Catalogue des formations liées aux compétences vertes · 2 Les enjeux des compétences vertes...

36
Formations à destination des demandeurs d’emploi financées par la Région Basse-Normandie en Basse-Normandie 2010 - 2011 Catalogue des formations liées aux compétences vertes

Transcript of Catalogue des formations liées aux compétences vertes · 2 Les enjeux des compétences vertes...

Formations à destination des demandeurs d’emploi financées par la Région Basse-Normandie

en Basse-Normandie2010 - 2011

Catalogue des formations liées

aux compétences vertes

2

Les enjeux des compétences vertes

Soutenir « l’économie verte », c’est accompagner l’innovation et le développement des ac-tivités qui permettent de concilier compétitivité, emploi et techniques respectueuses del’environnement grâce à de nouveaux produits, de nouveaux services et de nouveaux modesd’organisation.C’est une voie essentielle pour maintenir et créer des emplois en Basse-Normandie, et, en la ma-tière, la Région a une réelle responsabilité dans les domaines suivants :

l formation professionnelle pour les compétences de demain, l soutien à la recherche et à l’innovation dans les entreprises, l accompagnement de l’évolution et du développement de filières porteuses d’écono-mie verte telles la filière construction ou celle des énergies renouvelables.

Les métiers du développement durable englobent aussi bien les métiers directement liésaux domaines de l’environnement et du développement durable, que tous les métiersexistants qui évoluent et s’adaptent aux nouvelles exigences. C’est d’ailleurs dans ces derniersque se situent la plupart des débouchés professionnels. Ainsi, contrairement à ce que l’on peutpenser, il ne s’agit pas nécessairement de métiers nouveaux.

L’objectif est surtout de former les actifs actuels et futurs en intégrant la logique du dé-veloppement durable et les évolutions qui impacteront les métiers et les référentiels deformation.

3

Il s’agit de contribuer au développement d’une offre de formation, des savoirs de base à la formation supérieure,qui réponde aux besoins des bas-normands et aux impératifs du développement durable sur le territoire régional.

La Région assume un rôle stratégique en matière de formation professionnelle. Il concerne à la fois lesjeunes et les adultes et toutes les voies de formation : la formation initiale à temps plein, l'apprentissage,la formation continue.N’oublions pas non plus l’indispensable reconversion de milliers de salariés qu’impose le ralentissement de nom-breux secteurs d’activité : il nous importe de veiller à ce que chacun ait la possibilité d’être formé car lespostes du futur seront en moyenne plus qualifiés que les postes actuellement supprimés. Nous devonsidentifier les métiers en décroissance et les compétences associées transférables pour anticiper la nécessaire re-conversion des personnes

Il faut également poursuivre le soutien aux établissements engagés dans une démarche de développement durable(Agenda 21 « scolaires », démarche d’éco-citoyenneté en formation professionnelle, Eco-Ecole, etc.) ; en effet,l’apprentissage de l’éco-citoyenneté se joue aussi dans le fonctionnement même des établissements et organismesde formation qui se doivent d’accueillir l’élève, le stagiaire dans un environnement cohérent avec la démarche dedéveloppement durable.

C’est dans ce contexte que la Région a choisi de valoriser des actions de formation qu’elle soutient au bénéfice desdemandeurs d’emploi, dans le domaine des compétences vertes.

Elle a confié à l’ERREFOM, son partenaire en charge de l’information sur les formations dispensées, l’élaboration dece premier zoom dédié aux compétences vertes.

Yanic SOUBIEN

Vice-Président de la Région Basse-Normandie,Président de la commission n° 5 « Formation tout au long de la vie,

développement économique, recherche et innovation »,Président de l’ERREFOM

4

sommaire

5

aire

Formation à la construction ossature bois et à l’éco-construction pages 10 & 11

Licence professionnelle génie de l’environnement et du développement durable pages 12 & 13

CAP Constructeur Bois pages 14 & 15

CCS Installateur de systèmes de chauffage et production d’eau chaude sanitaire utilisant les énergies renouvelables pages 16 & 17

Master contrôle en environnement industriel (gestion des risques, des polluants) pages 18 & 19

Titre Professionnel Maçon du bâti ancien pages 20 & 21

Titre Professionnel Technicien de traitement des eaux pages 22 & 23

Perfectionnement en Eco-Construction pages 24 & 25

Préqualification métiers de la nature et de l’environnement pages 26 & 27

Installateur de panneaux voltaïques pages 28 & 29

BTSA Gestion et Protection de la nature spécialité animation nature pages 30 & 31form

ati

on

s

Compétences vertes, de quoi parle t-on ? pages 6 & 7

Des compétences éco-citoyennes en formation professionnelle pages 8 & 9

Liens utiles pages 32 & 33

6

Compétences vertes, de quoi parle-t-on ?

Comment concilier épanouissement de tous, protection de l’environnement,création d’emplois et compétitivité économique et industrielle ? Comment trouver une solution à la crise qui ébranle notre société ? Et si la réponse se trouvait dans l’émergence d’un nouveau modèledont le point d’orgue serait la priseen compte de l’environnement dans notre économie en réconciliant ces deux sphères ? Les pouvoirs publics réfléchissentaujourd’hui à cette perspective, et favorisent les investissementspermettant l’éclosion de nouvelles compétences. Les métiers, l’emploi et la formation s’apprêtent donc à vivre un bouleversement et à accueillir de nouvelles orientations plus « soutenables »

L’activité économique passe au vert

L’activité économique ne peut plus désormais s’envisager autrementque sous l’angle du développement durable et des compétencesvertes. Suite au Grenelle de l’environnement lancé en 2007, un Plan de mo-bilisation des territoires et des filières sur le développement desmétiers de la croissance verte (*1) a été mis en place par le gou-vernement réunissant plusieurs ministères, les régions, les partenairessociaux ainsi que Pôle emploi. Dans un contexte de chômage élevé,ce plan a pour objectif d’impulser, grâce à des diagnostics, secteurpar secteur, la création de centaines de milliers d’emplois. Ce faisant,il part du constat que pour la mise en place effective des conditionsd’une économie verte, il convient de se pencher sur l’accompagne-ment de ces évolutions en matière de politiques du travail, de l’em-ploi et de la formation.

Où sont les emplois de l’économie verte ?

Les domaines suivants ont été retenus : transports, automobile, éner-gies renouvelables, eau-assainissement-déchets-air, métiers du bâti-ment, agriculture et forêts, systèmes éco-électriques,raffinage-carburants-chimie verte, tourisme, métiers de la mer, biodi-versité-services écologiques.

Mais ce phénomène dépasse largement le cadre de ces filières. Selonle Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durableet de l’aménagement du territoire, « la notion déborde largementcelle des « emplois verts », pour englober l’ensemble des emploisqui seront impactés par l’application des dispositions du GrenelleEnvironnement et de la Mer, c’est-à-dire presque tous les emplois denotre économie ». C’est pourquoi, nous pouvons parler plus largement de compétencesvertes, qui ont déjà ou qui vont très rapidement avoir des consé-quences sur l’emploi, les métiers et la formation initiale et continuedans notre pays.

La Stratégie nationale de développement durable 2010-2013, vers une économie verte et équitable : une même logique

Cette stratégie intègre la crise économique et les déficits publics et vise, en développant une économie sobre en ressourcesnaturelles et décarbonées, à faire de la France un des acteurs majeurs de l’économie verte tout en poursuivant un objectif dejustice et d’équité sociale. Elle s’articule à cette fin autour de neuf défis stratégiques, cohérents avec les engagements euro-péens, », chacun s'accompagnant d'objectifs et de « leviers d'action », défis que nous devons relever pour aller vers une éco-nomie verte et équitable.Parmi ces 9 défis (*2), celui lié à la consommation et la production durables prévoit par exemple de doubler les volumes devente de produits disposant d’un écolabel (NF environnement ou écolabel européen), ce qui impactera forcément les méthodesde travail pour la production ; il prévoit aussi d’augmenter le pourcentage des exploitations agricoles engagées dans une dé-marche de certification environnementale, ce qui nécessitera la formation de nombreux agriculteurs. Le défi « société de laconnaissance » anticipe les besoins de formation puisqu’à l’horizon européen 2020, il prévoit que « 15 % des adultes enmoyenne participent à des activités de formation tout au long de la vie ». Enfin, la stratégie réaffirme la volonté de la France delutter contre les changements climatiques et de réduire ses émissions de gaz à effet de serre en intervenant sur le logement oules transports.La SNDD fera l'objet d'une évaluation annuelle à l'aide de 19 indicateurs qu'elle définit. Associant l'écologie et la solidarité, elle vise à « s'interdire toute nouvelle dépense qui ne correspondrait pas à un investissementprofitable aux générations futures ».

Quelles compétences vertes ?

Si de nouveaux métiers émergent tels que ceux liés aux énergies renouvelables, on s’attend davantage à l’introduction de nou-velles compétences. Il s’agit donc plutôt d’une évolution des métiers existants et « de compétences transversales »

Dans cette perspective, réaffirme le COE (*3), « les besoins en compétences liés à la croissance verte peuvent se répartir entrois catégories :

l des compétences transversales qui relèvent d’une sensibilisation générale aux éco-activités, à l’éco-conception, etc. ;l de nouvelles compétences approfondies en raison de nou-velles normes ou de nouveaux processus productifs, spéci-fiques aux métiers (BTP, électromécanique et électricité,chimie, etc. ), qui les font évoluer sans remettre en cause lessavoirs techniques fondamentaux.l pas ou peu de compétences nouvelles, soit parce que lesmétiers incorporent déjà le développement durable (les mé-tiers de l’environnement, eau, assainissement et déchets), soitparce que les impacts sur les métiers seront faibles. »

(*1) Pour connaître tous les détails du Plan de mobilisation des territoires et desfilières sur le développement des métiers de la croissance verte :http://www.developpement-durable.gouv.fr/Plan-de-mobilisation-des-filieres.html

(*2) Les 9 défis stratégiques, accompagnés de leurs objectifs chiffrés, sont lessuivants : Consommation et production durables, Société de la connaissance(éducation et formation, recherche et développement), Gouvernance, Chan-gement climatique et énergie, Transport et mobilité durables, Conservation etgestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles, Santé publique,Prévention et gestion des risques, Démographie, Immigration, Inclusion sociale,Défis internationaux en matière de développement durable.

(*3) Croissance verte et emploi, rapport 2010 - COE (Conseil d’Orientation pourl’Emploi)

Vous l’aurez compris, au-delà des métiersdirectement liés à l’environnement, c’estl’ensemble des secteurs économiques quiévolue et offre une place croissante auxprincipes du développement durable.La Région, pour qui la formation profes-sionnelle initiale et continue est une prio-rité, se doit de prendre en compte cetteévolution des métiers. L’ensemble des ac-tifs doit pouvoir trouver sa place en termed’orientation professionnelle puis dans lemonde économique.A travers son futur Contrat de Plan Régio-nal de Développement des FormationsProfessionnelles (CPRDFP), qui sera opéra-tionnel dés 2011, la Région et ses parte-naires travaillent de concert avec lesdifférentes branches professionnellespour prendre en compte les évolutionsliées au développement durable dans l’en-semble des métiers.De façon concrète, il s’agit de développerles actions de formation qui répondrontaux nouveaux besoins des entreprisesmais aussi aux nouvelles aspirations desfuturs actifs et des actifs pour assurer unréel épanouissement de tous.

7

8

Des compétences éco-citoyennes en

formation professionnelleAcquérir des compétences éco-citoyennes en formation professionnelle

Le développement durable conjugue l’efficacité éco-nomique, la cohésion sociale et la gestion raisonnéede l’environnement. Aussi le développement durablene prend sens en matière de formation que si les for-més ont accès à l’information, leur permettant decomprendre la portée de leurs actions mais aussicelles de l’organisme de formation qui les accueille,de la Région et de ses partenaires. Le développementdurable requiert une prise de conscience générale etla mobilisation de tous, du stagiaire en formationcomme du formateur.

Des organismes de formation professionnelle engagés aux côtés de la Région

Dès 2005, la Région Basse-Normandie a initié la dé-marche d’éco-citoyenneté en formation profession-nelle, première initiative de ce type en France,aujourd’hui reconnue au niveau national.

La Région a mis en place cette démarche avec les or-ganismes de formation. Ainsi la majorité des orga-nismes de formation avec lesquels elle travaille estmobilisée autour de la prise en compte du dévelop-pement durable dans le fonctionnement de leurs éta-blissements et dans les référentiels de formation. Aujourd’hui, les organismes de formation proposentde développer les compétences tant en terme degestes techniques que de comportements à la foisrespectueux de l’environnement, efficaces économi-quement et responsables socialement.

9

Les compétences vertes sont liées aux mé-tiers dits verts tels que ceux auxquels pré-parent les formations présentées dans cecatalogue ; mais de manière générale, ellessous-tendent également des compétencesen matière de développement durable.

En effet, le stagiaire en formation profession-nelle est replacé au centre de la formation,acteur de cette dernière, concerné en tantque citoyen qui exerce ses droits et devoirsdans une société complexe.C’est pourquoi le développement de capa-cités transversales et d'anticipation est re-cherché car les modalités de travail etd’emploi évoluent. De même, il est impor-tant de pouvoir mieux s’engager dans l’en-vironnement de tous les jours en prenantconscience de l’épuisement des ressourcesnaturelles.

Quatre compétences clés au cœur de l’éco-citoyenneté

A l’issue d’une action de formation chacundoit être en mesure :

Des chartes d’engagements réciproques en matière de formation professionnelle

Les organismes de formation qui se sont en-gagés avec la Région par la signature deschartes d’éco-citoyenneté en formation pro-fessionnelle en février 2010 :

Le projet régional éco-citoyen de l’AFPA Basse-Normandie

Un projet éco-citoyen défini au travers dequatre axes majeurs :- un engagement de direction formalisé,diffusé à l’ensemble des personnels et despartenaires et animé au travers des diffé-rentes actions conduites.- des actions en matière d’écologie danschaque établissement.- la pédagogie et l’évolution des contenusde formation intégrant les enjeux du déve-loppement durable.- l’ingénierie de formation et l’évolution del’offre de formation et de services en lienavec les enjeux du développement durable.

- de participer à une réflexion sur le dévelop-pement durable- d’analyser les conséquences de ses actes entant que citoyen, agent économique etconsommateur- de faire évoluer ses comportements- d’être un acteur relais du développementdurable

Des approches pédagogiques particulièressont privilégiées par les organismes de forma-tion comme la pédagogie active qui permetà la personne en formation de construire sessavoirs en situation de recherche ou par l’ex-périmentation.

Par ailleurs, les nouvelles approches tech-niques et règlementaires évoluent très rapide-ment, du fait d’un contexte international etnational qui prend la mesure des défis à rele-ver. Ainsi les organismes de formation ontcompris la nécessité de former les actifs ac-tuels et les jeunes à ces approches nouvelles.Ce sont de nouvelles compétences, de nou-veaux emplois, de nouveaux métiers que lesorganismes de formation ont pris en compteafin de préparer au mieux l’insertion profes-sionnelle durable des personnes en formation.

Les engagements du réseau des GRETA

Les quatre GRETA de l’Académie de Caen (Calvados, Estuaires, Sud Normandie et Cotentin), sont membres du réseau de formation continuedes adultes de l’Éducation nationale, animé par la Délégation Académique à la Formation Continue (D.A.F.CO.) du Rectorat de Caen.Afin de promouvoir l’éco-citoyenneté dans le réseau qu’elle anime, la D.A.F.CO met en œuvre un plan d’action académique qui vise la montéeen compétences de l’ensemble des acteurs du réseau.Il permet de développer de nouvelles actions de formation adaptées aux enjeux du développement durable.

Les Engagements de l’UROF

Les adhérents en Basse Normandie signataires de la Charte : ACSEA FORMATION , C.P.S de Saint-Lô, ENEFA , F.J.T. de Cherbourg, Musique Ex-périence, TRAJECTIO.

La démarche des UROF (Unions Régionales des Organismes de Formation) est fondée, sur une volonté de contribuer à l'élaboration, au dé-veloppement et à l'amélioration des dispositifs publics de formation et d'être une force de proposition.Les UROF prennent l’engagement d'agir pour le développement de la qualité, à la fois dans leur secteur et au niveau de chaque organismeadhérent.La réalisation, de cet engagement passe par la participation à des actions concrètes écrites dans cette charte éco citoyenne : mener une dé-marche de progrès quant aux pratiques pédagogiques, managériales et sociétales.

10

Formation à la construction ossaturebois et à l’éco-construction

OBJECTIFS

Connaître le milieu de l’éco-construction, valider en fin de session lesaptitudes pour suivre un module de perfectionnement, ou rentrer enformation qualifiante dans le secteur du bâtiment.

METIERS VISES

Constructeur en ossature bois

Maçon (terre, chanvre, pierre,…)

Electricien en installation de réseau biocompatible (spécificité de montageinstallation évitant les nuisances élec-triques de la maison)

Plombier en installation de réseau de sautage, en ventilation (installation de puits canadiens…)

Bureaux d’études

COMPETENCES VISEES

S’approprier les connaissances, les réseaux et le langage du secteur del’éco-construction.

Connaître les principes constructifs etles bases de la thermique de l’habitat.

CONTENU DE LA FORMATION

Les réglementations et obligations pour l’éco habitat.

La connaissance des matériaux et des types de structures.

La sécurité, les gestes et postures.

Découvrir l’environnement professionnel.

ORGANISATION DE LA FORMATION

La durée de la formation est de 3 moiscomprenant 5 semaines de stage obli-gatoire (soit 301h en centre et 175h enentreprise).Cette formation se prépare en alter-nance.

Organisme Formateur :

FORMAT BOIS4 avenue de Cambridge

14204 Hérouville-Saint-Clair CédexTel : 06.72.00.90.32

Mail : [email protected]

Hérouville Saint Clair

11

Conditions d’admission

Les personnes intégrant cette formation viennent

de milieux divers (bâtiment, mais également

milieu hospitalier, transport, social..).Elles ont déjà

une expérience dans le secteur du bâtiment ou ont exprimé une envie

forte de s’orienter (ou ré-orienter)

vers l’éco-construction. La motivation est

la condition principale pour suivre

cette pré-qualification. La personne doit disposerd’un projet bien défini etconnaître le secteur en s’étant renseigné via des salons,

des émissions de télévision,Internet,…

Cette action est proposée

aux demandeurs d’emploi via

leurs structures d’accueil(Pôle emploi, PAIO,

CAP Emploi, Missions locales).

Pour les publics salariés, se renseigner auprès

de l’organismede formation

« L’éco-construction : un secteur à la mode »

FORMAT BOIS est une association réunissant des profes-sionnels du secteur du bâtiment. Elle dispose égalementd’un réseau très large. Cette formation existe depuis 2009.Elle a vu le jour à la suite de constats de professionnels-formateurs de la structure. En effet, les professionnels sem-blaient connaître quelques difficultés à se positionner surl’éco-construction et la rénovation. Ils déploraient égale-ment le manque de personnes qualifiées dans ce domaine.

La formation permet aux stagiaires d’appréhender les no-tions de développement durable, environnement, écologie,éco-construction. Ainsi, très vite, les stagiaires maîtrisentce qu’une personne qualifiée dans l’éco-construction ap-porte à la construction d’une maison. Les compétencesprofessionnelles et personnelles acquises tout au long duparcours sont valorisées. L’insertion professionnelle est très satisfaisante. Les sta-giaires se voient régulièrement proposer un contrat de tra-vail. Certains d’entre eux désirent ensuite créer leurentreprise en éco-construction. La plupart des entreprises ayant une démarche d’éco-construction, développent le plus souvent cet axe en com-plément de leur activité principale en lien avec lebâtiment. Le secteur se développe doucement. Les entre-prises qui se lancent dans le développent durable doiventrevoir leur organisation de travail et leurs métiers chan-gent. Ainsi, ils doivent maîtriser le secteur au mieux et at-tirer une nouvelle clientèle.

Didier LEBAS Responsable de la formation

« Un stage passionnant »

C’est précisément cette spécialisa-tion « Construction Ossature Bois »qui a poussé Florian à choisir cetteformation. Il avait obtenu au préa-lable un C.A.P de Menuisier. Il est fortement intéressé par l'éco-construction pour sensibiliser lesmaîtres d'ouvrage et/ou les auto-constructeurs au respect de l'envi-ronnement et des personnes. Ladimension humaine lui semble toutaussi importante que le respect del'environnement.Depuis le mois de juin, il est auto-entrepreneur dans la constructionossature bois et l’isolation. Il appré-cie tout particulièrement la relationavec le client. Il s’orientera, si pos-sible, vers le développement d’uneactivité conseil en auto-construc-tion. Il semble avoir été pleinement satis-fait de cette formation tant sur lecontenu, que sur la diversité des in-tervenants. Le module constructionétait très riche. L’intervenant del’ADEME (Agence De l’Environne-ment et de la Maîtrise de l’Energie)l’a fortement intéressé. Il insiste surle fait que les formateurs ont ététrès présents pendant et après saformation. Enfin, son stage à l’ARPE(Association Régionale pour la Pro-motion de l’Eco-construction baséeà Caen) a été le moment le plus dé-terminant durant sa formation.

Florian B.40 ans – Stagiaire en 2009/2010

témoignage

témoignage

12

Licence professionnelle génie de l’environnement et du développement durable

OBJECTIFS

Former des futurs chargés de missions en leur apportant des connaissancessur les procédés de maîtrise des pollutions (eau, air, déchets), la mise enplace de politiques de développement durable (Agenda 21, plan de déve-loppement durable, bilan carbone, …), le management environnemental etla gestion de projet, le droit de l’environnement, et de manière plus large debonnes connaissances des milieux naturels et anthropisés.

METIERS VISES

Techniciens, chargés de mission environne-ment ou développement durable, les titu-laires de la formation doivent être capables :l d’assister l’ingénieur ou le cadre supérieurdans la mise en place d’un système de qua-lité ou de normes environnementales,l d’assumer la responsabilité et la conduited’une partie d’un dossier traité par un bureaud’études en environnement ou au sein d’unecollectivité locale, nécessitant de mobiliserdes compétences interdisciplinaires,l de participer à la mise en place de poli-tiques de développement durable au seind’entreprises ou de collectivités,l de prendre des responsabilités dans lagestion ou l’exploitation d’unités de traite-ment des pollutions (eau, déchets).

COMPETENCES VISEES

Pour accomplir ces missions, il est néces-saire de disposer d’un socle de compé-tences larges incluant de la biologie, de lachimie, du procédé mais aussi de bonnesconnaissances de l’entreprise et des collec-tivités (management, droit) ainsi que de laqualité et de la certification.

CONTENU DE LA FORMATION

La licence professionnelle GEDD comporte20 semaines d’enseignements (cours travauxdirigés et travaux pratiques) auxquels vien-nent s’ajouter un projet tutoré (étude person-nalisée, inclus dans les 20 semaines) et unstage en entreprise de 14 semaines.

Regroupés en unités, les enseignementsabordent les disciplines suivantes : l Traitement et étude des pollutions (air,eau, déchets) l Développement durablelEtudes d’impact l Management environ-nemental l Droit de l’environnement l Ges-tion de projet et fonctionnement desorganisations (entreprises, collectivités) lEcotoxicologie, biologie marine, microbio-logie, chimie l Pédologie et systèmes d’in-formation géographique l Communicationl Anglais.

ORGANISATION DE LA FORMATION

La formation est dispensée au sein du dépar-tement Génie Biologique de l’IUT de Caen.Les enseignants sont issus de ce départe-ment ainsi que d’autres composantes del’Université de Caen Basse- Normandie et dumilieu professionnel (environnement ou del’industrie). Le stage obligatoire de 14 se-maines se fait en France ou à l’étranger.

Organisme Formateur :

Université de Caen – IUT de Caen2 boulevard Maréchal Juin

14032 Caen Cedex 5Tel : 02.31.56.70.00 ou 02 31 56 70 30

Mail : [email protected]

Caen

13

Licence professionnelle génie de l’environnement et du développement durable

Conditions d’admission

Cette licence est ouverteaux titulaires d’un DUT

Génie Biologique mais aussi à ceux de DUT Génie Chimiqueou Hygiène Sécurité et Environnement, d’une L2 Biologie,

d’un BTSA GEstion et Maîtrise de l’EAU,

BTSA Gestion et Protectionde la Nature,

BTS Hygiène et Protection de

l’Environnement.Les titulaires d’un autre diplôme de niveau III

à caractère scientifiquepeuvent également

postuler, le jury examinant

les candidatures individuellement.

La sélection des candidats se fait

sur dossier (cursus, lettrede motivation, …), puisentretien avec un jury.

Cette action est proposée

aux demandeurs d’emploi via

leurs structures d’accueil(Pôle emploi, PAIO,

CAP Emploi, Missions locales).

Pour les publics salariés, se renseigner auprès

de l’organismede formation

« Une équipe pédagogique à l’écoute et des enseignants issus du milieu professionnel »

Alexandra est titulaire d’un Bac Scientifique. Elle a égalementsuivi une formation axée sur la protection des espaces natu-rels, la faune et la flore. Récemment, elle a décidé de s’engagerdans cette licence professionnelle à Caen. Elle souhaitait uneformation proposant un stage de plusieurs mois et fortementtournée vers le développement durable. Elle a ainsi réalisé un stage de trois mois et demi à la Mairiede Troarn en tant que chargée de mission Agenda 21. Elle de-vait mobiliser les acteurs locaux afin de les former au déve-loppement durable et à l’Agenda 21. Elle a fortement appréciéanimer des réunions de groupe et convaincre les intervenantsà adhérer à la démarche. De plus, elle a organisé un séminairesur le développement durable durant son stage très motivant. A la fin de son stage, la mairie lui a proposé un CDD. Elle arencontré récemment une personne de la Fédération Régio-nale de la Défense contre les Organismes Nuisibles. Un posteserait peut-être à pouvoir pour janvier 2011. Par ailleurs, ellea pu se constituer un réseau depuis le début de son stage, surlequel elle compte bien s’appuyer.Alexandra a fortement apprécié la formation et son équipe pé-dagogique. La plupart des enseignants étaient des profession-nels illustrant leurs cours avec des cas concrets. De plus, unedizaine de sorties ont été organisées : visites d’éoliennes, dechaufferie à bois, d’un site d’enfouissement... Deux enseigne-ments lui ont particulièrement plu : celui sur le développementdurable dispensé par un responsable de bureau d’étude, ancienélève de l’IUT, organisé sous forme d’ateliers, de mises en si-tuation ; le second portant sur le bilan carbone traitant du ré-chauffement climatique. Enfin, une vingtaine d’oraux ont eulieu durant cette formation, entrainement très appréciable en-suite dans le milieu professionnel où les réunions sont multi-ples.

Alexandra R. 22 ans - Licence obtenue en juin 2010

« Une formation scientifique avec des compétences pluridisciplinaires »

La gestion de l’environnement, le trai-tement des pollutions et la mise enplace de politiques de développementdurable au sein des entreprises et descollectivités font appel à des profes-sionnels ayant des champs de compé-tence larges s’appuyant sur desconnaissances techniques solides dansde nombreux domaines. Ce besoin quis’exprime depuis quelques années estencore renforcé par la mise en place demesures accompagnant le Grenelle del’Environnement. Les demandes de nospartenaires (industriels, collectivités,bureaux d’études, …) montrent la né-cessité de former des professionnelspouvant assister des ingénieurs dans lesdomaines de l’environnement et du dé-veloppement durable.L’IUT formait déjà des personnes enGénie de l’Environnement. La LicenceProfessionnelle a été créée à la de-mande de partenaires (entreprises oucollectivités) qui souhaitaient que nosétudiants puissent aller au-delà des as-pects techniques et scientifiques qu’ilsmaîtrisaient déjà. Il s’agissait d’ajouterun volet développement durable et ma-nagement environnemental à leurscompétences afin d’acquérir une visionplus globale des problématiques envi-ronnementales.La spécificité de la formation tient àl’association d’une formation scienti-fique avec des compétences pluridisci-plinaires (droit de l’environnement,développement durable, managementenvironnemental, gestion de projet,connaissance des organisations et desentreprises), tout en gardant un carac-tère très professionnalisant (plus de50 % des formateurs sont des profes-sionnels). Peu de formations de niveaubac + 3 offrant cette diversité, la li-cence professionnelle est très attractiveet attire de nombreux candidats origi-naires de toute la France. Les personnes titulaires de la LP GEDDintègrent des collectivités, des bureauxd’études, des entreprises des secteursdu traitement de l’eau ou des déchetsainsi que le secteur associatif.

Jean-Luc BOHM Responsable de la formation

témoignage

témoignage

14

CAP Constructeur Bois

OBJECTIFS

Préparer le CAP Constructeur Bois, qualification permettant d’exercer au seind’entreprises des secteurs de la charpente et de la construction bois à traversla mise en œuvre, sur chantier, d’ouvrages en bois et dérivés.

METIERS VISES

Ouvrier professionnel en construction bois,par extension Menuisier, Charpentier opérant sur des chantiers pour des bâtiments de tous types : habitations(individuelles ou collectives), locaux professionnels (usines, bureaux), locaux recevant du public (écoles et lieuxde formation, locaux sportifs et hospitaliers,lieux de cultes, de spectacles, etc).

COMPETENCES VISEES

Maîtriser les connaissances et les techniques en menuiserie, ossaturebois, charpente et mise en œuvre dechantier permettant d’intervenir dans la construction ou la réhabilitation de structures et ossatures en bois et dérivés(parois, éléments de charpente, planchers,menuiseries et fermetures, isolations…)

CONTENU DE LA FORMATION

l Fabrication : contrôle et réception del’existant, préparation, traçage des bois etcomposants, taillage, usinage, assemblage,montage et préfabrication en atelier, traite-ment des bois l Logistique : préparationdes matériels et accessoires, conditionne-ment, stockage, chargement et décharge-ment l Mise en œuvre sur chantier :installation, mise en sécurité, implantation etdistribution, mise en oeuvre des structures etossatures, mise en oeuvre des menuiseries etrevêtements, suivi et contrôle qualité, désins-tallation du chantier l Enseignements géné-raux (Français, Anglais, Histoire-Géographie,Mathématiques, Sciences Physiques, Vie So-ciale et Professionnelle) l Enseignementsprofessionnels : l’entreprise et son environ-nement, la communication technique, lesouvrages, les matériaux et produits, les pro-cédures et processus de réalisation, la santéet la sécurité au travail, le contrôle et la qua-lité, la maintenance des matériels l Stage enmilieu professionnel

ORGANISATION DE LA FORMATION

La durée de la formation est d’environ 8mois, variable selon le public (système d’en-trées et sorties permanentes). Un stage de 14semaines en milieu professionnel est à effec-tuer.

Organisme Formateur :

GRETA du CalvadosAgence Laplace BTP

130 rue de la Délivrande14000 Caen

Tel : 02.31.93.95.30Mail : [email protected]

Caen

15

CAP Constructeur BoisConditions d’admission

Niveau Certificat d’Etudes Primaires (C.E.P.)

ouCertificat de Formation

Générale (C.F.G.) avec ou sans expérience

professionnelle, niveau V (CAP-BEP),

avec une forte motivationpour les métiers du BTP.

Bonnes conditions physiques.

Cette action est proposée

aux demandeurs d’emploi via

leurs structures d’accueil(Pôle emploi, PAIO,

CAP Emploi, Missions locales).

Pour les publics salariés, se renseigner auprès

de l’organismede formation

« Le bois, matière « verte » par excellence »

En 2006, déjà doté de dispositifs de formation aux métiers dela charpente et de la menuiserie, le GRETA du Calvados a sou-haité faire évoluer son offre vers d’autres métiers du bois afinde répondre à la montée en puissance des constructions demaisons à ossature bois. L'enjeu majeur était de réussir à trans-mettre en 8 mois suffisamment de compétences en menuiserie,charpente et ossature à un public destiné à devenir OuvrierProfessionnel Qualifié dans les entreprises. Un pari osé quandle parcours type d'un professionnel du bois est idéalementcomposé d'un CAP Menuisier, d'un CAP Charpente et d'uncomplément en ossature, voire de poursuite de parcours enBrevet Professionnel. La pertinence de cette formation en ma-tière de développement durable porte sur l'utilisation du bois,matière verte par excellence, et les compléments qui peuventen découler : paille, terre, thermique du bâtiment… Nous yaccueillons des demandeurs d'emploi, des salariés, voire desparticuliers avec des niveaux de formations très diversifiés, detous âges. L'attirance pour le bois et le développement durableest toujours présente. Ce diplôme est bien adapté auxcontraintes actuelles de la formation professionnelle continueen termes de durée de parcours. Les stagiaires doivent être trèsmotivés car ils devront pendant et après la formation acquérirsur le chantier les connaissances et compétences complémen-taires au CAP leur permettant une intégration durable. Unedominante charpente est souvent demandée. C'est unecontrainte du marché, beaucoup d'entreprises de charpentese lançant dans cette activité en expansion. L’insertion des sta-giaires est pour l’instant assez difficile à estimer. Les métiersdu bois sont porteurs et il est possible de s'insérer à conditionde rester motivé (métiers difficiles physiquement). La mobilitéprofessionnelle, quant à elle, est un atout car le développe-ment de cette filière se développe de manière encore inégaledans les régions. Aujourd’hui la mise en œuvre de ce CAP faitpartie intégrante d'une démarche plus globale d'orientationde nos formations vers le développement durable. Le GRETAa décidé de rapprocher l'ensemble des prestations proposéesdans les domaines du BTP des problématiques de développe-ment responsable. Ainsi, ce sont des lectures différentes desréférentiels des diplômes qui permettent d'adapter les par-cours en matière de compétences vertes.

Jean-Guillaume GOUSSARD Conseiller en Formation Continue

« Transmettre passion et savoirs »

François a terminé sa formation deCAP Constructeur Bois le 4 juin 2010.Le 7 juin il était embauché en CDIdans une petite entreprise de la régioncaennaise spécialisée en Charpente etconstruction bois. Avec une formationinitiale dans la menuiserie et un di-plôme de charpente navale en poche,il a travaillé 3 ans en pose de fenêtreset « placo ». De 2004 à 2009, il aexercé le métier de commercial dansune entreprise de quincaillerie. Songoût pour la charpente et le travail dubois l’a naturellement amené à re-prendre une formation pour complé-ter ses compétences et changer desituation professionnelle. Une adapta-tion facile au sein de cette formationcompte-tenu de son parcours, qui arépondu à ses attentes en lui permet-tant d’aborder des techniques diffé-rentes et d’apprendre le métier de «charpentier pour maison ». Il a parti-culièrement apprécié de la part duformateur en charpente le fait qu’il asu transmettre sa passion et son savoiraux stagiaires. Le domaine de la construction ossa-ture bois que François a découvert, etqu’il met en œuvre aujourd’hui dansson nouvel emploi, a selon lui un ave-nir assuré. Les gens se tournent deplus en plus vers ce type d’architec-tures. Le diplôme ouvre égalementdes perspectives d’activité dans le sec-teur plus traditionnel de la rénovationdu patrimoine ancien, en particulierdans notre région. Originaire du Paysd’Auge - et ses maisons en colom-bages -, c’est un domaine auquelFrançois est sensible.

François A. 33 ans, stagiaire en 2009/2010

témoignage

témoignage

16

CCS Installateur de systèmes dechauffage et production d’eauchaude sanitaire utilisant les énergies renouvelables

OBJECTIFS

Cette Certification Complémentaire de Spécialité (CCS) a pour objectif d’ap-porter une qualification complémentaire nécessaire à l’installation d’équipe-ments thermiques utilisant les énergies renouvelables ainsi que d’obtenir lesqualifications Qualit’EnR.

METIERS VISES

Monteur en installations thermiques, Monteur en plomberie chauffage, Monteuren équipements techniques du bâtiment,Plombier chauffagiste, Plombier sanitaire,Ouvrier professionnel niveau II en installation thermique et sanitaire, spécialisés dans les systèmes utilisant les énergies renouvelables.

COMPETENCES VISEES

Le titulaire du CCS est en capacité d’instal-ler :l un chauffe-eau solaire individuel (CESI)l un système solaire combiné (SSC)l une pompe à chaleur géothermique (EAU / EAU)

l une pompe à chaleur aérothermique(AIR / EAU)

l une chaudière bois manuelle et automatique de petite puissance

CONTENU DE LA FORMATION

Sensibilisation au développement durableéco-citoyen l Formation QUALISOL et exer-cices pratiques complémentaires l Etude etinstallation d'un Chauffe-eau Solaire Indivi-duel (CESI) l Formations tronc commun etspécifique QUALIBOIS manuel et automa-tique, exercices pratiques l Lecture, analyseet interprétation de schémas de fonctionne-ment d'installations de chauffage au bois enmono-énergie et en bi-énergie l Réaliserl'étude et l'installation d'une chaudière boisautomatique l Travail sur schémas de prin-cipe et principes de la régulation l Exerciced'études de cas CESI et principes de la ré-gulation suite Formation QUALIPAC l Réali-sation de schémas d'exécution bi-énergiedont bois ou pompe à chaleur + énergie fos-sile en complément l Formation QUALISOLCOMBI, exercices pratiques complémen-taires l Réaliser l'étude et l'installation d'unepompe à chaleur géothermique l Exercicespratiques complémentaires à QUALIPAC lRéaliser la mise en service d'une installationSSC l Exercices de synthèse individualisésselon les besoins de chacun l Epreuved'évaluation et entretiens avec les jurys.

ORGANISATION DE LA FORMATION

La durée de la formation est de 6 semaines(210 h), en centre (plate-forme « Energies re-nouvelables »)

Organisme Formateur :

AFPA de CaenRue de Rosel14053 Caen

Tel : 02 31 26 41 00Mail : [email protected]

Caen

17

CCS Installateur de systèmes dechauffage et production d’eauchaude sanitaire utilisant les énergies renouvelables

Conditions d’admission

Pour suivre cette formation

complémentaire, les candidats doivent être titulaires du titre

professionnel d'installateur en

thermique et sanitaire ou son équivalent (CAP ou BEP dans

le domaine dela plomberie ou des installations

thermiques).

Cette action est proposée

aux demandeurs d’emploi via

leurs structures d’accueil(Pôle emploi, PAIO,

CAP Emploi, Missions locales).

Pour les publics salariés, se renseigner auprès

de l’organismede formation

« Apprendre à aborder des situations nouvelles »

L’origine de cette formation remonte à 2007, mise en oeuvreface à l’évolution des techniques de génie climatique, l’ac-croissement important du nombre d’installations utilisant lesénergies renouvelables et l’intérêt exprimé par les pouvoirspublics pour des politiques d’aide aux économies d’énergie.Parallèlement, avec la création des qualifications Qualit’EnR,il y a eu nécessité de professionnaliser les installateurs. Enfin,la réponse en termes de compétences, à un marché dans le-quel les professionnels se sont engouffrés, s’avérait nécessaire. Ce CCS est un module qui vient compléter le titre d’Installa-teur en thermique et sanitaire proposé traditionnellement parl’AFPA. La logique d’un parcours complet est donc la prépa-ration de ce titre, assorti de la spécialisation en énergie renou-velables. Cette dernière est toutefois accessible à toutprofessionnel déjà formé aux métiers de la plomberie et del’installation thermique qui souhaite acquérir un complémentde formation pour s’adapter à la demande des employeurs etde leurs clients. Il ne débouche pas dans ce cas sur le CCS,mais permet l’obtention des attestations Qualit’EnR.Cette formation est plus technique que pratique. Elle est des-tinée à apporter les savoirs théoriques nécessaires à des per-sonnes maîtrisant déjà tous les aspects pratiques d’uneinstallation de plomberie ou de chauffage. On va ainsi se situerdavantage dans le registre des schémas d’installation ou en-core de la régulation des appareils mis en place. Bois, géother-mie, solaire… les compétences développées vont par ailleursrelever du diagnostic, de l’étude de faisabilité et du conseil.Le module vise également à décloisonner les connaissancessur plusieurs corps de métiers (ex. Couverture) et à apprendreaux professionnels, qui n’en n’ont pas forcément l’habitude, àtravailler ensemble. Il permet ainsi d’aborder un certain nom-bre de situations nouvelles tant sur le plan des connaissancesque sur celui de l’organisation du travail, tout en développantdes compétences écologiquement responsables.

Claude MARIE Chargé de direction, responsable de formation

« Une professionnalisation nécessaire dans un secteur

en pleine évolution»

Titulaire d’un BAC Pro Génie clima-tique, Gaël a suivi le module « EnergieRenouvelables » de mai à juillet 2010.Constatant que son métier évoluaiténormément, animé par une fibre « dé-veloppement durable » et ayant long-temps « travaillé dans le fuel », il asouhaité faire évoluer ses compétencesvers quelque chose d’écologique. Loinde la mode et des préoccupations liéesau gain d’argent, il revendique une dé-marche démocratique et citoyenne.Actuellement en recherche d’emploi, ildéveloppe déjà des activités dans le do-maine de l’éco-construction dans uncadre associatif. A titre personnel, Gaëlest également engagé dans la construc-tion de sa propre maison en ossaturebois et paille, sur une base de maisonen pierre. Il a apprécié cette formationqui lui a permis d’obtenir les compé-tences nécessaires sur ses domaines deprédilection : le solaire et le solairethermique. Il s’agit bien d’une spécialisation théo-rique de qualité pour des métiers deplombier ou de chauffagiste dont lesbases restent les mêmes ; cela apportela professionnalisation nécessaire dansle secteur des énergies vertes où lesprestations de service sont pour lui sou-vent guidées par des préoccupationscommerciales et ne sont pas toujourssérieuses.Son souhait à lui est de travailler ausein d’une entreprise artisanale, locale,pour offrir un service de proximité etde qualité. Il regrette que certaines en-treprises ne croient pas encore assez àl’utilité de ces nouveaux équipementset il estime qu’il existe encore unmanque de formation dans ce domainechez les professionnels du secteur.

Gaël D. 38 ans, stagiaire en 2010

témoignage

témoignage

18

Master contrôle en environnement industriel (gestion des risques, des polluants)

OBJECTIFS

Valoriser ses connaissances académiques dans le domaine scientifique dansdes métiers s’inscrivant dans une politique de « développement durable ».

METIERS VISES

Cadre en entrepriseResponsables Environnement/SécuritéConseil en haute technologie (missions EDF, AREVA)Ingénieur APAVE

COMPETENCES VISEES

Donner aux personnes de culture scientifique une vision globaledes aspects liés à l’impact sur l’environnement de toutes activités industrielles.Permettre de s’approprier les aspects sanitaires, juridiques et socio économiquesliés à la gestion de polluants ou rejets.Donner des connaissances dans les domaines de la classification des rejets et nuisances, des normes, de l’hygiène & sécurité, et de l’assurance qualité.Former aux moyens modernes de mesure,de contrôles physico-chimiques et d’analyse des rejets ou déchets susceptibles d’être présents dans l’environnement intérieur et extérieuraux établissements publics et privés.

CONTENU DE LA FORMATION

5 unités pédagogiques :Classification des déchets, rejets et nui-sances. Aspect sanitaire, juridique et socio-économique l Analyses physico-chimiquesl Analyses spectroscopiques l Métrologie,radioprotection l Hygiène et sécurité, assu-rance qualité et communication.

Les unités pédagogiques scientifiques pré-voient des travaux pratiques obligatoires réa-lisés au sein de laboratoires de l’Universitéde Caen.Les thématiques abordées dans ces ensei-gnements concernent tous types d’activitéindustrielle y compris le domaine spécifiquedu nucléaire.

ORGANISATION DE LA FORMATION

La durée de la formation est de 10 mois dontau minimum 4 mois de stage en entreprise.La formation a lieu à l’Université de Caen deSeptembre à Janvier. Le stage débute au 1erFévrier.

Organisme Formateur :

Université de Caen Basse-NormandieDépartement de Chimie

UFR de Sciences6 boulevard du Maréchal Juin

14032 Caen cedex Tel : 02.31.56.73.10

Mail : [email protected]

Caen

19

Master contrôle en environnement industriel (gestion des risques, des polluants)

Conditions d’admission

La formation est accessible aux

personnes ayant validéune formation

scientifique en master(chimie, physique,

géosciences, sciencesde la vie et de

la terre,…) ou issus

d’une école d’ingénieurs.

Elle est accessible également en formation

continue à des personnes ayant acquis

une expérience professionnelle

dans les domaines scientifiques.

Cette action est proposée

aux demandeurs d’emploi via

leurs structures d’accueil(Pôle emploi, PAIO,

CAP Emploi, Missions locales).

Pour les publics salariés, se renseigner auprès

de l’organismede formation

« Diversité et qualité des intervenants ainsi que des sites visités »

Stéphane a passé plus de 11 ans dans l’industrie Automobileavec des missions, fonctions et localisations géographiques va-riées. Il a cependant eu envie de changer de secteur. Selon lui,il est difficile en France de changer de secteur d’activité malgréune expérience solide et validée, contrairement aux paysanglo-saxons où un bagage différent est souvent perçu commeun atout ou une richesse supplémentaire.Ainsi, puisqu’il avait l’envie de découvrir d’autres secteursd’activité et professions, une formation diplômante de typeBac+5 lui semblait appropriée pour avoir les bases techniquesnécessaires.Il a choisi cette formation pour les raisons suivantes :- Bon trait d’union entre le secteur environnemental, nouveaupour lui, et celui de l’industrie - Large spectre de connais-sances et de moyens d’analyse mis en œuvre - Diversité et qua-lité des intervenants ainsi que des sites visités (laboratoires,industries)Au regard de son cursus, le poste le plus cohérent en tant quesalarié est le métier de responsable environnement. Il souhaitetoutefois profiter de cette coupure professionnelle pour dé-marrer une activité dans la métrologie. Cette démarche encours, il reste à l’écoute du marché de l’emploi au cas uneoffre capterait son intérêt. Pour lui, la création d’entrepriseest un exercice nouveau et intéressant.Stéphane se dit tout à fait satisfait de la formation, exprimantune seule critique : une série d’examens trop « scolaires » etpeu en phase avec les besoins ou attentes du monde du tra-vail.Adorant découvrir et comprendre des connaissances nou-velles, il a pris un réel plaisir tout au long du cursus, stage com-pris. L’aspect essentiel pour lui était de pouvoir apprendre àmanipuler les équipements d’analyse et non pas seulement de« brasser du papier » à propos de ces moyens de mesure.

Stéphane B. 38 ans – Diplômé du Master en 2010

« Une formation répondant aux besoins des professionnels

du secteur »

Cette formation a vu le jour face à unconstat : les entreprises ont besoin au-jourd’hui de cadres ayant des compé-tences dans les domaines de la qualité,de l’hygiène et sécurité, de la gestiondes risques et du respect de l’environ-nement couplées à des connaissancesscientifiques plus traditionnelles.Elle a été créée à l’initiative d’ensei-gnants chercheurs souhaitant proposerune formation professionnalisante deniveau Master aux personnes issues desfilières Physique et Chimie universi-taires.La formation est assurée par des ensei-gnants chercheurs des différents labo-ratoires universitaires de physique, dechimie, de droit, de sociologie, de bio-logie, de géosciences et d’économie.De même, une participation impor-tante d’intervenants extérieurs issus dumonde professionnel, et de chercheursCNRS, permet de positionner la forma-tion au plus près des besoins tant dansles domaines industriels que dans les la-boratoires publics. Les étudiants se for-ment aux techniques les plus pointuesd’analyse et de caractérisation physico-chimique disponibles.L’aspect double compétence entre lesconnaissances scientifiques des tech-niques d’analyse et les connaissancesdans le domaine du droit, des impactssocio-économiques d’une politique dedéveloppement durable, de l’assurancequalité, et de la gestion des risques estun vrai plus pour les personnes forméeslors de leur entrée sur le marché del’emploi.Une partie des titulaires du Master suitune thèse de doctorat. Les autres s’in-sèrent dans des sociétés intégrant lagestion de l’environnement dans leurpolitique : industrie, collectivités terri-toriales, mais aussi laboratoires d’ana-lyse ou de recherche, services decontrôle, bureaux de consultants, en-treprises spécialisées dans la fabrica-tion et la distribution de matérielscientifique. Plus de 75 % des forméssont insérés en CDD ou CDI un anaprès l’obtention de leur Master.

Loïc LE PLUARTMaître de conférences à l’Université

témoignage

témoignage

20

Titre Professionnel Maçon du bâti ancien

OBJECTIFS

Intervenir sur des chantiers de réhabilitation ou d'aménagement de bâtimentsconstruits en pierre selon des techniques de mise en œuvre traditionnelles.

METIERS VISES

Les métiers visés sont ceux touchant à la ré-novation du patrimoine ou de l'habitat, laréhabilitation et/ou l'aménagement de bâti-ments construits selon les techniques demise en œuvre traditionnelles.

COMPETENCES VISEES

Réaliser le gros œuvre en maçonnerie depierres (murs et ouvrages annexes) et inter-venir dans les travaux de restauration (ren-forcement, remplacement de pierres),d’aménagement (ouvertures, distribution)ainsi que sur les enduits traditionnels. Lemaçon du bâti ancien peut être amené àréaliser des ouvrages en béton adaptés autype de chantier sur lequel il intervient.

ORGANISATION DE LA FORMATION

La formation dure 7 mois dont 3 semaines enentreprise.

CONTENU DE LA FORMATION

Module 1 : Monter des maçonneries enmoellons et en pierre de taille Construction et reprise de murs en maçon-neries de pierre l Encadrements de baie enpierre de taille l Montage et contrôled'échafaudages l Réalisation d'ouverturesdans des murs existants l Taille et rempla-cement de pierres à l'identique l Préserva-tion de l'ouvrage et respect des règles desécurité.

Module 2 : Réaliser des enduits au mortierde chaux et des badigeonsIdentification de la nature des supports lInstallation des protections provisoires etgestion de l'approvisionnement l Déjoin-toiement et rejointoiement entre moellons lRéalisation d'enduits l Préparation et colo-ration de mortier puis projection et finition.

Module 3 : Réaliser des dallages dans lebâti ancienPréparation et réalisation du dallage selon letype de matériau l Implantation des sur-faces à traiter l Pavage en pierre ou en terrecuite.

Module 4 : Réaliser des ouvrages simplesen béton arméRéalisation des coffrages en bois et mise enplace l Pose d'éléments de planchers pou-trelles-hourdis et mise en place de l'étaie-ment l Ferraillage et mise en œuvre dubéton l Dépose de l'étaiement et du cof-frage.

Organisme Formateur :

AFPAAntenne de Saint-Hilaire-du-Harcouët

Parc d’ActivitéZA de la Fosse aux Loups

50600 ST HILAIRE DU HARCOUETTél. : 02 33 76 51 00ou 02 33 20 48 76

Courriel : [email protected]

Saint-Hilaire-du-Harcouët

21

Titre Professionnel Maçon du bâti ancien

Conditions d’admission

Niveau VI Fin de scolarité

obligatoire, Niveau V bis (CAP - BEP

non validé).Recrutement

sur entretien et test.Les pré-requis pour

accéder à cette formation sont, en terme de culture

générale, un niveau 5,avec un intérêt pour le patrimoine bâti et

l'esthétisme desconstructions.

Une bonne condition physique et

une absence de vertigesont également requises.

Cette action est proposée

aux demandeurs d’emploi via

leurs structures d’accueil(Pôle emploi, PAIO,

CAP Emploi, Missions locales).

Pour les publics salariés, se renseigner auprès

de l’organismede formation

« Les entreprises bas-normandes recherchent de plusen plus de maçons du bâti ancien »

Après une étude prospective et afin de diversifier l’offre deformation de l’AFPA, la formation « Maçon bâti ancien » a étémise en place pour répondre à un besoin qui n'était pas tota-lement couvert sur le territoire bas-normand. Elle apporte uneréponse aux entreprises en permettant une professionnalisa-tion des demandeurs d'emploi ou des salariés et répond à unedemande concernant les emplois repérés dans la rénovationde l'habitat et du patrimoine bâti.Jacques Chan Tsin, formateur, constate que le métier demaçon a considérablement évolué depuis quelques temps. Onrelève un engouement pour le bâti ancien au détriment destechniques classiques. Les entreprises, elles-mêmes, sont endemande de professionnels formés aux techniques anciennestelles que les enduits à la chaux, le torchis ou le badigeon.D’ailleurs, précise le formateur, les stagiaires travaillent prin-cipalement sur des matériaux utilisés dans la région pour ré-pondre aux besoins des entreprises qui recrutent enBasse-Normandie. Très attendu, un nouveau module sera pro-posé lors de la prochaine session sur la maçonnerie de terre.Au terme de la dernière session de formation, précise HervéVaquez, 4 stagiaires sur 6 ont trouvé rapidement un emploidans les 6 mois.Les stagiaires sont particulièrement motivés et viennent d’uni-vers très différents. Beaucoup proviennent de la maçonnerietraditionnelle pour parfaire leur formation, mais nombreuxsont ceux qui sont issus d’une formation universitaire et s’in-téressent à la préservation du patrimoine bâti et aux maté-riaux anciens. Cette hétérogénéité du public implique la miseen place de formations personnalisées et individualisées.Enfin, lors de la dernière entrée du mois de septembre 2010,le groupe de stagiaires se compose de 4 hommes et 2 femmes,constat inédit depuis la création de la formation, il y a 2 ans.

Hervé VAQUEZ, responsable de formation

Jacques CHAN TSIN, formateur

« Une multitude de matériaux et de techniques

à savoir manipuler »

Fabrice a un parcours riche consti-tué d’expériences variées. Après unCAP Coiffure, deux années dans lebâtiment, un travail dans l’humani-taire, dans le social et dans l’indus-trie automobile, il quitte la régionparisienne et se fixe dans l’Orne oùil achète une maison à restaurer. Savocation est née. Amoureux du pa-trimoine bâti, il espère devenir ra-pidement artisan et souhaite être àson compte à la sortie de la forma-tion. La découverte de ces anciens maté-riaux aux techniques spécifiques leravit et Fabrice ne craint qu’uneseule chose : manquer de tempspour découvrir et maîtriser l’ensem-ble des techniques de la maçonne-rie traditionnelle et du bâti ancien. Le groupe de stagiaires et le forma-teur forment une bonne équipe oùémulation et entraide sont de mise.

Fabrice F.37 ans stagiaire en cours de formation

témoignage

témoignage

22

Titre Professionnel Technicien de traitement des eaux

OBJECTIFS

Contribuer à l'exploitation technique d'un service de traitement des eaux àpotabiliser, dépolluer, conditionner ou affiner afin de rendre l'eau conformeaux usages attendus (domestiques, industriels, agricoles) et aux exigencessanitaires et environnementales en vigueur.

METIERS VISES

Technicien territorial (traitement des eaux).Technicien de station (traitement des eaux).Technicien en analyse de pollution. Technicien en environnement.Le Technicien Traitement des eaux intervientsur les installations et appareils d'une unitéde traitement d'eaux appartenant soit :l à une collectivité territoriale.l à un établissement industriel ou agricole.Il peut également apporter son concours au sein de laboratoires d'hydrologie ou d'organismes tels que SATESE (serviced'assistance technique pour l'épuration etle suivi des eaux) ou Agence de l'eau.

COMPETENCES VISEES

Assurer l'alimentation :l d'un réseau d'adduction d'eau potable ;l d'une unité de production de biens ou de services en fonction de leurs besoins spécifiques en eau.

Assurer l'épuration :l des eaux (usées ou pluviales) collectéespar les réseaux d'assainissement à usagepublic ;

l des eaux de rejets d'une unité de production de biens ou de services.

CONTENU DE LA FORMATION

3 modulesl Analyser les eaux à traiter (prélever deséchantillons d'eau ou de boues en vue deles analyser ; réaliser les analyses des échan-tillons d'eaux ; définir les paramètres deconduite) l Conduire différents procédésde traitement des eaux (piloter des installa-tions de traitement des eaux ; établir le biland'une opération de traitement des eaux ;veiller à la coordination des tâches et à lacommunication au sein de l'équipe assurantle traitement des eaux ; rendre compte de laconduite des installations de traitement deseaux et de ses résultats) l Contribuer à lamaintenance des équipements et à la logis-tique des moyens nécessaires au traitementdes eaux (assurer l'entretien courant des ins-truments de prélèvement et de mesure utili-sés en analyse de l'eau ; intervenir enassistance dans les travaux d'entretien et demaintenance des équipements de traitementdes eaux ; diagnostiquer un dysfonctionne-ment dans le process de traitement des eauxet proposer des mesures curatives et préven-tives ; veiller à l'approvisionnement des pro-duits et matériels courants nécessaires autraitement des eaux).

ORGANISATION DE LA FORMATION

La durée de la formation est de 8 mois dont5 semaines (200 heures) en entreprise.

Organisme Formateur :

AFPA CherbourgRue Paul Nicolle

50100 CHERBOURG-OCTEVILLETél. : 02 33 88 56 00

Courriel : [email protected]

Cherbourg - Octeville

23

Titre Professionnel Technicien de traitement des eaux

Conditions d’admission

Niveau V (BEP, CAP).Recrutement sur test,

entretien et CV.Des connaissances

en chimie et en physique(de niveau fin de 1ère)

sont fortement recommandées

(mais pas exigées) à l'entrée en formation.

Une mise à niveau peut être proposée

par le biais du Programme de FormationGénérale de la Région.

Cette action est proposée

aux demandeurs d’emploi via

leurs structures d’accueil(Pôle emploi, PAIO,

CAP Emploi, Missions locales).

Pour les publics salariés, se renseigner auprès

de l’organismede formation

« Un domaine de plus en plus crucial dans les années à venir »

Cette formation a demandé à l’équipe éducativebeaucoup d'énergie et un investissement importantconcernant sa mise en place. Aujourd’hui, elle per-met de répondre à des besoins dans un domainequi va être de plus en plus crucial dans les annéesà venir.

La formation élargit l’offre de services du centre deformation de Cherbourg en proposant une forma-tion de niveau IV dans un secteur en développe-ment : l’environnement.

Pascal Mesnil précise que cette formation répondà un besoin réel des industries du Cotentin et sonimplantation sur le Campus d'Equeurdreville faci-lite les échanges car les locaux sont parfaitementadaptés à un tel projet. Un partenariat avec le club« USIDO » regroupant plus de 20 entreprises fai-sant du traitement de l’eau, a débuté dans la phaseprojet de la formation et le partenariat avec la plateforme de formation AREVA permet d'imaginer desstages courts techniques qui vont pouvoir être dé-veloppés pour répondre aux besoins des industries. A l’issue de la formation, le taux d’insertion en qua-lifiant est de 65 % (CDI, CDD de plus de 6 mois etcontrats en alternance).

Pascal MESNILchargé de direction, responsable de formation

«Ma motivation, c’est la protection

de l’environnement »

François a suivi la toute pre-mière session de formation« Technicien Traitement deseaux ». Conseillé par Cap Em-ploi, il intègre, loin de chez lui,cette formation dont il a déjàcertaines bases et qui va lui per-mettre de renouer avec la fibreécologique qui ne l’a jamaisquitté. Motivé, il trouve la for-mation particulièrement intéres-sante et a gardé des contactsavec son formateur.

Dans le cadre du parcours deformation, il a fait un stage dansune municipalité qui, rapide-ment, à sa sortie de formationl’a recruté en CDD dans un pre-mier temps. Aujourd’hui, il estdevenu fonctionnaire dans cettemême municipalité et exerceson métier en tant que respon-sable du service de l’eau et del’assainissement.

François M.37 ans – stagiaire en 2009/2010

témoignage

témoignage

24

Perfectionnementen Eco-Construction

OBJECTIFS

Actualiser et développer des compétences générales durables de citoyen etde professionnel du bâtiment, acteur de son territoire, conscient des enjeuxenvironnementaux.Actualiser et développer des compétences professionnelles durables en éco-construction en vue d’une insertion professionnelle.

METIERS VISES

Maçon en écoconstruction et en rénovation.Cette formation couplée avec un CAPmaçon permet de valider un niveau V et un complément dans le domaine de l'eco-construction.

COMPETENCES VISEES

Connaître et mettre en œuvre des matériaux écologiquesà faible empreinte (pierres locales, chaux, terre, paille).Transmettre des techniques anciennes respectueuses de l’environnement (maçonnerie de pierre, enduits à la chaux, maçonnerie de terre, techniques anciennes plâtre).Rénover dans le respect du patrimoine et des enjeux environnementaux (ex : rénover pour isoler).

ORGANISATION DE LA FORMATION

Formation en alternance de 4 mois dont 11semaines en centre de formation et 6 se-maines en entreprise.

CONTENU DE LA FORMATION

Socle de compétencesInitiation à la taille de pierre l Diagnostictechnique d’une maçonnerie à l’ancienne lInitiation au dessin d’observation lié au bâti-ment l Étude et reconstitution de mortiersdans une approche éco rénovation l La ma-çonnerie de pierre dans une approche éco-rénovation l Les enduits : présentationgénérale des enduits respectueux de l’envi-ronnement l Découverte du petit patri-moine bâti l Sensibilisation au PatrimoineBâti dans une perspective de respect del’environnement l Étude chiffrée d’un chan-tier de restauration respectueux de l’environ-nement

Éco-constructionLes enduits à la chaux l Les enduits terre lLa maçonnerie de terre l Gérer écologique-ment son chantier l La question de l’humi-dité dans le bâtiment l Développementdurable - qualité environnementale l Étudearchitecturale d’un bâti neuf dans le cadre del’éco-construction (normes, DTU) l Isola-tion : bilan thermique, choix des matériauxet pose l Isolants naturels l Les enduits iso-lants (chanvre, lin) l Les enduits décoratifsà la chaux respectueux de l’environnementl Construction paille l Partenariat en éco-construction et connaissance des Éco maté-riaux l Techniques de mise en œuvre et derestauration du plâtre

Organisme Formateur :

GRETA des Estuaires LEP La Roquelle

5 rue des Courtilles - BP 728 50200 Coutances

Tél : 02 33 07 40 51Mail : [email protected]

Coutances

25

Perfectionnementen Eco-Construction

Conditions d’admission

La plupart des personnes

intégrant cette formation

disposent d’une expérience dans le domaine

du bâtiment et/ou sont diplômées, de préférence,

d’un premier niveau de formation

(type CAP maçon).

Cette action est proposée

aux demandeurs d’emploi via

leurs structures d’accueil(Pôle emploi, PAIO,

CAP Emploi, Missions locales).

Pour les publics salariés, se renseigner auprès

de l’organismede formation

« Ma motivation : retravailler des matériaux laissés à l’abandon »

Marc est enthousiaste quand il parle de sa formation.Il l’a suivie de mars 2010 à fin juin 2010. Il a réalisé troisstages, qui l’ont particulièrement intéressé en travaillantchez des particuliers.Titulaire d’un diplôme de CAP Maçon depuis 2005, il atoujours travaillé comme maçon en intérim. Passionné par la rénovation, il a ensuite souhaité se spé-cialiser dans l’éco-construction. Dès février 2010, il étaiten recherche d’une formation. Il a pu intégrer le GRETAdes Estuaires en mars 2010.

Sa motivation : retravailler des matériaux laissés à l’aban-don (la terre, la chaux, le plâtre, les matériaux naturels,le chanvre). Il souhaite toujours être maçon mais dans larénovation. Selon lui, ce secteur se développe surtoutdans le sud de la France. Quelques entreprises commen-cent à voir le jour en Basse-Normandie.Actuellement en recherche d’emploi, Marc ne souhaitepas pour autant déménager. Il est optimiste car ce sec-teur semble se développer très rapidement en région. Ila bon espoir de voir une entreprise de maçonnerie de ré-novation s’ouvrir dans un périmètre proche de chez lui. De plus, les entreprises de ce secteur sont en continuellerecherche de personnels qualifiés. Pour suivre cette formation, il conseille d’être titulaired’un diplôme du bâtiment ou d’une expérience profes-sionnelle. La formation, très complète, lui a beaucoup plu. Les for-mateurs étaient tous très intéressants.

Marc A. 25 ans, stagiaire en 2010

« Une insertion satisfaisante »

Cette formation a pu accueillir sur2009-2010 jusqu’à 63 stagiaires ve-nant d’horizons et de régions divers(entreprises, associations, indivi-duels, groupes).

L’expérience montre que l’insertionà l’issue de la formation est globa-lement satisfaisante puisque lescompétences acquises répondent àune demande des entreprises quisont de plus en plus sollicitées parles architectes ou maîtres d’œuvresur la mise en œuvre de matériauxécologiques.

Cette formation présente plusieursspécificités. Une partie des modulesse déroulent sur des chantiers d’ap-plication réels – le GRETA bénéficieen effet de partenariats avec le Parcdes Marais pour la thématiqueterre, enduits terre, enduits à lachaux d’une part et avec la Com-munauté de Communes de Cerisy laSalle pour la thématique pierre etenduits isolants. De plus, les sta-giaires sont mis en contact avec unréseau d’entreprises pour la re-cherche du stage. Ils sont invités àl’évènement sur l’écoconstructionECO Fab d’Amblie (14) afin de té-moigner de leurs nouvelles expé-riences et d’enrichir leur réseau deprofessionnels dans le domaine del’éco-construction.

La formation est construite autourde compétences de professionnels,de chargés de mission et de profes-seurs de l’éducation nationale, cequi lui confère une diversité d’ap-proches et une richesse de conte-nus.

Franck BOUVIER Conseiller en Formation Continue Chargé du Dispositif de Formation du domaine bâtiment

témoignage

témoignage

26

Préqualification métiers de la nature et de l’environnement

OBJECTIFS

Cette formation vise la poursuite vers une formation qualifiante ou l’insertiondirecte par l’emploi dans les domaines de la nature et de l’environnement.Elle s’articule autour de sept points-clef : l’ancrage sur le territoire, la logiquede partenariat, la conduite participative, la responsabilité de chacun pour undéveloppement durable, le respect de l’environnement, l’égalité des chances,l’évaluation pour une amélioration continue.

METIERS VISES

Métiers en lien avec l’environnement : horticulture, paysagiste, entretien des coursd’eau, entretien forestier, entretiendes espaces ruraux, agriculture, gestiondes espaces sensibles, aménagement etmobilier extérieur, agent de salubrité,gestion de l’eau et assainissement, énergies renouvelables.

COMPETENCES VISEES

Développer des compétences éco-citoyennes.Reprendre confiance en soi et dans ses capacités, savoir faire confianceaux autres et notamment savoir créer des liens avec les autres acteurs de son territoire.Etre autonome, faire évoluer son projet professionnel et préparer son insertion.Savoir échanger et valider des savoir-faire.Développer sa capacité d’innovation en lien avec la formation, l’organisme de formation et plus généralement le tissu socio-économique local.

ORGANISATION DE LA FORMATION

Cette formation en alternance est de 24 se-maines (soit 16 semaines en centre et 8 se-maines en entreprise).Chaque semaine comprend des temps deformation théorique, technique, des visitesde sites et des chantiers pratiques.

CONTENU DE LA FORMATION

Découvrir des métiers en lien avec l’environ-nement l Découvrir et comprendre le milieusocial et professionnel de son territoire ainsique les filières porteuses d’emploi l Ac-quérir des compétences techniques liées àl’environnement et sa gestion l Prendreconscience de l’environnement et des fa-çons d’intervenir en prenant compte des as-pects écologiques, sociaux et économiques.Initiation aux notions élémentaires d’hygièneet de sécurité l Construire son portefeuillede compétences et améliorer ses techniquesde recherche d’emploi l Appréhender lemilieu professionnel par la pratique et lestage (visites de terrain, chantiers, stages enentreprises) l Résoudre des problèmes dela vie courante ou issus de la vie profession-nelle (travail sur les savoirs de base, mathé-matiques appliquées…) l S’exprimer etcommuniquer par oral ou par écrit dans dessituations de la vie professionnelle (expres-sion, recherche de documents, NTIC) l

Prendre en compte l’environnement social etculturel, de ses droits et de ses devoirs (éco-nomie sociale et familiale, éco-citoyenneté).Acquérir des notions de base de secourisme(AFPS) l Travail sur sa mobilité (comprendreson territoire, repérage…) l Acquérir desnotions d’utilisation et de respect du matériel(machinisme, fonctionnement et entretien dumatériel).

Organisme Formateur :

Maison Familiale Rurale de Pointel(MFR)

Le Château 61220 Pointel

Tel : 02.33.66.00.64Mail : [email protected]

Pointel

27

Préqualification métiers de la nature et de l’environnement

Conditions d’admission

Quelques pré-requis sont posés : absence de

contre-indication au travail physique

en plein air ; capacité àvivre en collectivité,

le centre offrant la possibilité de vivre

les sessions en internat ;acceptation

de la mobilité à la foispour se rendre en stage

ou au centre de formation,

mais aussi dans le but de participer à

un stage délocalisé dans la Manche afin

de découvrir le littoral et ses sites sensibles.

Cette action est proposée

aux demandeurs d’emploi via

leurs structures d’accueil(Pôle emploi, PAIO,

CAP Emploi, Missions locales).

Pour les publics salariés, se renseigner auprès

de l’organismede formation

« Une logique de partenariat au cœur de la démarche pédagogique »

Le secteur de l'environnement est devenu « porteur » en termesd'emploi. Les organismes de formation professionnelle ont dansce cadre un double défi à relever : former les professionnels àde nouveaux métiers en pleine évolution, mais aussi éduquer àl'éco-citoyenneté.La MFR de Pointel a l'habitude de travailler avec un public enrecherche d'emploi, souhaitant s'investir dans une formationqualifiante, afin de trouver un emploi durable. Elle a voulu, dansle cadre de ce projet, élargir son champ d’activité à des actionstournées vers les métiers de l'environnement au sens large, in-cluant la gestion des espaces naturels et urbains, de l'eau, desdéchets, la production agricole et l'aménagement du territoire.La formation repose sur une logique d'alternance, les stagiairessont confrontés aux réalités du milieu local grâce aux stages enentreprises (exploitations agricoles, entreprises de travaux pay-sagers, exploitants forestiers...) ou en collectivités (Communautéd'Agglomération du Pays de Flers, Parc Normandie Maine...).Le contact « terrain » traverse également les périodes en centre,puisque les stagiaires réalisent des visites de sites et d'entreprisesen lien avec les thèmes.La logique de partenariat est au cœur de la démarche pédago-gique de la MFR de Pointel.Les partenaires (entreprises locales, collectivités territoriales,exploitations agricoles, associations, structures d’orientation...)sont impliqués à différents moments : accueil des bénéficiaireslors des stages et des visites d’études, conseil en orientation, réa-lisation de chantiers pédagogiques, participation à des actionscaritatives de proximité...Ce projet encourage l'engagement dans une démarche de for-mation d'hommes ou femmes de tous âges, habitant la région,sans qualification, durement touchés par l'absence d'emploisdurables en milieu rural. Ayant des parcours très différents, cespersonnes en reconversion proviennent des domaines de l'in-dustrie, de l'artisanat, ou bien sont sorties du système scolairesans qualification.

Jean-Jacques RETOUX - Noel CHRISTOPHE Formateurs

« Des sorties sur le terrain diversifiées »

Christine a obtenu son baccalauréat à18 ans. Elle a travaillé en tant que res-ponsable du rayon « jeunesse » pen-dant 22 ans dans la grandedistribution, à Cherbourg puis auHavre. Avec la fermeture du rayon,elle s’est retrouvée au chômage. Ellea alors suivi une formation dans letransport maritime international.Mais un an après, pour des raisonspersonnelles, elle a dû déménagerdans l’Orne. N’ayant alors pu trouverde travail en lien avec sa nouvelle for-mation, elle a souhaité changer com-plètement de secteur. Pôle Emploi luia proposé une formation dans l’écolo-gie et l’environnement avec une inser-tion professionnelle presque assurée. L’environnement est un thème qui luia toujours plu et Christine s’est déci-dée à suivre cette formation proposéeà la MFR de Pointel. Elle a réalisé sonstage au sein de la mairie de Putangesdans le secteur des espaces verts. De-puis deux ans, elle y est contractuelle.Si elle n’obtient pas un CDI, elle en-visage de réaliser une formationcourte, afin de devenir paysagiste. La formation l’a fortement intéressée.Elle comprend des sorties extérieurestrès diversifiées et en lien avec toutesles thématiques abordées. Il est égale-ment proposé beaucoup de travauxpratiques. La mixité du public est un atout ma-jeur de la formation. La plupart despersonnes ont connu une période dechômage longue et sont en situationd’échec. Pour Christine, cette forma-tion permet de reprendre confianceen soi. Elle aurait juste souhaité l’organisa-tion d’une rencontre des « anciens »de la promotion, afin de pouvoiréchanger sur leur devenir et les diffi-cultés rencontrées.

Christine J.51 ans – Stagiaire en 2008

témoignage

témoignage

28

Installateur de panneaux photovoltaïques

OBJECTIFS

Apprendre à produire de l’électricité renouvelable en transformant directe-ment le rayonnement solaire.

METIERS VISES

Installateur de panneaux photovoltaïques (spécialité apportéeau métier d’électricien)

COMPETENCES VISEES

Produire de l'électricité renouvelable entransformant directement le rayonnementsolaire grâce à des panneaux équipés de capteurs photovoltaïques sans bruit et sans pollution. C'est une des techniques disponibles dans le cadre d'une conception écologique et intelligente du bâtiment.Etre sensibilisé au développement durable et à la démarche MDE (Maîtrise de la Demande d’Électricité).La formation est validée par un test qui permet d’obtenir l’appellation QualiPV-Elec auprès de Qualit’Enr.

CONTENU DE LA FORMATION

Revoir les principes des installations élec-triques basse tension l Connaître le marchéet les principes du photovoltaïque l Choisirles composants en fonction de l’ensoleille-ment l Réaliser les schémas et dimensionnerles raccordements l Intégrer les règles desécurité électriques (habilitation électriqueBR) l Respecter la prévention des risquesliés aux travaux en hauteur et sur toiture (ha-bilitation échafaudage) l Poser et mettre enservice des équipements photovoltaïques lLes mettre en service l Connaître les dé-marches administratives l Conforter ses ac-quis par un stage en entreprise l Passer lavalidation QualiPV Elec, indispensable pourobtenir l’habilitation du même nom

ORGANISATION DE LA FORMATION

La durée de la formation est de 9 semaines(7 en centre, 2 en entreprise)

Organisme Formateur :

AFPA d’Alençon181 avenue du Général Leclerc

61000 AlençonTel : 02.33.31.62.00 ou

02.33.31.62.42Mail : [email protected]

Alençon

29

Installateur de panneaux photovoltaïques

Conditions d’admission

Etre titulaire d’un diplôme ou titre professionnel dans

le domaine de l’électricité(CAP / BEP Electricien

ou CCP1 de la formationélectricien d’équipement

ou équivalent) avec une pratique significative

dans ce domaine. Si ce n’est pas le cas,

une évaluation des acquis des candidats

est réalisée avant l’entrée en formation.

Cette action est proposée

aux demandeurs d’emploi via

leurs structures d’accueil(Pôle emploi, PAIO,

CAP Emploi, Missions locales).

Pour les publics salariés, se renseigner auprès

de l’organismede formation

« Une formation innovante pour une vraie montée en compétences »

Nous avons développé cette formation depuis 2 ans, à la de-mande de nos partenaires, Conseil régional, Pôle Emploi,…. Ils’agissait de former des personnes spécialisées sur ces nouvellestechniques pour s’adapter à un contexte et un marché qui évo-luent fortement, notamment avec la demande des particulierspour ce type d’équipement « vert ». Ce projet a ensuite étéconforté auprès de nos contacts artisans électriciens, mais aussipar différentes branches professionnelles. La formation a étéconçue pour des personnes sorties du système scolaire ou for-matif et qui souhaitent donner un nouvel essor à leur carrière.Nous ressentons un véritable engouement pour cette formationcar elle est novatrice et dans « l’air du temps ». Sur les 12 personnes du groupe 2010, 3 étaient des salariés enConvention de Reclassement Personnalisé. Nous enregistronségalement des demandes dans le cadre de Congé Individuel deFormation, couplés souvent à des formations en électricité (EEou TEE). Pour ceux qui souhaitent décrocher un emploi, l’ob-jectif est de donner de la valeur ajoutée à leur CV en y incluantla spécificité photovoltaïque. Pour ceux qui envisagent de s’ins-taller à leur compte, l’objectif est plutôt d’élargir leur gammede services. Afin de rendre les stagiaires pleinement opération-nels « en sécurité », une préparation aux habilitations « écha-faudages » et « électrique BR (Chargé d'intervention)» estintégrée à la formation.Par ailleurs, la dimension « développement durable » est pré-sente sur tout le parcours avec à la fois une sensibilisation glo-bale à l’éco-citoyenneté mais aussi aux changements depratiques liés à l’utilisation des éco-énergies, dans la conceptiond’une maison par exemple.Concernant les débouchés, nous manquons de recul car à cejour, nous avons seulement formé deux groupes dont le dernierest sorti fin juillet 2010. L’enquête de devenir est en cours.Cette formation propose en 9 semaines une vraie montée encompétences avec toutes les bases nécessaires pour bien appré-hender et conduire un chantier électrique photovoltaïque. Ladimension conseil est importante (implantation, dimensionne-ment, dispositifs financiers). Le plateau technique permet lamise en pratique, ce point étant également conforté par un stageen entreprise de deux semaines.

Cécile BLANCHARD Manager de formation

« Du nucléaire au photovoltaïque »

Franck est électricien et a travaillé plu-sieurs années en intérim en particulierdans le milieu des centrales nucléaires.Souhaitant fortement « passer à autrechose », il a voulu orienter son projetprofessionnel vers les techniques de pro-duction d’énergies renouvelables. Ainsi,il a choisi le domaine du photovoltaïques’articulant bien avec ses compétenceset intégré en tant que demandeur d’em-ploi la formation proposée par l’AFPA,choisie pour son caractère innovant etsa proximité.

Cette session, organisée pour la pre-mière fois, lui a paru très opérationnelledu point de vue des compétences tech-niques apportées. Les aspects liés à lamise en pratique devraient selon lui êtreplus développés.

Il continue aujourd’hui ses missions d’in-térim en tant qu’installateur de pan-neaux photovoltaïques dans une sociétéde sous-traitance d’EDF-ENR, entreprisedans laquelle il avait effectué son stagepratique. Ce travail comprend égale-ment toute une partie « mise en ser-vice » (raccordement de l’installationau réseau) apportant une dimension« contact client » avec les particuliersqu’il apprécie.

Son projet serait d’évoluer sur un postebasé dans une entreprise de moindretaille, engagée écologiquement, dontl’activité serait plus diversifiée et qui re-grouperait différents corps de métiersconcernés par le développement dura-ble dans le domaine de la construction.

Franck D. 30 ans

témoignage

témoignage

30

BTSA Gestion et Protection de la nature spécialité animation natureOBJECTIFS

Acquérir les compétences professionnelles à la conduite de projet d’éduca-tion à l’environnement et au développement durable et renforcer ses connais-sances en écologie, en comptabilité-gestion et en techniques decommunication et d'animation.

METIERS VISES

Principalement, animateur nature dans des Centres Permanents d’Initiativespour l’Environnement (CPIE), des Parcs naturels, des écomusées ou des réserves ;mais également au sein des Maisons des Jeunes et de la Culture (MJC) ou dans les Offices de tourisme. Leur rôle consiste à concevoir des outils et des animations pédagogiques ainsi que des outils de communication.

COMPETENCES VISEES

Connaissance des métiers de l’éducation à l’environnement et au développementdurable.Montage et conduite de projets : conception et mise en œuvre de projetsde gestion environnementale et d’éducation à l’environnement. Techniques d’animation et de médiation.Connaissance des publics, des partenaireset du réseau.

CONTENU DE LA FORMATION

Ecologie des systèmes et écosystème l Mé-thodes et outils l Gestion activité et travauxsur projets encadrés l Stage en milieu pro-fessionnel l Politiques environnementales etmodule d'Initiative Locale : projet communi-cation.

ORGANISATION DE LA FORMATION

Elle se déroule sur 1 an dont 11 semaines destage (8 semaines de stage professionnel et3 semaines de stage « classe entière » en éta-blissement scolaire).

Organisme Formateur :

CFPPARoute d’Essay61500 SEES

Tél. : 02 33 28 71 59Courriel : [email protected]

Sées

31

BTSA Gestion et Protection de la nature spécialité animation nature

Conditions d’admission

Niveau III (Bac +2) pour les personnes en

formation continue.Demandeurs d’emploi,de préférence avec unesensibilité naturaliste.

Recrutement sur dossier et sur entretien.

Cette action est proposée

aux demandeurs d’emploi via

leurs structures d’accueil(Pôle emploi, PAIO,

CAP Emploi, Missions locales).

Pour les publics salariés, se renseigner auprès

de l’organismede formation

« Une formation complète et diversifiée »

Camille, particulièrement attirée par les métiers de l’en-vironnement et du développement durable, voulait en-treprendre une reconversion et débuter une nouvelleformation.Souhaitant travailler en contact du public, elle a choisicelle-ci qui offre une double orientation Gestion et pro-tection de la nature et Animation. Elle a acquis ainsi lesbases qui lui manquaient dans ces deux domaines. La formation est dense mais elle est surtout très riche etcorrespond exactement à ce que Camille recherchait :un contenu théorique complet et des stages sur le terrainnombreux et riches en rencontres et en échanges.Les formateurs de cette formation sont exceptionnels, in-dique Camille, et très ouverts, ils permettent aux sta-giaires de s’exprimer librement, de confronter leurspoints de vue et surtout de se construire un projet pro-fessionnel solide tout en précisant que dans ce domaine,chacun doit se créer son propre poste.Camille a plusieurs projets professionnels en tête. Actuel-lement, salariée dans un restaurant, elle ambitionne detrouver une articulation entre cuisine et environnementen sensibilisant les clients aux bienfaits de la nature. Uneautre piste l’amène à réfléchir à la création d’un jardinpour enfants dans un centre socioculturel d’Alençon.Pour Camille, cette formation a correspondu exactementà ce qu’elle recherchait. Elle demande beaucoup de tra-vail mais quand on est motivé, l’effort paraît facile à pro-duire.

Camille M.24 ans – stagiaire en 2009/2010

« Une formation professionnalisante »

Cette formation permet à des per-sonnes en recherche de qualificationet d’insertion professionnelle d’ap-profondir leurs connaissances enéducation à l’environnement et enanimation, d’obtenir ainsi cette dou-ble compétence. Celle-ci, très re-cherchée par les professionnels,permet de s'insérer plus facilementdans la vie active.En outre, l’équipe pédagogique estforte d’une expérience de 10 ansdans ces thématiques et a tissé, au fildes années, un réseau très riched’organismes partenaires.La formation s’appuie sur un travailde terrain important. Elle mise énor-mément sur les stages en milieu pro-fessionnel et sur les stages « classesentières » qui permettent aux appre-nants de découvrir les différents mi-lieux (zones agricoles, humides,forestières, littorales et urbaines).Les stagiaires sont également ame-nés à travailler sur des projets d’ani-mation « classes vertes » en binômeavec un professeur des écoles. Cesont des projets d’envergure,conventionnés avec l’Education na-tionale, qui nécessitent un investis-sement important.Les stagiaires de la formation conti-nue (4 places intégrées à la forma-tion initiale), demandeurs d’emploi,ont des profils multiples et viennentd’horizons très différents. La mixitédes publics de la formation initiale etcontinue constitue une richesse bé-néfique pour le groupe. Pour cettedeuxième session, le CFPPA de Séesa recueilli 25 demandes pour 4places offertes en formation conti-nue.Au terme de la première session, lesstagiaires ont un ressenti très positifmême si la formation est très denseet d’un niveau d’investissementélevé.

Régis MONCOQresponsable pédagogique, coordonnateur de la formation

témoignage

témoignage

32

Liensutiles

33

Région Basse-Normandiel « Objectif Croissance Verte » : les nouvelles mesures en faveur d’un développement économique durable : http://www.cr-basse-normandie.fr, onglet « Bâtir une Eco-Région », rubrique « Agenda 21 »l Eco-citoyenneté : une formation professionnelle « éco-citoyenne »http://www.cr-basse-normandie.fr, onglet « Apprendre & se former », rubrique « Se qualifier »

ERREFOMl Dossier « Eco-citoyenneté en formation professionnelle »http://www.errefom.info, onglet « Centre de Ressources », rubrique « Dossiers thématiques »

l Dossier « Sensibiliser à la biodiversité dans les formations professionnelles »http://www.errefom.info, onglet « Centre de Ressources », rubrique « Dossiers thématiques »l Trouver ma formation : retrouver d’autres formations au développement durable en Basse-Normandiehttp://www.trouvermaformation.fr

Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Merl Toute l’actualité sur le développement durable produite par le Ministèrehttp://www.developpement-durable.gouv.frl Dossier « Les métiers de la croissance verte » :http://www.developpement-durable.gouv.fr, onglet « Développement durable », rubrique « Les dossiers transversaux »

l Plan national de mobilisation des filières et des territoires pour les emplois et les métiers dans une croissance verte : le planse focalise sur les 11 filières les plus concernées par les créations ou les transformations d’emplois.http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/observatoire_presentation-2.pdf

Réseaux TEE (Territoires Environnement Emplois)Les réseaux Tee, initiés en 2000 par les Ministères en charge de l’environnement et du travail, ont pour objectifs d’accompagneret de favoriser les mutations environnementales en lien avec la réalité des territoires.l Zoom Croissance verte et emploihttp://www.reseau-tee.net

34

Blocnotes

35

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................

RédacteursCéline Leroy, ERREFOMClaire Pizy, ERREFOMNathalie Riandière la Roche, ERREFOMMuriel Richard, Région Basse-Normandie.

Maquette/Mise en page Nathalie Grember, ERREFOM

Illustrations/schémas/photos AFPA Alençon,AFPA Caen,AFPA Cherbourg,AFPA Saint Hilaire du Harcouët,CFPPA Sées,Julien Crocis,Manuel Donadieu,Format Bois,Nathalie Grember,Greta des estuaires,Greta du Calvados,Région Basse-Normandie.

Impression Imprimerie Nii

Espace Régional de Ressources sur l’Emploi, la Formation et les Métiers

Unicité - Bâtiment A - 10, rue Alfred Kastler 14052 Caen Cedex 4

Tél : 02 31 95 52 00 - Fax : 02 31 95 54 30E-Mail : [email protected] - Site : www.errefom.info

Région Basse-NormandieAbbaye-aux-Dames - Place Reine Mathilde

BP 523 - 14035 Caen Cedex Tél : 02 31 06 98 98 - Fax : 02 31 06 95 95

E-Mail : [email protected] - Site : www.crbn.fr

Novembre 2010

L’ERREFOM est

une association

financée dans

le cadre du contrat

de projet Etat/Région

Formations à destination des demandeurs d’emploi financées par la Région Basse-Normandie

en Basse-Normandie

Catalogue des formations liées

aux compétences vertes