CAPES INTERNE - CAER Histoire-Géographie...

ArnaudLéonard,Groupedepréparationauxconcoursinterneshttp://concours.histegeo.org Page1/8

CAPES INTERNE - CAER Histoire-Géographie

Epreuve orale

SUJET : Enseigner « Les dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation » en classe de première ES-L, dans le cadre de la partie « Aménager et développer le territoire français ».

Questions :

1. En vous fondant sur les instructions officielles et l’état des connaissances scientifiques, formulez une problématique et dégagez les objectifs du sujet proposé.

2. Confrontez les démarches proposées par les extraits des manuels. Pour cela, vous tiendrez compte : des instructions officielles, de l’état des connaissances scientifiques, de votre problématique et de vos objectifs. 3. Proposez un découpage en séances du sujet proposé. Commentez la production liée à la classe et proposez une évaluation.

Composition du dossier :

A - Textes officiels :

A-1. Extrait du programme d'histoire géographie de 1ère ES-L, Bulletin officiel spécial n°9 du 30 septembre 2010 et Bulletin Officiel n° 46 du 13 décembre 2012.

A-2. Extrait des « Ressources pour faire la classe en 1ère », DGESCO-IGEN, juin 2011 (site Eduscol).

B - Textes scientifiques :

B-1. Extraits de CARROUE (Laurent), « Une démarche systémique : le concept de système productif », La France. Les mutations du système productif, A. Colin, décembre 2013.

B-2. Extraits de MERENNE-SCHOUMAKER (Bernadette), La localisation des industries. Enjeux et dynamiques, Presses Universitaires de Rennes, collection Didact Géographie, Rennes, nouvelle édition 2011, 255 p.

C – Extraits de manuels scolaires :

C-1. Extrait du manuel Géographie NATHAN, Première, sous la direction de E. JANIN et J.-L. MATHIEU, Paris, 2011, p. 144-149.

C-2. Extrait du manuel Géographie HATIER, Première, sous la direction d’A. CIATTONI, Paris, 2011, pp. 162 et 164.

D - Production liée aux pratiques de classe :

« Schéma sur l'organisation spatiale d'Aerospace Valley »


A - Textes officiels.

A-1. Extrait du programme d'histoire géographie de 1ère ES-L, Bulletin officiel spécial n°9 du 30 septembre 2010 et Bulletin Officiel n° 46 du 13 décembre 2012.

Thème 2 – La France : aménager et développer les territoires (24 - 26 heures)

Questions

Mise en œuvre

Valoriser et ménager les milieux

- La gestion durable d’un milieu (étude de cas). - Potentialités et contraintes du territoire français (ultramarin compris).

La France en villes

- Mouvements de population, urbanisation, métropolisation. - Aménager les villes : réduire les fractures sociales et spatiales. - Entre attractivité urbaine et nouvelles formes de développement : les espaces ruraux.

Les dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation

- Un territoire de l’innovation (étude de cas). - Dynamiques de localisation des activités et mondialisation.

Mobilités, flux et réseaux de communication dans la mondialisation

- Roissy : plate-forme multimodale et hub mondial (étude de cas). - La connexion inégale du territoire français à l’Europe et au monde par les réseaux de transport et le numérique.

A-2. Extrait des « Ressources pour faire la classe en 1ère », DGESCO-IGEN, juin 2011 (site Eduscol).

Le programme invite à aborder la question à partir d’une étude de cas « un territoire de l’innovation » et de d’une entrée plus générale consacrée aux relations entre mondialisation et dynamiques de localisation des activités. COMMENT TRAITER L’ETUDE DE CAS ? La capacité d’innovation est désormais un élément-clé de la croissance économique d’un pays développé comme la France. (...) Cette capacité à concevoir ces produits nouveaux est abordée à travers une étude de cas portant sur un territoire innovant. Le professeur peut choisir de s’appuyer sur le cas d’un technopôle (ex. : cité scientifique Paris-Sud, Sophia-Antipolis, Inovallée de Meylan). L’accent sera alors mis sur les effets de synergie recherchés par l’implantation volontaire dans un même lieu d’entreprises de haute technologie, de pôles de recherches publics et d’établissements d’enseignement supérieur. Mais d’autres types de territoires innovants peuvent aussi être analysés, tels que des systèmes productifs locaux, des pôles de compétitivité (ex. : activités plasturgiques autour d’Oyonnax, « Cosmetic valley » dans la région Centre) ou des pôles d’excellence rurale. L’étude se concentre alors plutôt sur les notions de réseau d’entreprises et de savoir-faire locaux. L’étude de cas peut porter sur des territoires présentant des activités innovantes aussi bien dans le domaine industriel (ex. : matériel de transports), que dans celui des services (ex. : conception de logiciels informatiques) ou de l’agriculture (ex. : recherche agronomique). METTRE EN ŒUVRE L’ENTREE GENERALE DANS LA QUESTION La connexion aux réseaux internationaux de transports et de communication ou la possibilité de recruter une main-d’œuvre qualifiée représentent par exemple désormais des éléments-clés pour l’implantation de certaines activités. La géographie des espaces les plus dynamiques économiquement s’en trouve modifiée. Les métropoles, les nœuds de communication, les territoires innovants sont favorisés alors que d’autres territoires, plus enclavés ou spécialisés dans des productions où la concurrence internationale tourne à leur désavantage, peinent à attirer les activités économiques. L’étude peut donner lieu à la réalisation de schémas, illustrant notamment les exemples sur lesquels s’appuie ladémonstration(ex.:implantationsfrançaisesd’unemultinationale;accessibilitéd’unezonetouristique...).


B - Textes scientifiques.

B-1. Extraits de CARROUE (Laurent), « Une démarche systémique : le concept de système productif », La France. Les mutations du système productif, A. Colin, décembre 2013. « Nous définissons le système productif comme l’ensemble des facteurs et des acteurs concourant à la production, à la circulation et à la consommation de richesses. Face à l’obsolescence de la trilogie primaire/secondaire/tertiaire conçue par C. Clark entre 1924 et 1940, le concept de système productif – créé par les géographes F. Damette et J. Scheibling dans les années 1980 – va peu à peu trouver sa place dans la boîte à outils des géographes, et même être aujourd’hui largement remobilisé par l’INSEE dans ses études nationales et régionales ou par de nombreux chercheurs, y compris en économie spatiale, comme L. Davezie. Son objectif est de mieux articuler l’industrie, l’économie, les territoires et les sociétés dans leurs mutations et leurs interactions. Il se fonde sur un nouveau découpage fonctionnel identifiant deux grandes sphères. Premièrement, la sphère de la reproduction sociale (administrations publiques, formation, enseignement, santé, services aux particuliers, distribution et commerce de détail…) qui se moule globalement sur la géographie de la population. Deuxièmement, la sphère productive qui produit l’essentiel des richesses, et est géographiquement plus discriminante et largement articulée à la hiérarchie urbaine. Cette dernière sphère est elle-même composée de deux grands sous-ensembles : d’un côté la sphère de la production matérielle qui regroupe l’agriculture, l’industrie et le bâtiment, de l’autre la sphère périproductive qui regroupe les fonctions d’intermédiation (services aux entreprises, finance, commerce interindustriel, transports et logistiques). L’articulation de ces composantes dans ses dimensions économiques (PIB…), sociales (emploi, formation, qualifications…) et territoriales définit à l’échelle nationale un système productif et aux échelles régionales des systèmes productifs plus ou moins puissants, dynamiques et efficients.» B-2. Extraits de MERENNE-SCHOUMAKER (Bernadette), La localisation des industries. Enjeux et dynamiques, P.U. de Rennes, collection Didact Géographie, Rennes, nouvelle édition 2011, 255 p. « En moins de cinquante ans, les répartitions et les structures industrielles ont sans doute plus changé que durant les deux siècles précédents. Pourquoi de tels bouleversements observables par ailleurs à toutes les échelles, du monde au quartier ? La question interpelle le monde scientifique. Elle intéresse aussi les milieux politiques et la société civile, car l’industrie – malgré presque partout une réduction de sa part relative en emploi ou en valeur ajoutée – conserve un rôle majeur dans le développement économique en raison de son caractère plus inducteur qu’induit notamment par comparaison aux autres activités (agriculture, services…). L’industrie continue en effet à jouer un rôle moteur et central dans la plupart des économies, même au sein de celles qui se sont désindustrialisées. (...). D’où la multiplication récente de travaux sur le « nouveau monde industriel », les « nouveaux systèmes de production », les « pôles de compétitivité », les « territoires qui gagnent ou qui perdent »… émanant d’économistes, d’historiens, de sociologues… et de géographes. (...) Nous avons privilégié une démarche plus explicative que descriptive et avons choisi deux axes majeurs : l’axe spatial (via les thèmes de la localisation et de l’espace) et l’axe temporel (à travers l’étude des dynamiques). Ces deux axes semblent, en effet, des « clés » majeures pour comprendre le processus en cause. La localisation, d’abord, est un concept central en géographie, discipline que certains assimilent à la science des localisations. Si elle peut être appréhendée par la position ou localisation absolue (exprimée par les coordonnées géographiques : latitude, longitude et parfois altitude), elle l’est surtout par la situation géographique ou localisation relative exprimée par une ou des distance(s) par rapport à d’autres points (ex. : ville ou port), lignes (ex.: autoroute ou frontière) ou surfaces (ex.: aire de marché); ce concept est, bien entendu, lié à l’échelle d’analyse qui détermine le choix des références. L’espace ensuite, car les distributions et répartitions des localisations s’opèrent dans des territoires qu’elles transforment souvent et qui peuvent aussi les avoir induites par leurs ressources tant immatérielles que matérielles et ce à toutes les échelles. Par ailleurs, en mettant l’accent sur les changements et les permanences, le concept de dynamique spatiale semble particulièrement pertinent pour découvrir les produits et les vecteurs des mutations. »


C – Extraits de manuels scolaires.

C-1. Extrait du manuel Géographie NATHAN, Première, sous la direction de E. JANIN et J.-L. MATHIEU, Paris, 2011, p. 144-149.


C-2. Extrait du manuel Géographie HATIER, Première, sous la direction d’A. CIATTONI, Paris, 2011, pp. 162 et 164.


D – Production liée aux pratiques de classe : «Schémasurl'organisationspatialed'AerospaceValley»

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