniers mois et au même temps, ils ont décidé de lancer un processus de

formation au profit d’un certain nombre de leurs employés à fin tout simplement de les équipier à la

Travail fait par   : Wissal & Hicham 20

Page 21: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidtechnique bancaire, pourquoi ? Parce que la poste est engagée à créer des banques qui peuvent

concurrencer les banque commerciales afin de bancariser davantage l’économie nationale et surtout

afin tout simplement de maximiser la rentabilité dans la perspective de la privatisation. La poste à le

droit d’offrir tous services bancaires. Les dépôts, la gestion des moyens de paiements, les lettres de

change, les transferts de fonds, les assurances, les dépôts d’épargne, l’assurance de vie, l’assurance

maladie…. L’aurait parce que بريد المغرب a acheté 100% de la SOFA crédit qui est une société de crédit

à la consommation comme WAFA SALAF, lorsqu’on va se présenter pour demander un crédit à بريد

ils ne vont pas dire non, ils disent d’accord, donnez nous votre dossier, on va le vérifier, mais ,المغرب

les papiers que l’on va vous faire signer comportent des logos non pas de بريد المغرب mais de la SOFA

crédit. Mais ils ne vont jamais nous dire que la SOFA crédit qui nous accordé le crédit, c’est une

manière intelligente et c’est le marketing et la publicité qui visent tout simplement à développer

davantage la notoriété (اشتهار, إشهار) de بريد المغرب mais même avec cette histoire de crédits, le jour où

la banque centrale deviendra une véritable banque pénalisée, dans ce cas là elle peut se permettre

évidement de lancer des produits de crédits.

Par rapport au processus de création monétaire, la poste comme pour les comptables publiques

créer de la monnaie scripturale à travers l’achat de devises et également les opérations de débit-crédit

ce qui donne lieu à un double emploi.

Remarque : en France, comme partout dans les pays développés, le trésor s’occupe de la frappe

de pièces. Au Maroc, ce n’est pas le cas c’est la banque centrale qui s’en occupe. Dans les pays

développés, la banque centrale n’a pas le droit de frapper les pièces c’est le trésor qui s’en occupe et

alors le trésor créer une petite quantité de monnaie scripturale mais également il a le monopole de

d’émission de frapper des pièces.

Ce qu’il faut retenir de toute cette histoire c’est que le trésor a un double rôle à jouer dans la

création monétaire. Lorsque le trésor est considéré comme caissier de l’Etat, il n’a pas de droit de créer

sa propre monnaie mais il peut profiter de cette création. Cette création émane de deux agents : les

banques commerciales et la banque centrale. Les banques commerciales sous forme de suscription en

bons de trésor et la banque centrale sous forme d’avances, ces avances ne peuvent pas dépasser 5%

des recettes fiscales de l’année écoulée. Lorsque maintenant le trésor est considéré comme banquiers

de l’Etat, naturellement, il peut se permettre de créer lui-même sa propre monnaie et cette création

prend la forme de gestion de circuit de la poste évidement à travers les opérations essentiellement de

débit-crédit et les opérations d’achat de devises.

Autre chose, c’est que comme les banques commerciales, le trésor rencontre des limites en

matière de création monétaire, se sont les même limites, d’abord le trésor ne fabrique pas de billets et

au même temps, il ne reçoit pas beaucoup de billets, pourquoi ? Parce que les clients de trésor sont

limités. Il y a également les fuites : les fuites de réserve obligatoire n’est pas obligatoire pour le trésor

et les fuites naturelles qui sont dû à la sortie de billets. Donc, le trésor doit gérer également ces limites.

Quant est ce le trésor est dans une situation favorable ? Lorsqu’on est dans un circuit fermé par

exemple dans le monde socialiste ou communiste.

IV. Création monétaire par la banque centrale :

Question : les banques commerciales créent de la monnaie, est ce que les banques d’affaire

sont de même ?

Travail fait par   : Wissal & Hicham 21

Page 22: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur MorchidRéponse : Non, pourquoi ? Parce qu’il y a deux catégorie de banques, il y a les banques

commerciales et les banques d’affaires. Les banques commerciales se sont les banques qui affectent

les opérations des comptes (les dépôts, les crédits, la gestion, de moyens de paiement…). Les banques

d’affaires n’ont pas le droit d’ouvrir des comptes aux clients, et la monnaie scripturale est liée d’abord

à l’ouverture d’un compte, elles se contentent uniquement de prendre de la participation dans d’autres

entreprises, c’est la banque d’investissement.

La création monétaire par la banque centrale :

La banque centrale a 4 rôles à jouer dans l’économie : d’abord, elle est considérée comme la

banque des banques, elle est la banque de l’Etat, en 3ème lieu c’est la banque de la nation et enfin, elle

est considérée comme un institut d’émission.

1. La banque centrale en tant la banque des banques : la banque à moi c’est la banque

commerciale et la banque de ma banque c’est la banque centrale. Si je besoin d’argent je m’adresse à

la banque commerciale et non pas à la banque centrale et si la banque commerciale a son tour à

besoin de l’argent, elle va s’adresser à la banque centrale. Donc, la banque centrale c’est la banque

des banques, d’abord elle est là pour alimenter les banques commerciales en liquidité à tout moment,

puisque ces banques sont tenues en vertu de la loi d’ouvrir un compte auprès de la banque centrale,

donc les fonds des banques commerciales sont gérés à postériori auprès de la banque centrale, les

banques commerciales n’ont rien à cacher parce qu’en fait toute sorte d’opération est contrôlée par la

banque centrale qui observe chaque jour ce que font les banques commerciales, donc la banque

centrale contrôle les banques commerciales. La banque centrale est là pour les alimenter en liquidité et

elle est là également pour contrôler et si la banque centrale contrôle les banques commerciales nous

les agents économiques, on est rassuré, pourquoi ? Parce que quand on met l’argent dans une banque

commerciale notre premier soucis c’est de récupérer éventuellement nos économies, si a la limite les

banques commerciales travaillent dans l’anarchie, elles ne sont pas contrôlées par un organisme

étatique, et donc aucun d’entre nous ne sera incité à mettre son économie à ces banques

commerciales, mais comme ces derniers sont contrôlées par la banque centrale automatiquement on

continue à faire confiance en système.

2. la banque centrale est la banque de l’Etat : parce qu’à chaque fois que l’Etat a besoin d’argent,

il s’adresse à la banque centrale c’est vrai que c’est dans la limite de 5% des recettes fiscales de

l’année écoulée, mais c’est mieux que rien, c'est-à-dire que la banque centrale avance une petite

somme d’argent annuellement au trésor public. La banque est un conseiller financier de l’Etat, à la fin

de chaque année sa majesté reçoit المغرب بنك qui met à sa disposition le rapport général de la والي

banque centrale, ce rapport comporte un résumé de tout ce qui a caractérisé l’activité économique au

royaume depuis le début de l’année jusqu'à sa fin, il comporte des réalisations, les défaillants et les

propositions pour s’améliorer. C’est un document établi par la banque centrale et non pas le

gouvernement c'est-à-dire que les pénalisations sont faites par le gouvernement dans le cadre de la

politique budgétaire, le taux de croissance ce n’est pas la banque centrale qui le détermine c’est

généralement le gouvernement à travers la politique budgétaire c’est vrai à travers les objectifs de la

politique monétaire on a la croissance, mais globalement l’acteur le mieux placé pour la croissance

c’est le gouvernement, qui dit gouvernement dit entre autre le trésor, mais la banque centrale est là

pour orienter tout simplement la politique de gouvernement surtout les plans et particulièrement sur le

Travail fait par   : Wissal & Hicham 22

Page 23: Chapitre 3 création monétaire

Notes du professeur Morchidplan monétaire et financier à travers la politique du taux d’intérêt, la politique de la masse monétaire,

la politique de taux de change.

3. la banque centrale est une banque de la nation : pourquoi la nation ? Nous par exemple faisons

partie de la nation mais la banque centrale ne nous accorde pas grandes choses ? Si, parce que la

banque centrale gère un bien très cher à toute la nation en l’occurrence l’Or et les réserves de change,

parce qu’on dit que la banque centrale du Maroc garde comme stock de change 12 milliards ou 13

milliards de $. Et donc, cette somme d’argent ce n’est pas la propriété de l’Etat c’est la propriété du

Maroc, parce que l’Etat c’est un acteur mais la nation c’est un concept plus large. Même si ces 13

milliards de $ c’est rien c’est presque 8 mois d’importations, si on compare 13 milliards de $ à 200

milliards que possède l’Algérie, il y a comme même une grande différence. Donc le Maroc, on est un

petit pays évidement en matière de gestion de réserves de change, pourquoi ? parce qu’on n’a pas

assez de ressources à exporter à l’étranger pour avoir beaucoup de devises. Ce qu’on peut dire aussi

c’est que les banques qui ont200 milliards de $ de change ne vivent pas mieux que nous c’est peut

être l’inverse, la question ce n’est pas de procéder ou ne pas procéder de l’argent mais la manière

avec laquelle on va engager cet argent dans le cadre du processus d’investissement.

4. Institut d’émission : enfin, la banque est considérée comme institut d’émission, c'est-à-dire la

banque centrale est unique organisme habilité à émettre les billets et à frapper les pièces. Au Maroc,

centrale possède le droit d’imprimer les billets et de frapper les pièces. C’est vrai qu’elle a ce

monopole, amis ce n’est pas elle qui les injecte en circulation, injecter ses avoirs en circulation

nécessite d’abord la demande des agents non financiers et ils vont expresse la demande aux banques

commerciales, si ces dernières possèdent les billets vont leur donner, si maintenant les banques

commerciales n’ont pas la liquidité demandée, elles s’adressent entre autre à la banque centrale pour

obtenir les billets c’est dans ce cas là la banque centrale fabriquera ces billets.

L’intervention de la banque centrale dans la création monétaire :

D’abord en doit dire que la banque centrale ne crée qu’une faible quantité de monnaie au

sens de la masse monétaire. Par rapport à la monnaie on avait définie dans un 2ème chapitre la monnaie

scripturale. La banque centrale ne crée qu’une très faible quantité de monnaie, parce que qu’est la

monnaie scripturale ? C’est la monnaie crée par un agent financier au profit d’un agent non financier.

Est-ce que la banque centrale entretient des relations avec les agents non financiers ? Non, la banque

centrale n’entretient que peu de relations avec le grand public. En fait, en vertu du statut de la banque

centrale rien n’interdit, rien n’empêche les marocains à ouvrir des comptes auprès de la banque

centrale, la banque centrale est autorisée à ouvrir des comptes même aux citoyens, mais lorsqu’on

veut ouvrir un compte à la banque centrale, cette dernière ne va pas traiter notre demande, elle va

nous orienter vers une banque commerciale, elle va tout simplement nous dire : nous on travaille

beaucoup avec des banques commerciales, on a autres affaires que de traiter les comptes des petits

clients et si on vous ouvre un compte chez nous, ça constituer pour nous un handicape plutôt qu’une

sorte de facilité et serez mieux allés chez un banque commerciale et là bas, elles ont un savoir faire au

traitement des dossiers des clients, c’est facile elles ont suffisamment d’argents par contre moi par

exemple si je vous ouvre un compte banque à Marrakech, si vous voulez se déplacer à إيمنتانوث il n’y a

pas d’argent de la banque centrale, vous soyez coincés en matière de recette de fonds, il n’y a pas la

banque centrale à ابن جرير… c'est-à-dire les banques commerciales sont mieux placées pour gérer les

dossier des clients. Au Maroc, la banque centrale n’a que peu des clients non financiers, le reste c’est

Travail fait par   : Wissal & Hicham 23

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Notes du professeur Morchidles banques commerciales le trésor et d’autres institutions financières. L’essentielle c’est que la

banque centrale n’a pas beaucoup de clients et puisqu’elle n’a pas beaucoup de clients naturellement

elle n’accorde pas des crédits à l’économie et puisqu’elle n’accorde pas de crédits à l’économie. Et

donc elle ne crée pas la monnaie scripturale en grande quantité. Ici, la création monétaire prend la

forme de deux opérations :

La 1ère c’est les opérations de change manuelles, par ex un individu a 100$, il se présente a la

banque centrale pour vendre ces 100$ c’est possible, c’est de la création monétaire, par ce qu’on va lui

donner l’équivalent en 100$ qui ne circulent pas auparavant, c’est une somme d’argent de plus.

La 2ème c’est les avances sur crédits, ça veut dire quoi ? Au fait, les personnels de la banque

centrale ont des comptes auprès de la banque centrale, ils sont des agents non financiers, ces

personnes ont la possibilité de bénéficier des facilités de caisse, de crédits de logement… et alors dans

le cadre des opérations, la banque centrale et ses propres clients entretiennent une relations bancaire

mais là aussi c’est peu, pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas beaucoup de gans qui travaillent à la banque

centrale. Ces personnes ont droit à des services bancaires que les banques commerciales mettent

(offrent). La banque centrale au Maroc, ne crée qu’à peu près 2 à 5% de la masse monétaire pas plus,

la raison c’est parce que la banque centrale n’a pas beaucoup de client particuliers (les agents non

financier).

Maintenant, la banque centrale détient, le monopole de la création de la monnaie centrale.

Qu’est ce que la monnaie centrale ? La monnaie centrale est constituée des avoirs de banques

commerciales à la banque centrale et les réserves en pièces et en billet détenus dans leurs coffres

(caisse par rapport à une banque).

Exemple : je possède 100 Dhs, je dépose dans un compte bancaire ces 100 Dhs, avant le dépôt

on a la masse monétaire 100 Dhs c’est la monnaie qui circule. Maintenant, je décide d’effectuer le

dépôt, une fois le dépôt est effectué, le banquier va créditer mon compte de 100 Dhs, qui est ce que

c’est passé ? C’est la transformation de la monnaie en billets en monnaie scripturale, moi je possède

toujours 100 Dhs mais sa forme a changé, avant je l’avais sous forme de billets, maintenant sous forme

scripturale, je peux toujours payer soit par chèque, soit par carte bancaire. Maintenant, le billet que la

banque a récupéré, est ce qu’il circule toujours ? Non, et alors il n’est plus considéré comme monnaie

c’est la raison pour laquelle on l’appelle la monnaie centrale, parce que si on considère le billet toujours

comme monnaie double comptabilisation : 100 Dhs qui circule sous forme de billets et sou forme de

monnaie scripturale. Ce billet que possède maintenant la banque en caisse s’appelle monnaie centrale.

Si on est fin de journée et le billet est toujours là, la banque commerciale va le déposer à sa banque, et

sa banque c’est la banque centrale, pourquoi ? Parce que ce billet normalement peut passer par la nuit

à la banque. Une fois les billets sont déposé à la banque centrale, que va faire le banquier à banque

centrale ? Il va créditer le compte de la banque commerciale, et alors ce billet c’est une monnaie

centrale. Prenant maintenant, la forme de la monnaie scripturale mais monnaie scripturale pas au sens

de la masse monétaire c’est toujours au sens centrale, elle est toujours une monnaie centrale mais sa

forme a changé, ont est toujours dans la logique de la monnaie centrale, mais avant on avait 100 Dhs

de billets monnaie centrale, maintenant on a 100 Dhs de monnaie scripturale centrale, et ce billet que

possède la banque centrale est considéré au sens comptable comme une simple marchandise,

pourquoi ? Parce qu’avant il était considéré comme monnaie centrale mais comme on a crédité le

compte de la banque commerciale automatiquement on ne va plus le considéré comme monnaie

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Notes du professeur Morchidcentrale au sens comptable du terme, il est considéré comme simple marchandise. Lorsque le

lendemain, moi je me présente pour demander mon billet, si la banque commerciale ne l’a pas, elle ira

le chercher à la banque centrale, la banque centrale va alors donner le billet à la banque commerciale

et elle va débiter son compte, donc la monnaie centrale scripturale se compose en monnaie centrale

physique (papier), ce billet sera récupéré par la banque commerciale elle va le donner en débitant mon

compte c'est-à-dire qu’elle va m’enlever 100 Dhs en monnaie scripturale et elle va me donner 100 Dhs

de billets. On voie donc qu’il y a différence nette entre la monnaie au sens de la masse monétaire et la

monnaie au sens de la monnaie centrale, pourquoi ici on parle de monnaie centrale ? parce qu’il s’agit

d’une relation au sien de la sphère monétaire parce que seules les opérations qui mettent en jeu un

agent non financier d’un côté et agent financier de l’autre donnent lieu à la création de monnaie

lorsque l’opération met en jeu deux organismes financiers créateur de monnaie il s’agit d’une

opération qui porte sur la monnaie centrale, une opération interne, tant que les billets ne quittent pas

la sphère monétaire ou la sphère bancaire, il reste dans la sphère de monnaie centrale. Maintenant, la

banque centrale crée cette monnaie, elle a le monopole de la création. Cette création intervient à

propos de trois opérations : d’abord les crédits ou les concours aux banques commerciales, les avances

au trésor et l’achat de devises auprès des banques commerciales. Ces 3 opérations donnent lieu non

pas à la création de la monnaie au sens de la masse monétaire mais la à création de la monnaie au

sens de la monnaie centrale.

Les contreparties de la masse monétaire :

La création monétaire implique également la définition de ce que l’on appelé les contreparties

de la masse monétaire, parce qu’i y a les contreparties de la masse monétaire c’est la quantité de

monnaie qui circule et il y a les contreparties de la masse monétaire, ça veut dire quoi  ? C’est-à-dire

tout simplement qu’une banque chaque fois qu’elle réalise et effectue une opération de la création

monétaire automatiquement de l’autre côté du bilan, il y a les contreparties. Lorsqu’on se présente à la

banque pour demander un crédit et que la banque nous accorde le crédit, où ce qu’elle va

comptabiliser cette opération ? En Actif ou en passif ? En Actif, pourquoi ? Parce que si je suis une

banque et j’ai accordé un crédit, pour moi est-ce que c’est une dette ou une créance ? C’est une

créance que je dois la mettre en Actif, pourquoi ? Parce que je viens de récupérer une garantie et cette

garantie je vais la garder, je vais la mettre dans la partie créance, donc je comptabilise en Actif en

créances, et au même temps je comptabilise l’opération en Passif comme engagement à vous payer.

Cette opération de crédit affecte le bilan de la banque en Actif et en Passif, à partir de là on parle de

contreparties de la masse monétaire. Quelles sont ces contreparties de la masse monétaire ? C’est les

crédits à l’économie en parle sur les créances sur l’économie privée, créances sur l’Etat et créances sur

l’étranger. Chaque fois qu’on manipule une des ces 3 contreparties la masse monétaire augmente.

D’abord les créances sur l’étranger, elles sont composées de devises parce que plus on a de devises au

Maroc et plus la masse monétaire augmente. Si on a une créance sur l’Etat, chaque fois les banques de

même pour la banque centrale accordent des crédits à l’Etat automatiquement la masse monétaire est

appelée à augmenter, et en fin les crédits sur l’économie privée, chaque fois que les banques

commerciale accordent des crédits aux entreprises privés, aux ménages… automatiquement la masse

monétaire est appelée à augmenter.

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