Casting gagnant ! LE JEU...2018/10/08  · de l’album de Johnny Hallyday « Mon pays c’est...

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CGR ADORE… L’irrésistible comédie Le Grand Bain L’INTERVIEW DU MOIS Gilles Lellouche EN EXCLU DANS LES SALLES PREMIUM ICE Écoutez l’album de Johnny Hallyday avant sa sortie commerciale LE JEU Casting gagnant ! CE MAGAZINE VOUS EST OFFERT PAR VOTRE CINÉMA OCT. 2018

Transcript of Casting gagnant ! LE JEU...2018/10/08  · de l’album de Johnny Hallyday « Mon pays c’est...

  • CGR ADORE…L’irrésistible comédie Le Grand Bain

    L’INTERVIEW DU MOISGilles Lellouche

    EN EXCLU DANS LES SALLES PREMIUM ICE Écoutez l’album de Johnny Hallyday avant sa sortie commerciale

    LE JEUCasting gagnant !

    CE MAGAZINE VOUS EST OFFERT PAR VOTRE CINÉMA

    OCT. 2018

  • T O M H A R D Y

    SonyPictures.fr LE 10 OCTOBREPROPRIETE DE SONY PICTURES ENTERTAINMENT INC. A USAGE PROMOTIONNEL UNIQUEMENT. VENTE, DUPLICATION OU TRANSFERT DE CE MATERIEL STRICTEMENT INTERDITS.

    SonyPictures.fr LE 10 OCTOBRE

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    Sommaire

    Chers spectateurs CGR,Notre coup de cœur « CGR ADORE » du mois, c’est la pétillante et émouvante comédie Le Grand Bain portée par Gilles Lellouche, avec une pléiade d’acteurs plus talentueux les uns que les autres. Vous allez passer un moment formidable, avec des scènes drôlissimes et des répliques ciselées ! Gilles Lellouche nous fait d’ailleurs l’honneur d’une interview exclusive dans les pages de votre magazine et nous dévoile l’ambiance du tournage.Notre salle premium ICE équipée de la technologie LightVibes® en exclusivité mondiale pour CGR, fait de plus en plus d’adeptes, conquis par l’excellence du son et de l’image, et le confort exceptionnel des sièges en cuir inclinables. La Rolls Royce des cinémas vous offre ce mois-ci encore des films exceptionnels, à vivre en immersion sensorielle LightVibes®. Le très attendu Venom des Studios MARVEL qui s’annonce comme un blockbuster puissant, mais également Bohemian Rhapsody, film événement qui retrace la vie du flamboyant et toujours aussi regretté Freddy Mercury. Mais également 16 Levers de soleil qui retrace l’épopée spatiale de Thomas Pesquet, avec des images d’une telle beauté, qu’elles vous donneront envie d’aimer avec encore plus de force notre fragile planète bleue.Enfin, je suis très fier et honoré de vous offrir en exclusivité, à vous les spectateurs CGR, l’écoute de l’album de Johnny Hallyday « Mon pays c’est l’amour » (sortie le 19 octobre), et ce, la veille de sa sortie officielle. Écoutez RTL pour tenter de gagner une invitation pour cette séance strictement privée dans nos salles ICE by CGR, le 18 octobre à 22h, et vivez un moment exceptionnel pour découvrir dans le cadre feutré de la salle ICE, cet album posthume qui s’annonce déjà comme un opus d’anthologie.Bonne séance dans nos salles et merci pour votre fidélité renouvelée.

    Jocelyn Bouyssy Directeur Général du groupe CGR CINEMAS

    Édito

    C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS 4Les animations dans vos cinémas CGR

    EN COUVERTURE 6Le Jeu

    CGR ADORE 8Le Grand Bain

    TAPIS ROUGE 10Gilles Lellouche pour Le Grand Bain

    LES SORTIES DU MOIS 12Tous les fi lms dans vos salles CGR

    LA BARBE À PAPA 24Programmation jeunesse

    EVÉNEMENTS ART & ESSAI 26

    LES PLANS CULTES 27Les classiques à revoir

    CGR EVENTS 28Spectacles et événements au cinéma

    CARNETS DE VOYAGE 30CGR Saint-Saturnin

    CINEMA PARADISO 32Les souvenirs de Jonathan Cohen et de Ombline de Lavaissiere de Verduzan

    ME, MYSELF & CGR 33Des spectateurs CGR ont la parole

    LE MOIS PROCHAIN 34

    10 27

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    Editeur : Webedia Movies Pro / 2, rue Paul Vaillant Couturier - CS 60102 - 92532 Levallois-Perret Cedex

    Directeur de la publication : Julien Marcel & Patrick FarcyRédaction :Webedia Movies Pro - Aysegül Algan ([email protected])Cécile Vargoz ([email protected])

    Contributeurs rédactionnels :David Baudry (CGR), Patrice Martin (CGR)Antoine Gouiffes-Yan (CGR), Katrin Mathe (CGR Events),Charline Baudry-Biancarelli (CGR),Oleksandra Khrypko (CGR) / [email protected]

    Coordinatrice du magazine « AVANT-SEANCE  » :Oleksandra Khrypko (CGR)

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    Impression : M. arts graphiques ©2018 Avant-Séance

    • Dépôt légal : à parution• Toute reproduction même partielle, de textes, photos et illustrations publiés par Avant-Séance est interdite sans l’accord de l’auteur et de l’éditeur. Magazine gratuit / Ne pas jeter sur la voie publique• À l’heure où nous imprimons, certains fi lms n’ayant pas reçu l’avis de la commission de censure, nous invitons les spectateurs à se renseigner auprès de leur cinéma sur les interdictions éventuelles• Des changements de date sont susceptibles d’intervenir indépendamment de notre volonté.

    CRÉDITS PHOTOS�: p.3 © Mika Cotellon / © Solaris Distribution / © 20th Century Fox / © 2018 Warner Bros. Entertainment Inc / p.4 © CGR Cinémas - p.6 © Mars Films / © Gaumont Distribution - p.7 © Mars Films - p.8 © Mika Cotellon - Trésor Films-Chi Fou Mi Productions-Cool / © Mars Films / © Pathé Distribution - p.9 © Mika Cotellon - Trésor Films-Chi Fou Mi Productions-Cool - p.10 © Mika Cotellon - p.11 © CGR Cinémas - p. 12 © 2018 Warner Bros. Entertainment Inc. and Metro-Goldwyn-Mayer Pictures Inc. / © Bac Films - p.13 © Pyramide Films / © Urban Distribution / © Art House/KMBO / © 2018 Iota Productio-LFP-Les Films Pelléas-RTBF-Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma / p.15 © Emmanuel Guimier / © Apollo Films - p.16 © Rapid Eye Movies - Gentle Threat / © La vingt-cinquième heure - p.17 © 2018 CTMG, Inc. / © Arnaud Borrel-UGC Distribution - p.18 © Focus Features LLC. / © Escazal Films / © Menuet / © Zentropa - Christian Geisnaes - p. 19 © Metropolitan Filmexport / © Universal Pictures - p. © 20th Century Fox / © Fares Sokhon - p.21 © Universal Pictures / © Lukasz Bak / © SND - p.22 © Mars Films / © Gianni Fiorito / © Claire Nicol-Ted Paczula / © Bac Films - p.23 © 20th Century Fox - p. 24 © 2018 Warner Bros. Entertainment Inc / © Bear Hunt Films 2016 / © Mars Films - p.25 Laurie Sparham © 2018 Disney Enterprises, Inc. / Daniel McFadden © 2018 CTMG, Inc. - p. 30 © CGR Cinémas - p. 31 © Warner Bros. / © Splendor Films / © Solaris Distribution / © Warner Bros. / © Carlotta Films / © Paramount Pictures - p.34 © 20th Century Fox / © Gaumont Distribution / © 2018 Warner Bros. Entertainment Inc / © UGC Distribution / © Sony Pictures / © 20th Century Fox / © Mars Films / © Paramount Pictures / © The Walt Disney Company / © Universal Pictures/ © Mars Films / © Metropolitan Filmexport

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    P A R L E R É A L I S A T E U R D E I R O N M A N 3

    LE 17 OCTOBRE AU CINÉMA

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    LE JEU

    De Fred Cavayé, France, 1h30Avec Bérénice Bejo, Suzanne Clément, Stéphane De Groodt, Vincent Elbaz, Grégory Gadebois, Doria Tillier, Roschdy Zem

    Pour pimenter un dîner, des couples d’amis de longue date se lancent dans un nouveau « jeu de la vérité » : cha-cun doit poser son téléphone portable

    au centre de la table et chaque SMS, appel vocal, mail et message de quelque nature que ce soit devra être partagé avec toute l’assemblée. Bien sûr, chacun a ses secrets, plus ou moins avouables. Au point que la sympathique soirée se transforme assez vite en cauchemar...

    Dans ce huis clos qui joue des codes du théâtre autant que du thriller, Fred Cavayé fait habilement monter le suspense en même temps que le malaise des personnages. Et en réunissant une troupe d’acteurs étincelants, il montre, une fois de plus, comment trop de réseaux peut désunir...

    EN COUVERTURE

    LE GRAND JEUHasard du calendrier : ce mois-ci, deux réalisateurs français sor-tent, à une semaine d’intervalle, chacun un fi lm choral remar-quable : Le Jeu et Le Grand Bain. Deux réalisateurs qui se con-naissent bien, puisque Fred Cavayé a dirigé Gilles Lellouche, alors comédien, dans son thriller À bout portant en 2010. L’an-née suivante, c’est Lellouche qui invite Cavayé à réaliser, à ses côtés, l’un des sketches des Infi dèles ; il le retrouvera en tant qu’acteur pour Mea Culpa en 2014.

    Gilles Lellouche et Fred Cavayé sur le tournage de À bout portant.

    Sortie le 17 octobre

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    Rencontre avec FRED CAVAYÉAprès trois thrillers - Pour elle (2008), À bout portant (2010) et Mea Culpa (2014) – et une franche comédie – Radin ! avec Dany Boon (2016) -, Fred Cavayé joue à la frontière des deux : Le Jeu est une comédie, mais qui déploie un suspense de thriller. Ce � lm part du postulat que nous avons tous des choses à nous reprocher…Toute vérité n’est pas forcément bonne à dire, que ce soit en amour comme en amitié ! Le fi lm nous interroge sur ce qui est nécessaire de savoir et sur ce qui est peut-être préférable de taire. Ceci devait, bien entendu, n’être que le sous-texte du fi lm. Car Le Jeu est avant tout une comédie ludique qui dérape peu à peu vers des situations grinçantes et ce jeu se transforme en « roulette russe » : qui va recevoir une balle ? Qui sera épargné ? Le titre du � lm pourrait être les dix petits nègres 2.0…Il y a un peu de ça : je viens du thriller et des fi lms d’action à suspense, et j’en ai repris la construction. Autrement dit, je laisse le spectateur dans l’ignorance de ce qui va se passer dans la minute qui suit. En quelque sorte, c’est une suite logique de mon travail : les événements sont moins graves que dans À bout portant par exemple, mais peuvent per-cuter avec violence les personnages. Et là, non seulement on peut complètement se projeter et rire tout en percevant l’anxiété du personnage trahi par son portable. Même sans rien avoir à se reprocher, on peut aussi s’interroger sur l’us-age perverti de cet objet où messages, points de suspension, posts sur Facebook sont sujets à interprétation et peuvent s’avérer aussi dangereux qu’une grenade dégoupillée. Le véritable protagoniste – et antagoniste – n’est-il pas le smartphone ?Complètement ! On a créé un objet qui rassemble toute notre intimité : il y a autant de choses dans nos portables que dans un journal intime. On y met des éléments ex-trêmement personnels et si cette boîte de Pandore s’ouvre, nul ne peut ni en prédire, ni en maîtriser les eff ets. Sans avoir la prétention de modifi er les comportements, je ne serai pas surpris que ce fi lm ait un impact sur la façon d’uti-liser les smartphones…

    Quel dispositif de mise en scène avez-vous mis en place avec sept acteurs autour d’une table ?C’est passionnant, en tant que réalisateur, d’avoir en per-manence autour de la table sept partitions jouées par sept comédiens diff érents et de les gérer simultanément. Cela oblige à une véritable gymnastique intellectuelle : sépar-er son cerveau en sept continuellement. En eff et, tous les mouvements d’appareil et la place de chaque caméra de-vaient servir l’histoire, tous les éléments de mise en scène étaient narratifs et la direction de chaque acteur devait être précise. La phase préparatoire a donc été importante et j’ai fait construire le décor en sachant où j’allais placer les caméras et les comédiens et en tenant compte du fait que, contrairement au théâtre, ils ne devaient jamais avoir le dos au mur mais garder la profondeur de la pièce ou les fenêtres s’ouvrant sur les bois derrière eux. Cette obligation de pré-cision a perduré tout au long de la fabrication du fi lm : c’est le fi lm où j’ai le plus travaillé ! Le huis clos ne vous a jamais fait peur ?La mise en scène au cinéma est réussie quand elle est au service du fi lm et de l’histoire. Le challenge était de rester cinq semaines autour d’une table et de réaliser un fi lm aussi rythmé que mes fi lms d’action sans que cela soit ostenta-toire. Le parti pris était de faire un fi lm où l’on ne s’ennuie pas, sans que la caméra soit constamment en mouvement. Le fi lm est très découpé, et j’ai beaucoup tourné, ce qui m’a permis de démultiplier les axes de caméra et de faire en sorte que cela soit très signifi ant et très narratif. Je souhai-tais que le spectateur n’ait pas l’impression que les plans se répètent, afi n qu’il oublie que c’est un huis clos.

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    Le Grand Bain

    De Gilles Lellouche, France, 2h02Avec Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde, Jean-Hugues Anglade, Virginie Efi ra, Leïla Bekhti, Marina Foïs, Philippe Katerine, Félix Moati, Alban Ivanov…Festival de Cannes 2018 : Sélection offi cielle hors compétition

    Le mot du programmateur :

    Le Grand Bain, réalisé par Gilles Lellouche est une comédie inven-

    tive et généreuse, portée par un casting de haut vol, qui délivre une interprétation ciselée grâce aux performances de ses acteurs.Le fi lm met en scène une bande de quadras, au bord de la dépression, qui tente tant bien que mal de poursuivre leurs rêves et leurs ambitions : Mathieu Amalric père de famille dépassé, Benoît Poelvoorde entrepreneur médiocre, Guillaume Canet pessimiste invétéré, Philippe Katerine simple d’esprit, et Virginie Efi ra l’ancienne gloire des bassins devenue prof. Ils vont, ensemble, déployer toute leur énergie dans une discipline inattendue, la natation synchronisée, qui n’est pas vraiment, dans l’imaginaire

    collectif, un sport associé aux hommes !Leur charme viril, mis à l’épreuve, off re des scènes d’anthologie, et vous plongera avec malice dans des quiproquos particulièrement hilarants. Mais vous suivrez surtout l’aventure collective de ces personnages haut en couleurs, qui recèlent une grande part d’humanité touchante et authentique.

    Au-delà de sa réalisation pétillante et de ses dialogues irrésistibles, Le Grand bain est avant tout une histoire humaine, pleine de tendresse, qui vous emportera à coup sûr ! Plongez dans vos salles CGR pour découvrir Le Grand bain, notre CGR ADORE du mois !

    COMPLICESParmi l’équipe exceptionnelle de comédiens réunis dans Le Grand Bain, on retrouve bien sûr Guillaume Canet, qui, dès son premier long-métrage comme réalisateur, Mon idole en 2002, avait fait tourner Gilles Lellouche. Deux ans plus tard, quand Lellouche co-réalise Narco (avec Tristan Aurouet), c’est lui cette fois qui off re le rôle principal à Canet. Et si les deux complices se sont aussi donné la réplique dans les fi lms des autres, de Jeux d’enfants de Yann Samuell (2003) à L’amour est une fête de Cédric Anger (2018), Gilles a joué dans tous les fi lms (français) de Guillaume - Ne le dis à personne (2006), Les Petits Mouchoirs (2010), Rock’N’Roll (2017) et Nous fi nirons ensemble, la suite des Petits mouchoirs, dont la sortie est prévue en 2019 – tandis que Guillaume a joué dans tous les fi lms de Gilles !

    CGR ADORE

    SORTIE DANS LES SALLES LE 24 OCTOBRE

    Gilles Lellouche et Guillaume Canet dans L’Amour est une fête (2018)

    Gilles Lellouche, Benoît Poelvoorde, Tristan Aurouet et Guillaume Canet sur le tournage de Narco (2004)

    Gilles Lellouche dans Rock’n Roll de Guillaume Canet (2017)

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    CINÉ SYNCHRONISÉSi aujourd’hui, la natation synchronisée est un sport re-connu – représenté aux Jeux Olympiques depuis 1984 – c’est aussi grâce au cinéma, et principalement grâce à Esther Williams, surnommée « la Sirène d’Hollywood ». Ses plongeons éclaboussants et ses chorégraphies aqua-tiques ont popularisé la discipline dans les années 40 et 50, avec des fi lms tels que Le Bal des sirènes, La Chérie

    de Jupiter et Million Dollar Mermaid (La Sirène à un million de dollars). Plus récemment, en 2016, Scarlett Johansson a interprété une naïade dans Avé, César ! des frères Coen. Et si l’an dernier, on a pu voir en salle un documentaire sur l’équipe canadienne, Parfaites, le fi lm de Gilles Lellouche est le premier à mettre en scène des garçons s’adonnant à la natation artistique !

    “DE VOUS TOUS, QUI PORTAIT LE MIEUX LE MAILLOT ?”C’est la question à laquelle ont répondu tous les comédiens du Grand Bain, au sujet de leur prestation de nageurs.

    Benoît Poelvoorde : On est tous égaux devant le moule bite. On devrait faire ça avant tous les tournages : foutre les acteurs en maillot pour mettre tous les égos à plat. Tout le monde a vu la taille de ton zizi et comment tu as l’air con avec ton bonnet, alors personne ne la ramène.

    Mathieu Amalric : Bon, je dirais quand même qu’Anglade était celui qui portait le mieux le maillot. Il est tellement beau ! Il a même rasé les poils du dos de Philippe, qui est velu comme un ours.

    Jean-Hugues Anglade : Sans conteste Philippe Katerine. Il a beau ne pas être sculpté comme un dieu grec, son personnage est tellement singulier et touchant qu’il a la grâce.

    Philippe Katerine : Je dois avouer que les fi nes jambes galbées de Guillaume Canet me trottent encore dans la tête.

    Guillaume Canet : Peut-être Mathieu et moi, parce qu’on buvait moins de bière !

    Félix Moati : N’Golo Kanté !

    Alban Ivanov : Benoît Poelvoorde. Je lui ai suggéré de s’habiller comme ça tous les jours, je trouve que ça lui va comme un gant.

    Le Bal des SirènesEsther Williams, la Sirène d’Hollywood

    Scarlett Johansson dans Avé, César !

    ParfaitesLe Grand Bain

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    TAPIS ROUGE

    Le Grand BainNOUS PLONGE DANSGilles Lellouche

    Au cinéma le 24 octobre

     : Le pitch du � lm est original à sou-hait : comment vous est venue cette idée de natation synchronisée masculine ?Gilles Lellouche  : J’avais envie de parler d’une certaine mélancolie, que je pouvais ressentir à travers certaines émis-sions ou témoignages de proches, qu’ils soient parisiens ou membres de ma famille en province. Je sentais une forme de lassitude, due au fait que l’on ne réussit pas toujours à assouvir ses rêves d’adolescent, ou que l’on nous impose des rêves qui ne sont pas les nôtres. La publicité, les symboles et images de réussites matraquées par la télévision font plus de mal que de bien. J’avais envie de parler de ça à travers une bande de types un peu fatigués, un peu usés et qui vont avoir un nouvel élan, un nouvel eff ort, une curiosité et un appétit pour les autres. Je suis intimement persuadé que l’on vit mieux en collectif que seul, qu’en s’accompagnant on devient plus fort. Je voulais leur faire pratiquer un sport amateur : j’ai toujours été très admiratif des personnes qui peuvent aller jouer au foot au mois de février à 20h, faire 20km pour aller sur un stade. Il y a forcément autre chose que le sport qui les motive. Quand toutes les catégories socio-professionnelles se retrouvent sur un terrain - le den-tiste avec le maçon, avec le chef-comptable… - je trouve ça très gracieux, et je pense qu’il y a une troisième mi-temps où les gens se parlent, se rencontrent et se côtoient. Ce mélange-là m’intéressait.

     : Le cast du � lm est impressionnant : comment avez-vous convaincu tous ces comédiens de vous suivre dans cette aventure ?Gilles Lellouche : J’ai commencé le casting par le début, très simplement. Je suis allé voir Mathieu Amalric, à qui j’avais parlé de ce projet il y a trois ans pendant que nous tournions ensemble dans un fi lm de Jean-Paul Rappeneau. Il avait trouvé l’idée très originale. Trois ans après, quand je lui ai proposé de boire un café, il m’a répondu : “Il faut que je vienne avec mon slip et mon bonnet de bain ?”. C’était déjà une réponse positive, sans qu’il ait lu le scénario. “Je fais le fi lm, tu peux appeler tes producteurs». Mathieu Amalric est un homme que j’admire depuis 20 ans, dans son jeu mais aussi pour ses choix éclectiques. Et quand Mathieu Amalric valide votre projet, ça aide ! Ensuite, Guillaume m’a demandé à lire le script et m’a gentiment proposé « Moi, j’aimerais beaucoup jouer ce personnage, même si ce n’est

    S’il a co-réalisé Narco en 2004, puis signé un court métrage du � lm à sketches Les In� dèles en 2012, le comédien Gilles Lellouche réalise cette fois un long métrage plus personnel, qu’il a également écrit. Il présentait Le Grand Bain en avant-première au CGR de La Rochelle Les Minimes le 11 septembre, où nous l’avons rencontré.

    Jean-Hugues Anglade et Gilles Lellouche sur le tournage du Grand Bain.

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    Je tournais autour de ça quand, suivant le conseil de mon producteur, je regarde une émission sur Arte sur une bande de Suédois qui font de la natation synchronisée masculine ! J’ai alors vu dans cette discipline quelque chose d’assez poé-tique et marginal, mais qui pouvait aussi susciter la critique ou la moquerie. J’avais envie de les rendre vulnérables à tra-vers ce sport, mais aussi plus soudés. Et puis, surtout, cela apportait une dimension de comédie musicale à l’intérieur d’un quotidien âpre et triste, que je voulais sublimer.

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    INTERVIEW EXCLUSIVE

      : Le Grand Bain a reçu un accueil dithyrambique du public lors des avant-premières et notamment lors du très in� uent Festival d’Angoulême où le � lm a fait complet dans les 11 salles du cinéma CGR. Comment se sent-on après de tels retours ?Gilles Lellouche  : C’est un rêve éveillé. C’est même assez gracieux. Je n’ai jamais pensé que les choses se passeraient aussi bien. C’est un rêve qui a commencé dès le casting du fi lm : ils sont tous venus spontanément, ils ont tous compris le projet, ils ont tous eu envie de le défendre. Le tournage, puis le montage ont été un bonheur. Je suis allé chercher un musicien avec lequel je rêvais de travailler et qui n’avait jamais fait de fi lms en Europe : il a dit « oui ». Je n’ai jamais pensé aller à Cannes, j’ai été sélectionné et ça s’est passé à mer-veille. Et dans les salles, indépendamment du monde qu’il y a - même si c’est ce dont n’importe quel réalisateur rêve -, j’ai l’impression que le message de mon fi lm touche les gens en plein cœur. C’est ce qui me rend le plus heureux : j’entends beaucoup de témoignage d’amour, de solidarité, de joie et je vois des sourires incroyables. Je fais ce métier pour ça.

      : Le � lm est une comédie hilarante mais d’une � nesse in� nie, notamment sur les rapports humains. Le Grand Bain c’est aussi une histoire de potes, et l’on ressent une grande complicité entre les acteurs. Quelle était l’ambiance sur le tournage ?Gilles Lellouche  : L’ambiance était magnifi que. Mes acteurs viennent d’univers très diff érents et se sont tous rencontrés. J’avais envie de briser un peu les chapelles, que le cinéma d’auteur rencontre le cinéma populaire. Alban Ivanov, qui vient du Jamel Comedy Club, a joué avec l’ac-teur de 37°2 le matin, il y a quand même un grand écart. Il y avait une joie infi nie des acteurs et actrices d’être et de jouer ensemble. Comme dans le fi lm, ils se sont rencontrés dans le bassin pour s’entraîner, puis se sont raconté leurs vies dans le vestiaire, puis allaient boire des pots. C’était déjà une équipe, et ils étaient heureux. Quand je passais les voir le matin en train de se faire maquiller, ça chantait et ça riait. Nous avons commencé le tournage à Grenoble, où pendant 3 semaines nous étions tous dans le même hôtel : il y avait quelque chose de très joyeux, de presque enfantin. C’était assez magique !

     : Question di� cile, si vous ne deviez conserver qu’une seule réplique du � lm, laquelle garde-riez-vous ?Gilles Lellouche : “Pour peu qu’on en ait l’envie, un rond peut rentrer dans un carré.”

      : Le Grand Bain est notre « CGR ADORE » du mois. Nous avons craqué pour cette comé-die émouvante, qui traite avec subtilité et espièglerie du sens que l’on donne à sa vie. Quelle était votre volonté quand vous vous êtes attelé à la tâche ardue de réaliser ce premier long-métrage en solo ?Gilles Lellouche  : Je le considère comme mon vrai pre-mier fi lm. Mon objectif est de passer un message d’espoir, d’eff ort. Quand on fait l’eff ort d’écouter l’autre, d’entendre l’autre, de sortir de chez soi, de continuer à être enthou-siaste, il ne peut rien vous arriver, quel que soit le niveau de votre vie. J’avais envie de parler de l’importance du collectif et de rester connecté humainement.

     : Quelle est la � gure de natation syn-chronisée que vous seriez capable de réaliser sans e� ort (rires) ?Gilles Lellouche : Absolument aucune (rires) !

     : Si vous avez un message à passer aux spectateurs CGR, qu’avez-vous envie de leur dire ? Gilles Lellouche : Que s’ils ont l’audace, l’envie et la curio-sité de venir voir mon fi lm, je peux leur assurer qu’ils ne seront pas trahis et pas déçus !

    « J’AI L‘IMPRESSION QUE LE MESSAGE DE MON FILM

    TOUCHE LES GENS EN PLEIN COEUR. C’EST CE QUI ME

    REND LE PLUS HEUREUX.  »GILLES LELLOUCHE

    Philippe Katerine, Jocelyn Bouyssy (le directeur général du groupe CGR) et Gilles Lellouche. 11 septembre 2018.

    pas une évidence ». Son personnage n’est en eff et pas le plus aimable, mais il fait une vraie composition. Je le trouve vrai-ment dément. Quant à Benoît Poelvoorde, je ne peux pas m’en passer. Et qui mieux que lui peut jouer un menteur, un roublard ? C’est un génie pour ça. Jean-Hugues Anglade, lui, vit dans mon quartier. Je le croise de temps en temps au supermarché en bas de chez moi et je l’observais de loin avec ses deux enfants. C’est un acteur non seulement que j’ad-mire mais qui me touche énormément. Philippe Katerine, je le suis depuis des années en tant que chanteur et l’admire énormément. En parlant avec lui, j’ai compris que je ne trou-verais jamais quelqu’un de mieux pour faire Th ierry ! Pour les fi lles, ça a été une évidence. Je connais Leïla dans la vie et je sais qu’elle a un caractère bien trempé. Elle a toujours joué des brunes un peu piquantes et charmantes et là, c’était l’oc-casion pour elle de montrer une autre facette de son talent. Virginie, dont je regarde le parcours depuis longtemps, a une fi lmographie de dingue : ce qu’elle est en train d’accomplir, c’est juste formidable. Marina Foïs, que je connais aussi dans la vie et que j’aime énormément, est aussi quelqu’un qui se balade du cinéma d’auteur très pointu au cinéma le plus populaire, au sens noble du terme. Tous ces gens-là m’ont suivi aveuglément, avec beaucoup d’enthousiasme et de foi. C’est un miracle !

  • Frères ennemisDe David Oelhoffen, Belgique/France, 1h51Avec Matthias Schoenaerts, Reda Kateb, Sabrina Ouazani, Adel Bencherif, Sofi ane, Nicolas Giraud…

    Ils ont grandi comme deux frères dans la même cité, mais sont aujourd’hui séparés : Manuel est un caïd de la drogue, alors que Driss est devenu fl ic. Quand celui-ci est promu aux stups, il revient dans la cité et, contre son gré, met Manuel en danger.

    Comme dans Loin des hommes, son beau "western" situé en pleine guerre d’Algérie (avec Viggo Mortensen et déjà Reda Kateb), David Oelhoff en montre deux personnages essayant d’échapper à leur groupe d’origine. En se détachant des archétypes de la banlieue comme du po-lar, le cinéaste fi lme, plus qu’une enquête criminelle, une quête existen-tielle dans la réalité de la France aujourd’hui. En imposant à nouveau un duo d’acteurs au charisme chavirant.

    A Star Is Born

    De Bradley Cooper, USA, 2h15Avec Lady Gaga, Bradley Cooper, Andrew Dice Clay...

    Jackson Maine est une star de la musique country. Ally est une chanteuse née, inconnue du grand public et en passe de renoncer à son rêve de gloire. Quand le musicien propulse la jeune femme sur le devant de la scène, le public lui

    réserve un accueil triomphal. Heureux de voir la femme qu’il aime s’épanouir, Jackson doit dans le même temps faire face à son propre déclin...

    Pour sa première réalisation, Bradley Cooper propose un 3e remake d’Une Étoile est née de William A. Wellman, sorti en 1937 et inspiré de la vie du grand-père de Drew Barrymore. Et après Janet Gaynor, Judy Garland et Barbra Streisand, c’est Lady Gaga qui incarne la naissance de la star. Électrisante dans son premier grand rôle au cinéma, elle a en outre composé et interprété des chansons inédites, enregistrées spécialement pour l’occasion, qui enfl amment ce mélo irrésistible.

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    LES SORTIES DU MOIS

    3 oct.

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    7 INCONNUS. 7 SECRETS. 1 NUIT.

    LE 7 NOVEMBRE AU CINÉMA

    19_AP CGR AV SEANCE_EL ROYALE.indd 1 12/09/2018 14:39

  • 7 INCONNUS. 7 SECRETS. 1 NUIT.

    LE 7 NOVEMBRE AU CINÉMA

    19_AP CGR AV SEANCE_EL ROYALE.indd 1 12/09/2018 14:39

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    LES SORTIES DU MOIS

    3 oct.

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    3 oct.

    Amin De Philippe Faucon, France, 1h31Avec Moustapha Mbengue, Emmanuelle Devos, Marème N'Diaye...

    Après Fatima en 2015 (et ses trois Césars, dont celui du Meilleur fi lm), Philippe Faucon se repenche sur une histoire d’immigration en articulant, pour la première fois, son récit sur les deux univers du pays d’origine et du pays d’ac-cueil. Amin le Sénégalais, venu travailler en France il y a 9 ans, y mène une vie austère réduite à sa force de travail, ponctué par ses très rares retours au village auprès de sa famille. Un jour, en France, il rencontre Gabrielle et une liaison se noue, chamboulant une existence consacrée aux responsabilités et au devoir. Avec son scénario choral, Amin souligne la multiplicité des destins autour d’un parcours d’exil, tout en fi lmant leurs douleurs intimes et... si solitaires.

    Nos bataillesDe Guillaume Senez, Belgique/France, 1h38

    Avec Romain Duris, Laetitia Dosch, Laure Calamy, Lucie Debay, Dominique Valadié…

    Olivier est chef d’équipe dans un entrepôt immense type Amazon, où il tente de lutter contre les injustices. Au point qu’il ne s’aperçoit pas du blues de sa femme qui tout à coup, s’en va. Il doit alors concilier son travail et l’éducation de ses deux jeunes enfants, la détresse des uns et sa solitude.Après Keeper, le Franco-belge Guillaume Senez confi rme sa sensibilité dans ce beau fi lm social et intime à la fois, qui gagne lentement en puissance émotion-nelle alors que rien n’est explicite, souligné ou simpliste. Mais dont la justesse d’observation et des comédiens nous renvoient, peu à peu, à nos quotidiens déprimants, à nos propres culpabilités, nos propres enlisements. À nos batailles.

    Chris the SwissDe Anja Kofmel, Suisse/Allemagne/Croatie, 1h25

    Avec Anja Kofmel, Hedi Rinke, Julio César Alonso, Aduardo Rosza Flores…

    En janvier 1992, en plein confl it yougoslave, Chris, jeune journaliste suisse, est retrouvé assassiné, vêtu de l’uniforme d’un groupe international de mer-cenaires. Vingt ans plus tard, sa cousine Anja Kofmel, qui petite admirait ce jeune homme ténébreux, décide d'enquêter. Qu’est-il arrivé à Chris, mort à 26 ans en Croatie ? Entre documentaire et imaginaire, entre fl ashbacks et fi lm d’animation en noir et blanc, entre quête intime et enquête universelle, la réalisatrice revient sur sa propre histoire familiale pour explorer les zones les plus troubles d’un confl it. Superbe, surprenant, et passionnant !

    La saveur des Ramen De Eric Khoo, Japon/Singapour, 1h30Avec Takumi Saitoh, Seiko Matsuda, Tsuyoshi Ihara, Jeanette Aw Ee-Ping…

    A la mort de son père, au Japon, un jeune cuisinier spécialisé dans les Ramen retourne à Singapour, pour retrouver la saveur des plats que lui préparait sa mère, quand il était enfant. Ce voyage sera pour lui un retour aux origines, et la découverte d’une douloureuse histoire familiale.Tampopo, Salé Sucré, Les Délices de Tokyo… Le cinéma asiatique est décidément un art gourmand. Ici, de la préparation à la dégustation des soupes, les secrets de cuisine se fondent subtilement avec les secrets de famille, la douceur et la douleur se mêlent de façon aigre-douce, et les recettes permettent de raconter les traumatismes comme la transmission avec une mélancolie… délicieuse.

  • Upgrade

    De Leigh Whannell, Australie, 1h35Avec Logan Marshall-Green, Betty Gabriel, Harrison Gilbertson, Benedict Hardie…

    Dans un futur proche régi par la tech-nologie, Grey et son épouse sont agressés : elle y perd la vie, lui reste paralysé. Un milliardaire lui propose alors de partici-per à une expérience : se faire implanter

    un nouveau cerveau sous forme de puce électronique, pour "upgrader" son corps et ses facultés mentales. Inutile de préciser que pour Grey, c’est l’occasion de se venger…

    Un revenge-movie-SF énergique, réalisé par un spécialiste de l’action et des frissons : le scénariste des trois premiers Saw, des Insidious ou encore de Dead Silence. Comme le corps augmenté de son héros, le fi lms est littéralement traversé d’impulsions électriques et d’adrénaline destruc-tive, et interroge, sans prétention mais avec un humour corrosif, le transhumanisme et ses dérives.

    Alad'2

    De Lionel Steketee, FranceAvec Kev Adams, Vanessa Guide, Jamel Debbouze, Eric Judor, Ramzy Bedia...

    Aladin vit paisiblement dans sa ville de Bagdad lorsque le vil dictateur Shah Zaman débaroule avec la prétention d’épouser la princesse. Contraint de s'exiler, le jeune homme va devoir user de toute sa malice et de l’aide plus ou

    moins délirante de son ami génie pour libérer sa ville et récupérer sa promise.

    Pour son retour dans la peau d’Aladin, Kev Adams part en battle avec Jamel Debbouze, dans une "nouvelle nouvelle" aventure encore plus loufoque que la première. De retour aux manettes de cette suite, Lionel Steketee (Case départ, Le Crocodile du Botswanga) jongle entre bataille de génies, rap et musiques orientales, le tout saupoudré de blagues qui fusent à la vitesse d’un tapis volant.

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    3 oct.

    3 oct.

  • Shut Up and Play the Piano De Philipp Jedicke, Allemagne/France/GB, 1h22

    Gonzales, le pianiste aussi fou que virtuose, compositeur prodige et showman délirant, est déjà un fi lm à lui seul ! S’il détient le record du monde du concert solo le plus long avec plus de 27 heures, ses performances aussi bien dans le rap, l’électro ou le classique secouent

    tous les codes musicaux, et inspirent des artistes comme Feist, Jarvis Cocker, Peaches ou Daft Punk, avec lesquels il multiplie les collaborations. De Montréal à Paris en passant par Berlin, Chilly Gonzales/Crazy Gonzo, de son vrai nom Jason Beck, insuffl e toute son énergie à ce fi lm qui, sans rien montrer de la vie privée du personnage, raconte pourtant beaucoup de l’Homme derrière l’Artiste, entre doute et mégalomanie.

    16 levers de soleil

    De Pierre-Emmanuel Le Goff, France, 1h50

    Le 17 novembre 2016, Th omas Pesquet s'envole pour sa première mission spa-tiale depuis la base de Baï konour. À 450 kilomè tres de la Terre, durant ces six mois où depuis l’ISS, il pourra observer 16 levers et couchers de soleil par jour, l'astronaute dialogue avec l’œuvre de

    Saint-Exupéry qu’il a emporté e avec lui.La beauté du fi lm, au-delà des images sidérantes de notre planète vue de l’espace ou de celles, passionnantes, du quo-tidien dans la station, réside aussi dans le voyage intime et intérieur de Th omas Pesquet. Sans commentaire didactique, mais à travers ce dialogue avec l’auteur du Petit Prince et une BO superbe. Pour prolonger le rêve et l’aventure.

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    LES SORTIES DU MOIS

    3 oct.

    3 oct.

    De Pierre-Emmanuel Le Goff, France, 1h50

    Saint-Exupéry qu’il a emporté e avec lui.

    En immersion sensorielleEN EXCLUSIVITÉ DANS VOS CINÉMAS CGR ÉQUIPÉS

  • Venom

    De Ruben Fleischer, USAAvec Tom Hardy, Michelle Williams, Riz Ahmed, Scott Haze...

    À force de fouiner dans les secrets de la Life Foundation, suspectée de mener d’étranges expériences sur les humains, le journaliste d’investigation Eddie Brock se retrouve infecté par une entité sym-

    biotique qui prend peu à peu possession de son corps et de son esprit... jusqu’à devenir le terrifi ant Venom.

    L’un des personnages les plus complexes et "badass" de Marvel – que les fans connaissent comme ennemi et double maléfi que de Spider-Man – s’émancipe totalement de l’univers de l’homme-araignée et prend les rênes de sa propre histoire. Tom Hardy (Mad Max : Fury Road, Dunkerque... mais aussi l’impitoyable Bane de Th e Dark Knight Rises) incarne avec brio toute la duplicité de ce super-anti-héros cronenbergien à la frontière du bien et du mal, troublant et vénéneux.

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    10 oct.

    10 oct.

    Voyez comme on danseDe Michel Blanc, FranceAvec Karin Viard, Carole Bouquet, Charlotte Rampling, Jean-Paul Rouve, William Lebghil, Jacques Dutronc, Michel Blanc...

    16 ans après leurs premières tribulations, Michel Blanc réunit les personnages de son Embrassez qui vous voudrez pour une suite truculente. Et rassurez-vous, si

    16 années ont passé, pour cette bande-là, la famille et l’amour sont des mœurs toujours aussi mystérieuses et imprévisibles, que l’arrivée d’un bébé-surprise va complexifi er encore davantage... pour notre plus grand plaisir. Menteurs, paranos, ruinés, exaspérés ou tout simplement débor-dés, Voyez comme on danse décline tous les grands travers et les petites bassesses qui font valser la nature humaine. Une comédie chorale (et une 5e réalisation pour Blanc) portée par des comédiens au diapason, avec le renfort de la jeune génération !

    De Ruben Fleischer, USAAvec Tom Hardy, Michelle Williams, Riz Ahmed, Scott Haze...

    En immersion sensorielleEN EXCLUSIVITÉ DANS VOS CINÉMAS CGR ÉQUIPÉS

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    LES SORTIES DU MOIS

    10 oct.

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    L’Amour fl ou De Romane Bohringer et Philippe Rebbot, France, 1h37

    Avec Romane Bohringer, Philippe Rebbot, Rose Rebbot-Bohringer, Raoul Rebbot-Bohringer...

    Romane et Philippe sont acteurs. Surtout, Romane et Philippe partagent leur vie. Ensemble depuis dix ans, ils ont deux enfants, Rose et Raoul, et un chien. Bien qu’ils s’aiment toujours, ils décident de se séparer sans trop s’éloigner, et acquièrent un "sépartement" : deux appartements séparés, qui communi-quent par la chambre de leurs enfants. En jonglant avec sa propre vie et en jouant son propre rôle, l’attachante famille Rebbot-Bohringer transpose sur grand écran une comédie colorée et enlevée qui pose, avec chaleur et culot, une question essentielle : peut-on refaire sa vie, sans la défaire ?

    Johnny English contre-attaqueDe David Kerr, G-B/USA/France

    Avec Rowan Atkinson, Ben Miller, Olga Kurylenko, Jake Lacy, Emma Thompson...

    Depuis la mystérieuse cyber-attaque qui a révélé leurs identités au monde entier, plus aucun des agents britanniques n’est désormais secret. Plus aucun... sauf un, qui doit désormais sortir de sa retraite pour assurer une dernière mission, aux côtés d’un com-père qui vaut bien son pesant de gaff es.Cela fait quinze ans et le 3e fi lm que Rowan "Mr. Bean" Atkinson porte le smoking du plus improbable des agents de sa Majesté (mais qui se souvient qu’il a donné la répli-que à l’agent 007 himself dans Jamais plus jamais en 1983 face à Sean Connery ?). Pour sa contre-attaque, il aff ronte même l’authentique James Bond girl Olga Kurylenko en même temps que les défi s de la technologie moderne. Tout l’univers de l’espionnage glamour est là… ne reste plus qu’à laisser l’agent English dynamiter tout ça !

    Girl De Lukas Dhont, Belgique, 1h46Avec Victor Polster, Arieh Worthalter, Katelijne Damen...Cannes 2018 : caméra d’or et Prix d’interprétation "Un Certain Regard" pour Victor Polster

    Lara a 15 ans et le rêve absolu de devenir danseuse étoile. Avec le soutien de son père, elle intègre une prestigieuse école de danse. Elle va devoir travailler d’autant plus dur pour se plier à la discipline du ballet que Lara est née... garçon. S’inspi-rant d’un parcours authentique, Lukas Dhont fi lme un corps en travail constant, en attente d’éclosion. Une adolescence pas comme les autres, entre souff rance et moments de grâce (dont d’adorables séquences de complicité père-fi lle) qui balaie toute confusion entre sexe et genre, et révèle un jeune comédien-danseur épatant dans la peau d’une héroïne qui fait le choix d’être... elle-même.

    The House That Jack BuiltDe Lars von Trier, USA, 2h35

    Avec Matt Dillon, Bruno Ganz, Uma Thurman...

    Dans les États-Unis des années 1970, Jack commet des meurtres qu’il considère com-me des œuvres d’art, mais pour lesquels il prend de plus en plus de risques qui le rapprochent dangereusement et irrémédiablement de la police.Lars Von Trier continue de proposer un cinéma extrême et provocateur, en s’attachant cette fois à détailler les états d’âme d’un tueur en série qui, entre deux forfaits, retrace son parcours de vie et ses tribulations. Un conseil : mangez léger avant votre séance, les scènes de meurtre ne manqueront pas de marquer votre esprit… et votre estomac.

  • First Man Le Premier homme sur la lune

    De Damien Chazelle, USA, 2h18Avec Ryan Gosling, Claire Foy, Jason Clarke...

    Le 20 juillet 1969, Neil Armstrong pose le premier pas de l’homme sur la lune. Comment un tel exploit s’est-il organisé, alors que la technologie ne semblait pas à la hauteur de ces rêves de conquête

    stellaire ? Pendant plusieurs mois, les scientifi ques de la NASA multiplient les expériences et les expérimentations

    au péril de leur vie pour réussir un voyage aux allures de mission suicide – et pouvoir rentrer chez eux.Après le triomphe de La La Land, six fois oscarisé, Damien Chazelle et Ryan Gosling se retrouvent pour explorer l’une des plus fascinantes histoires du XXe siècle. Le fi lm s’inspire de la biographie de l’historien James R. Hansen, qui retrace la vie de l’astronaute de 1961 à 1969.

    Le Flic de Belleville

    De Rachid Bouchareb, France, 1h51Avec Omar Sy, Luis Guzman, Franck Gastambide, Biyouna, Julie Ferrier...

    Flic à Belleville, Baaba aime son quart-ier plus que tout et ne compte pas le quitter, au grand désespoir de sa petite amie qui ne rêve que d’une chose : s’installer avec lui… et loin de sa mère, particulièrement envahissante. Lorsque

    son ami d’enfance est assassiné sous ses yeux, Baaba est envoyé en mission spéciale au Consulat de France de Miami pour tenter de retrouver son meurtrier. Il mène

    l’enquête avec Ricardo, un fl ic local peu amène, et sa mère, qui n’est décidément jamais bien loin...Après plusieurs aventures américaines (X-Men, Jurassic World, Transformers), Omar Sy retourne de l’autre côté de l’Atlantique cette fois pour un réalisateur français, Rachid Bouchareb (Indigènes, Hors-la-loi). L’acteur s’en donne à cœur joie dans un véritable buddy movie dont les scènes d’action n’ont rien à envier à L’Arme fatale ou encore Rush Hour, faisant vibrer avec brio notre corde nostalgique.

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    17 oct.

    17 oct.

  • The Predator

    De Shane Black, USA, 1h41Avec Boyd Holbrook, Alfi e Allen, Olivia Munn...

    Trente ans après le premier contact létal avec la créature (plus 4 suites, autant de romans, BD et jeux vidéo), les Predators sont de retour, plus forts et intelligents que jamais. Génétiquement perfectionnés

    grâce à l'ADN d'autres espèces, les voilà parés pour exterminer l’homo sapiens. Heureusement, une équipe d’anciens Rangers

    indisciplinés se tient sur leur chemin...Des confi ns de l'espace aux ruelles de banlieue, la chasse est savamment orchestrée par Shane Black, réalisateur d’Iron Man 3, Th e Nice Guys, Kiss Kiss Bang Bang... et acteur du premier Predator ! Il off re à la franchise un nouveau souffl e explosif, revenant à la fois à l’échelle "intimiste" du volet originel, pour mieux le faire évoluer vers des dimensions infernales.

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    LES SORTIES DU MOIS

    17 oct.

    17 oct. Capharnaüm

    De Nadine Labaki, Liban/France, 2h03Avec Zain Al Rafeea, Yordanos Shiferaw,

    Boluwatife Treasure Bankole, Nadine Labaki...Festival de Cannes 2018 : Prix du jury

    Dans un tribunal de Beyrouth, un gamin de 12 ans accuse ses parents de l’avoir mis au monde, après avoir lui-même été jugé pour avoir poignardé un homme. Des fl ashbacks remontent alors l’histoire du petit Zain, qui grandit dans un capharnaüm de pauvreté et de violence, puis s’enfuit de chez lui après que sa sœur est vendue par ses parents, et se retrouve bientôt avec un bébé clandestin éthiopien sur les bras. La réalisatrice (et actrice) libanaise de Caramel et de Et maintenant, on va où ? fi lme un Beyrouth de misère, entre vérité documentaire et lyrisme à la Slumdog Millionaire. Impossible de ne pas être bouleversé par les visages d’anges – et le talent – de ces deux gamins perdus – recrutés dans la rue – qui luttent pour survivre dans une jungle bien réelle. Un choc.

  • Halloween

    De David Gordon Green, USA, 1h49Avec Jamie Lee Curtis, Judy Greer, Will Patton...

    Quarante ans après avoir échappé à la folie meurtrière de son frère, le sanguinaire Michael Myers, le soir d’Halloween, Laurie Strode est encore tourmentée par les démons du passé. Lui non plus ne l’a pas oubliée : après

    s’être enfui de l’hôpital psychiatrique où il était interné, il retrouve sa trace et celle de ses fi lle et petite-fi lle…

    Le maître de l’horreur John Carpenter fait son retour en produisant la suite de son fi lm mythique de 1978, dont il confi e les rênes à l’inattendu David Gordon Green (Prince of Texas, Joe), et dont il signe à nouveau la musique. Le fi lm occulte les diff érentes suites pour se concentrer sur l’histoire originale, encore aujourd’hui un monument du cinéma d’horreur.

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    24 oct.

    31 oct.

    24 oct.

    Cold WarDe Pawel Pawlikowski, Pologne/GB/ France, 1h27

    Avec Joanna Kulig, Tomasz Kot, Borys Szyc, Agata Kulesza, Cédric Kahn…Festival de Cannes 2018 : Prix de la Mise en Scène

    Dans la Pologne stalinienne, Wiktor, musicien charismatique chargé par le Parti de recruter des artistes pour servir la propagande, rencontre Zula, jeune chan-teuse passionnée. C’est le début d’un amour fou qui va s’étaler sur plus de 10 ans, jusqu’au Paris bohème des années 50, fi lmé tout en ellipses, dans un sublime noir et blanc, par le réalisateur oscarisé de Ida. Une histoire indissociable de son contexte politique, mais qui est d’abord celle de deux amants-aimants qui s’at-tirent et se repoussent, fi lmés d’Est en Ouest, de colères en concerts, de fuites en retrouvailles, d’élans en déchirements. Un grand mélo jazzy, intense et virtuose.

    Chacun pour tousDe Vianney Lebasque, France, 1h34Avec Ahmed Sylla, Jean-Pierre Darroussin, Camélia Jordana, Olivier Barthelemy, Estéban...

    Martin, coach de l’équipe française de basketteurs défi cients mentaux, est au pied du mur. En pleine préparation des Jeux Paralympiques, ses meilleurs joueurs viennent de le laisser tomber. Refusant de perdre la subvention vitale pour sa fédération, il décide de tricher et complète son eff ectif par des joueurs valides, dont deux trentenaires désœuvrés...Cinq ans après Les Petits Princes, Vianney Lebasque retrouve le monde du sport pour son deuxième long-métrage, retraçant cette fois l’histoire vraie d’un entraîneur prêt à tout pour sauver sa fédération. Les comédiens, touch-ants, incarnent brillamment le dilemme moral auquel ils sont confrontés.

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    LES SORTIES DU MOIS

    31 oct.

    31 oct.

    31 oct.

    Seule la vie…De Dan Fogelman, USA, 1h58Avec Oscar Isaac, Olivia Wilde, Samuel L. Jackson, Antonio Banderas, Olivia Cooke, Annette Bening...

    Amoureux depuis l'université, Will et Abby, deux jeunes New-Yorkais, se marient. Alors qu'ils s'apprêtent à devenir parents, leur trajectoire se mêle à d'autres destins : ceux de Dylan, jeune femme perturbée qui tente d'apaiser sa souff rance, d'Irwin, qui élève sa petite-fi lle dans un monde dangereux, de M. Saccione, riche propriétaire terrien espagnol, de son intendant Javier...Pour son second long-métrage, Dan Fogelman, à qui l’on doit Th is Is Us, mélange tous les ingrédients qui ont fait le succès planétaire de la série pour livrer une épopée familiale bouleversante, servie par un casting au diapason.

    En liberté ! De Pierre Salvadori, France, 1h47Avec Adèle Haenel, Pio Marmai, Audrey Tautou, Vincent Elbaz, Damien Bonnard...

    Yvonne, jeune inspectrice de police, pensait être la veuve d’un héros. Quand elle découvre que le fl ic de choc de ses souvenirs était un ripou, elle se met en tête de réparer ses torts. Notamment en tentant de venir en aide au jeune homme qu’il avait injustement fait incarcérer, et qui, depuis sa sortie de prison, ressemble à une grenade dégoupillée.Après une comédie sur la dépression (Dans la cour), Pierre Salvadori ose aller vers plus burlesque, plus rocambolesque, voire plus latex ! De situations de polar en quiproquos fendards, En liberté ! ose les gags les plus improbables, et raconte com-ment on se libère de ses démons comme de ses héros.

    31 oct.

    Mon cher enfantDe Mohamed Ben Attia, Tunisie/Belgique/France, 1h44Avec Imen Cherif, Mouna Mejri, Mohamed Dhrif...

    À 60 ans tassés, Riadh mène une vie humble mais paisible, à attendre sa retraite auprès de son épouse et de son fi ls unique bientôt bachelier, réservé et mi-graineux. Jusqu’au jour où ce dernier disparaît, sans aucune trace ni explication. Deux ans après Hedi, un vent de liberté, le Tunisien Mohamed Ben Attia (avec à nouveau les frères Dardenne comme coproducteurs) continue de sonder l’inti-mité de ses compatriotes au plus profond de leur rapport au travail, à la famille, au bonheur... Sans interroger les raisons du départ de l’un, mais le désarroi des autres. Notamment celui d’un père dont l’amour inconditionnel est coloré comme une comédie à l’italienne, et funeste comme une tragédie antique.

    SILVIO ET LES AUTRESDe Paolo Sorrentino, Italie

    Avec Toni Servillo, Riccardo Scamarcio, Fabrizio Bentivoglio...

    Autour de Silvio Berlusconi, il Cavaliere, alors sulfureux et capricieux président du Conseil italien, gravite une constellation d’hommes et de femmes qui sont autant de courtisans : les “loro”. Un entrepreneur improbe originaire des Pouilles cherche par tous les moyens à entrer dans cette sinistre cour d’adorateurs.Sortie en deux volets en Italie, la nouvelle fresque de Paolo Sorrentino sur l’un des hommes les plus marquants de l’histoire contemporaine du pays, est à découvrir condensée en un seul fi lm chez nous. Le réalisateur retrouve pour l’occasion le grand Toni Servillo, qu’il a dirigé dans Il Divo et La Grande Bellezza, et laisse à nouveau libre cours à son style baroque et pictural.

  • Bohemian Rhapsody

    De Bryan Singer, USAAvec Rami Malek, Aidan Gillen, Mike Myers, Joseph Mazzello, Lucy Boynton, Tom Hollander...

    Dans l’Angleterre des seventies eff er-vescentes, un aspirant jeune rockeur nommé Farrokh "Freddie" Bulsara rencontre des comparses inspirés. En-semble, ils vont former l’un des plus grands groupes de rock de l'histoire...

    Il fallait bien le grand écran pour restituer les envolées baroques et les solos psychédéliques, les concerts phar-aoniques et les prestations scéniques dionysiaques de Queen. De l’ascension fulgurante à la quasi-implosion, jusqu’aux triomphales retrouvailles au Live Aid géant de 1985, cette Rhapsody donne à voir et à entendre la petite musique secrète du groupe au son unique. Et surtout celle de son leader charismatique, rockeur à la voix de ténor taillé pour la démesure, que le jeune Rami Malek (de la série Mr. Robot) incarne avec un talent fl amboyant.

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    31 oct.

    De Bryan Singer, USA

    En immersion sensorielleEN EXCLUSIVITÉ DANS VOS CINÉMA

    S CGR ÉQUIPÉS

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    Yéti & Compagnie

    De Karey Kirkpatrick, USA, 1h37

    Il croyait qu’ils n’étaient qu’une légende, mais ils existent vraiment ! Le jeune et intrépide yéti Migo en est sûr, c’est bien un "petit-pied", c’est-à-dire un humain, qu’il a rencontré alors qu’il se promenait dans la montagne. Bien qu’aucun yéti

    de son village ne le croie, Migo est déterminé à prouver l’existence de ce mini-monstre : il se lance alors à sa

    recherche dans son monde, et ne passe évidemment pas inaperçu...Cette joyeuse comédie propose de suivre les péripéties d’un Adorable Homme des Neiges en quête d’aventures et de sensations fortes. Les quiproquos et les situations loufoques s’enchaînent sans temps mort, portés par deux personnages des plus attachants.

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    La Barbe à papa

    La Chasse à l'oursDe Joanna Harrison et Robin Shaw, 42 mnÀ partir de 3 ans

    Quand Papa et Maman partent chercher Grand-Mère, cinq frères et sœurs se retrouvent seuls à la maison. Que vont-ils bien pouvoir faire ? Et s’ils partaient à la chasse à l’ours ? Adapté d’un grand clas-sique de la littérature enfantine, un fi lm féérique précédé de deux autres courts métrages d'animation, dont les héros intrépides ne manquent ni d'imagination, ni de courage !

    Dilili à ParisDe Michel Ocelot, France, 1h35

    Dilili, jeune princesse kanak, débarque dans le Paris de la Belle Époque. Éblouie, elle parcourt les rues en compag-nie d’un jeune livreur en triporteur, croisant le chemin des plus illustres habitants de la capitale. Cependant, elle enquête sur les mystérieux enlèvements de petites fi lles, causés par les redoutables Mâles-Maîtres. S’ensuit une in-croyable aventure dans les ténèbres de la Ville Lumière…Après avoir exploré plusieurs continents et plusieurs épo-ques, le réalisateur de Kirikou et Azur et Asmar pose ses valises à Paris, dont il a photographié les moindres re-coins pendant quatre ans pour les restituer à l’écran. Dé-cor magnifi que pour une réfl exion féministe et engagée, qui promeut le vivre-ensemble.

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    Jean-Christophe & Winnie

    De Marc Forster, USA, 1h44Avec Ewan McGregor, Hayley Atwell, Jim Cummings, Bronte Carmichael…

    Jean-Christophe, le petit garçon des aventures de Winnie l'ourson, est de-venu un adulte très sérieux. Et voilà que, ayant refusé de suivre sa femme et sa petite fi lle en week-end, il reçoit

    la visite de son nounours ! Grâce à Winnie et ses amis

    Porcinet, Bourriquet et Tigrou, Jean-Christophe va retrouver son âme d’enfant.Disney consacre un fi lm live à Winnie l'ourson, joyeux et gentil comme son personnage ! Par le réalisateur de Quantum of Solace, World War Z et Neverland.

    24 oct.

    17 oct.

    Chair de poule 2 Les Fantômes d’Halloween

    De Ari Sandel, USAAvec Jeremy Ray Taylor, Madison Iseman, Ben O'Brien, Ken Jeong...

    Le jour d’Halloween, deux amis s’invitent dans une maison abandonnée et découvrent un vieux coff re, dans lequel est conservé un livre d’un certain R.L. Stine. D’abord verrouillé, l’objet se révèle enfi n aux deux compères… qui voient aussitôt surgir d’entre les ténèbres toute une armée de monstres prêts à en découdre.Deux ans et demi après le premier fi lm, l’adaptation des best-sellers de la littérature horrifi que pour enfants revient juste à temps pour faire frissonner les salles obscures. Pour réveiller de méchants souvenirs, ou en créer de plus terribles encore…

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    10-16 OCT. 2018MOULINS SECONDS RÔLES ET JEUNES ESPOIRS

    cinebocage.com

    TOUTES LES PROJECTIONS AURONT LIEU AU CGR MOULINS

    24EFestival

    de CinémaJEAN

    CARMET

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    10-16 OCT. 2018MOULINS SECONDS RÔLES ET JEUNES ESPOIRS

    cinebocage.com

    TOUTES LES PROJECTIONS AURONT LIEU AU CGR MOULINS

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    de CinémaJEAN

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    LES PLANS CULTESLes classiques à voir et à revoir

    CGR CARCASSONNEdu 3 octobre au 16 octobre

    LA BALLADE DE NARAYAMAde Shohei Imamura, Japon, 1983avec Sumiko Sakamoto, Ken Ogata...

    du 17 au 23 octobre

    LES DAMES DU BOIS DE BOULOGNEde Robert Bresson, France, 1945avec Paul Bernard, María Casares...

    du 24 au 30 octobre

    LES FRAISES SAUVAGES d’Ingmar Bergman, Suède, 1957avec Victor Sjöstrom, Bibi Andersson...

    du 31 octobre au 13 novembre

    FREDDY, LES GRIFFES DE LA NUITde Wes Craven, USA, 1984avec Robert Englund, Heather Langenkamp...

    CGR CASTRESdu 3 octobre au 16 octobre

    VIVRE VITEde Carlos Saura, Espagne, 1981avec Jose Antonio Valdelomar, Jesus Arias Aranzeque.

    CGR LE MANS LE COLISÉE

    Cycle Peter Jackson3, 6 et 7 octobre à 19h15

    LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LA COMMUNAUTÉ DE L’ANNEAU 10, 13 et 14 octobre à 19h15 :

    LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LES DEUX TOURS 17, 20 et 21 octobre à 19h15 :

    LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LE RETOUR DU ROI

    CGR MONTAUBANdu 3 au 16 octobre

    LES FRAISES SAUVAGES du 17 au 30 octobre

    THELMA ET LOUISEde Ridley Scott, USA, 1991avec Susan Sarandon, Geena Davis, Brad Pitt...

    du 31 octobre au 6 novembre

    DANS LA CHALEUR DE LA NUITde Norman Jewison, USA, 1987avec Sidney Poitier, Rod Steiger...

    CGR RODEZdu 3 au 9 octobre

    LA MORT AUX TROUSSESd’Alfred Hitchcock, USA, 1959avec Cary Grant, Eva Marie Saint…

    du 10 au 23 octobre

    THE PARTYde Blake Edwards, USA, 1968avec Peter Sellers, Claudine Longet

    du 31 octobre au 13 novembre

    FREDDY, LES GRIFFES DE LA NUIT

    CGR TORCY12 octobre à 20h (VF)

    GREASEde Randal Kleiser, USA, 1978avec John Travolta, Olivia Newton-John, Stockard Channing…

    CGR TOURS CENTRE

    Séances Rétrocinédu 4 au 28 octobre :

    ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MINDde Michel Gondry, USA, 2004avec Jim Carrey, Kate Winslet, Kirsten Dunst…

    4 octobre à 20h (VF)12 octobre à 20h (VOST)20 octobre à 20h (VF)28 octobre (VOST)

    eternal sunshine of t

    he spotless mind

    freddy, les griffes de

    la nuit

    the party

    les fraises sauvages

    Thelma et louise

    la ballade de naraya

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  • ÉVÉNEMENTS AU CINÉMA

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    4OCT.2018

    19h00

    La saison opéra et ballet 2018/2019

    Ces chefs d’oeuvre sont interprétés par les plus grands artistes de notre temps dont notamment Ludovic Tézier, un de nos meilleurs barytons verdiens, Roberto Alagna en tant que Don José dans Carmen ou encore Etienne Dupuis avec sa voix d’une totale intégrité. Pour enrichir cette saison d’autres maisons d’opéra de renom seront également proposées sur grand écran !C’est la première fois que les CGR diff useront un opéra depuis la « Staatsop-er de Berlin », avec le grand Placido Domingo et la magnifi que Anna Ne-trebko dans Macbeth. Aida, l’un des plus grands opéras de Verdi sera retrans-mis depuis le Festival de Salzbourg. Puis, le ballet Onéguine, grâce auquel, John Cranko s’est assuré une place au panthéon des grands chorégraphes du XXe siècle. Cette oeuvre sera représentée par le merveilleux Stuttagter Ballett avec une distribution exceptionnelle.Cette saison a tous les ingrédients pour vous plaire et vous émouvoir !

    Informations pratiques : Enregistré au Festival de Salzbourg en août 2017 / 2h40 plus 1 entracteEn langue italienne, sous-titré en français

    Opéra de Verdi

    “ QUE DES INCONTOURNABLES ! ”

    Cette année, nous vous avons préparé une saison exceptionnelle. Découvrez notre sublime saison Opéra & Ballet 2018/2019 dans les cinémas CGR avec les plus grands titres du registre classique. Vivez l’émotion des plus grands événements lyriques comme si vous étiez au premier rang ! Les cinémas CGR proposent pour une deuxième année consécutive les spectacles les plus attendus de la programmation de l’Opéra de Paris. À l’a� che 5 nouveaux spectacles - 3 opéras et 2 ballets retransmis de l’Opéra Bastille ou du Palais Garnier : Simon Boccanegra le 13 décembre, Carmen le 17 janvier, Le Lac des, Cygnes le 21 février, Cendrillon le 16 mai et Don Giovanni le 21 juin.

    L’œuvre Aida de Verdi fera l’ouverture de la saison le 4 octobre dans vos cinémas CGR. Le Festival de Salzbourg a constitué une superbe équipe artistique, proposant le spectacle le plus prisé et le plus populaire de toute son histoire. Cette prestigieuse affi che a réuni Anna Netrebko dans le rôle-titre, la vidéaste new-yorkaise d’origine iranienne Shirin Neshat à la mise en scène, et le meilleur spécialiste de Verdi, Riccardo Muti à la direction musicale. Notamment réputée pour la musique somptueuse de sa fameuse scène de la marche triomphale, elle fi gure cependant parmi les oeuvres les plus intimes de Verdi quand elle illustre les émotions intimes des victimes d’un trio amoureux tragique.

    À NE PAS MANQUER !

    Le Lac des Cygnes

    Macbeth

    Carmen

    Cendrillon

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    La saison opéra et ballet 2018/2019

    Les bonnes raisons de voir ce spectacle. Romantisme et dandysme pétersbourgeois sont à l’hon-neur dans ce grand ballet classique. Oeuvre en vers d’Al-exandre Pouchkine, Eugène Onéguine est le roman des rencontres manquées, des amours perdues et des remords sanglants. C’est aussi le ballet du chorégraphe John Cran-ko, premier de la tradition anglo saxonne à s’intéresser à ces thématiques dramatiques, chargées d’intensité émo-tionnelle. La passion tourmentée et l’amour inachevé qui marquent cette oeuvre aux accents shakespeariens ont très vite séduit le chorégraphe. Un choix d’extraits d’oeu-vres de Tchaikovski porte les élans lyriques des corps en mouvement et la théâtralité de l’oeuvre.

    Ballet de John Cranko

    8NOV.2018

    20h00

    Bien à savoir Grâce à son ballet Onéguine, John Cranko s’est assuré une place au panthéon des grands chorégraphes que le XXe siècle a comptés. Inspiré du roman en vers Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine, il raconte l’histoire d’Onéguine, un aristocrate arrogant et désabusé qui re-jette l’amour de Tatiana, une jeune fi lle de la campagne ingénue, pour ne se rendre compte que des années plus tard en la rencontrant de nouveau qu’il avait éconduit la seule femme qui l’avait véritablement aimé. À l’occasion de son 50e anniversaire, le Stuttgarter Ballett présente une distribution exceptionnelle comprenant Alicia Am-atriain dans le rôle de Tatiana, Friedemann Vogel dans le rôle d’Onéguine, Elisa Badenes dans le rôle d’Olga, David Moore dans le rôle de Lenski, Jason Reilly dans le rôle du Prince Grémine, Melinda Witham dans le rôle de Madame Larina et, dans le rôle de la gouvernante, nulle autre que l’exceptionnelle Marcia Haydée.

    « QUI ES-TU DONC, MON ANGE GARDIEN OU BIEN UN PERFIDE

    SÉDUCTEUR ?  »TATIANA, EUGÈNE ONÉGUINE,

    ALEXANDRE POUCHKINE

    Pour plus d’informations sur l’horaire et la durée de la transmission, rendez-vous sur www.cgrcinemas.fr

    CONCEPTION ÉDITORIALE

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    CARNET DE VOYAGE

    CGR Saint-Saturnin

    L’équipe du cinéma, de gauche à droite : Julien, Mickael, Audrey, Claire, Olivia, Marine, Margaux, Atta, Julie, Gildas, Camille, Aurélien, Maxime, Mégane, Florian et Alexia.

    Présentation du cinémaLe multiplexe CGR de Saint-Saturnin a ouvert ses portes il y a maintenant près de 20 ans. Il fait partie intégrante de la vie locale et continue de proposer le meilleur à ses spectateurs avec des salles équipées des dernières technologies : projection Laser 4K nouvelle génération, son immersif Dolby Atmos… Et avec la salle premium ICE by CGR, l’excellence technologique et de confort a gagné ses lettres de noblesse : sièges en cuir « club » inclinables, une qualité de son et d’image ultimes, et en exclusivi-té mondiale, l’immersion visuelle LightVibes® qui permet de plonger au cœur de l’image grâce à un dispositif de panneaux latéraux révolutionnaires qui épouse le champ visuel. Avec près de 2000 fauteuils dont les fameux « DUO by CGR » pour les soirées à deux, des salles toutes accessibles aux personnes à mobilité réduite, un espace jeux-vidéos et un ci-né-café, le cinéma CGR Saint-Saturnin réserve un accueil exceptionnel tout au long de l’année.

    Infos pratiquesVotre cinéma est ouvert 7j/7 toute l’année, de 10h30 à 22h30 et propose des séances supplémentaires le samedi à minuit. Un parking gratuit de 450 places est également mis à disposition de la clientèle. Transports en commun : BUS lignes 8 et 20, arrêt «Bourdonnières ou CGR»

    facebook.com/CGRStSaturnintwitter.com/cgrstsaturnin

    LE SPECTATEUR AVANT TOUT ET L’EXCELLENCE DE LA SALLE PREMIUM ICE AUX PORTES DU MANS

    Le mot du directeur du cinémaLaurent Barriquault, directeur du cinéma, porte une atten-tion toute particulière aux spectateurs et à la relation hu-maine qui les unit. « Nous avons la chance d’avoir un public familial, friand de comédies françaises populaires. Nous aimons proposer de manière très régulière de nombreux évènements, animations ou encore soirées spéciales afi n de leur faire passer un moment inoubliable. Je me souviens de l’avant-première du fi lm Les Tuche 2 en présence de l’équipe du fi lm. J’entends en-core les spectateurs chanter “Des frites, des frites, des frites” telle la scène culte du long-métrage. On avait préparé des panières entières de cornets de frites que l’on distribuait aux spectateurs. Les sourires s’esquissant sur les plus de 600 visages étaient notre plus belle récompense ».

    instagram.com/cgr_stsaturnin

  • Cinéma Paradiso

    Ombline de Lavaissiere de Verduzan

    Directrice adjointe CGR LattesComédien (Coexister, Budapest…)

    Jonathan Cohen

    La première fois au cinéma ?

    Le personnage de film qui vous a toujours fait rêver, que vous auriez

    voulu être/jouer

    Une scène qui vous a tout de suite donné envie de vous rendre là où elle

    était tournée ? ...Et alors, vous y êtes allé ?

    Le film que vous ne vous lassez pas de revoir.

    Le film que vous attendez avec impatience.

    Une scène/réplique favorite?

    Le tiercé dans l’ordre : Le tiercé dans l’ordre :

    Ma première fois au cinéma, c’est au Rex à Paris avec mon père pour Blanche neige et les 7 nains.

    Une sortie entre cousines avec notre grand-mère, pour aller voir Astérix et Obélix contre

    César dans le petit cinéma de Pont-Saint-Esprit disposant juste de 2 salles… Ce cinéma où j’ai vu tous mes premiers films et où, adolescente, j’ai passé beaucoup de samedis soir avec mes copines !

    Sans hésiter Julia Roberts ! J’ai vu une bonne partie des films où elle joue : c’est une actrice

    exceptionnelle et charismatique. Elle l’a prouvé encore dans son dernier film magnifique, Wonder, où elle joue son rôle avec finesse et talent.

    Pas juste une scène mais un film que j’adore, La Plage. L’Asie est devenue ma destination

    fétiche pendant quelques années, je suis allée cinq fois en Thaïlande pour continuer par le Cambdoge et Bali. Des endroits avec des paysages magnifiques !

    American Sniper que j’ai découvert dans le cinéma où je travaille aujourd’hui, en avant-pre-

    mière. Une belle et triste histoire à la fois.

    La scène du traiteur dans la Vérité si je mens 2, ce passage est magique, fous rires garantis même en

    l’ayant vu plein de fois. Ce film aussi je ne me lasserai jamais de le regarder.

    le film qui vous a fait le plus pleurer : Un film à l’eau de rose que j’ai vu récemment Midnight Sun, une histoire bien triste pour une si jolie jeune fille atteinte de la maladie du soleil.

    le film qui vous a fait le plus rire : Comme t’y es belle, je suis fan de Michelle Laroque et de son humour et j’aime beaucoup la voir jouer dans ce genre de film.

    et celui qui vous a fait le plus aimer le cinéma : Tout ce qui brille, un film de filles pour prétexter une virée entre filles au cinéma. Un moment génial !

    La suite des Petits Mouchoirs et c’est pour bientôt apparemment Nous finirons ensemble tournée

    toujours dans cette si belle région et avec un casting super. J’ai vraiment hâte de le voir et me demande sur-tout quelle suite Guillaume Canet a pu écrire.

    Marty McFly dans Retour vers le futur, surtout dans le 2. J’aurais tellement rêvé faire du skate volant !

    La fontaine de Trevi à Rome, dans La Dolce Vita, j’y suis allé ! Et j’avoue qu’elle est très impressionnante de beauté !

    L’Arme fatale 2

    Le film que j’attends c’est Les Frères Sisters, le prochain Audiard, avec toute la distribution américaine. Je pense que je vais péter un câble !

    « Lui, quand il boit, il tutoie les anges », dans Un singe en hiver, dialogues de Michel Audiard. J’en connais mille autres du film.

    le film qui vous a fait le plus pleurer : Secrets et mensonges de Mike Leigh. Je l’ai vu quand j’avais 16 ans, j’étais bouleversé.

    le film qui vous a fait le plus rire : The Anchorman avec Will Ferrell, quelle révolution ! C’est au-delà de rire, tellement tu ris.

    et celui qui vous a fait le plus aimer le cinéma : Rain man, c’est un chef d’œuvre, ou même Forrest Gump : quand tu sors de la salle, tu peux parler, réfléchir mille heures dessus avec tes potes ou bien seul. Ceux sont des films qui t’accompagnent très longtemps, peut-être toute la vie. J’ai l’impression que c’est ça le cinéma.

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    Depuis combien de temps fréquentez-vous votre CGR de Narbonne ? Depuis douze ans ! J’ai grandi ici, donc aller au cinéma fait partie de mon quotidien. J’y vais en moyenne deux à trois fois par semaine, tout dépend des fi lms proposés. Qu’est-ce qui vous fait autant apprécier de voir un � lm au cinéma ? L’ambiance d’une salle de cinéma, de pouvoir m’immerger dans le fi lm à travers le grand écran, le son Dolby ou la 3D. Dès que le fi lm commence on est vraiment transporté dans un autre monde !

    ME, MYSELF & CGR UN SPECTATEUR CGR A LA PA

    ROLE...

    QUEL EST LE FILM QUE VOUS ATTENDEZ IMPATIEMMENT EN CETTE FIN D’ANNÉE ?

    “SANS RÉFLÉCHIR, LA SUITE DES ANIMAUX FANTASTIQUES !

    BIEN QUE LE MARATHON HARRY POTTER ME TARDE AUSSI ! ”

    MARIE

    MARIE, 30 ans, spectatricedu CGR Narbonne

    Quel est votre meilleur souvenir au cinéma ?L’avant-première de Supercondriaque en présence de Dany Boon, Alice Pol et Kad Merad. Ce dernier m’a appelé par mon prénom lors de la photo et ceci m’a vraiment touché. Ce sont des célébrités donc ils ont une image inaccessible, comme un mur, et ce petit mot a brisé cette image et m’a donné l’impression d’être de “la famille”.

    Qu’est-ce que vous appréciez autant dans votre cinéma ?L’accueil du personnel toujours à l’écoute. Après douze ans, j’ai mes habitudes et quelle que soit l’équipe j’ai toujours été reçue avec le sourire et de bons conseils pour choisir mon fi lm.

    Si vous pouviez ajouter quelque chose au programme, qu’est-ce qui vous plairait ? Davantage de versions originales sous-titrées français car il est toujours intéressant d’entendre les voix et les intonations originales.

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    onio Écoutez RTL et tentez de gagner une

    invitation pour découvrir l’album de Johnny Hallyday, le 18 octobre à 22h, avant sa sortie commerciale, dans le

    cadre d’une séance strictement privée dans votre cinéma.

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    LE MOIS PROCHAIN

    Sale temps à l’hôtel El Royale / 7 novembre De Drew GoddardAvec Chris Hemsworth, Jeff Bridges, Cynthia Erivo, Jon Hamm, Dakota Johnson...

    Casting de rêve pour une nuit de cau-chemar… et un thriller “royale” par le réalisateur de La Cabane dans les bois (et scénariste de Cloverfi eld et Seul sur Mars).

    Un homme pressé / 7 novembreDe Hervé MimranAvec Fabrice Luchini, Leïla Bekhti, Rebecca Marder, Igor Gotesman, Julien Leglise...

    Après un AVC, un homme d’aff aires se reconstruit auprès d’une jeune ortho-phoniste. Le duo Luchini-Bekhti est aussi drôle que touchant.

    Les Animaux fantastiques Les crimes de Grindelwald / 14 novembre De David YatesAvec Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler...

    Retour de Norbert Dragonneau et de son étrange bestiaire, qui redonnent vie à l’univers potterien tout en y distillant leur propre magie.

    Les Chatouilles / 14 novembreDe Andréa Bescond et Eric MétayerAvec Andréa Bescond, Karin Viard, Clovis Cornillac, Pierre Deladonchamps...

    Si ces Chatouilles-là ne sont pas très drôles, le fi lm aborde avec une délica-tesse infi nie les abus sexuels sur les en-fants. Superbe acte de résilience.

    Millenium : Ce qui ne me tue pas / 14 novembre De Fede AlvarezAvec Claire Foy, Sverrir Gudnason, Sylvia Hoeks…

    Un nouvel auteur avait écrit la suite des romans de Stieg Larsson, un nouveau réalisateur l’adapte. Pour raconter les origines de la hackeuse Lisbeth Salander.

    Les Bonnes intentions / 21 novembre De Gilles LegrandAvec Agnès Jaoui, Alban Ivanov, Tim Seyfi , Claire Sermonne...

    Une bourgeoise bénévole et un moni-teur foireux montent ensemble la première auto-école sociale : Agnès Jaoui et Alban Ivanov sont irrésistibles !

    Mauvaises herbes / 21 novembreDe KheironAvec Kheiron, Catherine Deneuve, André Dussollier, Leila Boumedjane…

    Une ancienne racaille se retrouve éduca-teur pour des ados déscolarisés : Kheiron devant et derrière la caméra, entre rire et émotion.

    Overlord / 21 novembreDe Julius AveryAvec Wyatt Russell, Jovan Adepo, Ben Tavassoli...

    Des GI face à des monstres de laboratoire nazi dans la France occupée... Quand le fi lm de guerre croise le genre horrifi que, par J.J. Abrams producteur.

    Casse-Noisette et les 4 royaumes / 28 novembre De Lasse HallströmAvec Mackenzie Foy, Keira Knightley, Helen Mirren, Morgan Freeman...

    L’adaptation du conte d’Hoff man, qui a inspiré le célèbre ballet, par le réalisa-teur de Gilbert Grape, et Les Recettes du bonheur.

    Le Grinch / 28 novembreDe Scott Mosier et Yarrow Cheney Avec la voix VF de Laurent Lafi tte et voix VO Benedict Cumberbatch

    Un vieux grincheux cynique veut « voler Noël », mais voit ses plans contrariés par une petite fi lle. C’est drôle, et visuelle-ment étonnant !

    Sauver ou périr / 28 novembreDe Frédéric TellierAvec Pierre Niney, Anaïs Demoustier, Vincent Rottiers...

    Un jeune et brillant sapeur-pompier doit faire face à son plus grand combat : la vie après l’incendie... Inspiré d’une histoire vraie.

    Robin des Bois / 28 novembreDe Otto BathurstAvec Taron Egerton, Jamie Dornan, Jamie Foxx, Eve Hewson...

    Comment Robin de Loxley, ancien croisé, va devenir le Prince des voleurs : un reboot moderne, par le réalisateur de Peaky Blinders.

  • Le C+LTOUR, c’est une soirée qui vous est exclusivement réservée, à vous abonné C+L, durant laquelle vous pourrez rencontrer vos animateurs préférés, découvrir les coulisses de C+L et nos coups de cœur en avant-première, le tout sous le signe de la bonne humeur ! La soirée s’achèvera en musique avec un concert exceptionnel, coup d’envoi à Paris en octobre, à Grenoble en novembre puis à Nantes en décembre !

    RENDEZC+TVOUS SUR myC+L RUBRIQUE LE CLUB C+L POUR TENTER VOTRE CHANCE !

    LE VIENT À VOTRE RENCONTRE !

  • LA SEULE CHOSE

    PLUS EXTRAORDINAIRE

    QUE SA MUSIQUE,

    C’EST SON HISTOIRE.

    LE 31 OCTOBRE AU CINÉMALE 31 OCTOBRE AU CINÉMA

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