Chapitre 3 création monétaire
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Notes du professeur MorchidChapitre 3 : La création monétaire
En ce moment, on est d’accord sur le fait qu’au Maroc comme ailleurs, on définie trois types de
monnaie :
- Monnaie divisionnaire : la monnaie divisionnaire, on la frappe النقود سك
- Billets de banque : la monnaie papier ou les billets de banque on les imprime
- Monnaie scripturale : la monnaie scripturale on la crée
Puisque le titre de ce chapitre c’est la création monétaire, donc il porte sur la monnaie
scripturale. Il ne s’agit pas d’une création monétaire physique, mais une création au sens comptable du
terme.
On va supposer que tout le monde possède une somme d’argent dans une banque, ce qu’on
possède en banque, on l’appelle comment ? La monnaie scripturale, pourquoi c’est monnaie scripturale
? Parce que tout en mettant une somme d’argent en banque, on peut payer par chèque ou par carte de
paiement, sachant que les chèques n’ont pas une monnaie, le chèque se n’est qu’un moyen qui facilite
la circulation de la monnaie scripturale existant dans un compte, donc avant d’émettre un chèque, on
doit s’assurer que notre compte est suffisamment provisionné en liquidité, si non le chèque sera sans
provision et automatiquement il y aura conséquence pénales. Maintenant, supposons que l’on est al
veille du mois de ‘‘ المعظم رمضان ’’ au Maroc, au mois de ‘‘ المعظم رمضان ’’ on dépense trop, on dépense
généralement dans ce mois le double de prix de ce que l’on dépense en moyenne a un mois ordinaire,
c’est tout a fait normale pour des raisons culturelles. Et les dépenses au début du mois de رمضان‘‘
sont généralement en espèce, c'est-à-dire que les agents économiques auront tendance à se ’’المعظم
représenter auprès de leurs banques pour récupérer la liquidité, ça veut dire que chaque fois qu’un
client se présente pour retirer son argent, la banque va lui donnée des billets en liquidant son compte,
par ex on va prendre Mr. X, il a un compte dans la partie crédité est de 1000 Dhs qui s’est présenté
pour retirer 500 Dhs, la banque va lui donnée 500 Dhs en billets maintenant on a 500 Dhs en billets et
500 Dhs en monnaie scripturale, chacun des agents économiques fera de même parce que le
lendemain les agents économiques se présentent sur le marché pour acheter des biens et services
qu'est ce passera demain? La quantité de billets en circulation va augmenter mais parallèlement la
quantité de la monnaie scripturale va chuter parce que chaque que l'on sort de la liquidité dans une
banque, automatiquement les comptes sont débités, et si les comptes sont débités la quantité de la
monnaie scripturale diminué. On prend un autre client Y qui a par ex sur son compte bancaire 800dhs
et qui s'est présenter à la banque pour retirer 800dhs, donc son compte en monnaie scripturale sera
soldé, il n'a plus de monnaie scripturale et c'est son droit ; pourquoi ? Parce que les formes de monnaie
sont parfaitement substituables, c'est leurs droits et si ils veulent avoir de la monnaie scripturale c'est
également leurs droits. Le lendemain la quantité de billets en circulation va augmenter et la quantité
de la monnaie scripturale va diminuer. Est-ce que la masse monétaire à augmenter ? Non, la masse
monétaire est toujours la même qu'est ce qui a changer ? C'est sa composition : on a moins de
monnaie scripturale et plus de monnaie fudiciaire. A la fin de la journée ce qu'on a retiré auprès de
nous banque sera entre les mains de qui? Les commerçants n'est ce pas ? Que va faire les
commerçants avec cette liquidité ? Est-ce qu'ils vont garder la liquidité à leurs maisons ? Généralement
ils déposent leurs argents dans un compte bancaire. Donc dés le lendemain les commerçants vont
déposer de l'argent en leurs comptes bancaires. On voit que les banques avaient subie la veille une
sortie importantes des billets mais dé le lendemain elles avaient récupérer leurs billets. Donc, c'est la
logique de circulation des billets de banque et des pièces c'est-à-dire que les billets sont mis à la
Travail fait par : Wissal & Hicham 1
Notes du professeur Morchiddisposition des clients, ces clients ne récupèrent pas les billets pour les laisser dormir ils les récupèrent
pour effectuer des achats, les commerçants déposent ces billets la suite au système bancaire; donc les
banques retrouvèrent rapidement les billets de banques ce qu'ils fau retenir que la quantité des billets
et des pièces qui circulent en fonction des besoins de l'économie; avant la quantité des billets et des
pièces est dégager uniquement sur le stock d'or disponible. Aux cours de plusieurs année, les systèmes
en changer et aujourd'hui la quantité des billets et des pièces en circulation est liée uniquement aux
besoins de l'économie. Ça veut dire quoi ? C'est-à-dire que si les agents économiques qui possèdent
préalablement des comptes bancaires désir avoir des billets, c'est leurs droits, on doit leurs données
ces billets donc si on prend un billet de 20dhs on va trouver qu'il change de main un certain fois au
cours de l'année c'est-à-dire que ce billet retrouve la banque plusieurs fois au cours de l'année, donc
les billets quittent la banque centrale pour la banque commerciale et juste après pour l'économie et par
la suite de l'économie vers les banque commerciale, des banque commerciale vers la banque centrale,
de cette dernière vers les banques commerciale et ainsi de suite. La monnaie fiduciaire ne pose pas un
problème par ce qu'on fait sa production à''دار السكة '' l'hôtel de monnaie au Maroc, ils sont par la suite
récupérer par la banque centrale, si les banques commerciales désirent des billets. Elles y auront les
récupérer auprès de la banque centrale, cette dernière ne dira jamais non, donc la banque centrale va
remettre des billets au banques commerciales on débitant leurs comptes, les banques commerciales
vont ces billets et les agents vont se présenter auprès de leurs banque pour récupérer ces billets, donc
les comptes des agents économiques seront débités dé le lendemain l'argent que les agents
économique on récupérer sera dépensé il sera donc récupérer par des commerçants ces dernier vont
alimenter leurs comptes bancaires, les banques donc vont récupérer ces billets, en fin de journée ils
vont les déposer à la banque centrale et ainsi de suite. On est donc dans un système de rotation. On ce
qui concerne la monnaie scripturale, elle obéit a une autre logique ex: on est dans une banque BMCI
par ex et on a 3 clients, on va considérer que pour le moment que les trois clients sont soldés. Le 1 èr
client X va se présenter à la banque avec 10000 Dhs en billets, il est là pour alimenter son compte
bancaire, il possède normalement la monnaie fiduciaire. Le banquier va récupérer cette somme
d'argent, il va tout simplement manipuler pour se connecter sur le compte du client et juste après il av
inscrire dans la partie crédit du compte client la somme de 10000 Dhs. Le client va quitter donc la
banque et il a effectué un dépôt à vue. Est le client possède toujours les 10000dhs ? Oui, mais sa forme
qui a changé avant, il avait 10000 Dhs fiduciaire maintenant il a 10000dhs en monnaie scripturale, il
peut toujours payer tranquillement soit par chèque soit par carte. En déposant les 10000dhs sur son
compte bancaire, est ce que la quantité de monnaie à changer ? Est-ce que le stock de monnaie à
bouger ? Le stock de monnaie est toujours le même c'est sa forme qui a changé. Donc, qu'est ce qui
c'est passé sur le plan masse monétaire? +10000 Dhs scripturale -10000dhs de billets de banque. Et
les 10000 Dhs que la banque à récupérer, ils sont toujours là mais ces 10000 Dhs ne portent plus le
nom de monnaie, ils portent dorénavant le nom de monnaie centrale. Pourquoi ces billets ne sont plus
comptabiliser comme monnaie ? Ils sont exclus dans la masse monétaire parce que si c'est le cas, on
aura une double comptabilisation : on aura 10000dhs comptabilisé 2 fois, une fois sous forme d'une
monnaie scripturale et une deuxième fois sous formes des billets. Mais ce qui se passe souvent Mr. X
va déposer 10000dhs, quelqu'un va venir juste après pour demander une somme d'argent de
10000dhs. Alors qui ce qu'on va faire au niveau de la comptabilité ? On va débiter son compte, on va
lui enlever 10000dhs en monnaie scripturale et lui donnée 10000dhs de billets. Ici il n'y a pas création
Travail fait par : Wissal & Hicham 2
Notes du professeur Morchidmonétaire, c'est une opération qui consiste en la transformation d'une forme de monnaie en d'autre
forme de monnaie. Supposons que Mr. X va se présenter à la banque pour retirer son argent, donc le
banquier va lui enlever les 10000dhs de monnaie scripturale et il va lui donner à la place de cette
quantité de monnaie 10000 de monnaie fiduciaire. Le stock de monnaie est toujours le même mais sa
forme qui change. Alors la 1ère idée à retenir c'est que les opérations de dépôts et de retrait n'affectent
pas la quantité de monnaie en circulation, elles affectent uniquement la composition de la masse
monétaire, avec les dépôts, on a un peu plus de monnaie fiduciaire et un peu moins de monnaie
scripturale.
Maintenant, on va supposer un 2ème client Mr. Y, il va se présenter à sa banque pour demander
un crédit de 10000dhs. Donc comment il sera comptabilisé dans les opérations de la banque? Est-ce
qu'il va débiter le compte du client, où il va le crédité, la banque va créditer le compte de son client Y.
on a parfaitement raison de dire qu'on va débiter le compte de client par ce qu'on a une logique de
comptabilité mais pour la banque c'est un peu différent ? Pourquoi ? Parce qu'un compte est crédité
lorsqu'on veut montrer au client qu'il possède de l'argent. Ici c'est une opération de création monétaire,
parce qu'il n'avait aucun sou à la banque, cette dernière qui lui a donné 10000dhs c'est-à-dire la
banque a fait la création de la monnaie scripturale. Supposons que la banque ne possède dans sa
caisse que les 10000dhs déposé par Mr. X et que les deux clients se présentent dé le lendemain pour
demander la transformation de monnaie scripturale en billets, normalement on va dire que la banque
sera coincée dans ce cas, cette dernière va compter sur les dépôts des autres clients, si non et on pure
de cas la banque va utiliser la garantie que Mr. Y lui a donné pour s'endetter auprès de la banque
centrale. On dit que la banque centrale est la banque de dernier ressort (=pouvoir, compétence), c'est
la dernière institution qui intervient pour alimenter les banque en liquidité. Donc la banque à moi c'est
la banque commerciale et la banque de ma banque c'est la banque c'est la banque centrale. Donc, ici
la banque à créer de la monnaie scripturale en monétisant une reconnaissance de dette. Cette création
monétaire n'est pas définitive elle est temporaire, provisoire, par ce que lorsque la banque accorde à
son client un crédit, est ce qu'il est un crédit gratuit? Non, il va lui rembourser tôt ou tard. Donc,
lorsqu'on accorde un crédit c'est la création monétaire et lorsque le client rembourse c'est la
destruction monétaire.
On va prendre un troisième client Mr. Z , il est à la banque n'on pas pour effectuer un dépôt ni
pour demander un crédit, il est la avec des devise 1000€ et supposons que le taux de change 1€ =
12dhs, il va donc remettre 1000€ à sa banque, cette dernière av se charger de mettre les 1000€ en
dirhams dans son compte bancaire, donc il va créditer le compte du client non pas par 1000€ mais par
12000dhs, parce que la comptabilité bancaire est on dirhams, est ce que Mr. Z a cette somme d'argent
12000dhs ? On av dire oui mais sous forme d'euro, c'est vrai l'euro est ce qu'il est comptabilisé dans la
masse monétaire marocaine? Est-ce qu'il est comptabilisé dans le stock de monnaie qui circule au
Maroc? Il est comptabilisé dans le stock de monnaie de l'euro est alors c'est la raison pour laquelle
l'euro doit trouver rapidement sont économie d'origine. Ça se fait au Maroc comme partout dans le
monde chaque semaine. Au Maroc la banque centrale est tenu de récupérer une bonne partie de
devise récupérer par les banque par les banques et ces devise seront transformer par la suite
transformer vers leurs économie d'origine. Donc il s'agit d'une création parce que Mr Z n'avait pas
12000dhs avant. La différence entre la création monétaire de Mr Y et celle de Mr Z c'est que la 1ère est
une création monétaire temporaire provisoire et le client est appelé a rembourser par contre la 2ème
Travail fait par : Wissal & Hicham 3
Notes du professeur Morchidcréation, lorsqu'un client se présente ces devise à sa banque, est ce qu'elle va lui obligé un jour pour
racheter ces devise ? Non, c'est une création monétaire définitive. Ici, on dit que banque crée de la
monnaie nationale en monétisant une monnaie étrangère lorsqu'un client se présente pour acheter des
devises auprès de la banque, on parle dans ce cas là de la destruction monétaire et alors le stock de
monnaie diminue.
Donc la création monétaire s'opère sur 2 opérations : l'accord des crédits par le système
bancaire et l'achat de devises par le système bancaire.
En effet, il y a 4 agents, 4 acteurs qui créent la monnaie :
- Les banques commerciales N°1
- La banque centrale N°3
- La poste N°2
- Le trésor N°2
Qui crée le plus de la monnaie ?
Se sont les banques commerciales qui créent au Maroc comme ailleurs plus de 90% de la
monnaie qui circule sous forme scripturale.
La banque centrale c’est un organisme qui monopole la fabrication et de gestion des billets
de banque, mais l’essentiel de la monnaie en circulation provient des banques commerciales. Pourquoi
la banque centrale ne crée pas beaucoup de monnaie scripturale ? Parce qu’elle ne provient pas
beaucoup des relations avec les membres de l’économie, parce que pour que l’on puisse parler de la
création monétaire, il faut absolument que l’opération met au jeu entre agents : un agent monétaire,
créateur de monnaie et un agent non financier. Ça veut dire que le demandeur doit être un agent non
financier et l’offreur de monnaie doit être un agent financier, ce qui fait lorsqu’un agent se présente
pour accorder un crédit à une autre, ce n’est pas de la création monétaire, lorsqu’une banque accorde
un crédit à une autre banque, ce n’est pas de la création monétaire. On parlera de la création
monétaire que lorsque la monnaie entre en circulation. On lorsqu’une banque accorde un crédit à une
autre banque, la monnaie reste circule dans le système bancaire donc c’est de la monnaie centrale et
non plus scripturale.
Récapitulation :
On a annoncé une note introductive un certain nombre de principes fondamentaux régissant les
mécanismes de création monétaire. Ainsi, on avait annoncé un premier temps que les trois formes de
monnaie font l’objet de trois opérations différentes : les pièces ou la monnaie divisionnaire on les
frappes, la monnaie papier c'est-à-dire les billets de banque on les imprime et la monnaie scripturale on
la crée, donc il s’agit d’une création au sens comptable du terme. La monnaie scripturale ce n’est rien
d’autre que l’ensemble des avoirs en comptes créditeurs à vue auprès des organismes financiers à
habilité à gérer les comptes : les banques commerciales, la banque centrale, le trésor et la poste. La
création monétaire c’est une création qui porte exclusivement sur la monnaie scripturale, c’est la base
des autres formes de monnaie, en d’autres termes, le système bancaire crée la monnaie scripturale à
travers un simple jeu de compte, si maintenant le client désir avoir les billets de banque ou les pièces à
la place de cette monnaie scripturale c’est son droit et la banque doit être en mesure d’honorer cette
engagement vis-à-vis son client mais là aussi comme on avait précisé cette opération ne dérange
aucunement les banques. Pourquoi ? Parce que les banques font face à la sortie de billets aujourd’hui
(le vendredi), mais ces billets reviennent après (le lundi), parce que lorsqu’on retire l’argent est
Travail fait par : Wissal & Hicham 4
Notes du professeur Morchidrécupéré par les commerçants. Que font les commerçants avec ces billets ? Ils les utilisent pour
alimenter leurs comptes bancaires. Donc, le billet lorsqu’il entre en circulation, il ne tarde pas
généralement à revenir au système bancaire.
Le 2ème principe ou idée c’est que l’opération de création de monnaie de création de monnaie
scripturale s’effectue à issu de deux opérations : les crédits à l’économie ce qui fait que chaque fois
qu’une banque ou une autre institution financière habilitée à gérer les comptes accorde un crédit à l’un
des clients non financier, automatiquement la masse monétaire augmente. Exemple : par exemple un
client se présente aujourd’hui dans une banque pour demander un crédit de 5000 dhs, et que la
banque a accepté son dossier, elle va automatiquement créditer son compte. On va donc lui donner
5000 dhs sous forme de monnaie scripturale, cette somme d’argent n’était pas là auparavant cette
personne n’avait aucun sou avant de se présenter à la banque pour demander un crédit, la quantité de
la monnaie en circulation augmente de 5000 dhs sous forme scripturale. Si maintenant ce client désire
avoir les billets à la place de cette monnaie scripturale - c’est son droit – dans ce cas là, la banque
préalablement avait crédité son compte de 5000 dhs, donc le client va retirer les billets et son compte
va être débité de 5000 dhs, c'est-à-dire qu’on va diminuer la monnaie scripturale et on va remplacer
par la monnaie fiduciaire. La 2èle opération, c’est l’achat des devises : chaque fois que le système
bancaire achète les devises auprès des agents non financiers, automatiquement on crée l’équivalence
de la monnaie étrangère en monnaie nationale. Ainsi, l’opération inverse est possible, c'est-à-dire
quoi ? Lorsque le client rembourse sa dette on parle de la destruction monétaire au sens comptable.
Lorsque maintenant un client se présente non pas pour vendre des devises à sa banque mais plutôt
pour les acheter on parle également de destruction monétaire.
Donc, il y a création monétaire lorsque la masse monétaire augmente et il y a destruction
monétaire lorsque la masse monétaire diminue.
Le 3ème principe, m’opération de création monétaire implique forcément la mise en circulation
d’une nouvelle quantité de monnaie, si une nouvelle quantité de monnaie n’est pas injectée en
circulation et que la masse monétaire augmente on ne pas parlé de création monétaire et l’idée à
retenir qu’il faut retenir chaque opération de dépôts n’affecte aucunement la monétaire et chaque
opération de retraits n’affecte pas non plus la masse monétaire. Autrement, dit les dépôts et les
retraits n’ont aucun effet sur la quantité de monnaie en circulation, mais ils ont un effet sur la structure
de la masse monétaire en circulation. Exemple : lorsqu’un client se présente pour déposer 5000 dhs,
sur compte bancaire. Que va faire sa banque ? Elle va créditer son compte, elle va donc lui donner la
monnaie scripturale et elle va récupérer en contre partie la monnaie fiduciaire. Est-ce que la masse
monétaire va changer ? Non, c’est sa structure qui a changé, c'est-à-dire qu’après cette opération de
dépôts de 5000 dhs, on aura + de 5000 dhs de monnaie scripturale dans l’économie et - 5000 dhs de
monnaie fiduciaire. L’opération de retrait, supposons un client qui se présente à sa banque pour retirer
10000 dhs, il avait donc 10000 dhs en monnaie scripturale. La banque va lui donnée 10000 dhs de
billets et elle va solder son compte. La banque va retrancher 10000 dhs de monnaie scripturale et va
lui donnée à sa place 10000 dhs en billets, là aussi la masse monétaire est toujours la même sa
structure changé dans le sens opposé, c'est-à-dire on aura 10000 dhs de billets en plus et 10000 dhs
de monnaie scripturale en moins, et d’ailleurs au Maroc, on a ce que l’on appelle la saisonnalité de la
circulation monétaire ou encore les événements saisonniers. Quels sont ces événements saisonniers ?
Le mois de RAMADAN, األضحى la rentrée scolaire, le mois d’Août (effet vacance)… et pour ces ,عيد
Travail fait par : Wissal & Hicham 5
Notes du professeur Morchidévénements le marocain a souvent tendance à payer en espèce donc il récupère plus de billets.
Lorsque les marocains récupèrent plus de billets dans ces périodes creuses, on aura tendance à croire
que la masse monétaire va augmenter ! Au fait, la masse monétaire est toujours la même. Cette
opération entraîne uniquement la transformation de la monnaie scripturale en billets pour effectuer
leurs transactions. Les commerçants récupère ces billets, ils vont par la suite les déposer à leurs
comptes bancaires, cette fois ces banques récupèrent les billets, elles vont les déposer dans leurs
comptes à la banque centrale. Donc, l’essentielle c’est que le même pique des billets est atteint un
moment donné, généralement au bout d’une journée à 2 jours maximum on rétablie l’équilibre.
Pourquoi ? Parce que le billet de banque implique la rotation et puisqu’il implique la circulation et pour
des raisons en particulier de sécurité, il retrouve facilement et rapidement le système bancaire.
Un autre principe, c’est pour que qu’on puisse parler de la création monétaire, il faut
absolument que les opérations soit de crédit soit de devise met en jeux deux agents différents : un
agent financier créateur de monnaie et un agent non financier.
Ainsi, lorsque un agent non financier accord un crédit à un agent autre non financier ce n’est
pas de la création monétaire. Exemple : mon papa me prête 5000 dhs ce n’est pas de la création
monétaire parce qu’il va me donnée une monnaie qui existe déjà. De même, lorsqu’une banque accord
un crédit à une autre banque ce n’est pas de la création monétaire parce que cette opération vise pas
à accroître la quantité de monnaie en circulation mais elle vise à accroître la monnaie centrale c'est-à-
dire la monnaie qui circulent uniquement entre les banques. Les billets qui circulent entre les banques
ne sont pas comptabilisés sans la masse monétaire parce que si non on aura une double
comptabilisation. Exemple : Mr. X possède 100 dhs en billets, ces 100 dhs il peut les utiliser pour
l’achat d’un certain nombre de biens et services, pour une raison de sécurité Mr. X décide les déposer
dans son compte bancaire, ce dernier sera crédité, la banque lui a donné 100 dhs de monnaie
scripturale et elle prélevé 100 dhs de billets. Mr. X avait auparavant 100 dhs de billets il les possède
toujours mais leur structure a changé, ils deviennent 100 dhs de monnaie scripturale. Mr. X peut
toujours l’utiliser en payant par chèque ou par carte bancaire, comme il peut se présenter à tout
moment pour retirer ses billets et obtenir nouveau la monnaie fiduciaire.
Maintenant, ce billet qui a été déposé auprès de la banque, est ce qu’il est encore comptabilisé
dans la masse monétaire ? Non, parce que si on continue à la comptabilisation, 100 dhs sera
comptabilisée deux fois : une forme de billets qui entre dans le stock de la banque disparaît de la
circulation est absurde. Ce billet qui entre dans le stock de la banque disparaît de la circulation parce
qu’il a été remplacé par 100 dhs en monnaie scripturale et c’est la raison pour laquelle, on lui trouvé un
nom sur le plan comptable : c’est la monnaie centrale, on l’appelle également monnaie de haute
puissance ou tout simplement la liquidité bancaire. Juste après, Mr. Y qui a déjà 200 dhs dans son
compte bancaire et il est là pour récupéré 100 dhs et son banquier lui a donné les 100 dhs déposés par
Mr. X, qui ce qu’il va faire sur le plan comptable ? Il va débiter le compte Mr. Y, il va donc lui enlever
100 dhs de monnaie scripturale, et les opérations se font de cette manière là, c'est-à-dire qu’il est très
difficile de dire voilà les billets qui restent à l’intérieur de la banque, parce que les billets impliquent la
rotation, on n’est pas dans une logique statique, figée… les billets changent d’une main rapidement :
les billets des uns on les met à la disposition des autres ainsi de suite.
Un dernier principe qu’on doit le retenir, c’est que la responsabilité et l’initiative de la création
monétaire est partager entre deux partie : l’offre et la demande.
Travail fait par : Wissal & Hicham 6
Notes du professeur Morchid Si maintenant, un client se présente avec un bon dossier de crédit et que la banque rejette son
dossier, est ce qu’il aura de la création monétaire ? Non, parce l création monétaire émane d’une
seule partie c’est le demandeur. Si maintenant, les banques possèdent de la liquidité, elles sont prêtes
à accorder des crédits même à 0% si les clients ne sont pas là, est ce que les banque vont crées la
monnaie ? Absolument non. Donc, ce qu’il faut retenir de cette histoire c’est que même les agents non
financiers ont un grand rôle à jouer dans le processus de création monétaire parce que c’est a travers
leurs comportements de demandeurs qu’entre autre l’ampleur de la création monétaire varie d’une
économie à l’autre. Sachant pertinemment que ce n’est pas la banque centrale qui est responsable
d’une grand partie de la masse monétaire, la banque centrale au Maroc crée moins de 3% de la
liquidité de monnaie qui circule. La quasi-totalité de la monnaie qui circule est origine des banques
commerciales. Pourquoi ? Parce que ces banques commerciales qui entretiennent des relations avec le
grand public. Maintenant les gens qui demandent les crédits, est-ce qu’ils s’adressent aux banques
commerciales ou à la banque centrale ? Aux banques commerciales naturellement. Donc, la relation de
la banque centrale avec le grand public est limitée de même pour le trésor. C’est vrai que ce que
créent les banques commerciales c’est uniquement la monnaie scripturale parce qu’elles n’ont pas le
droit de fabriquer les billets et les pièces, la banque centrale, elle a le monopole d’imprimer les billets
et de frapper les pièces, mais elle n’a pas le droit de les injecter en circulation. Or, la monnaie qui ne
circule pas, elle n’aura considéré comme monnaie. Quand est ce que la banque centrale injecte les
billets et les pièces ? C’est en fonction de la demande des banques commerciales, et quand est ce que
les banques commerciales se présentent à la banque centrale pour demander d’injecter la monnaie en
circulation ? Lorsque les clients se présentent pour demander les billets à la place de la monnaie
scripturale. Donc, finalement qui est celui qui mène la danse, quel est celui qui détient la clé de la
création monétaire ? C’est l’agent non financier.
I. Rôle des banques commerciales dans la création monétaire :
Ici, on peut imaginer deux scénarios : un scénario où le système bancaire est simplifié est un
scénario ou le système bancaire est complexe.
i. Un système bancaire simplifié :
C’est un système qui comporte une banque, une seule banque. Dans un système bancaire
simplifié la création monétaire est infinie, c'est-à-dire qu’elle n’a pas de limites.
Crédits
Cette création prend la forme de : Achats de devises
Achat d’autres actifs non monétaires
Si on prend un système où il y a qu’une seule banque et que toutes les transactions se font en
monnaie scripturale. C'est-à-dire que les agents économiques n’auront jamais besoin des billets, parce
que à chaque fois, ils utilisent les paiements par chèque ou par carte. Dans ce cas là, la banque unique
dans ce système peut se permettre de créer de la monnaie à l’infini. C’est-à-dire il n’y a pas de limites,
pas de contrôle, et cette création monétaire va s’opérer chaque fois qui a un crédit à l’économie.
Chaque fois que la banque achète de devises auprès des agents économique et chaque fois que l’agent
économique se permet à l’achat d’un actif quelconque par exemple pour l’achat d’un immeuble on va
créer la monnaie parce qu’on va payer en monnaie scripturale, mais ce système est système fictif. Ce
système avait existe à un moment donné dans le monde communisme au vrai sens du terme on est au
fait dans ce système. Dans un système communisme les banques sont des banques de l’Etat, il n’y a
Travail fait par : Wissal & Hicham 7
Notes du professeur Morchidpas de banque privée, les magasins sont également de l’Etat même l’épicier c’est un agent de l’Etat,
les consommateurs sont tous fonctionnaires personne ne travail dans le privé. Un fonctionnaire reçoit
son salaire à travers un jeu de compte, son compte sera crédité à la fin du mois, il va payer par chèque
dans les magasins de l’Etat. Que font les magasins de l’Etat ? Ils remédient les chèques à la banque, la
banque d’Etat. Au sein de la banque d’Etat tout le monde est client. Qu’est ce qu’on va faire ? On va
débiter le compte du client et on va créditer le compte de magasin de l’Etat et ainsi de suite. Lorsque le
client se présente pour demander un crédit on va créditer son compte, on va lui donné l’argent, avec
cette agent il va se procurer un appartement auprès de qui ? Auprès de l’Etat et ainsi de suite. Est-ce
qu’on aura besoin de billets dans ce système ? Non, le besoin de billets dans un système monétaire
tend vers 0, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle dans un système communisme ou de même dans le
système socialiste, on ne connaît pas la crise financière et la crise monétaire. C’est aujourd’hui que le
système connaît la crise financière, par ce que la crise financière et liée au système capitaliste, au
système libérale ; le système libérale est conçu de telle manière à ce que des failles apparaissent de
temps en temps sous forme de crise, par contre dans le système socialiste fermé ce type de crises ne
peut jamais déclencher. C’est vrai qu’il s’agit là d’un avantage mais inconvénient dépassent largement
ses avantages c’est la raison pour laquelle qu’il faut retenir de toute cette histoire c’est que si on prend
une économie fictive où il y a une seule banque et que tous les agents utilisent la monnaie scripturale,
la création monétaire n’a pas de limites, elle s’opère chaque fois que l’on accorde des crédits à
l’économie, chaque fois que l’on achète des devises auprès des agents économique et chaque fois
également que l’on achète des actifs non monétaire.
ii. Un système complexe :
C’est un système différentie et hiérarchisé : c’est quoi différentie ? C'est-à-dire qu’on plusieurs
institutions financiers : les banque, la poste, le trésor, les sociétés de financement,… et c’est quoi
hiérarchisé ? C'est-à-dire qu’on a une banque centrale qui contrôle les opérations monétaires. Ce
système complexe est naturellement réel. Dans ce système, la création monétaire s’opère toujours à
travers les crédits et l’achat de devises, mais cette création comporte des limites : c'est-à-dire que
dans ce système les banque ne peuvent pas se permettre de s’amuser à créer de la monnaie à droite
et à gauche, elles ont certain pouvoir de création monétaire mais il reste limité. Une autre manière de
dire les choses, au Maroc comme n’importe dans quel pays au monde les banques commerciales ont
privilège, ont l’habilité, ont comme fonction principale la création de la monnaie à l’issu des opérations
de crédit à l’économie et à l’issu des opérations d’achat des devises auprès des opérations
économiques, mais les banques ne peuvent pas se permettre de créer la monnaie à l’infini. Il y a un
certain nombre de contrainte, un certains nombre d’obstacles que limitent le pouvoir de création
monétaire des banques commerciales. Se sont ces limites qui font que les banques cherchent
généralement à gérer au mieux la liquidité de telle manière à continuer à exercer l’activité selon les
règles. Maintenant, quelles sont ces limites ? On a deux limites :
a. Les banques commerciales ne peuvent pas émettre les billets (qui ont la matière
première). Pour produire des tables on a besoin de matière première (le bois), pour produire un livre on
a besoin de matière première (papier), la monnaie scripturale est une monnaie écrite mais sa création
ne nécessite pas la matière première.
Explication : un client Mr. X se présente auprès d’une banque pour demander un crédit de
10000 dhs la banque a exprimé que le dossier de Mr. X est suffisamment solide (avec beaucoup de
Travail fait par : Wissal & Hicham 8
Notes du professeur Morchidgarantie) donc il n’y a pas de raison pour rater cette opportunité. Comment la banque va donner cet
argent à Mr. X ? Mr. X a certainement un compte, la banque va tout simplement créditer son compte
par 10000 dhs et juste après elle va lui appeler pour lui dire que son dossier a été accepté et qu’elle a
développé pour lui la somme de 10000 dhs, donc Mr. X peut précipiter rapidement pour récupérer cette
argent sous formes de billets comme il peut naturellement continuer à payer par chèque ou par carte.
L’essentiel c’est que la banque a donné à Mr. X 10000 dhs, une somme d’argent qui n’était pas là en
circulation avant : c’est la création monétaire.
Maintenant, supposons que la banque a accordé a Mr. X 10000 dhs et que ce dernier s’est
présenté immédiatement pour demander les billets, si la banque ne possède pas des billets et si les
autres banques refusent de prêter cette somme d’argent en billets n’alimente pas cette banque en
liquidité, cette banque sera coincée, elle n’aura pas de possibilité d’honorer son engagement vis-à-vis
leurs clients, c’est donc difficile à vivre pour les entreprises en particulier la banque. Les banques
n’aiment jamais tomber dans cette situation d’incapacité d’honorer leurs engagements vis-à-vis leurs
clients, donc ce qui fait le banquier ne permettra de créditer le compte du client qui a le dossier solide
par les garanties et que la banque possède de la liquidité, parce que lorsque la banque va créditer le
compte, elle ne s’est jamais quand est ce les clients vont se présenter pour retirer les billets et alors
pour des raisons de sécurité, on préfère généralement d’avoir de la liquidité à côté. Donc, plus les
banques possèdent de la liquidité et plus la marge de création monétaire augmente. Pourquoi ? Parce
que dans ce cas là on la matière première nécessaire, on octroie la monnaie scripturale sous forme de
crédits mais comme les agents économiques peuvent se présenter à tout moment pour demander la
transformation de la monnaie scripturale en billets et des pièces et puisque la banque doit être prête à
honorer son engagement par rapport à ce type d’opérations. Ici sou la banque centrale à le monopole
de fabrication des billets et de pièces et puisque la banque centrale possède ce monopole, elle est
naturellement au dessus de toutes les banques commerciales parce qu’elle possède quelque chose qui
est chère aux banques à savoir cette matière première et elle est l’unique acteur qui possède cette
matière première aucun autre acteur dans l’économie n’a le droit d’émettre les billets et les pièces sauf
la banque centrale et puisque seule la banque centrale privilège, à ce monopole, elle est naturellement
mieux placée pour contrôler l’activité de toutes les institutions financières.
b. Les banques commerciales subissent les fuites naturelles et artificielles :
i. Les fuites artificielles : c’est ce que l’on appelle dans le jargon monétaire la
politique de réserves obligatoire. Cette notion de réserves obligatoires est appliquée pratiquement
dans toutes les nations qui possèdent une banque centrale. En quoi consistent les réserves
obligatoires ? C’est une obligation faite aux banques commerciales de déposer une partie de leurs
dépôts dans un compte gelé à la banque centrale pour financer les crédits. Supposons que le taux de
réserves obligatoire est 0%, dans ce cas là la banque commerciale peut se permettre d’utiliser tous les
dépôts de la clientèle pour financer les crédits. Supposons maintenant que le taux est de 20%, si une
banque a récupéré 100 dhs de dépôts normalement elle a le droit d’accorder 100 dhs de crédits mais
lorsque le taux de réserve obligatoire est de 20%, la banque va prélever à son client (voler, spooler) 20
dhs, elle va le laisser que 80dhs. Si maintenant le taux de réserve obligatoire augmente est de 50%, la
banque dans ce cas là va prélever à son client la moitié des dépôts soit 50 dhs.
Alors, on comprend que plus le taux de réserves obligatoire augmente plus le pouvoir de
création monétaire des banque diminue (corrélation négative). Au Maroc, le taux de réserves
Travail fait par : Wissal & Hicham 9
Notes du professeur Morchidobligatoires il y a quelque mois était de 14% puis l’on a amené à 10% puis à 8%, il y a 15 jours on l’a
ramené à 10%, aujourd’hui le taux de réserve obligatoires au Maroc est de 6%. Pourquoi on a ramené
le taux de réserves obligatoires à 6% ? Parce qu’avec la crise financière qui a secoué pratiquement
toute la planète, les banques avaient beaucoup de difficultés à mobiliser la liquidité, et puisque les
banques ont un problème de liquidité même au Maroc, la solution entre autre décidée par la banque
centrale c’est réduire le taux de réserves obligatoires a fin de permettre aux banques commerciales de
continuer à utiliser une bonne partie des dépôts de la clientèle. Il s’agit donc d’une limite artificielle,
parce que la banque centrale détient donc la clé de la création monétaire.
ii. Fuites naturelles : Exemple : une banque vient d’accorder un crédit à son client de
nombre de 10000 DHs lorsque le client obtient ce crédit et donc son compte est crédité, il y a ici 3
possibilités : 1 ère possibilité : l’argent reste a l’intérieur de la banque. Quand est ce que l’argent reste au
sien de la banque ? Lorsque ce client bénéficiaire de crédit de 10000 DHs met un chèque de 10000 DHs
pour payer une autre personne qui est un client de la même banque et qui va le déposer pour
l’encaissement. Le banquier va constater que les deux parties l’émetteur et le bénéficiaire disposent
d’un compte auprès de la même banque que va faire le banquier ? il va débité le compte dd l’un et
crédité le compte l’autre. Est-ce que l’argent va quitter la banque dans ce cas ? Non, et c’est ce
qu’aiment les banques généralement les banque. Donc, les banques aiment ce type de situation.
Pourquoi ? Parce que ce cas là, les banques gagnent des intérêts sur rien du tout. 2 ème possibilité : la
monnaie est transformée en billets, c'est-à-dire que le client se présente pour demander la conversion
de la monnaie scripturale en billets (1èr cas de fuite). 3 ème possibilité : la monnaie crée est virée (change
complètement de direction) vers un autre circuit. Exemple : un client X a utilisé le chèque de 10000
DHs pour payer un autre client Y qui dispose d’un compte auprès d’une autre banque. Dans ce cas là,
ce dernier va présenter le chèque à sa banque, et sa banque va demander à la banque de Mr. X
d’effectuer le transfert de 10000 DHs (2ème cas de fuite).
Donc, dans deux cas sur trois (2/3) la banque subie une fuite naturelle, une sortie de billets en
circulation, soit vers une autre banque ou un autre réseau comme la poste et le trésor. Alors, on
comprend finalement que la banque ne peut se permettre de créer de la monnaie que lorsqu’elle arrive
a géré ce type de fuites, concrètement, cela veut dire que les banque doivent se préparer au
changement de comportement des agents économiques.
Pour le moment, ce qu’il faut retenir de toute cette histoire c’est que les pouvoir de création
monétaire des banques dans un système hiérarchisé et différencie est limité. Cette limite provient
d’abord de fait que les banques non pas le droit d’imprimer les billets qui constituent la matière
première nécessaire à la création de la monnaie scripturale, seule la banque centrale possède ce
monopole et que les banques commerciales subissent deux catégorie de fuites : les fuites naturelles et
les fuites artificielle on comprend donc naturellement des difficultés à honorer leurs engagements vis-
à-vis leur clientèle.
Dans la pratique, il y a deux scénarios par rapport à la gestion de la trésorerie de la banque : le
premier c’est que les dépôts des clients dépassent les retraits. Si les dépôts des clients dépassent les
retraits pour une banque, on dira que cette banque à un excédant de trésorerie. Lorsque maintenant,
les dépôts des client sont inférieur aux retraits on dira que la banque a un déficit de trésorerie. Lorsque
la banque enregistre un déficit de trésorerie, elle censée équilibré cette trésorerie, comment ? En
s’adressant au marché monétaire, ça veut dire quoi ? C’est-à-dire que la banque qui subie trop de
Travail fait par : Wissal & Hicham 10
Notes du professeur Morchidsortie de billets par rapport aux entrées de billets, elle doit s’endetter quelque part afin de continue à
assumer sa fonction vis-à-vis ses clients qui sont là pour demander des retraits de billets. La banque
commerciale en déficit a le choix de s’adresser aux banques commerciales ou à la banque centrale a
fin de s’endetter.
Maintenant, la banque qui a les dépôts dépassent les retraits est ce qu’elle a intérêts à laisser
les bras croisées ? Non, parce que la banque n’a pas intérêts de se retrouver avec trop de trésorerie
parce que sinon c’est un coût d’opportunité énorme. Que va faire la banque pour gagner sa vie ? Le
commerce de l’argent. Donc, que va faire la banque exèdentaire ? Elle va prêter cet argent à la banque
déficitaire. Le lendemain, la banque déficitaire deviendra peut être exèdentaire et s’elle qui va prêter
aux autres banques et ainsi de suite. De toute façon, dans le système complexe, hiérarchisé et
diversifié, les banques sont solidaires entre elles. Les banques n’ont pas intérêt de laisser tomber une
banque confrère. D’ailleurs, on l’appelle la banque confrère et non pas la banque concurrente.
Concrètement cela veut dire qu’à l’octroi d’un crédit la banque doit prendre en mesure de mobiliser les
fonds, de mobiliser la matière première, mobiliser les billets. Autrement dit, le banquier avant qu’un
client ne vienne le voir pour demander un crédit, il doive d’abord mettre les billets de côte, il se
prépare davantage, parce que lorsque le banquier accorde le crédit à un client, il se peut que ce
dernier se présente immédiatement pour retirer les billets et alors dans ce cas là le banquier doit être
en mesure d’honorer son engagement vis-à-vis ce client. On appelle cette procédure les dépôts qui font
les crédits c’est le premier principe de création monétaire. Ça veut dire quoi ? C'est-à-dire en tant que
banquier, je vais collecter les dépôts et je m’attends à ce qu’un bénéficiaire de crédit se présente pour
lui donner éventuellement ces dépôts. En d’autre termes, j’utilise l’argent des uns et pour financer les
autres.
Maintenant, la 2ème possibilité c’est que banque doit être en mesure d’honorer son engagement
à posteriori, c’est la raison pour laquelle on parle ici du principe des crédits font les dépôts, j’accorde le
crédit et je ne possède pas possède aucun sou et je peux permettre de créditer le compte client, donc
la monnaie est créé.
Concrètement, comment ça se passe dans la réalité ? Par ex, je suis un banquier un 1èr client est
venu me voir, c’est un agriculteur qui a une grande préférence pour les billets, d’après l’expérience de
20ans vécue avec ce client, chaque fois qu’on lui accord un crédit, il se présente le jour même pour
retirer la totalité de ce crédit en billets par ce que ces transaction au « bled », il utilise les billets et non
pas les chèques ou carte de crédit. Maintenant, un 2ème client qui se présente pour demander un crédit
c’est un dirigeant moderne au vrai sens du terme, il gère une entreprise performante et n’utilise jamais
les billets. Chaque fois qu’il demande un crédit à court terme ou à long terme, il fait circuler cette
somme d’argent par chèque. Par exemple, il venait me voir le vendredi pour demander des facilité de
caisse a fin de payer les salaires, le montant de 1000000 Dhs je lui accorde un crédit les yeux fermées
parce que je sais qu’il n’a jamais tarder rembourser, donc je crédite son compte aujourd’hui le
vendredi, donc lui il va payer les salaires par chèque ou par virement. Ces salariés qui vont récupérer
les chèques le vendredi, est ce qu’ils vont se présenter pour retirer leur argent le samedi ? Non, par ce
que le système bancaire ne travaille pas le samedi et dimanche, donc ils seront là le lundi.
Or, au Maroc généralement les retraits sont nombreux au vendredi mais les dépôts au lundi
matin et alors c’est une période suffisante pour que je collecte de nouveaux dépôts et alors dans ce cas
des clients j’utilise le 2ème principe c'est-à-dire les crédits font les dépôts et je suis gagnant parce qu’au
Travail fait par : Wissal & Hicham 11
Notes du professeur Morchidvendredi, samedi et dimanche les intérêts vont augmenter même je n’ai rien donnée sauf la monnaie
scripturale.
Supposons maintenant, que ce client a utilisé un chèque pour payer un autre client ayant un
compte à la même banque du 1ér et ce client qui a reçu le chèque le garde pendant 3 mois, c’est
possible parce que un chèque a un durée de validité d’une année et 21 jours (au Maroc). Alors en tant
que banquier, j’ai accordé le crédit et j’ai dégagé des intérêts sans rien donnée sauf un simple jeu
d’écriture. Alors en tant que banquier, j’ai accordée le crédit et j’ai dégagé des intérêts sans rien
donner sauf un simple jeu d’écriture.
Les crédit-mans c'est-à-dire les gens chargés des crédits, ils connaissent le comportement de
chaque client et alors ils segmentent la clientèle : voilà les clients pour lesquelles on va appliquer le
principe dépôts font les crédits et voilà ceux pour lesquelles on va appliquer le principe les crédits font
les dépôts.
Maintenant, il y a une autre idée à retenir, c’est que les banques ont la possibilité de multiplier
les crédits, c'est-à-dire quoi ? Lorsqu’une banque reçoit un dépôt de 100 Dhs et si on suppose que le
taux de réserve obligatoire est nul, la banque va accorder cette somme de 100 Dhs à quelqu’un
d’autre, et il se peut très que 100 Dhs revient à la banque et on pour utiliser à nouveau à nouveau pour
accorder un crédit est ainsi de suite c'est-à-dire qu’il y a un effet multiplicateur en matière de création
monétaire.
Remarque :
Pour évaluer la quantité maximale de monnaie qu’une banque peut se permettre de créer à
partir d’un dépôt initiale, on utilise le multiplicateur de crédit.
Exemple :
Considérons une économie à une seule banque. Le dépôt initial détenue est de 100 u m. le taux
de préférence pour les billets (noté : b) est de 30% et le taux de réserve obligatoire (noté : a) est de
20%.
Explication de l’exemple :
Le taux de préférence pour les billets est de 30% signifie qu’en moyenne de cette économie chaque
fois un agent économique demande un crédit de 100 Dhs, il retire 30 Dhs et il garde le reste en
banque. Donc, dans cette économie les agents économiques utilisent 30% des billets et 70% de
monnaie scripturale c’est à peu prés la même structure que l’économie marocaine, parce qu’au Maroc
les agents économiques utilisent 30% des billets et 70% de monnaie scripturale.
Vague de
crédits
Réserve
excédentaire
(réserve initial
100 u m)
Crédits nouveaux
M = monnaie
crée
A=0.2
Réserve
obligatoir
e
B=0.3
préférence
pour les billets
1èr
2ème
3ème
4ème
100
56
31,36
17,57
100
56
31,36
17,57
14
7,84
4,39
30
16,8
9,4
Travail fait par : Wissal & Hicham 12
1 23
Notes du professeur Morchid
Montant total
des crédits
227,27
Explication du tableau : (regarder les flèches numérotées)
La banque possède 100 u m, un client va se présenter pour demander les 100 u m de crédit. Ce client
son compte sera crédité de 100 u m. Qu’est qui va faire ?
Il va d’abord retirer 30 u m, il le reste 70 u m. ces 70 u m, il va l’utiliser pour payer par chèque Mr. Y. ce
dernier est lui-même client de la même banque (parce qu’on a supposé une seule banque). Que va
faire Mr. Y ? Il va se présenter a la banque ce chèque pour encaissement à sa banque.
Or, lorsque le chèque est reçu par la banque il est considéré comme un dépôt et chaque fois que la
banque reçoit un dépôt, elle constitue un réserve obligatoire ici au taux de 20%n 20%de 70 u m nous
donne 14. Alors la banque gardera 56.
L’essentiel ici c’est de calculer la somme de la colonne des crédits nouveaux qui représentent la
monnaie crée. Si on fait 100 + 56 + 31,36 + 17,57 …. On va avoir à la fin 0.
Donc, M = 100 + 56 + 31,36 + 17,57 + …. Il s’agit d’une suite géométrique.
M = 100 +100[(1-0,3) (1-0,2)] + 100[(1-0,3) (1-0,2)] ² + …. Jusqu’à n
M = 100 + [1 + (1-0,3) × (1-0,2)] + [1 + (1-0,3) × (1-0,2)] ² + …. Jusqu’à n
M = 100 [ ] avec [(1-0,3) (1-0,2)] = 0
M = 100 = 227,2 ça veut dire quoi ?
C'est-à-dire, à partir de 100 u m et à partir de deux autres contraintes : taux de préférence des
billets 30% et le taux de réserve obligatoire 20% un ban que marocaine au pire des cas ne peut se
permettre de créer au maximum que 227,2 Dhs.
Formule générale :
M = H. Avec H : réserve excédentaire
M = H. Avec = multiplicateur
Donc, on déduire de cette dernière équation de la création monétaire fonctionne de 3 choses : la
réserve excédentaire initiale (quantité de monnaie que la banque possède en caisse), le taux de
préférence pour les billets et le taux de réserves obligatoires.
Supposons que le taux de préférence pour les billets est de 100% c’est à sire si un client
demande un crédit de 100 Dhs, il retire 100 Dhs en billets.
Si on remplace 100% dans la formule générale, on aura : M= = = 1
Et c’est normal pour la banque par ce qu’elle va accorder les 100 Dhs au client et c’est fini, dans
ce cas là, les banque seront vraiment coincées.
Travail fait par : Wissal & Hicham 13
1
2
3
Notes du professeur Morchid
Maintenant, on va supposer que le taux de réserve obligatoire est de 100% donc M= = 1
c'est-à-dire qu’une fois la première vague de crédit est lancée, la banque ne pourra rien faire parce que
l’intégralité de l’argent dont elle possède sera prélevée par la banque centrale.
Supposons maintenant, qu’il n’y a pas de réserve obligatoire, on aura donc M= =
. Supposons maintenant que les agents économiques utilisent uniquement la monnaie scripturale donc
b=0 alors M= ×H=
Dans ce cas là, les banque commerciales peuvent se permettre de créer la monnaie scripturale
à l’infinie.
Finalement, ce multiplicateur on le définie comme étant le coefficient par lequel on multiplie la
réserve excédentaire initiale pour trouver la quantité maximale de monnaie qu’une banque peut se
permettre de créer à partir d’une réserve excédentaire. C’est ce multiplicateur qu’on utilise souvent
pour appréhender le pouvoir de création monétaire des banques commerciales.
Récapitulation : La fois dernière, on a vu un certains nombre de principe régissant les
mécanismes la création monétaire. On avait dit que pour mieux comprendre les mécanismes
comptables de la création monétaire, il est nécessaire de distinguer de scénarios : un premier scénario
où il y a seule banque commerciale et que tout le monde utilise la monnaie scripturale. Dans le cadre
de ce scénario, on avait monté que la banque commerciale peut se permettre de créer la monnaie
scripturale à l’infinie.
Si maintenant, on considère une économie réelle, une économie différenciée et hiérarchisée,
d’abord il n’y a pas une seule banque dans l’économie, il y a plusieurs banques à ces banques vient de
s’ajouter d’autres institution financière quasi-bancaire comme le trésor, la poste… mais surtout dans ce
système existe une super institution bancaire en luxuriance la banque centrale qui est là pour contrôler
le fonctionnement du système bancaire. Dans ce système réel, la création monétaire s’opère à travers
3 opérations : les opérations effectuées par les banques commerciales, les opérations effectuées par le
trésor et les opérations effectuées par la banque centrale. S’agissant des opérations effectuées par les
banque commerciales : on avait dit que se sont les mêmes de celles que l’on avait vu dans le cadre du
système simple, c’est que les banques commerciales créent la monnaie a l’issu de 2 opérations : le
crédit à l’économie (crédit à l’économie privé et à l’économie public), chaque opération de crédit
entraîne automatiquement l’accroissement de la masse monétaire et donc la création monétaire. La
2ème opération consiste à l’achat des devises par les établissements bancaires auprès du grand public,
auprès des entreprises non financière. Ces deux opérations peuvent être effectuées par n’importe quel
établissement bancaire. La question fondamentale qui se pose : est ce que les banques commerciales
peuvent donc se permettre de créer de la monnaie à l’infinie ? Non, pourquoi les banque n’ont pas ce
pouvoir infini en matière de création monétaire ? Pour les raisons qu’on avait déjà annoncées en
luxuriance le fait que les banques fabriquent les billets qui jouent le rôle de la matière première de
création de monnaie scripturale, ces billets sont émis par la banque centrale c’est elle qui possède le
monopole d’impression des billets et de frapper les pièces, la 2ème raison c’est que les banques
commerciale subissent des fuites artificielle sous forme de réserves obligatoire : l’obligation faite des
banques commerciales de déduire dans un compte gelé à la banque centrale un partie de leurs dépôts
Travail fait par : Wissal & Hicham 14
Notes du professeur Morchidet alors plus le taux de réserve obligatoire augmente plus le pouvoir de la création monétaire des
banques commerciale diminue. Et enfin, les banques subissent également ce que l’on appelle les fuites
naturelles c'est-à-dire tout simplement que les banque peuvent faire face à des sorties de billets ou
bien à des transferts des fonds créer vers d’autres réseaux. Donc, finalement on avait dit qu’une
banque commerciale ne peut se permettre de créer la monnaie que lorsqu’elle arrive à gérer ces 3
contraintes, concrètement cela veut dire que la banque doit mobiliser préalablement à la création
monétaire c’est la logique des dépôts font les crédits. Sinon la banque commerciale peut se permettre
d’accorder d’abord les crédits avant de collecter les dépôts et alors on est dans la logique de crédits
font les dépôts. En réalité, c’est en fonction de comportement de chaque consommateur, de chaque
client que les banques commerciales se permettent de répondre à la question tenant compte des
contraintes introduites aux banques commerciales c'est-à-dire la quantité des billets initialement
disponible, les fuites naturelles sous forme de transformation en billets et les fuites artificielles sous
forme des taux de réserve obligatoire, quelle est la quantité maximale qu’une banque peut se
permettre de créer ? On avait annoncé que le multiplicateur de crédit qui permet d’apporter une
réponse à la question posée.
II. La création monétaire du trésor :
D’abord, on définie le trésor comme étant la personnification financière de l’Etat (ou la
personnalité financière de l’Etat) c'est-à-dire tout simplement l’Etat dans ses habilités financières et
monétaires. L’idée fondamentale à retenir c’est que le trésor n’a pas d’entité juridique c'est-à-dire que
l’Etat n’est pas des entités avec statuts ce n’est pas par exemple comme la poste, la poste existe en
tant qu’entité, on s’adresse à la poste mais le trésor n’est qu’un département au niveau du ministère
de finance. Le ministère de finance est organisé sous forme de départements : département du
commerce extérieur, département de douane, département des assurances, département de charges
et dépenses…. Et il y a le département du trésor, ce département c’est celui le plus important et le plus
stratégique parce qu’il a un directeur, cette personne (directeur de trésor) a un pouvoir qui égalise
celui du ministre de finance parce que ce n’est pas lui le donne c’est sa majesté qui le nomme, donc, il
est nommé par Dahir. Finalement, c’est pouvoir élever. Pourquoi ? Parce que c’est le trésor qui fait ce
que l’on appelle la politique budgétaire, la banque centrale se charge de la politique monétaire. La
politique budgétaire c’est une affaire de l’Etat, c’est une affaire du gouvernement, mais il doit y avoir
un acteur qui va superviser, qui va tout simplement veiller à une bonne application de la politique
budgétaire de l’Etat c'est-à-dire tout ce qui est dépenses et recettes de l’Etat, c’est le directeur du
trésor qui se charge de ce type d’opérations. Cette personne, coordonne ses efforts avec le ministre de
finance d’abord pour préparer la loi de finance. Prépare le budget de l’Etat c'est-à-dire qu’on demande
à chaque département ministériel au début de l’année quelles seront les dépense et les recettes de
l’année. C’est le département du trésor qui récapitule toutes les proportions des départements
ministériels, et les mettant dans un document c’est ce que l’on appelle le projet de la loi de finance, ce
projet la suite doit être étudié par le conseil de gouvernement et par la suite on passe à l’exécution,
l’exécution c'est-à-dire qu’on met a la disposition de chaque département ministériel son budget.
Maintenant, ce budget est là mais il doit être engagé et ce budget ne peut être pas engagé sous la
signature du trésor parce que ce dernier tout seul ne peut pas signer tous les documents. C’est la
raison pour laquelle on forme un corps de comptables publiques : se sont ces comptable d’un garde
inspecteur et qui chargent généralement d’engager les dépenses de l’Etat par exemple : si on prend la
Travail fait par : Wissal & Hicham 15
Notes du professeur Morchidfaculté, elle a un budget et elle doit dégager un certain nombre de dépenses par ex : construire, payer
les sociétés privé qui s’occupent du gardiennage, jardinage,…. Lorsqu’on paye, le chèque émis doit
compter deux signatures : la signature de l’ordonnateur. (Un ordonnateur est un agent d’autorité placé
à la tête d’un ministère, d’une collectivité territoriale, d’un établissement public ou d’un service qui
dispose, outre ses fonctions d’administrateur, d’un pouvoir de décision financière)1. Qui est dans le cas
de la faculté de doyen, mais sa signature ne vaut rien, il faut une double signature c’est la signature su
comptable public, c’est d’abord le doyen qui signe et par la suite il envoie le chèque accompagné des
pièces justificatives au comptable public, ce dernier a une lourde responsabilité, il ne peut pas se
tromper c'est-à-dire si jamais il se permet de signer un document alors qu’il n’a pas pris les pièces
justificatives, il risque de perdre son poste, c'est la raison pour laquelle chaque fois qu'une entreprise
privée effectuait un travail pour une administration, généralement il prend beaucoup de temps parfois
plusieurs mois, parfois même une année, pourquoi ? Parce que le comptable public prend tout son
temps pour vérifier.
L'essentielle, c'est que le trésor étant le comptable de l'Etat, c'est lui qui engage les dépenses de
l'Etat et c'est lui qui s'occupe des recettes de l'Etat. Au fait, un chef d'entreprise à besoin d'un
comptable, un chef de ménage il est lui-même un comptable.
Maintenant, l'Etat est une grande entreprise, il a naturellement besoin d'un comptable c'est le trésor
qui s'occupe de cette opération, mais le trésor n'a pas une personnalité juridique, il n'est qu'un
département dans le ministère de finance. Alors pour un travail au niveau des différentes régions, au
niveau des différentes provinces, le trésor forme ce que l'on appelle des correspondants (filières). Quels
sont ces correspondants qui travaillent directement avec le trésor ? Les perceptions, la trésorerie
générale du royaume, la CDG, la CCG (caisse centrale de garantie), la poste.
Le trésor a également des correspondants non financiers : les collectivités locales, les
administrations, les entreprises publiques. Donc, le trésor est comptable de l'Etat, et si on considère
comme un comptable de l'Etat, est ce qu'il va créer de la monnaie ? Non, parce qu'un comptable ne
crée pas la monnaie, au contraire, il bénéficie de la création monétaire, ça veut dire quoi? C'est-à-dire
que lorsque le trésor a besoin d'argent pour équilibrer le budget de l'Etat, il peut se permettre, entre
autre, de demander des crédits soit à la banque centrale soit aux banques commerciales, et alors si
c'est le cas, on parlera de création monétaire au profit du trésor ce n'est pas lui qui crée, mais c'est le
demandeur , mais on doit dire que le trésor comparativement aux autres clients qui se présente pour
demander les crédits est tout le temps dans une situation exceptionnellement favorable.
Lorsqu'on se présente à une banque pour demander un crédit, on doit déposer un dossier et à la fin il
se peut très bien que la banque jette notre dossier, on n'est pas sûr et certain d'être servi en liquidité
auprès de la banque. Le trésor quant à lui chaque fois se présente pour demander un crédit, il obtient.
Pourquoi ? Parce que le trésor c'est la garantie elle-même. Pourquoi ? Parce que crédits ? Par manque
de garantie. Mais, comme l'Etat c'est la garantie elle-même, automatiquement chaque fois que le
trésor se présente pour demander les crédits il les obtient. Ici ce n'est pas le trésor qui crée la monnaie,
se sont les banques qui créent la monnaie, en l'occurrence la banque centrale et las banques
commerciales, mais comme c'est le trésor qui demande et obtient cette création monétaire, on dira
qu'il s'agit d'une création monétaire indirecte par le trésor. Cette création prend deux formes :
1 C’est à partir du cite wikipidia Travail fait par : Wissal & Hicham 16
Notes du professeur Morchid1) Les concours (crédits) des banques commerciales sous forme de souscription en bons de
trésor : c'est-à-dire les crédits accordés par les banques commerciales à l'Etat (trésor) sous forme de
souscription en bons de trésor اكتتاب سندات الخزينة.
Lorsque le trésor a besoin d'argent, il s'adresse aux banques commerciales, et l'opération prend
la forme de souscription en bons de trésor. Qui s'est qui émis les bons de trésor ? C'est-à-dire le trésor
de l'Etat. l'Etat émis une quantité bien déterminée de bons de trésor avec une valeur nominale pour
chaque bons de trésor. Supposons que le montant dont l'Etat a besoin est 1000 Dhs et que chaque bon
de trésor coûte 10 Dhs dans ce cas là on va émettre 100 bons de trésor/moi je suis le trésor, je vais
dire à toutes les banques, j'ai besoins de 1000 Dhs et pour cela j'ai émis 100 bons de trésor à raison de
10 Dhs par bon de trésor. Chaque banque doit produire un taux d'intérêts, mais moi -le trésor- je ne
fixe le taux de d'intérêt, je laisse le soin aux banques commerciales de fixer le taux d'intérêts qu'elles
considèrent juste. Je m'adresse aux banques pour leur demander de me prêter des fonds en achetant
mes bons de trésor, c'est-à-dire que chaque banque va me prêter minimum 10 Dhs parce que chaque
bon de trésor coûte 10 Dhs, chacune de ces banques va me prêter 10 Dhs pour un plafond de 1000
Dhs. Je vais les inviter à fixer le nombre de bons de trésor qu'elles désirent acheter et le taux d'intérêt
auquel elles préfèrent me prêter de l'argent. Donc, chacune de ces banques va mettre dans des
bordereaux. (Bordereau : c'est un relevé détaillé des divers articles dont se compose une somme à
payer ou à recevoir).2 Le montant qu'elle désire acheter c'est-à-dire le montant qu'elle va me prêter et
le taux d'intérêt. Au Maroc, chaque Mardi, moi -le trésor- je récupère les bordereaux et par la suite je
possède à l'ouverture des enveloppes فتح األظرفة et je classe ces proportions par ordre croissant du taux
d'intérêts et je retiens finalement ceux qui se sont présentés pour me prêter les fonds au taux d'intérêt
le plus bas.
Exemple: si quelqu'un veut me prêter pour 5% et l'autre pour 3% je retiens 3% et les autres se sont
automatiquement écartés.
Donc, on voit que le trésor utilise la technique du marché a fin tout simplement de sélectionner
le taux d'intérêt le plus bas dans un contexte concurrentiel.
Normalement, les banques savent que le trésor c'est la garantie elle-même, il n'y a pas de
risque recouvrement et qu'au même temps elles ne sont pas sûr et certaines d'être servies en bon de
trésor. Qu'est ce qu'elles ont généralement tendance à faire ? A réduire le taux d’intérêt et finalement
c’est au profit du trésor, parce que comme on avait déjà annoncé si la banque commerciale qui à le
choix entre laisser l’argent dormir ou prêter cet argent qu’à 0,5% et ne pas passer la nuit à la banque
centrale et bon la banque préférait prêter à 0,5% parce que gagner un peu plus est mieux que ne rien
gagner. Donc, le trésor récupère cet argent, mais comment le trésor récupère cet argent ? Le trésor n’a
pas de compte auprès des banques commerciales n’ont pas non plus de compte auprès de trésor, mais
les deux disposent de compte auprès de la banque centrale. Donc, une fois l’opération est effectuée,
un message parviendra à la banque centrale l’inviter à débiter les comptes des banques commerciales
et à créditer les comptes de trésor. Si le crédit pour un mois ; un mois plus tard la banque centrale
dans le cas là sans autorisation procède au débit des comptes de trésor au crédit des banque
adjudicatives (les banques qui avaient été retenues dans les opérations) à raison cette fois-ci du
principal plus intérêts, et le trésor intervient systématiquement sur le marché a fin de s’endetter de
cette manière là, mais lorsqu’à l’échéance le trésor n’a pas suffisamment d’argent pour rembourser un
2 C'est à partir du cite wikipidiaTravail fait par : Wissal & Hicham 17
Notes du professeur Morchidcrédit, qu’est ce qu’il fait ? Il s’endette auprès des uns pour rembourser les autres et ainsi de suite. Le
trésor peut se permettre d’effectuer ce types d’opération, peut se permettre ‘ce luxe’ d’endettement,
pourquoi ? Parce que, de toutes les façons ça ne le dérange pas de s’endetter systématiquement et au
même temps le trésor sait pertinemment qu’à la fin d’année, il aura droit à des recettes sous forme
d’impôts, et avec ces impôts, il peut se permettre de rembourser ses crédits sans grandes difficultés,
cette opération on l’appelle l’opération d’adjudication الداللة, ici c’est l’adjudication à la Hollandaise
(l’adjudication à la Hollandaise est une technique de vente au cours de laquelle un bien est mis aux
enchères à un prix plus élevé que sa valeur et dont le prix est progressivement abaissé jusqu’à ce qu’il
trouve acheteur. Ce type d’enchères doit son nom à la méthode utilisée par la bourse aux flux des
Pays-Bas). En effet, il existe deux catégories d’enchères : l’enchère à l’Anglaise c’est les enchères
ascendantes الزرابي on commence par le prix le plus bas et juste après les prix vont ,بحال لي في سوق
être montés. Mais par rapport au trésor, on applique l’enchère à la Hollandaise, la Hollande est connue
par quoi ? Elle est connue par les fleurs puisque le marché mondial des fleurs se situe à la Hollande. Or,
les fleurs sont périssables, c'est-à-dire tout simplement, si on se présente à 8 h du matin pour vendre
les fleurs, est ce qu’on va se retrouver encore avec les même fleurs ? Est-ce que leur prix sera le
même ? Non, on n’est obligé au fur à mesure à fin de la journée de baisser le prix, c’est la même chose
pour les bon de trésor : donc commence par les taux les plus bas on descend.
Question : Puisque les bons de trésor sont garantis par l’Etat est ce qu’ils peuvent entrer en
concurrence avec les titres lancés par le privé ?
Réponse : au Maroc, avant 1994 le trésor pratique une concurrence déloyale au secteur privé,
pourquoi ? Parce que le produit des bons du trésor n’étaient pas fiscalisés, et le produit des placements
dans le privé était fiscalisé à 30%, ce qui fait naturellement tout le monde se dirige vers les bons de
trésor puisqu’il n’y a pas de taxes sur ces bons de trésor et de toutes les façons, le Maroc s’engagé
dans la voie de libéralisation de l’économie donc, il faut laisser les mécanisme de marché, entre autre,
vers le jeu c’est la raison pour laquelle l’Etat était obligée de fiscaliser les bons du trésor et alors
maintenant par rapport à la fiscalité c’est la pareil. Ce qu’il faut dire aussi que le trésor en tant
qu’acteur emprunteur n’arrive pas éponger la totalité de la liquidité présentée dans le cadre des
crédits, ce qui fait on préfère la vente des bons de trésor mais comme on a trop de liquidité
généralement on se réoriente vers le reste. Autre chose, comme les bons de trésor ont bien demandé,
le taux d’intérêt aura tendance à diminuer par contre pour le secteur privé les taux d’intérêts sont un
peu plus élevés.
2) Les avances effectuées par la banque centrale : depuis 2007, la banque centrale n’est
plus autorisée à avancer au trésor qu’une somme limitée chaque année. Avant, chaque fois que le
trésor a besoin d’argent la banque centrale (c’est la machine monétaire de l’Etat) qui s’est fabriquée
gratuitement des billets pour l’Etat, mais ça c’est fini depuis 2007.
Depuis 2007, et en vertu de la nouvelle moi régissant la banque centrale, cette dernière ne peut
avancer au trésor sous forme de crédits qu’une somme maximale fixée à 5% des recettes fiscales de
l’année écoulée, c’es à dire que le montant maximum que la banque centrale peut accorder sous la
forme de crédit au trésor est fixé à 5% des recettes fiscales de l’Etat par rapport à l’année passée.
Exemple : si l’Etat avait reçu dans le cadre des recettes fiscales l’année dernière 100 Dhs, cette
année le maximum que le trésor peut obtenir sous forme de crédits auprès de la banque centrale c’est
5 Dhs, et encore cette somme se présente sous forme de facilités de caisse, elle doit être remboursée
Travail fait par : Wissal & Hicham 18
Notes du professeur Morchiddans le délai de 120 jours. Avant c’était une sorte d’anarchie, il ya avait les avances statutaires, les
avances conventionnelles,… ça veut dire quoi ? C’est-à-dire que l’objectif de ce type d’avances ce n’est
pas le financement des opérations d’investissements du trésor, c’est uniquement le financement de la
trésorerie du trésor.
Question : est ce que la banque centrale peut se permettre de réaliser des marges bénéficiaires
dans le cadre des opérations effectuées avec les banques commerciales ?
Réponse : oui, d’ailleurs la banque centrale est autonome à gestion privée et qui est obligée
d’équilibrer la situation financière, dégager les bénéfices éventuellement et payer ses impôts. Ces
bénéfices proviennent de quelles opérations ? Ils proviennent des opérations effectuées avec les
banques commerciales et avec le trésor. Si par exemple je suis une banque privée, vous êtes mes
clients et alors dans le cadre de ces opérations, je vais gagner de l’argent et à la fin de payerai des
impôts sur mes gains.
Maintenant, si je suis banque centrale, mes clients sont les banques commerciales et le trésor et
alors dans le cadre de ces opérations. Je gagne également ma vie mais il y a autre chose c’est que la
banque centrale gère ce que l’on appelle les réserve de change, par exemple le Maroc possède à peu
près 12 à 13 milliards de dollars en matière de change. C’est presque rien, mais cette somme d’argent
on ne laisse jamais dormir, cette somme d’argent est placée ailleurs dans les banques internationale,
et à travers ce type d’opération on gagne naturellement des intérêts, des rendements, et ces
rendements permettent d’augmenter la marge bénéficiaire de la banque centrale. Ce qu’il faut retenir
c’est que la banque centrale comme n’importe quelle entreprise, elle a des charges, des produits, elle a
également des engagement….
III. La création monétaire directe du trésor :
Cette création s’opère à propos de deux opérations :
1) La gestion du circuit des fonds des particuliers auprès des comptables publiques :
Comme on avait déjà annoncé toute à l’heur, le trésor a un corps de comptables publiques, le
nombre de ces comptables est limité par exemple le comptable de l’université s’occupe des objets de
l’université avec tous les établissements. Si on prend un autre qui s’occupe par exemple de l’ensemble
des hôpitaux à Marrakech mais également d’autres départements ou d’autres statiques publiques.
Généralement dans chaque ville on trouverait 3 ou 4 comptables publiques pas plus, donc leur nombre
est limité à la raison qu’iles sont très mobiles, pourquoi ? Parce que qu’on ne laisse jamais la chance
d’entrer dans une relation personnelle avec l’ordonnateur, parce que chaque chèque publique émis doit
comporter deux signatures, X l’ordonnateur et Y le comptable public, si maintenant les deux son amis,
ils vont se mettre d’accord sur le budget de l’Etat, c’est la raison pour laquelle qu’il faut toujours laisser
la relation entre les deux une relation de méfiance. Ces comptables publiques effectuent des
opérations purement bancaires. Exemple : au trésor, on peut vous ouvrir un compte et vous aurez droit
à tous les services, le seul service que le trésor ne peut pas vous accorder c’est le crédit, le trésor
n’accorde pas les crédits et alors comment se faire la création monétaire ? la création monétaire du
trésor prend la forme d’achat de devises, vous pouvez vendre les devises au trésor, elle prend aussi la
forme de manipulation des comptes et qui dit manipulation de comptes dit tout simplement et
éventuellement des gains aux fonds de trésorerie ou l’inverse pour le trésor à travers des opérations
débits-crédits. Si on prend un fonctionnaire qui a un compte au trésor, le 25 du mois, il va recevoir son
salaire c'est-à-dire que ce salaire passera du compte du trésor à la banque centrale vers le compte de
Travail fait par : Wissal & Hicham 19
Notes du professeur Morchidcette personne au trésor, donc on va juste créditer le compte de cette personne par exemple par 3000
Dhs. Cette opération ce n’est pas de création monétaire, pourquoi ? Parce que le trésor est censé de
mobiliser la quantité de billets de 3000 Dhs pour rembourser ses crédits. Si ce fonctionnaire se
présente le jour même pour retirer 3000 Dhs ici pas de création monétaire.
Supposons maintenant qu’il s’est permis le 29 d’émettre des chèques et de rembourser sa dette
(payer l’électricité, le loyer,…) à raison de 1000 Dhs et lui parallèlement, il a retiré 1000 Dhs sous
forme de billets et alors on aura une double circulation et alors une création monétaire naturellement.
Quand est cette cet création monétaire minime ? Lorsque les chèques entrent pour encaissement,
parce que une dois les chèques entraient pour encaissement on va enlever 1000 Dhs, sinon, si les
chèques tardent à entrer pour encaissement c’est souvent le cas généralement qu’on a toujours cette
situation de double emploi et qui dit double emploi dit tout simplement gonflement de la masse
monétaire. Cette création est ce qu’elle est comptabiliser ? Non, elle n’est pas comptabilisée parce que
le trésor ne tient pas de comptabilité, pourquoi ? Parce qu’il n’existe pas en tant qu’entité juridique,
parce que pour pouvoir tenir une comptabilité on doit d’abord exister en tant qu’entité juridique, on
parle alors de la création monétaire du fait واقعية du trésor. Cette création monétaire est très limitée au
Maroc, elle ne dépasse même pas 1 ou 2% de la masse monétaire, c'est-à-dire qu’il y a des rares
clients qui reçoivent leurs salaire par l’intermédiaire du trésor.
2) La création monétaire à travers le circuit des CCP (compte chèques postaux) :
La poste est un organisme financier au sien duquel les citoyens peuvent se permettre d’ouvrir
des comptes. Pourquoi on a autorisé la poste à jouer le rôle de banquier ? Pour des raisons de
l’historique que ça soit au Maroc qu’ailleurs. Lorsque, au Maroc, par exemple au début des années 60,
on a bancarisé l’économie nationale, ça veut dire quoi bancariser l’économie nationale ? C'est-à-dire
pousser au maximum des marocains à opter pour réseau des comptes bancaires parce que ça facilite
d’abord les paiements des salaires et au même temps ça permet d’assurer les transactions et de
minimiser le risque de perte de liquidité. A l’époque, au Maroc, on n’avait pas suffisamment d’argents,
on vient de sortir de la colonisation, les grandes banques étaient localisées essentiellement dans les
grandes villes et même les petites villes n’étaient pas dotées généralement des banques et on avait
précis finalement qu’on n’a pas du temps inciter le privé à ouvrir des agences un peu partout, mais on
peut gagner du temps, comment ? En autorisant national, elle joue donc ce rôle de proscimité, on est
proche des citoyens et naturellement on peut les ouvrir des comptes afin de leurs facilité la réception
de leurs salaires en particulier. Et d’ailleurs aujourd’hui, quels sont les grands clients de la poste ? La
majorité des clients de la poste sont les militaires, c'est-à-dire qui sont les premiers à profiter de ce
service bancaire. Depuis la poste développe un certain savoir-faire dans le domaine de la banque et
ces derniers temps, la poste au Maroc a diffusé à un rythme un peu accélère, à une vitesse supérieur,
puisqu’au Maroc on a séparé déjà la télécommunication de la poste il y a quelques années avec la
création de Maroc télécom parce que la création de Maroc télécom était dans la poste, elle avait trouvé
son autonomie il y a une dizaine d’années. Maintenant, la poste a diffusé à nouveaux de créer deux
pôles : il y a le pôle bancaire et le pôle postal. Depuis quelques mois المغرب est بريد une société
anonyme, étatique, elle n’est pas encore privatisée, on a changé son statut, elle n’est plus considérée
comme administration mais comme une société, c’est la raison pour laquelle la qualité des services
s’est améliorée pour ces 2 derniers mois et au même temps, ils ont décidé de lancer un processus de
formation au profit d’un certain nombre de leurs employés à fin tout simplement de les équipier à la
Travail fait par : Wissal & Hicham 20
Notes du professeur Morchidtechnique bancaire, pourquoi ? Parce que la poste est engagée à créer des banques qui peuvent
concurrencer les banque commerciales afin de bancariser davantage l’économie nationale et surtout
afin tout simplement de maximiser la rentabilité dans la perspective de la privatisation. La poste à le
droit d’offrir tous services bancaires. Les dépôts, la gestion des moyens de paiements, les lettres de
change, les transferts de fonds, les assurances, les dépôts d’épargne, l’assurance de vie, l’assurance
maladie…. L’aurait parce que بريد المغرب a acheté 100% de la SOFA crédit qui est une société de crédit
à la consommation comme WAFA SALAF, lorsqu’on va se présenter pour demander un crédit à بريد
ils ne vont pas dire non, ils disent d’accord, donnez nous votre dossier, on va le vérifier, mais ,المغرب
les papiers que l’on va vous faire signer comportent des logos non pas de بريد المغرب mais de la SOFA
crédit. Mais ils ne vont jamais nous dire que la SOFA crédit qui nous accordé le crédit, c’est une
manière intelligente et c’est le marketing et la publicité qui visent tout simplement à développer
davantage la notoriété (اشتهار, إشهار) de بريد المغرب mais même avec cette histoire de crédits, le jour où
la banque centrale deviendra une véritable banque pénalisée, dans ce cas là elle peut se permettre
évidement de lancer des produits de crédits.
Par rapport au processus de création monétaire, la poste comme pour les comptables publiques
créer de la monnaie scripturale à travers l’achat de devises et également les opérations de débit-crédit
ce qui donne lieu à un double emploi.
Remarque : en France, comme partout dans les pays développés, le trésor s’occupe de la frappe
de pièces. Au Maroc, ce n’est pas le cas c’est la banque centrale qui s’en occupe. Dans les pays
développés, la banque centrale n’a pas le droit de frapper les pièces c’est le trésor qui s’en occupe et
alors le trésor créer une petite quantité de monnaie scripturale mais également il a le monopole de
d’émission de frapper des pièces.
Ce qu’il faut retenir de toute cette histoire c’est que le trésor a un double rôle à jouer dans la
création monétaire. Lorsque le trésor est considéré comme caissier de l’Etat, il n’a pas de droit de créer
sa propre monnaie mais il peut profiter de cette création. Cette création émane de deux agents : les
banques commerciales et la banque centrale. Les banques commerciales sous forme de suscription en
bons de trésor et la banque centrale sous forme d’avances, ces avances ne peuvent pas dépasser 5%
des recettes fiscales de l’année écoulée. Lorsque maintenant le trésor est considéré comme banquiers
de l’Etat, naturellement, il peut se permettre de créer lui-même sa propre monnaie et cette création
prend la forme de gestion de circuit de la poste évidement à travers les opérations essentiellement de
débit-crédit et les opérations d’achat de devises.
Autre chose, c’est que comme les banques commerciales, le trésor rencontre des limites en
matière de création monétaire, se sont les même limites, d’abord le trésor ne fabrique pas de billets et
au même temps, il ne reçoit pas beaucoup de billets, pourquoi ? Parce que les clients de trésor sont
limités. Il y a également les fuites : les fuites de réserve obligatoire n’est pas obligatoire pour le trésor
et les fuites naturelles qui sont dû à la sortie de billets. Donc, le trésor doit gérer également ces limites.
Quant est ce le trésor est dans une situation favorable ? Lorsqu’on est dans un circuit fermé par
exemple dans le monde socialiste ou communiste.
IV. Création monétaire par la banque centrale :
Question : les banques commerciales créent de la monnaie, est ce que les banques d’affaire
sont de même ?
Travail fait par : Wissal & Hicham 21
Notes du professeur MorchidRéponse : Non, pourquoi ? Parce qu’il y a deux catégorie de banques, il y a les banques
commerciales et les banques d’affaires. Les banques commerciales se sont les banques qui affectent
les opérations des comptes (les dépôts, les crédits, la gestion, de moyens de paiement…). Les banques
d’affaires n’ont pas le droit d’ouvrir des comptes aux clients, et la monnaie scripturale est liée d’abord
à l’ouverture d’un compte, elles se contentent uniquement de prendre de la participation dans d’autres
entreprises, c’est la banque d’investissement.
La création monétaire par la banque centrale :
La banque centrale a 4 rôles à jouer dans l’économie : d’abord, elle est considérée comme la
banque des banques, elle est la banque de l’Etat, en 3ème lieu c’est la banque de la nation et enfin, elle
est considérée comme un institut d’émission.
1. La banque centrale en tant la banque des banques : la banque à moi c’est la banque
commerciale et la banque de ma banque c’est la banque centrale. Si je besoin d’argent je m’adresse à
la banque commerciale et non pas à la banque centrale et si la banque commerciale a son tour à
besoin de l’argent, elle va s’adresser à la banque centrale. Donc, la banque centrale c’est la banque
des banques, d’abord elle est là pour alimenter les banques commerciales en liquidité à tout moment,
puisque ces banques sont tenues en vertu de la loi d’ouvrir un compte auprès de la banque centrale,
donc les fonds des banques commerciales sont gérés à postériori auprès de la banque centrale, les
banques commerciales n’ont rien à cacher parce qu’en fait toute sorte d’opération est contrôlée par la
banque centrale qui observe chaque jour ce que font les banques commerciales, donc la banque
centrale contrôle les banques commerciales. La banque centrale est là pour les alimenter en liquidité et
elle est là également pour contrôler et si la banque centrale contrôle les banques commerciales nous
les agents économiques, on est rassuré, pourquoi ? Parce que quand on met l’argent dans une banque
commerciale notre premier soucis c’est de récupérer éventuellement nos économies, si a la limite les
banques commerciales travaillent dans l’anarchie, elles ne sont pas contrôlées par un organisme
étatique, et donc aucun d’entre nous ne sera incité à mettre son économie à ces banques
commerciales, mais comme ces derniers sont contrôlées par la banque centrale automatiquement on
continue à faire confiance en système.
2. la banque centrale est la banque de l’Etat : parce qu’à chaque fois que l’Etat a besoin d’argent,
il s’adresse à la banque centrale c’est vrai que c’est dans la limite de 5% des recettes fiscales de
l’année écoulée, mais c’est mieux que rien, c'est-à-dire que la banque centrale avance une petite
somme d’argent annuellement au trésor public. La banque est un conseiller financier de l’Etat, à la fin
de chaque année sa majesté reçoit المغرب بنك qui met à sa disposition le rapport général de la والي
banque centrale, ce rapport comporte un résumé de tout ce qui a caractérisé l’activité économique au
royaume depuis le début de l’année jusqu'à sa fin, il comporte des réalisations, les défaillants et les
propositions pour s’améliorer. C’est un document établi par la banque centrale et non pas le
gouvernement c'est-à-dire que les pénalisations sont faites par le gouvernement dans le cadre de la
politique budgétaire, le taux de croissance ce n’est pas la banque centrale qui le détermine c’est
généralement le gouvernement à travers la politique budgétaire c’est vrai à travers les objectifs de la
politique monétaire on a la croissance, mais globalement l’acteur le mieux placé pour la croissance
c’est le gouvernement, qui dit gouvernement dit entre autre le trésor, mais la banque centrale est là
pour orienter tout simplement la politique de gouvernement surtout les plans et particulièrement sur le
Travail fait par : Wissal & Hicham 22
Notes du professeur Morchidplan monétaire et financier à travers la politique du taux d’intérêt, la politique de la masse monétaire,
la politique de taux de change.
3. la banque centrale est une banque de la nation : pourquoi la nation ? Nous par exemple faisons
partie de la nation mais la banque centrale ne nous accorde pas grandes choses ? Si, parce que la
banque centrale gère un bien très cher à toute la nation en l’occurrence l’Or et les réserves de change,
parce qu’on dit que la banque centrale du Maroc garde comme stock de change 12 milliards ou 13
milliards de $. Et donc, cette somme d’argent ce n’est pas la propriété de l’Etat c’est la propriété du
Maroc, parce que l’Etat c’est un acteur mais la nation c’est un concept plus large. Même si ces 13
milliards de $ c’est rien c’est presque 8 mois d’importations, si on compare 13 milliards de $ à 200
milliards que possède l’Algérie, il y a comme même une grande différence. Donc le Maroc, on est un
petit pays évidement en matière de gestion de réserves de change, pourquoi ? parce qu’on n’a pas
assez de ressources à exporter à l’étranger pour avoir beaucoup de devises. Ce qu’on peut dire aussi
c’est que les banques qui ont200 milliards de $ de change ne vivent pas mieux que nous c’est peut
être l’inverse, la question ce n’est pas de procéder ou ne pas procéder de l’argent mais la manière
avec laquelle on va engager cet argent dans le cadre du processus d’investissement.
4. Institut d’émission : enfin, la banque est considérée comme institut d’émission, c'est-à-dire la
banque centrale est unique organisme habilité à émettre les billets et à frapper les pièces. Au Maroc,
centrale possède le droit d’imprimer les billets et de frapper les pièces. C’est vrai qu’elle a ce
monopole, amis ce n’est pas elle qui les injecte en circulation, injecter ses avoirs en circulation
nécessite d’abord la demande des agents non financiers et ils vont expresse la demande aux banques
commerciales, si ces dernières possèdent les billets vont leur donner, si maintenant les banques
commerciales n’ont pas la liquidité demandée, elles s’adressent entre autre à la banque centrale pour
obtenir les billets c’est dans ce cas là la banque centrale fabriquera ces billets.
L’intervention de la banque centrale dans la création monétaire :
D’abord en doit dire que la banque centrale ne crée qu’une faible quantité de monnaie au
sens de la masse monétaire. Par rapport à la monnaie on avait définie dans un 2ème chapitre la monnaie
scripturale. La banque centrale ne crée qu’une très faible quantité de monnaie, parce que qu’est la
monnaie scripturale ? C’est la monnaie crée par un agent financier au profit d’un agent non financier.
Est-ce que la banque centrale entretient des relations avec les agents non financiers ? Non, la banque
centrale n’entretient que peu de relations avec le grand public. En fait, en vertu du statut de la banque
centrale rien n’interdit, rien n’empêche les marocains à ouvrir des comptes auprès de la banque
centrale, la banque centrale est autorisée à ouvrir des comptes même aux citoyens, mais lorsqu’on
veut ouvrir un compte à la banque centrale, cette dernière ne va pas traiter notre demande, elle va
nous orienter vers une banque commerciale, elle va tout simplement nous dire : nous on travaille
beaucoup avec des banques commerciales, on a autres affaires que de traiter les comptes des petits
clients et si on vous ouvre un compte chez nous, ça constituer pour nous un handicape plutôt qu’une
sorte de facilité et serez mieux allés chez un banque commerciale et là bas, elles ont un savoir faire au
traitement des dossiers des clients, c’est facile elles ont suffisamment d’argents par contre moi par
exemple si je vous ouvre un compte banque à Marrakech, si vous voulez se déplacer à إيمنتانوث il n’y a
pas d’argent de la banque centrale, vous soyez coincés en matière de recette de fonds, il n’y a pas la
banque centrale à ابن جرير… c'est-à-dire les banques commerciales sont mieux placées pour gérer les
dossier des clients. Au Maroc, la banque centrale n’a que peu des clients non financiers, le reste c’est
Travail fait par : Wissal & Hicham 23
Notes du professeur Morchidles banques commerciales le trésor et d’autres institutions financières. L’essentielle c’est que la
banque centrale n’a pas beaucoup de clients et puisqu’elle n’a pas beaucoup de clients naturellement
elle n’accorde pas des crédits à l’économie et puisqu’elle n’accorde pas de crédits à l’économie. Et
donc elle ne crée pas la monnaie scripturale en grande quantité. Ici, la création monétaire prend la
forme de deux opérations :
La 1ère c’est les opérations de change manuelles, par ex un individu a 100$, il se présente a la
banque centrale pour vendre ces 100$ c’est possible, c’est de la création monétaire, par ce qu’on va lui
donner l’équivalent en 100$ qui ne circulent pas auparavant, c’est une somme d’argent de plus.
La 2ème c’est les avances sur crédits, ça veut dire quoi ? Au fait, les personnels de la banque
centrale ont des comptes auprès de la banque centrale, ils sont des agents non financiers, ces
personnes ont la possibilité de bénéficier des facilités de caisse, de crédits de logement… et alors dans
le cadre des opérations, la banque centrale et ses propres clients entretiennent une relations bancaire
mais là aussi c’est peu, pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas beaucoup de gans qui travaillent à la banque
centrale. Ces personnes ont droit à des services bancaires que les banques commerciales mettent
(offrent). La banque centrale au Maroc, ne crée qu’à peu près 2 à 5% de la masse monétaire pas plus,
la raison c’est parce que la banque centrale n’a pas beaucoup de client particuliers (les agents non
financier).
Maintenant, la banque centrale détient, le monopole de la création de la monnaie centrale.
Qu’est ce que la monnaie centrale ? La monnaie centrale est constituée des avoirs de banques
commerciales à la banque centrale et les réserves en pièces et en billet détenus dans leurs coffres
(caisse par rapport à une banque).
Exemple : je possède 100 Dhs, je dépose dans un compte bancaire ces 100 Dhs, avant le dépôt
on a la masse monétaire 100 Dhs c’est la monnaie qui circule. Maintenant, je décide d’effectuer le
dépôt, une fois le dépôt est effectué, le banquier va créditer mon compte de 100 Dhs, qui est ce que
c’est passé ? C’est la transformation de la monnaie en billets en monnaie scripturale, moi je possède
toujours 100 Dhs mais sa forme a changé, avant je l’avais sous forme de billets, maintenant sous forme
scripturale, je peux toujours payer soit par chèque, soit par carte bancaire. Maintenant, le billet que la
banque a récupéré, est ce qu’il circule toujours ? Non, et alors il n’est plus considéré comme monnaie
c’est la raison pour laquelle on l’appelle la monnaie centrale, parce que si on considère le billet toujours
comme monnaie double comptabilisation : 100 Dhs qui circule sous forme de billets et sou forme de
monnaie scripturale. Ce billet que possède maintenant la banque en caisse s’appelle monnaie centrale.
Si on est fin de journée et le billet est toujours là, la banque commerciale va le déposer à sa banque, et
sa banque c’est la banque centrale, pourquoi ? Parce que ce billet normalement peut passer par la nuit
à la banque. Une fois les billets sont déposé à la banque centrale, que va faire le banquier à banque
centrale ? Il va créditer le compte de la banque commerciale, et alors ce billet c’est une monnaie
centrale. Prenant maintenant, la forme de la monnaie scripturale mais monnaie scripturale pas au sens
de la masse monétaire c’est toujours au sens centrale, elle est toujours une monnaie centrale mais sa
forme a changé, ont est toujours dans la logique de la monnaie centrale, mais avant on avait 100 Dhs
de billets monnaie centrale, maintenant on a 100 Dhs de monnaie scripturale centrale, et ce billet que
possède la banque centrale est considéré au sens comptable comme une simple marchandise,
pourquoi ? Parce qu’avant il était considéré comme monnaie centrale mais comme on a crédité le
compte de la banque commerciale automatiquement on ne va plus le considéré comme monnaie
Travail fait par : Wissal & Hicham 24
Notes du professeur Morchidcentrale au sens comptable du terme, il est considéré comme simple marchandise. Lorsque le
lendemain, moi je me présente pour demander mon billet, si la banque commerciale ne l’a pas, elle ira
le chercher à la banque centrale, la banque centrale va alors donner le billet à la banque commerciale
et elle va débiter son compte, donc la monnaie centrale scripturale se compose en monnaie centrale
physique (papier), ce billet sera récupéré par la banque commerciale elle va le donner en débitant mon
compte c'est-à-dire qu’elle va m’enlever 100 Dhs en monnaie scripturale et elle va me donner 100 Dhs
de billets. On voie donc qu’il y a différence nette entre la monnaie au sens de la masse monétaire et la
monnaie au sens de la monnaie centrale, pourquoi ici on parle de monnaie centrale ? parce qu’il s’agit
d’une relation au sien de la sphère monétaire parce que seules les opérations qui mettent en jeu un
agent non financier d’un côté et agent financier de l’autre donnent lieu à la création de monnaie
lorsque l’opération met en jeu deux organismes financiers créateur de monnaie il s’agit d’une
opération qui porte sur la monnaie centrale, une opération interne, tant que les billets ne quittent pas
la sphère monétaire ou la sphère bancaire, il reste dans la sphère de monnaie centrale. Maintenant, la
banque centrale crée cette monnaie, elle a le monopole de la création. Cette création intervient à
propos de trois opérations : d’abord les crédits ou les concours aux banques commerciales, les avances
au trésor et l’achat de devises auprès des banques commerciales. Ces 3 opérations donnent lieu non
pas à la création de la monnaie au sens de la masse monétaire mais la à création de la monnaie au
sens de la monnaie centrale.
Les contreparties de la masse monétaire :
La création monétaire implique également la définition de ce que l’on appelé les contreparties
de la masse monétaire, parce qu’i y a les contreparties de la masse monétaire c’est la quantité de
monnaie qui circule et il y a les contreparties de la masse monétaire, ça veut dire quoi ? C’est-à-dire
tout simplement qu’une banque chaque fois qu’elle réalise et effectue une opération de la création
monétaire automatiquement de l’autre côté du bilan, il y a les contreparties. Lorsqu’on se présente à la
banque pour demander un crédit et que la banque nous accorde le crédit, où ce qu’elle va
comptabiliser cette opération ? En Actif ou en passif ? En Actif, pourquoi ? Parce que si je suis une
banque et j’ai accordé un crédit, pour moi est-ce que c’est une dette ou une créance ? C’est une
créance que je dois la mettre en Actif, pourquoi ? Parce que je viens de récupérer une garantie et cette
garantie je vais la garder, je vais la mettre dans la partie créance, donc je comptabilise en Actif en
créances, et au même temps je comptabilise l’opération en Passif comme engagement à vous payer.
Cette opération de crédit affecte le bilan de la banque en Actif et en Passif, à partir de là on parle de
contreparties de la masse monétaire. Quelles sont ces contreparties de la masse monétaire ? C’est les
crédits à l’économie en parle sur les créances sur l’économie privée, créances sur l’Etat et créances sur
l’étranger. Chaque fois qu’on manipule une des ces 3 contreparties la masse monétaire augmente.
D’abord les créances sur l’étranger, elles sont composées de devises parce que plus on a de devises au
Maroc et plus la masse monétaire augmente. Si on a une créance sur l’Etat, chaque fois les banques de
même pour la banque centrale accordent des crédits à l’Etat automatiquement la masse monétaire est
appelée à augmenter, et en fin les crédits sur l’économie privée, chaque fois que les banques
commerciale accordent des crédits aux entreprises privés, aux ménages… automatiquement la masse
monétaire est appelée à augmenter.
Travail fait par : Wissal & Hicham 25
Notes du professeur Morchid
Travail fait par : Wissal & Hicham 26