SommaireMissions ���� Tour du monde des droits de l’enfant !

Portrait ���� Parcours d’exil ���� Reza, jeune Afghan de 14 ans

Dossier ���� Réfléchir, partager, et agir pour mieux protéger les mineurs isolés étrangers présents sur notre territoire �� Journée-débat du 19 novembre 2009 à l’Hôtel de Ville de Paris

EMDH en mouvement

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Journal d’information D’ENFANTS DU MONDE-DROITS DE L’HOMME �� Janvier 2010 �� n°01

Chers tous,

C’est avec beaucoup de plaisir que nous revenons vers vous en ce début 2010. Au nom de toute l’équipe d’EMDH, en France comme

sur le terrain, je vous souhaite une belle et heureuse année et profite de ces traditionnels échanges de vœux pour faire celui de consolider nos actions psychosociales en faveur des enfants en difficulté, de les pérenniser, et d’en développer de nouvelles.

Après plusieurs mois d’absence, nous vous proposons ce nouveau rendez-vous d’information que nous espérons adapté à vos attentes.

Baptisé « Carnet de route », il puise son inspiration dans les histoires et expériences de terrain et se nourrit des paroles de celles et ceux qui contribuent chaque jour à assurer notre double mandat associatif. Chefs de missions, enfants bénéficiaires et leur famille, bénévoles, salariés… tous se mobiliseront pour vous offrir le reflet le plus fidèle du quotidien de l’association. Quelques semaines après la célébration du 20ème anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant, il nous a semblé pertinent d’orchestrer ce premier numéro autour de cet événement, dont la symbolique n’est plus à rappeler. Il nous faut aujourd’hui continuer à agir, sans relâche, afin que les droits de l’enfant fassent pleinement sens.

Très bonne lecture,

Mickaël CLÉMENT, Président

20 ans déjà !Le 20 novembre 1989, l’Assemblée générale des Nations unies adoptait à l’unanimité la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), un texte juridique et politique d’envergure majeure qui instaure le principe de « l’intérêt supérieur de l’enfant » : outre un message d’espoir, ce texte accorde à tous les enfants du monde le droit à une identité, à l’éducation, à la justice, à l’avenir, à la vie. Juste cela, tout simplement.

Beaucoup de chemin parcouru depuis, mais énormément de chemin, encore, à parcourir… Ce 20ème anniversaire a permis aux équipes d’EMDH de souligner que, même en France, il reste encore beaucoup à entreprendre pour que soit pleinement appliquée cette convention.

Plusieurs manifestations organisées lors des mois d’octobre et novembre, à Paris et en province, rappelaient l’existence de la CIDE et la mission d’EMDH. Un anniversaire célébré en étroite collaboration avec des partenaires institutionnels (les villes de Paris et d’Angoulême, l’UNESCO, ou encore l’Institution de Défenseur des Enfants de Madame Dominique Versini) des acteurs associatifs (France Terre d’Asile) mais aussi des partenaires privés (la MAE Assurances et la Fondation Air France)

Un accent tout particulier a été porté sur la problématique des mineurs isolés étrangers (MIE), des jeunes enfants réfugiés en France qui nous rappellent, chaque jour, au détour de nos rues, qu’il y a des enfants en danger à Khartoum, Kaboul, et Beyrouth, mais aussi à Paris.

À la UneEMDH se mobilise pour le 20ème anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant

Édito

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Tour du monde des droits de l’enfant !

Nos Missions Le 20 novembre dernier, la communauté internationa-le célébrait la Convention internationale des Droits de l’Enfant. Voici, en quelques lignes, un bref aperçu de la célébration du 20ème anniversaire au sein de nos différentes missions. Un événement souvent placé sous le signe des performances artistiques des enfants soutenus par nos équipes.

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Fresque murale sur les droits de l’enfant, Sud Soudan

AFRIQUE Madagascar Madagascar a ratifié la CIDE le 19 mars 1991.

Depuis 1994, EMDH développe un programme de prise en charge globale des enfants les plus vulnérables. Chaque année, EMDH scolarise 400 enfants issus de familles démunies, et plus de 200 jeunes de 16 à 26 ans bénéficient d’un accompagnement socioprofessionnel.

L’une des spécificités du programme consiste aussi à offrir la possibilité à plus de 20 000 enfants d’exister légalement, par l’obtention de leur acte de naissance. « Les enfants ont le droit d’être soignés, d’étudier, d’avoir un acte de naissance, d’avoir une famille. Et moi ce qui me plaît c’est d’étudier car je veux devenir un directeur » témoigne Raymond, 11 ans, enfant des rues de Tsararano désormais pris en charge par l’association. Afin de célébrer le 20 novembre, les enfants d’EMDH ont participé à la réalisation de 10 courts métrages en partenariat avec l’Alliance Française.

Sud SoudanLe Soudan a ratifié la CIDE le 3 août 1990.

Depuis, de nombreux progrès ont été réalisés. L’adoption en 2008 d’une loi nationale sur l’enfance, calquée sur les dispositions de la CIDE, constitue une avancée de taille. Mais de nombreux droits restent encore lettre morte dans ce pays ravagé par des années de guerre (enfants enrôlés dans les forces armées, enfants déplacés, mariés de force, victimes de violences domestiques, vivant dans les rues, en conflit avec la loi, etc…)Au centre psychosocial EMDH de Wau, jeux, pièces de théâtre, danses et chansons étaient à l’honneur le 20 novembre dernier. L’inauguration d’une fresque murale sur le thème des droits de l’enfant, et d’une exposition sur les enfants en situation de rue a souligné les capacités artistiques des enfants soutenus par nos équipes. « Tous les enfants qui vivent dans la rue devraient venir chez EMDH pour surmonter leurs difficultés » témoigne Wol Madut, jeune garçon de 16 ans, lors de l’inauguration de la fresque murale.

Afghanistan L’Afghanistan a ratifié la CIDE le 28 mars 1994.

Si le 20ème anniversaire des droits de l’enfant est une date-clef pour tous les acteurs de l’enfance en Afghanistan, il est aussi le rappel d’une grande détresse vécue par de nombreux jeunes Afghans. Les exemples sont multiples dans un pays où un enfant sur quatre meurt avant 5 ans, où 30 % d’entre eux travaillent et 43 % des filles sont mariées avant d’atteindre l’âge de 18 ans. Avec l’arrivée de l’hiver et l’aug-mentation vertigineuse du nombre de civils afghans victimes de violence, les déplacés affluent. C’est dans ce contexte que les équipes d’EMDH rencontrent Tor Gul, 4 ans, sévèrement malnutri. Face au refus du père de l’enfant de l’hospitaliser « s’il meurt, j’en ai d’autres… » les droits de l’enfant prennent tout leur sens, ils deviennent un outil contre l’injustice. En invoquant le droit fondamental du petit Tor Gul à la vie, les équipes d’EMDH ont pu l’hospitaliser. Aujourd’hui, l’urgence passée, commence un travail de longue haleine pour garantir le respect de l’ensemble de ses droits.

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MOYEN ORIENT Liban Le Liban a ratifié la CIDE le 14 mai 1991.

L’équipe du Liban affichait les couleurs de la CIDE en organisant un riche panel d’activités : trois enfants du centre Harris, âgés de 10 ans, étaient invités à poser des questions sur les droits de l’enfant aux représentants de nombreuses autorités locales libanaises. Afin de mobiliser l’attention de tous avec originalité, un barrage routier était organisé à Tibnine par EMDH et son partenaire local, ALPHA. Au programme : distribution de brochures sur la CIDE aux automobilistes arrêtés.

Birmanie La Birmanie a ratifié la CIDE le 14 août 1991.

Une journée célébrée au rythme de manifestations culturelles, sportives et artistiques. Enfants pris en charge dans les institutions, enfants des villages, personnel soignant, éducatif, tous se sont retrouvés le 20 novembre dernier autour de jeux collectifs, de spectacles de danse et de chansons traditionnelles. « On s’est beaucoup entraînés pour le 20ème anniversaire des droits de l’enfant et je me sens un peu acteur aujourd’hui, je dois affronter un public et montrer mon talent, c’est super ! » s’enthousiaste Shwe, jeune garçon vivant à « Agnet Aw San », une institution de Yangon dans laquelle intervient l’équipe EMDH.

Sri Lanka Le Sri Lanka a ratifié la CIDE le 12 janvier 1991.

Afin de célébrer le 20ème anniversaire au Sri Lanka, l’équipe d’EMDH a organisé deux événements. Une exposition de photos prises par Brigitte GOBY, membre de l’équipe EMDH, réunissait un large public. Le second temps a eu lieu à Matara, le 10 décembre, avec plus de 600 enfants de 70 communautés de la province… Une cérémonie destinée à récompenser la plus belle affiche sur les droits de l’enfant. Des brochures sur la convention, rédigées dans la langue locale, ont pu être réalisées afin d’honorer le mandat d’EMDH de sensibilisation aux droits de l’enfant, et de promotion de la CIDE.

PAROLES D’ENFANTS

Shwe La Win, jeune birman de 7 ans.

« Je me sens heureux parce qu’on a l’impression qu’aujourd’hui tous les enfants sont importants, on peut s’amuser, rire et s’exprimer »

Les sept centres d’activités ont aussi largement participé à l’opération en organisant des rencontres sportives inter-centres, des concours de chants et de dessins, des lectures de poèmes, et enfin des pièces de théâtre. Un événement célébré comme il se doit, et clôturé sur une petite note d’humour grâce au spectacle très réussi de l’association Clowns Sans frontières.

PalestineRatifiée le 3 octobre 1991 par l’État d’Israël, la CIDE s’applique sur les Territoires palestiniens occupés.

Le 20 novembre dernier était célébré de manière ludique au sein des quatre ludothèques dans lesquelles intervient EMDH, en proposant aux enfants des activités sportives et artistiques autour de leurs principaux droits (le droit de jouer, le droit à l’éducation, le droit à une alimentation saine et équilibrée, et le droit d’expression). De toute évidence, ces droits ne peuvent être entièrement exercés. Selon les enfants interrogés, le droit à l’éducation reste le plus important : « c’est celui qui nous permet de devenir quelqu’un, de pouvoir aider notre famille et notre pays ». Dans un quotidien marqué par des événe-ments violents comme les incursions militaires et les attaques des colons israéliens, plusieurs d’entre eux ont insisté sur la nécessité de grandir dans un « climat fait de respect, de dialogue et de compréhension » et non de « punitions physiques et verbales ». Près de 300 enfants ont participé à ces activités.

Clowns sans Frontières, Liban

Crédit photographique : remy andré de la renardiere

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Il est l’aîné d’une famille de 3 enfants. Et n’a pas eu d’autre choix que de quit-ter son pays, sa famille et ses amis pour rejoindre un pays dont il ne connait ni la culture, ni la langue. Un pays qui s’appelle la France et qui se trouve à plus de 12 000 kilomètres de chez lui.

Reza a 14 ans et est issu d’une famille très pauvre. Son père, fermier, travaille dur pour le compte de riches propriétaires, moyennant un petit salaire. Un jour, alors qu’il se rend à l’école, il découvre le corps sans vie de son père, à quelques pas de la maison. Sa mère, femme au foyer, se retrouve seule avec ses trois enfants. Quatre mois après la disparition du père, c’est au tour du petit frère de Reza, âgé de 5 ans, de disparaitre.

Bouleversée par ces drames familiaux, la mère de Reza décide de vendre la maison. Sans domicile, et après plusieurs jours d’errance, la famille repère une petite maison laissée à l’abandon dans les montagnes. Malgré de rudes efforts pour s’adapter à ce nouveau quotidien, Reza ne supporte plus ces conditions de vie difficiles et décide de partir en Europe pour subvenir aux besoins de sa famille. Le chemin va être long et dangereux, mais il n’a pas le choix. Grâce à l’argent de la vente de la maison, sa mère réussit à réunir la somme nécessaire au voyage.

Première étape : Kandahar. Puis il prend le train pour Peshawar, au Pakistan. Il contacte alors un passeur et monte dans un camion dans lequel il restera recro-quevillé pendant une dizaine de jours. Direction l’Iran. De nouveaux passeurs le conduisent dans une petite maison délabrée, un endroit insalubre ou se trouvent déjà 12 autres personnes. Tous attendent le signal du prochain départ. Ils n’ont qu’un seul repas par

jour et vivent dans la peur et l’incertitude. Un nouveau passeur se présente trois mois plus tard, et se charge de conduire Reza en Turquie à cheval, puis à pied. C’est

finalement en camion, puis en bateau qu’il rejoindra la Grèce.

Après plus de 40 heures interminables, caché dans la cale d’un bateau, son passeur lui annonce qu’il est en Italie. Il lui remet un billet de train pour la France. Accompagné au square Villemin, près de la gare de l’Est, Reza connaîtra plusieurs jours d’errance, seul, dans les rues de Paris, avant que l’un de ses compatriotes ne l’accompagne jusqu’au centre EMDH du Kremlin Bicêtre.

10 mois de galères et d’angoisses pour rejoindre les frontières de l’Europe. Commence alors un autre chapitre, tout aussi difficile : celui de l’intégration en France. Un nouveau parcours du combattant.

Portrait

Reza ne supporte plus ces conditions de vie difficiles et décide de partir en Europe pour subvenir aux besoins de sa famille. Le chemin va être long et dangereux, mais il n’a pas le choix.

PARCOURS D’EXIL Reza, jeune Afghan de 14 ans

SyrieLa Syrie a signé la CIDE le 15 juillet 1993.

L’équipe d’EMDH a organisé le 20 novembre dernier une exposition de peintures et de travaux d’artisanat dans son centre d’accueil d’enfants réfugiés irakiens. « Cette exposition reflète les principaux droits de l’enfant, comme celui de l’expression… les dessins leur permettent de penser, de s’exprimer, de s’ouvrir sur l’extérieur et de prendre confiance en eux » confie la maman d’un jeune artiste en herbe. L’occasion de présenter les talents de tous ces enfants à de nombreux responsables d’ONG, de représentants de l’UNICEF, et du Croissant Rouge Syrien.

FRANCELa France a ratifié la CIDE le 7 août 1990.

Les Mineurs Isolés Étrangers du centre Enfants du Monde (CEM) ont célébré cette journée du 20 novembre dans un lieu prestigieux, celui de la Sorbonne. Un rendez-vous intitulé « Paroles aux jeunes » organisé par la Défenseure des enfants, Dominique VERSINI. Une manière officielle de présenter les 200 propositions formulées par les jeunes dans les forums organisés dans toute la France en 2009.

Flora et Thierno, deux jeunes adolescents pris en charge par l’équipe du CEM, ont eu l’honneur de monter sur scène et de défendre la parole des MIE. Parmi les 200 propositions qui figurent dans ce livre d’or, la proposition 75 vise à « mieux informer les mineurs étrangers isolés des possibilités professionnelles qui leur sont offertes. Favoriser le soutien à l’apprentissage de la langue française par des enseignants intervenant dans les foyers auprès des mineurs de plus de 16 ans qui ne sont plus scolarisés » Une journée de vives émotions, clôturée sur une note de poésie. Nos deux jeunes talents se sont brillamment exprimés sur une scène de slam, en compagnie de l’artiste « Grand Corps Malade ».

Réfléchir, partager, et agir pour mieux protéger les mineurs isolés étrangers présents sur notre territoireJournée-débat du 19 novembre 2009 Organisée conjointement par la Mairie de Paris, EMDH et France Terre d’Asile dans le cadre du 20ème anniversaire de la CIDE, une journée-débat s’est tenue à l’Hôtel de Ville de Paris le 19 novembre dernier. Son thème : la protection des mineurs isolés en France (MIE).En tant que Défenseure des droits de l’enfant, une fonction créée en 2000 par le Parlement qui bénéficie d’un statut autonome au sein de l’appareil d’État, Madame Dominique Versini était présente pour rappeler les devoirs des signataires de la CIDE, donc de la France, vis-à-vis de ces mineurs en danger : droit à la

protection, à l’accompagnement, à la formation et à un projet de vie.Ce colloque a permis d’établir un bilan de la situation des MIE en région parisienne, et de faire le point sur l’actuelle prise en charge.

Qui sont-ils ? Des exilés, Afghans et Chinois principalement, des « rejoignants » venant du monde entier, de jeunes errants surtout marocains et égyptiens, mais aussi des exploités, essentiellement de jeunes Africaines promises au trottoir… Selon l’Aide Sociale à l’Enfance de Paris, ils seraient 950 à avoir été pris en charge en 2009, un chiffre inquiétant car il ne cesse de croître (+37% en deux ans).

Pourquoi ? Ce sont toujours les mêmes raisons qui reviennent – misère, guerres, trafic d’êtres humains, attrait des pays riches et de leur capitale, auxquelles s’ajoutent des raisons conjoncturelles telles que le récent démantèlement de la « jungle de Calais ».

Dans ces conditions, comment sont-ils pris en charge ? Trois type d’organismes interviennent, dont les compétences s’entrecroisent. L’État tout d’abord, garant de la politique d’accueil des étrangers sur notre sol, les collectivités territoriales (régions, départements, villes) chargées de la protection de l’Enfance, et enfin les associations humanitaires. Outre l’amélioration qualitative de la prise en charge, tous les acteurs sont unanimes et ont appelé à une plus grande implication de l’État dans le cadre d’une meilleure coordina-tion territoriale et d’une harmonisation des procédures entre tous les acteurs.

Des propositions concrètes formulées par EMDH *

En marge de ce colloque riche en échanges, EMDH a jugé nécessaire, face à l’urgence de la situation, de faire des propositions concrètes visant à améliorer rapidement le dispositif d’accueil des mineurs isolés étrangers en France.

Ces propositions tiennent en deux points : face à l’hiver et aux conditions climatiques difficiles, le premier vise à héberger le plus rapidement possible les MIE sans toit. Le second, plus struc-turel, consiste à mettre en place une autorité interministérielle sur les MIE, dont l’objet vise à créer une synergie des moyens et des actions autour de la question de ces enfants.

Cette autorité, dépendant directement du Premier Ministre, aurait pour objectif de clarifier la répartition des respon-sabilités de chacun entre l’État et les collectivités territoriales, de garantir les délais de mise en application et la cohérence du schéma global, et enfin de veiller à la pérennisation des dispositifs les plus efficaces.

Pour plus d’informations, vous pouvez également télécharger les actes du colloque : http://www.emdh.org/drupal/sites/default/files/bilanColloque%20du%2019%20novembre%202009-pn.pdf*ces propositions seront développées dans le dossier du prochain numéro

Dossier

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EMDH en mouvementPartenariats et développement

Un partenaire prestigieux pour EMDH !Déjà deux ans que le célèbre horloger IWC organise au profit d’associations caritatives une vente aux enchères. Cette année, IWC crée une pièce unique en platine qui sera vendue aux enchères en mai 2010, au profit d’EMDH.

Une touche d’espoir…Le 12 décembre dernier, l’association Touche d’Espoir organisait une journée au profit des enfants irakiens soutenus par les équipes d’EMDH. Une journée riche en rencontres pour les participants. L’ancienne chef de mission d’EMDH en Irak et en Syrie, Dalal MOSTAFA, et Mr Bruno DRWESKI, maître de conférences spécialiste de la géopolitique du Moyen Orient, ont apporté leurs regards experts sur la situation très préoccupante des enfants des rues irakiennes.

Première version de Carnet de Route… grâce au soutien de l’agence de communication Lux ModernisUn grand merci à Lux Modernis qui a entièrement réalisé cette première édition de Carnet de route !

Les Comités locaux

Créée en 1986, Enfants du Monde – Droits de l’Homme (EMDH) prend en charge plus de 25 000 enfants chaque année. Elle agit auprès des plus vulnérables pour faire respecter leurs droits : droit à l’identité, droit à l’éducation, droit à la santé, droit à la vie… De Bagdad à Paris, de Kaboul au Darfour, EMDH consacre près de 85 % de ses ressources à ses actions sur le terrain et a reçu le Prix des droits de l’Homme de la République Française en 2004.Donner à EMDH, c’est aider concrètement les enfants à bâtir le monde de demain.

La presse en parle !

Rendez-vous sur notre site internet, rubrique « espace presse » pour découvrir toutes les interviews, reportages et articles de presse ! (http://www.emdh.org/drupal/presse/rp)

À la télévision… Vous trouverez l’interview de Mickaël CLÉMENT, président d’EMDH, dans l’émission animée par Patrick POIVRE D’ARVOR « l’Avis des autres », diffusée le 17 novembre 2009, ainsi qu’un reportage sur le CEM du Kremlin Bicêtre, à l’antenne de France 3, le 19 novembre.

À la Radio… Des reportages sur la nouvelle plate-forme d’EMDH à Bobigny, diffusés par Radio France Bleu (le 7 octobre 2009), et RMC (le 16 novembre 2009).

Tous les articles de presse sont également consultables sur le site.

Bonne lecture !

Zoom sur la ville d’Angoulême.À l’occasion du 20ème anniversaire de la CIDE, l’Hôtel de Ville d’Angoulême accueillait une exposition de photos sur les Mineurs Isolés Étrangers.

Une exposition qui n’aurait pu trouver tant de succès sans le concours efficace d’une équipe bénévole dévouée, et des enfants des écoles associées à cette opération.

Penmarc’h ville « Amie des enfants » !Penmarc’h fait désormais partie des 150 villes françaises labellisées « Amie des enfants ».

De nombreuses expositions, une présence reconnue des bénévoles d’EMDH, ainsi qu’une forte implication du fondateur Yves Buannic dans sa région natale ont permis à la ville d’obtenir ce label symbolique le 19 novembre dernier.

Directeur de publication : Mickaël CLEMENTComité de rédaction : Marc LAROCHE, Véronique MOLINARO, Pauline NOULLETRédaction : Mathilde PIGNAL, Michel BEZIAT, Pauline NOULLETMaquette : Lux Modernis

Appel à bénévolatVous souhaitez rejoindre notre équipe de bénévoles ? Nous recherchons de nombreux profils ! Remplissez dès à présent, sur notre site internet, la fiche « bénévolat ».

www.emdh.org/drupal/fiche-benevole