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Ce document n’a pas encore été examiné par la Commission onsultative du trafic de l’opium et autres drogues nuisibles, v est donc à titre confidentiel qu’on le communique aux ouvernements.

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Ce document n ’a pas encore été examiné par la Commission

onsultative du trafic de l ’opium et autres drogues nuisibles,

v est donc à titre confidentiel qu’on le communique aux

ouvernements.

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[Com m uniqué au Conseil et au x Membres de la Société.]

C. 1 6 0 . M. 1 4 5 . 1940. xi.[O.C.S.300 (r).]

Genève, le 1er octobre 1940.

SOCIÉTÉ DES NATIONS

COMMISSION CONSULTATIVE DU TRAFIC

DE L’OPIUM ET AUTRES DROGUES NUISIBLES

R É S U M ÉDES

T R A N S A C T I O N S I L L I C I T E S

ET D E S S A I S I E S

COMMUNIQUÉES A U SECRÉTARIAT DE LA SOCIÉTÉ DES N ATIONS

DU 1" JUILLET AU 30 SEPTEMBRE 1940

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PARTIE I

CAS SIGNALÉS DANS DES RÉSUMÉS PRÉCÉDENTS ET AU SUJET

DESQUELS DE N O U V E A U X RENSEIGNEMENTS O N T ÉTÉ REÇUS

Nos 1820 et 1821. Découverte de fabrication et de vente illicites d’ampoules de Sedol en Colombie.

Le 3 juin 1940, le Gouvernement colombien a communiqué les renseignements supplémentaires suivants sur cette affaire:

La Police sanitaire de VAtlantique a procédé à ;ne inspection dan- dix pharmacies de Barranquilla et a découvert des ampoules de sedol falsifié dans les établissements ci-après : Drogueria Blanco & Roca,

58 ampoules — Farmacia Blanca, 96 — Farmacia Colon 6 — Farmacia del Carmen 1. Les ampoules étaient empaquet ées dans des emballages authentiques. La falsification correspondait au type 67 mm. de la photographie1. Le mot « Sedol était barré et les extrémités du rectangle qui l ’entourait se terminaient en pointe aiguë. Dans huit boîtes, toutes les ampoules étaient falsifiées : dans le- autres, elles se trouvaient mélangées à des ampoules authentiques.

La Police sanitaire régionale du Département del Valle a appris que, dans la ville de Cartago, des ampoules de sedol falsifié étaient expédiées de l ’établissement du Dr. Roberto Correa, et elle apprit ultérieurement d’un médecin que celui-ci avait utilisé pour un de ses malades une ampoule fournie par le Dr. Correa susmentionné et avait observé des symptômes d ’intoxication et de tachycardie excessive, qu’il n ’avait jamais enregistrés lorsqu’il employait du sedol authentique. L ’Inspecteur de la police de Cartago, appelé sur place, constata les fait- suivants : A la Pharmacie du Dr. Roberto Correa se présenta un individu ■ de petite taille, de teint blanc et robuste ». qui déclara au Dr. Correa qu’il était natif de Bogota et qu’il exerçait la profession d’agent de produits pharmaceutiques, tout en ne mentionnant pas le nom de la maison de fabrication. Cet individu déclara, en outre, au Dr. < '.orrea qu il avait trois boîtes d’échantillons gratuits de sédol qu ’il désirait échanger contre d ’autres échantillons qui ne présentaient pas d’intérêt pour le Dr. Correa. Le soi-disant agent insista tellement que. pour se débarrasser de lui, le Docteur Correa décida de prendre une boîte d’ampoules en échange d’échantillons de la maison Squibb. Sur les douze ampoules que contenait la boîte, le docteur Correa disposa de quatre et il utilisa l ’une de ces quatre ampoules pour un de ses malades. Les huit autres ampoules furent confisquées et envoyées, avec les renseignements pertinents au Premier Juge du « Circuito # qui, comme chef des instructions criminelles, constituait l ’a u t o r i t é compétente pour cette affaire. Le docteur Antonio J. Salcedo, de Roldanillo, ayant appris cette falsification par la voie de la presse remit, par l ’intermédiaire de l ’Inspecteur fie l ’Hygiène, les 59 ampoules de sédol falsifié dont il était question dans les japports.

X ° 972. — Saisie à New-York, le 17 septembre 1937.

Dans son rapport annuel pour 1939 sur le trafic de l’opium el autre- drogues nuisibles, le Gouvernement de- Etats-Unis d Amériqui donne les renseignements complément aires suivants sur cette affaire

Louis Buchalter alias Lepke), qui avait pris la fuite au sujet d<l'affaire en question, »e constitua prisonnier auprès des autorités fédé­rales en août 1939 et fut ultérieurement condamné à douze ans d>

E T S Rapport N °721 Pn 'on pour entente délictueuse aux fins d’infraction aux lois concernan les stupéfiants. Avec la condamnation de Buchalter, tous les prévenu

importants dans cette affaire de contrebande de stupéfiants il y eut trente inculpation- qui était l ’affaire la plus importante que l’on eût enregistrée au cours de plusieurs année ont été déférés à la justice, à l ’exception de trois : Louis Kravitz, qui est en fuite et qui, croit-on se trouve aux Etats-Unis. Yanis Tsounias et George L. Mexis. que l’on suppose être tous deuà Shanghai. En juillet 1939, le Département de la Trésorerie des Etats-Unis, par l ’internvdiaire du Département d ’Etat, a fourni aux autorités de Shanghaï une documentation très détaillée prouvant l ’existence d ’un important trafic illicite de stupéfiants auquel se livraiei Tsounias et Mexis. dans l ’espoir que. sur la foi de ces preuves, les malfaiteurs en que-tic pourraient être traduits en justice. Ces contrebandiers se procuraient leurs stupéfiants dan- la concession japonaise de Tientsin, Chine, et ont introduit aux Etats-Unis, dans les bagage- de gens qui -e faisaient passer ostensiblement pour des touristes faisant le tour du monde au cours d’une année environ, assez de drogues pour satisfaire les besoins de 10.000 toxicomane pendant ladite période.

1 Voir photographie annexée au document O.C.S./Confidentiel/l 131.L'étiquette indiquée dan? ces photographies comme l'étiquette Sedol authentique porte l'inscription suivant;

Laboratoire il' Hypodermie de Paris s é d o l Nom déposé Enregistré au Laboratoire National de Cont: des Médicaments sous le N° 155.33. Sédatif du Système Nerveux m o r p h i n e i Chlorhydrate) : Soixante Centigrams s c o p o l a m i n e (Bromhydrate) : Deux Centigrammes s p a r t * : i n e (Sulfate) : Deux Grammes pour Cent Gramme? po s o n . Solution pour injections sous cutanées Boîte de 12 Ampoules de 1,3 cc. renfermant : m o r p h i n e (Chl.) : ne cent trente six dixièmes de milligramme s c o p o l a m i n e (Br. : trente et un dixièmes de milligramme s p a r t é i n ' (Sulfate : trente et un centigrammes. Ste. Ole. d ' a p p l i c a t i o n s t h é r a p e u t i q u e s t h e r a p l i x r . m o r e c x , p h a r m a c i e n Ancien interne des Hôpitaux de Paris. 98 , Rue de Sèvres, Paris V IIe. B s o l u t i o n p o u r i n j e c t i o n -

Références :C .135.M.80 .1938 .NI [O.C.S.300 h)], page 24 ;O.C.S. Conf. 497.

1281 '388 445.

Référence :C. 133. M. 122.1940. X I [O.C.S.300(g)], pages 25-26,O.C.S. Conf. 1131 a .

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R É S U L T A T S D ES P O U R S U IT E S J U D I C I A I R E S P O U R D ES A F F A IR E S DE T R A F IC

IL L I C IT E S IG N A L É E S DANS L E S R É S U M É S P R É C É D E N T S

Références NomRésultat-

Emprisonnement Amende

E tats -U nis d’A mérique:C.135.M.8 0 .1938.X I [O.C.8.300(A)], page 24, N° 972.

Louis B u c h a l t e r (alias L e p k e ) ........................

D ouze ans.

C .128.M.80 .1939 .X I [0,C .S .300(/ )] , p ag e 39, N° 1468.

Louis A d e lm a n (Edel- m a n ) .............................

M ax S c h i ld w a ck . . .

(D ix a n s )1.

Cinq ans.

1.000 dollars (3.100 francs-or suisses).

500 do llars (1.550 francs- or suisses).

C.346 .M.261 .1939 .X I T).C.S.300(n)] , pag e 11. N° 1585.

Jo sé L ago E s te i ro . . . A n to n io P a lm e ro . . .

Cinq ans. (Les accusés o n t fa i t ap p e l et l ’affaire est encore en ins tance .)

Turquie:C. 14. M. 12.1940. X I [0,C.S.300(o)], page 21, N° 1672.

Zia A l g ü n ........................

Mme A n n a M. P a o l . .

M u s ta fa N o u r i Y a l u z .

U n an, t ro is mois, q u inz e jours.

S e p t mois.

S e p t mois.

£T . 4.314 (10.353,6 francs-or suisses).

£T. 1.696 4.070,4 francs-or suisses).

£T . 1,696 (4.070,4 francs- or suisses).

1 Déjà mentionné dans le document C.14.M.12.1940.XI [O.C.S.300(c)], page 2.

4448. —• S.d.N. 750 (F.) 625 (A.) 12/40. Imp. Granchamp, Annemasse.

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PARTIE II

A. R A PPO R T S SUR LA D ÉC O U V ER TE DE FABRICATION CLANDESTINE

DE STUPÉFIANTS

B. N O U V E A U X CAS DE SAISIES RÉPARTIS DANS LES GROUPES SUIVANTS :

1. O p i u m b r u t . 5 . C o c a ï n e .

2 . O p i u m p r é p a r é e t dr o s s . 6 . C h a n v r e i n d i e n .

3 . M o r p h i n e . 7 . D i v e r s .

4 . H é r o ï n e .

A. RAPPORTS SUR LA DECOUVERTE DE FABRICATION CLANDESTINE

DE STUPEFIANTS

N° 1826. — Découverte à Istanbul, d’une fabrication clandestine et du trafic illicite de morphine le 17 juin 1940. R a p p o r t com m uniqué p a r le G ouvernem ent turc, le 9 juillet 1940.

1 (a). Morphine-base : 23 kilogrammes.Chlorhydrate de morphine : 4 kg. 225 gr. (9 pe t i ts sacs

contenus dans un paque t) .Une installation rudimentaire servant à la fabrication de la

drogue.

3. Le 17 juin 1940, le Service de la Sûreté pub lique d ’Is tanbu l a découvert u n cas très im p o r ta n t — peu t-ê tre le plus im p o r ta n t de l ’année — de trafic illicite des s tupéfiants , accompagné de fabricat ion clandestine abritée dans une p e t i te localité éloignée de l ’Asie Mineure.

La police avait soumis, depuis assez longtemps, à une surveillance assidue un certain Mustafa Ozem, propr ié ta ire du casino 0 zem à Péra , e t Neset Gôker, ex-employé de la garde des douanes e t ac tuel lem ent s ’occu p an t du commerce de la te in turer ie , ainsi que leurs acolytes, d o n t elle ava it des raisons sérieuses de soupçonner la complicité dans une entreprise de vaste envergure, com p ren an t la fabrication c landestine e t la ven te illicite de morphine. Mais, pen d an t longtemps les t ra f iquan ts , avertis p a r les connaissances particulières de Neset Gôker t ro u v a ien t toujours m oyen de glisser à t rav e rs les mailles du filet que la police leur t en d a i t , elil ne fut pas possible de les surprendre en f lag ran t délit. Enfin le B ureau assura la coopération d ’un hom m e m o m en tan é m e n t retiré d ’activ ité , qui é ta i t très connu dans le monde du trafic illicite e t capable de gagner la confiance de la bande . Celui-ci, mis en re la t ion avec Mustaf'; Ozem, reçut un bon accueil de ce dernier, qui finit p a r accep te r l ’offre d ’ach a t propose- p a r l ’in termédiaire pour la vente de 2,0 kg. de m orphine. Mustafa Ozem donna ensuite l ’ordr à son gérant, A hm ed Oruç, com m erçan t établi à U luborlu, où la drogue é ta it fabriquée et déposée en a t t e n d a n t la livraison à l ’acheteur , et A hm ed Oruç se m i t en route avec h marchandise. Après plusieurs conciliabules à Is tanbul , on se donna rendez-vous en un endroit de Gai ata , e t la Sûreté publique prit tou te s ses mesures afin d ’a r rê te r les p r inc ipaux dirigeant de la bande en f lagrant délit de la ven te clandestine. Au m o m en t où A hm ed Oruç rem etta i t le p aq u e t de m orphine à l ’ache teur supposé, les agents qui a t ten d a ien t dans un tax i surgirent et procédèrent aux consta ta tions nécessaires. Dans le p a q u e t saisi, se t ro u va ien t neuf petit sacs con tenan t en to u t 4 kg. 225 gr. de ch lo rhydra te de m orphine. La police a ordonn im m é d ia tem en t la perquis it ion dans les demeures des t r a f iq u an ts ; dans la cham bre d ’a u b e r g - occupée par A hm ed Oruç, elle a saisi 23 k i logrammes de morphine-base , de couleur no irâ tn A Uluborlu, l ’au to r i té locale, avertie pa r une dépêche chiffrée, a mis la main, dans la maison de Çopur Ahmed, un m em bre im p o r ta n t de la bande, sur l ’insta l la t ion rud im enta ire qui se rva i t à la fabrica t ion de la drogue.

La première phase de l ’enquête judiciaire fit connaître que ce t te entreprise é ta it financé- p a r un co m m erçan t en gros de légumes e t fruits établi à Izmit, nom m é Mehmed. Il avai avancé 2.800 livres tu rques (6.720 francs-or suisses) pour l ’ach a t de l ’opium indispensable e t fourni en même tem ps le matér ie l et les ingrédients chimiques servan t à la fabrication. E n outre , Mehmed a v a i t fa it ven ir Çopur A hm ed à Is tanbu l p o u r lui faire donner p a r La O sm an l ’ense ignem ent techn ique co n cernan t la fabrica t ion de la morphine. A hm ed Oruç servait dans l ’o rgan isa t ion comme agent de t ran sp o r t . Lemi K erm en, commissionnaire, et Marco P ardo , com m erçan t , fa isa ient par t ie de la bande comme vendeurs de morphine.

Toute la bande a été mise en é ta t d ’arres ta t ion . Le P a rq u e t d ’Is tanbu l a été saisi ■ ' l ’affaire et a o u v er t une enquête. Le verd ic t du tr ibuna l c o m p é ta n t sera com m uniqué en tem p s voulu.

R éfé rence :O.C.S. Conf. 1168.

40526/387.

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B. NOUVEAUX CAS DE SAISIES

1. O PIU M B R U T

N° 1827. — Saisies par les douanes maritimes chinoises, effectuées à diverses dates, entre décembre 1939 et juin 1940. R ap p o r t com m uniqué p a r le G ouvernem ent chinois, le 14 ao û t 1940.

R éférence : 1 (a). Opium brut : 170 k g . 90.6 g r a m m e s .O .C.S ./Conf . 1190. Opium préparé : 13 k g . 566,6 g r a m m e s .

14177/388(3). 152 kg. 950 grammes de l 'op ium b ru t saisi av a ien t été introduits.en contrebande , en p rovenance de l ’Indochine, et 8 kg. en provenance

de la B irm anie ; I kg. 670,6 grammes é ta it d ’origine iranienne.3 kg. 781 gramm es de l ’opium p réparé po r ta ien t la m arque « Red Lion » (Lion rouge),

2 kg. 437 grammes, la m arq u e « Golden Deer » (Daim doré) e t 37,8 grammes la m arque « Eagle » (Aigle). L ’opium é ta i t contenu dans 265 boîtes métall iques (la p lupart d ’un tael ou d;un demi-tael ). 1.415 tubes de 2 eandarines, 26 tubes de 2 ma ces, 184 pots de 0,25 tael, 41 pots de 0,1 tael, 295 pots de 0,05 tael, 165 pots de 0,025 tael e t 6 pots de 0,01 tae l1. Il y av a i t éga lem ent quatre paque ts d ’un tael et 590 gram m es en bâtons. T o u t l ’opium préparé saisi à L appa vena it de Macao.

3. Douanes de Lungkow Shantung). — 11 avril 1940. 590 gram m es d ’opium préparé é tranger en bâ tons fu ren t t rouvés, dissimulés dans les bagages de passagers à bord du vapeur Yunglee (chinois), lors de son arrivée de Daïren.

Douanes de Canton, 28 m a i-17 ju in 1940. — A bord du v apeur Sh ing Cheong (portugais), ven a n t de Macao, 1 kg. 500 grammes d ’opium p réparé fut découvert , le 28 mai, à l ’in térieur d ’une double cloison, dans la cabine du charpentier , derrière des rayons remplis d ’outils ; 76 grammes dans une bouteille Thermos non réclamée, se t ro u v a n t dans des bagages de passagers, le 12 ju in ; 570 gram m es à l ’in tér ieur d ’une chapelle de pom pe, sur le plancher de l’en trepon t , dans l’espace réservé au x passagers, le 17 ju in ; le 3 juin, des agents des douanes, v is i tan t le navire à son arrivée, saisirent 490 g ram m es d ’op ium préparé dont un messager chinois était p o r te u r ; celui-ci fu t a r rê té p a r un gendarm e japonais . L ’opium se t rouvai t dans des boîtes m étall iques cachées dans une ja rre de te rre renferm ant , au sommet, une couche de sauce au x crevettes. 300 g ramm es fu ren t saisis sur u n passager chinois qui ava it voyagé à bord du v ap eu r Y un Y ang M a ru japonais) , v e n a n t de Macao. L ’op ium é ta i t dissimulé dans des provisions transpor tées par le passager, qui p u t s ’échapper.

Douanes de Chefoo (Weï-Haï-Weï) , avril 1940. — * 7 kg. 320 g ramm es d 'opium b ru té tranger fu ren t saisis alors q u ’ils é ta ien t en la possession de Ling W en Hua. Cet individu fut remis au x agents du B ureau des Taxes consolidées (qui exerce le contrôle en matière d ’opium).

Douanes de Kowloon.

21 février 1940. — Barrière de Shatoukok.

150 gram m es d ’opium b ru t é tranger fu ren t trouvés sur la personne d ’une passagère chinoise qui p u t s ’échapper.

1er mars 1940.

1 kg. 316 gramm es d ’opium iran ien fut saisi p a r une patrouil le armée, postée près de laplage de Hou Hoi, sur un individu qui s ’app rocha i t , en v en a n t de la plage, avec un panierde rotin co n ten an t trois m orceaux d ’op ium b ru t (chacun d ’une livre anglaise) et 27 morceaux de « Marsale G um ». L ’individu put s ’échapper.

6 a v r i l - l l ju in 1940. — Gare de Shumchun.

605 gram m es d ’opium p réparé é tranger , ainsi q u ’un p e t i t m orceau d ’opium brut, on t été saisis. Dans u n cas. l ’op ium était dissimulé dans deux m orceaux carrés de savon de ménage ; dans un au tre cas, il était dissimulé dans un p aq u e t de légumes frais t ran sp o r té par un coolie chinois, et, dans un troisième cas, dans des paq u e ts de c igarettes se t r o u v a n t dans les bagages de passagers à des t ina t ion de l ’in tér ieur ; 14,3 gram m es fu ren t saisis su r la personne d ’une Chinoise qui p o r t a i t l ’op ium dans un mouchoir q u ’elle t e n a i t à la main. Dans tous les cas susmentionnés, le propr ié ta ire de la drogue a pu s ’échapper.

2 maz-30 mai 1940. — Gare de Shehow.

755 gram m es d ’op ium préparé fabriqué à Hong K ong o n t été saisis. Deux des trois saisies furent opérées sur des passagers utilisant le ferry de Po On. L ’un de ces passagers por ta i t l ’opium dans deux paniers de ro tin à double-fond et l ’au tre dans une boîte métallique à double paroi, spéc ia lem ent fabriquée à cet effet. La troisième saisie fu t opérée sur une passagère chinoise qui t r a n s p o r ta i t éga lem ent l ’op ium dans un panier à double fond. Les propriétaires des drogues en question p u re n t s’échapper.

1 1 candarine = 0,378 gramme ; 1 mace = 3,78 grammes ; 1 tael = 37,8 grammes.

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Douanes de Lappa.

25 décembre 1939-29 janvier 1940. — Gare de Chienshan.

1 kg. 627,3 gram m es d ’op ium p réparé a été saisi sur des passagers de sam pans qui venaien t de Macao ; 1 kg. 990,3 gram m es fut découvert à bord de divers sam pans e t au tres em barca tions v e n a n t de Macao. Dans un cas, le sam p an possédait un gouvernail spécia lement aménagé pour dissimuler la con trebande ; dans un au tre cas, l ’op ium é ta i t caché à l ’in tér ieur d ’une double cloison à bord du s a m p a n ; 320,3 gram m es fu ren t saisis à bord de divers sam pans et remorques. H u i t Chinois o n t été arrêtés.

26 décembre 1939-20 janvier 1940. — Gare de Shekok.

1 kg. 111,3 gram m es d ’op ium p réparé a été saisi su r la personne de piétons qui t rave rsa ien t la s ta t ion p o u r gagner l ’intérieur. L ’un d ’eux essaya de prendre la fuite lo rsqu ’on l ’a r rê ta p o u r le fouiller ; 33,1 gram m es fu ren t t rouvés sur un en fan t de cinq ans auquel son père avait confié l ’op ium p o u r t rav e rse r la gare. Le père fu t arrêté . Une patrouille opéran t au h au t de C huksin tung t ro u v a 143,6 gram m es sur la personne d ’un ind ividu qui v ena i t de la direction de W anchaï . Dix Chinois on t été arrêtés.

27 décembre 1939-17 février 1940. — Gare de K wanchak .

1 kg. 360,8 gram m es d ’op ium p réparé a été saisi sur des voyageurs d ’au tobus. Dans un cas, l ’opium é ta i t dissimulé dans des parap lu ies portés p a r deux voyageurs chinois et, dans un au t re cas. il se t ro u v a i t dans deux paniers de ro t in à double-fond, spécia lement fabriqués à cet effet, e t que p o r ta i t une voyageuse de l ’au tobus de K i-K w an ; 102 gram m es furent t rouvés dissimulés sous les sièges de voyageurs dans des au tobus a r r iv a n t à la s ta t io n ;13,2 gramm es, dans 14 pots placés dans une ja rre de poterie et recouverts de p â te de haricots, fu ren t t rouvés sous le siège d ’un voyageur, dans l ’au tobus de K i-K w an ; 305,3 grammes fu ren t saisis dans divers au tobus a r r iv an t à K i-K w an . 535,7 gram m es fu ren t saisis su r des piétons ; dans un cas, l ’op ium é ta i t dissimulé dans des paniers à double-fond, spécia lement fabriqués à ce t effet ; dans un au tre cas, il é ta i t a t ta c h é a u to u r des bras de deux piétons. H u i t Chinois on t été arrêtés.

Douanes de Lungchow.

30 mai 1940.

Des bateliers, postés à la tê te du p on t , r e t in ren t un Chinois (censé être un officier des un ités de guérilla) qui se dirigeait vers l ’in té r ieu r en d iss im ulan t quelque chose sous ses habits , et qui refusa de se laisser fouiller. Des gardes armés fu ren t envoyés su r place et, en fouillant l ’hom m e en question, découvrirent 1 kg. 100 g ram m es d ’op ium p rép a ré étranger. Un grand nom bre d ’ém eutiers s ’assem blèren t et, dans la confusion, l ’ind ividu réussit à s ’échapper.

Douanes de Sezmao.

21 mars-13 ju in 1940.

Le to ta l des saisies s’est élevé à 160 kg. 950 gram m es d ’opium bru t , dont 152 kg. 950 g ram m es av a ien t été in trodu i ts , en con trebande , en provenance de l ’Indochine, e t 8 kg. en p rovenance de la Birmanie. Dans un cas, 15 kg. 500 gr. fu ren t saisis, sur des contrebandiers, p a r des gardes armés envoyés sur place après réception d ’un message d ’un poste détaché de gardes civil en se t r o u v a n t à Moo-ding. Les con treband iers fu ren t découverts à Kwei-San, à env iron un li de la douane. L ’opium é ta i t t r a n s p o r té sur des chevaux . 9 kg. 450 grammes fu ren t saisis p a r une patrouil le, o p é ran t de concert avec des gardes des douanes, en provenance d ’individus co n s t i tu a n t une bande de sep t contrebandiers dont les charges é ta ien t portées p a r cinq chevaux. 22 kg. é ta ien t t ran sp o r té s sur un cheval, dans un pan ie r à double fond, p a r un m arc h an d d ’I-Sar. 106 kg. fu ren t saisis en p rovenance d ’un p o r te u r chinois. 7 kg (venan t de B irm anie) furen t saisis p a r des gardes des douanes à Acasatze e t 1 kg. (venant éga lem ent de Birmanie) p a r une patrouil le de nuit , avec l ’aide des fonctionnaires du Bureau fiscal de Y unnan , près du village de Manglung. Les personnes impliquées é ta ien t : C.hen Pao- qun, I-Sar, P a n Chin-u et autres, W an g Aur. W a n g San et Y uan-K iang , tous Chinois.

Douanes de Wenchow.

37,8 gram m es d ’opium p réparé (Macao) fu ren t saisis à bord du v ap e u r FIniching (b r i tan ­nique) à son arrivée de H ong-K ong. L ’op ium se t ro u v a i t dans une boîte m étall ique dissimulée sous une planche, derrière une glacière et un peu au-dessous, sur le p o n t principal, vers l'a rrière . Le p ropr ié ta ire est resté inconnu.

N° 1828. — Saisie effectuée à Port-Saïd, le 6 juillet 1940. R ap p o r t com m uniqué par h B ureau cen tra l des N arco tiques du Caire, le 10 ao û t 1940.

Référence : _ 1 (a). Opium : 12 kg. 500 gr. 10 plaques enveloppées dans unO.C.S . /Conf . 1177. p a p i e r m i n c e e t r e n f e r m é e s d a n s u n e m b a l l a g e d e c a o u t c h o u c , i

4 0 585 /387 d r o g u e e s t p r é s u m é e ê t r e d ’o r i g i n e t u r q u e .

3. Un caporal de la police, qui effectuait une patrouil le près de l ’ab a t to i r de P or t -Saïd , a r rê ta un ind ividu suspect, A hm ed H assan Shala ta , q u i t r a n s p o r t a i t u n sac. Cet ind iv idu essaya de s ’enfuir, mais fu t arrêté . On co n s ta ta que le sac r e n f e r m a i t dix p laques d ’opium. Les invest igat ions auxquelles a procédé le Bureau central des N a r c o t i q u e s o n t révélé que ce s tu p é f ian t é ta i t la p rop r ié té d ’un pêcheur, n o m m é M oham m ed Mohammed

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R ayyan , t r a f iq u a n t bien connu, et que Shala ta av a i t reçu de R a y y a n la somme de £E.5 (76,50 francs-or suisses) pour t ran sp o r te r la drogue depuis le r ivage ju s q u ’à la maison d ’un de ses paren ts dans la ville. S hala ta av a i t été an té r ieu rem en t condam né, dans une affaire de stupéfian ts , ài rois ans de prison. A la suite des investigations du P a rq u e t , un certain Salem H em aid a été également im pliqué dans l ’affaire.

4. A hm ed H assan Shala ta a été condam né à trois ans de prison et à une am ende de fE .500 (7.650 francs-or suisses) ; Mohd. Mohd. R a y y a n et Salem H em aid à cinq ans de prison et à une am ende de £ E .1.000 (15.300 francs-or suisses) chacun (par contumace).

N° 1829. — Saisie effectuée à la frontière turco-syrienne, le 2 avril 1940, R a p p o r t com m u­niqué p a r le G ouvernem ent turc , le 5 ju ille t 1940.

Référence : 1 (ai. Opium brut : 65 kilogrammes.O.C.S./Conf . 1167. n Y , T, . , . „

o. Ismail Pm nçc i , domicilie a Kdis, lu t surpris n u i ta m m e n t pa r les40525/387. gardes de la douane préposés à la surveillance du secteur de Leylit

de la frontière, du côté de Kilis, alors q u ’il cherchait à t rave rse r encontrebande la région observée, avec un cheval chargé de 65 kilogrammes d ’opium bru t .

Pirincci et la charge d ’opium on t été remis en tre les mains du P a rq u e t local, qui a ouver tune enquête. Le ju gem en t du t r ib u n a l sera com m uniqué en tem ps voulu.

Note. — Des saisies d ’opium bru t , c o m p o r ta n t éga lem ent des saisies d ’au tres s tupéfiants qui ont été résumées sous les rubr iques correspondantes , on t été effectuées dans les affaires suivantes :

Affaire N° 1849, sous « Héroïne ».Affaire N° 1854. sous « Chanvre indien ».

Q u a n t i t é s d ’o p i u m b r u t s a i s i e s , t e l l e s q u ’e l l e s o n t é t é s i g n a l é e s a u S e c r é t a r i a t :

1940

248 kg. 828,6 gr.

2. O PIU M P R E P A R E E T DROSS

N° 1830. — Saisie effectuée à Brisbane, Australie, le 31 mars 1940. R ap p o r t com m uni ­qué p a r le G ouvernem en t austra lien , le 6 mai 1940.

R é fé re n c e : 1 (a). Opium préparé pour fumeurs : 310 g r a m m e s (12% o n c e s ) .O.C.S./Conf . 1186. ' r / / * , , ,

h n 12 tubes de 1 once e t 1 tu b e d une demi-once, analogues a des29226/388. tubes de p â te dentifr ice avec bouchon à vis et p o r ta n t une inscription

chinoise ainsi conçue : « Opium de première quali té — 1 once nette .Har Hoon O pium Office ».

3. Les tubes é ta ien t dissimulés dans un tu y a u d ’écoulement de la citerne du coqueron arrière à bord du v ap eu r K aruah (H u n te r R iver Line, B ri tannique) , v en a n t de Hong Kong via Zamboonga et Sandakan . On ignorai t le lieu d ’em b a rq u em en t et le nom de la personne qui avait effectué l ’expédition.

N° 1831. — Saisie effectuée à Cairns, Queensland, Australie, le 1er mars 1940. R apport com m uniqué p a r le G ouvernem ent austra lien, le 10 mai 1940.

Référence : 1 (a). Opium préparé pour fumeurs : 2 kg. 272 gr. (80 onces).O.C.S./Conf. 1186. Yick Kee, m arq u e « Lion & Globe ». E n 10 boites m étall iques de

29226/388. 8 onces chacune.3. L ’opium fut débarqué, dans une valise, du v ap e u r Taip ing

Australian & Oriental Co., Compagnie b r i tannique) , v en a n t de H ong-K ong via Manille et Thursday Is land. Les boîtes é ta ien t enveloppées dans une robe pour éviter le b ru i t des chocs.

4. Y ui Sliui Sing, ou T o m m y Yep, de T ung Yep & Co., Cairns, a été inculpe en v e r tu de l ’article 233 (1) (d) de la loi sur les douanes, mais l 'affaire a été classée.

N° 1832. — Saisies effectuées à Macao au cours des mois de février, mars et avril 1940.R ap p o r ts com m uniqués p a r le G ouvernem ent portugais , les 5 juillet-,4 sep tem bre et 18 octobre 1940.

Février 1940.

Référence : 1 (a). Opium préparé : 26,5 gram m es (0,7 tael).O.C.S./Conf. 1166. Gomme utilisée p a r les trafiquants pour adultérer l’opium529/388(9) préparé : 2 kg. 808.5 gr. (74,3 taels).

Pilules d’héroïne : 54 pilules.

3. Il y a eu six saisies : trois Chinois, Chiang Won, Hong Cheng et Lei Ung, on t été arrêtés pour avoir été en possession d ’opium préparé qui n ’ava i t pas été fabriqué p a r le Monopole ;

kg. 740,5 gr. de gomme utilisée p a r les t ra f iq u an ts pour adu l té rer l ’opium préparé ont été

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saisis dans le cas de Vong Tong, Chinois, et 68 gram m es de la m êm e subs tance dans le cas de Lei Sam. Chinois ; un au tre Chinois, Lao Tak, a été a r rê té pour avoir eu en sa possession 54 pilules d ’héroïne.

Ordre a été donné de rendre les drogues inutilisables.

4. Chiang Von et H ong Cheng ont été condam nés, chacun , à une am ende de 30 dollars ("21 francs-or suisses) et Lei U ng et Lao T ak à des am endes de 8 et 54 dollars (5.6 et 37,8 francs- or suisses) respec tivem ent. Ces am endes on t été payées. Yong Tong et Lei Sam onl ié condam nés, chacun, à une am ende de 1.000 dollars (700 francs-or suisses). Dans ces deux c s, les am endes n ’a y a n t pas été payées. les inculpés o n t été t r a d u i t s d ev a n t le t r ibunal .

M ars 1940.

R éfé rence : ] (a). Opium préparé : 41.6 gram m es (1.1 tael).O.C.S./Conf. 1196. „ H a lan „ . 3 6 9.9 gram m es (9,6 taels).

529/388(9'- Gomme utilisée par les trafiquants pour adultérer i"op. npréparé : 113,4 gram m es (3 taels).

Caféine : 73,1 gramm es.Héroïne : 56 gramm es.

3. Il y a eu six saisies. Leong Cheac a été a r rê té pour avoir été en possession de « halan \ d ’op ium p rép a ré et de gomme utilisée p a r les t r a f iq u a n ts pour ad u l té re r l ’op ium prépara ; Lao Kao et Lo Y ong Tac pour avoir été en possession de « ha lan » ; Cho Pei et Vong On pour avoir été en possession d ’op ium p réparé qui n ’av a i t pas été fabriqué p a r le Monopole : Ung Ma Seng, long T chau et Lei Tou pour avoir é té en possession de caféine et d ’héroïne.

Ordre a été donné de rendre les drogues inutil isables.

4. Leong Cheac a été co n dam né à une am ende de 1.000 dollars (700 francs-or suisses: : Lao Kao à une am ende de 20 dollars (14 francs-or suisses) ; Lo Yong Tac à une am ende de 100 dollars (70 francs-or suisses) ; Choi Pei à une am ende de 18 dollars (12,6 francs-or suisse , Yong On à une am ende de 36 dollars (25,2 francs-or suisses) ; Ung Ma Seng, long Tchau et Lei Tou à une am ende de 706 dollars (494,2 francs-or suisses). Dans les cas de Leong Cheac et de Lo Yong Tac, les am endes n ’o n t pas été payées et, en conséquence, les inculpés ont t ié t r ad u i t s devan t le tr ibunal . Les au tres am endes ont- été payées.

A v r i l 1940.

Référence : ̂ 1 (a). Opium préparé : 15 g ram m es (0,4 tael).O.C.S./Conf. 1184. H a la n » : 393 gram m es (10,4 taels).

529/388(9). 3 jj y a eu (;ro is affaires : F u n g K ong (Chinois) a été t rouvé enpossession d ’op ium p rép a ré qui n ’ava it pas été fabriqué p a r le Monopole ;

Vong C hak Sam et Tchao Lok Tehi (Chinois tous les deux) on t été trouvés en possession de« halan ».

Ordre a été donné de rendre les drogues inutilisables.

4. F u n g K ong a été co ndam né à une am ende de 7 dollars (4,9 francs-or suisses), Vong Chak Sam à une am ende de 96 dollars (67,2 francs-or suisses) e t Tchao Lok Tchi à une amende de 100 dollars (70 francs-or suisses). Dans chaque cas, l ’am ende a été payée.

Note. — Des saisies d ’opium p réparé c o m p o r ta n t éga lem ent des saisies d ’au t re s stupéfiants qui on t été résumées sous les rub r iques correspondantes , on t été effectuées dans les affaires su ivantes :

Affaire N° 1827 sous « O pium b ru t ».Affaire N° 1840, sous « Morphine ».

Q u a n t i t é s s a i s i e s d ’o p i u m p r é p a r é , d e « h a l a n » e t d e g o m m e u t i l i s é e p o u r a d u l t e r e r

l ’o p i u m p r é p a r é , t e l l e s q u ’e l l e s o n t é t é s i g n a l é e s a u S e c r é t a r i a t :

Opium préparé: « H a l a n » :1939 1940 1940

3 kg. 115,6 gr. 16 kg. 240,1 gr. 755,9 gram m es

Gomme utilisée par les trafiquants pour adultérer l ’op ium préparé:

19402 kg. 921,9 gr.

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3. M O R P H IN E

N° 1833. — Irrégularités constatées dans la vente de drogues et saisie effectuée à la « Drogueria Ultramar », Bogota, le 13 mai 1940. R apport com m uniqué par le Gouverne­m en t colombien, le 26 ju in 1940.

Référence : _ 1 (a). Chlorhydrate de morphine : Une bcîLe métall ique contenantO.C.S./Conf. 1179. 1.000 gram m es de ch lo rhydra te de m orphine et magnésie en cubes etjnr,4 0 ' 3 8 7 en poudre (voir détails de l ’analyse ci-dessous).

Sedol : 2 ampoules.Pantapon : 13 ampoules.

La boîte qui contenait la magnésie et le ch lo rhydra te de m orph ine p o r ta i t une é t iquette de couleur orange avec l ’inscription su ivan te : « Société de Recherches Chimiques e t d ’applica- ; ions industriels, 233 rue Tolliac, Paris X I I I arrd . — Adresse té légraphique Sorchap-Paris .: vl Telephone Gobellins DO 99 — Clorhidrate de m orphine (M orphinum clorhydricum). Sorchap m arq u é déposée — Poison — Net 1 kg «. Son poids b r u t était de 1.542 grammes. Une bande de pap ie r p o r t a n t l ’inscription « Poison » fermait la couvercle de la bcîte. Celle-ci fut achetée p a r la Droguéria U ltram ar , le 12 sep tem bre 1934, à B ernard Pauly , de Bogota. L ’emballage, au m o m en t de la saisie, ava i t l’apparence de ne pas avoir été o u v e r t . mais le

nef du Service chim ique de l ’In s t i tu t N ational d ’Hygiène S am per Martinez, a signalé q u ’au moment d ’effectuer l ’analyse il ava i t consta té que l ’emballage n ’é ta i t pas tel q u ’il p rovenait de la fabrique et que l ’enveloppe in terne av a i t été rompue.

3. Le 13 mai 1940, en effectuant une inspection à la « Drogueria U l t ram ar », proprié té :u Sieur Luis Noriega, située dans la rue 11. 8-99. à Bogota, l ’Inspec teu r régional de la Police

-anitaire na t iona le de C undinam arca consta ta que le Sieur Noriega n ’é ta i t pas en mesure de présenter l ’au to r isa t ion v isan t la ven te de s tupéfian ts , et q u ’il y av a i t certaines irrégularités en ce qui concerna i t les ordonnances co m portan t des s tupéfian ts . Les au to ri tés on t donc

iré de la droguerie les quan t i té s n on vendues de s tupéfian ts . L ’I n s t i tu t nat ional d ’Hygiène r iper Martinez a procédé à l ’analyse du p ro d u i t saisi comme ch lo rhydra te de m orphine.

> -on rappor t est ainsi conçu :

« Le contenu de la boîte est de la magnésie en cubes et en poudre . Celle-ci contient cinq pour cent de ch lo rhydra te de m orph ine en cubes qui se t ro u v en t p r inc ipa lem ent dans la par tie supérieure de la boîte ; il s’agit de cubes un peu plus foncés, qui p ré sen ten t une plus grande résistance quan d on essaie de les briser avec les doigts. Si l ’on désire obtenir le dosage de la m orph ine il est nécessaire de réduire en poudre le con tenu de tou te la boîte afin d ’ob ten ir une moyenne. Si l ’on désire ex tra ire la m orph ine qui s ’y t rouve mêlée, il est nécessaire de procéder à une ex trac t io n spéciale. »

Ce ra p p o r t faisait supposer qu'i l s ’agissait d ’un cas de commerce illicite de m orphine, et, par conséquent, d ’un délit, qui a m o t iv é l ’in te rven tion du Juge de la Septième Section du Service d ' in s t ru c t io n criminelle. Des renseignem ents seron t fournis sur la m arche de la p ro ­cédure.

Luis Noriega est. de na t ional i té espagnole, âgé de 52 ans, et réside en Colombie depuis 1919. Il a t rava il lé à Cuba dans un étab lissem ent de tissus et, au x E ta ts -U n is , avec la Maison Barclay, comme re p résen tan t de laquelle il est venu en Colombie.

' \° 1834. — Saisie effectuée en Allemagne en 1939. Signalée p a r le Gouvernem ent allemand dans son rap p o r t sur le trafic illicite en 1939.

■. ■ierence : 1 (a). Ampoules de morphine : E n grand nom bre (la quan t i té■S-319 h '>- exac te n ’a pas été indiquée).

3. L ne femme a essayé d ’in troduire en contrebande , de Tchéco­slovaquie en Allemagne, un g rand nom bre d ’ampoules de morphine,

•-à drogue a été confisquée et détru i te .

4. La femme en quest ion a été condam née à une am ende de RM, 600 (720 francs-orsuisses).

1 1835. — Saisies effectuées en Thaïlande, les 8 décembre 1938, 7 juillet 1939, 3 septembre1939 et entre octobre 1939 et janvier 1940. R ap p o r t com m uniqué par leG ouvernem ent thai , le 15 juille t 1940.

Référence : 1 (a). Chlorhydrate de morphine : 1 kg. 877 gr.O.C.S./Conf. 1181. _ T; , , . , , . „ , . r , . - , •

3. Il y a eu q u aran te - t ro is allaires. O uaran te-s ix Chinois et six3229/388(3). Thais ont été arrê tés ; 1 kg. 800 gr. de m orphine ont été conservés pour

être raffinés, e t le reste a été dé tru i t .

4. Il a été infligé des am endes a l lan t de 25 à 589.30 ticals (35 à 825 francs-or suisses).

1836. — Saisies et arrestation de trafiquants à Kansas City en 1939. Renseignements com m uniqués p a r le G o uvernem en t des E ta ts -U n is d ’Amérique dans son r a p p o r t annuel pou r 1939.

C?143eM J 3 1 . 1 9 4 0 .X I 1 ^ S é r o ^ 8- 1 kp [ (approx im ativem ent) .lO.C, A.R./1939/491. H eroine . k e . ob i gr. ̂ \

A ucune des drogues ne p o r ta i t de m arques ou d é t iquet tes oun ’é ta i t d ’une catégorie p rodu i te au x E ta ts -U nis .

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3. De n o m b reu x inculpés, p ro v e n an t s u r to u t de K ansas City, Mo., furen t arrêté? à l ’occasion d ’une im p o r ta n te affaire concernant la d is t r ibu tion in térieure de drogues que l’on croyai t avoir été in t ro d u i te s en con treb an d e au x E ta ts -U n is . Le traf ic illicite, à K ansas City, co n s t i tu a i t un p rob lèm e par t icu l iè rem en t difficile au poin t de vue de l ’applica t ion de la loi, car il était p ra t iq u é p a r des criminels dangereux , son organisa t ion é ta i t très perfectionnée t s ’effec tua i t de telle façon qu 'i l é ta i t t rès difficile au x personnes du dehors de se m e t t re en ra p p o r t avec les chefs de la bande . Le B u reau des N arco tiques procéda à une longue enquête en v u e de déférer au x t r ib u n a u x les d ir igeants de ce traf ic illicite. Les p récau t ions extrêmes prises p a r les suspects p ro longèrent les recherches mais, f inalement, en avril 1939, 58 personnes fu ren t inculpées. P a rm i les p r in c ip au x accusés f igura ien t Angelo Donninci, dit « le Maire de la neuv ièm e rue » et son l ieu tenan t Crapisi. Jo e Olivera, connu depuis des années com m e l in des p r in c ip au x t ra f iq u a n ts de drogues du Midwest, fu t inculpé e t p r i t la fuite mais se constitua pr isonnier u l té r ieurem ent . P a rm i les au tre s individus arrê tés se t ro u v a ien t J a c k Ancoi a soupçonné de fournir une large par t ie des s tupéf ian ts de con treb an d e utilisée dans l ’O k lahon a, Mike Licausi, Charles Casesa, de N ew -Y o rk 1, e t J am es A b b o t t , t i tu la ire de plusieurs condami a- t ions antérieures . Les q u an t i té s d 'hé ro ïne et de m orph ine m entionnées ci-dessus fu ren t sai- - ou achetées au cours de l ’enquê te .

4. Angelo Donnici fu t co n dam né à diverses peines de réclusion dans une maison pénitc -tiaire, s ’é levan t au to ta l à treize ans ainsi q u ’à des am endes d ’un m o n ta n t global de 16.000dollars (49.600 francs-or suisses) ; Crapisi à un to ta l de cinq ans de prison et à des amend s d ’un m o n ta n t global de 1.500 dollars 4.650 francs-or suisses) ; Jo e Olivera fu t condamné à cinq ans de prison ; J a c k A ncona à d ix ans de pénitenc ier (peine u l té r ieu rem en t réduite à sept ans) ; Mike Licausi à cinq ans de prison ; Charles Casesa à cinq ans e t J am es Abbi it à quinze ans. La p lu p a r t des au tre s inculpés furen t condam nés à des peines moins rigoureuses, mais cep en d an t assez sévères, de telle sorte que le traf ic organisé des s tupéf ian ts à Kansas City a été r é d u i t au m in im um .

N° 1837. — Vente illicite de stupéfiants par un médecin à Callands, Virginie. Renseignemei • com m uniqués p a r le G ouv e rn em en t des E ta ts -U n is d ’A m érique dans s> n ra p p o r t annue l pou r 1939.

Référence : I ( b). Sulfate de morphine : 3 onces (85,2 gr. (dans les em balla i s^ 4 3 . ^ 1 9 4 ^ X 1 orig inaux, estampillés, de 1 /8 e d ’once chacun).

3. Le Dr. Samuel A ddison Reynolds fu t a r rê té à Callands, Virginie, le 15 a o û t 1939, après q u ’il eu t effectué trois ven tes illégales à un agent,

fédéral du Service des N arco t iques e t à un em ployé du G ouvernem ent . Il av a i t dem andé la somme de 24 dollars (74.4 francs-or suisses) p o u r chaque ven te de hu i t p aq u e ts d ’un huitième d ’once.

4. Le Dr. Reyno lds a été co n d am n é à u n an e t un jo u r de prison, à purger dans le péni­tenc ier des E ta ts -U n is à F o r t L eavenw or th , K ansas , ainsi q u ’à une am ende de 500 dollars (1.550 francs-or suisses).

N° 1838. — Saisie effectuée à Seattle, Washington, le 10 novembre 1939. Renseignenncom m uniqués p a r le G ouv e rn em en t des E ta ts -U n is d ’A m érique dans -on ra p p o r t annuel pou r 1939.

Référence : 1 (b). Chlorhydrate de morphine : 667 grammes.C 143 M 131 1940 X IO.C./A.R. 1939/49) . 3. J a m e s M. Boyd fut arrê té , le 10 novem bre 1939, après qu' n

lui eu t acheté 250 gram m es de ch lo rh y d ra te de m orph ine sous forme le cubes. Un Chinois, Moi W ong , e t Pasqua le Siracusa fu ren t égalem nt

arrêtés, ce dernier en t a n t que fournisseur de B oyd. L ’enquê te révéla que Siracusa é ta it an é à Seatt le , v e n a n t de San Francisco, le 7 no v em b re 1939, p a r avion, avec au moins 667 gramr. ~ de m orph ine q u ’il rem it à Boyd. S u r ce t te q u an t i té , 250 gram m es fu ren t achetés p a r les agents du Service des N arco tiques e t le reste passa a p p a re m m e n t dans le traf ic illicite. Boyd ̂ 4 suicidé après avo ir été inculpé e t re lâché sous cau tion . Les recherches co n t in u en t au sujet le l ’origine des drogues (que l ’on croit p roven ir d ’Europe).

4. P asquale Siracusa a p laidé coupable ; il a été co n d am n é à q u a t re ans de prison e une am ende de 2.000 dollars (6.200 francs-or suisses) e t Moi W ong, qui a éga lem ent pi coupable, a été co n dam né à q u a t re mois de prison.

N° 1839. — Saisie effectuée à Honolulu en décembre 1939. R enseignem ents commun!par le G ouv e rn em en t des E ta ts -U n is d ’A m érique dans son r a p p o r t annuel p o u r 1939.

R é fé re nc e : 1 (a). Chlorhydrate de morphine : « c o t t o n m o r p h i n e ») : l !C. 143. M. 131.1940. X I g r a m m e si O .C . /A .R . 1939/49) . g r a m m e s .

3. W o n g Ming, Chinois, cond u c teu r d ’une équipe de taxis, h. depuis u n ce r ta in n o m b re d ’années, é ta i t considéré comme le prim

fournisseur de s tu p é f ia n ts des milieux interlopes de H onolulu , a été a r rê té à Honolulu, le12 décem bre 1939, après avo ir effectué une ven te de 22 g ram m es de ch lo rhydra te de morpinne (« co t to n m o rph ine ») p o u r la somme de $175 (542,5 francs-or suisses). T om Sai On,Rose Leong, son complice a été a r rê té en m êm e tem p s que lui. Une q u a n t i té s u p p l é m e n t a i r e -

de 227 g ram m es de « c o t to n m o rph ine » a été t ro uvée dans les locaux occupés p a r Tom Sai :

1 Voir document C.135.M.80.1933.XI (O.C.S.300(A) page 23, N° 971.

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4. W o n g Ming a été condam né à trois ans de pénitenc ier et à purge r q u a t re mois, suivis de quinze ans de liberté surveillée. Tom Sai On a été condam né à purge r q u a t re mois dans la prison du comté, suivis de quinze ans de l iberté surveillée.

\ o 1840. — Saisies effectuées à San Francisco, Californie, Tacoma et Seattle, Washington,et New-York, pendant les mois de mars, avril, mai et juillet 1940. R ap p o r tcom m uniqué p a r le G ouvernem ent des E ta ts -U n is d ’Amérique, le 12 sep tem ­bre 1940.

Référence : 1 (a). Chlorhydrate de morphine : 9 k g . 914 gr. (349 o n c e s , 34,4O.C.S./Conf. 1185. g r a in s ) .

-noi <9 qq/k7 9 \ Cocaïne : 7 kg. 34 gr. (247 onces, 299,5 grains).' ^ ' n r r - i <-)/->/-. • 1 O AOpium prepare : o kg. oVu gr. (environ 19U onces).

La m orph ine e t la cocaïne é ta ien t contenues dans des sacs caou t ­choutés ne p o r t a n t pas de m arques d ist inctives ni d ’é t ique t tes ; l ’opium

préparé é ta i t con tenu dans v ing t-neuf boîtes de cinq taels. de la m arq u e bien connue « R oosterand E lep h an t » (Coq et E léphan t) Lam Kee-Macao), p ro v e n a n t du terr i to ire français à bail de K ouang-théou-ouan .

3. Le 25 m ars 1940 on a a r rê té à San Francisco deux Chinois, J . C. Y ou n g et L um XX ah, alias George W ong. alias F ra n k Huey, qui fu ren t t rouvés en possession d ’env iron deux livres (anglaises) de m orph ine en poudre , co m m u n ém en t appelée « C o t to n m orphine ». On pensa i t que*cette m o rph ine av a i t été in t rodu i te en con trebande aux E ta ts -U n is en p rovenance du Japon, e t une enquê te conjointe fu t instituée p a r les au to r i tés fédérales du Service des S tu p é ­fiants e t du Service des Douanes.

A la m êm e da te , 384 g ram m es du m êm e genre de m o rph ine o n t été saisis, à Seatt le , sur un Japona is du n o m de Chotaro M inatogawa.

L ’enquê te révéla que L u m W ah , alors q u ’il p u rgea i t une peine de pr ison dans un péni ­tencier fédéral des E ta ts -U n is , s’é ta i t a r ran g é avec un au t re prisonnier , un Japona is du nom de Shigeo Shiraishi, p o u r de fu tures t ran sac t io n s co n cernan t la m orphine, lorsque tous deux auraient été remis en liberté. Shiraishi re to u rn a au J a p o n et en t ra en correspondance avec Lum W a h en u t i l isan t l’adresse 944-2 Kawase Machi, Num azu-Shi, Japon . D ’après L u m W ab celui-ci r e ç u t . en 1938, à San Francisco, trois livres de m orphine, de Shiraishi, pa r l ’in te r ­médiaire d ’u n m em bre d ’un équipage japona is d ’un navire japonais ; en 1939, à New-York, trois livres de m orph ine p ro v e n a n t d ’un au t re m ar in japonais ; en novem bre 1939, à New- York. trois livres de m orphine, d ’un m arin japonais . Ces t ransac t ions ava ien t fait l ’ob je t d’a r rangem ents p a r correspondance avec Shiraishi. E n jan v ie r 1940. L u m W a h reçut une lettre de Shiraishi p ré s e n ta n t un certain Koki Osugi, m ar in à bord du v ap eu r Tosei M aru . (Yamashita Shipping C om pany — compagnie japonaise) mais il ne p u t se m e t t re en ra p p o r t

vec ce Jap ona is . En mars 1940. il reçut une au tre le t t re de Shiraishi. le cha rgean t de se rendre a une blanchisserie japonaise de Tacom a. W ash ing ton , p o u r p rendre livraison d ’une certaine quanti té de m orph ine . 11 se rend it à ce t te adresse en compagnie de J . C. Y oung, et il y rencon tra Mrs. Mineko Ogata , qui lui rem i t trois livres de m orphine, en déc la ran t qu'elle vena it d ’in t ro ­duire en co n t reb an d e aux E ta ts -U n is , en p rovenance du Jap o n , une certaine q u a n t i té _ de morphine, via Vancouver , C.B., Canada. C’é ta i t la m o rph ine p ro v e n a n t de Mrs. Ogata que l ’on trouva en possession de L um W a h et de ''t oung lorsque ceux-ci furent arrêtés, le 25 mars, à San Francisco.

Le 1er avril . Chotaro M inatogaw a déclara , alors q u ’il é ta it en prison, que Mrs. Ogata■ tait récemment revenue du J a p o n avec une ce r ta ine q u an t i té de m orphine et q u ’il ava i t été hargé de disposer de ce tte drogue pour le com pte de Mrs. Ogata . Le 3 avril , Mrs. O gata fut

arrêtée et l ’on t rouva , dissimulés dans les locaux q u ’elle occupait , 1 kg. 280 g ram m es 45 onces. '.>9234 grains) de morphine. Elle avoua q u ’elle était récem m ent revenue du J a p o n en a p p o r ta n t avec elle quinze p aq u e ts de morphine. Elle ava i t d éb a rq u é à X ancouver, le 9 m ars 1940, huit de ces paque ts , dissimulés sur sa personne, e t les ava it placés dans une valise q u ’elle av a i t achetée dans ce t te ville ; après avoir déposé les valises en con -igné dans une s ta t io n d ’au tobus , elle re tourna au v a p e u r II ie M a ru , sur lequel elle avait fa it la t raversée , e t se rendit à Seatt le. Dans ce po r t , elle dissimula les sept p aq u e ts re s ta n ts de m orph ine sous se> hab i ts e t dans les langes de son bébé, et p a r v in t a ies déb a rq u e r en con trebande . Elle re to u rn a alors à V ancouver par au tobus, p r i t les h u i t p aq u e ts de m orphine, les p laça dans un sac à provisions en papier , avec les langes souillés et p a rv in t à in trodu ire la m orph ine en con treb an d e aux E ta ts -U nis ,

Blaine, W ash ing ton . Elle reconnut éga lem ent q u ’elle a v a i t remis trois livres de ce t te morphine à L u m W a h , le 25 m ars , e t que c’était, elle éga lem ent qui av a i t livré à M inatogawa la morphine saisie sur ce dernier.

Il semble que la m orphine saisie sur L u m W ah. Chotaro M inatogawa et Mrs. Mineko Ogata, ait été fournie p a r Shigeo Shiraishi ; mais, dans le cas de Mrs. Ogata , un au t re Jap ona is se t ro u v a i t im pliqué dans l ’affaire e t son n om sera fourni dans u n rappor t ultérieur . Le 8 avril , Mrs. Ogata reçu t une le ttre de ce Japona is , l ’av isan t q u ’un m em bre de l ’équipage du vapeur Tosei Àlaru lui r e m e t t r a i t une certaine q u a n t i té de morphine. A la suite de ce renseignem ent, Ko ko Osugi et Shohei T akeda , chauffeurs japona is à bord du vap eu r Tosei M aru , fu ren t arrêtés le 8 mai 1940, après avoir débarqué en con trebande à Seatt le 2 kg. 727 gr. (six lbs) de morphine e t 29 boîtes de cinq taels d ’opium préparé . L u m W a h reçut également une lettre du Japon, é m a n a n t de Shiraishi, ind iquan t q u ’Osugi livrerait une certaine q u an t , t? de m o r ­phine à Mrs. Ogata . e t suggéran t que L u m W a h se rend it à 1 acoma pour en p rendre livraison.11 ressort donc de ces faits que Shiraishi et le Jap o n a is non désigné é ta ien t éga lem ent les fournisseurs de ce t te expédition de drogues.

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Le 8 avril également, L u m W a h reçu t une le t t re de Shiraishi, le chargeant de se rendre à New-York pour prendre livraison d 'une certa ine q u a n t i t é de m orphine auprès d ’un menai re de l ’équipage du vap eu r N a n k a i M a ru (Osaka Syosen Kaisha — Compagnie japonai . L ’enquê te fu t poursuivie à N ew-York et, dans ce t te ville, Iwakichi K inoshita , graisseur à bord du N a n k a i M aru . fut a r rê té alors q u ’il essayait de rem e t tre 4 kg. 545 gr. (dix lbs) le m orphine dans une cham bre d ’hôtel. K inosh i ta reconnut que la m orphine lui ava i t été rems e. à Y okoham a, p a r un Jap o n a is du nom de Kakeichi Y a m a d a ; que, p e n d a n t la traversée, la m orphine ava it été dissimulée dans la cham bre des machines, sous des chiffons et des déchet - ; q u ’il ava i t déba rqué les s tupéfian ts en p la ç a n t deux des paq u e ts dans des ceintures enrouLes au to u r du corps et q u ’il av a i t p o r té les trois au tre s paq u e ts suspendus à l ’ex trém ité d ’une lig ie, en su ivan t le longeron du quai ju s q u ’à la rue e t en ten a n t les paq u e ts de m orphine hors le vue, suspendus à la ligne en question.

Le 12 mai 1940, L u m W a h reçut une le t t re signée de Shiraishi e t d éc laran t que 4 kg. 545 gr. (dix livres) de cocaïne deva ien t arr iver à San Francisco vers la fin de m ai ou le 1er juin : la le t t re con tena i t la moitié d ’un billet japonais de 50 sen comme m oyen de reconnaissance au m o m en t où L u m en tre ra i t en relations avec le porteur . (Antérieurem ent, dans le cas le K inoshita , le même procédé av a i t été employé à New-York). Le 19 juillet 1940, des agents lu service des enquêtes rencon trè ren t le p o r te u r Yoshimoto W ada , m em bre de l ’équipage du v ap eu r N a n m a n M a ru (Y am ash i ta Shipping C om pany — Compagnie japonaise), et un agent des douanes, se fa isant passer pour l ’acheteur , p r i t des a r rangem en ts en vue de la livrai- m de la cocaïne. Le m a t in su ivan t , l ’agent, des douanes, habillé en débardeur , se rend it à bo i du N a n m a n M a ru et re trouva W ad a dans la cham bre de chauffe. W ad a lui rem it deux paque . q u ’il déba rqua et remit au x agents qui l ’a t ten d a ien t . Il re to u rn a alors à la cham bre de chai du navire , où W ad a lui rem it le troisième paque t . Les agents m o n tè re n t alors à bord du navi - e t p rocédèren t à l ’a r res ta t ion de W ada. La saisie p o r ta i t sur un peu plus de 6 kg. 817 : . (quinze lbs) de cocaïne, renfermée dans des « ceintures de con trebande » du ty p e habituel. W ad a déclara q u ’il av a i t reçu la cocaïne, à Kobé, de Shinjiro Shimizu, qui réside à l l i r a to Cl Suma, Ku, Kobé, J ap o n , e t est propr ié ta ire de la fonderie « Shimizu Tekko Jo ». Shigeo Shiraishi doit avoir par t ic ipé à ce tte opérat ion , é ta n t donné que c’est lui qui a signé la let l e adressée à L um W ah.

Shigeo Shiraishi est connu des au to r i tés des E ta ts -U nis , car il a été condam né à Seat: W ash ing ton , le 20 février 1935, à d ix-huit mois de prison pour « tu rp i tu d e morale », et a I expulsé à des t ina t ion du J a p o n le 24 octobre 1935.

Shinjiro Shimizu est éga lem ent connu de ces autorités , car il a été impliqué dans une saisie de m orph ine à Los Angeles, Californie, le 11 octobre 19361.

4. Chotaro M inatogawa a été condam né, le 18 m ai 1940, à Tacoma, à deux ans de pri- -n e t à une am ende de S I . 100 (3.410 francs-or suisses) ; il deva i t ê tre détenu ju s q u ’au paiement ie l ’am ende. Iwahichi K inoshita a com paru dev an t le tr ibunal , à New-York, le 28 mai 1940 t a été condam né à cinq ans de dé ten tion dans un pénitencier fédéral. Les poursuites intent au x autres inculpés sont en cours.

Les au to r i tés des E ta ts -U n is on t a t t i ré l ’a t te n t io n des au tori tés japonaises sur ces saisie,- ; ces au tori tés recevron t également des exemplaires des rap p o r ts ultérieurs, dans la mesure où l ’enquê te en cours le pe rm e t t ra .

Noie. — Des saisies de m orphine, c o m p o r ta n t éga lem ent des saisies d ’au tres stupéfiants qui on t été résumées sous les rubr iques correspondantes , o n t été effectuées dans les affair s su ivantes :

Affaire N° 1826, sous « R ap p o r ts su r la découverte de fabrication clandestine le stupéfiants . »

Affaire N° 1849, sous « Héroïne ».Affaire N° 1850, sous « Cocaïne ».

Q u a n t i t é s d e m o r p h i n e s a i s i e s , t e l l e s q u ' e l l e s o n t é t é s i g n a l é e s a u S e c r é t a r l

M orphine : Morphine-base : Chlorhydrate de morphine:

1939 1940 1938 1939 1940

2 kg. 126 gr. 23 kilogrammes 1 kg. 31 gr. 2 kg. 244 gr. 14 kg. 307

Un grand nom bre d ’am poules de morphine.

Sulfate de morphine : Chlorhydrate de morphine et magnésie, encubes et en p o u d re :

1939 1940

85,2 g ram m es 1 kilogramme

Sedol: Pantopon:

1940 1940

2 ampoules 13 ampoules

1 Voir documents : C.307.M. 190.1936.XI.(O.C.S.300(a) ), page 35, N» 190; C.124.M.77.1937.XI. (O.C.S.300, c) ), page 23, N° 402; et C. 135.M.80.1938.XI. (O.C.S.300(A) ), page 2, N°= 190 et 402.

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4. H E R O I N E

1841. — Destruction d’héroïne remise volontairement par cinq pharmacies de Barran-quilla, Colombie. R a p p o r t com m uniqué p ar le G ouvernem ent colombien,le 10 mai 1940.

éférence : _ 1 (a). Héroïne diacétylmorphinei : 18,8 grammes et 16 ampoules.

3. Les proprié ta ires de cinq pharmacies de Barranquil la (Départe- i 053/387. m en t de l ’A tlan tique) ont remis la q u an t i té sus-mentionnée d ’héroïne,

qui a été détru i te . A la suite de ces destructions volontaires, les établisse­ments du D épartem ent de l ’A t lan t ique ne possèdent plus de stocks d ’héroïne, ce qui perm etl’application, dans ce tte région, des dispositions du décret 1959, de 1939.1

N° 1842. — Saisie effectuée à Alexandrie en février 1940. R a p p o r t com m uniqué p a r leB ureau central des Narcotiques du Caire, le 14 juillet 1940.

Référence : __ ] (a). Héroïne : 15 grammes. Origine inconnue.

3. Le 19 février 1940, un m em bre du B.C.N., se faisant passer i ,541 387. pour un acheteur, en tra en relations avec Aristo Dimossoglou, alias

Aristides, e t avec Elefteri Christoforou Benedattos , alias X an thos , -ujets grecs, d ’Alexandrie , qui, d ’après les renseignem ents fournis au B.C.N.. s ’occupaient ,:-i iivement du trafic des s tupéfian ts ; il leur acheta 3 gram m es d ’héroïne. On consta ta que

fut Dimossoglou qui ap p o r ta la drogue, tand is que B eneda t to s conservait le m o n tan t du prix d ’achat. Dimossoglou fut d iscrè tem ent filé et on repéra la m aison à laquelle il se rendit, i e pseudo-acheteur informa les t ra f iquan ts q u ’il au ra i t besoin de 10 gram m es d ’héroïne lans un délai de deux jours. Le 22 février, le pseudo-ache teu r renco n tra les t ra f iq u an ts mxquels il rem it le p r ix d ’acha t convenu pour les 10 grammes, à savoir q u a tre billets de

nque de £ E . l (15,3 francs-or suisses) chacun. Dimossoglou se rend it au m êm e endro it que i . première fois e t il fut ar rê té au m o m en t où il revena i t avec un pe t i t p aq u e t con ten an t

1 grammes d ’héroïne don t il reconnu t être le proprié taire . Dans l 'intervalle , B eneda t tos fut salement ar rê té e t on t ro u v a sur lui les q u a tre billets de banque que lui ava it remis le pseudo-

-ii 1 eteur. La maison d ’où la drogue ava it été appor tée fut fouillée ; on y découvri t une pe t i te Ivilance et du pap ie r glacé analogue à celui dans lequel les douze gram m es d ’héroïne éta ient enveloppées.

Dimossoglou est un t r a f iq u a n t de vieille date . Il ava i t été condam né, en 1936, p a r le nbunal consulaire d ’Alexandrie à six mois de prison pour avoir été impliqué dans une affaire

de stupéfiants.2

-1. Les accusés ont été jugés p a r le Tribunal m ix te d ’Alexandrie . Dimossoglou a été ..damné à deux ans de prison et à une am ende de £E .400 (6.120 francs-or suisses) et Bene­

dettos à 1 an de prison et à une am ende de £E .200 (3.060 francs-or suisses).

1843. — Saisie effectuée à Port-Saïd, le 20 mars 1940. R ap p o r t com m uniqué p a r leB ureau central des N arcotiques du Caire, le 9 ju in 1940.

11'‘ fence: 1 (a ). Héroïne : 5 gram m es. Contenue dans 19 paque ts ; origine). Lonf. ll6o. inconnue.

5 31/387. 3. D ’après des renseignem ents in d iquan t q u ’un certain Àli Ibrah imAli, de P o r t - aïd , se livrait au trafic de l'héroïne, le Bureau centra! des

•cotiques du Caire (branche de P o r t -S a ïd ) pe rquis i t ionna dans une boulangerie où l ’accusé employé et découvrit , dissimulés dans une tab le de bois. 19 paque ts con tenan t 5 g ra m m e s

d’héroïne.

4. Le Tribunal indigène de procédure som m aire de Por t-Saïd a condam né Ali Ibrahim -ili. le 13 mai 1940, à un an de prison et à une am ende de £E.200 (3.060 francs-or suisses).

" i l . — Saisie effectuée à Alexandrie le 23 mars 1940. R a p p o r t com m uniqué p a r le B ureau centra l des N arcotiques du Caire, le 29 juille t 1940.

m-iérence : 1 fa). Héroïne : 619 grammes. Origine inconnue.O.C.S./Conf. 1175(3). y 1 , .

3. Le capitaine du vap eu r Kawsar, à l ’arrivée de ce navire à Alexan- 4U569/387. drie, le 23 mars 1940, informa le fonctionnaire de la police du port

chargé de l ’a r ra isonnem ent q u ’un é tu d ia n t de l ’Ecole m ari t im e, qui d ! emplissait une période de stage à bord du navire , ava i t été accosté p a r un certain Mohamed h! ü ved El B assati , m ar in à bord dudit navire , qui lui avait, dem andé d ’in troduire des drogues

■ ontrebande à Alexandrie , m o y en n a n t rém unéra t ion . L ’é tu d ian t av a i t accepté et é ta it imposé à aider la police. Le capita ine déclara que les drogues av a ien t été appor tées à bord

P&r Ibrahim El Sayed El Bassati, frère de Mohamed El Sayed El Bassati. Il fu t convenu ‘ a l ’arrivée du nav ire à Alexandrie, l ’é tu d ian t ap p o r te ra i t les drogues à terre et se rendra i t compagnie de M ohamed El Sayed El Bassati à la maison du frère de celui-ci. E n conséquence,

h'i que l’é tud ian t q u i t ta le navire en compagnie de Mohamed El Sayed El Bassati , il fut V:dé sur le quai et , lo rsqu ’on le fouilla, on le t ro u v a en possession de 619 gram m es d ’héroïne.

1 Note du Secrétariat : Le décret N» 1959, du 4 octobre 1939, qui est entré env igueur le 1er janvier 1940, interdit "lombie l'importation et la fabrication de la diacétvlmorphine et des substances contenant cette drogue." Voir document C.124.M.77.1937.XI [O.C.S.300(c)], pages 26-27, N° 411.

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4. Mohamed El Sayed El Bassati a été condam né à q u a tre ans de prison e t à une amende de £E.400 (6.120 francs-or suisses). Ib rah im El Sayed El Bassati fu t ar rê té mais relâché u l té r ieurem ent, fau te de preuves suffisantes.

N° 1845. — Vente d’héroïne à des agents du Service des Narcotiques à New-York City en juin 1938. Affaire William Weber et Maurice Carillot. Renseignements com m uniqués p a r le G ouvernem en t des E ta ts -U n is d ’Amérique dan- ses ra p p o r ts annuels p o u r 1938 et 1939.

1 (b). Héroïne : 702 gramm es. Ni m arques e t ni é t iquet tes indiquant l ’origine.

3. Dans son ra p p o r t annuel pour 1938, le Gouvernem ent des E ta ts -U n is d ’Am érique avai t signalé q u ’en octobre 1938 William W< ber, A ndrew Vergetalis, Maurice Carillot e t Irv ing Ivuba, tous de New-' ;irk

City, av a ien t été inculpés à T ren ton , New-Jersey, de l ’infraction à la loi Harrison et à le loi Jones-Miller, à l ’occasion de la vente , à des agents du Service des Narcotiques, de 702 grammes d 'héro ïne en ju in 1938. W eber é ta i t depuis longtemps soupçonné de se livrer au trafic de pros des s tupéfian ts . Maurice Carillot av a i t pris la fuite au su je t de ce t te affaire. Il ava i t été an té r ieu re m e n t co ndam né à l ’occasion d ’une saisie de cocaïne, d ’héroïne e t de sacchar se1. Le 30 m ai 1939, le cadavre de Carillot, percé de balles, fut t ro u v é dans le Loch Sheldr. ke, Sull ivan County, New-York. D ’après les ind ications recueillies, cet individu avait été assassiné cinq ou six mois au p a ra v a n t .

4. E n juillet 1939, W eber a été condam né, après avoir p laidé coupable, à deux ans de prison effectifs et à dix ans supplém entaires de prison avec suspension pour raison de bonne conduite.

R éfé rence :C.242.M. 167.1939.X I O.C. A .R . 1938 10) e t

C .143.M .131.1940.X I O .C . /A .R . 1939/49).

N° 1846. — Saisies et arrestation de trafiquants à Chicago et à New-York en 1639 Renseignem ents com m uniqués p a r le G ouvernem ent des Etats-Unis d ’A m érique dans son ra p p o r t annuel pour 1939.

R éfé rence :C .143.M .131.1940.X I (O .C . /A .R .1939/49) .

1 (a). Héroïne : 1 kg. 277 gr.. et de nombreuses q u an t i tés variant en tre 28 et 577 grammes.

3. E n m ars 1939. une enquête serrée fu t effectuée à Chicago au su je t de l ’ac t iv i té de t ra f iq u an ts de s tupéfian ts qui d is tr ibuaien t de

grandes q u an t i tés d ’héroïne. Des agents du Service des N arcotiques opérèren t de nom br ux achats allant, de 28 à 577 gram m es d ’héroïne. L ’un des p r in c ip au x t ra f iq u an ts S tephen Mackey, fu t ar rê té . Lin au tre , Léon Parker , fut. ar rê té en mai 1939 à son re to u r de N ew-York City où il av a i t été ache ter des drogues. On co n s ta ta que l 'organisation s ’é ta it procuré une partie de ces drogues p a r l ’in term édia ire de J o h n Mancuso, alias « Clippy », de New-York City, qui ava it pris la fuite pour échapper à la ju s t ice2. Mancuso fut. a r rê té à Chicago en avril 193V.

A la suite de l ’enquê te menée à Chicago, R ay m o n d Eugène Tucker fu t a r rê té à New- Y ork pour avoir fourni des drogues destinées à être expédiées de New-York à Léon Parker et à d ’au tres individus de Chicago. Il dénonça comme son fournisseur H y m an Epstein, de N ew -Y ork City. E n m êm e tem ps une enquê te effectuée à W ash ing ton D.C. révéla q u ’Ep ,ein fournissait également de grandes quan t i té s de s tupéfian ts qui é ta ien t distribues dans cette dernière ville. E p s te in fu t a r rê té après que des acha ts d ’héroïne, en lots de 283 et 424 grammes, euren t été effectués auprès de lui. Son au tom obile fut saisie ainsi q u ’environ 908 gran nés de drogues.

On étab li t que Jo h n Mancuso av a i t été le fournisseur d ’un im p o r ta n t traf iquai de Chicago, appelé Girard Nisivaco, e t de ses acolytes. Après l ’a r res ta t ion de Mancuso, Nisi' aco con t inua à se livrer à ce traf ic et des preuves fu ren t recueillies contre lu i . On o b t in t é g a le m e n t des éléments de preuves à l ’égard d ’A r th u r C. Roberts , alias « R ab b i t », un très gros t raf iqv ni8, ainsi q u ’à l ’égard des m em bres moins im p o r tan ts de ce t te organisa t ion d on t les noms suiv m t : George Taylor, M argare t Taylor, sa femme, Alfred S trunew itz , Joseph W eber et Cora XX mer. On découvri t que le fournisseur de Nisivaco é ta it Joe Miller, alias Jacob Marcus, qui .ait é té an té r ieu rem en t condam né plusieurs fois pour infractions au x lois sur les stupéfiants4. Miller fu t ar rê té p o u r dé ten tion illicite de 369 gram m es d ’héroïne.

Cette série d ’arres ta t ions eut u n effet des plus salutaires sur le trafic illicite à Chicago. D ans un rappor t concernant le mois d ’ao û t 1939, le Surveil lant de Distr ic t déc lara it : «Leur a r res ta t ion a provoqué, peu t-on dire, une pan ique dans ce d is tr ic t e t les effets de ce t te pamque pers is ten t encore... Même à des p r ix exo rb itan ts l ’héroïne q u ’on p eu t se p rocurer est si faible que seuls les sym ptôm es secondaires de p r iv a t io n sont consta tés lorsque les toxicomanes ne d isposent pas de leur rav ita i l lem ent habituel. On croit que les s tupéfiants sont m a i n t e n a n t à Chicago plus rares, moins actifs et plus coû teux q u ’à aucun m o m en t depuis la promul­gat ion de la lo i H arr ison sur les s tupéfian ts . »

4. S tephen M ackey a été condam né à cinq ans de prison et Léon P a rk e r à deux ans de la même peine ; J o h n Mancuso à des peines conjointes de cinq ans e t de trois ans de prison; H y m a n E ps te in à deux ans de prison ;• Girard Nisivaco à trois ans de dé ten tion à l’Hc ] ital du Service d ’Hygiène pub lique des E ta ts -U n is à Lexington, K y ; Joe Miller à cinq an- Vail­le m êm e hôpital pour le t r a i t e m e n t de sa toxicomanie. R ay m o n d Eugene Tucker attend k ju g em en t le concernant .

1 Voir document C.309.M.136.1934.XI [O.C.294(f)], page 23, N» 1179, et C.465.M.200.1934.X I fO.C.294 {ui]. page', N° 1179.

1 Voir document C.309.M.136.1934.XI (O.C.294 It), page 25, N° 1181.3 Voir document C.54.M.198.1929.X I (O.C.1074). '4 Voir document C.124.M.77.1937.XI [O.C.S.300(c)], page 23, N» 400.

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N° 1847. — Arrestation de trafiquants à Houston, Texas, en avril 1939. Renseignements com m uniqués p a r le G ouvernem ent des E ta ts -U n is d ’A m érique dans son ra p p o r t annuel pour 1939.

Référence : 1 (b). Héroïne : 356 g r a m m e s .- . 143.M.131.1940.X I ' ' bO .C./A.R .1939/49) . 3. A la suite de la condam nation , en 1938, de Biaggio Angelico1

qui é ta it alors le chef d ’une vas te organisation de d is tr ibu tion de s tupéfian ts illicites dans la par tie méridionale du Texas, e t de 17 de ses

omplices, des renseignements furent obtenus à l ’effet que D onato J . Scardino, Rocco Vallone Jerome D. Goldberg essayaient de con t inuer ce trafic illicite. E n avril ]939, Scardino,

Vallone et Goldberg fu ren t arrêtés à H o u s to n par des agents du Service des Narcotiques opérant con jo in tem ent avec la police de la ville. En février e t m ars 1939, cinq achats d ’héroïne pure, d ’un to ta l d ’environ 356 grammes, av a ien t été effectués auprès de ces inculpés.

4. Scardino e t Goldberg p la idèren t non-coupable mais fu ren t reconnus coupables après jugement devan t le ju r y ; Scardino fu t u l té r ieu rem ent condam né à dix ans de prison et Goldberg à cinq ans de prison. Vallone, qui av a i t plaidé coupable, a été condam né à trois ans de prison.

N° 1848. — Saisies effectuées à San Francisco et à Berkeley, Californie en juillet 1939, et arrestation ultérieure d’une bande de traf iquants de New-York et de Cali­fornie. Renseignements com m uniqués par le Gouvernem ent des E ta ts - Unis d ’Am érique dans son ra p p o r t annuel pou r 1939.

référence: 1 (b). Héroïne : 907 grammes.C. 143. M. 131.1940. X I 'O.C./A.R. 1939/49) . 3. J a c k B. Wolfe, alias J a c k Goldberg, e t Vernon Fielder furent

arrêtés, le 11 juille t 1939, à l ’occasion d ’une affaire dans laquelle 907 gram m es d ’héroïne ava ien t été achetés ou saisis à t i t r e de pièces

1 conviction. Les au tori tés de l ’E t a t o b t in ren t des renseignements in d iq u an t que le lieu de : -::rniture de ces drogues é ta i t a p p a rem m en t New-York City. Les faits en quest ion furen t immédiatement com m uniqués à l ’Office de San Francisco du Bureau des N arcotiques et une enquête conjo in te révéla que Wolfe s’é ta i t procuré de grandes q uan t i té s de drogues auprès de Joseph R oth , alias J . Brown, t r a f iq u a n t notoire de New-York qui se livrait , depuis on temps considérable, à la d is tr ibu tion de s tupéfian ts illicites dans divers E ta t s de l ’Union,

olfe et Fielder possédaient, tous deux, un casier judiciaire rem o n tan t à 1928.A la suite de ce t te affaire on p u t é tab lir que J a k e Fisher, alias « Yonkel », de New-York

i, dans cette ville, av a i t commis de nom breuses e t graves infractions aux lois su r les s tupé ­fiants, avait également contr ibué à fournir des drogues à J a c k B. Wolfe en Californie. E n outre, on découvri t que Willie Quon, alias « Willie the B u tcher », Chinois, d ’Oakland, Cali- iornie, ava i t reçu des drogues, d ’un m o n tan t to ta l d ’environ 3 kg. de morphine, 340 gramm es 0e cocaïne e t 6 kg. d ’opium bru t , le t o u t expédié de New-York.

4. Jack B. Wolfe, Vernon Fielder e t Joseph B o th furen t t rad u i ts en justice à New-York. ■Ife, qui s ’ad o n n a i t à la toxicomanie, plaida coupable e t fu t condam né à être détenu pen d an t

’ix-huit mois à l 'H ôp i ta l du Service d ’hygiène publique des E ta ts -U nis , à Lexington, Ky.o lder, également, plaida coupable et fut condam né à un an avec sursis. R o th plaida coupable

on ce qui concernait les inculpations d ' in frac t ion au x lois fédérales concernant les s tupéfian ts4 il lui fut infligé concurrem m ent des peines qui le co n tra in d ro n t à purger q u a tre ans de prison, oke Fisher et Willie Quon ont été t rad u i ts en justice au mois de novem bre 1939. F isher a ■ aidé coupable e t a été condam né à trois ans de prison et à une peine supp lém enta ire de eux ans fa isant l ’ob je t d ’un sursis. Quon a plaidé également coupable e t a été condam né

;ix-huit mois de prison e t à une am ende de 1.000 dollars (3.100 francs-or suisses).Cette affaire m on tre les bons résu lta ts qui peu v en t être ob tenus grâce à la coopération

0 re les E ta t s de l ’Union.

1849. — Saisie effectuée à Brooklyn, New-York, le 31 août 1939. Renseignements com m uniqués p a r le G ouvernem ent des E ta ts -U n is d ’A m érique dans son ra p p o r t annuel pou r 1939.

■ 1 ia). Héroïne : 2 kg. 931 gr.143.M. 131.1940.X I 6 6

O.C./A.R.1939/49) . Opium et Morphine : Pet i tes quanti tés .Outillage complet pour l ’adultération des drogues.Plusieurs pipes à opium.

3. Jack L angsam fu t a r rê té le 31 ao û t 1939 à Brooklyn, après avoir effectué une ven te 198 grammes d ’héroïne. Le reste des drogues et des articles saisis a été t rouvé à son domicile, ngsam essaya de corrom pre les agents qui procédèren t à son arresta t ion . Ils feignirent

; accepter cette proposi t ion et, dans ses efforts pour se procurer l ’argent nécesssaire à cet effet h les conduisit chez son beau-frère E m anuel Weiss, qui fu t également arrêté. Weiss é ta i t un

" l y t e bien connu de Louis Buchalter , alias L epke2 e t av a i t été recherché p o u r subir un inter-1 -a toire au su je t d ’une saisie antérieure.

L Langsam a été condam né à sep t ans de prison. E m anue l Weiss a été inculpé, avec un tain Philip Cohen, pour en ten te délictueuse en vue d ’une v iolation des lois fédérales sur

: Voir document C.I35.M.80.1938.XI [0,C.S,300(/t)], page 23. N= 971,• Voir document C.135.M.80.1938.XI [0,C.S.300(/i)], page 24, N» 972 ; voir égaèlement page 2 du présent document.

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les s tupéfian ts . Cette incu lpa tion é ta it fondée sur son implication dans la saisie antérieure m entionnée ci-clessus ainsi que sur les preuves, obtenues p a r les au tori tés , de sa participation à la vente d ’héroïne à N ew -Y ork en 1937. L ’affaire est en cours.

Note. — Des saisies d ’héroïne, co m p o r ta n t également des saisies d ’au tres stupéfiants qui ont été résumées sous les rubr iques correspondantes , o n t été effectuées dans les affar -, su ivantes :

Affaire N° 1832, sous « Opium préparé ».Affaire N° 1836. sous « Morphine ».

Q u a n t i t é s d ’h é r o ï n e s a i s i e s , t e l l e s q u ’e l l e s o n t é t é s i g n a l é e s a u S e c r é t a r i a t :

1938 1939 1940

702 gramm es 6 kg. 832 gr.. 713,8 gramm eset de nom breuses q u an t i tés 16 ampoulesv a r ia n t en tre 28 et 54 pilules

577 gram m es

5. COCAINE

N° 1850. — Disparition de stupéfiants en Bolivie en 1 9 3 8 et 1 9 3 9 , R a p p o r t com mu ni >p a r le G ouvernem en t bolivien, le 2 février 1940.

1 (b). Chlorhydrate de cocaïne : 1 kg. 790 gr.Dionine : 10 grammes.Chlorhydrate de morphine : 650 g ramm es (13 flacons ie

50 grammes).

3. Le Service du Contrôle des S tupéfian ts , du Ministère de l ’Hygiène, a signalé qu 'iu d éb u t de 1939. à l ’occasion du chan g em en t du D irecteur des E n trep ô ts , e t au m om ent ù il fu t procédé à l ’inven ta ire des stupéfian ts , il av a i t été consta té que 1 kg. 790 grammes :1e ch lo rhydra te de cocaïne av a i t été pe rdu e t remplacé par une au tre substance. Après analyse du con tenu des flacons et exam en des certif icats de laboratoire , la question a été renvo; ée au Ju g e qui suit les affaires du Ministère précité.

La Drogueria H am b u rg o a signalé la per te du colis posta l n° 19.584. adressé à la P h a rn v ie Bri tan ica , de la ville de Cochabam ba, et qui con tenai t 10 gram m es de dionine. Le directeur des postes a été chargé de procéder à une enquê te . Il n ’a pas été possible de re t ro u v er la t r i ce du s tu p éf ian t en question.

Le 9 mai 1938, la Direction générale de l ’Hygiène a signé un con tra t avec MM. ZieraksBecker, rep résen tan t la maison F arben indus tr ie , de Leverkusen, au su je t de la vente deprodu i ts chimiques. Les acha ts com prena ien t 10 kg. de ch lo rhydra te de m orphine en f lac uns de 50 grammes. Sur ce t te q u an t i té , 650 gramm es, soit 13 flacons, on t été perdus sans q u ’on ait pu re t ro u v e r leur t race. D ’après les renseignem ents fournis p a r l’ex p éd i teu r officiel et les Douanes, les m archandises en question é ta ien t restées p e n d a n t une année dans Venir ùt des douanes.

N° 1851. — Saisie effectuée à la Pharmacie de T. Amaya, d’Ibagué (Tolima) Colon ’.e.R ap p o r t co m m uniqué p a r le G o uvernem en t colombien, le 1er aoû t 1940.

R éfé rence : 1 (a). Chlorhydrate de cocaïne : 0,5 g r a m m e .O.C .S . /Conf . 1180.

3. L ’Inspection Régionale de la Police sani ta ire d ’Ibagué (Toi ia! 40595/387 . a sajsj à la P harm ac ie de T. A m ay a c inquan te cen tigram m es de chloi .y-

d ra te de cocaïne, en raison du fait que ce t te q u an t i té n ’ava i t pa 'té d û m en t inscrite dans le registre des s tupéf ian ts de cet établissement.

Note. -— Des saisies de cocaïne, co m p o r ta n t également des saisies d ’au tres stupéfi: its qui on t été résumées sous les rubriques correspondantes , on t été effectuées dans l'ai ; ire su ivan te :

Affaire N° 1840, sous « Morphine ».

Q u a n t i t é s d e c o c a ï n e s a i s i e s , t e l l e s o u ’e l l e s o n t é t é s i g n a l é e s a u S e c r é t a r ' vr :

Cocaïne : Chlorhydrate de cocaïne :1940 1938-9 1940

7 kg. 34 gr. 1 kg. 790 gr. 0,5 g ram m e

R éfé ren ce : O .C.S ./Conf . 1187.

40600/387.

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6. D R O G U E S A BASE DE C H A N V R E IN D IE N

N° 1852. — Saisies effectuées à Rio de Janeiro, le 27 avril 1940. R apport com m uniqué p a rle G ouvernem ent brésilien, le 14 mai 1940.

Référence : 1 (a). Chanvre indien f« m aconha ») : Q u an t i té non spécifiée.O.C.S./Conf. 1171. _ F

3. Le 27 avril 1940, José Gonçalves fut surpris en f lagran t délit■?o321/388. e t inculpé, à sa résidence de 113, R ua da Gambôa, alors q u ’il av a i t en

sa possession une certa ine q u an t i té de la substance tox ique connue sous ie nom de « m aconha ».

Le même jour, Horâcio D uque de Assis, fonctionnaire du Ministère des Chemins de fer et des T ra v au x publics, également fu t surpris en flagran t délit e t inculpé à sa résidence, N° "20, Rua Joâo Alves, alors q u ’il ava i t en sa possession une q u an t i té considérable de

maconha ».

N° 1853. — Saisie effectuée à Barranquiila, Colombie, le 28 mai 1940. R a p p o r t com m uniqué p a r le G ouvernem ent colombien, le 12 ju in 1940.

Référence : 1 [a). Cigarettes de marihuana : 2 cigarettes.( i.C.S. /Conf. 1169.

3. Des agents de police t ro u v è ren t au domicile de Câstuio Padilla >,.•27 : 3 8 / . Rolong, à Barranquiila , deux cigarettes de m arihuana . CâsLulo Padilla

Bolong fut mis à la disposition de l’In spec teur régional de la Police -anitaire de VAtlantique. Le juge de la Troisième Section de la Cour criminelle procède à l'enquête nécessaire en la m atière .

1 1854. — Saisie effectuée au Caire le 17 mars 1940. B a p p o r t com m uniqué p a r le Bureau central des Narcotiques du Caire, le 27 ao û t 1940.

Reference : 1 (a). Haschich : 2 kg. 592 gr. de poudre de haschich pur.Opium : 1 kg. 238 gr.

Le haschich est p résum é être d ’origine syrienne et l’opium d ’origine tu rque .

3. E n février 1940, des renseignements p a rv in ren t à l ’effet que deux domestiques berbères de deux officiers de l ’armée de Palestine é ta ien t arrivés au Caire avec une certaine q u an t i té i'e drogues. Le 17 mars, un affidé signala que Ali Elewa H assan et Ismail Fadel Sayed, vendeurs de glace au Caire, lui ava ien t dem andé de t ro u v e r un ache teu r p o u r une certaine q u an t i té

e haschich et d ’opium qui, selon eux, ap p a r ten a i t à un Berbère employé par un officier de l'armée de Palestine. Un agent du Bureau centra l des Narcotiques, chargé de jouer le rôle d’acheteur, se m i t en re la tions avec Ali E lewa H assan e t Ismail Fadel Sayed, qui lui offrirent lieux okes de haschich et un oke d ’opium (un oke — 1 kg. 250 gr.) p o u r la somme de fiE.125 1.912,5 francs-or suisses). Ils donnèrent à cet agent des échantil lons des drogues e t convinrent

de livrer celles-ci dans un café de Maghrabi S treet , le m êm e jour. L ’agent reçut la somme <ie £E.125 en billets de b anque m arqués et fu t em b a rq u é dans une vo itu re de louage, conduite par le chauffeur du B ureau central des Narcotiques ; un dé tach em en t du B ureau suivai t dans11 ne autre voiture. Au café en question, l ’agent rencon tra les deux t ra f iq u an ts qui é ta ien t assis

vcc un au tre individu, nom m é M ahm oud H assan Agira. L ’affidé ar r iva u l té r ieurem ent au <afé, q u ’il q u i t ta en com pagnie d ’Ismail ; ils renco n trè ren t un Berbère, du nom de A hm edAli Abdel R ah m an , qui se ten a i t dans les environs. Le trio se rendit à G arden City où leBerbère p éné tra dans un g rand im meuble pour revenir en tenan t u n p aq u e t à la main. Ils retournèrent en vo i tu re au café, où le Berbère donna le p a q u e t à Ismail puis s ’en alla pour regagner le susdit immeuble. Ismail rem it alors le paq u e t au pseudo-ache teur qui lança le signal convenu. Le dé tach em en t du B.C.N. arriva sur le cham p, a r rê ta les vendeurs et saisit ■s drogues. D ’autres m em bres de la bande fu ren t re trouvés et arrê tés au Caire, à l’exception

de Eleish Mohd. Ali, qui fut a r rê té à K a n ta ra , au m o m en t où il se re n d a i t en Palestine.

O.C.S./Conf. 1183.

40609/38

4. Mohd. A hm ed Abdel H ad i e t Eleish Mohd. Ali on t été condam nés à cinq ans de prison et à une am ende de £E .400 (6.120 francs-or suisses) chacun ; A hm ed Ali Abdel R ahm an , Mohd. Ebeld Abdel Rehim, Ismail Fadel Sayed et Ali Elewa H assan à deux ans de prison et à une amende de £E.200 (3.060 francs-or suisses) chacun ; Hussein A h m ed Ali et M ahm oud i'assan Agha à u n an de prison et à une am ende de £E.200 (3.060 francs-or suisses chacun.

v 1855. — Saisie effectuée au Caire le 22 m ai 1940. R a p p o r t com m uniqué p a r le Bureau centra l des Narcotiques du Caire, le 13 ao û t 1940.

^"‘.erence : 1 fa). H aschich : 303 gramm es. P résum é être d ’origine syrienne.O.C.S./Conf. 1178. v ' °f)-8 3. Des renseignements furen t reçus selon lesquels un certain A b bas s

El Sayed Ayeda, de Belbis, p rovince de Skarkia, av a i t l ’hab i tude de se rendre au Caire pour vendre des s tupéfian ts avec l ’aide d ’un mercier

du Caire n o m m é Abdel Aziz Ib rah im T ar tou r . Abbass p ro f i ta i t de la b an querou te d ’Abdel xiz pour gérer la bou tique de ce dernier sous son p ropre nom, de façon à éviter les soupçons

auxquels au ra ien t pu donner lieu ses fréquentes visites au Caire. Le 10 mai, un hom m e de1 "nfiance proposa à Abdel Aziz, en présence d ’Abbass, l ’ach a t de trois okes de haschich destinés à un t ra f iq u a n t connu de lui. Aziz e t Abbass accep tè ren t la p roposit ion e t dem andèrent ; 1 homme de confiance d ’am ener l ’acheteur. Le 11 mai, un détective, se fa isant passer pour

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l ’acheteur , rencon tra les d eux t ra f iquan ts , avec l ’hom m e de confiance, à un café de Midan Sayeda Zeinab. Le dé tec t ive d em anda trois okes de haschich et refusa l ’offre, faite p a r ] t ra f iq u an ts , d ’un seul oke : 1 kg. 250 gr.), sous le p ré tex te q u ’il é ta it un gros négociant, ayant de n o m b re u x clients. A bbass remit alors à l ’hom m e de confiance un p e t i t morceau de haschich à t i t r e d ’échantillon et p ro m it de se rendre à Belbis pou r ra p p o r te r la q u an t i té de haschi' h demandée. Il fu t convenu u l té r ieu rem en t que tous les intéressés se réunira ien t dans un café près de la Mosquée de Sayeda Zeinab pour la livraison de la drogue à l ’acheteur . Le 22 ma;, ils .se réuniren t au café en question et p én é t rè ren t dans la mosquée p a r des portes différente-. Les t ra f iq u an ts rem iren t le haschich au pseudo-ache teur qui com m ença à com pter l ’argent destiné à l’ach a t et. en m êm e tem ps, donna le signal convenu au dé tachem en t du B.C.N. qui surveil lai t les ag issements du groupe. Les t ra f iq u an ts furen t arrê tés en f lagran t délit.

4. Abbass El Sayed Ayeda a été condam né à deux ans de prison et, à une am ende de £E.400 (6.120 francs-or suisses) ; Abdel Aziz Ib rah im T a r to u r a été condam né à un an de prison et, à une am ende de £E .200 f3.060 francs-or suisses).

N° 1856. — Saisie effectuée au Caire le 4 juin 1940. R a p p o r t com m uniqué par le Bureau central des N arcotiques du Caire, le 27 ao û t 1940.

R éfé rence : 1 (a). Haschich : 2 kg. 544,5 grammes. Origine inconnue.O.C .S . /Conf . 1182.

3. Depuis quelque tem ps, on savait que les m em bres d ’une famille 4 0 b lu , '387. bédouine d ’El Marg, employés com m e veilleurs dans des fermes, r-e

l iv ra ien t ac t ivem en t au trafic des drogues, mais tou tes les ten ta t ive-faites p o u r les surprendre av a ien t échoué, en raison de leur habile té et, aussi, du fa it que !chef de la famille occupait, une s i tua t ion assez inf luente en sa quali té de veilleur en cheL Le 7 mai, un agent et un affidé p r i ren t des dispositions en vue de l ’a c h a t d ’un q u a r t d ’oke de haschich, mais, bien q u ’ils eussent versé d ’avance la somme de £ E . l (15,3 francs-or suisses le m em bre de la b ande qui av a i t reçu l ’argent, ne p a r u t pas au rendez-vous. Le 3 ju in 1940. un au tre hom m e de confiance, qui connaissait deux des m em bres de la bande, se mit en rap p o r t avec eux et conv in t de l ’a c h a t de trois okes de haschich, ostensib lem ent destinés ̂un riche négocian t en s tupéfian ts venu de province. L ’hom m e de confiance reçut la somme de £E.144 (2.203,2 francs or suisses) en billets de banque m arqués, en vue d ’effectuer 1, transac t ion , à 21 heures, dans un café de Midan B ab el Khalk , au pr ix de £E.50 (765 francs-or suisses) l ’oke (1 kg. 250 gr.). Peu après m inuit , b hom m e de confiance té léphona que la b an ! - av a i t déposé le haschich dans la m aison d ’un réc i teu r du Coran à D arb-el-Ahm ar. Il fv> convenu que le p seudo-ache teur et l ’hom m e de confiance ren co n tre ra ien t les t raf iquant ' au Casino de B ab El K h a lk à 7 heures du m at in , le 4 juin, et, que le d é tach em en t du B.C.N. se t iend ra i t à l ’affû t non loin de là. Vers 9 heures, Abdel H am id E zz E dd in , m em bre de la bande , arr iva au Casino e t p r i t place avec l ’ache teu r e t l’hom m e de confiance. Un peu pb ta rd , a r r ivèren t un au t re m em bre de la bande et le réciteur du Coran. L ’hom m e de confiance et l ’a c h e teu r fu ren t alors informés que la t ran sac t io n s ’effec tuerait dans la maison du réciteur du Coran. Le d é tach em en t du B.C.N., p révenu té léphon iquem en t , opéra une descente dars la maison, où h u i t p aq u e ts de haschich furent saisis. Les t ra f iq u an ts fu ren t arrêtés sur le champ.

4. Sayed Soliman Seif El Dine, M ohamed Soliman Seif El Dme et Soliman Eid El Wcfi ont été condam nés, chacun , à trois ans de prison e t à une am ende de £E.800 (12.240 francs-or suisses) ; Abdel H am id Ez El Dine, A m in Abdel Meguid Ghali. Abdel Maksoud Ghali etSayed Mostafa El Ads on t été condam nés à d ix-huit mois de prison et à une amende de£E.600 (9.180 francs-or suisses) chacun ; M ohamed Ib rah im El Benhaw i et Sadek Solinmn à un an de prison et à une am ende de £E .200 (3.060 francs-or suisses) chacun.

N° 1857. — Saisie effectuée à Izm ir et dans u n village d’Ouchak, K u tah y a , Turquie, en juillet 1940. R ap p o r t com m uniqué p a r le G ouvernem en t tu rc , le 5 août 1940.

R éférence : 1 (a). Haschich : 9 kg. 600 g r a m m e s .O.C.S./Conf . 1176.

3. Le 9 juillet 1940, à l ’arrivée du t ra in A n k a r a - Izmir à Karsiyaka, 40568 387. faubourg d ' Izmir, deux individus qui vou la ien t descendre avec une

valise de cuir éveillèrent les soupçons d ’un agen t de police qui lesam ena au poste de police. Là, il fu t cons ta té que la valise renferm ait 7 kg. 500 grammesd ’esrar (haschich en poudre), qui fu ren t saisis. Les intéressés déclarèrent, se nom m er Xli Tokay, 31 ans, e t Osm an Asian 37 ans, tous deux ouvriers agricoles dans un village du d i s t r i c t d ’Ouchak, dépendance du G ouvernem en t de K u tah y a , en Asie-Mineure. L ’enquête ultérieure établit q u ’ils se ren d a ien t à Izmir avec l ’in ten t ion de vendre le haschich à un certain Kûçak H asan , t r a f iq u a n t invétéré , et, que la drogue p ro v en a i t d ’un village du même d is t r ic t . Le gouverneur de K u ta h y a , inform é par u n té légram m e chiffré, o rdonna une perquis it ion dans ce village, à la suite de laquelle 2 kg. 100 gram m es de haschich fu ren t découverts dans les demeures d ’E m ine Dogan, 30 ans, femme de Mehmed Dogan, Dondu Yilmaz, 50 ans, femme de Halil Yilmaz, D ondu Coskun, 25 ans, femme de H useyin Coskun, et Sati Unluz.

4 . Tous les d é l inquan ts o n t é t é mis à la disposition du P ro cureu r public. Le d é n o u e m e n t

de l ’affaire sera co m m uniqué en tem p s voulu.

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Q u a n t i t é s d e d r o g u e s a b a s e d e c h a n v r e i n d i e n s a i s i e s , t e l l e s o u ’e l l e s o n t é t é

SIGNALÉES AU SECRÉTARIAT :

Haschich: Chanvre indien : Cigarettes demarihuana :

1940 1940 1940

15 kg. 39,5 gr. Une q u a n t i té considérable 2 cigarettes.(quan ti té exacte non spécifiée).

7. D IV E R S

N° 1858. — Prescriptions de stupéfiants en quantités excessives par un médecin de Cali,Colombie, R a p p o r t com m uniqué par le G ouvernem ent co lom bien , le 29 avril 1940.

in fe ren ce : 3. E n v e r tu d ’une décision de la Direction dép a r tem en ta le deO.G.S./Conf. 11/2. l’hygiène du D ép ar tem en t de la Yalle, le 15 sep tem bre 1940, le Dr.Aurelio41551 ;3 87 . Ordonez, de Cali, qui av a i t p rescr i t des s tupéfian ts en quan ti tés

excessives, a été condam né à verser une am ende de $200 (340 francs-or suisses) ou à purge r une peine équiva len te d ’em prisonnem ent. Le dé l in q u an t a in ter je té appel auprès du Ministère du Travail , de l ’Hygiène et de la P révoyance sociale, qui a confirmé l'arrêt de la Direction d ép a r tem en ta le d ’hygiène. E n conséquence, le Dr. Ordonez a payé l’amende infligée.

1859. — Irrégular ités constatées dans la vente de drogues par la « Drogueria SantaClara », Bogota. R a p p o r t com m uniqué par le G ouvernem ent colombien, le 20 m ai 1940.

Référence : 3. E n inspectan t, le 6 décembre 1939, la Drogueria S an ta Clara,O.C.S./Conf. 1173. située dans l ’avenue 82, 9-21, à Bogota, et p ropr ié té du Dr. Ad an40552/387. Mendéz, m édecin e t pharm acien licencié, l’Inspec teu r de la Police

sanitaire co n s ta ta que les s tupéfian ts n ’é ta ien t pas conservés dans un m e u b l e approprié , conform ém ent a u x prescrip tions de la loi. L ’intéressé ne possédait pas n o n plus de licence p o u r s ’occuper de s tupéfian ts , et, en outre , certaines o rdonnances prescri- v a n t de telles substances n ’av a ien t pas été inscrites dans le registre per t inen t .

4. L ’Inspection de la Police sanitaire de C u n d in am arca a condam né le Dr. A dan Méndez . verser au Trésor na t ional la somme de c inquan te pésos en monnaie colombienne (85 francs-

or suisses). Le dé l in q u an t a in te r je té appel d ev a n t la Direction de la Police Sanitaire , qui a confirmé la décision du Service régional de C undinam arca.

1 1860. — Saisie effectuée à Barranquilla , Colombie, d’u n envoi provenant des E ta ts -U nis d ’Amérique, et qui au ra i t consisté en cinq lbs. d ’extrait fluide d’opium(2 kg. 272 gr.).

Kéférence : (a) R a p p o r t com m uniqué p a r le G ouvernem en t colombien, leU.L.S./Conf. 1188. 1er ju ille t 1 9 4 0

o47,387. (6) Renseignem ents fournis p a r le G ouvernem en t des E ta ts -U n isd ’A m érique , le 10 sep tem bre 1940.

a'; Le Service na t iona l colombien des A pprov is ionnem ents av a i t co m m andé à la maison cKesson and Robbins, de Los Angeles, cinq livres anglaises d ’e x t r a i t fluide d ’opium, mais

'fins t ransm ett re , avec la com m ande, le certif icat d ’im p o r ta t io n nécessaire , délivré p a r le Ministère du Travail , de l ’Hygiène e t de la P révoyance sociale. Bien que le p ro d u i t fût destiné a un organisme officiel, la douane de B arranqu il la procéda à sa saisie en raison de l’absence rju certificat en question, e t le Ministère du Travail , de l ’H ygiène et de la P révoyance sociale üonna des ins truct ions pour q u ’il fû t remis à un é tab lissem ent officiel. Les faits ci-dessus furent signalés au D é p a r tem e n t du Trésor des E ta t s -U n is afin q u ’il fû t p rocédé à une enquête "ar les raisons p o u r lesquelles le vendeur ava it expédié l ’op ium sans l ’au to risa tion prescrite par la loi.

\b) E n réponse à une dem ande de renseignem ents du Secrétaria t , le G ouvernem ent des jmats-Unis, dans u n té légram m e en date du 10 sep tem bre 1940, a déclaré que l ’enquê te du b i ! r e a u des Narcotiques ava it révélé que l ’envoi en ques t ion av a i t été expédié au Service n a t i o n a l des A pprov is ionnem ents , Colombie ; que la maison McKesson et Robbins affirmait ‘lu a u c u n s tupéf ian t n ’a v a i t été expor té dans c e t envoi et que le p ro d u i t f igurant sur la facture c o n s u la i r e comme cinq bouteilles d ’« op ium ex t ra c t » (ex tra i t d ’opium) au ra i t dû être inscrit ■o m m e « Fluid E x t r a c t of M yrrh » ( Lil ly’s n u m b er 327-5 Botellas E x t ra c to (Goma) Mirra) — p r o d u i t non s tupéfian t . Le G ouvernem ent des E ta ts -U n is a dem andé, le 16 aoû t , au G ouverne­m e n t colombien d ’ind iquer si l ’analyse chim ique av a i t établi que le p rodu i t en question ! enfermait un s tu p é f ia n t .

YT

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N° 1861. — Tentative de trafic illicite entre l’Allemagne et la Lithuanie en 1939. Renseigne­m en ts fournis p a r le G ouvernem ent allemand dans son R a p p o r t su le trafic illicite en 1939.

R é fé ren c e : 3. Neuf ressortissants du Reich essayèrent d ’in troduire en contre-O.C.S.319 h . bande en L i thuan ie de l ’acide salicylique pur , comme véritable cocaïne.

4. Ils o n t été condam nés à des peines d ’em prisonnem ent allantju s q u ’à un an.

N° 1862. — Trafic illicite de la part d’un médecin d’Asheville, Caroline du Nord, en 1939.Renseignem ents com m uniqués p a r le G ouvernem ent des Etats-Unis d ’A m érique dans son rappor t annuel pour 1939.

R éfé ren c e : 3. Le Dr. G arre t t Dewey Gardner, d ’Asheville, Caroline du N rdA.1 R 319394'491 l u t inculpé pour achat , à New-York et ailleurs, de grandes quanl j é»

de s tupéfian ts de con trebande . Il é ta it lui-même toxicom ane e t fournis­sait des drogues à d ’au tres toxicomanes, uniquement pour satisfaire

leur vice. Il s ’était p rocuré les s tupéfian ts , p en d a n t au moins deux années, en fa isant acheter p o u r son com pte, à New-York, pa r des t ra f iq u an ts toxicomanes, de l ’héroïne e t de la morphine, généra lem ent par quan t i té s de cinq à quinze onces. Les drogues é ta ien t alors livrées au Dr. G ardner pour être d istr ibuées par lui dans la Caroline du Nord. Il fournissait aux messagers les fonds nécessaires pour les frais de voyage j u s q u ’à New-York et re tour , ainsi que des sommes de 100 à 300 dollars (310 à 930 francs-or suisses) pou r l ’a c h a t de drogues. Il av a i t fréquemment enfreint les lois sur les s tupéfian ts e t av a i t subi deux condam nations , don t l ’une compori ait un an de prison, an té r ieu re m e n t à la présente affaire. Sa femme av a i t été emprisonnée ] ur t r a n sp o r t de drogues illicites.

L ’affaire fut signalée au « S ta te B oard of Medical E xam iners » de la Caroline du Nord, mais le Board ne p r i t pas de mesures en la m atière .

4. Le Dr. Gardner a été condam né, à Asheville, à trois ans de d é ten t ion dans un péni­tencier fédéral. Une incu lpa tion d ’en te n te délictueuse aux fins d ’infraction au x lois fédér les sur les s tupéfian ts , ins t i tuée contre lui à New-York. en m ars 1939, est en cours. Ses co-inculpés dans ce tte affaire d ’en ten te délictueuse com prena ien t les t ra f iq u an ts de New-York qui fournissa ient les drogues, les messagers qui les a p p o r ta ien t de New-York en Caroline du Nord, e t certaines des personnes qui av a ien t acheté des drogues au Dr. Gardner. Quatre de ces co-inculpés o n t été frappés de peines co m p o r ta n t le sursis et h u i t o n t été condamnés à p u rge r des peines dans un pénitenc ier ou à l ’H ôpita l du Service d ’hygiène publique les E ta ts -U n is , à Lexington.

N° 1863. — Prescription illégale de drogues par un médecin de Durham, Caroline du N" rd, en 1939. R enseignem ents com m uniqués par le G ouvernem ent des Etats- Unis d ’Am érique dans son R a p p o r t annuel p o u r 1939.

R é fé ren c e : 3. Le docteur George H. Ross, de D u rham , Caroline du N rd.

^ cm' A FM 93 9 At 9 ) clu ̂p rescr ivai t depuis un ce r ta in tem ps de g randes quan t i tés de morpi ineà 35 tox icom anes qui, m édicalem ent, n ’av a ien t pas besoin de drog tes, a été a r rê té le 21 avril 1939. Le docteur Ross d em an d a i t $5 (15,5 francs-

or suisses) p o u r chacune des soi-disant « o rdonnances » et , au cours d ’une seule an ni , il ava i t délivré 996 ordonnances pour 52.100 grains de m orphine, soit 508.400 doses d ’un qvart de grain ; 794 des o rdonnances en question p rescr iva ien t 60 grains chacune et, en de nom bre .ses occasions, des tox icom anes ava ien t reçu plus d ’une o rdonnance en u n jour.

4. Le docteur Ross a été co n dam né à une am ende de 1.000 dollars (3.100 f r a n c -or suisses) ; il a été placé sous la surveil lance de la police p en d a n t deux ans, e t il lui a été inte dit de délivrer de nouvelles « o rdonnances » au x toxicomanes. L ’affaire a été signalée au Secré­ta i re du « Board of Medical E xam in e rs » de l ’E t a t de la Caroline du Nord, mais le Board n’a pas pris de mesures à ce sujet. Trois des tox icom anes, qui rev enda ien t une par tie des drogues q u ’ils s’é ta ien t procurées, on t été condam nés à être dé tenus p e n d a n t une certaine période, soit à l ’H ôpita l du Service d ’H ygiène pub l ique des E ta ts -U n is à Lexington, Kentucky, soit à l 'é tab lissem ent fédéral de correc tion pour femmes, à Alderson, Virginie occidentale.

N° 1864. — Clôture des poursuites intentées à Riley C. Hammers. Renseignements c o m m u n i ­qués p a r le G o uvernem en t des E ta ts -U n is d ’A m érique dans son rapp o r t annue l pour 19-39.

R éfé ren c e : _ 3. La p r e u v e é t a n t f a i t e , e n d é c e m b r e 1939, q u e le d o c t e u r Albert

" 1r 3’i I r 3/cAq aqXI C. T i m b s , d o n t le c o r p s a v a i t é t é r e j e t é p a r la m e r s u r le r i v a g e .ian?la Zone du Canal de P an am a , n ’éta it au tre que le docteur Ril 1-• H am m ers , plusieurs poursu ites qui é ta ien t en cours contre ce d is t r i b u t e u r

im p o r ta n t de s tupéf ian ts en gros fu ren t closes. Le docteur H am m ers av a i t été a rrê té en p rem ie r

lieu pour v io la t ion de l a loi H arr ison sur les s tupéf ian ts en 1916, à l ’occasion du t r a n s p o r t ,

de Floride à New-York, et de la v en te dans ce t te dernière ville, de 100 onces de morplnne n ’a y a n t pas ac q u i t té la taxe . Il ava i t éga lem ent fourni à 72 tox icom anes de grandes quantité-* de m orph ine e t de cocaïne. Il fu t co ndam né à 48 mois de dé ten tion dans le pénitenc ier fédérai d ’A t lan ta . E n m ars 1923, il a v a i t été a r rê té à Memphis p o u r une seconde infract ion aux loi-

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concernant les stupéfiants et inculpé de la vente de 20 onces de morphine. Alors qu’il était en liberté sous caution et qu’il faisait encore l ’objet de poursuites au sujet du second délit, il fut arrêté, en avril 1923, pour une troisième violation de la loi Harrison sur les stupéfiants. I! fut remis en liberté sous caution de 10.000 dollars et prit la fuite. Des efforts persévérants furent tentés pour retrouver sa trace. Vers la fin de 1939, le Bureau des Narcotiques adressa des circulaires à diverses missions diplomatiques américaines de l ’Amérique centrale pour signaler que cet individu était recherché par la police et fut informé par l ’Ambassade des Ecats-Unis à Panama que certains renseignements paraissaient être identiques à ceux que renfermait un constat de décès établi en 1931 au sujet du docteur Albert C. Timbs, dont le cadavre avait été trouvé sur le rivage dans la Zone du Canal. L’examen d ’une série d ’empreintes digitales prises au cours de l ’autopsie du docteur Timbs révéla que le docteur Timbs et le docteur Hammers n ’étaient q u ’une seule et même personne.

L’étude de cette affaire est intéressante, car elle indique la situation très différente qui existait, il y a v ingt ans, au sujet des facilités d’obtention des drogues pures pour le trafic illicite, par contraste avec la raréfaction actuelle.

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Q U E ST IO N N A IR E AFFÉRENT A LA PARTIE II

1. Nature et quantité des drogues : a ) saisies, ou b) faisant l'objet du trafic illicite.

Origine des drogues. Nom du fabricant des drogues : étiquettes, marques,

emballage, etc.

2. Nom de l’expéditeur, du consignataire, du destinataire ou des autres personnes

impliquées. Agents d’expédition et autres personnes ou maisons dont les

noms ont été mentionnés à propos du cas en question.

3. Renseignements complémentaires.

4 Poursuites judiciaires et peines infligées.

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_ 22 _

P a y s et Localités

Allemagne :

E n t r e la T c h éc o ­s lov aq u ie et l ’Al­le m a g ne

E n t r e l ’A l le m agn e e t la L i t h u a n ie

Australie :

B ris b a n eCairns

Bolivie :

Brésil :

R io de J a n e i ro

Chine :

C a n to n

ChefooK o w lo o n

L a p p a

L u n g c h o wL u n g k o wSezm ao

W e n c h o w

Colombie :

B a r r a n q u i l l a

B o g o ta

Cali Ib a g u é A ffa i re Sedol

Egypte :

A lex a n d r ie

Le Caire

INDEX DES LOCALITÉS

Dates

1939

1939

Pages

9

. . 20

L e 31 m a r s 194Ü . Le 1er m a r s 1940.

1938-1939 ............

1940 ....................Le 28 m a i 19401939 .................Le 13 m a i 19401940 ....................1940 ....................

13,

F é v r ie r 1940 . . . Le 23 m a rs 1940

m a r s 1940Le 1’Le 1 / m a rs i Le 22 m a i 1940 Le 4 ju in 1940

16

Le 27 avri l 1940

D u 28 m a i au 17 ju in1940 ...........................

Avri l 1940 ...............Du 21 févr ie r au 17

ju in 1940 .................D u 25 d é ce m b re 1939

a u 17 fév r ie r 1940.Le 30 m a i 1940 ..........L e 11 avr i l 1940 . . . . D u 21 m a r s a u 13 ju in

1940 ...........................Le 17 m a rs 1940 . . . .

191719

919169

1313171718

P a y s et Localités

E g y p te (suite)

P o r t -S a ïd

E tats -U nis d’Amérique :

Ashevil leB e rk e leyB ro o k ly nC allandsChicagoD u r h a mH o n o lu luH o u s to nK a n s a s CityN e w -Y o rk

S a n F ra n c i sco

S ea t t le

T a c o m a

Colonies portugaises :

Macao

Thaïlande :

T u rq u ie :

I s ta n b o u lIzm irL ey l i t (F ro n t iè re

tu r co -sy r ienn e) O u c h a k ( K u t a h v a ’1 U lu b o r lu

Dates Polies

Le 20 m a r s 1940 . . . . 13 Le 6 ju i l le t 1940 . . . . 6

1 llQC) >o

J u i l l e t i 939 ' ' ' ' ' ' ' ' 15Le 31 a o û t 1939 . . . 151939 lu1939 41939 ................................ -0D éc e m b re 1939 .......... 10A vr i l 1939 ................... 151939 ................................Le 17 s e p t e m b r e 1937J u i n 1938 141939 14Le 28 av r i l 1940 ___ 12Ju i l l e t 1939 ................. 15Le 25 m a r s 1940 . . . . 11Le 20 ju i l le t 1940 ___ l iLe 10 n o v e m b re 1939 10Le 25 m a r s 1940 . . . . 11Le 8 m a i 1940 ............ 11Le 3 avri l 1939 .......... il

F é v r i e r 1940 ............... 7Mars 1940 ....... 8A vr i l 1940 ....... 8

Le? 8 d éc em b re 1938,7 ju i l le t 1939, 3 sep ­t e m b r e 1939 e t e n ­t r e o c to b re 1939 et j a n v ie r 1940 ............ V

Le 17 ju in 1940 .......... 4Ju i l l e t ' 1940 .................

Le 2 avr i l 1940 ............J u i l l e t 1940 ................. 18J u i n 1940 ...................... 4

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INDEX DES NOMS DES PERSONNES, MAISONS, ETC

vus P ages

y bass El S av e d Aye d a . . . 17-V bott , J a m e s ......................... 10Abdel Aziz Ib r a h im T a r t o u r 17

-, Saved M osta fa E l . . . 18; M a h m o u d H a ssa n . . 17

Àiirned, Çopur ........................ 4Ele isb Mo b d ..................... 17

. Hussein A h m e d .......... 17I Ib r a h im Ali .................... 13any y, T ..................................... 16

V'-ona, J a c k ........................... 10V iirelico, Biaggio ................. 15

A-i-tn, O sm an ........................... 18>. Horacio D u q u e de . . 17

--ati. I b r a h im E l S av edEt : .................................. . 13

; -sali. M oh am ed E l S av edKl .................................... . . 13

i nedat tos , E le f te r i Chris to- l'orou {alias X a n th o s ) . . 13

• nhawi, Mohd. I b r a h im El 18! .d. J a m e s M........................ 10

hal ter, Louis aliasl . -pke) "2, 15

1 ; illot, Maurice .................... 14• :: -esa, Charles ...................... 10

iien, Ph i l ip ........................... 15• k m . D o n d u ...................... 18. ipisi ....................................... 10

iimossoglou, Aris to (aliasAristides) ........................... 13

. Abdel H a m i d Ez E l . . 18- M oh am ed S o l im an Seif

El ............................................ 18ie, Saved Sol im an Seif E l 18

Dogan, É m in e ......................... 18nici, A n g e l o ...................... 10

■ vhlin, Abdel H a m id E zz . . 18 i t in, H y m a n .................... 14

: i' iiier, V erno n ...................... 15Fisher. J a k e (alias Y o n k e l ) . 15

i 'dner , Dr. G a r r e t t D e w e v 20* dmli, A bdel M ak so ud . . 18' Amin A b d e l M e g u i d . 18' ' ker, Neset ........................... 4

Noms P ages

G oldberg , J e r o m e D .............. 15G onça lves , Jo sé ...................... 17

H ad i , Mohd. A h m e d A b d e l . 17H a m m e rs , Dr. R iley 20H a s a n , K û c u k ........................ 18H a ssa n , Ali E l e w a ................. 17H e m a id . Salem ...................... 7

K e rm e n , Lemi

Noriega, Luis

P a rd o , Marco . P a rk e r , L éo n . , Pir incci , I smai l

4K in o sh i ta , Iw a k ich i ............ 12K ra v i t z . Lou is ....................Ixuba , t r v in g ...................... 14

L a n g sa m , J a c k ...................... 15Licaus i , Mike ........................... 10L u m W a h (alias George

W o n g , alias F r a n k H u e v ) 11

M ackey , S te p h e n ................. 14M ancuso , J o h n (alias Clippy) 14M e h m e d .................................. 4Méndez, Dr. A d â n ......... 19Mexis, George L ............... 2Miller, J o e (alias J a c o b M ar ­

cus) .....................................M in a to g aw a , Clio taro . . .Moi W o n g ..............................

141110

Nisivaco , G ira rd .................... 149

O g a ta , Mrs. Mineko ............ 11Ofivera, J o e .................... 10Ordonez, Dr. Aure lio .......... 19Oruç, A h m e d ...........................O sm an , L az .............................Osugi , K o k i .................... 1Ôzem, M u s ta fa ......................

Quon, Will ie {alias Will ie t h e B u tc h e r ) ......................

R a h m a n , A h m e d Ali A b d e lR a y v an , M ohd. M o h d ............R e h im , Mohd. E be id Abdel

414

7

15

17

N o m s P ages

R e y n o ld s , Dr. S am u e l A d d i ­son .......................................... 10

R o b e r t s , A r t h u r C. aliasR a b b i t ) ................................ 14

Rolong , Castu lo P a d i l la . . . 17Ross, Dr. George IT................ 20R o th , J o s e p h alias J .

B row n) .................................. 15

" S a n ta Clara ” , D ro gu er ia . 19Sayed, Ismai l F a d e l ............ 17S card ino , D o n a to J ................ 15S h a la ta , A h m e d H a s s a n . . . 6S h im izu , S h i n j i r o .................... 12Shiraishi, Shigeo .................... 11S iracusa , P a sq u a le ............... 10Solim an , S a d e k ...................... 18S t ru n e w i tz , Alfred ............... 14

T a k e d a , Shohei ...................... 11T ay lo r , G e o r g e ......................... 14T ay lo r , M a rg a re t ................. 14T im b s , Dr. A lber t C. 'vo ir

H a m m e r s , Dr. R i ley C. t .T o k a y , Ali 18T o m Sai On .alias Rose

Leong) .................................. luT soun ia s , Y an is ...................... 2T u ck er , R a y m o n d E u g e n e . 14

“ U l t r a m a r ", D roguer ia . . 9U nluz , S a t i ................................ 18

Vallone, R occo ......................... 15V erge ta l is , A n d r e w ............ 14

W a d a , Y o s h im o to ................. 12W e b e r , Cora ........................... 11W e b e r , J o s e p h ......................... 14W e b e r , W i l l i a m ...................... 14Wefi , S o l im an E id E l 18Weiss , E m a n u e l ...................... 15W olfe , J a c k R. a l i a s J a c k

G oldberg) .............................. 15W o n g Ming .............................. 10

Y a m a d a , K a k e ic h i ............... 12Y ep , T o m m y ........................... 7Y ilm az , D o n d u ...................... 18Y o u n g , J . C................................. 11Y ui, S h u i S ing ......................... 7