Chapitre 2 : Firmes multinationales et IDE

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Chapitre 2 : Firmes multinationales et IDE

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Chapitre 2 : Firmes multinationales et IDE. 1.Définitions et faits stylisés. Définitions Faits stylisés Les formes de l’internationalisation. 1.1. Les FMN : définitions. Une firme multinationale est une firme qui possède au moins une filiale à l’étranger… - PowerPoint PPT Presentation

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Chapitre 2 : Firmes multinationales et IDE

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1.Définitions et faits stylisés

1. Définitions

2. Faits stylisés

3. Les formes de l’internationalisation

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1.1. Les FMN : définitions

Une firme multinationale est une firme qui possède au moins une filiale à l’étranger…

Une filiale est une entreprise dont tout ou une partie des actifs sont soumis au contrôle d’une société mère…

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1.1. Les FMN : définitions

Mais qu’est-ce que « posséder » ?

Si une maison-mère détient 100% du capital d’une autre firme, alors la second est bien une filiale.

Mais si elle n’en possède que 50% ? 30 % ? 5 % ?

Et qu’est-ce qu’une entreprise ?

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1.1. Les FMN : définitions

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1.1. Les FMN : définitions

Si on possède une entreprise : A plus de 50% on a une filiale Entre 10% et 50% on a une société affiliée

Dans les 2 cas, cela suffit à faire de nous une firme multinationale

Si l’entreprise détenue n’a pas d’identité juridique propre, c’est une succursale.

Si on crée une entreprise jointe, avec des droits de vote délibérément partagés, alors on a une Joint-Venture.

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1.1. Les FMN : définitions

Et quand une filiale détient une autre entreprise ?

La filiale A, située en Espagne, est contrôlée à 80% par une société mère B, située en France.

= contrôle direct.

Mais si B est contrôlée à 70% par l’entreprise C située en Allemagne.

C contrôle indirectement A par l’intermédiaire de B à (0,7 x 0,8) x 100 = 56 %.

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1.1. Les FMN : définitions

La définition des filiales retenue par les organisations internationales ne repose pas sur les parts de contrôle indirect :

N contrôle A… qui contrôle B, qui contrôle C

On considère que C est donc une filiale de N, même si N n’a qu’un contrôle de (0,6 x 0,55 x 0,12) x 100 = 3,96% sur C

N

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1.1. Les FMN : définitions

Mais : D est une société affiliée de N E est une filiale de D Mais E n’est pas une filiale de N… … parce que D n’est qu’une société affiliée.

Les filiales de mes filiales sont mes filiales (ou sociétés affiliées)

Les sociétés affiliées de mes filiales sont mes sociétés affiliées

Les filiales ou sociétés affiliées de mes sociétés affiliées n’appartiennent pas à mon groupe

N

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1.1. Les FMN : définitions

Autre définition : périmètre des groupes

On ne retient que les détentions directes et les filiales qui ne peuvent pas être contrôlées majoritairement par un autre groupe

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1.2. FMN : Quelques chiffresLe poids des FMN

Voir le rapport annuel de la CNUCED

En 2007 :

79 000 sociétés multinationales 790 000 filiales étrangères Stock d’IDE = 15 000 milliards $ Chiffre d’affaires total des FMN = 31 000 milliards $ (=+ 21

% depuis 2006) Valeur ajoutée des filiales étrangères dans le monde = 11 % du PIB Nombre de salariés des filiales = 82 millions

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1.2. FMN : Quelques chiffres Le poids des FMN

Mrd $ et % du niveau mondial

1982 2007

Entrées IDE 58(2% FBCF)

1 833(15% FBCF)

Sorties IDE 27 1 997

Stock IDE 789 15 211

CA filiales 2 741 31 197

VA filiales 676(5.6%)

6 029(11%)

Emploi filiales 21 524 81 615

Export filiales 688(28.7%)

5714(33.3%)

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1.2. FMN : Quelques chiffres Où vont les IDE ?

Les IDE proviennent massivement des pays développés… … et il vont massivement dans les pays développés

Sorties EntréesPays développés 84.7 88.4

UE 57.2 57.0Japon 3.7 1.6USA 15.7 16.5

PED 12.7 35.4Afrique 0.3 3.8Amérique Latine 2.6 9.0Asie 9.8 22.6

Chine 1.1 5.9

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1.2. FMN : Quelques chiffres

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1.2. FMN : Quelques chiffresQui sont-elles ?

Les 25 plus grandes FMN non-financières

(2008)

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1.2. FMN : Quelques chiffresQui sont-elles ?

Les 25 plus grandes FMN non-financières des PED.

(2008)

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1.3. Les formes de l’internationalisation

L’IDE n’est pas la seule forme d’internationalisation

1. La sous-traitance internationale (« offshoring »)

Sous-traitance = relation de production entre un donneur d’ordre et un sous-traitant :

Conception, transformation, fabrication, maintenance, études de projets, comptabilité, ingénierie, R&D, publicité, informatique, conseils juridiques, etc.

Le recours des groupes français à la sous-traitance internationale a doublé entre 1985 et 2003 (5 % de la production industrielle à 10 %).

Une entreprise industrielle française sur huit a au moins une relation importante avec un sous-traitant étranger.

Surtout dans l’industrie biens de consommation (habillement, pharmacie, parfumerie, équipement du foyer) et les composants électroniques.

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1.3. Les formes de l’internationalisation

1.a La sous-traitance internationale ordinaire : = produits dont la technologie de production est banalisée et ne

nécessite aucune spécification particulière autre que des normes industrielles connues de toutes les entreprises d’un secteur.

1.b La sous-traitance internationale sur spécifications propres.

Dans ce cas l’entreprise donneuse d’ordre indique de façon précise les caractéristiques du produit qu’elle fait fabriquer contrats précis, appels d’offres complexes, contrôles qualité…

1.c La production sous la marque du donneur d’ordre . = OEM “Original Equipment Manufacturer”

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1.3. Les formes de l’internationalisation

OEM = désigne un fabricant de pièces détachées intégrées dans un ensemble

(voiture, avion, ordinateur…) et reconnues par l'intégrateur comme étant sous sa responsabilité.

Valéo = équipementier automobileBMWDaimlerChryslerFiatFordGeneral MotorsHondaIran KhodroPorschePSA : Peugeot - CitroënRenault : Nissan - Samsung Motors - DaciaTataToyotaVolkswagen : Volkswagen - Audi - Seat – Skoda…

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1.3. Les formes de l’internationalisation

ODM (Original Design manufacturer)

Autre forme d’OEM où le sous-traitant reste propriétaire du design

Exemple : HTC Fabrique des mobiles et PDA en ODM pour Dell, Fujitsu-

Siemens, HP/Compaq, Sharp… HTC fabrique un produit, lui donne un nom, et ensuite ce

produit est commercialisé sous plusieurs marques.

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1.3. Les formes de l’internationalisation

2. La production internationale sous licence

Une entreprise vend à une autre le droit de fabriquer son produit sous une autre marque

L’entreprise qui concède la licence fournit aussi parfois des données techniques, des machines, une aide technique…

Avantage = facile à monitorer, moins de risque pour la firme A, image de la marque préservée…

Inconvénient = transfert de technologie

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1.3. Les formes de l’internationalisation

Exemples :Vespa (Piaggio) a longtemps cédé des licences internationales : USA : Sears, Roebuck and Co – Marque « Allstate Cruisair »

Espagne : MotoVespaAllemagne : Messerchmit (modèle « Vespa Messerchmitt »)Inde : BAJAJ – LML…

Accord de production sous licence en 1965 entre Renault et Dacia :Dacia 1100 = R8Dacia 1300 = R12

Renault 8Dacia 1100

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1.3. Les formes de l’internationalisation

3. Franchise internationale

Système de commercialisation fondée sur une collaboration interentreprises, codifiée dans un contrat.

Les entreprises sont juridiquement distinctes et financièrement indépendantes, mais d’un point de vue économique, le franchiseur et le franchisé sont fortement liés.

Le franchiseur offre, contre redevance, le droit d’exploiter un « concept ».

Le franchisé doit respecter des méthodes commerciales, des normes, des procédés, etc…

Exemple = Mc Donald’s

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1.3. Les formes de l’internationalisation

4. Les coopérations internationalesa. Partenariats internationaux et alliances stratégiques

Exemples :o Utilisation conjointe d’un même réseau de sous-traitants. o Accords de cession de technologie (fourniture d’équipements « clé en

main », avec une assistance technique, ect…).o Accord de partage de la production : fréquent dans les secteurs

d’extraction : l’entreprise étrangère apporte son savoir-faire et ses investissement, l’exploitant local dispose des droits sur le sous-sol. La production est partagée entre les deux, selon les termes du contrat.

o …

La photographie numérique a motivé les accords entre des entreprises d’électronique et d’objectifs photo

Panasonic – LeicaSony - Carl Zeiss

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1.3. Les formes de l’internationalisation

4. Les coopérations internationalesb. Les Joint-Ventures

= entité légale formée par deux ou plusieurs parties dans le but d'entreprendre une activité économique commune.

Accord pour créer une nouvelle entité en contribuant au capital, et partage des recettes, des dépenses et du contrôle de la JV.

La JV peut être formée pour réaliser un seul projet ou aux fins de poursuivre une coopération durable

≠ de l'alliance stratégique car mise en commun de capital.

«Sony-Ericsson est une co-entreprise détenue à part égale par Sony Corporation et Telefonaktiebolaget LM Ericsson, a été fondée en octobre 2001. »

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1.3. Les formes de l’internationalisation

On distingue les JV :

o De production : Le processus de production peut être complet (une voiture, un écran plat, un processeur) ou limité à un système (un moteur), voire un simple composant.

o De R&D : réduction des coût de recherche d’un projet important o Financières : holdings

Motivation des JV = Gagner en taille : Répartir les coûts et les risques / Augmenter les ressources

financières / Permettre des économies d'échelles

Partager ses connaissances : Accéder à des technologies / des consommateurs

Influencer la structure de marché : Préempter des concurrents (les empêcher d'entrer sur un marché) / modifier les limites du marché (rapprochement téléphone/lecteur MP3) / Mettre plus rapidement le produit sur le marché (time to market)…