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Subdirección de Investigación y Extensión Food and Agriculture Organization of the United Nations
Research and Extension Unit
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Magdalena Blum
Assia MUSOKO
Niamey, 14 juin 2015
IARBIC
Capacités d’appui des
fédérations d’OP
____ Appuis aux membres et Gestion
des approvisionnements
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Research and Extension Unit
Méthode de collecte des données sur les
capacités des fédérations
3 outils principaux:
• un questionnaire aux membres et représentants des
fédérations d’OP;
• l’auto évaluation participative des capacités de
chaque fédération;
• un atelier par région sur les activités communes et
l’identification de pistes de collaboration inter
fédérations.
Echantillon : 12 fédérations ayant en portefeuille
d’activités des BI
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Research and Extension Unit
Contenu
Capacités analysées :
• Appuis et suivi des OP membres
• Gestion des approvisionnements dont la
Commande Groupée (CG)
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Research and Extension Unit
Capacités d’appui aux membres
les OP membres et
les fédérations sont
d’accord leurs
faîtières les
appuient pour la
recherche de
financement et la
formation des
gérants des BI
Recherche de
financement, montage de
projets, et formation
gérants BI sont les appuis
les plus cités par les
fédérations et OP.
Diffusion d’information,
gestion de conflits,
échange avec d’autres OP
et conseils agricoles sont
les appuis les moins
confirmés par les OP.
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Research and Extension Unit
Capacités d’appui aux membres
9/12 fédérations répondent à des demandes d’appuis
spécifiques de leurs OP membres
(catastrophe naturelle, conflit interne à l’OP, former ou
accompagner l’OP sur un dossier précis (commande de
semence améliorée, récupération de terres,…)).
• 5/12 fédérations utilisent leurs fonds propres pour ces
appuis.
• 2 fédérations n’ont aucun moyen financier pour pouvoir
répondre et les 5 restantes le font si un financement
extérieur le permet.
11/12 mobilisent des compétences internes pour les
appuis aux membres et principalement dans l’équipe
dirigeante (élus, cadres exécutifs).
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Capacités de suivi des activités
des OP membres
9/12 fédérations ont déclaré faire le suivi des activités des
BI des OP membres.
• Mais seules 3/9 fédérations qui font du suivi disposent
d’un budget dédié pour le suivi des activités des OP
membres.
Les fédérations utilisent différentes méthodes combinées:
• 8/9 disent faire des visites terrain auprès de l’OP et
de la BI.
• 6/9 utilisent les rapports périodiques de l’OP.
• 5/9 délèguent ce suivi à l’Union.
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Capacités de suivi des activités
des OP membres Outils du suivi des BI par les fédérations :
• 5/9 fédérations utilisent une fiche mensuelle
d’indicateurs sur les activités ou fiche de collecte de
données.
• 2/9 fédérations basent leur suivi sur le plan d’action
de la BI.
Utilisation du suivi des BI des OP membres :
• 8/9 fédérations intègrent les résultats dans leur
rapport annuel, dans la planification de leur propres
activités et déclenchent un appui si les résultats sont
alarmants.
• Seule une fédération mentionne que ce suivi lui sert à
informer ses partenaires sur les activités des BI.
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Conclusions
Capacités d’appui et de suivi
Capacités d’appui des fédérations relativement limitées,
car reposent sur des compétences en interne rares et peu
de moyens financiers.
Capacités de suivi des activités des membres et en auto
évaluation timides et nécessitent un réel renforcement
tant dans le système de suivi que dans les outils y compris
l’auto – évaluation.
Faibles capacités d’appui et de suivi des fédérations, et
absence d’implication des faîtières dans les dispositifs
de suivi et d’appui mis en place par les partenaires.
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Recommandations
Capacités d’appui et de suivi
Renforcer leur système d’appui par des personnes
ressources internes qui appuient les OP membres et
assurent un suivi – évaluation de leurs activités, y compris
les BI.
Répondre à la nécessité de professionnalisation des
fédérations et des OP, pour contribuer à leur autonomie et
pour améliorer leur système de communication et
d’information sur les activités des BI, de CG, etc. tant au
niveau interne qu’externe.
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Capacités en gestion des
approvisionnements en intrants
9/12 ont de l’expérience en gestion de CG:
• 5/9 ont fait une CG en 2013
31% des OP membres, en moyenne, ont participé à la
dernière CG des fédérations:
• 4/5 fédérations ont eu 50% de leurs OP membres qui ont
participé à la dernière CG.
• les fédérations parmi les plus expérimentées ont
enregistré de faibles proportions d’OP participantes,
10% (expliqué par la possibilité aux unions et OP
membres de s’approvisionner directement aux dépôts
de la CAIMA).
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En moyenne, 1/3 des BI des OP membres ont participé à la
dernière CG de la fédération.
• Pour 3 des 8 fédérations répondantes ce sont près de
80% des BI qui ont participé à la dernière CG.
Même constat que pour les OP : absence de données sur
les participants aux commandes des groupées.
• On peut toutefois déduire des résultats (quantité par BI
et commandes des fédérations) que près de 80% des
engrais des CG des fédérations sont livrés hors du
réseau des BI.
Capacités en gestion des
approvisionnements en intrants
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CAIMA apparait comme le principal fournisseur en engrais
des CG des fédérations
• En 2012, 941 tonnes d’engrais commandées,
641 tonnes ont été livrées (1/3 non livré);
• en 2012 les CG livrées aux fédérations représentent
2% des quantités totales vendues par la CAIMA.
3/12 fédérations ont fait analyser au moins une fois la
qualité de l’engrais acheté.
Les 9 autres fédérations font confiance à leur fournisseur =
garantie qualité.
Capacités en gestion des
approvisionnements en intrants
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Research and Extension Unit
Difficultés des fédérations
dans la gestion des
approvisionnements
• Fournisseur quasi
exclusif, la CAIMA: hyper
dépendance, quantités
limitées, procédure
lourdes, concurrent BI;
• Difficultés internes:
méconnaissance des
surfaces de leurs
membres; faible pouvoir
d’achat des membres.
Capacités en gestion des
approvisionnements en intrants
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Capacités en gestion des
approvisionnements en intrants
Solutions proposées par les fédérations pour dépasser ces
difficultés :
• Réel travail de lobby à faire pour obtenir leur droit à
l’exonération de taxes pour achat d’intrants sur le
marché international et donc diversifier leurs sources;
• Travail de renforcement de leurs capacités internes de
connaissance des besoins à partir des surfaces
cultivables de leurs membres;
• Formation des animateurs, des gérants des BI au
processus et à l’organisation des commandes groupées.
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Capacités en gestion des
approvisionnements en intrants Les facteurs favorables au
développement du SAI:
Intérêt affiché de l’Etat à
faciliter l’accès aux intrants
(existence de la CAIMA et ses
points de vente décentralisés);
Intérêt des fédérations et leurs
membres pour la CG;
Développement des BI;
La demande croissante en
intrants de qualité.
Les facteurs de blocage au
développement du SAI:
Concurrence points de vente
CAIMA et BI;
Faible pouvoir d’achat des
fédérations et leurs
membres;
Modalité d’accès aux intrants
à la CAIMA peu flexible (pas
de crédit) et ruptures de
stock;
Pb de qualité des intrants au
niveau du marché privé
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Conclusions Capacités Gestion des
approvisionnements
1. Les CG des fédérations sont encore dans des volumes
très, trop faibles pour couvrir les besoins en engrais des
250 000 producteurs membres.
• Besoins environ 7 000 tonnes dans l’hypothèse où
chaque producteur membre exploite 3 hectares et
une fertilisation de 9kg/h vs 641 tonnes CG en 2012.
2. La gestion des informations et des données liées à
l’organisation et la gestion des CG sont encore
parcellaires voire non maîtrisées par les fédérations.
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Recommandations
Gestion des approvisionnements
La future stratégie d’intervention devra favoriser une
augmentation substantielle des volumes des CG des
fédérations:
• en renforçant leurs capacités de gestion de ces CG
(augmentation des volumes d’intrants) et dans la gestion
des informations (données de base sur les besoins et
données chiffrées des CG).
Une formation complémentaire voire initiale sur la CG sera
nécessaire à partir des leçons, des expériences et des
enjeux d’une montée en puissance des volumes des CG
impliquant une diversification des fournisseurs.