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CASH WORKING GROUP (CWG)/ EST RD CONGO

Stratégie National du CWG-Plan d’action – Narratif et Cadre Logique

Motivation

En 2016, la communauté humanitaire compte renforcer l’attention portée sur la réponse humanitaire axée sur la demande, notamment les interventions basées sur les marchés. Au sein de ce type d’interventions, l’assistance monétaire à usages multiples est une modalité de réponse qui a pour objectif de répondre aux besoins de base des ménages qui peuvent être couverts efficacement par les marchés ou services locaux. Cette activité à fort potentiel pour que la multisectoralité dépasse le cadre de clusters spécifiques.

Le “Cash Working Group” (CWG) est le forum de coordination pour ce type d’interventions. En 2016, sa portée, actuellement fort concentrée dans les provinces de l’Est, a été étendue à l’ensemble du territoire grâce à la création au mois de Mai 2016 d’un Cash Working Group National (CWG-n) présidé par OCHA qui coordonne et harmonise le travail des différents Cash Working Groups sous-nationaux. Bien qu’actuellement il n’existe qu’un seul group sous-national à Goma, l’intention du CWG est d’étendre ses activités dans les provinces à plus haute concentration d’activités cash comme détaillé dans la présente stratégie.

Ce document souhaite représenter la première stratégie de coordination multisectorielle axée sur la demande au niveau de la RDC. Son élaboration vise à structurer le travail du Cash Working Group pour promouvoir les approches monétaires en RDC favorisant la mutualisation des moyens et une réponse plus adaptée aux besoins individuels des bénéficiaires et à leur dignité.

Cette stratégie est articulée avec une partie narrative qui identifie et développe les activités stratégiques du Cash Working Group pour l’année 2016. Elle est accompagnée par un cadre logique qui fixe les indicateurs et leurs cibles pour la mise en œuvre de cette stratégie.

Enfin, les activités stratégiques ressortent et sont principalement inspirées du Plan d’Action Humanitaire 2016 pour la RDC.

Activités Stratégiques

1. Etendre les actions du CWG à l’ensemble du territoire et renforcer ses liens avec l’Inter clusters pour mieux prendre en compte l’ensemble des interventions basées sur les

of 17Stratégie National du CWG RD Congo Juin 2016

marchés ainsi que pour commencer à garantir la tâche d’acteur de coordination stratégique et pas seulement technique.

Dans un souci de garantir une couverture complète des responsabilités du CWG sur les provinces où cette approche est plus fréquemment utilisée, le CWG s’engage à travers ses membres à promouvoir la divulgation des actions du Cash Working Group dans les provinces suivantes : Sud Kivu, Province Orientale, Tanganyika, Haut Katanga, Equateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi et Kinshasa.

En considérant les données récoltées en 2015 par le CWG sur le nombre de personnes (145,086 détaille dans le fiche Excel ci-dessous) avec des transferts monétaire (ou Cash) à usage multiple, en effet celles-ci sont les provinces avec les plus grands nombres d’acteur engagé dans les activités cash à usage multiple (Multipurpose cash). Pour ce qui concerne Kinshasa, l’intérêt d’avoir un CWG dans la capitale du pays transcende le nombre de projets cash à usage multiple actifs, en réalité c’est la concentration des sièges des partenaires du secteur publique (gouvernemental comme non gouvernemental) et privé qui amène le CWG à essayer de mobiliser ses acteurs importants pour les impliquer davantage dans la coordination de ces type d’activités.

Des missions d’un ou plusieurs membres du CWG seront organisées en priorité dans les provinces mentionnées ci-dessus pour :

- présenter les activités du CWG,- établir les contacts avec les partenaires actifs dans les activités

cash sectoriel et cash à usage multiple,- identifier les partenaires qui pourraient avoir l’intérêt de coordonner

les activités d’un CWG sous-provincial

Pour commencer, les minutes de chaque réunion du CWG de Goma seront partagées avec les représentants des bureaux des provinces identifiés ci-haut. Ceci est fait pour garantir la plus large diffusion des initiatives du CWG à travers OCHA aux partenaires humanitaires.

Renforcement des liens avec l’inter clusters

Vu que les interventions Cash à usages multiples ne se limitent pas à un secteur mais touchent plutôt plusieurs (Sécurité Alimentaire, éducation etc.), il est indispensable que les différents inter-clusters soient impliqués aux actions du CWG. Afin de renforcer cette coordination, au moins un point focal de chaque inter cluster au niveau provincial servira comme le


‘pont’ entre l’inter cluster et le CWG sous-national. En particulier, il sera dédié à représenter l’inter cluster aux différentes séances du CWG ainsi que le CWG auprès de l’inter cluster, de diffuser les messages respectifs et d’assurer un suivi des différents agendas.

2. Encourager les discussions pour renforcer le dialogue sur l’assistance monétaire multisectorielle et sectorielle avec le secteur privé et les acteurs du développement (IMF, Banques, Téléphonie,…)

Deux documents qui guident la stratégie du CWG sont le High-Level Panel on Humanitarian Financing Report to the Secretary-General Too important to fail—addressing the humanitarian financial gap et le Doing cash differently How cash transfers can transform humanitarian aidReport of the High Level Panel on Humanitarian Cash Transfers. Les deux encouragent les acteurs humanitaires à exploiter davantage les opportunités grandissantes de collaboration avec le secteur privé pour atteindre les bénéficiaires de façon plus efficiente et pour promouvoir l’inclusion financière.

Le CWG soutient cette démarche en promouvant le dialogue entre humanitaires et représentants du secteur privé. En effet le CWG a déjà créé plusieurs occasions de débat entre ses membres et les boites suivantes :

- Airtel : Airtel Money + Online Mobile Money Management platform- Tigo: Tigo Cash- Vodacom: M-Pesa

et compte multiplier encore ces occasions en invitant les autres acteurs actifs dans le collaboration avec les acteurs humanitaires et de développement :

- TMB- Soficom- MECRECO- Orange- Etc.

Les deux documents de référence ci-dessus encouragent aussi la collaboration entre les acteurs humanitaire et ceux du développement pour une livraison de l’aide plus efficace et holistique. Dans ce cadre la présente stratégie encourage les synergies avec la Politique Nationale de Protection Sociale de la RDC publiée en Décembre 2015. En particulier c’est important de remarquer les quatre dimensions sur lesquelles cette politique se pose :

- L’enfance (alimentation, santé et éducation des enfants) ;- La sécurité de revenus pour les personnes en situation difficile,

notamment les plus vulnérables et les indigents ;


- Le troisième âge, notamment les personnes du troisième âge qui sont indigentes ;- L’accès aux soins de santé (à travers le principe de la couverture

sanitaire universelle, la CSU) ;

Les trois premiers sont particulièrement relevantes dans la perspective multisectorielle de ce groupe de travail. Le CWG encourage et favorise les échanges entre ses membres et les acteurs gouvernementaux et de développement pour identifier des points synergiques dans la planification et mise en œuvre des programmes d’assistance. Ceci, entre autre, concernant le système de ciblage, la Redevabilité, le monitoring, les mécanismes de livraison, le calcul de la valeur à transférer et autres. Les résultats des échanges pourront être répertoriés dans une note conceptuelle qui pourra informer et guider des approches qui envisageraient une liaison entre l’assistance humanitaire et la protection sociale. Le CWG est prêt à fournir tout type d'Assistance ou de liaison pour les acteurs qui voudront s’impliquer dans ces initiatives.

3. Renforcer la coordination stratégique ainsi que la gestion de l’information à partir de la base de données existante sur ActivityInfo, notamment à travers la cartographie commune de toutes les interventions monétaires, y compris à usages multiples pour mieux en cerner leur ampleur et favoriser les synergies entre secteurs et acteurs.

ActivityInfo

Afin d’assurer une coordination efficace, fiable et bien informée pour les interventions cash à usage multiple, un système de reporting régulier et consolidé au niveau provincial et, par après, au niveau pays doit se mettre en place. Pour les interventions mono-sectorielles cette responsabilité reste avec les différents clusters, à qui chaque organisation est en charge de rapporter ses interventions dans le secteur respectif. Cependant, cela n’est pas le cas pour les interventions cash à usage multiple. Cette activité vise à combler ce gap en mettant en place un système qui captera les données de qui, fait quoi, quand, où, nombre des ménages assistés etc., des interventions qui ne sont pas rapportées aux différents clusters.

Ce système est ActivityInfo géré par UNICEF et dans lequel il existe déjà une base de données pour enregistrer les interventions cash à usage multiple. Les noms des différents projets cash à usage multiple seront créés. Pour que cette base de données soit fiablement et systématiquement alimentée, chaque membre du CWG identifiera et dédiera un point focal qui assurera la mise à jour des données après la fin de chaque intervention. Dès que l’identification de cette personne sera faite par chaque organisation, les différents points focaux seront formés sur la Plateforme et son utilisation par l’un des colead du CWG.


Cartographie

Cette plateforme Multisectorielle dans AcitvityInfo donnera la possibilité de produire des cartes qui permettront un suivi et informations visuelles pour ses utilisateurs.

4. Harmoniser les paramètres à prendre en compte pour les interventions monétaires à usages multiples et favoriser la mise à échelle des interventions cash à travers la mutualisation des moyens et une réponse adaptée aux besoins individuels des bénéficiaires ainsi que à leur dignité

Plusieurs organisations avec une expérience importante dans la programmation cash et cash à usage multiple ont développé une multitude d’outils opératifs qui adressent les besoins de différentes étapes de la mise en œuvre d’un programme qui utilise l’outil cash. Le CWG s’engage dans son travail à promouvoir l’harmonisation de ces outils afin de promouvoir une conception commune des analyses de besoin multisectoriels, faisabilité cash ainsi que la redevabilité envers les populations affectées et le suivi/évaluation post intervention. Toutefois, pour fournir des lignes directrices aux partenaires qui sont intéressés à faire du cash à usage multiple, le CWG suggère de considérer les outils suivants disponibles au publique et adaptés déjà au contexte de la RDC. Les outils suivant sont essentiellement une bonne synthèse des outils de n’importe quelle programme multisectoriel leur résultats peuvent amener à l’utilisation du cash à usage multiple comme autre forme d’assistance selon les résultats :

Catégorie Outil Partenaire Auteur

Link

Evaluation des Besoins Multisectoriel + Analyse Marché

UNICEF - Consortium ARCC III1

https://drive.google.com/open?id=0Byh39dcQhzhJYU5uQzVCcGpqYlU

Cash Learning Partnership

http://www.cashlearning.org/resources/library/352-critres-minimaux-danalyse-de-march-en-situation-durgence-

Evaluation Opérationnelle

UNICEF - Consortium ARCC III

https://drive.google.com/open?id=0Byh39dcQhzhJSElDVmh3X01UVXc

Conception de la valeur du transfert


https://drive.google.com/open?id=0Byh39dcQhzhJZ0lKamdYb2Q1aG8

Ciblage UNICEF - Consortium ARCC III

https://drive.google.com/open?id=0Byh39dcQhzhJSVpIeTQ0M2ltMWM

Suivi Post intervention


https://drive.google.com/open?id=0Byh39dcQhzhJbndKWldJcE5lamM

1Les outils du consortium ARCC sont le fruit de cinq années d’expérience dans les activités Multipurpose cash entre UNICEF et ses partenaires Concern Worlwide, Solidarités International, Mercy Corps, AVSI et CRS.














Redevabilité et Protection


https://drive.google.com/open?id=0Byh39dcQhzhJSkk3SGZIa2tvaHM

Cadre Logique et Cycle Projet


https://drive.google.com/open?id=0Byh39dcQhzhJQ05rUUFEU243Vm8

Pour que la Coordination entre les différents membres du CWG soit plus efficace, on suggère aussi un partage d’expériences, des bonnes pratiques et des leçons apprises. Ce partage pourrait se faire pendant les différentes séances du groupe ou en bilatéral après avoir identifié les forces de certains des membres du groupe et l’intérêt des autres sur le même sujet. Il pourra s’agir aussi des visites terrain entre membres lors de l’exécution d’un projet (sur souhait d’invitation par exemple, on peut visiter un membre sur terrain).

Analyse de marchéPour ce qui est de l’analyse de marché, et afin d’assurer un niveau minimum d’harmonisation, on propose le développement d’une checklist inspirée par le document ‘Critères minimaux d’analyse de marché en urgence’ (CaLP 2013) ajustée pour les cash à usage multiple ainsi que la réalité de la RDC. L’idée est que même si chaque organisation utilise ses propres outils, il est important d’y intégrer certains éléments qui permettent un niveau minimum de qualité de ces analyses ainsi que la possibilité de consolider les différents constats dans une manière cohérente.

Afin de faciliter les échanges d’expérience parmi les membres, minimiser le temps sur le terrain et améliorer en termes de fiabilité d’informations collectées pour les analyses de marché, il serait utile d’investir sur les recherches des données secondaires. C’est-à-dire, de créer la possibilité pour les membres qui cherchent à faire une analyse de marché, de recourir aux données et informations (p. ex. les tendances des prix dans une zone) déjà collectées par d’autres acteurs2. Cela peut se faire à travers de la mise en place d’une BDD (juste une fiche Excel) qui capte les interventions déjà fait dans une zone.

Le CWG encourage tous les partenaires ayant effectué une analyse de marche à la partager avec la communauté humanitaire sur la plateforme Cash Atlas (powered by CaLP), pour favoriser la mutualisation des ressources dans ce domaine, et augmenter le partage d’information au profit de toutes les interventions de la communauté humanitaire.

Synergies et mise à échelle

Le rapport récent de la ‘Banque Mondiale Cash Transfers in Humanitarian Contexts’ suggère de réduire la fragmentation des approches dans le

2 Par Exemple le rapport mensuel m-Kengela WFP/CAID




https://drive.google.com/open?id=0Byh39dcQhzhJSkk3SGZIa2tvaHM

cycle de programme pour établir un système commun pour toutes les parties. Cela est applicable à la fois pour les approches sectorielles et multisectorielles. Par exemple il y a plusieurs approches innovants pour l’identification des bénéficiers, comme des initiatives pour collecter des data biométriques (e.g., SCOPE, ProGres, RAIS, BIMS). Le pas prochain est de monter ces initiatives sur un niveau plus haut et de construire une plateforme programmatique, laquelle est accessible par tous les acteurs et faire les liens avec le système du Gouvernement. Les membres du CWG sont encouragés à définir des points d’entrée, en commençant avec le ciblage, l’identification des bénéficiers, les plateformes du paiement et systèmes et management d’information, comme par exemple des mécanismes communs de paiement ou plusieurs acteur peuvent canaliser les ressources de diffèrent bailleurs aux mêmes bénéficiaires.

5. Travailler et s’accorder sur une méthodologie qui définit le ratio de la contribution des clusters à l’enveloppe de l’assistance multisectorielle du PRH, compte tenu de la dimension multisectorielle inhérente aux modalités de transferts monétaire à usages multiples

La constitution du Paniers de Depenses Minimums (PDM) ci-dessus mentionné et le calcul de la valeur de transfert dans les interventions monétaires à usage multiple ont comme objectifs l’harmonisation de l’assistance humanitaire livrée sous forme du cash à usages multiples par différents acteurs ; la prise en considération des différents contextes géographiques, les variations de coûts et les niveaux de crises spécifiques dans les zones d’intervention de manière transparente, impartiale et équitable ; et la facilitation d’une coordination humanitaire prenant en compte des approches multisectorielles et à la fondation d’une base de coopération entre l’assistance humanitaire et les éventuels filets de protection sociale.Le PDM ne doit pas être confondu avec la valeur de transfert. Le PDM est fixé sur base des changements importants dans les prix ou la disponibilité des produits et les prestations de service. Au contraire, la valeur de transfert peut changer en fonction de la disponibilité (valeur et couverture) d'autres formes d'aide humanitaire (par exemple les interventions du gouvernement), les critères de ciblage (par exemple les plus vulnérables contre les moins vulnérables) ou l'objectif du programme (par exemple, l’inclusion ou l’exclusion des moyens de subsistance).

L’exercice qui a été commencé par le CWG de Goma avec les clusters suivants (SecAl, AME, WASH, Education, Santé) a été celui de déterminer les produits et services à inclure dans le PDM en fonction des besoins issus des évaluations entre autres :

- Les besoins essentiels comprenant la sécurité alimentaire, les articles ménagers essentiels et l’eau, l’hygiène et assainissement;


- Les services de base comprenant l’éducation et la santé et,- Les moyens de subsistance.

Le Panier de Dépenses Minimums (PDM) est un concept qui pousse la réflexion un peu plus loin de celle du Panier de Besoins Minimums. Il s’agit d’un outil qui informe la décision sur la valeur monétaire du transfert dans le cadre d’une intervention cash à usage multiple. L’objectif est que le PDM soit rationalisé dans toutes les interventions cash à usage multiple pour guider les décisions des acteurs dans une manière non-arbitraire, argumentée et coordonnée.

Inspiré par le ‘Operational Guide and Toolkit for MPG’ (CaLP, décembre 2015), il ‘…est défini comme ce que nécessite un ménage afin de répondre aux besoins de base - sur une base régulière ou saisonnière - et son coût moyen au fil du temps. Les besoins de base sont définis par les ménages touchés eux-mêmes, le droit international humanitaire et les normes Sphère.’

En particulier, il : • Présente les prix et quantités nécessaires pour couvrir les besoins de base du ménage pour tous les secteurs, notamment les ‘sous paniers’ Sécurité Alimentaire, AME, WASH, Education, Santé, Moyens de Subsistance• Ces prix et quantités pour chaque secteur ont été déterminés en collaboration avec les différents clusters, toutefois les prix devront être adapte à chaque contexte d’intervention• Fait une distinction entre 3 catégories de taille du ménage (petit ; moyen ; grand)• Prend en compte la temporalité de ces besoins, qui doit etre reprises selon la temporalité des programmes qui vont utiliser cet outil.• Considère la sévérité de la crise (baisse ; moyenne ; haute) pour chaque secteur selon les seuils déterminés par les clusters et donc adapte l’enveloppe cash de façon conséquente.

L’outil a été déjà validé pour utilisation au Nord Kivu le Jeudi 16 Juin 2016 par l’intercluster de Goma. Une fois validé par le CWG-n ainsi que l’Inter Cluster National, l’outil ainsi qu’un tutoriel pour son utilisation seront partagés avec les membres de chaque CWG sous-national.

En terminant cet exercice dans lequel les clusters ont été pleinement impliqués, il est alors aisé de s’accorder sur le ratio de la contribution des clusters à l’enveloppe de l’assistance multisectorielle du PRH en tenant compte de la dimension multisectorielle inhérente aux modalités d’assistance monétaire à usages multiples


6. Contribuer à la mise en œuvre des programmes d’assistance humanitaire à travers le transfert du cash d'une manière efficace et harmonisée en partageant les leçons apprises et en développant les meilleures pratiques communes.Créer des synergies et des possibilités d'apprentissage mutuel et organiser- en collaboration avec les Clusters – des formations dans les évaluations du marché, le calcul des différents scores de vulnérabilité d’intérêt humanitaire et d'autres domaines.

Le CWG Goma est un espace d’échange et d’apprentissage, lequel peut contribuer de manière significative à des échanges entre ‘peers’, la création des synergies, la coordination, des échanges de leçons apprises, apporter les meilleures pratiques et de l'expérience tels que les évaluations du marché et les outils. Il est important que les transferts monétaires soient mis en œuvre d'une manière harmonisée et coordonnée, ce qui peut amener à des interventions plus efficients et efficaces. Pour obtenir ce but, il est envisagé développer une base systématique de best practices sur la page web du CWG avec les présentations d’expérience de chaque partenaire faites au CWG la liste de thématiques suivante est recommandée :

- la téléphonie mobile et la collaboration avec le secteur privé (MNOs, coopératives) dans le transfert monétaire,

- l’arbre décisionnel (outil de décision pour les interventions multisectoriel), - les risques de fraude lors des activités de transfert monétaire, la protection et la sécurité

avant, pendant et après le transfert monétaire, - l’Impact du transfert monétaire sur l’économie locale et l’implication des petits

commerçants, - les approches monétaires pour l’accès aux services (en santé et en éducation),- le comportement d’achat des bénéficiaires de l’assistance cash, - la communication lors de la mise en place d’un programme de transfert de cash,- Mis en œuvre des Core Humanitarian Standards (CHS)- …


Cadre Logique Stratégie CWG

Activité (A) Description de l’activité (B)Expliquer en quelques lignes ce à quoi va consister l’activité (ça peut être sous forme de bullets)

Indicateurs pour l’activité décrite ©Proposer un indicateur permettant de monitorer le résultat atteint pour l’activité

Commentaire (D)

1. Etendre les actions du CWG à l’ensemble du territoire et renforcer ses liens avec l’Inter clusters pour mieux prendre en compte l’ensemble des interventions basées sur les marchés

Stratégies à utiliser pour étendre les actions du CWG à l’ensemble du territoire

- Partager les comptes rendus de réunions à l’ensemble des bureaux OCHA des autres provinces

- Initier des CWG sur d’autres provinces en invitant les intervenants de la zone leur intérêt à la création de ce groupe

- 6 PV de réunions partagés avec les bureaux OCHA des provinces identifiées

- 2 provinces ont démarré des réunions/discussions sur leurs approches cash et ont partagé leur PV.

Certaines activités nécessitent un budget et dépendent donc de l’obtention de ce budget.

Comment renforcer les liens avec les inters clusters provinciaux

- Partager les comptes rendus de réunions à l’ensemble des inters clusters provinciaux et avec le CWG-n qui se charge de partager avec l’ICN

- Présenter au moins une activité prioritaire du CWG au sein de l’intercluster

- Identifier une personne point focal du CWG auprès de l’inter cluster

- 6 PV de réunions partagé avec les bureau OCHA des provinces prioritaire mentionnés (pag 2)

- # présentations sur le chantier stratégiques du CWG fait par les représentants du CWG à l’intercluster


2. Encourager les discussions pour renforcer le dialogue sur l’assistance monétaire multisectorielle et sectorielle avec le secteur privé et les acteurs du développement (IMF, Banques, Téléphonie,…).

Stratégies à utiliser pour favoriser les contacts avec les secteurs privés (IMF, Banques, Téléphonie, RedRose…)

- Faire un bilan des payements effectues par téléphonie mobile en 2015 et communiquer le montant à tous les operateurs

- Faire un bilan des payements effectues par transfert bancaire en 2015 et communiquer le montant a toutes les agences

- Inviter le secteur prive à une réunion du CWG pour qu’il puisse faire une présentation et discuter autour des challenges rencontrés. Possibilité de faire venir des bailleurs de fond pour qu’ils présentent leur intérêt

- Effectuer une présentation de nouvelle technologie (Redrose…)

- Un tableau récapitulatif des montants transférés est à jour

- 2 acteurs du secteur privé ont participé à une réunion du CWG

- 1 présentation sur une technologie innovante a été effectuée

3. Renforcer la gestion de l’information en faveur de la réponse à partir de la base de données existante sur ActivityInfo, notamment à travers la cartographie commune de toutes les interventions

Stratégies de gestion de la base des données ActivityInfo (insertion des données, quoi, quand, qui,…)

- Créer un espace sur ActivityInfo avec des éléments : qui (partenaire d’exécution), fait (secteurs – il faut au moins deux - et activité), quoi (nom du projet), où (Province ; Territoire ;

- 6 mois après la formation des partenaires 100% des interventions cash à usage multiple sont postés sur ActivityInfo


monétaires, y compris à usages multiples pour mieux en cerner leur ampleur

Gpmt ; Localité ; Coordonnées GPS), quand (date début / fin activité)

- Suivi / Mise en place: chaque partenaire dédie un pf pour cette activité (MAJ des données)

- Le pf se rassure que MAJ est systématiquement faite à la fin de chaque intervention

- Le pf de cette activité (4) rappel / forme les pf des partenaires pendant une séance du CWG dédiée à cette formation

Cartographie des interventions cash- Production des cartes qui permettre

un suivi visuel des interventions Multisectorielles (NB. la source d’information sera la BDD ActivityInfo)

4. Harmoniser les paramètres à prendre en compte pour les interventions monétaires à usages multiples et favoriser la mise à échelle des interventions cash à travers la mutualisation des moyens et une

Analyse du marché

Identifier les acteurs qui réalisent déjà des analyses de marché dans le cadre des interventions cash à usage multiple

- Partage des expériences, outils, leçons apprises, bonnes pratiques etc avec d’autres acteurs (pourrait aussi être par des acteurs Cash mono sectoriels aussi) – par exemple présentations pendant des séances

- % des analyses de marché réalisées dans le cadre des interventions cash à usage multiple, qui respectent les critères minimaux du CaLP


réponse adaptée aux besoins individuels des bénéficiaires ainsi que à leur dignité

du CWG et/ou échanges en bilatéral par le membre pf pour cet activité qui sera chargé d’une restitution auprès des membres du groupe

- Développer et faire valider par le CWG une liste de contrôle (checklist) ajustée pour les interventions multisectorielles ainsi que les réalités de la RDC avec les critères minimaux d’analyse de marché. Cette liste sera inspirée par le document ‘Critères minimaux d’analyse de marché en urgence’ ainsi que des leçons apprises et bonnes pratiques partagés pendant les échanges

Développer une BDD centralisée des analyses de marché qui servira comme des données secondaires pour d’autres acteurs et/ou pour d’autres moments dans les cycles des projets et/ou alimenter PDMPDM

- Finaliser et faire valider - par les différents clusters - l’outil PDM pour les interventions cash à usage multiple Informer et former les membres du CWG sur son existence et utilisation

- Recevoir les inputs sur l’utilité de

% des interventions cash à usage multiple qui sont guidées par l’outil PDM ;


l’outilRevoir (et si nécessaire modifier) le PDM selon les inputs ainsi que les données collectées (prix, quantités etc.) dans la BDD

Stratégie de mutualisation des moyens pour les approches monétaires

- Partager les différents arbres décisionnels (outil permettant de décider de la modalité) avec les Co-Leads

- Analyser les différents arbres décisionnels par les Co-Leads et en faire une synthèse avant de la soumettre aux autres membres pour appréciation afin d’avoir un outil harmonisé de prise de décision de la modalité ;

- Partager les différentes modalités d’intervention cash déjà mises en œuvre et celles en devenir avec les Co-Leads

- Identifier des pilotes de collaboration entre les différents membres du CWG

- Faire le plaidoyer pour les approches multi sectorielles

- Echanges sur des ‘common cash

- Nombre d’arbres décisionnels partagés

- Document synthèse de l’arbre décisionnel produit

- Nombre des modalités partagées

- Nombre des pilotes identifiés

- Nombre de présentations auprès des donateurs/communauté internationale

- % augmentation des contributions multisectorielles

- % augmentation des common cash delivery mechanisms

- Echanges sur des transferts intégrés

-


delivery mechanisms’ : common smart card

- Echanges sur des transferts intégrés: intégration des approches monétaires avec des interventions en nature

5. Travailler et s’accorder sur une méthodologie qui définit le ratio de la contribution des clusters à l’enveloppe de l’assistance multisectorielle du PAH, compte tenu de la dimension multisectorielle inhérente aux modalités d’assistance monétaire à usages multiples

Définition du ratio de la contribution des clusters à l’enveloppe de l’assistance multisectorielle du PRH :

- Validation de l’outil Panier de Dépenses Minimums par l’Intercluster National

- Validation d’une enveloppe cash à usage multiple soutenu par tous les clusters dans le PRH 2017

- Panier de Dépenses Minimums validé l’Inter clusters National (Oui/Non)

- Présence d’une enveloppe cash à usage multiple soutenu par tous les clusters dans le PRH 2017 (Oui/Non)

6. Contribuer à la mise en œuvre des programmes d’assistance humanitaire à travers le transfert du cash d'une manière efficace et harmonisée en partageant les leçons apprises et en développant les meilleures pratiques communes.Créer des synergies et

- Développer une base des ‘CBT best practices’ sur la webpage du CWG

- Développer des pistes de collaboration entre les membres du CWG, par exemple jointe collaboration avec le secteur privé

- Intégrer dans l’agenda du CWG le point/ ‘peer to peer learning’ : chaque fois un CWG membre présente une expérience ou bien un tool qui peut

- Une check list des bonnes pratiques lors du transfert du cash développée et mise à jour par les acteurs membres du CWG

- Fichier ‘best practices’ alimenté par les membres du CWG avec leurs documentations sur les leçons apprises


des possibilités d'apprentissage mutuel et organiser- en collaboration avec les Clusters – des formations dans les évaluations du marché, le calcul des différents scores de vulnérabilité d’intérêt humanitaire (score de consommation alimentaire, dépenses du ménage,…) et d'autres domaines.

être utile pour les autres- Soutenir l’échange avec des autres

régions comme le Sud Kivu et le Katanga

- Présence régulier du Cluster Alimentaire pendant des réunions du CWG pour assurer le lien entre les différentes fora.

- Partage d’information sur les analyses de marché mené par les membres du CWG

- Formation des membres du CWG sur des thèmes spécifiques au transfert du cash dans l’assistance humanitaire

- Nombre de missions conjointes du CWG sur les thèmes d’apprentissage identifiés dans le CWG

- Nombre d’analyses de marché partagées par le CWG sur Cash Atlas

- Un échange avec les CBT implémenté des autres régions, organisé par les bureaux du PAM

- Nombre de formations sur des thèmes spécifique du cash Transfer organisées par le CWG pour se membres et autres acteurs du Cash Transfer

Reference :

- Glossaire : http://www.cashlearning.org/ressources/glossaire


http://www.cashlearning.org/ressources/glossaire

- High-Level Panel on Humanitarian Financing Report to the Secretary-General Too important to fail—addressing the humanitarian financial gap http://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/%5BHLP%20Report%5D%20Too%20important%20to%20fail%E2%80%94addressing%20the%20humanitarian%20financing%20gap.pdf

- Doing cash differently How cash transfers can transform humanitarian aid Report of the High Level Panel on Humanitarian Cash Transfershttps://www.odi.org/sites/odi.org.uk/files/odi-assets/publications-opinion-files/9828.pdf

- Politique National De Protection Social de la RDC

- Banque Mondiale Cash Transfers in Humanitarian Contexts https://interagencystandingcommittee.org/system/files/humanitarian_cash_transfers_final_copyedited.pdf

- Operationalising the Multipurpose Cash : A Toolkit IASC


https://interagencystandingcommittee.org/system/files/humanitarian_cash_transfers_final_copyedited.pdf

https://www.odi.org/sites/odi.org.uk/files/odi-assets/publications-opinion-files/9828.pdf

http://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/%5BHLP%20Report%5D%20Too%20important%20to%20fail%E2%80%94addressing%20the%20humanitarian%20financing%20gap.pdf

http://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/%5BHLP%20Report%5D%20Too%20important%20to%20fail%E2%80%94addressing%20the%20humanitarian%20financing%20gap.pdf

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